Vendredi 07 juin
08:00

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TV063
08:00 - 08:07

LE 7 MINUTES
Le 7 minutes : rediffusion du résumé du jeudi 6 juin 2019

Plateau TV
08:08

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TV064
08:08 - 08:20

INTERVIEW D'EXPERTS
De l'urgence de la parturiente : Éclampsie - HTA - monitorage

Conférenciers : Sybille GODDET (médecin) (Conférencier, Dijon), Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Conférencier, Pontoise)
Plateau TV
08:15

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EA-04
08:15 - 09:15

Etat de l'Art Médecins N°4
AVC-Mimics
Imagerie radiologie, Neurologie

Modérateurs : David CALVET (Paris), Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Rouen)
Coordonnateur : Yonathan FREUND (Coordonnateur, Paris)
Différentes présentations des AVC et leurs principaux diagnostics différentiels. On y décrira les vrais - faux AVC (de vrais AVC qui ont l'air de faux) puis les faux-vrais AVC (de faux AVC qui ont l'air de vrais), et l'on y parlera imagerie afin de nous aider à y voir plus clair.
08:15 - 09:15 Présentations atypiques. Stéphane GENNAI (PU-PH) (Conférencier, Reims)
08:15 - 09:15 Ce qui mime l’AVC. David CALVET (Conférencier, Paris)
08:15 - 09:15 Critères discriminants d’imagerie. Sandrine DELTOUR (PU-PH) (Conférencier, Paris)
Salle Maillot

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ES-06
08:15 - 09:15

Essentiel Médecins N°6
Les urgences ORL chez l’enfant
Infectiologie sepsis, Pédiatrie, Ventilation

Modérateurs : François ANGOULVANT (PUPH) (Paris), Chloé GERBAUD-COULAS (PH) (Lyon)
Coordonnateur : François ANGOULVANT (Coordonnateur, Paris)
Où l'on abordera les principales urgences ORL pédiatriques.
08:15 - 09:15 Post-amygdalectomie. Pierre FAYOUX (Conférencier, Lille)
08:15 - 09:15 Torticolis. Anne-Laure HERISSE (Conférencier, Nice)
08:15 - 09:15 Corps étranger. Clémentine AUREGAN (Conférencier, Paris)
Salle 241

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PDI-04
08:15 - 09:00

Conférence petit déjeuner : Aerogen
Nébulisation en médecine d’urgence

Modérateur : Mathias WARGON (Chef de Service) (Saint-Denis)
08:15 - 09:00 La nébulisation combinée à la VNI. Gregory REYCHLER (Conférencier, Belgique, Belgique)
08:15 - 09:00 Haut débit O2 et nébulisation. Stephan EHRMANN (Conférencier, Tours)
08:15 - 09:00 Oxygénation et nébulisation. Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Salle 242B

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FCM-23
08:15 - 09:15

Flash communications
Infection
Infectiologie sepsis

Modérateur : Julie GRENET (Praticien Hospitalier) (PARIS)
08:15 - 09:15 #16925 - FC177 L’antibiothérapie probabiliste inadaptée au Service d’Urgence est-elle associée à la détérioration clinique des patients en Sepsis ?
FC177 L’antibiothérapie probabiliste inadaptée au Service d’Urgence est-elle associée à la détérioration clinique des patients en Sepsis ?

INTRODUCTION : La prescription appropriée d’antibiotiques dans un Service d’Urgence (SU) est un challenge pour les cliniciens, entre incertitude diagnostique, pari microbiologique et précocité d’administration. Nous avons ici évalué l’association entre la prescription inappropriée d’antibiotiques au SU et l’aggravation clinique.

METHODE : TRIAGE était une étude observationnelle prospective multicentrique internationale ayant pour but d’évaluer un panel de biomarqueurs chez les patients adultes admis au SU en sepsis. Le caractère inaproprié de l’antibiothérapie était défini par : 1) non inefficacité de l’antibiotique initial sur les germes identifiés 2) germe résistant aux antibiotiques ou 3) une escalade thérapeutique dans les 72h. La détérioration était définie par une majoration du score SOFA, l’admission en réanimation ou le décès du patient.

RESULTATS : L’analyse a été effectuée sur 455 patients. L’antibiothérapie était inefficace dans 17% des cas sans différence significative en fonction de la détérioration clinique ou non (20% vs 15%, p = 0.26). Le délai d’instauration du traitement antibiotique était identique entre les 2 groupes (3.75 [2.38-5.96] vs 3.93 [2.23-6.07] h, p = 0.96).

CONCLUSION : Dans notre étude, la détérioration des patients en sepsis au SU ne semble pas associée à une antibiothérapie probabiliste initiale inefficace. Cette analyse illustre, au travers de notre population, l’importance du pronostic à la phase précoce du sepsis.


Thomas LAFON (Limoges), Marie-Angélique CAZALIS, Julien TEXTORIS, Arthur BAISSE, Christine VALLEJO, Pierre-François LATERRE, Karim TAZAROURTE, Bruno FRANÇOIS
08:15 - 09:15 #16946 - FC178 Lymphopénie sévère : un biomarqueur d’infection au Service des Urgences.
FC178 Lymphopénie sévère : un biomarqueur d’infection au Service des Urgences.

Introduction : L’identification précoce des infections au Service des Urgences (SU) est essentielle afin d’initier rapidement un traitement adapté. La lymphopénie sévère est décrite comme un marqueur pronostique mais son association avec l’infection précoce a été peu explorée. L’objectif de l’étude était d’évaluer la prévalence des infections dans une cohorte de patients admis au SU avec une lymphopénie sévère. 

Méthode : Etude rétrospective monocentrique sur un an concernant tout patient adulte admis au SU avec un compte de lymphocytes < 0,5 G/L. Etaient exclus : maladies hématologiques ou cancers, VIH, insuffisance hépato-cellulaire, immunosuppression et âge > 85 ans. L’infection était confirmée par un comité d'adjudication indépendant sur des données cliniques, biologiques et microbiologiques, en aveugle du compte de lymphocytes. Les critères associés à l’infection confirmée ont été identifiés par régression logistique. 

Résultats : Parmi les 953 patients admis au SU avec une lymphopénie sévère, 245 ont été étudiés (148 hommes ; âge moyen : 63 ± 19 ans). La prévalence des infections confirmées était de 65% (bactérie : 60%, virus : 30%, autre : 10%) et 18% d’entre elles n’étaient pas identifiées initialement au SU. Les critères de SRIS étaient présents chez 116 patients (73%) et le score qSOFA ≥ 2 points chez 46 patients (29%). Un compte de lymphocytes < 0.1 G/L était associé avec une prévalence supérieure d’infection (83%). Il n’y avait pas de différence entre les patients infectés et non infectés concernant le compte de leucocytes (10.8 ± 5.5 vs 11 ± 5.9 G/L ; p = 0.82), de polynucléaires neutrophiles (9.8 ± 5.3 vs 9.9 ± 5.6 G/L ; p = 0.84) et la lactatémie (2.3 ± 1.6 vs 2.5 ± 1.7 mmol/L ; p = 0.39). En analyse multivariée, les critères cliniques étaient identifiés comme des variables indépendantes associées à l’infection confirmée (critères de SRIS : OR = 2.4, p < 0.01 ; fièvre : OR = 3.35, p = 0.02), contrairement aux paramètres biologiques (leucocytes : OR = 0.93, p = 0.07 ; CRP : OR = 1.01, p = 0.07). 

Conclusion : La prévalence des infections est élevée chez les patients admis au SU avec une lymphopénie sévère. Ce marqueur biologique simple accessible précocement au SU doit faire chercher une infection sous-jacente dans notre profil de population.


Arthur BAISSE (Albi), Jérémy SALLE, Thomas DAIX, Alexandre ORGANISTA, Clément RAYNAUD, Camilia ZMIRI, Pauline FEYDEAU, Thomas LAFON
08:15 - 09:15 #17131 - FC179 Combinaison du SOFA et RISSC scores pour prédire la mortalité chez les patients septiques aux Urgences.
FC179 Combinaison du SOFA et RISSC scores pour prédire la mortalité chez les patients septiques aux Urgences.

Introduction: Le sepsis est une pathologie fréquente aux urgences grevée d’une mortalité importante. Plusieurs scores ont été établis afin d’évaluer sa gravité et son pronostic. Le SOFA  et le RISSC calculés isolement étaient utilisés pour évaluer la mortalité des états septiques dans plusieurs études, mais la performance pronostique  de ces deux scores combinés n’a pas été étudiée.

Objectif : Evaluer la valeur prédictive du SOFA et du RISSC scores combinés pour prédire la mortalité chez les patients septiques admis aux urgences.

 

Matériels et méthodes : Etude prospective observationnelle, monocentrique, menée sur 18 mois. Inclusion des patients admis aux urgences pour état septique. Un recueil des caractéristiques épidémio-cliniques, biologiques, thérapeutiques et évolutives des patients a été fait. Le  SOFA et le RISSC score ont été calculés pour tous les patients.                                                                                                        La courbe ROC a été utilisée pour déterminer les seuil du SOFA et du RISSC scores pour prédire la mortalité.

 

 Résultats : Inclusion de  247 patients (sepsis n= 227, état de choc septique n= 20). Age moyen= 61±17 ans. Sex-ratio =0,8.La Mortalité était de 11,2%. Le SOFA moyen était de 2,25 ±2. Le RISSC moyen était de 8,5  ±5.  Le SOFA score  était prédictif de mortalité à partir d’un seuil de 2 avec AUC=0,781, IC95%  [0,66-0,9], p≤0,001 et  le RISSC score à partir d’un seuil de 8 avec AUC=0,64, IC 95% [0,50-0,8], p=0,049). Le SOFA et RISSC score combinés avaient une meilleure performance pronostique avec un OR à 4,73, IC [1,3 – 17,3], une sensibilité une spécificité respectivement de 69,2, 67,7% une VPP et une VPN de 32 et 90%. Le rapport de vraisemblance positif était de 2,09.

  

Conclusion : Le SOFA et le RISSC sont deux marqueurs performants pour le pronostic au cours du sepsis.  La combinaison de ces deux scores permet d’améliorer la prédiction de la mortalité chez les patients septiques.

 


Chiraz BEN SLIMENE (Ben Arous, Tunisie), Hanen GHAZALI, Ihsen HNEN, Ines CHERMITI, Hajer TOUJ, Ahlem AZOUZI, Sawsen CHIBOUB, Sami SOUISSI
08:15 - 09:15 #16939 - FC180 Score qSOFA à l’admission au Service des Urgences : un marqueur de bactériémie?
FC180 Score qSOFA à l’admission au Service des Urgences : un marqueur de bactériémie?

Introduction: Les patients bactériémiques ont une mortalité élevée (30%). Le diagnostic clinique de bactériémie est difficile. Le score qSOFA, validé pour détecter les patients à haut risque de mortalité, pourrait être associé à la présence d’une bactériémie. L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence de la bactériémie au sein d’une cohorte de patients infectés au Service d'Urgences (SU) et de chercher une relation éventuelle avec le score qSOFA initial. 

Méthode: Etude épidémiologique rétrospective monocentrique avec analyse des patients suspects d’infection identifiés à partir du logiciel informatique métier (Urqual Main Care). Le diagnostic d’infection était validé par un comité d’adjudication indépendant. La prévalence de la bactériémie et les germes incriminés étaient comparés entre les patients ayant un qSOFA ≥2 et < 2. 

Résultats: Sur un an, 839 patients ont été retenus après adjudication (464 hommes ; âge moyen: 64±20 ans). L’infection était documentée chez 434 patients (entérobactéries: 62%; streptocoque: 10%; staphylocoque: 10%). Une bactériémie était présente chez 166 patients (20%). Le score qSOFA était ≥2 chez 141 patients (17%). En analyse univariée, le score qSOFA était significativement associé à la bactériémie avec un OR à 2.14 [IC95% : 1.43;3.21] (Tableau).

Conclusion: Un score qSOFA ≥2 est associé à une prévalence élevée de bactériémies ce qui renforce son utilité au SU pour instaurer rapidement l’antibiothérapie chez les patients infectés.


Guillaume MOREL, Arthur BAISSE (Albi), Marion BOURY, Alexandre ORGANISTA, Jérémy SALLE, Louis COROLLER, Mathilde ALAIS, Thomas LAFON
08:15 - 09:15 #16955 - FC181 Bactériurie communautaire à Staphylococcus Aureus : signe précoce d’Endocardite Infectieuse au Service d’Urgence.
FC181 Bactériurie communautaire à Staphylococcus Aureus : signe précoce d’Endocardite Infectieuse au Service d’Urgence.

Introduction : L’infection urinaire est motif de consultation fréquent au Service d’Urgence (SU). La bactériurie à Staphylococcus Aureus (Sa) est rare (0,5 à 6 % des cultures urinaires) et reste généralement associée à une infection nosocomiale. En dehors de ce contexte ou de facteurs de risque de colonisation, la bactériurie communautaire à Sa pourrait être un marqueur précoce d’une infection généralisée, sous forme d’emboles septiques, et donc en lien avec le diagnostic d’endocardite infectieuse (EI). L’objectif de cette étude est d’évaluer la prévalence des EI au sein d’une cohorte de bactériuries à Sa identifiée au SU.

Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective monocentrique. Tous les patients admis au SU avec une bactériurie à Sa (104 CFU/mL de Sa isolés sur un seul prélèvement urinaire) ont été inclus (exclusion des patients à risque de colonisation : chirurgie urologique < 1 mois, sonde vésicale à demeure, sonde JJ). L’EI a été recherchée chez les patients suspects d’infection (critères SIRS) avec prélèvements concomitants des hémocultures. Le diagnostic était confirmé sur application des critères modifiés de Duke.

Résultats : D’Avril 2017 à Juin 2018, 56 patients avaient une bactériurie à Sa (sonde vésicale/JJ, n = 13 ; chirurgie urologique < 1mois, n = 5).  L’analyse a été effectuée sur 38 patients (27 hommes, âge moyen : 68 ± 12 ans, SASM : 66 %). Au SU, 22 patients étaient suspects d’infection (SIRS ≥ 2), urinaire ou autre, et 11 patients avaient une bactériémie concomitante (8±5 flacons positifs à Sa). Le délai moyen d’obtention des résultats de l’ECBU était de 18±6 h alors que ceux des hémocultures étaient de 48±10 h. Parmi ces 11 patients, l’échographie cardiaque (7 ETT + 4 ETO) a confirmé le diagnostic d’EI pour 9 patients (soit 41% des patients avec une infection suspectée). Le cœur gauche était principalement atteint et 89% des patients ont développé ultérieurement d’autres emboles septiques systémiques. La bactériurie était présente en moyenne 3 jours avant le diagnostic final d’EI, dont la mortalité était de 67% à 28 jours.

Conclusion : En l’absence de facteur de risque, la bactériurie communautaire à Sa ne doit pas être considérée comme une simple infection urinaire mais doit faire évoquer une EI dès l’admission au SU.


Thomas LAFON, Lucie LAVAUD, Arthur BAISSE (Albi), Pauline FEYDEAU, Marine BLONDEL, Alexandre ORGANISTA, Bruno FRANÇOIS, Philippe VIGNON
08:15 - 09:15 #16890 - FC182 Impact du calcul systématique du qSOFA au triage sur le délai d’initiation de l’antibiothérapie chez les patients admis aux Urgences avec sepsis.
FC182 Impact du calcul systématique du qSOFA au triage sur le délai d’initiation de l’antibiothérapie chez les patients admis aux Urgences avec sepsis.

Introduction : le retard à l’initiation de l’antibiothérapie chez les patients en sepsis est associé à un risque accru d’évolution défavorable. Le but de cette étude est de rechercher si le calcul systématique du qSOFA au triage des urgences accélère l’initiation de l’antibiothérapie chez les patients en sepsis.

Matériel et méthode : dans cette étude monocentrique prospective quasi expérimentale de type avant/après, les patients admis avec une infection bactérienne présumée étaient évalués à l'aide des procédures de triage habituelles seules (phase observationnelle) ou en association avec le calcul du qSOFA (phase interventionnelle, avec priorisation des patients avec un qSOFA ≥ 2).

Résultats : au total, 151/328 (46,0%) et 185/350 (52,8%) patients présentant une infection bactérienne répondaient aux critères de sepsis dans la phase observationnelle et la phase interventionnelle, respectivement, incluant 7 (2,1%) et 3 (0,8%) patients avec choc septique. La sensibilité et la spécificité du qSOFA ≥ 2 pour le diagnostic de sepsis étaient de 17,3% (intervalle de confiance à 95% [IC], 13,6% à 21,7%) et de 98,8% (IC à 95%, 97,0% à 99,5%). Onze (7,3%) et 28 (13,5%) patients en sepsis à la phase observationnelle et à la phase interventionnelle ont reçu une première dose d'antibiotique dans l'heure suivant le triage (critère de jugement principal, différence absolue 6,2%, IC 95% [-0,5%, 12,7%] , P = 0,08). Le délai entre le triage et la première dose d'antibiotique (médiane, 206 [102-336] versus 227 [115-345] min, P = 0,46) et la proportion cumulée de patients recevant une première dose d’antibiotique aux urgences (test du log-rank, P = 0,89 ) étaient similaires dans les deux périodes. Aucune différence n'a été observée pour les critères de jugement secondaires, notamment l'admission en réanimation et la mortalité hospitalière.

Conclusion : la mise en œuvre de procédures de triage incluant le qSOFA à l’accueil des urgences pour les patients admis avec une infection bactérienne présumée n’a pas d’impact significatif sur le délai d’initiation de l’antibiothérapie et le devenir des patients en sepsis.


Julien PETIT (Orléans), François BARBIER, Julien PASSERIEUX, Thierry BOULAIN
08:15 - 09:15 #16944 - FC183 Gravité clinique et biologique initiale des bactériémies à entérobactéries productrices de bétalactamase à spectre élargi (E-BLSE) aux Urgences : comparaison avec les bactériémies à entérobactéries non BLSE par une étude cas-témoins.
FC183 Gravité clinique et biologique initiale des bactériémies à entérobactéries productrices de bétalactamase à spectre élargi (E-BLSE) aux Urgences : comparaison avec les bactériémies à entérobactéries non BLSE par une étude cas-témoins.

Introduction : les infections par les entérobactéries productrices de β-lactamase à spectre élargi (E-BLSE) voient leur fréquence augmenter depuis une décennie. Les bactériémies à E-BLSE sont l’une des formes les plus graves de ces infections. Certaines études suggèrent que leur mortalité est supérieure à celle des bactériémies à entérobactéries non BLSE. Notre objectif était de déterminer si la gravité clinique et biologique initiale des bactériémies à E-BLSE différait de celle des bactériémies à entérobactéries non BLSE.

Matériel et Methode : nous avons conduit une étude rétrospective cas-témoins. Les cas étaient les patients adultes présentant une bactériémie à E-BLSE à leur entrée au sein du Service d’Accueil des Urgences (SAU) d’un Centre Hospitalier Universitaire en France sur la période comprise entre janvier 2010 et décembre 2016. Les témoins étaient les patients adultes présentant une bactériémie à entérobactérie non productrice de BLSE à leur entrée au sein du SAU sur l’année 2016. Chaque cas a été apparié à deux témoins. Les critères d’appariements étaient l’âge, le Charlson Comorbidity Index et la bactérie en cause. Le critère de jugement principal était la gravité clinique et biologique initiale dans les premières 24 heures mesurée par le score Sequential Sepsis-Related Organ Failure Assessment (SOFA) et le classement des patients en trois catégories : pas de sepsis, sepsis ou choc septique.

Résultats : 63 cas ont été appariés avec 126 témoins. Il n’existait pas de différence en terme de gravité entre les 2 groupes : la médiane du score SOFA était à 4 [2-5] chez les cas et 3 [2-5] chez les témoins (p=0,171) ; la proportion de sepsis et de choc septique était identique ; le Pitt Bacteremia Score médian était mesuré à 1 [0-2] dans les deux groupes (p=0,131). La mortalité à trois jours et à trente jours était similaire.

Discussion: la gravité clinique et biologique initiale des bactériémies à E-BLSE est similaire à celle des bactériémies à entérobactéries non BLSE, et ce, même si l’on tient compte des comorbidités. Cela suggère que les E-BLSE ne perdent pas leur virulence avec l’acquisition de gènes de résistances.

Conclusion : cette gravité équivalente des patients souligne l’importance du rôle des médecins urgentistes dans la  reconnaissance des facteurs de risque de BLSE et de l’établissement d’un diagnostic de sepsis, afin qu’une antibiothérapie adaptée précoce puisse être administrée dès la prise en charge au SAU.


Véronique FONTAINE (Toulon), Arnaud SEIGNEURIN, Sandrine BOISSET, Olivier EPAULARD
08:15 - 09:15 #16978 - FC184 Présepsine, procalcitonine, protéine-C réactive ou lactate : Lequel choisir pour détecter les patients septiques aux Urgences selon les dernières définitions (Sepsis-3) ?
FC184 Présepsine, procalcitonine, protéine-C réactive ou lactate : Lequel choisir pour détecter les patients septiques aux Urgences selon les dernières définitions (Sepsis-3) ?

Introduction: Diagnostiquer les patients septiques parmi les patients infectés aux urgences est une étape primordiale mais extrêmement difficile. L’objectif de cette étude était de comparer la capacité de la présepsine, du lactate, de la protéine C-réactive (CRP) et de la procalcitonine (PCT), à identifier la présence d'un sepsis ou d'un choc septique selon les dernières définitions (Sepsis-3).

Matériels et Méthode: Étude de cohorte observationnelle prospective monocentrique menée dans un service d’urgence adulte, incluant des patients suspects d’infection à la suite de leur examen médical,et présentant au moins deux critères cliniques de S.I.R.S. Les valeurs initiales des 4 biomarqueurs ont été analysées.

Résultats: Aprés consentement, 359 patients ont été inclus, 63,5% étaient en sepsis et 5,6% en choc septique. La PCT et la présepsine présentaient les meilleures surfaces sous la courbe ROC (AUC) pour dépister le patient septique (cf. figure, p < 0,05). Cependant, l’ajout de la présepsine à la PCT n’améliorait pas la capacité diagnostique de sepsis avec une AUC combinée de 0,714 (0,66-0,76). La PCT présentait également la meilleure AUC (0,835; 95% - IC 0,79-0,87) pour dépister les patients bactériémiques comparativement aux autres biomarqueurs (0,690 pour la présepsine ; 0,687 pour le lactate et 0,633 pour la CRP) (p < 0,001).

Conclusion: La présepsine et la PCT semblent être les biomarqueurs les plus efficaces pour aider au dépistage précoce du patient septique aux urgences.


Julie CONTENTI (Nice), Céline OCCELLI, Fabien LEMOEL, Jacques LEVRAUT
Salle 352B-Zone poster 1

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FCM-40
08:15 - 09:15

Flash communications
Traumatisme
Traumatologie

Modérateur : Nicolas CHAUVEL (PH) (Rennes)
08:15 - 09:15 #17083 - FC313 Traumatisme crânien léger chez le patient sous anticoagulant ou antiagrégant : étude du respect des recommandations.
FC313 Traumatisme crânien léger chez le patient sous anticoagulant ou antiagrégant : étude du respect des recommandations.

Introduction : En 2012, la Société Française de Médecine d’Urgence a publié des recommandations sur la prise en charge des victimes d’un traumatisme crânien léger (TCL). Face à l’augmentation du nombre de passages aux Urgences, au vieillissement de la population et au nombre croissant de patients sous antiagrégant et anticoagulant, nous avons décidé d’en étudier le respect. L’objectif principal était d’analyser leur respect chez les patients sous antiagrégant ou anticoagulant. 

Matériel et Méthode : Il s’agissait d’une étude monocentrique, rétrospective d’Avril 2016 à Juin 2017. Tous les patients de plus de 18 ans sous antiagrégant ou anticoagulant présentant un TCL étaient inclus. Le critère de jugement principal était le respect des recommandations (délai de l’imagerie et surveillance). Les objectifs secondaires étaient de décrire la prise en charge de ces patients. 

Résultats : Nous avons inclus 194 patients. Les recommandations ont été respectées chez 4 patients sur 101 (5,94 %) sous anticoagulant et chez 1 sur 93 (1 %) de ceux sous antiagrégant. Aucun scanner cérébral de contrôle à 24 heures n’a été réalisé. 121 (62,37%) scanners cérébraux ont été réalisés dont 15 (12%) étaient anormaux. Un avis Neurochirugical auprès du Centre de Référence a été demandé pour 9 patients (4%), 4 patients (2%) y ont été transféré pour prise en charge et 1 patient (0,05%) a bénéficié d’une chirurgie. Le délai moyen entre l’arrivée du patient et la prise en charge médicale était de 117 minutes. Dans 15,7% des cas où le scanner était réalisé hors-délai, le radiologue avait refusé de réaliser l’imagerie de nuit. 

Discussion : Localement, cette étude nous montre plusieurs axes d’amélioration : la création d’une filière de priorisation les patients sous anticoagulant avec un dosage de l’INR et un scanner cérébral dans l’heure; l’amélioration de la filière de l’imagerie et la création d’un protocole de service avec une sensibilisation des équipes. D’une manière plus générale, certains points seraient à discuter dans une éventuelle réactualisation des recommandations : la réalisation du scanner de contrôle et la surveillance de 24 heures qui pourrait être écourtée selon certaines conditions (patient sous antiagrégant avec scanner cérébral normal et surveillance par un tiers possible). 

Conclusion : Notre respect des recommandations n’est pas optimal ce qui doit amener à une modification des pratiques. D’une manière plus globale, une mise à jour des recommandations est à envisager.


Ségolène MASSE-BARET (LA ROCHELLE), Louis ASQUIER
08:15 - 09:15 #17327 - FC314 Évaluation de la prise en charge préhospitalière des traumatismes crâniens graves et évolution des pratiques de 2011 à 2015.
FC314 Évaluation de la prise en charge préhospitalière des traumatismes crâniens graves et évolution des pratiques de 2011 à 2015.

Introduction. La détection immédiate de la gravité initiale d’un traumatisme crânien, la prévention et le contrôle des agressions cérébrales secondaires dès la phase préhospitalière doivent permettre une amélioration de la morbi-mortalité. Notre objectif est de décrire la prise en charge préhospitalière des traumatismes crâniens graves (TCG) dans un réseau de traumatologie et de déterminer les axes d’améliorations.

Méthode. Analyse rétrospective d’un registre observationnel multicentrique prospectif. La période d’inclusion est comprise entre janvier 2011 et décembre 2015. Les TCG étaient définis par un score de Glasgow (GCS) ≤ 8 et AIS ≥ 3 dans la région tête et cou.

Résultats. Au total, 410 patients ont été inclus. L’âge médian était de 41 ans, le sexe ratio de 2,9. Le temps médian d’arrivée des secours sur les lieux était de 10 min [5-12] et celui de la prise en charge médicale sur les lieux de 42 min [32-55]. L’ISS médian était de 33 [25-45]. Dans notre population, 96% des patients ont été intubés et ventilés, 34% ont bénéficié de l’administration d’acide tranexamique et de vasopresseurs. Une mydriase uni- ou bilatérale était rapportée parmi 39% des patients et traitée par osmothérapie dans 61 % des cas. Une FAST échographie a été réalisée auprès de 41 patients (10%). Les principaux objectifs thérapeutiques de prise en charge (PAS ≥ 110 mmHg, SaO2 > 90% et EtCO2 comprise entre 30 et 35 mmHg), étaient atteints auprès de 55%, 83% et 28% des patients. Il existait une différence significative de mortalité (p < 0,0001) quand les objectifs de Sp02 (98% versus 86%, p < 0.0001) et d’EtCO2 (56% versus 64%, p < 0,0001) n’étaient pas atteints. Les patients étaient orientés vers un centre de traumatologie niveau 1 dans 94 % des cas. Le taux de décès hospitalier était de 37 %, la moitié d’entre eux avait une évolution neurologique favorable avec peu ou pas de séquelles. Le non-respect des objectifs thérapeutiques (Sp02 et EtC02) était associé à une diminution de la survie.

Conclusion. Malgré le bon respect des recommandations sur certains aspects de la prise en charge préhospitalière notamment la médicalisation préhospitalière, l’orientation des patients vers un centre de niveau 1 et le contrôle des voies aériennes, il existe encore des axes d’amélioration qui concernent principalement l’utilisation de l’osmothérapie et l’obtention des objectifs de pression artérielle, de SpO2 et d’EtCO2.


Leila BOURAS (Lyon), Laurie FRATICELLI, Clément CLAUSTRE, Karim TAZAROURTE, Carlos EL KHOURY, Jean-Stéphane DAVID, Pascal INCAGNOLI, Groupe RESUVAL
08:15 - 09:15 #17090 - FC315 Traumatisme crânien sous antiagrégant plaquettaire – Etat des lieux dans un service d’urgence en 2017.
FC315 Traumatisme crânien sous antiagrégant plaquettaire – Etat des lieux dans un service d’urgence en 2017.

Introduction : Les traumatismes crâniens (TC) sous antiagrégants plaquettaires (AAP) font l’objet de recommandations depuis 2012. L’objectif de ce travail est de déterminer les facteurs associés à une hémorragie intracrânienne (HIC) lors des TC sous AAP.

Matériel et Méthode : Une étude observationnelle rétrospective monocentrique a été réalisée, incluant les patients ayant subi un TC sous AAP. Le groupe avec hémorragie intracrânienne (HIC) et celui sans HIC ont été comparés par le test de Fisher et la différence entre les groupes était significative pour p < 0,05.

Résultats : En 2017, 493 patients ont été inclus avec un âge moyen de 81,6 ± 11,9 ans. Une hospitalisation est retenue pour 145 patients, avec une durée moyenne de 5,2 ± 4,9 jours et 8 patients sont décédés. L’aspirine et le clopidogrel sont les AAP majoritaires (401 et 118 patients). Un scanner est réalisé dans 95,1 % des cas et dans les délais recommandés pour plus de 75 % des cas. Une HIC est retrouvée chez 6,49 % des patients sans qu’aucune indication chirurgicale ne soit retenue. Seul le score de Glasgow est statistiquement différent entre les 2 groupes concernant les caractéristiques cliniques initiales (14,9 sans HIC vs. 14,1 ; p=0,048). 

Discussion – Conclusion : Le pourcentage d’HIC retrouvée est faible mais conforme à la littérature. Seul le score de Glasgow est significativement différent entre les 2 groupes, cette donnée étant retrouvée dans d’autres travaux. L’absence de sanction chirurgicale fait remettre en question le bien-fondé de la réalisation systématique d’une imagerie pour l’ensemble des patients sous AAP présentant un TC, notamment du fait de leur âge avancé et de l’institutionnalisation fréquente. D’autres travaux devront être conduits afin de valider cette démarche d’abstention thérapeutique ciblée.


Eric DEBERDT (Dijon), Margaux FERTAT, Romain TER SCHIPHORST, Benoit SAHUC, Eléonore TIMSIT, Patrick RAY, Aurélie AVONDO
08:15 - 09:15 #16775 - FC316 Prescriptions d'imageries du rachis cervical chez les patients présentant un traumatisme crânien léger (avec un score de Glasgow à 15) bénéficiant d'un scanner cérébral.
FC316 Prescriptions d'imageries du rachis cervical chez les patients présentant un traumatisme crânien léger (avec un score de Glasgow à 15) bénéficiant d'un scanner cérébral.

Introduction : La SFMU a émis en 2012 des recommandations sur les indications d’imageries cervicales en cas de traumatisme crânien léger (TCL). La prévalence des lésions cervicales est de 6.6%. Une imagerie cervicale doit être réalisée en cas de douleur/contracture cervicale après 65 ans (1), d’impossibilité de rotation active du cou à 45° (2) et dans certains traumatismes à risque (3). L’objectif principal de l’étude était d’évaluer l’adhésion aux recommandations chez les patients victimes d’un TCL (et avec un score de Glasgow à 15) bénéficiant d’un scanner cérébral. Matériel et méthode : Etude rétrospective, descriptive, monocentrique, réalisée dans un service des urgences de CHU sur l’année 2017. Une analyse univariée par Chi 2 et multivariée après régression logistique ont été réalisées. Résultats : Nous avons inclus 200 patients (sex ratio à 1.3, moyenne d’âge 64 ans). Soixante (30 %) patients ont bénéficié d’une imagerie cervicale. Le scanner cervical était plus prescrit que les radiographies (85% vs 15%, p < 0,05). Les critères (1) OR=15.2 (IC 95% : [5.5-41.2] ; p=0.0001) et (3) OR=2.7 (IC 95% : [1.1-6.2] ; p=0.024) amènent à plus de prescriptions d’imageries cervicales s’ils sont présents (Figure 1). Conclusion : Notre étude retrouve une sous-prescription d’imagerie cervicale alors que les critères sont présents. Même si les radiographies cervicales restent encore indiquées en première intention, le scanner est l’examen d’imagerie le plus prescrit dans l’étude.


Victor LUCET (DIJON), Maxime LLEU, Frédéric RICOLFI, Amira MAJBRI, Didier HONNART, Patrick RAY, Remy DE MORELOS
08:15 - 09:15 #17298 - FC317 La première mesure de la glycémie permet de prédire le devenir d'un traumatisé crânien admis aux Urgences.
FC317 La première mesure de la glycémie permet de prédire le devenir d'un traumatisé crânien admis aux Urgences.

Introduction:

Le traumatisme crânien (TC) est  un facteur important de morbidité et de mortalité. C’est la première cause de décès en traumatologie, notamment  chez des patients jeunes et auparavant en bonne santé. L'évaluation du pronostic d'un traumatisé crânien dès le début de sa prise en charge, sur les lieux mêmes de l'accident, est nécessaire pour déterminer la stratégie de soins la plus appropriée.

Le but de cette étude était de prédire le devenir  d’une population de traumatisés crânien en se basant sur la première évaluation clinico-biologique, en pré-hospitalier et dès l’arrivée aux urgences.

Patients et methodes:
Nous avons mené une étude de cohorte prospective, étalée sur huit mois, comprenant tous les patients admis aux urgences d'un hôpital universitaire et diagnostiqués d’un trauma crânien modéré à sévère (défini comme étant un GCS < 12).

Le devenir d’un traumatisé crânien a été évalué sur la base de l'échelle de devenir de Glasgow (GOS) à j30, ainsi que l'incidence de la mortalité. Nous avons déterminé les facteurs prédictifs de mortalité et de mauvais pronostic, parmi les éléments de la première évaluation clinico-biologique.

Resultats:
Durant la période de notre étude, 418 patients avec TC ont été admis aux urgences, 83 ont été diagnostiqués d’un TC modéré à sévère et ont été inclus. A  l’admission, nos patients avaient un score ISS (Injury Severity Score) moyen de 34,96 ± 10,16. Selon notre étude, le taux de mortalité a été de 15,7%. La durée de séjour en unité de soins intensifs a été en moyenne de 14,6 jours et la durée moyenne de ventilation mécanique a été de 9,68 jours.

 En analyse multivariée, la mesure initiale de la glycémie était un facteur de risque indépendant associé à la mortalité (p = 0,025 ; OR=2,43). Le meilleur seuil de glycémie sur la courbe de ROC a été de 8,9mmol/l (sensibilité=81,8%, spécificité=72,5%, AUC=0.91). Les modèles de régression linéaire ont également identifié la première mesure de glycémie comme facteur corrélé au GOS à j30.

Conclusion:
La valeur initiale de la glycémie est un facteur indépendant prédictif de pronostic chez le patient traumatisé crânien. L'hyperglycémie, lorsqu'elle est présente à l'admission, peut être considérée comme un marqueur simple mais précieux, associée à un mauvais pronostic.


Mariem DLELA (Sfax, Tunisie), Aziza TALBI, Olfa TURKI, Mounir BOUAZIZ
08:15 - 09:15 #17216 - FC318 Facteurs prédictifs des lésions intracrâniennes chez les traumatisés crâniens légers ayant un score de Glasgow à 15.
FC318 Facteurs prédictifs des lésions intracrâniennes chez les traumatisés crâniens légers ayant un score de Glasgow à 15.

Introduction :

Les traumatismes crâniens légers (TCL) sont un motif de recours fréquent dans les structures d’urgences. L’évaluation médicale initiale des patients victimes d’un TCL doit estimer le risque d’atteinte cérébrale et permettre de poser l’indication de la TDM cérébrale ainsi que son délai de réalisation. L’objectif de notre étude était d’étudier les facteurs prédictifs de lésions intracrâniennes (LIC) chez les traumatisés crâniens légers avec un score de Glasgow (GCS) à 15.

Matériels et Méthodes :

Étude prospective observationnelle s’étalant sur 6 mois incluant tous les patients se présentant aux urgences pour un TCL et ayant un GCS=15.

Résultats :     

Inclusion de 345 patients. L’âge moyen a été de 41±18 ans avec un sex-ratio =3,3. Antécédents (%) : Ethylisme chronique (37), traitement psychotique (2), HTA (12), diabète (7), AVK (3) et AAP (3).Moyen de transport (%) : Protection civile (50), Propres moyens (35)%, SMUR (8). Les accidents de la voie publique étaient les principaux responsables (67%). Aucun patient n’a présenté de convulsions, 58% ont présenté une perte de connaissance initiale (PCI) et 12% ont présenté plus de 2 épisodes de vomissements. Quinze pour cent avaient des LIC. Neuf patients (3%) ont été transférés en neurochirurgie après avoir posé une indication opératoire et 43 malades (64%) ont été hospitalisés aux urgences. Les facteurs prédictifs des LIC chez ces patients en analyse multivariée étaient (OR ; p): l’éthylisme chronique (4 ; 0,042) et une PCI (8 ; 0,004).

Conclusion :

La détection des LIC pour les patients se présentant aux urgences pour un TCL avec un GCS à 15 reste un défi pour les urgentistes. Cependant, en présence des facteurs de risque associés le médecin serait plus conforté dans sa démarche diagnostique. 


Imen MEKKI (Tunis, Tunisie), Hana HEDHLI, Sarra JOUINI, Rym HAMED, Anissa CHAMSI, Maha TOUATI, Asma JENDOUBI
08:15 - 09:15 #17453 - FC319 L'attelle cervico-thoracique suffit-elle à immobiliser le rachis cervical ? Comparaison dynamique de deux méthodes d'immobilisation.
FC319 L'attelle cervico-thoracique suffit-elle à immobiliser le rachis cervical ? Comparaison dynamique de deux méthodes d'immobilisation.

Introduction : La prise en charge de patients victimes de traumatisme vertébral en milieu périlleux doit satisfaire à la double contrainte d’une immobilisation rachidienne efficace et d’une extraction dans les meilleurs délais pour limiter les complications inhérentes aux conditions du terrain. Lors de la mise en place d’une attelle cervico-thoracique (ACT), l’adjonction d’un collier cervical apporte-t-il un bénéfice à l’immobilisation du rachis cervical ?

Méthode : Étude expérimentale comparant deux scenarios d’immobilisation du rachis cervical, l’un en plaçant un KED seul, l’autre en plaçant séquentiellement un collier cervical puis une ACT, selon les méthodes protocolaires de secouristes. Les  équipes composées de deux secouristes expérimentés (pompier, gendarme ou infirmier) et un médecin du SMUR héliporté ont été créées aléatoirement pour réaliser chaque scénario. Deux volontaires sains jouaient les victimes. Des plateformes inertielles (Trigno System) ont placées sur le front, le zygoma et sur le torse de la victime permettaient l’acquisition dynamique des données d’accélération et de vitesse angulaire de la tête et du rachis cervical. L’analyse statistique a été faite avec R software, la comparaison des deux scenarios avec le test de Wilcoxon.

Résultats : Un total de 40 scénarios d’immobilisation ont été analysés. Chaque équipe réalisant les deux scenarios, aucune différence de composition des équipes secouristes n’a été retrouvée. En moyenne, les accélérations mesurées sont inférieures à 1g et les vitesses angulaires inférieure à 1deg/s, dans tous les plans. En moyenne, l’accélération sur un axe cranio caudale était plus importante lors du scénario sans collier (0,84±0,17 vs 0,6±0,37 ; p=0,04), sans différence significative pour les autres axes. Les vitesses angulaires moyennes étaient toutes plus élevées sur les trois axes pour le scénario sans le collier (p < 0,04).

Conclusion : Au cours de la stabilisation du rachis cervical, l’accélération cranio caudale semble plus importante lors d’une immobilisation par ACT seule que lorsqu’un collier cervical est présent. Les accélérations et les vitesses angulaires mesurées sont dans des proportions bien plus faibles que le mécanisme lésionnel initial, mais leurs effets sur un rachis cervical lésé et instable est difficile à déterminer.


Loïc LAMBOLEY (Annecy), Arnaud RELLY, Morgane EVIN, Dominique SAVARY
08:15 - 09:15 #16752 - FC320 Traumatologie liée à la pratique du BASE Jump en France.
FC320 Traumatologie liée à la pratique du BASE Jump en France.

Introduction : Le BASE jump est une variante du parachutisme, l’acronyme correspondant aux sites de saut : immeubles (Building), antennes (Antenna), ponts (Span), falaises (Earth). La pratique de ce sport extrême reste confidentielle voire secrète. L’objectif de notre étude était de décrire l’épidémiologie et la nature des accidents non mortels associés à la pratique du BASE Jump en France.

Matériel et méthode : Étude épidémiologique descriptive rétrospective à partir d'un questionnaire diffusé aux 230 pratiquants français recensés par l'association française de paralpinisme. Étaient colligés le type de pratique, le nombre éventuel d'accidents, le contexte traumatique, les lésions présentées et le mode de prise en charge. Un pratiquant était défini comme ayant effectué au moins 10 sauts de BASE jump sur au moins un an entre 1989 et 2013.

Résultats : 143 questionnaires ont été reçus (taux de réponse 62%) et 137 analysés. 6 ont été exclus, 5 ne répondant pas aux critères d’inclusion et un incomplet. 60 pratiquants ont déclaré avoir déjà été blessés durant un saut, représentant au total 73 accidents pour près de 50000 sauts. Le contexte le plus fréquent était le saut de falaise (76,7% des accidents) tandis que la phase d'atterrissage en regroupait 72,6%. Les lésions prédominaient aux membres inférieurs (65%) et étaient essentiellement des fractures (63%). 12% des blessés étaient des polytaumatisés. 30 victimes ont bénéficié d'une évacuation par une équipe de secours, dont 17 en hélicoptère. Les blessés ont bénéficié d'un passage aux urgences dans 45% des cas, 28% d'une hospitalisation, 23% d'une consultation en cabinet tandis que 4% ont refusé les soins.

Discussion : Malgré ses limites, cette étude est la première à décrire l'accidentologie du BASE jump en France. Le taux d'accident déclaré est similaire à celui retrouvé dans les études étrangères. Il est vingt cinq fois plus élevé qu'en parachutisme sportif et dix fois plus qu'en parachutisme militaire. Ce différentiel tient aux particularités du BASE jump, notamment une zone d'atterrissage technique, un temps de chute réduit ou encore un risque élevé de collision. Le profil lésionnel demeure cependant similaire. La médicalisation des patients peut s'avérer difficile du fait de l'environnement et de la confidentialité des zones de saut.

Conclusion : La pratique du BASE jump est à fort risque traumatique. Des études complémentaires pourraient préciser les mesures de prévention à mettre en œuvre.


Mathieu DAVID (Gujan-Mestras), Romain CASTELLO, Adrien BECHEAU, François MORIN, Simon-Pierre CORCOSTEGUI
Salle 352B-Zone poster 2
08:20

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TV065
08:20 - 08:30

INTERVIEW D'EXPERTS
Construire son projet de recherche

Conférenciers : Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris), Patricia JABRE (PH) (Conférencier, Paris)
Plateau TV
08:30

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DPC05
08:30 - 12:00

Session DPC
Complications liées aux anticoagulants oraux Programme Médecin N° 64291900011 valorisable au titre de DPC sous réserve de publication

Conférenciers : Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
Salle 342B

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DPC06
08:30 - 12:00

Session DPC
ECMU : appareil musculosquelettique Programme Médecin N° 64291900012 valorisable au titre de DPC sous réserve de publication

Conférenciers : Philippe FOURNIER (Conférencier, Nîmes), Etienne HINGLAIS (Conférencier, Le Kremlin-Bicêtre), Carlos SENTIAS CANELLAS (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Rang du Fliers)
Salle 343

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BOX
08:30 - 16:30

Box des erreurs

Conférenciers : Perrine BOURSIN (CESU75 formatrice IAO / ROTHSCHILD IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Conférencier, Paris), Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Conférencier, Nantes), Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
Imaginez : vous prenez votre poste et devez poursuivre la prise en charge d’un patient en état critique. Mais vous vous apercevez que votre collègue a fait de nombreuses erreurs : votre patient est en danger ! Trouvez en un temps record l’ensemble des erreurs, sauvez votre patient et, si vous êtes le meilleur de la journée, ne repartez pas les mains vides !
Une animation ludo-pédagogique à destination de tous ceux qui veulent tester leurs connaissances et leur sens de l’observation dans la bonne humeur et la décontraction.
Espace Challenges et vous Niveau 2

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TV090
08:30 - 08:50

INTERVIEW D'EXPERTS
Femme victime d'agression sexuelle

Conférenciers : Frédérique BROISIN DOUTAZ (PH) (Conférencier, Aulnay-sous-Bois), Delphine HUGENSCHMITT (infirmière) (Conférencier, Lyon), Magali OUSTRAIN (Conférencier, Toulouse), Anais VERMEILLE (conseillère technique sur les violences faites aux femmes) (Conférencier, Paris)
Plateau TV
08:45

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EA-15
08:45 - 10:15

Etat de l'Art Médecins N°15
SFMU/SFAR : Des urgences du futur
Recherche, Systèmes d'information, Ultrasonographie - Echographie

Modérateurs : Pierre BOUZAT (PU-PH) (Grenoble), Youri YORDANOV (Médecin) (Paris)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Seront abordé l'implication des nouvelles technologie au service de l'urgence vitale: l’intérêt de l'intelligence artificielle, la place que pourrait prendre les drones et les nouvelles techniques d'échographie
08:45 - 10:15 Intelligence artificielle et urgence vitale. Romain PIRRACCHIO (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Dystopie et utopie de l’Intelligence Artificielle en Médecine d’Urgence. Tobias GAUSS (PH) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Drône et urgence vitale. Pierre MICHELET (Coordinateur Universitaire Médecine d'Urgence) (Conférencier, Marseille)
08:45 - 10:15 Échographie New Age. Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
Amphi Bleu

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AM-10
08:45 - 10:15

Atelier Médecins 10
A chacun sa douleur, à chacun son analgésie

Coordonnateur : Michel GALINSKI (Coordonnateur, Bordeaux)
Conférenciers : Anna BOUCHARA (PH) (Conférencier, Aulnay-sous-Bois), Virginie-Eve LVOVSCHI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
Aborder la douleur aigüe en urgences en insistant sur les terrains particuliers (douleur chronique, grand âge, grossesse, pathologies psychiatriques, insuffisants rénaux ….), les situations particulières (difficultés d’accès au patient, milieux périlleux), les phénomènes d’hyperalgésie, les nouvelies voies d’administration, les nouveaux antalgiques et sur
la gestion des opioïdes et leurs nouvelles limites d’utilisation.
Forme : Cas cliniques traités par les participants et discussion collégiale à la lumière de la littérature et des recommandations.
Propositions de protocoles.
Salle 242A

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AM-07
08:45 - 10:15

Atelier Médecins 07
Session Recherche : comment publier vite et bien ? Outils pour rédiger et soumettre un article scientifique

Coordonnateur : Jennifer TRUCHOT (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Florence DUMAS (PUPH) (Conférencier, Paris), Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
Atelier théorique pour aider à la rédaction d’articles scientifiques en médecine d’urgence
Les points abordés lors de l’atelier seront :

• Situer la problématique et structurer les idées pour sa démonstration
• Gérer les difficultés pour rédiger, allouer du temps et travailler avec des co-auteurs
• Points forts de la lettre à l'éditeur (cover letter)
• Points forts de l’abstract

• Mettre en valeur et discuter vos résultats
• Discussion sur le choix de la revue et la soumission en ligne
Salle 243

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AMS-31
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants 31
Mise en place d'une Revue de Morbi Mortalité dans un service d'urgence et de SMUR

Coordonnateur : Christian BRICE (Coordonnateur, Saint-Brieuc)
Conférenciers : Christian BRICE (Conférencier, Saint-Brieuc), Sterenn YVENOU (PH) (Conférencier, Saint-Brieuc)
Définir la revue de morbi-mortalité et ses objectifs
Etablir une fiche patient type en fonction de l'organisation géographique et médicale du service d'urgences
Etablir un bilan des fiches patients avec mise en place d'actions immédiates et à long terme
Salle 353

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AMS-40
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants 40
Dispositifs intra-osseux

Coordonnateur : Hervé ROY (Coordonnateur, Dijon)
Conférenciers : Elise ESPINASSE (médecin) (Conférencier, Mâcon), Hervé ROY (médecin) (Conférencier, Dijon)
Connaitre les indications, les sites de pose, les modalités et les différents types de dispositifs intra-osseux disponibles en 2019 (partie théorique : 33 %)
Pratiquer la pose de dispositifs intra-osseux sur simulateurs de gestes techniques et lors d’une mise en situation pratique (partie pratique : 66 %)
Salle 252B

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AMS-54 A
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants 54 A
Conduite à tenir durant la première demi-heure après une fusillade

Coordonnateur : Stéphane TRAVERS (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Kilian BERTHO (médecin coordinateur) (Conférencier, Paris), Yves FRESSANCOURT (infirmier) (Conférencier, Brest), Stéphane TRAVERS (Médecin) (Conférencier, Paris)
Rappeler les priorités de la prise en charge spécifique des traumatismes balistiques.
Préciser les éléments tactiques permettant aux secours d’intervenir.
Apprendre à établir un compte-rendu initial pour la régulation afin de dimensionner les renforts et organiser la mise en alerte des hôpitaux.
Apprendre à organiser le regroupement des blessés dans les différents modèles de situations : immeubles, place publiques, trains… et organiser le triage.
Rappeler les moyens de l’hémostase externe et les gestes de réanimation sur le terrain.
En jouant 2 scénarios, mettre en application le rôle du centre de réception des appels, celui de la première équipe médicale sur le terrain, la conduite du triage et la réalisation de gestes thérapeutiques simples sur 6 blessés.
Salles 221-222-223

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ES-18
08:45 - 10:15

Essentiel Médecins N°18
De l'urgence de la parturiente
Obstétrique / Gynécologie, Organisation SAMU/SMUR, Traumatologie

Modérateurs : Michel GALINSKI (Physician) (Bordeaux), Caroline TELION (Emergency Physician) (Paris)
Coordonnateur : Andréa PENALOZA (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Où l'on présentera les différentes situations d'urgences de la femme enceinte et comment les prendre en charge.
08:45 - 10:15 Monitoring en préhospitalier. Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Conférencier, Pontoise)
08:45 - 10:15 Accouchement. Valérie HAMEL (URGENTISTE) (Conférencier, Toulouse)
08:45 - 10:15 Traumatisée. Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon)
08:45 - 10:15 Éclampsie. Sybille GODDET (médecin) (Conférencier, Dijon)
Amphi Havane

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AM-19
08:45 - 10:15

Atelier Médecins 19
Atelier suture : initiation

Coordonnateur : Philippe SATTONNET (Coordonnateur, Thionville)
Conférenciers : Anaïs CLÉMENÇOT (Praticien Hospitalier Contractuel) (Conférencier, Sarreguemines), Hervé LAMARRE (chirurgien) (Conférencier, Thionville), Philippe SATTONNET (Conférencier, Thionville)
Initiation à la suture aux urgences. Présentation et réalisation simultanée sur pieds de cochons des différentes techniques de suture
Suture filaire : point simple, en croix, blair donati, d’angle
Suture collée
Agrafe
Salle 342A

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AMS-38
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants 38
Piquer l’impiquable : VVP sous échoguidage

Coordonnateur : Guillaume RANCHON (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Guillaume RANCHON (médecin) (Conférencier, Lyon), Sébastien SASSOT (infirmier) (Conférencier, Mâcon)
Atelier pratique
Apprendre la technique de pose de VVP sous échoguidage destinée aux patients pour lesquels la technique habituelle de repérage par inspection palpation est un échec : toxicomanes, obèses, échecs multiples de VVP
Salle 351

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AM-13
08:45 - 10:15

Atelier Médecins 13
Initiation à l'échographie pulmonaire
Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Conférencier, Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes)
Cet atelier s'adresse aux médecins urgentistes ayant pas ou peu d’expérience en échographie d’urgence (3P). Les objectifs sont d'acquérir les bases techniques et physiopathologiques de l’échographie pulmonaire aux urgences et en réanimation. Après acquisition pratique il sera proposé de discuter de cas cliniques (vidéo) et d'intégrer deux algorithmes diagnostiques et thérapeutiques.
Salle 352A

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CS-04
08:45 - 10:15

Conférence soignants N°4
AVC, les premières heures...

Modérateurs : Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA) (Rodez), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Angers)
08:45 - 10:15 AVC en régulation, AVC au SU : déclenchement de la filière et outils de repérage des ARM et des IOA. Perrine BOURSIN (CESU75 formatrice IAO / ROTHSCHILD IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Conférencier, Paris), Eric PERRET (ARM) (Conférencier, Annecy)
Décrire les principales présentations cliniques des AVC
Développer les enjeux majeurs et les problématiques actuelles du déclenchement de la filière AVC
Présenter les échelles de repérage clinique validées et autres outils des ARM et IAO
08:45 - 10:15 Place de la fibrinolyse au SU : la téléthrombolyse en pratique. Rachel FINET (Conférencier, Douai)
A partir d’un cas concret, décrire les principes de la thrombolyse et développer trucs et astuces qui facilitent la télé-thrombolyse
Développer les bénéfices de la télé-thrombolyse sur le devenir des victimes d’AVC
Présenter le cadre réglementaire et l’impact organisationnel de la télé-thrombolyse
08:45 - 10:15 Les premières heures d’un AVC : recommandations de bonnes pratiques. Severine COUTIER (Conférencier, Paris), Adeline MULLER (Conférencier, Paris)
Présenter les principales complications et le risque de récidive
Décrire la surveillance clinique et hémodynamique
Installation du patient, soins de confort… développer les soins infirmiers essentiels
Salle 251

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CLS-04
08:45 - 10:15

Communications libres
Soignants 04

Modérateurs : Lionel DEGOMME (IADE) (Paris), Alexia MOREIRA (infirmière puéricultrice) (Paris)
08:45 - 10:15 #17275 - CP71 Evaluation de l’organisation du travail des Assistants de Régulation Médicale (ARM) au SAMU Centre 15.
CP71 Evaluation de l’organisation du travail des Assistants de Régulation Médicale (ARM) au SAMU Centre 15.

Introduction. Les ARM doivent assurer pour chaque appel l’écoute attentive et neutre, l’analyse du motif d’appel et de l’urgence, l’identification et la localisation précise de l’appelant. Devant le nombre important d’appels et de dossier de régulation médicale (DRM), une organisation optimale du travail des ARM est primordiale. Cette étude évalue le ressenti des ARM sur leur organisation de travail au SAMU Centre 15.

Méthodes. L’étude était menée dans un SAMU ayant 300 000 appels et 150 000 DRM. Un questionnaire anonyme élaboré par le psychologue du travail était envoyé aux ARM. Le recueil des réponses s’est déroulé de Juin à Septembre 2018.

Résultats. 16/23 ARM ont répondu. Les missions du SAMU étaient connues par 94% des ARM ayant répondu, 75% avaient les informations utiles pour réaliser leurs fonctions et tâches. Pour 69% des ARM, le SAMU répondait totalement à ses missions, partiellement 12%, pas du tout 19%. Pour 63% des ARM, la répartition des tâches était efficace (coordination, supervision, suivi, missions spéciales, PMA, salle de crise), inefficace 31%, sans réponse 6%. Pour 81% des ARM, la polyvalence devrait être favorisée dans les fonctions et tâches. L’organisation du service permettait la circulation des informations utiles pour 81% des ARM, pas du tout 19%. Pour 88% des ARM, l'effectif n’était pas suffisant pour réaliser correctement toutes les missions du Centre 15. Pour 50% des ARM, la charge de travail n’empêchait pas de réaliser toutes les tâches, les en empêchait 44%, sans réponse 6%. Les plannings étaient adaptés aux besoins et aux missions du Centre 15 pour 56% des ARM, non adaptée 31%, sans réponse 13%. L’encadrement était sensibilisé aux difficultés dans la réalisation des tâches pour 69 %, non sensibilisé 19%, sans réponse 12%.

Discussion. Cette étude met en évidence un ressenti difficile par les ARM eux-mêmes de leur métier et de l’organisation du travail qu’ils jugent non optimale. Cette enquête exhaustive et méthodique met en évidence des pistes de réflexion et d’action incluant les ARM eux-mêmes pour une meilleure organisation de leur travail.

Conclusion. Cette étude montre que l’organisation de travail des ARM dans un SAMU Centre 15 d’activité importante n’est pas toujours ressentie de façon optimale par les concernés. L’adéquation des effectifs et des plannings avec l’activité, une meilleure supervision et une meilleure communication sont des axes d’amélioration de l’organisation et des conditions de travail des ARM.


Marie-Audrey JEAN-LOUIS-SYRVEL (Fort de France, Martinique), Véronique SOLER, Brigitte RABOT, Peggy SEJEAN, Evelyne GIBOYAU, Laurent VILLAIN-COQUET, Carine CAZALET, Papa GUEYE
08:45 - 10:15 #17468 - CP72 Prise en charge de la fin de vie aux Urgences.
CP72 Prise en charge de la fin de vie aux Urgences.

Introduction :

En juin 2018, conviés par Carla De Stefano, nous avons présenté une fiche de décision de Limitation ou Arrêt des Thérapeutiques (LAT) que nous venions d’élaborer dans le cadre d’un groupe de travail pluriprofessionnel. Les fins de vie et décès étant suffisamment nombreux, brutaux et mal accompagnés (46 décès au SAU en 2017, mais 31 au DAU et 65 à l’UGA, qui sont nos services d’aval), nous voulions améliorer la prise en charge de la fin de vie aux urgences.

 

Matériel et méthode :

La fiche LAT a été mise en place le 1er juillet 2018. Auparavant nous l’avons présentée aux médecins et soignants du service, et demander à ce qu’elle soit complétée pour tout patient en fin de vie ou dit « NTBR ». Nous avons aussi informé les équipes des services d’aval de cette nouvelle fiche dans les dossiers des patients transférés.

Une copie de chaque fiche remplie a été faite, même si quelques-unes nous ont échappé. En octobre, nous avons analysé ces copies, évalué le renseignement de chaque item, et recueilli les diverses remarques des utilisateurs.

 

Résultats :

Sur les 27 fiches LAT réalisées en 3 mois, 30% des fiches comptaient la totalité des items renseignés, et 52% étaient remplies à 80%.

La motivation de la décision était systématiquement renseignée, la concertation avec le patient et ses proches respectée dans 85% des cas. La décision était collégiale pour 81% des patients. Les soins actifs autorisés étaient toujours précisés, mais les thérapeutiques d’analgésie et de sédation ne l’étaient que dans 81% des cas. Enfin la prise en charge soignante était renseignée sur 63% des fiches.

 

Discussion :

La fiche a remporté une adhésion immédiate, sans doute parce qu’elle correspondait à un besoin, tant médical que paramédical. L’expression «NTBR» aurait même disparu au profit de «patient LAT».

Les taux de remplissage ont mis en évidence l’incompréhension et la lourdeur des onglets. Nous avons affiné la fiche et une nouvelle version a été mise en place au 1er décembre 2018.

 

Conclusion :

Aujourd’hui nous comptons 57 fiches LAT remplies en presque 6 mois. Nous continuons bien-sûr de suivre son évolution. Un questionnaire de satisfaction, une EPP sont envisagés, et nous voudrions étudier un outil commun sur le pôle urgences et aval.

Nous allons également étudier le devenir de chacun des patients. Combien sont décédés dans les premières heures à l’UHTCD ? Combien sont décédés après leur transfert dans une autre unité ? Chaque fiche LAT était-elle utile ou justifiée ?


Cécile CHAUVEAU (Paris)
08:45 - 10:15 #17422 - CP73 Performance diagnostique et reproductibilité de l'échographie pulmonaire (EP) réalisée par les non médecins dans l'insuffisance cardiaque aiguë (ICA).
CP73 Performance diagnostique et reproductibilité de l'échographie pulmonaire (EP) réalisée par les non médecins dans l'insuffisance cardiaque aiguë (ICA).

 

Introduction : La dyspnée aiguë est un motif fréquent de consultation aux urgences et le diagnostic étiologique est parfois difficile pour le médecin urgentiste.On a montré l’utilité de l’échographie pulmonaire  réalisé par le médecin dans le diagnostic de l’insuffisance cardiaque.

Le but de cette étude: Evaluer la faisabilité de l'EP pratiquée par les infirmiers.

Matériel et méthodes : C'est une étude bicentrique prospective.

Critères d'inclusion:  patients âgés de plus de 18 ans admis au service des urgences entre Octobre 2016 et Décembre 2018 pour dyspnée aigue non traumatique et chez qui on a retenu le diagnostic définitif d’ICA .

Critères d’exclusion: l’âge inférieur à 18 ans, l’absence de consentement, les femmes enceinte, La dyspnée post traumatique, la Ventilation mécanique d’emblée et l’arrêt cardio-respiratoire.

 

Tous ces patients ont eu une échographie pulmonaire réalisée par un infirmier (sur un pool de 5)  ,qui ne connait pas le diagnostic, après une période de formation en échographie pulmonaire de deux heures théoriques et 20 échographies pratiquées dans le cadre pratique; une EP de référence a été réalisé pour chaque patient par un médecin urgentiste dans un délai de moins de 24 h suivant l’admission

Critère d'évaluation: score de congestion pulmonaire (SCP)  avec un résultat exprimé en probabilité (ICA peu probable si SCP < 15 ; probable si SCP entre 15 et 30; très probable si > 30. Le diagnostic d’insuffisance cardiaque a été retenu sur la base de la clinique, la radiographie du thorax, le Brain Natriurétique Peptide(BNP) et l’échographie cardiaque.

Résultats : Nous avons inclus 251 patients. L’âge moyen est de 70 ans (±12.5) avec un sex- ratio (H/F) de 1.2. Le diagnostic de l’ICA a été retenu chez 93 patients (37%). L’accord entre les 2 opérateurs est observé chez 248 patients (98.8%).  La concordance entre les 2 interprétations a été excellente avec un coefficient Kappa de 86%.

Conclusion: notre étude montre que l'EP peut être réalisée avec une bonne exactitude par les non médecins dans le diagnostic de l'ICA. 


Khaoula BEL HAJ ALI (Monastir, Tunisie), Naoures JOMAA, Mohamed Amine MSOLLI, Nadia BEN BRAHIM, Kaouther BELTAIEF, Adel SEKMA, Mohamed Habib GRISSA, Semir NOUIRA
08:45 - 10:15 #17340 - CP74 Description du savoir faire des infirmiers d'urgences en matière d'immobilisation de rachis.
CP74 Description du savoir faire des infirmiers d'urgences en matière d'immobilisation de rachis.

Introduction :

 La prise en charge des blessés vertébromédullaires à l’hôpital impose une poursuite des précautions établies en pré hospitalier à savoir le maintien de la rectitude de rachis à travers une immobilisation de la colonne vertébrale. Cette immobilisation constitue donc la pierre angulaire dans la PEC globale. Objectifs : Le but de cette  étude était de décrire la savoir faire des infirmiers d’urgences en matière d’immobilisation de rachis.

Méthodologie :

 Il s’agit d’une étude descriptive quantitative transversale menée pendant le mois d’Avril 2018 au sein des urgences polyvalentes, incluant les  infirmiers et infirmières travaillant dans ces  services et présent au moment de déroulement de l’enquête et ont acceptés de répondre au questionnaire en dehors des autres personnels de santé tel que médecin, ouvriers…

 Résultat :

 Soixante infirmiers ont été retenus dont 38 infirmiers (63%) et 22 infirmières (37%) avec un sexe ratio H/F 1.72. L’ancienneté de travail était inférieure à 10 ans dans 68% des cas. Seulement 20% des infirmiers ont bénéficiés d’une formation en geste d’immobilisation de rachis (pratique, théorique ou pratique et théorique). Tous les infirmiers, ayant eu ou non la formation, pratiquent la technique d’immobilisation à l’urgence dont 61% immobilisation de rachis cervical et 39% immobilisation de rachis dorsolombaire avec usage de plan dur dans 94.22% des cas et collier cervicale dans 50.94%. Ils s’auto-évaluent d’une immobilisation satisfaisante (48.33%) à immobilisation mauvaise dans 15%. 63% ne connaissent pas les principes généraux d’immobilisation ainsi seulement 25% savent qu’ils l’utilisent pour éviter l’aggravation des complications et des sur accidents. L’indisponibilité de matériels (30%) et le manque de formation (44%) sont à l’origine d’une mauvaise immobilisation conduisant à une Handicap (46%) et la mort (10%). La majorité des infirmiers (>70%) ne maitrisent pas les techniques de pose de collier cervical et plan dur. Dans 77.7% la coordination en équipe est mauvaise à absente.

 Conclusion :

 Une bonne prise en charge d’une victime vertébromédullaire nécessite la mise en place d’une panoplie des connaissances théoriques et des compétences pratiques. Chaque infirmier d’urgences doit être capable de maitriser l’ensemble de ses techniques afin de prévenir les complications possibles de l’immobilisation.


Hela MANAI (Tunis, Tunisie), Saida ZELFANI, Asma ALOUI, Sarra KARAA, Zamiti ALAA, Yedes AZZA, Rafika BEN CHIHAOUI, Mounir DAGHFOUS
08:45 - 10:15 #17006 - CP75 Enquête nationale sur l'anticipation par les équipes de SMUR des soins douloureux réalisés à l’admission hospitalière.
CP75 Enquête nationale sur l'anticipation par les équipes de SMUR des soins douloureux réalisés à l’admission hospitalière.

Introduction : L’application d’un patch ou crème à 5% d’une association de Lidocaïne et Prilocaïne (type EMLA©) permet l’anesthésie topique de la peau et des muqueuses au-delà d’une heure de contact. L’utilisation précoce de ce type de dispositif par les services mobiles d'urgence et de réanimation (SMUR) pourrait permettre la prévention de certains gestes douloureux réalisés dès l’admission hospitalière. Nous avons souhaité étudier la place et l’utilisation faite par les SMUR Français d’une crème anesthésique de type EMLA © dans une stratégie d'anticipation antalgique.

Matériel et Méthode : Nous avons réalisé un questionnaire en ligne que nous avons diffusée aux infirmiers diplômés d’état (IDE), infirmiers anesthésistes diplômés d’état (IADE), médecins et ambulanciers exerçant dans les SMUR Français. Des comparaisons en sous-groupes ont été réalisées par des tests du chi2.

Résultats : Nous avons analysé 289 questionnaires provenant de 62 départements Français et renseignés par des IDE (23%), des IADE (3%), des médecins (63%) et des ambulanciers (11%) de SMUR. L’expérience des personnels était de moins de 5 ans (25%), de 5 à 10 ans (31%) et plus de 10 ans (44%). 39% des personnes interrogées déclaraient avoir une procédure de gestion de la douleur et 9% de celles-ci préconisent l’utilisation d’EMLA©. 29 % déclaraient disposer d’une dotation d’EMLA© et parmi ceux-là, 35 % déclaraient ne jamais l’utiliser, l’utiliser au moins une fois par mois (37%), au moins une fois par semaine (21%) ou au moins une fois par jour (7%). Les facteurs associés à une utilisation plus fréquente étaient la population pédiatrique (65 %) et l’initiative paramédicale (IDE ou IADE) (p < 0.01). L’ancienneté des personnels n’influençait pas la fréquence d’utilisation (p=0.45). A l’exception de la coronarographie (16%), 77% des personnes déclaraient qu’une destination vers un service hospitalier spécialisé n’influençait pas les choix d’utilisation d’EMLA©. 86% des interrogés reconnaissaient que l'EMLA© permettait d'anticiper les soins douloureux à l'admission hospitalière.

Discussion/ Conclusion : Malgré une plus-value évidente pour nos patients et reconnue par les équipes, l’utilisation d’EMLA© demeure peu répandue dans les procédures d'intervention des SMUR. Une réflexion plus globale avec les équipes et les services receveurs devrait permettre de préciser cette plus-value en tenant compte du type de patient, de la destination et du délai d’acheminement que cette dernière implique.  


Steven LAGADEC (Paris), Clémentine MARTY-STÉPHAN, Bruno GARRIGUE, Joséphine ESCUTNAIRE, Valentine BAERT, Francois Xavier LABORNE, Perrine BOURSIN
08:45 - 10:15 #16961 - CP76 Enquête de pratique sur les formations des équipes de secours pré hospitalières confrontées aux accouchements inopinés extra hospitaliers.
CP76 Enquête de pratique sur les formations des équipes de secours pré hospitalières confrontées aux accouchements inopinés extra hospitaliers.

Introduction: Un accouchement inopiné extra hospitalier (AIEH) est une situation face à laquelle toute équipe de secours pré hospitalière peut être confrontée. Les secouristes, les infirmiers et les médecins bénéficient de formations sur l’accouchement. Le but principal de ce travail était d’évaluer comment l’enseignement sur l’AIEH inopiné était dispensé aux équipes pré hospitalières en zone urbaine. L’objectif secondaire était d’évaluer les besoins en formation pour optimiser la prise en charge du couple mère/enfant en pré hospitalier.

Matériel et Méthode: Enquête prospective de pratique réalisée sur la base d’un questionnaire en ligne et adressé par mail à chaque personnel d’une équipe de secours pré hospitalière de notre zone urbaine. Le questionnaire -  validé par un Comité d’éthique -  comporte 3 parties : 1. Cursus et expérience professionnelle 2. Formation initiale (FI): stage en maternité, cours spécifiques, supports pédagogiques  3. Formation continue (FC). Critères d’inclusion : tout personnel ayant complété et renvoyé le questionnaire. Analyse univariée des réponses apportées à chaque partie du questionnaire.

Résultats: Du 1er aout au 31 janvier 2018, 113 réponses ont été collectées sur les 305 questionnaires envoyés soit un taux d’exhaustivité de 37%. Si on considère les 113 personnels répondeurs (100%), 48 (42%) étaient des médecins, 38 (34%) des infirmiers, 19 (17%) des ambulanciers, et 8 (7%) des secouristes. Les répondeurs avaient un âge médian de 41 ans EIQ [34-50] et étaient des hommes dans 67 (59%) cas/113. L’exercice en soins pré hospitaliers était > 10 ans dans 67 (59%) cas/113. Soixante répondeurs (53%)/113 ont bénéficié d’un stage en maternité. Le module « accouchement » réalisé en FI concernait 54 (52%) répondeurs/113, en FC 73 (65%)/113. L’enseignement était sous forme d’ateliers pratiques et de cours magistraux dans 2/3 des cas, avec des supports polycopiés dans 1/3 des cas. Dans un tiers des cas les répondeurs n’avaient pas abordé la prise en charge du post partum immédiat en FI et/ou FC.

Discussion : Le personnel de secours pré hospitalier confronté à un AIEH concerne tous les maillons de la chaine. Une formation initiale spécifique n’est pas systématiquement réalisée. Les connaissances sur le post partum restent perfectibles. 

Conclusion : Des protocoles de services, des stages en salle de naissance et/ou des exercices de simulation sont nécessaires pour les acquis et leur maintien.  


Valentine PRAET (Paris), Sabine LEMOINE, Mehrnoosh YAZDANBAKHSH, Frédérique BRICHE, Emilie TAUVRON, Daniel JOST, Bertrand PRUNET, Michel BIGNAND
08:45 - 10:15 #16735 - CP77 Confort et sécurité du nouveau-né lors de transport en incubateur.
CP77 Confort et sécurité du nouveau-né lors de transport en incubateur.

Confort et sécurité du nouveau-né lors de transport en incubateur.

Introduction : 

Devant l'importance des interventions spécifiques à la néonatologie, les équipes du SMUR ont travaillé sur l'harmonisation des pratiques autour de trois axes indissociables : les soins de confort du nouveau-né, la sécurité en transport et le soutien à la parentalité. 

Matériel et méthode : 

Les soins de développement sont un ensemble de stratégies environnementales et comportementales qui diminuent le stress de l'hospitalisation et favorisent un développement harmonieux du nouveau-né. Ces stratégies ne sont pas incompatibles avec le transport SMUR. 

Les équipes du SMUR ont mis en place des pratiques de soins visant à protéger le nouveau-né des nuisances et dystimulations extérieures induites par le transport (auditives, visuelles et tactiles). Ces modifications consistent à agir sur l'environnement du nouveau-né (diminution de l'intensité des lumières, régler et inhiber les alarmes lorsqu'elles sonnent...), le positionnement, les manipulations (soins en binôme, soins enveloppés), la prévention de la douleur induite par les soins (utilisation de la succion non nutritive) et le soutien à la parentalité (favoriser le contact physique parents-enfant, linge transitionnel, accompagnement à l'allaitement, photos du bébé).

Ces procédures ont été travaillées en tenant compte de l'axe sécuritaire du transport du nouveau-né en incubateur. L'installation dans un matelas à dépression permet son maintien. Le cocon offre la sensation de contenance et l'aide à retrouver les appuis indispensables à son équilibre et à son développement.

Conclusion : 

Le SMUR pédiatrique est un service "atypique". Les équipes ont mis en place des procédures qu'elles adaptent à l'état du patient et qu'elles réévaluent régulièrement pour améliorer la sécurité, le confort et le soutien à la parentalité au cours du transport de leurs petits patients. L'élaboration d'un tel projet permettra de faire évoluer les pratiques.


Elodie CHAMORRO (Paris)
Salle 253
08:50

"Vendredi 07 juin"

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TV066
08:50 - 09:00

COMMISSION DE LA SFMU
Commission jeunes : panorama du DESC d'or

Conférenciers : Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Conférencier, Nantes), Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
Plateau TV
09:00

"Vendredi 07 juin"

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PDEX-02
09:00 - 10:00

Petit déjeuner expert N°2
Électrotoxicardiogramme

Modérateur : Jonathan DUCHENNE (Chef de Département) (Aurillac)
Coordonnateur : Nicolas PESCHANSKI (Coordonnateur, Rennes)
Conférencier : Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
Où l'on abordera l'interprétation de l'ECG en toxicologie
Salle 242B

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TS-01
09:00 - 10:30

Table ronde Soignants N°1
Les personnes âgées confuses aux urgences : comment les prendre en charge ?

Modérateurs : Olivier PICOT (IDE) (Paris), Marc SMOUNYA (Infirmier) (Besançon)
09:00 - 10:30 Syndrome confusionnel aigu chez la personne âgée. Perrine JOLIBOIS (infirmiere) (Conférencier, Besançon), Remi DEMOUGEOT (Conférencier, Besançon)
•Donner la définition du syndrome confusionnel brutal chez la personne âgée
•Définir le mécanisme physiopathologique pouvant entrainer un syndrome confusionnel brutal.
•Nommer les différentes stratégies existantes pour traiter ce syndrome.
09:00 - 10:30 Contention du sujet âgé en SU. Elisabeth CASTEL KREMER (Conférencier, Lyon)
Etre capable de donner la législation concernant la contention d’une personne au sein des urgences.
Développer la procédure de contention d’un patient âgé aux urgences
Expliciter le retentissement d’une contention sur la personne âgée.
Susciter le débat en développant les points positifs et négatifs de la contention du sujet agé
09:00 - 10:30 Maltraitance des personnes âgées : que faire ? Caroline VAREILLE (assistante sociale) (Conférencier, Paris)
Définir le concept de maltraitance du sujet âgé et développer les différents modes d’expression.
Expliciter la législation visant à la protection des personnes âgées
Développer les différentes procédures qu’on peut déclencher lors d’une suspicion de maltraitance d’un patient aux urgences après l’avoir accueilli.
Salle 252A

"Vendredi 07 juin"

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CJbisbis
09:00 - 18:00

Commission Jeune

Conférenciers : Laure ABENSUR VUILLAUME (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Metz), Jean-Baptiste BOUILLON (Praticien Hospitalo-Universitaire) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Conférencier, Paris), Laura CLUZOL (médecin sénior) (Conférencier, marseille), Benjamin GICQUEL (Praticien hospitalier contractuel des hopitaux) (Conférencier, La Roche-sur-Yon), Dr Thomas LEREDU (PH) (Conférencier, Versailles), Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice), Justin OUTREY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Besançon), Griselda RAZAFIMANANTSOA (Médecin Urgentiste) (Conférencier, LE MANS)
Nouvel espace Jeunes : venez rencontrer les membres de la Commission Jeune sur le congrès !
Cette année, les Jeunes de l’Urgence ont investi un nouvel espace !
Il sera situé au niveau 2 du côté Neuilly.

Vous pourrez participer à notre Escape Game, rencontrer votre futur patron, partager vos idées sur le monde de l'urgence, alimenter notre boîte à idées ou encore échanger avec nous autour d’un café ! Tout âge accepté !
Espace expo Côté Neuilly

"Vendredi 07 juin"

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TV067
09:00 - 09:25

RDV IMAGERIE

09:00 - 09:08 Quizz imagerie. Damien TOURDIAS (Praticien) (Conférencier, Langon)
09:08 - 09:15 Hémodynamique échographique. Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
09:15 - 09:25 TDM systématique pour colique néphrétique ? Chloé GERBAUD-COULAS (PH) (Conférencier, Lyon), Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes), Sabrina GARNIER KEPKA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
Plateau TV
09:15

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ES-05
09:15 - 10:15

Essentiel Médecins N°5
De l’infection neuro-méningée
Infectiologie sepsis, Neurologie

Modérateurs : Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Nantes), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Selestat)
Coordonnateur : Aurélie AVONDO-RAY (Coordonnateur, Boulogne-Billancourt)
Où l’on décrira les différentes présentations cliniques et la place des examens complémentaires dans le cadre d’une suspicion d’infection neuro-méningée. La thérapeutique anti-infectieuse et les mesures complémentaires seront également détaillées. Par ailleurs, un rappel sur les particularités de la prise en charge de la méningite virale sera réalisé.
09:15 - 10:15 Diagnostic. Geoffroy ROUSSEAU (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Tours)
09:15 - 10:15 Traitement anti-infectieux. Laura CLUZOL (médecin sénior) (Conférencier, marseille)
09:15 - 10:15 Cas de la méningite virale. Hélène GOULET (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
Salle 241

"Vendredi 07 juin"

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FCM-25
09:15 - 10:15

Flash communications
Infection et pronostic
Infectiologie sepsis

Modérateur : Djamila RERBAL (Médecin) (LYON)
09:15 - 10:15 #17142 - FC193 Valeur pronostique du score qSOFA à 3 chez les patients admis au Service des Urgences avec une infection.
FC193 Valeur pronostique du score qSOFA à 3 chez les patients admis au Service des Urgences avec une infection.

Introduction : Une prise en charge précoce et ciblée améliore le pronostic des patients en sepsis. Au Service des Urgences (SU), l’hétérogénéité de la présentation clinique rend le diagnostic d’infection difficile. Le score qSOFA ≥ 2 a été validé pour identifier les patients infectés à risque de défaillance d’organes et de mortalité élevée (Sepsis-3). Le but de l’étude était de décrire l’épidémiologie et le pronostic des patients admis au SU avec un score qSOFA à 3.

 

Méthodes : Etude rétrospective monocentrique au SU sur un an. Les patients avec une infection étaient identifiés à partir du logiciel informatique (implémentation database avec format bloquant) qui recueillait les données démographiques, le score qSOFA et le site d’infection. Les dossiers étaient relus par un comité d’adjudication indépendant (médecins urgentistes) afin de valider la cohérence des données (validation de l’infection, score SOFA, mortalité à 28 jours). Les critères étudiés étaient comparés entre deux groupes : qSOFA à 2 (minimum qualifiant) et qSOFA à 3 (maximal).

 

Résultats : Parmi les 137 patients étudiés, 98 avaient un score qSOFA à 2 (71%) et 39 avaient un score qSOFA à 3 (29%). Chez les patients avec un score qSOFA à 3, la mortalité à 28 jours (62% vs 35%, p = 0.0041), le score SOFA (6.31 ± 3.3 vs 3.71 ± 2.0, p < 0.0001) et la lactatémie (6.43 ± 5.1 vs 3.30 ± 2.5, p < 0,0001) étaient plus élevées que pour les patients avec un score qSOFA à 2 points. La prévalence de la polypnée, de la confusion et de l’hypotension artérielle était respectivement de 89%, 72% et 65%. En pré hospitalier, 72% des patients avec un score à 3 ont été régulé avec intervention d’une équipe SMUR dans 31% des cas et 72% ont été admis directement en salle de SAUV. Le délai d’initiation du remplissage vasculaire (71 mn [53;131] vs 121 mn [56;221]) et d’instauration du traitement antibiotique (140 mn [74;197] vs 293 mn [118;371]) sont plus courts lorsque les patients sont admis à la SAUV.

 

Conclusion : Les patients infectés avec un score qSOFA à 3 avaient une mortalité 1,8 fois plus élevée que ceux qui avaient un qSOFA à 2. L’utilisation du qSOFA au SU semble utile pour identifier précocement le patient à risque et l’orienter vers la SAUV.


Alexandre ORGANISTA (Limoges), Jérémy SALLES, Camilia ZMIRI, Guillaume MOREL, Marion BOURY, Arthur BAISSE, Thomas LAFON, Thomas DAIX
09:15 - 10:15 #16902 - FC194 Abcès cutanés simples aux Urgences : évaluation de la concordance entre recommandations et pratique clinique.
FC194 Abcès cutanés simples aux Urgences : évaluation de la concordance entre recommandations et pratique clinique.

Introduction :  L’abcès cutané superficiel est une pathologie courante dont la prévalence est en augmentation dans le monde, et dont les recommandations de bonnes pratiques évoluent. Le Staphylocoque Doré est la bactérie la plus fréquemment identifiée dans les abcès cutanés superficiels. Les Staphylocoques Dorés résistants à la Méticilline  sont actuellement les souches les plus fréquemment retrouvées dans les abcès cutanés aux États Unis. En France, l’incidence est moindre. Les recommandations américaines de bonne pratique sur les abcès cutanés superficiels ont fortement évolué ces dernières années. L’objectif de cette étude est d’évaluer la concordance entre les recommandations américaines, françaises et la pratique clinique courante, lors de la prise en charge des abcès cutanés superficiels aux urgences

 

Matériel et Méthode : Tous les patients consécutifs qui ont consulté aux urgences d’un centre hospitalier pour un abcès cutané superficiel entre Décembre 2016 et Décembre 2017 ont été identifiés en menant une analyse rétrospective des dossiers informatisés.

 

Résultats : Un total de 230 patients ayant eu recours aux urgences pour un abcès cutané superficiel a été identifié. Le traitement comprenait une incision seule pour 104 (46%) patients, une antibiothérapie seule pour 60 (26%) patients et une antibiothérapie associée à une incision chez 46 (20%) patients. L’évolution a été marquée par une récidive après traitement pour 47 (21%) patients, dont 18 (17%) patients ayant eu une incision seule, 19 (32%) des patients ayant eu une antibiothérapie seule et 10 (24%) des patients ayant eu une incision et une antibiothérapie conjointe. La comparaison avec les recommandations françaises a montré un taux de corrélation de 65% (κ=0,193). La comparaison avec les recommandations américaines a retrouvé un taux de corrélation de 72% (κ=0, 329).

 

Discussion : La concordance de la prise en charge dans notre série était mauvaise et médiocre comparée aux recommandations françaises et américaines. Les recommandations comportent toujours une incision. Les taux de récidive de notre série étaient élevés, mais comparables à ceux de la littérature.

 

Conclusion : Les recommandations relatives à la prise en charge des abcès cutanés simples n’étaient pas respectées. L’antibiothérapie sans incision ne figure pas dans les recommandations et est associée à un taux de récidive élevé. De plus, l’antibiothérapie utilisée n’est pas en adéquation avec les recommandations en vigueur.


Dorian WOLFF (Pontoise), Frédéric ADNET, Alexandre BARDIS, Nicolas JAVAUD
09:15 - 10:15 #17147 - FC196 Comparaison des performances pronostiques des stratégies SEPSIS2 et SEPSIS3 aux Urgences.
FC196 Comparaison des performances pronostiques des stratégies SEPSIS2 et SEPSIS3 aux Urgences.

Introduction : En 2016, The Third International Consensus a proposé une nouvelle stratégie basée sur le qSOFA et sur le score SOFA, pour dépister les patients septiques à risque de s’aggraver. L’objectif principal était de comparer, aux urgences, les performances pronostiques de la stratégie SEPSIS3 par rapport aux définitions précédentes SEPSIS2 à prédire l’admission en soins intensifs et/ou la mortalité intra-hospitalière. L’objectif secondaire était d’évaluer ces mêmes performances pronostiques pour les scores SRIS et qSOFA.

Méthode : Etude rétrospective mono-centrique concernant les patients majeurs consultant aux urgences recevant un traitement antibiotique et de suite hospitalisés. En 2016, nous avons inclus 19 patients par mois par tirage au sort.

Résultats : 228 patients ont été inclus (effectif théorique nécessaire), 55% d’hommes, avec une moyenne d’âge de 71 ans. Entre les stratégies SEPSIS2 et SEPSIS3 SRIS, nous n’avons pas pu établir de différence significative pour les valeurs prédictives positives 32% (95%CI 23;41) vs 38% (95%CI 25;51), p=0,63) et négatives (89% (95%CI 83;95) vs 85% (95%CI 79;91), p=0,79). Il existe une concordance faible entre ces deux stratégie (coefficient de concordance de 0.33 (95%CI 0,21;0,46)). De même entre le score SRIS et le qSOFA, nous n’avons pas pu établir de différence significative pour les valeurs prédictives positives (25% (95%CI 18;32) versus 38% (95%CI 25;51), p=0,22) et négatives (90% (95%CI 81;99) versus 85% (95%CI 79;91), p=0,99). Le score SRIS présente une sensibilité (87.5% (95%CI 77;98)) plus élevée que le  qSOFA (48% (95%CI 33;63)), contrairement à la spécificité (29% (95%CI 22;36) versus 79% (95%CI 73;85)).

Conclusion : Même s’il n’existe pas de différence significative entre les valeurs prédictives des scores SRIS et qSOFA, de par sa plus faible sensibilité, le score qSOFA semble un outil de dépistage peu utile chez les patients suspects d’infection aux urgences susceptibles de s’aggraver. De même, nous n’avons pas démontré de différence significative entre les stratégies SEPSIS3 et SEPSIS2 à prédire l’admission en Soins Intensifs et/ou la mortalité intra-hospitalière. On peut donc se questionner sur la supériorité de SEPSIS3 aux urgences. Une validation par des études prospectives de grande ampleur de la stratégie SEPSIS3 aux urgences semble encore nécessaire afin que celle-ci puisse ou non trouver sa place dans la prise en charge de patients septiques aux urgences.


Aline REMILLON ASSEL (Metz), Serge LE TACON, Francois BRAUN
09:15 - 10:15 #17194 - FC197 Caractéristiques et devenir des patients qSOFA <2 aux Urgences.
FC197 Caractéristiques et devenir des patients qSOFA <2 aux Urgences.

Introduction : Le sepsis a été redéfini en 2016 comme un dérèglement immunitaire lié à une infection se manifestant par une dysfonction d’organe définie par le score SOFA. Suite à l’introduction du score qSOFA comme nouvel outil pronostique, avec la disparition du concept de sepsis sévère, et l’utilisation des lactates initiaux comme marqueur pronostique, nous avons cherché à préciser les caractéristiques des patients qSOFA <2 classés en sepsis sévère selon leur statut vital au 28e jour. Méthodes : Il s’agissait d’une étude observationnelle prospective réalisée dans un service d’urgence français du 1er novembre 2016 au 31 octobre 2017, portant sur l’évaluation des patients présentant une infection confirmée après leur passage aux urgences. Résultats : Parmi les 43 342 patients admis sur la période, 839 présentaient un diagnostic confirmé d’infection. Selon les définitions de Sepsis-1-2 parmi les 698 qSOFA <2, 34% (n=234) étaient classé en infection, 38% (n=267) des patients étaient identifiés en sepsis et 27% (n=188) en sepsis sévère. Selon Sepsis-3 ils étaient 83% (n=583) infectés et seulement 15% (n=104) en sepsis. Il n’a pas été retrouvé de différence de mortalité entre l’ensemble des patients qSOFA <2 et ceux classés sepsis sévère (4% vs 6% ; p=0,19). Les patients qSOFA <2 sepsis sévère (n=188) étaient plus souvent défaillants que l’ensemble des patients qSOFA <2 (p<0,01 hors coagulation). Cette défaillance étant principalement associée à une élévation des lactates puisque 66% (n=124) présentait une élévation des lactates associée ou non à une autre défaillance d’organe et 43% (n=80) présentaient une élévation seule des lactates sans autre défaillance d’organe. Les défaillances rénale 16% (n=30), hépatique 14% (n=27), hématologique 13% (n=24), respiratoire 10% (n=18), neurologique 9% (n=16), hémodynamique 7% (n=13) étaient représentées de façon moindre. Il n’a pas été retrouvé de différence de mortalité que les patients présentent une hyperlactatémie seule ou toute autre dysfonction d’organe qui pouvait être associée ou non à une hyperlactatémie (5% vs 7% ; p=0,53). Conclusion : Les patients qSOFA <2 étaient pour une large partie d’entre eux classés en sepsis sévère sur un dosage élevé des lactates sans autre défaillance d’organe. Ces mêmes patients ne présentent pas de surmortalité comparés à l’ensemble des patients qSOFA <2 qu’ils présentent une élévation seule des lactates ou associée à une autre dysfonction d’organe.


Louis COROLLER (Tulle)
09:15 - 10:15 #17169 - FC198 Analyse descriptive de la cohorte de patients ayant bénéficié aux Urgences d’une recherche de virus respiratoire par PCR multiplex pendant la campagne hivernale 2017-2018.
FC198 Analyse descriptive de la cohorte de patients ayant bénéficié aux Urgences d’une recherche de virus respiratoire par PCR multiplex pendant la campagne hivernale 2017-2018.

Introduction : La possibilité d’identifier rapidement par PCR multiplex les principaux virus respiratoires sur écouvillon nasal est à même de modifier la prise en charge des infections respiratoires basses (IRB) aux urgences. Nous rapportons l’analyse descriptive et les résultats virologiques sur la population testée pendant la dernière saison hivernale

Matériel et méthodes : analyse rétrospective de la cohorte de patients ayant bénéficié aux urgences d’une PCR multiplex panel respiratoire (FilmArray® Torch) pendant la saison hivernale 2017-2018.

Résultats : 462 patients ont été inclus entre le 01/12/17 et le 15/03/18, 272 hommes et 190 femmes, âge moyen 67 ans (16 à 98), 392 patients (85,4%) ont été hospitalisés dont 31 en réanimation, 13 sont décédés pendant leur séjour. Le diagnostic d’IRB virale a été évoqué par l’urgentiste chez 167 patients (36%), 75 (16%) ont bénéficié d’un isolement respiratoire dès l’accueil des urgences. Un virus respiratoire a été identifié par le FilmArray® Torch chez 228 (49,3%) patients : influenza B (n=79), influenza A (66) métapneumovirus/rhinovirus/entérovirus (46), VRS (16) coronavirus (15), parainfluenza (5), adénovirus (1), dont 15 co-infections virales. Le temps de rendu du résultat (TRR) médian a été de 4h et 35 minutes.

Discussion : la majorité des patients testés par FilmArray® Torch a été hospitalisé et malgré l’évocation fréquente du diagnostic d’IRB virale, peu d’entre eux ont été isolés.  Nous rapportons un taux élevé d’identification viral (49,3%) posant aussi la question de l’imputabilité. Un TRR bas est à même d’influer sur le parcours de ces patients en terme d’isolement respiratoire.  

Conclusion : la détection des virus respiratoires par une technique de PCR multiplex apparait comme un outil performant d’aide au diagnostic étiologique des IRB aux urgences. L’amélioration continue du TRR doit permettre de rationaliser les stratégies d’isolement respiratoire de ces patients , élément crucial aux urgences et pour les structures d’aval.


Johanna MONGUILLET (Bobigny), Soumayat MADI, David BOUTOLLEAU, Pauline CANAVAGGIO, Laetitia VELLY, Pierre HAUSFATER
09:15 - 10:15 #16838 - FC199 Performances diagnostiques et pronostiques de l’éosinopénie sévère dans les infections bactériennes au service d’accueil des urgences adultes.
FC199 Performances diagnostiques et pronostiques de l’éosinopénie sévère dans les infections bactériennes au service d’accueil des urgences adultes.

Introduction : Au service d’accueil des urgences (SAU), les biomarqueurs occupent une place importante pour le diagnostic des pathologies infectieuses. L’objectif de cette étude était  d’évaluer les performances diagnostiques de l’éosinopénie sévère ( < 10/mm3) pour prédire une infection bactérienne au SAU. L’objectif secondaire était d’évaluer ces caractéristiques pronostiques chez les patients infectés.

Matériel et méthode : Etaient inclus les patients majeurs, admis au SAU et ayant eu une numération de la formule sanguine. Les performances diagnostiques d’infection bactérienne et pronostique sur l’admission en réanimation dans les 7 jours ont été évaluées. Les facteurs de risque de ces évènements ont été explorés par un modèle de régression logistique.

Résultats : Parmi les 11 617 patients inclus, 14% avaient une infection bactérienne. L’éosinopénie sévère prédisait une infection bactérienne avec une spécificité (Sp) de 77%, une sensibilité (Se) de 49%, des valeurs prédictives négatives (VPN) de 90% et positives (VPP) de 26%. Ces performances diagnostiques sont inférieures aux autres biomarqueurs. En revanche, chez les patients infectés, l’éosinopénie sévère partage les meilleures performances diagnostiques (Sp 52%, Se 75%, VPN 98%, VPP 7%) pour prédire l’admission en réanimation, avec un seuil de CRP ≥70mg/L et PCT ≥0,5ng/mL. C’est également un facteur de risque indépendant d’admission en réanimation dans les 7 jours chez les patients infectés [OR 2,5 (IC95%1,2 - 4,3), p=0,001] ; et est associée à un taux supérieur d’évènements défavorables avec 2 à 3 fois plus de mortalité, de bactériémie, de sepsis et choc septique ainsi que des durées d’hospitalisation plus longues.

Discussion : L’éosinopénie sévère reflète la réponse inflammatoire systémique au décours d’une infection bactérienne. C’est un biomarqueur supplémentaire d’infection bactérienne, mais dont les performances sont faiblement discriminatives. Sur le plan pronostique, l’excellente VPN (98%) permet d’exclure une admission en réanimation dans les 7 jours  chez un patient infecté sans éosinopénie sévère.

Conclusion: L’éosinopénie sévère ( < 10/ mm3) est associée aux infections bactériennes. Son absence semble être un facteur protecteur au décours d’une infection bactérienne. Ce biomarqueur fréquemment dosé et peu onéreux devrait être plus fréquemment analysé au SAU.

 


Simon HAINGUERLOT (CHARLEVILLE MEZIERES), Jeremy ROSMAN, Aurelien CORDONNIER, Thomas BEUVELET, Olivier GALLON, Xavier FONTAINE, Philippe MATEU
09:15 - 10:15 #17109 - FC200 Epidémiologie et facteurs prédictifs de méningo-encéphalite infectieuse aux Urgences.
FC200 Epidémiologie et facteurs prédictifs de méningo-encéphalite infectieuse aux Urgences.

Introduction : L’indication la plus fréquente de la ponction lombaire aux urgences est la suspicion de méningo-encéphalite (ME) infectieuse. En pratique clinique, l’urgentiste est souvent confronté à des situations cliniques atypiques. Objectifs : décrire l’épidémiologie et identifier les facteurs prédictifs de positivité de la ponction lombaire chez les patients suspects de ME infectieuse aux urgences.

Matériel et Méthode : Etude rétrospective, monocentrique, incluant les patients chez qui une ponction lombaire a été pratiquée pour suspicion de ME infectieuse de 2016 à 2018. Données recueillies : résultat de la ponction lombaire, caractéristiques clinico-biologiques. Les facteurs prédictifs ont été analysés par régression logistique univariée puis multivariée : calcul du risque relatif (RR) avec intervalle de confiance à 95% (IC95%).

Résultats : Sur 284 patients éligibles, 253 patients suspects de ME infectieuse ont été inclus, après exclusion de 19 suspicions d’hémorragie méningée et de 12 Guillain-Barré. La ponction lombaire a confirmé le diagnostic de ME infectieuse dans 16% (n=41) des cas. Sur 41 ME infectieuses, 56% étaient d’origine virale, 15% bactériennes et 29% décapitées : entérovirus était l’agent le plus identifié (n=13). En univarié, quatre variables étaient significativement associées à une ponction lombaire positive : céphalées et/ou vomissements (RR [IC95%] = 6.9 [2.6 ; 18.3]), prise d’anti-inflammatoires (RR [IC95%] = 3.1 [1.2 ; 7.9]), syndrome méningé (RR [IC95%] = 2.3 [1.1 ; 4.8]) et diagnostic alternatif (RR [IC95%] = 0.1 [0.1 ; 0.2]). En multivarié, les facteurs de risque de positivité de la ponction lombaire étaient les céphalées et/ou vomissements (RR [IC95%] = 6.6 [1.8 ; 24.5]) et la prise d’anti-inflammatoires (RR [IC95%] = 11.9 [1.3 ; 108.7]). L’existence d’un diagnostic alternatif était un facteur protecteur avec un RR [IC95%] = 0.1 [0.1 ; 0.3].

Discussion : L’urgentiste est souvent confronté à des situations atypiques où le diagnostic de ME infectieuse est suspecté. Nos résultats suggèrent que certains facteurs cliniques pourraient aider le clinicien dans la décision de pratiquer une ponction lombaire. Dans cette perspective, un score pourrait être développé via une étude multicentrique.

Conclusion : Poser l’indication de ponction lombaire peut être difficile face à certaines suspicions atypiques de ME infectieuses. Un score prédictif pourrait aider l’urgentiste dans la prise de décision pour pratiquer une ponction lombaire.


Nicolas PERSICO (Marseille), Julie DONNETTE, Juliette BOURCIER, Alexandre CHAGVARDIEFF, Antoine ROCH
Salle 352B-Zone poster 1

"Vendredi 07 juin"

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FCM-35
09:15 - 10:15

Flash communications
Respirer
Ventilation

09:15 - 10:15 #16797 - FC273 Evolution des pratiques dans la prise en charge de l’œdème pulmonaire cardiogénique aigu après l’implémentation de la ventilation non invasive en préhospitalier.
FC273 Evolution des pratiques dans la prise en charge de l’œdème pulmonaire cardiogénique aigu après l’implémentation de la ventilation non invasive en préhospitalier.

Introduction : La ventilation non invasive (VNI) a été bien étudiée pour la prise en charge de l'œdème aigu du poumon (OAP) dans les services d’urgence et les unités de soins intensifs (USI), mais peu dans le milieu préhospitalier. Notre but était de comparer les pratiques en cas d’OAP avant et après l’implémentation de la VNI dans un service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR). Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective des patients traités en préhospitalier pour un OAP du 01.04.07 au 31.03.10 (période témoin) et du 01.04.13 au 31.03.16 (période VNI). Les issues comparées sur les deux périodes étaient le taux d’intubation préhospitalier, l’admission en USI à 48h et la durée de l’intervention préhospitalière. Résultats : 1,491 patients ont été inclus, dont 689 dans la période témoin et 802 dans la période VNI. La table 1 résume les caractéristiques des patients et les issues étudiées. Durant la seconde période, 287 patients (35.8%) ont bénéficié de VNI. L’implémentation de la VNI était associée à une réduction du taux d’intubation (aOR=0.3, IC95% 0.1-0.7) et de l’admission en USI (aOR=0.6, IC95% 0.5-0.9).  Discussion : La VNI préhospitalière, en offrant une stabilisation clinique précoce, permet de réduire la nécessité d'un geste à risque et l'admission dans des structures aux coûts élevés. Conclusion : Dans un système préhospitalier médicalisé, l’implémentation de la VNI pour la prise en charge de l’OAP réduit le taux d’intubation et l’admission en USI.


Birgit Andrea GARTNER (Genève, Suisse), Christophe FEHLMANN, Laurent SUPPAN, Marc NIQUILLE, Olivier RUTSCHMANN, François SARASIN
09:15 - 10:15 #16923 - FC274 Utilisation de la simulation haute-fidélité in-situ pour évaluer l’intérêt d’une aide cognitive avant et pendant une intubation dans un service d’urgence.
FC274 Utilisation de la simulation haute-fidélité in-situ pour évaluer l’intérêt d’une aide cognitive avant et pendant une intubation dans un service d’urgence.

Utilisation de la simulation haute-fidélité in-situ pour évaluer l’intérêt d’une aide cognitive avant et pendant une intubation dans un service d’urgence. 

 

Introduction : Les nombreuses difficultés ou complications pouvant survenir au cours d’une intubation en urgence sont bien identifiées et pourraient être limitées par une préparation rigoureuse. L’utilisation d’une aide cognitive (AC) pourrait optimiser cette phase de préparation. Nous l’avons testé dans un essai clinique en simulation. 

 

Matériel et méthode : Essai clinique randomisé multicentrique en simulation durant l’été 2018. Après revue de la littérature, nous avons établi un score d’adéquation aux recommandations pour préparation et réalisation d’une intubation comportant 30 items qui ont été organisés sur une fiche d’AC. Inclusion de volontaires pour une séance de simulation, médecins ou infirmiers, travaillant régulièrement dans une SAUV. Des binômes médecin-infirmier ont été randomisés en un groupe « contrôle » et un groupe « AC ». Chaque binôme prenait en charge dans son propre service d’urgence la même situation simulée (intoxication médicamenteuse volontaire) devant amener à une intubation sur mannequin SimMan®ALS Laerdal. Les participantsne connaissaient nil’objet de l’étude ni le scénario simulé et savaient que la session était enregistrée. Les scores d’adéquation aux recommandations ainsi que la durée de préparation et de réalisation de l’intubation ont été notés a posteriori et comparés entre les groupes (test de Wilcoxon).

 

Résultats : 17 binômes ont été inclus dans chaque groupe. Le score médian d’adéquation était de 28/30 [25 ;28] pour le groupe AC et de 24/30 [21 ;26] pour le groupe contrôle (p < 0,01). Les temps médians de préparation étaient de 828 secondes [593 ;1085] pour le groupe AC et 706 secondes [525 ;834] pour le groupe contrôle (P=0,3). Les temps médians d’intubation étaient de 157 secondes [121 ;233] pour le groupe AC et 141 secondes [114 ;182] pour le groupe contrôle (p=0,5). Une analyse limitée aux 5 critères considérés comme « vitaux » par les experts aboutit au même résultat.

 

Discussion : La mise à disposition d’une fiche d’AC pour la préparation/réalisation d’une intubation en situation simulée améliore significativement l’adéquation aux recommandations, sans modification des temps de préparation ou réalisation. De par sa méthodologie en essai clinique randomisé, cette étude apporte un niveau de preuve scientifique élevé.


Mathilde COLAS (Rouen), Mathieu BEN-HADDOUR, Luc-Marie JOLY
09:15 - 10:15 #16875 - FC275 Intérêt de l’oxygénothérapie à haut-débit nasal dans le traitement de l’insuffisance respiratoire aiguë hypercapnique secondaire à un œdème aigu du poumon : étude prospective observationnelle pilote.
FC275 Intérêt de l’oxygénothérapie à haut-débit nasal dans le traitement de l’insuffisance respiratoire aiguë hypercapnique secondaire à un œdème aigu du poumon : étude prospective observationnelle pilote.

INTRODUCTION : Le haut-débit nasal (HDN) n’a pas été évalué dans l’insuffisance respiratoire aigüe hypercapnique (IRAH). L’objectif de notre travail est d’évaluer l’efficacité de la HNO dans une population de patients en IRA sur un œdème aigu du poumon (OAP) hypercapnique, en comparaison à la ventilation non-invasive (VNI).

METHODES : Etude pilote, observationnelle, comparative. Les patients admis pour IRAH secondaire à un OAP ont reçu un traitement de 1h par VNI ou HDN, selon la présence d’un urgentiste formé à l’utilisation de l’ HDN. Le critère de jugement principal est l’amélioration de la PaCO2.

RESULTATS : Vingt-sept patients (âge 87 [78-93] ans) ont été inclus (HDN n=12 ; VNI n=15). Avant traitement, la PaCO2 est à 55 [49-64] mmHg et la fréquence respiratoire (FR) est à 32 [26-39] c/min, sans  différence entre les groupes. Après 1h de traitement, la PaCO2 et la FR diminuent significativement dans les 2 groupes (Fig.1). Il n’y a pas de différence significative entre les groupes à 1h pour la PaCO2 ou le taux de patients avec PaCO2 normalisée (PaCO2 ≤45mmHg : HDN 58% vs VNI 29% ; p=0.23), la FR est plus basse après VNI (p=0,025).

CONCLUSION : Chez des patients admis pour insuffisance respiratoire aigüe hypercapnique sur OAP, 1h de traitement par HDN permet d’améliorer la capnie, aussi efficacement que la VNI. Notre étude suggère que l’ HDN pourrait être une alternative à la VNI dans la prise en charge de l’insuffisance respiratoire aigüe sur OAP hypercapnique.


Nicolas MARJANOVIC (Poitiers), Olivier VUILLOT, Sophie LEFEBVRE, Fabienne LASSALLE, Loic DROUET, Riad JREIGE, Alexandre FLACHER, Mustapha SEBBANE
09:15 - 10:15 #17243 - FC276 Etude comparative randomisée prospective de deux dispositifs d'oxygénation transtrachéale sur simulateur haute-fidélité.
FC276 Etude comparative randomisée prospective de deux dispositifs d'oxygénation transtrachéale sur simulateur haute-fidélité.

La maitrise des voies aériennes en médecine d’urgence est une situation souvent rencontrée lors de détresses vitales. En cas d’intubation et ventilation impossible, il est recommandé d’utiliser un dispositif d’oxygénation transtrachéale, la cricothyroidotomie par méthode Seldinger. Une actualisation des recommandations de la SFAR en 2017 indiquait la possibilité d’utiliser une oxygénation transtrachéale par d’autres dispositifs. Le modulateur à débit d’oxygène ENK® est un dispositif permettant une hématose efficace à très basse fréquence par voie transtrachéale. Son pricipal risque réside dans le barotraumatisme, à fréquence supérieure à 12/min, et l’intérêt de cette technique est de pouvoir réaliser après réoxygénation initiale par ENK® une cricothyroidotomie par méthode Seldinger. L’objectif de cette étude est de comparer les délais de pose de ces deux dispositifs en scénario de simulation haute-fidélité.

Etude comparative randomisée prospective en parallèle ouverte monocentrique, qui incluait des internes de médecine d’urgence formé de façon théorique et pratique sur mannequin inerte aux deux techniques, puis évalués en scénario de simulation « hématome du plancher buccal » à minimum 2 semaines d’intervalle. Leur consentement avec accord d’utilisation de leurs données sous forme d’enregistrement audio-vidéo a été recueilli. 2 groupes de randomisation de 15 participants ont été constitués, « ENK puis cricothyroidotomie » et « cricothyroidotomie seule ».

31 internes ont été inclus entre Mars et Août 2018, il y a eu 1 perdu de vue. Les caractéristiques démographiques des deux groupes étaient comparables. Le délai de pose médian à partir de la prise en main du dispositif ENK était plus rapide de 50 secondes par rapport à la cricothyroidotomie Seldinger (62s [47-83.5] vs 112s [89.5-232.5] p < 0.001). Le délai de transformation médian de ENK® vers cricothyroidotomie était de 81s |63.5-120]. Les modalités d’utilisation du ENK® étaient peu respectés : FV minimale 6/min [5-10] et maximale 12/min [10.5-20].

Dans cette étude, le délai de pose de l’ENK en scénario d’intubation-ventilation impossible en simulation haute-fidélité est plus rapide que la cricothyroidotomie par méthode Seldinger. Du fait des

limites imposé par le caractère expérimental, du faible effectif et d’une utilisation imparfaite de l’ENK dans notre étude, d’autres études sont nécessaires afin de confirmer l’intérêt de ce dispositif.


Vincent CHEVILLARD (Nantes), Benoit VIAULT, Isabelle BESANÇON, Nicolas GRILLOT, Corinne LEJUS
09:15 - 10:15 #17379 - FC277 La ventilation non invasive aux Urgences : critères prédictifs d’échec (à propos de 181 patients).
FC277 La ventilation non invasive aux Urgences : critères prédictifs d’échec (à propos de 181 patients).

Objectifs : préciser les facteurs prédictifs d’échec de la ventilation non invasive (vni) conduite aux urgences.

Méthodes : Etude transversale, incluant les patients hospitalisés aux urgences durant les années 2016 et 2017 et ayant eu une vni au cours de leur prise en charge initiale quelle que soit son indication. Nous avons comparé les patients intubés après l’initiation de la vni à ceux étant améliorés par la vni (pas de recours à l’intubation).

Résultats : Nous avons inclus 182 patients. Dans 20% des cas, le motif d’admission a été une détresse respiratoire aigüe. L’âge moyen a été de 69,2±14.6 ans [15 -100 ans] avec un sex-ratio à 1.5. Les antécédents cardiaques ont été les plus fréquents (60%). Des antécédents pulmonaires ont été rapportés dans 47% des cas. La VNI a été indiquée pour un œdème aigu pulmonaire (OAP) cardiogénique dans 45% des cas, une décompensation de BPCO dans 26% des cas, une pneumopathie infectieuse hypoxémiante dans 17% des cas, et à visée palliative chez 4 patients.

Les facteurs prédictifs d’échec de la vni ont été : la cyanose à l’examen initial (p=0,017), la présence de signes de luttes à l’admission (p=0,001), la suspicion d’une infection pulmonaire (p=0,04), le recours aux catécholamines pour stabiliser l’état hémodynamique (p=0,001), un score de glasgow inférieur à 15 (p=0,04),et une pression artérielle systolique basse (p=0,001).

Conclusion : La ventilation non invasive est devenue une étape primordiale dans la prise en charge des patients hospitalisés aux urgences pour insuffisance respiratoire aigue. Notre étude insiste sur les caractéristiques cliniques comme facteurs prédictifs d’échec de la vni plus que les paramètres biologiques et gazométriques.  


Rim KARRAY, Adel WALHA (sfax, Tunisie), Haifa BRADAI, Mouna JERBI, Mouna BENAMOR, Hassen KANOUN, Olfa CHAKROUN-WALHA, Noureddine REKIK
09:15 - 10:15 #17436 - FC278 Facteurs prédictifs d’échec de la VNI chez les patients se présentant aux Urgences pour exacerbation de BPCO.
FC278 Facteurs prédictifs d’échec de la VNI chez les patients se présentant aux Urgences pour exacerbation de BPCO.

Introduction : Malgré les critères standardisés et l'expérience croissante avec la ventilation non invasive (VNI) dans la prise en charge des bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO), le taux d’échec de la VNI est toujours signalé aussi élevé et est associé à une mortalité intra-hospitalière plus élevée, à une durée d’hospitalisation et de séjour en soins intensifs plus importants qu’en cas de succès de la VNI.

Objectif : Etudier les facteurs prédictifs d’échec de la VNI chez les patients admis aux urgences pour exacerbation de BPCO.

Patients et méthodes : Etude observationnelle monocentrique prospective sur un an colligeant les patients admis aux urgences pour exacerbation de BPCO avec analyse des caractéristiques épidémiologiques et pronostiques.

Résultats : Inclusion de 72 patients. Age médian=70 ans avec des extrêmes de 45 à 94 ans. Sex-ratio=2,2. Soixante-quinze pour cent des patients étaient tabagiques et 69% ont été hospitalisés pour exacerbation de leur maladie durant les 2 dernières années. La dyspnée était le motif de consultation le plus fréquent (81%). Le pH moyen était de 7,32 ± 0,53 ; la PaCO2 moyenne était de 41,69 ± 6,54 mmHg et la PaO2 moyenne de 58,29±8,27 mmHg. Les causes de décompensation les plus fréquentes étaient (%) : la surinfection bronchique (40) ; l’insuffisance cardiaque (20) ; SCA (18) ; AVC (3) ; embolie pulmonaire (2) et l’arrêt du traitement (11). Quarante-quatre pour cent des patients ont été mis sous traitement médical, 34% ont bénéficié d’une VNI et 5% ont nécessité leur mise sous ventilation mécanique (VM). Le taux d’échec de la VNI était de 11%. Le taux de mortalité intra-hospitalière était de 8,4%.Les facteurs indépendants prédictifs d’échec de la VNI étaient un coma à l’admission, une créatininémie > 120 micromol/L et une glycémie > 14 mmol/L, avec des OR ajustés respectifs de 16,983 ; 9,915 et 8,137 (p < 0,05).

Conclusion : Il est important de pouvoir disposer de marqueurs pouvant prédire l'échec de la VNI avant l'instauration du traitement, afin d'assurer précocement un traitement plus intensif.


Imene MAKKI (Tunis, Tunisie), Nourelhouda NOUIRA, Othmen KHILA, Dorra CHTOUROU, Makram BOURAOUI, Nedia ELOUAFI, Maamoun BEN CHEIKH
09:15 - 10:15 #17205 - FC279 Budésonide inhalé : traitement adjuvant aux corticoïdes systémiques au cours des exacerbations aiguës de bronchopneumopathie chronique obstructive (EABPCO).
FC279 Budésonide inhalé : traitement adjuvant aux corticoïdes systémiques au cours des exacerbations aiguës de bronchopneumopathie chronique obstructive (EABPCO).

Introduction: La corticothérapie inhalée figure parmi l’arsenal thérapeutique anti-inflammatoire qui pourrait être utilisé dans les EABPCO étant donné que l’inflammation demeure un des facteurs contribuant à leur apparition. Le but de notre étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité du budésonide inhalé en association aux corticoides systémiques au cours des EABPCO.

 Matériel et Méthode: Etude prospective randomisée sur une année. Les patients présentant une EABPCO GOLD1 et 2 ont été randomisés en 2 groupes (n=35):groupe budésonide qui a reçu du budésonide inhalé (1500 µg/j) et placebo.Tous les patients ont reçu un traitement bronchodilateur standard et des corticoides intraveineux. Critères de jugement: amélioration de l’état respiratoire, recours à la ventilation non invasive (VNI), mortalité intra-hospitalière et effets indésirables lors du protocole.

Résultats: La moyenne d’âge était de 63±8 ans (sex-ratio=3,4).A l’admission:la fréquence respiratoire moyenne(FR) au groupe budésonide était de 27±10c/mn vs 26±3(p=0,7) placebo, le pH:7,38±0,04 vs 7,39±0,1(p=0,4), la capnie:39±8mmHg vs 44±15(p=0,08). Le delta FR et pH étaient significatifs dans le groupe budésonide vs placebo (p<0,05), la diminution de la capnie non significative (p=0,3).La VNI a concerné 3% du groupe budésonide vs 43%(p<0,05;OR=25,5,IC[3-27]); La durée de séjour était 5,3±1,5 heures dans le groupe budésonide vs 20,5±18 placebo(p=0,000;OR=6,4,IC[7,9-15]).Aucun décès n’est survenu au groupe budésonide vs deux, placebo (p=0,5). Aucun effet indésirable n’a été noté.

Discussion: Plusieurs études ont proposé le Budésonide inhalé comme alternative aux corticoides systémiques au cours des EABPCO. Au vu de son action anti-inflammatoire associée à peu d’effets systémiques, nous avons émis l’hypothèse que le Budésonide inhalé pouvait potentialiser l’action des corticoides systémiques. Nos résultats ont montré une amélioration significative de la FR et du pH avec diminution du  recours à la VNI et de la durée de séjour, suggérant que l’adjonction du budésonide inhalé pourrait réduire les doses de corticoides systémiques au cours des EABPCO.

Conclusion: Le Budésonide inhalé pourrait potentialiser l’action des corticoides systémiques au cours des EABPCO. Notre étude a montré une amélioration significative de l’état respiratoire avec diminution de la durée de séjour, sans effets indésirables notables lors du protocole. D’autres études sont nécessaires pour évaluer les bénéfices de cette association.

 

 

 


Yosra YAHIA (tunis, Tunisie), Hadil MHADHBI, Abderrahim ACHOURI, Abir WAHABI, Khedija ZAOUCHE, Abdelwaheb MGHIRBI, Hamida MAGHRAOUI, Kamel MAJED
09:15 - 10:15 #17403 - FC280 L’observance thérapeutique chez les patients admis aux Urgences pour une crise d’asthme.
FC280 L’observance thérapeutique chez les patients admis aux Urgences pour une crise d’asthme.

Introduction : La prise en charge de l’asthme vise à obtenir un contrôle optimal de la maladie. L'adhésion au traitement est inconstante. Le passage aux urgences permet d'identifier une mal observance. Le but de notre étude était d’étudier le profil épidemio-clinique et évolutif des asthmatiques mal-observant aux urgences.

Méthodes : Etude prospective sur 5 mois. Inclusion des patients de plus de 14 ans asthmatique sous traitement de fond admis pour crise d’asthme. Recueil des caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives. Comparaison de 2 groupes : G1 (patients sous traitement inadapté : technique d’inhalation erronée ou posologie insuffisante ou prise irrégulière) et G2 (patients sous traitement de fond bien observant et une bonne technique d’inhalation)

Résultats : Inclusion de 136 patients. Age moyen 33+/-10 ans. Sex-ratio 0,8. Observance n(%) : G1 47(35) et G2 89(65). Contrôle de la maladie n(%) : 35(26), partiellement contrôlé 44(32) et non contrôlé 57(42). Le tableau 1 montre la comparaison des 2 groupes.

Conclusion : Les asthmatiques mal-observant de leur traitement sont plus âgés, tabagiques et obèses. Ils sont sous corticoïdes inhalés qui causent des effets indésirables locaux pouvant expliquer cette mal-observance. La prise en charge fait recours plus fréquemment au sulfate de magnésium. Le passage aux urgences est une occasion unique pour vérifier technique d’inhalation, posologie et plans d’action écrits.


Raja FADHEL (Ain Zaghouan, Tunisie), Ines CHERMITI, Fathi IDOUDI, Hanène GHAZALI, Emna REZGUI, Ahlem AZOUZI, Saoussen CHIBOUB, Sami SOUISSI
Salle 352B-Zone poster 2
09:25

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TV068
09:25 - 09:40

INTERVIEW D'EXPERTS
AVC mimics

Conférenciers : Sandrine DELTOUR (PU-PH) (Conférencier, Paris), Stéphane GENNAI (PU-PH) (Conférencier, Reims)
Plateau TV
09:40

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TV115
09:40 - 09:55

INTERVIEW D'EXPERTS
Pédiatrie : les urgences ORL chez l'enfant

Conférenciers : Clémentine AUREGAN (Conférencier, Paris), Anne-Laure HERISSE (Conférencier, Nice)
Plateau TV
09:55

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TV107
09:55 - 10:00

CONGRES DE MEDECINE D'URGENCE
Winfocus, 16 au 18 Décembre 2019 et Avril 2020

Conférencier : Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny)
Plateau TV
10:00

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GAMEbisbis
10:00 - 17:00

Escape Game

Conférenciers : Fabien ABENSUR VUILLAUME (Formateur) (Conférencier, Nancy), Laure ABENSUR VUILLAUME (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Metz), Alexandre BOSIO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Verdun), Jean Christophe LAHALLE (Conférencier, Epinal), Garry LAUDREN (Conférencier, Paris)
Comment ça marche ?
Groupes de 3 à 5 joueurs, Externes, Internes ou Médecins.

Synopsis : un attentat s’est produit sur un avion de ligne. Le terroriste présente un état de santé grave et une vingtaine de passagers présentent des symptômes suspects. Vous êtes une équipe d’urgentistes missionnée par le Préfet dans le cadre d’un plan ORSEC pour résoudre ce problème et vous avez 30 minutes pour rendre des comptes avant que l’information soit dévoilée au grand public.

Espace Challenges et vous Niveau 2

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TV108
10:00 - 10:05

CONGRES DE MEDECINE D'URGENCE
USIC, 12-13 Décembre 2019, Espace Charenton, Paris

Conférencier : Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence)
Plateau TV

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QZ-02
10:00 - 11:00

Quiz médecins N°2
La cheville traumatique… et si ce n’était pas une entorse !

Coordonnateur : Tahar CHOUIHED (Coordonnateur, Nancy)
Conférenciers : Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Conférencier, Nancy), Damien TOURDIAS (Praticien) (Conférencier, Langon)
Salle 242B
10:05

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TV069
10:05 - 10:15

INTERVIEW D'EXPERTS
Initiative Recherche Urgence paramédicale

Conférenciers : Carlos EL KHOURY (Urgentiste) (Conférencier, Lyon), Delphine HUGENSCHMITT (infirmière) (Conférencier, Lyon), Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Conférencier, Grenoble)
Plateau TV
10:15

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TV070
10:15 - 11:00

JOURNAL TELEVISE

10:15 - 10:30 Urgence, philosophie et éthique. Delphine HUGENSCHMITT (infirmière) (Conférencier, Lyon), Valery LAURAND (Professeur des Universités) (Conférencier, Bordeaux), Gilles POTEL (Chef de Service) (Conférencier, Nantes)
10:30 - 10:45 Intelligence artificielle. Tobias GAUSS (PH) (Conférencier, Paris), Pierre MICHELET (Coordinateur Universitaire Médecine d'Urgence) (Conférencier, Marseille), Romain PIRRACCHIO (Conférencier, Paris)
10:45 - 11:00 PARTENARIATS FRANCOPHONES. Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon), Naji SOUAIBY (Président SLMU) (Conférencier, Liban), Riadh BOUKEF (chef de service) (Conférencier, Sousse, Tunisie)
FRANCOPHONIE n°3 : Tunisie / Liban.
Plateau TV
11:00

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EA-07
11:00 - 12:30

Etat de l'Art Médecins N°7
Arrêt cardiaque: mon pari sur les recommandations.
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Thérapeutique

Modérateurs : Pierre CARLI (Pr Emérite) (Paris), Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Lyon)
Coordonnateur : Guillaume DEBATY (Coordonnateur, Grenoble)
Où l’on présentera l’état de la science qui servira à l’élaboration des prochaines recommandations de prise en charge. Seront abordés notamment la place de la réponse communautaire, du bouche à bouche, des stratégies pour permettre un massage cardiaque et une défibrillation précoce, la place des médicaments (adrénalaine, amiodarone) et de leur mode d’administration, ainsi que la stratégie pour limiter les lésions de reperfusion après RACS.
11:00 - 12:30 RCP-B. Pascal CASSAN (Médecin Conseiller National) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 RCP-S. Florence DUMAS (PUPH) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Soins post-resuscitation. Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Conférencier, Grenoble)
Amphi Bleu

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CEX-02
11:00 - 12:00

Conférence exceptionnelle N°2
Urgence : philosophie et éthique
Ethique, Profession, Métier, Qualité

Modérateurs : Delphine HUGENSCHMITT (infirmière) (Lyon), Gilles POTEL (Chef de Service) (Nantes)
Coordonnateur : Gilles POTEL (Coordonnateur, Nantes)
L'urgentiste, qui sauve des vies, le philosophe, qui tente au moins de se sauver (d'une autre façon) lui-même et, espère-t-il, d'autres...
Mais les deux ont beaucoup à se dire : l'un et l'autre veulent agir pour guérir, pour sauver (des corps et/ou des âmes), l'un et l'autre utilisent pour cela des "protocoles", qui luttent contre le temps, pour dégager du temps.
L'un et l'autre, surtout, cherchent à donner du sens à leurs idéaux, qui les ont amenés à ces professions, à leur actes, aussi, qui cherchent à se conformer à ces idéaux.
Se découvre alors une autre urgence : celle de comprendre des pratiques et de critiquer ces idéaux, pour conserver le goût d'une vocation.


Valéry Laurand est professeur à l'Université Bordeaux-Montaigne, membre junior de l'Institut Universitaire de France (IUF, promotion 2009). Spécialiste de philosophie ancienne, ses recherches portent sur l'éthique des écoles hellénistiques et romaines et sur la notion de psychothérapie ancienne (et les stratégies "cliniques" qui l'accompagnent).
Il dirige depuis 2011 l'unité de recherche "Sciences, Philosophie, Humanités" (EA 4574 SPH), cohabilitée par les universités de Bordeaux et Bordeaux-Montaigne. Il co-anime, depuis 2013, avec un psychiatre un séminaire dans le cadre du master "Philosophie : Soin, éthique et santé".
Il a été vice-président du comité d'éthique du CHU de Bordeaux de 2016 à 2019 et est actuellement président du comité d'éthique du Centre Hospitalier Charles Perrens à Bordeaux. Il est notamment l'auteur de La politique stoïcienne, Paris : PUF, 2005 et de Stoïcisme et lien social : enquête autour de Musonius Rufus, Paris : Garnier, 2014.
11:00 - 12:00 Urgence : philosophie et éthique. Valery LAURAND (Professeur des Universités) (Conférencier, Bordeaux)
Salle Maillot

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SI-SAMU
11:00 - 12:30

9ème conférence des Samu du programme SI-Samu

Coordonnateur : Frédéric BERTHIER (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Sébastien BACHEM (Pôle Projets e-Santé, Directeur) (Conférencier, Paris), Frédéric BERTHIER (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nantes), François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Conférencier, Metz), Thomas DEROCHE (Conférencier, Paris), Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Conférencier, Pontoise), Pascale SAUVAGE (Directrice adjointe) (Conférencier, Paris), Mikael UGUEN (Direction des Opérations, Directeur Programme SI-SAMU) (Conférencier, Paris), Elsa VERGIER (Chef du bureau R2) (Conférencier, Paris)
sur invitation
Salle 241

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AMS-28
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants 28
Réanimation du nouveau-né en salle de naissance et aspects particuliers d’une prise en charge néonatale à domicile

Coordonnateur : Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Laurence POGNON (médecin) (Conférencier, Suresnes), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Montreuil)
Décrire l’accueil et la prise en charge d’un nouveau-né en salle de naissance (ILCOR 2015) et les particularités lors d’une naissance hors maternité. Connaître le matériel nécessaire à une prise en charge d’un nouveau-né dans les différentes circonstances (accouchement eutocique ou non). Décrire les principes et techniques de réanimation du nouveau-né à la naissance et présenter le rôle des membres de l’équipe dans cette prise en charge.
Salle 242A

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QZMS-03
11:00 - 12:00

Quiz Médico-soignant N°3
Les pièges de la pharmaco

Modérateurs : Lionel DEGOMME (IADE) (Paris), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA) (Rodez)
Conférencier : Céline LEVET (Conférencier, Paris)
Salle 242B

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AMS-48
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants 48
Drainage Thoracique et techniques alternatives

Coordonnateur : Thibaut DESMETTRE (Coordonnateur, Genève, Suisse)
Conférenciers : Thibaut DESMETTRE (médecin) (Conférencier, Genève, Suisse), Sabrina GARNIER KEPKA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Strasbourg), Tania MARX (Médecin) (Conférencier, Besançon)
Rappel des principales indications, contre-indications, et complications du drainage thoracique en urgence pré-hospitalière et hospitalière. Présentation des techniques de drainage thoracique standard et alternatives moins invasives, des matériels et techniques d’exsufflation/ponction, ainsi que de la technique d’autotransfusion sous la forme de 3 mini stations avec pratique sur mannequin.
Salle 243

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AMS-24
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants 24
Recherche documentaire ou comment s’approprier Pubmed

Coordonnateur : Albert TRINH-DUC (Coordonnateur, Agen)
Conférenciers : Mohamed EL KHEBIR (physician) (Conférencier, Beauvais), Albert TRINH-DUC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Agen)
Recherche bibliographique à partir de la base documentaire Pubmed
-Introduire la recherche bibliographique avec une démarche Evidence base medicine
-Aider à trouver l'information pertinente à partir de Pubmed.
-Présenter les principes de bases de son utilisation.
-Permettre à chacun à partir d'exemples choisis de mettre en pratique ces connaissances sur des ordinateurs ou tablettes personnelles.
Salle 252A

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AMS-36
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants 36
Comment construire un projet de recherche clinique en médecine d'urgence

Coordonnateur : Frédéric ADNET (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris), Patricia JABRE (PH) (Conférencier, Paris)
Partie 1 : Aspects éthique et administratif
Partie 2 : Aspects méthodologique et règle de publication
Salle 252B

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AM-01
11:00 - 12:30

Atelier Médecins 01
Optimiser la ventilation dans la RCP

Coordonnateur : Arnaud MICHALON (Coordonnateur, Annecy)
Conférenciers : Alexandre ARMAINGAUD (Médecin) (Conférencier, Annecy), Arnaud MICHALON (PH) (Conférencier, Annecy)
Rappel des recommandations 2015 concernant la ventilation d'un arrêt circulatoire Rappel physiologique de la ventilation artificielle appliquée à l'AC
Connaitre les risques circulatoires de la ventilation, en particulier au BAVU
Connaitre les différents dispositifs médicaux pour la ventilation lors de la RCP
Connaitre les différentes interfaces et stratégies pour la ventilation lors de la RCP : atelier pratique
Salle 353

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AMS-54 B
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants 54 B
Conduite à tenir durant la première demi-heure après une fusillade

Coordonnateur : Stéphane TRAVERS (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Kilian BERTHO (médecin coordinateur) (Conférencier, Paris), Yves FRESSANCOURT (infirmier) (Conférencier, Brest), Stéphane TRAVERS (Médecin) (Conférencier, Paris)
Rappeler les priorités de la prise en charge spécifique des traumatismes balistiques.
Préciser les éléments tactiques permettant aux secours d’intervenir.
Apprendre à établir un compte-rendu initial pour la régulation afin de dimensionner les renforts et organiser la mise en alerte des hôpitaux.
Apprendre à organiser le regroupement des blessés dans les différents modèles de situations : immeubles, place publiques, trains… et organiser le triage.
Rappeler les moyens de l’hémostase externe et les gestes de réanimation sur le terrain.
En jouant 2 scénarios, mettre en application le rôle du centre de réception des appels, celui de la première équipe médicale sur le terrain, la conduite du triage et la réalisation de gestes thérapeutiques simples sur 6 blessés.
Salles 221-222-223

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EA-11
11:00 - 12:30

Etat de l'Art Médecins N°11
Urgences cardiologiques : retour sur les Journées Thématiques 2018
Cardiologie - Autre, Thérapeutique, Toxicologie

Modérateurs : Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy), Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Bordeaux)
Coordonnateur : Tahar CHOUIHED (Coordonnateur, Nancy)
Où vous pourrez assister au meilleur des présentations des journées monothématiques interactives de Nancy.
11:00 - 12:30 Syncope. Matthieu HUOT-MARCHAND (Conférencier, Nancy)
11:00 - 12:30 Intoxications. Arnaud DELAHAYE (Conférencier, Mont de Marsan)
11:00 - 12:30 Pédiatrie. Gérard CHERON (Conférencier, Paris)
Amphi Havane

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AM-20
11:00 - 12:30

Atelier Médecins 20
Atelier suture : niveau supérieur

Coordonnateur : Philippe SATTONNET (Coordonnateur, Thionville)
Conférenciers : Anaïs CLÉMENÇOT (Praticien Hospitalier Contractuel) (Conférencier, Sarreguemines), Hervé LAMARRE (chirurgien) (Conférencier, Thionville), Philippe SATTONNET (Conférencier, Thionville)
Formation supérieure à la suture aux urgences
-surjet de résorbables / non résorbables
( avec techniques d’arrêt de surjet )
-parage et suture du visage et des mains (comment faire la plus belle cicatrice possible en particulier sur le visage )
-technique rapide de noeud aux doigts ( =sans porte aiguille )
-information du patient sur les délais de retrait des points en fonction de la localisation
-astuces de suture de cuir chevelu ( colle )
-indication des strips ( y compris colle ) versus suture fil aux urgences surjet de résorbables / non résorbables
Salle 342A

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AM-06
11:00 - 12:30

Atelier Médecins 06
Initiation à l'Echographie interventionnelle
Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Idriss ARNAUDET (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Initiation au guidage d’un instrument vers une cible en utilisant l’outil échographique. Savoir reconnaitre la cible et identifier les obstacles potentiels permettant de choisir le meilleur trajet. Connaitre les avantages et limites des différentes techniques. Découvrir les aspects pratiques selon le type de cible à atteindre.
Salle 351

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AM-14
11:00 - 12:30

Atelier Médecins 14
Initiation au Doppler Trans-Crânien

Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes), David SAPIR (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Melun)
Cet atelier s'adresse aux médecins urgentistes ayant pas ou peu d’expérience en échographie d’urgence (3P). Les objectifs sont d'acquérir les bases techniques et physiopathologiques de l’échographie pulmonaire aux urgences et en réanimation. Après acquisition pratique il sera proposé de discuter de cas cliniques (vidéo) et d'intégrer deux algorithmes diagnostiques et thérapeutiques.
Salle 352A

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TV071
11:00 - 11:25

RDV PEDAGOGIE / ENSEIGNEMENT

11:00 - 11:15 SFMU/CESU : Savoir-être en régulation. Christine AMMIRATI (Chef de pôle) (Conférencier, Amiens), Emmanuelle DE PEMBROKE (Conférencier, Créteil), Alain MOUCHET (Professeur des universités) (Conférencier, Créteil)
11:15 - 11:25 Facteurs humains en médecine. Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Conférencier, Bordeaux), Tobias GAUSS (PH) (Conférencier, Paris)
Plateau TV

"Vendredi 07 juin"

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PLM-02
11:00 - 12:30

Communications libres plénières
DESC D'or

Modérateurs : Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Nantes), Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Nice)
La remise des prix de la meilleure communication DESC aura lieu le vendredi 7 juin durant la session Burger quiz salle Maillot de 12h30 à 14h00
11:00 - 12:30 #16975 - CP36 Evolution de la performance du massage cardiaque externe au cours de 5 passages de formation : étude en simulation.
CP36 Evolution de la performance du massage cardiaque externe au cours de 5 passages de formation : étude en simulation.

Introduction : Le pronostic de l’arrêt cardio respiratoire (ACR) dépend directement de la qualité de la réanimation cardio pulmonaire (RCP), et de la performance des intervenants à réaliser des compressions thoraciques externes (CTE) conformes aux recommandations.

L’objectif principal de l’étude est d’évaluer la progression de la performance des étudiants en médecine au cours d’une formation intégrant 5 passages sur simulateur. L’objectif secondaire est d’évaluer les facteurs associés à l’amélioration des performances.

Méthode : étude en simulation, randomisée, menée d’octobre 2013 à octobre 2017 chez 560 étudiants en 5ème année de médecine dans le cadre de la formation standard à la RCP (avec approbation de l’IRB). Les étudiants sont formés à la RCP selon les recommandations 2010,  avec une formation pratique au MCE de 5 passages de 2mn (avec 15-20 min de repos entre passages) sur simulateur Resuscit’Anne (Laerdal) et après randomisation en 2 groupes de formation : en position à genou au sol (sol) ou debout à côté du brancard (brancard). Les paramètres des CTE sont enregistrés par le simulateur.

Le critère de jugement principal est un score composite exprimé en % de CT de qualité satisfaisante et calculé comme le produit : amplitude x fréquence X position des mains x décompression (Q-CPR score Laerdal Medical). La progression des paramètres des CTE au cours des 5 passages est analysée par régression linéaire (test Student apparié). Les facteurs indépendamment associés à la qualité des CTE sont recherchés par analyse multivarié.

Résultats : 445 étudiants ont été analysés, dont 264 formés en position debout, 172 en position à genou au sol. Les 2 groupes sont comparables. Le score de performance s’améliore avec un gain moyen de 1,37 [IC95% 0,71 – 2,05] par passage, et un effet plateau au 4ième passage. La formation debout (brancard) est associée à une meilleure progression du score (OR : 4.8 [-8.4 – 1.2], p=0.009). Le sexe masculin vs féminin (OR : 3.2 [1.9- 5.5]) et le poids (OR : 1.05 [1.03 - 1.08] soit un gain de 5% de CTE d’amplitude correcte par kg) sont associés à l’amélioration de l’amplitude des CTE, mais pas à celle des autres paramètres du massage.

Conclusion : Une formation en simulation de qualité des étudiants en médecine au massage cardiaque externe pourrait se limiter à 3 passages de formation de 2 mn, inclure des passages en position debout à coté du brancard, et pourrait être adaptée aux caractéristiques des apprenants.


Guillaume ADE (Montpellier), Olivier VUILLOT, Solene BROUILLONNET, Garnier CÉLINE, Bruno LEHODEY, Nicolas MOLINARI, Sophie LEFEBVRE, Mustapha SEBBANE
11:00 - 12:30 #16983 - CP37 Évaluation d'un nouvel outil échographique pour mesurer le débit cardiaque : étude expérimentale.
CP37 Évaluation d'un nouvel outil échographique pour mesurer le débit cardiaque : étude expérimentale.

Introduction : La corrélation entre le débit cardiaque (Qc) évalué par échocardiographie Trans-Thoracique (ETT)  et par thermodilution (Qcth) est très différente selon les études. Il existe un nouvel outil échocardiographique qui mesure automatiquement l’Intégrale Temps Vitesse sous-aortique (ITV)  et calcule le Qc (Qcauto). L'objectif principal était d'évaluer la corrélation entre Qcth et Qcauto dans un modèle de choc hémorragique (CH) de porcelets ventilés.

Matériel et Méthode : Un CH a été induit chez 18 porcelets jusqu'à ce que la pression artérielle moyenne (PAM) atteigne 40 mmHg. La PAM a été maintenue pendant 30 minutes avant une phase de réanimation. Le Qc a été mesuré par  thermodilution à l'aide d’un moniteur PiCCO®. A chaque temps de l'expérience, 3 ITV étaient mesurées manuellement (min, med, max) et une moyenne était calculée (Qcmoy). Un autre échographe mesurait automatiquement le Qc (Qcauto).

Résultats : Sur les 204 mesures tentées, le taux de réussite était de 197 (97%) manuellement et de 122 (60%) automatiquement (p < 0,01). Le coefficient de corrélation (r) entre Qcth et respectivement Qcauto, Qcmoy, Qcmax, Qcmed et Qcmin étaient : 0,83 (IC 95% [0,76; 0,88]; p < 0,01); 0,54 (IC 95% [0,43; 0,63]; p < 0,01), 0,43 (IC à 95% [0,31; 0,54], p < 0,01), 0,58 (IC à 95% [0,48; 0,67], p < 0,01) et 0,52 (IC à 95% [0,41; 0,62]; p < 0,01).

Conclusion : Dans ce modèle expérimental de CH, Qcauto semble mieux corrélé au Qcth qu'avec des mesures échocardiographiques manuelles.


Laure VIGOUROUX (Nîmes), Xavier BOBBIA, Laurent MULLER, Pierre-Géraud CLARET, Antonia PEREZ-MARTIN, Jean-Emmanuel DE LA COUSSAYE, Jean-Yves LEFRANT, Guillaume LOUART
11:00 - 12:30 #16996 - CP38 Impact des interruptions de tâche sur la charge mentale de travail du médecin urgentiste.
CP38 Impact des interruptions de tâche sur la charge mentale de travail du médecin urgentiste.

INTRODUCTION : L’interruption de tâche est la réponse d’un sujet à un stimulus externe, l’obligeant à la suspendre au profit d’une nouvelle. Les conséquences médicales connues sont l’augmentation des erreurs de prescriptions et de durée d’exécution de tâche. Les impacts sur la charge mentale de travail (somme des coûts cognitifs et émotionnels pour accomplir une tâche) ne sont pas connus. MATERIEL ET METHODE : Il s’agit d’une étude observationnelle directe prospective comptant 33 observations sur 21 urgentistes séniors des urgences d’un CHU. Le score de charge mentale de travail NASA-TLX est recueilli avant et après une séance d’observation. Un observateur recense toutes les tâches et interruptions. Le score NASA-TLX final est étudié en fonction du score initial, du nombre d’interruptions, et du nombre de patients présents dans le secteur de soins, en analyses univariée puis multivariée. RESULTATS : On recense en moyenne 7 interruptions par heure. Le score NASA-TLX final est significativement lié au nombre d’interruptions, et au NASA-TLX initial, mais pas au nombre de patients présents dans le secteur de soins. DISCUSSION : De nouvelles études pour déterminer les interruptions les plus perturbatrices semblent nécessaires. CONCLUSION : L’impact des interruptions sur la charge mentale de travail est un nouvel argument pour mener une réflexion sur les pratiques et l’organisation des services d’urgence.


Louis CHAGNON (Caen), Julien LAFOSSE, Eric ROUPIE
11:00 - 12:30 #17014 - CP39 Etude de la génération de thrombine sur trois populations de patients sous anticoagulants oraux : accidents hémorragiques avec réversion, accidents hémorragiques sans réversion ou sans accident hémorragique.
CP39 Etude de la génération de thrombine sur trois populations de patients sous anticoagulants oraux : accidents hémorragiques avec réversion, accidents hémorragiques sans réversion ou sans accident hémorragique.

Introduction : Les hémorragies sous anticoagulant oraux (ACO) sont des motifs fréquents de consultation aux urgences et leur prise en charge est codifiées par des recommandations ou propositions d’experts.

Objectif : Comparaison des paramètres de génération de thrombine (GT) chez 3 populations de patients sous ACO : patients avec accidents hémorragiques graves ayant reçu des facteurs pro-coagulants, patients avec hémorragie non grave sans réversion et patients anticoagulés sans accident hémorragique.

Méthode : Etude prospective, descriptive, monocentrique de la GT chez les patients présentant une hémorragie sous ACO (AVK, rivaroxaban, dabigatran, apixaban). L’étude a été réalisée sur plasma pauvre en plaquettes prélevé à l’arrivée (V1) avant la réversion, puis 30 min (V2), 6h (V3) et 24h (V4) après la réversion.

Résultats : 307 patients ont été inclus dans cette étude avec 98 patients avec hémorragie grave réversés (61 AVK, 13 rivaroxaban, 17 apixaban et 7 dabigatran), 95 patients sans hémorragie grave non réversés (44 AVK, 25 rivaroxaban, 24 apixaban et 2 dabigatran) et 108 patients sous ACO sans saignement. Pour V1, les patients sous AVK avec hémorragie réversée présentaient une diminution significative des principaux paramètres de GT (ETP et pic) en comparaison aux patients sans hémorragie (p= 0,017). Il ne semblait pas exister de différence significative entre les 3 populations d’AOD à V1. Au même temps V1, les principaux paramètres de la GT (ETP et pic) étaient significativement diminués pour les AVK en comparaison aux AOD (p < 0,001) et entre anti-IIa comparés aux anti-Xa (p < 0,001). Aux visites V2, V3 et V4, la réversion a rétabli un état normocoagulable pour les AVK avec une augmentation significative des principaux paramètres de la GT entre V1 et V2-V3-V4 (p < 0,001). Pour les AOD réversés par CCP (50 UI/Kg) ou CCPa (30-50UI/kg), un état d’hypercoagulabilité significatif a été mis en évidence sur la GT. Pour le dabigatran réversé par l’idarucizumab on retrouvait une normalisation de la coagulation, sans état hypercoagulable au décours de la réversion.

Conclusion : Les patients sous AVK ont retrouvé un état de coagulation comparable à des sujets sains après réversion contrairement aux patients traités par AOD dont la réversion par CCP ou CCPa a induit un état hypercoagulable. Cet état hypercoagulable pourrait être minimisé par une réduction des doses de CCP ou de CCPa, ou être contourné par l’utilisation d’antidotes spécifiques.


Dorian TEISSANDIER (Clermont-Ferrand), Farès MOUSTAFA, Amélie DENAIVES, Thomas SINEGRE, Charlotte AYZAC, Julien RACONNAT, Aurélien LEBRETON, Jeannot SCHMIDT
11:00 - 12:30 #17028 - CP40 L'élargissement des indications des transferts infirmiers inter- intrahospitaliers permet-il de garantir la sécurité ? : Evaluation d'une nouvelle procédure dans un SAMU.
CP40 L'élargissement des indications des transferts infirmiers inter- intrahospitaliers permet-il de garantir la sécurité ? : Evaluation d'une nouvelle procédure dans un SAMU.

Introduction : Les transferts infirmiers inter- ou intrahospitaliers (T2IH) sont une alternative entre transfert sanitaire simple (TSS) et SMUR (SdF 2004). En place depuis 2007 dans notre SAMU pour des indications précises, la place des T2IH a été élargie, en précisant surtout les contre-indications. Notre objectif est d’évaluer la sécurité des T2IH avec cette nouvelle procédure.

Méthode : Etude prospective descriptive monocentrique du 01/05/2017 au 10/04/2018 avec recueil sur fiche spécifique. Le critère de jugement principal est le taux d’événements indésirables graves requérant une présence médicale (EIG). Les  critères secondaires sont le taux d'évènements porteurs de risque gérables par l’IDE (EPR), le respect du protocole et le taux de T2IH relevant d’un TSS selon l’IDE. Effectif calculé pour assurer une borne supérieure de l’intervalle de confiance (IC95%) < 2%  =753 T2IH. Comité d'éthique : avis favorable.

Résultats : 756 T2IH analysés (57% interhospitaliers). Patients : Age moyen 66 ans. 22 (3%) T2IH requalifiés SMUR à la prise en charge. Sur 734 T2IH réalisés, 1 EIG (0.14% IC95% [0%-0.8%]) sans conséquence pour le patient et 41 EPR (6%) dont un avec renfort SMUR durant le trajet (Tab I). Respect du protocole : 87%. Le non respect du protocole entraine une augmentation des requalifications et des EPR (p < 0.05). T2IH relevant d'un TSS : 5%.

Conclusion : Les T2IH sont réalisés en sécurité avec cet élargissement des indications. Le respect de la procédure reste essentiel.


Aurélie FIENI (ANGERS), David HAMDAN, Cécile BELLANGER, Cyril CAMPAN, Patricia BRICHET, Laurence HOUSSIN, Pierre-Marie ROY, François TEMPLIER
11:00 - 12:30 #17146 - CP41 Prise en charge ambulatoire pragmatique de l'embolie pulmonaire après passage aux Urgences : une étude de cohorte.
CP41 Prise en charge ambulatoire pragmatique de l'embolie pulmonaire après passage aux Urgences : une étude de cohorte.

Introduction :

Malgré une base scientifique rassurante, la prise en charge ambulatoire des patients avec embolie pulmonaire (EP) sans signe de gravité reste rare. Nous avons instauré un circuit de prise en charge ambulatoire pour les patients avec diagnostic d’EP aux urgences dans notre hôpital. L’hypothèse de cette étude est de confirmer que cette alternative est sans risque pour le patient.

Méthode :

Etude prospective monocentrique de cohorte, de Décembre 2015 à novembre 2018. Tous les patients inclus dans la filière « EP Ambulatoire » entre notre service d’urgence et le service de médecine interne ont été inclus. Les patients sans critère de gravité (estimé par le score sPESI) bénéficiant de cette prise en charge pouvaient rentrer au domicile depuis les urgences après prescription d’un anticoagulant, puis étaient contactés rapidement pour suivi en consultation de médecine interne.
Le critère de jugement principal était la survenue d’un évènement indésirables avant la première consultation (hémorragie, récidive d’embolie, reconsultation aux urgences nécessitant une hospitalisation urgente, ou hospitalisation). Les critères de jugement secondaires comprenaient la durée de passage aux urgences, le respect des indications de prise en charge ambulatoire.

 Résultats :

Sur la durée de l’étude, 37 patients ont été pris en charge par la filière « EP ambulatoire », et 34 ont pu être inclus dans l’étude (3 ne se sont pas présentés à la consultation de suivi). L’âge médian était de 51 ans, (37 – 63) et 14 (41%) étaient des femmes. Parmi ces EP, 6 étaient sous-segmentaires isolées, 11 segmentaires et 17 lobaires. Le traitement de sortie était apixaban (N=15, 44%) et rivaroxaban (N=17, 50%) et héparine (N=2, 6%).

Trois patients (9%) ont eu un évènement indésirable avant la première consultation : 2 hémorragies (sous rivaroxaban) et une éruption cutanée (sous apixaban). Un seul de ces évènements a motivé une hospitalisation en urgence (3%, IC95% 0% - 15%). Le temps de passage aux urgences était en médiane de 7h (IQ 6h – 8h), et 5 patients étaient pris en charge en ambulatoire malgré un score sPESI > 0. Parmi les patients respectant les indications, aucun n’a eu d’évènement indésirable précoce.

Conclusion :

La prise en charge ambulatoire de l’EP à partir des urgences reste rare malgré la mise en place d’une filière spécifique. Dans notre échantillon, nous retrouvons un taux faible d’évènement indésirable – en particulier lorsque les indications sont respectées.


Constance HUCK, Fleur COHEN, Marie-Caroline RICHARD, Virginie ALAUZY (Paris), Yonathan FREUND
11:00 - 12:30 #17176 - CP42 Etude pilote prospective sur l’adhésion des médecins urgentistes à la ventilation protectrice après formation.
CP42 Etude pilote prospective sur l’adhésion des médecins urgentistes à la ventilation protectrice après formation.

Etude pilote prospective sur l’adhésion des médecins urgentistes à la ventilation protectrice après formation

Introduction : La ventilation protectrice est la ventilation de référence dans les blocs opératoires et les services de réanimation. Elle a pour but de lutter contre les traumatismes et complications liés à la ventilation artificielle. Les pratiques ventilatoires en médecine d’urgence sont peu étudiées. Notre objectif est d’évaluer l’impact d’une formation théorique sur le taux de ventilation protectrice chez les patients intubés et ventilés par les médecins urgentistes, et secondairement d’évaluer les effets.

Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective en 2 phases : la 1ère était une phase non-interventionnelle avec observation des pratiques professionnelles pendant 11 mois puis une 2ème phase interventionnelle, de 10 mois, après formation des médecins (staffs, e-mails, affiches). Tous les sujets majeurs, intubés et ventilés aux urgences ou en pré-hospitalier, étaient inclus. La ventilation protectrice était définie par une pression expiratoire positive (PEP) supérieure ou égale à 5 cmH20 et un volume courant compris entre 6 et 8 ml/kg de poids idéal théorique.

Résultats : 259 patients ont été inclus dans la phase non-interventionnelle, 203 dans la phase interventionnelle. Le taux de ventilation protectrice était de 42% pour la 1ère phase et de 48% pour la 2ème (p=0,2). Les médecins urgentistes utilisent une FiO2 élevée (moyenne=78%), des volumes courants adaptés (moy.=6,9 ml/kg) et des valeurs de PEP basses (moy.=4,3 cmH20). La PEP était cependant plus élevée durant la phase interventionnelle (p=0,02) et les taux de pneumopathies acquises sous ventilation mécanique précoces et d’atélectasie significativement plus bas durant cette 2ème phase (21% vs 13%, p=0,03 et 3% vs 1%, p=0,05 respectivement). 

Discussion : Nous ne notons pas d’amélioration significative des pratiques ventilatoires après nos actions de formation. Nous remarquons cependant qu’il existe une marge de progression importante puisque moins d’un patient sur deux est ventilé en ventilation protectrice.

Conclusion : La formation proposée n’a pas permis de faire évoluer les pratiques de ventilation mécanique des médecins urgentistes. D’autres actions de formations à la ventilation protectrice sont nécessaires et pourraient permettre de limiter l’hyperoxygénation et de diminuer les complications pulmonaires de la ventilation mécanique invasive pratiquée par les médecins urgentistes.


Anne MELEARD (Chateaubriant), Philippe LE CONTE, Philippe PES, Joel JENVRIN, Marie OLIVIER, François JAVAUDIN
Salle 253

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FCM-36
11:00 - 12:00

Flash communications
Santé mentale et bien être
Psychiatrie

Modérateur : Benjamin GICQUEL (Praticien hospitalier contractuel des hopitaux) (La Roche-sur-Yon)
11:00 - 12:00 #17315 - FC281 Construction d'un outil d'évaluation du niveau de risque de développer un syndrome post-commotionnel 3 mois après un passage aux Urgences.
FC281 Construction d'un outil d'évaluation du niveau de risque de développer un syndrome post-commotionnel 3 mois après un passage aux Urgences.

Introduction : Les traumatismes sont un motif fréquent de recours aux services d’urgences avec près de 5 millions de passages en France. Des études récentes ont montré que les patients victimes de traumatismes vont présenter pour 10 à 20 % d’entre eux un ensemble de symptômes du syndrome post-commotionnel (SPC) pouvant persister plusieurs semaines ou mois après l’évènement traumatique. D’un point de vue de santé publique, ils peuvent induire une altération de la qualité de vie de ces patients. Un outil de d’identification du niveau de risque est essentiel pour la réalisation d’étude clinique sur les patients les plus à risque.

Matériel et méthode :L’objectif de ce travail est l’élaboration d’un Score permettant de dépister les patients les plus à risques de présenter ces symptômes au décours d’un traumatisme lors de leur passage aux urgences. La cohorte utilisée composée de 2562 patients a été divisé en groupe construction (2/3) et validation du score (1/3). Ce score a été développé grâce aux résultats de la cohorte prospective Périclès. La population finalement incluse est composée de patients ayant répondu de façon complète aux questionnaires à 3 mois pour définir le SPC. L’analyse multivariée a inclus les variables significativement associées au SPC à p < 0,20 en univarié puis sélection des variables pas à pas descendante. Pour la construction du score, le poids de chacune des variables a été défini à partir des valeurs des coefficients Bêta (β) issues de ces analyses. La capacité diagnostique de chacun des scores a été modélisée à l’aide d’une courbe ROC. Pour chaque seuil de score, les caractéristiques intrinsèques et extrinsèques ont été calculées. 

Résultats :Le Score sélectionné était le suivant : Sexe féminin : +1; Impression, sensation de gêne dans la vie de tous les jours concernant sa santé :+2; Prise de traitements calmants (anxiolytiques, anti dépresseurs) :+2; Total de points maximum : 5. Pour un score supérieur à 2 le taux de PCLS est supérieur à 65%.

Discussion :Les caractéristiques et capacités diagnostiques de cet outil de dépistage sont similaires pour ce qui est de dépister les patients à risques de présenter des symptômes équivalents à ceux du SPC. L’intérêt d’un outil de dépistage précoce est avant tout d’identifier dans le flux des urgences les patients les plus à risque qui pourraient bénéficier de prise en charge.  Ce score est nécessaire dans des études visant à évaluer l’efficacité de de thérapeutiques précoces. 


Romain BRUNCSHWIG (Bordeaux), Pierre SAMIN, Guillaume VALDENAIRE, Michel GALINSKI, Louis-Rachid SALMI, Emmanuel LAGARDE, Philippe REVEL, Cédric GIL-JARDINÉ
11:00 - 12:00 #17222 - FC282 L'avis psychiatrique à distance, quelle utilité pour les secours?
FC282 L'avis psychiatrique à distance, quelle utilité pour les secours?

Introduction : un partenariat entre un centre expert et un centre de régulation des appels permet de fournir un avis psychiatrique à distance aux premiers secours qui rencontrent une situation difficile. Il s’agit de préciser l’urgence de la situation, les moyens nécessaires et l’orientation. Cette enquête de pratique décrit les situations ayant fait l’objet d’un avis et tâche d’en estimer l’utilité.

Matériel et méthode : Enquête de pratique prospective. Critères d’inclusion : tous les avis sollicités entre février et mai 2018. Critère de jugement principal : utilité de l’avis notée par le centre expert. Analyse statistique univariée : médiane [espace interquartile] et taux (%) pour les variables qualitatives.

Résultats : sur 5067 états dépressifs, anxieux sévères ou troubles du comportement, 78 (1,5%) ont bénéficié d’un avis psychiatrique. 79% de ces avis ont été jugés utiles, 15% plutôt utiles, 1% plutôt inutiles, 4% inutiles, 1% conflictuels.

88% des interventions concernées ont eu lieu entre 9h et minuit, 87% au domicile, 58% en présence de l’entourage. Leur durée médiane était 1h30.

Les patients étaient âgés de 43 + 15 ans avec un sex-ratio de 1. Parmi eux, 82% avaient des antécédents psychiatriques et 71% un tableau récent datant de moins d’une semaine. Ils présentaient : un comportement auto-agressif ou des idées suicidaires (40%) ; une bizarrerie ou un repli (40%) ; une agitation avec risque pour autrui (33%) ; un délire avec hallucinations (21%) ; un trouble de l’humeur (9%). 59% n’était pas coopérants. Les troubles somatiques et les intoxications, exclues du partenariat, étaient respectivement de 3% et 12%.

Un transport a été préconisé pour 80% des patients dont certains non coopérants. L’avis expert a été suivi dans 94% des cas. Les données d’hospitalisation récupérées pour 44 patients transportés montrent que 52% ont été hospitalisés sous contrainte et 27 % de manière libre.

Discussion : ce travail fait ressortir les motifs de recours à un avis distant : tableaux difficiles à dénouer, volonté de conforter un transport contre la volonté du patient, notion d’un suivi au centre expert ou encore proximité géographique.

Conclusion : Intégré à une réponse graduée comprenant des visites spécialisées à domicile différées, l’avis psychiatrique distant est utile : il facilite la prise en charge de situations complexes et l’accès aux soins en urgence y compris pour des patients non coopérants.


Xavier LESAFFRE (Paris), Raphaël GOUREVITCH, Romain PEROT, Catherine BOITEUX, Daniel JOST, Nathalie ALAMOWITCH, Nicolas GENOTELLE, Olivier STIBBE
11:00 - 12:00 #17213 - FC283 Les patients agités dans un service d’urgence : analyse des pratiques sur l’année 2017.
FC283 Les patients agités dans un service d’urgence : analyse des pratiques sur l’année 2017.

Introduction : L’agitation est un motif de consultation fréquent aux urgences faisant cependant l’objet de recommandations non actualisées (SFMU 2002). Cette étude a pour but de comparer la prise en charge du patient agité dans un service d’urgence à ces recommandations.

 

Méthodes : Une étude épidémiologique descriptive rétrospective et monocentrique a été conduite dans un service d’urgence d’un CHU. Les patients présentant un état d’agitation à l’admission au au-cours de leur passage dans le service ont été inclus et leur prise en charge a été évaluée comparativement aux recommandations. Les analyses statistiques ont été réalisées avec le test de Fisher et le résultat était considéré comme significatif pour p<0,05.

 

Résultats : En 2017, 192 patients ont été inclus, majoritairement des hommes (âge moyen 49 ans + XXX). Les étiologies sont psychiatriques (50%), organiques (26%) et alcoolique (24%). 76% des patients bénéficient des explorations recommandées. Une tentative de dialogue est faite pour 71% des malades, plus fréquemment lors de l’intervention du psychiatre (36% sans vs. 64% avec, p=0,03). Les traitements administrés sont adaptés dans 73% des cas : neuroleptique dans 72%, associé à une benzodiazépine dans 25%. La molécule la plus prescrite est la Loxapine (72%), principalement par voie IM (77%). Les recommandations concernant les patients admis pour ivresse aiguë sont moins respectées (37% vs. 84%, p=0,01). Les patients contentionnés non sédatés sont plus âgés (66 vs. 43 ans, p=0,001). La surveillance n’est conforme aux recommandations que dans 30% des cas.

 

Discussion - Conclusion : L’adhésion aux recommandations semble correcte en ce qui concerne les explorations et les thérapeutiques, mais moindre sur d’autres points comme l’ivresse éthylique, la contention et la surveillance. L’utilisation de fiches dédiées à l’évaluation de l’agitation et à la surveillance pourraient permettre d’homogénéiser les pratiques.


Pierre-André GERRER, Marion LUTCHMAYA, Julie SALIGNON, Patrick RAY, Aurélie AVONDO, Eric DEBERDT (Dijon)
11:00 - 12:00 #17473 - FC284 Les femmes victimes de violence: Evaluation de l'état de stress post traumatique et orientation en aval des urgences.
FC284 Les femmes victimes de violence: Evaluation de l'état de stress post traumatique et orientation en aval des urgences.

Introduction: La violence à l’égard des femmes est l’une des formes de violation les plus répandues des droits de l’homme, ce qui est à l'origine de dommages  physiques et de souffrances psychologiques en rapport avec un état de stress post traumatique

le but de cette étude était d'évaluer l'état de stress post traumatique chez des femmes victimes de violence et de planifier leur orientation en aval du service d'accueil des urgences

Méthodes: Etude prospective sur une année colligeant les femmes victimes de violence consultant au service d'accueil des urgences, l'état de stress post traumatique a été évalué en répondant au questionnaire IES-R (Impact of Event Scale-Revised) Critères d’inclusions: Femmes âgées de plus de18 ans victimes de tous types de violence. Les femmes refusant d’exprimer et de participer a un entretien psychologique n'ont pas été inclues.

Résultats: on a colligé 310  Femmes victimes de tous types de violence, l’âge moyen était de 39 ±14 ans, 28% des femmes était de niveau d'instruction supérieur, 32% de niveau secondaire, 28,2 de niveau primaire et 11,5% non pas été scolarisées. L'agression physique a été rapportée par 92% des femmes, l'agression verbale dans 82% et l'agression sexuelle dans 6,3% des cas, 72% des cas étaient mariées, Dans cette population 80,5% ont décidé de porter plainte. La médiane du score de stress post traumatique était à 33 qui conclu à la présence de bon nombre de symptômes nécessitant une prise en charge psychologique. L’orientation des victimes après leur passage aux urgences était vers ; Une Association  dans 58 % des cas, 22 % vers une consultation Psychiatrique et 22 % vers une consultation Psychologique.

Conclusion: Le traumatisme vécu par les femmes victimes de violence entraine de véritables troubles psycho-traumatiques pouvant avoir des conséquences dramatique sur la sante des femmes d'où la nécessité d’une prise en charge psychologique précoce dès leur consultation  aux services des urgences.

 


Hager GHARBI, Nourelhouda NOUIRA (Tunis, Tunisie), Nihel MASMOUDI, Othmen KHILA, Dhekra HAMDI, Dorra CHTOUROU, Amira LAHOUEGUE, Maamoun BEN CHEIKH
11:00 - 12:00 #17386 - FC285 Évaluation de l’efficacité d’un complément phytothérapique dans la prévention de survenue de l’état de stress post traumatique : Étude contrôlée randomisée en double aveugle.
FC285 Évaluation de l’efficacité d’un complément phytothérapique dans la prévention de survenue de l’état de stress post traumatique : Étude contrôlée randomisée en double aveugle.

Introduction : L’Etat de Stress Post-Traumatique (ESPT) représente un problème de Santé Publique et sa prévention est un enjeu important. La prévention secondaire consiste à intervenir rapidement après l’évènement dans l’espoir de limiter la survenue ou l’impact des ESPT. L’objectif de cette étude :évaluer l’efficacité et la tolérance  d’un traitement à base de phytothérapie versus placebo chez les patients  qui ont un risque élevé de développer un  état de stress post traumatique .  

Matériels et méthodes :Etude prospective interventionnelle randomisée en double aveugle menée sur un période de 3mois dans un service des urgences incluant  tout patient ayant été exposé à un évènement traumatique susceptible d’être à l’origine  d’un ESPT aigu (accident ou agression à l’origine d’une peur intense, d’un sentiment d’impuissance ou d’horreur) et ayant un score de PDI (Inventaire de détresse péri traumatique) et /ou le PDEQ (Questionnaire des Expériences de Dissociation Péri traumatique - Forme évaluative) calculés entre J1 et J3  >15  et/ou  un score L.Crocq  >50. 200 patients randomisés en deux groupes : le groupe A  intervention aura le traitement phytothérapique selon le schéma habituel de prescription (1gellule x3/j) pendant 10 jours et le groupe B placebo aura un traitement placebo avec une forme et emballage identique avec le même schéma thérapeutique. Une évaluation selon l’échelle PCL-5 sera faite pour tous les patients à 10 jours, à 1mois  puis à 3mois via une entrevue téléphonique ou une consultation.

Résultats : Les caractéristiques démographiques, les antécédents et les données de l’événement traumatique étaient comparables entre les 2 groupes. Le critère de jugement primaire, défini par une stabilisation ou une diminution de 50% de PCL 5 à 3 mois, était plus important dans le groupe intervention avec une différence statistiquement significative (p<0.005). Le taux de diminution de PCL 5 à 3 mois était plus important  dans le  groupe intervention (p<0.005). Aucun effet indésirable majeur et aucune complication en rapport avec le traitement n’ont été observés au cours et après l’étude. 

Conclusion : L’administration précoce d’un complément phytothérapique prévient la survenue de TSPT  chez les patients ayant un état de stress aigu post traumatique.

 


Sana MABSOUT, Lotfi BOUKADIDA (Sousse, Tunisie), Ali OUSJI, Wael CHABAANE, Fatma BOUKADIDA, Oussema ACHECHE, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
11:00 - 12:00 #17246 - FC286 Où sont-ils passés, que sont-ils devenus.
FC286 Où sont-ils passés, que sont-ils devenus.

Introduction : Des enquêtes périodiques sur les urgentistes quittant leur service (SAU, SAMU, SMUR) ont révélé que la demi-vie moyenne en poste était passée de 6 à 4 ans de 2005 à 2015. Les données sur le devenir de ces départs étant rares, nous avons mené une enquête complémentaire portant sur les réorientations.

Méthodes : 300 départs d’urgentistes ont été sélectionnées à partir de 3 services (2 SAU-SMUR et 1 SAMIU-SMUR), en distinguant les périodes avant et après 2005 (150 cas sur chaque période). La connaissance du devenir à court terme après le départ du service, était à la fois le critère de sélection, la voie d’accès au critère de jugement et le biais majeur de cette enquête.

Résultats : Le tableau I résume le devenir des urgentistes. Les mutations vers d’autres services d’urgence de l’hôpital public (38%) étaient souvent motivées par une réduction de l’activité SAU au profit d’une activité SAMU/SMUR (21%). La sous-traitance de l’activité l’urgence vers les sociétés d’intérim (7%), rare avant 2005 (2%) représentait 12% après 2005 (p < 0,01). L’abandon complet de la spécialité concernait 14% des médecins (42 cas sur 300), l’abandon partiel (une part de l’activité urgence remplacée par une autre) représentait 36% (108 cas sur 300). Ce chiffre était de 28% avant 2005 versus 44% après 2005 (p < 0,01). 

Discussion : Un biais de sélection limite l’interprétation de notre enquête.

Conclusion : Sur 3 urgentistes quittant leur service hospitalier, 2 restent urgentistes.


Ariane QUEFFÉLEC (Versailles), Thomas LEREUDU, Kolia MILOJEVIC, Pauline CHEVALIER, Louise BONNIN, Phillippe DA SILVA, Charlotte CLARKE, Olivier RICHARD
11:00 - 12:00 #17003 - FC287 PROSEDA, évaluation de l’efficacité de la Sédation-Analgésie Procédurale.
FC287 PROSEDA, évaluation de l’efficacité de la Sédation-Analgésie Procédurale.

Objectif : Evaluation de nos pratiques et de l'efficacité de la Sédation-Analgésie Procédurale (SAP) en médecine d'urgence.

Méthodes : De Janvier à Juillet 2018, nous avons conduit une étude prospective et multicentrique aux urgences et en pré-hospitalier de notre département (4 hôpitaux).

Etaient inclus les patients avec des pathologies nécessitant des procédures médico-chirurgicales douloureuses.

Les 3 groupes de procédures étaient : Groupe A : luxations; Groupe B : fractures déplacées; Groupe C: autres procédures.

Les 3 groupes de médicaments utilisés étaient : Groupe 1 : molécules sédatives; Groupe 2 : morphine; Groupe 3: autres.

Notre critère de jugement principal pour caractériser le succès de la SAP était composite : succès du geste, impression de sédation efficace selon l’urgentiste, et absence de souvenir douloureux selon le patient.

Résultats : 108 patients ont été inclus. 61 SAP (56.5%) étaient considérées comme réussies (3 sous-critères réussis) et 35 SAP (32.4%) n’avaient que 2 critères réussis.

La médiane de la diminution de la douleur (EN) était de 4.5 (IQR=3-7).

La répartition des patients était la suivante : Groupe A : 48 patients (44.4%), Groupe B : 32 patients (29.6%) et Groupe C : 28 patients (26%). Le Groupe 1 était le plus important (n=59, 54.6%) et son taux de succès était plus grand (76.3%) comparativement aux Groupes 2 et 3 (respectivement 22.7% et 40.7%, p < 0.0001).

En analyse univariée, la baisse de la douleur (EN), l’emploi de molécules sédatives et un score de sédation de Ramsay (RSS) supérieur à 2 étaient significativement liés au succès de la SAP, tandis que les procédures du groupe C et l’emploi de morphine seule étaient corrélés à un échec de la SAP. 

En analyse multivariée, seuls le RSS > 2 était favorable au succès de la SAP (OR=4.584 [1.927-11.501], p=0.0008), et le groupe morphine défavorable au succès de la SAP (OR=0.181 [0.051-0.555], p=0.0044). Le taux d’évènements indésirables (EI) (15.7%) était comparable aux autres études internationales sur le sujet. 

Conclusion : Cette étude d'évaluation des pratiques, prospective et multicentrique de 108 patients a montré que l’efficacité n’était parfaite que dans 56.5% des cas, et avait une efficacité correcte dans 88.9% des cas.

L’efficacité globale de la SAP était retrouvée chez des patients sédatés, et l’emploi de morphine seule était prédictif d’échec.


Romain BOUYGUES (Chinon), Pierre DENEAU, Olivier PINCON, Leïla CAMBONI, Gilles SAFFRAY, Jérémy PASCO, Geoffroy ROUSSEAU, Saïd LARIBI
11:00 - 12:00 #16981 - FC288 Comparaison entre l’Index Bispectral et l’échelle de Vigilance Agitation de Richmond au cours des sédations analgésies procédurales dans un service d’urgences.
FC288 Comparaison entre l’Index Bispectral et l’échelle de Vigilance Agitation de Richmond au cours des sédations analgésies procédurales dans un service d’urgences.

Introduction : La pratique de la sédation analgésie procédurale (SAP) est fréquente aux urgences. Il n’existe actuellement aucun moyen objectif de mesurer la profondeur de la sédation au cours de ces procédures. Notre hypothèse est que l’index Bispectral (BIS), système de mesure non invasif est corrélé à la profondeur de la sédation au cours des SAP, et à l’échelle de vigilance-agitation de Richmond (RASS).

Méthode : Etude observationnelle portant sur des patients majeurs nécessitant une SAP au sein du SAU. Le niveau du RASS et les valeurs de BIS ont été recueillis à l’induction, à 1 minute puis toutes les 3 minutes. La corrélation entre le BIS et le RASS a été mesurée grâce au coefficient de corrélation de Spearman.

Résultats : 22 patients ont été inclus sur 4 mois. 150 mesures du BIS et RASS ont été obtenues. Il existe une forte corrélation entre le BIS et RASS (ρ= 0,775 et p < 0,0001) et une très forte corrélation au cours de la phase d’endormissement (ρ= 0,847, p < 10-6. Les valeurs de BIS sont toujours supérieures à 70 chez les patients correctement sédatés (RASS entre 0 et -3) (Fig).

Conclusion : L’index Bispectral est fortement corrélé à l’échelle RASS. Il pourrait être utilisé en pratique courante, pour évaluer la profondeur de la sédation, au cours des SAP, dans les structures d’urgence.


Olivier VUILLOT, Clémence FAUS, Benoit AUBERT, Céline CADUDAL, Marion BASTY, Carole PIERA MARDEMOOTOO, Nicolas MARJANOVIC, Mustapha SEBBANE (MONTPELLIER)
Salle 352B-Zone poster 1

"Vendredi 07 juin"

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FCM-20
11:00 - 12:00

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Glandes et sels
Endocrinologie - Métabolisme

Modérateur : Jean-Baptiste BOUILLON (Praticien Hospitalo-Universitaire) (Clermont-Ferrand)
11:00 - 12:00 #17100 - FC153 Evaluation des facteurs associés à la mortalité intra-hospitalière des patients admis pour hypernatrémie au sein d’un service d’urgence.
FC153 Evaluation des facteurs associés à la mortalité intra-hospitalière des patients admis pour hypernatrémie au sein d’un service d’urgence.

Introduction : Si la prévalence de l’hypernatrémie aux urgences est faible, ses conséquences sont graves en termes de morbi-mortalité. L’objectif principal de notre étude a été de rechercher une corrélation entre la sévérité de l’hypernatrémie à l’admission aux urgences et la mortalité intra hospitalière.

Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique au Service d’Accueil des Urgences d’un Centre Hospitalier Universitaire de décembre 2016 à Novembre 2017 portant sur des patients majeurs avec une hypernatrémie supérieure ou égale à 147 mmol/L à l’admission. Cette étude a bénéficié d’un avis éthique favorable.

Résultats : 357 patients en hypernatrémie (0.66% des admissions) ont été inclus, dont 79.8% en hypernatrémie légère (147-150 mmol/L), 8.1% en hypernatrémie modérée (151-154 mmol/L) et 12% en hypernatrémie sévère (>154 mmol/L). Le taux global de décès est de 12.5%. Ce taux est plus élevé en cas d’hypernatrémie sévère comparativement à une hypernatrémie légère (34.21% vs. 8.1%, p<0,001) mais ne diffère pas entre les cas d’hypernatrémie modérée et d’hypernatrémie légère (respectivement 25% vs. 8.1%, p>0,05). En analyse univariée, le taux de décès est plus élevé chez les patients en tachycardie à l’admission (57.6% vs 35.6% ; p=0.014), avec une SpO²<93% (72.7% vs 20.1% ; p<0.0001), en tachypnée (38±11 vs 25±8 ; p=0.001), avec une température supérieure à 37.5°C (33.3% vs 4.5% ; p<0.0001) ou en cas de confusion (48.5% vs 21.8% ; p<0.0001). Le taux de décès est également plus élevé en cas d’augmentation majeure de la CRP (100% vs 56.5% ; p<0.0001) ou d’insuffisance rénale (43±30 vs 78±47 ; p<0.0001). Cependant, en analyse multivariée, il n’y a pas de différence du taux de décès entre les patients en hypernatrémie sévère (OR= 0.46, 95%IC=0.09-2.28) ou modérée (OR= 1,29, 95%IC=0.21-7.78) comparativement à ceux en hypernatrémie légère. Les facteurs de risque de décès identifiés sont une fréquence cardiaque élevée (OR= 1.02, 95%IC=1.00-1.04) et la présence à l’admission de signes neurologiques en rapport avec l’hypernatrémie (OR= 4.63, 95%IC=1.17-18,2).

Discussion/conclusion : Notre étude a montré que la prévalence de l’hypernatrémie à l’admission aux Urgences est comparable aux prévalences retrouvées dans la littérature (0.2 à 2%). Le taux de mortalité intra hospitalière est significativement plus élevé dans le groupe « hypernatrémie sévère » et/ou en cas de retentissement hémodynamique ou de signes neurologiques présents.


Sara SERRAR (Clermont-Ferrand), Farès MOUSTAFA, Pauline OTT, Marjolaine BOREL, Marine MONDET, Marie THOMAS, Julien RACONNAT, Jeannot SCHMIDT
11:00 - 12:00 #17307 - FC154 Facteurs prédictifs de résistance initiale à l’insuline dans l’acidocétose diabétique.
FC154 Facteurs prédictifs de résistance initiale à l’insuline dans l’acidocétose diabétique.

Facteurs prédictifs de résistance initiale à l’insuline dans l’acidocétose diabétique

 

Introduction :

Le pronostic de l’acidocétose diabétique (ACD) s’est transformé par l’administration rapide de l’insuline. Cependant une résistance à l’insulinothérapie peut se manifester initialement au cours du traitement, prolongeant ainsi la durée de la prise en charge et exposant les malades à de nombreuses complications. L’objectif de ce travail était d’identifier les différents facteurs prédictifs de survenue d’une résistance initiale à l’insuline au cours du traitement de l’ACD modérée à sévère.

Matériel et Méthodes :

Etude prospective observationnelle. Inclusion des patients admis pour ACD modérée à sévère. Standardisation de la prise en charge thérapeutique. La résistance initiale à l’insuline a été définit par l’absence d’une diminution de la glycémie capillaire d’au moins 10% durant la première heure d’insulinothérapie.

Résultats :

Nous avons inclus 162 patients d’âge moyen  39 +/-18 ans et de sex-ratio 0,97. L’ACD était inaugural chez 20 patients (12,3%). Co-morbidités n(%) : Diabète type1 79 (48,8) ; diabète type 2  63(38,9) ; Hypertension artérielle 27 (16,7). Anomalies gazométriques initiales : pH= 7,14 +/- 0,13 ; PaCO2 (mmHg) = 18,36 +/- 9,33 ; HCO3- (mmol/L) =7,13 +/- 3,66.

Les causes de décompensation n(%): Arrêt de traitement 75 (46,3) ; écart de régime 29(17,9) ; cause infectieuse 24 (14,8) ;  cause  ischémique 3(1,9).

 L’insulinorésistance a été observée dans 46,8% des cas.

En analyse multivariée, l’âge>33 ans (OR=4,05 ; IC à 95%= 1,91-8,59 ; p˂0,001), une kaliémie initiale < 4,45 mmol/L (OR=3,46 ; IC à 95%= 1,24-9,64 ; p=0,013) et une origine infectieuse de la décompensation (OR=2,33 ; IC à 95%= 1,14- 4,86 ; p=0,019),  étaient identifiés comme facteurs prédictifs indépendants de survenue de l’insulinorésistance.

 

Conclusion : Dans cette étude la résistance initiale à l’insuline a été observée chez un malade sur deux au cours du traitement de l’ACD. Elle était associée de façon indépendante à un âge> 33 ans, à une kaliémie initiale < 4,45 mmol/L et à  l’origine infectieuse de la décompensation.


Sarra JOUINI, Asma ALOUI (Melun), Hana HEDHLI, Fatma HEBAIEB, Hela MANAI, Rym BEN KADDOUR
11:00 - 12:00 #16767 - FC155 Prise en charge de l'hyperkaliémie aux Urgences - Etat des lieux des pratiques.
FC155 Prise en charge de l'hyperkaliémie aux Urgences - Etat des lieux des pratiques.

Introduction: L’hyperkaliémie est un trouble électrolytique fréquent parmi les patients admis aux urgences. Elle est potentiellement grave du fait du risque de troubles du rythme ventriculaire. Plusieurs études ont démontré l’association entre hyperkaliémie aiguë et mortalité. Il n’existe actuellement pas de stratégie thérapeutique basée sur un haut niveau de preuve dans le traitement urgent de l’hyperkaliémie aiguë. Des recommandations claires manquent concernant le seuil d’hyperkaliémie pour l’indication d’un traitement en urgence et le choix du traitement. Afin d'évaluer les stratégies actuellement dans la prise en charge de l'hyperkaliémie aux urgences en France, nous avons réalisé une étude observationnelle prospective multicentrique interrogeant les médecins urgentistes de 48 services d'urgences sur leur prise en charge en urgence de l'hyperkaliémie. 

Matériel et méthodes: Afin de réaliser cet état des lieux, nous avons rédigé et diffusé un questionnaire court via Google®Forms comportant six questions permettant d'évaluer les habitudes de prescription des interrogés. Nous avons diffusé le questionnaire par l'intermédiaire de la Société Française de Médecine d'Urgence (SFMU). 

Résultats: Au total, de janvier 2018 à avril 2018, nous avons obtenu 399 réponses à notre questionnaire. Au total, la majorité des interrogés, soit 54%, débutait un traitement en urgence pour une valeur de potassium inférieure à 6 mmol/L. En première intention devant une hyperkaliémie, 71,4% des praticiens interrogés utilisaient l'insuline, 45,1% le kayexalate et seulement 3,5% le salbutamol. Devant une kaliémie entre 5,5 et 6 mmol/L. Seulement 4% répondait "abstention thérapeutique", 81,2% des réponses comprenait le kayexalate, 35,6% l'insuline, et 20% le salbutamol, seuls ou en association. Entre 6 et 7 mmol/L, 66.4% utilisaient l’insuline /glucose seule ou en association, 42.6% un ß2 agoniste en association, 28.6% du bicarbonate de sodium en association, 17.8% du kayexalate en association. La majorité des interrogés n'exprimait pas de réticence particulière à l'utilisation des ß2 agonistes.

Discussion: Un grand nombre d'urgentiste débute un traitement en urgence pour une hyperkaliémie légère, le kayexalate est encore largement prescrit aux urgences, les ß2 agonistes sans doute sous-utilisés.

Conclusion: La prise en charge de l'hyperkaliémie est hétérogène et manque de recommandations claires. Des essais randomisés sont nécessaires pour fournir ces recommandations. 

 

 

 

 


Loïc LEMOINE (Nantes), Emmanuel MONTASSIER, Tahar CHOUIHED, Matthieu LEGRAND, Patrick ROSSIGNOL, Gilles POTEL
11:00 - 12:00 #17190 - FC156 Prise en charge des décompensations aiguës de diabète en salle d’accueil d’urgences vitales.
FC156 Prise en charge des décompensations aiguës de diabète en salle d’accueil d’urgences vitales.

Introduction : la décompensation de diabète présente un motif de consultation fréquent aux urgences. Les modes de décompensation ainsi que les étiologies sont diverses pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Le but de notre travail était d'analyser les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques.

Patients et méthode : il s'agit d'une étude rétrospective s'étalant sur 22 mois (Janvier 2017 à octobre 2018), incluant les patients admis en SAUV pour le diagnostic de décompensation de diabète.

Résultats : nous avons inclus 79 patients. l'âge moyen était de 49.53 +/- 22. (Extrêmes : 17 et 90 ans) avec un sex ratio égale à 1.03 (H/F). L’antécédent de diabète était trouvé dans 68 cas (86.1%) dont 40 (50.6%)  avaient des complications dégénératives. L’ancienneté de diabète était en moyenne de 11.6 +/- 8.1 ans. 55.9% des sujets diabétiques avaient un diabète de type 1, 32,8 % étaient tabagiques, 21.5% avaient une HTA, 10,1% étaient coronariens.50,6% des malades étaient amené par le SMUR.  Les douleurs abdominales (63%), les vomissements (45.5%) et la dyspnée (21.6%) étaient les principaux motifs de consultation. Le score de glasgow était inférieur ou égal à 12 dans 15.2 %, des signes d'insuffisance respiratoire aigüe étaient notés dans 35.4% des cas, et des signes de choc étaient objectivés dans 19% des cas.

Les modes de décompensation étaient la céto-acidose dans 55,7% des cas, l’état hyperosmolaire hyperglycémique dans 17,7%, des cas, l’association de ces deux derniers modes dans 12,7% des cas et une hyperglycémie majeure dans 13,9% des cas.

Les étiologies étaient dominées par les infections chez 64,6% des cas. La porte d’entrée la plus fréquente était urinaire (58,2%). L’écart thérapeutique était la cause de décompensation dans 25,3% des cas. Tous nos patients avaient bénéficié d’une hydratation par des cristalloïdes, une insulinothérapie, une anticoagulation en absence des contres indications et d’un traitement étiologique. La durée de séjour moyenne était de 1,26 jour+/-0,6.

Le transfert au service d’endocrinologie ne fut possible que dans 41,8% des cas.  Dans 7,6% des cas, les patients étaient transférés au service réanimation. La mortalité aux urgences était de 3,8%.

Conclusion : la prise en charge des sujets diabétiques nécessite une démarche diagnostique et thérapeutique adaptée afin d'améliorer le pronostic.


Mouna BENAMOR (clermont ferrand), Sirine BOUZID, Rim KARRAY, Sarra SASSI, Abdennour NASRI, Hassen KANOUN, Olfa CHAKROUN-WALHA, Noureddine REKIK
11:00 - 12:00 #17202 - FC157 Evaluation du profil epidémio-clinique et évolutif des patients pris en charge aux Urgences pour décompensation acidocétosique du diabète.
FC157 Evaluation du profil epidémio-clinique et évolutif des patients pris en charge aux Urgences pour décompensation acidocétosique du diabète.

Introduction:Le diabète est un problème de santé publique partout dans le monde.Ses complications peuvent mettre en jeu le pronostic vital telle que l’acidocétose diabétique(ACD).notre objectif est d’étudier le profil épidémio-clinique des patients se présentant aux urgences pour décompensation acidocétosique de diabète et de déterminer les facteurs prédictifs de mortalité.

Matériel et méthode:étude prospective analytique descriptive sur une durée de 12mois incluant les diabétiques admis aux urgences pour ACD.On a relevé des paramètres cliniques,biologiques et gazométriques,la mortalité à 1semaine et à 1mois selon une prise en charge standardisée.

Résultats:On a 114patients dont 62%sont des femmes,l’âge moyen est de 37ans,57% sont porteurs de diabète insulinodépendant,13% sont hypertendus et 4%sont coronariens.La durée moyenne de diabète est de 6,5ans.la durée moyenne de séjours aux urgences est de 13heures(H).On a 12% d’ACD inaugurale. En moyenne,la glycémie au doigt est de 5g avec PH initial de7,17 et un taux de(HCO3-) initial à7,8.La mortalité à 1semaine est de0,9% et de 8,8% à 1mois.La mortalité à1semaine est corrélée avec l’âge > 60ans(p=0,001),l’antécédent hypertension artérielle(P=0,001)et la tension artérielle systolique initiale≤9mmhg(P=0,009).Sur le plan biologique,elle est corrélée avec le PH sanguin à H12≤7,20(P=0,045),la Kaliémie à H12≤ 3,20 (p=0,042),la glycémie au doigt horaire sur les premiers 12H pour les valeurs à H0(p:0,048)et à H3(P:0,049).Le délai d’atteindre une glycémie≤2,5g/L est en moyenne de 6H.Il est corrélé avec la survie à 1semaine(p=0,025). 

Discussion :Aux états unis,la mortalité par ACD est de 0,02%pour les sujets≤45ans,ilya une forte corrélation avec la mal-observance thérapeutique et le retard d’introduction de l’insuline.Dans certains travaux le temps de résolution moyen ACD est de 11H comparativement à notre travail est de 06H.En 2014,une étude multicentrique a montré l’absence de corrélation entre le genre et la gravité de ACD mais la nécéssité de l'introduction précoce de l’insuline et l’intensification des doses chez les femmes diabétiques plus que les hommes.On a noté l'intérêt du dépistage de l'acétonurie à domicile.

Conclusion:L’acidocétose diabétique est une complication grave du diabète.Sa prise en charge doit être rapide et ciblée selon ces paramètres prédictifs de mortalité.La maitrise de ACD aux urgences dépend de la gravité du tableau clinique initial,de l’insulinothérapie et de l’optimisation de la volémie.


Ikhlass BEN AICHA (TUNISIA, Tunisie), Houda BEN SOLTANE, Meriem BEN ABDELLAZIZ, Samar SANDID, Mehdi METHAMEM
11:00 - 12:00 #16913 - FC158 Incidence de l'hyperkaliémie : une étude rétrospective sur dix ans.
FC158 Incidence de l'hyperkaliémie : une étude rétrospective sur dix ans.

Introduction: L'hyperkaliémie est un trouble hydroélectrolytique fréquent parmi les patients admis aux urgences et potentiellement grave du fait du risque de troubles du rythme ventriculaire. Globalement l'incidence de l'hyperkaliémie dans la littérature se situe entre 1 et 10% des patients, tous services confondus. A l’heure actuelle, l’incidence de l’hyperkaliémie dans les services d’urgence en France n’est pas connue. L'objectif de notre étude était d'évaluer l’incidence de l'hyperkaliémie dans notre service des urgences. 

Matériel et méthodes: Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique recensant toutes les kaliémies supérieures ou égales à 5,5 mmol/L prises en charge aux urgences adulte de notre service. Une analyse temporelle a été réalisée. 

Résultats: Entre 2008 et 2017, nous avons recensé 5660 dosages de kaliémie supérieures ou égales à 5,5 mmol/L, pour une incidence évoluant entre 1,4% (2009) et 2,4% (2014) des admissions aux urgences. L’analyse temporelle n’a pas montré de variation significative entre les différentes années testées. Les valeurs de kaliémie allaient de 5,5 à 10,4 mmol/L. Toutes ces hyperkaliémies étaient mesurées chez 4260 patients différents, dont 930 (21,8%) ont eu au moins deux dosages de kaliémie sur la période. Parmi les patients ayant eu plusieurs dosages de kaliémie, 81,7 % en moyenne avaient eu plusieurs dosages pour le même épisode, 215 (23,1%) étaient des patients admis à plusieurs reprises pour des épisodes différents d’hyperkaliémie dans la même année.  

Conclusion: L’incidence de d'hyperkaliémie supérieure ou égale à 5,5 mmol/L est relativement stable dans notre service sur plusieurs années. Une proportion non négligeable de patients se présentent à plusieurs reprises au cours d’une même année pour une hyperkaliémie.   


Loïc LEMOINE (Nantes), Emmanuel MONTASSIER, Gilles POTEL, Eric BATARD, Francois JAVAUDIN, Quentin LE BASTARD
11:00 - 12:00 #16788 - FC159 La prise en charge de l’hyperkaliémie aux Urgences : évaluation des pratiques professionnelles dans cinq centres hospitaliers français.
FC159 La prise en charge de l’hyperkaliémie aux Urgences : évaluation des pratiques professionnelles dans cinq centres hospitaliers français.

INTRODUCTION : L’hyperkaliémie est un trouble métabolique potentiellement grave et fréquemment rencontré en médecine d’urgence, nécessitant un processus de prise en charge performant. Un précédent travail démontrait des lacunes concernant les connaissances des urgentistes sur l’hyperkaliémie. Un protocole de prise en charge avait été élaboré, et nous avons réalisé une étude dont l’objectif principal était d’évaluer l’amélioration des pratiques suite à la mise en place de ce protocole. METHODES : Nous avons réalisé une EPP d’avril à juillet 2018 dans les urgences de cinq hôpitaux français. 99 praticiens ont été répartis en deux groupes : le groupe 1 (n=48 médecins) et le groupe 2 (n=51). En avril 2018, nous avons distribué un questionnaire informatique (comportant 20 questions sur des notions de physiologie, de diagnostic et de traitement de l'hyperkaliémie) aux deux groupes. En mai 2018, nous avons distribué le protocole de prise en charge de l’hyperkaliémie au groupe 1 seulement. En juin 2018, le même questionnaire a été distribué une seconde fois aux deux groupes. Des tests bilatéraux ont été réalisés avec un niveau de significativité de 5%. Cette étude a fait l’objet d’une déclaration à la CNIL. RESULTATS : En avril, lors de la première évaluation, la participation est de 80,8%. Le taux global de bonnes réponses est de 56,13% (58,78% pour le groupe 1 et 53,33% pour le groupe 2). Il n’existe pas de différence significative du taux de bonnes réponses entre les groupes, hormis pour une question de thérapeutique. Pour le groupe 1 la valeur médiane est de 11 avec un intervalle inter-quartile [Q1=10;Q3=13], et de 10 [Q1=9;Q3=12] pour le groupe 2. Pour la deuxième évaluation (en juin), la participation est de 70,7%. Le taux global de bonnes réponses est de 84,62% pour le groupe 1 et 55,65% pour le groupe 2. Une différence significative existe pour 14 assertions sur 20. La médiane est de 18 avec un intervalle inter-quartile [Q1=16;Q3=19] pour le groupe 1, et de 10,5 [Q1=9;Q3=13] pour le groupe 2. CONCLUSION : Ces résultats confirment un travail précédemment réalisé démontrant que les connaissances médicales sur l’hyperkaliémie semblent sous-optimales chez les urgentistes. La mise en place d’un protocole de prise en charge améliore les pratiques. Afin d’harmoniser les pratiques, une procédure interdépartementale de prise en charge est proposée pour la diffusion de ce protocole, via plusieurs supports.


Adrien DELPRAT (Dunkerque), Marc Antoine DEHOUCK, Clémence LACHERY, Romain DEWILDE, Alain DUBART, Christophe COUTURIER, Cyril FAYOLLE, Eric WIEL
11:00 - 12:00 #17440 - FC160 Hyponatrémie chez les patients en décompensation aiguë d'une insuffisance cardiaque : association avec la mortalité chez un patient sur quatre.
FC160 Hyponatrémie chez les patients en décompensation aiguë d'une insuffisance cardiaque : association avec la mortalité chez un patient sur quatre.

INTRODUCTION:

 

L’hyponatrémie est connue comme étant le reflet de la sévérité de l’insuffisance cardiaque au cours des décompensations aigues, elle est retrouvée chez 11% à 27% des malades.

Notre objectif était d’étudier la corrélation entre l’hyponatrémie et la mortalité intra hospitalière.

 

METHODES:

 

Nous avons mené une étude prospective observationnelle au service des urgences sur une période de 6 mois.  Nous avons inclus tous les patients admis aux urgences avec le diagnostic de décompensation aigue d’une insuffisance cardiaque.

Nous avons divisé notre population en 2 groupes en fonction de l’existence ou pas d'une hyponatrémie, définie comme un taux de sodium sérique <135 mEq / L.

Nous avons ensuite comparé la mortalité intra hospitalière toutes causes confondues entre les 2 groupes.

 

RESULTATS:

 

Nous avons colligé 50 patients. L’âge moyen était 67± 13 ans avec des extrêmes allant de 26 ans à 91 ans. Le sex ratio était de 1,38. 28% des patients sont connus insuffisants cardiaque

Les comorbidités les plus fréquentes étaient l’hypertension artérielle(56%),le diabète(40%) et la fibrillation auriculaire (22,4%).

Vingt-cinq patient avaient une hyponatrémie dont le taux moyen était de 129±3 mEq / L.

Les patients appartenants au groupe hyponatrémie avaient des valeurs d’hématocrite plus bas (p<0,05).

Six patients sont décédés : ils appartenaient au groupe hyponatrémie (p=0,02), OR= 0 ,76, IC= [0,61-0,94].

 

Discussion :

Notre travail trouve une augmentation de la mortalité chez les patients ayant une hyponatrémie à l’admission aux urgences. Ceci va à l’encontre des résultats de Francesc Formiga et al. mais leur étude portait sur des patients admis pour leur premier épisode d’insuffisance cardiaque.

Cependant la limite majeure de notre étude était le faible échantillon et son caractère monocentrique.

Conclusion

 

Une hyponatrémie a été retrouvée chez un malade sur deux des patients admis pour décompensation aigue d’une insuffisance cardiaque. Une hyponatrémie a été retrouvée chez Un patient sur quatre des malades décédés.

Cependant une étude à plus large échelle s’avère nécessaire.


Hadil MHADHBI (Pontoise), Abderrahim ACHOURI, Hamida MAGHRAOUI, Khedija ZAOUCHE, Radhia BOUBAKER, Yosra YAHIA, Kamel MAJED
Salle 352B-Zone poster 2

"Vendredi 07 juin"

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AS-65 C
11:00 - 12:30

Atelier Soignants 65 C
Simulation de conduite en situation d'urgence

Coordonnateur : Bruno GARRIGUE (Coordonnateur, Bonnay)
Conférenciers : Marc BODSON (Conférencier, Trappes), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Marjorie GRANDIN (ARM) (Conférencier, Paris), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes)
Rappeler les bases de législation en matière de formation à la conduite des Ambulanciers SMUR.
Appréhender sur simulateur réaliste différentes situations accidentogenes en conduite d’urgence.
Réaliser une analyse des pratiques et apporter des pistes d’amélioration pour renforcer la sécurité.
Village SFMU
11:25

"Vendredi 07 juin"

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TV072
11:25 - 11:40

INTERVIEW D'EXPERTS
La démarche qualité en pratique

Conférenciers : Aurélien AGNIEL (Conférencier, Paris), Emmanuel CARLI (Conférencier, Paris), Sybille GODDET (médecin) (Conférencier, Dijon), Alban GUIBERT (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bourg-en-Bresse)
Plateau TV
11:40

"Vendredi 07 juin"

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TV073
11:40 - 11:45

COMMISSION DE LA SFMU
SFMU : commission évaluation et qualité

Conférencier : Sybille GODDET (médecin) (Conférencier, Dijon)
Plateau TV
11:45

"Vendredi 07 juin"

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TV074
11:45 - 11:55

INTERVIEW D'EXPERTS
Protocole pilote : mothership versus drip and ship

Conférencier : Richard MACREZ (PUPH médecine d’urgence/ Chef de service) (Conférencier, Caen)
Plateau TV
11:55

"Vendredi 07 juin"

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TV098
11:55 - 12:05

INTERVIEW D'EXPERTS
Health Data Hub / EMust

Conférenciers : Yves LAMBERT (Chef de Service) (Conférencier, Versailles), Axelle MENU (Responsable du Département) (Conférencier, Paris)
Plateau TV
12:00

"Vendredi 07 juin"

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QZS-01
12:00 - 13:00

Quiz soignants N°1
Les pièges du rythme

Conférenciers : Hélène DAGAT (infirmière) (Conférencier, Besançon), Marc SMOUNYA (Infirmier) (Conférencier, Besançon)
Salle 242B

"Vendredi 07 juin"

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FCM-31
12:00 - 13:00

Flash communications
Organiser
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences

Modérateur : Jean-Emmanuel DE LA COUSSAYE (médecin) (Nîmes)
12:00 - 13:00 #17001 - FC241 Impact de la mise en place d'un coordonnateur ambulancier dans un SAMU-Centre 15 sur l'activité et les carences ambulancières : Bilan à 1 an.
FC241 Impact de la mise en place d'un coordonnateur ambulancier dans un SAMU-Centre 15 sur l'activité et les carences ambulancières : Bilan à 1 an.

Introduction : La présence d'un coordonnateur ambulancier (Co-Amb) en salle de régulation du Centre 15 est proposée pour optimiser l'engagement des ambulances et contribuer à réduire les carences ambulancières. En octobre 2017; un Co-Amb pouvant géolocaliser les ambulances ATSU a été mis en place au sein de notre salle de régulation par l'ATSU, 7 j / 7, de 7h00 à 22h30 (Soutien financier ARS). L'objectif est d'évaluer l'évolution des missions réalisées, du nombre et du taux (carences/décisions) de carences ambulancières suite à cette mise en place.

Méthode : Etude rétrospective observationnelle. Comparaison de l'activité ambulancière (A), du nombre (B) et du taux de carences (C) la première année après la mise en place du Co-Amb (période N : 10/2017 – 09/2018) aux 2 années précédentes (N-1 : 10/2016 – 09/2017 : N-2 10/2015 – 09/2016). Avis CPP : non requis.

Résultats : Respectivement pour les périodes N-2, N-1 et N : A) Nombre d'ambulances engagées : 23739, 25146, 28068. B) Nombre de carences : 2306, 2538 (+10% par rapport à période N-2), 1680 (-34% par rapport à période N-1). C) Taux de carences : 8.8%, 9.2%, 5.6%.

Conclusion : La mise en place en salle de régulation de notre Centre 15 d'un Co-Amb disposant d'une géolocalisation des ambulances a permis à la fois une augmentation des missions réalisées et une réduction très importante du nombre et du taux des carences ambulancières. Ce résultat encourageant est à confirmer sur la durée. Un financement pérenne est à trouver.


François TEMPLIER (Angers), Yannick COURJAULT, Gwladys COSTET, Patricia BRICHET, Sébastien BIDAUD, Nicolas HERVOUET, Wilfrid ZENIT, Yves CORNU
12:00 - 13:00 #16839 - FC242 Intérêt de l’infirmier sapeur-pompier sur le délai de remise en disponibilité du SMUR en zone isolée.
FC242 Intérêt de l’infirmier sapeur-pompier sur le délai de remise en disponibilité du SMUR en zone isolée.

Objectif: L’organisation du secours à personne présente en France des spécificités majeures, avec la dualité apportées par les Services Départementaux d’Incendie et de Secours (SDIS) et les Service Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR), complémentaires. L’objectif de notre étude était de savoir si la présence d’un Infirmier Sapeur-Pompier (ISP) sur les lieux d’intervention permettait de diminuer le temps d’indisponibilité du SMUR dans les zones isolées : par la paramédicalisation du retour des patients stables après prise en charge médicale, et remise immédiate en disponibilité du SMUR en vue d’une seconde intervention.
Méthodes: Nous avons réalisé une étude rétrospective multicentrique des sorties en zone rurale de 3 centres SMUR sur les secteurs d’intervention des Centre d’incendie et de secours (CIS) disposant d’au moins 2 ISP au cours de l’année 2017. Le critère de jugement principal était la différence de temps d’indisponibilité des SMUR en fonction de la présence ou non d’un ISP sur intervention.
Résultats: Cinq cents soixante-trois fiches SMUR ont été parcourues. Après exclusion, 390 fiches ont été analysées. Quatre-vingt-quatre sorties ont bénéficié de la présence d’un ISP (21,5 %) et 306 du SMUR seul. La médiane du temps d’intervention SMUR en présence d’un ISP était de 63,0 minutes (espace interquartile (EIQ) = [44,5 ; 75,0]) contre 56,5 minutes (EIQ = [42,0 ; 75,0]) en l’absence d’ISP (p = 0,32). Il y avait plus de sortie pour douleur thoracique dans le groupe avec ISP : 54,8 % des sorties SMUR avec ISP contre 40,5 % des sorties sans ISP (p = 0,03). A l’inverse il y avait plus de malaise dans le groupe sans ISP : 3,6 % des sorties avec ISP contre 12,7 % des sorties sans ISP (p = 0,02). Le recueil est rendu difficile par l'absence d'outil commun pour l'analyse des pratiques.
Conclusion: Dans cette étude rétrospective la présence d’un ISP sur intervention n’induit pas de différence significative en termes d’indisponibilité du SMUR dans les zones d’intérêt. Le recueil de données met cependant en évidence différentes situations ou la présence ISP présente un avantage pour le SMUR : les douleurs thoraciques stables, la paramédicalisation des retours vers des cliniques ou centres autres que la base SMUR permettant une seconde intervention, et en amont, dès la régulation. Ces situations nécessitent la réalisation d’études prospectives pour confirmer ces résultats, afin d'envisager des directives permettant une complémentarité SMUR-ISP.


Lucille CHAUVEAU (Pau)
12:00 - 13:00 #16849 - FC243 Etude sur l'intérêt de la mise en place d’un Transport Infirmier Inter-Hospitalier dans notre département.
FC243 Etude sur l'intérêt de la mise en place d’un Transport Infirmier Inter-Hospitalier dans notre département.

Introduction : Dans notre département, seuls les TIIH pédiatriques sont couramment pratiqués, alors que tous les autres transports secondaires du SMUR sont médicalisés. L’objectif de cette étude consistait à déterminer rétrospectivement, sur la population adulte, le nombre possible de transports infirmiers dans le département sur une période d’un an, entre le 1er Juillet 2016 et le 30 Juin 2017.

Matériels et Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective et monocentrique couvrant une durée d’un an. Pour cela, nous avons fait appel au score modifié de Etxebarria MJ et al.. Ainsi, un score compris dans l’intervalle [3-6] caractérise un transport pouvant être effectué sous simple surveillance paramédical.

Résultats : Sur les 327 transports examinés, 86 avaient un score compris dans l’intervalle [3-6], représentant un temps de transport cumulé de 121 heures et 12 minutes.

Discussion : Ce chiffre de 86 patients est probablement sous-évalué en raison principalement de la perte d’information lors du recueil des données. La réalisation d’une étude prospective plus précise pourrait être envisagée en y incluant notamment l’aspect financier.

Conclusion : L’étude conclut au fait que la mise en place d’un TIIH dans le département est envisageable et permettrait un gain de temps médical significatif au Service d’Accueil des Urgences. Toutefois, sa mise en place nécessite un réajustement adéquat de l’organisation du service ainsi qu’un plan de formation continue du personnel impliqué. Dans un premier temps, une implémentation progressive des TIIH pourrait être envisagée dans le département en ne considérant que l’organisation relative aux TIIH intra-départementaux.


Matthieu SAINT FLOUR (Agen)
12:00 - 13:00 #17286 - FC244 Brancardage complexe en milieu urbain: incidence et caractéristiques.
FC244 Brancardage complexe en milieu urbain: incidence et caractéristiques.

Introduction : En pré-hospitalier, le transfert du patient entre l’endroit où il se situe initialement et son vecteur d’évacuation est une phase critique pouvant nécessiter de recourir à des moyens élévateurs à nacelle (bras articulés ou échelles) ou des techniques d’évacuation sur cordes. L’objectif de ce travail est d’étudier l’incidence annuelle de ces brancardages dits complexes (BC) et d’évaluer leurs caractéristiques par rapport aux brancardages plus simples lors d’interventions médicalisées.

Matériel et méthode : Nous avons réalisé sur quatre départements une étude multicentrique observationnelle rétrospective sur toutes les interventions de secours à victime ayant nécessité le recours à un BC avec un moyen élévateur à nacelle ou une technique d’évacuation sur cordes au cours de l’année 2017 (N° IRB : 00010254-2018-046).

Résultats : 870 interventions ont nécessité un BC (cf. tableau 1). Il s’agit plus souvent d’intervention médicalisées (1,6% vs. 0,9%, p<10-3) à domicile (89%) et en étage (3,2 vs. 1,6, p<10-3). Les patients bénéficiant d’un BC sont plus souvent en détresse (94% vs. 50%, p<10-3), principalement neurologique ou hémodynamique ; il sont souvent intubés (44% vs. 11%, p<10-3) et sous amines (38% vs. 8%, p<10-3).

Discussion : Ces BC sont globalement peu fréquents mais concernent des patients souvent en détresse.

Conclusion : La demande de moyen afin de réaliser ces BC doit être anticipée afin de ne pas ralentir la prise en charge de ces patients critiques.


Romain KEDZIEREWICZ (Brignoles), Clément DERKENNE, Benoit FRATTINI, Olga MAURIN, Cédric ERNOUF, Stéphane TRAVERS, Bertrand PRUNET, Michel BIGNAND
12:00 - 13:00 #16928 - FC245 L’application de la procédure de départ réflexe des moyens du sdis est-elle toujours conforme aux textes réglementaires ?
FC245 L’application de la procédure de départ réflexe des moyens du sdis est-elle toujours conforme aux textes réglementaires ?

Introduction : Le prompt secours consiste à l’envoi d’un véhicule de secours aux victimes (VSAV), avant régulation médicale de l’appel initial lorsqu’il arrive au 18 et qu’il existe une détresse vitale. Son intérêt réside alors dans son caractère réflexe. Les indications d’envoi reflexe de VSAV sont aujourd’hui définies par l’arrêté du 5 juin 2015 qui modifie l’annexe I du référentiel commun d’organisation du secours à personnes. Dans notre département, les engagements réflexes de VSAV représentent deux tiers de la totalité des engagements de VSAV. L’objectif de ce travail consiste à évaluer l’application de la procédure de départ réflexe des moyens du SDIS. Matériel et méthode : Etude rétrospective, observationnelle et monocentrique des départs réflexes de VSAV engagés par le SDIS sur une année. 500 dossiers parmi 35 439 sont randomisés et analysés en aveugle du SDIS. Aucune intervention n’est exclue. Les départs des VSAV sont classés à l’aide des informations transmise lors de l’interconnexion 15-18, en « départs réflexes conformes » et en « départs réflexes par excès ». Résultats : Les départs réflexes conformes représentent 83% des dossiers analysés. 71% de ces interventions ont lieu en milieu public (p < 0,01) et sont régulées par le médecin régulateur urgentiste dans 70% des cas (p < 0,001). La moitié de ces départs sont justifiés par l’environnement de survenue de la détresse. Une intervention SMUR est associée à un départ réflexe conforme de VSAV dans 5% des cas. Les départs réflexes par excès représentent 17% des interventions. Dès l’appel initial, l’assistant de régulation médicale (ARM) n’identifie aucune détresse vitale et oriente majoritairement (59 %) ces appels vers le médecin régulateur généraliste (p < 0,001). La totalité concerne des interventions à domicile dont 43% pour malaise sans gravité. L’âge supérieur à 65 ans est un facteur prédictif d’envoi de VSAV par excès (OR=2,01 [1,2-3,35]) (p < 0,01). Conclusion : La procédure de départ reflexe des moyens du Sdis est majoritairement respectée, mais doit néanmoins être mieux appliquée. En effet, plus d’une fois sur six le CTA-CODIS envoie un VSAV en réflexe à domicile par excès. Les échanges entre nos services et la mise à jour de la convention bipartite devraient permettre d’améliorer l’évaluation et la qualité de l’engagement reflexe des moyens du Sdis au profit de la population.


Stéphanie LEFEUVRE (Nantes), Elodie DAGORET, Arnaud MARTINAGE, Océane PETTINOTTI, Océane GRIGNON, Carolina GARCIA, Laurianne BILLIER, Joël JENVRIN
12:00 - 13:00 #17344 - FC246 Impact de la réorientation des patients de l’urgence sur les départs sans prise en charge : étude de 49 239 cas.
FC246 Impact de la réorientation des patients de l’urgence sur les départs sans prise en charge : étude de 49 239 cas.

INTRODUCTION

Les patients de l’urgence qui quittent sans examen médical ou départ sans prise en charge (DSPEC) sont un problème dans les urgences débordées, et peu de solutions à ce problème ont été identifiées. La réorientation de patients de l’urgence vers des cliniques avoisinantes a été proposée afin de diminuer la proportion de DSPEC. Le but de cette étude est de documenter l’impact du programme de réorientation sur les DSPEC.

Le projet de réorientation inclut :

-Un nouvel algorithme médical comprenant 53 plaintes et contre-indications associées.

-Une application, destinée au personnel infirmier du triage de l'urgence, permettant l'utilisation de l'algorithme ainsi que la prise d'un rendez-vous avec un médecin de famille dans les 36 heures

 

MÉTHODES

La présente étude de série temporelle a comme numérateur le DSPEC et comme dénominateur le nombre total de visites mensuelles. Les données sur les visites au département d’urgence entre mars 2008 et juin 2017 ont été classées selon l’orientation à la sortie et scindées en deux groupes : avant et après la mise en place du programme. Les données démographiques et cliniques ont été extraites du système d’information de l’hôpital. Pour documenter l’impact de celui-ci, deux courbes de régression polynomiale avec optimisation des corrélations ont été dessinées et le point d’inflexion a été extrapolé à partir de la dernière donnée précédant le programme et la première donnée suivant sa mise en place.

 

RÉSULTATS

Durant la période étudiée, 554 474 visites ont été analysées et 49 239 (8,9%) patients ont quitté avant d’être pris en charge. Les courbes de régression avant et après la mise en place du programme ont été d’ordre 6 avec un R2 préprogramme de 0.49 et post-programme 0.43. Un taux de 11,6% de DSPEC était observé juste avant la mise en place du programme et il était de 7,5% immédiatement après (différence absolue de 4,1 % [intervalle de confiance à 95% 3.4-4.8], p<0,001; différence relative de 35%).

 

CONCLUSION

Un programme de réorientation des patients a permis une diminution importante de plus du tiers de la proportion de DSPEC.


Alexandre MESSIER (LOGIBEC, Canada), Jean-Marc CHAUNY, Éric LALONDE, Judy MORRIS, David DUCHARME, Alexis COURNOYER, Chantal LANTHIER, Raoul DAOUST
12:00 - 13:00 #17295 - FC248 EVALUATION DE L’EXPERIENCE DE L‘UNITE D’INTERVENTION PARAMEDICALE DANS UN SERVICE D’AIDE MEDICALE URGENTE.
FC248 EVALUATION DE L’EXPERIENCE DE L‘UNITE D’INTERVENTION PARAMEDICALE DANS UN SERVICE D’AIDE MEDICALE URGENTE.

INTRODUCTION

La constatation dans notre Service d’Aide Médicale Urgente ( SAMU) d’un besoin significatif d’une équipe d’intervention  pré-hospitalière intermédiaire entre l’unité mobile de soins intensifs (SMUR) et l’ambulance simple, a conduit à la création en 2014 d’une unité  « Paramédical Interventionnel  Team »  (PIT) ou équipe d’intervention paramédicale, composé d’un ambulancier et d’un infirmier d’intervention rapide.

Dans ce travail, nous nous proposons d’étudier le bilan d’activité et les domaines d’action de cette unité.

MATERIELS ET  METHODES 

Notre étude est rétrospective, descriptive sur une période de 4 ans allant de juin 2014 à mai 2018 réalisé au sein de notre service SAMU. Nous avons inclus dans l’étude toutes les interventions réalisées par l’unité PIT. Nous avons recueillis, les motifs d’appel, les délais d’interventions, les gestes réalisés, l’évolution et l’issue de la sortie.

RESULTATS

Sur 4684 affaires traitées, nous avons colligés 564 interventions PIT, soit 141 par an avec une évolution  annuelle moyenne de 17.73 %. Les motifs d’appels les plus fréquents  sont les transferts secondaires avec 15.66% des cas et la petite traumatologie avec 10.84% des cas. L’unité PIT a accompagné une unité SMUR dans 48 sorties, soit 8.4% des cas. Le délai de sortie était en moyenne de 4 mn soit 1 mn de moins que pour notre SMUR. L’équipe PIT est intervenue seule dans une mission d’évacuation aérienne. Un traitement a été administré sur prescription du médecin régulateur dans 43.37 % des cas. L’évolution était bonne dans 95.6% des cas. L’hôpital de destination finale était notre hôpital d’annexion dans 92.77% des cas. La durée d’intervention totale était en moyenne de 1h et 56min.

DISCUSSION :

L’unité  PIT a permis un déploiement plus rapide que l’unité SMUR ainsi qu’un apport supplémentaire dans certaines interventions à plusieurs victimes (8.4%). L’issue favorable de la majorité des sorties, 95.6% des cas, est le résultat d’un travail d’équipe entre le PIT et le médecin régulateur qui l’a assisté dans 43.37% des cas en  matière de  prise en charge thérapeutique.

CONCLUSION :

L’unité PIT a permis d’élargir l’offre de transport pré-hospitalier de notre SAMU répondant ainsi à un besoin particulier de notre population cible. Le développement de son activité pourrait tirer profit de l’évolution de la télémédecine  permettant de transmettre d’autres examens aidant au diagnostic  au médecin régulateur.


Sonia SLIMI, Mekki BEN SALAH, Mounir HAGUI (Tunis, Tunisie), Jihene KAROUIA, Faycel DHRAIEF, Yousra GUETARI
Salle 352B-Zone poster 1

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FCM-33
12:00 - 13:00

Flash communications
Qualité
Qualité

Modérateur : Julie GRENET (Praticien Hospitalier) (PARIS)
12:00 - 13:00 #16843 - FC257 Patients transférés d'un autre centre d'urgence : refait-on trop d'examens?
FC257 Patients transférés d'un autre centre d'urgence : refait-on trop d'examens?

Introduction: Les urgences fonctionnent souvent en réseau, avec un centre de référence autour duquel s’articulent de multiples structures primaires ou secondaires. Ce fonctionnement en réseau implique, en fonction du plateau technique disponible et de l’accès aux différentes spécialités, un certain nombre de transferts entre les structures primaires et le service de référence. En conséquence, de nombreux examens, tant radiologiques que biologiques, sont répétés, lors de l’admission dans l’hôpital receveur. Notre objectif était d’évaluer : 1) la fréquence ; et 2) la pertinence de la répétition de ces  examens.

 

Matériel et Méthode: Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur des patients transférés d’un centre d’urgence secondaire vers un centre tertiaire au cours de l’année 2016. Un examen était considéré redondant s’il était répété dans les 8h après le transfert. Deux auteurs ont ensuite évalué le caractère approprié de cette redondance. L’accord inter-observateur a été mesuré à l’aide d’un coefficient Kappa. Une régression logistique a été effectuée à la recherche de facteurs de prédictions de redondance.

 

Résultats: 432 patients ont été transférés du centre secondaire vers le centre de référence. 179 patients (41.4 %) ont eu un bilan biologique redondant, 34 (7.9 %) un examen radiologique redondant, et 19 (4.4%) les deux. Le seul facteur de risque pour un examen biologique redondant était un âge avancé (> 65 ans) (aOR=1.8, IC95% 1.2-2.7) et pour un examen radiologique, un cas de nature chirurgicale (aOR=1.9, IC95% 1.0-3.7). Cette redondance était jugée comme partiellement ou totalement inappropriée pour 197 (99.5 %) des examens biologiques (Kappa=0.57) et 39 (73.6 %) des examens radiologiques (Kappa=0.82).

 

Discussion: Dans notre étude, plus de la moitié des patients transférés depuis un autre centre d’urgences ont eu au moins un examen répété, et pour la majorité des cas de manière inappropriée. Cette redondance a un impact sur les coûts mais également sur les patients (ponction, irradiation). Il est maintenant nécessaire d’analyser de manière prospective les raisons de ces demandes inappropriées et de modifier les processus selon un modèle PDSA (Plan, Do, Study, Act) dans un souci d’amélioration de la qualité.

 

Conclusion: La majorité des patients transférés d’un établissement secondaire à un centre d’urgence tertiaire subissent de manière inappropriée des examens biologiques et radiologiques.


Christophe A. FEHLMANN (Genève, Suisse), Jérôme BERTRAND, Olivier GROSGURIN, François SARASIN, Omar KHERAD
12:00 - 13:00 #17338 - FC258 SAED: Etude pilote d'implantation d'une transmission formalisée à l'urgence, management du changement par sensibilisation à la perception du risque.
FC258 SAED: Etude pilote d'implantation d'une transmission formalisée à l'urgence, management du changement par sensibilisation à la perception du risque.

Introduction : Les défauts de communication au sein des équipes médicales sont retrouvés dans 25 % des dossiers médico-légaux. Nous avons suivi la méthode issu du programme ASPIRE pour la mise en place de transmission formalisée au sein de notre équipe, en 5 étapes: Evaluation de la qualité des transmissions (grille SAED), questionnaire de sensibilisation à la perception du risque, e-learning, présentiel, questionnaire de satisfaction. Méthode : Après évaluation de la qualité des transmissions par recueil d’un score d’adéquation à la grille SAED, un questionnaire de sensibilisation a été proposé aux médecins du service pour évaluer leur perception du risque patient. Les questions proposées abordent les facteurs influençant la sécurité des patients, les actions pouvant réduire les évènements indésirables et l’acte de transmission. Une formation par e-learning et présentiel a ensuite permis un rappel puis un ancrage des connaissances ainsi qu’une mise en pratique de la grille SAED. Après cette intervention, la qualité des transmissions et la satisfaction de l’outil SAED ont été évalués. Résultats : Il y a eu 15 séniors dans la phase avant ainsi que dans la phase après. Le nombre de grille SAED complètes est passé de 35 % avant intervention à 60 % après intervention. Concernant le questionnaire de sensibilisation, 75% des seniors pensent que les interruptions de tâches lors de leur travail influencent très fortement la sécurité des patients. Le flux de patient est considéré comme ayant une influence forte à très forte, respectivement 65% et 30%. Seulement 14% considèrent que la communication avec le patient a une influence très forte sur la sécurité de celui-ci. A contrario, les médecins estiment que leur vie privée intervient faiblement (65%) dans la sécurité patient contrairement aux données de la littérature. Les solutions choisies par les médecins sont en priorité, la diminution de prise en charge simultanée des patients, la lutte contre la fatigue et le stress du personnel. L’outil SAED a été utilisé par 71% des médecins formés après l’intervention et 90% trouvent cet outil utile à la pratique. Conclusion : La méthode d’implantation de la grille SAED a permis d’améliorer la qualité des transmissions et de sensibiliser les praticiens au risque. Néanmoins la perception des risques liés aux facteurs humains n’est pas optimale et devra intégrer la démarche globale de sécurité patient.

 

 

 


Griselda RAZAFIMANANTSOA (LE MANS), Patrick MIROUX
12:00 - 13:00 #16918 - FC259 Evaluation des Pratiques Professionnelles et qualité de la prise en charge des traumatismes crâniens léger dans les services d'accueil des urgences.
FC259 Evaluation des Pratiques Professionnelles et qualité de la prise en charge des traumatismes crâniens léger dans les services d'accueil des urgences.

Introduction : Les traumatismes crâniens légers (TCL) sont un motif fréquent de consultation dans les services d’accueil des urgences (SAU). L’utilisation de la tomodensitométrie cérébrale a considérablement augmenté dans les soins aux patients. Une bonne gestion des TCL et la prescription adaptée de la tomodensitométrie sont nécessaires.

Objectifs : Étudier le degré d’accord entre les recommandations 2012 de la Société française de médecine d'urgence (SFMU) concernant les TCL et leur gestion dans les SAU après formation par MOOC (Massive Open Online Courses) et simulation.

Matériels et méthodes : Evaluation des pratiques professionnelles dans un SAU conformément aux recommandations sur les TCL avant et après intervention. L’intervention comprenait un cours théorique et en ligne, associé à des séances de simulation. Le critère de jugement principal était l'analyse des délais pour la réalisation d'un scanner. Les critères de jugement secondaires étaient l'analyse de des indications de la tomodensitométrie cérébrale et rachidienne ainsi que des critères d'hospitalisation. L’accord du comité d’éthique a été obtenu. Le test de U de Mann Whitney's a été utilisé pour comparer les variables quantitatives et du Chi2 pour comparer les variables qualitatives. Le coefficient Kappa de Cohen était utilisé pour analyser l’accord entre la pratique et les recommandations. P<0,05 était considérée comme significative.

Résultats : La simulation a permis d’acquérir la notion d’urgence pour obtenir de la tomodensitométrie en moins d’une heure lorsque les critères étaient réunis (p = 0,007). La fiabilité du médecin évaluateur pour s’accorder avec les recommandations d’hospitalisation était meilleure après la formation (p = 0,03, augmentation du Kappa de 0,73 à 0,93). En revanche, les informations essentielles dans le dossier médical, comme l’heure du TCL, semblaient faire défaut.

Discussion / conclusion : La prise en charge des patients pris en charge au SAU après TCL était satisfaisante. La formation combinée par MOOC et simulation, basée sur la conférence de consensus SFMU 2012 a permis d’améliorer significativement la qualité de prise en charge et gestion des TCL. En revanche, il est nécessaire d'améliorer le logiciel utilisé par les SAU pour améliorer la gestion de certains critères comme l’heure du TCL.


Daniel Aiham GHAZALI (Amiens), Anthony CHAUVIN, Nicolas JAVAUD, Pierre VANDINGENEN
12:00 - 13:00 #16897 - FC260 Utilisation de la santé connectée pour le dépistage précoce de la dégradation clinique des patients fragiles des urgences, hospitalisés en dehors des unités de soins intensives ou de réanimation.
FC260 Utilisation de la santé connectée pour le dépistage précoce de la dégradation clinique des patients fragiles des urgences, hospitalisés en dehors des unités de soins intensives ou de réanimation.

Introduction : Les patients des services des urgences nécessitant une hospitalisation, sans défaillance ventilatoire, hémodynamique, ou neurologique sont admis en général dans l’unité d’hospitalisation des urgences (UHU) ou un service de médecine traditionnel. La surveillance clinique de ces patients se fait par les infirmiers trois à quatre fois par jour. En cas d’aggravation clinique entre deux temps de surveillance, l’évolution clinique du patient peut être dramatique, surtout si les patients sont en incapacité d’alerter les soignants. Ainsi c’est le cas des personnes âgées et altérées, ou bien des patients confus. La santé connectée est utilisée dans différents domaines de la santé. Cette étude a pour objectif de démontrer son intérêt en Médecin d’Urgence.

Méthode : Recherche non-interventionnelle sur l’évaluation des pratiques professionnelles avec accord du comité d'éthique et de la CNIL. Depuis janvier 2017, des patients hospitalisés à l’UHU et nécessitant une oxygénothérapie ont bénéficié d’un monitoring avec le système de santé connectée Sensium®. Basé une réception de signal Wifi, il permet une analyse des fréquence respiratoire (FR), fréquence cardiaque (FC) et température des patients toutes les deux minutes. Les soignants du service reçoivent des alertes sur une centrale, E-mail et application pour IPhone® (Apple) en cas de détérioration clinique.

Résultats : le monitoring avec ce système a concerné 310 patients. 21,3% (n=66) des patients ont présenté une détérioration d’un des paramètres et détectée par ce système en dehors des périodes de surveillance clinique. 75.8% (n=50) des patients ont bénéficié d’une modification thérapeutique. 7.6% (n=5) des patients ont été transféré dans un service de soins continus ou de réanimation.

Discussion/conclusion : les premiers paramètres vitaux qui varient lorsqu’il y a une défaillance ventilatoire ou hémodynamique sont la FR et/ou la FC. Les patients fragiles sous faible débit d’oxygène et hospitalisés en dehors d’une unité de soins intensifs, continus ou de réanimation, sont à haut risque de dégradation clinique. Un système de santé connecté basé sur une technologie de Wifi et permettant d’alerter les soignants en cas de dégradation, peut être à l’origine d’un changement thérapeutique. Les futures études devront analyser au-delà de la détection individuelle d’une dégradation clinique, la possibilité d’intégrer ce système de santé connectée dans une stratégie de prédiction d’évènements de morbi-mortalité.


Daniel Aiham GHAZALI (Amiens), Olivia STEPHAN, Stephanie ANTONIOL, Christophe CHOQUET, Enrique CASALINO
12:00 - 13:00 #17210 - FC261 Discordance entre adresses GPS et adresses exactes « à la porte » dans les grands ensembles urbains : un facteur d’augmentation du délai d’intervention SMUR en milieu défavorisé.
FC261 Discordance entre adresses GPS et adresses exactes « à la porte » dans les grands ensembles urbains : un facteur d’augmentation du délai d’intervention SMUR en milieu défavorisé.

Introduction : Dans les grands ensembles urbains, le délai d’intervention des équipes SMUR pourrait être défavorablement lié à la qualité des bases de données adresses disponibles, notamment par l’augmentation du délai de trajet piéton (arrêt du véhicule – arrivée auprès du patient). Notre étude avait pour objectif d’évaluer la concordance entre les adresses proposées par un GPS et les adresses physiques réelles dans un grand ensemble urbain (cité), et d’en mesurer l’impact sur le temps de trajet piéton.

Méthode : Etude quasi-expérimentale multicentrique. Recueil topographique des coordonnées exactes de l’entrée de chaque immeuble de deux ensembles de type cité (n=100 immeubles). Mesure de la distance (en mètres, médiane[Q1-Q3]) entre ces relevés et l’adresse indiquée par un GPS grand public (Google Maps). Simulation du temps de trajet piéton surajouté (en secondes, médiane[Q1-Q3]), sur la base d’une vitesse de déplacement de 4km/h.

Résultats : La distance entre coordonnées exactes et coordonnées indiquées était de 75,5m [48-122]  et 24m [17-40], et entraînait un temps de trajet piéton surajouté de 84s [53-135] et 24s [17-40] (fig.1).

Conclusion : La discordance entre les bases de données adresses et les adresses exactes « à la porte » entraîne probablement une augmentation des délais de réponse des équipes SMUR dans les grands ensembles urbains.


Eric MERMET (Paris), Matthieu HEIDET, Samira ABIZAR, Elise BRAMI, Thierry DA CUNHA, Jean MARTY
12:00 - 13:00 #16850 - FC262 La prévention antitétanique : est- elle bien réalisée dans nos SAU. A propos d’un audit.
FC262 La prévention antitétanique : est- elle bien réalisée dans nos SAU. A propos d’un audit.

Introduction :Alertés par la pharmacie de notre institution d’une consommation négligeable d’immunoglobulines, nous avons revules dossiers des patients qui ont été pris en charge au Service des Urgences avec une blessure, pour vérifier la qualité de la prévention antitétanique effectuée. 

Matériel et méthode : Les dossiers des patients s’étant présentés au Service des Urgences avec une plaie entre le 1erjanvier 2018 et le 30 juin 2018 ont été revus.

1148 dossiers étaient complets et évaluables. Parmi cette population de 1148 patients 806 patients étaient encore immunisés, tandis que 342 patients n’étaient plus immunisés. Nous avons donc vérifié si les patients non immunisés avaient reçu une prévention conforme aux Directives Ministérielles : vaccin et immunoglobulines en cas de plaie tétanigène, rappel vaccinal en cas de plaie propre. 

Parmi les 342 patients, 227 présentaient des plaies tétanigènes.

Résultats :Parmi les 115 patients présentant une plaie propre, 114 ont reçu une vaccination (Boostrix), tandis que les 227 patients qui présentaient une plaie à risque ont tous reçu un rappel (Boostrix) mais seulement 2 d’entre-eux ont reçu des immunoglobulines.

Discussion :Cette revue des dossiers a démontré que très peu de patients non immunisés ne bénéficient pas de rappel vaccinal tandis que les immunoglobulines pourtant nécessaires ne sont quasiment jamais administrées. Ces résultats pourraient être expliqués par la difficulté de déterminer le statut du risque tétanigène de chaque blessure dans la confusion du SAU aussi bien que par un manque de compréhension des directives de prophylaxies de tétanos.

Conclusion :La gestion des blessures à risque de tétanos pourrait être améliorée par une meilleure formation des opérateurs de santé en particulier des « plus jeunes » et en affichant dans la salle de soins les critères pour définir une plaie à risque de tétanos ainsi que le protocole à suivre en cas d’absence d’immunité du patient.


Gaia BAVESTRELLO PICCINI (Bruxelles, Belgique), Jean-Christophe CAVENAILE
12:00 - 13:00 #17263 - FC263 Echanges des données médicales par les Smartphones au sein des services d’urgence.
FC263 Echanges des données médicales par les Smartphones au sein des services d’urgence.

Introduction: La fonction ordinateur  intégrée dans les téléphones intelligents a permit son utilisation comme aide diagnostique et thérapeutique ainsi que la collecte des données et l’échange des informations nécessaires aux soins.

Objectif: Notre objectif est de décrire et de quantifier les échanges de données médicales via Smartphones par les internes  de  médecine d’urgence.

Méthode: Etude descriptive transversale et multicentrique réalisée durant le mois de Décembre 2017 à l’aide d’un questionnaire servi de main à main destiné aux internes d’urgence.

Résultats: 82 internes d’urgence ont participé à l’étude avec un taux de réponse à 100%. Dans notre population, 78 internes possédaient un Smartphone soit un taux de 95%. Dans 54 % des cas le nombre moyen d’échange des données médicales était entre 15 et 20 fois par jour et ceci sous forme d’appels téléphoniques, SMS, E-mail et applications de communication comme Messenger, Viber ou autres. Les appels téléphoniques sont le mode de transfert des données le plus utilisé. A noter que les nouveaux modes de transfert qui sont surtout les réseaux sociaux et les applications de communication ont des fréquences d’utilisation journalière assez importantes. Les textes et les photos sont les deux principaux types de données transférées. Mais le texte prédomine par sa fréquence d’utilisation puisque 81% des internes confirment échanger des données médicales en texte au moins 10 fois par jour. Dans 90% des cas, les internes échangent les données relatives à l’état de santé des patients pendant la garde. Ces échanges étaient en présence des patients dans seulement 10 % des cas. La plupart des échanges des données se font soit à l’hôpital lors de la garde ou de l’astreinte (94%) ou en pré-hospitalier (89%). Les principaux destinataires de l’échange des données sont les séniors (94%). La prise d’avis pour aide à la décision médicale ou pour l’organisation des taches et des transferts sont désormais les deux principaux buts recherchés par l’échange des données. Ces échanges contribuent aussi à améliorer la formation dans 50 % des cas. Dans 75 % des cas, ces échanges ont influencé la prise en charge des patients.

Conclusion: Le Smartphone facilite l’échange au sein des services d’urgence entre les différents membres de l’équipe médicale et paramédicale qui permet certainement d’améliorer la prise en charge des patients et encore de renforcer le coté formation des jeunes spécialistes d’urgence


Rabeb MBAREK, Sarra ZAOUALI, Riadh MEDDEB, Mohamed Aymen JAOUADI, Ines OUAZ, Amel SELMI, Sami BEN AHMED, Naoufel CHEBILI (Sousse, Tunisie)
12:00 - 13:00 #17174 - FC264 Les accidents de la voie publique chez les internes : liens avec le rythme de travail.
FC264 Les accidents de la voie publique chez les internes : liens avec le rythme de travail.

Introduction : Les internes de médecine ont un rythme de travail soutenu avec en moyenne 60 heures de travail hebdomadaire et le plus souvent plusieurs gardes de nuit par mois. Les données de la littérature montrent que la fatigue est un facteur de risque majeur d’accident de la voie publique. En ce qui concerne le rythme de travail, un grand nombre d’heures hebdomadaires, le travail de nuit et les horaires variables ont été identifiés comme facteurs de risque d’accident de la circulation.

Méthode : Notre étude observationnelle rétrospective cherche à étudier les accidents de la voie publique présentés par les internes et identifier les liens éventuels entre leur rythme de travail et ces accidents. Pour cela tous les internes de notre faculté ont été interrogés par mail entre février et août 2016, les internes ayant été victimes d’un accident de la circulation durant leur internat ont été appariés à des internes n’ayant pas présenté d’accident afin de comparer leur rythme de travail.

Résultats : 614 internes ont répondu au questionnaire, 92 d’entre eux ont présenté un accident de la voie publique durant leur internat et 17 ont été blessés. 75% des accidents étaient liés au travail et 26% se sont produits un lendemain de garde. Les résultats n’ont pas montré de différence significative de rythme de travail entre les cas et les témoins, cependant la distance domicile – travail (p=0,0006) et le type de service (p=0.04) ont été identifiés comme des facteurs de risque d’accident de la route. En effet, plus les internes vont travailler loin, plus ils présentent d’accident de la route ; et les services où les accidentés sont plus représentés sont la médecine ambulatoire, les services de chirurgie et les services d’urgence. De plus notre étude montre que les accidents se produisant un lendemain de garde sont significativement plus liés à la fatigue : Les risques relatifs étaient de 1,55 de ressentir de la  fatigue, de  3,46 de sentir l’envie de dormir et de 1,41 que l’accident soit lié à un défaut d’attention.

Discussion : Les accidents de la circulation chez les internes sont donc fréquemment associés à une fatigue et sont, trois fois sur quatre, des accidents de travail. L’étude cas-témoins n’a pas montré de lien entre accident et rythme de travail, probablement par manque de puissance. Cependant certains stages et spécialités sont sur représentées chez les accidentés, il semblerait intéressant d’étudier ces spécialités et les raisons de ce sur risque.

                                                                                                                          


Louis DENIS (Bourgoin Jallieu), Martine HOURS, Yves ZERBIB, Karim TAZAROURTE
Salle 352B-Zone poster 2
12:05

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TV075
12:05 - 12:12

INTERVIEW D'EXPERTS
SCA st+ : évaluation de la filière

Conférencier : Frédéric BALEN (Médecin) (Conférencier, Toulouse)
Plateau TV
12:12

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TV076
12:12 - 12:20

INTERVIEW D'EXPERTS
SCA st+ : diagnostic complexe

Conférencier : François JAVAUDIN (Emergency physician) (Conférencier, Nantes)
Plateau TV
12:20

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TV100
12:20 - 12:25

CONGRES DE MEDECINE D'URGENCE
Journées Thématiques Interactives de la SFMU, du 16 au 18 Octobre 2019, Toulon

Conférencier : Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Conférencier, Toulon)
Plateau TV
12:25

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TV106
12:25 - 12:30

COMMISSION DE LA SFMU
Commission des référentiels

Conférencier : Pierre-Géraud CLARET (PU-PH) (Conférencier, Nîmes)
Plateau TV
12:30

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JU-01
12:30 - 14:00

Jeopardy
Burger Quiz

Coordonnateur : Yonathan FREUND (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Adeline AUBRY (PH) (Conférencier, Paris), Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
Ou l'on va bien rigoler, tester ses connaissances, écrabouiller les équipes adverses, ou simplement apprendre et apprécier le spectacle.
Salle Maillot

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TV077
12:30 - 12:40

URGENCES DEMO

12:30 - 12:40 ROFIM. Interview de David Bensoussan, CEO de Rofim.
Rofim, première plateforme francophone d'échanges sécurisés entre médecins, en créant de véritables communautés de spécialistes
Plateau TV
12:40

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TV078
12:40 - 12:50

INTERVIEW SPONSORISEE ROCHE

12:40 - 12:50 Impact médico-économique de la S100B dans les TCL. Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
Plateau TV
12:45

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ATD09
12:45 - 13:45

Conférence déjeuner BMS
Immunothérapie et Cancers au SAU : Restons vigilants !

Modérateurs : Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Paris), Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Pontoise)
12:45 - 13:45 Pourquoi les immunothérapies changent notre démarche diagnostique aux urgences? Jeannot SCHMIDT (Professeur des universités) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
12:45 - 13:45 Quand le digestif s’emballe, comment agir ? Emilie SOULARUE (Conférencier, Paris)
12:45 - 13:45 Effets cardiaques des immunothérapies : savoir faire le diagnostic rapidement. Stephane EDERHY (Conférencier, Paris)
Salle 241

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ATD10
12:45 - 13:45

Conférence déjeuner Abbott
La prise en charge de la grippe aux Urgences

12:45 - 13:45 Epidémiologie de la saison de grippe 2018-2019. Sibylle BERNARD-STOECKLIN (Epidémiologiste) (Conférencier, Paris)
Epidémiologiste
Direction des maladies infectieuses
Santé Publique France
12:45 - 13:45 Prise en charge de la grippe aux urgences : biologie délocalisée et retour d'expérience du Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph. Olivier GANANSIA (Chef de service) (Conférencier, Paris), Jean Claude NGUYEN (Conférencier, Paris)
Salle 252A
12:50

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TV079
12:50 - 13:00

URGENCES DEMO

12:50 - 13:00 FILIERES DE SANTE MALADIES RARES. Interview de Bénédicte Belloir, Chef de projet BRAIN-TEAM.
Cartes Urgence Maladies Rares.
Des cartes au format carte de crédit, dans lesquelles sont inscrites des consignes à faire ou non selon la maladie rare du patient.
Plateau TV
13:40

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TV048
13:40 - 13:50

URGENCES DEMO

13:40 - 13:50 MEDUSIMS. Interview de Franck Amalric, Directeur Général de MEDUSIMS.
TRAUMASIMS.
Plateforme d'entraînement à l'afflux massif de victime, via la simulation médicale numérique
Plateau TV
13:50

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TV095
13:50 - 14:00

INTERVIEW SPONSORISEE BRISTOL-MYERS SQUIBB

13:50 - 14:00 Immunothérapie et Cancers aux urgences : pourquoi ça nous concerne ? Jeannot SCHMIDT (Professeur des universités) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
Plateau TV
14:00

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EA-05
14:00 - 15:30

Etat de l'Art Médecins N°5
Hype ou has-been ? Des traitements vraiment recommandés ?
Infectiologie sepsis, Neurologie, Pneumologie, Thérapeutique

Modérateurs : Jean Marie BONNEC (Praticien Hospitalier) (Narbonne), Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Nice)
Coordonnateur : Yonathan FREUND (Coordonnateur, Paris)
Où l'on remettra en cause certains traitements classiquement donnés ou recommandés. On y abordera l'intérêt des antiviraux dans la grippe, l'avantage pas si certains des corticoïdes pour l'hématome sous dural, la prescription automatique de benzodiazépine après une crise convulsive et l'ajout d'ipatropium lors d'une crise d'asthme.
14:00 - 15:30 Oseltamivir dans la grippe. Eric BATARD (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
14:00 - 15:30 Corticoïde dans l'hématome sous dural. Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Conférencier, Rouen)
14:00 - 15:30 Benzodiazépine après une crise convulsive. Marie GIROT (PH) (Conférencier, Lille)
14:00 - 15:30 Ipratropium dans l’asthme. Sébastien BEAUNE (Chef de service) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
Amphi Bleu

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EA-08
14:00 - 15:30

Etat de l'Art Médecins N°8
Pourquoi le patient n’est pas intubé ?
Neurologie, Pneumologie, Thérapeutique, Toxicologie

Modérateurs : Frédéric ADNET (Chef de service) (Paris), Mathias WARGON (Chef de Service) (Saint-Denis)
Coordonnateur : Guillaume DEBATY (Coordonnateur, Grenoble)
De la possibilité de surseoir à l'intubation dans certaines situations cliniques où l'on pourrait avoir tendance à avoir le laryngo facile et la sonde entre les dents.
14:00 - 15:30 Détresse respiratoire. Alexandre DEMOULE (PUPH) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Coma. Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 TC grave. Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
Salle Maillot

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ES-04
14:00 - 15:00

Essentiel Médecins N°4
De la pathologie faciale
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Traumatologie

Modérateurs : Jean Denis FIROLINI (RPPS : 10003441960) (Hyères), Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Paris)
Coordonnateur : Aurélien RENARD (Coordonnateur, Marseille)
Nous aborderons d'abord les signes de gravité à rechercher, les diagnostics à ne pas manquer. Nous préciserons ensuite les examens complémentaires à réaliser en précisant les délais.
Nous définirons les situations qui relèvent d'un avis spécialisé urgent et celles qui peuvent être différées. Enfin, nous déterminerons les principes de prise en charge thérapeutique
14:00 - 15:00 Nez. Julie SALIGNON (Conférencier, Dijon)
14:00 - 15:00 Cavité buccale. Florent FÉMY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Lyon)
14:00 - 15:00 Oeil. Matthieu HEIDET (Médecin) (Conférencier, Créteil)
Salle 241

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AMS-42
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants 42
Gestion des crises et des situations critiques en pré-hospitalier et à l’hôpital. Communication. Simulation

Coordonnateur : Laurent GABILLY (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Laurent GABILLY (médecin) (Conférencier, Lyon), Mireille LARDIÈRE (référent zonal SSE) (Conférencier, Lyon), Nathalie PRIETO (médecin) (Conférencier, Lyon)
Atelier pratique avec simulation média-training, en 3 groupes. Cas concret multi victimes impliquant 3 entités : SAMU, établissement de santé, et institution avec CUMP. Débriefing commun.
Savoir s'adapter aux situations de crise sur le terrain (3 entités : extra hospitalier, hôpital, institution). Mettre en place l'organisation adéquate en fonction des plans définis (ORSEC NOVI, plan blanc). Connaître les enjeux relationnels inhérents à la crise, s'adapter aux comportements spécifiques des décideurs, partenaires impliqués et familles. Savoir communiquer en cas de crise, pièges à éviter(savoir être).
14:00 - 15:30
Salle 242A

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TRM-07
14:00 - 15:30

Table ronde N°7
SFMU/ANCESU

Modérateurs : Didier HONNART (MEDECIN) (Dijon), Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Bordeaux)
14:00 - 15:30 Gérer les émotions pour décider en régulation médicale : un apprentissage possible ? Emmanuelle DE PEMBROKE (Conférencier, Créteil)
14:00 - 15:30 Guidance des gestes par téléphone. Carole AMSALLEM (Médecin) (Conférencier, Amiens), Christine AMMIRATI (Chef de pôle) (Conférencier, Amiens)
14:00 - 15:30 Régulation médicale : comment apprendre à travailler en équipe. Alain MOUCHET (Professeur des universités) (Conférencier, Créteil)
Salle 242B

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CMS-07
14:00 - 15:30

Conférence Médico-soignants N°7
Femmes majeures victimes d’agressions sexuelles : quelle prise en charge ?

Modérateur : Caroline VAREILLE (assistante sociale) (Paris)
14:00 - 15:30 Quelle prise en charge initiale médico- soignante à l’accueil des SU ? Frédérique BROISIN DOUTAZ (PH) (Conférencier, Aulnay-sous-Bois)
Définir la prise en charge médico- soignante à l’accueil des SU( quelle est notre pratique ?/Quelle conduite à tenir face à cette population ?)
Définir le parcours de soins aux SU
Définir l’orientation de ces patients après les SU
14:00 - 15:30 Psychologie. Magali OUSTRAIN (Conférencier, Toulouse)
14:00 - 15:30 MIPROF. Anais VERMEILLE (conseillère technique sur les violences faites aux femmes) (Conférencier, Paris)
Présentation de la MIPROF
Définir les fonctions et les missions de la MIPROF
Présenter les Kits et outils de formations disponible( kit anna / kit tom et lena / kit protection sur ordonnance
Salle 243

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AMS-32
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants 32
Évaluation de la douleur de l’enfant en urgence

Coordonnateur : Elisabeth FOURNIER-CHARRIÈRE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Elisabeth FOURNIER-CHARRIÈRE (Pédiatre) (Conférencier, Paris), Bénédicte LOMBART (Cadre supérieur infirmier) (Conférencier, Paris)
Atelier comportant des aspects théoriques sur l’évaluation et des aspects pratiques avec des exercices d’évaluation. Apprendre à reconnaître et évaluer la douleur chez l’enfant quelle que soit la situation d’urgence
Apprendre à instituer une relation apaisante.
Apprendre à identifier la douleur derrière des signes trompeurs comme des cris, ou une apathie, une prostration. Apprentissage de la cotation avec l’échelle de douleur de l’enfant EVENDOL : cotation interactive sur vidéos (support DVD).
Discussion sur les difficultés, sur-cotation, sous-cotation, obstacles.
Salle 252A

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AMS-39
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants 39
Venez jouer au jeu de l'oie médical

Coordonnateur : Hayatte AKODAD (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers : Hayatte AKODAD (Médecin) (Conférencier, Bobigny), Magalie DUCHEMIN (Infirmière) (Conférencier, Nancy)
Cette animation à pour objectif l’acquisition de connaissances et de savoir faire en matière de médecine d’urgence, via une méthode pédagogique ludique, basée sur le challenge, dans le cadre de jeux de société.

Cette approche pédagogique permet aux différents participants d’échanger tout en s’amusant et de comparer les modalités de pratiques d’horizon divers.

Quatre ou cinq équipes de cinq personnes s’affrontent en matière de connaissances et de gestes techniques en médecine d’urgence, par le biais de questions relatives à des connaissances pures de médecine d’urgence, mais également via des ateliers de simulation, permettant ainsi de comparer la réalisation de gestes d’urgences de base.
L’animation se fait sous forme de jeu de l’oie, avec une progression possible si les réponses avancées par l’équipe sont justes. Les questions peuvent être d’ordre médical, paramédical ou basées sur des images, des vidéos ou des gestes techniques à réaliser sur mannequin.
Salle 252B

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AM-02
14:00 - 15:30

Atelier Médecins 02
Imagerie en traumatologie pédiatrique

Coordonnateur : Bénédicte VRIGNAUD (Coordonnateur, Nantes)
Conférencier : Bénédicte VRIGNAUD (Médecin) (Conférencier, Nantes)
Cas clinico-radiologiques interactifs sur les fractures les plus courantes de l’enfant : diagnostic, complications et traitements.
Savoir identifier les pièges radiologiques en traumatologie pédiatrique.
Connaître les indications de traitements orthopédiques et chirurgicaux des fractures des membres de l’enfant.
Salle 353

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AM-03
14:00 - 15:30

Atelier Médecins 03
Ventilation Volumétrique (VC – VAC) : Aspects fondamentaux

Coordonnateur : François TEMPLIER (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers : François TEMPLIER (PH) (Conférencier, Angers), Frédéric THYS (Chef de Pole, Directeur des urgences, Adjoint à al direction médicale et Professeur) (Conférencier, Charleroi, Belgique)
Au moyen de cas cliniques avec QCM sollicitant l'avis de la salle : Connaître les modes ventilatoires volumétriques (VC - VAC) ; Savoir régler les principales consignes machine disponibles en VC-VAC ; Savoir interpréter les paramètres mesurés par le ventilateur. Connaître les asynchronies patient-ventilateur possibles dans ces modes (NB : atelier théorique interactif sans manipulation de matériel)
Salles 221-222-223

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CMS-03
14:00 - 15:30

Conférence Médico-soignants N°3
Le brûlé
Pathologie circonstancielle, Thérapeutique

Modérateurs : Yann COEN (Ambulancier SMUR) (Brest), Jean-Pierre TOURTIER (Médecin en chef) (Paris)
Où l'on déclinera les grands principes de la prise en charge du patient brûlé. On y abordera les brulures graves et moins graves, on apprendra à discerner ces 2 entités et nos experts préciseront les soins initiaux à prodiguer aux urgences.
14:00 - 15:30 Evaluation de la gravité. Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Prise en charge initiale du brûlé grave. Damien BARRAUD (médecin) (Conférencier, METZ)
14:00 - 15:30 Soins locaux brûlures localisées. Celia LUCAS (Conférencier, Paris)
Amphi Havane

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AM-18
14:00 - 15:30

Atelier Médecins 18
Jeux de main, jeux de vilain

Coordonnateur : Philippe SATTONNET (Coordonnateur, Thionville)
Conférenciers : Hervé LAMARRE (chirurgien) (Conférencier, Thionville), Philippe SATTONNET (Conférencier, Thionville)
Atelier interactif animé par un urgentiste et un chirurgien de la main travaillant ensemble depuis de nombreuses années qui vont présenter des cas cliniques auquels vous devrez répondre par l’intermédiaire de votre smartphone.
Ces cas sont issus de problèmes, de pièges ou d’erreurs qui se sont présentés à l’urgentiste.
Une façon originale de valoriser l’expérience en confrontant les deux points de vue : celui de la prise initiale et de celui qui la poursuit.
Vous pourrez vous confronter à ces problèmes et voir si vous seriez ou pas tombés dans le piège ;
Jeux de mains , jeux de vilains
Salle 342A

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AMS-25
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants 25
Limitation des thérapeutiques en médecine d'urgence

Coordonnateur : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny), Carine GAUFFRIAUD (IDE) (Conférencier, Paris)
Limitation des thérapeutiques en urgence chez l’adulte:
- Spécificités du contexte de l’urgence (SMUR, urgences)
- Modalités de la prise de décision - Communication
- Elaboration du projet de soin
Salle 342B

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AMS-26
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants 26
Toxicologie clinique pratique : intoxications par les cardiotoxiques

Coordonnateur : Arnaud DELAHAYE (Coordonnateur, Mont de Marsan)
Conférenciers : Arnaud DELAHAYE (Conférencier, Mont de Marsan), Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
A partir de cas clinique :
-Connaitre les principaux cardiotoxiques rencontrés en toxicologie clinique.
-Rappels physiopathologiques pour appréhender une intoxication par cardiotoxique(s).
-Elaborer une stratégie diagnostique concernant les patients critiques.
-Organisation de la prise en charge symptomatique et spécifique.
Salle 343

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AM-05
14:00 - 15:30

Atelier Médecins 05
Initiation à l’échographie 3P
Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Idriss ARNAUDET (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Elise CARRIE (Urgentiste) (Conférencier, Mont-de-Marsan), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
Initiation au dépistage d’un épanchement péritonéal, péricardique ou pleural par des médecins prenant en charge
des urgences en situation instable ou critique et n'ayant pas (ou très peu) de connaissance et/ou d'expérience dans le maniement de l'appareil d'échographie. Les objectifs sont de présenter les modalités techniques de réalisation, de discuter la valeur diagnostique et de découvrir les zones d’intérêt en s'entrainant sur volontaires sains.
Salle 351

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AM-11
14:00 - 15:30

Atelier Médecins 11
Anesthésie loco-régionale écho-guidée
Douleur Analgésie, Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Conférenciers : Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Conférencier, Marseille), Pierre-Yves CORDIER (Médecin) (Conférencier, Marseille), Jérôme LEYRAL (SAU) (Conférencier, Pont-l'Abbé)
Connaître les indications de l'anesthésie loco-régionale écho-guidée dans le cadre d'un service d'urgences. Connaître les repères anatomiques et échographiques au niveau du poignet et de l'avant-bras pour l'anesthésie des territoires médian, radial et cubital. Connaître les repères anatomiques et échographiques au niveau de la cheville pour une anesthésie du pied. Savoir réaliser des blocs anesthésiques de la main et du pied en appliquant les manœuvres de sécurité. Savoir évaluer le rapport bénéfices/risques de la technique des blocs anesthésiques de la main et du pied dans un service d'urgence.
Salle 352A

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TV080
14:00 - 14:20

PARTENARIATS FRANCOPHONES
Francophonie n°4 : Europe Situation sanitaire exceptionnelle : MRMI de Monaco à Lyon

Conférenciers : Laurent GABILLY (médecin) (Conférencier, Lyon), Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Conférencier, Lyon), Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Conférencier, Toulon), Eric VOIGLIO (Secrétaire général) (Conférencier, Monaco)
Plateau TV

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CEQ
14:00 - 15:30

Commission évaluation qualité
La démarche qualité en pratique

Modérateurs : Bahram CHAYBANY (praticien hospitalier) (Lille), Sybille GODDET (médecin) (Dijon)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Où l'on présentera la démarche qualité en expliquant son objectif et comment y parvenir.
Les outils devant prendre une place dans l'évaluation de notre performance seront également présentés.
Enfin, derrière une méthodologie qui semble parfois peu intuitive, une analyse de la faisabilité et de l'impact de la démarche qualité sera présentée.
14:00 - 15:30 Principes généraux, point de vue d’un expert. Aurélien AGNIEL (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Nouveaux « outils » autour de la qualité. Emmanuel CARLI (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Et sur le terrain, qu’en est-il en pratique ? Alban GUIBERT (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bourg-en-Bresse)
Salle 251

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PLM-06
14:00 - 15:30

Communications libres plénières
Image et infection

Modérateurs : Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Nantes), Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Bruxelles, Belgique)
14:00 - 15:30 #17026 - CP43 Optimisation de l’accès au scanner abdominal basse dose après colique néphrétique simple : intérêt d’une filière post urgence.
CP43 Optimisation de l’accès au scanner abdominal basse dose après colique néphrétique simple : intérêt d’une filière post urgence.

Introduction : Après un épisode de colique néphrétique simple, les recommandations préconisent la réalisation d’un scanner abdominal basse dose dans les 72 heures et un suivi urologique. Objectif : évaluer l’intérêt d’une filière multidisciplinaire post urgence  pour la prise en charge ambulatoire des patients admis aux urgences pour colique néphrétique simple. 

Matériel et Méthode :étude avant (6 mois) / après (12 mois), unicentrique, incluant les patients sortis des urgences avec un diagnostic de colique néphrétique simple. Principe de la filière : convocation par SMS pour imagerie abdominale et consultation urologique. Critères de jugement : réalisation de l’imagerie abdominale (type, délai et résultat) et de la consultation urologique en ambulatoire. Recueil des données par enquête téléphonique et sur dossier informatique.

Résultats : 312 patients ont été inclus dans le groupe filière post urgence, dont 72.4% (n=226) ont reçu une convocation, versus 153 patients inclus dans le groupe avant filière. Une imagerie en ambulatoire a été réalisée chez 87.1% des patients convoqués de la filière post urgence (n=226) versus 57.5% des patients avant la filière (n=153), p < 0.001. Le type de l’imagerie était un scanner basse dose chez 100% des patients inclus dans la filière (n=197) versus 41% des patients avant la filière (n=88), p < 0.001. Avec la filière post urgence, le délai d’accès à l’imagerie était en médiane (écart interquartile) de 4 (5) jours versus 7 (4) jours avant la filière (p < 0.001). Sur 197 scanners réalisés via la filière, les résultats montraient : 16.8% de lithiase urétérale avec dilatation pyélo-calicielle, 41.6% de lithiase urinaire non compliquée, 36.5% sans anomalie et 5.1% de diagnostic différentiel. Avec la filière, 31% des patients ont eu une consultation avec un urologue après imagerie.

Discussion : la filière post urgence a permis d’augmenter le nombre et de réduire le délai d’accès au scanner basse dose. Une dilatation pyélo-calicielle a pu être détectée précocement chez 16.8% des patients grâce à cette filière. Des mesures d’amélioration ont été adoptées : création d’un agenda partagé avec la radiologie afin de fixer la date du scanner dès la sortie des urgences et création d’un créneau de consultation dédié avec les urologues.   

Conclusion : la filière post urgence facilite l’accès au scanner basse dose et le suivi des patients après diagnostic d’une colique néphrétique simple aux urgences, en accord avec les recommandations.


Noémie DAURELLE (Marseille), Justine MARTIN, Aurélie RIVIERE, Antoine ROCH, Nicolas PERSICO
14:00 - 15:30 #16920 - CP44 Identification du profil hémodynamique précoce des patients en sepsis ou choc septique par échocardiographie ciblée au Service d’Urgence.
CP44 Identification du profil hémodynamique précoce des patients en sepsis ou choc septique par échocardiographie ciblée au Service d’Urgence.

Introduction : Le sepsis reste la principale cause d’état de choc au Service d’Urgences (SU). Un remplissage vasculaire (RV) de 30 ml/kg fait partie des objectifs thérapeutiques de la première heure de prise en charge dans les dernières recommandations de la Surviving Sepsis Campaign. Le but de l’étude était de décrire le profil hémodynamique des patients évalués par échocardiographie ciblée à la phase initiale du sepsis/choc septique pris en charge au SU.

Méthodes : Dans cette étude prospective observationnelle mono-centrique, les patients admis au SU avec un sepsis/choc septique (Sepsis-3) étaient évalués successivement en échocardiographie ciblée par un médecin urgentiste (ECMU 1) et par un médecin expert. Les profils hémodynamiques prédéfinis étaient : hypovolémie (petite cavités ventriculaires, veine cave inférieure < 15mm et collapsus inspiratoire > 50%) ; dysfonction ventriculaire gauche (fraction d’éjection [FEVG] estimée < 40%) ; dysfonction ventriculaire droite [VD] (diamètre VD/VG > 0,6) ; vasoplégie (FEVG > 65%) ; tamponnade (épanchement péricardique compressif) ; fuite valvulaire massive en Doppler couleur.

Résultats : De janvier 2017 à juillet 2018, parmi 100 patients évalués par échocardiographie ciblée au SU pour état de choc (âge : 70±15 ans ; RV : 500cc [500-1500] ; lactates : 4.9±4.6 mmol/L ; mortalité à J28 : 41%), 28 avaient un sepsis et 27 un choc septique (qSOFA ≥2 : 100% ; SOFA moyen : 5.2±2.9, RV : 750cc [500-1500]). Le profil hémodynamique identifié par l’expert était : hypovolémique (60%), vasoplégique (31%), dysfonction VG (18%), dysfonction VD (11%) et pas d’anomalie identifiable sous traitement (14%). Aucun cas de tamponnade ou d’insuffisance valvulaire massive n’a été identifié. La concordance globale entre l’évaluation hémodynamique du médecin urgentiste et de l’expert était bonne à excellente (Kappa médian : 0,68).

Conclusion : L’évaluation par échocardiographie ciblée précoce des patients admis au SU avec un sepsis/choc septique confirme la prévalence de l’hypovolémie et de la vasoplégie. Néanmoins, une dysfonction ventriculaire peut faire remettre en cause les recommandations actuelles de remplissage vasculaire dans près d’un tiers des cas. Cette évaluation réalisée par le médecin urgentiste est fiable.


Thomas LAFON (Limoges), Alexandra APPERT, Vincent BIGRAT, Vincent LEGARÇON, Paul CLAVERIES, Mathilde HADJ, Marine GOUDELIN, Philippe VIGNON
14:00 - 15:30 #17074 - CP45 Impact du temps de prise en charge au service d’accueil des urgences sur la mortalité des patients admis en réanimation pour choc septique.
CP45 Impact du temps de prise en charge au service d’accueil des urgences sur la mortalité des patients admis en réanimation pour choc septique.

Introduction : Le recours aux soins d’urgence est en augmentation. Dans des urgences surchargées, la prise en charge des patients critiques n’est pas optimale. Ceux souffrant de choc septique ont un taux de mortalité de 40%. Le diagnostic rapide, les soins intensifs et le transfert en réanimation de ces patients sont donc une priorité. Devant l’absence de données existantes en France, nous avons étudié l’impact du temps passé aux urgences sur la mortalité en réanimation des patients souffrant de choc septique.

Matériel et méthode : Dans notre étude de cohorte rétrospective monocentrique, les patients hospitalisés en réanimation pour choc septique et admis via le service d’accueil des urgences (SAU) entre 2012 et 2017 étaient inclus. Les patients « non réanimatoires » et ceux provenant d’un autre SAU étaient exclus. Nous avons comparé le temps passé au SAU entre les groupes «sortis vivants de réanimation» et « décédés en réanimation», ainsi que les données biométriques initiales, l’IGS2, l’âge, le sexe, le délai d’administration de l’antibiotique, le remplissage vasculaire, l’introduction de vasopresseurs, l’intubation oro-trachéale au SAU et la survenue du décès en réanimation. 

Résultats : 115 patients ont été admis en réanimation pour choc septique, avec un temps médian passé au SAU de 317 [IQR 245-496] minutes. Le taux de mortalité en réanimation était de 25,2%. Dans le groupe « vivants », le temps passé au SAU était de 343 [IQR 244-565] minutes versus 295 [IQR 240-367] dans le groupe « décédés », différence non significative. En analyse univariée, le qSOFA, les lactates, l’IGS2 et le recours à l’intubation étaient significativement plus élevés dans le groupe « décédés ». En analyse multivariée, l’IGS2 et le recours à l’intubation étaient significativement associés à la mortalité en réanimation, respectivement OR 1,08 [IC95% 1,05 ; 1,13] et OR 4,55 [IC95% 1,24 ; 16,74].

Discussion : Les patients décédés en réanimation n’ont pas passé plus de temps aux urgences que les patients survivants. Ils étaient d’emblée plus graves : données biométriques à l’accueil et comorbidités plus importantes. Le recours à l’intubation dès le SAU était plus fréquent chez ces patients, ce qui témoigne d’une défaillance multiviscérale grave. Il sera important de confirmer ces résultats par une étude prospective multicentrique.

Conclusion : Malgré des urgences surchargées, le temps passé au SAU ne semble pas impacter le taux de mortalité des patients souffrant de choc septique.


Noémie TEIXERA VAIDIE (CHINON), Geoffroy ROUSSEAU, Emeline LAURENT, Said LARIBI
14:00 - 15:30 #17239 - CP46 Pronostic de la détérioration clinique et hétérogénéité des patients admis aux Service d’Urgence avec une suspicion d’infection.
CP46 Pronostic de la détérioration clinique et hétérogénéité des patients admis aux Service d’Urgence avec une suspicion d’infection.

Introduction : Le pronostic de l’infection est un enjeu majeur au sein des services d’urgences. Actuellement, aucun outil pronostique ne semble suffisamment performant pour identifier les patients à risque. L’une des hypothèses est que l’origine de l’infection est un facteur majeur d’hétérogénéité. Dans cette analyse, les performances pronostiques de biomarqueurs sanguins pour prédire la détérioration clinique des patients admis aux urgences avec une suspicion d’infection ont été évaluées en fonction du site infectieux.

Méthode : TRIAGE est une étude observationnelle prospective multicentrique (14 centres). Les patients présentant une infection associée à 2 critères de SRIS étaient inclus. La détérioration était évaluée à 72H par un comité d'adjudication indépendant. Les performances pronostiques des biomarqueurs ont été évaluées en utilisant des modèles de régression logistique. Les AUC ont été calculées à l’aide de la méthode de DeLong.

Résultats : Au total 462 patients ont été analysés. Les sites infectieux confirmés étaient principalement d’origine pulmonaire (29%), urinaire (27%) et abdomino-pelviennes (25%). Les patients ayant une infection pulmonaire étaient significativement plus sévères (qSOFA, et score de Charlson) (p < 0,001) que les autres patients. Ces patients étaient également ceux qui se détérioraient le plus dans les 72h et avaient une mortalité à J28 supérieure (p=0,0047). L’expression des biomarqueurs était significativement associée au risque de détérioration quel que soit le site d’infection initial (Abdo-pelvien : OR= 2,4 [1,26-4,97], Poumon : OR =1,9 [1,24-2,86], Urinaire : OR = 2,6 [1,3-5,82], Autres : OR = 1,67 [1,05-2,74] ; p < 0,05). Les performances prédictives étaient supérieures chez les patients présentant une infection urinaire et abdomino-pelvienne (AUC=0,70 et AUC=0,81, respectivement) par rapport aux infections pulmonaires et autres sites d’infection (AUC=0,66).

Conclusion : Le pronostique des patients septiques est un véritable challenge. L’analyse des variables cliniques montre des différences importantes en fonction du site d’infection. Bien que les marqueurs soient associés à un risque de détérioration indépendamment du site initial, les performances pronostiques sont différentes selon la source infectieuse. Cette observation montre l’importance du contexte clinique dans l’interprétation des performances des biomarqueurs.


Thomas LAFON (Limoges), Marie-Angélique CAZALIS, Arnaud DESACHY, Valérie GISSOT, Thomas DAIX, Marion DOUPLAT, Franck VERSCHUREN, Christine VALLEJO
14:00 - 15:30 #16917 - CP47 Apport de l’échographie thoracique (ET) dans le diagnostic des dyspnées aiguës des sujets âgés (DAS) : étude observationnelle prospective.
CP47 Apport de l’échographie thoracique (ET) dans le diagnostic des dyspnées aiguës des sujets âgés (DAS) : étude observationnelle prospective.

Apport de l’échographie thoracique (ET) dans le diagnostic des dyspnées aiguës des sujets âgés (DAS) : étude observationnelle prospective.

Introduction : le diagnostic étiologique des DAS a une importance majeure dans le pronostic qui est aggravé en cas de mauvaise orientation initiale. La démarche diagnostique classique (DDC) est souvent mise en échec. Le but de ce travail était d’évaluer l’apport de l’ET, cardiaque et pulmonaire, dans le diagnostic des DAS. l’ET comportait des coupes cardiaques avec analyse des profils Doppler et des coupes pulmonaires

Patients et Méthodes :

Inclusion : patients > 75 ans avec dyspnée aiguë.

Exclusion : nécessité immédiate d’un support ventilatoire, fin de vie documentée

Méthode :

Après recueil du consentement et DDC, l'ET était réalisée par un seul opérateur. Les diagnostics initiaux et après ET étaient choisis dans une liste fermée. Le diagnostic final était déterminé par 3 experts (urgentiste, médecine polyvalente et gériatre) disposant de l'ensemble des dossiers.

Objectif principal : performance avant et après ET en comparaison du diagnostic final.

Nombre de sujets : avec une concordance de 0,6 par DDC et 0.9 par ET, un risque alpha 0,05 et bêta 0,10, le nombre était de 84.

Ce travail a été approuvé par le comité d’éthique local.

Résultats

89 patients ont été inclus, 55 femmes et 34 hommes, 85+5 ans, la mortalité hospitalière était de 37 %

Conclusion

L’ET améliore la performance diagnostique globale et en particulier, dans l’OAP et les pneumopathies.


François JAVAUDIN (Nantes), Anne Sophie BOUREAU, Quentin LE BASTARD, Bryan HORN, Eric BATARD
14:00 - 15:30 #17055 - CP48 Echographe portable versus échographe ultraportable pour la ponction veineuse profonde échoguidée sur fantôme : comparaison des courbes d’apprentissage des internes.
CP48 Echographe portable versus échographe ultraportable pour la ponction veineuse profonde échoguidée sur fantôme : comparaison des courbes d’apprentissage des internes.

Introduction : Le recours à l’échoguidage pour le cathétérisme veineux profond est recommandé et enseigné en DESC de médecine d’urgence. Les échographes n’étant pas toujours disponibles, les appareils ultraportables pourraient être utilisés pour l’apprentissage de ce geste. Matériel et Méthode : Il s’agissait d’une étude pilote prospective monocentrique randomisée par alternance entre Novembre 2016 et Septembre 2017. Le but était de comparer les courbes d’apprentissage des internes pour la ponction profonde guidée avec un échographe portable (GE Vivid-S6) ou un échographe ultraportable (GE V-Scan 2 Dual-Probe), sur fantôme. Les internes n’ayant aucune expérience du geste étaient inclus et randomisés en 2 groupes. Ils réalisaient chacun 6 ponctions. L’objectif principal était de comparer l’évolution des temps de ponction par appareil. L’objectif secondaire était de comparer les temps obtenus à ceux d’experts. Résultats : Trente-neuf internes ont été inclus. Le temps de ponction moyen du groupe V-Scan était significativement inférieur à celui du groupe Vivid (29.95s Vs 41.11s, p < 0.001) et s’améliorait plus rapidement (ponction 2 Vs ponction 4) (Fig 1.) La disparition d’une différence significative par rapport aux temps des experts (V-Scan : 30s ; Vivid : 28s) était obtenue plus rapidement avec l’ultraportable. Conclusion : L’échographe ultraportable permettait un meilleur apprentissage des ponctions veineuses profondes échoguidées sur mannequin chez des utilisateurs novices.


Adrien CHETIOUI (Nîmes), Thibaud MASIA, Romain GENRE GRANDPIERRE, Pierre-Géraud CLARET, Jean-Emmanuel DE LA COUSSAYE, Xavier BOBBIA
14:00 - 15:30 #17130 - CP49 Taux du lactate sanguin initial et mortalité intra-hospitalière chez les patients en état critique aux Urgences.
CP49 Taux du lactate sanguin initial et mortalité intra-hospitalière chez les patients en état critique aux Urgences.

Introduction : L’hyperlactatémie est reconnue être un  facteur prédictif de mortalité chez les patients en état critique et surtout chez les patients traumatiques et septiques.

Peu d’études se sont intéressées à la mesure du  lactate comme marqueur  pronostique chez  les patients en état critique  admis aux urgences.

Objectif: Identifier l'association  entre le taux du lactate sanguin initial et la mortalité intra-hospitalière chez les  patients admis aux urgences avec des étiologies différentes.

Matériel et méthode: Etude prospective  observationnelle menée au service des urgences sur toi ans (2015-2018). Inclusion des patients admis en salle d’accueil des urgences vitales chez qui un dosage de lactate a été mesuré. Le niveau initial de lactate a été classé comme  faible ( < 2mmol/l), intermédiaire (2-3,9 mmol / L) ou élevé ( > ou = 4 mmol / L). Le pronostic a été évalué sur la mortalité intra-hospitalière. La catégorisation de l'étiologie présumée était fondée sur les diagnostics de sortie.

Résultats: Inclusion de 291 patients. L'âge moyen était de 59 ±19 ans. Le sex ratio= 1,42. Le lactate sérique médian était de 3,4 mmol / L [2,3 ; 6,1]. Soixante-trois patients  (22%) avaient un taux de lactate faible, 95 patients (33%) avaient un lactate intermédiaire et 133 patients (46%) avaient un lactate élevé. La mortalité intra-hospitalière était de 16%. L'association entre le taux de lactate et la mortalité variait selon les différentes étiologies. Le taux de lactate s'est avéré utile pour les maladies : cardiaques (AUC=0,882, IC 95% 0,77 à 0,99), les infectieuses (AUC=0,7,  IC 95% 0,31 à 0,58), métaboliques (AUC= 0,667, IC 95% 0,41 à 0,91) et respiratoires (AUC=0,64, IC 95% 0,47 à 0,81). Le taux de lactate n'a pas été utile dans les maladies gastro-intestinales (AUC= 0,55, IC 95% 0,24 à 0,86), neurologiques (AUC=0, 50, IC  95% 0, 31 à 0, 69) et toxiques  (AUC=0,38; IC  95%: 0,10 à 0,67).

Conclusion: L’hyperlactatémie est  un  facteur prédictif  de mortalité chez la majorité des patients en situation critique.  Cependant, son utilité reste  à démontrer dans les maladies digestives, neurologiques et toxiques.


Siwar JERBI (ben arous, Tunisie), Hanen GHAZALI, Sana TABIB, Ines CHERMITI, Sirine JAOUANI, Fethi IDOUDI, Amel BEN GARFA, Sami SOUISSI
Salle 253

"Vendredi 07 juin"

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FCM-18
14:00 - 15:00

Flash communications
Evaluation et pré-hospitalier
Evaluation SAMU / SMUR

Modérateur : Jean-Marc LABOUREY (MEDECIN) (Besançon)
14:00 - 15:00 #16813 - FC137 Analyse de la régulation médicale des douleurs thoraciques au SAMU pour lesquelles aucune équipe de SMUR n'est envoyée en pré hospitalier.
FC137 Analyse de la régulation médicale des douleurs thoraciques au SAMU pour lesquelles aucune équipe de SMUR n'est envoyée en pré hospitalier.

Contexte : 

En France l'incidence des SCA est proche de 120 000 personnes par an et la mortalité à la phase aigüe est de 10%. La régulation médicale des douleurs thoraciques est un exercice complexe (la douleur thoracique typique ne se retrouve que dans 40% des SCA). Le risque est de passer à côté d'un SCA, de ne pas envoyer de SMUR, d'entrainer un retard dans la revascularisation myocardique. Or l'importance de la rapidité de la reperfusion myocardique devant un SCA n'est plus à démontrer.

Méthode :

Une étude rétrospective, observationnelle, descriptive, monocentrique a été réalisée dans un SAMU-Centre 15 du 27/02/2017 au 09/04/2017, afin d'analyser s'il existait des patients appelant au SAMU pour une douleur thoracique, pour lesquels aucune équipe de SMUR n'était envoyée en pré hospitalier, et qui présentaient en fait un SCA. Les données suivantes étaient recueillies à partir des dossiers de régulation médicale pour les patients ayant appelé le 15 pour une douleur thoracique et pour lesquels aucune équipe de SMUR n'a été envoyée : Age, sexe, antécédents, FDRCV du patient, caractéristiques de la douleur, signes de gravité. Le diagnostic final était recueillis en contactant l'hopital d'accueil du patient.(déclaration CNIL)

Résultats : 

354 appels ont été étiquetés douleur thoracique sur la période de l'étude, 102 patients ont été inclus. La moyenne d'âge était de 59,7 ans (+/- 23), avec 44% de femmes. 2% ont présenté un SCA ST +, 5% ont présenté un SCA ST-. Les autres diagnostics étaient : une douleur pariétale (34%), le stress et l'anxiété (17%), une pathologie abdominale (11%), une pneumopathie (10%), une névralgie intercostale (7%), une embolie pulmonaire (1%), une péricardite (2%),un pneumothorax (1%), un angor stable (2%). Le signe de gravité de plus recherché était la dyspnée et elle était retrouvée dans 27% des cas où elle était recherchée. Le signe le moins recherché était la palpitation ( 6%). 

Conclusion : 

La régulation médicale des douleurs thoraciques pour lesquelles aucune équipe de SMUR n'est envoyée en pré hospitalier est spécifique, cependant elle montre que nous passons à côté de 2% de SCA ST+ et 5% de SCA ST-. Un certain nombre de facteurs pouvant influencer le médecin régulateur dans sa prise de décision ne sont pas assez recherché par ce dernier.


Sophie NAVE, Alain FACON, Juliette COULIER (Lille), Patrick GOLDSTEIN, Eric WIEL
14:00 - 15:00 #17324 - FC138 Les syndromes coronariens avec sus décalage persistant du segment st en pré hospitalier : les facteurs prédictifs de mortalité.
FC138 Les syndromes coronariens avec sus décalage persistant du segment st en pré hospitalier : les facteurs prédictifs de mortalité.

Introduction :

La prise en charge des syndromes coronariens aigus avec un sus décalage persistant du segment ST (SCA ST+) doit débuter précocement pour préserver le maximum du muscle myocardique et minimiser ainsi les complications. Le but de notre étude est de déterminer les facteurs prédictifs de mortalité à 24 heures dans les SCA ST+ en pré hospitalier.

Matériels et méthodes :

Il s’agit d’une étude prospective descriptive menée au service d’aide médicale urgente  durant 12 mois allant de janvier 2017 au décembre 2017. Ils ont été inclus dans notre étude tous les patients ayant un SCA ST+ pour lesquels le Service Mobile d’Urgence et de Réanimation s’est engagé pour la prise en charge.

Résultats :

Soixante-huit patients ont été inclus dans notre étude dont 80,9% sont des hommes avec un âge moyen de 59±11 ans. Le délai d’appel  était de 3,6h ± 0,82. Le délai de sortie était de 5,28±4,7 min. Soixante pourcents de nos patients avaient consulté un médecin de libre pratique. Le taux de mortalité à 24H était de 14,4% et seulement 17,6% avaient présenté des complications. En analyse multivariée, les facteurs prédictifs de mortalité à 24H étaient : un infarctus antérieur étendu (p=0,024) ; le sexe masculin (p=0,022) ; une douleur angineuse non traité par des analgésiques (p=0,001) ; la survenue des complications : les troubles du rythme (p=0,021). Concernant, les patients qui ont eu une angioplastie primaire on n’a noté zéro décès.

Conclusion :

Une prise en charge des SCA ST+ en pré hospitalier précoce est primordiale et le développement de la filière pré hospitalière d’angioplastie permettra de diminuer le taux de mortalité à 24H ainsi que le traitement de la douleur est nécessaire pour garantir une meilleure prise en charge.


Hela MANAI (Tunis, Tunisie), Saida ZELFANI, Asma ALOUI, Yedes AZZA, Zamiti ALAA, Sarra KARAA, Slim BEN DLALA, Mounir DAGHFOUS
14:00 - 15:00 #16926 - FC139 Impact d’un suspens télévisuel sur l’activité d’un SAMU-Centre 15… Election présidentielle vs finales de foot… Macron vs Griezman et M’Bappé….
FC139 Impact d’un suspens télévisuel sur l’activité d’un SAMU-Centre 15… Election présidentielle vs finales de foot… Macron vs Griezman et M’Bappé….

Introduction

De nombreux évènements peuvent influer sur l’activité d’un SAMU-Centre 15. Tous ne sont pas médicaux. Les évènements très médiatisés peuvent aussi avoir un impact. C’est potentiellement le cas de plusieurs évènements nationaux majeurs récents.

Objectif

Comparer l’impact de la retransmission des finales de l’Euro et du Mondial de football (avec l’équipe de France) et du résultat de l’élection présidentielle sur l’activité d’un SAMU-Centre 15

Méthodes

Site : SAMU d’un département urbain de 1,6 million d’habitants

Critère : temps de charge de communication téléphonique (TCCT)

Analyse : pour évaluer l’impact du suspense sur le TCCT, comparaison du dernier ¼ d’heure des prolongations des finales de l’Euro (10/07/2016) et du Mondial de football (15/07/2018) et de l’annonce du résultat de l’élection présidentielle (07/05/2017) avec les moyennes des ¼ d’heure des heures précédentes et suivantes

Résultats (Figure)

Finale de l’Euro : baisse transitoire du TCCT de 33% : successivement : 22’54 - 17’22 - 24’27

Election présidentielle : baisse transitoire du TCCT de 31% : successivement : 46’07 - 27’52 - 45’51

Finale du Mondial : baisse transitoire du TCCT de 45% : successivement : 15’44 - 18’14 - 29’47

Conclusion

L’impact de ces évènements était majeur, mais transitoire. Le TCCT était minimum pendant l’Euro. Le suspens de l’élection présidentielle avait un impact équivalent à une finale Européenne de football. Un retour rapide à la normale voire un effet rebond était constant.


Maguy WOIMANT (Bobigny), Laurent GOIX, Judith GORLICKI, Aurélien GUENIN, Patrick WIPF, Erick CHANZY, Frédéric ADNET, Frédéric LAPOSTOLLE
14:00 - 15:00 #16732 - FC140 Compliance par les équipes médicalisées pré hospitalières aux recommandations actualisées pour la prise en charge du choc hémorragique.
FC140 Compliance par les équipes médicalisées pré hospitalières aux recommandations actualisées pour la prise en charge du choc hémorragique.

Contexte: Le pronostic des patients en choc hémorragique est conditionné par le contrôle du saignement, le traitement de la coagulopathie et de l’hypoperfusion tissulaire. Le but de l'étude était d'évaluer l'adhésion des urgentistes préhospitaliers aux recommandations actualisées sur la prise en charge des chocs hémorragiques d'origine traumatique(CHT), digestive(CHD) et gynéco-obstétricale(CHGO).

Matériel et méthodes: Enquête de pratique rétrospective. Critères d’inclusion: tout patient pris en charge par un SMUR pour CHT, CHD ou CHGO. Nous avons recueilli les caractéristiques des patients(âge, sexe, paramètres cliniques et paracliniques),celles des praticiens(âge, expérience professionnelle)ainsi que les traitements instaurés en particulier l'administration d'acide tranexamique(ATX) et de sandostatine(SDT). Analyse statistique univariée. 

Résultats: Sur 10 mois consécutifs, 100 patients ont été inclus dont 49 CHT, 47 CHD et 4 CHGO. La durée de prise en charge des CHT était de 46[37-51]minutes avec un taux de mortalité de 61,2%. Le tableau 1 rapporte le taux de respect des différentes recommandations selon l'étiologie. Les praticiens ont  administré l'ATX à 61,2%des HT et 75%des HGO. La SDT était administrée à 11(84,6%) sur 13 patients présumés cirrhotiques. Le respect des recommandations n'était pas lié aux caractéristiques des médecins.

Conclusion: Un rappel des principales recommandations va être mis en place auprès des praticiens interrogés, suivi d'une nouvelle évaluation.  

 


Steven LOVI (Versailles), Daniel JOST, Aurélien RENARD, Frédéric LEMOINE, Michel BIGNAND, Bertrand PRUNET
14:00 - 15:00 #17207 - FC141 SMUR et soins palliatifs : activité 2008 comparée à l'activité 2018.
FC141 SMUR et soins palliatifs : activité 2008 comparée à l'activité 2018.

Introduction : L’activité du SMUR en contexte de soins palliatifs semble en augmentation. Nous avons mené une enquête descriptive visant à confronter les années 2008 et 2018.

Méthode : Etude longitudinale. Critère d’éligibilité : interventions SMUR codées « soins palliatifs » ou « fin de vie » (ACR à l’appel exclus). Critère d’inclusion : 125 cas consécutifs en 2008 + 125 cas consécutifs en 2018. Données relevées : âge, sexe, pathologie, décès, détresses, actes, devenir et destination.

Résultats : Les résultats de 2008 et 2018 sont similaires concernant les populations : âge moyen 68 ans, ratio homme/femme 14/10, domicile 90%, cancers 85%. Les 125 cas consécutifs ont été obtenus en 256 jours en 2008, versus 146 jours en 2018. Les résultats concernant les actes et le devenir ont évolués (p < 0,01) de 2008 à 2018 : les décès d’emblée sont passés de 31% à 37%, les décès en cours d’intervention de 13% à 3%, les autres détresses vitales de 62% à 39%, les transports médicalisés de 61% à 46%. Les principales évolutions sont présentées Tableau I. Une tendance concernant les patients laissés sur place vivants reste stable : le SMUR renforce l’analgésie dans 66% des cas.

Discussion : Les renforts d’analgésie qui sont très fréquents et les transports vers les SAU qui augmentent nettement, ne sont-ils pas des indicateurs d’échec de la prise en charge à domicile ?

Conclusion : En 10 ans, l’activité SMUR soins palliatifs a augmenté de 75% et les patients transportés vers les SAU ont doublé.


Ariane QUEFFÉLEC (Versailles), Kolia MILOJEVIC, Cécile JACQUOT, Pauline CHEVALIER, Phillippe DA SILVA, Charlotte CLARKE, Carole BOUVARD, Olivier RICHARD
14:00 - 15:00 #17430 - FC142 Médecins urgentistes du Nord-Pas-de-Calais : un état des lieux de leur formation à la prise en charge des victimes d’attentat par armes de guerre en 2018.
FC142 Médecins urgentistes du Nord-Pas-de-Calais : un état des lieux de leur formation à la prise en charge des victimes d’attentat par armes de guerre en 2018.

Introduction : Au cours de ces trois dernières années, le terrorisme a frappé l’Union Européenne et notamment la France, pays européen le plus affecté par les attentats. En tant que maillon essentiel de la chaîne de secours et potentiels premiers intervenants sur le plan médical, les médecins urgentistes ont dû se former afin de pouvoir assurer une prise en charge optimale à tout citoyen pouvant être victime d’attentat, en tout point du territoire national. Principalement depuis 2016, des formations au concept de damage control leur ont ainsi été dispensées afin de renforcer leurs connaissances et compétences, tant sur le plan théorique que pratique, à prendre en charge un afflux massif de victimes en cas d’attentat, notamment par armes de guerre.

Dans ce contexte et suite à l’accroissement des formations dispensées, notre travail a pour but d’estimer la proportion de médecins exerçant au sein des services d’accueil des urgences intra-hospitalières publics et privés ayant un agrément, et/ou au SMUR et/ou en régulation SAMU du Nord-Pas-de-Calais (NPDC), formés à la prise en charge des victimes d’attentat par armes de guerre en 2018.  

Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude transversale à visée descriptive, multicentrique, au sein des services publics et privés des urgences intra-hospitalières avec un agrément, et/ou au SMUR et/ou en régulation SAMU du NPDC. L’étude s’est déroulée du 1er août au 15 octobre 2018.

Résultats : Parmi les 235 participants à cette étude, 63% ont été formés aux procédures de damage control appliquées aux civils en cas d’attentat terroriste dont 89,1% ayant suivi la formation entre 2015 et 2018.

40% des médecins connaissaient les spécificités de la prise en charge du damage control pédiatrique, dont 32,8% ayant une connaissance partielle. 60% n’avaient aucune connaissance liée à cette spécificité. La fréquence des exercices réalisés est considérée comme insuffisante pour 73,2% des médecins interrogés. Le souhait d’approfondir leurs connaissances liées au damage control a été manifesté par 91,1% des participants.

Conclusion : Notre étude a montré un nombre insuffisant de médecins formés au damage control ainsi qu’une forte demande d’approfondissement des connaissances. Plusieurs axes pourraient être exploités afin d’optimiser la formation damage control tels que l’apprentissage à travers des simulations, l’enseignement du « SAFE MARCHE RYAN » et un approfondissement lié aux spécificités du damage control pédiatrique.

 

 

 

 

 


Nitish RAMFUL (Arras), Enayet EDUN, Koffi KOMLANVI, Eric WIEL
14:00 - 15:00 #16798 - FC143 Facteurs prédictifs des céphalées secondaires non traumatiques après régulation médicale du centre 15 : une étude prospective de 7 mois dans le Loiret.
FC143 Facteurs prédictifs des céphalées secondaires non traumatiques après régulation médicale du centre 15 : une étude prospective de 7 mois dans le Loiret.

Introduction. Les céphalées représentaient 1% des motifs de consultation en ambulatoire, 2% des admissions dans les services d’accueil d’urgence(SAU) et 1% des appels régulés par le Centre15. Le SAMU-Urgences de France a proposé une grille de régulation non validée cliniquement. Parmi les céphalées secondaires graves (CSG) les hémorragies méningées avaient un pronostic sévère. Notre objectif était de montrer que des critères prédictifs de CSG pouvaient être identifiés par le médecin régulateur lors de l’appel d’un patient présentant une céphalée non traumatique au Centre 15. C’était la première étude prospective de régulation médicale des CSG non traumatiques.

Matériel et méthode. Notre étude prospective monocentrique non interventionnelle a eu lieu du 1er novembre 2017 au 31 juin 2018. Nous avons inclus les patients majeurs appelant le Centre 15 pour motif de céphalée non traumatique. Un questionnaire médical était rempli par le médecin régulateur. Le recueil du diagnostic de CSG avait lieu à partir du 15ème jour après l’inclusion par appel téléphonique du patient ou par la lecture des dossiers hospitaliers.

Résultats. Sur 480 appels pour motif de céphalée, 442 patients ont été inclus et 52 patients présentaient une CSG. Les principales étiologies de CSG étaient : les ischémies ou hémorragies cérébrales, les hypertensions intracraniennes, et les hémorragies sous-arachnoïdiennes. L’âge moyen était de 44 ans (écart type de 19 ans ; médiane de 40 ans). Les facteurs pertinents de l’analyse multivariée étaient la présence d'un déficit neurologique (OR 2,9 ; IC95% 1,3-6 ; p=0,005), le type de douleur (p=0.0005) inhabituel (OR 2,9 ; IC95% 0,9-8,7) et inaugural (OR 5,1 ; IC95% 1,6-16,2), et l’âge (p=0,002) avec les tranches 30-40 ans (OR 1,8 ; IC95% 0,6-5,6), 41-56 ans (OR 2 ; IC95% 0,7-5,9) et supérieur à 56 ans (OR 3,9 ; IC95% 1,3-6). L’aire sous la courbe était de 0,76 (IC95% 0,68-0,84).

Conclusion. Les facteurs de risques correspondaient à ceux retrouvés pour les patients admis dans les SAU. L’identification de ces facteurs pouvait guider le choix du secours le plus adapté.


Christophe DEVIN (ORLEANS), Julien PASSERIEUX
14:00 - 15:00 #17285 - FC144 AVC ischémiques à la phase aiguë : le coût du point NIHSS et ses déterminants.
FC144 AVC ischémiques à la phase aiguë : le coût du point NIHSS et ses déterminants.

Introduction : La phase aiguë des AVC ischémiques est marquée par un enjeu fonctionnel majeur et par d’importantes dépenses hospitalières. Notre travail cible le « retour sur investissement » en rapportant le coût de l’hospitalisation aiguë (chiffrée en euros) au bénéfice fonctionnel (chiffré en réduction de points NIHSS).

Méthode : Etude médico-économique validée par CPP. 210 patients inclus (en aveugle du devenir) par appariement sur âge, sexe, comorbidités, NIHSS initial et délai (du début des signes au premier examen médical). 3 groupes de délai (3 x n = 70) ont été considérés : < 45 min, 45 min à 2 heures et > 2 heures. Comparaison de groupes (analyse multivariée) par le critère « coût du point NIHSS » défini par le ratio « coût total de l’hospitalisation aiguë pour ce groupe » sur « somme de réduction de points NIHSS pour ce groupe ».

Résultats : Le « coût du point NIHSS » était indépendant du sexe et des comorbidités. Il était surtout lié au délai et au score NIHSS initial (Tableau I). Il était aussi lié à l’âge, mais uniquement pour les délais > 2 heures : coût du point = 8 854 euros jusqu’à 77 ans vs 38 944 euros après 77 ans, (âge sans impact pour les délais < 2 heures).   

Discussion : Comme prévu, le coût de l’hospitalisation aiguë rapportée à une réduction d’un point NIHSS augmente fortement avec le délai. Pour les scores élevés (NIHSS initial > 10), ce lien coût-délai est beaucoup plus marqué : l’enjeu de la course contre le temps est encore plus important.


Kolia MILOJEVIC (Versailles), Ariane QUEFFÉLEC, Yann L'HERMITTE, Sandrine DELTOUR, Fernando PICO, Yves LAMBERT, Julien COUCHOT, Olivier RICHARD
Salle 352B-Zone poster 1

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FCM-41
14:00 - 15:00

Flash communications
Tri et évaluation
Evaluation Services d'Urgences, Triage

Modérateur : Pierre Arnaud FORT (urgentiste) (Agen)
14:00 - 15:00 #17075 - FC321 Pertinence de la distinction de deux sous-groupes 3A et 3B au sein du niveau 3 de l’échelle FRENCH.
FC321 Pertinence de la distinction de deux sous-groupes 3A et 3B au sein du niveau 3 de l’échelle FRENCH.

Introduction. Elaborée par la Société française de médecine d'urgence en 2014, la FRench Emergency Nurses Classification in-Hospital (FRENCH) est une échelle de tri des patients à l’accueil d’une structure d’urgence. L’échelle comprend 6 niveaux de priorité, de la détresse vitale majeure (tri 1) à l’absence d’atteinte fonctionnelle ou lésionnelle évidente (tri 5). Comme les patients triés 3 forment un groupe très hétérogène, le tri 3 a été subdivisé en 3A et 3B pour prioriser les patients qui ont au moins une comorbidité en rapport avec le motif de recours aux soins et ceux adressés par un médecin (tri 3A). L’objectif de ce travail consistait à comparer les parcours de soins des patients triés 3A et 3B.

Méthode. Notre étude est observationnelle rétrospective monocentrique. Tous les passages aux urgences survenus entre le 1er Janvier 2016 et le 31 décembre 2016 ont été extraits du système d’information d’un centre hospitalier général. Les consultations pédiatriques et les passages aux urgences non triés ont été exclus de l’analyse. Une analyse appariée sur les motifs de recours a été réalisée pour permettre la comparaison des groupes quel que soit le motif de recours.

Résultats. Au total, 7543 patients pour 8834 consultations ont été inclus, dont 2775 consultations triées 3A et 6059 triées 3B. Les motifs de recours les plus fréquents concernaient les motifs cardiocirculatoires (19.78% vs 13.70% ; p<0.0001), abdominaux (13.73% vs 15.76%, p=0.0146), respiratoires (15.03% vs 9.61% ; p<0.0001) et neurologiques (8.90% vs 11.32% ; p=0.0007). Les patients codés 3A étaient plus âgés (69 [47;83] vs 56 [35;78] ; p<0.0001), plus consommateurs de ressources hospitalières notamment en imagerie (48.76% vs 43.95% ; p<0.0001) et biologies (85.80% vs 74.10% ; p<0.0001), et plus souvent hospitalisés (57.23% vs 41.48% ; p<0.0001). Après appariement sur les motifs de recours, ces résultats tendent à se confirmer. Au sein des patients triés 3A, il n’y a pas de différence significative sur les consommations de soins ni les taux d’hospitalisation selon qu’ils aient des comorbidités ou adressés par un médecin.

Conclusion. Malgré l’aspect hétérogène des patients triés 3, une consultation de médecine de ville précédant le passage aux urgences ou la présence d’une comorbidité en lien avec le motif de recours sont des critères pertinents pour apprécier le niveau de tri. DIstinguer ces deux niveaux 3A et 3B permet ainsi de mieux organiser la prise en charge des patients tri 3.


Benjamin COENE (Bourg en Bresse), Laurie FRATICELLI, Clément CLAUSTRE, Patrice SERRE, Olivier MATAS, Carlos EL KHOURY, Groupe RESUVAL
14:00 - 15:00 #17154 - FC322 Les scores d’efficacité respiratoire "REFI" et cardiorespiratoire "HR/RR" dans l’évaluation pronostique aux Urgences.
FC322 Les scores d’efficacité respiratoire "REFI" et cardiorespiratoire "HR/RR" dans l’évaluation pronostique aux Urgences.

INTRODUCTION : 

L’identification des patients graves ou dont l’état est susceptible de s’aggraver rapidement est cruciale aux urgences. Ceci est rendu entre autres possible grâce à l’application de scores pronostiques. L’objectif était d’évaluer l’intérêt pronostique des scores dérivés de la fréquence respiratoire : Le score d’efficacité respiratoire REFI et le score cardiorespiratoire HR/RR chez les patients hospitalisés à l’UHCD.

MATERIEL ET METHODES :

Eétude prospective observationnelle sur une période de 6 mois aux urgences. Les patients admis à l’UHCD ont été inclus. Le score d’efficacité respiratoire REFI défini par le rapport de la fréquence respiratoire sur la saturation pulsée en oxygène (FR /Spo2 *100) et le score cardiorespiratoire HR/RR défini par le rapport de la fréquence cardiaque sur la fréquence respiratoire ont été calculés. Le critère de jugement principal était la mortalité intra-hospitalière et le critère de jugement secondaire était le recours à la ventilation mécanique.

 

RESULTATS :

Nous avons colligé 700  patients. La moyenne d’âge était de 59 ± 18 ans. Le sex-ratio était de 1,96. La médiane du score REFI était à 20 ± 10. Nous avons classé 312 patients (44,6%) dans le groupe ayant un REFI ≥ 20 et 388 patients (55,4%) dans le groupe ayant un REFI < 20. La médiane du score HR/RR était à 4±1. Nous avons classé 327 patients (47%) dans le groupe ayant un HR/RR > 4 et 373 patients (53%) dans le groupe ayant un HR/RR ≤ 4. Au cours de la période d’étude, 163 patients sont décédés, 124 (76%) appartenaient au groupe REFI ≥20, p =10-3, OR =3,28 IC [2,20 - 4,89], et 107 (65%) appartenaient au groupe HR/RR ≤ 4, p=10-3, OR = 0,514, IC= [0,375 - 0,740]. 77 patients (9,57%) ont eu recours à la ventilation mécanique, 59 appartenaient au groupe REFI ≥20, p =10-3, OR = 6,81 IC [3,20 - 14,49] et 48 avaient un HR/RR ≤ 4, p=10-3, OR=0,41, IC [0,24-0,72].

 

DISCUSSION :

Une corrélation significative a été retrouvé entre le score REFI et le score HR/RR dans la prédiction de la mortalité intra hospitalière et le recours à la ventilation mécanique. Des résultats similaires ont été retrouvés dans la littérature. Notre étude était  mono centrique, toutefois, l’échantillon était large. Nos résultats pourraient aider à la stratification du risque aux urgences cependant une validation à plus large échelle est nécessaire.

CONCLUSION :

Un score REFI≥ 20 et un Score HR/RR ≤ 4, sont simples à calculer, et peuvent être des scores pronostiques intéressants aux urgences.

 


Hadil MHADHBI (Pontoise), Khédija ZAOUCHE, Hamida MAGHRAOUI, Yosra YAHYA, Abdelwaheb MGHIRBI, Nadia ZAOUAK, Ramla BACCOUCHE, Kamel MAJED
14:00 - 15:00 #17161 - FC323 Evaluation du score BAP-65 au cours des exacerbations aiguës de BPCO.
FC323 Evaluation du score BAP-65 au cours des exacerbations aiguës de BPCO.

INTRODUCTION :

 L’évaluation de la gravité est une étape cruciale de la prise en charge des malades pris en charge pour exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Les scores pronostiques aident à stratifier le risque. L’objectif était d’évaluer l’intérêt du calcul du score BAP-65 chez les patients hospitalisés à l’UHCD pour exacerbation aigue de BPCO.

METHODES :

Il s’agissait d’une étude prospective observationnelle aux urgences sur 6 mois. Ont été inclus les patients âgés de plus de 40 ans connus BPCO admis à l’UHCD pour exacerbation aigue de la maladie. Le score BAP-65 formé de 4 variables : l’âge, la fréquence cardiaque, le score de Glasgow, et l’urée a été calculé.  La population a été répartie en 2 groupes, G1 : BAP-65 ≤ 2, et G2 : BAP-65 > 2. Le critère de jugement principal était la mortalité intra-hospitalière et le critère de jugement secondaire était le recours à la ventilation non invasive.

RESULTATS :

Nous avons colligé 70 patients. Le sex-ratio était de 3,66. La moyenne d’âge était de 63 ± 8 ans. 39 patients appartenaient au G1 et 31 patients appartenaient au G2. On n’a pas trouvé de différence significative entre G1 Et G2 pour le genre et l’âge, p=0,001. Sept patients sont décédés, dont 2 appartenaient au groupe 1 et 5 appartenaient au groupe 2 sans différence statistiquement significative (p=0,08), OR= 10,62 IC = [1,83- 61,52].

Seize patients ont eu recours à la ventilation non invasive, dont 5 appartenaient au groupe 1 (31,25%) et 11 appartenaient au groupe 2 (p < 0,001) OR=17,6 IC= [4,53-68,27].

 

Discussion :

Le score BAP n’était pas corrélé à la mortalité dans notre série. La mortalité dépend aussi du terrain sou jacent et de comorbidités. Pour le recours à la ventilation non-invasive, l’indication est principalement clinique, l’usage du score pourrait précipiter le recours à la ventilation non invasive.

CONCLUSION :

Le score BAP-65 ne semble pas avoir un intérêt dans la prédiction de la mortalité des exacerbations de BPCO. Un score BAP-65 ≥ 2 était corrélé à une présentation plus grave. Une confirmation à plus large échelle est nécessaire.


Hadil MHADHBI (Pontoise), Khédija ZAOUCHE, Hamida MAGHRAOUI, Abdelwaheb MGHIRBI, Yosra YAHYA, Manel KALLEL, Ramla BACCOUCHE, Kamel MAJED
14:00 - 15:00 #17089 - FC324 Critères prédictifs d’hospitalisation par l’échelle de tri FRENCH : Etude rétrospective en structure d’urgence d’un hôpital général.
FC324 Critères prédictifs d’hospitalisation par l’échelle de tri FRENCH : Etude rétrospective en structure d’urgence d’un hôpital général.

Introduction : Le triage à l’accueil des structures est réalisé par une infirmière organisatrice de l’accueil (IOA) via une échelle de tri. Plusieurs échelles de tri validées existent mais aucune ne fait consensus. La Classification Infirmière des Malades aux Urgences est celle la plus utilisée en France. La Société Française de Médecine d’Urgence a procédé à son actualisation pour répondre aux recommandations formalisées d’experts de 2014. Cette nouvelle échelle nommée FRENCH est composée de 5 niveaux de gravité décroissante, correspondant à une probabilité déduite d’hospitalisation. Notre objectif était d’étudier la validité de l’échelle pour prédire l’hospitalisation et de mettre en évidence des critères prédictifs d’hospitalisation. 

Méthode : Notre structure d’urgence accueille près de  45000 patients par an dont plus de la moitié sont triés selon l’échelle FRENCH pendant les horaires de présence de l’IOA. Notre étude est observationnelle rétrospective monocentrique et concerne la période allant du 1er Janvier au 31 décembre 2016. Après la réalisation d’un modèle multivarié logistique, nous avons évalué le modèle au moyen de l’aire sous la courbe ROC avec 1000 itérations pour le calcul de l’intervalle de confiance à 95%.  

Résultats : Nous avons inclus 21 874 patients. Les taux d’hospitalisation attendus/observés par niveau de tri étaient comparables ; ≥90% / 83.08% pour les niveaux 1, ≥80% / 72.90% pour les niveaux 2, ≥50% / 58.85% pour les niveaux 3A, ≥30% / 43.32% pour les niveaux 3B, ≥10% / 12.03% pour les niveaux 4 et 0% / 1.88% pour les niveaux 5. Le modèle multivarié logistique présentait une aire sous la courbe ROC de 90.29% [89.24% ; 90.30%]. Les critères prédictifs d’hospitalisation les plus discriminants étaient l’âge supérieur à 75 ans, le niveau de tri élevé, le fait d’avoir été adressé par un médecin généraliste et d’avoir besoin d’un examen complémentaire. Conclusion : Notre étude est la première à avoir évalué la capacité de l'échelle FRENCH à prédire la probabilité d'hospitalisaiton selon les niveaux de tri. Elle répond donc aux exigences des recommandations et permet d'identifier le parcours patient dès l'admission afin d'anticiper la gestion des lits d'aval.


Claire AUDIER (Embrun), Laurie FRATICELLI, Clément CLAUSTRE, Olivier MATAS, Carlos EL KHOURY, Groupe RESUVAL
14:00 - 15:00 #17012 - FC325 La standardisation de la surveillance des paramètres vitaux chez les adultes hospitalisés à l’UHCD peut-elle être un facteur pronostic de gravité du patient ?
FC325 La standardisation de la surveillance des paramètres vitaux chez les adultes hospitalisés à l’UHCD peut-elle être un facteur pronostic de gravité du patient ?

Introduction :

Le pronostic vital d'un patient est lié au délai de diagnostic et de prise en charge. L'évolution défavorable est souvent précédée d'une modification des paramètres vitaux du patient. En 2012, le Royal College of Physicians en Angleterre proposait la standardisation de la surveillance des paramètres vitaux chez l'adulte avec le score « NEWS » (National Early Warning Score). L'objectif de notre étude est d'identifier les paramètres vitaux accompagnant une évolution défavorable (définie par le décès, une hospitalisation en réanimation ou en soins intensifs) d'un patient hospitalisé en unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD).

Matériel et Méthodes :

Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective et monocentrique au sein de I'UHCD d’un Centre Hospitalo-Universitaire français du 1er juillet-31 décembre 2017. Les données ont été recueillies de manière anonyme via le dossier informatisé du service sur la totalité de la durée d'hospitalisation.

Résultats :

Sur les 2693 patients hospitalisés durant cette période, 2252 patients répondaient aux critères d'inclusion. Parmi eux, 66 (2.9%) ont présenté une évolution défavorable dont 32 patients transférés en réanimation et 34 décès. Les patients présentant une évolution défavorable sont plus âgés que ceux avec une bonne évolution (74.6+/-17.7 vs 68.0+/-21.8 ; p=0.02). Les 2 familles de diagnostics les plus représentées parmi les patients avec une évolution défavorable sont les maladies de l'appareil circulatoire et respiratoire (respectivement, 19/66 (28.8%) vs 15/66 (22.7%) ; p <0.001). Afin de rechercher des facteurs prédictifs de mauvais pronostic, nous avons analysé 575 scores NEWS complet par un modèle de régression logistique. Comparativement au score NEWS < 4, les patients avec un score entre 5-6 ont 3 fois plus de risque d’évolution défavorable (OR= 2.86, 95%IC : 1.03- 7.97) et ceux avec un score > 6 ont un risque 7 fois supérieur (OR=7.05, 95%IC : 3.16-15.77).

Conclusion :

Dans notre étude, 3% des patients hospitalisés en Unité d’Hospitalisation de courte durée ont présenté une évolution défavorable. Cette évolution semble pouvoir être prédite par une surveillance des paramètres physiologiques à l’aide du score NEWS. En effet, notre étude a permis de démontrer que plus le score NEWS était élevé, plus les patients avaient une évolution défavorable. Toutefois, la réalisation d'une étude prospective multicentrique permettrait de valider son réel intérêt au quotidien.


Audrey NIEL (Clermont-Ferrand), Farès MOUSTAFA, Elise SORTAIS, Sandra TAZE, Arthur RAISON, Charlotte AYZAC, Marine MONDET, Jeannot SCHMIDT
14:00 - 15:00 #17471 - FC326 Proposition d’un nouveau score prédictif de la mortalité dans les Unités d'Hospitalisation de Courte Durée aux Urgences.
FC326 Proposition d’un nouveau score prédictif de la mortalité dans les Unités d'Hospitalisation de Courte Durée aux Urgences.

Introduction : Au cours des dernières années on assiste à une surcharge importante des services d’urgences. Plusieurs scores de gravité ont été élaborés mais restent peu utilisés en raison de leur complexité.

Objectif : Elaborer un score simple  prédictif de la mortalité  aux urgences.

Méthodes: Etude prospective sur une année. Inclusion des patients non traumatisés  admis dans les  unités d’hospitalisation de courte durée (UHCD). Le critère d'évaluation principal était la mortalité à l'hôpital. Analyse multi-variée pour identifier les facteurs de risque associés  à la mortalité. Suite à l’évaluation des  facteurs pronostiques, nous avons élaboré la  règle suivante   = score de glasgow (SG) + pression artérielle systolique (PAS)/50 – Age/10. Nous avons ensuite comparé ce nouveau score par rapport au score REMS, RAPS et qSOFA.

Résultats: Inclusion de 1171 patients. Age moyen 65± 12 ans. Sex ratio 1,14.Le SG, l'âge, et la  PAS étaient des facteurs prédictifs indépendants de la mortalité OR ajusté = 1.040 ; IC 95% [1.026-1.055]. Cette règle était significativement corrélée à la mortalité à l'hôpital. L'Aire sous la courbe  pour la prévision de la mortalité à l'hôpital était de 0,795 [0,757-0,833]. Cette règle était plus précise dans la prédiction de la mortalité, en comparaison avec les scores REMS, RAPS et qSOFA.

Conclusion : Ce nouveau score pourrait être d'une grande utilité pour évaluer de façon simple la gravité des patients admis  en UHCD.



Badra BAHRI, Ghassen BEN AMOR, Imen ZAGHDOUDI, Jerbi ZOUHEIR, Youssef Zied ELHECHMI (Tunis, Tunisie), Imen MEKKI
14:00 - 15:00 #16826 - FC327 Évaluation du sur-diagnostic et sur-traitement aux Urgences en Île-de-France, à partir de 3 recommandations "Choosing Wisely".
FC327 Évaluation du sur-diagnostic et sur-traitement aux Urgences en Île-de-France, à partir de 3 recommandations "Choosing Wisely".

Le surdiagnostic et le surtraitement exposent les patients à des risques, sans bénéfices attendus. Dans un service d’urgence (SU), ils contribueraient à l’encombrement de celui-ci. Notre objectif était d'évaluer le nombre d’examens potentiellement évitables dans les SU, à partir de 3 recommandations «Choosing wisely» (CW). CW est une initiative internationale qui émet des recommandations pour prévenir le surdiagnostic et le surtraitement dans différents contextes de soin.

METHODES : Nous avons inclu l’ensemble des patients de 15 à 65 ans, ayant consulté dans 3 SU du 01/01/16 au 31/12/16 et se présentant pour : douleur lombaire non traumatique, traumatisme crânien ou sinusite aiguë. Nous avons extrait des dossiers les antécédents, signes cliniques, prescriptions d’imagerie (lombaire ou cérébrale) ou d’un traitement antibiotique. Pour chaque dossier, nous avons évalué si l’examen ou le traitement étaient évitables selon les critères CW médecine d’urgence.

RESULTATS : Nous avons inclu 1601 patients qui consultaient pour douleur lombaire, traumatisme crânien ou sinusite dans 44% (710), 43% (679) et 13% (211) des cas. 10% des imageries lombaires, 8% des imageries crâniennes et 18% des antibiothérapies prescrites étaient considérées comme potentiellement évitables, et augmentaient significativement le temps de séjour aux urgences (p<0,001).

Environ 10% des patients se présentant aux urgences pour un des motifs étudiés recevaient un examen ou un traitement potentiellement évitable.


Raquel TENA SEMPERE (Paris), Viet Thi TRAN, Anthony CHAUVIN, Anne-Laure FÉRAL-PIERSSENS, Renaud GETTI, Youri YORDANOV
14:00 - 15:00 #17153 - FC328 Pertinence clinique de l’urgentiste devant la difficulté diagnostique d’une dyspnée aiguë aux Urgences.
FC328 Pertinence clinique de l’urgentiste devant la difficulté diagnostique d’une dyspnée aiguë aux Urgences.

Introduction : La dyspnée aigue est un motif fréquent de consultation aux urgences. Distinguer l’origine cardiaque de l’origine non cardiaque d’une dyspnée aigue est une situation difficile devant des présentations cliniques intriquées chez des sujets âgés et porteurs de plusieurs comorbidités.

L’objectif de notre étude a été d’évaluer la pertinence clinique de l’urgentiste à savoir distinguer une cause cardiaque d’une cause non cardiaque devant un malade consultant pour une dyspnée aigue aux urgences.

Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective analytique mono centrique menée sur une période de huit mois. On a inclus les patients dont l’âge est supérieur à 18 ans et qui consultent pour une dyspnée aigue dont le diagnostic étiologique (cause cardiaque-cause non cardiaque) est resté incertain après investigations cliniques (ECG, radiographie de thorax, bilan biologique). Tous les patients ont bénéficié d’un dosage de NT pro BNP. Si le diagnostic restait douteux, un recours à l’échographie cardiaque a été réalisé.  Le diagnostic suspecté et le diagnostic confirmé ont été comparés.

Résultats :  Inclusion de 126 patients. Age moyen = 70 ± 11 ans. Le sex-ratio = 1,1.Le dosage du NT pro BNP étaient concluant dans 100% des cas après ajustement selon l’âge et la clearance de la créatinine et nous a permis de sursoir à l’échocardiographie cardiaque. Le jugement clinique de l’urgentiste a conclu à une ICA dans 56% alors qu’après dosage du NT Pro BNP, on a retenu le diagnostic d’ICA dans 64% des cas.la sensibilité du jugement clinique était de 53 %, sa spécificité était de 40 %, sa valeur prédictive positive était de 62 % et sa valeur prédictive négative était de 32 % .

 La concordance entre le diagnostic suspecté et le diagnostic retenu était faible avec un test kappa = 0,016.Les paramètres cliniques et paracliniques indépendants prédictifs d’ICA étaient : l’absence d’ATCD de BPCO (OR=2, IC 95% [1,07-3,95]),une dyspnée aigue datant de moins de 3 jours (OR= 1,9 , IC 95% [1,05-5,3]), une SpO2 ≤ 85% (OR= 2,1, IC 95% [1,09-6,37]), les crépitants à l’auscultation pulmonaire (OR= 1,7, IC 95%[1,1-3,9]), et un taux de troponines ≥ 8 ng/L (OR = 3,6 IC 95% [1,42-8,16]).

Conclusion : Le jugement clinique de l’urgentiste devant une dyspnée aigue, dont le diagnostic étiologique est incertain, est insuffisant pour pouvoir poser un diagnostic de certitude d’une cause cardiaque. Le dosage du NT pro BNP  dans ces cas est d’un intérêt majeur et s’avère indispensable.

 

 


Olfa DJEBBI, Yosra GUETARI, Rim HAMMAMI, Mounir HAGUI, Khaled LAMINE, Bessem CHATBRI (Tunis, Tunisie), Mehdi BELLASOUED
Salle 352B-Zone poster 2
14:20

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TV081
14:20 - 14:30

COMMISSION DE LA SFMU
Résultat DESC d'or

Conférencier : Laure ABENSUR VUILLAUME (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Metz)
Plateau TV
14:30

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TV082
14:30 - 14:50

RDV SOIGNANTS

14:30 - 14:50 Trier avec la FRENCH. Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris), François REVAUX (Praticien Hospitalier Temps Plein) (Conférencier, Créteil), Perrine BOURSIN (CESU75 formatrice IAO / ROTHSCHILD IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Conférencier, Paris)
14:40 - 14:50 L'échographe au service de l'infirmier. Guillaume RANCHON (médecin) (Conférencier, Lyon), Sébastien SASSOT (infirmier) (Conférencier, Mâcon)
Plateau TV
14:50

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TV083
14:50 - 15:00

INTERVIEW D'EXPERTS
Syndrome confusionnel aigu chez la personne âgée. Stratégies ?

Conférencier : Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
Plateau TV
15:00

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TV084
15:00 - 15:15

INTERVIEW D'EXPERTS
Recherche documentaire ou comment s'approprier Pubmed

15:00 - 15:15 Recherche documentaire ou comment s'approprier Pubmed. Mohamed EL KHEBIR (physician) (Conférencier, Beauvais)
Plateau TV
15:15

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TV085
15:15 - 15:30

INTERVIEW D'EXPERTS
Pathologie faciale : Nez, bouche, oeil

Conférenciers : Florent FÉMY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Lyon), Matthieu HEIDET (Médecin) (Conférencier, Créteil), Julie SALIGNON (Conférencier, Dijon)
Plateau TV
15:30

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TV086
15:30 - 16:00

JOURNAL TELEVISE

15:30 - 15:40 SCA st+ : prétraitement ? Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes)
15:40 - 15:50 Le brûlé. Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris), Celia LUCAS (Conférencier, Paris)
15:50 - 16:00 Has been : grippe, HSD, épilepsie, asthme. Jean Marie BONNEC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Narbonne), Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
Plateau TV
16:00

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ES-01
16:00 - 17:30

Essentiel Médecins N°1
Le ST+ : du diagnostic au traitement
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA, Marqueurs biologiques - Biomarqueurs, Organisation Services d'Urgences

Modérateurs : Patrick GOLDSTEIN (conseiller Médical) (Lille), Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Rennes)
Coordonnateur : Sandrine CHARPENTIER (Coordonnateur, Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence)
Où l'on décrira les modifications ECG des ST+ typiques, les équivalents de ST+ et les pièges. On présentera les moyens de mettre en place les filières et les critères pour les évaluer. Enfin nous présenterons la prise en charge médicamenteuse et non médicamenteuses des ST+ avant la désobstruction coronaire.
16:00 - 17:30 Diagnostic ECG. François JAVAUDIN (Emergency physician) (Conférencier, Nantes)
16:00 - 17:30 Filière. Frédéric BALEN (Médecin) (Conférencier, Toulouse)
16:00 - 17:30 Traitement avant la désobstruction coronaire = Pré-traitement. Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes)
Salle Maillot

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AMS-44
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants 44
Abords vasculaires en pédiatrie

Coordonnateur : Noella LODÉ (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Isabelle CLAUDET (Chef de service) (Conférencier, Toulouse), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris)
Décrire [es différentes voies d'abord veineuses uti]isab]es chez I'enfant, en particulier la voie
périphérique, la voie intra-osseuse et la voie ombilicale chez le nouveau-né, dans le contexte de l'urgence hospitalière et pré-hospitalière et selon les situations cliniques : indications, contre-
indications, procédures et précautions particulières de mise en place et de surveillance.
Exposer ces différentes techniques avec l'aide de mannequins ainsi que l'utilisation d'os de poulet pour la pose d'IO.
Salle 242A

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BN-03
16:00 - 16:30

Breaking News N°3
L'attente tue ?

Modérateur : Mathias WARGON (Chef de Service) (Saint-Denis)
Conférencier : Pierre-Géraud CLARET (PU-PH) (Conférencier, Nîmes)
Salle 243

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AMS-45
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants 45
BIOSTATS pour les nuls. "Cochrane pre-hospital and emergency care"

Coordonnateur : Patricia JABRE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Patricia JABRE (PH) (Conférencier, Paris), Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Atelier pratique
Choisir le test statistique adéquat
Mener tout seul des analyses statistiques simples
Salle 252B

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AM-15
16:00 - 17:30

Atelier Médecins 15
Le risque médico légal existe-t-il vraiment en médecine d'urgence ?

Coordonnateur : Vanessa BELPOMME (Coordonnateur, Clichy)
Conférenciers : Vanessa BELPOMME (médecin) (Conférencier, Clichy), Magali RICHARD PIAUGER (Chef du Département) (Conférencier, Paris)
Quels sont les différents régimes de responsabilité ?
Circuit d’une plainte/réclamation indemnitaire
Analyses de cas concrets
Questions diverses
Salle 353

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AMS-34
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants 34
Améliorer la communication avec les patients et les familles

Coordonnateur : François ANGOULVANT (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : François ANGOULVANT (PUPH) (Conférencier, Paris), Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
-Aborder les différents modes de communication possibles et mettre en pratique les techniques d’entretien
-Décrire les modes de défense mis en œuvre par les patients et les familles
-Présenter les outils permettant de désamorcer une situation d’agressivité vis-à-vis du personnel
Salles 221-222-223

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AM-08
16:00 - 17:30

Atelier Médecins 08
Troubles acido-basiques

Coordonnateur : Marc ANDRONIKOF (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Marc ANDRONIKOF (chef de service) (Conférencier, Clamart), Annelise DEMANTKÉ (Conférencier, Clamart)
A partir de cas cliniques, intégrer le raisonnement pour la prise en charge des troubles acido-basiques
Salle 342A

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AMS-43
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants 43
Initiation « Hypnose aux Urgences »

Coordonnateur : Nazmine GULER (Coordonnateur, Metz)
Conférenciers : Nazmine GULER (Doctor) (Conférencier, Metz), Sandrine WEBER (MEDECIN PH URGENCES) (Conférencier, Metz-Thionville)
Vous convaincre de vous former à l'hypnose car elle permet un gain de temps et de médicaments
Bases neuroscientifiques de l'hypnose
Indications et contre-indications de l'hypnose aux urgences
Initiation à la communication hypnotique
Formations recommandées
Salle 342B

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AM-04
16:00 - 17:30

Atelier Médecins 04
ECG de l’ischémie myocardique

Coordonnateur : Frédéric ADNET (Coordonnateur, Paris)
Conférencier : Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Reconnaître les signes prédictifs d'une ischémie myocardique lors de l'analyse d'un ECG sans sus décalage du segment ST. Savoir différentier les troubles de la repolarisation entre une HVG et une ischémie myocardique. Savoir reconnaître une repolarisation précoce et savoir la distinguer d'une ischémie coronarienne.
Connaître les caractéristiques d'une onde T d'ischémie précoce.
Salle 343

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TV087
16:00 - 16:10

INTERVIEW D'EXPERTS
Intubation: oui ou non ?

Conférenciers : Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris), Alexandre DEMOULE (PUPH) (Conférencier, Paris)
Plateau TV

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CTM-01
16:00 - 17:00

Controverse Médecin N°1
TDM systématique dans la colique néphrétique
Imagerie radiologie

Modérateur : Sabrina GARNIER KEPKA (Praticien hospitalier) (Strasbourg)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Où sera débattu de la place de la TDM dans la colique néphrétique.
16:00 - 17:00 Pour. Chloé GERBAUD-COULAS (PH) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:00 Contre. Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
Salle 251

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PLM-07
16:00 - 17:30

Communications libres plénières
Tête et coeur

Modérateurs : Aurélien RENARD (MEDECIN) (Marseille), Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Paris)
16:00 - 17:30 #17238 - CP50 Prévention des symptômes de type post commotionnel chez des patients pris en charge aux Urgences. Un essai randomisé multicentrique comparant l'EMDR à la prise en charge habituelle.
CP50 Prévention des symptômes de type post commotionnel chez des patients pris en charge aux Urgences. Un essai randomisé multicentrique comparant l'EMDR à la prise en charge habituelle.

Introduction : Des données récentes suggèrent que 10 à 20% des patients traumatisés souffrent pendant plusieurs mois après le traumatisme de divers symptômes appelés « post-concussion-like symptoms » (PCLS). Ces symptômes qui altèrent leur qualité de vie sont probablement lié au stress ressenti au cours du passage aux urgences. Un essai préliminaire, randomisé, suggérait que ce PCLS pouvait être prévenu par une séance de psychothérapie basée sur les stimulations bilatérales alternées comme l’Eye Movement Desensitization et Reprocessing (EMDR). Le protocole de notre étude était conçu pour mettre en évidence la supériorité de l’EMDR par rapport à la prise en charge habituellement réalisée aux urgences.

Matériel et Méthodes : Nous avons mené un essai ouvert contrôlé randomisé, multicentrique. Les personnes éligibles à l'inclusion étaient des adultes se présentant aux urgences de deux Centre Hospitalier Universitaire et évalués comme étant à risque élevé de PCLS à l'aide d’un score d’évaluation construit pour l’étude. La randomisation a été conduite par bloc de taille aléatoire avec le package blockrand du logiciel R (version 3.5.1). Les 2 groupes étaient : EMDR (intervention précoce effectuée par un psychologue qualifié aux urgences) ; les Témoins (soins habituels). La variable d’intérêt était le diagnostic de PCLS, obtenu lors du questionnaire de rappel des patients à 3 mois. Il s’agissait d’une analyse Per Protocole. 

Résultats : Au cours de l’étude, 1857 patients ont été évalués, 490 étaient éligibles à l’inclusion et 314 ont finalement été randomisés dont 156 dans le groupe EMDR. Les rappels à 3 mois se sont terminé le 31 octobre 2018. 220 patients ont pu être rappelés (70%). Les données sont en cours d'analyse et les résultats seront disponibles pour le congrès en juin 2018.

Discussion : Il s’agissait de la première étude multicentrique qui évalue l’efficacité de l’EMDR dans la prévention du PCLS à 3 mois d’un passage aux urgences. C’est également l’étude portant sur l’EMDR qui a inclus le plus grand nombre de patients. Nous espérons confirmer les résultats obtenus sur l’étude précédente (diminution significative du taux de PCLS à 3 mois) et mieux comprendre les phénomènes en rapport avec la survenue de ces symptômes aspécifiques mais particulièrement invalidants.


Cédric GIL-JARDINÉ (Bordeaux), Romain BRUNCSHWIG, Pierre CATOIRE, Éric TELLIER, Guillaume VALDENAIRE, Louis-Rachid SALMI, Michel GALINSKI, Emmanuel LAGARDE
16:00 - 17:30 #16956 - CP51 Mise en place et impact du dosage sérique de la protéine S100B dans la prise en charge du traumatisme crânien léger aux Urgences Adultes.
CP51 Mise en place et impact du dosage sérique de la protéine S100B dans la prise en charge du traumatisme crânien léger aux Urgences Adultes.

Introduction : Les recommandations actuelles de prise en charge des traumatismes crâniens légers (TCL) sont fondées sur une stratégie diagnostique, prédictive d’un risque de lésion intracrânienne (LIC). En cas de risque, une tomodensitométrie cérébrale (TDMc), examen de référence, est réalisée. Malgré cela, le nombre de TDMc réalisées reste élevé avec une absence de lésion dans plus de 90% des cas. La protéine S100B (PS100B), marqueur de lésion du tissu cérébral, présente un intérêt dans la prise en charge du TCL. De nombreuses études montrent que son dosage sérique permettrait, grâce à une sensibilité proche de 100 % pour les lésions cérébrales, de diminuer le nombre de TDMc actuellement prescrites d’environ 30 %. L’objectif de cette étude est de vérifier l’intérêt du dosage de la PS100B en pratique clinique pour l’exclusion de LIC après TCL à risque modéré.

Matériel et méthodes : Une étude prospective observationnelle est mise en place dans le  service des urgences adultes, sur une période d’un an. Les patients avec un TCL à risque modéré de moins de 3 h sont inclus et un dosage de PS100B effectué (seuil ≤ 0,10 µg/L). Le critère de jugement principal est l’évaluation de l’absence de LIC symptomatique, par rappel téléphonique des patients à J15, ayant eu un dosage négatif. Un dosage positif, non informatif, entraîne l’application des recommandations actuelles des TCL.

Résultats : Cent quatre-vingt-seize patients sont inclus. 67 (soit 34%) patients ont eu un dosage PS100B négatif et ceux-ci n’ont  pas présenté de LIC. Parmi les 129 (soit 66%) patients avec PS100B positive, trois ont présenté une LIC. La prévalence de LIC était de 1.5%. Ce test a montré une sensibilité de 100%, une valeur prédictive négative de 100%, une spécificité de 35% et une valeur prédictive positive de 2.3%. Dans notre étude, 34 % de scanners cérébraux sont évités.

Conclusion : L'utilisation de la PS100B associée aux recommandations de prise en charge des TCL est applicable. Les patients adultes présentant un TCL à risque modéré, sans facteur de risque supplémentaire et avec un dosage de PS100B ≤ 0,10 µg/L dans les 3 heures post-traumatisme, peuvent sans risque être sortis de l'hôpital. Une spécificité étant de 35% dans notre étude incite à recommander le dosage de PS100B dans l’algorithme de prise en charge des TCL. Grâce à cette étude, une diminution nette du nombre d’imagerie cérébrale aux urgences est constatée.


Emilie CHAPLAIN (Caen), Catherine LEROUX, Alexandre GUIGNE
16:00 - 17:30 #17455 - CP52 Facteurs associés à la survenue d’une hémorragie intracrânienne après traumatisme crânien léger : étude observationnelle multicentrique rétrospective.
CP52 Facteurs associés à la survenue d’une hémorragie intracrânienne après traumatisme crânien léger : étude observationnelle multicentrique rétrospective.

Introduction : Le traumatisme crânien léger (TCL) est un motif de consultation fréquent dans les services d’urgences (SU). Les recommandations sont variées sur l’indication de réalisation d’une tomodensitométrie cérébrale (TDMc). L’objectif de notre étude était d’identifier les facteurs associés à une hémorragie intracrânienne (HIC) après un TCL.

Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective observationnelle menée dans deux SU sur l’année 2017. Les patients inclus étaient les patients de plus de 18 ans présentant un TCL, soit un CGS supérieur ou égal à 13 comme défini par la société française de médecine d’urgence (SFMU). Seuls les patients ayant bénéficié d’une TDMc, prescrite selon les recommandations de la SFMU, ont été inclus pour l’analyse principale. Le critère de jugement principal était la présence d’une HIC à la TDMc. L’analyse secondaire a été réalisée avec imputation des données manquantes sur la population totale incluse.

Résultats : Au total, 2897 patients ont été inclus. 1700 patients ont bénéficié d’une TDMc, 122 présentaient une HIC (7,2%) dont 8 avec une prise en charge neurochirurgicale (0,5%). Les facteurs associés à une HIC pour l’analyse primaire multivariée étaient le déficit neurologique focal (OR 13,7), l’âge, les convulsions post TCL (OR 7,5), les antécédents neurochirurgicaux (OR 5,5), les vomissements post TCL (OR 3,6), la suspicion de fracture de la base du crâne (OR 3,6), les céphalées intenses (OR 3,5), la perte de connaissance initiale (OR 3), le CGS < 15 à 2 heures (OR 2,6), l’amnésie (2,5), le traitement par aspirine (OR 2,5) et les intoxications (OR 2,2). Avec l’imputation des données manquantes, les facteurs associés à une HIC sont similaires.

Discussion : Il s’agit d’une des études s’intéressant aux TCL ayant le plus grand effectif. Les facteurs de risques d’HIC correspondent globalement à ceux identifiés dans la littérature et en particulier aux recommandations françaises et internationales. En revanche, même si nous manquons de puissance concernant les patients victimes de TCL sous anticoagulants, elle suggère la nécessité de nouvelles études afin de définir plus précisément leur prise en charge.

Conclusion : Les facteurs de risques d’HIC correspondent à ceux des recommandations françaises actuelles. Même si certains aspects sont difficiles à bien appréhender en pratique, ces recommandations permettent une bonne identification des patients à risque.


Amandine MOTHU (Agen), Lucie BONNET, Albert TRINH-DUC, Philippe REVEL, Michel GALINSKI, Virginie DELONGLEE, Laurent MAILLARD, Cédric GIL-JARDINE
16:00 - 17:30 #17038 - CP53 Arrêts cardiaques d’origine traumatiques : étude observationnelle multicentrique, entre 2009 et 2015 dans un réseau d'urgence.
CP53 Arrêts cardiaques d’origine traumatiques : étude observationnelle multicentrique, entre 2009 et 2015 dans un réseau d'urgence.

Objectifs : Décrire l’épidémiologie et le bilan lésionnel des patients victimes d’un arrêt cardiaque traumatique (ACT) dans un réseau d’urgence français.

Méthodes : Étude observationnelle à partir du registre prospectif de notre réseau, bicentrique, entre 2009 et 2015, dans 2 SMUR et 2 Trauma Center de niveau 1 a été réalisé. Les mineurs, noyés, pendus, électrocutés et brulés ont été exclus.

Résultats : 249 patients ont été inclus, 58 (23 %) ont eu un retour à la circulation spontanée et 65 hospitalisés. 4 ont survécu à la sortie de l’hôpital. Les traumatismes fermés représentaient 228 (92%) des cas. Les accidents sur voie publique étaient de 123 (49%), ceux de montagne arrivaient en 4e position 32 (13 %). En pré-hospitalier: la lésion anatomique principale la plus rencontrée, quand il était possible de la déterminer était l’atteinte cranio-encéphalique (20 %). Les lésions multiples étaient les plus fréquentes (38 %). Pour 54% l’étiologie n’était pas clairement identifiée. A l’hôpital: les étiologies de l’ACT étaient principalement les traumatismes crâniens (31 %) et anoxie (16 %). L’Injury Severity Score médian était de 34 [25-40]. La thoracostomie a été réalisé dans 56% des cas, et pour 46 % des patients hospitalisés. Les survivants avaient tous une atteinte thoracique principale suite à un traumatisme fermé.

Conclusion : Les ACT ont un taux de survie faible, mais concordant avec la littérature. Le bilan lésionnel retrouve en majorité des lésions multiples. La présence de lésions thoraciques chez les seuls survivants renforce l’importance d’une thoracostomie bilatérale systématique préhospitalière. 


Pierrick EYRAL (Annecy), Guillaume DEBATY
16:00 - 17:30 #17027 - CP54 Impact des paramètres vitaux pré-hospitaliers sur le pronostic neurologique des arrêts cardiaques extra-hospitaliers : analyse rétrospective du registre RéAC.
CP54 Impact des paramètres vitaux pré-hospitaliers sur le pronostic neurologique des arrêts cardiaques extra-hospitaliers : analyse rétrospective du registre RéAC.

Introduction : Les objectifs des paramètres vitaux post-RACS dans les suites d’un ACR, définis par l’ERC et l’ESICM en 2015, se basent principalement sur des études réalisées en réanimation. Notre étude s’intéresse spécifiquement à la phase pré-hospitalière.

Méthode : Nous avons analysé rétrospectivement la base de données nationale du RéAC et inclus les ACR extrahospitaliers de l’adulte d’origine non traumatique ayant récupéré une activité cardiaque, admis vivants à l’hôpital et dans le coma (GCS < 8). Les paramètres vitaux (SpO2, EtCO2, PAS) à l’admission hospitalière ont été analysés en fonction du pronostic neurologique à J30 défini par le score CPC (CPC 1-2 : bon pronostic ; CPC 3-5 : mauvais pronostic).

Résultats : Entre 2011 et 2017, 9405 patients ont été inclus. Une SpO2 inférieure à 94% était corrélée à un moindre pronostic comparativement à une valeur entre 94 et 98% (Figure A). Une SpO2 de 99 à 100% n’était pas délétère. Une EtCO2 s’éloignant de la référence de 30 et 40 mmHg était associée à un moins bon pronostic (Figure B). Comparativement à une PAS entre 100 et 130 mmHg, les valeurs inférieures et supérieures étaient associées à un mauvais pronostic (Figure C).

Conclusion : Chez les patients en post RACS d’un ACR extrahospitalier admis dans le coma, les paramètres vitaux pré-hospitaliers impactent le pronostic neurologique à J30. Dans notre étude, une SpO2≥ 94%, une EtcO2 entre 30 et 40 mmHg et une PAS entre 100 et 130 mmHg sont associés à un meilleur pronostic.


Natacha DESCE (saint nazaire), Quentin LE BASTARD, Hugo DE CARVALHO, Joséphine ESCUTNAIRE, Hervé HUBERT, Emmanuel MONTASSIER, Brice LECLERE, François JAVAUDIN
16:00 - 17:30 #17034 - CP55 La thrombolyse pendant la reanimation d’un arret cardiaque extra hospitalier augmente la survie a 30 jours en cas d’embolie pulmonaire : résultats du registre français des arrêts cardiaques.
CP55 La thrombolyse pendant la reanimation d’un arret cardiaque extra hospitalier augmente la survie a 30 jours en cas d’embolie pulmonaire : résultats du registre français des arrêts cardiaques.

Intro:L'embolie pulmonaire (EP) représente entre 2% et 13% des étiologies des arrêts cardio-respiratoires extra-hospitaliers (ACREH). Les recommandations européennes et américaines proposent d’utiliser la thrombolyse durant la réanimation cardio pulmonaire (RCP) en cas d’EP même si aucune étude n’a pu montrer un bénéfice sur la survie. Méthodeétude basée sur le Registre national des arrêts cardiaques (RéAC) (prospectif multicentrique depuis 2011) ; inclusion de tous les ACREH de l’adulte dont l’étiologie d’EP était confirmée à l’hôpital.Le critère de jugement principal était la survie à 30 jours. Pour équilibrer la population incluse nous avons utilisé un score de propension afin de pouvoir comparer les patients ayant bénéficié ou non d’une thrombolyse durant la RCP. Résultat: Entre juillet 2011 et mars 2018, 14253 sujets ont été admis vivants à l’hôpital après un ACREH. 328 avaient une EP (2,3%) et 246 ont été analysés.58 patients ont bénéficié d'une thrombolyse contre 188 patents témoins. La survie était plus élevée dans le groupe thrombolyse que dans le groupe témoin (16% vs 6%, p=0,005 ; test du log-rank ajusté). Les molécules utilisées pour la thrombolyse étaient l’alteplase dans 24%, la tenecteplase dans 74% et la streptokinase dans 2%. La durée du séjour en réanimation était de 1 [0-5] jours dans le groupe thrombolyse et de 1 [0-3] dans le groupe témoin (p=0,23). ConclusionLa thrombolyse pendant la RCP augmente la survie à 30 jours des ACREH causées par EP.


Francois JAVAUDIN, Quentin BOURRY (Nantes), Quentin LE BASTARD, Chloe LATOUR, Philippe LE CONTE, Hugo DE CARVALHO, Brice LECLERE, Emmanuel MONTASSIER
16:00 - 17:30 #17155 - CP56 Description des délais de prise en charge des patients victimes d’AVC entre l’apparition des symptômes et le traitement au sein de 6 établissements entre 2012 et 2017.
CP56 Description des délais de prise en charge des patients victimes d’AVC entre l’apparition des symptômes et le traitement au sein de 6 établissements entre 2012 et 2017.

Introduction : Le pronostic des patients présentant un AVC est lié à la rapidité des soins en urgence. L’objectif de cette étude est de présenter l’évolution des délais de prise en charge entre l’apparition des symptômes et le traitement au sein des établissements de santé entre 2012 et 2017.  

Méthode : Les données sont issues d’une cohorte régionale de patients ayant présenté un AVC constitué pris en charge dans 6 établissements de santé entre 2012 et 2017. Trois délais ont été décrits : entre l’apparition des symptômes et l’admission primaire en établissement de santé ; entre l’admission et la première imagerie ; entre la première imagerie et le traitement par thrombolyse chez les patients présentant un AVC ischémique.

L’analyse a été réalisée sur l’ensemble des patients inclus, puis chez les patients en alerte thrombolyse (délai entre apparition des symptômes et admission inférieur à 4h) et chez les patients thrombolysés. Les résultats étaient exprimés en délai médian et en proportion de patients présentant un délai inférieur à un seuil recommandé d’un point de vue clinique. Une analyse par cartographie a permis de décrire le délai entre l’apparition des symptômes et l’admission en fonction du lieu de résidence du patient et de l’appel ou non au centre 15.

Résultats : 12 500 AVC confirmés ont été inclus sur la période d’étude. Le délai médian entre l’apparition des symptômes et l’admission primaire était de 2h26 ; 64% des patients ont été admis avec un délai compatible avec la thrombolyse. Les délais étaient plus courts en présence d’un appel au centre 15 quelque soit le lieu de résidence (délai médian : 2h00). Chez les patients en alerte thrombolyse, le délai médian entre l’admission et la première imagerie a diminué entre 2012 et 2014 passant de 55 min à 45 min, puis a augmenté à partir de 2015 pour atteindre 51 min en 2017 ; seuls 58% des patients ont eu une imagerie dans un délai inférieur à 1h après l’admission. Chez les patients thrombolysés, le délai médian entre l’imagerie et la thrombolyse a diminué entre 2012 et 2017 passant de 49 min à 34 min.

Discussion : Les délais pré-hospitaliers observés montrent un effet positif des dispositifs de prévention et de régulation mis en place depuis plusieurs années sur l’accès aux soins. Au sein des établissements de santé, alors que des changements dans les organisations de soins ont permis d’améliorer l’accès à la thrombolyse après imagerie, des efforts doivent porter désormais sur l’accès à l’imagerie.


Sandrine DOMECQ, Emilie LESAINE, Jean-Marc FAUCHEUX, Basile ONDZE, Isabelle JAMET, Florence SAILLOUR-GLÉNISSON, François ROUANET (BORDEAUX)
Salle 253

"Vendredi 07 juin"

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FCM-03
16:00 - 17:00

Flash communications
Arrêt du cœur
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Cardiologie - Autre

Modérateur : Cristina EGEA (médecin urgentiste) (Frejus)
16:00 - 17:00 #17391 - FC017 Valeur pronostic des signes de vie pendant la réanimation cardiopulmonaire pour les patients présentant un arrêt cardiaque réfractaire extra-hospitalier traités par extracorporeal cardiopulmonary resuscoitation.
FC017 Valeur pronostic des signes de vie pendant la réanimation cardiopulmonaire pour les patients présentant un arrêt cardiaque réfractaire extra-hospitalier traités par extracorporeal cardiopulmonary resuscoitation.

Introduction : Après 20 min de réanimation cardiopulmonaire (RCP) sans retour à une circulation spontanée (RACS), l’arrêt cardiaque (AC) est considéré comme réfractaire. L’extracorporeal CPR (ECPR) est un des seuls traitements avec un bénéfice potentiel dans ce cas. La présence de gasps pendant la RCP est fortement associée avec un meilleur pronostic pour les patients victimes d’AC. La valeur pronostic des signes de vie avant ou pendant la RCP (comme les gasps, mouvements, réponse pupillaire) n’a pas été étudié dans le contexte spécifique de l’AC réfractaire. L’objectif de cette étude était d’évaluer la relation entre la présence de signes de vie avant ou per RCP et le bon devenir neurologique pour les patients présentant un AC réfractaire extra-hospitalier traité par ECPR.

Méthode :  Étude observationnelle multicentrique à partir de données collectées prospectivement sur les patients ayant présentés un AC réfractaire traités par ECPR dans 3 villes françaises. Le critère principal de jugement était le devenir neurologique favorable à 30 jours défini par un score CPC≤ 2.  Les signes de vie étaient définis comme la présence de gasps ou de mouvements respiratoires, toute réactivité pupillaire autre qu’une mydriase aréactive ou des mouvements pendant la RCP. Une régression logistique a été réalisée, les valeurs de p < 0,05 étaient considérées comme significatives.

Résultats : Au total, 434 patients ont été inclus avec 71 (16%) patients avec un CPC ≤ 2 à 30 jours. Des signes de vie ont été observés chez 260 (59%) patients, avec 136 patients présentant des gasps, 155 une réponse pupillaire et 49 des mouvements. Au total, 57/256 (22.2%) patients avec signes de vie ont survécu avec un bon devenir neurologique vs. 8/176 (2.3%) en l’absence de signes de vie, p < 0.0001. En analyse multivariée, les facteurs associés de façon significative avec un bon devenir neurologique étaient : la présence de signes de vie (OR 9,71; IC95% 3,69-25,52), un premier rythme choquable (OR 2,34; IC95% 1,08-5,06) et la durée de no-flow par min (OR 0,93; IC95% 0.79–0.99).

Conclusion : Ces résultats soulignent l’importance de la présence de signes de vie avant ou pendant la RCP sur le devenir neurologique des patients en AC réfractaire traités par ECPR. Ces résultats pourraient aider à mieux sélectionner les patients avec de meilleures chances de survie chez qui la réanimation ne devrait pas être abandonnée trop tôt et pouvant bénéficier d’ECPR.


Guillaume DEBATY (Grenoble), José LABARÈRE, Romain AUBERT, Mathilde NICOL, Pierre BOUZAT, Gerald VANZETTO, Tahar CHOUIHED, Lionel LAMHAUT
16:00 - 17:00 #17451 - FC018 Evaluation d'une application smartphone citoyenne (SAUV Life) dans la prise en charge des arret cardiaques.
FC018 Evaluation d'une application smartphone citoyenne (SAUV Life) dans la prise en charge des arret cardiaques.

Introduction

La prise en charge de l’arrêt cardiaque (AC) repose sur une chaine de survie. Le massage cardiaque (MCE) et la défibrillation ont un poids prépondérant. Les recommandations préconisent l’utilisation d’application. Ces applications vont recruter des citoyens pour réaliser le MCE et les guider vers des défibrillateurs (DSA). L’intérêt de ses applications nécessite d’être évalué.

Objectif

Évaluation d’une application (SAUV) lors d’un AC.

Méthode :

SAUV:  SAUV Life est gratuite, activée par le SAMU. Tout citoyen peut s’inscrire. SAUV reparti automatiquement les citoyens soient vers le MCE, soit vers le DSA, après acceptation de l’alerte.

SAMU : 12 SAMU urbains et ruraux

Critère principal : Taux de gestes réalisés avant l’arrivée des secours par un citoyen déclenché par l’application.

Autres critères : nombre d’inscrits, nombre de personnes alertées, et leur allocation (MCE/DSA), le nombre d’alertes, nombre d’alertes avec un citoyen à proximité, nombre d’alertes avec un citoyen acceptant l’alerte.

Résultats

Figure1

Discussion/conclusion

SAUV augmente la réalisation de gestes avant l’arrivée des secours. Une augmentation de la communauté pourrait  augmenter le nombre d’alertes avec un citoyen à proximité et disponible. Certaines améliorations techniques peuvent augmenter le nombre de citoyens arrivant sur place plus vite. La population soutient ce type de programme avec de nombreuses inscriptions hors des zones couvertes. Une étude d’impact sur la mortalité est indispensable.


Adrien BOUDOUSSE (Bayonne), Patrick GLODSTEIN, Mathieu VIOLEAU, Eric LECARPENTIER, Cécile URSAT, Steven LAGADEC, Agnès RICARD-HIBON, Lionel LAMHAUT
16:00 - 17:00 #17241 - FC019 Arrêt cardiaque sur intoxication volontaire : Ô Juliette, aurait-on pu sauver Roméo ?
FC019 Arrêt cardiaque sur intoxication volontaire : Ô Juliette, aurait-on pu sauver Roméo ?

Introduction : Dans la littérature, l’arrêt cardiaque (CA) consécutif à une intoxication représente 1,9% à 4,4% des arrêts cardiaques recensés. La survie avec un bon pronostic neurologique favorable dépend des séries mais semble plus élevé que dans les autres étiologies d’AC. L’objectif de cette étude est de caractériser l’AC consécutif à une intoxication volontaire, sa prise en charge et sa survie.

Méthode : Etude descriptive, rétrospective et multicentrique basée sur les données du RéAC recueillies entre juillet 2011 et Juillet 2018.

Résultats : Dans notre étude, 1121 AC étaient consécutifs à une intoxication (1,2% de la base RéAC). Parmi eux, on comptait 512 AC avec une notion d’intoxication volontaire. Les principaux modes d’intoxication étaient respectivement la polyintoxication (22,5%), l’alcool (15,0%), les psychotropes non opiacés (13,3%) et les opiacés (9,2%). L’âge médian de la population était de 46 ans et 39,1% étaient des femmes. Bien que 41,0% des AC avaient lieu devant témoin, seuls 23,8% bénéficiaient d’une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) immédiate. Une RCP pompiers était initiée dans 86,7% des cas et un DAE était posé chez 66,0% des patients. Toutefois, seuls 5,1% étaient choqués avant l’arrivée du SMUR. A l’arrivée du SMUR, 82,8% des patients étaient en asystolie. Les équipes mettaient en place une RCP spécialisée dans 87,3% des cas. A l’issue de la prise en charge, 28,1% des victimes avaient une reprise d’activité cardiaque spontanée et 29,7% étaient transportés dont 18,6% sous planche à masser. A l’admission à l’hôpital, 28,8% des patients étaient admis en vie. A trente jours, 10% étaient encore en vie dont 85,7% avec un bon pronostic neurologique. Cependant, ces taux variaient grandement d’un mode d’intoxication à un autre (0%-22,2% de survie à J30).

Discussion : La prise en charge de base et spécialisée des AC sur intoxication est importante et les taux de survie sont deux fois plus élevés que dans la population générale de l’AC extrahospitalier.

Conclusion : Les écarts de survie observés nous rappellent qu’il est nécessaire de porter une attention particulière au type d’intoxication. Les résultats suggèrent également qu’une plus grande attention concernant le traitement des causes réversibles de ce type d’AC pourrait permettre d’augmenter les taux de survie.


Sophie NAVE (Lille), Joséphine ESCUTNAIRE, Valentine BAERT, Manon SANTERNE, Christian VILHELM, Hervé HUBERT, Eric WIEL, GR-RÉAC
16:00 - 17:00 #17227 - FC020 Survie des patients en arrêt cardiaque extra hospitalier sans indication de choc éléctrique externe : étude observationnelle rétrospective.
FC020 Survie des patients en arrêt cardiaque extra hospitalier sans indication de choc éléctrique externe : étude observationnelle rétrospective.

Objectif : l’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH) garde un pronostic sombre. Le but de ce travail était d’évaluer la survie des ACEH non choquables sur une période de 10 ans.

Matériels et méthodes : Etude observationnelle rétrospective comparant 3 cohortes en zone urbaine. Critères d’inclusion : ACEH non traumatique, absence de choc électrique externe  (CEE) au cours de la prise en charge, réalisation d’une réanimation médicalisée préhospitalière. Données recueillies : la période P de survenue de l’arrêt cardiaque (P1 : de septembre 2005 à mars 2007 ; P2 : de juin 2011 à décembre 2012 ; P3 : de juin 2014 à décembre 2015), âge, sexe, lieu, présence d’un témoin, réalisation de massage cardiaque externe (MCE) par le témoin. Critère de jugement principal (CJP) : admission cœur battant à l’hôpital. Nous avons utilisé un modèle de régression logistique pour estimer la relation entre le CJP et les covariables. Les estimateurs étaient la médiane [espace interquartile] ou le taux (%) selon le caractère quantitatif ou qualitatif des variables.

Résultats : Ont été inclus 5 348 patients, soit 1882 pour P1, 1789 pour P2, 1677 pour P3. Les patients admis à l’hôpital cœur battant étaient respectivement, pour  P1 : 502 (26,6%), P2 : 421 (23,5%), P3 : 450 (26,8%) (p=0,039). En analyse multivariée, les facteurs associés à un meilleur taux d’arrivée cœur battant à l’hôpital étaient : sexe féminin, âge plus jeune, survenue de l’ACEH en lieu public, présence d’un témoin, MCE débuté par le témoin. Le taux de témoins réalisant un MCE a considérablement augmenté sur 10 ans (21,3% pour P1, 34,2% pour P2, et 45,1% pour P3). Les odds-ratio ajustés associés à une admission cœur battant à l’hôpital étaient respectivement : 1 pour P1 (période référence), 0,8 [0,7–0,9] pour P2, et 0,9 [0,8–1,1] pour P3.

Discussion : Le taux d’ACEH non choquables admis vivants à l’hôpital n’a pas augmenté sur 10 ans, alors que les facteurs de risque cardiovasculaires (FDRCV) ont régressé et que le taux de témoins débutant un MCE a augmenté. Nous faisons l’hypothèse que les efforts de santé publique entrepris ont contribué à rendre davantage de patients éligibles à un CEE, ne modifiant en rien le pronostic des patients restés non choquables.

Conclusion : La lutte contre les FDRCV et la formation au MCE de la population générale doivent être poursuivies. La recherche sur les facteurs pronostics des patients non choquables doit prendre plus d’essor, ces malades constituant 80% de la population des ACEH.


Maxime DURIEUX (Paris), Romain KEDZIEREWICZ, Clément DERKENNE, Frederic LEMOINE, Sabine LEMOINE, Daniel JOST, Bertrand PRUNET, Michel BIGNAND
16:00 - 17:00 #17262 - FC021 La réanimation cardiaque avancée en France : évolution des pratiques entre 2012 et 2018.
FC021 La réanimation cardiaque avancée en France : évolution des pratiques entre 2012 et 2018.

Introduction: Lors d’un arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH), les secours spécialisés suivent les recommandations internationales de prise en charge. Notre objectif est de décrire les pratiques de prise en charge médicalisée de l’ACEH en France entre 2012 et 2018.

Méthodes: Etude descriptive, multicentrique sur la base des données du RéAC. Entre le 01/01/12 et le 01/09/18, 62474 patients adultes victimes d’ACEH d’origine médicale ont été inclus.

Résultats: En France, 72,5% des victimes sont réanimées par le SMUR. Sur la période, l’utilisation de l’insufflation continue en oxygène (ICO de Boussignac) a diminué (2,6% en 2012 vs. 0,2% en 2018). Cette baisse s’est faite au profit de la « Cardio-Pulmonary Ventilation » (CPV) (0,6% d’utilisation en 2017 et 1,6% en 2018). Les taux d’utilisation du masque ou d’une intubation, couplée à un ballon à valve unidirectionnelle ou avec contrôle assisté du volume, restent constants (respectivement: 7,1%, 66,7% et 32,8%). La voie veineuse périphérique est utilisée de manière constante entre 2012 et 2018, la voie intraosseuse est en augmentation (2,9% d’utilisation en 2012 vs. 8,3% en 2018). La voie veineuse centrale et l’endotrachéale sont de moins en moins utilisées (respectivement 1,3% en 2012 vs. 0,5% en 2018 et 2,3% vs. 0,6%). Concernant les stratégies médicamenteuses, pour les patients présentant un rythme choquable, l’adrénaline et l’amiodarone sont utilisées de manière constante au cours des années (respectivement 86,9% et 68,7%). Les doses médianes d’adrénaline et d’amiodarone sont 6 mg et 300 mg par prise en charge. L’utilisation des autres drogues : fibrinolytiques, aspirine, bicarbonates et atropine, a diminué entre 2012 et 2018. Concernant les rythmes non choquables à l’arrivée du SMUR, l’utilisation d’adrénaline et de fibrinolytiques est constante au cours des années (respectivement 92,6% et 2,4%). La dose médiane d’adrénaline par prise en charge est de 5 mg. L’utilisation d’amiodarone, aspirine, bicarbonates et atropine a diminué entre 2012 et 2018.

Discussion: Nous relevons encore l’utilisations de voie endotrachéale et veineuse centrale ainsi que des injections d’atropine. La voie intraosseuse est de plus en plus utilisée.

Conclusions: En France, les recommandations de prise en charge spécialisée de l’ACEH sont de mieux en mieux respectées même si on constate encore des pratiques hors recommandations.


Valentine BAERT (Lille), Joséphine ESCUTNAIRE, Manon SANTERNE, Karim TAZAROURTE, Pierre-Yves GUEUGNIAUD, Hervé HUBERT, Carlos EL KHOURY, GR-RÉAC
16:00 - 17:00 #16754 - FC022 Caractéristiques cliniques et circonstances des arrêts cardiaques hypothermes devant témoins : une revue systématique du « rescue collapse ».
FC022 Caractéristiques cliniques et circonstances des arrêts cardiaques hypothermes devant témoins : une revue systématique du « rescue collapse ».

Introduction : Le risque d’arrêt cardiaque (AC) secondaire à l’hypothermie est considéré comme présent lorsque la température corporelle est < 32°C et important lorsque la température est < 28°C. Le « rescue collapse » se définit comme un AC dû à l’hypothermie, et survenant devant témoins. Notre but était d’étudier les caractéristiques cliniques et le devenir des patients ayant présenté un AC devant témoins, secondaire à une hypothermie.

Matériel et Méthodes : Nous avons inclus des patients ayant présenté un AC dont l’origine était une hypothermie. Les patients ont été identifiés par une revue systématique de littérature, ainsi que par une étude rétrospective multicentrique de cas provenant de différents centres de référence. Nous avons collecté les données suivantes : l’âge, le genre, la température corporelle, l’état de conscience (Glasgow Coma Scale; GCS), ainsi que le type (rythme) de l’arrêt cardiaque.

Résultats : Nous avons inclus 214 patients. L’âge moyen était de 46±17 ans et la majorité étaient des hommes (146;70%). La température moyenne était de 23.9±2.7°C et seuls cinq patients (2.4%) avaient une température supérieure à 28°C. La température la plus haute chez un patient survivant et n’ayant aucun autre facteur de risque d’AC que l’hypothermie était de 29.4°C. Le rythme cardiaque initial était une asystolie chez 33 des 112 patients (30%) pour lesquels cette information était disponible. Le GCS le plus élevé était de 10 parmi les 24 patients pour lesquels cette information était disponible. Le taux de survie était de 73% (153 patients sur 210), le pronostic neurologique des survivants étant favorable dans la majorité de ces cas (89%).

Discussion : Un AC survenant à une température corporelle ≥30°C n’est probablement pas secondaire à l’hypothermie et une autre cause d’AC devrait être évoquée chez ces patients. La correction (réchauffement par voie extracorporelle) de l’hypothermie doit par contre être évoquée pour les patients ayant une température corporelle < 30°C, le pronostic, y compris neurologique, étant potentiellement excellent. L’évaluation de l’état de conscience pourrait être un paramètre clinique simple permettant d’identifier, lorsqu’il est préservé, les patients à faible risque d’AC.

Conclusion : Cette étude permet de mieux estimer la température à laquelle un AC secondaire à une hypothermie peut survenir. Les données récoltées devraient permettre de mieux prédire le risque d’AC chez les patients victimes d’hypothermie accidentelle.


Mathieu PASQUIER (Lausanne, Suisse), Charlène FREI, Guillaume DEBATY, Fabrice DAMI, Tomasz DAROCHA, Pierre-Nicolas CARRON
16:00 - 17:00 #17252 - FC023 L’adrénaline fait-elle repartir le cœur de tous les rythmes non choquables ?
FC023 L’adrénaline fait-elle repartir le cœur de tous les rythmes non choquables ?

Introduction: Depuis 98, il n’y a plus de distinction entre les asystolies et les rythmes sans pouls (RSP) dans les recommandations internationales de prise en charge de l’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH). Cependant, ces deux rythmes ne répondraient pas de la même façon aux thérapeutiques à cause de leurs différences physiopathologiques. L’objectif de notre étude est d’investiguer l’association entre la survie et le devenir neurologique chez les victimes d’ACEH présentant une asystolie et un RSP.

Matériel et méthodes: Notre étude se base sur le RéAC entre 01/2012 et 09/2018. Les analyses sont séparées selon les rythmes (asystolie/RSP). Dans chaque groupes, les patients, ayant reçu de l’adrénaline et n’en ayant pas eu, ont été comparé avant et après un appariement sur score de propension.

Résultats : Sur nos 35217 patients, 31995 présentaient une asystolie (92,6% d’utilisation d’adrénaline) et 3222 un RSP (93,6% d’utilisation d’adrénaline). Après appariement, nous avons créé 1980 paires de patients pour les asystolies et 178 pour les RSP.

Discussion: Nos résultats sont en adéquation avec ceux de Bergström (2018) qui observe que l’adrénaline est facteur de mauvais pronostic chez les patients présentant un RSP ou une asystolie.

Conclusion: Quelque soit le groupe (asystolie ou RSP), les résultats de survie vont dans le même sens mais ne sont pas significatifs pour les RSP. Ces premiers résultats ne justifient peut être pas de séparer ces rythmes pour cette problématique.


Valentine BAERT (Lille), Tahar CHOUIHED, Joséphine ESCUTNAIRE, Christian VILHELM, Michaël GENIN, Carlos EL KHOURY, Hervé HUBERT, GR-RÉAC
Salle 352B-Zone poster 1

"Vendredi 07 juin"

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FCM-37
16:00 - 17:00

Flash communications
Toujours le cœur
Cardiologie - Autre

Modérateur : Marie-Laure DEVAUD (médecin urgentiste) (Cergy-Pontoise)
16:00 - 17:00 #17182 - FC289 L’impact pronostique du délai de la thrombolyse chez les patients admis pour infarctus de myocarde à la salle d’accueil des urgences vitales.
FC289 L’impact pronostique du délai de la thrombolyse chez les patients admis pour infarctus de myocarde à la salle d’accueil des urgences vitales.

Introduction :

Le pronostic dans l'infarctus du myocarde dépend du temps mis entre le début des symptômes et celui de la prise en charge appropriée. Les premières heures constituent les « golden hours ».

L’objectif de ce travail était d’évaluer l’impact pronostique du délai entre le début des symptômes et la thrombolyse chez les patients admis pour infarctus de myocarde (IDM).

Méthodes :

Etude prospective menée sur 05 mois à la salle d’accueil des urgences vitales. Inclusion des patients admis pour IDM avec impossibilité de réaliser une angioplastie primaire dans un délai inférieur à 120 minutes. Le critère de jugement principal était l’échec thérapeutique défini par l’un des critères suivants : l’échec de thrombolyse, l’apparition de complication, la mortalité intra hospitalière. Les patients ont été divisés en 2 groupes selon le délai de reperméabilisation : < 3 h et > 3h.

Résultats :

23 patients ont été inclus avec un sexe ratio de 10,5 et un âge moyen de 61 ans ± 10. Les antécédents N (%) : HTA : 11(47,8), le diabète : 10 (43,5) et les cardiopathies ischémiques :6 (26). Les territoires atteints N (%) : Le territoire inférobasal : 8 (34,7), le territoire antérieur 7 (30,4%) et le territoire inferieur 3 (13%).

Le délai entre le début des symptômes et la thrombolyse a varié entre 1 h 10 mn et 24 h 40 mn. Neuf patients (39%) ont été thrombolysés dans un délai de 03 heures. 

Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes concernant l’âge, le motif de consultation et la présentation clinique. L’échec thérapeutique a été noté dans 50 % des patients qui ont consulté dans un délai > 3 h contre 11 % pour ceux qui ont consulté dans un délai < 3 h avec une différence statistiquement significative (p=0,05).

Conclusion :

La moitié des patients qui ont consulté tardivement ont présenté un échec thérapeutique après la thrombolyse. La réduction du temps écoulé depuis le début de la symptomatologie jusqu’à la reperméabilisation coronarienne reste la pierre angulaire de la stratégie de reperfusion de l’infarctus de myocarde.


Dorra CHTOUROU (Tunis, Tunisie), Wiem DEMNI, Elmoez BEN OTHMANE, Fatma MEJRI, Aymen AHMED, Imen NAGGARA, Maamoun BEN CHEIKH
16:00 - 17:00 #17215 - FC290 Valeur pronostique de l'insuffisance rénale dans le syndrome coronarien aigu sans sus decalage du segment ST.
FC290 Valeur pronostique de l'insuffisance rénale dans le syndrome coronarien aigu sans sus decalage du segment ST.

Introduction : l’insuffisance rénale  a été rapportée dans la littérature comme un facteur de mauvais pronostique chez les patients hospitalisés pour un syndrome coronarien aigu sans sus décalage du segment st (NTEMI).

Objectif : déterminer la valeur pronostique de l’insuffisance rénale chez les patients présentant un syndrome coronarien aigu hospitalisés aux urgences.

Méthodes: Etude  prospective sur deux ans. Inclusion des  patients âgés de plus de 18 ans dont le diagnostic de NSTEMI a été retenue. Division  des patients  en 2 groupes sur la base de la clairance de la créatinine (CrCL) à l'hospitalisation calculée par la formule  MDRD (2): G1 (CrCL ≥ 60 ml / min); G2 (CrCL <60 ml / min). Le pronostique était évalué sur la mortalité à 30 jours.

Résultats:

 Inclusion de 173 patients. Age moyen = 61 ± 11 ans . Sex ratio =  2,14. Patients sans insuffisance rénale  (G1) : n = 121. Patients avec insuffisance rénale  (G2) : n = 47. Les patients présentant une insuffisance rénale  étaient plus âgés (67 ans contre 58 ans, p <0,001).  Comorbidités dans les deux groupes (%): hypertension (44% G1 vs 79% G2; p <0,001), diabète (G1 34%. vs 64% G2; p <0,001); coronaropathie (G1 25% vs G2 45%; p = 0,013). La mortalité à 30 jours était plus élevée  dans le groupe G2 par rapport à G1, mais elle n’était  pas statistiquement significative. (G1 3,3% vs G2 10,63%; p = 0,058).

Discussion: L’insuffisance rénale  constitue un facteur de risque responsable d’une  mortalité plus élevée à 30 jours chez  les patients hospitalisés  pour NSTEMI. Les principales limites de cette étude étaient que le débit de filtration glomérulaire à l'admission avait été calculé par la formule MDRD. Il serait intéressant d'utiliser  une autre formule (équation CKD-EPI créatinine) qui est considérée comme plus précise que la formule MDRD. De plus, les classifications RIFLE ou AKIN n'ont pas été utilisées.


Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Hana HEDHLI, Imen MEKKI, Marwa MABROUK, Rym HAMED
16:00 - 17:00 #16916 - FC291 A quelle heure votre douleur thoracique ? La douleur du matin, un effet de l’âge ?
FC291 A quelle heure votre douleur thoracique ? La douleur du matin, un effet de l’âge ?

Introduction

La douleur thoracique du ‘’petit matin’’ a classiquement été décrite comme typique de l’infarctus aigu du myocarde. Nous avons précédemment observé que la douleur survenait en fait plus tardivement dans la matinée. Les conditions de survenue de l’infarctus étant sensiblement différentes entre sujets jeunes et âgés, nous nous sommes demandés si l'heure de survenue de la douleur thoracique était la même quelle que soit la catégorie d’âge.

Méthodes

Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ ( < 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires)

Inclusion : tous les patients du registre de 2003 à 2017

Exclusion : patients dont genre, âge ou heure de survenue de la douleur thoracique inconnus

Analyse : comparaison de l'heure de survenue de la douleur thoracique par quartile d’âge selon le genre et la période : matin (06:00-12:00), après-midi (12:00-18:00), soir (18:00-24:00) ou nuit (00:00-06:00)

Résultats 

32.027 patients inclus : 24.913 (78%) hommes et 7.114 (22%) femmes, d’âge médian 60 (51-72) ans

La douleur survenait préférentiellement (32%) le matin quel que soit le genre et le quartile d’âge. La période de survenue variait significativement avec la tranche d’âge chez les hommes (p < 0,0001) et pas chez les femmes (p=0,15).

Conclusion

La douleur thoracique du SCA ST+ survenait préférentiellement le matin, indépendamment du genre et de l’âge. Cette tendance était moins marquée dans les quartiles de patients les plus jeunes.


Thevy BOCHE (Paris), Sophie BATAILLE, Gaelle LE BAIL, Lionel LAMHAUT, Aurélie LOYEAU, François DUPAS, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
16:00 - 17:00 #17413 - FC292 Quelle est la filière de soins des patients ayant bénéficié d’un transfert inter-hospitalier à la phase aiguë d’un infarctus ?
FC292 Quelle est la filière de soins des patients ayant bénéficié d’un transfert inter-hospitalier à la phase aiguë d’un infarctus ?

Introduction 

Plusieurs publications ont mis en évidence que 50% des patients n’empruntaient pas la filière idéale lors d’un infarctus (SCAST+). Une partie d’entre eux vont nécessiter un transfert interhospitalier (TIH). Néanmoins, le parcours de soins de ce type de patients est mal connu. Une meilleure connaissance de ce parcours permettra des actions correctives.

Objectif

Étudier le parcours de soins des patients ayant un SCAST+ nécessitant un TIH.

Méthodes

Source : registre régional incluant tous les patients SCAST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier depuis 2003

Inclusion : tous les patients du registre de 2015 à 2017 avec un TIH

Critères étudiés : Services demandeurs du TIH, mode d’arrivée dans le servie, contact téléphonique avant la présentation hospitalière, stratégie de reperfusion.

Résultats

La base sur cette période comporte 6414 patients, 1260 ont été inclus. Les résultats sont dans le tableau.

Discussion/Conclusion

Dans ce registre il apparaît que les patients arrivent majoritairement aux urgences par leur propre moyen sans avoir contacté des secours lors d’un TIH. Ceci plaidant pour des campagnes d’information d’appel au 15. Néanmoins, 50% des patients ont contacté soit les secours, soit un médecin. Une analyse plus précise est nécessaire afin de mieux adapter nos pratiques. Le taux de reperfusion est bas, probablement en rapport avec une arrivée hors délais dans les urgences. Le taux de thrombolyse semble bas au vu de l’ajout de délai imposé par le TIH.


Lamhaut LIONEL (Paris), Sophie BATAILLE, Geoffroy THIRION, Virginie PIRES, Aurélie LOYEAU, Thevy BOCHE, Frédéric LAPOSTOLLE, Yves LAMBERT
16:00 - 17:00 #17228 - FC293 Corrélation entre le Grace Score et le TIMI Score chez les patients ayant un syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST.
FC293 Corrélation entre le Grace Score et le TIMI Score chez les patients ayant un syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST.

Introduction :

De nombreux facteurs de risque ont été identifiés comme prédictifs de mortalité chez les patients présentant un syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST. Des scores spécifiques ont été élaborés comme le TIMI score et le GRACE score. L’objectif de notre travail a été d’étudier la corrélation entre les deux scores TIMI et GRACE.

Matériels et Méthodes :

Étude prospective observationnelle menée sur un an colligeant tous les patients adultes d’âge supérieur à 18 ans qui se présentent aux urgences pour douleur thoraciquesuggestive de SCA non ST+. Calcul systématique du Grace score et TIMI score pour chaque malade.

Résultats :                                          

Inclusion de 188 patients. L’âge moyen a été de 61± 12 ans avecun sex-ratio= 2. Quatre-vingt patients (44%) étaient tabagiques. Les antécédents pathologiques étaient (%) : HTA (53) ; diabète (43) ; coronaropathie (31) dont 14% stentés et 3% pontés ; dyslipidémie (12) ; BPCO (4) ; FA (7) ; insuffisance cardiaque (4). Soixante patients (32%) étaient sous aspirine et 15% étaient sous double anti-agrégation. Le score TIMI moyen a été de 3 ± 1 avec des extrêmes allant de 1 à 7 et le score de GRACE moyen de 135 ± 37 avec des extrêmes  allant de 41 à 246. Cent-dix patients (58%) ont été hospitalisés au service de cardiologie et quarante-cinq patients (24%) à l’unité d’hospitalisation de courte durée des urgences.La corrélation entre les deux scores TIMI et GRACE n’était pas significative avec un coefficient de Pearson à 0,470 et p < 0,001.

Conclusion :

L’évaluation des risques et l’utilisation de scores adaptés permettent de mettre en œuvre les stratégies thérapeutiques adaptées. D’autres scores de risque comme le HEART score sont en cours d’évaluation et doivent faire l’objet d’autres études pour mieux cerner le score le plus adapté aux urgences.


Imen MEKKI (Tunis, Tunisie), Hana HEDHLI, Sarra JOUINI, Rym BEN KADDOUR, Badr FERJAOUI, Maha TOUATI, Anissa CHAMSI
16:00 - 17:00 #17341 - FC294 Parcours de soins et parcours de vie des syndromes coronariens aigus.
FC294 Parcours de soins et parcours de vie des syndromes coronariens aigus.

Introduction. Nous faisons l’hypothèse qu’un patient ayant déjà expérimenté un événement coronarien au cours de sa vie, présente des différences par rapport à un patient présentant un événement inaugural. Notre étude vise à comparer le parcours de soins préhospitalier et le parcours de vie à 1 an des patients récidivants un syndrome coronaire aigu (SCA ST+) par rapport aux patients présentant un événement inaugural.

Méthode. A partir d’un registre observationnel multicentrique prospectif, nous avons inclus les patients présentant un SCA ST+ en diagnostic final au cours de la période 2013-2016. Les patients récidivants étaient définis comme ayant déjà eu un événement coronarien par le passé ou récidivant dans l’année qui suit l’inclusion dans le registre.

Résultats. Les patients récidivants appelaient plus fréquemment la régulation (71,32% vs 62,36%, p < 0,0001) et bénéficiaient plus souvent d’une prise en charge préhospitalière médicalisée (67,07% vs 59,70%, p=0,0007). Les délais de prise en charge hospitalière ne différaient pas mais le délai symptôme-ECG qualifiant était sensiblement plus long de 26 minutes pour les patients récidivants admis en structure d’urgences (182 [109;314] vs 156 [89;291], p=0,0510). Ils bénéficiaient moins de l’angioplastie (90,24% vs 95,07%, p < 0,0001). Le suivi à 1 an montrait une meilleure observance au traitement BASI chez les patients récidivants comparé aux patients présentant des événements inauguraux (64,06% vs 52,98%, p=0,0062), mais le programme de prévention secondaire restait moins suivi et appliqué (activité physique quotidienne, régime alimentaire équilibré, arrêt du tabac, bilan lipidique et glucidique à 3 et 6 mois).

Conclusion. La comparaison des parcours de soins et des parcours de vie des patients récidivants avec les patients présentant un événement inaugural souligne un recours aux soins préhospitaliers différent avec une prise en charge optimisée pour les patients récidivants. Ils présentent également une meilleure observance au traitement BASI au cours des événements récidivants.


Laurie FRATICELLI (Vienne), Olivier KLEITZ, Clément CLAUSTRE, Alexandra PEIRETTI, Nicolas EYDOUX, Eric BONNEFOY-CUDRAZ, Carlos EL KHOURY, Groupe OSCAR
16:00 - 17:00 #17323 - FC295 Corrélation entre le taux de la glycémie initial et la survenue de MACE au cours du syndrome coronarien aigu sans sus décalage du segment ST aux Urgences.
FC295 Corrélation entre le taux de la glycémie initial et la survenue de MACE au cours du syndrome coronarien aigu sans sus décalage du segment ST aux Urgences.

Introduction :   La maladie coronarienne représente la première cause de morbi-mortalité dans le monde .

   L’objectif de ce travail est de relever la valeur pronostic de taux initialde la glycémie à 1 mois , 6mois et 1an chez les patients admis aux urgences pour syndrome coronarien aigu sans sus décalage ST

 

Matériel et méthode :

 étude prospective menée  au Service des Urgences entre 2014 et 2017 incluant les patients admis pour un syndrome coronarien aigu sans sus décalage NSTEMI .les patients ont été classés en 2 groupes selon le taux de la glycémie à l’admission : Groupe1 (n=298): glycémie =<1.8 g\l  et groupe 2 (n=202): glycémie >= 1.8 g\l. Un suivi à 1 mois, 6 mois et 1 an a été fait.

 

Résultat :

 500 cas de NSTEMI ont été collecté. L’âge moyen= 64,3 ans, 69% sont des hommes, 50,7% sont diabétiques, 57,7% sont hypertendu. Tous les patients ont été traité pas Aspégic, héparine et  Plavix. Le taux global des MACE à 1mois et à 6 mois était moins pour le groupe à glycémie <1.8 g\l sans différence significative (p=0.3). le taux global de MACE à 1 an était de 23% pour le groupe 1 et de 32.8%  pour le groupe 2 avec une différence statistiquement significative (p=0.02)

Conclusion :

Le taux de glycémie chez les patients admis pour NSTEMI  à l’admission apparait dans notre série comme facteur pronostic à 1an  ainsi une prise en charge d’équilibration est fortement recommandée.


Sana MABSOUT, Lotfi BOUKADIDA (Sousse, Tunisie), Hajer YAAKOUBI, Rim YOUSSEF, Nada ILAHI, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
16:00 - 17:00 #16833 - FC296 Etude épidémiologique des douleurs thoraciques non traumatique au sein d'un service d'urgence d'un centre hospitalier.
FC296 Etude épidémiologique des douleurs thoraciques non traumatique au sein d'un service d'urgence d'un centre hospitalier.

INTRODUCTION : La douleur thoracique est un motif fréquent de consultation. L’objectif de notre étude était d’établir une cartographie des douleurs thoraciques non traumatiques en termes de prises en charges par les examens complémentaires et les pathologies diagnostiquées.

MATERIELS ET METHODES : Etude menée du 1/11/17 au 31/12/17. Etait inclus tout patient majeur se présentant pour douleur thoracique et codé MHU 11 dans la classification IOA de la SFMU à leur entrée.

RESULTATS : 191 patients ont été inclus. 187 ont bénéficié d’un ECG (36 pathologiques), 140 d’une radiographie de thorax (30 pathologiques), 12 d’un scanner (6 pathologiques), 157 d’un bilan biologique (résultats détaillés dans le tableau).

CONCLUSION : Notre étude montre que les patients consultants pour douleur thoracique bénéficient d’examens complémentaires notamment d’un ECG. De nombreux examens réalisés se révèlent négatifs et beaucoup de patients sortent sans diagnostic précis.


Ludivine VANPARYS (CHALAINES), Galdric DE PALLEJA, Gael DE PALLEJA, Soraya RETIEL, Laurent HAPPIETTE, Eric WIEL
Salle 352B-Zone poster 2
16:10

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TV088
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COCHRANE META-ANALYSE

16:10 - 16:23 Different durations of corticosteroid therapy for exacerbations of chronic obstructive pulmonary disease. Nordine NEKHILI (Médecin) (Conférencier, Gonesse)
16:10 - 16:23 Mechanical versus manual chest compressions for cardiac arrest. Cochrane database of systematic reviews. Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Paris)
Plateau TV
16:23

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TV089
16:23 - 16:30

LE 7 MINUTES
Résumé du vendredi 7 juin 2019 et clôture du congrès

Conférenciers : Sophie MAY (Interne) (Conférencier, Besançon), Justin OUTREY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Besançon), Sara VINCENT (interne) (Conférencier, Angers)
Plateau TV