Mercredi 23 mars
08:00

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Accueil des participants

Exposition Salle Billet
08:30

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SemPar2303-2
08:30 - 10:15

Déformations thoraciques : parcours

08:30 - 08:32 Présentation. Eric NECTOUX (Chirurgien) (Lille), Pierre-Louis DOCQUIER (professeur d'orthopédie aux cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles) (Bruxelles, Belgique)
08:32 - 08:50 Malformation de la cage thoracique : définitions, évaluation, bilan. Eric NECTOUX (Chirurgien) (Lille)
08:50 - 09:10 Traitement non chirurgical. Pierre-Louis DOCQUIER (professeur d'orthopédie aux cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles) (Bruxelles, Belgique)
09:10 - 09:30 Traitement chirurgical. Eric NECTOUX (Chirurgien) (Lille), Julie HENNEBELLE (Lille), Malika LOUIS (Lille Cedex)
09:30 - 10:15 Discussion.
Salle Feron Vrau
10:15

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SemPar2303-3
10:15 - 10:45

Pause et visite de l'exposition

Exposition Salle Billet
10:45

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SemPar2303-4
10:45 - 12:30

Arthroscopie : parcours

10:45 - 10:47 Présentation. Bastien HOCQUET (Praticien hospitalier) (Lille), Francois DEROUSSEN (Praticien Hospitalier) (Amiens)
10:47 - 11:05 Nouvelles techniques en arthroscopie - Genou. Bastien HOCQUET (Praticien hospitalier) (Lille)
11:05 - 11:25 Nouvelles techniques en arthroscopie - Cheville, pied. Raphaël COURSIER (Chirurgien) (Lille)
11:25 - 11:45 Vérification du matériel et installations au bloc opératoire du patient. Albane LEKIEFFRE (Lille), Clothilde PALICOT (Lille)
11:45 - 12:05 Kinésithérapie post-opératoire.
12:05 - 12:30 Discussion.
Salle Feron Vrau
12:30

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SemPar2303-5
12:30 - 13:45

Pause déjeuner

Exposition Salle Billet
13:30

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SemRec2303-9
13:30 - 14:00

Accueil des participants

Exposition Salle Billet
13:45

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SemPar2303-6
13:45 - 15:30

Allongement osseux des membres

13:45 - 13:47 Présentation. Bernard FRAISSE (PH) (Rennes), Franck LAUNAY (PU-PH) (Marseille)
13:47 - 14:00 Protocoles d'allongement Fixateur/Clou.
14:00 - 14:15 Quand allongé un membre ?
14:15 - 14:30 Comment allonger un membre ? Clou vs fixateur externe.
14:30 - 14:45 Protocoles soins de fiches.
14:45 - 15:00 Suites post-opératoires.
15:00 - 15:30 Discussion.
Salle Feron Vrau
14:00

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SemRec230310
14:00 - 15:00

Communications particulières

Modérateurs : Raphaël COURSIER (Chirurgien) (Lille), Sébastien PESENTI (PU PH) (Marseille)
14:00 - 14:04 #29818 - CP01 Étude prospective de l’épidémiologie des urgences chirurgicales de la main de l’enfant à propos de 245 patients.
CP01 Étude prospective de l’épidémiologie des urgences chirurgicales de la main de l’enfant à propos de 245 patients.

Introduction : L’objectif principal de l’étude était d’analyser l’épidémiologie des lésions de la main de l’enfant nécessitant une prise en charge chirurgicale en urgence et d’évaluer les caractéristiques de ces blessures.

Méthodes : Il s’agissait d’une étude épidémiologique descriptive, multicentrique et rétrospective des urgences chirurgicales de la main de l’enfant et évaluant une période de dix mois consécutifs.

Résultats : Entre le 1er janvier 2016 et le 31 octobre 2016, 245 patients ont été inclus. Quel que soit l’âge, la plupart des accidents avaient eu lieu au domicile (69 %), 11 % survenaient à l’école (26 cas) et 4 % dans un centre sportif. Toutes lésions confondues, elles étaient le plus souvent localisées sur la face dorsale et sur les doigts plutôt que sur la main. Les lésions les plus fréquemment retrouvées étaient les écrasements de la phalange distale (36 % des cas). Seuls 9 % des ménages utilisaient un système de blocage des portes (8 cas) et les patients de ce groupe lésionnel avaient en moyenne 5 ans. Les panaris/infections aiguës représentaient 27 % des cas. Les plaies de mains ou de doigts représentaient 23 % des cas, la face palmaire étant impliquée dans 70 % des cas. La cause de survenue de la plaie était souvent l’utilisation d’un objet tranchant. Les fractures/luxations représentaient 12 % des cas et enfin les morsures/griffures 2 % des cas.

Discussion : Cette étude montrait que dans une population pédiatrique, les lésions de la main nécessitant une prise en charge chirurgicale sont plus fréquemment des écrasements de type doigt de porte et que le domicile est le lieu de survenue le plus fréquent. Le renforcement des stratégies de prévention devrait être l’objectif principal pour réduire l’incidence des lésions aux mains chez les enfants. Une sensibilisation accrue des parents et une meilleure éducation du public pourraient réduire de manière significative l’incidence de ces blessures.

Niveau de preuve : IV; série de cas.


Frédérique DIZIN (Paris), Marc SAAB, Aurélie MÈZEL, Elvire GUERRE, Christophe CHANTELOT
14:04 - 14:08 #28856 - CP02 Étude de faisabilité : Intégration de l’échographie pour le dépistage des fractures sans déformation de l’extrémité distale de l’avant-bras chez l’enfant dans un service d’urgence pédiatrique.
CP02 Étude de faisabilité : Intégration de l’échographie pour le dépistage des fractures sans déformation de l’extrémité distale de l’avant-bras chez l’enfant dans un service d’urgence pédiatrique.

Objectif : Évaluer la faisabilité de la généralisation de l’échoscopie dans le dépistage des fractures sans déformations du poignet, par des praticiens novices en échographie (interne de médecine, de chirurgie et urgentiste sénior), aux urgences pédiatriques de l’HME.

Matériel et méthode : Étude rétrospective, monocentrique, sur cohorte composée des patients se présentant aux urgences pour traumatisme sans déformation du poignet pendant un an. Évaluation du nombre de réalisation de l’échoscopie, de son degré de concordance avec la radiographie, de sa durée de réalisation ainsi que de sa tolérance par l'évaluation de la douleur au cours de l'échoscopie et de la radiographie. Évaluation de la satisfaction des opérateurs novices en échographie par un questionnaire dédié.

Résultats : L’échoscopie a été réalisée chez 39,2% (n=291/743) des patients éligibles à cet examen. Nous avons retrouvé une sensibilité et spécificité de l’échoscopie de 96,4% et 97,8% ainsi qu’une diminution significative de la douleur. Nous avons retrouvé une bonne satisfaction globale des examinateurs en ce qui concerne l'apprentissage et la réalisation de cet examen en routine.

Conclusion :L’utilisation de l’échoscopie par tout médecin pour le dépistage des fractures du poignet sans déformation est réalisable en pratique clinique au sein du service des urgences pédiatriques de Limoges. Elle nécessite une standardisation de la formation des opérateurs intégrant les puéricultrices, et la mise en place d’un organigramme décisionnel de prise en charge de ces patients au sein d’un circuit court.

L’échoscopie est fiable, les faux négatifs dans notre étude sont évitables. L’échographie peut également être d’une aide indéniable pour ne pas méconnaitre les fractures occultes et en modifier la prise en charge.

La tolérance de cet examen est adaptée à son utilisation en pédiatrie.

La grande satisfaction des opérateurs dans cette étude nous rassure quant au développement et la mise en place à long terme de cet examen dans de nombreuses indications.


Robin GIOVARA (Limoges)
14:08 - 14:12 #28864 - CP03 Développement de la tractographie IRM pour cartographie des lésions nerveuses dans les atteintes du plexus brachial.
CP03 Développement de la tractographie IRM pour cartographie des lésions nerveuses dans les atteintes du plexus brachial.

Introduction

La paralysie néonatale du plexus brachial (PNBP) est une pathologie stable dans le temps malgré les progrès obstétricaux. Les électromyogrammes et IRM conventionnels sont insuffisants à la compréhension des lésions, et les répercussions cliniques sont également très variables. L’IRM en diffusion est une imagerie basée sur le suivi des molécules d’eau sur les nerfs. L’objectif de cette étude est de réaliser une cartographie précise du plexus brachial à l’aide de la tractographie des fibres construite par cette nouvelle technique d’acquisition en IRM.

 

Matériels et Méthodes

Le développement d’un protocole sur IRM 3T Prisma (Siemens Germany) avec séquences anatomiques 3D STIR SPACE et RESOLVE en diffusion a été effectué sur six témoins. Le traitement et analyse des images ont été réalisés sur Matlab. Des cartes paramétriques de Fraction d’Anisotropie (orientation de la diffusion) ont été extraites des acquisitions. Le developpement d’une méthodologie reproductible des mesures volumiques des racines et des angles radiculomedullaires a été réalisé sur 3DSlicer. Les régions d’intérêt (ROI) de 1% et 5% ont été segmentées sur les séquences Mean B0 avec la fonction « segment editor » par un seul opérateur. Les mesures de FA ont été obtenues par « Segment statistics »  sur séquences Mean B0 sur lesquelles ont été recalées les ROI sur 3DSlicer.

 

Résultats

L’âge moyen des témoins était de 21.67±0.52 ans. Aucun n’avait d’antécédent. La séquence RESOLVE a été adaptée au plexus brachial. Elle a permis d’obtenir des séquences en diffusion de résolution nécessaire à l’obtention de cartes paramétriques. La FA moyenne est de 0,30. Les mesures angulaires sur séquences anatomiques 3D STIR SPACE montrent une valeur croissante des angles de proximal en distal avec un ICC de 0,6. Le volume des racines mesurés sur séquence 3D STIR SPACE est très variable d’une racine à l’autre. Il n’existe pas de différence significative concernant la latéralité.

 

Discussion

Une méthologie fiable et reproductible a été développée. L’introduction du coussin d’ananas a homogénéisé un grand champ IRM. Les mesures de FA obtenues sur cartes paramétriques sont similaires à celles de la littérature. La principale limite technique de l’IRM 3T réside dans la résolution empêchant la tractographie et rendant difficile le positionnement des ROI. Le manque de résolution entraine un algorithme de tractographie aléatoire et non basé sur une vérité anatomique sous-jacente. Les données obtenues de racines nerveuses saines vont pouvoir être comparées à celles de patients atteints de PNPB et non opérés permettant d’améliorer la compréhension de la zone névromateuse et des repousses axonales. 


Mathilde PAYEN (Rouen), Mélanie DIDIER, Raphaël VIALLE, Stéphane LEHERICY, Franck FITOUSSI, Manon BACHY
14:12 - 14:16 #29790 - CP04 Transfert de phalanges d’orteil non vascularisé pour anomalie congénitale de la main : à propos de 28 transferts.
CP04 Transfert de phalanges d’orteil non vascularisé pour anomalie congénitale de la main : à propos de 28 transferts.

Introduction : Parmi les anomalies congénitales de la main, les défauts de formation ou anomalies déficitaires des doigts, telles que la symbrachydactylie ou la maladie des brides amniotiques, peuvent bénéficier d’une reconstruction afin d’améliorer la fonction de la main.  Le transfert de phalange non vascularisé avant l’âge de 2 ans est une des techniques possibles dans la prise en charge de ces malformations. Dans cette étude, nous présentons les résultats cliniques et radiologiques des transferts, et nous évaluons la morbidité du site donneur. L’hypothèse principale de notre étude est que cette technique est simple et fiable, apporte une pince à l’enfant et ne donne pas ou peu de séquelle, fonctionnelle ou esthétique au niveau du site donneur.

 

Matériel et méthodes : Les données démographiques, cliniques, radiographiques, peropératoires, post-opératoires, les complications à court et long-terme, des sites donneur et receveur ont été recueillis entre 2011 et 2020, rétrospectivement sur dossier. La taille de la phalange transférée a été mesurée sur les radiographies de face. L’évaluation fonctionnelle et esthétique des mains a été réalisée en consultation.  La morbidité du site donneur a été évaluée par le OXFORD ankle foot questionnaire. 

 

Résultats : Vingt-huit transferts, chez 18 patients présentant une agénésie transverse distale, ou une maladie des brides amniotiques ont été réalisés entre 2011 et 2020. En moyenne, les patients avaient 20 mois lors de l’intervention [12 ;58]. La médiane de suivi était de 30 mois [8 ; 63]. Les phalanges transférées étaient prélevées au niveau de la 2ème phalange du 4ème orteil pour 5 cas, de la 2ème phalange du 2ème orteil pour 16 cas, de la 1èrephalange du 4ème orteil pour un cas, de la 2ème phalange du 3ème orteil pour 4 cas. Deux transferts concernaient des vestiges phalangiens.  Quinze phalanges étaient placées en position distale, les 13 autres en position intermédiaire. Deux complications post-opératoires ont été relevées au niveau de la main. Aucune complication post-opératoire du site donneur n’a été recensée. La médiane de croissance de la phalange transférée était de 1,9 mm [0 ;4,7] et on a déploré une résorption complète. Tous les patients présentaient des doigts stables, qui leur permettaient de stabiliser des objets. Tous les patients ont acquis une pince sauf un, ce qui ne lui permettait pas d’attraper des objets. Lors de la dernière consultation, on constatait 4 clinodactylies des orteils prélevés, et un recurvatum, qui cependant ne gênaient pas le patient. Les parents étaient satisfaits à très satisfaits de l’apparence des mains et des pieds de leur enfant. 

 

Discussion : D’autres techniques comme le transfert d’orteil micro vascularisé ou l’allongement sont utilisées dans la prise en charge de ces pathologies congénitales. Le transfert de phalange libre s’avère être une technique simple, et fiable pour restaurer une fonction à la main, et principalement une pince. 

 


Aurélie MÉZEL, Stéphane GUERO, Louise VANDEWALLE (Lille)
14:16 - 14:20 #29402 - CP05 Intérêt de l’utilisation de broches HK2 connectées (MetaHUS®) dans le cadre de récidive de brides commissurales à la main: à propos de 3 cas pédiatriques.
CP05 Intérêt de l’utilisation de broches HK2 connectées (MetaHUS®) dans le cadre de récidive de brides commissurales à la main: à propos de 3 cas pédiatriques.

Introduction :

Une ouverture commissurale de qualité est un pré requis indispensable pour une main fonctionnelle.

Certaines pathologies comme les syndactylies complexes et les séquelles de brûlures peuvent entrainer, malgré un traitement bien conduit des rétractions commissurales ainsi que des brides cicatricielles. Dans la population pédiatrique, la croissance est un facteur déterminant à prendre en compte afin de repérer et de prévenir d’éventuelles déformations pouvant survenir à la suite du traitement.

La prise en charge de la reprise chirurgicale a été réalisée dans cette étude à l’aide de broches d’arthrorise maintenant l’ouverture commissurale durant le temps de cicatrisation, l’objectif étant de redonner à la main une fonction optimale.

 

Matériel et Méthode :

3 patients âgés de 22, 30 et 38 mois ont été traités et suivi au CHU de Strasbourg entre le 12/09/2019 au 22/01/2020 dans le cadre de reprises chirurgicales de brides, secondaires à des cures de syndactylies complexes ou à des brûlures du 2nd degré profond. Le système d'arthrorise MetaHUS ® a été mis en place en fin d'intervention pour être ensuite retiré après obtention d'une cicatrisation complète. Le temps de suivi moyen est de 18 mois. 

 

Résultats :

2 patients présentaient initialement une syndactylie complexe et 1 patient une séquelle de brûlure du 2nd degré profond.

Des séquelles sans répercussions fonctionnelles ont été retrouvées chez 2 des 3 patients: 1 bride palmaire et 1 néo commissure chez un enfant, 1 clinodactylie résiduelle chez le second enfant.

La prise en charge post opératoire ont été complété par un suivi kinésithérapique, le port d’orthèse et des massages cicatriciels.

Aucun patient n’a été repris chirurgicalement pour une plastie complémentaire.

 

Discussion et conclusion :

Cette technique est innovante, apporte une meilleure stabilisation de la commissure dans les reprises chirurgicales de cure de syndactylie avec peu de complications. Le montage est bien toléré par les patients, l'ablation du matériel est possible en consultation.  Aucun des patients n’a nécessité de reprise chirurgicale après la cure par brochage. 


Audrey KILINC DAISS (Strasbourg)
14:20 - 14:30 Discussion.
14:30 - 14:34 #29356 - CP06 Luxation de la tête radiale chez les patients atteints de maladie des exostoses multiples (MEM).
CP06 Luxation de la tête radiale chez les patients atteints de maladie des exostoses multiples (MEM).

Introduction : la luxation de la tête radiale chez les patients atteints de maladie des exostoses multiples (MEM) peut entrainer un déficit fonctionnel. Nous avons recherché si la localisation des exostoses et si certains critères radiologiques permettent d’évaluer le risque de luxation / subluxation de la tête radiale.

Hypothèse : Nous avons émis l’hypothèse que ces critères radiologiques permettent de différencier les patients qui doivent faire l’objet d’un suivi plus rapproché au niveau de l’avant-bras et d’autres pour lesquels nous pourrions éviter de réaliser un contrôle radiographique itératif.

Patients et méthodes : Nous avons examiné rétrospectivement les données démographiques des patients atteints de MEM et des mesures radiographiques ont été effectuées sur les radiographies d’avant-bras : longueur radiale, longueur ulnaire, variance ulnaire, angle articulaire radial et courbure radiale.

Résultats : 49 avant-bras chez 30 patients ont été évalués. L'âge moyen au moment de la première évaluation de l'avant-bras était de 9,5 ans et au moment de la dernière évaluation de 11,8 ans. Une luxation ou subluxation de la tête radiale a été trouvée dans 6 avant-bras (12%). Nous avons trouvé comme élément prédictif de luxation : une localisation des exostoses isolément dans l’ulna distal ou à la fois dans l’ulna distal et le radius distal, un raccourcissement radial >22% ou ulnaire >20%, une courbure radiale >8,1%, un angle articulaire radial >35° et un nombre d’exostoses à l’avant-bras ≥3.

Discussion : chez les patients atteints de MEM, en cas de présence des éléments prédictifs de luxation de tête radiale, un suivi rapproché avec des radiographies régulières est indiqué et une intervention chirurgicale précoce doit être réalisée avant que la tête radiale ne se luxe.

 

Niveau d’évidence : IV ; étude rétrospective


Franck BOM, Simon VANDERGUGTEN (BELGIQUE CHARLEROI, Belgique), Pierre-Louis DOCQUIER
14:34 - 14:38 #29331 - CP07 Etude rétrospective sur l’impact du COVID-19 et du confinement sur la fréquentation des urgences pédiatriques.
CP07 Etude rétrospective sur l’impact du COVID-19 et du confinement sur la fréquentation des urgences pédiatriques.

Introduction : Une période de confinement a été mise en place du 17 mars au 10 mai 2020 secondairement à la pandémie mondiale du COVID-19. Le mode de vie des français en a été complètement changé, avec la mise en place de restriction des déplacements et des activités physiques.

L'objectif était d'identifier l’impact du COVID-19 et du confinement sur la fréquentation des urgences pédiatriques.

Méthode : Nous avons réalisé une étude monocentrique, rétrospective sur l’ensemble des patients admis aux urgences pédiatriques pour motif traumatologique du 17 mars au 10 mai 2020 et nous avons comparé ces chiffres à ceux de la même période en 2019.

Pour chaque cas, ont été recueillis : la date de passage aux urgences, le motif de consultation, le mécanisme du traumatisme, le diagnostic retenu et s’il y a eu hospitalisation  ou intervention chirurgicale.

Résultats : Durant le confinement, 1454 patients ont été admis aux urgences pédiatriques en 2020 contre 1820 patients en 2019. La proportion d’hospitalisations et d’interventions chirurgicales était plus élevée en 2020 par rapport à la même période en 2019 (17.61% en 2020 vs 11.48% en 2019 pour les hospitalisations et 12.79% en 2020 vs 6.76% en 2019 pour les interventions chirurgicales). Parmi les cas de traumatologies, 18% étaient des fractures en 2020 contre 12% en 2019 ; il y a également eu 15% de consultations pour contusion en 2020 contre 27% en 2019.

Conclusion : Pendant le confinement, il y a eu moins de passages aux urgences mais plus d’hospitalisations et d’interventions chirurgicales par rapport à 2019. Cela peut s’expliquer par deux phénomènes : tout d’abord  les activités de loisirs ont dû être diminuées du fait du confinement, entrainant une baisse de la traumatologie dû aux activités récréatives et donc une baisse du nombre de consultations aux urgences. Deuxièmement, on pourrait penser que les patients ont eu recours aux services des urgences uniquement en cas de nécessité absolue, expliquant ainsi le nombre plus élevé d'hospitalisation et d'interventions chirurgicales.


Mathilde ANRIOT, Alice MANGEON (Besançon), Victor FONT, Jean LANGLAIS, Jérémie NALLET, Benoit DE BILLY
14:38 - 14:42 #29781 - CP08 Les nouveaux traitements dans l'amyotrophie spinale :faut-il revoir les indications chirurgicales des luxations de hanche?
CP08 Les nouveaux traitements dans l'amyotrophie spinale :faut-il revoir les indications chirurgicales des luxations de hanche?

Introduction : 

 

L’avènement de nouveaux traitements (nusinersen, risdiplam, …) de l’amyotrophie spinale (SMA) a fortement modifié le pronostic vital et fonctionnel des patients atteints de cette maladie et a donné lieu à l’apparition de nouveaux phénotypes nécessitant l’adaptation des standards de soins.

Les patients souffrants d’amyotrophie spinale de type 1 ont une espérance de vie significativement améliorée, les exposant à l’apparition de nombreuses complications orthopédiques telles que scoliose sévère, luxation coxo-fémorale ou rétraction des membres inférieurs. Dans le contexte d’un pronostic vital très réservé, les moyens thérapeutiques étaient jusqu’ici principalement palliatifs et laissaient peu de place à la prise en charge chirurgicale des luxations de hanche. Les nouveaux traitements améliorent considérablement le pronostic vital mais également fonctionnel, ce qui amène à repenser les indications chirurgicales dans la prise en charge orthopédique. Dans ce cadre, nous avons revu la population suivie dans notre centre de référence.

 

Matériel et méthode : 

 

Cette étude rétrospective inclut 38 patients (14 de type 1, 13 de type 2 et 11 de type 3, âgés entre 18 mois et 60 ans) dont le dossier médical a été revu de manière systématique. Le premier groupe est composé de 26 patients nés avant 2016, pour lesquels le traitement fut administré tardivement. Le second groupe est composé de 9 patients nés en 2016 ou après et identifiés à la suite de leur premier symptôme, le traitement a été instauré rapidement. Le troisième groupe est composé de 3 patients dépistés lors du screening néonatal et qui ont donc bénéficié du traitement de manière pré-symptomatique. L’un de ces trois patients étaient néanmoins symptomatique à l’âge d’un mois quand le traitement a été instauré. Les trois groupes ont bénéficié d’un suivi moyen de 14,45 ans ( 1,5-44) et ont été comparés. Les critères d’évaluation étaient l’évolution clinique, l’évolution fonctionnelle et la capacité de déambulation liées à l’articulation fémoro-acétabulaire. 

 

Résultats 

 

Parmi le groupe des dix patients disposant des traitements les plus récents de manière rapide, la majorité (89%) présente des problèmes de hanche (unilatéral ou bilatéral) souvent associés à une scoliose. Une ténotomie des adducteurs a été réalisée chez deux de nos neuf patients (22%) pour réduction des amplitudes articulaires (abduction de la hanche à 20° avec limitation de la rotation interne). Les deux patients opérés ont vu leur mobilité s’améliorer. On note également une diminution des plaintes douloureuses malgré la persistance d’une luxation.

 

Le groupe de 26 patients présente également des problèmes de hanche mais leur état général ne permettait pas d’envisager une prise en charge chirurgicale.

 

Enfin dans le dernier groupe composé des 3 patients identifiés par screening néonatal, ceux-ci ont acquis la marche (à  4 ans pour les 2 premiers et le dernier à 18 mois), deux n’ont pas bénéficié de radiographies car leur examen clinique était normal, un seul a bénéficié d’une radiographie du bassin qui était normale.

 

 

Discussion : 

 

L’étude réalisée confirme l’amélioration de l’espérance de vie des patients porteurs d’une amyotrophie spinale de type 1.  Ces patients présentent malheureusement des complications orthopédiques retrouvées classiquement chez des enfants neurologiques. 

Les données actuelles de la littérature restent insuffisantes pour établir de nouveaux standards de soins orthopédiques, raison pour laquelle, il est intéressant de poursuivre ces travaux afin de préciser leur perspective d’évolution et d’adapter les pratiques chirurgicales.

 

Conclusions : 

 

Des études ultérieures devront préciser les indications thérapeutiques chirurgicales sur base des phénotypes émergents. Étant donné l’évolution favorable de nos patients, il est utile de s’interroger sur la nécessité d’un geste chirurgical plus lourd pour stabiliser ou réduire leurs luxations. Des travaux à plus long terme sont nécessaires.

 


Isabelle SCHROUFF (Liège, Belgique), Sarah BETHLEN, Laurent SERVAIS, Thierry THIRION
14:42 - 14:46 #29625 - CP09 Effect of Standing Frames Used in Real Life on Bone Remodeling in Non-Walking Children with Cerebral Palsy.
CP09 Effect of Standing Frames Used in Real Life on Bone Remodeling in Non-Walking Children with Cerebral Palsy.

Background: Children with severe cerebral palsy are prone to low bone mineral density. Standing frames are recommended as postural management for these children. The beneficial effects in promoting bone health remain unclear.

Objectives: To determine whether static standing frames enhance bone remodeling in real life in severe cerebral palsy.

Methods: 24 children with severe cerebral palsy GMFCS IV & V were included in the study and were divided into two groups: 13 were using a passive standing frame and 11 were not. We performed a single center retrospective cross-sectional study comparing the two groups using dual X-ray absorptiometry data and tests on biological samples, including bone remodeling factors.

Results: Total body (less head) bone mineral content was significantly higher in children who used a standing frame for an average of 30 min/day. This was confirmed in the lumbar spine. Although the total body bone mineral density (less head and proximal femur) densitometric data were not significantly higher, a positive trend favored the use of a standing frame in the children. Bone resorptive factors (CTX) were higher in the non standing-frame group, whereas there was no difference among osteoformation factors. No difference in fracture history was found.

Conclusions: Used in real life, we showed that static standing practice improved mineralization by reducing osteoresorption in non-ambulant children with cerebral palsy. Further studies are needed to determine how standing practice could impact bone mineralization over time in real life and to explore more bone remodeling factors.


Vincent BARBIER (Amiens), Richard GOURON, Celine KLEIN, Patrice FARDELLONE, Jean Marc SOBHY DANIAL, Vincent GOEB, Romuald MENTAVERRI, Laure LEMONNIER
14:46 - 14:50 #29414 - CP10 Classification fonctionnelle de la scoliose idiopathique de l'adolescent fondée sur les paramètres spatio-temporels de la marche.
CP10 Classification fonctionnelle de la scoliose idiopathique de l'adolescent fondée sur les paramètres spatio-temporels de la marche.

Introduction : La classification des scolioses idiopathiques de l’adolescent (SIA), repose principalement sur une classification structurelle, radiologique fondée sur des radiographies biplanaires du rachis en entier. L’objectif de cette étude était d’utiliser l’analyse de la marche pour identifier des critères dynamiques dans le but de déterminer une classification fonctionnelle de la SIA.

Matériel et méthode : Tous les patients atteints d’une SIA, âgés de 10 à 18 ans ayant bénéficié consécutivement d’une analyse simplifiée de la marche en préopératoire entre 2017 et 2020 ont été analyses. Au total, 15 paramètres spatiotemporels (PST) ont été mesurés sur un tapis de marche Zébris. Une clustérisation hiérarchique a été réalisée pour identifier des groupes de patients avec des caractéristiques de marche similaires avec la mesure des différences intergroupes. Enfin, une analyse en composante principale a été réalisée pour identifier les liens entre la classification structurelle de Lenke et la classification fonctionnelle obtenue à partir des PST.

Résultats : Au total, 90 patients avec une SIA ont été inclus. Trois clusters ont été identifiés: le 1er (46%) définie par l’asymétrie, le 2ème (16%) par l’instabilité et le 3ème (36%) par la variabilité. Chacun des clusters étaient significativement différent des 2 autres sur au moins 6 PST. Chacun des clusters était également corrélé à la classification de Lenke en fonction de la localisation de l’apex : Lenke 1 et 2 pour le cluster 1 (57.5%), Lenke 6 pour le Cluster 2 (40%) et Lenke 5 pour le cluster 3 (43.5%).

Discussion et conclusion : Cette étude a permis de classer les SIA en 3 groupes fonctionnels fondés sur les PST. Cette classification était également liée à la classification structurelle de Lenke. 


Sarah BOULCOURT, Raphaël PIONNIER, Neder YAMILE, Brice ILHARREBORDE, Anne-Laure SIMON (PARIS)
14:50 - 15:00 Discussion.
Salle Liefooghe
15:00

"Mercredi 23 mars"

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SemRec2303
15:00 - 15:30

Prix de la meilleure thèse

15:00 - 15:30 Prise en charge thérapeutique chez l'enfant des kystes osseux essentiels en région proximale de l'humérus et du fémur. A propos de 317 cas. Rose-Elisabeth JEANTET (Rennes)
Salle Liefooghe
15:30

"Mercredi 23 mars"

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SemPar2303-7
15:30 - 16:00

Pause et visite de l'exposition

Exposition Salle Billet

"Mercredi 23 mars"

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SemRec230312
15:30 - 16:00

Pause et visite de l'exposition

Exposition Salle Billet
16:00

"Mercredi 23 mars"

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SemPar2303-8
16:00 - 18:10

Scoliose neurologique : parcours

16:00 - 16:02 Présentation. Julien DECAUDAIN (Praticien Hospitalier) (LILLE), Christian MORIN (chirurgien chef de service) (Berck-Plage)
16:02 - 16:15 De l'indication à la chirurgie. Christian MORIN (chirurgien chef de service) (Berck-Plage)
16:15 - 16:30 Le corset - Différents types et modes de fabrication. Frédérique CARA (Lille), Remi LOUVET (Orthoprothésiste) (Lille)
16:30 - 16:45 Bilan préopératoire vu par l'anesthésiste. Le parcours Patient. Marie CANAVESE (Lille), Valérie NOIRMAIN (Lille)
16:45 - 17:00 Préparation à l'intervention. Adeline GABRIEL (Lille), Julien DECAUDAIN (Praticien Hospitalier) (LILLE)
17:00 - 17:30 Soins infirmiers post-opératoires : Protocole, Pansement après chirurgie du rachis : 2 centres. Aurélie LADON (Lille), Christian MORIN (chirurgien chef de service) (Berck-Plage)
17:30 - 17:45 L'après chirurgie : kinésithérapie, centre de rééducation ? Labitte CORALINE, Caroline JACQUEMIN, Laura BEVE
17:45 - 18:10 Discussion.
Salle Feron Vrau

"Mercredi 23 mars"

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SemRec230311
16:00 - 17:30

Symposium Hallux Valgus

16:00 - 16:10 Introduction / Objectifs de l'étude / Logiciel / Centres participants. Raphaël COURSIER (Chirurgien) (Lille)
16:10 - 16:20 Examen clinique et chirurgie / choix des critères / Etude de la Littérature : scores cliniques.../ Techniques chirurgicales. Aline BISCHOFF (Interne) (Lille)
16:20 - 16:35 Critères radiographiques / Choix des critères / Etude de la littérature : scores radiographiques... / Méthode de lecture et étude de concordance / Classification radiographique. Damien FRON (Chirurgien) (LILLE), Marie BOUTRY (Interne) (Lille)
16:35 - 16:45 Population / Description de la population / Score d'évaluation globale. Constance ANDRÉ (PH) (Lille)
16:45 - 17:05 Résultats cliniques et radiographiques / facteurs prédictifs. Faustine MONGET (Interne) (Lille), Raphaël COURSIER (Chirurgien) (Lille)
17:05 - 17:15 Conclusions / Difficultés, limites de l'étude / Recommandations. Damien FRON (Chirurgien) (LILLE)
17:15 - 17:30 Discussion.
Salle Liefooghe
17:30

"Mercredi 23 mars"

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SemRec230313
17:30 - 18:30

Communications Particulières

Modérateurs : Bernard FRAISSE (PH) (Rennes), Emmanuelle MAYRARGUE (docteur) (nantes)
17:30 - 17:34 #30099 - CP11 Examen clinique complet pour une première consulation de déformation de la paroi thoracique.
CP11 Examen clinique complet pour une première consulation de déformation de la paroi thoracique.

Examen clinique complet pour une première consultation d’une déformation thoracique.

Ahmad Eid, Christian Piolat

La découverte d’une déformation de la paroi thoracique, par les parents à la naissance, par le pédiatre ou le médecin généraliste, par le patient lui-même à l’adolescence est un moment très important pour les parents et surtout pour le patient si la découverte est faite à l’adolescence.

Dans ces conditions, vu l’attente de la famille et du patient d’un diagnostic et d’une prise en charge

Adaptée, il est plus qu’important que la prise en charge et l’examen à la première consultation du patient concerné soit faites dans des bonnes conditions.

La déformation de la paroi thoracique ou du plastron chodrosternale   a un effet psychosomatique important sur l’enfant à ne pas prendre à la légère.  C’est son image corporelle qui est mise en cause, son intégrité physique et psychologique.il a du mal à cacher sa déformation. L’attitude classique   d’un tel enfant, c’est de se plier sur lui-même, de se mettre en attitude cyphotique, il espère que dans cette position faire disparaitre la déformation.

Il attend impatiemment cette première consultation, la famille aussi. En dehors bien sûr des cas où l’un des parents est déjà porteur d’une telle déformation.

Il faut prévoir au moins une demi-heure pour cette première consultation et parfois plus.

Dans notre Service la consultation est faite par deux spécialistes : un chirurgien orthopédiste et un chirurgien viscérale et thoracique. L’orthoprothésiste est présent dans une salle voisine.

Il faut chercher avant tout à mettre le patient en et sa famille en confiance, ce qui permet de faciliter énormément la Consultation et permettre au patient de s’ouvrir au dialogue.et la première partie de l’examen est :

L’interrogatoire : Apparition de la déformation (à la naissance ou progressive ?.  Retentissement cardio-respiratoire à l’effort ou juste une gêne esthétique

L’examen clinique concerne le corps en entier et se déroule de la manière suivante :

Le patient une fois déshabillé est pesé et mesuré, ensuite on se concentre sur la déformation avec l’inspection la forme de la déformation et sa description (pectus excavatum symétrique ou asymétrique, pectus carinatum symétrique ou asymétrique, pectus arcuatum, etc.).

 La mensuration du périmètre thoracique à l’état basale à hauteur des mamelons avec un mètre ruban et en inspiration profonde.

Mensuration du diamètre antéro-postérieur avec un compas, avec une mesure médiane s’il s’agit d’une lésion symétrique ou deux mesures si la lésion est asymétrique.

Mensuration de la profondeur du pectus excavatum avec un instrument que j’ai mis au point et fabriqué par une impression 3D par la société Chabloz Orthopédie que j’ai nommé pectusmetre.

L’examen du rachis à la recherche d’une déformation rachidienne de type attitude cyphotique ou cyphoscoliotique.

L’examen d’autre anomalies des membres ou des lésions cutanées (hyper laxité-Marfan, tâches café au lait vergetures, etc.). Recherche d’ILMI avec un examen podoscopique.

 Examen abdominal, Examen des orifices herniaires

Examen des organes génitaux externes

A la fin de l’examen, la déformation est bien expliquée, le traitement pour chaque déformation est bien expliqué, une Cs cardio pulmonaire est demandé. Avec demande d’exploration fonctionnelles respiratoires et en cas de prise en charge chirurgicale une Cs d’allergologie est demandée à la recherche d’allergie aux métaux. Une imagerie au cas par cas est demandée, EOS ou TDM).

Le patient est présenté à l’Orthoprothésiste pour un premier contact et prise de mesure de surface (scanner cutanée).

 

 

 


Ahmad EID (Grenoble), Christian PIOLAT
17:34 - 17:38 #30096 - CP12 la prise en charge du pectus carinatum à l'HCE de Grenoble.
CP12 la prise en charge du pectus carinatum à l'HCE de Grenoble.

La prise en charge du pectus carinatum

Ahmad Eid, Christian Piolat

Introduction : Les anomalies malformatives de la paroi thoracique sont multiples, par ordre de fréquence on peut citer : le pectus excavatum, le pectus carinatum, le pectus arcuatum et d’autres anomalies moins fréquentes, le syndrome de poland, les fentes sternales, la dysplasie spondylo-thoracique, les dysostoses spondylo-costales, la dysplasie thoracique asphyxiante ou le syndrome de Jeune

Concernant la prise en charge des différentes anomalies et surtout du pectus excavatum le traitement est parfaitement bien codifié, que ce soit orthopédique (vacuum Bell ou cloche de Klobb) ou chirurgical selon la technique de Nuss. Par contre la prise en charge orthopédique du pectus carinatum est Plus délicate et les Orthèses sont de plus en plus nombreuses. Sans une réelle prise en charge par la Sécurité sociale.

Le but de notre travail est de vous faire part de notre prise en charge du pectus carinatum et l’évolution du traitement orthopédique, notre prise en charge se fait en collaboration avec la société de Chabloz Orthopédie. Par la mise en place d’une orthèse thoracique sur mesure. Plusieurs types de prototypes ont été nécessaires avant d’arriver à une orthèse sur mesure par impression 3D

 Cette orthèse par sa légèreté, son adaptation ainsi que sa bonne tolérance nous permet de bien diriger la croissance du plastron thoracique et d’améliorer la déformation d’une manière satisfaisante, c’est la prise en charge qui pose encore problème.


Ahmad EID (Grenoble)
17:38 - 17:42 #29355 - CP13 Lower limb deformity and limb length discrepancy in patients with hereditary multiple exostoses (HME).
CP13 Lower limb deformity and limb length discrepancy in patients with hereditary multiple exostoses (HME).

Background: There is a high rate of lower limb deformity and limb length discrepancy in patients with hereditary multiple exostoses (HME). The aim of this study was to evaluate the type and frequency of lower limbs axial deviation and limb length discrepancy and the type of exostoses being risk factors for theses deformities.

Methods: We retrospectively reviewed standing full-length radiograph of 32 HME patients (64 limbs) followed in our institution between October 2009 and December 2020. Patient demographics were recorded. Radiographic analysis of the coronal limb alignment was performed, limb length discrepancy was measured and topography of the exostoses was recorded. We propose a classification of lower legs in 2 groups and 4 types according to the presence and the location of exostoses. In group I, there is an intertibio-fibular exostose with fibular origin at the level of the tibiofibular joints. In type IA, at the level of the distal tibiofibular joint with ascension of the distal fibula; in type IB at the level of the proximal tibiofibular joint with a bracketing effect on the proximal tibia and a lateral slope of the proximal tibial growth plate; the type IC is combining features of both IA and IB. In group II, there is no intertibio-fibular exostose coming from the fibula and no growth abnormality is obvious.

Results: A clinically notable lower limb discrepancy (LLD) of ≥2 cm was found in 19% of our patients. Approximately 33% of patients had a knee valgus deformity and 44% had an ankle valgus deformity. The knee valgus deformity was due to fibular growth anomalies and not to distal femur anomalies. The majority of lower legs had fibular growth anomalies (72%) which was a significant risk factor for knee valgus deformity and leg length discrepancy. On the contrary, we found no correlation between number, location and volume of distal femoral exostoses and genu valgum nor leg length discrepancy.

Conclusions: Presence of intertibio-fibular exostoses is a risk factor for knee valgus deformity and leg length discrepancy. The presence of these exostoses should lead to a close follow-up of the patient.


Alexandre MADOKI, Simon VANDERGUGTEN (BELGIQUE CHARLEROI, Belgique), Pierre-Louis DOCQUIER
17:42 - 17:46 CP14 Prospective analysis of muscle abnormalities in children with X-linked hypophosphatmic rickets (XLH) versus typically developing children. V. NGUYEN-KHAC (interne) (PARIS)
17:46 - 17:50 #29789 - CP15 Comparaison de la reconstruction de membre par lambeau libre de fibula vascularisée versus membrane induite, à propos de 54 cas pédiatriques sur 16 ans.
CP15 Comparaison de la reconstruction de membre par lambeau libre de fibula vascularisée versus membrane induite, à propos de 54 cas pédiatriques sur 16 ans.

Introduction : Les pertes de substance osseuses des membres chez l’enfant peuvent être traitées par différentes techniques. Nous comparons la reconstruction osseuse par lambeau libre de fibula à la technique de membrane induite décrite par Masquelet, en population pédiatrique. Notre objectif principal était d’évaluer, selon la technique chirurgicale, le délai ainsi que la qualité de consolidation. 

Matériel et méthodes : Les données des patients opérés selon la technique de fibula vascularisée ou de membrane induite étaient recueillis rétrospectivement, sur dossier et en consultation pour certains patients, dans deux centres, entre 2004 et 2020. La consolidation était jugée sur les radiographies et les complications étaient recensées. Les résultats fonctionnels et esthétiques étaient également analysés. 

Résultats : 31 patients ont bénéficié d’une reconstruction de membre en utilisant la technique de fibula libre, et 13 patients ont été reconstruits par membrane induite. Parmi les étiologies, on retrouvait 75,9% de tumeurs, donc 82,9% étaient des tumeurs malignes, 20,4% de pseudarthroses congénitales et 3,7% de causes infectieuses. La longueur médiane de la perte de substance osseuse reconstruite par fibula était de 13,75cm (5;30), contre 11,2 cm (1,7;26,0) pour la technique de membrane induite. Le délai médian de consolidation après transplantation de fibula était de 10 mois (2,55), contre 7,5 mois (1 ;64) pour la technique de Masquelet (p=0,54). Dans le groupe fibula, on observait 85,7% de consolidation, contre 91,3% dans le groupe Masquelet (p>0,05). Le taux de complications du site receveur était chiffré à 69,5% dans le groupe Masquelet, et à 64,7% dans le groupe fibula. Cependant, le taux de fractures était plus élevé dans le groupe fibula (p=0,002). L’inégalité de longueur des membres concernaient 51,6% des fibula contre 39,1% des membranes induites (p=0,55).

Conclusion : La technique de membrane induite décrite par Masquelet devient de plus en plus indiquée, également pour le traitement de pertes de substances osseuses de grande taille. Dans cette technique, le temps de consolidation ne dépend pas de la taille de la perte de substance, en comparaison avec les techniques de lambeau libre. Cependant, elle nécessite un volume important de greffe autologue.


Federico CANAVESE, Franck DUTEILLE, Antoine HAMEL, Aurélie MÉZEL, Louise VANDEWALLE (Lille)
17:50 - 18:00 Discussion.
18:00 - 18:04 #29368 - CP16 Ostéotomie d’allongement du col fémoral avec abaissement du grand trochanter chez l’enfant : suivi à long terme.
CP16 Ostéotomie d’allongement du col fémoral avec abaissement du grand trochanter chez l’enfant : suivi à long terme.

CONTEXTE :

L’ostéotomie d’allongement du col fémoral avec abaissement du grand trochanter a pour objectif de restaurer la biomécanique de la hanche et de retarder sa destruction. Cette étude a pour objectif d’évaluer le suivi à long terme de patients opérés et d’appréhender l’évolution vers la coxarthrose et l’arthroplastie de hanche.

 

MATERIEL ET METHODES :

Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective portant sur 8 patients âgés de 0 à 20 ans inclus, opérés d’une ostéotomie d’allongement du col fémoral avec abaissement du grand trochanter, entre 1995 et 2020.

Pour chaque patient, nous avons recueilli les caractéristiques cliniques, radiologiques pré et post-opératoires. Nous avons évalué les résultats fonctionnels et l’état de santé général des patients à long terme.

 

RESULTATS :

L’étude comporte une série de huit patients opérés, atteints de luxation congénitale de hanche (3 cas), d’ostéochondrite primitive (1 cas), de nanisme diastrophique (1 cas), d’ostéoarthrite (2 cas) et de purpura fulminans (1 cas).

L’âge moyen au moment de l’ostéotomie était de 12 ans et 4 mois (3 ans – 20 ans et 4 mois).

L’intervention s’est compliquée d’un syndrome des loges de la jambe controlatérale (1 cas), d’une hypoesthésie latérale de jambe (1 cas), de pseudarthrose (1 cas) et d’un démontage du matériel.

L’allongement du col fémoral en post-opératoire était en moyenne de 13,5 millimètres (-4mm ; 26mm) et le grand trochanter a été abaissé de 33 millimètres en moyenne (27mm ; 54mm).

Le recul moyen après la chirurgie était de 12 ans et 4 mois (6 ans - 24 ans).

Les scores moyens du MOS SF- 36 étaient inférieurs à ceux de la population générale (PF 65,6<84,45 ; RP 78,1<81,21 ; BP 55<73,39 ; GH 62,8<69,13 ; VT 52,5<59,96 ; SF 75<81,55 ; RE 66,7<82,13 ; MH 67<68,47)

A distance, les amplitudes articulaires insuffisantes sont corrigées par ostéotomies de dérotation fémorale homolatérale chez 2 patients (à 14 mois et à 3 ans après l’ostéotomie), par épiphysiodèse du fémur distal controlatéral (à 2 ans), et par 2 arthroplasties totales de hanche homolatérale (à 13 ans et à 17 ans).

 

CONCLUSION :

L’ostéotomie fémorale d’allongement semble retarder l’arthroplastie de hanche, cependant il serait intéressant de savoir si elle ne rend pas plus compliqué  la pose d’une prothèse de hanche sur une articulation déjà opérée.


Mathilde ANRIOT, Victor FONT (Besançon), Alexandra SIMON, Alice MANGEON, Caroline PECHIN, Jean LANGLAIS, Jérémie NALLET, Benoit DE BILLY
18:04 - 18:08 #28869 - CP17 Scores pronostiques précoces de résultat fonctionnel à maturité osseuse et de nécessité de chirurgie dans le pied bot varus équin traité par la méthode de Ponseti : une étude prospective.
CP17 Scores pronostiques précoces de résultat fonctionnel à maturité osseuse et de nécessité de chirurgie dans le pied bot varus équin traité par la méthode de Ponseti : une étude prospective.

La methode de ponseti est la plus utilisée des methodes de traitement du pied bot varus équin idiopathique. Les seuls facteurs pronostiques connus sont ceux de rechute chirurgicale à court terme mais aucun facteur pronostique à long terme de fonction ou de nécessité de chirurgie n’a été décrit. Méthodes : Une série consécutive de 100 patients traités par la méthode de Ponseti (146 pieds) ont été inclus à la naissance dans une étude pronostique prospective avec évaluation détaillée à la naissance, à 3 mois, à la marche et à 3 ans, ainsi qu’à maturité osseuse. Les patients ont été dichotomisés sur le résultat fonctionnel (pied parfait ou non) et nécessité de reprise chirurgicale lourde ou non à maturité osseuse pour chercher des facteurs pronostiques de ces résultats à la naissance, à 3 mois, à la marche et à 3 ans. Résultats : L’analyse univariée confirme l’intérêt de la plupart des facteurs pronostiques de rechute connus à court terme. L’analyse multivariée montre que l’hypertonie et l’absence de cavus à la naissance, la flexion maximale à 3 mois et à la marche ainsi que la nécessité de reprise plâtrée sont des facteurs de risque indépendants de reprise chirurgicale. Les seuls facteurs de risque indépendants de mauvaise fonction sont l’absence de cavus, un pied en varus à la marche et l’observance à 3 ans. De manière inattendue, la présence d’un cavus à la naissance est un facteur de bon pronostique à la fois chirurgical et fonctionnel. Nous proposons de nouveaux scores pronostiques simples (2 à 5 variables radio-cliniques) et validés à la naissance, à la marche et à 3 ans permettant de détecter les patients particulièrement à risque de rechute et de mauvaise fonction. Enfin, nous proposons le concept de « score de Dimeglio pondéré », une nouvelle façon de pondérer le score de Dimeglio pour lui donner une meilleure valeur prédictive de reprise chirurgicale ou de mauvaise fonction. Conclusion: Nous rapportons les résultats de la première cohorte prospective jusqu’à maturité osseuse de suivi de patients atteints de PBVE traités par la méthode de Ponseti. Nous nous basons sur cette cohorte pour proposer des scores pronostiques afin d’identifier les patients les plus à risque de rechute et de mauvaise fonction.


Coline DUCROT (Lyon), Max PIFFOUX, Roger PAROT, Franck CHOTEL
18:08 - 18:12 CP 18 Pied équin. Jean-Noel LIGIER (chirurgien) (MULHOUSE)
18:12 - 18:16 CP19 Etude préliminaire de faisabilité d’une greffe de cartilage synthétique articulaire chez l’enfant. A propos de 5 cas. Adèle OLLAND
18:16 - 18:20 #29357 - CP20 Septic Arthritis of Facet Joint in Children: A Systematic Review and a 10-year Consecutive Case Series.
CP20 Septic Arthritis of Facet Joint in Children: A Systematic Review and a 10-year Consecutive Case Series.

Background: Due to the low resolution of historical imaging technologies, descriptions of Septic Arthritis of Facet Joint (SAFJ) in children are scarce, though severe cases are known. We first aimed to estimate the incidence rate of SAFJ in children; we further aimed to specify SAFJ clinical, imaging and laboratory findings, and identify avenues for appropriate management.

Methods: A 10-year consecutive SAFJ case series using our imaging center database combined with a 50-year systematic review of literature cases.

Results: The mean ± SD incidence of pediatric SAFJ was 0.23 ± 0.4/100,000 children-years. The key symptoms were potty refusal (in toddlers) or painful sitting (78%) and lateralized signs (paravertebral tenderness and/or swelling, 88%). SAFJ diagnosis and extension were obtained using magnetic resonance imaging (MRI) (94%), and found an epidural extension in 8/16 cases. The mean duration of antibiotic treatment was 5.1 weeks. The compliance with guidelines was 79% for empiric and 62% for targeted antibiotic therapies.

Conclusions: SAFJ incidence in children is much greater than expected from the literature. Half of cases were complicated by an epidural infection. Simple clinical symptoms detected as early as the bedside allow a strong suspicion of SAFJ, justifying the use of a first-line MRI to confirm the diagnosis and precisely describe the extension. Focusing on simple clinical signs is key to justify the transfer of a child or the shortening of the delay to obtain an MRI. However, as MRI availability increases in most Western countries, and the capacity for diagnosis increases, the awareness of SAFJ must be spread to avoid missed cases.


Sara CABET, Kevin PERGE, Antoine OUZIEL, Audrey LACALM, Simon VANDERGUGTEN (BELGIQUE CHARLEROI, Belgique), Dominique Ploin PLOIN
18:20 - 18:30 Discussion.
Salle Liefooghe