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POSTERS AFFICHES - BASE DU CRANE

00:00 - 00:00 #32998 - Décompression microchirurgicale du nerf trigéminal assistée par endoscopie.
Décompression microchirurgicale du nerf trigéminal assistée par endoscopie.

La décompression du nerf trigéminal est une procédure standardisé en chirurgie de la douleur. Pour autant, on peut retrouver dans certains cas associé au conflit vasculonerveux classique, une tumeur de l’angle ponto cérébelleux comme fréquemment les méningiomes ou les schwannomes de l'angle ponto cérébelleux. Le nerf va ainsi se retrouver poussé par la tumeur contre le vaisseau. Il est ainsi recommandé d'associer  dans ce cas un geste de décompression neurovasculaire et la résection de la tumeur.

Nous présentons le cas d'une patiente de 78 ans qui présentait une névralgie trigéminale gauche réfractaire au traitement médical. L'IRM cérébrale retrouvait un petit méningiome pétreux appuyant sur le nerf et créant un conflit vasculonerveux avec l’ACS localisée à la partie antéromédiale de la DREZ du nerf trigéminal. Nous décrivons à travers quelque images la technique opératoire avec la résection du méningiome pétreux  associé à un geste de décompression neurovasculaire par un abord mini-invasif rétro sigmoïdien. 

 

Le fraisage sous microscope du tubercule supra méatal associé à l'utilisation de l'endoscope angulé a permis d'améliorer l'exposition de la tumeur pour sa résection et le conflit vasculonerveux pour sa libération. La patiente était totalement asymptomatique en post opératoire.


Frédérick RAULT (Caen), Mohamad YAZBECK, Sebastien FROELICH
00:00 - 00:00 #33545 - Méningiome olfactif.
Méningiome olfactif.

Méningiome olfactif à propos d'un cas

Elle s'agit d'une femme soixantaine d'années sans antécédents médicaux et chirurgicaux recrutée de la consultation suite à une clinique qui est faite de céphalées et anosmie avec une comitialité partielle ce qui l'a motivé à consulter chez un médecin généraliste et une exploration radiologique TDM cérébrale et IRM cérébrale ont été faites puis adressée à ma consultation

Une préparation médicale et psychologique faîte puis admise au service de neurochirurgie et exérèse totale a été faite chez elle.

Bonne suite post-opératoire.


Hiemsal TAKILT (Tizi ouzou, Algérie)
00:00 - 00:00 #33546 - Quand une fistule carotido-caverneuse mime un meningo-encphalocele orbitaire.
Quand une fistule carotido-caverneuse mime un meningo-encphalocele orbitaire.

Introduction : Le méningo-encéphalocèle orbitaire est une affection rare où les structures cérébrales font hernie à travers un défect osseux dans la cavité orbitaire. Les malformations congénitales et les fractures post-traumatiques en sont les principales causes.

Materiel et méthode :

Une femme de 76 ans a consulté pour une baisse d’acuité visuelle aux deux yeux d’installation progressive. Elle apporterait un épisode de traumatisme crânien 5 ans auparavant.

 

Résultats :

 

L’examen de l’œil droit retrouvait une acuité visuelle corrigée à 1/10e avec une discrète exophtalmie (figure1), un mouvement oculaire oscillatoire synchrone avec le pouls artériel. Les mouvements oculaires étaient conservés. A la lampe à fente, une hyperhémie conjonctivale avec, au segment antérieur, une cataracte dense. A l’œil gauche on trouvait une acuité visuelle corrigée à 3/10e avec une cataracte dense. Le fond d’œil était inaccessible pour les deux yeux. Un angioscanner a été réalisé, a éliminé une fistule carotido-caverneuse. Il a conclu à une exophtalmie unilatérale droite associée à une lyse du toit orbitaire (figure 2). Une angio-IRM a objectivé un méningo-encéphalocèle intra orbitaire (figure 3). Une intervention neurochirurgicale a été proposée.

 

Discussion

 

L’exophtalmie pulsatile est un signe commun de la fistule carotido-caverneuse. Elle peut aussi révéler d’autres étiologies rares telles que les fractures du toit orbitaire, les méningo-encéphalocèles congénitaux ou traumatiques. La synchronisation de la pulsation du globe oculaire avec le pouls artériel s'expliquerait par la pulsation des vaisseaux sanguins du cerveau transmise au liquide céphalo-rachidien. La Tomodensitométrie permet la visualisation des lésions osseuses intracrâniennes. L'Imagerie par résonnance magnétique cérébrale est l’examen de choix dans le diagnostic de méningo-encéphalocèle intra-orbitaire. Pour les étiologies, on cite principalement les méningoencéphalocèles post traumatiques, l'impact du traumatisme ne peut être dissipé et est directement transmis à la base du crâne. Ains que les méningo-encéphalocèles orbitaux congénitaux dont l’incidence reste rare. Ces derniers apparaissent précocement après la naissance, peuvent ne se manifester qu'à l'âge adulte. Le méningo-encéphalocèle intra-orbitaire doit être systématiquement opéré, dû au risque d'élargissement du méningocèle, d'infection et de compression des muscles oculomoteurs et du nerf optique.  La chirurgie comprend l'excision des méninges herniées et la reconstruction du toit orbitaire. Il serait difficile d'établir la cause de l'affection chez notre patiente. Ni l’origine congénitale ni post-traumatique ne peuvent être exclues. 

 

 Conclusion :

L’exophtalmie pulsatile est une manifestation fréquente de la fistule carotido-caverneuse. Le méningo-encéphalocèle ne doit pas être épargné. Notre cas est rare, peut-être dû à une complication de fracture traumatique de l'orbite ou comme résultat d'une malformation congénitale passée inaperçue .

 


Soundouss SEBBATA (Rabat, Maroc), Soukaina LAAOUINA, Mounia BOUCHAAR, Samah SADIKI, Youssef BOUABID, Aissam FIQHI, Taoufik ABDELLAOUI, Yassine MOUZARI, Oubaaz ABDELLBARE
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POSTERS AFFICHES - FONCTIONNEL

00:00 - 00:00 #33822 - Biopsie stéréotaxique utilisant le Oarm comme imagerie de repérage du cadre : note technique.
Biopsie stéréotaxique utilisant le Oarm comme imagerie de repérage du cadre : note technique.

Contexte : L’imagerie 3D utilisant des capteurs plans (type Medtronic Oarm) est utilisée en chirurgie stéréotaxique depuis 14 ans. La première génération d’appareils a été utilisée pour des contrôles peropératoires lors de procédures de stimulation cérébrale profonde, les images acquises étant fusionnées avec une IRM préopératoire. La seconde génération d’appareils dispose d’un FOV élargi, pouvant aller jusqu’à 30 cm, ce qui permet d’acquérir des images incluant les fiduciaires d’un cadre de Leksell. Il est donc possible d’utiliser le Oarm pour la registration du cadre, et de s’affranchir de l’imagerie stéréotaxique réalisée en salle de radiologie. Cette imagerie stérotaxique peut notamment être utilisée pour la réalisation de biopsies.  

Méthode : Nous présentons trois cas  de biopsies de lésions du tronc cérébral, où l'O-Arm II a été utilisé pour acquérir un scan 3D après avoir positionné le cadre et le boîtier fiduciaire. Cette imagerie était utilisée comme référence et fusionnée avec une IRM préopératoire. La cible de la biopsie était alors définie en utilisant le logiciel Medtronic StealthStation S8. Une biopsie stéréotaxique était ensuite réalisée. La précision du geste était vérifié par un contrôle 3D peropératoire, trocard de biopsie en place, et une IRM postopératoire.

Conclusion : La deuxième génération d'O-Arm, avec son FOV élargi, permet de réaliser une imagerie stéréotaxique facilement utilisable, y compris pour des biopsies complexes. L’intérêt pour l’équipe chirurgicale est de s’affranchir de l’imagerie stéréotaxique TDM ou IRM en salle de radiologie, et de gagner du temps. L’utilisation de cette imagerie OArm, qui est une imagerie purement osseuse, doit néanmoins être soumise à une procédure qualité rigoureuse.


Wassim KHALIL (Limoges), Ali BAGHLI, Elodie CHAUDRUC, Henri SALLE, François CAIRE
00:00 - 00:00 #33806 - Delay to spinal cord stimulation: national recommendations did not change the daily practice.
Delay to spinal cord stimulation: national recommendations did not change the daily practice.

INTRODUCTION

The delay between failed back surgery syndrome (FBSS) and spinal cord stimulation (SCS) implantation is an important success factor. In this context, the recommendations of ‘Haute Autorité de Santé’ (French National Authority for Health, HAS) stated that SCS should be promptly tested. Since no study has investigated the impact of these 2014 recommendations on daily practice, we aimed to evaluate the wait time for SCS in FBSS patients before and after.

METHODS

Retrospective study of adult patients who underwent a primary SCS implantation for FBSS at the GHU PARIS between March 2010 and March 2018. We systematically collected chronic pain onset, primary follow-up, pain treatment center follow-up, SCS implant, success rates of SCS, and compared the delays between these different steps before and after the recommendations.

RESULTS

Seventy-three patients were included (53% female, 37 before and 36 after 2014 HAS recommendations), mainly after lumbar disc herniation surgery (45, 62%). In our study, the mean efficacy of SCS for FBSS was 61% ±22.73%. The mean delay between chronic pain onset and SCS implant was equal to 48.61 ±45.36 months or 4.07 ±3.78 years. This delay did not significantly shorten after HAS 2014 recommendations (45.33 ±39.66 vs 51.79 ±50.67, p=0.563). The primary follow-up with neurosurgeons was significantly shorter than with other specialists (15.74 ±12.8 vs 36.54 ±48.93, p=0.034). The delay after meeting with the implanting practitioners was significantly shorter for patients followed-up in GHU PARIS pain treatment center (5.01 months ±3.87 vs 7.17 months ±3.55, p=0.046). 17 patients (23%) had another back surgery with similar efficacy to those without reoperation.

CONCLUSION

National HAS 2014 recommendations issue did not change the delay between pain start and SCS implantation. More communication to the general public and to physicians are required to improve chronic pain management.


Aziz BEDIOUI (Paris), Romain CARRON, Angela ELIA, Louise DEBOEUF, Oumaima ABOUBAKR, Arthur LECLERC, Elise FERTOUT-AHAROUNI, Alexandre ROUX, Johan PALLUD, Marc ZANELLO
00:00 - 00:00 #33804 - Initial experience and psychiatrists’ perception of Vagus Nerve Stimulation in Treatment-Resistant Depression.
Initial experience and psychiatrists’ perception of Vagus Nerve Stimulation in Treatment-Resistant Depression.

Context

Vagus nerve stimulation (VNS) in Treatment-Resistant Depression (TRD) is still a questioned treatment option in France while it has been FDA approved since 2005 in the US and supported by several studies as effective in long term mood stabilization.

Methods

This retrospective case series was conducted at one tertiary care center (GHU PARIS Hospital) and included 7 patients who were experiencing several depressive episodes (unipolar or bipolar), who failed several treatments including electroconvulsive therapy (ECT) and were referred to neurosurgery for VNS. The efficacy measures were the MontgomeryÅsberg Depression Rating Scale (MADRS) score, the length of hospital stays, the number of pharmacological treatments and ECT sessions before and since VNS.

Two case reports of VNS surgical complications are detailed.

An anonymous survey was sent to psychiatrists and other physicians working at GHU PARIS Hospital to collect their knowledge and perception on neuromodulation treatment options for depression.

Results

Out of the 7 patients implanted with VNS for TRD, 5 are good responders. At last follow-up, 4 are in remission (MADRS ≤4), 1 is experiencing a mild depressive episode with a lower MADRS score than before VNS (MADRS = 8 versus 36). Two patients (with a deactivated VNS) are hospitalized in a psychiatry ward for a recurrent depressive episode. All but one patient (Patient 7) have been taken less medication since VNS (Patient 7 has been consistently prescribed 2 medications before and since VNS). 6 out of 7 patients have received less ECT sessions in the two years after VNS compared to the two years before VNS.

Rare complications of VNS consisted in muscle contraction and cardiac arrythmia, the first one being reversible after a revision surgery.

Psychiatrists and other physicians working at GHU PARIS Hospital have a poor knowledge of invasive neuromodulation procedures, especially VNS. Psychiatrists had a significantly worse perception of DBS and VNS than other physicians and VNS was the more badly perceived procedure among psychiatrists.

Conclusion

VNS is a promising option for TRD. More patients need to be referred in the future to make definitive conclusions on its efficacy and that involves improving psychiatrists knowledge and perception of VNS.


Oumaima ABOUBAKR (Paris), Romain CARRON, Fabien VINCKIER, Raphael GAILLARD, Aurore GUY-RUBIN, Philibert DURIEZ, Philip GORWOOD, Philippe DOMENECH, Johan PALLUD, Marc ZANELLO
00:00 - 00:00 #32975 - Invasive Epidural Motor Cortex Stimulation for pain, should we abandon it?
Invasive Epidural Motor Cortex Stimulation for pain, should we abandon it?

Background: Invasive Epidural Motor Cortex Stimulation (IEMCS) was introduced in 1991 by Tsubokawa and has been tested extensively for different types of peripheral and central neuropathic pain syndromes. Despite good results, this procedure has finally been abandoned by many surgeons and recently even by the medical industry as a result of the emergence of new non-invasive methods and the lack of clear guidelines/consensus.

Objectives: It is worthwhile to review the scientific literature and extract essential data to understand and judge this technique before discarding it.

Materials and Methods: A broad literature search was conducted through PubMed database to include all articles focusing on IEMCS for pain relief by using a large number of keywords. After initial assessment of relevancy by screening title and abstract by 2 investigators, independently, with predefined inclusion and exclusion criteria used for final inclusion of papers, the accepted articles were independently graded according to the Newcastle–Ottawa Quality Assessment Scale for quality assessment of non-randomized studies. 

Conclusion: A total of 55 articles published between 1993 and 2019 were included for the final analysis. This review of the literature traces the history of IEMCS in intractable pain. Beyond the different success criteria from one study to another, which do not allow a proper meta-analysis, many parameters related to this neuromodulation technique lack rigor. The patient population for the indication of IEMCS is heterogeneous with various types of intractable pain, both central and peripheral, leaving a possibility of different physio-pathological mechanisms. The parameters of post-implantation stimulation are also varied, with inconsistent frequency ranges from one study to another. As well as the implanted material, depending only on the technology of the manufacturers and not the specific physio-pathology behind the type of pain. However, favorable results are obtained from this technique in terms of pain treatment. By carefully analyzing the literature it is possible to ask the right questions in order to arrive at a rigorous stimulation protocol that meets specific criteria.


Pia VAYSSIERE (Paris), Hayat BELAID
00:00 - 00:00 #33722 - Neuro-fiber-mapping :un concept original utilisant la cartographie par électrostimulation en direct pour réexplorer les réseaux neuronaux de la moelle épinière en se concentrant sur le cône terminal.
Neuro-fiber-mapping :un concept original utilisant la cartographie par électrostimulation en direct pour réexplorer les réseaux neuronaux de la moelle épinière en se concentrant sur le cône terminal.

INTRODUCTION Alors que l'anatomie de la Moelle Épinière (ME) est assimilée à une entité morphologique, son anatomie fonctionnelle reste mal connue. L’utilisation de stimulation médullaire pourrait permettre de réexplorer les réseaux neuronaux de la ME en combinant des stimulations super-sélectives à des cartographies des paresthésies. L’objectif de cette étude était d'obtenir des paresthésies et une couverture hyper sélective du périnée d’un patient implanté au niveau du cône terminal. 

MATERIELS ET METHODES Une électrode chirurgicale tripolaire à 16 contacts (SpecifyTM 5- 6-5, Medtronic Inc.) a été implantée au niveau du cône terminal (T12-L1) chez un homme de 47 ans présentant un syndrome complexe de douleurs pelviennes réfractaires. Nous avons utilisé une approche systématique de 55 programmations de stimulation afin de tester leurs efficacités respectives à produire des paresthésies dans les régions du périnée et des membres inférieurs mesurées à partir des cartographies de la couverture des paresthésies via une interface numérique (PRISMap, powered by PRISMATICS, France). Sur les 55 programmations, 35 étaient délivrées avec des combinaisons de stimulation conventionnelle bipolaire (20 latérales et 15 médiales), 10 avec des combinaisons tripolaires longitudinales et 10 avec des combinaisons tripolaires transverses. Trois différentes durées d’impulsion étaient étudiées (60, 210 and 450 µs) pour un total de 165 configurations (55 x 3 durées d’impulsions). Le critère de jugement principal était le nombre de réponses positives à une couverture des paresthésies sur les régions du périnée ou de la jambe pour chacune des 165 configurations testées.

RESULTATS : Dans la configuration bipolaire latérale, l’ensemble des paresthésies ressenties étaient localisées au niveau des jambes. Bien que des paresthésies étaient ressenties dans 10 configurations bipolaires latérales, les paresthésies ressenties au niveau des jambes étaient plus importantes que au niveau du périnée. Des paresthésies étaient ressenties au niveau du périnée dans 5 configurations tripolaires transverses, néanmoins, des paresthésies plus fortes et non tolérables étaient ressenties dans les jambes. Enfin, des paresthésies au niveau du périnée étaient ressenties dans 20 configurations tripolaires transverses, dont 2 exclusivement au niveau du périnée.

DISCUSSION : Notre étude a permis de mettre en évidence que les projections des jambes correspondant au dermatomes lombaires du cône terminal n’étaient pas seulement plus latéral que les projections du périnée correspondant au dermatome du périnée, mais aussi plus superficielles et regroupé en un faisceau appelé le triangle de ‘Philippe Gombault’. 

CONLUSIONS : Le concept de réexploration des réseaux de la moelle épinière par "cartographie des fibres nerveuses" semble être possible avec une nouvelle génération de dispositifs de stimulation médullaire capables de fournir une stimulation super sélective de la moelle épinière.


Philippe RIGOARD, Maxime BILLOT, Sophie COLLIN, Romain DAVID, Jonathan DANY, Mohamed ET TALBY (Poitiers), Karim ELHOUARI, Rémi HERVOCHON, Tom LE TUTOUR, Kevin NIVOLE, Manuel ROULAUD, Michel ROCHETTE, Amine OUNAJIM, Wenfeng YE
00:00 - 00:00 #32992 - Utilisation de Tisseel pour empêcher la migration secondaire du Teflon interposé lors des décompression neurovasculaires du nerf trijumeau : expérience chez 34 patients.
Utilisation de Tisseel pour empêcher la migration secondaire du Teflon interposé lors des décompression neurovasculaires du nerf trijumeau : expérience chez 34 patients.

La décompression neurovasculaire constitue la meilleure technique chirurgicale de traitement de la névralgie trigéminale. Un des moyens pour séparer le nerf des vaisseaux adjacents est d’interposer une plaque de Teflon entre ces deux structures. Une récidive de névralgie trigéminale peut survenir au décours de cette intervention chirurgicale ; la réapparition de crises névralgiques peut entre-autres être attribuée à une migration secondaire du Teflon interposé en raison des mouvements du parenchyme cérébral ou du flux de LCR au sein de la boîte crânienne.

Pour 34 patients opérés d’une décompression neurovasculaire trigéminale par technique d’interposition, le Teflon mis en place a été sécurisé par la mise en place de colle TisseelÒ au niveau du site de la décompression. Tous ces patients ont été suivis cliniquement pendant une période minimale de 6 mois, et pour 16 patients une imagerie cérébrale a été obtenue après un minimum de 3 mois post-opératoires. Cette cohorte incluait 23 femmes et 11 hommes, âgés de 31,5 à 72,9 ans (56,2 ans en moyenne). Aucun patient n’a développé d’infection post-opératoire. Aucune complication neurologique à long terme n’est à déplorer. Six mois après la chirurgie, 31 patients (soit 91%) ne présentaient plus aucune crise névralgique. Pour tous les patients ayant bénéficié d’une imagerie postopératoire, la plaque de Teflon a été visualisée en bonne position, incluant les 3 patients n’ayant pas eu de disparition des crises névralgiques.

En conclusion, la colle Tisseel semble pouvoir être utilisée sans risque pour tenter de sécuriser l’interposition d’une plaque de Teflon lors d’une décompression neurovasculaire du nerf trijumeau. Cette technique pourrait éviter le risque de migration secondaire de la plaque au cours de la période postopératoire. L’échec de la technique de décompression neurovasculaire par interposition ne doit pas être imputée exclusivement à la migration de la plaque de Teflon.


Nicolas MASSAGER (Charleroi + La Louvière BELGIQUE, Belgique), Mejdeddine AL BARAJRAJI, Anthony NGUYEN, Henri-Benjamin POULEAU, Daniele MORELLI, Cristo CHASKIS
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POSTERS AFFICHES - ONCOLOGIE

00:00 - 00:00 #33703 - Analyse génétique de quatre cas de subépendymomes du quatrième ventricule au sein d’une même fratrie.
Analyse génétique de quatre cas de subépendymomes du quatrième ventricule au sein d’une même fratrie.

Introduction. Les subépendymomes sont des tumeurs bénignes du système nerveux central dérivées des cellules épendymaires. Leur survenue est généralement sporadique, et en dehors du contexte de neurofibromatose de type 2, les formes familiales sont rares. La présence de quatre cas de subépendymomes du quatrième ventricule au sein d’une même fratrie de dix huit individus suggère l’existence d’une prédisposition génétique.

Méthode. Nous avons réalisé une étude clinico-radiologique et génétique au sein de cette fratrie, qui a au préalable bénéficié d’une recherche de neurofibromatose de type 2 qui s’est avérée négative. Notre étude a reçu l’approbation du comité d’éthique. Les sujets présumés sains inclus ont bénéficié d’un examen clinique neurologique et d’une IRM encéphalique. Tous les sujets inclus ont eu un prélèvement sanguin dans le but de réaliser une analyse génétique. Les exomes ont été séquencés par méthode CGH array (hybridation comparative génomique sur puce à ADN) et ceux des sujets sains ont été comparés à ceux des sujets atteints.

Résultats. Huit sujets ont pu être inclus dans l’étude (quatre sains et quatre atteints). L’analyse des exomes réalisée n’a pas mis en évidence de gène de susceptibilité.

Conclusion. Nous rapportons le cas d’une neuvième famille d’épendymomes intra-familiaux non mutée NF2 qui s’ajoute aux huit déjà décrites dans la littérature depuis 1979. Notre analyse n’a pas permis, à ce jour, de mettre en évidence de gène de susceptibilité mais la méthode utilisée présentait certaines limites. La CGH array manque en effet de sensibilité pour détecter les anomalies dites équilibrées (sans perte ou gain de matériel génétique). Une nouvelle analyse génétique avec une technologie différente pourra être réalisée ultérieurement.


Océane PETITJEAN (Brest), Elsa MAGRO, Romuald SEIZEUR, Severine AUDEBERT, Gérald LE GAC, Julien OGNARD
00:00 - 00:00 #33780 - Diagnostic de médulloblastome chez une femme enceinte : continuer ou interrompre la grossesse ? Une étude de cas et revue de littérature.
Diagnostic de médulloblastome chez une femme enceinte : continuer ou interrompre la grossesse ? Une étude de cas et revue de littérature.

Background: Medulloblastoma (MB) remains an uncommon and challenging diagnosis in pregnant women, even more in pregnancy after an in vitro fertilization (IVF). Clinical features are easily misinterpreted and mistaken for other more common gestation-related pathologies.

Objective: We report the case of a 34-year-old patient with clinical symptoms of intracranial hypertension. A MB was diagnosed and operated during the pregnancy. We conduct a systematic literature review of other cases of MB operated on during pregnancy and we discuss the clinical and surgical management of MB in pregnancy.

Method: We conducted a systematic literature review according to PRISMA.

Results: Including our case, 9 cases of MB were operated on during a viable pregnancy. In one case a medical pregnancy interruption (MGI) was decided before the surgical debulking. The term of pregnancy was between 8 and 30 weeks. The most common symptoms were headache, nausea and vomiting followed by dizziness. The tumor prognosis after treatment was favorable in 6 cases out of 10 and unfavorable in 4 cases out of 10 with 3 cases of recurrence and 3 cases of death.

Conclusion: We report the first case of long-term survival of MB in a pregnant woman after IVF. In the case of a standard risk MB, it is possible to carry the pregnancy to term. A vaginal delivery is not contraindicated a priori. Early diagnosis, a close clinical and radiologically surveillance and surgery are the key factors for a better prognosis. A multidisciplinary collaboration is crucial to determine the best timing and treatment.


Feras SENDY, Shadey MOURINET (Clermont-Ferrand), Marta ARRIGHI, Quentin BERTON, Mélina SCRENCI, Denis GALLOT, Guillaume COLL
00:00 - 00:00 #33761 - Distribution spatiale des cellules immunitaires dans le glioblastome primaire et récurrent.
Distribution spatiale des cellules immunitaires dans le glioblastome primaire et récurrent.

Les résultats de la recherche en immunothérapie ont été décevants dans le cas du glioblastome (GBM). La raison de cet échec est l’extrême hétérogénéité intra et intertumorale du GBM et ses importantes activités immunosuppressives qui facilitent l’évasion immunitaire. Cependant, le manque de connaissances sur le paysage immunitaire du GBM et son évolution sur les traitements altère les stratégies cliniques. Dans cette étude, nous avons utilisé des tumeurs primaires et récurrentes appariées de patients atteints de GBM pour étudier la composition et l’évolution du paysage immunitaire. Nous avons étudié l’expression de protéines immunitaires clés (CD3, CD68, CD8,-1, PDL-1...) dans des tissus fixés au formol et incorporés à la paraffine (FFPE) par immunohistochimie (IHC) ou immunofluorescence quantitative (QIF) sur un panel de marqueurs immunitaires dans 15 GBM primaires et récurrents appariés. De plus, sur 5 patients sélectionnés atteints de GBM primaire et récurrent, nous avons utilisé le profilage spatial numérique (DSP) pour obtenir une évaluation simultanée spatiale de plusieurs biomarqueurs, à la fois dans la tumeur et dans le microenvironnement. Les analyses IHC ont montré une augmentation de CD3 / CD68 dans les tumeurs récurrentes par rapport aux tumeurs primaires. Les résultats obtenus suggèrent que l’évolution du paysage immunitaire entre les tumeurs GBM primaires et récurrentes appariées semble être essentiellement stochastique tandis que les macrophages semblent être prédominants dans les tumeurs récurrentes. Dans l’ensemble, notre étude identifie B3H7 et HLA-DR comme cibles potentielles dans le GBM primaire et récurrent. 


Delphine LOUSSOUARN, Edouard SAMARUT (Nantes), Céline SALAUD, Lisa OLIVER, François VALLETTE
00:00 - 00:00 #33550 - Epidemiology, diagnosis and management of prolactinoma patients in a single medical center of Fez in Morocco.
Epidemiology, diagnosis and management of prolactinoma patients in a single medical center of Fez in Morocco.

Objective

The diagnosis of prolactinoma is usually made earlier for women than men. Indeed, the latter are often diagnosed in an advanced stage of the pathology. This study aims to describe the epidemiological, clinical and therapeutic patterns of prolactinomas based on a clinical work conducted in the largest hospital in Fez.

Methodology 

We collected retrospective data of 75 patients from 2007 to 2019 in the Hassan II University Hospital of Fez in Morocco.

Results 

Prolactinoma was identified among 48.1% of the entire sample of patients with pituitary adenoma, including 69.3% women. The mean age was 33 years old for female patients and 38 for male patients. There were 28 cases of macroprolactinoma, including 27 women, 30 cases of macroprolactinoma and 17 cases of invasive prolactinoma. Hyperprolactinemia was correlated to the size of prolactinoma, whereas giant prolactinomas seemed to produce a serum prolactin higher than 1000 ng/ml. Medical treatment was the management of choice for our sample and only 17.3% patients underwent a surgery procedure through endoscopic, endonasal, transsphenoidal approach. So, dopamine agonist allowed to normalize the prolactinemia, reduce the tumoral volume and restore the symptoms in the majority of our patients. 

Conclusion 

This study identified the epidemiological profile of patients with prolactinoma in Hassan II University Hospital of Fez in Morocco. Young women are typically the population most affected by the disease. Amenorrhea – galactorrhea syndrome’s with hyperprolactinemia higher than 200 ng/mL represent significant symptoms for the diagnosis. And the MRI reveals frequently a microprolactinoma. 


Gbetoho Fortune GANKPE (Cotonou, Bénin), Mohammed BENZAGMOUT
00:00 - 00:00 #33656 - Gangliogliome cérébelleux de l’enfant. A propos d’un cas et revue de la littérature.
Gangliogliome cérébelleux de l’enfant. A propos d’un cas et revue de la littérature.

Objectifs : Les auteurs rapportent un cas de lésion tumorale d’histologie rare de la fosse cérébrale postérieure chez l’enfant.

Présentation clinique : Un patient de 11 ans, sans antécédents particuliers s’est présenté avec un syndrome de la fosse postérieure évoluant depuis deux mois.                                                                          

L’IRM a montré un volumineux processus expansif cérébelleux droit prenant le contraste suggérant le diagnostic d’un gliome cérébelleux.

Une exérèse macroscopiquement complète a été réalisée via une craniectomie sous- occipitale. Aucun traitement complémentaire n’a été associe.

Résultats : Les suites opératoires ont été simples, sans déficit neurologique.

L’examen anapathologique a mis en évidence une lésion a double composante neuronale et gliale composée de nombreux ganglioneurones accompagnés de corps granulaires caractéristiques non spécifiques. De nombreux capillaires parallèles sont objectivés, entourés par des infiltrats lymphocytaires perivasculaire.                                                                                                                                  

Le suivi clinique et radiologique (IRM) à trois mois a montré une exérèse complète sans récidive et un examen neurologique normal

Discussion : Le gangliogliome cérébelleux est une entité clinico-anapathologique très rare les localisations au niveau de la fosse cérébrale posterieure ont été rapportées par GARCIA pour la première fois en 1984. L’exérèse totale de la forme cerebelleuse garantit un excellent pronostic chez l’enfant.

 Mots clés :gangliogliome, tumeur rare, exérèse complète, bon pronostic


Moomina LEKEHAL (lille, Algérie), Amine MAHTOUT
00:00 - 00:00 #33554 - Glioblastome IDH sauvage et métastase sous-cutané.
Glioblastome IDH sauvage et métastase sous-cutané.

C.F. 50 ans. a subit une microchirurgie il y’a un a pour réséquer une  lésion expansive située au lobe frontal droit, à laquelle l’analyse histopathologique a confirmé qu’il s’agissait d’un glioblastome (GBM) IDH sauvage (OMS IV). Ensuite, il a réalisé 36 séances de radiothérapie et à l'époque,  il attendait pour commencer la chimiothérapie. Pendant une consultation de suivi,  la présence d’une masse mobile de consistance fibreuse a été observée proche du tiers inférieur de la plaie chirurgicale. Pendant l'examen physique le patient se présentait sans altération de l’état général, les pupilles réactives à la lumière, il mobilise les quatre membres sans déficit focal. La résonance magnétique montre une récidive de la tumeur. Le patient a subi une deuxième microchirurgie pour réséquer la tumeur. La réouverture de l’incision précédente a été réalisée, ensuite une grande lésion dans le tissu sous-cutané (SC) à proximité de la partie inférieure de l’incision a été observé et retirée. La lésion avait une caractéristique fibreuse. L’analyse histopathologique a confirmé la récidive de GBM IDH sauvage nodule qui envahissait le tissu conjonctif lâche, adipeux et les muscles squelettiques. Par la même craniotomie frontale a été réalisé l’exérèse totale  d’une  lésion intracrânienne à laquelle l’analyse histopathologique a caractérisée comme étant un GBM IDH sauvage. Trois jours après, le patient sort de l’hôpital, sans altération de l’état général et sans déficit neurologique. Transféré au service de l’oncologie pour continuer le traitement.

Le GBM est la tumeur  cérébrale primitive  maligne la plus agressive et fréquente. Malgré son agressivité les métastases extraneural sont très rares, et correspondent à moins de 2% des cas, avec seulement 30 cas signalés dans la  littérature entre 1997 et 2017. Quelques hypothèses essaient d'expliquer pourquoi les métastases extraneurales sont trop rares. Entre eux il y’a: l’agressivité, une évolution courte et rapide, encore l'absence de tissu lymphatique cérébrale proprement dit et la présence de les méninges qui jouent le rôle de protection contre la dissémination des cellules cancéreuses. La craniotomie et la microchirurgie rompent toutes ces barrières et cela fait en sorte que  les cellules cancéreuses se disséminent dans l’organisme et colonisent le tissu à distance ainsi comme le tissu du propre système nerveux central. La plupart des métastases se produisent après la craniotomie  ou biopsie stéréotaxique. Et chez les patients jeunes adultes. Dans le cas de notre patient on suppose qu’il s’agissait d’une dissémination locale vu que  la craniotomie s’est réalisé à  proximité du tissu musculaire temporal et SC affectés. 

Les GBM’s qui font le metastase  dans le tissu SC sont très rares, et très souvent peuvent être confondu avec tumeurs primitives. Le traitement principal pour ce cas reste la résection total de la lésion et ensuite  la réalisation des séances de de radiothérapie et chimiothérapie.


Gabriel ALBERNAZ SILVA (Rio de Janeiro, Brésil), Fabrício MATTOS, Carolina NAZARÉ, Lucas MICHIELETTO, Rafael PACHECO, Leila CHIMELLI, Mauricio ZOGBI, Vinicius ZOGBI, Paulo NIEMEYER FILHO
00:00 - 00:00 #33583 - Grossesse et gliome de bas grade : facteurs prédictifs de survie à long terme.
Grossesse et gliome de bas grade : facteurs prédictifs de survie à long terme.

Contexte : Les femmes suivies pour un gliome diffus de bas grade (GDBG) interrogent fréquemment les cliniciens sur l’éventuel impact d’une grossesse sur leur maladie chronique. Plusieurs études ont documenté un potentiel rôle de la grossesse sur l’accélération de la croissance tumorale.

Objectif : L’objectif de ce travail est d’évaluer le devenir oncologique, fonctionnel et la survie des patientes suivies pour un GDBG après une grossesse.

Méthode : Les critères d’inclusions étaient les femmes adultes en âge de procréer (<45 ans), suivies pour un GDBG (déjà opérées) et présentant une grossesse alors que le statut de leur maladie était jugé stable (pas de traitement oncologique en cours, pas de prise de contraste à l’imagerie, pas de symptôme en rapport avec la maladie). Les cas ont été identifiés au sein d’une databank de patients opérés pour un GDBG confirmé histologiquement (1998-2021).

Résultats : Parmi 345 femmes opérées et suivi pour un GDBG dans notre institution, 16 patientes (4.6%) ont présenté une grossesse alors que leur maladie était jugée stable. Le délai moyen entre le dernier traitement oncologique (chirurgie seule pour 11 patientes) et le début de la grossesse était de 3.5 ans. Deux patientes ont présenté des crises d’épilepsie pendant leur grossesse. Toutes les grossesses ont pu être menées à terme sans complications gynéco-obstétricales (1 césarienne). Chez 7 patientes (43.7%), un changement de comportement tumoral a été observé (accélération de la vitesse de croissance tumorale et/ou apparition d’une prise de contraste). Sept patientes (43.7%) sont décédées en médiane 3.9 ans (1.25-5.9 ans) après leur accouchement. Globalement, la survie médiane après l’accouchement était de 5.75 ans. Les patientes qui ont bénéficiées d’une exérèse chirurgicale complète avant la grossesse, et celles qui avaient une lésion stable (vitesse de croissance extrapolée sur le volume de valeur nulle) avant la grossesse ont survécu significativement plus longtemps (log rank P=0.046 et P=0.00026, respectivement).

Conclusions :

Le résidu tumoral postopératoire et la vitesse de croissance tumorale en amont d’une grossesse sont des facteurs pronostics majeurs qui conditionnent la survie globale des patientes suivies pour un GDBG et présentant une grossesse.


Sam NG (Montpellier), Hugues DUFFAU
00:00 - 00:00 #33754 - Intérêt de la résection ciblée des zones FLAIR de glioblastomes non-rehaussées par le produit de contraste en T1 en IRM multimodale.
Intérêt de la résection ciblée des zones FLAIR de glioblastomes non-rehaussées par le produit de contraste en T1 en IRM multimodale.

Le glioblastome (GB) reste la tumeur cérébrale primaire la plus agressive chez l'adulte. La médiane de survie globale (OS) varie de 14 à 18 mois. La résection complète, est désormais l’objectif à atteindre. En pratique, l'étendue de la résection est évaluée sur la prise de contraste en séquence T1 sur l'IRM postopératoire réalisée dans les 48-72 h suivant la chirurgie. Les études évaluant la résection basée sur le FLAIR  ont montré des résultats disparates sur la survie globale (OS) et sans progression (PFS) comparé à l’exérèse de la prise de contraste  d’un GB. L’IRM multimodale permet dorénavant de différencier le FLAIR lié à un œdème vasogénique du FLAIR cellulaire. Notre objectif est d’évaluer l’intérêt d’une résection « ciblée » du FLAIR cellulaire en plus de la prise de contraste. Cette étude rétrospective explore l’intérêt de la résection du FLAIR cellulaire (hyposignal ADC) sur la survie des patients.

 

Nous avons inclus les patients nouvellement diagnostiqués entre 2018 et 2019 d’un glioblastome supratentoriel IDH wild type (OMS 2016). Nous avons colligé l'âge, le sexe, le siège tumoral, le volume tumoral initial T1 GADO (cm3) et FLAIR cellulaire/Hyposignal ADC (cm3), le résidu tumoral (cm3) en T1 GADO et FLAIR cellulaire, Le pourcentage de résection T1 GADO et FLAIR cellulaire, le délai avant traitement adjuvant, le délai avant progression IRM (en jour) défini comme survie sans progression (PFS), la survie globale (OS) en mois.

L'étendue de la résection tumorale a été classée comme résection subtotale (STR) en T1 GADO et FLAIR cellulaire s'il restait un résidu, ou résection totale (GTR) si une résection complète de la composante réhaussée de la tumeur avait été obtenue en T1 GADO ou de tout le signal FLAIR cellulaire.

Nous avons classé les patients en 3 groupes : STR/STR si résidu en T1 GADO et FLAIR cellulaire ; GTR/STR si résidu en FLAIR cellulaire seul ; GTR/GTR  si pas de résidu en T1 GADO et FLAIR cellulaire.

 

Nous avons inclus 54 patients : 36 hommes /18 femmes. L’age moyen était de 60.6 ans, 29 patients ont été inclus dans le groupe STR/STR. 13 patients ont été inclus dans le groupe GTR/STR. 12 patients ont été inclus dans le groupe GTR/GTR. 

La PFS médiane STR/STR était de 192 jours, de 195 jours pour le groupe GTR/STR, de 284.5 jours pour le groupe GTR/GTR. Les PFS ne différaient pas de manière significative. L’OS médiane STR/STR était de 16 mois, de 18 mois pour le groupe GTR/STR, de 23.5 mois pour le groupe GTR/GTR. Le groupe GTR/GTR avait une OS significativement meilleure que le groupe STR/STR (p = 0,009). Le groupe GTR/STR avait une tendance également à une meilleure OS que le groupe STR/STR (p = 0.058). Les OS des groupes GTR/GTR et GTR/STR n’avaient pas de différence statistiquement significative (p = 0.643).

 

Ces résultats sont contrastés, peut-être par manque de puissance. Cependant ce travail pourrait servir comme base poour une prochaine étude prospective.


Lubin KLOTZ (Toulouse), Amaury DE BARROS, Franck-Emmanuel ROUX, Niaré MAHAMADOU, Raclot RÉMI, Florian LELANN
00:00 - 00:00 #33664 - Kyste épidermoïde de la grande citerne et du quatrième ventricule.
Kyste épidermoïde de la grande citerne et du quatrième ventricule.

Introduction

Les kystes épidermoïdes (KE) sont des tumeurs bénignes, congénitales, rares. Le siège au niveau de la grande citerne et celles dans le quatrième ventricule (V4)  est exceptionnel. Le traitement est purement chirurgical.

Observation:

Patiente âgée de 32 ans présentait, depuis quelques mois une marche ataxique, qui s’était aggravée par des céphalées, vomissements et un flou visuel. TDM cérébrale objectivait une lésion de la fosse cérébrale postérieur, médiane hypodense, avec une hydrocéphalie tri ventriculaire active. Patiente valvée en urgence. L’IRM cérébrale faite après montre un volumineux kyste vermien et de la grande citerne plongeant dans le V4 comprimant le tronc cérébral en avant, évoquant un KE sur les séquences de diffusion. L’exérèse chirurgicale était subtotale (aspect per opératoire: tumeur perlée) avec respect d’une portion adhérente au plancher du V4. L’examen anatomo-pathologique a conclu à un kyste épidermoide. L’évolution clinique et radiologique était favorable.

Discussion :

Les KE, encore appelés cholestéatomes primitifs ou « tumeurs perlées de Cruveilhier », sont des tumeurs bénignes, dysembryoplasiques, rares (1% de l’ensemble des tumeurs intracrâniennes primitives). Développées à partir des inclusions ectodermiques. Ils peuvent, plus rarement, être secondaires à une pénétration post-traumatique ou iatrogène de l’épiderme au niveau des espaces sous arachnoïdiens. Les localisations classiques sont l’angle ponto-cérébelleux (50%), la région sellaire et la fosse temporale, et ceux développés dans le V4 représentent 16 % des cas ; le siège au niveau de la grande citerne reste plus rare. la découverte est tardive entre la 3ème et la 5ème décennie, comme c’est le cas de notre patiente. Sur le plan clinique, le syndrome cérébelleux est le maître symptôme, alors que le syndrome d’hypertension intracrânienne est moins fréquent, étant donné que l’hydrocéphalie est d’apparition tardive et ne se voit que dans moins de 50% des cas. c’est une masse blanche nacrée, molle et entourée d’une capsule souvent adhérente aux parois adjacentes. Le contenu kystique est avasculaire et présente, à la coupe, un contenu jaunâtre, rappelant la cire de bougie et disposé en lamelles concentriques. La lésion s’accroît lentement par désquamation, et présente un caractère souple et déformable, s’adaptant aux espaces dans lesquelles elle évolue. L’évolution postopératoire est habituellement simple ; toutefois, une méningite aseptique, ou une dégénérescence maligne peuvent survenir. En cas d’exérèse incomplète, la croissance du résidu est aussi lente que celle de la tumeur native, elle nécessite néanmoins une surveillance annuelle.

Conclusion :

Le kyste épidermoïde est une tumeur bénigne rare. Le traitement de référence des kystes symptomatiques est l’exérèse chirurgicale. La localisation au niveau de la grande citerne et le V4 rend l’exérèse incomplète dans la plupart des cas, vu l’adhérence avec le plancher et la proximité du tronc cérébral.


Soumia ABDESSELAM (Batna, Algérie), Zoheir DJENNA
00:00 - 00:00 #33750 - Kyste épidermoïde intracrânien, récidive et transformation en carcinome épidermoïde, à propos d’un cas, revue de la littérature.
Kyste épidermoïde intracrânien, récidive et transformation en carcinome épidermoïde, à propos d’un cas, revue de la littérature.

Les kystes épidermoïdes représentent environ 1,5% des tumeurs intracrâniennes. Les transformations malignes de ces kystes en carcinomes épidermoïdes sont rares et sont donc peu décrites dans la littérature. Nous rapportons ici un cas.

Il s’agit d’un patient de 34 ans, présentant des céphalées depuis plusieurs mois.  L’IRM  objective une lésion fronto-pariétale extra-axiale, dont les caractéristiques sont en faveur d’un kyste épidermoïde. Une chirurgie d’exérèse est réalisée, macroscopiquement complète. L’anatomopathologie confirme le diagnostic de kyste épidermoïde. Le patient est réhospitalisé à 8 mois pour une collection extra-axiale avec écoulement  d’aspect puriforme. Une reprise chirurgicale est effectuée  pour lavage et nouveaux prélèvements, qui mettent en évidence une récidive du kyste épidermoïde connu, sans arguments bactériologiques pour un sepsis. Suite à un second épisode de collection sous cicatricielle mimant un sepsis, une nouvelle intervention chirurgicale est réalisée. Les prélèvements histopathologiques objectivent cette fois-ci un carcinome épidermoïde infiltrant. A noter l’apparition de prises de contraste hétérogènes sur l’IRM préopératoire.   L’évolution est défavorable au niveau local puis systémique avec dissémination ganglionnaire cervicale, en progression malgré la chimiothérapie.

 Selon nos connaissances, 55 cas ont été rapportés. L’apparition de prises de contraste à l’imagerie semble être liée à une transformation maligne d’un kyste épidermoïde. Les phénomènes inflammatoires  locaux, comme une rupture du kyste ou une chirurgie d’exérèse incomplète  semblent également favoriser la dégénérescence du kyste en carcinome épidermoïde. Il nous semble important d'évoquer une transformation maligne en cas de récidive rapide inhabituelle et de prises de contraste intralésionnelles atypiques.


César LAFONT (Nantes), Stéphane MARTIN, Kévin BUFFENOIR, Céline SALAUD, Edouard SAMARUT
00:00 - 00:00 #33604 - L'immunotherapie multimodale et individualisee ameliore la survie des adults porteurs d# un glioblastom IDH1 wild type.
L'immunotherapie multimodale et individualisee ameliore la survie des adults porteurs d# un glioblastom IDH1 wild type.

Resumé

Nous avons ajouter au traitement standart du glioblastom ( chirurgie, radiochimiothérapie et chimiothérapie de maintenance ) une immunothérapie multimodale individualisée. Pendant la chimiothérapie de maintenance la thérapie immunogène de mort céllulaire ( injéction de virus oncolytique et électrohyperthérmie modulée) et après la chimiothérapie une immunothérapie active avec un vaccin de cellules dendritiques et de l'immunothérapie modulatoire.

Nous decrivons l'étude retrospective de Mai 2015 a juillet 2022 sur 218 patients dont nous retenons 50 .

Nous observons une survie globale prolongée comparée au données de la literature sans réaction adverse majeure.

Le traitement proposée tient compte des modifications de la biologie tumorale et de l'interaction entre hôte et tumeur, proposant ainsi une approche supplémentaire et differente du paradigme du protocole de l'essaie clinique.

Methodes:

IOZK a recu l'autorisation de produire le vaccin dendritique IOVavR en May 2015.

Tous les patients traités entre le 27.05.2015 et le 01.01. 2022 sont inclus dans l'étude retrospective avec une observation jusqu'en juin 2022.

Resultats:

50 adults parmis 218 sont inclus par le fait d'etre IDH wild type ( 23 femmes et 27 hommes ), ils sont divisés en deux groupes selon la methylation ou non du promoteur MGMT:

22 sont méthylés (12 femmes et 10 hommes )

28 ne le sont pas (11 femmes et  17hommes )

L'age moyen est respectivement de 54 ans ( 26-72) et 47 ans ( 18 - 65)

L'index de Karnofsky est distribué de facon équivalente , en moyenne le KPI est de 80.

Pour l'évaluation des résultats un " swimmer plot" est réalisé pour évaluer la durée de vie entre l'opération et le décès ou la fin de l'étude.

Dans les deux groupes une amélioration de la survie était observée depuis 2018.

La survie sans progression ( PFS ) est de 27 et respectivement 11 mois ( p 0,0097 )

La survie globale ( OS ) est de 38 et respectivement 22 mois ( p 0,0158 )

Conclusions:

Les données de la " vraie vie " d'un centre montre retrospectivement que le traitement est faisable en ambulatoire sans effet toxique supplémentaire.

Les glioblastomes sont des tumeurs à biologie dynamique qui néssecitent une adaptation du traitement à la place d'un protocol de traitement rigide.

La biopsie liquide peut devenir un instrument de suivi plus simple.

Ce report est de grande valeure scientifique et pour les patients.


Stefaan VAN GOOL, Petra ZILLIKEN (Köln, Allemagne), Volker SCHIRRMACHER, Jennifer MAKALOWSKI, Tobias SPRENGER, Peter VAN DE VLIET, Stefanie VAN GOOL, Wilfried STUECKER
00:00 - 00:00 #33698 - Le méningiome kystique intracrânien: à propos d’un cas.
Le méningiome kystique intracrânien: à propos d’un cas.

Introduction :

Les méningiomes intracrâniens sont généralement des tumeurs solides. La forme kystique constitue une forme inhabituelle avec une incidence qui ne dépasse pas les 10 % des cas. Malgré les progrès de l’imagerie elle peut être facilement confondue avec d’autres variétés de tumeurs kystiques et c’est l’examen anatomopathologique qui permet de redresser ce diagnostic.

 

Observation :

Un homme de 67 ans, sans antécédents pathologiques particuliers, qui a consulté pour des céphalées évoluant depuis deux mois et qui s’est aggravées par l’apparition d’une hémiparésie droite. L’imagerie cérébrale a montrée un processus tumoral pariéto-occipitale gauche de 86x55x42 mm, à composante mixte avec une large portion kystique et une petite portion charnue au contact de la dure mère et qui prend le produit de contraste. L’imagerie fait discuter comme diagnostic un gliome, une métastase, ou un hémangioblastome. Patient opéré par un abord pariéto-occipital gauche. L’aspect per opératoire a été celui d’une lésion à double composante; la masse charnue est de coloration gris-jaunâtre, peu hémorragique, de siège extra cérébral avec une attache durale et une partie kystique à contenu xanthochromique. L’exérèse a été totale et l’examen histologique a confirmé le diagnostic d’un méningiome transitionnel. L’évolution postopératoire immédiate et à long terme est favorable.

 

Discussion :

Les méningiomes kystiques sont des lésions rares, ils représentent 2 à 4% de l’ensemble des méningiomes. Le premier cas a été rapporté par Penfield en 1932. Leur pathogénie est mal connue. Plusieurs mécanismes ont été incriminés : il s’agit soit d’une dégénérescence kystique de la tumeur, d’une sécrétion du liquide à partir des cellules tumorales ou encore un enkystement du LCR au sein ou au voisinage de la masse tumorale. Leur diagnostic est difficile à poser en pré opératoire. Quoi que l’image du méningiome soit typique à l’IRM cérébrale et que l’épaississement de l’attache durale (dural tail) est un signe très évocateur, le diagnostic différentiel avec les autres lésions kystiques telles que l’astrocytome kystique et l’hémangioblastome reste difficile et seul l’examen anatomopathologique permettrait de trancher. Il est parfois difficile de réaliser une exérèse totale de la paroi kystique d’où l’intérêt de compléter le geste chirurgical par une cure de radiothérapie si l’examen histologique retrouve des signes de malignité.

 

Conclusion :

Les méningiomes kystiques représentent une entité rare. Le diagnostic radiologique est souvent difficile. L’exérèse chirurgicale doit être totale notamment devant des signes de prise de contraste de la paroi kystique et ce, afin d’éviter une éventuelle récidive ou transformation anaplasique.


Soumia ABDESSELAM (Batna, Algérie), Zoheir DJENNA
00:00 - 00:00 #33759 - Le transfert mitochondrial des cellules stromales du microenvironnement aux cellules gliales tumorales.
Le transfert mitochondrial des cellules stromales du microenvironnement aux cellules gliales tumorales.

Le microenvironnement tumoral contrôle de nombreux aspects du développement tumoral mais son effet dans le glioblastome reste peu élucidé. Néanmoins, il semblerait que les mitochondries jouent un rôle angulaire entre tumeur et microenvironnement. Une population de cellules stromales activées par les tumeurs (TASC), composante du microenvironnement des glioblastomes, a été induite in vitro par incubation de cellules souches mésenchymateuses avec des milieux de culture conditionnés sur cultures primaires de glioblastomes dans des conditions 3D / organoïdes. L’ADN mitochondrial a par la suite été éliminé (Rho 0) ou non (Rho +) des populations cellulaires décrites. Après ajout de mitochondries purifiées dans différentes co-cultures (TASC, glioblastomes) ou mise en co-cultures de TASC Rho + et glioblastomes Rho 0, un transfert mitochondrial a été observé (nanotubes à effet tunnel, vésicules extracellulaires ou cannibalisme)  des TASC vers les cellules tumorales. L'incorporation des mitochondries, par les cellules tumorales Rho + ou Rho 0 a été modélisé, nous informant que les cellules tumorales non dépourvues d'ADN mitochondrial incorporaient plus rapidement les mitochondries purifiées.Il a été constaté que les TASC, à l'instar d'autres cancers solides, augmentaient la prolifération des glioblastomes et leur résistance aux traitements. 


Céline SALAUD, Edouard SAMARUT (Nantes), Lisa OLIVER, François VALLETTE
00:00 - 00:00 #33581 - les Hemangioblastomes de la fosse cérébrale postérieure a propos de six cas et revue de la littérature.
les Hemangioblastomes de la fosse cérébrale postérieure a propos de six cas et revue de la littérature.

Introduction :

Cest une  Tumeur vasculaire bénigne, représente approximativement 2% des tumeurs primitives du système nerveux central, et siégeant préférentiellement au niveau de la fosse cérébrale postérieure.

Ils constituent environ 7 à 10% des tumeurs de la fosse cérébrale postérieure. Le cervelet représente le siège de prédilection de ces tumeurs. Au niveau sous tentoriel, ces tumeurs peuvent aussi se voir au niveau du plancher du quatrième ventricule (V4), du tronc cérébral et exceptionnellement au niveau de l’angle ponto-cérébelleux.Il s’agit d’une tumeur relativement rare, essentiellement de l’adulte, qui peut être sporadique ou génétique dans le cadre de la maladie de Von Hippel-Lindau.

MOTS CLES : hemangioblastome. Fosse cérébrale postérieur, tumeurs.

MATERIELS ET METHODES :

Le but de cette étude est de revoir les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, par acliniques, thérapeutiques et évolutifs des Hemangioblastomes sous tentoriels et ce à partir de l’analyse d’une série rétrospective de 06cas d’hémangioblastomes de la fosse cérébrale postérieure pris en charge au service de Neurochirurgie CHU  MUSTAPHA BACHA.

DISCUSSION : La majorité des hémangioblastomes infra-tentoriels (94,3%) est localisé dans le cervelet. Les hémisphères cérébelleux sont 4 fois plus fréquemment atteints que le vermis.Dans notre série de 06 cas d’hémangioblastomes sporadiques de la FCP 05 malades avaient une localisation cérébelleuse, un malade avait une  localisation  vermienne.Les hémangioblastomes du névraxe sont des tumeurs de l’adulte. L’âge moyen de découverte est de 34,9 ans pour les localisations cérébelleuses. Une révélation symptomatique avant 10 ans et après 65 ans est rarissime. Dans notre série, l’âge moyen est de 38 ans et les femmes sont plus touchées que les hommes. La multiplicité tumorale peut être décelable d’emblée ou ne se manifester qu’au cours de l’évolution ultérieure.Ont été décrites des formes pluri focales sur un seul site (cervelet, moelle) et des formes multicentriques. L’association la plus fréquente réalise l’hémangioblastomatose rétino-cérébelleuse (25 % des cas).Dans nos observations personnelles, nous n’avons noté aucun malade ayant une atteinte retinienne ou medullaire

CONCLUSION : L’étude des 06 cas d’hémangioblastomes colligés au service de Neurochirurgie de CHU MUSTAPHA PCHA comporte une atteinte infra-tentorielle pure. Tous les malades avaient un hémangioblastome sporadique. Le tableau clinique est dominé par le syndrome d’HTIC et le syndrome cérébelleux et dans tous les cas, c’est l’HTIC qui était la révélation première.L’IRM et la TDM sont les deux moyens paracliniques de choix : l’IRM est plus sensible pour révéler la présence de la tumeur, ses caractéristiques (siège, taille, volume, nombre exact…) et la localisation de la portion kystique de la tumeur, ses relations avec le nodule mural de même que ses répercussions sur les cavités ventriculaires.

 


Ibrahim BELGACEM (Tizi ouzou, Algérie), Yasmine DJOUADI, Nawel HABCHI
00:00 - 00:00 #33579 - Les tumeurs cérébrales et grossesse A propos d’une série de trois cas et revue de la littérature.
Les tumeurs cérébrales et grossesse A propos d’une série de trois cas et revue de la littérature.

INTRODUCTION :

L’association de la grossesse aux tumeurs cérébrales semble être rare mais non exceptionnelle.

  Cette association pose des problèmes :

 D’ordre épidémiologique : l’état gravide a-t-il en soi, un rôle révélateur de tumeurs cérébrales jusque là asymptomatiques ou aggravant de lésions déjà traitées et stabilisées ?

 D’ordre diagnostique : puisque certains signes tels les vomissements ou les céphalées peuvent longtemps être attribués à l’état gravidique et par conséquent rendre tardif le diagnostic de la tumeur cérébrale.

D’ordre thérapeutique : puisque la grossesse peut entraver la mise en route du traitement de la tumeur cérébrale. Ainsi que la survenue d’une tumeur cérébrale peut rendre difficile la prise en charge obstétricale.

 

Matériels et méthodes

Ainsi, à travers trois cas d’association de tumeur cérébrale et grossesse colligés au service de neuro chirurgie de tizi -ouzou, nous essayerons de discuter la prise en charge des femmes enceintes porteuses d’une tumeur cérébrale ainsi que leur pronostic.

Discussion :

les indications sont actuellement nuancées et chaque cas est particulier.

 Dans l’ensemble, les attitudes actuelles sont plutôt interventionnistes vis-à-vis de la tumeur cérébrale et plutôt conservatrice quant à la grossesse.

 

Théoriquement, les indications thérapeutiques vis-à-vis de la tumeur cérébrale peuvent être les mêmes que celles posées en dehors de toute grossesse. Ainsi, le traitement reste essentiellement chirurgical mais aidé par des thérapeutiques médicales et radiques.

Pour la plupart des auteurs, les indications d’une interruption thérapeutique de la grossesse sont rares en raison de l’amélioration des anesthésies, des traitements neurochirurgicaux durant la grossesse et de la prise en charge des prématurés.

Conclusion :

En conclusion, si le pronostic fœtal semble satisfaisant, et s’il est essentiellement fonction de la décision thérapeutique et de l’âge gestationnel de découverte de la tumeur cérébrale, le pronostic maternel, quant à lui, demeure sombre malgré l’amélioration notée ces dernières années


Ibrahim BELGACEM (Tizi ouzou, Algérie), Yasmine DJOUADI, Nawel HABCHI
00:00 - 00:00 #33533 - Localisation cérébrale d'une Histiocytose non Langerhansienne : à propos d'un cas.
Localisation cérébrale d'une Histiocytose non Langerhansienne : à propos d'un cas.

La localisation extra ganglionnaire d’une Histiocyose non Langerhansienne est rare et survient dans environ 40 % des cas. La localisation cérébrale qu’elle soit intra-axial ou extra-axial a exceptionnellement été décrite.
Rarement, le traitement chirurgical a été proposé, de plus une longue survie est possible, même sans radiothérapie ni chimiothérapie, en raison de l’évolution bénigne spontanée et fréquente des lésions.

Nous rapportons le cas d’un jeune garçon âgé de 5 ans, aux antécédents de crises convulsives fébriles au jeune âge, qui nous a consulter pour des céphalées associées à une hémiplégie droite d’installation rapidement progressive et des crises convulsives. Une imagerie a été pratiquer objectivant un Processus expansif intracrânien thalamique gauche avec une prise de contraste hétérogène et peu d’œdème péri-lésionnel. Une biopsie stéréotaxique avec un examen Anatomopathologique et complément d’étude immunohistochimique a été pratiquer confirmant le résultat. Le malade a reçu une corticothérapie avec une bonne évolution clinique et une quasi régression des lésions radiologique sur l’IRM de contrôle.

L’ Histiocyose non Langerhansienne a localisation cérébrale reste une entité rare très peu décrite, un examen anatomopathologique bien précis est essentiel pour le diagnostic, la maladie malgré sa localisation reste bégnine avec une rémission spontanée possible, dans les formes symptomatiques un traitement par corticoïdes peut être envisagé avec de bon résultats.


Mohamed Amine RACHDI (Tunis, Tunisie), Mohamed ZOUAGHI, Mohamed Aziz HERMASSI, Ghassen GADER, Mouna RKHAMI, Kamel BAHRI, Ihsen ZAMMEL
00:00 - 00:00 #33608 - Lymphome diffuse à grandes cellules B dural primmaire: relat de cas.
Lymphome diffuse à grandes cellules B dural primmaire: relat de cas.

M.A.F.B. féminin, 52 ans, se plaint de perte auditive à droit et croissance de l'œil droit. Il y a 4 ans qu’elle remarque un vieillissement prématuré, aussi perte de poids et perte d’acuité visuelle plus à droite, elle développe aussi un perte auditive neurosensorielle à droite avec vertige. Aussi, il y a un an qu’elle a commencé un céphalée progressif qui a géré des difficultés dans leurs activités quotidiennes (EVA 7/10). Examen neurologique: exophtalmie et photoréactivité lente à droite, perte de 25% du champ visuel de l'œil droit, hypoacousie neurosensorielle à droite, dysmétrie aussi droite. Les résonances magnétiques (RM) des années 2018, 2019, 2020, montrent une lésion expansif dural qui occupe l’os sphénoïde plus à droite et pousse l’uncus et le lobe temporal inférieur, implique aussi les carotides, le sinus caverneux, et le canal optique bilatéralement, se prolonge aussi par le cavum et la fosse postérieure. Elle a subi une microchirurgie frontotemporale pour réssequer partiellement la lésion avec une décompression du canal optique à droite. Après, la patiente a signalé un meilleure de la céphalée (EVA 4/10), la pathologie a confirmé le diagnostique comme lymphome diffuse à grandes cellules B dural primaire (LDGCB DP), après elle a suivi des sessions de chimiothérapie avec citarabin et méthotrexate avec réponse partielle, donc elle a suivi des séssion de radiothérapie. L’examen après la chirurgie montre un meilleure de l' exophtalmie, de la céphalée, et le champ visuel, mais la perte auditif reste, de nouveaux déficits ne sont pas survenues.

 

Le LDGCB DP est une forme rare et agressive du lymphome non hodgkin extra-ganglionnaire. Dans la littérature juste 26 cas sont signés. Le LDGCB DP vient de las méninges sans implications cérébrales ou systémiques. Les symptômes  ne sont pas spécifiques et dépendent de sa localisation. Aussi, comme c’est une tumeur très rare, le traitement correct nécessite plusieurs d’études, mais la plupart est traitée avec chirurgie, méthotrexate, R-chop et radiothérapie. Ensuite, à cause de sa similarité radiologique et clinique, le diagnostic différentiel plus important c’est le méningiome


Gabriel ALBERNAZ SILVA (Rio de Janeiro, Brésil), Alan DA ROSA
00:00 - 00:00 #32828 - L’annonce d’une tumeur cérébrale ; s’agit-il d’une communication impossible entre neurochirurgien et malade ?
L’annonce d’une tumeur cérébrale ; s’agit-il d’une communication impossible entre neurochirurgien et malade ?

résumé: 

L'annonce d’une tumeur cérébrale est un moment, que les patients appréhendent de différentes façons, cela exige une stratégie de communication qui permet une amélioration de la

prise en charge du patient et de son entourage tant sur le plan psychologique que pour l'acceptation de la maladie et de son traitement. Nous avons effectué une étude analytique au niveau de notre service portant sur la manière d’annoncer une tumeur cérébral et le comportement du malade face à cette mauvaise nouvelle et nous avons remarqué que l'annonce porte une part d'impossible un dialogue paradoxal entre le neurochirurgien et le patient. L'un énonce une vérité médicale impliquant l'adhésion de l'autre qui, effondré par le choc psychologique, ne souhaite entendre qu'une bonne nouvelle. Les mécanismes de défense permettent à chacun de supporter cette annonce : le neurochirurgien pour poursuivre son travail, le patient pour admettre et accepter la maladie, c’est un moment douloureux et difficile où s'exacerbent l'expression de la subjectivité et le sentiment de ne pas comprendre sa maladie. L'analyse du discours permet de connaître les mots utilisés aux différents moments de l'annonce. L'analyse lexicale met en évidence les émotions et l'état de compréhension du patient ; l'objectif étant de lui permettre de cheminer et donc d'améliorer sa prise en charge. L'annonce est une épreuve pour le malade et un défi pour le neurochirurgien. L'annonce d'une tumeur cérébrale fait partie intégrante de la prise en charge de la maladie.


Yasmina DJOUADI (baraki , alger, Algérie), Amine KHADRAOUI, Miloud DJAAFER, Ibrahim BELGACEM
00:00 - 00:00 #33809 - Maladie de lhermitte duclos révélatrice d'un syndrome de cowden : à propos d'un cas.
Maladie de lhermitte duclos révélatrice d'un syndrome de cowden : à propos d'un cas.

Introduction:

La maladie de Lhermitte Duclos, caractérisée par la présence d’une malformation hamartomeuse cérébelleuse unilatérale à progression lente, a été incluse depuis 1991 comme critère majeur dans le diagnostic du syndrome de Cowden par l’International Cowden syndrome Consortium.

Matériel et méthodes:

Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 30 ans sans antécédents pathologiques notables admis dans le service de neurochirurgie au CHU Sahloul de Sousse pour des vertiges et une instabilité à la marche.

Résultats:

L’examen clinique a trouvé un syndrome cérébelleux cinétique et statique, un goitre à la palpation de la loge thyroïdienne et une papillomatose cutanéo-muqueuse. L’IRM cérébrale a mis en évidence un processus hémisphérique cérébelleux gauche  en isosignal T1, hypersignal T2 et Flair d’aspect feuilleté tigré comprimant le V4. La TDM TAP a objectivé un goitre multinodulaire plongeant arrivant au contact du tronc artériel brachiocéphalique et des artères carotides communes. Le Patient a bénéficié d’une exérèse chirurgicale quasi-totale et l’examen anatomopathologique a confirmé un gangliocytome dysplasique.

Conclusion:

La maladie de Lhermitte-Duclos est rare mais fortement associée au syndrome de Cowden, le plus souvent sous diagnostiqué. Une prise en charge multidisciplinaire est nécessaire pour détecter une tumeur maligne concomitante.


Slim GALLAOUI (Sousse, Tunisie), Rihab BEN FREDJ, Mohamed CHABAANE, Mahmoud BEN MESSAOUD, Iadh KSIRA
00:00 - 00:00 #33720 - Maladie de von hippel lindau révélée par un syndrome méningé.
Maladie de von hippel lindau révélée par un syndrome méningé.

Introduction:

La maladie de von hippel-lindau est un état pathologique qui provoque divers symptomes cliniques et difficile à diagnostiquer.

Parmis les lésions pathologiques, l'hémangioblastome du SNC .

Matériel et méthode:

Il s'agit d'un patient agé de 30 ans,opéré 1 mois avant son hospitalisation d'une polykystose pancréatique, admis dans le cadre de l'urgence pour la prise en charge d'un syndrome d'hypertention intra cranienne évoluant depuis 48h.cliniquement patient somnolent scoré à 13, sur l'échelle de glasgow ,en état général altéré, vomissements en jet,raideur de la nuque, photophonophobie avec position antalgique en chien de fusil.

TDM cérébrale faite dans le cadre de l'urgence objectivant 2 lésions cérébelleuses droite et gauche évoquant fortement le diagnostic d'hémangioblastome avec hydrocéphalie triventriculaire active en amont.

Le patient à bénéficié dans un premier temps d'une mise en place d'un système de dérivation ventriculo péritonéal à droite suivie d'une exérèse tumorale dans un 2 ème temps avec trés bonnes suites post opératoires.

Conclusion:

La maladie de von hippel-lindau est une maladie génétique rare qui se caractérise essentiellement par des tumeurs bénignes et malignes qui peuvent se déveloper dans plusieurs organes .

La rapidité et la qualité de la prise en charge initiale et la necessité de traiter ces patients en milieux spécialisée sont les points essentiels.

 


Mohammed El Amine BELLAL (ORAN, Algérie), Imene KERROUM
00:00 - 00:00 #33798 - Mélanocytomes de la fosse postérieure : description de cas et revue de littérature.
Mélanocytomes de la fosse postérieure : description de cas et revue de littérature.

Introduction

Les mélanocytomes sont des tumeurs rares du système nerveux central, provenant probablement des mélanocytes se trouvant sur la moelle allongée et la partie supérieure de la moelle épinière.

Souvent considérés comme bénins, ils peuvent se transformer en une forme maligne : le mélanome cérébral primitif. Ils sont indiscernables des autres lésions méningées ainsi que des métastases de

mélanome à l’imagerie, ce qui rend nécessaire un bilan d’extension. Nous proposons une revue de littérature illustrée par le cas d'une patiente chez qui un melanocytome cérébelleux a été découvert dans un contexte malaises. La croissance plus rapide que celle d’une lésion bénigne présumée avait conduit à la prise en charge chirurgicale, confirmant le diagnostic.

Méthode 

Une revue de littérature systématique a été réalisée selon les critères PRISMA.

Résultats 

La recherche bibliographique a permis d'identifier 66 cas. Dix correspondaient à nos critères de recherche (mélanocytomes de la fosse postérieure chez des patients adultes) et ont été analysés

dans notre revue. Il s'agissait principalement de descriptions de cas. Au total, on comptait 9 patients âgés de 23 à 61 ans ;  cinq d'entre eux étaient des hommes. Tous les patients ont été traités chirurgicalement. Un traitement adjuvant (radiothérapie, chimiothérapie, immunothérapie) n'a pas été systématiquement initié ; seuls 3 patients ont reçu une radiothérapie et aucun d'entre eux n'a reçu de traitement systémique. Les pronostics étaient généralement favorables avec une survie médiane sans progresssion de 2 ans.

Conclusion

Tumeur rare, son évolution reste encore insuffisamment décrite, de même que son traitement. La chirurgie reste le traitement de première intention, d’autant qu’elle est la seule à même de permettre le diagnostic de certitude.


Nalla SILVA BATICAM, Aurore SELLIER (TOULON), Nathan BEUCLER, Laura MATVEEFF, Tonifaniry RAMBOLARIMANANA, Cédric BERNARD, Arnaud DAGAIN, Christophe JOUBERT
00:00 - 00:00 #33621 - Mélanome cérébral primitif: un défi diagnostique et thérapeutique. À propos d’un cas.
Mélanome cérébral primitif: un défi diagnostique et thérapeutique. À propos d’un cas.

Introduction : les mélanomes primitifs du système nerveux cérébral  sont  des tumeurs rares qui présentent à la fois des défis diagnostiques et de prise en charge. Bien que les schémas radiologiques puissent imiter ceux d'autres tumeurs mélanocytaires, l'IRM  est un outil diagnostique utile pour affiner le diagnostic différentiel.  L'ablation chirurgicale reste le seul traitement efficace de ces lésions et peut entraîner des survie dans quelques cas.

Matériel et méthode : Nous rapportons le cas d’un homme de 67 ans présentant  une  symptomatologie  faite de céphalée d’installation  progressive et de confusion. Examen neurologique a révélé une hémianopsie homonyme partielle gauche. L'examen physique  n'a décelé aucune lésion cutanée ni organomégalie. Le patient a bénéficié d’une TDM cérébrale avant et après injection de produit de contrast iodé complétée par une IRM cérébrale.

Resultats : Le diagnostic de cette lésions a été sur la base d'une masse leptoméningée solitaire en IRM, et de l'absence de localisations extracérébrales. Une craniotomie frontotemporale droite a été réalisée et, à l'ouverture durale, une tumeur noiratre était évidente. La tumeur était bien circonscrite et adhérente au membrane arachnoïdienne; sa résection totale a été confirmée par IRM post-chirurgicale. L'examen histopathologique et l'immunohistochimie étaient en faveur du  diagnostic de mélanome malin.  Les suites opératoires ont été simples  avec  une régression des symptômes cliniques. Une radiothérapie postopératoire du lit tumoral était prévue compte tenu de l'agressivité histologique de la tumeur.

Conclusion : Les mélanomes cérébraux primitifs représentent un défi pour les neurochirurgiens car leurs aspects cliniques et radiologiques peuvent imiter ceux d'autres tumeurs. La résection chirurgicale complète dans la mesure du possible reste le traitement de préférence. L'IRM est un outil de diagnostic utile pour éliminer les diagnostics différentiels et orienter les décisions thérapeutiques.

 


Mohamed LMEJJATI, Dahmane ELHAIRECH (Marseille), Saloua KANAZY, Ayoub JAMAL EDDINE ELIDRISSI
00:00 - 00:00 #33732 - Méningiome atypique récurrent , a propos d’un cas.
Méningiome atypique récurrent , a propos d’un cas.

Titre : méningiome atypique récurrent, A propos d’un cas.

 

         A. BENMOUSSA A. BENNADJI N. DJENFI R. GUERRI M.H. AMRANE, A. BENZID, S. SEBANE- DEPARTMENT OF NEUROSURGER CHU BATNA,

 

 

Abstract :

Introduction :

Le méningiome atypique, ou invasif, est une tumeur de bas grade (grade 2), mais il se développe plus rapidement que le méningiome grade 1. Il réapparaît souvent après avoir été traité (récidive).

On peut avoir recours aux traitements qui suivent pour le méningiome atypique.

On fait une chirurgie pour enlever toute la tumeur ou la plus grande partie possible de la tumeur.

On peut administrer une radiothérapie après la chirurgie, en particulier si la tumeur ne peut pas être enlevée complètement.

 

Description du cas :

Il s’agit d’une patiente de 53 ans sans antécédents, qui consulte pour des céphalées, une IRM cérébrale et demandée, revenant en faveur d’un méningiome para sagittale     « tiers moyen »

 

Résultats et discussion :

La patiente a été opéré à deux reprises la première ou seulement une exérèse chirurgicale large et casi complète a été pratiqué, et en second temps pour une récidive tumorale dans moins de 6 mois avec réapparition de la totalité du méningiome, cette fois ci suivie par radio thérapie,

 

Conclusion :

Le méningiome atypique est une tumeur agressive, nécessite une exérèse chirurgicale le plus large possible + radiothérapie précoce pour éviter les récidives

Mots clés :

Tumeur ; méningiome ; cérébral ; récidive ; radiothérapie


Abdelghani BENMOUSSA, Abdelaziz BENNADJI (Batna, Algérie), Nabil DJENFI, Remdhane GUERRI, Mohamed Hacen AMRAN, Abdelhak BENZID, Samir SEBANE
00:00 - 00:00 #33807 - Métastase pachyméningée d'un cancer du cavum: à propos d'un cas.
Métastase pachyméningée d'un cancer du cavum: à propos d'un cas.

Introduction :

Les sites métastatiques les plus fréquemment observés dans le carcinome nasopharyngé sont l'os, les poumons et le foie. La métastase pachyméningée est exceptionnellement rapportée dans le carcinome nasopharyngé de type indifférencié (UCNT) malgré leur proximité anatomique.

Matériel et méthodes :

Nous rapportons le cas d'une patiente âgée de 40 ans prise en charge dans le service de neurochirurgie du CHU de Sahloul en 2022 pour métastase durale d'un UCNT.

Observation:

Il s’agit d’une patiente âgée de 40 ans aux antécédents de néoplasie du cavum type UCNT qui s'est présentée aux urgences pour des céphalées chroniques associées à des crises partielles gauches bravais-jacksoniennes. L'examen clinique a révélé une hémiparésie
gauche avec participation faciale et une dysarthrie.
L'IRM cérébrale a objectivé un volumineux processus fronto-pariétal, extra-axial, parasagittal droit infiltrant le sinus longitudinal supérieur évoquant un méningiome.
L'exérèse chirurgicale a été incomplète respectant la portion intrasinusale.
L'étude anatomopathologique a conclu à une métastase méningée d'un UCNT et la patiente a bénéficié d'une chimiothérapie adjuvante.

Discussion:

Le système nerveux central est un site métastatique rare des UCNT, les primitifs les plus couramment décrits étant la prostate, le sein et le poumon. Ces métastases peuvent elles-mêmes être subdivisées en crâniennes, pachyméningées, leptoméningées et cérébrales.

Il a été signalé que 20% des métastases durales étaient asymptomatiques et ont été découverts de manière fortuite lors d'un examen radiologique et que 8 à 9% ont été diagnostiquées lors d’une autopsie.

En raison de la rareté des métastases durales des UCNT  et dans l’attente d’un indice de suspicion sensible, un scanner cérébral semestriel s’impose.

Conclusion: 

Bien qu'elle ne soit observée que dans 2% des cas de carcinomes de la tête et du cou, la Métastase pachyméningée demeure un diagnostic plausible à évoquer devant l'histoire clinique d'un UCNT. De surcroit, elle devrait faire l’objet d’une surveillance radiologique répétée.


Slim GALLAOUI (Sousse, Tunisie), Rihab BEN FREDJ, Mohamed CHABAANE, Mahmoud BEN MESSAOUD, Iadh KSIRA
00:00 - 00:00 #33593 - Modulation de la réponse immunitaire cérébrale in vivo : un pas vers l’immunothérapie dans les cancers du système nerveux central.
Modulation de la réponse immunitaire cérébrale in vivo : un pas vers l’immunothérapie dans les cancers du système nerveux central.

Introduction : Alors que l’immunothérapie se révèle efficace dans un certain nombre de cancers, en particulier pulmonaire ou mélanome, les métastases cérébrales ne sont pas facilement accessibles à ces thérapies en raison de la barrière hémato-encéphalique et de la relative absence de réponse immunitaire intra parenchymateuse. L’injection locale de ces traitements, généralement des cytokines ou anticorps monoclonaux, dans le système nerveux central ne suffit pas à les rendre efficaces. Pour donner la possibilité à ces molécules de fonctionner dans les cancers cérébraux, nous avons pour objectif de créer un modèle chimico-chirurgical in vivo permettant de moduler la réponse immunitaire au sein de la tumeur chez la souris.

Méthodes : Nous avons choisi d’utiliser l’interleukine 2 (IL2) et l’interleukine 12, connues pour leurs propriétés inflammatoires anti-cancéreuses. En collaboration avec Anthony Tabet, doctorant dans l’équipe d’accueil au MIT, nous avons combiné ces cytokines à un adjuvant couramment utilisé dans les vaccins (Alum). L’objectif est de favoriser la rétention des IL au site d’injection, provoquant une réponse immunitaire potentiellement thérapeutique sur une longue durée. Des tests et des simulations rhéologiques ainsi que de rétention de l’Alum intracérébral ont été réalisés. Deux modèles tumoraux in vivo ont été utilisés, avec greffe stéréotaxique de mélanome ou de gliome. Les souris étaient ensuite traitées par une injection de notre chimère Alum-IL2-IL12, ou un contrôle. Les critères d’évaluation étaient la survie, l’histologie, l’identification des cellules immunitaires par analyse ARN et immunomarquage.

Résultats : Sur le plan technique, la modélisation prédit des caractéristiques de rétention intracérébrale prolongée pour la chimère d’Alum. Expérimentalement, en effet, les cytokines modifiées restent plusieurs semaines à la zone d’injection sous forme de dépôt, ce qui n’est pas obtenu avec les autres formules d’immunothérapie. Les souris traitées par cytokine modifiée présentent une survie significativement plus élevée que les animaux contrôles, avec un retard significatif de la prolifération tumorale, et une réponse inflammatoire locale majorée. Le traitement n’induit de réaction systémique, contrairement à l’injection d’immunothérapie sans Alum, qui provoque une altération de l’état général sévère. La réponse immunitaire identifiée en ARN repose sur une population mixte de lymphocytes T cytotoxiques, lymphocytes NK et cellules dendritiques, probablement par rupture de la barrière hémato-encéphalique.

Conclusion : Nous avons mis au point un système de cytokines qui permet une réponse immunitaire locale intracérébrale, bien tolérée sur le plan général, longue et efficace dans un modèle tumoral in vivo. A ce stade, cet outil doit être vu comme une plateforme modulable permettant de tester in vivo différentes cytokines ou molécules dans les cancers du système nerveux central.


Apra CAROLINE (Paris)
00:00 - 00:00 #33730 - Multiples localisations d’un papillome du plexus choroïde au niveau du foramen magnum et le rachis dorso lombaire, A propos d’un cas.
Multiples localisations d’un papillome du plexus choroïde au niveau du foramen magnum et le rachis dorso lombaire, A propos d’un cas.

Introduction :

Les tumeurs du plexus choroïde sont des tumeurs rares peuvent être bénignes ou malignes, si les localisations cérébrales sont rare, les localisations vertébrales sont très rares voir exceptionnels, nous rapportant le cas d’une tumeur du plexus choroïde  découverte chez une femme  de 56 ans avec multiples localisation

 Description du cas :

Le cas que nous rapportant est celui d’une femme de 56 ans, sans antécédents pathologiques particulier, qui s’est présenté pour des céphalées + vomissements, l’examen clinique retrouve un syndrome D’HIC, une IRM cérébrale a été demandé   retrouvant une lésion qui apparait hypo T1 Hyper T2 se rehaussant fortement après Gado.

Puis la découverte d’autre localisations vertébrales suite a l’apparition d’une paraplégie flasque en post opératoire

 Résultats et discussion :

La patiente à été opérée retrouvant une lésion rétro-bulbaire blanc grisâtre, peut   hémorragique, latérale gauche, l’exérèse chirurgicale était presque totale nous laissant une fine couche tumoral attachée sur le bulbe, l’étude anatomopathologique est revenue en faveur d’un papillome de plexus choroïde grade 1.

La patiente à présenter une paraplégie flasque juste en post opératoire , une IRM cérébro-médullaire a été demander objective plusieurs localisations au niveau du rachis dorso lombaire intra dural extra médullaire, 2 eme intervention chirurgicale a été pratiqué pour lever la compression au niveau dorsal, puis la patiente a été adressé en oncologie pour traitement adjuvent

 La revue de la littérature retrouve que les tumeurs du plexus choroïde sont des lésions rares, qui commence au niveau des ventricules latéraux elles sont pour autant exceptionnelles au niveau du foramen magnum et le long de la moelle, l’exérèse chirurgicale est le seul garant d’un meilleur pronostic,

 

Conclusion :

Les tumeurs du plexus choroïde sont des lésions rares, l’exérèse chirurgicale et le principal traitement ; notamment une radiothérapie et une chimiothérapie peuvent être utilisés en fonction du type de la tumeur disponibles pour améliorer le pronostic de survie.

Mots clés :

Tumeur ; plexus choroïde ; multiples ; foramen magnum ; paraplégie flasque ; dorsal ; compression ; médullaire.


Abdelghani BENMOUSSA, Abdelaziz BENNADJI (Batna, Algérie), Remdhane GUERRI, Mohamed Hacen AMRAN, Ramzi KHELIFI TOUHAMI, Samir SEBANE
00:00 - 00:00 #33594 - Myélome multiple révélé par un plasmocytome sphénoïdal : à propos d'un cas.
Myélome multiple révélé par un plasmocytome sphénoïdal : à propos d'un cas.

Introduction:

Le plasmocytome osseux est une entité pathologique rare, représentant moins de 4% des néoplasies plasmocytaires et moins de 1% des tumeurs de la région céphalique. Qu'il soit solitaire ou multiple, sa localisation au niveau de la base du crâne est exceptionnelle.

Nous rapportons le cas d’une patiente ayant présenté un plasmocytome de l'os sphénoïde, secondaire à un myélome multiple.

 

Observation:

Une patiente de 56 ans, sans antécédents, présentait des céphalées hémi-crâniennes gauches, associées à des vomissements en jet et à un flou visuel d'aggravation rapidement progressive. A l'examen ophtalmologique, l'acuité visuelle était de 5/10 à gauche et de 7/10 à droite, avec une pâleur papillaire bilatérale au fond d’œil. L'examen neurologique retrouvait une paralysie faciale et une hypoesthésie trigéminale gauches. L'IRM cérébrale montrait un processus expansif lytique centré sur l’os sphénoïde, en isosignal T1 et rehaussement net après injection de Gadolinium, mesurant 65 mm de grand axe, avec une extension locorégionale vers le chiasma optique, les sinus caverneux, l’angle ponto-cérébelleux gauche et les premières vertèbres cervicales. Devant le contact étroit de la tumeur avec les structures vasculonerveuses, une exérèse subtotale de la masse était effectuée, dont l’étude anatomopathologique est revenue en faveur d’un plasmocytome. L'électrophorèse des protéines sériques montrait un pic étroit dans la zone des gammaglobulines, chiffré à 14.9 g/l. A l'immunofixation, une bande monoclonale de type IgG Kappa était mise en évidence. Les chaînes légères libres Kappa étaient de 299.2 mg/L et Lambda de 77.91 mg/L, avec un rapport K/L à 3.84. Le médullogramme ne retrouvait pas de plasmocytes dystrophiques et la protéinurie était négative. Des lésions ostéolytiques diffuses étaient visualisées au scanner CTAP low-dose. Il n'y avait pas d'anémie, d'hypercalcémie, ni d'insuffisance rénale associés. Une IRM cérébrale de contrôle était réalisée devant l’aggravation de la symptomatologie neurologique, montrant une récidive de la masse de 70mm de grand axe. Le diagnostic de Myélome multiple à IgG Kappa a été retenu. La patiente a été mise sous radiothérapie centrée sur l'os sphénoïde (10Gy), suivie d’une d'immunochimiothérapie par Cyclophosphamide-Thalidomide-dexaméthasone (CTd). Après la 6ème cure, une réponse complète était retenue devant la résolution des symptômes, la disparition du pic monoclonal, et  la normalisation des chaînes légères avec persistance de lésions séquellaires à l'imagerie cérébrale.

 

Conclusion:

Le plasmocytome doit être inclus dans le diagnostic différentiel des tumeurs de la base du crâne. Notre observation met en exergue l’importance de réaliser une biopsie initiale, au vu d’une clinique et imagerie peu spécifiques, afin d’éviter une chirurgie non nécessaire et difficile dans la région. La localisation du plasmocytome osseux à la base du crâne est fortement prédictive d’un myélome multiple qu'il faut s'acharner à rechercher.


Sarra CHADLI, Yassaad OUDRHIRI (Rabat, Maroc), Mouna MAAMAR, Hajar KHIBRI, Naima MOATASSIM, Naoufal BENLACHGAR, Soukaina HAIDOURI, Wafaa AMMOURI, Hicham HARMOUCHE, Mohammed ADNAOUI, Zoubida TAZI MEZALEK
00:00 - 00:00 #33755 - Progression tumorale de méningiome anaplasique sous traitement anti-androgénique : a propos de 3 cas et revue de la littérature.
Progression tumorale de méningiome anaplasique sous traitement anti-androgénique : a propos de 3 cas et revue de la littérature.

H. Abuhussain, C. Horodyckid, I. Djidjeli, M. Malcoci, R. Copaciu, G Zah-Bi, N. Younan, D. Bresson

Service de Neurochirurgie, Hôpital Foch, Suresnes, France

 

Introduction 

Les méningiomes sont des tumeurs primitives cérébrales prolifératives classées en trois grades par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dont le traitement de choix est représenté par la chirurgie. 

Le taux de récidives des méningiomes va de 12% à 5 ans pour les grades I, 15% pour les grades II et plus de 50% pour les grades III. La résection complète est associée à un risque de récidive réduit, notamment pour les grades II et III.

Plusieurs études ont mis en exergue le rôle des facteurs hormonaux dans l'apparition des méningiomes ou leur progression de lésions de bas grade en lésion de haut grade.  

Les méningiomes bénins sont plus fréquents chez les femmes mais les formes agressives semblent plus fréquentes chez les hommes.

L'association entre hormonothérapie et méningiome intracrânien n’est pas bien documentée chez la population masculine, notamment l'association entre la thérapie anti-androgène et la croissance des méningiomes.


Présentations 
cliniques et discussion

Nous rapportons les cas de trois patients de sexe masculin âgés entre 76 et 78pris en charge pour des méningiomes intracrâniens et également suivis pour un néoplasie de la prostate ayant nécessité l’introduction d’une homonothérapie. Deux patients ont été opérés (grade II et III OMS 2021 respectivement) avec complément de radiothérapie post opératoire et un patient a été surveillé. 

Lors du suivi, nous avons observé une croissance symptomatique et radiologique rapide de leurs méningiomes possiblement concomitante avec l’introduction du traitement hormonal pour la pathologie prostatique. Ces observations posent la question du rôle potentiel des traitements anti-androgéniques dans la croissance des méningiomes intracrâniens.

Cette hypothèse remettrait en question le suivi des patients de sexe masculin ayant des antécédents de méningiome lors de l’hormonothérapie prescrite pour leur cancer de la prostate. De plus, la suspension de leur traitement hormonal et/ou sa substitution pourrait être envisagée en cas de croissance tumorale ou d'évolution symptomatique.

Une revue de la litérature sera réalisée.

 

Conclusion

Nous avons observé, chez trois patients suivis pour néoplasie de la prostate, une progression radiologique et clinique de leurs méningiomes intracrânien suite à l’introduction d’une hormonothérapie anti-androgénique. La question d’un recensement des progressions des méningiomes dans la population masculine traité pour un cancer de la prostate par hormonothérapieest à évoquerde même que celle d’un dépistage avant la mise en place d’un traitement hormonal, et d’un suivi plus rapproché des patients aux antécédents de méningiomes. Cette démarche de dépistage ferait écho au dépistage dans la population féminine lors de la prise de certains traitements progestatifs.


Hamad ABUHUSSAIN (Suresnes)
00:00 - 00:00 #33582 - Récupération spontanée après une atteinte totale du nerf III suite a une chirurgie d’un méningiome du nerf optique, a propos d’un cas.
Récupération spontanée après une atteinte totale du nerf III suite a une chirurgie d’un méningiome du nerf optique, a propos d’un cas.

Introduction :                                                                                

Les méningiomes du nerf optique sont des tumeurs histologiquement bénignes dont la gravité est liée aux difficultés diagnostiques et surtout thérapeutiques. L’atteinte totale ou partielle de l’oculomotricité est une complication rare et connue lors d’une chirurgie de ces lésions surtout dans la voie haute, nous rapportant le cas d’un méningiome du nerf optique découvert chez une femme de 30ans.

 

Description du cas : Le cas que nous rapportant est celui d’une femme de 30ans, sans antécédents pathologiques particulier, qui s’est présentée pour une exophtalmie grade I avec douleur et rougeur de l’œil gauche, l’examen ophtalmologique retrouve une baisse de l’acuité visuelle de l’œil gauche a 6/10, le FO et le CV a la limite de la normale, une IRM à été demandé objectivant  une lésion tissulaire de la gaine du nerf optique qui apparait refoulé en bas et en dedans évoquant un méningiome du nerf optique gauche.

 

Résultats et discussion :

La patiente à été opérée par voie haute avec dépose fronto-orbitaire, l’exérèse chirurgicale était totale, l’étude anatomopathologique est revenue en faveur d’un méningiome de la gaine du nerf optique.

Suites opératoires ; atteinte totale du nerf oculomoteur commun gauche avec ptosis, mydriase, diplopie verticale et paralysie oculo motrice

Disparition de l’exophtalmie

A J 45 post-op ; régression de la mydriase et de la diplopie, occlusion partielle de la paupière, avec récupération de l’oculomotricité. Le bilan ophtalmologique est a la limite du bilan préopératoire

 

 

Conclusion:

Les méningiomes du nerf optique sont des tumeurs bénignes dont le traitement est exclusivement chirurgical, l’atteinte du nerf oculomoteur qui survient peut disparaitre spontanément au bout de quelques après cette chirurgie


Ramdhane GUERRI, Abdelaziz BENNADJI (batna, Algérie), Abdelghani BENMOUSSA, Ramzi KHELIFI TOUHAMI, Samir SEBANE
00:00 - 00:00 #33715 - Retour d’expérience amiénoise sur l’emploi de la thermothérapie interstitielle par laser (LITT) en oncologie crânienne à propos de 8 cas.
Retour d’expérience amiénoise sur l’emploi de la thermothérapie interstitielle par laser (LITT) en oncologie crânienne à propos de 8 cas.

Introduction:

La thermothérapie interstitielle par laser (LITT) guidée par IRM est l’ablation sélective d’une lésion ou d’un tissu à l’aide de la chaleur émise par un dispositif laser. 

Elle est une solution pour les patients ayant une localisation anatomiquement difficile d’accès.

Nous rapportons l’expérience de l’équipe de neurochirurgie du CHU d’Amiens-Picardie à propos de 8 patients.

 

Matériels et méthodes:

L’ensemble des patients a été évalué en RCP où a été validée la LITT.

Les sondes laser sont positionnées en condition stéréotaxique à l’aide du robot rosa. Leurs positions sont vérifiées à l’aide d’un scanner per opératoire.

L’IRM permet un contrôle en temps réel du volume d’ablation.

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultats:

 

Région pinéale

Patient 1: emploi de deux sondes permettant une ablation de 85% du volume tumoral.

Patient 2: emploi d’une sonde unique avec une ablation de 90%.

Tous deux ont eu une diplopie post opératoire, transitoire pour le patient 1 définitive pour le patient 2.

Lésion inter-opto-chiasmatique

Patient 3: emploi de 6 sondes dont 2 de manière pluri étagée permettant une ablation de 90% du volume tumoral. Evolution post opératoire marquée par une œdème majeure responsable d’une hydrocéphalie nécessitant le recours à une dérivation ventriculo-péritonéale. Acuité visuelle et champ visuel conservé par rapport à la situation per opératoire.

Patient 4: emploi d’une sonde frontale unique pour une ablation de 50%.

 Aucune complication post opératoire.

 

Lésions profondes

 

Patient 5: choix de la LITT devant les comorbidités du patient. Emploi d’une sonde unique pluri étagée pour une ablation de 100% du volume tumoral.

Aucune complication post opératoire.

Patient 6: emploi de 2 sondes multi étagées permettant une couverture de 70% du volume tumoral.  Aucune aggravation neurologique en post opératoire.

 

Lésions à haut risque fonctionnel

Patient 7: emploi de 3 sondes multi étagées permettant de couvrir 100% du volume tumoral. Aucune aggravation neurologique en post opératoire.

Patient 8: emploi d’une sonde unique pour une ablation de 100% de la lésion charnue. Aucune aggravation neurologique en post opératoire.

 

Sur les 8 patients, 6 ont eu un volume tumoral traité de 85% ou plus. Les volumes tumoraux allant de 5,22 cm3 (patient 2) à 76,87 cm3 (patient 3) pour une moyenne de 30,26 cm3.

Trois patients (patient 1,2 et 3) ont eu des complications en post opératoire dont un de manière définitive (patient 2).

 

Conclusion

 

 

La LITT s’inscrit désormais complétement dans la prise en charge de l’oncologie crânienne. Elle est un outil supplémentaire dans l’arsenal des propositions thérapeutiques. De notre expérience, elle est utilisable dans de nombreuses entités histologiques différentes.

Son caractère mini invasif permet son utilisation chez les patients les plus fragiles et l’accès à des localisations anatomiques complexes et variées.

De notre expérience, il n’y a pas de limite de volume. Les complications sont à relativiser au vu de la situation anatomique et du volume tumoral.


Pierre-Henri LAUNOIS (Amiens), Cyrille CAPEL, Pauline CARLIER, Florine DALLERY, Michel LEFRANC
00:00 - 00:00 #33633 - Rôles et résultats de la biopsie stéréotaxique chez les patients adultes atteints d’une lésion du tronc cérébral.
Rôles et résultats de la biopsie stéréotaxique chez les patients adultes atteints d’une lésion du tronc cérébral.

Objectif : Cette étude visait à évaluer le rapport bénéfice-risque, en déterminant le rendement diagnostique et la sécurité, des biopsies du tronc cérébral chez les patients adultes. Les objectifs secondaires étaient (i) de comparer la sécurité de la biopsie du tronc cérébral, ainsi que les résultats et la survie des patients après biopsie du tronc cérébral avec ceux des patients biopsiés pour une lésion cérébrale ou cérébelleuse, et (ii) d'évaluer l'impact de la biopsie du tronc cérébral sur le diagnostic final et la prise en charge thérapeutique ultérieure.

Méthodes : Parmi 1784 biopsies stéréotaxiques réalisées chez des patients adultes entre avril 2009 et octobre 2020, nous avons examiné rétrospectivement 50 biopsies consécutives du tronc cérébral. Nous avons comparé les variables concernant le rendement diagnostique, la sécurité et les résultats post-biopsie entre les patients ayant subi une biopsie du tronc cérébral et les patients ayant subi une biopsie cérébrale ou cérébelleuse.

Résultats : La biopsie stéréotaxique du tronc cérébral a conduit à un diagnostic chez 86 % des patients (94,6 % chez les patients avec suspicion de tumeur). Le rehaussement par le produit de contraste à l'IRM était le seul facteur prédictif d'obtention d'un diagnostic. Les taux de complications symptomatiques et de mortalité étaient significativement plus élevés chez les patients ayant subi une biopsie du tronc cérébral par rapport aux patients ayant subi une biopsie cérébrale/cérébelleuse (20 % contre 0 % ; p < 0,001 et 6 % contre 0 % ; p = 0,01, respectivement). La trajectoire transfrontale et les troubles de la déglutition avant la biopsie étaient des facteurs prédictifs de complications symptomatiques liées à la biopsie du tronc cérébral. Les résultats anatomopathologiques de la biopsie du tronc cérébral ont entraîné une modification du diagnostic suspecté chez 22 % des patients.

Conclusions : La biopsie stéréotaxique chez les patients adultes présentant une lésion du tronc cérébral a un rendement diagnostique élevé. Bien que la biopsie stéréotaxique du tronc cérébral soit associée à plus de complications fonctionnelles et fatales que les biopsies ciblant le cerveau/cervelet, son profil de sécurité semble acceptable. Ainsi, le rapport bénéfice-risque de la biopsie stéréotaxique chez les patients présentant une lésion du tronc cérébral est favorable mais doit néanmoins être soigneusement évalué au cas par cas.


Henri MALAIZÉ, Florence LAIGLE-DONADEY, Maximilien RICHE, Pauline MARIJON, Karima MOKHTARI, Franck BIELLE, Lucia NICHELLI, Khê HOANG-XUAN, Alexandre CARPENTIER, Bertrand MATHON (Paris)
00:00 - 00:00 #33534 - Tumeur Aqueducal : entre difficulté diagnostique et prise en charge thérapeutique.
Tumeur Aqueducal : entre difficulté diagnostique et prise en charge thérapeutique.

Les tumeurs periaqueducales (PAT) proviennent généralement de la région aqueducale et sont considérées comme étant extrêmement rares. Elle sont radiologiquement très similaires au gliome tectal.
Il est important de faire la distinction entre PAT et Gliome tectal par l’imagerie vu que la stratégie thérapeutique est complètement différente. Une étude génétique est souhaitable à la recherche d’éventuelles mutations ou modifications à l’échelle chromosomique.
Nous rapportons le cas d’une patiente atteinte de PAT, cette dernière avait une présentation progressive des symptômes cliniques marquée essentiellement par les céphalées qui étaient le maitre symptôme, une ventriculo-cysternostomie par voie endoscopique a été pratiquée et les suites opératoires étaient simples la patiente gardant une légère ataxie cérébelleuse.
Une revue de la littérature sera effectuée pour cette entité rare qui pose à la fois des problèmes diagnostiques et des difficultés de prise en charge thérapeutique.


Mohamed Amine RACHDI (Tunis, Tunisie), Mohamed Aziz HERMASSI, Ghassen GADER, Skander GUEDICHE, Mohamed ZOUAGHI, Mohamed BADRI, Ihsen ZAMMEL, Mouna RKHAMI
00:00 - 00:00 #33785 - Tumeur cérébrale après traitement radiochirurgical : cause ou hasard ?
Tumeur cérébrale après traitement radiochirurgical : cause ou hasard ?

 

Objectif:

L’apparition de tumeurs cérébrales suite à une irradiation fractionnée est une complication rare mais bien décrite dans la littérature. Nous reportons ici le cas de 4 patients qui ont développé une tumeur cérébrale plusieurs années après avoir bénéficié d’une irradiation radiochirurgicale cérébrale monofractionnée.

Matériel et méthode :

Quatre patients ont été traités par radiochirurgie pour un schwannome vestibulaire (n=1), un adénome hypophysaire (n=1) ou un méningiome (n=2). La dose d’irradiation se situait entre 12 et 25 Gy. Il n’y a pas eu de complication à court-terme suite à la procédure. Après une période de 2.5 à 15 ans, (médiane = 10 ans), ces 4 patients ont développé une tumeur cérébrale secondaire : 3 patients ont développé un glioblastoma et 1 patient a développé 2 méningiomes. Ces tumeurs ont nécessité un traitement spécifique.

Resultats:

Ces 4 patients remplissent les critères de néoplasie induite par une irradiation communément utilisés dans la littérature : 1) la tumeur secondaire s’est développée dans le champs d’irradiation utilisé lors du traitement de la lésion primaire, 2) la tumeur n’était pas présente avant le traitement par radiochirurgie, et 3) il y a eu un intervalle de temps cohérent entre la radiochirurgie et le développement de la tumeur radio-induite.

Conclusion:

Des tumeurs cérébrales radio-induites peuvent se développer après radiochirurgie, à l’instar des tumeurs induites par la radiothérapie fractionnée conventionnelle. Il est néanmoins très difficile voire impossible d’établir avec certitude un lien causal entre l’irradiation radiochirurgicale et la tumeur cérébrale apparaissant plusieurs années après l’irradiation. Avec l’essor des traitement radiochirurgicaux durant les dernières décennies, l’incidence de tumeurs radiochirurgie-induites connaîtra certainement une augmentation significative dans le futur. Le développement de cette complication rare, mais non exceptionnelle, et délétère pour la survie du patient devrait être discuté avec tous les patients avant leur décision de recourir au traitement par radiochirurgie.


Nicolas MASSAGER (Charleroi + La Louvière BELGIQUE, Belgique), Henri-Benjamin POULEAU, Daniele MORELLI
00:00 - 00:00 #32869 - Tumeur glioneuronale leptoméningée diffuse : au sujet d’une erreur diagnostic chez un adolescent.
Tumeur glioneuronale leptoméningée diffuse : au sujet d’une erreur diagnostic chez un adolescent.

Introduction :

La tumeur glioneuronale leptoméningée diffuse (TGNLD) est reconnue par la classification OMS 2016 comme une nouvelle entité. Auparavant, elle était citée dans la littérature sous différents termes. Le terme  « disseminated oligodendroglial-like leptomeningeal tumor of childhood » était le plus fréquemment usité. En effet, il s’agit d’une pathologie pédiatrique avec un âge médian au diagnostic de 5 ans. Pourtant, il a été rapporté quelques cas de diagnostic chez l’adolescent et l’adulte. Dans cette dernière population, il semblerait que le TGNLD aurait un comportement plus agressif que dans la population pédiatrique. Il s’agit d’une tumeur à croissance lente. La mortalité est élevée du fait de l’hydrocéphalie, d’un retard diagnostic important, des erreurs diagnostics en faveur de diagnostics différentiels plus fréquemment rencontrés et par conséquent l’absence de traitement spécifique. Nous décrirons un cas de TGNLD chez un adolescent de 16 ans diagnostiqué deux ans après le début des symptômes dont le diagnostic initialement retenu était celui de prolifération mélanocytaire méningé.

Cas cliniques:

Homme de 16 ans sans antécédent qui s’était présenté en 2018 pour un tableau d’hypertention intracrânienne. L’IRM cérébrale montrait une prise de contraste leptoméningée diffuse à la fois supra- et infra-tentorielle notamment au niveau des scissures latérales. Les premières hypothèses retenues étaient en faveur d’une origine infectieuse, granulomateuse ou d’une vascularite. Pour autant, aucune anomalie n’a été décelée lors du bilan étiologique.  Le patient fut hospitalisé de nouveau, en 2019, pour hydrocéphalie aiguë. Une dérivation ventriculopéritonéale associée à une biopsie chirurgicale furent réalisées. A la découverte d'un profil mélanocytaire méningé de classification difficile, il fut traité par Nivolumab et Ipilimumab pendant six mois. L'IRM d'août 2021 montrait une progression de la pathologie. Une nouvelle biopsie chirurgicale fut programmée. Les résultats anatomopathologiques confirmèrent le diagnostic de tumeur glioneuronale leptoméningée diffuse.

Conclusion :

Lorsqu’elle concerne l’adolescent et l’adulte, la TGNLD est souvent source d'erreur de diagnostic dû à l’ignorance de l’existence de cette pathologie à cet âge. Le retard de diagnostic est donc important. A l’imagerie, le rehaussement leptoméningé diffus est le signe le plus précoce de cette pathologie. Or, les caractéristiques de l'imagerie initiale sont communes à plusieurs pathologies, notamment infectieuses, inflammatoires et tumorales. Ce n'est qu'à un stade avancé de la maladie qu'apparaissent des lésions kystiques intra-parenchymateuses permettant de reconsidérer le diagnostic initial. Les traitements ne sont pas consensuels et la mortalité reste élevée. Il s'agit du premier cas de TGNLD chez l’adolescent avec une erreur diagnostic initial qui a mené à l’introduction d’un traitement par nivolumab et ipilimumab sans aucun succès.


Stéphanie RAVAILLAULT (Nantes), Tanguy RIEM
00:00 - 00:00 #33525 - Une forme inhabituelle de gliome radio-induit survenant soixante-dix ans après le traitement initial : un rapport de cas.
Une forme inhabituelle de gliome radio-induit survenant soixante-dix ans après le traitement initial : un rapport de cas.

CONTEXTE :

Le gliome radio-induit (GRI) est une entité bien connue de l'oncopathologie cérébrale. Le délai habituel entre l'irradiation et le diagnostic de RIG est de 7 à 19 ans. Les glioblastomes épithélioïdes (E-GBM) sont des tumeurs agressives de mauvais pronostic, encore plus mauvais que les GBM ordinaires.

 

CAS :

Patiente 75 ans diagnostiquée avec une masse frontale droite. Les antécédents médicaux ont révélé un angiome facial traité par curiethérapie à l'âge de 3 ans et un cancer du col de l'utérus à l'âge de 32 ans traité par hystérectomie et curiethérapie. Elle a également subi 25 interventions chirurgicales pour l'excision de carcinomes basocellulaires faciaux récurrents radio-induits du côté de l'irradiation précédente. Son KPS 70 %. L'IRM avec contraste a montré une masse frontale droite qui prend le contraste et reposant sur le toit orbitaire et en contact avec le sinus frontal avec un bord de LCR et un œdème péritumoral. L’IRM spectroscopie de l'œdème péritumoral a montré un profil non tumoral. Pas de restriction de diffusion. Après résection, l'histopathologie a révélé un E-GBM. L'indice de prolifération était 10 %. Les analyses immunohistochimiques étaient négatives pour les mutations IDH1, IDH2, R132H, BRAF, FGFR1, FGFR3, H3F3A, TERT ou V600E. L'expression d'ATRX était maintenue. Il y avait délétion homozygote de CDKN2A et mutations de TP53 et PIK3CA. L'analyse cytogénétique n'a montré aucune amplification de l'EGFR sur le chromosome 7 ni de perte d'hétérozygotie 10q liée au locus PTEN. Elle a reçu une radiothérapie. La chimiothérapie adjuvante au Temozolomide a été arrêtée après un cycle en raison d'une thrombocytopénie sévère. Cinq ans postopératoires, la patiente est toujours en vie et indépendante dans la plupart des activités avec un KPS toujours à 70% sans signe de progression tumorale à l’IRM. La tumeur du patient a été considérée comme un GRI car, premièrement, selon Cahen et al, elle s'est développée dans une région précédemment irradiée avec une période de latence entre l'irradiation et le développement de la tumeur, une histologie différente de la lésion originallement irradié, et il n'y avait pas d'autre maladie prédisposant au développement de la tumeur. Deuxièmement, les analyses moléculaires partagent un grand nombre des altérations génétiques fréquentes dans le GRI décrites par Whitehouse et al; mutation TP53, délétion CDKN2A, et absence de mutations dans IDH2, H3F3A et TERT.

 

Ce cas présente diverses particularités par rapport aux GRI décrits dans la littérature. Premièrement, il s'agit du premier cas rapporté d'un GRI après une curiethérapie de la tête et du cou. Deuxièmement, le gradient de dose de la curiethérapie signifie que les méninges et le parenchyme cérébral ont été exposés à une faible dose. Troisièmement, il s'agit du premier cas rapporté où deux tumeurs radio-induites surviennent chez le même patient avec deux délais différents. Quatrièmement, la survie sans progression est inhabituellement longue.


Abdulgadir BUGDADI (Paris), Mohamed Aziz CHERIF, Gokoulakrichenane LOGANADANE, Pierre BRUGIÈRES, Amel MARNICHE, Emmanuel ITTI, Arnault TAUZIÈDE-ESPARIAT, Stephane PALFI, Suhan SENOVA
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POSTERS AFFICHES - PEDIATRIE

00:00 - 00:00 #33733 - Aspect rare d’un sinus dermique , a propos d’un cas.
Aspect rare d’un sinus dermique , a propos d’un cas.

Titre: Aspect rare d’un sinus dermique  , A propos d’un cas.

 

         A. BENMOUSSA A BENNADJI R. GUERRI, A. ABOUELHOUDA S.SEBANE- DEPARTMENT OF NEUROSURGER CHU BATNA

 

 

Abstract:

Introduction :

Le terme spina bifida regroupe plusieurs types de malformation congénitales, les sinus dermiques représentes 10 % 

L’IRM a permis de confirmer le diagnostic mettant en évidence le tractus du sinus dermique communiquant depuis la surface de la peau jusqu’à l’espace intra dural

Une fois le diagnostic est posé le traitement chirurgical devient impérative

Description du cas :

Il s’agit d’un patient de 3 ans sans antécédents, qui consulte pour une formation cutané lombaire infecté, une IRM cérébro médullaire est demandée, revenant en faveur d’un spinabifida lombaire sans anomalie cérébrale  

Le patient ne présente aucun déficit moteur au 2 membres inférieurs

Résultats et discussion :

Après traitement antibiotique est guérison de l’infection, le patient a été opéré avec cure chirurgicale du sinus dermique sans complication post opératoire  

Conclusion :

Le sinus dermique est une lésion congénitale, le traitement chirurgical est indispensable pour prévenir des infections sévères du système nerveux    

Mots clés :

Sinus dermique ; spinabifida ; lombaire ; infection ; chirurgie


Abdelghani BENMOUSSA, Abdelaziz BENNADJI (Batna, Algérie), Remdhane GUERRI, Ahmed ABOUELHOUDA, Samir SEBANE
00:00 - 00:00 #32827 - Gliomatosis Cerebri in a Child; a case report.
Gliomatosis Cerebri in a Child; a case report.

 abstract :

Gliomatosis cerebri is a rare neuroepithelial tumor that is currently universally fatal. Its occurrence in the pediatric age group is uncommon and its diagnosis challenging. We present a case of Gliomatosis cerebri in a seven year old boy diagnosed through suggestive findings on neuroimaging and confirmed by histology of brain tissue obtained by stereotactic biopsy. We underline the need to have a high index of suspicion for Gliomatosis Cerebri  in patients with recurrent seizures and suggestive neuroimaging findings.


Yasmina DJOUADI, Amine KHADRAOUI, Miloud DJAAFER (alger, Algérie)
00:00 - 00:00 #33768 - Imagerie des tumeurs de la fosse cérébrale postérieur de l'enfant .
Imagerie des tumeurs de la fosse cérébrale postérieur de l'enfant .

Les tumeurs de la fosse cérébrale postérieures sont devenu de plus en plus fréquente de nos jours graçe à l'accessibilité au moyen d'imagerie moderne notament l'IRM avec ses differentes modalités ,nous vous présentons à partir de çe petit travail une collecte d'imagerie d'une série de 50  cas de tumeurs de la fosse cérébrales postérieur pris en charge au sein de notre service durant la période entre juin 2019 -juin 2022 et nous discutons les caractéristiques radiologiques de chaque tumeurs en vue d'une facilitation diagnostique . 


Yasmina DJOUADI (baraki , alger, Algérie), Ibrahim BELGACEM, Miloud DJAAFER
00:00 - 00:00 #33526 - Le médulloblastome; étude épidémiologique à propos d'une série de cas.
Le médulloblastome; étude épidémiologique à propos d'une série de cas.

Le médulloblastome est la tumeur maligne la plus fréquente chez l'enfant actuellemnt ; se révele généralemnt par un syndrome d'hypertension intracranienne secondaire à une hydrocéphalie obstructive dont les conséquences sont délétère surtout en l'abscence d'une prise en charge rapide  ; nous vous présentons les résultats d'une étude analytiques rétrospective sur 05 ans des 70  cas de médulloblastome pris en charge à notre service depuis décembre 2017 jusqu'à décembre 2022 nous vous présentons les differents tableaux cliniques , la prise en charge chirurgicale et les suites post opératoires notament les résultats de traitement adjuvant ainsi que le suivi au long terme .


Yasmina DJOUADI (baraki , alger, Algérie), Miloud DJAAFER
00:00 - 00:00 #33731 - Myéloméningocèle rompue : a propos d'un cas.
Myéloméningocèle rompue : a propos d'un cas.

Introduction:

Le terme de spina bifida désigne plusieurs anomalies médullaires et vertébrales ayant en commun une anomalie embryologique concernant le développement du tube neural

La myéloméningocèle est la forme la plus grave de spina bifida (malformation congénitale caractérisée par une mise à nu d'une partie de la moelle épinière).

Matériel et méthode:

Il s’agit d’un nouveau né âgé de 20 jours , admis dans le cadre de l’urgence pour la prise en charge d’une myéloméningocèle rompue survenant 4 heurs auparavant avec fièvre à 39°c et paraplégie flasque.

L’examen du dos : malformation lombo sacrée en cocarde mal épidermisée à travers laquelle il y’avait issue de liquide céphalo-rachidien.

Nouveau né admis en urgence au bloc opératoire ou il a bénéficié d’une réparation de la dysraphie avec bonne suites post opératoires.

Conclusion :

Le traitement neurochirurgical entreprit le plus tôt possible avec l’amélioration des techniques de la chirurgie plastique restent les meilleures garanties d’une évolution moins archaïque pour les enfants porteurs de spina bifida.


Mohammed El Amine BELLAL (ORAN, Algérie), Imene KERROUM
00:00 - 00:00 #33609 - Neurocytome central pédiatrique relat de cas.
Neurocytome central pédiatrique relat de cas.

R.M.S. masculin 3 ans céphalée en tout la tête suivi de tombe de sa propre hauteur. deux jours après la céphalée se tourne pire et avec vomissement. Il est pris dans un service d’émergence ou il a fait une tomographie qui montre une lésion expansif ventriculaire associée avec hydrocéphalie supratentorielle. Il a subi une dérivation ventriculaire externe et a été transféré à notre institution. Il est admis sans altération de l’état général, mobilise les 4 membres, pupilles photo réactives et dérivation ventriculaire fonctionnant normalement. Il fait une résonance magnétique qui montre une lésion expansif intraventriculaire. Il a subi une chirurgie pour retirer la tumeur, la voie d’abord a été transventriculaire par le foramen de monro, craniotomie paramédiane frontal droit. la résection a été vaste mais pas totale, donc il est resté dépendent de shunt et pour ça il a subi aussi une dérivation ventriculo-péritonéale, sort l’hôpital avec de bonnes conditions cliniques. La pathologie a confirmé le diagnostic comme neurocytome centrale atypique (OMS II) avec le Ki67 de 11%, nous n’avons pas proposé une radiothérapie à cause de l'âge du patient. En suivi clinique, après un an il a fait une autre image cérébrale qui montre une croissance significative de la tumeur, donc il a subi une résection totale. 

 

Le neurocytome central se classifie comme une tumeur bénigne qui grossit dedans les ventricules et dans leurs parois, histologiquement ils sont proches des oligodendrogliomes. Les âges les plus atteints sont entre 30 et 40 ans. Entre les enfants ils sont rares est notre cas c’est le plus jeune dans la littérature. Le nom atypique c’est pour la prolifération cellulaire rapide (Ki67), aussi par la prolifération vasculaire et l’indice MIB. Toutes ces caractéristiques contribuent pour le risque de malignité et de récidive. Aussi les atypiques, à cause du risque de rechute, proposent un défi de comment faire le suivi oncologique des patientes, spécialement quand elles sont très jeunes.


Gabriel ALBERNAZ SILVA (Rio de Janeiro, Brésil), Fabrício MATTOS, Gonzalo PERES, Lucas MICHIELETTO, Paulo CASTRO, Gabriel MUFARREJ, Paulo NIEMEYER FILHO, Leila CHIMELLI
00:00 - 00:00 #32956 - Sinus dermique, pathologie d’apparence bénigne mais de complications redoutables (a propos de trois cas et revues de littératures).
Sinus dermique, pathologie d’apparence bénigne mais de complications redoutables (a propos de trois cas et revues de littératures).

Sinus dermique, pathologie d’apparence bénigne mais de complications redoutables

(A propos de trois cas et revues de littératures)

Auteurs : I.TAKBOU1, A.HERAZ1,   H.BEKRALAS1.

1Université Abderrahmane Mira de Bejaia Faculté de médecine de Bejaia

Service de neurochirurgie-CHU de Bejaia Algérie.

Auteur présentant : Idir .Takbou

Liste des mots clés : sinus dermique, dysgraphie spinale, abcès, para parésie.

Introduction :

Le sinus dermique, est une forme de dysgraphie spinale fermée (spina bifida occulta). Il est rare, généralement de découverte fortuite par constatation de stigmates cutanés en regarde du rachis depuis la région occipitale jusqu’au sacrum. Il peut s’agir d’une hypertrichose, d’un lipome sous-cutané, ou un angiome. Ces éléments cutanés contiennent un pertuis qui s’étend plus ou moins profondément à travers les parties molles, pouvant arriver jusqu’au canal rachidien en restant extradural voire même atteindre la moelle épinière.

Matériels et méthodes :

Notre étude est porté sur 03 enfants, pris en charge pour un sinus dermique au service de neurochirurgie CHU Bejaia sur une période de 03 années (2020jusqu’a 2022).  Ils ont été opérés pour sinus dermique compliqué d’une infection du système nerveux central (abcès intramédullaire).

  Résultats

Il s‘agit de deux garçons âgés respectivement de (12 mois ,02 ans) et une fille de âgés 14 ans.

Le motif de consultation commun aux trois patients était un suintement en regard d’une lésion cutanée évoluant dans un contexte fébrile. Un para parésie est note chez 02 patients .Une méningite chez un malade.

Une IRM cérébrospinale a été réalisée chez tous nos patients. Elle a révélé un sinus dermique de localisation lombaire compliqués d’abcès intramédullaires, chez 02 patients. Une localisation occipitale associée à un encephalocèle  

Les patients ont été opérés, les suites opératoires ont marqués par la survenu d’une fuite de LCR à travers la plaie opératoire chez un patient ce qui a nécessité une reprise chirurgicale.

 Conclusion

 La question reste posée, quel est le moment propice pour opérer un sinus dermique ? .Les   éléments des réponses, s’articulent autour de plusieurs réflexions portant sur la chirurgie prophylactique dans le but est de prévenir ces complications.


Idir TAKBOU (algerie, Algérie)
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POSTERS AFFICHES - RACHIS

00:00 - 00:00 #33576 - A comparison of anterior cervical discectomy and fusion (ACDF) using bone substitute with polyetheretherketone (PEEK) cage versus iliac bone graft and plate : a retrospective study with 2-year follow-up.
A comparison of anterior cervical discectomy and fusion (ACDF) using bone substitute with polyetheretherketone (PEEK) cage versus iliac bone graft and plate : a retrospective study with 2-year follow-up.

Introduction : bone substituteand polyetheretherketone (PEEK) cage is the most commonly used materials in anterior cervical discectomy and fusion (ACDF). However, their effectiveness in ACDF remains controversial. The primary aim of this retrospective study was to compare the clinical and radiological outcomes of ACDF using either a bone substitutewith polyetheretherketone (PEEK) cageor iliac bone graft and plate.

Patients and methods : From 2015 to 2020, 90 consecutive patients underwent ACDF, of whom 54 received an bone substitutewith PEEK cage and 36 patients received a iliac bone graft and plate. All clinical outcomes were collected two years after surgery. Clinical efficacy was evaluated using a visual analogue scale for neck pain and limb pain, the Neck Pain and Disability Score, the Neck Disability Index, the Neurogenic Symptom Score, and the Japanese Orthopedic Association score. Radiological outcomes were assessed preoperatively, immediately after surgery, and at the final follow-up.

Results: A preoperative comparison revealed no difference between the two patient groups in terms of age, sex, body mass index, smoking status, preoperative symptoms, operation level, or follow-up (mean = 42.8 months). No differences in the improvements in clinical outcomes were observed between the two groups. Both groups showed significant improvement in mean disc height, segmental height, and segmental lordosis postoperatively. The fusion rate for the bone substitutewith PEEK cage was 100% at both levels, while the fusion rate for the iliac bone graft and plate group was 98.1% at the cephalad level and 94.2% at the caudad level (p > 0.05). Subsidence at the cephalad level occurred in 22.9% (8/36) of segments in the iliac bone graft and plate group and 7.7% (4/54) of segments in the bone substitutewith PEEK cage group (p = 0.056). At the caudal level, a higher incidence of subsidence was noted in the iliac bone graft and plate group than in the bone substitutewith PEEK cage group [37.1% (13/35) versus 15.4% (8/52)] (p = 0.02). 

Conclusion : The use bone substitutewith PEEK cage resulted in a higher fusion rate in ACDF than the use iliac bone graft and plate. ACDF using either bone substitutewith PEEK cage or iliac bone graft and plate resulted in similar clinical outcomes, radiological improvements in alignment and fusion rates.


Romuald KOUITCHEU, Romuald KOUITCHEU (Marseille), Aderehime HAIDARA, Dominique N'DRI OKA, Guy VARLET
00:00 - 00:00 #33721 - Faisabilités et difficultés du vissage pédiculaire de C2 dans les fixations postérieures C1-C2.
Faisabilités et difficultés du vissage pédiculaire de C2 dans les fixations postérieures C1-C2.

Abstract

Introduction

En pathologie du rachis cervical supérieur, les ostéosynthèses postérieures associant à un vissage pédiculaire de C2, constitue un meilleur ancrage en matière de stabilité. Par ailleurs ce geste peut exposer à des risques neurovasculaires liés aux structures anatomiques de voisinage.

Le but de ce travail est donc d’analyser la faisabilité et les difficultés du vissage pédiculaire de C2.

Matériels et méthodes

Notre étude concerne 59 patients qui ont bénéficié une ostéosynthèse postérieure du rachis cervical supérieur (fixations C1-C2, C1-C3, C1-C2-C3) colligée entre Janvier 2014 et Janvier 2023, soit sur une période de 09 ans.

L’âge moyen est de 37 ans avec une nette prédominance masculine.

Aucune complication vasculaire peropératoire n’a été constatée dans notre série.

La majorité des patients présentaient des signes de fusion en cours sur le scanner à 3 mois de l’intervention.

 

Discussion

Plusieurs auteurs ont montré que le vissage de C1 est souvent praticable pour des vis de 3,5 ou 4 mm avec une distance de sécurité par rapport au canal vertébral ou à l’artère vertébrale.

Au niveau C2, l’élément anatomique à maîtriser : l’isthme

La TDM préopératoire :  anomalie situant l’artère vertébrale sur le trajet de la vis dans 18 % à 23 % des cas. (Notre série 22 %).

Resnick et al ont montré qu’un vissage pédiculaire est réalisable dans 91 % des cas, en exigeant un diamètre minimal de 4 mm.

Conclusion

L’arthrodèse C1-C2 nécessite une bonne connaissance de la technique et des risques potentiels de lésions des structures nobles qu’elle comporte.

Le scanner préopératoire avec reconstructions dans le plan frontal et sagittal permet de s’assurer de la faisabilité du vissage.

Fixation à un étage plus bas (C3) est envisageable en cas d‘hypoplasie pédiculaire de C2.


Lakhdar BERCHICHE (Alger, Algérie), Becherki YAKOUBI, Abdelhalim MORSLI
00:00 - 00:00 #33595 - Fracture tear-drop de C5 des suites d’un accident de plongeon - à propos d’un (01) cas.
Fracture tear-drop de C5 des suites d’un accident de plongeon - à propos d’un (01) cas.

Les fractures du rachis cervical inférieur, faisant suite à des accidents de plongeon, concernent souvent des sujets jeunes en bonne santé, comme les fractures tear-drop qui en représentent 11.2%.

Elles surviennent selon Argenson par mécanisme de compression-flexion et peuvent être associées à des lésions médullaires ou ligamentaires conditionnant le pronostic fonctionnel voire vital, ou être simplement peu symptomatiques.

Observation: 

Il s'agit d'un patient âgé de 33 ans, sans antécédents particuliers, consultant aux urgences de neurochirurgie un soir d'été 2022 pour des cervicalgies post traumatiques suite à un plongeon en eau peu profonde.

L’examen clinique retrouve un patient conscient coopérant, stable sur le plan hémodynamique, présentant un syndrome rachidien cervical isolé avec contracture des muscles paravertébraux, sans déficit sensitivomoteur aux quatre membres.

La radiographie du rachis cervical réalisée chez lui en urgence a objectivé une angulation du rachis avec tassement du corps de C5. Une tomodensitométrie du rachis cervical a retrouvé alors une fracture tear-drop de C5.

Ainsi, le patient a été opéré dans le cadre de l'urgence, sous traction transcrânienne mise en place après curarisation et intubation orotrachéale délicate, et contrôle radiologique, il a bénéficié, par un abord antérolatéral d’une corporectomie de C5 et d'une ostéosynthèse faite d’une mèche avec plaque vissée en C4C6. 

Les suites postopératoires étaient simples, avec une régression des cervicalgies. La radiographie de contrôle retrouvait un matériel d’ostéosynthèse en place.

Discussion : 

Les lésions instables du rachis cervical inférieur sont des lésions fréquentes de l'adulte jeune. L'évacuation dans des conditions optimales, ramassage, transport et conditionnement permettent initialement de ne pas aggraver une lésion qui aurait pu être stable au départ. 

L'indication chirurgicale en urgence d'une fracture tear-drop est conditionnée non pas par l'instabilité mais par le souci de non aggravation neurologique du patient, ceci consistera à une arthrodèse sous contrôle radiologique et traction transcrânienne.

Conclusion : 

Les fractures tear-drop sont une conséquence fréquente des accidents de plongeon, atteignant des sujets jeunes en bonne santé et nécessitant la prise en charge chirurgicale la plus précoce possible, protégeant ainsi la moelle cervicale surtout en l’absence de lésions de cette dernière.


Hana BERKOUNE (Alger, Algérie), Amine MAHTOUT, Houssemeddine KOURBALI, Yousra M'HAMDI, Nihal CHIKH, Meriem GUEMAR, Nasser TABET
00:00 - 00:00 #33620 - Hémangiome caverneux dorsal mimant un neurinome épidural en sablier. à propos d’un cas.
Hémangiome caverneux dorsal mimant un neurinome épidural en sablier. à propos d’un cas.

Introduction : L’angiome caverneux encore appelé cavernome est une malformation vasculaire du système nerveux central. La localisation médullaire est relativement rare, et ne représente que 5 à 12 % de toutes les malformations vasculaires médullaires. L’association de l’atteinte à la fois cérébrale et  médullaire est extrêmement peu commune. L’avènement de l’imagerie par résonance magnétique a augmenté considérablement le nombre de cas diagnostiqués. Nous rapportons un cas de cavernome  médullaire  dorsal documenté histologiquement et suivis dans notre formation.

Matériel et méthode : Il s’agit d’une patiente âgée de 41 ans, sans ATCD pathologiques particuliers. Six mois avant la consultation, la patiente a présenté une fatigabilité des deux membres inférieurs, puis des troubles de la marche d’installation progressive à type de démarche instable et une réduction importante du périmètre de la marche, une claudication intermittente neurologique sans autres signes associés. L’examen neurologique à l’admission  retrouvait une paraparésie spasmodique cotée à 2/5, avec un niveau sensitif remontant jusqu’à D5, des réflexes ostéotendineux  vifs et polycinétiques et un signe de Babinski bilatéral avec abolition des réflexes cutanés abdominaux. La sensibilité profonde est abolie aux deux membres inférieurs.

Résultats : L’imagerie par résonance magnétique nucléaire  montrait en regard de T5–T6, un processus lésionnel unique intradurale droit pseudo-kystique, ovalaire à grand axe vertical refoulant et laminant le cordon médullaire à gauche et qui s’étend à  travers le foramen T5-T6 pour combler l’espace latéro-vertébral droit réalisant un aspect en sablier. Devant l’ensemble de ces constatations radio-cliniques, un diagnostic de  neurinome intradural dorsal en sablier est retenu. Une résection chirurgicale a été réalisée en deux temps, neurochirurgical et thoracique. L’examen anatomopathologique de la lésion et l’immunohistochimie permettaient d’éliminer le diagnostic de neurofibrome et confirme le diagnostic d’hémangiome caverneux. Les suites opératoires ont été simples avec récupération rapide et complète du déficit moteur et une autonomie à la marche.

Conclusion : L’hémangiome caverneux est une malformation vasculaire du système nerveux central dont la localisation médullaire est relativement rare. Son diagnostic radiologique repose sur l’IRM. Dans notre cas il mime un neurinome épidural en sablier. L’exérèse chirurgicale totale constitue le traitement de choix et améliore le pronostic fonctionnel.


Mohamed LMEJJATI, Dahmane ELHAIRECH (Marseille), Saloua KANAZY, Ayoub JAMAL EDDINE ELIDRISSI, Soukaina BANGA
00:00 - 00:00 #33658 - Kyste arachnoïdien dorsal chez un enfant atteint d’une amyotrophie spinale intermédiaire (type II) :à propos d’un cas d’une fille de 04 ans.
Kyste arachnoïdien dorsal chez un enfant atteint d’une amyotrophie spinale intermédiaire (type II) :à propos d’un cas d’une fille de 04 ans.

Introduction :

L’amyotrophie spinale type II ou encore amyotrophie spinale intermédiaire ,est une affection génétique autosomique récessive fréquente ,due a une dégénérescence du motoneurone de la corne antérieure  de la moelle epiniere,quant au kyste arachnoïdien spinal est une affection rare de pathogénie encore méconnue .

Objectif :

Rapporter la symptomatologie décrite et l’imputer à l’amyotrophie spinale type II ou au kyste arachnoïdien dorsal et décrire l’évolution après le traitement chirurgical proposé.

Patient et méthode :

Il s’agit d’un patient de sexe féminin ,âgée de 04 ans ,sans antécédents familiaux notables avec un retard psychomoteur fait d’absence d’acquisition de la marche suivie au service de neuropediatrie de ‘INN  pour défaut d’acquisition de la marche ,lourdeur des 2 membres inferieurs ,des dorsalgies mal systématisées et des fuites urinaires .a l’examen on a :un syndrome neurogène périphérique fait de paraplégie flasque proximo-distale coté a 02/05,des réflexes ostéo-tendineux rotuliens et achilléens abolis associé a un syndrome rachidien dorsal en plus d’un syndrome pyramidal fait d’un signe de babinski bilatéral .

Les explorations faites etaient une IRM cérebro-medullaire montrant : un kyste arachnoïdien intradural extra médullaire posterieur dorsal en regard de D8-D9

Un examen génetique(fig2) ,faita 2 reprises , a confirmé le diagnostic d’amyotrophie spinale type II par mutation du gène SMN2 .

La patiente a été opérée au service de neurochirurgie de l’INN :le kyste a été enlevé en monobloc par voie postérieure  avec des suites simples .

En post opératoire on a noté une amélioration nette avec acquisition de la position debout avec aide.

Conclusion :

La patiente présente un tableau combiné fait de syndrome neurogène périphérique en rapport avec l’amyotrophie spinale de type II ,un syndrome pyramidal et un syndrome rachidien dorsal  en rapport avec la compression dorsale d’origine kystique .la décompression dorsale a permis une recuperation partielle du déficit moteur avec persistance d’une paraplégie en rapport avec l’amyotrophie spinale type II sous jacente .


Fatma BEN ATIG (tunis, Tunisie), Malek BOURGOU, Khansa ABDERRAHMEN, Sofien BOUALI
00:00 - 00:00 #32861 - Kyste arachnoïdien épidural rachidien à propos d’un cas.
Kyste arachnoïdien épidural rachidien à propos d’un cas.

Kyste arachnoïdien épidural rachidien à propos d’un cas

SA. TALEBELWAVI, S. MEMOU, N.KONE, AS. KLEIB, O. SOUMARE, SM. SALIHY.

Service de Neurochirurgie, CH Nouadhibou, Nouadhibou Mauritanie

Introduction

Le kyste arachnoïdien épidural rachidien (KAER) se développe à partir d'une protrusion de l'arachnoïde à travers un défect de la dure mère. Communique par son collet avec l'espace sous arachnoïdien spinal et contient du LCR. Représente une cause rare de compression médullaire. Il peut se voir à tout âge; sa pathogénie n'est pas univoque et demeure un sujet de débat, il peut être congénitale ou acquise. Le tableau clinique est celui d'une compression médullaire lente. L'IRM médullaire est l’examen de choix du diagnostic de KAER et éliminer les autres diagnostics différentiels. Elle permet d'étudier le contenu rachidien, les caractères spécifiques de la nature kystique du processus et d'apprécier son retentissement médullaire. La chirurgie est le meilleur moyen de rétablir le flux normal du LCR en levant la compression exercée par le kyste sur la moelle épinière. Le pronostic de cette pathologie histologiquement bénigne est généralement bon.

 

Matériels et méthodes

Il s’agit d’un cas de kyste arachnoïdien pris en charge au niveau du service de Neurochirurgie au centre hospitalier de Nouadhibou 2021 ; Patiente MFZ âgée de 14 ans, qui a présenté un tableau clinique caractérisée par un syndrome de compression médullaire lente : une paraparésie grade C de Frankel d’installation progressive associée à une hypoesthésie, une irritation pyramidale et trouble sphinctériens.

Résultats

Un processus siégeant derrière le cordon médullaire de membrane fine et translucide,  un pertuis dure-merien et ayant le même signale que le LCR. L’IRM a objectivée un Processus en hyposignal étendu en T7-T10 en T1, en hypersignal en T2 d’allure kystique avec une compression médullaire en T7-T9). Ce signal peut cependant parfois en être différent en raison des variations de flux du liquide à l'intérieur du kyste avec une communication et cloisonnement l'espace sous-arachnoïdien. Une exérèse totale du kyste et ligature de son collet a été réalisée avec des bonnes suites post-opératoires et récupération progressive.

Conclusion

Le KAER est une entité bien distincte et rare. Le tableau clinique est celui d'une compression médullaire lente. L'IRM rachidienne confirme le diagnostic. Elle permet d'étudier le contenu rachidien, de caractériser de façon spécifique la nature kystique du processus et d'apprécier au mieux le retentissement médullaire. La chirurgie est le meilleur moyen de rétablir le flux normal du LCR en levant la compression exercée par le kyste sur la moelle épinière. Le pronostic de cette pathologie histologiquement bénigne est généralement bon.


Seyedna Ali TALEB ELWAVI (Nouakchott, Mauritanie)
00:00 - 00:00 #33734 - Kyste arachnoïdien extra dural spinal :a propos de deux cas.
Kyste arachnoïdien extra dural spinal :a propos de deux cas.

Introduction :

Les kystes arachnoïdiens correspondent à des formations arachnoïdiennes, la localisation rachidienne demeure rare. Ces kystes contiennent du LCR de même composition que le LCR et communique avec les lacs arachnoïdiens jointifs permettant un échange régulier du liquide intra kystique.

Matériel et méthode :
Nous rapportons l'expérience du service de Neurochirurgie du CHUO concernant la prise en charge du KAES a propos de deux patientes (8,56)ans, se présentant avec un syndrome rachidien , une faiblesse musculaire aux deux membres inferieurs associé à une absence de rétention vésicale ,IRM spinal en coupes sagittales et axiales objectivent un processus kystique intra canalaire d’allure extra-durale qui comprimait la face postérieure de la moelle, de forme ovalaire, en hyposignal T1 et hypersignal T2 sans prise de contraste.

Discussion: Plusieurs méthodes chirurgicales peuvent être proposées notamment une marsupialisation du kyste qui consiste à ouvrir le kyste et faire communiquer largement son contenu avec les espaces sous arachnoïdiens péri-médullaires, cependant la résection large du kyste est la méthode de choix puisque qu'elle vise à supprimer définitivement le gradient de pression entre le kyste et l'espace sous-arachnoïdien.

Conclusion :

L'Imagerie par résonnance magnétique (IRM) spinal est  l’examen de choix pour diagnostiquer le  KAES et éliminer les autres diagnostics différentiels. La chirurgie est la seule alternative ayant pour but exérèse du kyste permettant le rétablissement du flux normal du LCR. Le pronostic de cette pathologie histologiquement bénigne est généralement bon.


Mohammed El Amine BELLAL (ORAN, Algérie), Imene KERROUM
00:00 - 00:00 #33700 - KYSTE DE TARLOV RADICULAIRE : UNE CAUSE INHABITUELLE DE LOMBO-CRURALGIES.
KYSTE DE TARLOV RADICULAIRE : UNE CAUSE INHABITUELLE DE LOMBO-CRURALGIES.

Introduction :

Les kystes péri-radiculaires ou kystes de Tarlov sont des kystes de la racine du nerf formés de poches remplies de liquide cérébro-spinal, le plus souvent trouvés au niveau sacral de la colonne vertébrale, ou dans d'autres sections de la colonne vertébrale, qui peuvent entraîner une radiculopathie progressivement douloureuse.

Cas Clinique :

Nous rapportons le cas d’un patient admis dans notre service pour des lombocruralgies L2 droite, sans notion de troubles vésico-sphinctériens associés ni de claudication radiculaire.

Une IRM lombaire a objectivé une formation kystique péri-radiculaire au niveau du foramen de conjugaison en L1 – L2 évoquant un kyste de Tarlov.

L’exérèse chirurgicale a permis la résolution de la symptomatologie clinique

 

Conclusion :

Le Kyste de Tarlov est une entité clinique importante à connaitre principalement à cause de sa présentation clinique asymptomatique et sa tendance à augmenter de volume avec le temps. Il peut être une cause rare de lomboradiculalgie et devrait être évoqué dans le diagnostic différentiel de ces algies.


Mohamed Amine RACHDI (Tunis, Tunisie), Mohamed Dehmani YEDEAS, Mourad MASMOUDI, Radhouane KHALED, Hichem AMMAR, Ridha CHKILI
00:00 - 00:00 #33729 - Kyste épendymaire intramédullaire , a propos d'un cas.
Kyste épendymaire intramédullaire , a propos d'un cas.

Introduction :

Les kystes épendymaires intramédullaires sont exceptionnels. Leurs manifestations cliniques sont très variées allant de la simple douleur rachidienne au déficit neurologique. La nature bénigne de ces kystes peut être affirmée avec une quasi-certitude grâce à leur aspect typique en IRM

 Description du cas :

Nous rapportons un cas rare de kyste épendymaire intramédullaire chez une femme de 26 ans consulte pour des douleurs dorsolombaires irradiant vers les membres inférieurs. L’examen clinique ne montre pas de déficit moteur ni sensitif des membres inférieurs ni troubles sphinctériens. Devant cette symptomatologie, une IRM du rachis dorsolombaire est réalisée.

L’IRM montrait une masse intra médullaire bien circonscrite, au niveau de T10-T11. Le signal de la lésion était identique à celui du LCR en T1 et T2, sans rehaussement après injection de gadolinium

Résultats et discussion :

La patiente à été opéré avec avec étude anatomopathologique de la parois du kyste qui confirme la nature du kyste et affirme qu’elle reviens au kyste épendymaire,

 Conclusion :

Les kystes épendymaires intramédullaires sont très rares. Ils sont suspectés en IRM et c’est l’examen anatomo-pathologique après intervention chirurgicale qui confirme le diagnostic.


Abdelghani BENMOUSSA, Abdelaziz BENNADJI (Batna, Algérie), Remdhane GUERRI, Ramzi KHELIFI TOUHAMI, Samir SEBANE
00:00 - 00:00 #33701 - Kyste neurentérique cervicale: a propos d'un cas.
Kyste neurentérique cervicale: a propos d'un cas.

Introduction:

Le kyste neurentérique est une déformation congénitale rare, due à la persistance anormale d'un canal neuroentérique accessoire. Il est généralement intradural extra-médullaire, avec une prédilection pour la région cervicale inférieure et dorsale supérieure. Nous présentons ici un cas peu fréquent de kyste neurentérique spinal intradural et intramédullaire.

 

Présentation du cas:

Nous rapportons le cas d’un enfant âgé de 11 ans admis dans notre service pour des cervicalgies et troubles de la marche évoluant depuis six mois. Une imagerie par résonance magnétique (IRM) a été réalisée et a montré une formation kystique intradurale et intramédullaire au niveau de C5-C6, isointense au liquide céphalo-rachidien (LCR) avec une paroi non rehaussée. La masse a été retirée chirurgicalement.

L'examen histologique a montré une paroi kystique très fine avec un revêtement cilié colonnaire avec des cellules numérales productrices de mucine. Les cellules épithéliales avaient des noyaux monomorphes sans atypie.

Une gliose réactive a été notée dans le parenchyme glial adjacent.

Ces résultats étaient cohérents avec un kyste neurentérique spinal.

 

Conclusion

Le kyste neurentérique est une anomalie congénitale rare du canal médullaire. Il n'y a pas de signes cliniques spécifiques. La taille du kyste et les malformations associées influent sur l'apparition des symptômes.

Le diagnostic est évoqué par l'IRM et confirmé par une étude anatomopathologique de la paroi du kyste. La chirurgie se veut la plus radicale possible pour éviter les récidives.


Mohamed Amine RACHDI (Tunis, Tunisie), Mohamed Dehmani YEDEAS, Mourad MASMOUDI, Sinda LAAFIF, Sameh ACHOURA, Hichem AMMAR, Ridha CHKILI
00:00 - 00:00 #33632 - La chirurgie endoscopique du rachis lombaire notre expérience.
La chirurgie endoscopique du rachis lombaire notre expérience.

Introduction :

La chirurgie mini-invasive de la colonne vertébrale regroupe un ensemble de techniques chirurgicales dont l'objectif principale est de réduire les traumatismes opératoires liée à la voie d'abord cette avancée est surtout due au progrès techniques  de la visualisation liée à l'agrandissement et l'illumination optique telle que l'endoscope et à des instruments spécifiques conçue pour permettre des abords dits mini invasifs

Nous utilisons le matériel destandau pour la chirurgie du rachis lombaire. Cette étude a pour but de  présenter cette technique et d'étudier ces résultats cliniques

Matériel et méthodes:

Notre étude a concerne 89 malades opérés pour divers pathologies lombaire dégénératives

La technique utilisée et la chirurgie endoscopique par voie postérieur inter laminaire en utilisant l'endospine destandau

Résultats:

Les principes de base de la chirurgie endoscopique, les techniques chirurgicales et l'instrumentation utilisé sont exposées  dans cette étude

Quand aux résultats cliniques: ils étaient excellents chez 97% des patients opérées, la durée moyenne de reprise de travail était de deux semaines, le premier lever dès le réveil, la sortie de la clinique au bout de 24 heures, la reprise du travail et de l'activité physique est encouragée le plutôt possible.

Les résultats étaient mauvais chez 3% des patients opérées du fait des complications survenues essentiellement infectieuses.

Conclusion : La chirurgie endoscopique du rachis lombaire assure le confort des patients en réduisant les douleurs postopératoire, ainsi que la durée d'hospitalisation avec un retour rapide a une activité physique normale


Abdelhak KEBI (annaba, Algérie), Noureddine ALOUANE, Khaled BOUNAMOUS, Hanene BOUIMA, Rafik OUCHTATI
00:00 - 00:00 #33787 - La robotique dans la chirurgie du rachis : revue systématique de la littérature.
La robotique dans la chirurgie du rachis : revue systématique de la littérature.

Introduction :

Plus de 4,83 millions de procédures de chirurgie du rachis sont réalisées chaque année dans le monde. Compte tenu de la charge de travail considérable et de la précision nécessaire pour obtenir une instrumentation optimale de la colonne vertébrale, les progrès techniques ont permis d'améliorer la sécurité et la précision de la technique grâce au développement d'outils d'assistance péri-opératoire. Contrairement à d'autres applications chirurgicales qui font déjà partie de la norme de soins, le développement de la robotique dans la chirurgie du rachis est encore une nouveauté mais semble être un outil prometteur. 

Robot vs techniques traditionnelles

Tout comme l'avènement de la navigation et de la tomodensitométrie péri-opératoire a augmenté notre précision chirurgicale ainsi que la sécurité des patients, l'utilisation de la robotique comme norme de soins à l'avenir semble être la voie à suivre. Au-delà de la courbe d'apprentissage nécessaire de 10 à 30 cas pour maîtriser le robot et la technique chirurgicale, la plupart des études tendent à présenter la chirurgie robotique comme un outil majeur, offrant une précision, une sécurité et une efficacité supérieures. La chirurgie assistée par robot peut être l'une des clés pour avancer et aller plus loin sur notre chemin pour être moins invasifs dans l'esprit du mini-invasif et pour minimiser la douleur du patient et le séjour à l'hôpital tout en augmentant leur récupération. Cependant, les robots pour les vis pédiculaires doivent rester un moyen et non une finalité. Comme pour la navigation, il y aura toujours certains scénarios cliniques où les robots ne pourront pas être utilisés en raison de problèmes techniques, d'une chirurgie urgente dans une salle d'opération sans le matériel et/ou une équipe chirurgicale non formée.

Protection contre les radiations

La protection de l'équipe chirurgicale contre les radiations est également un sujet crucial pour lequel le robot peut faire partie des options permettant de réduire l'exposition pour le patient et le chirurgien. L'exposition cumulée aux rayonnements peut être importante pour un chirurgien du rachis au cours de sa vie professionnelle et entraîner des effets indésirables. Une grande majorité d’études nous décrivent que l'utilisation du robot dans la chirurgie du rachis permet une réduction de la dose de radiation jusqu'à 80% par rapport à la fluoroscopie. 

Dans cette perspective, l'utilisation d'un robot chirurgical couplé à une navigation basée sur un scanner péri-opératoire doit être privilégiée.

Rentabilité

L'achat d'un tel équipement représente souvent un investissement financier considérable. Comparé au coût d'un robot chirurgical pour la chirurgie du rachis, les coûts d'achat sont couverts dans les 1 à 2 premières années d'utilisation, navigation et scanner péri-opératoire inclus. Cela souligne l'intérêt financier et la rentabilité rapide d'un robot dédié à la chirurgie du rachis.


Ignacio BARRIO (Angers), Jean-Michel LEMEE
00:00 - 00:00 #33578 - Les complications post opératoire du rachis lombaires dégénératifs a propos d’une série de cas cliniques.
Les complications post opératoire du rachis lombaires dégénératifs a propos d’une série de cas cliniques.

Introduction : Les complications post-opératoires de la chirurgie du rachis lombaire dégénératif  (pour hernie discale et sténose) ne sont pas rares  et varient selon les séries: – 12 % de reprise chirurgicale pour hernie discale – 23 % de reprise chirurgicale pour sténose. L’imagerie moderne a un rôle fondamental dans la reconnaissance de ces complications et les indications de ré intervention

Matériels  et méthodes :nous rapportons une série de cas clinique de complications chirurgicales  d’hernie discale et de sténose de canal lombaire ;  a travers cette série nous discuterons les complications précoces et les complications tardives leurs fréquences leurs cliniques leurs imageries ainsi que leurs  prises en charges

Résultats ; les complications précoces sont en générale les plus fréquente et sont marquées  par des fistules durales et des pseudomeningoceles et des infections et des  hématomes épidurales et sous durales et ainsi que des lésions radiculaires par étirement ou section . Les complications tardives sont aussi pas rares et sont marquées par la cicatrice pathogène et la récidive ainsi qu’une déstabilisation du rachis.

Conclusion

L’exploration en imagerie des rachis lombaires opérés est devenue une pratique de routine.

Le neuro chirurgien  doit absolument reconnaître les complications de la chirurgie, en particulier celles qui feront discuter une re-intervention.

L’IRM est la technique de choix pour dépister les complications précoces, déceler une infection et différencier une cicatrice pathogène d’une récidive herniaire. Les autres techniques suppléeraient les insuffisances de l'IRM.


Ibrahim BELGACEM (Tizi ouzou, Algérie), Nawel HABCHI, Yasmine DJOUADI
00:00 - 00:00 #33573 - Les méningiomes spinaux : une étude rétrospective à propos de 68 cas.
Les méningiomes spinaux : une étude rétrospective à propos de 68 cas.

Les méningiomes spinaux se définissent comme des tumeurs bénignes intra-durales et extra médullaires. Ils se manifestent le plus souvent par un tableau de compression médullaire lente. Leur traitement est presque exclusivement chirurgical et permet le plus souvent une bonne récupération. 

L’âge moyen de nos patients est de 55 ans avec des extrêmes allant de 6 à 82 ans. Dans notre série, un sex ratio à F/H de 5. Le délai moyen d’évolution des symptômes avant l’intervention est de 11.8 mois.

La douleur a constitué le signe révélateur de la maladie dans la majorité des cas. Les troubles de la marche représentent les signes fonctionnels les plus fréquents dominés par la fatigabilité à la marche.

Sur le plan clinique, les méningiomes spinaux se sont manifestés par un syndrome pyramidal, un syndrome de Brown Séquard et un syndrome de la queue de cheval.

La localisation la plus fréquente est dorsale.

Tous nos patients ont été opérés par une voie postérieure.

Dans 90% des cas, une exérèse complète a pu être achevée.

L’extension extra durale et l’insertion antérieure du méningiome ont été les facteurs qui ont influencé la qualité de l’exérèse tumorale. Dans notre série, les variétés latérales ont été les plus fréquentes. Un méningiome intra médullaire a été retrouvé dans un cas. Le traitement de la base d’implantation du méningiome a consisté en une simple coagulation du socle de la tumeur dans la majorité des cas. Trois patients ont eu traitement adjuvent à la chirurgie par radiothérapie plus ou moins une chimiothérapie. La chirurgie a été complétée par une rééducation fonctionnelle.  Au total, 7 complications (8.75% des cas) sont survenues en post opératoire : 3 cas de complications infectieuses, 2 cas de complications thrombo emboliques, 1 cas de fistule de LCR et un cas d’hématome au foyer opératoire. Le taux de mortalité a été de 3.75% des cas.

Sur le plan histologique, 78 patients avaient un méningiome de grade I de l’OMS. Nous avons retrouvé un cas de méningiome de grade II de l’OMS et un cas de méningiome grade de III de l’OMS. Pour les méningiomes de grade I del’OMS, le type psammomateux a été le plus fréquent suivi par le type méningothélial.

Conclusion

Bien qu’ils soient bénignes, les méningiomes spinaux sont des lésions qui peuvent engager le pronostique fonctionnel. Ce dernier est multifactoriel. En fonction de l’opérabilité des patients, La chirurgie est le seul moyen thérapeutique.


Mohamed Ilyes KRIFA, Eya CHAHED, Kaouther SOMRANI (Tunis, Tunisie), Nesrine JEMEL, Khalil GHEDIRA
00:00 - 00:00 #33602 - Les tumeurs intra médullaires quelle prise en charge : à propos dune serie de 45 cas.
Les tumeurs intra médullaires quelle prise en charge : à propos dune serie de 45 cas.

Introduction :

Les tumeurs intra médullaires (TIM) représentent moins de 5 % de l’ensemble des tumeurs du système nerveux central (SNC). Depuis l’avènement des techniques microchirurgicales, du dissecteur ultrasonique et de l’imagerie par résonance magnétique (IRM), l’approche chirurgicale des TIM ne se limite plus à une simple biopsie avec radiothérapie, mais comporte une exérèse microchirurgicale aussi large que possible sinon complète, sans traitement adjuvant.

Objectifs :

Discuter les particularités chirurgicales, les résultats fonctionnels mais aussi les facteurs pronostics relatifs à la prise en charge des TIM.

Matériels et méthodes :

IL s’agit d’une étude rétrospective sur 45 cas de TIM opérées sur une période de deux ans depuis juin 2018 – novembre 2019, incluant toute les tranches d’âges. L’âge moyen de nos patients était de 28 ans avec des extrêmes allant de 24 mois à 89 ans. Le diagnostic positif avait reposé sur une IRM médullaire réalisée chez l’ensemble de nos patients . La localisation tumorale la plus retrouvée était la région dorsale haute. La prise en charge chirurgicale incluait une exérèse complète dans 20 cas, une exérèse subtotale dans 12 cas, une exérèse partielle dans 07 cas et une biopsie dans 06 cas. La grande majorité des TIM était des tumeurs gliales de bas grade, essentiellement des astrocytomes

(44 %) et des épendymomes (28,8 %). La mortalité liée à la chirurgie était de 3 patients. Lors du suivi fonctionnel à six mois, nous avions noté une, un état neurologique stable dans 43% des cas et une amélioration chez 31 % des patients. Nous avions également constaté qu’une prise en charge précoce, c’est-à-dire avant l’installation de déficits neurologiques majeurs, était garante de meilleurs résultats fonctionnels.

Conclusions :

La majorité des TIM sont des tumeurs gliales de bas grades, pour lesquelles une exérèse microchirurgicale maximale sans traitement adjuvant constitue, à l’heure actuelle, le seul traitement efficace. En revanche, la prise en charge des TIM malignes reste toujours controversée. Les facteurs de bon pronostic demeurent la nature histologique de la tumeur, le caractère complet de l’exérèse et le bon état neurologique préopératoire.


Ibrahim BELGACEM (Tizi ouzou, Algérie), Yasmine DJOUADI, Nawel HABCHI
00:00 - 00:00 #33765 - Long-term outcome and management of recurring intramedullary ependymoma.
Long-term outcome and management of recurring intramedullary ependymoma.

Introduction

Ependymoma is the most frequent intramedullary tumor in adults. While gross total resection is the aim of surgery, it must be balanced by the preservation of neurological function. In patients with partial or subtotal resection, the rate and risk factors for recurrence remain unclear. The aim of our study was to evaluate the postoperative progression pattern in grade II intramedullary ependymoma (IME-II) and to identify the risk factors for recurrence.

Method

We retrospectively reviewed all cases of IME-II operated in a single tertiary neurosurgical center from 2009 to 2018. Patients with at least 3 years follow-up were included. Grade III ependymomas and grade II ependymomas of the filum terminale, conus medullaris or medulla oblongata were excluded.

Results

We included 46 out of 68 eligible patients: 21 (46.7%) had gross total resection, 7 (15.6%) had subtotal resection, 16 (35.6%) had partial resection and 1 patient (2.2%) had a biopsy. None of the patients underwent immediate postoperative radiotherapy or chemotherapy. Seven patients developed a radiological recurrence on follow-up MRI with a median time of 39 months after surgery (range=[18-81]), among which 2 cases were symptomatic. Progression-free survival was 93.5% at 3 years; 87.1% at 5 years and 78.1% at 10 years. Four of the 7 patients with recurring IME-II were treated: 3 had a second surgery, followed by radiotherapy in one case, and 1 patient had radiotherapy alone. Age (p=0.04) and delay between symptoms onset and surgery (p<0.001) were significant but not independent predicting factors for recurrence.

Conclusion

In our experience, most tumor remnants remained stable after surgery for IME-II, and even radiologically progressing tumors were often asymptomatic and did not require treatment. Although complete removal should still be the aim in IME-II, this study suggests that subtotal or partial removal must be considered when total resection may result in definitive neurological deficits, and that postoperative follow-up should be conservative in these cases.


Elly CHASKIS, Nozar AGHAKHANI (PARIS), Fabrice PARKER, Steven KNAFO
00:00 - 00:00 #33702 - Lymphome type B à petites cellules intramédullaire: à propos d'un cas.
Lymphome type B à petites cellules intramédullaire: à propos d'un cas.

Les lymphomes primitifs non hodgkiniens du système nerveux central représentent 1,5 % de l’ensemble des tumeurs du névraxe. Les localisations intramédullaires sont très rares.

 

Nous rapportons le cas d'un lymphome primitif intramédullaire. Il s'agit d'un homme de 46 ans, sans antécédents admis dans notre service pour trouble de marche, lourdeur des 4 membres, claudication médullaire ainsi que des troubles vésico-sphinctériens à type de fuite urinaire évoluant depuis 6 mois.

L'examen retrouve une tétraparésie spastique, un syndrome quadri-pyramidal et un syndrome rachidien cervical.

 Une IRM médullaire a objectivé la présence d’une tumeur encapsulée intradural intramédullaire étendue de C4 à C6.

Le patient a bénéficié d’une exérèse chirurgicale et l’examen anapath a conclu a un Lymphome de type B à petites cellules.

La patiente a était traitée par la suite par chimiothérapie, puis par radiothérapie adjuvante avec bonne évolution.


Mohamed Amine RACHDI (Tunis, Tunisie), Mohamed Dehmani YEDEAS, Sameh ACHOURA, Hichem AMMAR, Radhouane KHALED, Ahmed HARBAOUI, Ridha CHKILI
00:00 - 00:00 #33692 - Méningiome dorsal chez une patiente de 42 ans.
Méningiome dorsal chez une patiente de 42 ans.

Résumé :

Les méningiomes intrarachidiens représentent 10 -12% de l’ensemble des méningiomes du SNC, ils sont responsables d'une compression médullaire lente.  Ce sont des tumeurs bénignes, à prédominance féminine (Sex-ratio 3-4F/ 1H) et dont la tranche d'âge varie entre 40 et 70 ans. 

Ainsi, un diagnostic précoce  et une chirurgie optimale garantissent une guérison sans séquelles.

Observation : 

Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 42 ans, femme au foyer, aux antécédents d’appendicectomie à l’âge de 38 ans, ayant consulté à notre niveau dans le cadre de l’urgence pour dorsalgies chroniques invalidantes, devenant rebelles aux antalgiques avec réduction du périmètre de marche, évoluant depuis 06 mois, avec un important retentissement sur ses activités socioprofessionnelles.

L’examen clinique retrouve une patiente en état général conservé, qui présente un syndrome de compression médullaire de niveau D5, avec paraparésie spastique.

L’IRM médullaire réalisée chez elle a objectivé une lésion tumorale intradurale extra-médullaire à hauteur de D5-D6, bien limitée, mesurant 16x10mm, responsable d’une compression du cordon médullaire avec myélopathie en regard, évoquant un méningiome.

La patiente a été opérée, bénéficiant d’une laminectomie D5D6 et d’une exérèse totale de la tumeur, dont l’étude anatomopathologique est revenue en faveur d’un méningiome.

L’évolution postopératoire est marquée par une nette amélioration clinique, avec régression de la spasticité et amélioration de la démarche, ceci ayant permis un lever précoce. 

La patiente est suivie régulièrement à notre consultation, elle rapporte une reprise progressive de ses activités quotidiennes. 

Discussion : 

Le premier méningiome thoracique réséqué avec succès était en 1888 par Victor Horsely et William Gowers. L’incidence de la localisation thoracique des méningiomes intrarachidiens est de 75% dans la série de Levy et al

Le tableau clinique prédominant est celui d’une compression médullaire lente; d’où l’intérêt d’un interrogatoire et d’un examen neurologique  minutieux;

L’IRM reste l’examen radiologique de choix : elle permet de visualiser la lésion et apprécier son retentissement par rapport aux structures neurologiques de voisinage.

Le diagnostic différentiel se fait avec les autres causes de compression médullaire lente (tumorales, infectieuses et inflammatoires) et l’examen de certitude demeure l’anatomopathologie.

Le traitement chirurgical est le gold-standard (avec une exérèse totale de la tumeur garantissant la guérison

Le pronostic dépendra du délai de prise en charge (avant l’installation de troubles neurologiques irréversibles, tels la paraplégie et les troubles génito-urinaires) ainsi que du type histologique, 

Conclusion : le diagnostic et prise en charge précoces du méningiome dorsal permettent aux patients d’éviter d’éventuelles séquelles neurologiques, ayant un retentissement socioprofessionnel majeur.

 


Hana BERKOUNE (Alger, Algérie), Rachid Brahim GHOUL, Asma TAZIBT, Ouardia HAMEG, Nihal CHIKH, Yousra M'HAMDI, Nasser TABET
00:00 - 00:00 #33769 - Ossification du ligament jeune relat de cas.
Ossification du ligament jeune relat de cas.

Patient masculin 20 ans d'âge se plaint de perte de force aux membres inférieurs depuis 5 ans. Au examen le patient présentait force musculaire 0, aussi il n'avait pas sensibilité et portait sonde vésicale, encore il présentait incontinence fécale. La résonance magnétique de la ráchis thoracique montrait une compression postérieure importante au de T6 jusqu'à T10. Un mois après, il a subi une arthrodèse pédiculaire postérieure avec laminectomie extensif de T6 jusqu’à T10. Le fragment avait été examiné par la pathologie qui a confirmé l’ossification de ligament jeune. Le patient a été examinée 90 jours après, la chirurgie n’avait pas améliorer les symptômes du patient à cause de l’évolution longue et diagnostic tardif  

 

L’ossification du ligament jeune de la ráchis thoracique est un processus insidieux de modification histologique du ligament jeune à cause de la tension gérée au ligament par les mouvements de rotation et flexion. Ces mouvements font une inflammation qui stimule la production de collagène qui finit en ossification. Cette maladie est une forme rare de myélopathie qui cause des symptômes de compression neurale (parésie, hyperréflexie, paresthésies et altérations et altérations des sphincters). Aussi c’est une condition incommun dehors les populations orientales. 

Malgré l'existence de relats de cas de cette pathologie dans la littérature brésilienne, notre cas c’est d’un patient jeune, masculin, sans ascendance orientale. C’est aussi important de faire un diagnostic précoce pour prévenir les déficits permanents.


Gabriel ALBERNAZ SILVA (Rio de Janeiro, Brésil), Ramom ROMANO, Douglas ROMANO
00:00 - 00:00 #32836 - Place de la chirurgie dans le traitement de la discopathie dégénérative douloureuse lombaire.
Place de la chirurgie dans le traitement de la discopathie dégénérative douloureuse lombaire.

IIntroduction :

 Le mal de dos constitue un véritable problème de santé publique est la première cause de consultation médicale avec un impact socio- économique important. Huit individus sur Dix souffrent ou souffriront du mal de dos au cours de leur vie. C’est la conséquence dans 40 % des cas d’une dégénérescence du disque intervertébral (DIV) lombaire.

Cette  pathologie  souvent  asymptomatique  compatible  avec  une  vie  active  .Dès  qu’elle  devient  symptomatique,  le traitement conservateur est préconisé dans la majorité des cas.

L handicap physique ou fonctionnel est rebelle au traitement conservateur bien suivi, ce qui justifie une alternative

chirurgicale qui impose une réflexion bien étudié sur les objectifs à atteindre.

 

Matériel et Méthodes :

Il s’agit d’une étude prospective descriptive mono-centrique sans groupe de  comparaison, comporte une série de 104 patients souffraient d’une discopathie dégénérative douloureuse lombaire traites chirurgicalement.

Les différentes techniques chirurgicales réalisées :

1-  la chirurgie du disque intervertébral : la herniectomie, la discectomie subtotale ou complète.

2- des techniques de stabilisation dynamique ou de fusion intervertébrale arthrodèse lombaire.

une analyse  rétrospective  des  données  collectées  prospectivement. avec  c comparaison  entrel’état  cliniques  pré  et

postopératoire, par des scores d’autoévaluations de la douleur et sur   le retentissement sur   la qualité de vie pré e tpostopératoire (3, 6 à 12 mois) (échelle visuelle analogique de la douleur (EVA), Oswestry Disability Index (ODI),   et indice de satisfaction.

 

 Résultats :

Cette étude a montré que les patients ayant reçu un traitement chirurgical présentaient de grandes améliorations des symptômes, de la fonction et de plusieurs aspects de la qualité de vie liée à la santé au cours de la première année suivant la chirurgie.

La douleur lombaire a diminué de 6,54 à 1,44 et la douleur radiculaire a diminué de 7, 03 à 0, 79 selon l'échelle EVA ainsi que le score moyen d’ODI s'est amélioré de 67, 29 % à 9, 98%.   97% des patients étaient satisfaits.

 

Conclusion :

Le traitement chirurgical occupe une place très importante dans la prise en charge de la discopathie dégénérative lombaire surtout après le développement des techniques chirurgicales et de matériels de fusion et d’ostéosynthèse..


Ghoul RACHID (ALGER, Algérie), Rafik TRADKHODJA
00:00 - 00:00 #33614 - Présentation tardif et agressif de tumeur neuroectodermique primitive lombaire relat de cas.
Présentation tardif et agressif de tumeur neuroectodermique primitive lombaire relat de cas.

Féminin 64 ans, avec histoire de douleur radiculaire en membres inférieurs (MMII), très intense, type choc avec parésie, débuté en juillet de 2021. Au fin du mois les symptome s'aggravent et au début d'août elle a déjà une parésie sévère des MMII qui a laisse incapable de marcher et s’associe avec retention urinaire. 

O exame neurológico force musculaire de MMII 3 proximale et 2 distal, symétrique, sans réflexes. La résonance magnétique lombaire montre une tumeur intra-rachidienne entre L2 et L5. Il a subi une laminectomie et une résection de la lésion. La pathologie a confirmé le diagnostic de tumeur primitive lombaire (PNET). Au examen post opératoire elle n’avait pas gagné de force musculaire ou de réflexes, mais présentait une bonne évolution clinique et sortait l'hôpital avec orientations de suivre multidisciplinaire avec neurochirurgie, physiothérapie et clinique de la douleur.

Les PNET’s sont formés par neurales non différenciées et peuvent arriver en toute le système nerveux. Dans le ráchis épinière sont très rares avec 30 cas signalés dans la littérature et ils peuvent avoir lieu tant intra médullaires comme extramédullaires. Ils sont aussi agressifs et fréquemment atteint patients jeunes avec moyen âge de 17 ans, dans le ráchis, la région plus fréquent c’est lombaire. La pathologie reste la référence en diagnostique, les images sont très similaires avec les autres tumeurs intramédullaires et extramédullaires aussi. Donc le diagnostic pré opératoire c'est un défi. Le traitement de première ligne c’est la résection avec laminectomie, aussi il n’y a pas consensus entre les oncologistes sur la chimiothérapie dans ces cas.

Nous présentons un cas très rare de tumeur epinnaire (PNET), avec un ouverture de cas beaucoup tardive (64 ans), avec un développement très rapide et agressif, qui laisse la patiente sans pouvoir marcher en quelques semaines.


Gabriel ALBERNAZ SILVA (Rio de Janeiro, Brésil), João Thiago FROSSARD, Nathalie SILVA CANEDO, Bernardo SANTOS, Matheus BESSA, Sthephanie QUEIROZ DOS SANTOS, Rodrigo SANCHES, Ricardo CASTRO
00:00 - 00:00 #33585 - Prise en charge des plaies vertebro medullaires par arme blanche ; à propos de deux cas.
Prise en charge des plaies vertebro medullaires par arme blanche ; à propos de deux cas.

Introduction:
Les plaies vertébro-médullaires par arme blanche constituent une cause peu fréquente des
lésions médullaires traumatiques. Mais susceptible de mettre en jeu le pronostic vital et
fonctionnel par leurs complications neurologiques et infectieuses.
L’objectif de ce travail est de rapporter notre expérience dans la prise en charge des plaies
vertébro-médullaires par arme blanche en prouvant l’intérêt de la rapidité de la prise en
charge.

Matériel et méthode:
Nous rapportons deux cas de  plaie vertébro-médullaire par arme blanche opérés au service de neurochirurgie de  CHU BATNA.

Résultats ou cas rapportés:
1er cas ; H, 45 ans, victime d’une agression par coup de couteau avec point d’impact du
rachis dorsal et issu du liquide céphalo-rachidien. L’examen neurologique objective une  para parésie des membres inférieurs coté 3/5, avec un syndrome centromédullaire suspendue D1-D2-D3-D4.

TDM du rachis dorsal : arme blanche métallique traverse le canal médullaire arrivant jusqu'à le bord antérieur du corps vertébral de D2 avec fracture du corps vertébral de D2.

2eme cas ; H, 32 ans, victime d'une agression par arme blanche avec point d'impact du rachis dorsal et issu du LCR.

L'examen neurologique met en évidence une faiblesse musculaire du membre inférieur droit cotée 3/5.

Scanner du rachis dorsal : l'arme blanche traverse le canal médullaire latéral droit arrivant jusqu'au corps vertébral de D4 traversant la lame de D3. Les deux patients ont bénéficié d'un traitement chirurgical en urgence, suivi d'un traitement médical (antibiotique a large spectre) dont l'évolution a été bonne sans aucune complication infectieuse pour les deux cas

 

Conclusion:
Une prise en charge rigoureuse et rapide des plaies médullaires par arme blanche permet une

amélioration du pronostic fonctionnel et prévient la mortalité due en grande partie aux
surinfections méningées.

 


Ramdhane GUERRI, Abdelaziz BENNADJI (batna, Algérie), Abdelghani BENMOUSSA, Ramzi KHELIFI TOUHAMI, Samir SEBANE
00:00 - 00:00 #33577 - Prise en charge des tumeurs intra durales extra médullaires a propos d’une série de 25cas.
Prise en charge des tumeurs intra durales extra médullaires a propos d’une série de 25cas.

INTRODUCTION

Les tumeurs intra durales extra médullaires représentent les tumeurs intracanalaires les plus fréquentes et sont habituellement bénignes. Elles sont de l’ordre de 70% des tumeurs intra durales. Elles comportent deux grands groupes : les neurinomes (40%) et les méningiomes (40%) et les ependymomes dans 15%.D’autres causes tumorales moins fréquentes existent, tel que les lipomes, les métastases intra durales, les kystes arachnoïdiens, les hémangiopéricytomes, les tumeurs dermoïdes ou épidermoïdes, les angioblastomes et les mélanomes.

Mots clés : tumeurs, tumeurs intra durales extra médullaires, compressions médullaires.

Matériels et méthodes  

Nous discuterons ici les  divers aspects  cliniques,  diagnostics,  planifications préopératoires, traitement chirurgical et enfin les complications des tumeurs intra durales extra médullaires. De plus, nous incluons notre propre expérience rétrospective de  25 patients traités sur un intervalle de temps de 3 ans.

Résultats et discussion

Les tumeurs cervicales et thoraciques différaient considérablement en termes de types histologiques. Dans la région cervicale, les méningiomes (25%) et les schwannomes (62.5%) représentaient plus de 88% de la pathologie cervicale. Dans la région thoracique, les méningiomes étaient plus fréquents (50%) par rapport aux schwannomes (25%) et aux kystes arachnoïdiens (4%) et l hemangiopericytome (16.5%). Dans le canal lombaire, les schwannomes (60%) suivi des méningiomes (25%).Dans l'ensemble, 80% des tumeurs extra médullaires intra durales de notre série ont été complètement extirpée. Une résection subtotale a été réalisée dans 16% des cas, tandis que 4% ont bénéficié juste d’une simple biopsie. Les taux de résection variaient considérablement en fonction de l'histologie de la tumeur. La récidive des tumeurs intra durales extra médullaires  radicalement réséquées était de 10 et 28% après 5 et 15 ans respectivement. dans notre série le taux de récidive est 8% (un cas de neurinome et un cas d hemangiopericytome).

 

Conclusion

La résection complète des tumeurs intradurales extramédullaires doit être tentée dès le diagnostic. En général, les résultats postopératoires et le pronostic ultérieur sont excellents.

Les patients atteints de maladies systémiques telles que NF-2 et VHL, qui présentent des manifestations vertébrales, nécessitent des examens IRM réguliers de l'ensemble de la colonne vertébrale à des intervalles de 6 à 12 mois pour détecter les tumeurs qui peuvent compromettre la fonction neurologique, afin de préserver l'état fonctionnel et la qualité de vie avant que des déficits sévères ne se développent


Ibrahim BELGACEM (Tizi ouzou, Algérie)
00:00 - 00:00 #32834 - Profil épidémiologique patients atteints discopathie dégénérative douloureuse lombaire (notre expérience).
Profil épidémiologique patients atteints discopathie dégénérative douloureuse lombaire (notre expérience).

La discopathie dégénérative est un processus de détérioration, prématuré et accéléré du disque intervertébral, elle est responsable de  40 % des lombalgies,

Patients et méthodes

Nous avons réalisé une étude prospective de 104 patients opérés d’une  discopathie dégénérative douloureuse lombaire, durant une période de 25 mois.

Les paramètres analysés ont été : l’âge, le sexe, L’indice de masse corporel (IMC),

les comorbidités, Antécédents familiaux de lombalgie et la  Pénibilité de l’activité professionnelle.

Résultats 

L’âge moyen était de 43,3  ans,  une nette prédominance masculine : 72 hommes pour 32 femmes, L’IMC moyen est de 26,80Kg/m2 , 63,5 % des patients avaient un surpoids .

La survenue de la dégénérescence  discale  sur un terrain pathologique  a été notée chez 14,4% des cas. La notion de lombalgie familial à ete retrouvé chez 49%) des cas . La majorité des patients exerçent un travail plus ou moins pénible (51%) des cas  .

Conclusion

Dans notre serie , la discopathie dégénérative douloureuse lombaire prédomine chez le sujet de sexe masculin ,obése actif qui exerce un travail plus ou moins pénible ,chez qui on trouve des antécédents familiales de lombalgie .


Ghoul RACHID, Rafik TRADKHODJA (ALGER, Algérie)
00:00 - 00:00 #32835 - Profil épidémiologique patients atteints discopathie dégénérative douloureuse lombaire (notre expérience).
Profil épidémiologique patients atteints discopathie dégénérative douloureuse lombaire (notre expérience).

La discopathie dégénérative est un processus de détérioration, prématuré et accéléré du disque intervertébral, elle est responsable de  40 % des lombalgies,

Patients et méthodes

Nous avons réalisé une étude prospective de 104 patients opérés d’une  discopathie dégénérative douloureuse lombaire, durant une période de 25 mois.

Les paramètres analysés ont été : l’âge, le sexe, L’indice de masse corporel (IMC),

les comorbidités, Antécédents familiaux de lombalgie et la  Pénibilité de l’activité professionnelle.

Résultats 

L’âge moyen était de 43,3  ans,  une nette prédominance masculine : 72 hommes pour 32 femmes, L’IMC moyen est de 26,80Kg/m2 , 63,5 % des patients avaient un surpoids .

La survenue de la dégénérescence  discale  sur un terrain pathologique  a été notée chez 14,4% des cas. La notion de lombalgie familial à ete retrouvé chez 49%) des cas . La majorité des patients exerçent un travail plus ou moins pénible (51%) des cas  .

Conclusion

Dans notre serie , la discopathie dégénérative douloureuse lombaire prédomine chez le sujet de sexe masculin ,obése actif qui exerce un travail plus ou moins pénible ,chez qui on trouve des antécédents familiales de lombalgie .


Ghoul RACHID, Rafik TRADKHODJA (ALGER, Algérie)
00:00 - 00:00 #33523 - Récupération neurologique complète après décompression médullaire suite à deux kystes intramédullaires post-traumatiques présents depuis plus de 2 ans.
Récupération neurologique complète après décompression médullaire suite à deux kystes intramédullaires post-traumatiques présents depuis plus de 2 ans.

Introduction

Nous reportons le cas d’un patient ayant bénéficié d’une chirurgie de décompression médullaire suite à deux kystes intramédullaires post-traumatiques responsables d’une tétraparésie depuis plus de 2 ans.

Matériel et méthode :

Un patient syrien de 43 ans a été torturé durant le printemps 2016 : il fut pendu par les pieds et frappé à l’aide d’un objet contondant au niveau de la colonne cervicale et thoracique à plusieurs reprises. Une tétraplégie est apparue suite à l’une de ces sessions de torture. Il a recouvré partiellement la mobilité de ses 4 membres dans les semaines suivantes et a ensuite migré en Europe. Durant l’été 2017, sa tétraparésie est scorée à 3/5 selon l’échelle MRC avec une impossibilité de se mettre en position debout et de tenir des couverts en main. Une IRM a démontré la présence de deux volumineux kystes intramédullaire, aux niveaux C3 et C6-D2.

Resultats :

Le patient a été opéré en septembre 2018, soit 2 ans ½ après le traumatisme médullaire. Une décompression microchirurgicale de la moëlle a été réalisée aux deux niveaux pathologiques avec mise en place d’un drain dans chaque kyste. Neurologiquement, le patient s’est amélioré durant les semaines suivantes. Un mois après la chirurgie, la force aux 4 membres est scorée à 4/5 et le patient pouvait marcher avec des béquilles. A 4 mois post-opératoires, le patient récupère la totalité de sa force aux 4 membres avec une possibilité de marcher et courir sans aide (score 5/5). Le contrôle IRM réalisé à ce moment-là démontre la disparition du kyste cervico-thoracique ainsi qu’une très nette diminution du kyste cervical.

Conclusion :

Malgré une longue période de plus de 2 ans après l’apparition d’un déficit neurologique après un traumatisme médullaire, la décompression médullaire par drainage des kystes intramédullaires post-traumatiques peut permettre la récupération neurologique complète.


Anthony NGUYEN (La Louvière, Belgique), Nicolas MASSAGER, Cristo CHASKIS
00:00 - 00:00 #33805 - Schwannome du rameau dorsal du nerf spinal: présentation de cas, mises à jour moléculaires et revue de la littérature.
Schwannome du rameau dorsal du nerf spinal: présentation de cas, mises à jour moléculaires et revue de la littérature.

Schwannome du rameau dorsal du nerf spinal: présentation de cas, mises à jour moléculaires et revue de la littérature. 

Khalil W1*, Khalil R2*, Chaudruc E1, Duschene M3, Durand K3, Caire F1, Salle H1,4

1 Département de neurochirurgie, CHU Dupuytren, Limoges, France

2 IRMB, Université de Montpelier, INSERM, Montpelier, France

3 Département de pathologie et biologie moléculaire, CHU Limoges, France

4 CAPTuR, Inserm, Université de Limoges, Limoges, France

* Khalil Wassim et Khalil Roula ont contribué de manière égale à ce travail.

 Contexte : Les schwannomes sont des tumeurs bénignes de la gaine nerveuse se développant principalement dans l'espace extra-médullaire intradural à partir de la cellule de Schwann. Les principales localisations reste l’angle ponto-cérébelleux au niveau de la VIII paire crânienne et les localisations cervico-thoraciques. Les schwannomes paraspinaux sont très rares, seuls quelques cas ont été décrits dans la littérature.

Méthode : Nous présentons un nouveau cas et faisons un état de l’art sur ces schwannomes qui restent de localisation exceptionnelle.

Résultats :  Patient âgé de 49 ans présentant une douleur dorsale persistante depuis plusieurs années. Une échographie suivie d'une IRM a été réalisée révélant une masse paravertébrale bien délimitée s'étendant de T7 à T9 et mesurant 80 x 28,4 x 20 cm. Devant la localisation atypique, une biopsie sécurisée échoguidée a été réalisée avec un diagnostic préliminaire de schwannome paravertébral (PS100 positif et SOX10 positif). Une exérèse chirurgicale complète est effectuée, confirmant le diagnostic de d’un schwannome. Le bilan d’extension n’a pas montré d’autres lésions associées. Le diagnostic immunohistochimique a été confirmé (protéine S100 positif, EMA positif) et l’étude moléculaire (ALK, BRAF, EGFR,ERBB2, FGFR1/2/3, KRAS, MET, NRG1, NTRK1/2/3, NUTM1, PIK3CA, RET, ROS1) n’a pas révélé d’altérations.

Conclusion : Ces schwannomes de localisation rare ne présentent pas d’expression moléculaire ou immunohistochimique différente que l’ensemble des autres schwannomes sporadiques. Il nous semble important d’éliminer en premier lieu une lésion néoplasique agressive des parties molles. Par conséquent, une approche multidisciplinaire doit être adoptée. De plus, devant le doute diagnostic, la biopsie doit être sécurisée et l’exérèse doit rester monobloc.

Mots clés : Schwannome ; Schwannome paraspinal ; Rameau dorsal ; Nerf spinal ; Tumeur de la gaine nerveuse ; Lésion para-spinale ; Antoni-A ; Antoni-B.


Wassim KHALIL (Limoges), Roula KHALIL, Elodie CHAUDRUC, Mathilde DUSCHENE, Karine DURAND, François CAIRE, Henri SALLE
00:00 - 00:00 #33529 - Surgical treatment of C1-C2 instability by the harms technique: our experience in Abidjan about 40 cases.
Surgical treatment of C1-C2 instability by the harms technique: our experience in Abidjan about 40 cases.

ABSTRACT

 

Introduction:The management of C1-C2 instability by the HARMS technique is a relatively new technique. Although the high rate of fusion and the assured biomechanical stability are recognized, it carries the risk of accidental lesion of the vertebral artery, and screw malposition. There are few studies on the evolution of patients operated on by the HARMS technique.

 

Material and Methods: This was a retrospective, descriptive, analytical and multicenter study from January 1, 2012 to May 31, 2021 (10 years and 5 months), at the University Hospital of Yopougon and Bouaké in Ivory Coast. It involved 40 patients who met the selection criteria.

 

Results: The mean age was 47.58 years; men were more represented, i.e. 69%. The age group of 15-35 years was the majority in 34% (n=13). All our patients benefited from at least C1-C2 fixation. The average fusion time is 5.9 [3-9] months. Among them, 36 patients (94.7%) had a neurological improvement after the operation against 55% preoperatively. After C1-C2 fixation, we noted 33 cases (87%) of improvement in pain with EVA=0 (D0 to M1 post-op) and 05 cases (13%) of patients with EVA between 2 and 5 until to M9. We noted three cases of surgical site infections, one of which had had the arthrodesis material disintegrated. We had notified 3 cases of screw malposition without neurological consequence and recorded 3 deaths due to medical complications.

 

Conclusion: C1C2 fixation according to HARMS occupies a prominent place in our practice; which can provide good biomechanical stability and fusion in almost 100% of cases after 9 months of surgery. The prevention of complications will go through dissection sessions and the application of neuronavigation techniques according to the possibilities.


Romuald KOUITCHEU (Marseille), Ndjérané NADJITAMBAYE, Aderehime HAIDARA, Dominique N'DRI OKA, Guy VARLET
00:00 - 00:00 #32872 - Syndrome de Cobb.
Syndrome de Cobb.

Le syndrome de Cobb est défini par l’association de lésions vasculaires localisées sur un ou plusieurs métamères avec atteinte de la peau, muscle, l’os et la moelle du même segment rachidien.

Nous présentons le cas d’un homme âgé de 44 ans, sans antécédents notables, qui se présente aux urgences pour un tableau de compression médullaire dorsale lente avec à l’examen un angiome cutané dorsal en carte géographique avec une paraparésie isolée. L’IRM médullaire montre un processus expansif qui nait des corps vertébraux et envahit les tissus mous adjacents et le canal rachidien via les foramens de conjugaison afin de comprimer la moelle dorsale. Ce processus évoque un angiome osseux agressif. Il a été opéré avec une exérèse de la portion intra canalaire. Une récupération totale du déficit moteur a été obtenue. Le patient est réadressé après pour un complément de radiothérapie.

Devant l’association de tableau de compression médullaire et lésion vasculaire cutané le diagnostic de syndrome de Cobb doit être évoqué et même dépisté précocement en cas d’angiome cutané avec répartition métamérique.


Malek BOURGOU (Manouba, Tunisie), Fatma BEN ATIG, Sofien BOUALI
00:00 - 00:00 #33601 - Traumatisme du rachis chez le sujet jeune.
Traumatisme du rachis chez le sujet jeune.

Introduction :

Les traumatismes du rachis représentent une importante source de morbidité neurologique et sont les plus fréquemment observées, chez les victimes d’accidents de circulation, d’accident domestique et du travail.

Objectif :

Identifier les aspects épidémiologiques, les circonstances et facteur de risque ainsi que décrire les caractéristiques lésionnelles du traumatisme rachidien chez le sujet jeune ; les aspects cliniques et les modalités de prise en charge.

Matériels et méthodes :

Il s’agissait d’une étude rétrospective de 2 ans portant sur 94 cas de traumatismes du rachis hospitalisés et pris en charge dans le service de neurochirurgie du chu Mustapha Pacha Alger. A travers cette étude, 26,59% des traumatisés étaient entre 17 et 35 ans avec une nette prédominance masculine. L’étiologie était dominée par les accidents de la circulation dans 63,82% des cas avec des facteurs de risque dont prise de toxique Le traumatisme entrait dans le cadre d’un poly traumatisme dont un traumatisme crânien dans 34,63% les lésions traumatiques étaient dans 57,44% localisée au niveau du rachis cervical inferieur. Les patients étaient admis dans le service 1 à 12h après le traumatisme dans 31,65% ramené par la protection civile ; 50% des patients se présentaient avec une tétraplégie complète avec des complications respiratoires.100% des patients ont bénéficiée d’une traction sur le rachis dés leur hospitalisation. 31 ,91% ont bénéficie ‘un traitement chirurgical par un abord antérolatérale du rachis ; 6,34% des patients sont décédés.

Conclusion :

Les traumatismes du rachis posent un problème de santé publique avec une prise en charge lourde surtout pour les patients déficitaires à vie.


Ibrahim BELGACEM (Tizi ouzou, Algérie), Yasmine DJOUADI, Nawel HABCHI
00:00 - 00:00 #33584 - Tumeur fibreuse solitaire dorsale, a propos d’un cas.
Tumeur fibreuse solitaire dorsale, a propos d’un cas.

Introduction :

Les tumeurs fibreuses solitaires ou hémangiopéricytomes sont des tumeurs mésenchymateuses rares et bénignes, si les localisations cérébrales sont plus ou moins fréquentes, les localisations vertébrales sont très rares, nous rapportant le cas d’une tumeur fibreuse solitaire découverte chez un jeune de 24ans.

 

Description du cas :

Le cas que nous rapportant est celui d’un jeune de 24ans, sans antécédents pathologiques particulier, qui s’est présenté pour des douleurs dorsales avec troubles de la marche, l’examen clinique retrouve un syndrome de compression médullaire lente niveau D5, rapidement le patient est devenu paraplégique, une IRM à été demandé retrouvant une lésion qui apparait hypo T1 Hyper T2 se rehaussant fortement après Gado.

 

Résultats et discussion :

Le patient à été opéré retrouvant une lésion extradurale rouge violacé, très hémorragique, latérale gauche, l’exérèse chirurgicale était totale ne retrouvant aucun point d’attache évident, l’étude anatomopathologique est revenue en faveur d’un hémangiopéricytome grade 2.

Le patient à récupéré rapidement le déficit en post opératoire, et adressé en oncologie pour traitement adjuvent.

La revue de la littérature retrouve que les tumeurs fibreuses solitaires sont des lésions rares, elle sont pour autant exceptionnellement, l’exérèse chirurgicale est le seul garant d’un meilleur pronostic, cependant dans certain cas et après surveillance en cas de récidive, un traitement adjuvent peut être proposé

 

Conclusion:

Les tumeurs fibreuses solitaires sont des lésions rares, l’exérèse chirurgicale la plus large et une chimioradiothérapie sont les seuls armes disponibles pour améliorer le pronostic de survie.

 


Ramdhane GUERRI, Abdelaziz BENNADJI (batna, Algérie), Abdelghani BENMOUSSA, Ramzi KHELIFI TOUHAMI, Samir SEBANE
00:00 - 00:00 #33699 - Un syndrome d’hypertension intracrânienne révélant une tumeur de la queue de cheval.
Un syndrome d’hypertension intracrânienne révélant une tumeur de la queue de cheval.

L’hydrocéphalie associée à une tumeur du cône médullaire et /ou de la queue de cheval est extrêmement rare.

Nous présentons le cas d’un patient âgé de 47 ans, sans antécédents pathologiques, hospitalisé pour un syndrome d’hypertension intracrânienne secondaire à une hydrocéphalie active quadriventriculaire. Ceci a imposé le recours à une dérivation ventriculo-péritonéale. En per opératoire le liquide cérébrospinal était xanthochromique dont l’étude cytochimique a révélé une hyperprotéinorachie.

Dans le cadre du bilan étiologique de cette hyperproteinorachie, le scanner thoraco-abdomino-pelvien a montré un processus expansif intra dural lombaire en regard de L2 – L3.  Une IRM lombaire complémentaire a confirmé la présence d’une formation solido-kystique intradurale à ce niveau.

Le patient a eu une exérèse chirurgicale complète de la lésion intradurale et l’étude anatomopathologique a conclue à un Schwannome.


Mohamed Amine RACHDI (Tunis, Tunisie), Mohamed Dehmani YEDEAS, Sameh ACHOURA, Hichem AMMAR, Ridha CHKILI
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POSTERS AFFICHES - VASCULAIRE

00:00 - 00:00 #33561 - Chirurgie d’urgence d’une malformation artérioveineuse cervicale rompue:à propos d'un cas.
Chirurgie d’urgence d’une malformation artérioveineuse cervicale rompue:à propos d'un cas.

Introduction :Les malformations artérioveineuses médullaires sont d’origine congénitale, se manifestant avant 4O ans par des hémorragies méningées (1/3 des cas) et des troubles neurologiques aigus, régressifs partiellement et évoluant par poussées vers un état grabataire en 10 à 20 ans.

Leur diagnostic est suspecté à L’IRM et confirmé par l’angiographie avec des aspects variés allant du simple shunt artérioveineux à de volumineuses malformations multi-pédiculaires au drainage veineux pseudo-tumoral.

Le diagnostic différentiel se pose avec les cavernomes lorsqu’elles saignent.

Leur traitement fait appel à l’embolisation et dans certaines situations à la chirurgie.

Cas Clinique : une femme de 25 ans sans antécédents admise aux urgences médicochirurgicales du CHU de Batna pour une tétraplégie incomplète d’installation brutale.

L’examen clinique retrouve une patiente consciente scorée 15 /15 avec une tétraplégie incomplète à prédominance crurale. L’IRM cérébro-medullaire a révélé une compression médullaire cervicale par un cavernome probable qui a saigné en C4C5.Nous ne disposant pas d’angiographie dans toute la région. On a opéré la patiente par une laminectomie de C4 et C5 et à l’ouverture de la dure mère :la surprise d’un aspect de peloton vasculaire avec de multiples afférences postérieures évoquant une malformation artérioveineuse. On a procédé à la préservation de l’artère et la veine spinale postérieures et la coagulation des afférences ce qui a permis l’affaissement du nidus incrusté en intramédullaire et en s’aidant à l’évacuation de l’hématome à travers une petite cordotomie postérieure.

Résultats et discussion : l’évolution post- opératoire était favorable avec conservation de la mobilité des deux membres supérieurs. La patiente a été adressé vers un centre de rééducation. L’anapathe est revenue en faveur d’une malformation artérioveineuse et l’angiographie de contrôle a montré l’absence de toute malformation vasculaire.

La patiente revue après six mois venant en marchant à l’aide d’un déambulateur.

Les différents auteurs ne préconisent pas une angiographie d’urgence mais de refroidir le tableau clinique et attendre le maximum de récupération avec la résorption de l’hématome puis une angiographie médullaire diagnostique et une embolisation en même temps.

L’indication de la chirurgie reste rare mais possible dans certains centres.

Conclusion :si la confirmation diagnostique des malformations artérioveineuses reste facile dans des centres qui disposent d’angiographie, cependant sa prise en charge thérapeutique reste difficile avec des résultats qui dépendent de l’état neurologique préopératoire.


Abdelaziz BENNADJI (Batna, Algérie), Lobna HAMADOU, Ramdhan GUERRI, Abdelghani BENMOUSSA, Madiha DELINDA, Samir SEBANE
00:00 - 00:00 #33574 - Thrombose veineuse cérébrale compliquée d’un ramolissement cérébelleux et transofrmation hémorragique : à propos d’un cas et revue de la littérature.
Thrombose veineuse cérébrale compliquée d’un ramolissement cérébelleux et transofrmation hémorragique : à propos d’un cas et revue de la littérature.

INTRODUCTION

La Thrombose veineuse cérébrale (TVC) est une maladie cérebro-vasculaire grave, fréquente chez la femme jeune. Elle consiste en une thrombose chronique des veines corticales cérébrales et des sinus duraux. Elle se caractérise par un large spectre de présentations cliniques qui dépendent du site, de   l’étendue et de la progression de la thrombose. La plupart des TVC se produisent en sus tentoriel. Elles sont beaucoup plus rares au niveau de la fosse cérébrale postérieure.

PATIENTS ET METHODES

Nous rapportons le cas d’une dame ayant été pris en charge à l’Institut National de Neurologie deTunis pour une thrombose veineuse du sinus droit et de l’ampoule de Galien.

CAS CLINIQUE

Une femme âgée de 44 ans, sans antécédents pathologiques notables, présente subitement des céphalées, vomissements et vertiges.  A l’admission, elle n’avait pas de troubles de la conscience ni de déficit neurologique focalisé ni crises convulsives. L’angioscanner cérébral met en évidence un ramollissement ischémique de l’hémisphère cérébelleux gauche et l’angio IRM montre une thrombose du sinus droit et de l’ampoule de Galien. Une héparinothérapie à doses curatives est instituée. Trois jours après, elle présente une altération de l’état de conscience en rapport avec une transformation hémorragique du foyer de ramollissement cérébelleux, avec compression du quatrième ventricule et hydrocéphalie sus tensorielle. Opérée en urgence, avec évacuation de l’hématome et résection du foyer de ramollissement. L’évolution immédiate a été favorable. Après un recul de 3 ans la patiente est autonome en dépit d’un syndrome cérébelleux cinétique gauche.

DISCUSSION

Les TVC intéressent habituellement les veines corticales cérébrales, le sinus sagittal supérieur et les sinus latéraux. Elles donnent lieu à des ramollissements veineux dans les hémisphères cérébraux. Seulement 10% des TVC impliquent le sinus latéral de façon isolée. L’infarctus cérébelleux d’origine veineuse est très rare car il existe un drainage veineux collatéral abondant des structures de la fosse cérébrale postérieure.

CONCLUSION

Malgré leur rareté, les thromboses veineuses doivent être évoquées dans la discussion des étiologies des ramollissements veineux de la fosse cérébrale postérieure. L’indication de l’héparinothérapie doit être murement posée et la chirurgie décompressive envisagée à temps.


Mohamed Ilyes KRIFA, Eya CHAHED, Kaouther SOMRANI (Tunis, Tunisie), Nesrine JEMEL, Khalil GHEDIRA
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POSTERS AFFICHES - HYDROCEPHALIE / TC

00:00 - 00:00 #33611 - Aspects des lésions de traumatisme crâniens et rachidiens secondaire à des accidents dues à des véhicules à deux et trois roues dans la Ville de Tamatave, Madagascar.
Aspects des lésions de traumatisme crâniens et rachidiens secondaire à des accidents dues à des véhicules à deux et trois roues dans la Ville de Tamatave, Madagascar.

Introduction : Tamatave est la capitale économique de Madagascar avec 71911km² de superficie, elle comptait 325857 habitants au recensement de 2018 soit 1,3% de la population totale de Madagascar. La circulation à l’intérieure de la ville de Tamatave est très saturé et emprunté. Les statistiques disponibles auprès des sources municipales préposées en 2020 sont de 9914 cyclo-pousses, 3119 motos, 4721 tuc-tuc et 797 bicyclettes [1]. Cette agglomération des véhicules complique la circulation urbaine déjà désorganisée. On constate une hausse constante des accidents de la circulation et ça devient un problème de santé publique. Ainsi notre objectif dans ce travail est de décrire les différents aspects des lésions de traumatisme crâniens et rachidiens secondaire à des accidents dues à ces véhicules à deux et trois roues.

Méthode : C’est une étude descriptive rétrospective portant sur une période de 03 ans allant de 01 janvier 2018 au 31 décembre 2020 dans l’Unité de Neurochirurgie du Centre Hospitalier Universitaire Morafeno Tamatave. Il a été inclus tous les patients admis au service des Accueils Triage Urgences et ceux admis dans l’Unité de Neurochirurgie pour traumatisme crâniens et traumatisme rachidien due à l’accident de circulation par des véhicules à deux roues et trois roues motorisés ou non opéré ou non. Les patients victime d’un accident de la circulation par voiture et les patients n’ayant pas de lésion neurochirurgicales ont été exclu.

Résultats : Il a été colligé 195 patients dont 96, 9 % présentaient un traumatisme crânien tant dis que 6,1% traumatisés rachidiens. Le genre masculin prédomine soit 76,41%, contre 23,59% de genre féminin. La tranche d’âge le plus touché est entre [18ans-38ans] représentant 55,39% des patients. L’accident de moto est le plus fréquemment observé avec 45,64% des cas. L’excès de vitesse est le premier facteur de survenue de l’accident, il représentait 54,36% des cas. Des lésions intracrâniennes étaient observées chez 38,84% des traumatisés et ce sont le rachis cervical et le rachis lombaire qui sont les plus touché dans les traumatismes rachidiens. Sept virgule dix-huit pourcent ont été traité chirurgicalement. Chez 11,79 % des patients, l’évolution est marquée par des séquelles lourdes et handicapantes voir même fatale.

Conclusion : La morbidité et la mortalité secondaire à ces traumatismes cranio-vertébrales dues à ces accidents sont très importantes. Cela s’expliquerait par l’agglomération de ces véhicules dans la ville de Tamatave qui ne cesse de s’accroitre en raison d’une très forte croissance démographique et des difficultés économiques qui pousse les demandeurs de travail à se ruer vers un métier facile et n’exigeant pas de qualification particulière ni de diplôme.


Rivo RAFIDIMALALA, Miary HERINIAINA (Tamatave, Madagascar), Emmylou Gabrielle Prisca ANDRIANAH, Willy RATOVONDRAINY
00:00 - 00:00 #33710 - DAMAGE CONTROL DES PATIENTS NEUROLESES : CONCEPT ET APPLICATIONS CIVILES.
DAMAGE CONTROL DES PATIENTS NEUROLESES : CONCEPT ET APPLICATIONS CIVILES.

INTRODUCTION : Le concept de damage control (DC) faisait initialement référence à des chirurgies de sauvetage de courte durée ( < 1h) pour stopper des processus hémorragiques chez des patients polytraumatisés, afin de lutter contre le cercle vicieux du « diamant léthal » (hypothermie / coagulopathie / acidose / hypocalcémie). Il a été progressivement étendu à la réanimation (damage control ressuscitation). Au-delà du patient traumatisé, le DC peut également être utilisé en cas de situation sanitaire exceptionnelle saturante (afflux massif de victimes).

Le DC chez le patient civil neuro-lésé reste mal codifié et les neurochirurgiens civils sont peu familiarisés avec ces techniques. Dès lors, un résumé de l’état de l’art semblait nécessaire, afin de clarifier les spécificités du DC chez les patients neuro-lésés (neurologic damage control =NDC).

MATERIEL & METHODE : Revue de la littérature des articles publiés en anglais et en français, référencés dans la base de données Medline, sur la période 1990-2022, avec les mots clefs : "damage control" + "neurosurgery" ou "traumatic brain injury" ou "spine injury".

RESULTATS : Le plupart des données de la littérature sur le NDC sont issues de publications militaires, essentiellement françaises et nord-américaines, dont les principales leçons sur le plan pronostic sont : I) Les patients cérébrolésés peuvent avoir un très bon pronostic et ne doivent pas être systématiquement triés comme « dépassés » ; II) Les plaies cranio-cérébrales doivent être parées le plus rapidement possible ; III) celles d’origine balistique semblent avoir un pronostic plus péjoratif que celles dues à une explosion ; IV) Les patients avec un traumatisme vertébro-médullaire pénétrant ne semblent globalement pas bénéficier d’ une chirurgie en urgence qui pourrait donc être différée. L’application de ces principes n’est que partiellement transposable aux victimes civiles, dont la typologie des lésions, ainsi que l’âge et les comorbidités pourraient grever le pronostic. Le DCr chez les patients neuro-lésés doit suivre le même schéma que chez les autres, le contrôle hémorragique primant systématiquement sur tout autre geste. Il doit en plus inclure la prévention des ACSOS et pourrait exiger une correction plus stricte de l’hémostase. Sur le plan chirurgical, la craniectomie décompressive représente la solution préférable dans la plupart des situations (hormis l’hématome extra-dural « pur »). Concernant les plaies cranio-cérébrales, les explorations parenchymateuses profondes sont proscrites. Dans les situations les plus hostiles, certaines techniques de sauvetage peuvent être envisagées (ex : trou de trépan exploratoire).

CONCLUSION : Bien que les importants progrès réalisés dans la gestion des soldats neurolésés constituent une référence précieuse, les données concernant le NDC pour les victimes civiles restent lacunaires ; ses indications et applications nécessitent d’être mieux étudiées et codifiées.


Romain MANET (Lyon), Christophe JOUBERT, Baptiste BALANCA, Xavier-Jean TAVERNA, Olivier MONNEUSE, Arnaud DAGAIN, Jean-Stéphane DAVID
00:00 - 00:00 #33774 - Déploiement des neurochirurgiens dans le nouveau role 2 : l'antenne de réanimation et de chirurgie vitale.
Déploiement des neurochirurgiens dans le nouveau role 2 : l'antenne de réanimation et de chirurgie vitale.


Introduction: 
High-intensity conflict is back after decades of asymmetric warfare. With the increase in the incidence of head, face, and neck (HFN) injuries, the French Medical Military Service has decided to deploy HFN surgeons in the new French Role 2: the Damage Control, Resuscitation, and Surgical Team (DCRST). This study aims to provide an overview of HFN French surgeons from their initial training, including the surgical skills required, to their deployment on the DCRST. 

Materials and Methods: The DCRST is a tactical mobile medico-surgical structure with several configurations depending on the battlefield, mission, and flux of casualties. It represents the new French paradigm for the management of combat casualties, including HFN injuries. 

Results: The HFN’s military surgeon training starts during residency with rotation in the different subspecialties. The HFN sur-geon follows a training course called “The French Course for Deployment Surgery” that provides sufficient background to manage polytrauma, including HFN facilities on modern warfare. We have reviewed the main surgical procedures required for an HFN military surgeon. 

Conclusion: The systematic deployment of HFN surgeons in Role 2 is a specificity of the French army as well as the HFN surgeon’s training. Currently, the feedback from an asymmetric conflict is encouraging. However, it will have to innovate to adapt to modern warfare. 

 


Rayan FAWAZ (Paris), Arnaud DAGAIN, Yoann PONS, Pierre HAEN, Françoise FROUSSART
00:00 - 00:00 #33772 - Hématome de Duret du tronc cérébral : revue systématique de la littérature.
Hématome de Duret du tronc cérébral : revue systématique de la littérature.

Introduction. Historiquement décrite par Henri Duret en 1878, la survenue d’une hémorragie du tronc cérébral de Duret (HTCD) suite à un épisode d'hypertension intracrânienne a été essentiellement rapportée à travers des cas cliniques

Matériels et méthodes. Revue systématique de la littérature sur la base de données Medline depuis sa création jusqu'en 2022 à la recherche d'articles en anglais concernant HTCD conformément aux directives PRISMA.

Résultats. Nous avons retenu 28 articles pour 32 patients (âge moyen 50 ans, ratio hommes/femmes 3/1). Il y avait 41 % de traumatismes crâniens provoquant 63 % d'hématome sous-dural, responsable de coma dans 78 % des cas et de mydriase dans 69 %. L’HTCD était présente sur l’imagerie initiale dans 41% des cas et sur l'imagerie retardée dans 56%. Elle était située dans le mésencéphale dans 41 % des cas et dans la partie supérieure ou moyenne du pont dans 56 %. L’HTCD était causée par un déplacement caudal soudain du tronc cérébral suite à une hypertension intracrânienne supratentorielle (91 %), une hypotension intracrânienne (6 %) ou une traction mécanique (3 %). Cela provoque la rupture des artères perforantes issues du tronc basilaire. Les symptômes focaux du tronc cérébral (p = 0,003) et la craniectomie décompressive (p = 0,164) étaient des facteurs pronostiques potentiels favorables, alors qu'un âge > 50 ans montrait une tendance à un mauvais pronostic (p = 0,0731).

Conclusion. Contrairement à sa description historique, l’HTCD apparaît comme un hématome focal de la partie supérieure du tronc cérébral causé par une rupture des perforantes du tronc basilaire suite à un déplacement brutal caudal du tronc cérébral. Selon nous, la présence d'une HTCD sur l’imagerie cérébrale d’urgence ne doit pas entraver une prise en charge neurochirurgicale agressive, si elle est jugée nécessaire.


Nathan BEUCLER (Toulon), Aurore SELLIER, Nicolas DESSE, Fawaz RAYAN, Matveeff LAURA, Christophe JOUBERT, Arnaud DAGAIN
00:00 - 00:00 #33544 - Hydrodynamique du LCS dans les long-standing overt ventriculomegaly in adults.
Hydrodynamique du LCS dans les long-standing overt ventriculomegaly in adults.

Background

Long-standing overt ventriculomegaly in adults (LOVA), is a form of chronic hydrocephalus, and its pathophysiology and treatment remain debated. CSF dynamics analysis in this condition has been scarcely reported. The aim of the present study was to analyze hydrodynamic characteristics of patients with a suspect of LOVA, in order to discuss its pathophysiological mechanisms, and the importance of CSF dynamics analysis for diagnosis and treatment of these patients.

Methods:

This retrospective cohort study, conducted between May 2018 and October 2022, included adult patients (age>18) explored in our department of neurosurgery, through a lumbar infusion study (LIS), for suspicion of LOVA (n=23). They were then compared with a control cohort of patients explored for suspicion of idiopathic normal pressure hydrocephalus (iNPH, n=30). Clinical symptoms, radiological findings and hydrodynamic parameters were analyzed. In particular, we compared 2 hydrodynamic parameters: resistance to CSF outflow (Rout), which relies to CSF resorption, and pressure volume index (PVI), which reflect the overall cranio-spinal compliance. LIS was considered pathological (comforting the diagnosis of chronic hydrocephalus) when at least one of these two parameters was altered.

Results:

Rout was significantly less frequently raised (cut-off: >12mmHg/ml/min) in LOVA patients (52%) than in iNPH ones (97%) (p<0.001). In contrast, PVI was impaired (cut-off: < 25ml) in both cohorts, respectively in 61% LOVA patients and 83% of and iNPH patients. Overall, rate of pathological LIS in LOVA (87%) was not statistically different than in iNPH (100%). However, PVI was the only impaired parameter most frequently in LOVA (40%) than in iNPH (3%) patients (p=0.002).

Conclusions:

This study suggests that there is a differential CSF dynamic pattern when comparing LOVA vs iNPH patients. Higher proportion of LOVA patients showed isolated compliance impairment. These findings highlight the utility of CSF dynamics analysis to identify the best treatment option. Compliance alterations point towards indication for ETV as first surgical option while highly increased Rout leads to consider CSF diversion surgery first. Future research with larger case series may help in defining a treatment algorithm of LOVA based on CSF dynamics analysis.


Alessandro PIRINA, Ignacio JOSUE-TORRES, Virginie DESESTRET, Luca ALBINI, Emmanuel JOUANNEAU, Giorgio PALANDRI, Romain MANET (Lyon)
00:00 - 00:00 #33735 - Plaies crânio cérébrales :étude de deux cas clinique.
Plaies crânio cérébrales :étude de deux cas clinique.

Introduction :   Le traumatisme crânien est une cause importante de morbidité et de mortalité pendant l’enfance. La gravité de la lésion dépend du mécanisme du traumatisme, qui varie lui-même selon l’âge. Les plaies crânio-cérébrales (PCC)   entraînent  une brèche durale et mettant en communication directe les espaces sous arachnoïdiens et l’environnement extérieur. Elles sont le plus souvent causées par les agressions, les chutes et les accidents de la voie publique

Matériel et méthode :

Nous rapportons dans notre étude deux cas de plaies cranio cérébrales ( 2 garçons ), avec un intervalle d’âge entre 7 et 9 ans.

Ils ont été admis dans le cadre de l’urgence pour la prise en charge d’un traumatisme crânien ouvert suite à une récéption d’un mur sur le crane (1 er cas) et une implantation accidentelle d’un ciseau dans la fosse temporale droite( 2 ème cas).

Vue les données cliniques et neuroradiologiques l’indication opératoire a été posé afin de réparer les fragments osseux enfoncés ainçi que la dure mère déchiquetée avec très bonne évolution post opératoire.

Conclusion 

La rapidité et la qualité de la prise en charge initiale et la nécessité de traiter ces patients en milieu spécialisé sont les points essentiels.

L’état clinique en période préopératoire et l’étude radiologique déterminent la conduite thérapeutique.

 


Mohammed El Amine BELLAL (ORAN, Algérie), Imene KERROUM
00:00 - 00:00 #33738 - Prise en charge de l'hydrocéphalie chronique à pression normale, étude rétrospective du service de neurochirurgie de Sfax.
Prise en charge de l'hydrocéphalie chronique à pression normale, étude rétrospective du service de neurochirurgie de Sfax.

Introduction: Depuis sa description il y a cinq décennies, la physiopathologie de l'hydrocéphalie chronique idiopathique de l'adulte (HCAi) a été liée à l'effet de la dilatation ventriculaire  sur les structures adjacentes en l'absence d'élévation significative de la pression intracrânienne.

Objectif: L'objectif de ce travail est de  soulever les difficultés diagnostiques et thérapeutiques dans la prise en charge d'une HCAi. Notre étude a porté sur les cas des patients hospitalisés dans notre service de neurochirurgie/ CHU Habib Bourguiba/ Sfax/ Tunisie sur une période  éténdue de 2000 à 2022.

Discussion: 

Premièrement, nous admettons, que la ponction lombaire soustractive ne devrait pas être le seul test diagnostique en raison de sa faible sensibilité (26%-87%). le test d'infusion prend toute son importance comme un test dynamique du LCR. 

Deuxièmement, l'étude d'imagerie par résonance magnétique (IRM),doit  évaluer non seulement la taille des ventricules cérébraux (l'indice d'Evans > 0,3), l'effacement des sillons corticaux et les altérations de la substance blanche mais aussi l'élargissement disproportionné d'espaces sous-arachnoïdiens et l'angle calleux réduit.

Troisièmement,  Il serait intéressant de connaître les critères de sélection des shunt à implanter, et leur  pression d'implantation dans le cas de dispositifs  programmables, afin d'améliorer les résultats cliniques  et de réduire notablement les complications, notamment celles liées à un drainage excessif, comme les hématomes ou les hygromas sous-duraux.

Conclusions: l'HCAI est une entité nosologique complexe par sa physiopathologie et  sa prise en charge.


Amal BEN BELGACEM, Ahmed MAATOUG (SFAX, Tunisie), Anis ABDELHEDI, Mohamed Zaher BOUDAWARA
00:00 - 00:00 #32873 - Sténose idiopathique du foramen de magendie chez l’adulte : à propos d’un cas.
Sténose idiopathique du foramen de magendie chez l’adulte : à propos d’un cas.

 L’hydrocéphalie est une pathologie commune caractérisée par l’accumulation du liquide céphalorachidien (LCR) dans le système ventriculaire et qui peut être communicante ou obstructive. La sténose du foramen de Magendie représente une étiologie possible de l’hydrocéphalie quadri ventriculaire, congénitale chez la population pédiatrique alors principalement acquise chez l’adulte.

Nous présentons le cas d’un homme âgé de 40 ans, sans antécédents notables, qui se présente aux urgences pour un syndrome d’hypertension intra crânienne d’évolution progressive avec un examen neurologique sans anomalie. L’IRM cérébrale montre une hydrocéphalie quadri ventriculaire avec perturbation de flux de LCR et présence d’une sténose du foramen de Magendie par une membrane. Une ventriculocisternostomie a été réalisé en urgence menant à une résolution totale de la symptomatologie.

La sténose de foramen de Magendie est une pathologie à rechercher devant une hydrocéphalie quadri ventriculaire.


Malek BOURGOU (Manouba, Tunisie), Fatma BEN ATIG, Sofien BOUALI
00:00 - 00:00 #33823 - Traitement d'un kyste arachnoïdien de la citerne quadrigéminale par la mise en place d'un drain kysto-sous-dural.
Traitement d'un kyste arachnoïdien de la citerne quadrigéminale par la mise en place d'un drain kysto-sous-dural.

Nous rapportons ici les cas d'un homme hospitalisé pour une hydrocéphalie triventriculaire subaiguë, consécutive à un volumineux kyste arachnoïdien de la citerne quadrigéminale.

Ce ksyte a pu être traité par un geste très simple consistant en la mise en place d'un drain kysto-sous-dural,  à la travers le parenchyme cérébelleux. La procédure a permis la disparition immédiate de la symptomatologie, la régression du kyste et le traitement de l'hydrocéphalie. Le scanner à un an est normalisé.

Les kystes arachnoïdiens de la citerne quadrigéminale sont rares, parfois compressifs et responsables d'une hydrocéphalie obstructive. Des techniques chirurgicales variées ont été décrites, souvent complexes techniquement et grevées de risques périopératoires non négligeables. Nous proposons ici une technique particulièrement simple, qui pourrait avoir un intérêt parmi les options thérapeutiques.


Elodie CHAUDRUC (Limoges), Clément GANTOIS, Anne-Claire BEAUJEUX, Henri SALLE, François CAIRE
00:00 - 00:00 #33725 - Traumatisme crânien insolite.
Traumatisme crânien insolite.

Introduction:

les traumatismes craniens constituent une entité pathologique grave et un véritable problème de santé public et qui présente la principale cause de mortalité et d'handicap sévère avant 45 ans.

Matériel et méthode:

Il s'agit d'un patient agé de 32 ans admis dans le cadre d'urgence pour la prise en charge d'un traumatisme cranien ouvert par arbalète.cliniquement, patient somnolent scoré à 13 sur l'échelle de glasgow avec syndrome d'hypertention intracranienne et sans déficit sensitivo moteur .

une radiographie du crane (face et profil) à été réalisée par défaut de réalisation du scanner objectivant une pénétration d'arme tranchante dans la région frontale droite 3 cm en intracranien .Le patient a été admis en urgence au bloc opératoire bénéfiçiant d'une extraction de cette arme (environ 80 cm) avec bonne suites post opératoires.

Résultat:

En post opératoire immédiat:patient extubé sur table ,conscient scoré à 15 sur l'échelle de glasgow, sans signes d'HTIC.

Conclusion:

La rapidité et la qualité de la prise en charge initiale et la nécessité de traiter ces patients en milieux spécialisé sont les points essentiels.

 


Mohammed El Amine BELLAL (ORAN, Algérie), Imene KERROUM
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00:00 - 00:00 #33565 - Fenestration endoscopique transphénoidale d’un kyste arachnoidien intra sellaire.
Fenestration endoscopique transphénoidale d’un kyste arachnoidien intra sellaire.

Introduction:

Les kystes arachnoïdiens sont des tumeurs bénignes de l’arachnoïde. La localisation intra sellaire est très rare et ne représente que 3% des localisations intracrânienne de ces tumeurs. De découverte généralement fortuite, ils peuvent se manifester par des signes d’hypertension intracrânienne, des troubles visuels et des troubles hormonaux.

Le traitement peut-être de la chirurgie ;  une exérèse du kyste, une dérivation du kyste, une ventriculo-cysterno-scopie ; fenestration endoscopique comme dans notre cas. On peut également décider d’opter pour une simple surveillance.

Présentation clinique :

Une patiente de 57ans, sans antécédents pathologiques notables, se présente pour des céphalées holocrâniennes d’aggravation progressive depuis 06 mois, associés à des épisodes de vomissements.   Elle rapporte également une baisse de l’acuité visuelle et des épisodes de scotome du côté droit.

L’examen objective une baisse de l’acuité visuelle à droite et une hémianopsie bitemporale.

Le bilan hormonal est strictement normal.

L’IRM cérébrale montre un processus expansif intra et supra sellaire d’allure kystique hypo T1 et hyper T2. Cette lésion refoulait l’hypophyse en haut.

Le traitement a consisté en une fenestration endoscopique par voie transphénoidale endonasale.

Les suites opératoires ont été simples.

Conclusion :

Les kystes arachnoïdiens intra sellaire ne représentent que 3% des kystes arachnoidiens intra cérébraux. Ils sont généralement de découverte fortuite mais peuvent se manifester par des symptômes à type de signes d’HTIC, des troubles visuels et des troubles hormonaux. Une surveillance peut être proposée dans les cas asymptomatiques.  En cas de manifestations neurologiques, le traitement chirurgical consiste en une fenestration endoscopique du kyste. La principale complication à redouter et à prévenir est la fuite de LCR, à prévenir par le comblement de la selle turcique et la reconstruction du plancher osseux.


Eya CHAHED, Nesrine JEMEL, Kaouther SOMRANI (Tunis, Tunisie), Mohamed Ilyes KRIFA, Mohamed BADRI
00:00 - 00:00 #33775 - Guillaume apollinaire : de la plaie cranio-cérébrale au mouvement du surréalisme.
Guillaume apollinaire : de la plaie cranio-cérébrale au mouvement du surréalisme.

The French poet Guillaume Apollinaire enrolled in the French army during World War I. During a campaign in March 1916, he suffered a penetrating brain injury when a fragment of shrapnel pierced his helmet in the right temporal region. 

At this time, neurosurgical techniques were standardized to manage the important number of war-related neurosurgical casualties. Apollinaire, who experienced a transient fainting followed by left-sided hemiparesis two months after his trauma, underwent trepanation by Dr Baudet at the Molière Villa, a facility affiliated to the Val-de-Grâce Military Teaching Hospital.

The poet’s personality and behavior changed dramatically after his trauma. These neurobehavioral changes, associated with preserved cognition and no other neurological dysfunction, were later described as the Apollinaire’s Syndrome. These personality changes were accompanied by flourishing writing changes. Hence, fifteen months after his penetrating brain injury, the poet introduced the word “Surrealism” to the World in his play The Breast of Tiresias (Les Mamelles de Tirésias in French), giving birth to a major intellectual, literary and artistic movement that paved the XXth Century. Linguistic shifts such as phonological and semantical words of game were at the forefront of the narrative process of the play.

Traumatic brain injury often leads to cognitive impairment. In the case of Apollinaire, if the ballistic trauma was also responsible for diffuse axonal injury, it could have also led to semantic and social cognition impairment, in addition to the neuropsychological disorders that had already been widely documented by his friends and family. The World will always remember Apollinaire’s writing genius as deeply associated with the birth of Surrealism. But what if the poet new writing style was due, at least in part, to the unexpected help of a lost shrapnel fragment?


Rayan FAWAZ (Paris), Aurore SELLIER, Nathan BEUCLER, Jean-Marc DELMAS, Nicolas DESSE, Arnaud DAGAIN
00:00 - 00:00 #33568 - Hemangioblastome du système nerveux central: une étude rétrospective de 24 cas.
Hemangioblastome du système nerveux central: une étude rétrospective de 24 cas.

L’hémangioblastome (HB) est une tumeur vasculaire bénigne qui se voit chez l’adulte jeune. Il se développe généralement au niveau du cervelet.Il peut évoluer dans le cadre de la maladie de Von Hippel-Lindau (VHL). Le but de ce travail est de revoir l’aspect épidémiologique, clinique, radiologique et le traitement chirurgical des HB du système nerveux central (SNC).

Les signes cliniques étaient dominés par l’hypertension intracrânienne, le syndrome cérébelleux et l’hémiplégie pour les lésions cérébelleuses (21/24) et hémisphériques, un tableau de compression médullaire dans un cas avec une localisation spinale. L’âge moyen était de 38 ans allant de 22 ans à 66 ans. Il existe une prédominance féminine nette (14/24). Des signes de maladie de VHL ont été notés chez deux patients. Le siège était cérébelleux dans 21 cas, spinal isolé dans un cas et hémisphérique isolé dans deux cas. Une localisation rétinienne a été notée dans un cas. Le traitement était chirurgical avec exérèse de la portion charnue et drainage de la partie kystique

L’évolution a été bonne dans 17 cas, on déplore trois décès postopératoire lié à des complications infectieuses. Un patient a gardé une paraplégie incompatible avec la marche. Trois patients sont perdus de vue.

Les HB sont des tumeurs vasculaires bénignes du SNC pouvant survenir de façon sporadique ou dans le cadre d’une maladie de VHL. Dans cette pathologie, les HB multiples du SNC et le cancer du rein demeurent des manifestations majeures responsables d’un taux élevé de morbidité et de mortalité à long terme.

Les HB du SNC révèle la maladie de VHL dans 40 % des cas et ses localisations préférentielles se situent par ordre décroissant au niveau du cervelet, de la moelle spinale et de la moelle allongéeL’association entre HB et maladie de VHL est plus importante dans les formes spinales que dans les formes cérébelleuses. La prise en charge globale requiert une coordination pluridisciplinaire spécialisée. Le pronostic de l’affection dépend en partie du dépistage et de la précocité du diagnostic.

L’HB est une tumeur vasculaire bénigne, qui peut survenir en dehors de la maladie de Von-Hippel-Lindau.

Le traitement est chirurgical et le pronostic généralement bon et dépend de l’âge de survenue, du siège de la lésion de l’état pré opératoire et du nombre de lésion.


Mohamed Ilyes KRIFA, Eya CHAHED, Kaouther SOMRANI (Tunis, Tunisie), Nesrine JEMEL, Khalil GHEDIRA
00:00 - 00:00 #33571 - Hémangioblastomes multiples associés à un syndrome de Casse-noisette.
Hémangioblastomes multiples associés à un syndrome de Casse-noisette.

INTRODUCTION

L’hémangioblastome  est une tumeur rare du SNC caractérisée par son haut degré de vascularisation.  Dans le cadre de la maladie de Von Hippel-Lindau (VHL), elles se voient dans 20-30% des cas et sont souvent multiples. L’association d’une maladie de VHL avec d’autres malformations telles que le Syndrome de casse-noisette est exceptionnelle.

CAS CLINIQUE

Patient  âgé de 27 ans,  qui présente des troubles de la marche, d’aggravation progressive depuis 6 mois et des troubles vésico-sphinctériens. À l’admission, il présente une paraparésie spastique sans troubles sensitifs associés.

L’IRM médullaire montre de multiples tumeurs intramédullaires situées dans le cône terminal de la moelle. La plus volumineuse mesure 48x10x10 mm, kystique avec un nodule mural fixant intensément le PC. L’exérèse chirurgicale a conclu à des hémangioblastomes. L’évolution post opératoire était favorable.

Devant la multiplicité des lésions, la maladie de VHL est évoquée. L’IRM cérébrale a révélé, une tumeur du 4ème ventricule et une tumeur de l’hémisphère cérébelleux droit. Un an plus tard, le patient présente une hématurie, des douleurs pelviennes et une varicocèle gauche. Le scanner  thoraco-abdomino-pelvienne trouve 2 petites masses rénales gauches ainsi qu’une compression de la veine rénale par l’aorte abdominale contre le rachis avec dilatation de la veine spermatique gauche.

 Ces anomalies vasculaires réalisent un syndrome de Nutcracker dans sa variété postérieure. Le patient a bénéficié d’une néphrectomie gauche révélant un carcinome à cellules claires. 4 ans plus tard, il présente des signes d’HTIC  avec ataxie cérébelleuse. L’exérèse chirurgicale des  tumeurs du V4 et du cervelet  a été réalisée et l’examen anatomopathologique a conclu à des hémangioblastomes.

DISCUSSION

L’hémangioblastome est souvent une tumeur isolée mais 30% sont associés à une maladie de VHL et sont alors multiples intéressant la moelle épinière, le cervelet.., La maladie de VHL est caractérisé par des angiomes rétiniens, phéochromocytome, hémangioblastomes du SNC, tumeur rénale, pancréatique à type de carcinome. En IRM, les hémangioblatomes sont en iso T1, hyper T2 et fixent intensément le PC. Leur exérèse microchirurgicale est indiquée en cas de lésions symptomatiques ou évolutives. Le syndrome de Nutcracker postérieur résulte de la compression de la veine rénale gauche entre l’aorte et le corps vertébral avec le développement de varicosités du rein, de l’uretère et du cordon spermatique. La fréquence de ce syndrome est souvent sous-estimée et sa prise en charge reste controversée.

CONCLUSION

L’association d’une VHL et d’un syndrome de Nutcracker est exceptionnelle. La découverte d’hémangioblastomes multiples doit faire rechercher d’autres lésions tumorales ainsi que des malformations vasculaires associées.


Mohamed Ilyes KRIFA, Eya CHAHED, Kaouther SOMRANI (Tunis, Tunisie), Nesrine JEMEL, Khalil GHEDIRA
00:00 - 00:00 #33531 - Hypertension Intracrânienne Idiopathique révélant une malformation d’Arnold Chiari : à propos d’un cas avec revue de la littérature.
Hypertension Intracrânienne Idiopathique révélant une malformation d’Arnold Chiari : à propos d’un cas avec revue de la littérature.

La malformation d’Arnold Chiari et l’hypertension intracrânienne idiopathique sont deux entités ayant plusieurs points en commun sur le plan physiopathologique, épidémiologique, clinique et thérapeutique. Nous rapportons un cas de malformation d’Arnold Chiari révélé par une hypertension intracrânienne idiopathique, à partir duquel nous discuterons l’existence d’un lien de causalité entre ces deux entités.
Femme âgée de 39 ans, aux antécédents d’hypothyroïdie, présentant une baisse progressive de l’acuité visuelle associées à des céphalées. A l’examen l’acuité visuelle était abaissée des deux côtés, avec au fond d’œil un œdème papillaire bilatéral stade II. L’imagerie cérébro-médullaire a objectivé une malformation de Chiari type I. Une ponction lombaire avec mesure de pression d’ouverture du LCR était à 35 cm H2O. Un traitement à base d’antiœdémateux fût entrepris mais sans efficacité sur la symptomatologie sus décrite. La patiente a donc été opérée pour décompression de la charnière cervico-occipitale, avec une évolution post opératoire favorable.
La prévalence est inconnue. Cette dernière est découverte fortuitement chez 0,77 % des patients ayant eu une IRM. Parmi ces patients, 14 % sont asymptomatiques.La symptomatologie clinique traduit la souffrance cérébrale liée à la diminution de la taille de la fosse postérieure. Son traitement est basé sur la décompression de la jonction craniospinale afin de reconstituer la grande citerne de la base


Mohamed Amine RACHDI (Tunis, Tunisie), Ghassen GADER, Mohamed Aziz HERMASSI, Mohamed BADRI, Mohamed ZOUAGHI, Mouna RKHAMI, Kamel BAHRI, Ihsen ZAMMEL
00:00 - 00:00 #33532 - Hypophysite lymphocytaire : à propos de 3 cas.
Hypophysite lymphocytaire : à propos de 3 cas.

L'hypophysite est une atteinte inflammatoire rare de la glande hypophysaire dont l'étiopathogénie n'est pas clairement élucidée. Il s'agit d'une cause importante de dysfonctionnement hypophysaire, affectant principalement les jeunes femmes dans la période du post-partum. Le diagnostic différentiel entre hypophysite lymphocytaire et adénome hypophysaire est souvent difficile.
Cas n°1: Femme de 32 ans, ayant accouché il y a 5 mois et aux antécédents de céphalées chroniques depuis 2 ans calmée parles antalgiques usuels, admise pour une accentuation des céphalées, une asthénie et une baisse brutale de l'acuité visuelle: OG 5/10, OD 8/10. Le bilan hormonal a montré une insuffisance corticotrope. L’IRM cérébrale a objectivé une lésion nodulaire intrasellaire
Cas n°2: Femme de 33 ans, aux antécédents de thyroïdite, ayant accouché il y a un mois et qui présente une baisse de l'acuité visuelle (ODG 1/10) avec une hémianopsie bitemporale. La biologie a objectivé une insuffisance thyréotrope uniquement. L’IRM cérébrale a montré une lésion nodulaire intrasellaire
Cas n°3: Femme de 58 ans aux antécédents d'HTA, diabète et thyroïdectomie il y a 2 ans, admise pour une baisse brutale de l’acuité visuelle : OD 3/10, OG 4/10 et une hémianopsie bitemporale. Le bilan hormonal a retrouvé un pan-hypopituitarisme et l’IRM cérébrale a objectivé une lésion intrasellaire
Nos trois patientes ont été opérées par voie trans-sphénoïdale. Une exérèse a été effectuée pour chacune d’elle.


Mohamed Amine RACHDI (Tunis, Tunisie), Ghassen GADER, Mohamed Aziz HERMASSI, Mohamed BADRI, Mohamed ZOUAGHI, Mouna RKHAMI, Kamel BAHRI, Ihsen ZAMMEL
00:00 - 00:00 #33572 - Hypophysite lymphocytaire simulant un macroadénome hypophysaire : à propos de 02 cas.
Hypophysite lymphocytaire simulant un macroadénome hypophysaire : à propos de 02 cas.

NTRODUCTION

L’hypophysite lymphocytaire (HL) est une atteinte inflammatoire rare de la glande hypophysaire d’origine auto-immune, en rapport avec une infiltration diffuse de la glande aboutissant parfois à un hypopituitarisme sévère. Elle est fréquente chez la femme enceinte ou en post-partum, sa survenue chez l’homme  est rare. Les auteurs rapportent l’observation de 2 patients traités pour HL.

OBSERVATIONS

Le 1er cas est un patient âgé de 51 ans, qui s’est présenté pour une baisse de l’acuité visuelle 8/10 à droite, 6/10 à gauche avec une hémianopsie bitemporale au champ visuel. Le 2èmeest une patiente âgée de 39 ans qui présente des céphalées retro-orbitaires invalidantes, installées 5 mois après son accouchement. A l’admission, les 2 patients étaient conscients, non déficitaires et n’avaient pas d’œdème papillaire au fond d’œil.

L’IRM hypophysaire montre chez les 2 patients un processus expansif kystique intrasellaire avec déformation du plancher de la selle et refoulement de la tige pituitaire et du chiasma.

Le bilan hormonal trouve une insuffisance corticotrope chez les 2 patients associé à une insuffisance gonadotrope et thyréotrope. Les 2 patients ont été opérés par un abord trans-sphénoïdal réalisant plusieurs biopsies du tissu hypophysaire. L’examen histologique note une infiltration du tissu fibreux par des nappes cellulaires d’aspect polymorphe. Le fond est occupé par des lymphocytes et par des PN éosinophiles et neutrophiles ; Cet aspect est compatible avec une hypophysite lymphocytaire  chez les 2 patients. Les suites opératoires étaient favorables avec amélioration de l’acuité visuelle du 1er patient. Un bilan auto-immun trouve des anticorps antinucléaires et anti-DNA positifs.

DISCUSSION

L’hypophysite lymphocytaire est une endocrinopathie auto-immune qui touche surtout la femme entre 30 et 40 ans, souvent pendant la grossesse ou au post partum. Une autre pathologie auto-immune est associée dans 23 % des cas.

Son tableau clinique est déroutant du fait du caractère non spécifique de ses manifestations. Il réalise un syndrome de masse hypophysaire à l'origine de céphalées et de troubles visuels ; d'un hypopituitarisme partiel ou complet. L'IRM trouve une hypophyse augmentée de volume avec extension suprasellaire et prise de contraste homogène. Cet aspect n’a rien de spécifique et peut correspondre à celui d’un adénome hypophysaire. A l’histologie ; l’HL réalise une infiltration lympho-plasmocytaire polymorphe associée à une fibrose avec  prédominance de lymphocyte T à l'immunomarquage. Le traitement consiste à corriger les déficits hormonaux . En cas de troubles visuels se discutent soit un traitement par corticoïdes à forte dose soit une décompression neuro chirurgicale.

CONCLUSION

L’hypophysite lymphocytaire pose des difficultés diagnostiques et thérapeutiques. Ses manifestations cliniques et radiologiques sont difficiles à distinguer des macro-adénomes hypophysaires.


Mohamed Ilyes KRIFA, Eya CHAHED, Kaouther SOMRANI (Tunis, Tunisie), Nesrine JEMEL, Khalil GHEDIRA
00:00 - 00:00 #33551 - Insertion professionnelle du jeune neurochirurgien dans le système de santé du Bénin: le salarié de la précarité.
Insertion professionnelle du jeune neurochirurgien dans le système de santé du Bénin: le salarié de la précarité.

Le Bénin compte 13 neurochirurgiens pour une population de plus de 12 millions d’habitants. La formation médicale de base et de spécialité est dispensée dans deux facultés de médecine à Parakou au Nord et à Cotonou au Sud. A la faveur d’une étude transversale, nous montrons la difficulté d’une insertion professionnelle incertaine du jeune neurochirurgien dans le système de santé béninois.

Les deux facultés de médecine ne disposent pas d’une unité de formation en neurochirurgie. Ce qui oblige les aspirants au métier de neurochirurgien à voyager pour se faire former. 47% des neurochirurgiens béninois sont formés au Maroc, 33% étaient formés au Sénégal. Sept des 13 neurochirurgiens exercent dans le secteur public et la majorité sont présents à Cotonou au Sud du Bénin.

Il n’existe aucun dispositif d’emploi pour le jeune neurochirurgien qui rentre au Bénin à la fin de sa formation qui souvent se fait sur fond propre. Aucune politique d’insertion professionnelle n’est mise en œuvre. Et le jeune neurochirurgien n’a pas les moyens de se mettre à son propre compte. Il fait face à de nombreux challenges dont la satisfaction de ses besoins élémentaires. Il devient un salarié de la précarité en multipliant des contrats de prestations dans les cliniques privées où l’exercice de la neurochirurgie est rare et peu rentable. Il n’a pas encore la confiance des patients qui ne le connaissent pas et ne veulent pas se faire opérer par un jeune neurochirurgien.  Tout ceci renforce le désir de s’expatrier. 


Gbetoho Fortune GANKPE (Cotonou, Bénin), Thierry ALIHONOU
00:00 - 00:00 #33666 - Kyste arachnoïdien compliqué d’un hématome sous-dural et d’une hémorragie intra-kystique après un traumatisme crânien bénin.
Kyste arachnoïdien compliqué d’un hématome sous-dural et d’une hémorragie intra-kystique après un traumatisme crânien bénin.

Introduction:

Le kyste arachnoïdien est une malformation congénitale d’étiologie inconnue, caractérisée par l’accumulation de liquide céphalorachidien entre les deux feuillets arachnoïdiens. Souvent asymptomatique,  de découverte fortuite mais qui peut se compliqué parfois suite à un traumatisme bénin par un hématome sous dural, un hygrome sous dural, avec ou sans une hémorragie  intra-kystique.

Cas clinique:

Un garçon de 06 ans aux antécédents d’un traumatisme crânien mineur il y’a 2 mois (TDM cérébrale objectivant  un kyste arachnoïdien temporale gauche de 41X28 mm) et qui a consulté aux urgences pour des céphalées, vomissements évoluant depuis une semaine. Une TDM cérébrale a révélée un hématome sous dural subaigu hémisphérique gauche de 23 mm d’épaisseur, et un saignement intra-kystique. Le patient a été opéré en urgence par deux trous de trépan, l’hématome a été évacué. Les suites opératoires on été marquées par la disparition des céphalées et des vomissements. Aucune complication postopératoire n’a été notée.

Une TDM cérébrale de contrôle a été réalisée à J7 et 3 mois plus tard, montrant une excellente évolution radiologique, avec une régression presque totale de l’hématome et du kyste arachnoïdien. Le patient va bien actuellement et est suivi régulièrement en consultation.

Discussion:

Le kyste arachnoïdien représente 1% de l’ensemble des processus expansifs intracrâniens non traumatiques. Sa pathogénie encore mal connue serait liée à une anomalie embryologique. Il est de découverte fortuite dans 54% des cas. Parfois il se manifeste par des céphalées, des crises convulsives, un déficit neurologique. Il peut parfois être révélé par une complication, à savoir sa rupture, entrainant un hygrome ou un hématome sous dural chronique rarement retrouvé chez les enfants, du fait que le parenchyme cérébral occupe la quasi-totalité des espaces sous arachnoïdiens contrairement aux sujets âgés chez qui une atrophie cortical est retrouvée élargissant l’espace sous-dural. La rupture peut être spontanée ou à la suite d’un traumatisme crânien avec la rupture de veines ponts à l’origine d’un saignement sous dural. Le traitement consiste en son évacuation par un ou deux trous de trépan. Toutefois, il n’y a pas de consensus quant au traitement des kystes arachnoïdiens rompus. Les résultats rapportés étaient satisfaisants avec la diminution de la taille du kyste en postopératoire comme dans notre cas.

 

Conclusion :

L’hématome sous dural chronique consécutif à la rupture d’un kyste arachnoïdien est une pathologie extrêmement rare chez l’enfant. Le traitement de choix est l’évacuation de l’hématome par trépanation, avec surveillance de l’évolution du kyste.


Soumia ABDESSELAM (Batna, Algérie), Zoheir DJENNA
00:00 - 00:00 #33566 - Kyste arachnoïdien de l’angle ponto cérébelleux traité par un double drainage kysto cisternal.
Kyste arachnoïdien de l’angle ponto cérébelleux traité par un double drainage kysto cisternal.

Introduction:

Les kystes arachnoïdiens sont des lésions bénignes rares qui ne représentent que 1% de l’ensemble des lésions intracrâniennes. La localisation dans la fosse postérieure représente 10% des localisations cérébrales.

Ils sont généralement asymptomatique.

Dans le cas des kystes arachnoïdiens de la fosse cérébrale postérieure, et plus précisément de l’angle ponto cérébelleux, un syndrome d’hypertension intracrânienne fait de céphalées et de vomissements, est la manifestation la plus fréquente. S’y associe parfois une atteinte des nerfs crâniens, à savoir le nerf facial et le nerf cochléo-vestibulaire.

Le traitement chirurgical consiste en une marsupialisation de ce kyste mais des récidives peuvent quand même se voir.

Présentation clinique :

Nous présentons le cas d’une patiente âgée de 15ans, sans antécédents, qui se plaint de céphalées paroxystiques.

L’examen neurologique était sans anomalies.

L’IRM cérébrale a montré un du kyste arachnoïdien de l’angle ponto cérébelleux droit comprimant le cervelet en arrière.

Devant l’aggravation des céphalées devenues quotidiennes et gênantes, l’aspect compressif et le volume du kyste, nous avons indiqué la chirurgie.

Par voie rétro sigmoide droite, nous avons réalisé une double communication entre le kyste avec la citerne péri pontique et le kyste avec la grande citerne.

Les suites opératoires sont simples avec une disparition des céphalées et une TDM cérébrale de contrôle post opératoire qui montre une nette régression du volume kystique avec les deux cathéters qui sont en place.

Conclusion :

Les kystes arachnoidiens de l’angle ponto cérébelleux sont des lésions bénignes rares. Souvent asymptomatiques, ils peuvent se manifester par un syndrome d’HTIC et une atteinte des nerfs crâniens.

Le traitement de choix est la marsupialisation du kyste. Des récidives, quoique rares, peuvent se voir.

Le drainage kysto cisternal est une étape supplémentaire pouvant prévenir les récidives.


Eya CHAHED, Nesrine JEMEL, Kaouther SOMRANI (Tunis, Tunisie), Mohamed Ilyes KRIFA, Mohamed BADRI
00:00 - 00:00 #33657 - Kyste hydatique cerebral calcifié.
Kyste hydatique cerebral calcifié.

Introduction :la localisation cérébrale du kyste hydatique est rare (0,5 à 4,5 %), et la fréquence de la forme calcifiée représente moins de 1%. Contrairement à d‘autres localisations la calcification d‘un kyste hydatique cérébrale n’est pas une forme une guérison, elle pose un problème de diagnosticpositif et de prise en charge thérapeutique.

Cas clinique :

Nous présentons le cas d’un patient âgé de 59 ans, suivi depuis 10 ans pour des crises convulsives généralisées devenues résistantes au traitement médical. Le scanner cérébral objective un processus expansif frontal droitcalcifié. L'imagerie par résonance magnétique (IRM), en plus de la masse calcifiée, montre essentiellement une image évocatrice de membrane festonnée et décollée avec un discret œdème perilesionnel. À l'intervention, la paroi était calcifiée et son contenu a l'aspect et la consistance typique du « sable » hydatique. Le parenchyme cérébral perilesionnel est siège d’une gliose réactionnelle qui a été enlevé. Les suites opératoires immédiates étaient simples. A 1 mois post opératoire les crises ont totalement disparu, le patient est toujours sous bithérapie antiépileptique.

Conclusion:Le kyste hydatique cérébral calcifié est rare, il faut toujours y penser devant une lésion calcifiée surtout dans les zones d’endémie. L’IRM oriente d’avantage le diagnostic. L’exérèse de la gliose perilesionnel est impérative pour un meilleur contrôle de l’épilepsie.


Fatma BEN ATIG (tunis, Tunisie), Malek BOURGOU, Khansa ABDERRAHMEN, Sofien BOUALI
00:00 - 00:00 #33564 - La syringomyélie avec Chiari 1: étude prospective sur 36 cas.
La syringomyélie avec Chiari 1: étude prospective sur 36 cas.

I / Introduction : Depuis sa première description par Olivier d’Angers en 1837, la syringomyélie, définie comme une cavitation tubulaire de la moelle épinière liée à l'accumulation de liquide d'origine diverse.

Plusieurs théories ont été émise pour expliquer sa physiopathologie cependant l’avènement de l’imagerie par résonance magnétique a permis d’obtenir des données in vivo, et de résoudre pratiquement tous les problèmes diagnostiques.

Le handicap socio-professionnel quelle entraine a incité les neurochirurgiens à proposer plusieurs techniques opératoires d’où plusieurs publications ont été rapportées dans la littérature

La syringomyélie foraminale associée à une malformation de Chiari I a été le sujet de notre travail sur l’utilisation d’une seule technique opératoire.

II/Matériels et méthodes :

Il s’agit d’une étude prospective débutée janvier 2016 jusqu’ au mois de janvier 2022 portant sur 36 malades opérés pour une syringomyélie associée à une malformation de Chiari I en utilisant une seule technique opératoire :une décompression osseuse postérieure du trou occipital et de l’arc postérieur de C1 associée à une plastie durale avec ou sans tonsillectomie avec un minimum de recul d’une année.08 patients opérées également n’ont pas atteint une année de suivi sont exclus de cette étude .

 III/Résultats et discussion :

L’âge moyen était de 46 ans avec une prédominance féminine à 55,88%

-le délai moyen avant le diagnostic et la prise en charge est de 48 mois avec des extrêmes de 2 à 48 mois

- La moyenne du score d’ASIA moteur est de 93/100 et la moyenne du score d’ASIA sensitif est de 302/336

-La douleur est le maitre symptôme retrouvé dans 70% des cas évaluée par l’échelle visuelle ana logique de la douleur (EVA)

-La cavité syringomyélique a été évaluée à l’IRM par l’index de Vaquero et l’étendue de la cavité syringomyélie.

-Une évaluation fonctionnelle a été réalisé par l’indice de Karnofsky et la classification de Mc Cormick modifiée.

Une évaluation de la douleur neuropathique des patients répartis en fonction de leur traitement.

On a constaté une amélioration significative : du score d’ASIA sensitif (55% amélioration et 44%de stabilisation), de L’ASIA moteur (44% d’amélioration et 53% de stabilisation), de l’EVA dans 97%,

du score fonctionnelle (65%), de l’index de Vaquero (91%)

On a essayé de répondre sur les questions suivantes :

Faut-il opérer les patients paucisymptomatiques ou asymptomatiques ?

Faut-il opérer les patients grabataires ?

Comment gérer la douleur neuropathique ?

 Notre technique a-t-elle une supériorité sur les autres choix techniques ?

Faut -il unifier les scores d’évaluation loin de la subjectivité des auteurs pour avoir des comparaisons correctes entres les séries de la littératures.

IV/Conclusion :

Malgré les progrès de l’imagerie et des techniques chirurgicales la syringomyélie reste un challenge pour le neurochirurgien et un handicap socio-professionnel pour les patients grabataires.


Abdelaziz BENNADJI (Batna, Algérie), Ramdhan GUERRI, Abdelghani BENMOUSSA, Lobna HAMADOU, Samir SEBANE
00:00 - 00:00 #33814 - Le défi de convertir le « Syndrome d’échec de stimulation médullaire"e; en succès clinique, en utilisant de nouvelle programmation de la stimulation médullaire, par le biais d'adaptateurs de neurostimulation.
Le défi de convertir le « Syndrome d’échec de stimulation médullaire"e; en succès clinique, en utilisant de nouvelle programmation de la stimulation médullaire, par le biais d'adaptateurs de neurostimulation.

INTRODUCTION

Bien que la neurostimulation médullaire (SCS) basée sur la paresthésie est efficace pour traiter les douleurs neuropathiques chroniques, les bénéfices initiaux peuvent conduire à une diminution de l’efficacité dans le temps (LoE) avec ou sans perte de couverture (LoC). La perte d'efficacité peut survenir pour diverses raisons : Pour les patients utilisant une stimulation basée sur la paresthésie, les bénéfices du traitement peuvent être réduits au fil du temps en raison d'une LoC de la douleur. Pour les patients qui n'ont pas un soulagement satisfaisant et ne répondent plus au traitement par SCS (patients LoE), malgré une couverture adéquate de la douleur, ils peuvent diminuer ou abandonner la SCS. Le développement de technologie associant de nouvelles formes d'onde de SCS sans paresthésie et des adaptateurs de générateur, offre des possibilités de prise en charge des patients atteints de LoE. L'objectif principal de notre étude était d'étudier les procédures de sauvetage, par le biais d'adaptateurs de SCS, chez des patients déjà implantés avec un SCS et présentant une LoE.  

METHODES et MATERIELS

Nous avons analysé rétrospectivement une cohorte de patients présentant une LoE, qui se sont vus proposer de nouveaux programmes/formes d'ondes de SCS via un adaptateur  entre 2018 et 2021. Les patients ont été évalués avant l'implantation de l'adaptateur, et à 1, 3, 6 et 12 mois après. Les critères de jugement étaient l'intensité de la douleur avec EVA, les cartographies de la douleur/couverture, la qualité de vie avec EQ-5D, l'incapacité fonctionnelle avec ODI, les scores d'anxiété et de dépression avec HADS, et les préférences de stimulation. Nous avons également comparé la diminution de l'intensité de la douleur, la diminution de la surface de la douleur et la couverture de la douleur entre les groupes LoE avec et sans LoC.  

RESULTATS

Les dernières évaluations de suivi (N=27) ont montré une amélioration significative de l'EVA (p=0,0001), de l'ODI (p=0,021), de l'EQ-5D (p=0,023), de l'anxiété HADS (p=0,036) et de la surface douloureuse (p=0,0013). Après 1 mois de suivi, chez les 11/27 patients atteints de LoC, l'efficacité du SCS s'est accompagnée d'une récupération de la couverture paresthésique (73,88 %, p=0,048) et d'une diminution de la surface douloureuse (64,3 %, p=0,034). Après 12 mois de suivi, 81,3 % des patients conservent la stimulation tonique dans leur possibilité de formes d'onde. 

DISCUSSION

La conversion de la SCS à l'aide d'adaptateurs semble prometteuse comme solution de sauvetage chez des patients présentant une LoE. Les adaptateurs permettent de recouvrer l’efficacité de la SCS, notamment à partir de nouveau ciblage temporel avec les nouvelles formes d’ondes, ainsi qu’un nouveau ciblage spatial lors de l’utilisation de stimulation tonique conventionnelle.

CONCLUSION

Au vu des résultats, les adaptateurs pourraient être intégrés aux algorithmes de sauvetage de SCS.


Philippe RIGOARD, Manuel ROULAUD, Jonathan DANY (Poitiers)
00:00 - 00:00 #33766 - Méningite bactérienne associée à la dérivation ventriculo-péritonéale : expérience du chu de tizi-Ouzou.
Méningite bactérienne associée à la dérivation ventriculo-péritonéale : expérience du chu de tizi-Ouzou.

Introduction - Objectifs


La méningite bactérienne nosocomiale (MBN) sur dérivation ventriculo-péritonéale (DVP) est l’une des infections préoccupante par sa fréquence et par la nature des  bactéries en causes. Le but de notre étude est de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs de cette méningite dans un service de neurochirurgie.

Matériels et méthodes


Il s’agit d’une étude prospective observationnelle durant 06 années. Nous avons inclus tous les patients ayant présenté une méningite sur DVP et dont la nature bactérienne est documentée par la culture du LCR, du cathéter de la DVP ou de l’hémoculture.

Résultats

Nous avons diagnostiqué 28 épisodes de MBN sur DVP pour 176 mises en place de DVP pour la même période, soit une incidence de 15.9%.Onze patients sont de sexe masculin. L’âge varie de 01 mois à 74 ans. Le délai de survenue de la méningite par rapport à l’implantation de la DVP est en

moyen de 34 jours (05 à 276 jours).Seize épisodes sont survenues quand la durée de chirurgie est supérieure à 90 mn.

La fièvre n’est présente que dans 13 cas .Trois tableaux cliniques prédominent : signes neuroméningés (17), signes digestifs (10), fièvre isolée (07).L’aspect du LCR est trouble (20) clair (06) hémorragique (02).Trente bactéries ont été identifiées (dont deux coinfections) : Klebsiella (09),Pseudomonas (07),Staphylococcus (05) E.coli (03),autres (06) .En plus du traitement antibiotique ,la DVP à été remplacée par la dérivation ventriculaire externe (16),par une DVP(06) ou laissée en place (06) .La durée moyenne de remise de la DVP est de 45 jours. La durée moyenne d’hospitalisation est de 48 jours. Quatre patients sont décédés.

Conclusion

La méningite bactérienne associée à la DVP est relativement fréquente dans notre établissement. Le diagnostic doit être évoqué quelque soit le tableau clinique chez le porteur d’une DVP, et le retrait temporaire de celle-ci nous semble indispensable. Sa prévention, vu la nature des bactéries en cause, doit reposer plus sur les mesures d’hygiène que sur l’antibioprophylaxie en vigueur.


Abdelkrim BENALI (TIZIOUZOU, Algérie), Arezki TIBICHE, Abdelmoumene ZENNOUCHE
00:00 - 00:00 #33569 - Métastases cérébrales d’un thymome.
Métastases cérébrales d’un thymome.

INTRODUCTION:

Les thymomes, tumeurs épithéliales médiastinales, sont des tumeurs rares. Leurs métastases extra thoraciques sont exceptionnelles.

Présentation clinique :

Un patient de 64ans, sans antécédents, suivi depuis Septembre 2021 pour une tumeur médiastinale. Une biopsie a été réalisée et l’examen anatomopathologique a conclu à un thymome B3.

Il a reçu 06 cures de chimiothérapie.

Lors de son bilan d’extension, découverte fortuite de plusieurs métastases cérébrales pariétale, temporales et frontales droites et gauches centimétriques et sans effet de masse.

Une surveillance a été entamée initialement.

Devant l’augmentation en volume et en taille de ces métastases, principalement de la lésion frontale gauche qui est de 30mm, une chirurgie a été indiquée.

L’examen est sans particularités.

Une exérèse complète de sa métastase frontale gauche a été réalisée. Les suites opératoires sont simples.

Conclusion :

Les métastases extra thoraciques des thymomes sont exceptionnelles. Uniquement une vingtaine de cas ont été rapportés dans la littérature. Leur prise en charge est encore mal documentée, surtout quand elles sont multiples. Il n’existe pas encore de consensus international d’où l’intérêt de documenter les cas. Le but de la chirurgie est l’exérèse de la lésion et le diagnostic histologique de confirmation.


Eya CHAHED, Nesrine JEMEL, Mohamed Ilyes KRIFA, Kaouther SOMRANI (Tunis, Tunisie), Khalil GHEDIRA
00:00 - 00:00 #33781 - Neurocore – une plateforme libre d'intelligence collective pour le développement décentralisé de consensus en neurosciences.
Neurocore – une plateforme libre d'intelligence collective pour le développement décentralisé de consensus en neurosciences.

Introduction

La science bénéficie du partage des ressources et des connaissances par une coopération efficace au sein de paradigmes cohérents. Pourtant, divers obstacles entravent la collaboration scientifique et le consensus, notamment la divergence d’intérêts individuels, les barrières socioculturelles ou une organisation inefficace. Les réseaux modernes et les systèmes d'exploitation fondés sur les principes d'ouverture et de décentralisation peuvent aider à surmonter ces obstacles.

 

Méthode

Nous avons personnalisé une infrastructure logicielle Virtuous (Sciense, New York, États-Unis) pour améliorer la conduite d'études de consensus définissant des core outcome set (COS) en neurosciences. Cette structure open-source basée sur la blockchain repose sur une solution de scalabilité de seconde couche d’Ethereum (Polygon Technology, Mumbai, Inde), les transactions étant supervisées par une organisation autonome décentralisée (OAD) à but non lucratif (Fondation Consciense, Bruxelles, Belgique).

 

Résultats

Neurocore fournit une infrastructure libre permettant une supervision autonome des études COS en neurosciences et sans frais. Les jetons non fongibles (NFT, non-fongible token) créés de manière itérative via des contrats intelligents (norme ERC-721) sont partagés entre les chercheurs. Ces NFT formalisent leur (i) accord initial (i.e., un code d'éthique, un plan d'actions et une politique de contribution-récompense), (ii) l'implication institutionnelle et (iii) la contribution finale respective. Une suite d'outils collaboratifs sur mesure mettant en œuvre la méthode de Delphes afin d’améliorer la collecte, l'analyse et la synthèse des données pour les chercheurs, i.e., les facilitateurs et les experts. L’OAD garantie une plate-forme d'arbitrage des différends. Un service d'hébergement gratuit garantissant un libre accès aux résultats de la recherche est fourni sous licences CC-BY(-SA) (Creative Commons, Californie, États-Unis).

 

Conclusion

Neurocore est une plateforme libre, opérationnelle et évolutive qui soutient les efforts collectifs pour construire et partager équitablement des consensus basé sur les connaissances les plus actuelles en neurosciences. Cette plateforme vise à promouvoir les meilleures pratiques de coopération en matière de recherche.

 


Sami BARRIT (BRUXELLES, Belgique), Mejdeddine AL BARAJRAJI, Salim EL HADWE, Joachim ANDRÉ, Joseph MADSEN, Romain CARRON
00:00 - 00:00 #33524 - Résorption spontanée de volets osseux autologues après cranioplastie : à propos de 2 cas.
Résorption spontanée de volets osseux autologues après cranioplastie : à propos de 2 cas.

Objectif:

Nous reportons une série de 2 patients avec résorption de volet crânien autologue après réalisation d’une cranioplastie.

Matériel et méthode :

Deux patients ont bénéficié d’une chirurgie crânienne, un pour une craniectomie décompressive et un autre pour une exérèse de tumeur cérébrale, avec cranioplastie associée par volet autologue. Dans le premier cas, le volet a été initialement conservé « en nourrice » dans le tissu sous-cutané de la paroi abdominale ; dans le second cas le volet a été replacé immédiatement en fin de chirurgie. Les deux patients ont ensuite connu un problème cosmétique dû à un changement d’épaisseur du volet de cranioplastie. Ces plaintes sont apparues après 2.5 ans de la cranioplastie pour un patient et après 10 mois de la chirurgie d’exérèse tumorale pour l’autre. Un scanner cérébral a démontré une résorption du volet osseux avec une perte de plus de 90% de son épaisseur initiale pour le premier patient et pour plus de 50% de son épaisseur initiale pour le second patient. Chez nos deux patients, une seconde chirurgie a été réalisée pour raisons cosmétiques et afin de réduire le risque de lésions cérébrales en cas de traumatisme crânien.

Résultats :

Les deux patients ont subi une deuxième intervention chirurgicale avec une ablation du volet osseux résiduel et mise en place d’un volet synthétique en acrylique, réalisé par technologie 3-D. Il n’y a pas eu de complication post-opératoire.

Conclusion:

La résorption d’un volet osseux après chirurgie avec cranioplastie est une complication très rare, déjà reportée dans la littérature, surtout décrite en cas de craniectomie décompressive. A l’heure actuelle, aucune variable n’a pu être associée à un risque plus élevé de développer une résorption d’un volet de cranioplastie et ce même en analysant les différentes méthodes de conservation du volet osseux. La réalisation d’un volet osseux pédiculé semble décroître le risque de résorption. Le remplacement du volet osseux résorbé par un volet synthétique permet de restaurer une fermeture crânienne à la fois esthétique et sécurisante.


Anthony NGUYEN (La Louvière, Belgique), Henri-Benjamin POULEAU, Daniele MORELLI, Nicolas MASSAGER
00:00 - 00:00 #33570 - Rupture asymptomatique atraumatique d’un kyste dermoide de la fosse cérébrale postérieure.
Rupture asymptomatique atraumatique d’un kyste dermoide de la fosse cérébrale postérieure.

Introduction:

Les kystes dermoides sont des tumeurs cérébrales congénitales extrêmement rares. En effet, elles ne représentent que 0.7% de l’ensemble des tumeurs cérébrales. Elles se développent généralement au niveau de la fosse cérébrale postérieure. Leur rupture spontanée, en dehors d’un événement traumatique, est rare, voire exceptionnel.  Généralement révélés par des signes d’hypertension intracrânienne ou des signes en rapport avec une méningite aseptique, ils peuvent toutefois être totalement asymptomatiques.

Présentation clinique :

Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 16ans, qui avait initialement consulté à l’âge de 06 ans un ORL pour un kyste dermoide nasal. Devant l’extension intra crânienne possible de cette tumeur, une IRM cérébrale avait été réalisée amenant à découvrir de manière totalement fortuite un kyste dermoïde de la fosse cérébrale postérieure.

La patiente étant asymptomatique, aucune chirurgie de son kyste dermoïde cérébral n’a été proposée.

Elle a toutefois été opérée de son kyste nasal.

La patiente a par la suite été perdue de vue.

Dix ans plus tard, la patiente souhaitant effectuer une rhinoplastie nous est adressée par son plasticien.

Elle ne rapporte ni céphalées ni vomissements. Il n’existe pas de  notion de traumatisme crânien récent. L’examen est sans anomalies. Une IRM cérébrale a de nouveau été réalisée et a objectivé un volumineux kyste dermoïde de la fosse cérébrale postérieure rompu dans les ventricules, sans hydrocéphalie.

La conduite a été d’entamer une surveillance devant le caractère asymptomatique de sa lésion.

Un an plus tard, la patiente étant encore asymptomatique, nous décidons de continuer la surveillance.

 

Conclusion :

Le kyste dermoide de la fosse est une malformation congénitale rare. La rupture du kyste dermoïde est dans la plupart du temps symptomatique suite à un traumatismecrânien.

La chirurgie n’est indiquée que dans de rares cas.


Eya CHAHED, Nesrine JEMEL, Kaouther SOMRANI (Tunis, Tunisie), Mohamed Ilyes KRIFA, Khalil GHEDIRA, Mohamed BADRI
00:00 - 00:00 #32855 - Un processus expansif intra crânien cachant une thrombose veineuse corticale : à propos d’un cas et revue de la littérature.
Un processus expansif intra crânien cachant une thrombose veineuse corticale : à propos d’un cas et revue de la littérature.

Introduction :

La thrombose veineuse cérébrale est une pathologie relativement rare dans la population générale. Cette pathologie a une présentation clinique non spécifique et qui peut mimer n’importe quel tableau neurologique. Cette particularité peut induire le clinicien à tort menant à un diagnostic erroné. Les thromboses isolées de veines corticales sont encore plus rares.

 

Observation :

Nous rapportons le cas d’une patient âgée de 51 ans , ayant subi une néphrectomie droite pour un cancer du rein, aux antécédents de 2 épisodes de thrombophlébite du membre inférieur mise sous Sintrom arrêté 1 an avant son admission. La patiente a eu 4 avortements spontanés précoces et est suivie au service de médecine interne avec un bilan de thrombophilie qui est négatif. La patiente s’est présentée pour des céphalées avec une lourdeur de l’hémicorps droit d’installation rapidement progressive une semaine avant son admission. Elle a présenté par la suite une crise tonicoclonique généralisée. L’examen neurologique à objectivé une hémiparésie droite. La neuroimagerie a révélé un PEIC frontal gauche entouré par un œdème périlésionnel. La patiente a été opérée avec découverte per opératoire d’un tissu sableux entouré par une gliose réactionnelle. L’examen anatomopathologique et la relecture de l’imagerie ont conclu à une thrombose veineuse corticale. La patiente a été mise sous traitement anticoagulant avec nettoyage radiologique.

 

Discussion:

La thrombose veineuse cérébrale est une pathologie rare qui représentent 0,5 à 1% des accidents vasculaires  ischémiques. Il s’agit habituellement d’une thrombose d’un sinus duremérien associée ou non à une thrombose veineuse corticale. L’atteinte isolée d’une veine corticale est inhabituelle.A l’IRM , la thrombose veineuse peut mimer plusieurs autres pathologies. Cette pathologie se présente fréquemment de manière idiopathique et se résout spontanément, sans anticoagulation et sans séquelles durables.

 

 

Conclusion :

Les thromboses veineuses corticales sont rares , représentant environ 0.063 des accidents vasculaires cérébraux. Elle implique fréquemment des vaisseaux de surface anastomotiques tels que la veine de Trolard, la veine de Labbé, la veine sylvienne superficielle et les veines précentrale, postcentrale et centrale. Elles peuvent mimer d’autres diagnostiques à l’imagerie, telles qu'une hémorragie sous-arachnoïdienne, un accident ischémique transitoire3 ou même une tumeur cérébrale.


Wièm MANSOUR (Sousse, Tunisie), Fatma KOLSI, Ines CHERIF, Mohamed Zaher BOUDAOUARA
00:00 - 00:00 #33770 - utilisation de la colistine par voie intraventriculaire.
utilisation de la colistine par voie intraventriculaire.

Introduction-Objectif : La méningite  associée  aux soins survient de plus en plus dans notre CHU .Elle est  le plus souvent  causée par des bactéries multirésistantes  réduisant les options thérapeutiques disponibles. La Colistine par voie intraventriculaire est parfois la seule alternative thérapeutique possible.                                                                                                                                                    Nous apportons notre expérience sur l’utilisation de la colistine  le par voie intraventriculaire.

Patients et Méthodes : Nous rapportons  sept cas de méningites associées aux soins à Acinetobacter baumanii multi résistants survenues sur drain de dérivation externe(DVE) du liquide céphalorachidien(LCR) dans le cadre d’une étude prospective  portant sur l’ épidemiolologie ,clinique et thérapeutique des méningites associées aux soins.

Résultats : Au cours de la période de l’étude  (juin 2014 - juin 2018) nous avons diagnostiqué sept(07) épisodes de méningite  à Acinétobacter baumanii sur DVE chez 07 patients, 02 nourrissons et 05 adultes .Le germe était sensible, uniquement à la colistine (5/7), à la colistine et à l’imipenème (2/7)

Les sept patients ont été traités par colistine,seule, par voie intraventriculaire, une  injection quotidienne  à travers le cathéter de drainage du LCR à posologie de 10.000 UI le premier jour, puis 20.000 UI chez les 2 nourrissons et 50.000 UI chez les 5 adultes, à partir du 2eme jour.

L a stérilisation du LCR a été obtenue au 3eme jour (4 /7), au 5eme (3/7).La normalisation totale du LCR a été obtenue entre le 14eme et le 38eme .La durée moyenne  du traitement a été de 26 jours

Nous n’avons noté aucun effet indésirable lié à la colistine chez six patients .Un  Nourrisson a présenté des crises convulsives. La guérison a été obtenue chez tous nos patients.

Conclusion : L’utilisation de la colistine, par voie locale, quand celle-ci est possible, nous semble  être le traitement choix des méningites à Acinétobacter multirésistant.


Abdelkrim BENALI (TIZIOUZOU, Algérie)