Vendredi 16 décembre
08:00

"Vendredi 16 d\u00e9cembre"

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C2
08:00 - 08:40

Conférence

Président de séance : Bruno LUSSIEZ (chirurgien) (Président de séance, Monaco)
08:00 - 08:40 Finger and Metacarpal fractures. Alberto LAZZERINI (Conférencier, Milano, Italie)
Amphi Bleu

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CL10
08:00 - 09:23

Communications libres
Arthrose Poignet

Présidents de séance : Christian FONTAINE (Head of department) (Président de séance, Lille), Guy RAIMBEAU (chirurgien) (Président de séance, Angers)
08:00 - 08:06 #32572 - CO072 L'arthrodèse totale du poignet est elle vraiment le derniers recours?
CO072 L'arthrodèse totale du poignet est elle vraiment le derniers recours?

L’arthrodèse radio carpienne est un traitement de dernier recours pour la prise en charge du poignet arthrosique. Cette procédure est considérée comme un traitement définitif. Toutefois, des alternatives ont été proposées pour permettre une thérapeutique plus adaptée aux demandes fonctionnelles des patients. Les implants d’interpositions en pyrocarbone représentent une de ces alternatives. Nous souhaitons évaluer la faisabilité de désarthrodèse et réalisation d'une arthroplastie d'interposition. Nous présentons dans cet article le cas d’un patient opéré d’une désarthrodèse et arthroplastie d’interposition en pyrocarbone (Amandys®, Strycker, Kalamazoo, Michigan, États-Unis) en novembre 2021.

Le patient souffrait d’un collapsus carpien d’origine hémochromatosique pris en charge par dénervation totale du poignet en 2010 puis opéré en mars 2021 d’une arthrodèse du poignet. A quatre mois post opératoire, le patient présentait une gêne très importante dans les gestes de la vie quotidienne par manque de mobilités de son poignet. Nous avons en novembre 2021 réalisé une désarthrodèse de son poignet avec mise en place d’un implant d’interposition en pyrocarbone.

Au dernier recul à 6 mois de l’intervention, le patient présentait des mobilités de 15° de flexion, 45° d’extension, 80° de pronation, 85° de supination, 8° d’inclinaison radiale et 10° d’inclinaison ulnaire. La douleur cotée par évaluation numérique était à 0/10. Le Quick Dash et le PRWE étaient respectivement de 28/100 et 27/100. La force de poigne et la force de pince polici-digitale étaient évalués comparativement au côté controlatéral. Elles étaient respectivement de 18kg contre 32kg côté sain et de 8kg contre 14kg côté sain. L’analyse radiographique montrait un implant en bonne position dans l’espace radio-carpien sans liseré d’ostéolyse.

Nous pensons que l’implant en pyrocarbone peut être une solution pour les patients insatisfaits d’une prise en charge palliative par arthrodèse radio-carpienne. Cette dernière ne doit de facto plus être considérée comme une procédure définitive en toute circonstance.
Thomas DAOULAS (Brest), Hoel LETISSIER, Dominique LE NEN, François DUCOURNAU
08:06 - 08:12 #32233 - CO073 Evaluation clinique et radiologique des arthrodèses des trois os du carpe dans les SLAC et SNAC wrists avec un recul moyen de 6 ans : à propos de 14 cas.
CO073 Evaluation clinique et radiologique des arthrodèses des trois os du carpe dans les SLAC et SNAC wrists avec un recul moyen de 6 ans : à propos de 14 cas.

L’objectif principal de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques, fonctionnels et radiologiques après arthrodèse des trois os chez des patients souffrant de SLAC ou SNAC wrists symptomatiques. Notre hypothèse était que l’arthrodèse des trois os apporte des résultats cliniques et radiologiques satisfaisants à long terme.

Il s’agissait d’une étude rétrospective de 13 patients (14 poignets) qui ont bénéficiés d’une arthrodèse des trois os entre Mars 2004 et Janvier 2019 avec un recul moyen de 6,7ans. L’évaluation clinique comportait les amplitudes articulaires, la force de préhension, la douleur, les scores fonctionnels quick-DASH, PRWE, MWS. Les complications et réinterventions ont été recherchées. L’évaluation radiologique comportait la consolidation, la présence d’arthrose radio-lunaire, l’angle radio-lunaire, les indices de hauteur et de translation ulnaire du carpe.

Les scores de quick-DASH et PRWE étaient respectivement de 24,87 (± 17.2) et 47.4 (± 26.9) et significativement améliorés au dernier recul. Les moyennes des amplitudes articulaires étaient de 35° en flexion, 32° en extension, 10° et 24° en inclinaisons radiale et ulnaire. La force de préhension du côté opéré était significativement différente de celle du côté controlatéral (moyennes respectives de 21,8kg et 36,5 kg). La consolidation fût complète dans 92,9% des cas (soit 13 poignets sur 14). 25% des patients présentaient des signes d’arthrose radio-lunaire. L’angle radiolunaire était en moyenne de 11° (-17°-34°). L’index de hauteur du carpe avait une moyenne de 0,41 et celui de translation ulnaire une moyenne de 0,34. 5 patients (35,7%) ont présenté des complications post-opératoires dont 3 ont nécessité une ré-intervention chirurgicale (dont 2 arthrodèses totales de poignet pour douleurs persistantes). Des signes d’arthrose radio-lunaire débutante ont été retrouvés chez 3 patients.

L’arthrodèse des trois os semble donner des résultats fonctionnels satisfaisants à long terme. Les résultats au dernier recul étaient améliorés dans leur ensemble y compris chez les patients avec des signes d’arthrose radiolunaire débutante. Le taux de consolidation était élevé. Cette intervention chirurgicale a donc sa place dans l’arsenal thérapeutique de l’arthrose radio et médio-carpienne aux côtés de l’arthrodèse des quatre os du carpe et la résection de la première rangée.
Morgane DELAMARRE (Lille), Marc SAAB, Christophe CHANTELOT, Thomas AMOUYEL
08:12 - 08:18 #30734 - CO074 Arthrodèse totale du poignet non rhumatoïde : devenir à 5 et 20 ans de recul.
CO074 Arthrodèse totale du poignet non rhumatoïde : devenir à 5 et 20 ans de recul.

L’arthrodèse totale de poignet (ATP) a pour but d’obtenir un poignet indolore avec une poigne puissante. Son principal inconvénient est de sacrifier la mobilité et elle reste pour beaucoup d’auteurs une intervention de sauvetage. Cependant après une ou plusieurs interventions palliatives l’ATP donne de moins bons résultats. L’objectif de notre étude est d’évaluer à moyen-terme les résultats de l’ATP, et leur stabilité à long terme. Notre hypothèse est que les résultats sont fiables et durables sur la douleur et la force, sans conséquence sur les autres articulations.

Il s’agissait d’une série consécutive monocentrique d’ATP réalisées avec une plaque dédiée, hors poignets rhumatoïdes, évaluées à 5,4 et 21,1 ans de recul.

Trente poignets ont été évalués lors de la première révision et 17 réévalués au dernier recul. Au recul moyen de 5,4 ans, 93% des patients se considéraient « très satisfaits » ou « satisfaits » de la chirurgie d’ATP. Aucune complication infectieuse n’était survenue. Au recul moyen de 21,1 ans, tous étaient « très satisfaits » ou « satisfaits » et 88% d’entre eux estimaient leur résultat stable ou amélioré par rapport à la première révision. L’EVA moyenne était passée de 8,4/10 en préopératoire à 1,8/10 à la première évaluation et à 0,3/10 au dernier recul. Hormis pour un patient opéré des 2 poignets pour lequel la comparaison n’était pas possible, la force du côté opéré était en moyenne 89,7% de celle du côté controlatéral (de 45% à 150%). Le score de Quick DASH moyen était de 30,3 (de 4,5 à 61,4) et le score PRWE moyen était de 32,5 (de 1 à 77).

L’ATP par plaque permet d’obtenir d’excellents résultats sur le contrôle de la douleur et la restitution de la force. Les résultats cliniques sont stables dans le temps, et l’arthrodèse à plus de 20 ans de recul, ne semble pas avoir de retentissement sur les autres articulations du membre supérieur. Après chirurgie du poignet, les patients ont pour principal regret la limitation des amplitudes mais pour principal cause d’insatisfaction la persistance de douleurs.

L’arthrodèse totale de poignet peut être réalisée en première intention en cas d’indication discutable d’une arthrodèse partielle sur un poignet raide car les résultats d’ATP sont meilleurs en l’absence d’antécédent chirurgical.
Steven ROULET (Grenoble), My-Van NGUYEN, Jacky LAULAN, Guillaume BACLE
08:18 - 08:22 Discussion commune.
08:22 - 08:28 #32672 - CO075 Lunate Shift Index (LSI): a new parameter for the evaluation of residual ulnar side wrist pain in patients with wrist osteoarthritis undergoing three-corners arthrodesis vs four-corners arthrodesis. A retrospective comparative study with 2 years follow up.
CO075 Lunate Shift Index (LSI): a new parameter for the evaluation of residual ulnar side wrist pain in patients with wrist osteoarthritis undergoing three-corners arthrodesis vs four-corners arthrodesis. A retrospective comparative study with 2 years follow up.

Wrist arthritis is usually secondary to post-traumatic sequel and may results from a nonunited or malunited fracture of the scaphoid or scapholunate ligament injury. This clinical condition generates two clinical and radiological patterns of wrist degenerative changes known as scaphoid non-union advanced collapse (SNAC) wrist and scapho-lunate advanced collapse (SLAC) wrist. SNAC and SLAC wrist both at stage II-III are common indication for limited wrist fusions including four-corners fusion (4CF) and three-corners fusion (3CF). The aim of this study is to assess the clinical and radiological outcomes in patients undergoing 3CF vs 4CF. A new radiological index called Lunate Shift Index (LSI) is developed to evaluate the importance of the lunate displacement relative to the radiolunate joint. It has been hypothesized that exist a correlation between the lunate displacement relative to the lunate facet of the radius and residual ulnar side wrist pain.

Twenty-eight patients undergoing 3CF (13 SNAC, 16 SLAC) and forty patients undergoing 4CF (26 SNAC, 14 SLAC) were clinically evaluated using the MAYO wrist and PRWE score. The radiolunate angle, the carpal height and the LSI were recorded radiographically. The LSI corresponds to the ratio between the distance from the lunate center to the middle of the intermediate column and the length of the intermediate column of the distal radius.

A statistically significant correlation was observed between LSI and clinical outcome. The lunate displacement is associated with an increased incidence of wrist ulnar pain. No statistically significant differences were observed between 3CF and 4CF in all outcomes measures.

The osteoarthritis of piso-triquetral joint has been identified as the cause of wrist ulnar pain in patients undergoing 4CF, determined by an increased overload of the ulnar column following the fusion of the proximal carpal row in extension. Regarding this, it has been demonstrated that 4CF prevents distal translation of the triquetrum during ulnar deviation movement. The lunate correct positioning allows to maintain the carpal height and to increase the contact area at the level of the radiolunate joint. A good reduction of the lunate could be obtain more easily with the 3CF compared to 4CF thanks to the removal of the triquetrum.

This study shows how proper realignment of the lunate following mediocarpal arthrodesis correlates with a better clinical outcome. In accordance with literature, it is emphasized the importance of reducing functional overload of the ulnar column by preventing the occurrence of postoperative ulnar pain.
Zoccolan ANDREA (Savona, Italie), Ursino CHIARA, Ferrari EMILIO, Vitali FEDERICO, Rivellino MARIA CONCETTA, Greco DAVIDE, Zotta IRENE, Formica MATTEO
08:28 - 08:30 Discussion.
08:30 - 08:36 #32677 - CO076 L’ostéotomie accourcissante du radius dans la maladie de Kienböck aux stades IIIa et IIIb de Lichtman.
CO076 L’ostéotomie accourcissante du radius dans la maladie de Kienböck aux stades IIIa et IIIb de Lichtman.

La maladie de Kienböck est une nécrose avasculaire idiopathique du lunatum qui évolue vers le collapsus du carpe et arthrose secondaire. Le raccourcissement du radius décharge le lunatum. Nous évaluons les résultats de Cette technique utilisée dans notre service.

Entre 2012 et 2018, 17 patients (12 hommes et 5 femmes) dont L'âge moyen était de 25,2 ans (22 à 43 ans). Porteurs d'une maladie de Kienböck évoluée (8 stade IIIa et 4 stade IIIb de Lichtman) ont bénéficie d’une ostéotomie d’accourcissement du radius. Ils ont été revus avec un recul d’environ 28,2 mois (7 à 71 mois). Dans 11 cas, la maladie siégeait du côté dominant.L'indice radio-ulnaire était négatif dans 13 cas, nul dans 4 cas. Le raccourcissement moyen était de 2 mm. Ils présentaient : des douleurs, une limitation de la mobilité, et de la force de préhension.

L’appréciation des résultats s’est faite selon le score de la Mayo clinic. La douleur présente dans tous les cas, a totalement disparu chez 9 patients et seulement diminuée chez 3 patients n'entravant pas les activités de la vie quotidienne. Avec une amélioration de la mobilité en flexion-extension du poignet de 121° et de La force de préhension augmentée en moyenne de 25 %. Sur le plan radiologique il n'y a pas de diminution de la hauteur du carpe, ni d'aggravation du collapsus du lunatum. Le résultat obtenu était excellent dans 4 cas, bon dans 6 cas et seulement moyen dans 2 cas. Tous les patients ont pu reprendre leur activité professionnelle antérieure et nous ne déplorons aucune complication.

Le traitement dans les formes avancées est discuté. Pour les stades IIIa et IIIb de Lichtman , la nécrose génère une arthrose du poignet . Selon Razemon, l’action du raccourcissement du radius agrandi la logette lunarienne, diminue les pressions. Cette technique autorise une amélioration de la vascularisation locale ce qui stoppera l’évolution naturelle vers la dégénérescence arthrosique inéluctable. Quant au stade IV, il fait appel :à la dénervation du poignet, ou l’arthrodèse du poignet.

La maladie de Kienböck reste mystérieuse en dehors des cas post-traumatiques. Selon La littérature, il est difficile d’évaluer l’efficacité des différentes méthodes thérapeutiques. Pour les stades III, l’ostéotomie donne des résultats constants.
Nassima MEZIANI (Alger, Algérie), Chahine TOUALBI, Bilel BOUMARAF, Salah DAFRI
08:36 - 08:38 Discussion.
08:38 - 08:44 #32567 - CO077 Technique de Dubert modifiée dans le traitement de l'arthrose CMC du 5me rayon sans prélèvement de greffon iliaque.
CO077 Technique de Dubert modifiée dans le traitement de l'arthrose CMC du 5me rayon sans prélèvement de greffon iliaque.

Le traitement idéal des fractures-luxations du 5me métacarpe est la réduction/fixation immédiate. Malheureusement, certaines de ces lésions sont diagnostiquées seulement au stade d’arthrose CMC. L’un des traitements chirurgicaux ayant fait ses preuves dans le traitement d’une telle arthrose est l’intervention de Dubert qui consiste à réséquer la base de M5 et à arthrodèser M5 à M4. Cette intervention permet de diminuer la douleur, conserver la force ainsi qu’ environ 50% de la mobilité. Cette technique utilise un greffon iliaque pour créer la synostose. Nous avons modifié cette technique en utilisant la base du 5me métacarpe retirée pour remplacer le greffon iliaque.

4 patients ont été opérés entre 2018 et 2021. Il s’agissait d’hommes entre 25 et 45 ans. Le suivi minimum était de 18 mois. La technique chirurgicale consiste à positionner 2 broches temporaires entre M4 et M5 contrôlant la longueur, la rotation et l’enroulement de M5. Puis entre 5 et 10 mm de la base de M5 sont retirés en mono bloc. Le fragment obtenu est ensuite remodelé à l’aide d’une fraise afin de correspondre à l’espace entre M4 et M5. Le greffon est ensuite positionné après avivement à la fraise de la corticale externe de M4 et interne de M5 et fixé à l’aide d’une vis et d’une ou 2 broches.

Une consolidation complète a été obtenue chez les 4 patients avec un délai de 2,5 à 4,5 mois. La douleur était soulagée. La force et la mobilité post opératoire du poignet étaient identiques au côté controlatéral au dernier suivi. Dans 2 cas les broches ont été retirées car elles entrainaient une gêne.

L’arthrose CMC du 5me rayon n’est pas si rare. L’intervention de Dubert est une procédure satisfaisante, néanmoins elle requiert l’utilisation d’un greffon iliaque. La modification que nous avons apportée à cette technique évite ce prélèvement iliaque. La solidité de ce montage pourrait être questionnée du fait de la taille du greffon, toutefois aucune fracture de l’arthrodèse n’a été observée. De plus, suite à un traumatisme itératif, un patient a présenté une fracture du col du 5me métacarpe sans atteinte de l’arthrodèse, nous rassurant ainsi sur la fiabilité de celle-ci

Cette technique nous semble reproductible, fiable et efficace. L’absence de prélèvement iliaque diminue la morbidité potentielle au site donneur ainsi que la durée de la chirurgie qui peut ainsi être réalisée uniquement sous ALR.
Aurélie INIESTA (Marseille), Philippe SAMSON, André GAY, Caroline CURVALE, Benoit POEUF, Jean Luc PELLAT
08:44 - 08:50 #30730 - CO078 Résultats de l'arthroplastie stabilisée selon Dubert à moyen et long terme.
CO078 Résultats de l'arthroplastie stabilisée selon Dubert à moyen et long terme.

Les fractures et fractures-luxations de la 5 ème articulation carpo-métacarpienne sont les atteintes les plus fréquentes parmi les lésions carpo-métacarpiennes. Leur évolution peut, même après un traitement adapté, évoluer vers l’arthrose chez des sujets jeunes et actifs. Dubert a décrit en 1994 une technique chirurgicale avec résection de la base du 5 ème métacarpien, dans le but de supprimer le conflit hamato-métacarpien, stabilisée par synostose avec le 4 ème métacarpien.

Le but de cette étude était d’évaluer les résultats à moyen et long terme de cette technique chirurgicale.

5 patients ont été opérés selon la technique de Dubert entre 2005 et 2019, pour un recul moyen de 6,6 ans. 80% des patients se sont déclarés satisfaits du résultat clinique, on notait une amélioration des douleurs et une récupération de la force par rapport au pré-opératoire. 100% des patients ont consolidé à un délai moyen de 49,4 jours.

Bien que d’autres techniques d’arthroplastie aient été décrites depuis plusieurs années, l’arthroplastie stabilisée de Dubert est une technique fiable avec un bon résultat clinique, tant sur les douleurs, que la force de préhension, tout en conservant la longueur et la souplesse du 5 ème rayon.
Laura GUBBIOTTI (La Teste)
08:50 - 08:54 Discussion commune.
08:54 - 09:00 #30737 - CO079 Comparaison des résultats subjectifs des interventions de Darrach et de Sauvé–Kapandji : au minimum de 2 ans de recul.
CO079 Comparaison des résultats subjectifs des interventions de Darrach et de Sauvé–Kapandji : au minimum de 2 ans de recul.

In distal radioulnar joint pathology, the literature regularly recommends reserving the Sauvé-Kapandji (SK) procedure to young patients and heavy manual workers, and the Darrach (D) procedure to older patients and rheumatic wrists. However, the SK procedure is more technically demanding and requires more proximal resection of the ulna, with greater risk of instability in the ulnar stump. The aim of the present study was to determine whether the SK procedure really does show superiority. Our hypothesis is that subjective results are no better after the SK than the D procedure.

Seventy of the 101 operated cases (70 patients: 40 female, 30 male; mean age at surgery, 50.2 years (range, 16.4-87.2 years)) were assessed, at a minimum 24 months. Group D comprised 44 wrists, and group SK 26. Assessment was conducted by telephone interview for pain, ranges of flexion-extension and pronation-supination, strength, stump stability and satisfaction, and by mail for the QuickDASH questionnaire. Mean followup was 8.2 years (range, 25 months to 17 years).

The surgical revision rate was significantly higher in SK (p = 0.003). Results were comparable between groups for pain, strength, range of motion and satisfaction. Age-matched comparison found no significant differences on endpoints. Mean QuickDASH score was 45.5 in group D and 26.5 in group SK (p = 0.0174), but responses were significantly related to occupation, with poorer results reported by heavy manual workers (p = 0.05).

Subjective results for the D and SK procedures were comparable in terms of pain, motion, strength, stump stability and satisfaction. With a larger sample at longer follow-up, these findings confirmed the previous reports, to our knowledge, comparing the two techniques in rheumatoid or non-rheumatoid wrists.

Subjective results indicated no superiority of the SK over the D procedure, despite the patients in the present D group having 2-fold higher levels of heavy physical occupational and sports activities. This absence of difference casts doubt on the need to reserve the D procedure to elderly patients and the SK procedure to young patients and heavy manual workers, especially as the SK procedure is more technically demanding and incurs a higher risk of revision surgery.
Steven ROULET (Grenoble), Jacky LAULAN, Guillaume BACLE
09:00 - 09:02 Discussion.
09:02 - 09:08 #30457 - CO080 Conflit hamato-lunaire chez les golfeurs : résultats de la résection arthroscopique du pôle proximal de l’hamatum.
CO080 Conflit hamato-lunaire chez les golfeurs : résultats de la résection arthroscopique du pôle proximal de l’hamatum.

Chez de nombreux golfeurs, les douleurs chroniques du versant ulnaire du poignet sont souvent négligées, parfois mal étiquetées et source de gêne dans le sport. L’errance diagnostique est souvent longue (plusieurs mois à années) avant d’aboutir à une prise en charge adaptée. Nous nous intéresserons ici au méconnu conflit hamato- lunaire pouvant survenur sur des carpes de type Viegas 2. L’objectif est de présenter les résultats post-opératoires sur la fonction du poignet d’une série de golfeurs opérés d’un conflit hamato-lunaire, isolé ou non, avec résection arthroscopique de la pointe proximale de l’hamatum avec suivi de 6mois minimum.

Il s’agissait d’une étude rétrospective, de 15 golfeurs (10 amateurs, 2 semi-professionnels et 3 professionnels) de 40 à 61 ans présentant des douleurs ulnaires du carpe en rapport avec un conflit hamato-lunaire sur carpe Viegas II. Une résection de la pointe de l’hamatum était réalisée sous arthroscopie en plus de traitement d'autres eventuelles lésions telles que les perforations du TFCC ou les lésions partielles du ligaments luno triquetral.

Le suivi moyen était de 11 mois (6-24). 6 patients présentaient un conflit hamato-lunaire isolé et 9 présentaient un conflit hamato-lunaire associé à des lésions peu sévères du TFCC et du ligament luno-triquétral. Tous les patients sauf un (du fait de douleurs résiduelles et d’une raideur persistante) étaient satisfaits des résultats fonctionnels. 93% des patients ont repris le sport à leur niveau habituel. Les mobilités moyennes étaient améliorées de 17° (15-30) en flexion de poignet et de 15° (10-25) en extension de poignet. Tous les patients ont récupéré leur force de préhension et les douleurs étaient soulagée pour la pratique du golf. Le retour au sport au niveau antérieur était possible à 6 mois chez les professionnels contre 9 mois chez les amateurs.

Nos constatations per-opératoires lors du bilan lésionnel sont en phase avec la notion de HALT (Hamate Arthritis Luno-Triquetral Instability) Syndrome décrit par Haerle (2/3 des patients présentaient des lésions associées au conflit hamato-lunaire, sur la colonne ulnaire du carpe).

La prise en charge arthroscopique du conflit hamato-lunaire chez le golfeur par résection de la pointe proximale de l’hamatum procure de bons résultats cliniques sur la fonction du poignet et la douleur, et permet un retour au sport assez rapide. La chondrite hamato-lunaire n’est pas systématiquement synonyme de pathologie, plutôt d’une évolution naturelle dans les carpes de configuration Viegas II.
Mickaël ARTUSO (MONTPELLIER), Kevin PICARD, Yvan MANOUKOV, Didier FONTES
09:08 - 09:10 Discussion.
09:10 - 09:16 #32342 - CO081 Utilité de l'arthroscopie dans l'évaluation pré-opératoire de l'arthrose des os du carpe.
CO081 Utilité de l'arthroscopie dans l'évaluation pré-opératoire de l'arthrose des os du carpe.

Wrist osteoarthritis can be localised to different articular surfaces of radiocarpal or inter-carpal joints and develops according to predictive patterns. The most frequent causes of the degenerative disease are post-traumatic (SLAC and SNAC wrist) . The degenerative condition can be studied with plain radiographs , CT scan and/or MRI scan. Wrist arthroscopy is an additional technique that allows the direct visualization of articular surfaces and identifies the damaged intra-carpal joints. Arthroscopy is considered the gold standard in evaluating cartilage damage. The aim of this study is to use arthroscopy as a guide to surgical choice in order to fuse the damaged joints, preserve the intact joints and avoid progression of arthritis

One hundred and nine patients underwent wrist arthroscopy before the planned surgical procedure for wrist oateoarthritis. All patients had XRays and CT scan or MRI scan pre-operatively. 98 were males and 11 females, mean age 52 (20- 68). There were 29 SNAC, 66 SLAC, 1 SCAC, 3 radiocarpal arthritis, 2 midcarpal arthritis, 1 old perilunate, 1 Preiser Disease and 6 Kienbock Disease. Arthroscopy can be performed in one or two steps. Radio-carpal joint and midcarpal joints are examined with standard portals 3-4, 6R, 1-2 , MCR e MCU, additional portals were used if needed. The pre-operative planning was established before and after arthroscopy.

Arthroscopy has given important informations about cartilage status, relationship between the carpal bones, state of intrinsic and extrinsic ligaments and was important to improve the diagnosis. The surgical treatment was modified and improved in 34% of cases according to arthroscopic finding. Statistical analysis revealed that for the four bone fusion group the indications to treatment and the surgical treatment performed were statistically significantly different after arthroscopy (p<0.01). There was a statistically significant differences beween the diagnosis of OA stage before and after arthroscopy(SLAC and SNAC 1-2 p<0.05 and SLAC and SNAC 3-4 p<0.01) . The disadvantage of this procedure is the increase of operating time or necessity of two procedures to be performed.

The treatment of advanced arthritis is mainly represented by salvage procedures as proximal row carpectomy, four corner fusion, partial or total fusion, partial or total implants. With the use of arthroscopy the treatment can be tailored according to the residual intact cartilage surfaces in order to do the correct surgical choice, sometimes it is possible to post-pone salvage procedures and find more conservative solutions expecially in the early stages .
Jane MESSINA (Milano, Italie), Riccardo LUCHETTI, Alessandra MENON, Pietro S RANDELLI
09:16 - 09:18 Discussion.
09:18 - 09:22 #32668 - CO082 L'os accessoire intercalé scapho-lunaire : un nouvel os carpien accessoire.
CO082 L'os accessoire intercalé scapho-lunaire : un nouvel os carpien accessoire.

Accessory carpal ossicle may be misinterpreted as a fracture after a trauma, especially if it is present unilaterally.

We report the case of a patient who suffered a motorcycle accident with significant trauma to his left wrist. Dynamic X-rays and Computed Tomography could not differentiate between an accessory bone and a lunate fracture. No radiologic anomaly was found in the opposite side. The open surgery discovered an intercalated bone between the lunate and the scaphoid, with a triangular shape, completely covered with cartilage on its 3 sides. It was attached with the lunate with an intact interosseous ligament. The ligament between the intercalated bone and the scaphoid was totally ruptured from its scaphoid’s attachment, with a cartilaginous flap of the proximal pole of the scaphoid remaining attached to it.

He was operated with a good result and was able to return to work after three months of rehabilitation.

Such a bone has never been described in the literature to our knowledge. It is not a bipartition of the lunate and even less of the scaphoid. It is not either an os epilunatum or an os hypolunatum, although this could be the result of an embryonic fusion between these two accessory carpal bones. Naming it is difficult and we chose the term « intercalated scapholunate bone » but another terminology could be proposed.

This case describes a new accessory carpal bone and shows how important it is to be aware of congenital anomalies in order to avoid pitfalls in diagnosis and treatment.
Sebastien PIERESCHI (Nice), Marie-Anne POUMELLEC, Marianne CEGARRA-ESCOLANO, Sandrine HUGUET, Nicolas DRÉANT
09:22 - 09:23 Discussion.
Salle 252AB
08:40

"Vendredi 16 d\u00e9cembre"

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TR2
08:40 - 09:20

Table ronde
Regenerative procedure in CMC1 osteoarthritis

Modérateurs : Alberto LAZZERINI (Milano, Italie), Bruno LUSSIEZ (chirurgien) (Monaco)
08:40 - 08:46 Regenerative Surgery for Hand Surgeons: Products and Regulation. Jérémy MAGALON (Conférencier, Marseille)
08:46 - 08:52 Effects and clinical results of fat micro-grafts in CMC1 osteoarthritis. Enrico CARITA (Chirurgien de la main) (Conférencier, Verona, Italie)
08:52 - 08:58 Lipofilling or SVF: mith or clinic in regenerative Hand surgery. Franco BASSETTO (Conférencier, Padova, Italie)
08:58 - 09:04 PRP injections with echographic control in CMC1 OA. Alice MAYOLY (praticien hospitalier) (Conférencier, Marseille)
09:04 - 09:10 The role of connective micrografts in the treatment of CMC OA. Michele RICCIO (Conférencier, Ancona, Italie)
09:10 - 09:16 Stromal Vasculaire Fraction (SVF). Samuli ASPINEN (Conférencier, Helsinki, Finlande)
09:16 - 09:20 Conclusion. Jérémy MAGALON (Conférencier, Marseille)
Amphi Bleu
09:00

"Vendredi 16 d\u00e9cembre"

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SFRM11
09:00 - 09:35

Communications libres GEMMSOR 4

Présidents de séance : Michel CHAMMAS (Chirurgien Orthopédique) (Président de séance, Montpellier), Jean LICHTLE (kinésithérapeute) (Président de séance, Paris)
09:00 - 09:10 COG17 Blood Flow Restriction en rééducation de la main. Frédéric APAIX (Kinésithérapeute) (Conférencier, Lyon)
09:10 - 09:20 COG18 Diagnostic différentiel de l'épicondylalgie. Frédéric DEGEZ (masseur Kinésithérapeute) (Conférencier, Trelaze)
09:20 - 09:30 COG19 Etude préliminaire : orthèse courte suite à lésions de fléchisseurs. Jean-Claude ROUZAUD (Responsable Pôle Rééducation) (Conférencier, Montpellier)
09:30 - 09:35 Discussion.
Salle 251
09:20

"Vendredi 16 d\u00e9cembre"

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FF2
09:20 - 10:00

Face-à-face
Rhizarthrose : Implant de resurfaçage ou prothèse ?

Modérateur : Laurent OBERT (Chirurgien orthopédiste) (Besançon)
09:20 - 10:00 Rhizarthrose : Implant de resurfaçage ou prothèse ? Jacques TEISSIER (Conférencier, Montpellier), Philippe BELLEMÈRE (chirurgien de la main) (Conférencier, Nantes)
Amphi Bleu
09:23

"Vendredi 16 d\u00e9cembre"

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CL11
09:23 - 10:08

Communications libres
Arthroplastie Poignet

Présidents de séance : Guillaume HERZBERG (Professeur) (Président de séance, Lyon), Alain TCHURUKDICHIAN (Chirurgien Gérant) (Président de séance, Dijon)
09:23 - 09:29 #31967 - CO083 Revue de l’implant RCPI dans la pathologie dégénérative du carpe : revue de 13 implants avec un recul moyen de 10 ans.
CO083 Revue de l’implant RCPI dans la pathologie dégénérative du carpe : revue de 13 implants avec un recul moyen de 10 ans.

La résection de la première rangée du carpe associée à un resurfaçage de la tête du capitatum (PRC-RCPI) est une option chirurgicale dans le traitement des SLAC et SNAC lésions, voir dans certaines lésions évoluées de la maladie de Kienböck. L’objectif principal de notre étude est d’évaluer les résultats cliniques et radiographiques de l’implant RCPI à 10 ans.

Nous avons revu les patients opérés entre 2007 et 2017. Les résultats fonctionnels ont été évalués à l'aide du questionnaire QuickDASH et PRWE. La douleur (EVA), les mobilités et la force de préhension ont été mesurées. Des radiographies de face et de profil ont été réalisées à la recherche de modification autour de l’implant et d’une translation ulnaire du carpe par la mesure de l’indice de Mc Murtry.

Treize patients ont été revus. Le recul moyen était de 129 mois [66-179] En moyenne les scores QuickDASH et PRWE étaient de 36/100 et 46/150. La douleur moyenne post opératoire était de 2,4/10 [0-6], les mobilités moyennes post opératoires étaient de 33° en flexion, 50° en extension, 13° en inclinaison radiale, 23°en inclinaison ulnaire, 85° de pronation, 86° de supination et la force de préhension moyenne était de 30Kg. Sept patients présentaient des liserés autour de la tige de l’implant, 3 patients présentaient un pincement entre la tête de l’implant et la surface lunarienne du radius. La translation ulnaire du carpe moyenne selon Mc Murtry était de 0,27 (0,19-0,41). Quatre patients ont été repris : une styloïdectomie radiale, 2 ablations simples de l’implant avec un résultat modeste et une arthrodèse totale de poignet.

Nos résultats concordent avec les données actuelles de la littérature et paraissent stables dans le temps. La PRC -RCPI a l’avantage d’éviter le risque de pseudarthrose rencontrée dans les arthrodèses partielles du carpe mais parait avoir une survie moins importante que ces arthrodèses. Le taux de reprise que nous rapportons après PRC-RCPI est dans la moyenne du taux de reprise après prothèse totale de poignet.

La PRC-RCPI donne de bons résultats sur les douleurs et les mobilités du poignet. Elle peut être utilisée en cas de destruction de la tête du capitatum et permet de conserver une partie de la mobilité du poignet. Nous n’avons pas noté de translation ulnaire du carpe sur le long terme. Le taux de reprise chirurgicale n’est pas négligeable à 10 ans dans notre série.
Pierre AUZIAS (Lille), Emmanuel CAMUS, Alexis THIOUNN, Pierre MESNIL, Jean LARIVIERE, Mohamed RTAIMATE
09:29 - 09:35 #32315 - CO084 Comment l'implant RCPI peut améliorer les resultats des résection de première rangée du carpe dans le traitement de l'arthrose secondaire chez des travailleurs actifs.
CO084 Comment l'implant RCPI peut améliorer les resultats des résection de première rangée du carpe dans le traitement de l'arthrose secondaire chez des travailleurs actifs.

La résection de la première rangée du carpe est une technique répandue et sûre, qui a de bons résultats (notamment en termes de résolution de la douleur et de mouvements, moins en termes de force), pour traiter diverses affections douloureuses et dégénératives du poignet si le pôle proximal du capitatum et la lunate fossa du radius sont conservés. Depuis 2010, l'utilisation de prothèses en pyrocarbone telles que les RCPI permet de traiter par résection de la première rangée même les cas les plus avancés dans lesquels la dégénérescence des surfaces articulaires est plus étendue. La technique originale consiste en la résection du pôle proximal du capitatum entraînant comme pour la résection simple de la rangée du carpe une reprise de force incomplète. Les auteurs proposent une technique d'implantation de RCPI sans résection du pôle proximal afin de maintenir au maximum la hauteur carpienne.

Cette étude rétrospective multicentre inclut 47 patients actifs actifs atteints d'arthrose secondaire post-traumatique. 27 ont été traités par simple résection de la première rangée du carpe, 20 par résection de la première rangée du carpe et implant de RCPI. Le critère de jugement principal était l'évaluation de toute différence de force de préhension entre les deux groupes. Le critère de jugement secondaire était l'évaluation de la hauteur carpienne et sa possible corrélation avec la force de préhension. L'amplitude active des mouvements, la fonction de la main (DASH, PRWE), la douleur (VAS), le délai de retour au travail, les complications et la satisfaction globale du patient ont également été évalués.

Les patients traités par résection de la première rangée du carpe et implant RCPI ont obtenu de meilleurs résultats en termes de force de préhension que ceux traités par résection seule. De plus, ceux-ci présentaient une plus grande hauteur de carpe. Il existe également une corrélation directe entre la hauteur du carpe et la force. En revanche, il n'y a pas de différences statistiquement significatives en ce qui concerne les autres paramètres évalués.

L'exérèse seule ou associée à l'implantation d'un RCPI est une bonne technique de sauvetage pour le traitement de l'arthrose secondaire du poignet. L'utilisation du RCPI semble pouvoir garantir une meilleure récupération de force grâce au maintien d'une plus grande hauteur carpienne.
Lorenzo ROCCHI (Rome, Italie), Camillo FULCHIGNONI, Silvia PIETRAMALA, De Vitis ROCCO, Augusto MARCUZZI
09:35 - 09:41 #32718 - CO085 Resurfaçage du pôle proximal du capitatum par implant en pyrocarbone en conservant la première rangée des os du carpe. Une solution dans l’arthrose médio-carpienne isolée du sujet jeune.
CO085 Resurfaçage du pôle proximal du capitatum par implant en pyrocarbone en conservant la première rangée des os du carpe. Une solution dans l’arthrose médio-carpienne isolée du sujet jeune.

L’instabilité médiocarpienne est une entité rare favorisée par l’hyperlaxité constitutionnelle. Elle peut dans certains cas s’accompagner de lésions d’arthropathie isolées du pôle proximal du capitatum avec parfois une composante microtraumatique.

Dans le cas de patients jeunes présentant une arthrose luno-capitale isolée secondaire à une instabilité médiocarpienne, nous proposons une alternative aux traditionnels palliatifs de type arthrodèse. Nous rapportons ainsi 3 cas d’arthroplastie médio-carpienne par resurfaçage du pôle proximal du capitatum par implant en pyrocarbone en conservant la première rangée des os du carpe. Les 3 cas étaient des patients jeunes de moins de 40 ans présentant une instabilité médio-carpienne avec ressaut douloureux et lésions d’arthrose médio-carpiennes confirmées à l’arthroscanner. L’implant était positionné par voie dorsale. La subluxation de la première rangée rendue possible par l’hyperlaxité permettait une exposition correcte du pôle proximal du capitatum et la mise en place de l’implant. L’immobilisation était de 3 semaines en postopératoire afin de favoriser la cicatrisation ligamentaire.

Le recul était de 2 ans minimum. Aucun cas de fracture peropératoire n’a été rapporté. Chez les 3 patients le retour au sport a été rendu possible ainsi que la reprise des activités professionnelles, avec une disparition complète des phénomènes de ressauts douloureux et une conservation de la force. En revanche la perte de mobilité était dans les 3 cas supérieure à 40° pour le volant de flexion extension et intéressait principalement le secteur de la flexion. Les radiographies à plus de 2 ans n’ont pas montré de complications mécaniques de l’implant et aucun cas de fracture de l’implant, de migration ou de luxation n’ont été rapportés.

Le resurfaçage du pôle proximal du capitatum par un implant en pyrocarbone en conservant la première rangée des os du carpe est une solution qui trouve son intérêt chez les patients jeunes présentant des lésions arthrosiques médiocarpiennes isolées symptomatiques. Les résultats à court terme sont encourageants.
Adriano TOFFOLI (Montpellier), Benjamin DEGEORGE, Philippe TEISSIER, Jacques TEISSIER
09:41 - 09:42 Discussion commune.
09:42 - 09:48 #32684 - CO086 Arthroplastie totale du poignet par prothèse Motec® dans le traitement des échecs de chirurgie du poignet.
CO086 Arthroplastie totale du poignet par prothèse Motec® dans le traitement des échecs de chirurgie du poignet.

La prothèse Motec® est une arthroplastie totale du poignet associant une tige en titane non cimentée radiale et une tige au sein du 3ème métacarpien. Le type de charnière est une articulation métal/métal sphéroïde permettant ainsi des mobilités dans les trois plans de l’espace. Elle est indiquée dans les arthroses pancarpiennes pour lesquelles la seule option reste une arthrodèse pancarpienne. Elle peut être indiquée en première intention dans les destructions avancées du carpe mais également en cas de reprise de chirurgie précédente telle que les arthrodèses partielles ou arthroplasties partielles du carpe. Nous avons souhaité évaluer les résultats fonctionnels et radiologiques uniquement dans le cadre de reprise de chirurgie radiocarpienne.

Il s’agit d’une série prospective monocentrique continue. Seuls les patients ayant déjà bénéficié d’une chirurgie articulaire radiocarpienne ont été inclus. Nous avons relevé les indications opératoires, l’analyse fonctionnelle et radiologique pré et post opératoire, les complications post opératoires.

La série comportait 9 cas avec un recul moyen de 23 mois. Il s’agissait d’une femme et de 8 hommes. L’âge moyen était de 48 ans. Les patients avaient préalablement bénéficié d’une arthrodèse médio-carpienne dans 4 cas, d’une arthroplastie partielle avec interposition d’implant RCPi® dans 3 cas et d’implant Amandys® dans un cas, et un cas post reconstruction complexe du carpe. Les mobilités articulaires pré opératoires étaient en moyenne de 23° (0°-50°) de flexion et 33° (10°-70°) d’extension. La force pré opératoire était mesurée à 13 Kg (2-25) au Jamar. Les mobilités post opératoires étaient en moyenne de 33° (5°-60°) de flexion et 46° (5°-60°) d’extension. La force post opératoire était de 17 Kg (2-30). L’analyse radiologique a montré une tendance à la distalisation du carpe, avec une translation radiale et dorsale du carpe. Aucun implant n'a présenté de luxation ou de signe de descellement. Un patient a présenté une ténosynovite des fléchisseurs sur un conflit marginal antérieur du radius, nécessitant également une reprise chirurgicale pour résection osseuse. Un patient a présenté un CRPS dans les suites post opératoires.

La prothèse Motec® est une solution alternative à une arthrodèse pan carpienne dans les cas de reprise de chirurgie précédente du poignet, avec une conservation des mobilités articulaires intéressante.
Jacques RIME (Genève, Suisse)
09:48 - 09:54 #32586 - CO087 La prothèse AMANDYS dans le traitement chirurgical de l’arthrose du poignet. Doit-on toujours réséquer la première rangée ? A propos d’une série mono-opérateur de 24 patients.
CO087 La prothèse AMANDYS dans le traitement chirurgical de l’arthrose du poignet. Doit-on toujours réséquer la première rangée ? A propos d’une série mono-opérateur de 24 patients.

L’une des plus récentes techniques pour le traitement chirurgical de l’arthrose du poignet est l’arthroplastie d’interposition par prothèse en pyrocarbone Amandys. Celle-ci peut être implantée en position proximale après résection du lunatum et du pôle proximal du scaphoïde ou en position distale après résection de la totalité de la première rangée du carpe et du corps du capitatum. Cette deuxième solution est la seule possible dans le cas d’une atteinte de l’articulation luno-capitale et peut paraître plus logique car la prothèse remplace alors en totalité la première rangée du carpe. Nous avons voulu mettre en évidence une éventuelle influence de la position de l’implant sur les résultats cliniques de nos patients.

24 patients ont été opérés d’une arthroplastie d’interposition Amandys par le même opérateur. Deux groupes ont été comparés: 11 patients avec prothèse en position proximale (G1) et 13 patients avec prothèse en position distale (G2). Le temps moyen de follow-up était de 1 an, l’âge moyen de 57 ans. Les critère d’évaluation ont été: l’EVA, le QuickDASH, la force de serrage de la main, la mobilité en flexion-extension (FE) du poignet ainsi que la satisfaction du patient.

Au dernier contrôle, l’EVA moyen était 3,75 (G1) et 4,8 (G2); le QuickDASH moyen de 50,83 (G1) et 47,69 (G2). La force était limitée dans les deux groupes. Tous les patients présentaient une limitation importante de la flexion avant l’intervention avec une reprise partielle (FE moyen post-opératoire de 30°/60°). 3 patients du groupe G1 ont nécessité une reprise chirurgicale pour mettre l’implant en position distale en raison de la persistance de la douleur et/ou de l’instabilité de l’implant. 4 patients sont satisfaits de l’intervention dans le groupe G1 et 5 dans le groupe G2. 2 patients du G1 ont présenté une algodystrophie et 1 patient du G2 a nécessité une reprise chirurgicale (dénervation du poignet).

Les deux groupes ne présentent pas de différences significatives concernant l’EVA, le QuickDASH, la force et la mobilité du poignet. En revanche, 27% des patients du G1 ont nécessité une reprise chirurgicale pour mettre l’implant en position distale.

L’arthroplastie par prothèse Amandys semble donner les mêmes résultats quelle que soit la position de l’implant. Néanmoins, la position proximale se signale par un important taux de reprise chirurgicale (27%), lié soit à des luxations de l’implant, soit à des douleurs résiduelles sur l’articulation médio-carpienne restante. Nous préférons actuellement mettre l’implant en position distale de façon systématique.
Clelia RUGIERO (Strasbourg), Priscilla DI SETTE, Etienne RAPP
09:54 - 09:55 Discussion commune.
09:55 - 10:01 #32697 - CO088 Rationale of the custom-made lunate prosthesis with a new original technique.
CO088 Rationale of the custom-made lunate prosthesis with a new original technique.

Kienböck's disease currently has a still uncertain etiology Treatment options fall into four main categories: core decompression, joint lunate unloading, lunate revascularization, salvage procedure considering different stages of the disease. In case of stage III A custom made lunate prosthesis could be a possible solution.

Three male patients aged 19, 21 and 22 presented themselves at our hospital with pain and functional limitation of flexo-extension, without reference to high-energy traumatism At the X ray examinations, structural deformities of the lunate were highlighted. At CT and MRI: the collapse of the semilunar and its fragmentation, non-fixed flexion of the scaphoid, in a stage that is placed intermediate between the IIIA and IIIB according to Lichtman.it was proposed the implantation of a 3D printed custom made prosthesis, mirror reconstructed from the contralateral lunate; in consideration of the possible dislocation of the prosthesis itself, a careful study was carried out for the stabilization of the prosthesis to the carpal bones, tunnels were performed in the prosthesis itself for its stabilization, the scapho-lunate and luno-triquetral ligament were reconstructed by taking the FRC tendon modifying the three ligament Garcia Elias technique. Patients were clinically and radiographically re-evaluated at 1-3- 6 months, 1 year.

Patients at 12 months of follow up have a stable wrist, a complete ROM in prone supination and 60 degrees in flexion extension, do not complain of pain at loads. Radiographically the prosthesis is currently well positioned, there are no signs of adjacent carp bones attrition.

Stage III Kienböck’s disease is a clinical challenge to anatomical reconstruction, If the cartilage of the radius and capitate were intact it’s possible to attempt to reconstruct the original model of lunate prosthetic through 3D printing technology. 3D printing technology offers a new option to fabricate complex shape and structure of lunate.

Despite the small number of cases reported in the literature, the limited number of patients and the short follow-up, we believe that a custom made lunate prosthesis associated with tenodesis is a valid surgical option in the treatment of Kienböck's disease in those patients who, due to age, functional requirements and stage of pathology, are not willing to demolish interventions as a first choice; these, such as the resection of the first carpal row, remains as a salvage procedure.
Simona ODELLA (Milano, Italie), Ignazio MARCOCCIO, Francesco LOCATELLI, Alessandro CROSIO, Mauro MAGNANI, Pierluigi TOS
10:01 - 10:07 #32210 - CO089 Evaluation des résultats de l’interposition d’un implant en pyrocarbone après lunarectomie dans la maladie de Kienböck.
CO089 Evaluation des résultats de l’interposition d’un implant en pyrocarbone après lunarectomie dans la maladie de Kienböck.

Dans les stades avancés de la maladie de Kienbock où le lunatum n’est plus conservable, une des options thérapeutiques est la lunarectomie associée à une interposition par implant. L’objectif de cette étude est de décrire les résultats cliniques et radiographiques du remplacement du lunatum par un implant en pyrocarbone.

Treize patients (neuf hommes et quatre femmes) d’âge médian 52 ans présentant une maladie de Kienböck à un stade avancé ont été opérés dans notre service entre 2007 et 2020. L’intervention a consisté en une lunarectomie et la mise en place d’un implant en pyrocarbone de type APSI et Pi2. Le suivi a été clinique et radiologique avec l’utilisation de scores fonctionnels quickDASH et PRWE.

Au suivi médian de trois ans, les patients étaient satisfaits et n’avaient plus de douleur. Au niveau des amplitudes articulaires, la flexion était significativement diminuée d’une dizaine de degré (p< 0.01). L’extension et la pronosupination étaient conservées. La force était de 94% par rapport au côté opposé sans différence significative avec les données pré-opératoires. Les scores fonctionnels quickDASH et PRWE avaient une médiane de 15,9 et 23,5 respectivement et se sont significativement améliorés. Aucun patient ne s’était reconverti professionnellement en raison de son poignet. Au niveau radiographique, il n’existait pas de collapsus carpien avec une hauteur carpienne conservée. L’angle radio scaphoidien et la translation ulnaire étaient stables. Il n’y a pas eu de complication chirurgicale. Il y a eu un cas de luxation asymptomatique de l’implant. Il y a eu une révision chirurgicale par arthrodèse scapho capitale à cause de douleurs persistantes.

Contrairement au silicone, le pyrocarbone a une bonne résistance à l’usure. Son utilisation est devenue fréquente dans les arthroplasties au niveau du poignet. La préservation d'un appareil capsoluligamentaire compétent est primordiale afin de garantir la stabilité de l'implant. Nos résultats sont similaires avec les autres séries de la littérature rapportant l’usage d’une interposition en pyrocarbone dans la cadre de maladie de Kienböck. Nous avons gardé l’arthrodèse scaphocapitale en solution de sauvetage.

L’interposition d’un implant en pyrocarbone après lunarectomie dans la maladie de Kienböck avancée est une intervention qui préserve de la mobilité au poignet et qui est efficace sur la douleur et la récupération fonctionnelle à court et moyen terme.
Claire MULLER (Nancy), Ludovic ARDOUIN, Alexandre FOURNIER, Etienne GAISNE, Marc LEROY, Philippe BELLEMERE
10:07 - 10:08 Discussion commune.
Salle 252AB
09:35

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SFRM12
09:35 - 10:00

Conférence

Présidents de séance : Claude LE LARDIC (KINESITHERAPEUTE ORTHESISTE) (Président de séance, Nantes), Jean-Claude ROUZAUD (Responsable Pôle Rééducation) (Président de séance, Montpellier)
09:35 - 10:00 Kinésithérapie de la trapézo-métacarpienne : prévention et traitement post-opératoire. Nicola GOLDSMITH (Hand Therapist) (Conférencier, London, Royaume-Uni)
Salle 251
10:00 Pause café - Visite des stands - Consultation des ePosters
10:30

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SeS
10:30 - 12:30

Séance solennelle

10:30 - 12:30 FESSH Academy Advanced Course Budapest Octobre 2022. Mahdi SIALA (Praticien hospitalier contractuel) (Conférencier, Toulouse)
Amphi Bleu

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CL12
10:30 - 11:36

Communications libres
Traumatologie digitale

Président de séance : Tristan LASCAR (Chef de service) (Président de séance, Monaco, Monaco)
10:30 - 10:36 #32637 - CO090 Traitement des raideurs inter-phalangiennes proximales : résultats de 21 arthrolyses à 96,2 mois de recul moyen (33-156).
CO090 Traitement des raideurs inter-phalangiennes proximales : résultats de 21 arthrolyses à 96,2 mois de recul moyen (33-156).

L’articulation inter-phalangienne proximale est l’articulation digitale faisant le plus fréquemment l’objet de raideur post-traumatique. Après 3 mois de raideur installée et une rééducation bien menée, l’arthrolyse IPP à ciel ouvert est la chirurgie de référence proposée mais elle a la réputation d’un résultat assez aléatoire. L’objectif est de déterminer l’efficacité d’un premier geste d’arthrolyse sur des raideurs IPP invalidantes en termes d’amélioration du secteur de mobilité.

Vingt-et-une IPP chez 19 patients (10 hommes et 9 femmes) ont bénéficié d’une arthrolyse IPP isolée et ont été revues à un recul moyen de 96,2 mois (33- 156). La moyenne d’âge était de 41 ans (18-65). Neuf doigts faisaient l’objet d’une raideur en flexion, 9 d’une raideur en extension et 3 d’une raideur mixte. Le rayon le plus touché était l’auriculaire (10 cas), puis l’annulaire (5 cas). Neuf IPP ont bénéficié d’un abord palmaire selon Bruner et 12 d’un double abord dorso-latéral. Le critère de jugement principal était l’amélioration de la Range of Motion (ROM). Il a été tenté de déterminer si le secteur de mobilité utile était transféré vers un autre plus favorable grâce au calcul de la Totale Active Motion (TAM).

La ROM était améliorée en post-opératoire de + 25,9° en moyenne (p<0,001). Un seul patient présentait une ROM post-opératoire inférieure à celle pré-opératoire. Six doigts sont passés d’un secteur de mobilité « correct » à un secteur de mobilité « bon ». Un doigt est passé d’un secteur de mobilité « mauvais » à un secteur « correct ». Tous les autres sont restés dans leur secteur de mobilité. Cinq patients ont nécessité une ré-intervention par la suite : 3 pour une arthrolyse itérative, 1 pour une téno-arthrolyse, 1 pour la réalisation d’une arthroplastie. Aucune complication post- opératoire n’a été retrouvée. Onze patients (57,9%) se disaient insatisfaits ou déçus de l’intervention.

Nous avons retrouvé une amélioration significative de + 25,9° de la ROM après un premier geste d’arthrolyse sur une raideur IPP.

L’examen clinique pré-opératoire est fondamental. Le gain est modeste mais cette chirurgie mérite d’être tentée compte tenu d’un risque d’aggravation clinique très faible. Elle s’adresse à des patients motivés désireux d’obtenir un secteur de mobilité utile, totalement impliqués dans la prise en charge rééducative mais prévenus de l’impossibilité d’une récupération complète. Une prise en charge optimale de la douleur en péri-opératoire est indispensable.
Pierre Jean FAUQUETTE (Lille), Marc SAAB, Christophe CHANTELOT
10:36 - 10:42 #32625 - CO091 Arthroplasties des articulations IPP détruites en traumatologie de la main: prothèse charnière NeuFlex® ou à glissement Tactys®?
CO091 Arthroplasties des articulations IPP détruites en traumatologie de la main: prothèse charnière NeuFlex® ou à glissement Tactys®?

Les résultats fonctionnels post-traumatismes des articulations interphalangiennes proximales (IPP) détruites sont peu satisfaisants. L’objectif de cette étude est l’évaluation des résultats fonctionnels des arthroplasties en urgence charnières en silicone (NeuFlex®) et à glissement (Tactys®) pour les IPP traumatiques détruites.

Etude rétrospective bi centrique de 24 patients opérés de traumatismes ouverts et fermés de l’articulation IPP des doigts longs de 2007 à 2019. Des fractures de la tête de P1 (classification London 3 ou 4) ont été inclues dans 58% des cas, de la base de P2 (classification Seno 3 ou 4) dans 33% des cas et combinées dans 8% des cas. Quinze prothèses charnières en silicone (NeuFlex®) et 9 prothèses à glissement (Tactys®) ont été posées. L’EVA, la stabilité et le TAM, le grip test au Jamar, les scores QuickDASH et PRWE, le score de satisfaction et des radiographies ont été réalisés

Avec un recul de 48 mois, 24 patients de 58 ans en moyenne ont été revus. L’EVA était à 0,2/10, un TAM global de 72%, le QuickDASH de 15,6/100 et le PRWE de 24,5/100. Une flexion de l’IPP >50% était chez 64% des patients. Le déficit d’extension des IPP et IPD était de 9° et significativement majoré avec les Tactys® comparativement aux Neuflex® (22° versus 5°) sans différence significative sur le TAM. Trois clinodactylies avec les Neuflex® et 3 cols de cygne réductibles avec les Tactys® étaient relevés. 77% des patients étaient très satisfaits et satisfaits.

Aucun article à ce jour ne compare les résultats des Neuflex® avec les implants à glissement Tactys® en traumatologie d’urgence. Nous suggérons que l’hyperextension des articulations MCP compense le déficit d’extension articulaire post-opératoire de l’IPP et de l’IPD dans les implants à glissement Tactys®, expliquant l’absence de retentissement sur l’arc de mobilité globale du doigt et les retentissements fonctionnels d’EVA, QuickDASH et PRWE.

L’arthroplastie en urgence pour les IPP traumatiques détruites apportent d’aussi bons résultats fonctionnels avec les Tactys® qu'avec les Neuflex®. Un déficit d’extension significatif de l’IPP et de l’IPD de 9° et des déformations en col de cygne sont retrouvées avec les Tactys® sans retentissement fonctionnel significatif. Des clinodactylies sont retrouvées avec les Neuflex® sans retentissement fonctionnel significatif.
Ines REGAS (Aubagne), Isabelle PLUVY, Marc LEROY, Laurent OBERT, Philippe BELLEMERE, Francois LOISEL
10:42 - 10:48 #32678 - CO092 Reprise de prothèse totale inter phalangienne proximale tactys suite à une intolérance d'origine allergique, par une prothèse Hapy en pyrocarbone.
CO092 Reprise de prothèse totale inter phalangienne proximale tactys suite à une intolérance d'origine allergique, par une prothèse Hapy en pyrocarbone.

Tactys proximal interphalangeal prothesis ( PIP ) is one solution among many others to treat proximal interphalangeal arthrosis of the fingers . Prothesis intolerance is quiet rare and the confusion with an infection can be disturbing . In that case, the revision with a pyrocarbon implant can be an interesting alternative .

We report the case of a patient who suffered a post traumatic arthrosis of the third finger on her right an dominant hand. An arthroplasty with a tactys implant was first executed, complicated by a chronic inflammation of the proximal joint during several weeks. X-rays, physical and biological examinations didn't match with the infection hypothesis . The revision procedure consisted in the removal of the tactys implant with a trans-tendinous dorsal approach, the execution of bacteriological and biochemical samples in order to support the allergic origin of this trouble. We didn't find any signs of infection in the surgical site . After a meticulous washing and an intramedullar curettage we performed an osteotomy of the two phalanges to best fit the shape of the hapy implant respecting the lateral ligaments . The dynamics X rays at the end of the procedure showed a good motion of the joint with a good stability of the implant .

The invalidant symptoms disappeared in two weeks so did the inflammation. The samples have proven the allergic origin of this intolerance. The range of motion was good in one month without any pain.

Countless procedures have been described for the revision of a proximal interphalangeal implant. The results are often mixed or even disappointing. In that case, the use of pyrocarbon was a good alternative, especially when an infection is feared despite all the preoperative examinations not in favor. It showed good and early results with a quick pain relief explained especially by the fall of allergic inflammations .

This case described is an interesting alternative to the Tactys prothesis or even an other implant and also avoids an arthrodesis procedure . The quick rehabilitation makes it a good back up solution . We need more hindsight to evaluate the long term results .
Sebastien PIERESCHI (Nice), Marie-Anne POUMELLEC, Marianne CEGARRA-ESCOLANO, Sandrine HUGUET, Nicolas DRÉANT
10:48 - 10:54 #30680 - CO093 Instabilité latérales chroniques des articulations IPP.
CO093 Instabilité latérales chroniques des articulations IPP.

Les instabilités latérales chroniques des articulations inter phalangiennes proximales (ILC IPP) sont des lésions rares. Il n'y a pas d'algorithme incluant tous les cas de figure, aidant à la prise en charge thérapeutique. Le but de notre étude est, après avoir passé en revue les différentes publications, de proposer un nouvel algorithme pour la prise en charge des ILC IPP.

Nous avons réalisé une revue systématique de la littérature en utilisant les mots clés suivants : Instabilité, chronique, doigts longs, IPP, latérale, finger, PIP, IPP, chronic, laxity, instability. Nous avons exclu de l’analyse les articles relatifs au animaux, membre inférieur, pédiatrie, traumatologie aiguë, fractures, articles traitant exclusivement du pouce, études cadavériques. Les articles sélectionnés ont été analysés entièrement, ainsi que les articles de leurs bibliographies, dans l’ordre chronologique de publications pour analyser les évolutions des techniques chirurgicales au cours du temps. Les articles sélectionnés ont été recoupés lors d’une analyse globale afin de déterminer un algorithme thérapeutique.

Sur 153 articles , 13 articles majeurs ont été retenues. Notre arbre décisionnel comprend des caractéristiques liées à l’articulation elle-même : caractère arthrosique ou non de l’articulation, déformation et caractère réductible ou non de la déformation, raideurs ou non, instabilité unie ou multidirectionnelle (atteinte de la plaque palmaire). Il contient également des caractéristiques liées au patient : le niveau d’exigence et le terrain du patient (Patient jeune et sportif versus sujet âgé peu demandeur). Il contient enfin des éléments de constatations per opératoires : ligament réparable ou non réparable, avulsion versus lésion en plein corps. Les différentes propositions thérapeutiques, adaptées à chaque cas, de la suture ligamentaire directe, à l’arthrodèse, en passant par la prothèse, la ligamentoplastie (Avec ancre ou tunnel), la plastie de plaque palmaire, le montage dynamique par ténodèse (du système fléchisseur ou du système extenseur), montage statique par greffe tendineuse, le greffon autologue os ligament os.

Ce type d’instabilité chronique reste relativement rare, comme le sont les publications à ce sujet. Il s’agit du premier algorithme des ILC IPP. Tous les cas de figure (profils de patient et lésions) sont inclus. C’est à notre connaissance, la première fois qu’un arbre décisionnel, ayant pour but une aide à la prise en charge thérapeutique des ILC IPP, est créé.

Il s'agit donc du premier algorithme pour la prise en charge thérapeutique des ILC IPP. Il est suffisamment inclusif, exhaustif et ergonomique adapté à la prise en charge concrète de cette lésion rare.
Charles HUSTIN (Valenciennes), Pascale LARONDE, Ahmad RAEI, Pauline DURIEZ, Valentin OCA
10:54 - 10:58 Discussion commune.
10:58 - 11:04 #30256 - CO094 Prise en charge des doigts en maillet chroniques : indications et résultats à long terme de la ténotomie de la bandelette médiane selon Fowler et de l’arthrodèse de l’articulation interphalangienne distale.
CO094 Prise en charge des doigts en maillet chroniques : indications et résultats à long terme de la ténotomie de la bandelette médiane selon Fowler et de l’arthrodèse de l’articulation interphalangienne distale.

De nombreuses techniques chirurgicales ont été décrites pour corriger les séquelles de doigts en maillet (DM) chroniques, mais aucune stratégie thérapeutique n’est clairement définie. Nous rapportons le choix de leur prise en charge en fonction de l’importance des déformations. Nous opposons deux interventions : la ténotomie de la bandelette médiane (TBM) selon Fowler et l’arthrodèse de l’articulation interphalangienne distale (IPD). Hypothèse : Le respect de notre arbre décisionnel en fonction de l’importance des degrés de déformations (flessum IPD et recurvatum interphalangienne proximale) permet d’obtenir de bons résultats cliniques à long terme.

Trente-trois patients (34 doigts) ont été opérés de séquelles d’un DM chronique soit par TBM soit par arthrodèse de l’IPD. Les patients présentant un flessum de l’IPD ≤ 35° et un recurvatum < 25° de l’interphalangienne proximale (IPP) sans atteinte de l’articulation IPD (arthrose, sub-luxation, raideur) ont été traités par TBM. Pour les autres, il a été réalisé une arthrodèse de l’articulation IPD.

Treize patients (13 doigts) ont été évalués dans le groupe TBM avec un recul moyen de 13 ans. Il n’y a eu aucune complication post opératoire et aucun échec. Le flessum résiduel IPD moyen était de 4,23° avec une correction complète du recurvatum. Tous referaient l’intervention. L’amélioration du Quick-DASH était statistiquement significative (p = 0,01). Vingt patients (21 doigts) ont été inclus dans le groupe arthrodèse de l’IPD avec un recul moyen de 10 ans. Deux échecs (9,5%) sont survenus du fait de l’absence de correction du recurvatum de l’IPP. Aucune aggravation des déformations n’a été rapportée et celles-ci ont été corrigées dans 90% des cas. L’absence de correction du recurvatum est plus fréquente dans les DM osseux (p = 0,01). Tous sauf 1 (95%) referaient l’intervention, celui-ci regrettait l’absence de mobilité de l’articulation IPD. Le Quick-DASH était amélioré pour tous les patients.

La TBM est efficace pour la correction des déformations des DM chroniques pour un flessum de l’IPD ≤ 35° et un recurvatum de l’IPP < 25° sans atteinte articulaire IPD. Dans les autres cas, il est préférable de réaliser une arthrodèse de l’IPD en associant si besoin un geste complémentaire pour corriger le recurvatum IPP.
Manon TRANIER (Toulouse), Jacky LAULAN, Steven ROULET
11:04 - 11:10 #32429 - CO095 Surgical treatment of the mallet fracture: open or percutaneous procedure?
CO095 Surgical treatment of the mallet fracture: open or percutaneous procedure?

Distal phalangeal (DP) fractures are the most frequent of the hand, accounting for about 38% of all the upper limb fractures.When a forced flexion occurs with the Dorsal InterPhalangeal (DIP) Joint extended, can be caused an avulsion of the extensor tendon at the base of the DP( Segond injury or Mallet Finger. If in the injury also involves the bone, we speak of a “Mallet Fracture”).

The aim of our study was to analyze the possible different impact between Open surgery and Percutaneous surgery of these fractures in twenty consecutive patients with mallet fracture . These patients were divided into two groups: open surgery group A, percutaneous surgery group B. Regarding the surgical technique, in group A ,in 6 cases a single pull-out was used, in 2 cases a double pull-out, and in 6 cases one or two Kirschner wires were used (additional or isolated). In group B the surgical technique involved the use of 2 Kirschner wires - elastic percutaneous technique (Ishiguro mod., Chen).In Group A, 10 patients were included (average 31.8 yrs-17-54 range;a total of 10 fractures).Group B included 10 patients (average 34.6 yrs-14-63 range;a total of 10 fractures).All patients but 1 in the two groups were followed by a physiotherapist during the rehabilitation process. A Complete F.U.was obtained in 15 patients (7gr.A, 8gr.B).Patients were assessed using the Crawford Criteria Outcomes.

At F.U.(average 4 years) we observed:Excellent results(Full extension, Full flexion, No pain) in 2 cases (Gr.A) and in 2 cases (Gr.B).Good results (Extension deficit 0 to 10, Full flexion, no pain) in 2 cases (Gr.A) and in 3 cases (Gr.B ).Fair results (Extension deficit 10 to 25, any flexion loss, no pain) in 2 cases (Gr.A) and in 2 cases(Gr.B).Poor results (Extension deficit> 25, persistent pain) in 1 case Gr.A and 1 case Gr.B. These cases were characterized by Extension deficit>25° and persistent pain and were not reoperated.

Treatment of mallet fracture is still somewhat controversial. In our series, the surgical treatment was performed when the dimension of the intra articular fragment was > 1/3 and the intraarticular gap was > 2 mm, or in presence of DIP dislocation.

The surgical treatment can be open with a dorsal approach or percutaneous. Our experience reflect what already published,in that these treatments appear to be equivalent and there is no consensus in literature regarding which surgical treatment is most appropriate. Treatment should be individualized to the patient whenever feasible.
Giancarlo CARUSO (Firenze, Italie), Laura MARTINI, Silvia SARGENTI, Andrea VITALI
11:10 - 11:12 Discussion commune.
11:12 - 11:18 #32568 - CO096 Portrait-robot de l’entorse grave de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce : une étude épidémiologique.
CO096 Portrait-robot de l’entorse grave de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce : une étude épidémiologique.

Les entorses de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce sont des lésions fréquentes qu’il ne faut pas méconnaitre au risque d’instabilité et d’arthrose. Certaines sont graves (stade 3 ou arrachement osseux déplacé), nécessitant une prise en charge chirurgicale, idéalement précoce. Le but de cette étude était de dresser le portrait-robot des lésions graves et aigües de l’entorse latérale de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce.

Sur 632 entorses graves de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce prises en charge dans notre service entre 2005 à 2021, les dossiers de 509 patients présentant une lésion grave et aigüe (prise en charge dans le mois) ont été revus. Les caractéristiques des patients ont été recueillis (sexe, côté, âge), ainsi que l’étiologie et les caractéristiques lésionnelles (localisation, fragments osseux, lésion de Stener). Pour une analyse plus précise de l'épidémiologie et de l'incidence, chaque année a été séparée en 2 saisons : hivernale et estivale.

L’entorse latérale grave de l’articulation métacarpo-phalangienne était retrouvée majoritairement chez des hommes, significativement plus jeunes (36,4 ans contre 44,8 ans chez les femmes; p<0,05) dans un contexte de traumatisme sportif, notamment la pratique du ski (56,4%). Elle concernait le versant ulnaire dans 89% des cas avec une désinsertion phalangienne prédominante (81,9%). Parmi elles, une lésion de Stener était retrouvée dans 51,3% des cas. Un fragment osseux était retrouvé dans 41,5% des cas. Une réparation ligamentaire par suture sous-périostée était la méthode la plus utilisée dans notre centre (79,6%).

Cette étude rétrospective insiste sur la survenue très fréquente de cette lésion lors de la pratique sportive, ainsi que la fréquence de l’arrachement osseux et la présence d'une lésion de Stener lorsque l'entorse intéresse le versant ulnaire de l'articulation métacarpo-phalangienne, montrant l’intérêt d'un examen clinique et radiographique précis. Ces entorses graves nécessitent une réparation chirurgicale, idéalement dans un contexte aigu afin de prévenir l'instabilité et l'arthrose. Parmi les étiologies sportives, la pratique du ski reste la cause la plus fréquente ce qui rend cette lésion, presque saisonnière. Nous avons, en effet, retrouvé significativement plus d’entorses de l’articulation métacarpo-phalangienne pendant la saison hivernale (p<0,001). Cette variation est corrélée à la fréquentation des stations de ski. De même le confinement de mars 2020 à mai 2021 a fortement impacté l’incidence des entorses de l’articulation métacarpo-phalangienne.

Cette revue de 509 dossiers sur 17 ans permet de souligner les caractéristiques épidémiologiques et étiologiques de l’entorse latérale de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce afin prendre en charge précocement les entorses graves, d'indication chirurgicale.
Lyliane LY (Lyon), Alexandra FORLI, Denis CORCELLA
11:18 - 11:20 Discussion commune.
11:20 - 11:26 #32024 - CO097 Technique innovante de vissage percutané des fractures proximales antérieures de la deuxième phalange.
CO097 Technique innovante de vissage percutané des fractures proximales antérieures de la deuxième phalange.

Les fractures déplacées ou instables antérieures proximales de la deuxième phalange sont d'un abord complexe car nécessitant le contrôle des pédicules et de l'appareil fléchisseur. Elles sont régulièrement source de raideurs séquellaires et de rééducation prolongée. Grâce à un ancillaire de vis canulée (1,7 mm laboratoire Médartis) nous décrivons une technique de vissage percutané atraumatique à propos d'un cas.

Nous avons opéré à J1 post-traumatique un homme de 40 ans présentant une fracture instable sur le majeur. Nous incisons horizontalement au niveau du pli proximal de la peau palmaire en regard de l'articulation inter-phalangienne proximale. Sous radioscopie de face et de profil nous réduisons la fracture grâce à la broche guide qui traverse le tendon fléchisseur profond avec un angle d'environ 45°. Nous avons au préalable décider de mettre en place une vis de 9 mm que nous mettons en compression. Le temps opératoire est de 12 minutes. En post-opératoire le patient est rééduqué dès le lendemain et porte un tube thermoformé en permanence en dehors des séances de rééducation.

Le patient est revu à 1 mois avec un doigt indolore, des mobilités symétriques (0-110°) et une consolidation totale à la radiographie. Il a effectué 12 séances de rééducation qui après le contrôle ont été arrêtées. Il n'y a pas eu d'arrêt de travail. (travail de bureau)

Cette technique doit être utilisée sur les fractures à un seul fragment. Elle nécessite un positionnement parfait de la broche dès la première tentative afin de ne pas fragiliser le fragment. Il faut traverser complètement la corticale dorsale avec la broche afin d'éviter sa torsion lors du vissage. L'auteur ne recommande pas cette technique pour l'instant sur les doigts de petites tailles (enfant, auriculaire chez la femme).

Cette nouvelle technique dans des cas bien choisis peut être une alternative à la chirurgie à ciel ouvert et en éviter ainsi les inconvénients.
Frédéric DUSSERRE (Montpellier)
11:26 - 11:28 Discussion.
11:28 - 11:34 #32576 - CO098 Scores fonctionnels et retour au travail après amputation unique des doigts longs, cohorte rétrospective.
CO098 Scores fonctionnels et retour au travail après amputation unique des doigts longs, cohorte rétrospective.

Quand la réimplantation n’est pas possible, les amputations traumatiques des doigts conduisent à une régularisation . Peu d’études se sont focalisées sur la régularisation après amputation traumatique des doigts. Le but de cette étude était de réaliser des scores fonctionnels et d’évaluer le temps pour reprendre ses activités, après amputation unique d’un doigt long.

Cette étude rétrospective a inclus entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2019 198 patients. Soixante-dix-sept d’entre eux ont pu répondre à des questionnaires lors d’une téléconsultation pour évaluer leurs résultats fonctionnels. Les scores utilisés sont le PRWHE, le Quick DASH et le SF36. La survenue de complications et le délai de reprise du travail ont été recueillis.

Avec une moyenne de 76,24 +/- 48,69 mois de recul, le score PRWHE moyen était de 21,17 +/- 20,69. Celui du Quick DASH était de 19,66 +/- 17,62. Le score SF36 moyen était de 66,02 +/- 8,71. Neuf patients (11.69%) ont nécessité une reprise chirurgicale, le plus souvent pour des questions esthétiques. Les patients reprenaient leur travail après un arrêt moyen de 3 mois. Un tiers des travailleurs ont dû adapter leur poste de travail.

L’amputation d’un des doigts longs reste acceptable avec un retour au travail à 3 mois du traumatisme. Le chirurgien se doit d’avertir le patient que dans un tiers des cas il devra adapter son poste de travail.
Gaëlle MAROTEAU (Caen)
11:34 - 11:36 Discussion.
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Séance solennelle de la SFRM

10:30 - 11:00 Hommage à Antoine Baïada.
10:30 - 11:00 Présentation des nouveaux membres 2022.
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Session Epaule

Présidents de séance : Alexandre CERLIER (Chirurgien) (Président de séance, Marseille), Eric DELMARES (Kinésithérapeute) (Président de séance, Marseille)
11:00 - 11:30 Rééducation péri-opératoire de la coiffe des rotateurs : un consensus chirurgien-kinésithérapeute, enjeux de la communication inter professionnel. Hélène KELLER (Kinésithérapeute D.E.) (Conférencier, Monswiller), Agathe MÉLINE (Conférencier, Haguenau), Florian KWIATKOWSKI (Conférencier, Lingolsheim)
11:30 - 11:40 Quel rôle pour le kinésithérapeute dans le cadre d’une instabilité postérieure de l’omarthrose centrée ? Chiara BUSI (kinésithérapeute) (Conférencier, Monaco, Monaco)
11:00 - 12:00 Discussion.
Salle 252AB
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Communications libres
Arthrose digitale

Président de séance : Emmanuel CAMUS (Chirurgien) (Président de séance, Maubeuge)
11:36 - 11:42 #32671 - CO099 Arthroplastie libre d’interposition en pyrocarbone HAPY® après fracture articulaire complexe de l’interphalangienne proximale : revue des 6 premiers cas.
CO099 Arthroplastie libre d’interposition en pyrocarbone HAPY® après fracture articulaire complexe de l’interphalangienne proximale : revue des 6 premiers cas.

Les fractures articulaires de l’interphalangienne proximale sont souvent complexes et parfois associées à des lésions des parties molles, ce qui en fait un véritable challenge chirurgical. En cas de perte de substance osseuse importante ne permettant pas un traitement conservateur, l’arthrodèse ou la greffe hamatale sont les solutions classiques. L’arthroplastie, plus controversée dans le cadre de l’urgence, reste une alternative. Nous évaluons ici l’utilisation originale d’implants libres d’interposition en pyrocarbone HAPY®.

Nous avons réalisé une étude rétrospective, monocentrique, avec inclusion de 6 patients entre mai 2017 et mai 2020. Tous les patients ont eu une arthroplastie par implant d’interposition en pyrocarbone Hapy® en primaire ou secondaire après lésion initiale traumatique. Le but était d’évaluer les résultats cliniques et radiographiques de l’arthroplastie à court terme. Nos critères d’évaluation étaient les mobilités, la douleur, le score fonctionnel QuickDASH, et l’analyse radiologique.

5 patients ont été revus avec un recul moyen de 23 mois (3 à 52 mois), 1 patient a été perdu de vue et n’a jamais été revu en post-opératoire. L’âge moyen des patients était de 39 ans (30 à 57ans). Pour 5 patients, l’arthroplastie a été réalisée dans un second temps opératoire, après « damage control » initial ou après échec d’une greffe d’hémi hamatum (1 cas). Un implant a été posé en urgence en première intention. L’arc de mobilité moyen était de 35° (0-70°). L’EVA moyenne était inférieure à 1 (0-3). Le score du Quick DASH moyen était de 9,1 (2,3-20,5).

Lorsque le traitement conservateur n’est pas envisageable, l’arthroplastie reste une solution alternative à l’arthrodèse. Il s’agit de la première étude analysant l’implant d’interposition HAPY® dans cette indication avec des résultats très hétérogènes. La modification de l’anatomie articulaire transformant une articulation bicondylienne en une articulation sphéroïde peut expliquer ces résultats, sans occasionner cependant des luxations. Deux patients ont présenté sur les radiographies post-opératoires entre 3 et 6 mois, la formation progressive d’une arthrodèse spontanée provoquant une ankylose indolore. A l’opposé, notre patient au plus recul de 5 ans est indolore avec des mobilités sub-totales.

La reconstruction articulaire après une fracture IPP reste un enjeu chirurgical majeur. L’implant d’interposition HAPY® est une alternative à l’arthrodèse. Malgré des échecs, nos très bons résultats nous poussent à considérer cet implant en sauvetage. Il ne coupe pas les ponts pour une chirurgie secondaire. Une étude cadavérique est en cours pour optimiser le positionnement et la taille de l’implant.
Marie POUEDRAS (Vannes), Ludovic ARDOUIN, Yves BOUJU, Flore Anne LECOQ, Marc LEROY, Philippe BELLEMÈRE
11:42 - 11:44 Discussion.
11:44 - 11:50 #32074 - CO100 Résultat à moyen et long termes de la dénervation de l’articulation interphalangienne proximale des doigts. Une étude de cohorte rétrospective.
CO100 Résultat à moyen et long termes de la dénervation de l’articulation interphalangienne proximale des doigts. Une étude de cohorte rétrospective.

L’articulation interphalangienne proximale (IPP) des doigts longs est touchée par l’arthrose dans 18,2 % des cas. Plusieurs options thérapeutiques, après échec du traitement médical existent : l’arthroplastie IPP, l’arthrodèse IPP et la dénervation IPP (DIPP) qui est un geste conservateur. L’objectif de notre étude est d’évaluer à moyen et long termes les résultats cliniques et radiologiques de la dénervation IPP par voie palmaire des doigts longs.

Nous avons réalisé une étude rétrospective au CHU de Montpellier incluant 64 DIPP des doigts longs chez 39 patients (âge moyen 64 ans +/-8.1) opérés entre 2003 et 2019. Les critères d’inclusion étaient une IPP symptomatique des doigts longs avec amplitude articulaire de plus de 40° en flexion-extension opérées par voie palmaire. Nous avons évalué la satisfaction, le score QuickDASH, la douleur et les amplitudes articulaires associé à une analyse radiographique. Le recul moyen était de 126 mois [29;224]. Notre cohorte a été séparée en 2 groupes: suivi à moyen terme (64 mois en moyenne [29-115]) versus long terme (plus de 10 ans de suivi avec 188 mois en moyenne [150-224]).

Au dernier recul, le taux de satisfaction parmi les patients était de 85%. Parmi les patients non repris (n=52 DIPP chez 33 patients), la douleur était diminuée significativement (EVA préopératoire 8.6 +/-0.8 vs EVA au dernier recul 1.2+/- 0.9; p<0.001). L’amplitude articulaire IPP en flexion extension n’était pas améliorée (Amplitude préopératoire 52.31° +/-18° vs au dernier recul 51.92° +/-19°; p=0.27). La fonction du membre supérieur était améliorée significativement (quick DASH préopératoire de 60.24 +/-19.7° vs au dernier recul 31.82 +/-11.8°; p=0.16).

Le résultat clinique de la DIPP était pérenne dans le temps, sans différence significative clinique entre le groupe moyen terme et long terme au dernier recul La survie globale à 5 ans était de 85.8% (95% IC:74.4-92.3) et à 10 ans de 78.6% (95% IC:64.9-87.5). Le taux de reprise est de 18% (n=12: 8 IPP repris par arthroplastie et 4 IPP repris par arthrodèse). L’étiologie inflammatoire n’était pas retrouvée comme facteur de reprise (p=0.79) Le stade de l’arthrose et de l’arthrite radiographique n’ont pas d’effet sur le résultat de la dénervation en termes de douleurs, de score fonctionnel ou de mobilités.

Notre étude montre que les résultats de la DIPP des doigts par voie palmaire à moyen et long termes sont fiables, efficaces et pérennes sur la diminution des douleurs avec un taux de satisfaction élevé et un taux de reprise acceptable
Alexandre DORFMANN (Montpellier), Bertrand COULET, Cyril LAZERGES, Christian DUMONTIER, Jefferson BRAGA SILVA, Michel CHAMMAS
11:50 - 11:52 Discussion.
11:52 - 11:58 #32565 - CO101 Arthrodèse de l’articulation interphalangienne distale et interphalangienne du pouce grâce à l’implant X-Fuse® : une revue rétrospective de 64 doigts avec un recul moyen de 59,8 mois.
CO101 Arthrodèse de l’articulation interphalangienne distale et interphalangienne du pouce grâce à l’implant X-Fuse® : une revue rétrospective de 64 doigts avec un recul moyen de 59,8 mois.

L’arthrodèse est le traitement chirurgical de référence des arthropathies interphalangiennes distales et interphalangiennes du pouce. De nombreuses techniques ont été décrites, avec de bons taux de consolidation (80 à 100%). Cependant, chacune de ces techniques ayant présenté des inconvénients et complications, aucune n’a prouvé sa supériorité. L’implant intramédullaire X-Fuse apparu plus récemment, obtient de bons résultats cliniques et radiographiques, mais uniquement sur des séries courtes et de faible recul. L’objectif de notre étude était d’évaluer les résultats objectifs et subjectifs de l’arthrodèse IPD des doigts longs et IP du pouce par l’implant X-Fuse à long terme.

53 patients (49 femmes/4 hommes) opérés de mai 2012 à janvier 2021 ont été inclus rétrospectivement. Ils ont tous été opérés dans le même centre, avec une technique chirurgicale identique, et immobilisés 6 semaines en post-opératoire.

Au total, 64 arthrodèses ont été évalués rétrospectivement (6 patients perdus de vus), avec un recul moyen de 59,8 mois. Le Quick-DASH moyen était de 17,1 et l’EVA moyenne de 0,64. La satisfaction globale de la chirurgie était bonne ou excellent dans plus de 90% des cas. La consolidation a été obtenue dans plus de 90 % des cas, dans un délai moyen de 12,9 semaines. 6 cas de pseudarthroses ont été retrouvés, dont une seule était symptomatique et a nécessité une reprise chirurgicale.

L’arthrodèse par implant X-Fuse permet d’obtenir des résultats semblables à ceux de la littérature, stables dans le temps, en diminuant le taux de complication. Son caractère définitif est un atout majeur dans le choix de cet implant.

Il s’agit donc d’une technique fiable, et reproductible, à la fois pour les patients présentant une arthrose primitive, mais également dans les pathologies inflammatoires.
Annaelle RENAULT (Rennes), Julien MAXIMEN, Maud EBALARD, Gwenael MEVEL, Mickael ROPARS, Thierry DREANO
11:58 - 12:00 Discussion.
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Tumeurs

Président de séance : Emmanuel CAMUS (Chirurgien) (Président de séance, Maubeuge)
12:00 - 12:06 #32512 - CO102 Tumeur à cellules géantes diffuse de la main : à propos de 5 cas.
CO102 Tumeur à cellules géantes diffuse de la main : à propos de 5 cas.

Les tumeurs à cellules géantes représentent le deuxième type de tumeurs bénignes le plus fréquent au niveau de la main. Ces tumeurs, dont la physiopathologie est insuffisamment comprise, peuvent être classées selon 2 types : localisée, et diffuses (synovite villonodulaire pigmentée). Ces dernières ont un risque de récidive augmenté et un pronostic défavorable de par leur spécificité et difficulté de prise en charge à la main. L’objectif de ce travail était d’évaluer les résultats cliniques d’une série de tumeurs à cellules géantes diffuses de la main.

Cette étude analyse une série monocentrique continue de patients opérés d’une tumeur à cellules géantes diffuse de la main. L’évaluation post opératoire au recul minimum de 1 an comprenait une évaluation clinique et d’imagerie pour évaluer le taux de récidive, la fonction et les complications. La sévérité radiologique, mesurée par IRM selon la classification de Mastboom, était prise en compte.

5 patients, d'âge moyen 51 ans (38-56), ont été inclus (4 hommes, 1 femme). 3 patients ont été pris en charge initialement, 2 secondairement. Le recul moyen est de 34.5 mois (14,8-56,0). 3 patients (60%) ont présenté une récidive tumorale locale, au délai moyen de 5.7 mois (2.6-8.7). 1 patient a présenté une seconde récidive tumorale. Tous les patients présentaient une lésion sévère à l’IRM. Tous ont nécessité un geste ostéoarticulaire, dont une arthrodèse trapézo-métacarpienne, une arthrodèse raccourcissante du poignet, une exérèse du pisiforme, une amputation des 4ème et 5ème rayons de la main et des curetages osseux. Les récidives ont été prises en charge par surveillance rapprochée (1 patient) ou reprise chirurgicale (2 patients).

Les tumeurs à cellules géantes diffuses, comparativement aux tumeurs à cellules géantes localisées, quelque soit la localisation (Mastboom, 2018) présentent une augmentation du risque de récidive multiplié par 12.9, et à la main par 7.7 (Shi, 2019). Il n’existe pas de large série à la main, et cette étude retrouve un taux de récidive semblable à la littérature (40 à 50%, Weiss SW, 2003). Peu d’études prennent en compte la sévérité de la lésion selon Mastboom. La prise en charge chirurgicale “carcinologique” et les sacrifices osseux semblent indispensables pour limiter le risque de récidive.

Les tumeurs à cellules géantes diffuse de la main sont une entité dont la prise en charge est complexe, nécessitant une exérèse complète en marge saine pour réduire le risque de récidive.
Yannis YAHIAOUI (Montpellier), Michel CHAMMAS, Bertrand COULET, Cyril LAZERGES
12:06 - 12:08 Discussion.
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12:30 Pause déjeuner - Ateliers de l'industrie
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AG2
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Assemblée Générale de la SFRM

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AJ
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Atelier juridique

L’objet de cet atelier est de soumettre un sinistre pour lesquelles l’interprétation et les conclusions de l’expert peuvent être soumises à discussion. Le but étant de faire évoluer la réflexion individuelle de l’expert à partir d’une réflexion et d’une analyse collective. Cette réflexion pouvant avoir valeur pédagogique pour le chirurgien. Le sujet retenu pour ce premier atelier est « les complications de la chirurgie du canal carpien ».
En pratique, les membres de la Commission Juridique présenteront des dossiers d’expertises anodinisés qui seront soumis à l’appréciation des chirurgiens experts judiciaires présents.
Les conclusions des dossiers seront ensuite proposées à l’analyse critique d’un panel d’invités : magistrat juriste faisant référence, avocat spécialisé, représentants des différentes compagnies d’assurance.
14:00 - 14:05 Présentation de la session et du déroulement de l’atelier juridique. Yves JACOB (Chirurgien de la main) (Conférencier, Metz)
14:05 - 14:15 Retour du questionnaire 1 adressé aux membres de la SFCM concernant l’identification des experts de la SFCM.
14:20 - 15:30 Présentation par les membres de la Commission Juridique de dossiers de sinistres concernant la chirurgie du canal carpien. Michel EBELIN (Conférencier, Paris), Yves JACOB (Chirurgien de la main) (Conférencier, Metz), Christophe LEBRUN (Conseil scientifique) (Conférencier, Tresserve), William MAMANE (Chirurgien) (Conférencier, L'Isle-Adam), Christophe RIZZO (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Didier OLLAT (Chirurgien) (Conférencier, Paris), Perrine BOUVY (kiné) (Conférencier, Branchet), Maître Georges LACOEUILHE (Conférencier, Paris), Claudine BERGOIGNAN-ESPER (Conférencier, Paris), Mélanie AUTRAN, Nicolas CHANZY (chirurgien) (Conférencier, MACSF)
Pour chacun des dossiers :
- Echanges avec les experts de la SFCM présents dans la salle
- L’avis du juriste : Mme Claudine BERGOIGNAN-ESPER Juriste-Professeur Honoraire de Droit Paris-Descartes-Membre de l’Académie nationale de médecine-Co-auteur avec le Président SARGOS « Les grands arrêts du droit de la santé »
- L’avis de l’avocat : Maître Georges LACOEUILHE, avocat spécialisé
- L’avis des compagnies d’assurance : Mme Perrine BOUVY (Branchet), Dr Mélanie AUTRAN (SHAM), Dr Nicolas CHANZY (MACSF)
15:30 - 16:00 Rendu du questionnaire 2 soumis aux membres de la SFCM concernant la sinistralité des membres de la SFCM & questions de la salle.
Amphi Bleu

"Vendredi 16 d\u00e9cembre"

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INF321
14:00 - 15:00

Programme Personnel Infirmier

14:00 - 14:45 Table ronde / SOS Mains : la gestion des flux. Ludovic ARDOUIN (Chirurgien de la main) (Président de séance, Nantes), Germain POMARES (Chirurgien) (Président de séance, Luxembourg, Luxembourg), Laurent RENARD (Responsable d anesthésie) (Conférencier, Luxembourg, Luxembourg), Coline QUÉRÉ (Conférencier, Aix-en-Provence), Catherine RINCKENBERGER (Cadre de santé) (Conférencier, Nantes), Nathalie DEDIEU (Conférencier, Rouen)
En présence de cadres infirmières encadrées par les chirurgiens des centres de Caen – Aix-en-Provence – Nantes – Luxembourg
14:45 - 14:52 Les nouvelles techniques au bloc opératoire : le rôle de l’infirmier. Natascha MULLER (ATM Chirugie) (Conférencier, Luxembourg, Luxembourg), Wilhelmus READE (ATM Cirugie) (Conférencier, Luxembourg, Luxembourg)
14:52 - 14:59 Soins infirmiers et formation continue. Lalia SEKKIL (Infirmière Responsable Adjointe) (Conférencier, Luxembourg, Luxembourg)
Salle 251

"Vendredi 16 d\u00e9cembre"

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CL15
14:00 - 15:15

Communications libres
Traumatologie

Présidents de séance : Sybille FACCA (PUPH) (Président de séance, Strasbourg), André GAY (Chirurgien Libéral) (Président de séance, Marseille)
14:00 - 14:06 #32689 - CO103 Intérêt de l'arthroscopie du poignet dans la prise en charge du syndrome d'Essex Lopresti au stade aigu.
CO103 Intérêt de l'arthroscopie du poignet dans la prise en charge du syndrome d'Essex Lopresti au stade aigu.

Le rarissime syndrome d'ESSEX LOPRESTI par traumatisme à haute énergie est le plus souvent vu au stade séquellaire et les traitements sont décevantes. C'est au stade aigu que cette dissociation traumatique longitudinale des 2 os de l'avant-bras devrait être reconnu afin d'optimiser le traitement. Les auteurs présentent une série de 9 cas de syndrome d'Essex Lopresti, dont 4 traités au stade aigu afin d'illustrer tout l'intérêt d'associer une arthroscopie du poignet au traitement.

La série comporte 5 cas d'Essex Lopresti chroniques dont le diagnostic a été fait à plus de 6 mois, et 4 cas traités au stade aigu. Un traitement de sauvetage des 2 os de l'avant-bras a été instauré dans les cas chroniques. Un traitement chirurgical de réparation dans les cas aigus. Tous les patients étaient des hommes jeunes, tous les traumatismes à haute énérgie.

Les traitements de sauvetage des 2 os de l'avant-bras dans les cas chroniques on uniformément donné de mauvais résultats fonctionnels pour l'avant-bras, dont deux avant-bras à 1 os . Pour les 4 stades aigus, un traitement initial ne considérant que la tête radiale fracturés par ostéosynthèse a donné un échec complet. Un traitement par synthèse d'une fracture-luxation non comminutive de tête radiale avec réparation ouverte du TFCC et brochage radio-ulnaire a donné un très bon résultat. Un traitement par prothèse de tête radiale avec réparation ouverte du TFCC et brochage radio-ulnaire a donné un bon résultat- clinique mais un résultat radiologique insuffisant. Un traitement par prothèse de tête radiale avec réparation arthroscopique du TFCC, brochage radio-ulnaire et plastie ligamentaire (palmaris longus et mini tight rope) a donné un bon résultat clinique et radiologique.

La seule façon d'améliorer les résultats du rarissime syndrome de dissociation traumatique longitudinal des 2 os de l'avant-bras est d'en faire le diagnostic au stade AIGU et d'avoir une technique chirurgicale d'urgence différée fiable. Si la fracture de tête radiale est facilement synthésable, une réparation combinée du TFCC avec brochage radio-ulnaire peut donner un excellent résultat. Si la fracture de tête radiale ne peut pas être traitée autrement que par un implant, le fait d'utiliser l'arthroscopie du poignet pour la réinsertion du TFCC a un double intérêt: fiabilité d'une réinsertion Trans osseuse du TFCC et position verticale de l'avant bras permettant de combiner une plastie de membrane interosseuse à réglage automatique.

Les auteurs illustrent l'intérêt d'associer l'arthroscopie du poignet au traitement du syndrome d'Essex diagnostiqué au stade aigu.
Guillaume HERZBERG (Lyon), Marion BURNIER, Lyliane LY
14:06 - 14:12 #30684 - CO104 Lésions Instables de l'Avant-bras: Terminologie, Score d'évaluation et Tableau Synoptique.
CO104 Lésions Instables de l'Avant-bras: Terminologie, Score d'évaluation et Tableau Synoptique.

The term “Unstable Lesions of the Forearm” (ULF) was born to more easily describe how a partial or complete instability of the forearm unit (FU) might occur as consequence of a traumatic loss of transverse or longitudinal connection between Radius and Ulna. For such alteration to take place, at least two of the three main osteoligamentous locks (proximal-middle-distal) must be interrupted, often in association with a Radius and/or Ulnar fracture. Examining the historical eponyms (Monteggia, Galeazzi, Essex-Lopresti and Criss-Cross lesions) and the variants described in literature, two high experienced elbow teams and one high experienced wrist team selected, out of a total of 586 recorded intervention for forearm trauma, 75 cases of ULF. The aim was to describe the instability depending its clinical and radiographic features, together with the anatomopathological evolution of the lesions based on the time of diagnosis and treatment. Clinical results, evaluated using the Forearm Italian Performance Score (FIPS).

The Authors retrospectively evaluated their surgical records relative to the 2012-2016 period, identifying 586 patients treated for forearm trauma. Among this pool, 62 patients were selected as ascribable to one of the classic Patterns. In addition, 13 patients showed ULF signs but could not be identified in any of the historical eponyms . Therefore, the final pool included 75 cases. Fourty-seven out of 75 total patients were treated in acute phase (within 10 days), while the remaining 28 were treated between 12 days and 5.7 months. Surgical solutions employed for each case were also recorded.

The higher mean score was obtained by the patients treated in acute phase (10 days); patients treated between 10 and 90 days obtained an average score; the lower score was linked to those treated after 90 days. The Authors suggest a synoptic table which describes: 1) the type of instability (Proximal Transverse, Distal Transverse, Longitudinal and Transverse, Proximal and Distal Transverse); 2) classic patterns and variants with characteristic lesions and evolution over time (Acute, Chronic Dynamic and Chronic Static); 3) the three forearm locks and segmental involvement of Radius and/or Ulna using an alphanumeric classification.

The Authors suggest a new Terminology, Unstable Lesions of the Forearm: ligamentous tear are harder to diagnose and treat than bone. Specific Evaluative Score: Elbow or Wrist Scores are inadeguate to valuate the Forearm Unit. A Synoptic Table may be useful to orientate for a fast diagnosis an treatment
Maurizio FONTANA (Bologna, Italie), Battiston BRUNO, Rotini ROBERTO
14:12 - 14:15 Discussion commune.
14:15 - 14:21 #32611 - CO105 Évaluation des résultats du traitement chirurgical des pseudarthroses de l'avant bras (à propos de 50 cas).
CO105 Évaluation des résultats du traitement chirurgical des pseudarthroses de l'avant bras (à propos de 50 cas).

La pseudarthrose diaphysaire aseptique de l'avant-bras, est une complication tardive et rare, qui représente 2 à 5 % selon les différentes séries de la littérature. L’objectif de ce travail est d’élaborer un profil épidémiologique et radio-clinique des pseudarthroses de l’avant-bras, d’évaluer les différents traitements chirurgicaux instauré.

étude rétrospective monocentrique, étalée sur une période de six ans, allant de 2015 à 2021, englobant 50 patients présentant une pseudarthrose diaphysaire aseptique de l’avant-bras.

L’âge moyen était de 37 ans avec prédominance masculine. 40 atteintes du côté dominant. 45 patients exerçaient un travail manuel. 43 patients étaient victimes d’un accident de la voie publique. La moitié des patients de notre série étaient traités initialement par plaque vissée soit 54.55%. la pseudarthrose était radiologiquement eutrophique dans 30 cas. Le greffon était prélevé sur la partie antéro supérieure de la crête iliaque ipsilatérale chez tous nos patients. tous nos malades ont étaient traité par plaque visée. le délai moyen de consolidation était de 6.3 mois. Les résultats thérapeutiques selon le score de Grace and Eversmann étaient : 35 résultats excellents, 10 résultats bons et 5 cas de résultats moyens.

L’utilisation dans notre service de la technique de stabilisation par plaque vissée associé à une greffe osseuse et une décortication ostéo-musculaire a donné des résultats satisfaisants sur le plan de la consolidation osseuse et sur le plan clinique.

Il convient d’insister sur les éléments d’un véritable traitement prophylactique des pseudarthroses de l’avant- bras, qui est la prise en charge adéquate des fractures fraiches.
Abdelwahed SOLEH (Marrakech, Maroc), Mohamed MOUSSADIQ, Abdessalam ACHKOUN, Mohamed Amine BENHIMA, Imad ABKARI
14:21 - 14:27 #32725 - CO106 L'évolution de l'ostéosynthèse dans l'utilisation de lambeaux libres de péroné pour le traitement des défauts osseux du membre supérieur : à propos de 62 cas.
CO106 L'évolution de l'ostéosynthèse dans l'utilisation de lambeaux libres de péroné pour le traitement des défauts osseux du membre supérieur : à propos de 62 cas.

Le greffon libre de péroné vascularisé a été utilisé avec beaucoup de succès pour la reconstruction de grandes perte de substance osseusex de l'avant-bras et du bras suite à une pseudarthrose, une perte de substance post traumatique et des résections oncologiques. Au fil des ans, nous l'avons utilisé 62 fois dans l'avant-bras et l'humérus. Le but de ce travail est d'analyser l'évolution de la synthèse et de l'insetting, qui a évolué au fil des ans avec plus de précision et de stabilité. L'utilisation de plaques piézoélectriques et longues avec éventuellement, pour les cas plus complexes, des modèles 3D ont changé la façon de réaliser ces opérations, donnant des résultats de plus en plus satisfaisants avec des temps d'intervention toujours plus courts.

Nous rapportons les résultats de 62 cas de fibules vacuolées de l'avant-bras et du bras entre 2005 et 2022. Les types de synthèse ainsi que les méthodes d'encastrement des volets sont analysés. Les synthèses pour la fusion fibulo-scafo-lunaire et pour les segments très proximaux du cubitus sont décrites. Les temps de guérison radiologique, les résultats avec Quick Dash et les complications sont rapportés.

La durée moyenne de consolidation est de 4 mois (écart-type ∓ 2). La synthèse est passée de très instable et précaire au début des années 2000 (fils de K, vis libres) à une synthèse à double plaque à la fin de l'année 2010. Dès lors, la recherche d'une synthèse mono-plaque ou d'une synthèse avec des plaques dédiées a permis des reconstructions plus anatomiques avec des temps de consolidation plus courts. Nous avons eu 2 cas de rétraction du flexor longus et une paralysie de l'extensor longus hallucis. 4 cas de non-cicatrisation du greffon (1 cas dans le ¼ proximal du ulna chez une fille atteinte de polyarthrite rhumatoïde et 3 cas de pseudarthrose de la partie proximale du greffon (2 réopérés).

L'évolution de la synthèse et de l'insertion de la fibula vasculaire dans les pertes de substance du radius et de l'ulna a permis d'améliorer les résultats cliniques au fil du temps. L'évolution des plaques et des matériaux a certainement favorisé cette évolution. Le rapport décrit l'évolution de la synthèse aboutissant dans 90 % des cas à une reconstruction par plaque longue qui solidifie le greffon osseux. La synthèse distale des greffons fibulo-scafo-lunaires peut être de deux types, avec une plaque longue ou avec une plaque dédiée, des notes sur la technique sont données.
Pierluigi TOS (Milano, Italie), Alessandro CROSIO, Francesco LOCATELLI, Maro MAGNANI, Arturo NOZZOLILLO, Simona ODELLA
14:27 - 14:30 Discussion commune.
14:30 - 14:36 #30453 - CO107 Torsion axiale des os de l’avant-bras : description d’une technique de mesure et étude anatomique tomodensitométrique.
CO107 Torsion axiale des os de l’avant-bras : description d’une technique de mesure et étude anatomique tomodensitométrique.

La prise en charge des cals vicieux des os de l’avant-bras est un challenge chirurgical. Les troubles de rotation sont difficiles à évaluer et sont probablement insuffisamment corrigés en pratique courante. Les objectifs de notre travail étaient : premièrement, de développer, afin de mettre à disposition des opérateurs, un outil simple et reproductible permettant de quantifier les anomalies de rotation, et deuxièmement de décrire la torsion normale des os de l’avant-bras, afin de vérifier que le côté sain peut servir de référence pour la planification de la chirurgie des cals vicieux d’avant-bras.

Nous avons décrit un protocole de mesure de la torsion des os à partir de coupes de scanners d'avant-bras entiers sains. Les repères proximaux et distaux, étaient pour le radius la tubérosité radiale et l’incisure ulnaire, et pour l'ulna la styloïde ulnaire associée à la pointe de la coronoïde (méthode 1), ou bien la petite cavité sigmoïde (méthode 2). L’angle de torsion était mesuré manuellement entre un axe proximal et un axe distal tracés sur des coupes transversales, orthogonales à l’axe de chaque os et passant par ces repères. La reproductibilité intra et inter-observateur a été évaluée pour chaque mesure. Puis la torsion a été mesurée pour 490 paires de radius et 451 paires d’ulna modélisés en 3D issus de la base de données SOMA (Stryker Orthopaedic Modeling and Analytics). Enfin la corrélation droite-gauche pour l’ulna et le radius ont été évaluées.

Les mesures réalisées manuellement sur 30 radius et 30 ulna droits ont montré des reproductibilités intra et inter-observateur excellentes pour la torsion radiale et la torsion ulnaire utilisant la petite cavité sigmoïde. La torsion radiale moyenne était de 42° (Min : 10 ; Max : 68 ; Ecart-type : 16). Concernant la mesure ulnaire, la torsion moyenne était de +1,9° (Min : -27 ; Max : 31 ; Ecart-type : 11,9) avec la méthode 1 et de 23,1° (Min : 2 ; Max : 49 ; Ecart-type : 11,8) avec la méthode 2. Dans l’analyse de la cohorte scannographique SOMA, la différence de torsion entre les 2 côtés de 90% des radius était inférieure à 10°. Au seuil de 15°, les torsions droite-gauche étaient similaires pour 98% des radius et 94% des ulnas.

Nous pouvons mesurer de manière simple un trouble de rotation d’un os de l’avant-bras à l’aide d’un scanner, et planifier une dérotation chirurgicale au moyen de la mesure de la torsion osseuse controlatérale.
Clément THIRACHE (Paris), Anne MIQUEL, Tobias BLUECHEL, Andreas PETERSIK, Alain SAUTET, Adeline CAMBON-BINDER
14:36 - 14:38 Discussion.
14:38 - 14:44 #32564 - CO108 Stratégie thérapeutique dans les traumatismes étagés du membre Thoracique chez l’enfant : Particularité de l’atteinte humérus distal et radius distal à propos de 107cas.
CO108 Stratégie thérapeutique dans les traumatismes étagés du membre Thoracique chez l’enfant : Particularité de l’atteinte humérus distal et radius distal à propos de 107cas.

Les traumatismes étagés du membre thoracique chez l’enfant (TEMTE) se caractérisent par des lésions osseuses et/ou articulaires des deux segments du membre. Entité lésionnelle caractérisée par leur variété anatomique, le risque de lésions articulaires et du cartilage de croissance sont la préoccupation constante.

107 TEMTE (0,17%) sur 64007 traumatisés ostéo articulaires (1996-2020) Bilan radio clinique locorégionale et général Classification en fonction des atteintes diaphysaire et/ou proche des articulations Traitement orthopédique classique et chirurgie Résultats à court et au-delà de 18mois

34,88% 12 à 15 ans, Age moyen 7A6M, 86,04% Garçon, 58,13% Gauche, 18,60% Hivers 76,74% Scolarisés, 37,20% Citadins, 90,69% sans antécédent, 41,86% chute violente propre hauteur, 93,02% lésion isolée, 74,4% touche le coude, 56,25% fracture supra condylienne, 48,83% atteinte d’une seule articulation, 46.52% atteinte de deux articulations, 4.65 % sans atteinte articulaire : 58.13% traitement orthopédique, 97.61% aucune complications L’atteinte de l’humérus distal et du radius distal est souvent accompagnée de trouble vasculaire et se complique de syndrome compressif

Les TEMTE de type I sont diaphysaires pures. Ils sont les moins graves et le pronostic est bon. Les TEMTE de types II ont une atteinte d’une articulation, repartie en trois sous-groupes Les TEMTE de types IIA avec atteinte du coude. Le plus fréquent et le plus grave. Les TEMTE de type IIB avec atteinte du poignet. Les TEMTE de type IIC avec atteinte de l’épaule. Les TEMTE de type III ont une atteinte de deux articulations. C’est le moins fréquent et le plus grave. Les TEMTE de type I : Les fractures déplacées, instables justifient une ostéosynthèse. La chronologie est dictée par la gravité ou ledéplacement. Les TEMTE de type II : La principale préoccupation est la reconstitution de l’articulation, surtout le coude. La règle est de commencer par le foyer articulaire. Les TEMTE de type III : Le traitement se fait par stabilisation articulaires, dans le sens de la racine du membre vers l’extrémité. Cette classification permet une hypothèse pronostique : un TEMTE de type IIA ou le coude est atteint n’a pas le même pronostic qu’un TEMTE de type IIB ou IIC, ceci est lié à la situation centrale qu’occupe le coude au niveau du membre supérieur.

Le coude, élément central du membre thoracique, est le plus touché dans les TEMTE chez l’enfant. Les autres lésions sont réparties autour et la fréquence diminue en s’éloignant vers l’un des pôles proximal ou distal du membre.
Atia RABAH (Annaba, Algérie)
14:44 - 14:46 Discussion.
14:46 - 14:52 #31662 - CO109 Fractures-Luxations radiocarpiennes : Revue de la Littérature, nouvelle classification et algorithme décisionnel.
CO109 Fractures-Luxations radiocarpiennes : Revue de la Littérature, nouvelle classification et algorithme décisionnel.

Radiocarpal fractures and dislocations are rarely described in the literature. However, the consequences for functional level are very important with the loss of almost half of the articular amplitude. The most widespread classification is that of Dumontier, which divides the injury into two categories according to the presence or absence of a fracture. Currently, no classification takes into account fracture-dislocations in a global and multi-tissue manner and therefore no therapeutic strategy has been reported.

We conducted an exhaustive bibliographic search for cohort or case report articles concerning radiocarpal fracture-dislocations published between 1990 and the present. Only descriptions of the injury were identified (noting type of fractures, direction of displacement, carpal injuries).

In total, data were collected from 14 retrospective series and 16 case reports involving 218 patients. Thirty-five cases involved anterior displacement and 183 involved posterior displacement. A fracture of the distal radius was found in 183 cases, 35 cases had no significant fracture but only a dislocation. Among the posterior displacements, 44 isolated styloid fractures, 62 styloid and posterior marginal fractures, 29 bimarginal fractures (large anterior fragment and small posterior fragment) and 31 fractures of all the fragments described by Medoff with impaction of the central pavement were found. Anterior displacement fractures were found in 17 cases (styloid and/or anterior marginal fracture). We were able to group the different traumatic clinical forms according to a six-category classification.

A review of the literature highlighted three major components in the management of radiocarpal fracture-dislocations: the bone component, the ligament component and the associated intracarpal lesions. These three components were included in our classification and allowed us to accurately describe all types of radiocarpal fracture-dislocations published in the literature. Currently, authors seem to agree on the bone component, but not the ligament component, for which there is no consensus on management. Particular attention should be paid to intracarpal lesions, which lead to poor outcomes if ignored. Based on our biographical research, we propose a management plan for these complex injuries.

Harmonization of the classifications concerning RFD seems necessary in view of the lack of global lesion description in each of the already published classifications. These data allowed us to identify six types of traumatic mechanism. We propose a classification (NTM Classification) as well as a therapeutic algorithm by taking into account three components (osseous, ligamentous and intracarpal), but which would have to be confirmed by a prospective study on a larger scale.
Jean-Baptiste DE VILLENEUVE BARGEMON (Marseille), Sébastien VIAUD AMBROSINO, Michel LEVADOUX, Olivier CAMUZARD, Régis LEGRÉ
14:52 - 14:54 Discussion.
14:54 - 15:00 #32643 - CO110 Radiographical evaluation and follow-up of a group of Hand Trauma patients treated with a Magnesium-based (MgYREZ) bio-compatible cannulated screw.
CO110 Radiographical evaluation and follow-up of a group of Hand Trauma patients treated with a Magnesium-based (MgYREZ) bio-compatible cannulated screw.

The Magnezix (Syntellix AG) cannulated screw is relatively new in the bio-medical panorama. By being manufactured using a biological alloy based on Magnesium, it is completely bio-degradable in a period of months, leaving almost no trace of its existence whatsoever. Therefore, it needs no procedure for removal at the end of the follow-up, in addition to other advantages. The objective of this paper was to review our case history over the last 18 months.

We found ten patients treated with this type of device in our case history. Three had suffered phalangeal fractures. Five had suffered fractures of the fifth metacarpal bone. In both cases the device was positioned as an intramedullary screw, in a percutaneous surgical procedure. One more patient had suffered a lateral epicondyle intra-articular detachment, while the last one had suffered a complex wrist trauma. We gathered the radiographic material for these cases at pre-determined moments (pre-op, one, two, six, twelve months post-op) and collected a series of pre-set radiographic parameters, evaluating the evolution. Additionally, we checked clinically and through questionnaires the patients at the end of the six-months minimum follow-up.

The evolution of the radiographic parameters was characterized by an osteolysis process, visible on the x-rays performed during our follow-up.

The osteolysis process shown in the x-rays never undermined the good response and healing of the patients’ fractures and bones, confirmed by clinical evaluation at distance. By being often unknown to the specialists involved in the process (Other Orthopaedics, Radiologists, PE personnel, etc) it can misguide or also be interpreted as something else (small benign tumors, cysts, etc)

This type of device gave good proof of its efficacy. The added bonuses of being so bio-compatible and requiring no removal procedure, offering new options for the treatment of hands’ small bones fractures. No fear whatsoever should come from the osteolysis process, which is known and is normal for this type of implant.
Andrea ZOCCOLAN (Savona, Italie), Massimiliano RUCCI, Elena CIANCI, Carlo ROSSELLO, Maria Concetta RIVELLINO, Matteo FORMICA
15:00 - 15:02 Discussion.
15:02 - 15:08 #32569 - CO111 Résultats cliniques et fonctionnels du traitement chirurgical des entorses graves de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce.
CO111 Résultats cliniques et fonctionnels du traitement chirurgical des entorses graves de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce.

Insuffisamment traitée, l’entorse latérale de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce est source d’instabilité et d’arthrose. Plusieurs techniques de réinsertion ligamentaire des entorses graves (stade 3) existent, la plus rapportée étant la réinsertion par ancre. Le but de cette étude était de comparer, avec au moins 1 an de recul, les résultats cliniques et fonctionnels de 3 techniques (suture sous-périostée, réinsertion par ancre et suture directe) dans la prise en charge des entorses latérales de l’articulation métacarpo-phalangienne du versant ulnaire du pouce dans un contexte aigu.

De 2015 à 2020, 230 entorses de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce ont été enregistrées dans notre service. Après inclusion et exclusion, 100 entorses aigües et graves intéressant le versant latéral ulnaire ont été inclues. Les caractéristiques des patients ont été recueillies, ainsi que l’étiologie et les caractéristiques lésionnelles pré et per opératoires. Le suivi a consisté en l’évaluation des paramètres du score de Glickel (douleurs, stabilité, mobilités, force, limitation fonctionnelle). Les scores fonctionnels QuickDASH et PRWE ont été réalisés et la satisfaction des patients a été évaluée. Les délais de retour au travail et au sport ont été quantifiés.

L’entorse latérale ulnaire de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce concernait majoritairement des hommes, significativement plus jeunes (41,8 ans contre 48,3 ans) dans un contexte de traumatisme sportif (50%). Le suivi moyen était de 34,4 mois. Une réparation ligamentaire par suture sous-périostée était la méthode la plus utilisée (81%), suivi de réinsertion par ancre (12%) et de suture directe (7%). Les 3 techniques ont rapporté une excellente stabilité. Le retour moyen au travail était de 2 mois pour les ancres, 3 pour les sutures sous-périostées et 4.4 pour les sutures directes. Cinq échecs (6,1%) ont été rapportés dans le groupe suture sous-périostée. Au total, 85% des patients se disaient satisfaits de l’intervention.

La suture sous-périostée présentait des résultats cliniques et fonctionnels comparables à la réinsertion par ancre. La suture directe rapportait les moins bons résultats (mobilités et force), sans différence significative sur les scores fonctionnels. Notre étude est une des plus grandes séries avec un bon recul concernant les sutures sous-périostées.

Bien qu'il existe une grande disparité d’effectif entre les 3 groupes, la suture sous-périostée rapporte des résultats comparables à la réinsertion par ancre dans notre étude et en comparaison à la littérature. Si la réinsertion sur ancre du ligament latérale ulnaire reste le gold standard, la réinsertion sous-périostée, originellement décrite, reste une technique fiable et de moindre coût.
Lyliane LY (Lyon), Alexandra FORLI, Denis CORCELLA
15:08 - 15:10 Discussion.
Salle 252AB
15:00

"Vendredi 16 d\u00e9cembre"

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SFRM16
15:00 - 15:30

Communications

Présidentes de séances : Julia CREMILLIEUX (exercice liberal) (Présidentes de séance, Valence), Véronique LE GAC (masseur-kinésithérapeute) (Présidentes de séance, Caen)
15:00 - 15:20 Carbonhand, a grip strengthening glove for activities of daily living at home. Annika RYDGARD (Conférencier, Suède)
15:20 - 15:30 Actualisation des connaissances en neurophysiologie de la douleur pour les thérapeutes de la main. Maud-Roxane DELATTE (kinésithérapeute) (Conférencier, Mont-de-Marsan)
Salle 251
15:15

"Vendredi 16 d\u00e9cembre"

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CL16
15:15 - 15:45

Communications libres
Infections

Président de séance : François LOISEL (Orthopédiste - Chirurgien de la main) (Président de séance, Besançon)
15:15 - 15:21 #30524 - CO112 Pertinence de l’antibioprophylaxie postopératoire dans la prise en charge des traumatismes ouverts de la main opérés en urgence.
CO112 Pertinence de l’antibioprophylaxie postopératoire dans la prise en charge des traumatismes ouverts de la main opérés en urgence.

Les infections du site opératoire (ISO) après une chirurgie de la main en urgence peuvent entrainer une morbidité considérable, voire dans les formes les plus graves, des cas de syndrome de choc toxique. L’administration d’une antibioprophylaxie post-opératoire vise à diminuer le nombre d’ISO. L'utilisation excessive d'antibiotiques induit des effets secondaires pour les patients et des résistances bactériennes aux antibiotiques pour la société. Il existe bien des propositions consensuelles concernant l’antibioprophylaxie post-opératoire en traumatologie générale mais elles ne couvrent pas le domaine particulier de la Chirurgie de la Main sauf par des analogies dont la validité scientifique n’est pas établie. Le but de l'étude est de démontrer que l'absence d'antibioprophylaxie post-opératoire dans la prise en charge d’un traumatisme ouvert de la main ne modifie pas le taux d'ISO.

Il a été mené une étude de cohorte prospective, monocentrique, incluant une série de 405 patients opérés en urgence pour un traumatisme ouvert de la main. Les patients ont été revus en consultation à 7, 14 et 30 jours postopératoires. Était considéré comme ISO, tout patient nécessitant une reprise chirurgicale suivi d’une antibiothérapie.

Le taux d’ISO mesuré lors de cette étude était de 2.22%. Au total, quatre patients ont été perdus de vue. Les patients perdus de vue ont été comptabilisés comme des infections du site opératoire, comme prévu initialement dans le plan d'analyse statistique (Worst case analysis). Il y a eu cinq reprises chirurgicales suivies d'une antibiothérapie.

L'utilisation systématique inutile d'antibiotiques peut être préjudiciable tant pour le patient que pour la société. Dix-neuf études évaluant le taux d'ISO des traumatismes ouverts de la main ont été trouvées au cours des 45 dernières années. Il est difficile d'évaluer avec précision la fréquence des ISO dans ce panel, variant de 1,1% à plus de 15%. Ce travail est le seul à ce jour à inclure uniquement des patients relevant des urgences, présentant des plaies complexes telle qu’une ouverture de gaine des fléchisseurs, une effraction articulaire ainsi que des fractures ouvertes de P3, limitant ainsi le risque de biais de sélection et la sous-estimation du taux d’ISO.

Ce résultat ne diffère pas de ceux retrouvés dans la littérature et ne soutient donc pas que la notion d’antibioprophylaxie post-opératoire dans la prise en charge des traumatismes ouverts de la main soit pertinente. Ces résultats confirment notre hypothèse selon laquelle l'antibioprophylaxie post-opératoire n'est pas indiquée dans la prise en charge des traumatismes ouverts de la main.
Jean-Charles HERY (Caen)
15:21 - 15:23 Discussion.
15:23 - 15:29 #32708 - CO113 La ténosynovite à Mycobacterium Marinum: un diagnostic rare mais typique.
CO113 La ténosynovite à Mycobacterium Marinum: un diagnostic rare mais typique.

Le mycobacterium Marinum est une cause rare de ténosynovite sub aigüe ou chronique de la main. Son diagnostic est souvent tardif, établi après plusieurs chirurgies et antibiothérapies, entrainant parfois des séquelles fonctionnelles, alors qu'un traitement précoce et bien conduit permet une guérison complète dans la plupart des cas.

Nous rapportons ici le cas d'un patient de 46 ans, pêcheur professionnel, se présentant aux urgences pour la récidive d'une ténosynovite des extenseurs. Le tableau évolue depuis 11 mois, malgré deux lavages, et une antibiothérapie probabiliste car aucun germe n'a été retrouvé. Le tableau étant sub-aigü, nous avons réalisé une fenêtre thérapeuthique de 10 jours avant une synovectomie élargie avec excision cutanée, et de nombreux prélèvements bactériologiques et anatomo-pathologiques. Une antibiothérapie probabiliste est réinstaurée de principe.

Les cultures classiques restaient stériles, l'antibiothérapie probabiliste est donc suspendue à J5. L'analyse histologique a montré une synovite granulomateuse nécrotique évoquant une mycobactériose. Les cultures spécifiques ont identifié tardivement un Mycobacterium Marinum à J18. Après avis spécialisé, une antibiothérapie ciblée est instaurée pour 3 mois, associant Clarithromycine et Rifamipicine. L'amélioration clinique restait lente mais progressive, avec une fermeture cutanée complète obtenue à 6 semaines post-opératoires. Une surveillance clinique et biologique a été réalisée, avec une bonne tolérance du traitement. Une mobilisation active précoce puis une kinésithérapie dès cicatrisation cutanée ont permis une récupération fonctionnelle ad-integrum. Le patient a repris son travail à trois mois.

Les germes atypiques doivent être recherchés devant chaque tableau d'infection chronique ou récidivante de la main. Le laboratoire doit être prévenu des prélèvements, afin de réaliser les analyses adéquates ( colorations, cultures longues à 30°c). L'analyse histologique est recommandée, montrant dans la majorité des cas un granulome typique. Enfin, il est indispensable de questionner le patient sur sa profession et ses loisirs, l'exposition "aquatique" étant retrouvé dans 90% des infections à Mycobacterium Marinum. Le traitement médico-chirurgical doit comprendre un débridement large, une mobilisation précoce, et une antibiothérapie adaptée (molécules et durée) et surveillée.

Bien qu'étant rares, le chirurgien de la main doit connaître les infections à Mycobacterium Marinum, ce qui lui permettra de l'évoquer devant un tableau typique, d’en permettre le diagnostic biologique, et d'optimiser le traitement dont le résultat est corrélé au délai de prise en charge.
Marine DEBA, Élodie PAYET (Sain-Denis 974), Zainoulhoussein JAFFAR-BANDJEE, Gilles CLARO
15:29 - 15:31 Discussion.
15:31 - 15:37 #32729 - CO114 Paronychie nécrotique, une complication méconnue de la variole du singe, une étude de deux cas cliniques.
CO114 Paronychie nécrotique, une complication méconnue de la variole du singe, une étude de deux cas cliniques.

La variole du singe, une zoonose endémique dans les pays ou un contact homme-singe est possible, s’impose à l’heure actuelle comme épidémie émergeante en Europe(1) . En effet, depuis mai 2022, l’Europe fait face à une augmentation des cas de transmission interhumaine(2). Cette maladie est notamment connue pour son atteinte cutanée pouvant présenter une surinfection bactérienne(3). Cependant, la paronychie comme complication spécifique n’est pas encore décrite. C’est pourquoi, nous proposons un rapport de deux cas présentant une surinfection d’un pox péri unguéal entrainant une paronychie délabrante et d’allure nécrotique.

Étude de cas cliniques prospective en cours. Évolution clinique (en cours), similaire chez les deux participants avec l’apparition en début de maladie d’un pox péri unguéal d’abord vésiculaire puis nécrotique avec par la suite l’apparition d’une lésion grandissante nécrotique et abcédée. Mise en place d’un traitement par débridement local, lamellectomie et antibiothérapie par co-amoxicilline pour 10 jours Durant le suivi, (contrôles cliniques infirmiers aux 48 heures et médical une fois par semaine) nous nous intéresserons aux données suivantes : - Germes présents : variole du singe et/ou surinfection bactérienne - Durée de traitement pour une guérison complète - Résultat fonctionnel : douleur (VAS), mobilisation, résultat esthétique, satisfaction du patient - Monitoring d’évènements indésirables

Le suivi clinique étant à ses débuts, les résultats sont encore à venir. Jusqu’à ce jour, nous pouvons mettre en évidence une évolution clinique favorable de la dermohypodermite mais un retard de cicatrisation et de granulation au niveau du tissus nécrotique débridé.

Grâce à l’étude clinique de nos deux cas, nous avons réussi à mettre en évidence une complication de la variole du singe, qui concerne les chirurgiens de la main. L’évolution clinique est similaire avec l’apparition d’un pox, puis sur une semaine, la transformation en une paronychie nécrotique prédominante. Nous mettons également en évidence un retard de prise en charge en lien avec l’isolement médical mais aussi la méconnaissance de l’évolution clinique de la variole du singe par les patients et les soignants. Cette étude nous permettra de mieux comprendre une complication encore peu décrite dans la littérature.

Cette étude clinique montre une complication méconnue de la variole du singe qui doit être étudiée par les chirurgiens de la main en raison du nombre de cas grandissants. Nous serions enchanté.e.s de vous présenter nos expériences et résultats à quatre mois lors du congrès de la GME 2022.
Justine LATTION (Lausanne, Suisse), Marwa SHAMS, Mauro MANIGLIO, Matthias CAVASSINI
15:37 - 15:39 Discussion.
Salle 252AB
15:30

"Vendredi 16 d\u00e9cembre"

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SFRM17
15:30 - 16:00

Table ronde
Session Walant

Présidents de séance : Michel BOUTAN (Kinésithérapeute) (Président de séance, Dax), Olivier MARÈS (Medecin) (Président de séance, Nîmes)
15:30 - 15:42 Intérêt de la technique de Walant dans les lésions tendineuses chroniques : greffe tendineuse Transfert tendineux, Déséquilibre de la balance du système fléchisseur extenseur. Xavier GUEFFIER (Chirurgien) (Conférencier, Bourgoin-Jallieu)
15:42 - 15:54 Interêt de la technique pour le kinésithérapeute. Yordane ARGENTERO (MKDE-OOP) (Conférencier, Lyon)
Salle 251
16:00 Pause café - Visite des stands - Consultation des ePosters
16:30

"Vendredi 16 d\u00e9cembre"

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TR3
16:30 - 17:30

Table ronde SFCM/SFRM
La trapézo-métacarpienne

Présidents de séance : Luc D'ASNIÈRES DE VEIGY (Kinésithérapeute) (Président de séance, Monaco), Bruno LUSSIEZ (chirurgien) (Président de séance, Monaco)
16:30 - 16:40 Biomécanique de la trapézo-métacarpienne. Thomas ALBERT (Docteur Junior) (Conférencier, Angers)
16:40 - 16:45 Discussion sur la biomécanique de la trapézo-métacarpienne. Luc D'ASNIÈRES DE VEIGY (Kinésithérapeute) (Conférencier, Monaco)
16:45 - 16:55 Kinésithérapie préventive de la rizarthrose. Nicola GOLDSMITH (Hand Therapist) (Conférencier, London, Royaume-Uni)
16:55 - 17:05 La prise en charge chirurgicale de la rizarthrose. Jean-Luc ROUX (Chirurgien orthopédique) (Conférencier, Montpellier)
17:05 - 17:15 La rééducation post opératoire. Michel BOUTAN (Kinésithérapeute) (Conférencier, Dax)
17:15 - 17:30 Questions.
Amphi Bleu

"Vendredi 16 d\u00e9cembre"

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CL17
16:30 - 18:00

Communications libres
Changement d'ère

Présidents de séance : Aurélien AUMAR (CHIRURGIEN ORTHOPEDISTE) (Président de séance, Lesquin), Olivier MARÈS (Medecin) (Président de séance, Nîmes)
16:30 - 16:36 #32591 - CO115 L’empreinte carbone en chirurgie de la main.
CO115 L’empreinte carbone en chirurgie de la main.

L'empreinte carbone d’une activité humaine est une mesure des émissions de gaz à effet de serre qui peuvent lui être imputées. Celles émanant des établissements de santé, et plus particulièrement du bloc opératoire, sont importantes. L'Organisation mondiale de la santé a identifié le changement climatique en tant que risque majeur pour la santé mondiale par le biais des catastrophes naturelles, de l'insécurité alimentaire et hydrique et de la propagation des maladies infectieuses. L’objectif de ce travail est de faire le point sur la littérature existante en chirurgie de la main et de proposer un référentiel pour tout chirurgien qui souhaiterait s’investir dans la transformation durable de son activité opératoire.

Nous avons réalisé une revue de la littérature en utilisant les mots clefs « carbon footprint/impact », « environmental sustainability », « waste », ET « hand surgery », et répertorié les critères étudiés. Nous avons ensuite analysé des interventions de canal carpien en ambulatoire afin de proposer des critères complémentaires.

En chirurgie de la main, 8 articles traitent de ce sujet depuis 2012. L’acte chirurgical seul semble émettre entre 50 et 100 kg équivalent CO2 (CO2-eq). La réduction des déchets et la WALANT sont les thèmes les plus étudiés. L’évaluation de l’ensemble du parcours patient n’est pas retrouvée dans la littérature mais nécessiterait l’analyse des critères suivants: consommations énergétiques des locaux et équipements, décompte du matériel utilisé (analyse du cycle de vie), analyse des services support (stérilisation), génération de déchets (assimilé DAOM, DASRI, recyclage), transports des personnels et des patients. Ces analyses peuvent être faites à chaque étape : 1ère consultation, consultation d’anesthésie, conditionnement du patient en chirurgie ambulatoire, anesthésie, chirurgie, surveillance et retour à domicile.

Chaque acte chirurgical de libération du nerf médian au canal carpien pourrait émettre en gaz à effet de serre l’équivalent d’un trajet de 500 km en voiture. Grâce à ce référentiel, nous pouvons nous interroger sur les leviers d’action possibles et efficaces, et appliquer la règle des 4 « R »: Réduire, Réutiliser, Recycler, Repenser.

S’impliquer pour la transition écologique est maintenant une démarche essentielle. Préserver les ressources, l’énergie et limiter les gaz à effet de serre est indispensable pour les générations futures, pour préserver notre activité professionnelle et l’offre de soins pour nos patients.
Anaïs DELGOVE (Bordeaux), Eva JONIK, Hugo PELET, Amirouche DAHMAM, Hussein CHOUGHRI, Marie-Laure ABI-CHAHLA
16:36 - 16:38 Discussion.
16:38 - 16:44 #32555 - CO116 Génération artificielle d’images radiologiques de luxations périlunaires du carpe.
CO116 Génération artificielle d’images radiologiques de luxations périlunaires du carpe.

Plusieurs algorithmes d’aide au diagnostic de lésions traumatiques ont été déjà été développés, mais aucun ne s’est encore intéressé aux luxations périlunaires du carpe qui sont pourtant graves, rares et passent inaperçues dans 25% des cas. Le développement d’algorithmes nécessite des centaines d’images normales et pathologiques. Or, il est difficile de se procurer de nombreuses images de luxations périlunaires du carpe. Dans ce contexte, l’objectif de cette étude était de mettre au point un système de génération artificielle d’images radiologiques de luxations périlunaires du carpe.

Des jumeaux numériques 3D du poignet normaux (lifesciencedb.jp/bp3d/) et pathologiques (luxations périlunaires) ont été construits à partir desquels ont été générées de multiples images 2D par projection dans différentes incidences. Un réseau génératif adversaire (GAN) a permis de transformer ces images en « copies » de radiographies réalistes par une approche non supervisée fondée sur une architecture de type cycleGAN

Des milliers d’images du poignet normales et pathologiques (luxations périlunaires) ont été obtenues.

La génération automatique d’images normales et pathologiques comporte plusieurs avantages. Elle permet de récupérer de nombreuses images de luxations périlunaires alors que cette pathologie est rare. Elle permet également de se passer des processus d’autorisation RGPD, CNIL et comité d’éthique puisqu’il s’agit d’images artificielles. L’utilisation du réseau génératif adversaire (GAN), qui ne nécessite aucune annotation manuelle, permet d’obtenir sans effort une grande quantité d’images radiographiques. L’étape suivante consistera à développer un algorithme de détection automatique des luxations périlunaires qui pourra être mis à disposition aux services d’accueil des urgences afin de diminuer le risque de méconnaître ces lésions traumatiques.

L’intérêt principal de cette étude était de montrer qu’il était possible de générer facilement une base de données radiographiques pour mettre au point un algorithme d’intelligence artificielle de détection de luxations périlunaires du carpe.
Marie-Cécile SAPA (Strasbourg), Cédric WEMMERT, Facca SYBILLE, Philippe LIVERNEAUX
16:44 - 16:50 #32721 - CO117 L’intelligence artificielle peut-elle guider le chirurgien dans les indications chirurgicales des plaies de la main ??
CO117 L’intelligence artificielle peut-elle guider le chirurgien dans les indications chirurgicales des plaies de la main ??

Toute plaie de la main doit être exploré au bloc opératoire ; en pratique dans les centres de la main, beaucoup de ces plaies ne passent pas au bloc et sont explorées par l’équipe de garde dans des salles dédiées aux urgences. Notre étude vise à tester et développer un algorithme qui peut guider le chirurgien ou l’urgentiste dans la pose d’indication chirurgicale dans les plaies de la main à partir de l’aspect externe et la topographie de la plaie.

Nous avons colleté aux urgences et au bloc opératoire 805 photos de plaies de la main, ces photos ont été labélisées selon deux caractéristiques: plaie non chirurgicale et plaie chirurgicale. Les plaies chirurgicales incluent toutes les plaies où il y a eu réparation d’une structure anatomique au bloc Les plaies non chirurgicales incluent toutes les plaies traitées aux urgences ou au bloc opératoire mais étiquetées comme plaies blanches. Pour notre travail nous utilisons les réseaux de neurones convolutifs comme outils d’apprentissage profond. Le nombre de photo a été augmenté à 32000 photos pour nourrir notre algorithme en données et créer un model capable de détecter si les plaies sont chirurgicales ou Non ; selon les caractéristiques extraites par l’intelligence artificielle pendant le processus d’apprentissage.

Les photos ont été réparties en deux groupes : 80% pour l’apprentissage et 20% pour le test (les photos qui n’ont pas participées au processus d’apprentissage pour tester le degré de Pertinence de cet algorithme) Nous avons expérimenté par une méthode statistique la capacité de notre Réseau de neurones à classifier (encadrer les zones demandées) les plaies de la main avec un taux de réussite dans la détection des plaies chirurgicale à 96,6% des plaies tests.

Malgré un taux de 96,6% de précision sur la détection de plaies chirurgicales sur l'échantillon de photos exploitées dans les tests, ce taux reste insuffisant pour une utilisation en pratique  ; Pour augmenter le taux de précision nous devons travailler sur la quantité des données et inclure un nombre beaucoup plus important de photos de plaies de la main.

Cette étude montre la faisabilité du développement d’un outil logiciel qui pourra aider les urgentistes et les chirurgiens de la main dans les centres spécialisés à la prise de décision et à la pose d’indication chirurgicale.
Ahmad Bihes Joseph KARKAZAN (Bobigny), Thomas GREGORY, Abir BARBARA, Charles DACHEUX, Younes BENNANI
16:50 - 16:54 Discussion commune.
16:54 - 17:00 #32636 - CO118 Faisabilité de la walant associée à la réalité virtuelle (walant-r) dans la prise en charge des plaies de doigts en sos main pédiatrique.
CO118 Faisabilité de la walant associée à la réalité virtuelle (walant-r) dans la prise en charge des plaies de doigts en sos main pédiatrique.

En raison des difficultés de compréhension, l'anesthésie locorégionale reste peu utilisée en orthopédie pédiatrique mais associée à la réalité virtuelle les capacités de distraction de l’enfant sont augmentées ce qui permet parfois d’éviter l’anesthésie générale, dont les inconvénients sont bien connus. La WALANT est une technique d’anesthésie locorégionale offrant une vasoconstriction locale permettant de s’astreindre d’un garrot. Le but de cette étude était d’évaluer l’utilisation de la Walant associée à la réalité virtuelle (WALANT-R) chez l’enfant âgé de 3 à 11 ans dans la prise en charge chirurgicale des plaies de doigts en SOS main pédiatrique.

Tous les patients, âgés entre 3 et 11 ans, opérés d’une plaie de face dorsale de doigt (zones 1 à 4) ou d’un écrasement distal (doigt de porte) ont été inclus. Le taux de conversion en anesthésie générale, les causes , les complications ainsi que l’efficacité de la vasoconstriction ont été évalués. Des échelles d’évaluation de la douleur (Objective Pain Scale) ainsi que l’anxiété préopératoire des enfants (modified Yale Preoperative Anxiety Scale) et des parents (State Trait Anxiety Inventory form) ont été utilisées.

30 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 6,4 ± 1,1 ans. Le taux de conversion en anesthésie générale était de 23% avec comme principales causes le refus de porter le masque de réalité virtuelle et la douleur à l’injection. Les patients ayant bénéficié de la WALANT-R n’ont pas eu besoin de séjourner en salle de réveil. Aucune complication ischémique n’a été observée. La vasoconstriction a été jugée bonne et aucun garrot n’a été nécessaire . L’OPS moyen était de 3,4/10 à l’injection et de 0/10 en per opératoire. Le mYPAS des enfants et le STAI des parents étaient respectivement en moyenne de 23 (calmes) et 43 (anxiété faible)

Cette étude montre que la WALANT associée à la réalité virtuelle chez l’enfant est faisable et sûre. Bien que certains enfants âgés de 3 à 5 ans aient répondu favorablement, l'âge minimal semble se situer autour de 6 ans en raison de l’échec de réassurance en deçà de cet âge. Pour le reste, il semblerait que cette technique présente beaucoup d’avantages.

La WALANT-R est une technique fiable qui permet d’éviter le recours à l’anesthésie générale dans la prise en charge des urgences chirurgicales de la main pédiatrique. Elle pourrait être applicable dans le cadre d’indications plus vastes dans ce contexte.
Lea TAIEB (Paris), Frederique DIZIN, Virginie MAS, Florence JULIEN MARSOLIER, Brice ILHARREBORDE, Pascal JEHANNO
17:00 - 17:02 Discussion.
17:02 - 17:08 #32702 - CO119 Apport de la Process communication dans un service de chirurgie de la main.
CO119 Apport de la Process communication dans un service de chirurgie de la main.

L’entente des chirurgiens dans une équipe et la façon de désamorcer les conflits sont importants de nos jours. De plus la relation médecin-malade repose sur une communication efficace et efficiente en chirurgie de la main. De nombreuses stratégies de communication existent, dont la Process Communication utilisée dans la NASA. L’objectif de cette étude est d’étudier selon le modèle de Process communication les personnalités des différents chirurgiens puis celles des patients et d’évaluer l’apport de ce modèle pour améliorer la cohésion et la communication d’équipe ainsi que la relation chirurgien-patient.

Il s’agissait d’une étude prospective sur 9 mois réalisée dans un service de chirurgie de la main hospitalo-universitaire comportant 7 chirurgiens de la main. Soixante-dix patients ont été vus à la consultation par ces 7 chirurgiens du service. La Process Communication était utilisée dans un premier temps pour déterminer le profil de personnalité des chirurgiens selon une auto-évaluation puis un questionnaire approfondi rempli en ligne (analyse faite par une psychologue diplômée). Les chirurgiens ont ensuite chercher à définir le profil du patient pour mieux le comprendre et ainsi adapter leur discours au patient en consultation. Dans un second temps donc, grâce à un questionnaire rempli au décours de la consultation, le chirurgien a évalué l’entretien avec son patient.

L’analyse du profil général des chirurgiens de la main a montré une prédominance de la personnalité analyseur. Par contre, l’analyse du profil général des patients a montré une prédominance de la personnalité promoteur suivi de celle rêveur. Le type rebelle est le moins marqué. Lors des consultations, on a noté la présence d’un accompagnant dans 21,4% des cas et d’un visiteur dans 25,7% des cas. La fatigue n’a été mentionnée par les chirurgiens que dans 17,1% des entretiens.

Le bénéfice de ce modèle était avant tout bénéfique pour le chirurgien. Il apprenait à mieux se connaître, comprenait mieux ses réactions et par conséquent un meilleur vécu des consultations. En apportant du bien-être au chirurgien, la Process Communication était indirectement bénéfique au patient. Cependant, l’utilisation de cette technique reste limitée par le manque de temps et de maîtrise de cet outil.

La Process Communication est un outil utile et ludique pour améliorer la relation chirurgien-patient. La généralisation de son enseignement puis de son utilisation semblerait nécessaire pour une meilleure prise en charge des patients et pour maintenir la cohésion d’équipe voire pour prévenir la survenue de l’épuisement professionnel des chirurgiens durant leur carrière.
Kaiss CHARFI, Marie-Cecile SAPA, Laela EL AMIRI, Stephanie GOUZOU, Antoine MARTINS, Philippe LIVERNEAUX, Sybille FACCA (Strasbourg)
17:08 - 17:10 Discussion.
17:10 - 17:16 #32580 - CO120 Evaluation des capacités d'auto-apprentissage de l'échographie dans une structure SOS main.
CO120 Evaluation des capacités d'auto-apprentissage de l'échographie dans une structure SOS main.

Le point fort de l’échographie est son accessibilité, en consultation ou au lit du malade. Son apport en chirurgie de la main permet d’aider à redresser un diagnostic difficile et de vérifier l’intégrité des structures anatomiques. La disponibilité d’un radiologue ostéo-articulaire est parfois compliquée en urgence et n’est pas forcément l’apanage de tous les radiologues. Les chirurgiens possèdent une bonne connaissance des structures anatomiques in vivo, mais n’ont pas dans leur formation initiale l’usage de l’outil « échographie ». Cette étude propose d’évaluer les possibilités d’apprentissage de la pratique de l’échographie au sein d’une filière SOS main. Le but est de permettre de rendre plus accessible l’utilisation de l’échographie dans notre pratique courante.

ll s’agit d’une étude prospective monocentrique se déroulant de janvier 2022 à avril 2022. Dix internes et cinq séniors d’une structure SOS main, novices en échographie, ont été inclus. L’ensemble de la population a réalisé deux tests consistant à identifier 17 structures anatomiques à l’aide de l’échographie selon une coupe donnée, sur la main de l’examinateur. Le temps de repérage, en seconde, était relevé pour chaque structure identifiée.

En moyenne, 14 structures ont été trouvées lors du premier test (T1) versus 16 structures lors du second test (T2). Le temps cumulé de repérage des structures était de 53,43 secondes au premier test (T1) versus 27,70 secondes au second test (T2). Il existe une différence statistiquement significative entre le nombre de structures trouvées lors des deux tests (différences des moyennes T2-T1 [IC 95%] : 2,07 [0,95- 3,18] ; p=0,0014), ainsi qu’entre la durée du repérage échographique (différences des moyennes T1-T2 [IC 95%] : 25,73 [16,50 – 34,96] ; p<0,0001). A durée égale, le nombre moyen de structures trouvées est estimé à 2,67 structures supplémentaires lors du deuxième test.

On peut classer en 3 groupes les structures anatomiques selon leurs difficultés de repérage (1- structures trouvées dès le premier test, 2- structures trouvées à la seconde séance, 3- structures nécessitant des séances pratiques supplémentaires). Les résultats sont encourageants et nécessitent la poursuite des séances afin d’établir une courbe d’apprentissage qui n’est pas retrouvée dans la littérature.

L’auto-apprentissage des chirurgiens de la main est possible pour l'échographie des structures anatomiques de la main. La poursuite de cet apprentissage échographique pourrait permettre d’évoluer vers le diagnostic échographique.
Solene VIGNY (Rouen), Thibaut SABATIER, Isabelle AUQUIT AUCKBUR
17:16 - 17:18 Discussion.
17:18 - 17:24 #32608 - CO121 Impression 3D d'un modèle anatomique inerte de main humaine : étude de faisabilité.
CO121 Impression 3D d'un modèle anatomique inerte de main humaine : étude de faisabilité.

La chirurgie des malformations congénitales de main reste aujourd’hui un exercice complexe et peu accessible aux protocoles. Le développement de la simulation dans ce domaine va permettre d’en optimiser les résultats. L'objectif est d'étudier une nouvelle méthode pour fiabiliser la réalisation d’interventions rares et complexes en chirurgie de la main à l’aide des nouveaux outils d’impression 3D.

Nous avons réalisé un prototype de main saine à l’aide des dernières technologies d’impression 3D multi-matériaux et silicone et établi un protocole d’impression applicable à tout patient éligible à une modélisation. Nous avons procédé à l’acquisition d’images IRM de la main droite d’un sujet sain de 30 ans, analysé et décomposé les différentes couches tissulaires afin d’en réaliser la segmentation (rendu de volume). Nous avons imprimé une base comprenant os, muscles, tendons à l’aide d’une imprimante multi-matériaux, puis segmenté et imprimé la peau et le tissu cellulo-graisseux sous-cutané sous la forme d’un gant à l’aide d’une imprimante 3D silicone. Afin d’évaluer les caractéristiques du support, nous avons choisi de réaliser dans le même temps une série de dissection sur modèle et sur cadavre au laboratoire d’anatomie afin de comparer la maniabilité et le réalisme du modèle vis-à-vis d’une main humaine. Une série d’interventions ont été réalisé par des chirurgiens de la main orthopédistes et plasticiens. Une grille d’évaluation a été soumise à chaque chirurgien pour établir une note globale.

L’évaluation réalisée a permis de mettre en avant les points positifs et négatifs du modèle. Il permet de s’affranchir des problématiques innerantes aux cadavres tel que la rigidité musculaire, la fragilité et l’atrophie des tissus. Néanmoins l’absence de trame vasculaire ne permet pas un repérage et dissection fine des tissus.

Cette étude préliminaire a permis de souligner les inconvénients du prototype afin d’optimiser la conception et impression des futurs modèles. Elle constitue un prérequis indispensable pour la mise en place et le recrutement d’une cohorte de patients pédiatriques présentant des malformations congénitales de la main.

La validation de notre modèle ouvre un grand champs d’application dans le domaine de la simulation chirurgicale préopératoire. Nous devons évaluer les apports d’un tel support en pré-interventionnel dans les résultats esthétiques et fonctionnels post-opératoires des chirurgies complexes telles que les malformations congénitales de main.
Noé LUCCHINO (Lyon), Aram GAZARIAN, Jean-Baptiste PIALAT, Alain-Ali MOJALLAL, Delphine VOULLIAUME, Christophe MARQUETTE
17:24 - 17:26 Discussion.
17:26 - 17:32 #32299 - CO122 Dynamic hand score (DHS) as a new tool for hand measurement and outcome evaluation.
CO122 Dynamic hand score (DHS) as a new tool for hand measurement and outcome evaluation.

Les troubles de la main et du poignet affectent l’état général et la santé des patients. Des experts en chirurgie de la main ont développé divers questionnaires/scores pour les étudier et comprendre leurs effets sur le bien-être des patients. le DASH (Disabilities of the Arm, Shoulder, and Hand) score est considéré comme le gold-standard pour les troubles des membres supérieurs. L’application de nouvelles technologies aux différents scores peut être le point de départ pour la création des modèles dynamiques.Nous présentons donc un travail préliminaire dans la création de notre score Dynamic (Dynamic hand score (DHS), un nouveau questionnaire qui utilise l’intelligence artificielle (IA) pour évaluer les différentes pathologies de la main, permettant ainsi une évaluation plus précise de la maladie. Plus précisément, l’algorithme dynamique qui en résulte nous permet de cibler le trouble de la main d’un patient en montrant les éléments les plus pertinents pour l’état de sa main ainsi que sa prise en charge.

Nous avons cherché sur Pubmed et GoogleScholar pour Patient-reported outcome measures (PROM), utilisés dans l’évaluation de la fonction de la main.Les éléments de tous ces PROM ont été examinés ; nous avons traduit les PROM anglais en français sauf s’il existait une version interculturelle française validée. Les éléments qui étaient présents dans au moins deux PROM ont été inclus dans notre questionnaire dynamique. Nous avons développé une collaboration avec une start-up axée sur l’IA pour développer un questionnaire dynamique professionnel permettant au programme de sélectionner les questions les plus pertinentes pour chaque patient.

Notre score est constitué de 190 items. Les items ont été sélectionnés après avoir consulté des chirurgiens de la main et de kinésithérapeutes spécialisés dans les pathologies de la main.L'ajout ou la suppression des items sera évalué par des essais sur le terrain à un stade avancé de développement.

La nouvelle technologie et l’automation ne cessent de se développer. Pour bien évaluer l’état de la main du patient il faut répondre à plusieurs scores afin de couvrir et mieux appréhender sa pathologie.L’application de l’IA dans l’analyser des items permets de choisir les items le plus pertinent et d’analyser les interactions entre different items.

L'application de l’IA telle que la Machine Learning dans les PROM améliore l’évaluation des patients,ce qui permet ainsi une prise en charge efficace. Cependant, des études avec des groupes plus importants sont nécessaires pour améliorer l'expérience globale du patient, son diagnostic et pour améliorer l'efficacité de l'apprentissage automatique.
Ahmad RAEI (Luxembourg, Luxembourg), Nicolas CUYLITS
17:32 - 17:34 Discussion.
17:34 - 17:40 #32562 - CO123 L'erreur chirurgicale : un regard de vérité.
CO123 L'erreur chirurgicale : un regard de vérité.

L’erreur chirurgicale : un regard de vérité. Dans les 10 dernières années, les plaintes contre les chirurgiens orthopédistes ont significativement augmenté et représentent un réel coût pour notre société. Le patient a encore trop l’image d’une culture médicale qui parfois tendrait à cacher d’éventuelles erreurs alors que le comportement du corps médical évolue constamment pour accompagner le patient et le soignant dans cette épreuve. Le comportement des avocats a aussi en parallèle évolué : accompagnement des parties lorsque cela est nécessaire mais aussi dans certains cas encouragement dans des procédures non justifiées. S’il convient de distinguer l’erreur fautive, de l’erreur non fautive pouvant être source d’indemnisation, ce sujet ne sera pas abordé mais nous nous intéressons à l’erreur en tant qu’épreuve pour le patient et également pour le soignant. Dans le cadre d’erreur médicale reconnue, le soignant ne doit pas rester seul car entre la distanciation parfois nécessaire, quelques fois la minimisation et dans certains cas même le déni il doit pouvoir compter sur ses pairs pour prendre le temps de l’écoute, de l’échange, de la compréhension objective de la situation et des mesures correctives à envisager. L’erreur doit être analysée pour qu’une communication puisse s’établir entre la victime, éventuellement son entourage, et le soignant ou l’équipe soignante. À partir de plusieurs exemples, fruits d’une expérience personnelle depuis plus de 30 ans, ainsi que du livre du Docteur Henry Marsh :« Confessions d’un neurochirurgien » les questions de Quoi dire ? Qui doit le dire ? Comment le dire ? Sont exprimées et toutes abordées. L’essence de notre profession est de choisir, prendre une décision, c’est ce qui en fait toute sa difficulté ; l’attitude la plus dangereuse serait celle de ne jamais se remettre en cause et de ne jamais dire « je me suis trompé ». « Tout chirurgien porte en lui un cimetière d’amertume et de regrets dans lequel il va prier de temps en temps et chercher une explication à ses échecs » René Leriche
Etienne GAISNE (Nantes)
17:40 - 17:42 Discussion.
17:42 - 17:48 #32660 - CO124 L'apparence des chirurgiens des mains affecte-t-elle l'expérience des patients ? Une étude interrégionale basée sur un questionnaire.
CO124 L'apparence des chirurgiens des mains affecte-t-elle l'expérience des patients ? Une étude interrégionale basée sur un questionnaire.

L'impact des règles vestimentaires des chirurgiens sur leur image et leur professionnalisme reste méconnue. L'objectif de cette étude était de déterminer l'opinion des patients sur l'importance de l'apparence et le style de vêtements portés par les médecins.

Nous avons mené une enquête multicentrique par questionnaire auprès de 1000 patients et accompagnateurs vus en consultations externes d'orthopédie Nous évaluions 1) l'importance absolue et relative de l'apparence des médecins et 2) l'importance absolue et relative du style vestimentaire des médecins. Les préférences de classement pour quatre styles différents de vêtements des médecins, illustrés par des photographies cliniques standardisées étaient aussi évalués. L'étude avait la puissance nécessaire pour identifier une différence de 0,5 dans les valeurs de classement moyens avec une puissance de 0,90 et un p fixé à 0,05.

La majorité des participants ont estimé que l'apparence des médecins était « importante » (score moyen de Likert 3,2, SD 1,1). 77% des participants ont estimé les connaissances était plus importante la politesse, la compassion et enfin l’apparence. La majorité des participants ont estimé que le style vestimentaire était « important » (score moyen de Likert 2,6, SD 1,0). 90% des participants pensaient que la propreté et l’hygiène personnelle était plus importante que le style vestimentaire et l’apparence générale. En ce qui concerne tenue vestimentaire, le choix le plus populaire s'est avéré être le port d’une blouse médicale, devant la tenue décontractée, l’uniforme médical ou le costume cravate.

Les patients et leurs proches accordent de l'importance à l'apparence des médecins, mais ils considèrent que de nombreux autres attributs sont plus importants que la façon dont on choisit de s'habiller. Bien que n'abordant pas spécifiquement le rôle des vêtements des médecins dans la transmission de l'infection, le port d’une blouse médicale apparait être la préférence des patients lors des consultations.

La tenu vestimentaire des chirurgiens de la main n'est pas anodine pour les patients et mérite d'être adaptée.
Benjamin DEGEORGE (Montpellier), Geert BUIJZE, Justin RUYER, Najib KACHOUH, Vincent SALABI, Gauthier MENU
17:48 - 17:50 Discussion.
Salle 252AB
17:30

"Vendredi 16 d\u00e9cembre"

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SFRM18
17:30 - 18:00

Conférence d'enseignement

Présidents de séance : Dominique ANDREU (kinésithérapeute) (Président de séance, Pau), Pascal JEHANNO (DOCTEUR) (Président de séance, Paris)
17:30 - 18:00 Douleurs de la main qui persistent et déstabilisent le soignant: Comment comprendre et réagir. Marie BACELON (Conférencier, Pau)
Amphi Bleu
18:00

"Vendredi 16 d\u00e9cembre"

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AGFES
18:00 - 19:30

Assemblée Générale de la FESUM

Salle 251