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"Jeudi 18 d\u00e9cembre"
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G1
08:00 - 09:00
Session GEMMSOR
Communications Libres
08:00 - 08:10
CG01 Rééducation de la main et pansements : Travail pluridisciplinaire et proposition dâun outil en vue dâamĂ©liorer la prise en charge des patients de la main avec pansement.
Léna ASTHER (Masseur Kinesithérapeute) (Orateur, Chambray-les-Tours)
08:20 - 08:30
CG03 La prothĂšse trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne : Place de la rééducation et de lâorthĂšse en 2023.
Alain GOSP SERVER (kinesitherapeuthe) (Orateur, Paris)
08:30 - 08:40
CG04 PrĂ©vention et prise en charge des raideurs de lâinterphalangienne proximale.
Dominique THOMAS (orthésiste) (Orateur, Grenoble)
08:40 - 08:50
#48720 - CG05 « On ne traite pas un ĆdĂšme que lâon ne comprend pas » : Les erreurs de traitement lymphatique en rééducation.
CG05 « On ne traite pas un ĆdĂšme que lâon ne comprend pas » : Les erreurs de traitement lymphatique en rééducation.
La lymphologie a longtemps Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme un parent pauvre de la mĂ©decine. Bien que dĂ©couverte dĂšs lâantiquitĂ©, elle demeure aujourdâhui peu investie et souvent relĂ©guĂ©e au second plan dans les parcours de soins post-opĂ©ratoires.
Pourtant, le systÚme lymphatique joue un rÎle clé dans la récupération post-chirurgicale. Cette présentation vise à mettre en lumiÚre les erreurs liées à une mauvaise connaissance de ce systÚme et les conséquences que cela peut entrainer sur la récupération motrice et la qualité de vie des patients.
Nous dĂ©butons par un rappel sur lâanatomie, les rĂŽles du systĂšme lymphatique et sa rĂ©partition au niveau du membre supĂ©rieur. Les diffĂ©rents types dâinsuffisance lymphatique (dynamique, mĂ©canique, combinĂ©e) seront abordĂ©s afin de permettre une lecture adaptĂ©e de la symptomatologie.
Une mĂ©connaissance de ces bases conduit Ă des prises en charge inadaptĂ©es : absence de traitement, pressions inappropriĂ©es lors des contentions, drainage non spĂ©cifiqueâŠ
Nous abordons également les contre-indications au traitement lymphatique, encore trop souvent ignorées.
A partir de cette base thĂ©orique, nous illustrerons les erreurs frĂ©quentes de prise en charge, avec des exemples cliniques illustrĂ©s. Cette mĂ©connaissance entraĂźne des erreurs thĂ©rapeutiques qui ont des rĂ©percussions fonctionnelles majeurs : fibroses tissulaires limitant les amplitudes articulaires, ĆdĂšmes persistants devenant chroniques, retard Ă la reprise des activitĂ©s quotidiennes et professionnelles, douleurs chroniques, majoration du risque de syndrome douloureux rĂ©gional complexe. Cette prĂ©sentation vise les cas cliniques et ne reprĂ©sente pas une Ă©tude prospective. Une comprĂ©hension fine du systĂšme lymphatique joue un rĂŽle clĂ© dans la rĂ©cupĂ©ration post-opĂ©ratoire et dans une rééducation efficace. Une prise en charge prĂ©coce, individualisĂ©e et fondĂ©e sur une anamnĂšse et une Ă©valuation prĂ©cise de lâĆdĂšme est essentielle.
Il est indispensable de sensibiliser lâensemble des acteurs impliquĂ©s dans la rééducation : chirurgiens, ergothĂ©rapeutes, kinĂ©sithĂ©rapeutes, Ă lâimportance dâintĂ©grer la dimension lymphatique dans les protocoles post-opĂ©ratoires.
Laura JEANNES (Bienne, Suisse)
08:50 - 08:55
Questions.
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Salle 251 |
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D11
08:00 - 08:30
Communications Libres
ProthÚse trapézo-métacarpienne
Modérateurs :
Pierre MOUTON (chirurgien) (Pessac), Guillaume WAVREILLE (Chirurgien de la main) (Lille)
08:00 - 08:05
#48523 - CP070 Comparaison des techniques de fraisage manuel et motorisĂ© pour la prĂ©paration du trapĂšze dans lâarthroplastie de lâarticulation CMC1 du pouce.
CP070 Comparaison des techniques de fraisage manuel et motorisĂ© pour la prĂ©paration du trapĂšze dans lâarthroplastie de lâarticulation CMC1 du pouce.
Avec lâavancĂ©e de nos connaissances sur lâarthroplastie de lâarticulation carpomĂ©tacarpienne du pouce (CMC1), il est essentiel dâamĂ©liorer nos techniques opĂ©ratoires afin de limiter les complications et de repousser les limites des prothĂšses. La technique optimale pour prĂ©parer le trapĂšze reste incertaine. Le fraisage manuel et le fraisage motorisĂ© sont utilisĂ©s, chacun ayant des avantages et des limites thĂ©oriques. Le fraisage manuel pourrait offrir un meilleur retour tactile et un contrĂŽle accru, tandis que le fraisage motorisĂ© est supposĂ© garantir une plus grande prĂ©cision et rĂ©gularitĂ©. Cette Ă©tude visait Ă comparer ces deux techniques en termes de prĂ©cision, dâuniformitĂ© et de variabilitĂ© opĂ©rateur, sur des modĂšles osseux simulĂ©s.
Des blocs en mousse de polyurĂ©thane de 15 PCF (os ostĂ©oporotique) et 25 PCF (os standard) ont Ă©tĂ© utilisĂ©s. Au total, 432 modĂšles de trapĂšze ont Ă©tĂ© fraisĂ©s avec des instruments KerimedicalÂź Touch, par des cliniciens novices et expĂ©rimentĂ©s, en techniques manuelle et motorisĂ©e. LâĂ©valuation par micro-CT a mesurĂ© volume, forme et bascule de la fraise. Le fraisage motorisĂ© a rĂ©duit de façon significative la bascule de la fraise par rapport au fraisage manuel. Les cavitĂ©s Ă©taient plus rĂ©guliĂšres et constantes en volume, adaptĂ©es Ă lâinsertion des cupules. Le fraisage manuel a montrĂ© une variabilitĂ© accrue, surtout chez les novices. Ces rĂ©sultats confirment que le fraisage motorisĂ© favorise une prĂ©paration plus fiable du trapĂšze, ce qui pourrait limiter les complications telles que le descellement primaire ou un mauvais positionnement de la cupule. NĂ©anmoins, il convient de souligner que le fraisage motorisĂ© doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© Ă vitesse modĂ©rĂ©e pour limiter les risques de nĂ©crose thermique. De plus, si le fraisage manuel prĂ©sente des limites en termes de rĂ©gularitĂ©, il pourrait conserver une utilitĂ© dans des cas complexes oĂč un retour tactile prĂ©cis est nĂ©cessaire. Le fraisage motorisĂ© semble prĂ©fĂ©rable pour standardiser la prĂ©paration du trapĂšze en arthroplastie CMC1. Des Ă©tudes cliniques sont nĂ©cessaires pour confirmer ces rĂ©sultats in vivo, notamment sur le descellement secondaire et lâossification hĂ©tĂ©rotopique.
Bram VAN HOVE (Leuven, Belgique), Joris DUERINCKX
08:05 - 08:10
#48525 - CP071 Remodelage osseux aprĂšs implantation dâune cupule trapĂ©zienne : diffĂ©rence entre les cupules sphĂ©riques et coniques.
CP071 Remodelage osseux aprĂšs implantation dâune cupule trapĂ©zienne : diffĂ©rence entre les cupules sphĂ©riques et coniques.
Introduction
Le remplacement prothĂ©tique total de lâarticulation trapĂ©zomĂ©tacarpienne est devenu une solution fiable pour traiter lâarthrose de cette articulation. La survie des implants est rapportĂ©e entre 15 et 25 ans. Les complications au niveau de la cupule trapĂ©zienne (descellement, fracture, ossifications) reprĂ©sentent les principales indications de reprise chirurgicale. Il existe une grande variĂ©tĂ© de conceptions de cupules, mais il reste incertain quel design favorise la survie Ă long terme.
Le but de cette Ă©tude est de comparer radiographiquement le remodelage osseux trapĂ©zien un an aprĂšs implantation dâune cupule sphĂ©rique ou conique. Nous souhaitons identifier objectivement les modifications osseuses autour de la cupule pouvant conduire Ă une dĂ©faillance de lâimplant.
Nous avons Ă©valuĂ© rĂ©trospectivement les radiographies de 106 patients un an aprĂšs une arthroplastie trapĂ©zomĂ©tacarpienne totale (Touch, Kerimedical, GenĂšve), opĂ©rĂ©s entre 2019 et 2021. Parmi eux, 53 avaient reçu une cupule sphĂ©rique et 53 une cupule conique. Le choix de lâimplant Ă©tait dĂ©cidĂ© peropĂ©ratoirement selon les constatations cliniques. Les radiographies ont Ă©tĂ© analysĂ©es pour la rĂ©sorption osseuse autour de lâimplant, lâenfoncement, les fractures et les ossifications hĂ©tĂ©rotopiques. Nous nâavons observĂ© aucune bascule ou luxation des cupules. Un descellement stade 1 a Ă©tĂ© retrouvĂ© dans 13 % des cas avec cupule sphĂ©rique et 9 % avec cupule conique. Un enfoncement mineur a Ă©tĂ© notĂ© dans 4 % des deux groupes. Des ossifications hĂ©tĂ©rotopiques sont survenues dans 47 % des cas avec cupule sphĂ©rique et 62 % avec cupule conique. Aucune diffĂ©rence significative nâa Ă©tĂ© constatĂ©e entre les deux groupes. Nos rĂ©sultats confirment quâaucun des deux designs de cupule nâest supĂ©rieur Ă court terme en termes de stabilitĂ© ou de remodelage osseux. Lâoccurrence Ă©levĂ©e des ossifications hĂ©tĂ©rotopiques, quel que soit le type de cupule, pourrait avoir des consĂ©quences Ă plus long terme sur la mobilitĂ© et la fonction de lâarticulation. Ces observations soulignent lâimportance dâun suivi prolongĂ© et pourraient orienter de futures recherches vers des stratĂ©gies pour limiter ces ossifications, comme des modifications techniques ou pharmacologiques peropĂ©ratoires. Notre Ă©tude montre lâabsence de diffĂ©rence clinique ou radiologique entre les cupules sphĂ©riques et coniques un an aprĂšs implantation. Le taux Ă©levĂ© dâossifications hĂ©tĂ©rotopiques justifie un suivi Ă long terme pour Ă©valuer lâimpact sur la survie des implants.
Bram VAN HOVE (Leuven, Belgique), Joris DUERINCKX
08:10 - 08:15
#48536 - CP072 Evaluation Ă©chographique rĂ©trospective de la conservation de la double mobilitĂ© des prothĂšses trapĂ©zo-mĂ©tacarpiennes Touchâą.
CP072 Evaluation Ă©chographique rĂ©trospective de la conservation de la double mobilitĂ© des prothĂšses trapĂ©zo-mĂ©tacarpiennes Touchâą.
La prothĂšse trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne occupe une place importante dans lâarsenal de prise en charge de la
rhizarthrose. Cette Ă©tude visait Ă Ă©valuer la persistance de la mobilitĂ© de la grande articulation en mesurant la mobilitĂ© de lâinsert
en polyĂ©thylĂšne dans les prothĂšses trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne Ă double mobilitĂ© de type Touchâą.
Dans une étude rétrospective monocentrique menée entre décembre 2020 et décembre 2023, 21 prothÚses
ont Ă©tĂ© analysĂ©es Ă©chographiquement pour Ă©valuer la mobilitĂ© de lâinsert. Les patients porteurs prĂ©sentaient un Ăąge moyen de
63 ans et le recul moyen était de 17 mois. Des examens radiographiques et cliniques ont été réalisés, en mesurant notamment
lâenfoncement des implants, lâamplitude de mouvement et les forces de serrage. Le critĂšre de jugement principal Ă©tait la
diffĂ©rence de dĂ©bord de lâinsert sur la cupule en abduction puis en adduction du pouce. La mobilitĂ© de lâinsert en polyĂ©thylĂšne a Ă©tĂ© confirmĂ©e pour tous les patients, avec une diffĂ©rence significative de dĂ©bord de 1,38 mm entre abduction et adduction. Aucun signe de luxation ou de dĂ©gradation significative de lâimplant nâa Ă©tĂ© retrouvĂ©. Les rĂ©sultats cliniques sont satisfaisants, avec un score de Kapandji de 9,38 en moyenne et une satisfaction moyenne de 4,61/5. Les radiographies nâont montrĂ© aucun signe dâenfoncement des implants. La mobilitĂ© de lâinsert Ă©tait conservĂ©e Ă un recul de 17 mois avec des rĂ©sultats cliniques et fonctionnels comparables Ă ceux retrouvĂ©s dans la littĂ©rature. Des Ă©tudes complĂ©mentaires Ă plus long terme sont nĂ©cessaires pour Ă©valuer la durabilitĂ© de ces rĂ©sultats. Notre Ă©tude a permis de montrer une mobilitĂ© objective de lâinsert en polyĂ©thylĂšne chez 100% des patients ayant rĂ©alisĂ© lâĂ©chographie. MalgrĂ© un effectif rĂ©duit, le fait que 100% des prothĂšses prĂ©sentent une conservation de la mobilitĂ© de lâinsert est trĂšs encourageant et confirme le fonctionnement in vivo du mĂ©canisme Ă ce recul. Ainsi, la grande articulation ne serait pas quâune rĂ©serve de mouvement mais bien partie intĂ©grante de la nouvelle mobilitĂ© articulaire.
Mike RAIMI (Amiens), Axel VAN VLIET, Mathilde LEON, Emmanuel DAVID
08:15 - 08:20
#48678 - CP073 Comparaison clinique et radiographique des cupules trapéziennes de 8 et 9 mm dans la prothÚse trapézo-métacarpienne à double mobilité MAIA.
CP073 Comparaison clinique et radiographique des cupules trapéziennes de 8 et 9 mm dans la prothÚse trapézo-métacarpienne à double mobilité MAIA.
Les prothĂšses trapĂ©zo-mĂ©tacarpiennes (PTM) sont devenues le gold standard dans le traitement de la rhizarthrose. Les implants actuels prĂ©sentent des taux de survie avoisinant les 90% Ă 10 ans et offrent une stabilitĂ© accrue, notamment avec l'Ă©vĂšnement de la double mobilitĂ©. Cependant, un trapĂšze de petite taille, frĂ©quent chez les femmes, peut compliquer la mise en place de lâimplant. Dans ce contexte, la PTM MAIA (laboratoire LĂ©pine) dispose dâune cupule de petite taille 8mm permettant de sâadapter au mieux Ă lâanatomie de chacun. Cette Ă©tude vise Ă comparer les rĂ©sultats cliniques et radiographiques des cupules de 8 et 9mm dans la PTM Ă double mobilitĂ© Ă court terme.
Une Ă©tude rĂ©trospective a Ă©tĂ© menĂ©e sur des patients opĂ©rĂ©s dâune PTM double mobilitĂ© MAIA pour rhizarthrose primitive rĂ©sistante aux traitements conservateurs, entre janvier 2022 et mai 2024. Deux groupes ont Ă©tĂ© constituĂ©s selon la taille de la cupule utilisĂ©e : 8 et 9mm. Lâutilisation dâune cupule taille 8mm se limitait aux petits trapĂšzes et Ă©tait dĂ©cidĂ© en per-opĂ©ratoire. Les donnĂ©es cliniques (douleur, mobilitĂ©, satisfaction) et radiographiques (ostĂ©olyse, dĂ©placement secondaire, ostĂ©ointĂ©gration) ont Ă©tĂ© recueillies avec un recul minimum de 12 mois. Au total, 143 patients ont Ă©tĂ© inclus au recul moyen de 25 mois (12-40): 46 dans le groupe 8mm et 97 dans le groupe 9mm. Il n'Ă©tait pas notĂ© de diffĂ©rences significative entre les deux groupes en termes de diminution de la douleur, rĂ©cupĂ©ration de la force de pince et de satisfaction globale. Radiographiquement, aucune cupule ne prĂ©sentait de dĂ©placement secondaire, aucune ostĂ©olyse pĂ©ri-prothĂ©tique nâa Ă©tĂ© observĂ©e. Lâimplantation dâune cupule de 8 mm permet de sâadapter Ă lâanatomie des petits trapĂšzes sans compromettre la stabilitĂ© ou la fixation prothĂ©tique. MalgrĂ© une surface de contact implant-os rĂ©duite, aucune diffĂ©rence significative nâa Ă©tĂ© observĂ©e par rapport Ă la cupule de 9mm. Une Ă©valuation Ă plus long terme reste nĂ©cessaire pour analyser lâusure du polyĂ©thylĂšne et la durabilitĂ© de lâimplant. La cupule trapĂ©zienne MAIA de 8mm constitue une alternative fiable Ă la taille standard de 9mm, et apparait particuliĂšrement adaptĂ©e aux petits trapĂšzes. Les rĂ©sultats cliniques et radiographiques Ă court et moyen terme sont comparables, sans complication identifiĂ©e.
Benjamin DEGEORGE (Montpellier), Adriano TOFFOLI, Jacques TEISSIER
08:20 - 08:25
#48703 - CP074 La double mobilitĂ© en tĂȘte: rĂ©sultats cliniques et radiographiques Ă cinq ans de l'arthroplastie Ă double mobilitĂ© MaĂŻa dans la rhizarthrose primaire.
CP074 La double mobilitĂ© en tĂȘte: rĂ©sultats cliniques et radiographiques Ă cinq ans de l'arthroplastie Ă double mobilitĂ© MaĂŻa dans la rhizarthrose primaire.
Rhizarthrosis significantly affects hand function and quality of life. Trapeziometacarpal joint arthroplasty is a well-established treatment, and recent implant designs aim to improve function and longevity. The Dual Mobility concept was introduced to reduce dislocation rates and enhance implant survival. Although mid- to long-term data are available for several implants, evidence regarding the Maïa Dual Mobility (DM) arthroplasty (Lépine Group, ExMedical) is still lacking.
This prospective observational study included all patients undergoing primary thumb arthroplasty with the MaĂŻa DM for rhizarthrosis (minimum follow-up of five years). Clinical evaluation included Kapandji score, retropulsion, abduction angle of the first web space, grip strength, key pinch, and precision pinch. Patient-reported outcome measures (PROMS) were collected: Visual Analogue Scale (VAS) for pain, PRWHE, Michigan Hand Outcomes Questionnaire (MHQ), and QuickDASH. Radiographic changes, implant survival, and complications were also assessed. The data were tested for normality (Shapiro-Wilk test) and significance (two-tailed t-test). From 2018 to 2020, 56 patients met the inclusion criteria; 44 (9 males, 35 females) responded to follow-up. Three had bilateral implants. At a minimum of five years follow-up, implant survival was 100%. Functional outcomes were favourable: Kapandji score 9.4âŻÂ±âŻ0.9; retropulsion 2.2âŻÂ±âŻ0.7; web space angle 49.7âŻÂ±âŻ10.1 degrees; grip strength 24.6âŻÂ±âŻ8.4âŻkg; key pinch 6.0âŻÂ±âŻ1.8âŻkg; precision pinch 4.2âŻÂ±âŻ1.9âŻkg. PROMS improved significantly: MHQ (49.6 vs 71.4) and QuickDASH (62.6 vs 20.5) (pâŻ<âŻ0.05). PRWHE improved non-significantly (77.4 vs 16.0). Radiographically, peri-articular ossifications were most common. No dislocations occurred. The complication rate was 27.8% (1.9% CRPS, 14.8% De Quervain tendinitis, 7.4% neuropraxia of the sensory branch of the thenar region, and 3.7% adduction contracture). The MaĂŻa DM arthroplasty demonstrates high implant survival and functional improvement at the five-year follow-up, supporting the positive outcomes reported in studies of the Moovis (95.2% survival at 3.5 years) and Touch DM arthroplasties (98% survival at 6.5 years). No dislocations occurred. These findings position this implant as a reliable mid-term solution for primary rhizarthrosis, comparable to established alternatives. As literature mentions, with the concept of Dual Mobility, De Quervain tendinitis became the most common postoperative complication. This is, to our knowledge, the first mid-term follow-up study for the MaĂŻa Dual Mobility arthroplasty showing excellent five-year survival, functional outcomes, and a low complication rate in thumb arthroplasty for rhizarthrosis without dislocations. These findings support its use as a reliable surgical option, though further long-term follow-up remains necessary.
Jasper DE GEYTER (Saint-Trond, Belgique), Kjell VAN ROYEN, Thomas RYCKAERT, Kira VANDE VOORDE, Bert VANMIERLO, Arne DECRAMER
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Salle 253 |
| 08:30 |
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D12
08:30 - 09:00
Communications Libres
ProthÚse trapézo-métacarpienne
Modérateurs :
Pierre MOUTON (chirurgien) (Pessac), Guillaume WAVREILLE (Chirurgien de la main) (Lille)
08:30 - 08:35
#48769 - CP075 Reprise des prothÚses rubis II instables par prothÚse touch : étude de 36 cas.
CP075 Reprise des prothÚses rubis II instables par prothÚse touch : étude de 36 cas.
La prothĂšse trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne Rubis II offre de bons rĂ©sultats fonctionnels, mais reste associĂ©e Ă un taux de luxation dâenviron 10 %, souvent liĂ© Ă un dĂ©faut dâappui de la platine sur le trapĂšze ou Ă un design biomĂ©canique peu contraint. Face Ă ces instabilitĂ©s rĂ©cidivantes, la prothĂšse TOUCH, Ă double mobilitĂ©, a Ă©tĂ© proposĂ©e comme alternative pour les reprises, visant Ă amĂ©liorer la stabilitĂ© articulaire et la satisfaction des patients.
Entre janvier 2020 et dĂ©cembre 2024, 36 patients ayant prĂ©sentĂ© une ou plusieurs luxations prothĂ©tiques de Rubis II ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s dâune reprise par la prothĂšse TOUCH . Tous les patients ont Ă©tĂ© pris en charge par le mĂȘme opĂ©rateur. Les indications de reprise Ă©taient des luxations rĂ©cidivantes, parfois avec douleurs rĂ©siduelles ou instabilitĂ©s invalidantes. Les donnĂ©es recueillies incluent les dĂ©lais de luxation, les antĂ©cĂ©dents chirurgicaux, les rĂ©sultats fonctionnels et la stabilitĂ© prothĂ©tique Ă moyen terme. Le dĂ©lai moyen entre la pose initiale de la Rubis II et la premiĂšre luxation Ă©tait de 3,2 ans. Sur les 36 patients, 72 % Ă©taient des femmes. La reprise prothĂ©tique par TOUCH a pu ĂȘtre rĂ©alisĂ©e dans tous les cas sans difficultĂ© majeure peropĂ©ratoire. La gestion du trapĂšze, souvent marquĂ©e par une mĂ©tallose et une rĂ©action inflammatoire locale, a nĂ©cessitĂ© un parage soigneux mais nâa pas compromis lâimplantation de la nouvelle prothĂšse. Aucun cas de luxation ou de complication infectieuse nâa Ă©tĂ© observĂ© au suivi moyen. Tous les patients ont rapportĂ© une amĂ©lioration notable de la stabilitĂ© articulaire et une rĂ©duction des douleurs. La mobilitĂ© du pouce a Ă©tĂ© globalement restaurĂ©e, avec un retour fonctionnel satisfaisant dans les activitĂ©s de la vie quotidienne. Le taux de satisfaction subjectif Ă©tait Ă©levĂ© dans lâensemble des cas. La prothĂšse TOUCH, grĂące Ă sa double mobilitĂ© et Ă sa configuration biomĂ©canique, permet de rĂ©duire significativement le risque de luxation et dâĂ©largir lâarc de mobilitĂ©. Contrairement Ă la Rubis II, dont le design inversĂ© et la fixation sur platine peuvent induire des conflits trapĂ©zo-mĂ©tacarpiens, la TOUCH assure une meilleure congruence articulaire. Son utilisation en reprise semble amĂ©liorer la stabilitĂ© sans compromettre la conservation osseuse ni nĂ©cessiter de reconstruction complexe. La reprise des prothĂšses Rubis II luxĂ©es par la prothĂšse TOUCH amĂ©liore la stabilitĂ© et la fonction avec de bons rĂ©sultats Ă moyen terme. Ces donnĂ©es encourageantes justifient son utilisation en reprise, en attendant une Ă©valuation Ă plus long terme.
Oussama ABCHA (Saint-Quentin), Alix DESSIRIER, Nicoals LEBEAU, Afif JREIJ, Laetitia HENRY, Mirdad MOUGHABGHAB
08:35 - 08:40
#48561 - CP076 Révision des prothÚses trapézo-métacarpiennes : causes, classification osseuse et stratégies chirurgicales.
CP076 Révision des prothÚses trapézo-métacarpiennes : causes, classification osseuse et stratégies chirurgicales.
Objectifâš : Analyser les causes dâĂ©chec des prothĂšses trapĂ©zo-mĂ©tacarpiennes (CMC) et proposer une stratĂ©gie de rĂ©vision adaptĂ©e au degrĂ© de perte osseuse du trapĂšze.
Ătude rĂ©trospective monocentrique de 31 cas de reprises chirurgicales entre 2012 et 2024, avec un suivi minimum dâun an post-rĂ©vision.
Les indications comprenaient :
* 23 luxations (souvent liées à une malposition de cupule ou une instabilité),
* 12 douleurs associées à une hyperfixation scintigraphique,
* 4 fractures du trapĂšze,
* Descellements ou perforation du TRAST.
Une classification peropératoire des pertes osseuses a permis de répartir les cas en 4 groupes de traitement :
1. RĂ©implantation simple (n=10) en cas dâos prĂ©servĂ© ;
2. Greffe spongieuse radiale + cupule (n=8) pour pertes modérées ;
3. Cimentation de cupule (n=2) pour pertes majeures mais parois osseuses conservées ;
4. TrapĂ©zectomie (n=11) en cas de destruction trop importante du trapĂšze. * Groupe 1 : bon rĂ©sultat global, avec 2 luxations prĂ©coces dans des contextes dâhyperlaxitĂ©.
* Groupe 2 : résultats satisfaisants, sauf un cas de descellement secondaire.
* Groupe 3 : stabilité durable des cupules cimentées à 4-5 ans.
* Groupe 4 : rĂ©sultats fonctionnels semblant comparables aux trapĂ©zectomies primaires. Le succĂšs dâune rĂ©vision dĂ©pend dâun bon diagnostic et dâune stratĂ©gie adaptĂ©e Ă la perte osseuse. La greffe radiale fonctionne bien pour les pertes modĂ©rĂ©es si la fixation de la cupule est rigoureuse Ă 3 ans de recul. La cimentation est efficace pour les pertes sĂ©vĂšres avec parois prĂ©servĂ©es du trapĂšze, mais nĂ©cessite des implants adaptĂ©s. Une reconstruction par greffe iliaque corticospongieuse est Ă©voquĂ©e par dâautres auteurs, mais non utilisĂ©e ici. La trapĂ©zectomie reste une solution fiable en dernier recours. Une stratĂ©gie adaptĂ©e au degrĂ© de perte osseuse permet de sĂ©curiser la reprise des prothĂšses CMC et nous permet de distinguer 4 stades :
* stade 1 : TrapÚze avec os conservé => Réimplantation simple d'une cupule identique ou plus large
* Stade 2 : Pertes modérées du trapÚze => Greffe spongieuse radiale
* Stade 3 : Perte majeure + respect de 3 corticales du trapĂšze => Cimentation
* Stade 4 : Effondrement du trapÚze => Trapézectomie
Stephane BARBARY (Nancy), Romain DETAMMAECKER, Gilles DAUTEL
08:40 - 08:45
#48530 - CP077 Lâinsert en polyĂ©thylĂšne des prothĂšses trapĂ©zo-mĂ©tacarpiennes est-il mobile ? Ătude anatomique dâĂ©valuation de la mobilisation du polyĂ©thylĂšne.
CP077 Lâinsert en polyĂ©thylĂšne des prothĂšses trapĂ©zo-mĂ©tacarpiennes est-il mobile ? Ătude anatomique dâĂ©valuation de la mobilisation du polyĂ©thylĂšne.
Les prothĂšses trapĂ©zo-mĂ©tacarpiennes sont en plein essor. La problĂ©matique des luxations prothĂ©tiques a Ă©tĂ© Ă lâorigine du dĂ©veloppement de prothĂšses Ă double mobilitĂ© Ă lâinstar des prothĂšses totales de hanche. Certaines Ă©tudes concernant les prothĂšses de hanche retrouvent une diminution de la mobilitĂ© de lâinsert en polyĂ©thylĂšne chez prĂšs de 25% des patients. La mobilitĂ© du polyĂ©thylĂšne sâactiverait lors de lâeffet came et lors du contact entre le col et la cupule prothĂ©tique. Aussi, lâutilisation dâun col prothĂ©tique de longueur inadaptĂ©e pourrait ĂȘtre Ă lâorigine dâune surcharge sur le polyĂ©thylĂšne et dâun dĂ©faut de mobilitĂ© de lâinsert. Lâobjectif principal de lâĂ©tude Ă©tait dâĂ©valuer la mobilitĂ© du polyĂ©thylĂšne. Lâobjectif secondaire Ă©tait dâĂ©valuer lâimpact dâune longueur inadaptĂ©e sur la mobilitĂ© du polyĂ©thylĂšne.
Dix piĂšces anatomiques ont bĂ©nĂ©ficiĂ©, par voie dorsale, de lâimplantation dâune prothĂšse double mobilitĂ© KerimedicalÂź Touchâą. Un anneau mĂ©tallique Ă©quipait lâinsert pour le repĂ©rage radiographique. La taille du col Ă©tait sĂ©lectionnĂ©e selon les arcs de DuchĂ© et Trabelsi (Hand Surg Rehabil, 2022). La mobilitĂ© de lâinsert Ă©tait Ă©valuĂ©e par radiographies en mesurant lâangulation du polyĂ©thylĂšne par rapport Ă la tige prothĂ©tique. Lâanalyse statistique a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă lâaide du logiciel Excelâą (MicrosoftÂź, Rochemont, USA). Les mobilitĂ©s moyennes de lâinsert Ă©taient de 14,31°en abduction, de 18,87° en adduction, 8,03° en antĂ©pulsion et de 21,87° en rĂ©tropulsion.
Les mobilitĂ©s dâun col de longueur adaptĂ©e versus inadaptĂ©e Ă©taient les suivantes : abduction : 14,31° versus 10,31° (p<0,03), adduction : 18,87° versus 16,50° (p = 0,93), antĂ©pulsion : 8,03° versus 11,82° (p=0,28), rĂ©tropulsion 21,87° versus 14,16° (p=0,23). Il existait une diffĂ©rence significative uniquement pour lâabduction. Dans cette Ă©tude, lâinsert Ă©tait mobile dans tous les cas, confirmant lâhypothĂšse dâune mobilisation du polyĂ©thylĂšne. Cette mobilitĂ© pourrait limiter le risque de luxation. Le polyĂ©thylĂšne semble ĂȘtre plus mobile sur les mouvements dâadduction et de rĂ©tropulsion. Cela pourrait avoir un impact sur lâusure et questionne sur lâorientation des implants afin de la limiter.
Les cols de taille inadaptĂ©e montraient des mobilitĂ©s diffĂ©rentes par rapport aux cols adaptĂ©s, mais il nây avait pas de diffĂ©rence significative hormis sur lâabduction. Lâimpact de la taille du col serait mineur sur la mobilitĂ© du polyĂ©thylĂšne.
La limite principale de lâĂ©tude est utilisation de piĂšces anatomiques avec des tensions musculaires diffĂ©rentes des tensions in vivo. Lâinsert est mobile dans les prothĂšses trapĂ©zo-mĂ©tacarpiennes sur piĂšces anatomiques. Une Ă©valuation Ă©chographique in vivo pourrait sâenvisager pour confirmer la persistance des mobilitĂ©s de lâinsert en postopĂ©ratoire.
JérÎme PIERRART (Coquelles), Axel VAN VLIET, Aurélien AUMAR, Emmanuel DAVID
08:45 - 08:50
#48756 - CP078 Comment je reprends simplement une prothĂšse trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne pour instabilitĂ© secondaire Ă une usure du polyethylĂšne ? Changement dâune cupule simple mobilitĂ© par une double mobilitĂ©.
CP078 Comment je reprends simplement une prothĂšse trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne pour instabilitĂ© secondaire Ă une usure du polyethylĂšne ? Changement dâune cupule simple mobilitĂ© par une double mobilitĂ©.
En Europe, on observe un recours croissant Ă la prothĂšse trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne dans le traitement de la rhizarthrose symptomatique et douloureuse. Cette tendance, conjuguĂ©e Ă lâincidence en constante augmentation de cette pathologie en lien avec le vieillissement et Ă lâabaissement de lâĂąge moyen de la premiĂšre chirurgie fait redouter un taux important de reprises chirurgicales dans les annĂ©es Ă venir.
On sait Ă prĂ©sent que la faillite mĂ©canique du trapĂšze par descellement et/ou instabilitĂ© est la principale cause de rĂ©vision. Si la trapĂ©zectomie reste le Gold Standard en particulier dans les cas de destruction osseuse, il est possible, si le stock osseux trapĂ©zien est conservĂ© de reprendre simplement une prothĂšse trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne par un changement de cupule de mĂȘme taille ou de diamĂštre supĂ©rieur. Nous proposons ici une illustration par une courte vidĂ©o chirurgicale. La reprise chirurgicale d'une cupule trapĂ©zomĂ©tacarpienne par une autre cupule de taille supĂ©rieure est une option thĂ©rapeutique fiable.
Adriano TOFFOLI (Montpellier), Benjamin DEGEORGE, Jacques TEISSIER
08:50 - 08:55
#48501 - CP079 Greffe de graisse autologue pour le conflit scapho-métacarpien post-trapézectomie : une série de cas rétrospective.
CP079 Greffe de graisse autologue pour le conflit scapho-métacarpien post-trapézectomie : une série de cas rétrospective.
Scapho-metacarpal conflict is a recognized complication following trapeziectomy for trapeziometacarpal osteoarthritis, resulting in pain and functional limitations. Therapeutic options remain limited. Autologous fat grafting is emerging as a potential treatment option.
We retrospectively analyzed five patients who developed scapho-metacarpal conflict after trapeziectomy and were treated with autologous fat grafting, with follow-up exceeding 12 months. Outcomes were evaluated using pain scores, grip strength, and patient satisfaction. All patients reported significant pain reduction and improved grip strength. No adverse events were observed, and patient satisfaction was high Autologous fat grafting may offer a minimally invasive solution for post-trapeziectomy scapho-metacarpal conflict, providing pain relief and functional improvement This preliminary case series suggests that autologous fat grafting is a promising treatment for scapho-metacarpal conflict after trapeziectomy. Larger studies are needed to confirm these results.
Justin RUYER (Lyon), Thomas JALAGUIER, Maximilien ARNAL, Florent WEPPE
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G2
09:00 - 10:00
Session GEMMSOR
Communications Libres
09:00 - 09:10
CG06 Le patient face à sa nouvelle main - Quels moyens pour clore une prise en charge en cas de séquelles non acceptées par le patient ?
Lucie RODRIGUEZ (Masseur kinésithérapeute) (Orateur, Saint Dizier)
09:10 - 09:20
#48737 - CG07 RĂ©-Ă©ducation des lĂ©sions des tendons flĂ©chisseurs : intĂ©rĂȘt du poignet libre ?
CG07 RĂ©-Ă©ducation des lĂ©sions des tendons flĂ©chisseurs : intĂ©rĂȘt du poignet libre ?
Les lĂ©sions des tendons flĂ©chisseurs sont des lĂ©sions traumatiques frĂ©quentes de la main, qui reprĂ©sentent un challenge thĂ©rapeutique, en terme de techniques chirurgicales et en terme de rĂ©habilitation. Depuis lâapparition des premiers protocoles de mobilisation semi-active, la rééducation a progressĂ© vers une mobilitĂ© de plus en plus libre. DĂ©crit dans les annĂ©es 1990, le protocole Manchester introduit la libĂ©ration du poignet et permet une rééducation basĂ©e sur la mobilisation synergique poignet/doigts. Celui-ci a Ă©tĂ© introduit dans notre unitĂ© en 2015. Nous prĂ©sentons les rĂ©sultats de notre sĂ©rie de patients, comparĂ©e Ă notre sĂ©rie prĂ©cĂ©dente, rĂ©-Ă©duquĂ©e selon le protocole MFAP.
Ătude rĂ©trospective comparative incluant deux cohortes de patients opĂ©rĂ©s dâune lĂ©sion des tendons flĂ©chisseurs entre 2008 et 2023. La premiĂšre cohorte (n=180), traitĂ©e entre 2008 et 2015, a Ă©tĂ© rééduquĂ©e selon le protocole MFAP. La seconde cohorte (n=130), entre 2015 et 2023, a suivi le protocole Manchester. Les patients de la premiĂšre cohorte bĂ©nĂ©ficiaient dâune attelle longue, poignet pris, et ceux de la deuxiĂšme dâune attelle courte. Tous les patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune rééducation prĂ©coce (J4-J5), avec sĂ©ances quotidiennes, incluant mobilisation passive, mobilisation en flexion/extension active protĂ©gĂ©e, et travail synergique poignet/main pour la cohorte Manchester. LâĂąge moyen Ă©tait similaire dans les deux groupes (35,5 ans), avec une majoritĂ© dâhommes (71% et 76,1%). La cohorte MFAP prĂ©sente un plus grand pourcentage de lĂ©sions pluridigitales (34%) que la cohorte Manchester (15.3%), avec toutefois un taux de lĂ©sions associĂ©es nerveuses ou artĂ©rielles similaire (60.5% contre 58.6%). La majoritĂ© des lĂ©sions se trouvent en zone 2 de Verdan (46,9% MFAP vs 60% Manchester).
Le score moyen de Strickland pour les lĂ©sions isolĂ©es Ă©tait de 127,3° (MFAP) contre 132,6° (Manchester), et de 129,2° vs 130,8° pour les lĂ©sions pluridigitales. En cas de lĂ©sion associĂ©e, le Strickland Ă©tait de 126° (MFAP) contre 131° (Manchester). Les taux de re-rupture (4,3% vs 3%) et de tĂ©nolyse (6,1% dans les deux groupes) sont comparables. Lâintroduction dâune mobilisation synergique poignet/doigts via le protocole Manchester permet un gain fonctionnel modeste mais significatif, notamment en amplitude articulaire, sans augmentation du taux de complications. MalgrĂ© une proportion plus Ă©levĂ©e de lĂ©sions complexes dans le groupe MFAP, les rĂ©sultats suggĂšrent que la libĂ©ration prĂ©coce du poignet optimise la rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle. Par sa mobilisation synergique poignet/doigt, lâutilisation du protocole Manchester offre des rĂ©sultats lĂ©gĂšrement supĂ©rieurs en terme de mobilitĂ©, avec un taux de complication et de reprises chirurgicales comparable au protocole MFAP.
Marie PĂCLARD (Geneve, Suisse), Martine GIROUD, Claudia FERNANDES DA CUNHA, Jean-Yves BEAULIEU
09:20 - 09:30
CG08 Poignet et Syndrome Ehlers-Danlos hypermobile : Réflexion sur les orthÚses de fonction.
Noémie SARAZIN (Ergothérapeute) (Orateur, Suisse, Suisse)
09:30 - 09:40
CG09 Etat des lieux dâun service de chirurgie de la main en Asie centrale : cas dâexemple au Kirghizstan.
Romain SILHOL (MKDE) (Orateur, Toulon)
09:40 - 09:50
CG10 Facteurs prĂ©dictifs de lâĂ©volution des tendons flĂ©chisseurs opĂ©rĂ©s.
Hassem SLAMA (kinésithérapeute) (Orateur, Mauguio)
09:50 - 09:55
Questions.
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D13
09:00 - 09:30
Conférence d'Enseignement
Arthrose péritrapézienne et prothÚse TMC
Conférencier :
André GAY (Chirurgien Libéral) (Conférencier, Marseille)
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D14
09:30 - 10:00
Communications Libres
Poignet traumatique
Modérateurs :
Jean-Michel COGNET (Chirurgien Orthopédiste) (Reims), André GAY (Chirurgien Libéral) (Marseille)
09:30 - 09:35
#45606 - CP080 Distal interosseous membrane reconstruction to treat distal radioulnar joint instability;Â 4 cases.
CP080 Distal interosseous membrane reconstruction to treat distal radioulnar joint instability;Â 4 cases.
Chronic distal radioulnar joint (DRUJ) instability impairs wrist kinematics, leading to a highly disabling condition and degenerative lesion. Numerous reconstructive techniques have been described either intra-articular, extra-articular or both. Recent literature has focused attention on the distal interosseous membrane (DIOM) and its contribution to DRUJ stability in all forearm position in addition to the TFCC.
Here, we describe a new ligament reconstruction of the DIOM to treat chronic DRUJ instability and report the results of a series of four cases.
We operated four patients who had chronic post-traumatic DRUJ instability. Preoperative clinical evaluation confirmed the instability, associated with painful pronosupination and a grip strength weakness (48 to 60% of the contralateral side). Arthrogram excluded arthritis in the DRUJ and TFCC lesion.
We use a free palmaris longus (or extensor carpi radialis brevis slip) graft to reconstruct the DIOM and the DOB. The ligamentoplasty is located 15% of the length of the ulna from the ulnar head, midway between the radial and ulnar insertions of the DOB. The graft is passed through two tunnels, a bicortical posteroanterior ulnar tunnel and a 15° oblique transverse blind radial tunnel. All patients were reviewed one year after the surgery. DRUJ instability was systematically resolved. All patients were painless during pronosupination. Grip strength improved from 85 to 90% relative to the contralateral side. There was no difference in flexionâextension and pronation. Supination was reduced by 10 to 20°. All patients were able to resume working in the same occupation at a mean time of 4 months. Postoperative axial CT scans confirmed joint congruence restoration in pronation and supination. Longitudinal axis of the reconstruction mechanically provide the best possible support against posterior-anterior instability. We believe that having an exact graft length avoids overtensioning the graft and allows easier control over the tension of the reconstructed ligament. Using interference screw reinforces the strength of the ligamentoplasty. This surgical reconstruction of the DOB may offer an alternative technique, allowing it to be purely extra-articular, thus reducing stiffening of the radiocarpal and ulnocarpal joints. It appears to be technically simple and effective procedure to contend posterior-anterior ulnar head instability.
Emmanuel PIGUET (GenÚve, Suisse), François-Gabriel MIDON, Jean-Yves BEAULIEU, Lionel ATHLANI
09:35 - 09:40
#46218 - CP081 variation de la pronosupination en fonction de la variance radio-ulnaire distale, étude cadavérique.
CP081 variation de la pronosupination en fonction de la variance radio-ulnaire distale, étude cadavérique.
Forearm pronosupination relies heavily on the integrity of the distal radioulnar joint (DRUJ). In non-operative management of distal radius fractures, metaphyseal collapse may lead to radial shortening and altered ulnar variance, potentially impairing forearm rotation. Previous studies have shown the impact of sagittal deformities on pronosupination. This cadaveric study aimed to quantify the impact of ulnar variance on pronosupination.
Eight fresh-frozen human forearms (4 left, 4 right) were examined. Each radius was progressively shortened in 1 mm increments up to 4mm, using a dedicated distal radius plate. At each step, pronation and supination ranges were measured using a goniometer on a particular measurement table. A 3D fluoroscopic scan (C-arm) assessed DRUJ alignment and quantified distal radioulnar variance at each stage. Preliminary results show a progressive loss of pronation, reaching 36% of loss at 4mm of radial shortening (50° at 4mm vs 78° at initial stage). Supination remain non affected. 3D imaging confirmed the progressive elevation of the ulna, and the absence of axial DRUJ subluxation. This study demonstrates that moderate radial shortening can compromise pronosupination, even without angular deformity. Distal radioulnar variance thus emerges as a key parameter to monitor when managing distal radius fractures conservatively, not only considering the risk of ulnocarpal impigement but also in reduction of pronation, imparing functional results. Patients treated conservatively with a high level of radial shortening may be warned that this could impair pronation significantly.
Lucille COSANDIER-AUBERSON, Emmanuel PIGUET (GenĂšve, Suisse), Jean-Yves BEAULIEU, Lionel ATHLANI
09:40 - 09:45
#48509 - CP082 CorrĂ©lation entre la morphologie de l'encoche sigmoĂŻde et les lĂ©sions du TFCC dans lâinstabilitĂ© de lâarticulation radio-ulnaire distale.
CP082 CorrĂ©lation entre la morphologie de l'encoche sigmoĂŻde et les lĂ©sions du TFCC dans lâinstabilitĂ© de lâarticulation radio-ulnaire distale.
La stabilitĂ© de lâarticulation radio-ulnaire distale (ARUD) dĂ©pend, entre autres facteurs, de la morphologie de
lâencoche sigmoĂŻde. Bien que les variations morphologiques aient Ă©tĂ© relativement bien dĂ©crites, les donnĂ©es
spécifiques évaluant la corrélation entre le type de lésion du complexe fibrocartilagineux triangulaire (TFCC) et la
morphologie de lâencoche sigmoĂŻde restent rares. Cette Ă©tude vise Ă dĂ©crire la morphologie de lâencoche
sigmoĂŻde chez des patients traitĂ©s pour une instabilitĂ© de lâARUD et Ă Ă©valuer la corrĂ©lation entre la morphologie
articulaire et le type de lésion du TFCC.
45 patients traitĂ©s pour une ARUD instable et ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune arthro-IRM prĂ©opĂ©ratoire ont Ă©tĂ© inclus
rĂ©trospectivement. Lâencoche sigmoĂŻde a Ă©tĂ© analysĂ©e sur des coupes axiales pondĂ©rĂ©es en T1 de lâIRM, puis
classée en quatre groupes selon la classification de Tolat. Cette classification subjective a été complétée par des
mesures objectives, corrĂ©lĂ©es Ă la forme du radius et Ă la courbure de la tĂȘte ulnaire. Les lĂ©sions du TFCC ont
Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es Ă lâaide de lâarthro-IRM prĂ©opĂ©ratoire et de lâarthroscopie. Un groupe contrĂŽle de patients avec IRM
pour suspicion de fracture du scaphoĂŻde Ă Ă©tĂ© comparĂ©. La morphologie de lâencoche sigmoĂŻde dans les cas dâinstabilitĂ© de lâARUD a Ă©tĂ© analysĂ©e selon la classification
de Tolat. Des mesures objectives des différentes variations morphologiques et leur corrélation avec le type de
lĂ©sion du TFCC ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es. L'instabilitĂ© de l'articulation radio-ulnaire distale est frĂ©quente mais peut ĂȘtre difficile Ă traiter. La forme du radius
au niveau de son incisure sigmoïde avec sa lÚvre ostéocartilagineuse palmaire semble jouer un rÎle mineur pour
la stabilitĂ© de lâARUD par rapport aux tissus mous stabilisateurs, comme le TFCC. Les fractures impactĂ©es de
l'échancrure sigmoïde sont un autre cas de figure, qui peuvent entraßner une instabilité de cette articulation et un
manque de pronosupination. Notre étude ne montre pas de différence significative entre le groupe avec instabilité et lésion du TFCC
comparativement au groupe contrÎle. Ce résultat est aligné avec la littérature suggérant un rÎle mineur de la
morphologie de lâencoche sigmoĂŻde dans la stabilitĂ© de lâARUD.
Jessica BILLY (GenĂšve, Suisse), Flavien MAULER, Jean-Yves BEAULIEU
09:45 - 09:50
#48721 - CP083 Luxation palmaire isolée de l' articulation radio-ulnaire distale : concepts actuels et rapport de cas.
CP083 Luxation palmaire isolée de l' articulation radio-ulnaire distale : concepts actuels et rapport de cas.
Isolated volar dislocation of the distal radioulnar joint (DRUJ) is an exceptional lesion, frequently underdiagnosed due to its atypical presentation and lack of specific radiological signs. Delayed diagnosis exposes patients to functional impairment and chronic instability. We report a case illustrating the diagnostic and therapeutic challenges of this injury, combined with a literature review and proposal of an evidence-based therapeutic algorithm.
A 20-year-old male sustained an isolated volar DRUJ dislocation following a rugby injury. Diagnosis was based on clinical examination (absence of dorsal ulnar head prominence, wrist blocked in supination) and imaging (X-rays, CT-scan). An initial reduction attempt under minimal sedation failed. Successful reduction was obtained under axillary block and sedation using hyperpronation and direct pressure. Immobilization was performed for 6 weeks, first in pronation then neutral. A review of the literature was conducted to compare management strategies and outcomes. Reduction under adequate anesthesia allowed precise stability testing, avoiding unnecessary surgical fixation. MRI at 3 weeks showed volar ligament thickening and distal interosseous membrane lesion, without TFCC tear. At 2-year follow-up, the patient had full range of motion, no pain, and returned to work and sports, including rugby. The literature highlights the importance of early diagnosis, adequate sedation for reduction, and individualized immobilization duration. We propose a therapeutic algorithm to guide management. Early recognition and reduction of isolated volar DRUJ dislocation under appropriate conditions ensure excellent functional outcomes. Our case supports the need for systematic prono-supination assessment, strict imaging, and tailored immobilization without systematic pinning. Our algorithm aims to standardize care in this rare but impactful injury. This case emphasizes the diagnostic traps and the role of advanced imaging to identify associated soft tissue lesions. The literature shows variable immobilization strategies and scarce consensus on surgical indications. Our proposed algorithm integrates current evidence and may help limit chronic instability risk.
Cerise GOSSELIN (Toulouse), Clémentine RIEUSSEC, Pierre MANSAT, Stéphanie DELCLAUX, Mathieu GIRARD, Hugo BARRET
09:50 - 09:55
#48736 - CP084 Le phĂ©nomĂšne cinĂ©matique de « boutonniĂšre » de la tĂȘte ulnaire entre ECU et EDQ lors de la pronosupination. Implications Cliniques dans les pathologies RUD et leurs traitements.
CP084 Le phĂ©nomĂšne cinĂ©matique de « boutonniĂšre » de la tĂȘte ulnaire entre ECU et EDQ lors de la pronosupination. Implications Cliniques dans les pathologies RUD et leurs traitements.
Lâaxe mĂ©canique oblique physiologique de la pronosupination passe par le centre de la tĂȘte radiale et la fovĂ©a de la tĂȘte ulnaire.
Pourtant, la cinĂ©matique de la tĂȘte ulnaire dans le plan axial lors de la pronosupination du sujet normal est discutĂ©e.
Certains dĂ©crivent un dĂ©placement de la tĂȘte ulnaire sur une trajectoire en arc de cercle dans le plan axial, ce que semble supporter lâobservation clinique.
Dâautres considĂšrent quâelle est immobile lors de la pronosupination et que seul le radius tourne autour de la tĂȘte ulnaire.
Le but de ce travail Ă©tait dâapporter des preuves en faveur de lâune ou lâautre conception.
Il sâagit Ă notre connaissance de la premiĂšre Ă©tude expĂ©rimentale sur spĂ©cimens frais visant Ă dĂ©finir la cinĂ©matique de la tĂȘte ulnaire lors de la pronosupination sur des membres supĂ©rieurs entiers, coude conservĂ©.
Nous avons prĂ©parĂ© 11 avant-bras frais indemnes de pathologies, coudes intacts. Nous avons exposĂ© le plan mĂ©dial aponĂ©vrotique et osseux sur toute la hauteur de lâavant-bras placĂ© en position verticale. Des broches de 15 dixiĂšmes ont Ă©tĂ© implantĂ©es au moteur dans les mĂ©taphyses proximale et distale et dans la diaphyse ulnaire. Pour chacun des sujets, une pronosupination complĂšte autour du neutre a Ă©tĂ© observĂ©e et enregistrĂ©es en video.
Nous avons Ă©galement filmĂ© in vivo chez 5 volontaires sains la pronosupination lors de la prise dâun tournevis supportĂ©e par lâentitĂ© radius-carpe-squelette fixe main. Les mĂ©taphyses proximale / distale ulnaires ainsi que la diaphyse restaient strictement immobiles dans le plan axial et par rapport au coude lors de la pronosupination dans 100%. Lâimpression de mobilitĂ© de la tĂȘte ulnaire in vivo, est un artifice produit par son asymĂ©trie dans le plan axial (diamĂštre mĂ©dial-latĂ©ral plus important que diamĂštre antĂ©ro-postĂ©rieur). Cette asymĂ©trie crĂ©e une « boutonniĂšre de la tĂȘte ulnaire entre ECU et EDQ en pronation, cet espace sâeffaçant complĂštement en supination.
De plus, il existe une multitude dâaxes possibles de pronosupination si lâon considĂšre la prise dâun tournevis supportĂ©e par lâentitĂ© radius-carpe-squelette de la main par exemple Nos rĂ©sultats suggĂšrent que câest bien le radius qui tourne autour dâun ulna immobile, lâimpression de trajectoire de la tĂȘte ulnaire Ă©tant produite par son asymĂ©trie dans le plan axial qui produit un effet "came". Il sâagit Ă notre connaissance de la premiĂšre Ă©tude expĂ©rimentale dĂ©crivant la boutonniĂšre de la tĂȘte ulnaire lors de la pronation.
Les implications cliniques concernent toute la pathologie et chirurgie de la tĂȘte ulnaire.
Guillaume HERZBERG (Lyon), Marion BURNIER, Lyliane LY
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Salle 253 |
| 10:00 |
Pause café - Visite des stands - Consultation des ePosters
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| 10:30 |
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A14
10:30 - 11:00
Table ronde FESSH
Les plus beaux CAS CLINIQUES de la FESSH
Modérateur :
Alexandre DURAND (Chirurgien de la main) (Nancy)
Conférenciers :
Thomas APARD (chirurgien) (Conférencier, Versailles), Xavier GUEFFIER (Chirurgien) (Conférencier, Bourgoin-Jallieu), Jonathan HOBBY (jonathan.hobby@btinternet.com) (Conférencier, Newbury, Royaume-Uni)
Nous accueillons des chirurgiens impliqué au sein de la FESSH qui nous montrerons des situations cliniques que la collaboration entre pays et services de chirurgie de la mais a permis de régler ensemble de façon originale
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Amphi Bleu |
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B14
10:30 - 11:00
Conférence d'Enseignement
Facteurs Humains
Conférencier :
Patrick HOUVET (Chirurgien) (Conférencier, Paris)
Cette confĂ©rence va permettre dâexplorer les biais cognitifs qui nous font faire des erreurs et prendre le mauvais chemin. Leur connaissance peut permettre dâĂ©viter ces piĂšges.
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Salle 252AB |
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D16
10:30 - 11:00
Communications Libres
Poignet traumatique
Modérateurs :
Pierre Emmanuel CHAMMAS (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Camille ECHALIER (Docteur) (Paris)
10:30 - 10:35
#48805 - CP085 Reconstruction microchirurgicale de l'ulna distal.
CP085 Reconstruction microchirurgicale de l'ulna distal.
De nombreuses Ă©tiologies peuvent ĂȘtre Ă lâorigine dâune destruction de lâulna distal et de lâarticulation radio-ulnaire distale (RUD). Ainsi, nous avons Ă©valuĂ© un modĂšle biologique de reconstruction microchirurgicale de lâulna distal par un transfert vascularisĂ© de lâarticulation mĂ©tatarso-phalangienne du 2e orteil (MTP). Nous proposons une Ă©tude biomĂ©canique et chirurgicale de faisabilitĂ© de ce transfert.
Lâarc de mobilitĂ© en prono-supination de la RUD de 6 cadres antĂ©brachiaux a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© au laboratoire dâanalyse du mouvement. Les avant-bras ont Ă©tĂ© installĂ©s sur un cadre automatisĂ© et tĂ©lĂ©commandĂ© construit Ă cet effet afin dâobtenir une mobilitĂ© en pronosupination reproductible. Cinq acquisitions ont Ă©tĂ© faites par sujet. Ce mĂȘme arc de mobilitĂ© a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© une nouvelle fois aprĂšs avoir remplacĂ© les articulations RUD par des MTP.
LâĂ©tude de faisabilitĂ© chirurgicale consistait Ă implanter une MTP en lieu et place dâune RUD. Ainsi nous avons souhaitĂ© dĂ©terminer une voie dâabord, une technique dâostĂ©osynthĂšse, un site de branchement microchirurgical puis rĂ©aliser un test clinique et radiographique. Sur le plan biomĂ©canique, lâarc de mobilitĂ© gĂ©nĂ©ral moyen de la pronosupination Ă©tait de 122,5° contre 112,2° aprĂšs remplacement par une MTP.
Sur le plan chirurgical, un abord dorso-ulnaire permet dâaborder facilement lâarticulation RUD. Avec prudence, il convient dâamĂ©nager une logette dans le radius afin dâaccepter le transfert de MTP. LâostĂ©osynthĂšse peut ĂȘtre confiĂ©e Ă un brochage. Les sutures microchirurgicales se font par des anastomoses termino-terminales sur le pĂ©dicule ulnaire au travers dâun abord palmaire. Il est biomĂ©caniquement et chirurgicalement possible de reconstruction une articulation RUD par un transfert microchirurgical de MTP. Ce transfert sâintĂšgre dans lâarc de mobilitĂ© de la RUD. Il autorise la reconstruction ostĂ©o-articulaire de la RUD mais Ă©galement des Ă©lĂ©ments ligamentaires. Les sĂ©quelles restent acceptables sur le site donneur.
Cette solution peut sâadresser Ă des patients prĂ©sentant une destruction post-traumatique de lâulna distal et/ou de la RUD, aprĂšs une rĂ©section tumorale. Il peut Ă©galement ĂȘtre proposĂ© en cas dâĂ©chec des gestes palliatifs (SauvĂ©-Kapandji, Bowers, Watson) ou dans lors des faillites des prothĂšses radio-ulnaires distales. Ce travail a permis de dĂ©montrer la faisabilitĂ© biomĂ©canique et chirurgicale de cette technique de reconstruction de lâulna distal par un transfert microchirurgical de la MTP.
Germain POMARES (Luxembourg, Luxembourg), Amandine LEDOUX, Christophe CAMPS, Christophe DUYSENS, Alban FOUASSON-CHAILLOUX
10:35 - 10:40
#48290 - CP086 Evaluating the necessity of ulna fixation in distal both-bone forearm fractures.
CP086 Evaluating the necessity of ulna fixation in distal both-bone forearm fractures.
Fractures of the ulnar neck and head are often associated with distal radius fractures. The management of these combined injuries remains controversial, particularly regarding the usefulness of osteosynthesis of the distal ulna. The aim of this study was to determine whether distal ulnar osteosynthesis offers any functional benefit in patients with a distal radius fracture associated with a distal ulna fracture.
This retrospective study included 56 cases of distal one-fourth both-bone forearm fractures with surgical fixation of the radius.
Two groups of 28 patients were analyzed: âulnar osteosynthesisâ and âconservative treatment of the ulna.â Clinical and radiographic outcomes were compared between the two groups.
The primary outcome measure was the PRWE (Patient-Rated Wrist Evaluation) score. Secondary outcome measures included complications and hardware removal, quality of fracture reduction, and intraoperative radiation exposure. Analyses showed no significant difference between the groups in terms of PRWE score (p=0.263). No significant differences were found for the secondary outcome measures. The results highlight the importance of achieving anatomical reduction of the radius to maintain the stability of the distal radioulnar joint. There appears to be no clear functional benefit to performing osteosynthesis of the distal ulna in patients with combined distal radius and distal ulna fractures. These findings raise questions about the indications for distal ulna surgery in this context and underscore the need for prospective studies to confirm these observations and optimize treatment protocols. There is no functional benefit to performing osteosynthesis of the ulna in distal one-fourth both-bone forearm fractures. These results call into question the routine surgical management of the ulna in such cases.
Solenn IVIN (Brest), Thomas DAOULAS, Olivier BOZON, Rémi DI FRANCIA, Marie VERGNENEGRE, Hoël LETISSIER
10:40 - 10:45
#45375 - CP087 OstĂ©otomie mĂ©taphysaire oblique de raccourcissement de lâulna distal : une technique mĂ©connue.
CP087 OstĂ©otomie mĂ©taphysaire oblique de raccourcissement de lâulna distal : une technique mĂ©connue.
Le syndrome d'impaction ulno-carpien (SIUC) est une cause fréquente de douleurs du bord ulnaire du poignet, traditionnellement traité par une ostéotomie de raccourcissement ulnaire avec une ostéosynthÚse par plaque. Cependant, ces ostéosynthÚses par plaque sont associées à un important taux de complications.
Il existe une lacune dans l'identification d'une technique fiable qui minimise ces complications tout en maintenant des résultats efficaces.
Cette Ă©tude Ă©value les rĂ©sultats cliniques et radiologiques de lâostĂ©otomie mĂ©taphysaire oblique de raccourcissement de lâulna (OMOR) dans les SIUC.
Une Ă©tude rĂ©trospective a Ă©tĂ© menĂ©e sur 34 patients (23 hommes, 11 femmes) qui ont Ă©tĂ© traitĂ©s par une OMOR entre fĂ©vrier 2019 et novembre 2024. Un abord dorso-ulnaire oblique Ă©tait rĂ©alisĂ©. Le trait dâostĂ©otomie Ă©tait tracĂ© sur lâos. Il devait ĂȘtre oblique de radial en ulnaire de distal en proximal et le plus long possible. LâostĂ©otomie devait ĂȘtre extrapĂ©riostĂ©e et extra-articulaire. Une broche transosseuse permettait de contrĂŽler la rĂ©duction de lâostĂ©otomie. LâostĂ©osynthĂšse Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par des vis bicorticales 2.0mm. Un contrĂŽle clinique de la pronosupination Ă©tait rĂ©alisĂ© aprĂšs la stabilisation osseuse ainsi quâun contrĂŽle radiographique. Une immobilisation de 6 semaines par une orthĂšse de Sarmiento faisait suite Ă lâintervention. La longueur moyenne de l'ostĂ©otomie Ă©tait de 58,8 mm (intervalle 24-109 mm), avec 4 Ă 6 vis utilisĂ©es dans lâensemble des cas. Une consolidation de lâostĂ©otomie a toujours Ă©tĂ© observĂ©e avec un dĂ©lai moyen de 2,5 mois (±1). La variance ulnaire s'est amĂ©liorĂ©e, passant d'une moyenne prĂ©opĂ©ratoire de +3 mm Ă une moyenne postopĂ©ratoire de -1,3 mm, avec un raccourcissement moyen de 4,5 mm. Tous les patients ont signalĂ© une amĂ©lioration de la douleur, bien que trois d'entre eux aient connu une lĂ©gĂšre rĂ©duction de l'amplitude de mouvement en pronosupination, avec un manque de 10° de supination. Les complications ont Ă©tĂ© minimes, avec seulement 3 cas (9%) nĂ©cessitant le retrait du matĂ©riel, un cas de tendinite de l'ECU et aucun cas de pseudarthrose. Cette technique dâOMOR donne des rĂ©sultats prometteurs pour le traitement des SIUC. Avec des avantages indĂ©niables tels quâun taux Ă©levĂ© de consolidation, un taux de complication rĂ©duit. Elle semble supĂ©rieure selon les donnĂ©es de la littĂ©rature aux ostĂ©otomie de l'ulna par guide coupe et fixation par plaque. La simplicitĂ© de la technique, associĂ©e Ă des rĂ©sultats cliniques et radiologiques favorables, suggĂšre qu'elle pourrait ĂȘtre une alternative prĂ©cieuse aux mĂ©thodes de fixation par plaque, rĂ©duisant potentiellement le besoin de chirurgies secondaires et amĂ©liorant la satisfaction des patients.
Amandine LEDOUX (Luxembourg, Luxembourg), Alban FOUASSON-CHAILLOUX, Christophe CAMPS, Thomas JAGER, Christophe DUYSENS, Germain POMARES
10:45 - 10:50
#48809 - CP088 Comment je fais une ostĂ©otomie oblique de soustraction de lâulna.
CP088 Comment je fais une ostĂ©otomie oblique de soustraction de lâulna.
Les syndromes dâimpaction de lâulna, primitifs ou secondaires, relĂšvent frĂ©quemment dâune indication dâostĂ©otomies de soustraction de lâulna. Ces ostĂ©otomies sont classiquement effectuĂ©es en zone diaphysaire avec une ostĂ©otomie transversale ou oblique courte et fixation par plaque. Nous rapportons une technique dâostĂ©otomie mĂ©taphysaire oblique de soustraction de lâulna.
Notre expĂ©rience se fonde sur une sĂ©rie de plus de 50 cas. Le patient est installĂ© en dĂ©cubitus dorsal avec le bras opĂ©rĂ©, installĂ© sur une table Ă main, en abduction dâĂ©paule. Lâintervention est menĂ©e sous anesthĂ©sie locorĂ©gionale. Une longue incision, centrĂ©e sur le 1/3 distal de lâulna, oblique de proximal en distal et dâulnaire en radial. La branche nerveuse dorso-ulnaire est repĂ©rĂ©e et protĂ©gĂ©e. La dissection se poursuit dans lâintervalle entre le muscle flĂ©chisseur ulnaire et lâextenseur ulnaire du carpe. Les muscles sont ruginĂ©s en sous-pĂ©riostĂ©s afin dâexposer le tiers distal de lâulna. Il est inutile dâouvrir lâarticulation radio-ulnaire distale. Une fois lâulna dĂ©gagĂ©, des Ă©carteurs contre-coude sont disposĂ©s de part et dâautre de la diaphyse. Le trait dâostĂ©otomie est tracĂ© sur la diaphyse dans le mĂȘme sens que lâincision cutanĂ©e. Ce trait doit ĂȘtre le plus long possible. LâostĂ©otomie se fait Ă la scie oscillante et sous irrigation. Lorsque lâostĂ©otomie est complĂšte, une broche de 16 est introduite au travers de la premiĂšre corticale, parallĂšlement au trait dâostĂ©otomie. Cette broche est utilisĂ©e comme levier en appui sur la deuxiĂšme corticale afin de faciliter la translation proximale. Translation qui doit ĂȘtre planifiĂ©e en amont. PrĂ©alablement Ă la manĆuvre de rĂ©duction, nous avons pour habitude de rĂ©sĂ©quer les extrĂ©mitĂ©s osseuses, fragiles et sans valeur mĂ©canique. Cette rĂ©section millimĂ©trique sert Ă©galement de repĂšre lors de la rĂ©duction. La rĂ©duction est assurĂ©e Ă lâaide de deux daviers et vĂ©rifiĂ©e par un contrĂŽle radiographique puis lâostĂ©osynthĂšse de fait avec 5 Ă 6 vis perpendiculaires au foyer dâostĂ©otomie. AprĂšs la fermeture du site opĂ©ratoire une immobilisation bloquant la pronosupination est nĂ©cessaire pour une pĂ©riode de 4 Ă 6 semaines. Une tomodensitomĂ©trie est effectuĂ©e vers la 6e semaine afin de sâassurer de la bonne Ă©volution de lâostĂ©otomie. Les suites opĂ©ratoires sont relativement simples. Nous ne dĂ©plorons aucune pseudarthrose, le retrait du matĂ©riel nâa dĂ» ĂȘtre effectuĂ© que chez deux patients. Nous retrouvons un cas de tendinite chronique de lâextenseur ulnaire du carpe. LâefficacitĂ© du traitement sur le contrĂŽle des douleurs et la restitution de la force nous convainc de lâefficacitĂ© de cette technique.
Germain POMARES (Luxembourg, Luxembourg), Olivier NICOD, Amandine LEDOUX, Christophe DUYSENS, Christophe CAMPS, Alban FOUASSON-CHAILLOUX
10:50 - 10:55
#48215 - CP089 Reinsertion de TFCC arthroscopique, quand ça tourne au cauchemard!
CP089 Reinsertion de TFCC arthroscopique, quand ça tourne au cauchemard!
La réinsertion des atteintes centrales du TFCC peuvent se faire par différentes techniques dont la technique arthroscopique.
La vidĂ©o traite d'une rĂ©insertion fovĂ©ale de TFCC selon la tĂ©chnique des tunnels osseux avec aide par ancillaire arhrex. La video met en exergue les difficultĂ©s qui peuvent ĂȘtre rencontrĂ©es lors d'un chirurgie du TFCC centrale par technique du tunnel osseux double et les astuces mises en oeuvre pour les contrecarrer. Parmi les difficultĂ©s prĂ©sentĂ©es par ce type de techniques certaines peuvent ĂȘtre liĂ©es Ă des ruptures de fil, des changements d'angle de visĂ©e par le viseur adaptĂ© qui ne l'est plus, par une ancre osseuse qui ne s'impacte plus sur un tunnel ovalisĂ©. Il existe plusieurs techniques pour reinserer un TFCC sous arthroscopie et Ă ciel ouvert.
Choisir sa technique, c'est choisir les risques per opératoire auxquels on s'expose.
Mahdi SIALA (Toulouse)
|
Salle 253 |
| 11:00 |
"Jeudi 18 d\u00e9cembre"
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A15
11:00 - 11:30
Communications Libres
Chirurgie du plexus de l'enfant
Modérateurs :
Bertrand COULET (PU PH) (Montpellier), Franck FITOUSSI (PUPH) (Paris)
11:00 - 11:05
#48511 - CP011 Synostoses radio-ulnaires proximales congénitales : étude des guides de coupe sur mesure aprÚs planification scannographique.
CP011 Synostoses radio-ulnaires proximales congénitales : étude des guides de coupe sur mesure aprÚs planification scannographique.
Les synostoses radio-ulnaires congĂ©nitales sont des malformations rares correspondant Ă un dĂ©faut de sĂ©paration fĆtale entre extrĂ©mitĂ©s proximales du radius et de lâulna, lâavant-bras Ă©tant fixĂ© Ă divers degrĂ©s de pronation ou de supination. Cette pathologie conduit Ă une limitation fonctionnelle variable. Lâindication opĂ©ratoire est posĂ©e sur la position de lâavant-bras et aprĂšs bilan dâergothĂ©rapie.
Plusieurs mĂ©thodes chirurgicales ont Ă©tĂ© dĂ©crites comme lâostĂ©otomie dans la synostose avec ostĂ©osynthĂšse par broche centromĂ©dullaire axiale et broche anti-rotatoire avec correction Ă main levĂ©e. Ces derniĂšres annĂ©es ont vu se dĂ©velopper les guides de coupes sur mesure avec modĂ©lisation numĂ©rique scanographique pour planification prĂ©-opĂ©ratoire. Cette Ă©tude vise Ă Ă©tudier la prĂ©cision de la technique dâostĂ©otomie de dĂ©rotation avec planification numĂ©rique et guides coupe, et de comparer les rĂ©sultats post-opĂ©ratoires Ă ceux des ostĂ©otomies de dĂ©rotation avec fixation par broches sans planification.
Il sâagit dâune Ă©tude monocentrique rĂ©trospective incluant 16 synostoses, 4 opĂ©rĂ©es avec guide de coupe et 12 par ostĂ©otomie et brochage. Le diagnostic Ă©tait posĂ© sur lâexamen clinique et les radiographies. Les patients opĂ©rĂ©s avec guide coupe passaient un scanner prĂ©opĂ©ratoire pour modĂ©lisation du guide de coupe et un scanner post-opĂ©ratoire low-dose. Notre critĂšre principal Ă©tait la corrĂ©lation entre les mesures scanographiques prĂ©opĂ©ratoires et les rĂ©sultats du scanner post-opĂ©ratoire pour comparer le rĂ©sultat obtenu par rapport Ă la planification. Nos critĂšres secondaires Ă©taient les rĂ©sultats des scores PROMIS Upper Extremity, PROMIS Global Health (7+2), les mobilitĂ©s de lâĂ©paule, du coude, du poignet, le temps de garrot et lâirradiation per-opĂ©ratoire. La moyenne dâĂąge lors de lâintervention est de 7 (DS = 3 ans) pour un sex-ratio de 2 sur la totalitĂ© des patients. Les mesures de dans le groupe guide de coupe montrent une prĂ©cision de 12,4° ± 7,4° sur la dĂ©rotation.
Il nâa pas Ă©tĂ© montrĂ© de diffĂ©rence significative entre les 2 groupes sur le temps de garrot (p = 0,06), lâirradiation per-opĂ©ratoire (p=0,46), les scores fonctionnels PROMIS Global Health (p = 0,56) ou Upper extremity (p = 0,41) ou encore les mobilitĂ©s du membre supĂ©rieur. Cette Ă©tude permet de mettre en lumiĂšre des difficultĂ©s comme la mesure clinique prĂ©cise de la pronosupination chez des enfants qui compensent le manque de mobilitĂ© notamment au niveau du carpe. Les rĂ©sultats sont en faveur dâune certaine prĂ©cision objective de la correction avec lâutilisation de guides de coupes, sans allongement de temps opĂ©ratoire ou augmentation de lâirradiation per-opĂ©ratoire.
Kalinka DONADIEU (Paris), Franck FITOUSSI, Louis-Charles CASTEL
11:05 - 11:10
#45864 - CP012 RĂ©animation de lâopposition du pouce par transfert tendineux du flĂ©chisseur superficiel du 4e doigt chez lâenfant. RĂ©sultats fonctionnels et esthĂ©tiques Ă propos de 13 cas.
CP012 RĂ©animation de lâopposition du pouce par transfert tendineux du flĂ©chisseur superficiel du 4e doigt chez lâenfant. RĂ©sultats fonctionnels et esthĂ©tiques Ă propos de 13 cas.
L'opposition du pouce (OP) est une fonction essentielle pour la motricitĂ© fine de la main. Chez lâenfant, le dĂ©ficit de lâOP peut ĂȘtre acquis ou congĂ©nital notamment dans le cadre dâune hypoplasie congĂ©nitale du pouce. Un traitement chirurgicale peut ĂȘtre proposĂ© pour restaurer cette OP, notamment le transfert du tendon du flĂ©chisseur superficiel du 4e doigt (FS4D). Notre Ă©tude Ă©value les rĂ©sultats de ce transfert tendineux chez lâenfant.
Treize transferts tendineux ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans notre centre entre janvier 2008 et mai 2023 chez 9 enfants de 10 mois Ă 4 ans (Moyenne 3,6 ans). Ils prĂ©sentaient un dĂ©ficit de lâOP unilatĂ©ral (5 cas) ou bilatĂ©ral (4 cas) dans le cadre dâune hypoplasie du pouce, dâune duplication du pouce ou en complĂ©ment dâune pollicisation.
Lâensemble des enfants ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ© par un kinĂ©sithĂ©rapeute spĂ©cialisĂ© dans la rééducation de la main pĂ©diatrique avec un recul moyen de 2,7 ans [0,5 ; 4,7] Ă un Ăąge moyen de 6,4 ans [4,2 ; 8,9 ans].
LâOP est Ă©valuĂ©e Ă lâaide de lâĂ©chelle de Kapandji. LâapprĂ©hension est Ă©valuĂ©e Ă lâaide du score de Percival. La force de prĂ©hension et de la pince pouce-index sont mesurĂ©es Ă lâaide dâun dynamamĂštre (Jamar et pour pince pollici-digitale). La sensibilitĂ© discriminatoire du pouce est Ă©valuĂ©e Ă lâaide dâun discriminateur DeMayo. Le mouvement Le score de Kapandji moyen est de 7,3 [5 ; 10]. Le score de Percival moyen est de 18/22 [10 ; 22]. Les forces moyennes sont de 4,6 kg [0,1 ; 11] pour la prĂ©hension et de 1,5 kg [0 ; 2,6] pour la pince pouce-index. Le sensibilitĂ© discriminatoire de la pulpe du pouce moyenne est de 3 mm [2 ; 4].
Les niveaux de satisfaction parentale moyens dĂ©clarĂ©s sont de 8/10 [6 ;10] concernant la fonction et 9/10 [6 ;10] concernant lâesthĂ©tique. Enfin, lâĂ©valuation du 4e doigt est normale chez tous les enfants. Notre Ă©tude est limitĂ©e par le nombre de cas Ă©valuĂ©s mais aussi par leur Ăąge. En effet, les enfants nâayant pas acquis la totalitĂ© de leur motrice fine, peu dâoutils ont Ă©tĂ© validĂ©s pour Ă©valuer la fonction de la main. Les rĂ©sultats fonctionnels et esthĂ©tiques obtenus dans notre sĂ©rie suggĂšrent que le transfert tendineux du FS4D est une technique fiable pour la rĂ©animation de lâOP chez lâenfant.
Franck DUTEILLE (Nancy), Medhi AMAR, Claude LE LARDRIC, Antoine HAMEL
11:10 - 11:15
#48708 - CP013 L'évaluation histologique du taux de fibrose du nerf supra scapulaire est-elle un facteur déterminant du succÚs de sa neurotisation par le nerf spinal accessoire dans la chirurgie du plexus brachial obstétrical ?
CP013 L'évaluation histologique du taux de fibrose du nerf supra scapulaire est-elle un facteur déterminant du succÚs de sa neurotisation par le nerf spinal accessoire dans la chirurgie du plexus brachial obstétrical ?
L'Ă©valuation de la qualitĂ© des racines nerveuses est un facteur crucial dans la dĂ©termination de la stratĂ©gie de reconstruction chirurgicale des paralysies obstĂ©tricales du plexus brachial (POPB). Des Ă©tudes rĂ©centes ont mis en Ă©vidence les limites de lâĂ©valuation clinique de la qualitĂ© des racines nerveuses et l'intĂ©rĂȘt potentiel de l'histologie dans cette Ă©valuation. La neurotisation du nerf supra scapulaire (SSN) par le nerf spinal accessoire (SAN) est une stratĂ©gie courante pour la rĂ©animation de l'Ă©paule chez les patients atteints de POPB, et ses rĂ©sultats cliniques peuvent ĂȘtre facilement Ă©valuĂ©s. L'objectif de cette Ă©tude est de dĂ©montrer que le taux de fibrose du SSN est associĂ© au succĂšs de la neurotisation SAN-SSN chez les patients atteints de POPB.
Nous avons menĂ© une Ă©tude rĂ©trospective sur 26 patients ayant subi un transfert SAN-SSN entre 2019 et 2023 dans un centre spĂ©cialisĂ© en chirurgie du plexus brachial. Une analyse histologique Ă©valuant le taux de fibrose a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e sur les sections du moignon distal du SSN avant neurotisation par le SAN. Les rĂ©sultats cliniques, en particulier le succĂšs de la rĂ©animation de la rotation externe active, ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s un an aprĂšs l'intervention. Parmi les 26 patients, 14 ont rĂ©cupĂ©rĂ© une rotation externe active efficace. Une corrĂ©lation significative a Ă©tĂ© retrouvĂ©e entre des taux de fibrose du SSN plus faibles et la rĂ©cupĂ©ration de la rotation externe active (p = 0,0267). Aucune association significative n'a cependant Ă©tĂ© observĂ©e entre le taux de fibrose du SSN et les critĂšres de jugement secondaires, y compris le score de Mallet ou l'Ă©lĂ©vation de l'Ă©paule. Il est admis que la stratĂ©gie de reconstruction du plexus brachial doit prendre en compte lâĂ©valuation peropĂ©ratoire de la qualitĂ© des extrĂ©mitĂ©s nerveuses, qui repose habituellement sur lâapprĂ©ciation subjective du chirurgien. De nombreux auteurs ont ainsi tentĂ© dâidentifier des critĂšres objectifs permettant dâĂ©valuer la qualitĂ© des racines afin dâorienter la stratĂ©gie de reconstruction, notamment par le biais de lâanalyse histologique. Toutefois, aucun critĂšre fiable nâa pu ĂȘtre proposĂ© Ă ce jour pour guider efficacement le chirurgien dans ses dĂ©cisions opĂ©ratoires. Nos rĂ©sultats suggĂšrent que la fibrose du SSN est un Ă©lĂ©ment dĂ©terminant du succĂšs clinique des transferts SAN-SSN chez les patients atteints de POPB. L'Ă©valuation histologique pourrait ainsi guider la prise de dĂ©cision peropĂ©ratoire, en particulier dans le choix entre la greffe nerveuse et la neurotisation pour la rĂ©animation du SSN au cours de la chirurgie de reconstruction primaire du plexus brachial.
Marius BUFFARD (Lyon), Franck Noel FITOUSSI, Elie SAGHBINI
11:15 - 11:20
#48535 - CP014 Prise en charge des Ă©checs de la chirurgie nerveuse dans les paralysies du plexus brachial de lâadulte et introduction du concept dâindication chirurgicale anticipative.
CP014 Prise en charge des Ă©checs de la chirurgie nerveuse dans les paralysies du plexus brachial de lâadulte et introduction du concept dâindication chirurgicale anticipative.
LâĂ©chec de la chirurgie nerveuse primaire des paralysies partielles ou totales du plexus brachial demeure un dĂ©fi pour le chirurgien. En effet, les solutions chirurgicales pour amĂ©liorer la fonction de ces patients sont peu nombreuses. Lâobjectif de cette Ă©tude rĂ©trospective est dâĂ©valuer les rĂ©sultats de la chirurgie secondaire aprĂšs Ă©chec de la chirurgie nerveuse initiale.
17 patients prĂ©sentant une paralysie du plexus brachial prĂ©sentaient un Ă©chec dâune chirurgie nerveuse initiale avec une rĂ©cupĂ©ration motrice infĂ©rieure Ă M3 Ă deux ans de la chirurgie nerveuse primaire. Celle-ci concernait la rĂ©animation de la flexion du coude (10 patients), la rĂ©animation de lâĂ©lĂ©vation et la rotation externe de lâĂ©paule (5 patients) et la rĂ©animation de la flexion des doigts (2 patients).
Une chirurgie palliative a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e chez tous ces patients comprenant pour la rĂ©animation de lâĂ©paule, une arthrodĂšse de lâĂ©paule, 3 transferts du chef supĂ©rieur du trapĂšze, un transfert de latissimus dorsi pour rĂ©animer la rotation externe. Concernant la rĂ©animation de la flexion du coude, 4 transferts du latissimus dorsi, 4 transferts du triceps sur le biceps, un transfert libre de gracilis et un transfert de pectoralis major. Concernant la rĂ©animation des doigts: un transfert du pronator teres sur le flexor digitorum profundis associĂ© Ă un transfert du brachioradialis sur le flexor pollicis longus et un transfert de fascia lata sur le flexor digitorum profundis associĂ© Ă une arthrodĂšse de poignet. La mobilitĂ© active de lâĂ©paule en Ă©lĂ©vation et abduction Ă©tait cotĂ©e Ă M4, chez un patient, Ă M3 chez 3 patients et la rotation externe de lâĂ©paule Ă©tait cotĂ©e Ă M3 chez un patient. La flexion active du coude Ă©tait cotĂ©e Ă M4 chez 7 patients, et Ă M3 chez 3 patients. Deux patients ont rĂ©cupĂ©rĂ© une flexion active des doigts avec une distance pulpe paume de 3 centimĂštres. Nos rĂ©sultats montre quâil est possible de rĂ©animer les fonctions principales en cas dâĂ©chec de chirurgie nerveuse, grĂące Ă lâutilisation de transferts musculaires, tendineux ou de fusions articulaires, dans la mesure oĂč il existe suffisamment de muscles disponibles nâayant pas Ă©tĂ© sacrifiĂ©s lors des transferts nerveux initiaux. Lors de la chirurgie nerveuse primaire, lâanticipation dâun Ă©chec doit permettre autant que possible, de prĂ©server les muscles et les nerfs pouvant etre utilisĂ©s dans une reprise en cas dâĂ©chec afin de limiter le risque de sĂ©quelles fonctionnelles, introduisant le concept dâindication chirurgicale anticipative.
Camille ECHALIER (Paris), Jean-Noel GOUBIER
11:20 - 11:25
#48764 - CP015 Facteurs pronostiques de la neurotisation du nerf musculo-cutané : à propos de 100 cas.
CP015 Facteurs pronostiques de la neurotisation du nerf musculo-cutané : à propos de 100 cas.
La neurotisation du nerf musculo-cutanĂ© est une technique de rĂ©fĂ©rence pour restaurer la flexion du coude aprĂšs paralysie du plexus brachial. Les facteurs influençant les rĂ©sultats restent dĂ©battus, notamment lâĂąge, le dĂ©lai opĂ©ratoire et la technique utilisĂ©e. Cette Ă©tude vise Ă Ă©valuer l'influence de l'Ăąge, du dĂ©lai et de la technique chirurgicale sur la rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle Ă 18 mois dâune neurotisation du nerf musculo-cutanĂ© chez des patients prĂ©sentant une lĂ©sion post-traumatique du plexus brachial.
Nous avons rĂ©alisĂ© une analyse rĂ©trospective de 100 patients ayant fait lâobjet dâune neurotisation du nerf musculocutanĂ© entre 1994 et 2023. Le rĂ©sultat principal Ă©tait le score MRC pour la force de flexion du coude Ă 18 mois post opĂ©ratoire. Des comparaisons ont Ă©tĂ© faites entre les patients ĂągĂ©s de <45 vs â„45ans, les dĂ©lais de prise en charge <6mois, 6-12mois, ou >12mois et la technique chirurgicale (transfert partiel de nerf ulnaire (TPNU) vs transfert intercostal). Une rĂ©gression linĂ©aire multivariĂ©e a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour identifier les facteurs pronostiques indĂ©pendants. La cohorte comprenait 15 femmes et 85 hommes avec un Ăąge moyen de 28,7ans. Le score MRC moyen Ă©tait de 3,85 ± 0,68. Les patients traitĂ©s par TPNU ont obtenu un score MRC plus Ă©levĂ© (4,12 ± 0,58) que ceux pris en charge par transfert intercostal (3,68 ± 0,69). Un dĂ©lai chirurgical >12mois a Ă©tĂ© associĂ© Ă des scores MRC significativement plus bas (3,00 ± 0,82). La rĂ©gression multivariĂ©e a montrĂ© que le TPNU Ă©tait positivement associĂ©e au score MRC (ÎČ=+0,55, p=0,0002), tandis quâun dĂ©lai >12mois y Ă©tait nĂ©gativement associĂ© (ÎČ=-0,84, p=0,0286). LâĂąge â„45ans nâĂ©tait pas significativement associĂ© Ă une moins bonne Ă©volution. Nos rĂ©sultats confirment les donnĂ©es de la littĂ©rature en faveur du TPNU comme technique supĂ©rieure au transfert intercostal pour restaurer la flexion du coude. En revanche, un dĂ©lai >12mois reste un facteur pronostique dĂ©favorable bien Ă©tabli. Contrairement Ă certaines Ă©tudes, lâĂąge â„45ans nâimpacte pas significativement le rĂ©sultat, rejoignant les sĂ©ries rĂ©centes qui nuancent son rĂŽle comme facteur pronostique dĂ©favorable. Ces rĂ©sultats suggĂšrent que l'Ăąge ne devrait pas ĂȘtre un critĂšre limitatif absolu pour la neurotisation du nerf musculo-cutanĂ© et soulignent l'importance d'une intervention prĂ©coce dans les 12 mois suivant le traumatisme causal en privilĂ©giant lorsquâil est possible le TPNU au transfert intercostal.
Pierre-Louis COULET (Nancy), Pierre-Emmanuel CHAMMAS, Cyril LAZERGES, Michel CHAMMAS, Bertrand COULET
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Amphi Bleu |
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B15
11:00 - 11:30
Communications Libres
Poignet traumatique
Modérateurs :
Lionel ATHLANI (Professeur des Universités Praticien Hospitalier) (GenÚve, Suisse), Marjolaine WALLE (chirurgien) (Beaumont)
11:00 - 11:05
#48416 - CP046 Fort taux de retour au sport et au travail chez les militaires opĂ©rĂ©s dâune capsulodĂšse postĂ©rieure arthroscopique de poignet.
CP046 Fort taux de retour au sport et au travail chez les militaires opĂ©rĂ©s dâune capsulodĂšse postĂ©rieure arthroscopique de poignet.
Les lĂ©sions du ligament scapholunaire provoquent des douleurs au poignet, surtout en hyperextension, ainsi quâune perte de force. Chez les militaires, ces troubles compromettent la condition physique nĂ©cessaire Ă leurs fonctions. Cette Ă©tude vise Ă Ă©valuer le retour au travail aprĂšs un traitement par capsulodĂšse arthroscopique postĂ©rieure. Les objectifs secondaires incluent le retour au sport, lâĂ©volution de la douleur, de la mobilitĂ©, des signes radiologiques avant et aprĂšs lâintervention, ainsi que des scores fonctionnels.
Cette Ă©tude de cohorte prospective inclut des militaires opĂ©rĂ©s entre 2019 et 2024 dâune capsulodĂšse postĂ©rieure arthroscopique du poignet selon la technique de Mathoulin. Le retour au travail a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© via lâĂ©chelle de pĂ©nibilitĂ© physique REFA. La douleur, les scores fonctionnels (QuickDASH, PRWE) et les radiographies ont Ă©tĂ© analysĂ©s lors du suivi clinique. Sur 18 patients (19 poignets), un a Ă©tĂ© perdu de vue. Ăge moyen : 35 ans, suivi moyen : 24 mois. Tous ont repris le travail Ă un niveau Ă©quivalent ou supĂ©rieur, et 17 sur 18 ont repris le sport au mĂȘme niveau. Le QuickDASH est Ă 8,55 ± 10,78 et le PRWE Ă 14,28±14. La douleur en hyperextension est diminuĂ©e de 6,6 Ă 2,6/10. La flexion a Ă©voluĂ© de 84° Ă 74° (p=0,03), lâextension est stable de 75° Ă 82° (p=0,234). Lâangle scapholunaire est passĂ© de 57,0° Ă 60,2° (p=0,774), et le diastasis de 2,2mm Ă 3mm (p=0,077). LâinstabilitĂ© scapholunaire nâest plus considĂ©rĂ©e comme uniquement liĂ©e au SLIL, mais aussi au DCSS, dont la rĂ©paration arthroscopique postĂ©rieure offre une approche moins invasive. Cette Ă©tude montre que cette technique permet un excellent retour au travail et au sport, avec une rĂ©duction significative de la douleur en hyperextension et des amplitudes articulaires prĂ©servĂ©es. Les rĂ©sultats sont meilleurs que ceux des techniques Ă ciel ouvert. Une corrĂ©lation inverse entre la pĂ©nibilitĂ© du travail (REFA) et le score QuickDASH suggĂšre que les patients les plus actifs rĂ©cupĂšrent mieux. Les donnĂ©es radiologiques nâont pas montrĂ© dâĂ©volution significative, mais un suivi plus long est nĂ©cessaire pour Ă©valuer un Ă©ventuel risque dâarthrose. Aucune influence notable du brochage ou du tabagisme nâa Ă©tĂ© observĂ©e. La capsulodĂšse postĂ©rieure arthroscopique permet un excellent retour au travail et au sport, mĂȘme en cas de lĂ©sions scapholunaires avancĂ©es. Les rĂ©sultats fonctionnels sont trĂšs satisfaisants, avec une nette rĂ©duction de la douleur dâeffort en hyperextension. Une Ă©tude comparative avec d'autres techniques mini-invasives serait intĂ©ressante.
Julien THIEBAUD (Paris), James Charles MURISON, Georges PFISTER
11:05 - 11:10
#48711 - CP047 Ligamentoplastie SLIC, technique modifiée.
CP047 Ligamentoplastie SLIC, technique modifiée.
La ligamentoplastie SLIC (Scapholunaire et Intercarpienne) est une technique chirurgicale utilisée dans le traitement de la dissociation scapholunaire chronique réductible sans réparation ligamentaire possible. Proposée il y a un peu plus de 10 ans par DAUTEL et PAUCHARD, la technique se réalise via des tunnels borgnes et un tunnel trans osseux triquétral avec passage du transplant parfois délicate.
Nous avons rĂ©alisĂ© une vidĂ©o dâune SLIC modifiĂ©e chez un patient un patient de 50 ans, actif, prĂ©sentant une instabilitĂ© chronique scapholunaire Ă la suite dâun traumatisme au padel datant de 4 mois. La vidĂ©o a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e avec un camĂ©scope PanasonicÂź 4K. La technique nâutilise que des ancres Mitek 2/0. Deux ancres sont positionnĂ©es sur le ScaphoĂŻde, une sur le Lunatum et une sur le triquetrum. Une tranchĂ©e osseuse est rĂ©alisĂ©e Ă la fraise sur la face dorsale du lunatum et du scaphoĂŻde. Aucun tunnel osseux nâest rĂ©alisĂ©. Le transplant tendineux de long palmaire est faufilĂ© Ă travers le DRL (dorsal radiocarpal ligament) et les reliquats du DIC (dorsal intercarpal) ligament. Les 2 moignons du transplant sont suturĂ©s entre eux Ă la fin de lâintervention. Le patient a pu reprendre ses activitĂ©s sportives Ă 4 mois de lâintervention. A 6 mois, la dissociation scapholunaire et la subluxation dorsale du scaphoĂŻde Ă©taient toujours corrigĂ©es sur les radiographies. Cette technique modifiĂ©e et simplifiĂ©e semble obtenir de bons rĂ©sultats sur les instabilitĂ©s chroniques scapholunaires. La rĂ©alisation dâune sĂ©rie clinique dĂ©diĂ©e Ă cette technique modifiĂ©e permettrait dâapprĂ©hender davantage les rĂ©sultats Ă long terme. La ligamentoplastie SLIC modifiĂ©e peut constituer une alternative Ă la technique dâorigine.
Thomas ALBERT (Nantes), Philippe BELLEMĂRE
11:10 - 11:15
#48516 - CP048 CapsulodĂšse scapholunaire antĂ©rieure et postĂ©rieure sous arthroscopie : adaptation technique utilisant un fil renforcĂ© transosseux â rĂ©sultats prĂ©liminaires sur 5 cas.
CP048 CapsulodĂšse scapholunaire antĂ©rieure et postĂ©rieure sous arthroscopie : adaptation technique utilisant un fil renforcĂ© transosseux â rĂ©sultats prĂ©liminaires sur 5 cas.
Les lĂ©sions complĂštes du ligament scapholunaire restent un dĂ©fi thĂ©rapeutique. MalgrĂ© la diversitĂ© des techniques dĂ©crites, aucune ne sâest imposĂ©e comme une rĂ©fĂ©rence consensuelle. Nous prĂ©sentons ici une adaptation technique originale de capsulodĂšse antĂ©rieure et postĂ©rieure sous arthroscopie, inspirĂ©e des techniques de Mathoulin et Del Pinal, reposant sur lâutilisation dâun fil renforcĂ© passĂ© de maniĂšre transosseuse Ă lâaide dâun matĂ©riel spĂ©cifique.
Cinq patients prĂ©sentant une rupture complĂšte du ligament scapholunaire ont Ă©tĂ© traitĂ©s selon cette technique. Une arthroscopie premiĂšre confirme et Ă©value le stade de la rupture et permet dâaviver des moignons. Un fil FiberTapeÂź (Arthrex) est passĂ© de façon transosseuse et trans-capsulaire Ă travers le scaphoĂŻde et le lunatum sous contrĂŽle fluoroscopique, Ă lâaide dâune broche Ă chas dĂ©diĂ©e, permettant un montage en cadre.
Une capsulodÚse antérieure et postérieure est ainsi réalisée, associée à une immobilisation postopératoire standard.
Les patients ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s Ă plus de 12 mois de recul selon les critĂšres cliniques (DASH, EVA, force) et radiologiques (Ă©cart SL, angle SL, imagerie dynamique). Tous les patients prĂ©sentaient une stabilisation satisfaisante de lâinterligne scapholunaire sur les examens dâimagerie dynamique. Une amĂ©lioration significative des scores fonctionnels (DASH) et une diminution de la douleur (EVA) ont Ă©tĂ© observĂ©es.
Une complication est survenue : rupture du tendon extenseur propre de lâindex Ă J15 chez un patient, traitĂ©e par rĂ©paration secondaire. Une algodystrophie transitoire, rĂ©solutive, a Ă©galement Ă©tĂ© rapportĂ©e. Cette technique combine les avantages des approches de capsulodĂšse antĂ©rieure et postĂ©rieure en un seul montage, en sâappuyant sur un fil renforcĂ© et un passage transosseux guidĂ©. Elle semble techniquement reproductible et permet une stabilisation dynamique satisfaisante Ă court terme.
Les limites principales rĂ©sident dans le faible effectif de cette sĂ©rie et le recul limitĂ©, qui ne permettent pas encore de conclure quant Ă la durabilitĂ© de la rĂ©paration ou au risque de dĂ©gradation arthrosique secondaire. Toutefois, la qualitĂ© de la rĂ©duction obtenue et la tolĂ©rance clinique sont encourageantes. Cette adaptation technique de capsulodĂšse scapholunaire arthroscopique montre des rĂ©sultats fonctionnels et radiologiques initiaux prometteurs. Elle mĂ©rite dâĂȘtre Ă©valuĂ©e sur une sĂ©rie plus large et avec un recul plus important, idĂ©alement dans le cadre dâune Ă©tude multicentrique prospective.
Thomas JALAGUIER (Lyon), Florent WEPPE, Maximilien ARNAL, Justin RUYER
11:15 - 11:20
#48761 - CP049 Traitement des ruptures chroniques du complexe lunotriquetral par ligamentoplastie dorsopalmaire translunarienne.
CP049 Traitement des ruptures chroniques du complexe lunotriquetral par ligamentoplastie dorsopalmaire translunarienne.
Les lĂ©sions du ligament lunotriquetral sont difficiles Ă mettre en Ă©vidence. Avec des radiographies normales, les lĂ©sions aigues sont souvent occultĂ©es. Les options thĂ©rapeutiques dans le cas des lĂ©sions chroniques sont les ligamentoplastie et lâarthrodĂšse lunotriquĂ©trale.
Le but de cette Ă©tude Ă©tait de dĂ©crire et rapporter les rĂ©sultats post opĂ©ratoires dâune technique de ligamentoplastie dorsopalmaire lunotriquĂ©trale par un hĂ©mi extensor carpi ulnaris via un tunnel translunarien.
Une sĂ©rie de 7 cas de rupture chronique du ligament lunotriquĂ©tral Ă©tait revue, avec un suivi moyen de 17 mois (3-24 mois). Le diagnostic positif Ă©tait Ă©tabli par arthroscanner et confirmĂ© par arthrotomie. Les donnĂ©es prĂ© opĂ©ratoires recueillies Ă©taient le mĂ©canisme lĂ©sionnel, la latĂ©ralitĂ©, le dĂ©lai diagnostique, les amplitudes articulaires, la force de grip, la localisation de la douleur, un ballotement lunotriquĂ©tral clinique. Chaque patient Ă©tait opĂ©rĂ© selon la technique de ligamentoplastie dorsopalmaire par hĂ©mi extensor carpi ulnaris dĂ©taillĂ©e. Les rĂ©sultats post opĂ©ratoires Ă©taient Ă©valuĂ©s par le score QuickDash, les amplitudes articulaires, le Jamar test, lâĂ©valuation subjective du poignet cotĂ©e sur 100, le retour au travail Ă 3 mois. Les complications et les rĂ© opĂ©rations Ă©taient colligĂ©es. Six patients ont Ă©tĂ© inclus, dâĂąge moyen de 33 ans (27-44), 50% dâhommes. Les lĂ©sions dataient de plus de 3 mois (5/6), avec un mĂ©canisme lĂ©sionnel inconnu dans un tiers des cas.
Les scores post opĂ©ratoires moyens Ă©taient 63% pour le Subjective Wrist Value et 55/100 pour le QuickDASH corrigĂ©. Les amplitudes articulaires Ă©taient diminuĂ©es avec un gain de force de grip de 10 kgF. Le retour au travail Ă 3 mois concernait 4 patients. Des complications ont eu lieu dans 2 cas sur 6, avec reprise chirurgicale systĂ©matique. Nous prĂ©sentons les rĂ©sultats dâune ligamentoplastie dorsopalmaire avec hĂ©mi extensor carpi ulnaris. Les ruptures chroniques du ligament lunotriquĂ©tral sont un motif peu frĂ©quent de chirurgie car sous estimĂ©es par les examens cliniques et para cliniques. Les recommandations de prise en charge chirurgicale ne font pas consensus, avec des scores de satisfaction hĂ©tĂ©rogĂšnes (20-86%). La ligamentoplastie dorsopalmaire par hĂ©mi extensor carpi ulnaris via un tunnel trans osseux prĂ©sente une bonne satisfaction post opĂ©ratoire des patients Ă moyen terme. La rĂ©alisation du tunnel translunarien est difficile Ă rĂ©aliser et appelle Ă la prudence quant aux indications de cette chirurgie.
Marjolaine WALLE (Beaumont), Ana NIGUES, Jean David STUSSI
11:20 - 11:25
#46168 - CP050 Cartographie des ligaments extrinsĂšques capsulaires du poignet en arthroscanner. Etude anatomo-radiologique.
CP050 Cartographie des ligaments extrinsĂšques capsulaires du poignet en arthroscanner. Etude anatomo-radiologique.
En cas d'instabilité du carpe, il est nécessaire d'en démembrer la cause. Elle est souvent d'origine ligamentaire.
Nous savons que les ligaments stabilisateurs initialement décrits, intrinsÚques scapholunaire ou lunotriquetral, sont largement complétés par des ligaments capsulaires, dits extrinsÚques (incluant le DCSS).
L'identification des ligaments capsulaires atteints permet d'envisager une rĂ©paration adaptĂ©e Ă chaque cas d'instabilitĂ©, la seule rĂ©paration des intrinsĂšques pouvant ĂȘtre insuffisante.
L'arthroscanner, et moins souvent l'échographie ou l'IRM, permettent de visualiser correctement les lésions intrinsÚques. L'examen des extrinsÚques est décrit et utilisé en arthroscopie. Toutefois, jusqu'à présent, l'analyse des extrinsÚques en arthroscanner est assez absente de la littérature.
Les auteurs de cette étude ont repris les descriptions des ligaments capsulaires sur coupes anatomiques de poignets cadavériques frais congelés dans les trois plans anatomiques. Ils ont aussi repris les vues directes arthroscopiques des ligaments, et la description précise de Nanno et Viegas. Les ligaments capsulaires étaient dans l'ensemble facilement identifiables sur les coupes anatomiques.
Les arthroscanners provenaient de patients suspects d'instabilitĂ© ligamentaire, faisant systĂ©matiquement partie du bilan avant arthroscopie. Les images scanographiques ont Ă©tĂ© retravaillĂ©es dans le logiciel RadiAnt Dicom Viewer en version payante, avec la derniĂšre mise Ă jour disponible. Une version gratuite est librement tĂ©lĂ©chargeable. En analysant des coupes arthroscanographiques du poignet, avec injection radio et mĂ©diocarpienne, les auteurs ont Ă©tĂ© en mesure de visualiser les ligaments capsulaires extrinsĂšques. L'utilisation du mode MPR (reformations multiplanaires des images, avec visualisation synchronisĂ©e des trois plans de l'espace et possibilitĂ© de coupes obliques pour suivre chaque Ă©lĂ©ment selon son axe propre) a grandement facilitĂ© l'identification et la mise en concordance de ces ligaments capsulaires. Le DCSS et les ligaments capsulaires peuvent ĂȘtre visualisĂ©s sur un arthroscanner injectĂ© simultanĂ©ment en radio et en mĂ©diocarpien. Sur les poignets pathologiques, les lĂ©sion extrinsĂšques peuvent ĂȘtre reconnues. l'utilisation d'un logiciel avec mode MPR est souhaitable Cette analyse scannographique peut permettre de mieux dĂ©membrer le spectre lĂ©sionnel ligamentaire, qui varie d'un patient Ă l'autre, et permet d'optimiser la dĂ©cision de rĂ©paration, en prĂ©cisant la ou les voies d'abord, et les ligaments Ă traiter.
Emmanuel CAMUS (Maubeuge), Luc VAN OVERSTRAETEN
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Salle 252AB |
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D17
11:00 - 11:30
Communications Libres
Chirurgie des nerfs et syndrome canalaire
Modérateurs :
Pierre Emmanuel CHAMMAS (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Camille ECHALIER (Docteur) (Paris)
11:00 - 11:05
#48534 - CP090 Sensitivity and specificity of the sensory collapse test for nerve entrapment syndrome in the upper extremity.
CP090 Sensitivity and specificity of the sensory collapse test for nerve entrapment syndrome in the upper extremity.
Several prospective blinded studies have found poorer sensitivity for the sensory collapse test than reported by Susan E Mackinnonâs team. However, the blinded examiner had no knowledge of the patient's clinical presentation, or even of the purpose of the test. In these conditions, it seems difficult to perform the sensory collapse test correctly. The aim of the present study was to evaluate the efficacy of the sensory collapse test in the diagnosis of nerve compression in the upper extremity, using a trained, âpartiallyâ blinded examiner, with a minimum of clinical information in order to avoid bias due to poor execution of the test, while still unable to influence the test result.
Seventy-two patients with diagnosis of nerve entrapment in the upper extremity were included prospectively. The sensory collapse test was performed by two examiners, one of whom was blinded to laterality and to the site of nerve compression, aware only of the affected nerve. Using electrodiagnosis study as reference, the sensitivity and specificity of the sensory collapse test were calculated for each examiner. The unblinded examiner showed 72% sensitivity and 57% specificity, and the blinded 68% sensitivity and 57% specificity. We found better Se and Sp results for the SCT than in other prospective studies. This may be because we used "partial" blinding, to avoid the examiner having to test all nerve compression sites and to reduce the risk of measurement bias. In most other studies âblindedâ examiners were not aware of the patientâs symptoms and diagnosis, the purpose of the SCT or the meaning of a positive or negative result. This increases the risk of performing the test incorrectly and obtaining a false negative.
However, it requires training and is less useful in simple nerve compression with obvious clinical symptoms. Further studies of the usefulness of the sensory collapse test in more challenging nerve compression would be interesting The sensory collapse test is useful for diagnosis of nerve entrapment in the upper limb, even with a blinded examiner.
Lucas AUDIFFRET (Marseille), Marie WITTERS, Alice MAYOLY, Jean-Baptiste DE VILLENEUVE BARGEMON, Najib KACHOUH
11:05 - 11:10
#45498 - CP091 IntĂ©rĂȘt de l'Ă©lectromyogramme dans l'Ă©tude des pathologies nerveuses du membre supĂ©rieur selon des chirurgiens de la mains et neurochirurgiens français.
CP091 IntĂ©rĂȘt de l'Ă©lectromyogramme dans l'Ă©tude des pathologies nerveuses du membre supĂ©rieur selon des chirurgiens de la mains et neurochirurgiens français.
Electromyography (EMG) and nerve conduction studies (NCS) are critical diagnostic tools for assessing nerve disorders in the upper limb and cervical spine. Despite their widespread use, there remains a gap in formal training, leading to challenges in their interpretation and application. This study aimed to assess the practices, confidence levels, and knowledge of French neurosurgeons and hand surgeons regarding the use of EMG and NCS.
A 15-question survey was distributed via email to members of the French Society of Neurosurgery and the French Society of Hand Surgery between April 24 and September 24. The survey explored demographic characteristics, clinical application of EMG/NCS, and the perceived future of these diagnostic tools. Responses from 483 participants were analyzed using descriptive statistics and subgroup comparisons with Chi-square tests, considering a p-value of <0.05 as significant. Of the 483 respondents, 255 were hand surgeons and 206 were neurosurgeons, with 22 identifying as other specialists. The survey found that 66% worked in private practice. Nearly 70% had over 10 years of surgical experience. About 40% admitted discomfort in interpreting EMG results, while only 18% reported proficiency. Most respondents (58%) requested EMGs routinely, often for medicolegal purposes, and 90% required a new EMG if the prior one was over five years old. While 84% would operate on severe compression indicated by EMG, 76% did not consider mild compression findings as decisive. Additionally, 63% wanted clinical findings included in EMG reports. The findings reveal a significant reliance on EMG/NCS despite limited training in their interpretation. Notably, there is a lack of literature on postoperative EMG, suggesting the need for further research. Surgeons highlighted the importance of using EMG results alongside clinical evaluations and expressed a desire for comprehensive EMG reports that contextualize limitations and suggest interpretations. Enhanced training programs and clearer EMG reporting standards are essential to support surgeons in the effective use of EMG/NCS, improving patient outcomes and addressing medicolegal challenges. The survey provides insights into current practices and identifies areas for educational development.
Thomas APARD (Versailles), Bertrand DEBONO
11:10 - 11:15
#48788 - CP092 Comment ne pas passer à cÎté du diagnostic d'une amylose lors d'une chirurgie du canal carpien ?
CP092 Comment ne pas passer à cÎté du diagnostic d'une amylose lors d'une chirurgie du canal carpien ?
Lâamylose Ă transthyrĂ©tine (ATTR) est une maladie caractĂ©risĂ©e par des dĂ©pĂŽts protĂ©iques anormaux dans divers organes. Longtemps considĂ©rĂ©e comme rare, elle est aujourdâhui reconnue comme plus frĂ©quente, notamment dans sa forme sauvage, qui touche les sujets ĂągĂ©s. Lâatteinte du canal carpien constitue un des premiers signes de la maladie, souvent des annĂ©es avant lâatteinte cardiaque. Le chirurgien de la main se trouve ainsi Ă une place stratĂ©gique dans le parcours de soins, au moment oĂč le diagnostic prĂ©coce est encore possible et la prise en charge thĂ©rapeutique potentiellement efficace. Ne pas envisager cette pathologie dans certains contextes cliniques constitue une erreur diagnostique aux consĂ©quences majeures. Lâobjectif de ce travail Ă©tait dâĂ©valuer, rĂ©trospectivement, la performance dâun dĂ©pistage ciblĂ© de lâATTR par biopsie synoviale chez des patients opĂ©rĂ©s du canal carpien prĂ©sentant des critĂšres cliniques Ă©vocateurs.
Une Ă©tude rĂ©trospective monocentrique a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e sur la pĂ©riode dâaoĂ»t 2024 Ă mai 2025 sur les patients opĂ©rĂ©s dâun canal carpien avec rĂ©alisation dâune biopsie de synoviale, prĂ©sentant au moins deux critĂšres parmi : Ăąge > 60 ans, rĂ©cidive, ablation dâarythmie, pacemaker, doigt Ă ressaut, rupture tendineuse spontanĂ©e, canal lombaire rĂ©trĂ©ci, ou insuffisance cardiaque. La biopsie synoviale a Ă©tĂ© analysĂ©e au rouge congo et en analyse immunohistochimique en cas de positivitĂ©. Ont Ă©tĂ© analysĂ©s les rĂ©sultats de la biopsie, du bilan cardiaque et neurologique lorsquâils ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s. Le dĂ©pistage ciblĂ© a permis de mettre en Ă©vidence une amylose dans 71,9 % des cas, contre environ 21,4 % en moyenne dans la littĂ©rature. Plusieurs patients prĂ©sentaient dĂ©jĂ une atteinte cardiaque Ă lâissue du bilan, et ont pu bĂ©nĂ©ficier dâun traitement spĂ©cifique. Ces rĂ©sultats montrent que certains signes cliniques doivent alerter le chirurgien de la main et lâamener Ă demander une biopsie peropĂ©ratoire. Le chirurgien de la main occupe une position clĂ© dans le diagnostic prĂ©coce de lâATTR. Face Ă certains profils cliniques, ne pas rĂ©aliser de biopsie revient Ă laisser passer une occasion unique de poser un diagnostic majeur. Cette Ă©tude tend Ă montrer quâun dĂ©pistage ciblĂ©, simple Ă mettre en Ćuvre, amĂ©liorerait le rendement diagnostique. Une meilleure sensibilisation des chirurgiens et des Ă©tudes prospectives et multicentriques sont dĂ©sormais nĂ©cessaires pour confirmer ces rĂ©sultats et intĂ©grer cette dĂ©marche Ă la pratique courante.
Samuel DIAMANT (Strasbourg), Kursat ERDOGAN, Marrella DOMINICO, Erik SAULEAU, Stéphanie GOUZOU, Philippe LIVERNEAUX, Sybille FACCA
11:15 - 11:20
#48643 - CP093 DĂ©pistage de lâamylose Ă transthyrĂ©tine lors de la chirurgie du canal carpien et du doigt Ă ressautâŻ: Ă©tude rĂ©trospective sur 100 patients.
CP093 DĂ©pistage de lâamylose Ă transthyrĂ©tine lors de la chirurgie du canal carpien et du doigt Ă ressautâŻ: Ă©tude rĂ©trospective sur 100 patients.
Les amyloses Ă transthyrĂ©tine (ATTR) rĂ©sultent du dĂ©pĂŽt de fibrilles amyloĂŻdes toxiques formĂ©es par une transthyrĂ©tine mal repliĂ©e. Ces dĂ©pĂŽts touchent principalement le cĆur, les nerfs pĂ©riphĂ©riques et le tube digestif [1]. Lâatteinte du canal carpien peut survenir prĂ©cocement, parfois plusieurs annĂ©es avant les symptĂŽmes cardiaques [2]. Le diagnostic repose sur une biopsie de tissu graisseux, mais peut Ă©galement ĂȘtre posĂ© sur des prĂ©lĂšvements rĂ©alisĂ©s lors dâinterventions chirurgicales sur le canal carpien ou un doigt Ă ressaut. Plusieurs facteurs de risque ont Ă©tĂ© identifiĂ©s : sexe masculin >50 ans, fĂ©minin >60 ans, atteinte bilatĂ©rale, rĂ©cidive, canal lombaire Ă©troit, rupture du biceps distal, fibrillation auriculaire ou antĂ©cĂ©dents familiaux dâamylose [3]. Le pronostic dĂ©pend de lâatteinte cardiaque [4], dâoĂč lâintĂ©rĂȘt pour les chirurgiens orthopĂ©distes et les rhumatologues de participer activement au dĂ©pistage.
Ătude rĂ©trospective descriptive sur une cohorte continue de patients opĂ©rĂ©s dâun canal carpien ou dâun doigt Ă ressaut entre juin 2022 et juin 2025. Une biopsie du tissu tĂ©nosynovial a Ă©tĂ© adressĂ©e en anatomopathologie dans chaque cas inclus. Parmi 256 patients opĂ©rĂ©s (306 interventions), 100 (32,7 %) ont eu un prĂ©lĂšvement analysĂ© histologiquement. Une amylose a Ă©tĂ© mise en Ă©vidence par coloration au Rouge Congo chez 14 patients (14 %). La cohorte amyloĂŻde comprend 9 hommes et 5 femmes, dâun Ăąge moyen de 74 ans. Douze patients prĂ©sentaient au moins un facteur de risque identifiĂ©. Parmi les 14 patients amyloĂŻdes, un typage a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© chez 7, dont 4 positifs pour une amylose Ă TTR. Ces derniers ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune scintigraphie aux bisphosphonates, qui sâest avĂ©rĂ©e positive (score de Perugini Ă 1) dans un seul cas. Le taux de dĂ©tection dâamylose (14%) est comparable aux sĂ©ries prĂ©cĂ©dentes, bien que lâatteinte cardiaque reste peu frĂ©quente dans notre cohorte [5,6]. La biopsie peropĂ©ratoire du tissu tĂ©nosynovial permet un diagnostic prĂ©coce chez des patients Ă risque, mĂȘme en lâabsence de manifestations systĂ©miques. Bien que rare, lâatteinte cardiaque liĂ©e Ă lâamylose Ă TTR a un pronostic sĂ©vĂšre. Son dĂ©pistage prĂ©coce, facilitĂ© par une simple biopsie peropĂ©ratoire, peut permettre dâinitier une prise en charge adaptĂ©e. Des critĂšres cliniques de sĂ©lection doivent ĂȘtre affinĂ©s pour mieux cibler les patients Ă dĂ©pister.
Valérie MATTER-PARRAT (Monaco, Monaco), Guillaume LABAT
11:20 - 11:25
#47971 - CP094 Analyse cardiologique des patients ayant une biopsie positive pour lâamylose Ă transthyrĂ©tine lors dâun syndrome du canal carpien.
CP094 Analyse cardiologique des patients ayant une biopsie positive pour lâamylose Ă transthyrĂ©tine lors dâun syndrome du canal carpien.
La dĂ©tection prĂ©coce de l'amylose Ă transthyrĂ©tine amĂ©liore considĂ©rablement l'efficacitĂ© du traitement. Le syndrome du canal carpien est reconnu comme une manifestation extracardiaque prĂ©coce de l'amylose Ă transthyrĂ©tine, prĂ©cĂ©dant souvent de plusieurs annĂ©es l'atteinte cardiaque. Lâobjectif de cette Ă©tude est dâĂ©valuer lâĂ©volution cardiologique des patients prĂ©sentant une biopsie tĂ©nosynoviale positive pour lâATTR lors d'une chirurgie du SCC.
Une cohorte continue de 53 patients (46 hommes, 7 femmes ; Ăąge moyen : 72,9 ans +/-5,05 ans) a Ă©tĂ© analysĂ©e prospectivement. Suite Ă une biopsie positive durant la chirurgie du SCC, une Ă©valuation cardiologique systĂ©matique incluant ECG, Ă©chographie cardiaque et dosage des biomarqueurs (troponine, NT-ProBNP) a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Les patients prĂ©sentant des anomalies sur l'un de ces examens bĂ©nĂ©ficiaient d'une scintigraphie. Le diagnostic dâamylose cardiaque Ă©tait portĂ© en prĂ©sence dâune scintigraphie positive et un traitement spĂ©cifique Ă©tait proposĂ© au patient Lors de lâĂ©valuation initiale, quatre patients (Ăąge moyen 73 ans, tous des hommes) prĂ©sentaient ont eu un diagnostic dâamylose cardiaque. Un autre patient a Ă©tĂ© diagnostiquĂ© lors d'un suivi Ă 20 mois. Les anomalies initiales incluaient une Ă©lĂ©vation des biomarqueurs et des anomalies modĂ©rĂ©es du strain myocardique. La survie sans manifestation cardiaque significative Ă©tait de 86,6 % Ă 3 ans. Nous avons retrouvĂ© comme Ă©lĂ©ment statistique significatif les patients prĂ©sentant une rĂ©cidive du canal carpien (p=0,049) et ceux ayant dĂ©jĂ Ă©tĂ© opĂ©rĂ© du canal carpien prĂ©alablement sans biopsie lors du premier cĂŽtĂ© (p=0,025). Cette Ă©tude souligne lâimportance dâun suivi cardiologique rigoureux des patients prĂ©sentant un SCC associĂ© Ă une biopsie positive pour lâATTR. Compte tenu de lâabsence de consensus sur le rythme optimal du suivi cardiologique, il peut proposĂ© un intervalle annuel en cas de biomarqueurs ou dâĂ©chographie initialement normaux et un suivi rapprochĂ© tous les trois ans pour les cas entiĂšrement nĂ©gatifs.
Nicolas BIGORRE (ANGERS), Alexandre PETIT, Julien JEANNETEAU
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Salle 253 |
| 11:15 |
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C12bis
11:15 - 12:30
Présentation de la modification des statuts
et du rĂšglement intĂ©rieur en vue de LâAGE
Conférenciers :
Frédéric APAIX (Kinésithérapeute) (Conférencier, Lyon), Célia BOUKARI (Masseur Kinésithérapeute DE) (Conférencier, Montpellier)
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Salle 251 |
| 11:30 |
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A16
11:30 - 12:30
Conférence invitée
Lâerreur
Conférencier :
Isabelle SIMONETTO
Isabelle Simonetto, neurophysiologiste de renom, nous fait lâhonneur et le plaisir de nous parler dâun de ces sujets favoris : lâerreur. ImpliquĂ©e dans la formation et les stratĂ©gies de contrĂŽle dans des milieux de haute sĂ©curitĂ©, elle nous proposera pendant une heure dâexplorer nos limites face Ă lâerreur.
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Amphi Bleu |
| 12:30 |
Pause déjeuner - Visite des stands - Ateliers de l'industrie
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| 14:00 |
"Jeudi 18 d\u00e9cembre"
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A18
14:00 - 14:30
Conférence d'Enseignement
Traitement des infections courantes de la main
Modérateur :
Sybille FACCA (PU-PH) (Strasbourg)
Il existe, depuis la pandĂ©mie du Covid-19, une recrudescence des infections globales mais aussi de la main. Il Ă©tait temps de faire le point sur le niveau de preuve et lâĂ©tat de la prise en charge de ces infections au niveau de la main.
14:00 - 14:20
Traitement des infections courantes de la main.
Jean-Roger WERTHER (Chirurgien) (Conférencier, Paris)
14:20 - 14:30
Discussion.
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Amphi Bleu |
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"Jeudi 18 d\u00e9cembre"
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G4
14:00 - 15:00
Session GEMMSOR
OrthĂšses
14:00 - 14:15
Commission orthĂšse : « Lâerreur en traitement orthĂ©tique : retour dâexpĂ©rience pour lâamĂ©lioration des pratiques » .
Fanny CARN (KINE ORTHESISTE) (Conférencier, Paris), Charles-Henri TISSERONT (Président) (Conférencier, Reims), Edgard MIKAELIAN (gérant) (Conférencier, Champigny-sur-Marne), Marie-Charlotte BRANCHET (Ergothérapeute Cadre de santé) (Conférencier, Toulon)
14:15 - 14:25
Traitement orthétique des raideurs post-traumatiques des doigts longs : stratégie de prise en charge.
Florence RICHARD (Ergotherapeute - Orthésiste) (Conférencier, Marseille)
14:25 - 14:35
Etes-vous prĂȘt pour une palette de « compet » ?
Vanina QUILICI (Masseur - Kinésithérapeute / Orthésiste) (Conférencier, Auxerre)
14:35 - 14:45
Questions.
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Salle 251 |
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"Jeudi 18 d\u00e9cembre"
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B18
14:00 - 14:30
Conférence d'Enseignement
Les outils de la main : les germes de la destruction
Modérateur :
Bertrand COULET (PU PH) (Montpellier)
La main, depuis quâelle expose les faces de flexion, va vers le monde pour sâen emparer mais sâexpose aux dangers du quotidien. Les outils du bricolage ou de lâindustrie du bois peuvent dĂ©truire cet organe. En quelques instants. Il nâest pas inutile de connaĂźtre tous ces outils et ses mĂ©canismes de destruction, pour communiquer, prĂ©venir mais aussi prĂ©dire les lĂ©sions possibles.
14:00 - 14:20
Machines Ă bois, Machines Ă doigts...
Colin DE CHEVEIGNà (chirurgien) (Conférencier, Toulouse)
14:20 - 14:30
Discussion.
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Salle 252AB |
| 14:30 |
"Jeudi 18 d\u00e9cembre"
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A19
14:30 - 15:00
Communications Libres
Chirurgie plastique et lambeaux
Modérateurs :
Franck DUTEILLE (Chirurgien plasticien) (Nancy), Elias SAWAYA (Chirurgien) (Bordeaux)
14:30 - 14:35
#48810 - CP016 Lambeau de Mac Gregor, pour sauver et récupérer la sensibilité d'un Ring Finger : une série de 4 malades.
CP016 Lambeau de Mac Gregor, pour sauver et récupérer la sensibilité d'un Ring Finger : une série de 4 malades.
Le Ring Finger ou doigt d'alliance est un traumatisme grave des doigts de la main qui touche le plus souvent le 4Úme doigt et se voit fréquemment les adolescentes, il s'agit d'un dégantage du doigt avec décollement cutané et parfois une avulsion vasculaire et nerveuse associés à des lésions ostéo- articulaires. C'est une lésion de pronostic réservé.
Notre sĂ©rie porte sur 4 patients ĂągĂ©s entre 16 et 22 ans de sexe masculin, qui ont prĂ©sentĂ© un traumatisme d'un doigt de la main lors d'une activitĂ© d'escalade oĂč la bague s'est accrochĂ©e au grillage occasionnant un dĂ©gantage du 4Ăšme doigt dans 3 cas et de l'index dans un cas , reçu tous ans les deux heures suivant le traumatisme. On a optĂ© pour un lambeau de Mac Gregor avec positionnement des nerfs collatĂ©raux sous la peau du lambeau lors de la tubulisation. Le sevrage est fait au 21Ăšme jour post opĂ©ratoire. Le rĂ©sultat Ă 1 an de recul est satisfaisant sur le plan esthĂ©tique, fonctionnel avec rĂ©cupĂ©ration de la sensibilitĂ© dans toutes ses formes. Parmi les lambeaux cutanĂ©s permettant la couverture des pertes de substance cutanĂ©es on trouve le lambeau inguinal de Mac Gregor qui est un lambeau pĂ©diculĂ© avec l'avantage de couvrir des grandes pertes de substances et de rĂ©aliser une tubulisation qui est idĂ©ale pour une lĂ©sion circonfĂ©rentielle telle que le Ring Finger . Le lambeau inguinal de Mac Gregor est une solution de choix pour les grandes pertes de substance cutanĂ©e du membre supĂ©rieur notamment la main comme le Ring Finger, trĂšs fiable et facile Ă rĂ©aliser et qui permet d'Ă©viter l'amputation. Ainsi que son avantage de couverture cutanĂ©e, la rĂ©cupĂ©ration de la sensibilitĂ© du doigt essentielle Ă sa fonction constitue un autre atout pour choisir ce type de lambeau.
Abdelmoutaleb BOUGHERARA (Alger, Algérie), Rachid AZOUG, Samir TEBANI, Nasreddine ROUAG, Kamel ACHOUR, Reda HARRAR
14:35 - 14:40
#45904 - CP017 intĂ©rĂȘt des lambeaux de fascia dans la couverture des pertes. De. substnce des mains : A propos de 11 cas.
CP017 intĂ©rĂȘt des lambeaux de fascia dans la couverture des pertes. De. substnce des mains : A propos de 11 cas.
11 patients ayant prĂ©sentĂ© des pertes de substance ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de câune couverture par des lambeaux de fascia libre : Fascia superficialis temporalis ( FST) 6 cas ; fascia de serratus antĂ©rior ( FGD) 4 cas et fascia antĂ©brachial ( FAB) 1 cas
Tous les patients ayant prĂ©sentĂ© une perte de. substance de la main et ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une couverture par un lambeau de fascia ont Ă©tĂ© revus pou. Ă©valuer la qualitĂ© de couverture, le rĂ©sultat fonctionnel et esthĂ©tique Sur les 11 cas, il y avait 8 hommes pour 3 femmes. LâĂąge moyen Ă©tait de 44 ans ( 21 Ă 65 ans) . LâĂ©tiologie Ă©tait une brĂ»lure dans 6 cas et traumatique dans 5 cas. La taille des pertes de substance allait de 20 Ă 120 cm2 pour une moyenne de 29 cm2.
Il y a eu 2 Ă©checs ( 2 cas de brĂ»lure Ă©lectrique) pour des raisons veineuses qui nâont pas Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s dans lâĂ©valuation des rĂ©sultats fonctionnels et esthĂ©tiques.
LâĂ©valuation fonctionnelle a Ă©tĂ© faite par rapport au cĂŽtĂ© controlatĂ©ral ( sain).
Dans 5 cas, la mobilitĂ© active et passive Ă©tait identique des. deux cĂŽtĂ©s . Pour les quatres autres le dĂ©ficit sâĂ©tendait de 1O Ă 40 %.
LâĂ©valuation de la couverture moyenne Ă©tait de 3,66 pour le score OSAS et 3,77 pour le score POSAS.
Au niveau du site donneur la rançon cicatricielle Ă©tait en moyenne de de 2 ,77 ( score de 1 Ă 7/ le pire Ă©tant le 7) .Il nâa jamais Ă©tĂ© dĂ©crit un dĂ©ficit fonctionnel Les lambeaux de fascia correspondent Ă une lame trĂšs vascularisĂ©e et de glissement Ă©vitant ainsi les adhĂ©rences entres les structures tendineuses et le tissu de recouvrement . De plus leur finesse permet une intĂ©gration optimale permettant de minimiser la rançon cicatricielle . Bien que peu rapportĂ©s les lambeaux de fascia sont pour nous trĂšs intĂ©ressants dans la couverture des pertes de substance des mains
Franck DUTEILLE (Nancy), Francois THUAU
14:40 - 14:45
#48723 - CP018 Lambeau adipo-fascial homodactyle : une solution pour les pertes de substance palmaire.
CP018 Lambeau adipo-fascial homodactyle : une solution pour les pertes de substance palmaire.
Les pertes de substance palmaire digitale des zones 1 et 2 posent un dĂ©fi en chirurgie de la main, surtout lorsquâelles exposent des structures nobles et que les lambeaux classiques deviennent inapplicables en raison de contraintes vasculaires locales. Pour rĂ©pondre Ă ces situations, nous avons dĂ©veloppĂ© une alternative inspirĂ©e du principe du cross-finger : le lambeau adipo-fascial homodactyle (LAFH). PĂ©diculĂ© sur une arche palmaire digitale, il permet une couverture fiable sans immobiliser un doigt sain, prĂ©servant ainsi la mobilitĂ© et les structures voisines. Initialement utilisĂ© en traumatologie, le LAFH sâest avĂ©rĂ© reproductible et pertinent aussi en reconstruction diffĂ©rĂ©e, offrant une solution efficace face Ă une impasse thĂ©rapeutique.
Le lambeau adipo-fascial homodactyle Ă©tait prĂ©levĂ© en six Ă©tapes standardisĂ©es. AprĂšs exposition du plan adipo-fascial, il Ă©tait dissĂ©quĂ© en restant pĂ©diculĂ© sur lâarche palmaire la plus proche. La section des anastomoses controlatĂ©rales permettait sa rotation autour dâun point pivot et sa transposition vers la zone Ă couvrir, en amont ou en aval. Le site donneur Ă©tait ensuite traitĂ© par greffe ou cicatrisation dirigĂ©e Entre janvier et dĂ©cembre 2024, 22 patients (Ăąge moyen : 42 ans) ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de cette technique, dont 16 dans un contexte traumatique aigu et 6 en reconstruction Ă froid. Aucun cas de nĂ©crose, dâinfection ou de limitation articulaire nâa Ă©tĂ© observĂ© en postopĂ©ratoire. Ă six mois, la cicatrisation Ă©tait jugĂ©e satisfaisante dans lâensemble des cas, sans flessum ni raideur articulaire. Par ailleurs, un test de Weber a rĂ©vĂ©lĂ© une rĂ©innervation partielle de la zone receveuse chez tous les patients. Le lambeau adipo-fascial homodactyle (LAFH) se distingue par sa simplicitĂ© technique et sa souplesse dâutilisation, notamment lorsque les options classiques sont limitĂ©es. Sa vascularisation axiale fiable et la mobilitĂ© de son pĂ©dicule permettent une couverture efficace des pertes palmaires, sans mobilisation dâun doigt sain. Il offre Ă©galement lâavantage dâun repositionnement direct du volet cutanĂ© sur le site donneur et dâune prĂ©servation des artĂšres digitales, facilitant dâĂ©ventuelles reconstructions secondaires. La rĂ©cupĂ©ration sensitive partielle observĂ©e renforce son intĂ©rĂȘt fonctionnel. Lâabsence de complications dans notre sĂ©rie suggĂšre quâil peut devenir une option pertinente dans les reconstructions aiguĂ«s ou diffĂ©rĂ©es. Le LAFH constitue une alternative simple, fiable et reproductible pour les pertes de substance palmaire >1 cmÂČ. Il combine efficacitĂ©, faible morbiditĂ© et prĂ©servation fonctionnelle. Ses rĂ©sultats prĂ©liminaires sont prometteurs, mais des Ă©tudes complĂ©mentaires restent nĂ©cessaires pour valider son intĂ©gration dans les stratĂ©gies de reconstruction de la main.
Oussama ABCHA (Saint-Quentin), Alan CAILLOUEY, Nicoals LEBEAU, Afif JREIJ, Laetitia HENRY, Mirdad MOUGHABGHAB
14:45 - 14:50
#48481 - CP019 Lipo-layering: a potential reconstructive alternative for digital pulp avulsion? A case series of 6 patients.
CP019 Lipo-layering: a potential reconstructive alternative for digital pulp avulsion? A case series of 6 patients.
Total and subtotal volar digital pulp amputations pose a significant reconstructive challenge due to extensive skin loss and exposure of underlying structures. Traditional reconstruction methods, such as local flaps or microsurgical transfers, can be complex and lead to donor site morbidity. While autologous adipose tissue grafting (AATG) is widely used in regenerative medicine, its role in digital pulp reconstruction remains unexplored. This study investigates the feasibility of lipo-layering, a novel technique for managing digital pulp avulsion injuries.
A prospective case series was conducted on six patients (seven digits) who underwent AATG for volar pulp avulsions between August 2022 and October 2024. Fat harvested from the brachial hypodermis was emulsified, deposited at the injury site, and combined with platelet-rich plasma. Patients were monitored for graft integration, healing, and functional recovery. All digits achieved complete epithelilization within six weeks, with no graft failures. Pain at rest was minimal (mean VAS 0.14 ± 0.38), and cold intolerance was mild (mean VAS 1.86 ± 1.35). Full proximal and distal interphalangeal extension was maintained in all cases, with minor flexion limitations in two patients. Sensory recovery reached grade 4 on the Semmes-Weinstein test. Two patients developed onychogryphosis, but no major complications occurred. Originally developed from previous experiences with fat grafting in open anatomical spaces, this study explored lipo-layering as a transitional coverage strategy for total pulp avulsion. One patientâs unexpected full epidermization without further surgery led to the technique's application in subsequent cases. Lipo-layering proved simple, reproducible, and reliableâeven in challenging patientsâwith complete healing in all seven digits treated. The approach facilitated standard nursing care, avoided drawbacks linked to occlusive dressings or flaps, and yielded favorable cosmetic, functional, and sensory outcomes. Flexion and extension remained comparable to unaffected digits, with minimal scarring and stiffness. Claw deformities observed in zone 4 amputations were due to bone loss rather than the reconstruction method. Sensory recovery aligned with established outcomes, though lacking statistical significance. Lipo-layering could fit the same slot as occlusive therapy or dermal regeneration templates. While the biocellular mechanisms remain unclear, this novel method challenges traditional fat grafting assumptions and demonstrates potential in managing complex fingertip injuries. Initially purposed to provide a standby solution whilst planning further management, lipo-layering could be a promising reconstruction technique for the avulsed pulp in the hand surgeonâs armamentarium, somewhere down the line between semi-occlusive dressings and free-flap reconstruction. These findings challenge conventional fat grafting principles and warrant further study.
Elias SAWAYA (Bordeaux), Benjamin SOMMIER, Jean Maxime ALET, Olivier NICOD
14:50 - 14:55
#48791 - CP020 Apport du lipofilling dans la main sclérodermique : revue de la littérature.
CP020 Apport du lipofilling dans la main sclérodermique : revue de la littérature.
La sclĂ©rodermie systĂ©mique est une connectivite rare affectant le tissu conjonctif, caractĂ©risĂ©e par une atteinte endothĂ©liale artĂ©riolaire menant Ă la fibrose vasculaire et des tissus notamment les organes internes et la peau. Si les atteintes sont multisystĂ©miques, la main nâest pas Ă©pargnĂ©e : rĂ©traction, sclĂ©rodactylie, ulcĂšres ischĂ©miques, phĂ©nomĂšne de Raynaud, entrainant un handicap marquĂ©. Devant les limites des traitements mĂ©dicaux, des approches chirurgicales ont Ă©tĂ© explorĂ©es. Le lipofilling, ou transfert de graisse autologue, a Ă©mergĂ© comme une option innovante grĂące Ă ses propriĂ©tĂ©s trophiques, anti-inflammatoires, pro-angiogĂ©niques et immunomodulatrices. Nous proposons dans cette communication une revue de la littĂ©rature sur son intĂ©rĂȘt dans le traitement de la main sclĂ©rodermique.
Une revue de la littĂ©rature a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e selon les recommandations PRISMA. Les bases de donnĂ©es PubMed et Embase ont Ă©tĂ© interrogĂ©es jusquâen juin 2025 Ă lâaide des mots-clĂ©s « lipofilling », « fat grafting », « autologous adipose tissue», « adipose tissue transfer », « scleroderma » et « systemic sclerosis ». Ont Ă©tĂ© inclus les articles francophones et anglophones rapportant des Ă©tudes cliniques sur le traitement de la main sclĂ©rodermique. Parmi 382 articles identifiĂ©s, 13 ont Ă©tĂ© retenus, totalisant 211 patients. Les Ă©tudes, le plus souvent prospectives monocentriques, rapportent une amĂ©lioration significative de la douleur, de lâĂ©lasticitĂ© cutanĂ©e, de la mobilitĂ© articulaire, de la cicatrisation des ulcĂšres et de la qualitĂ© de vie. Le tissu adipeux est prĂ©levĂ© principalement en zones abdominales ou trochantĂ©riennes, sous anesthĂ©sie locale, pour des volumes injectĂ©s de 10 Ă 30 mL par main. Le lipofilling semble bĂ©nĂ©fique dans la prise en charge des mains sclĂ©rodermiques. Ses effets seraient en lien avec les propriĂ©tĂ©s biologiques du greffon adipeux, notamment via les cellules souches mĂ©senchymateuses capable dâentraĂźner immunomodulation, nĂ©oangiogenĂšse, modulation inflammatoire, avec un effet positif sur lâĂ©lasticitĂ© cutanĂ©e, les douleurs, la cicatrisation des lĂ©sions ischĂ©miques et au final sur la qualitĂ© de vie des patients. Toutefois, les Ă©tudes sont hĂ©tĂ©rogĂšnes en termes de techniques opĂ©ratoires, traitement de la graisse, volumes, injections itĂ©ratives, critĂšres dâĂ©valuation et effectifs, et peu de recul Ă long terme. Le lipofilling est une approche prometteuse, peu invasive, bien tolĂ©rĂ©e, dans la gestion des mains sclĂ©rodermiques. Des Ă©tudes contrĂŽlĂ©es de plus haut niveau sont nĂ©cessaires pour standardiser les indications et valider lâefficacitĂ©, notamment Ă long terme.
Bastien ROCHE (Bordeaux), Maylis ZALTA, Marie-Elise TRUCHETET, Hugo PELET, Marie-Laure ABI-CHAHLA, AnaĂŻs DELGOVE
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Amphi Bleu |
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"Jeudi 18 d\u00e9cembre"
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B19
14:30 - 15:00
Communications Libres
ProthÚse trapézo-métacarpienne
Modérateurs :
Benjamin DEGEORGE (Chirurgien) (Montpellier), Bruno LUSSIEZ (chirurgien) (Monaco)
14:30 - 14:35
#48065 - CP051 ProthÚses trapézo-métacarpiennes simple versus double mobilité : des différences à court terme ?
CP051 ProthÚses trapézo-métacarpiennes simple versus double mobilité : des différences à court terme ?
Les prothĂšses trapĂ©zo-mĂ©tacarpiennes sont de plus en plus utilisĂ©es dans le traitement de la rhizarthrose. Le design de ces prothĂšses a conduit Ă la 4Ăšme gĂ©nĂ©ration actuelle avec un taux de survie important. Une des complications de cette intervention est la luxation post opĂ©ratoire. Le concept de prothĂšse Ă double mobilitĂ© Ă la hanche a Ă©tĂ© appliquĂ© aux prothĂšses trapĂ©zo-metacarpiennes depuis quelques annĂ©es afin de remĂ©dier Ă cette complication. Mais les Ă©tudes comparatives entre « simple » et « double mobilitĂ© » pour lâarthroplastie de la trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne (TM) restent limitĂ©es. Quel apport de la double mobilitĂ© par rapport Ă la simple pour les prothĂšses TM ? Lâobjectif principal de cette Ă©tude Ă©tait de comparer le taux de luxations post opĂ©ratoire entre les prothĂšses trapĂ©zo-mĂ©tacarpiennes « simple » et « double mobilitĂ© » de 3Ăšme et 4Ăšme gĂ©nĂ©rations.
Nous avons rĂ©alisĂ© une Ă©tude rĂ©trospective, comparative et multicentrique entre janvier 2016 et mai 2024. Les patients opĂ©rĂ©s dâune prothĂšse trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne pour rhizarthrose Ă plus de 6 mois Ă©taient inclus. Les patients ont Ă©tĂ© revus en consultation. Le taux de luxation post opĂ©ratoire Ă©tait le critĂšre de jugement principal. Les critĂšres de jugement secondaires Ă©taient les autres complications post-opĂ©ratoires, la douleur, la satisfaction, la fonction, la force et la mobilitĂ© du pouce. 56 prothĂšses ont Ă©tĂ© incluses chez 46 patients : 29 prothĂšses dans le groupe « simple mobilitĂ© » et 27 prothĂšses dans le groupe « double mobilitĂ© ». Le suivi moyen Ă©tait de 21,7 mois [6-72 mois]. Un cas de luxation Ă©tait recueilli dans le groupe simple mobilitĂ© contre 0 cas dans le groupe double mobilitĂ© (aucune diffĂ©rence significative). Les autres critĂšres ne prĂ©sentaient pas non plus de diffĂ©rence significative. Dans notre Ă©tude, il nâest pas apparu de diffĂ©rence significative Ă court terme entre la « simple » et la « double » mobilitĂ© pour le critĂšre principal, ni pour les critĂšres secondaires de jugement.
Notre Ă©tude souligne le peu de complications des prothĂšses TM de derniĂšres gĂ©nĂ©rations. Une Ă©tude prospective randomisĂ©e avec un plus grand effectif, et sur plus long terme est nĂ©cessaire pour faire la preuve de lâapport de la « double mobilitĂ© » par rapport Ă la simple. Nous nâavons pu constater aucune diffĂ©rence significative entre les deux groupes de prothĂšse simple et double mobilitĂ© sur le taux de luxation, critĂšre principal de jugement.
ClĂ©mence LEMAITRE (ROUEN), Isabelle AUQUIT-AUCKBUR, Antoine VALLĂE, Octave DHELLEMMES, Richard CHAN
14:35 - 14:40
#48245 - CP052 La prothÚse trapézométacarpienne avant 50 ans : évaluation continue de 15 patients à 5 ans de recul.
CP052 La prothÚse trapézométacarpienne avant 50 ans : évaluation continue de 15 patients à 5 ans de recul.
Si la trapĂ©zectomie reste le « gold standard » chirurgical de la rhizarthrose, lâavĂšnement des prothĂšses
trapĂ©zomĂ©tacarpienne et lâinnovation technologique les concernant a changĂ© la donne. Leur principal avantage est une
récupération fonctionnelle plus rapide. La pose de prothÚse chez le sujet jeune reste débattue, mais aucun autre
traitement nâa actuellement prouvĂ© de supĂ©rioritĂ© globale Ă lâarthroplastie totale. Le but de cette Ă©tude Ă©tait dâĂ©valuer les
résultats fonctionnels et les complications des prothÚses posées avant 50 ans.
Tous les patients opĂ©rĂ©s avant lâĂąge de 50 ans entre 2009 et 2023 dâune arthroplastie totale (prothĂšse Ă cupule vissĂ©e ou
cimentĂ©e â semi contrainte) en premiĂšre intention aprĂšs traitement mĂ©dical bien conduit ont Ă©tĂ© revus en consultation de
façon prospective. Une Ă©valuation fonctionnelle (mobilitĂ©s â QDASH PRWE) et radiologique Ă©taient rĂ©alisĂ©es avec
recherche de complications (luxation, descellement, fracture) au plus grand recul. 16 prothĂšses chez 15 patients ont pu ĂȘtre Ă©valuĂ©s avec un recul de 68 mois (10- 172). 3 patients ont Ă©tĂ© perdus de vue.
Le QDASH moyen était de 24 (9,09-54,55), le PRWE de 34 (1- 103). Tous les patients étaient satisfaits ou trÚs satisfaits
de lâintervention. Le score de Kapandji moyen Ă©tait de 9 (6-10). L'opĂ©ration permettait de retrouver de la force par rapport
Ă lâĂ©tat prĂ©opĂ©ratoire, mais celle-ci restait infĂ©rieure Ă la force du cotĂ© controlatĂ©ral dans 80% des mains dominantes
opérées et 62% des mains non dominantes opérées. 5 prothÚses (38%) présentaient des anomalies radiologiques non
symptomatiques (ossifications, nouveaux ostĂ©ophytes, liserĂ©s pĂ©riprothĂ©tiques). Il nâexistait aucun cas de luxation ou de
descellement. 2 prothÚses (15%) ont nécessité une reprise pour ossifications péri prothétique (patients hyper
uricĂ©miques ou goutteux). 4 patients (33%) avaient changĂ© de travail ou eu un arrĂȘt important. Les rĂ©sultats fonctionnels Ă moyen et long terme de lâarthroplastie totale trapĂ©zomĂ©tacarpienne avant 50 ans sont Ă©levĂ©s
avec un taux de satisfaction important des patients et concordent avec les résultats dans la population générale.
NĂ©anmoins on observe un taux de reprise plus Ă©levĂ© secondaire Ă lâapparition dâossification. Ces ossifications Ă©taient
associĂ©es Ă la prĂ©sence de goutte ou dâhyperuricĂ©mie, facteur intrinsĂšque connu au niveau du coude. La prothĂšse trapĂ©zomĂ©tacarpienne reste une solution satisfaisante chez les moins de 50 ans Ă un moment de leur vie oĂč
ils ont « besoin du pouce ». Le suivi précis de ce groupe de patients à haute demande nécessite la mise en place de
registres.
Yassine AMAR (Besançon), Alice MANGEON, Alexandre QUEMENER-TANGUY, Daniel LEPAGE, Francois LOISEL, Laurent OBERT
14:40 - 14:45
#48254 - CP053 RĂ©sultats dâune sĂ©rie prospective de 102 prothĂšses TOUCH avec un recul de 8 Ă 10 ans.
CP053 RĂ©sultats dâune sĂ©rie prospective de 102 prothĂšses TOUCH avec un recul de 8 Ă 10 ans.
Les prothĂšses trapĂ©zo-mĂ©tacarpiennes Ă double mobilitĂ© se sont imposĂ©es depuis une dizaine d'annĂ©es. Nous rapportons les rĂ©sultats Ă long terme dâune sĂ©rie prospective de 102 prothĂšses trapĂ©zo-mĂ©tacarpiennes avec un recul de 8 Ă 10 ans.
Les patients ont été évalués cliniquement (douleur, mobilité, force, DASH) et radiologiquement avec une attention particuliÚre à l'évaluation de l'usure du noyau en polyéthylÚne par mesure du centrage du col dans la cupule. Nous avons revu 81 prothÚses posées sur 71 patients (10 cas bilatéraux) avec un recul moyen de 104 mois. Sept prothÚses ont nécessité une reprise avec remplacement partiel de l'implant, deux patients ont nécessité une reprise pour calcifications péri-prothétiques douloureuses limitant la mobilité. Quatorze patients ont été perdus de vue.
Les résultats cliniques sont bons : douleur 0.4 (0-7), opposition 7.46 (7-10), abduction 44.6° (30-60), antépulsion : 47.1° (35-55), rétropulsion 7.8° (0-10), Q DASH : 18.7 (11-35). Rapport M1/M2 : 0.74. Hyperextension MP : 4° (0-25).
Les complications mineures sont classiques : 7 tendinites de De Quervain post opératoire (5 infiltrations, 2 opérées) et 3 pouces à ressaut infiltrés.
Il nây a pas eu de fracture du trapĂšze, dâalgodystrophie ni de paresthĂ©sie radiale. Nous avons recensĂ© 12 calcifications ectopiques mineures et 5 calcifications importantes dont les deux ayant nĂ©cessitĂ© une reprise pour douleurs et perte de mobilitĂ©, avec un bon rĂ©sultat final.
Radiologiquement nous relevons 20 ostéolyses mineures (7 cupules et 13 tiges) et 2 moyennes (1 cupule et 1 tige), toutes asymptomatiques.
Pour 62 dossiers radiologiques nous avons pu Ă©valuer l'usure du polyĂ©thylĂšne de maniĂšre prĂ©cise. Sur les clichĂ©s de profil nous notons quatre usures complĂštes du noyau en polyĂ©thylĂšne, une usure sĂ©vĂšre (> 1 mm) dans 3 cas et une usure modĂ©rĂ©e (< 1 mm) dans 3 cas. L'usure est systĂ©matiquement externe (dorsale). Les clichĂ©s de face montrent une usure lĂ©gĂšre dans 55 cas, rĂ©partie de façon Ă©quivalente en interne ou en externe. Cette Ă©tude confirment les bons rĂ©sultats cliniques Ă long terme des prothĂšses trapĂ©zo-mĂ©tacarpiennes toujours en place. Malheureusement le taux de reprises liĂ© Ă des problĂšmes de cupule et dâusure et de dĂ©formation du polyĂ©thylĂšne sont importants (7%).
Pour les implants toujours en place, le taux dâusure complĂšte ou sĂ©vĂšre du polyĂ©thylĂšne (11 %) est prĂ©dictif dâun taux de reprises important Ă brĂšve Ă©chĂ©ance. Le taux de complications liĂ©es au noyau en polyĂ©thylĂšne est prĂ©occupant. Un suivi radiologique attentif et rigoureux de lâĂ©paisseur de polyĂ©thylĂšne sâimpose.
Pascal LEDOUX (Bédarieux), Bruno LUSSIEZ
14:45 - 14:50
#48455 - CP054 Complications et rĂ©sultats cliniques de la prothĂšse MAĂA Ă double mobilitĂ© pour l'arthrose trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne sous anesthĂ©sie WALANT : revue de la littĂ©rature et sĂ©rie de 86 cas.
CP054 Complications et rĂ©sultats cliniques de la prothĂšse MAĂA Ă double mobilitĂ© pour l'arthrose trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne sous anesthĂ©sie WALANT : revue de la littĂ©rature et sĂ©rie de 86 cas.
Trapeziometacarpal osteoarthritis commonly affects postmenopausal women, impairing thumb function significantly. Surgical management includes trapeziectomy and arthroplasty, with the MAĂA prosthesis providing improved biomechanics and functional recovery. Nevertheless, complications such as persistent pain, dislocation, malalignment, and aseptic loosening remain relevant. This study reviews recent literature on MAĂA prosthesis complications and compares findings with a clinical series of 86 patients treated using Wide Awake Local Anesthesia No Tourniquet (WALANT).
We systematically reviewed literature from 2018 to 2024 in PubMed and specialized journals addressing MAĂA prosthesis outcomes and complications. Additionally, we retrospectively analyzed 86 consecutive patients undergoing dual-mobility MAĂA trapeziometacarpal arthroplasty under WALANT anesthesia with a postoperative follow-up of one year.
Surgical technique included capsulotomy in âT,â osteotomy of the metacarpal base, preparation of the trapezium, placement of the cup and stem, and reabsorbable suture loop interposition to facilitate capsular anchoring. Clinical parameters were evaluated (QuickDASH, VAS, pinch strength, Kapandji score, patient satisfaction, and time to return to work) as well as complications (persistent pain, paresthesia, dislocation, loosening, infection, fracture, tenosynovitis). Literature reported complication rates between 30-36%, predominantly involving persistent pain (~4%), dislocation (~5-10%), aseptic loosening (2-3%), De Quervain tendinitis (~5-15%), and paresthesias (~5%). Our series showed favorable outcomes: QuickDASH averaged 15.8, pinch strength 5.2 kgf, minimal residual pain (VAS 2/10), Kapandji score 9.3, high satisfaction (>90%), and return to work within 6 weeks. Complications included persistent pain (7,6%), subluxation without complete dislocation (1.2%), tendinitis (5.8%), and transient radial nerve dorsal branches paresthesias (4.7%) and one cupule loosening episode. The surgical revision rate was 10.5%. Our series demonstrated functional outcomes and complication rates that are comparable to those reported in the literature, likely due to meticulous surgical technique and WALANT anesthesia allowing intraoperative adjustments. Surgical technique and correct orientation of the cup are critical to reducing major complications.
We indicate the prosthesis for trapeziometacarpal osteoarthritis stages II-III after conservative treatment failure, excluding stage IV and heavy manual laborers. Persistent pain was primarily associated with inadequate trapezial resection, particularly the ulnar osteophyte. Minor complications were effectively managed conservatively. WALANT enabled dynamic intraoperative evaluation, reducing dislocation risks. The MAĂA prosthesis, when properly implanted, offers excellent short-term functional results with manageable complication rates. WALANT anesthesia facilitates intraoperative stability adjustments, further reducing postoperative complications.
Eduardo VALLEJO-APARICIO, Alberto SANZ-ARRANZ (Burgos, Espagne), Beatriz PALMERO-SĂNCHEZ, Aritz MURUETA-RAMOS, Ana ALONSO-MARTINEZ, Mercier-Rodriguez NICOLE
14:50 - 14:55
#48679 - CP055 Evaluation des résultats des prothÚses trapézo-métacarpiennes isolées en cas d'arthrose péritrapézienne.
CP055 Evaluation des résultats des prothÚses trapézo-métacarpiennes isolées en cas d'arthrose péritrapézienne.
La prothĂšse trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne (PTM) constitue une solution thĂ©rapeutique efficace pour lâarthrose trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne symptomatique. Toutefois, la prĂ©sence dâune arthrose scapho-trapĂ©zo-trapĂ©zoĂŻdienne (STT) associĂ©e soulĂšve des interrogations sur les indications chirurgicales et le pronostic fonctionnel. Cette Ă©tude vise Ă Ă©valuer les rĂ©sultats cliniques et radiographiques des PTM mises en place chez des patients prĂ©sentant une arthrose pĂ©ri-trapĂ©zienne, sans geste complĂ©mentaire sur lâarticulation STT.
Une Ă©tude rĂ©trospective a Ă©tĂ© menĂ©e sur 31 patients (87 % de femmes, Ăąge moyen 65 ans) opĂ©rĂ©s entre janvier 2022 et dĂ©cembre 2023 dâune PTM MAIAÂź (laboratoire LĂ©pine) sur arthrose pĂ©ri-trapĂ©zienne. Aucun geste chirurgical nâa Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© sur lâarticulation STT. Les donnĂ©es cliniques (douleur, force de pince, satisfaction) et radiographiques (intĂ©gration, ostĂ©olyse, migration) ont Ă©tĂ© recueillies, avec un recul moyen de 18 mois (12â35). Parmi les 31 arthrose pĂ©ri-trapĂ©zienne, seuls 6 patients (19%) prĂ©sentaient une arthrose STT symptomatique en prĂ©-opĂ©ratoire. Tous les patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune amĂ©lioration significative de la douleur, de la force de prĂ©hension et de la fonction du pouce. Le taux de satisfaction globale Ă©tait de 9/10. Aucun patient nâa nĂ©cessitĂ© de rĂ©intervention ou de geste complĂ©mentaire secondaire sur lâarticulation STT. Seul 1 patient restait douloureux Ă la palpation de l'articulation STT. Lâanalyse radiographique ne montrait pas de progression significative de lâarthrose STT, ni dâostĂ©olyse ou de dĂ©placement prothĂ©tique. Bien que frĂ©quente Ă lâimagerie, lâarthrose STT associĂ©e Ă une arthrose trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne est frĂ©quemment asymptomatique. La prĂ©sence dâune arthrose STT ne contre-indique pas la pose dâune PTM isolĂ©e. En cas dâarthrose STT symptomatique, lâutilisation dâune PTM isolĂ©e permet une diminution de la douleur et une amĂ©lioration fonctionnelle. La stratĂ©gie chirurgicale conservatrice, sans geste complĂ©mentaire STT, semble suffisante chez ces patients, avec de bons rĂ©sultats Ă court et moyen terme. La prĂ©sence dâune arthrose pĂ©ri-trapĂ©zienne ne semble pas compromettre les rĂ©sultats fonctionnels et radiographiques des prothĂšses trapĂ©zo-mĂ©tacarpiennes isolĂ©es. MĂȘme si lâarthrose STT est symptomatique, lâutilisation dâune PTM isolĂ©e apparaĂźt comme une solution chirurgicale efficace.
Benjamin DEGEORGE (Montpellier), Adriano TOFFOLI, Jacques TEISSIER
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#48545 - CG11 Investigation de la complexité de la présentation clinique du patient consultant en chirurgie de la main.
CG11 Investigation de la complexité de la présentation clinique du patient consultant en chirurgie de la main.
Les pathologies de la main peuvent entraĂźner des incapacitĂ©s de travail et des limitations dans les activitĂ©s quotidiennes, impactant la productivitĂ© personnelle et Ă©conomique. Lâutilisation des mesures des rĂ©sultats rapportĂ©s par le patient (PROMs) est devenue courante, permettant une prise en chaque considĂ©rant les consĂ©quences physiques, psychologiques et sociales de la pathologie sur le patient. Cependant, les mĂ©thodes statistiques traditionnelles ne permettent pas de capturer la complexitĂ© des interactions entre les variables cliniques lors de lâinterprĂ©tation des PROMs. Notre Ă©tude vise Ă utiliser l'analyse de rĂ©seau pour mieux comprendre le profil du patient consultant en chirurgie de la main et amĂ©liorer la personnalisation des soins.
Cette Ă©tude rĂ©trospective a analysĂ© les donnĂ©es de 616 participants ayant rempli le questionnaire Dynamic Hand Score (DHS) avant leur premiĂšre consultation en chirurgie de la main. Lâanalyse de rĂ©seau a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e avec le logiciels R, en utilisant des modĂšles graphiques Gaussiens et des rĂ©seaux BayĂ©siens. Lâestimation de rĂ©seau rĂ©vĂšle trois corrĂ©lations prĂ©dominantes : entre la limitation dans les tĂąches lourdes et la limitation dans les tĂąches simples ; la limitation dans les tĂąches lourdes et la limitation en pratiquant un sport ou un instrument ; et la limitation dans les tĂąches simples et la difficultĂ© Ă prĂ©parer un repas. Une plus grande force de centralitĂ© existe pour la limitation dans les tĂąches lourdes et simples, et lâintensitĂ© de la douleur. Une communautĂ© concernant la limitation dans les activitĂ©s de la vie quotidienne est mise en Ă©vidence. Les modĂšles causaux suggĂšrent que les limitations fonctionnelles seraient influencĂ©es par la frĂ©quence et lâintensitĂ© de la douleur, et la douleur lorsque la main est froide. L'analyse de rĂ©seau permet de visualiser et d'explorer les interactions complexes entre les variables cliniques des PROMs, offrant une perspective globale qui complĂšte les analyses traditionnelles. En ciblant spĂ©cifiquement les limitations fonctionnelles ou lâintensitĂ© et la frĂ©quence de la douleur, les chirurgiens peuvent amĂ©liorer leur prise en charge et la qualitĂ© de vie des patients. Notre Ă©tude met en lumiĂšre l'importance de la gestion des limitations fonctionnelles et de la douleur dans la prise en charge des patients en chirurgie de la main. Les analyses de rĂ©seau et modĂšles causaux offrent des perspectives intĂ©ressantes pour personnaliser les soins et amĂ©liorer les rĂ©sultats cliniques. Des Ă©tudes futures sont nĂ©cessaires pour explorer davantage les relations causales entre les variables selon les pathologies, afin dâintĂ©grer ces rĂ©sultats dans la prise de dĂ©cision clinique.
Caroline MARLIER (Bruxelles, Belgique), Giovanni BRIGANTI, Nicolas CUYLITS
15:10 - 15:20
#48730 - CG12 RĂŽle de la rééducation post-opĂ©ratoire dans lâarthrose de lâarticulation trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne : rĂ©sultats fonctionnels de la trapĂ©zectomie avec interposition versus prothĂšse.
CG12 RĂŽle de la rééducation post-opĂ©ratoire dans lâarthrose de lâarticulation trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne : rĂ©sultats fonctionnels de la trapĂ©zectomie avec interposition versus prothĂšse.
Lâarthrose de lâarticulation trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne (TM) est une affection frĂ©quente provoquant douleur et limitations fonctionnelles. Les options chirurgicales, telles que la trapĂ©zectomie avec interposition et la prothĂšse articulaire, ont montrĂ© des degrĂ©s de succĂšs variĂ©s. Toutefois, le rĂŽle de la rééducation post-opĂ©ratoire dans lâoptimisation des rĂ©sultats de ces interventions reste peu explorĂ©. Une rééducation efficace pourrait ĂȘtre cruciale pour restaurer la force, lâamplitude de mouvement (ROM) et la fonction de la main, mais il nâexiste pas de consensus sur la meilleure approche pour chaque type de chirurgie.
Lâobjectif de cette Ă©tude est dâĂ©valuer lâimpact de la rééducation post-opĂ©ratoire sur les rĂ©sultats fonctionnels et cliniques chez les patients ayant subi une trapĂ©zectomie avec interposition par rapport Ă une prothĂšse pour arthrose de lâarticulation TM.
Une Ă©tude rĂ©trospective a Ă©tĂ© menĂ©e sur des patients traitĂ©s pour arthrose TM entre novembre 2023 et novembre 2024. Les patients ont Ă©tĂ© divisĂ©s en deux groupes selon le type dâintervention chirurgicale : trapĂ©zectomie avec interposition ou prothĂšse articulaire. Les patients ont suivi au hasard un protocole de rééducation post-opĂ©ratoire, des exercices auto-assistĂ©s ou aucune rééducation.
Les résultats évalués comprenaient : douleur, ROM, force de préhension et de pince, fonctionnalité de la main, et satisfaction du patient à 3, 6 et 12 mois postopératoires. Les complications et les taux de réintervention ont également été enregistrés. Le groupe traité avec une prothÚse comptait 42 patients, tandis que 38 patients ont subi une trapézectomie. Les deux groupes ont montré une amélioration significative de la douleur, du ROM et de la fonction de la main aprÚs rééducation. Le groupe prothétique a présenté un rétablissement plus rapide de la force et des scores de satisfaction plus élevés précocement, mais à long terme, les résultats étaient comparables.
Aucune diffĂ©rence significative nâa Ă©tĂ© observĂ©e dans les rĂ©sultats fonctionnels ou la satisfaction Ă 12 mois. Dans le groupe trapĂ©zectomie, les patients ayant suivi un programme de rééducation ont rapportĂ© un niveau de satisfaction plus Ă©levĂ© et un retour au travail plus prĂ©coce. La rééducation post-opĂ©ratoire joue un rĂŽle essentiel dans la rĂ©cupĂ©ration aprĂšs une trapĂ©zectomie avec interposition et une prothĂšse pour arthrose TM. Bien que la prothĂšse permette une rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle plus rapide, la trapĂ©zectomie avec interposition offre des rĂ©sultats comparables Ă long terme avec un taux de complications plus faible.
Des protocoles de rééducation personnalisĂ©s peuvent amĂ©liorer les rĂ©sultats et devraient faire partie intĂ©grante de la prise en charge de lâarthrose de lâarticulation trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne.
Emanuele GERACE (Rome, Italie), Silvia PIETRAMALA, Camillo FULCHIGNONI, Lorenzo ROCCHI
15:20 - 15:30
#48811 - CG13 TFCC et rééducation : une revue de littérature.
CG13 TFCC et rééducation : une revue de littérature.
En rééducation de la main les préconisations actuelles nous orientent presque systématiquement vers une rééducation précoce, mais la rééducation des lésions du complexe fibrocartilagineux triangulaire (TFCC) semble faire exception. En raison de son rÎle essentiel dans la stabilité du poignet et la transmission des forces
entre lâavant-bras et la main, la prise en charge du TFCC nĂ©cessite une attention particuliĂšre. Jâai voulu approfondir la comprĂ©hension de cette structure et des enjeux liĂ©s Ă sa rééducation afin de proposer aux patients un accompagnement au plus proche des recommandations actuelles.
Le recherche avait pour but d'identifier les techniques d'immobilisation, de rééducation et les timing Ă respecter aprĂšs une lĂ©sion du TFCC. Elle a Ă©tĂ© effectuĂ©e entre juin et novembre 2024 sur Pubmed Cochrane et Epistemonikos. Les articles inclus traitaient de lĂ©sions du TFCC opĂ©rĂ©es ou non et dĂ©crivaient le protocole ou les techniques de rééducations. Aucune restriction mĂ©thodologique n'a Ă©tĂ© appliquĂ©e, les articles inclus ont Ă©tĂ© publiĂ©s entre 2014 et novembre 2024. 42 articles ont Ă©tĂ© identifiĂ©s et 10 ont finalement Ă©tĂ© inclus. Elles prĂ©sentent une grande hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© mĂ©thodologique et clinique. Cinq portent sur la rééducation post-chirurgicale, cinq sur le traitement conservateur, et une couvre les deux. Les recommandations varient selon le type et la durĂ©e dâimmobilisation (0 Ă 6 semaines), le moment de reprise de la mobilisation, et les protocoles dâexercices. Peu dâĂ©tudes prĂ©cisent les modalitĂ©s exactes des sĂ©ances. La majoritĂ© propose renforcement isomĂ©trique, mobilisation en DTM et travail proprioceptif. Seules deux Ă©tudes suivent les patients au-delĂ de trois mois. Bien que les donnĂ©es disponibles soutiennent lâintĂ©rĂȘt du renforcement prĂ©coce de lâECU et du PQ, du travail proprioceptif et de lâintroduction du DTM, la reprise de la mobilisation active reste peu documentĂ©e, tout comme les modalitĂ©s prĂ©cises des exercices (frĂ©quence, intensitĂ©, progression), limitant pour lâinstant lâĂ©laboration de recommandations standardisĂ©es.
Mathilde GUETTIER (Sierre, Suisse)
15:30 - 15:40
CG14 Rationnel et controverses autour de lâutilisation des orthĂšses dans la maladie de Dupuytren : revue narrative.
D ZANIN (physiothérapeute) (Orateur, MONCALIERI, Italie)
15:40 - 15:50
#48537 - CG15 Quoi de neuf sur le SDRC ces dix derniÚres années ?
CG15 Quoi de neuf sur le SDRC ces dix derniÚres années ?
Le SDRC, Syndrome Douloureux Régional Complexe, est une pathologie toujours mal connue, dont la physiopathologie n'est pas réellement comprise, ce qui en complique la prise en charge :
Cependant, ces 10 derniĂšres annĂ©es, de nouvelles recherches ont permis d'en savoir plus l'Ă©pidĂ©miologie et les diffĂ©rents facteurs de risque de cette pathologie, avec notamment la dĂ©couverte d'une possible sensibilisation centrale qui faciliterait lâhypersensibilitĂ© Ă la douleur, un processus auto-immun (mĂ©diĂ© par des auto-anticorps) et des facteurs gĂ©nĂ©tiques (le SDRC pourrait ĂȘtre hĂ©rĂ©ditaire chez 1/3 des patients).
Il y a également de nouvelles informations concernant les différents types de SDRC, on ne parle plus seulement de SDRC de type 1 ou 2 :
L'émergence de nouveaux termes ont fait leur apparition, comme le SDRC précoce, le SDRC non spécifié, et différents sous-types en fonction de la symptomatologie (sous-type à prédominance vasomotrice, sous-type à prédominance neuropathique, sous-type avec des niveaux plus élevés de signes moteurs/tropiques...).
Toutes ces avancées permettront, à l'avenir, de mieux traiter cette pathologie.
En termes de rééducation, les progrÚs technologiques permettent d'accéder à de nouvelles propositions de traitements :
L'éducation thérapeutique est améliorée par l'accÚs facile à des vidéos explicatives, à des applications, etc...
Les effets de l'imagerie motrice (traitement le mieux dĂ©montrĂ© dans cette pathologie) semblent ĂȘtre augmentĂ©s par l'utilisation de la rĂ©alitĂ© virtuelle, qui offrent de nombreuses possibilitĂ©s de remaniements corticaux, grĂące Ă une technologie toujours plus immersive en termes d'illusion de mouvements du membre pathologique.
Autre traitement intéressant :
L'intĂ©rĂȘt non nĂ©gligeable de l'association de la rééducation conventionnelle du SDRC Ă une activitĂ© physique en aĂ©robie, permettant de soulager la douleur, et de diminuer l'intensitĂ© des symptĂŽmes du SDRC.
De nombreux progrÚs restent à accomplir dans le traitement de cette pathologie, mais une meilleure compréhension de l'épidémiologie et les différentes avancées technologiques permettent d'ores et déjà d'offrir une amélioration de la prise en charge de cet état clinique si complexe.
Tessadit AISSAOUI (Lyon)
15:50 - 15:55
Questions.
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Pause café - Visite des stands - Consultation des ePosters
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G6
16:30 - 17:15
Session GEMMSOR
Conférence d'enseignement
16:30 - 17:00
Biomécanique et cicatrisation tendino-ligamentaire : Impact en rééducation.
Sébastien LAPORTE (Conférencier, Paris)
17:00 - 17:15
Questions.
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G7
17:20 - 18:30
Session GEMMSOR
Communications libres
17:20 - 17:30
#50040 - CG16 Traitement conservateur de la dĂ©formation en boutonniĂšre chronique : utilisation de lâorthĂšse de mobilisation relative en flexion (RMF) et de lâorthĂšse digitale en nĂ©oprĂšne Ă tension Ă©lastique (ETDNO).
CG16 Traitement conservateur de la dĂ©formation en boutonniĂšre chronique : utilisation de lâorthĂšse de mobilisation relative en flexion (RMF) et de lâorthĂšse digitale en nĂ©oprĂšne Ă tension Ă©lastique (ETDNO).
Introduction : Les luxations palmaires de lâIPP peuvent entraĂźner une rupture inaperçue de lâappareil extenseur, conduisant Ă une dĂ©formation en boutonniĂšre chronique. Merritt et al.(2020) a proposĂ© lâutilisation de la RMF aprĂšs une phase dâimmobilisation en sĂ©rie afin de rĂ©cupĂ©rer lâextension de lâIPP. Cependant, cette phase dâimmobilisation expose Ă la raideur et allonge la durĂ©e du traitement. Nous avons donc Ă©valuĂ© les rĂ©sultats dâune prise en charge kinĂ©sithĂ©rapique « tout en un temps » sans phase dâimmobilisation prolongĂ©e.
MĂ©thode : Ătude rĂ©trospective (janvier 2024 - juin 2025). Les critĂšres dâinclusion comprenaient la prĂ©sence dâune boutonniĂšre chronique fixe, confirmĂ©e cliniquement (test dâElson positif), prise en charge par un protocole associant au moins six semaines dâutilisation dâune ETDNO, dâune RMF, et dâĂ©tirements du ligament rĂ©tinaculaire oblique, sans immobilisation sĂ©riĂ©e initiale. Le dĂ©lai de prise en charge et les adaptations individuelles du protocole ont Ă©tĂ© relevĂ©s. Les amplitudes actives de lâIPP et de lâIPD Ă©taient mesurĂ©es avant et aprĂšs traitement. Des tests non paramĂ©triques de Wilcoxon ont Ă©tĂ© employĂ©s pour comparer les rĂ©sultats avant/aprĂšs, ainsi que des corrĂ©lations de Spearman pour Ă©tudier lâinfluence du dĂ©lai de prise en charge sur lâĂ©volution des amplitudes.
RĂ©sultats : Six patients (six doigts) ont Ă©tĂ© inclus, dâun Ăąge moyen de 36,7 ans (Ă©cart-type : 14,7 ; 18- 57 ans). Le retard de prise en charge moyen Ă©tait de 22 semaines (Ă©cart-type : 13,8 ; 8-48 semaines) et la durĂ©e moyenne du traitement de 7,3 semaines (Ă©cart-type : 1,6 ; 6-10 semaines). Une amĂ©lioration significative du flessum actif IPP a Ă©tĂ© observĂ©e (moyenne : -19,2° ; Ă©cart-type : 7,5 ; p < 0,05), ainsi que de la flexion active IPD (moyenne : +35,8° ; Ă©cart-type : 17,0 ; p < 0,05). Une forte corrĂ©lation a Ă©tĂ© retrouvĂ©e entre le dĂ©lai de prise en charge et lâamĂ©lioration : r = -0,73 (IPP), r = -0,76 (IPD). La flexion de lâIPP Ă©tait prĂ©servĂ©e.
Discussion/Conclusion : Cette stratĂ©gie « tout en un temps » a permis de rĂ©duire notablement la durĂ©e du traitement sans perte de flexion IPP par rapport Ă lâĂ©tude dâArslan et al. (2024), qui proposait une phase dâimmobilisation sĂ©riĂ©e (7,3 vs 19,25 semaines de traitement). Selon la classification de Le Bellec et al. (2001), nous obtenons 4 bons rĂ©sultats et 2 moyens. La taille de lâĂ©chantillon reste limitĂ©e, ce qui restreint la portĂ©e des conclusions statistiques et appelle Ă la prudence dans la gĂ©nĂ©ralisation. Ces rĂ©sultats prĂ©liminaires sont nĂ©anmoins prometteurs et justifient une Ă©tude prospective contrĂŽlĂ©e Ă plus large Ă©chelle.
Jean LICHTLE (Paris)
17:30 - 17:40
CG17 La rééducation post reaxation des tendons extenseurs des doigts longs.
Simona AUDEMARD (Orateur, Lamalou-les-Bains)
17:40 - 17:50
#48745 - CG18 Pourquoi et comment rendre la main confortable ?
CG18 Pourquoi et comment rendre la main confortable ?
La main, en tant qu'organe sensoriel, joue un rĂŽle crucial dans notre interaction avec le monde grĂące Ă la richesse de ses capteurs sensoriels et Ă sa dextĂ©ritĂ©, rendue possible par le pouce opposable, les nombreux muscles mobilisant les doigts ainsi que sa reprĂ©sentation corticale sensorimotrice particuliĂšrement dĂ©veloppĂ©e. En cas de traumatisme, les lĂ©sions nerveuses peuvent entraĂźner des troubles sensitifs, altĂ©rant les affĂ©rences sensorielles de la main et la rendant douloureuse ou inconfortable. Mais qu'en est-il de la fonction motrice ? Est-elle Ă©galement affectĂ©e par ces troubles sensitifs, et si oui, de quelle maniĂšre ? Ce mĂ©moire propose une synthĂšse de la littĂ©rature sur le lien entre les troubles de la sensibilitĂ©/la douleur et la fonction motrice pour pouvoir rĂ©pondre Ă la question : Est-il pertinent de rendre une main confortable en rééducation de la main ? La deuxiĂšme partie de ce travail prĂ©sente une proposition pour rendre la main confortable dans lâexemple des allodynies mĂ©caniques statiques. Une sĂ©rie de cas sur lesquels des filtres sensitifs ont Ă©tĂ© utilisĂ©s permet dâillustrer ce concept de rééducation
Anne-Lise GAREL (Paris)
17:50 - 18:00
CG19 Pourquoi lâĂ©lectrothĂ©rapie du muscle dĂ©nervĂ© peine Ă convaincre ?
Aurélien DI MARCO (Orateur, Saint-Etienne)
18:00 - 18:10
CG20 Utilisation du Blood Flow Restriction dans la rééducation et la prévention de la fracture distale du Radius.
Matthieu DELPAS (Masseur kiné libéral) (Orateur, La Rochelle)
18:10 - 18:20
Questions.
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G8
18:30 - 20:00
Assemblée générale
de la SFRM-GEMMSOR
18:30 - 20:00
Accueil des nouveaux membres.
18:30 - 20:00
Election du Conseil d'Administration.
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AG1
18:30 - 20:00
Assemblée générale
de la SFCM
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E11
08:00 - 08:30
Table ronde
Amylose
Modérateur :
Didier FONTĂS (Chirurgien) (Paris)
La table ronde sur lâamylose va faire le point sur les connaissances actuelles et notamment sur les signes extra cardiaques et particuliĂšrement au niveau de la main. Lâobjectif est bien de sensibiliser et dâimpliquer les chirurgiens de la main dans la dĂ©tection et la prĂ©vention prĂ©coce de cette pathologie qui dĂ©sormais est accessible un traitement si elle est dĂ©couverte 10 Ă 15 ans avant son atteinte cardiaque.
08:00 - 08:30
Pourquoi parler dâamylose Ă transthyrĂ©tine : le regard du cardiologue.
Thibaud DAMY (Conférencier, Créteil)
08:00 - 08:30
Pourquoi parler dâamylose Ă transthyrĂ©tine aux chirurgiens de la main.
Philippe SCHIELE (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Lyon)
08:00 - 08:30
Lâamylose et le canal carpien : en pratique.
Nicolas BIGORRE (chirurgien) (Conférencier, ANGERS)
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Amphi Bleu |
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G9
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Session GEMMSOR
Communications libres
08:00 - 08:10
CG21 Etat des lieux des pratiques de rééducation des phlegmons de la gaine des flĂ©chisseurs de la main : dâune simple plaie Ă une catastrophe fonctionnelle.
Celine THARREY (Kinésithérapeute) (Orateur, Marseille)
08:10 - 08:20
#48459 - CG22 Traitement des allodynies du membre supĂ©rieur par lâapplication dâAiguilles Punaises Pyonex (APP).
CG22 Traitement des allodynies du membre supĂ©rieur par lâapplication dâAiguilles Punaises Pyonex (APP).
Introduction
Lors des prises en charge en rééducation du membre supĂ©rieur, nous rencontrons frĂ©quemment des patients souffrant dâallodynie mĂ©canique suite Ă des lĂ©sions nerveuses. Lâapplication des APP en pĂ©riphĂ©rie du territoire allodynique nous a semblĂ© une approche thĂ©rapeutique Ă explorer. Câest un traitement simple, peu coĂ»teux et peu contraignant pour le patient. Le but de lâĂ©tude est de dĂ©terminer les effets provoquĂ©s par la stimulation superficielle des affĂ©rences (Dry Needling Superficiel) dans le traitement des allodynies au niveau du membre supĂ©rieur, en utilisant les APP comme agent thĂ©rapeutique.
Méthode
Lâanalyse dâun cas unique a Ă©tĂ© menĂ©e en appliquant la mĂ©thode Single Case Experimental Design. Des mesures rĂ©pĂ©tĂ©es ont Ă©tĂ© effectuĂ©es en double aveugle pendant 12 semaines, durant 3 phases « ABA », la ligne de base (A) 3 semaines et le traitement (B) 6 semaines. Les critĂšres dâinclusions Ă©taient un patient souffrant dâune allodynie depuis 6 mois au moins, au niveau du membre supĂ©rieur et inconnu de lâĂ©valuateur ainsi que du thĂ©rapeute avant le commencement de lâĂ©tude. Nous avons choisi comme mesure principale lâallodynographie et le territoire de lâarc-en-ciel et comme mesure secondaire lâĂ©valuation de la douleur.
Résultat
Les rĂ©sultats attestent que le traitement par des APP rĂ©duit la taille de la zone allodynique pour ce cas dâĂ©tude unique. Lâallodynographie Ă©tait de 296cm2 au dĂ©but de lâĂ©tude et de 170cm2 aprĂšs 12 semaines ce qui correspond Ă une diminution de 43%. Le territoire de lâarc-en-ciel Ă©tait de 169cm2 et a rĂ©gressĂ© Ă 57cm2, cela reprĂ©sente une diminution de 66%. Nous observons Ă©galement une stabilisation de lâallodynographie au moment de lâarrĂȘt de la pose des APP, ce qui nous pousse Ă conclure au rĂ©el impact de lâapplication des punaises. LâĂ©volution de la douleur est moins Ă©vidente, aucune corrĂ©lation entre lâintensitĂ© des douleurs, lâintroduction du traitement et son arrĂȘt nâest observable.
Conclusion
Cette Ă©tude dĂ©montre un potentiel terrain de recherche et valide un Ă©ventuel nouvel agent thĂ©rapeutique pour traiter les allodynies mĂ©caniques statiques. Des Ă©tudes Ă plus grande Ă©chelle permettraient dâaugmenter lâeffet de preuves. Nous pourrions Ă©galement imaginer dâautres zones dâapplications, par exemple, dans les zones de travail se situant sur la partie proximale du territoire de distribution cutanĂ©e de la branche nerveuse lĂ©sĂ©e.
Céline THULER (neuchùtel, Suisse)
08:20 - 08:30
#46921 - CG23 L'immobilisation post-opératoire impacte-t-elle les résultats aprÚs une prothÚse trapézo-métacarpienne ?
CG23 L'immobilisation post-opératoire impacte-t-elle les résultats aprÚs une prothÚse trapézo-métacarpienne ?
L'arthrose trapézo-métacarpienne est une cause fréquente de douleur radiale du poignet, touchant principalement les femmes. En France, l'arthroplastie est le traitement chirurgical principal. Une immobilisation post-opératoire est généralement recommandé afin de réduire le risque de luxation.
Avec lâĂ©mergence des prothĂšses de nouvelle gĂ©nĂ©ration, nous avons Ă©mis lâhypothĂšse quâune mobilisation immĂ©diate nâaugmenterait pas le taux de complications. Nous avons Ă©valuĂ© les complications survenant au cours du suivi, ainsi que leur moment dâapparition.
Il s'agit d'une sĂ©rie de 377 PTM rĂ©trospective, menĂ©e au sein d'un CHU. Les patients ont reçu soit une orthĂšse thermoformĂ©e, soit un plĂątre en rĂ©sine pour lâimmobilisation. Ă lâinverse, les patients du groupe "mobilisation immĂ©diate" ont commencĂ© la mobilisation dĂšs le lendemain de lâintervention, sans attelle. Lors du dernier suivi, nous avons recensĂ© les reprises chirurgicales pour toute indication (luxation, infection, descellement ou toute autre complication nĂ©cessitant une chirurgie de rĂ©vision).
Nous avons réalisé une analyse univariée et multivariée concernant les facteurs de risque de reprise chirurgicale (ùge, sexe, type d'implant, type d'anesthésie, immobilisation, expérience chirurgicale). 81.6% de femme, 138 PTM immobilisées, 239 PTM non immobilisées. A 48 mois, la survie ne différait pas entre les 2 populations. Avec immobilisation, elle était de 92% [IC95% : 85.5%-95.6%] contre 97% [IC95% : 93.3%-98.6%] (p 0.09).
AprÚs analyse univariée, l'expérience chirurgicale (p<0.001) et l'ùge jeune du patient (<60ans) (p 0.01) était retrouvés comme statistiquement associé à un risque majoré de reprise chirurgical. AprÚs analyse multivariée, l'Hazard Ratio pour l'ùge était de 3.3 [1.3 ; 8.9] (p0.01) et pour l'expérience de 3.4 [1;11] (p0.04).
Le sexe (p 0.51), le type d'implant (simple ou double mobilité) (p 0.14) et le type d'anesthésie (AG, ALR, WALANT) (p 0.06) n'augmentaient pas le risque de révision en uni et multivariée. Seulement 2 études ont évalué les facteurs de risque de reprises (Mattila et Wilkens). Concernant l'immobilisation, l'age des patients et l'expérience chirurgicale; leurs résultats sont en accord avec les nÎtres. L'immobilisation n'influe pas sur les complications post-opératoires. Cependant les complications survenant de maniÚre plus important chez les jeunes chirurgiens et chez les patients jeunes, cela met en avant l'importance du compagnonnage et de la courbe d'apprentissage lors de la réalisation d'une arthroplastie trapézo-métacarpienne.
Sarah PRADEL (NĂźmes), Pascal KOUYOUMDJIAN, Anthony MARQUANT, Remy COULOMB, Olivier MARES
08:30 - 08:40
#48004 - CG24 La poulie du grimpeur : évaluation, remise en charge spécifique et protocoles de reprise du sport.
CG24 La poulie du grimpeur : évaluation, remise en charge spécifique et protocoles de reprise du sport.
lâobjectif de cette communication serait dâaborder la rééducation de la main du grimpeur et plus prĂ©cisĂ©ment la phase de reprise progressive de lâescalade aprĂšs une lĂ©sion de poulie.
Une communication avait Ă©tĂ© faite il y a deux ans sur le sujet avec les principes fondamentaux thĂ©oriques, celle-ci serait destinĂ©e Ă ĂȘtre plus concrĂšte avec des exemples de protocoles de remise en charge des doigts (rĂ©crĂ©atifs et athlĂštes). Il contiendrait Ă©galement la prĂ©sentation des outils de mesure spĂ©cifiques et du matĂ©riel dâentraĂźnement propre Ă lâunivers de lâescalade.
La population cible de cette communication serait le praticien qui ne serait pas lui-mĂȘme grimpeur et aurait besoin dâavoir les informations essentielles sur le sport et sur les consignes Ă donner, ainsi que celui ayant des connaissance de la discipline mais qui chercherait Ă amĂ©liorer sa prise en charge.
La population Ă©tudiĂ©e serait donc les grimpeurs ayant eu une lĂ©sion dâune ou de plusieurs poulies, opĂ©rĂ©es ou non, dans la phase de remise en charge et de reprise de lâescalade. Ce serait basĂ© sur la littĂ©rature mais aussi beaucoup sur lâexpĂ©rience personnelle. Je pense ĂȘtre pertinente sur le sujet, ayant une forte population de grimpeurs, Ă©tant membre du gemmsor et travaillant avec une chirurgienne spĂ©cialisĂ©e sur les pathologies des grimpeurs, Ă©tant Ă©galement kinĂ©sithĂ©rapeute rĂ©fĂ©rente dâun club parisien et ayant intĂ©grĂ© les kinĂ©sithĂ©rapeutes de lâĂ©quipe de France. / Le sujet rĂ©pond Ă un dĂ©veloppement du sport exponentiel qui augmente le nombre de patients suivis dans les cabinets libĂ©raux. Ce sport allie un haut degrĂ© de technicitĂ© et un haut niveau de contraintes sur les doigts, tout en ayant des outils et termes qui lui sont propres.
Mon but est dâamĂ©liorer la connaissance de ce sport et des pathologies associĂ©es pour proposer un accompagnement plus poussĂ© et pertinent dans la reprise, ainsi que dans la prĂ©vention des rĂ©currences.
En revanche, la littĂ©rature nâest pas consĂ©quente sur tous les sujets donc il y a une large part dâexpĂ©rience clinique personnelle, ce qui amĂšne son lot de biais et qui est Ă prendre comme telle. Cette communication doit encourager Ă poursuivre les Ă©tudes et la recherche et sensibiliser Ă la prĂ©vention des rĂ©currences lors de la reprise ainsi qu'a distance. Pour pouvoir communiquer efficacement et ĂȘtre Ă mĂȘme de jauger les diffĂ©rents niveaux de contrainte, il faut avoir certaines connaissances de base sur le sport ainsi que le vocabulaire et avoir des outils de tests et mesures spĂ©cifiques.
Marie AKRICH (Paris)
08:40 - 08:50
#48005 - CG25 La main du grimpeur : diagnostics différentiels des douleurs digitales.
CG25 La main du grimpeur : diagnostics différentiels des douleurs digitales.
lâobjectif de cette communication serait dâaborder la rééducation de la main du grimpeur et plus prĂ©cisĂ©ment les diffĂ©rentes pathologies des doigts (autre que les poulies).
La population cible de cette communication serait le praticien ayant des grimpeurs en soins qui ne serait pas lui-mĂȘme grimpeur et aurait besoin dâavoir les informations essentielles sur le sport et sur les consignes Ă donner, ainsi que le praticien ayant une certaine connaissance de la discipline sportive mais qui chercherait Ă amĂ©liorer son suivi et sa prise en charge.
La population Ă©tudiĂ©e serait donc les grimpeurs ayant eu une douleur rĂ©currente au niveau des doigts. Ce serait basĂ© sur la littĂ©rature mais aussi beaucoup sur lâexpĂ©rience personnelle. Je pense ĂȘtre pertinente sur le sujet, ayant une forte population de grimpeurs, Ă©tant membre du gemmsor et travaillant avec une chirurgienne spĂ©cialisĂ©e sur les pathologies des grimpeurs, Ă©tant Ă©galement kinĂ©sithĂ©rapeute rĂ©fĂ©rente dâun club parisien et ayant intĂ©grĂ© les kinĂ©sithĂ©rapeutes de lâĂ©quipe de France cette annĂ©e.
Les pathologies abordĂ©es seraient les lĂ©sions de lombricaux, les inflammations IPP, les lĂ©sions ligamentaires, les douleurs de lâappareil extenseur et les tĂ©nosynovites.
Jâaimerais Ă©galement aborder le lien avec la gestuelle et la position des mains, les outils de prĂ©vention et ce avec des vidĂ©os de patients et/ou exercices. Ăventuellement quelques exemples de contentions des doigts. Ce sport qui se dĂ©veloppe de maniĂšre exponentielle allie un haut degrĂ© de technicitĂ© et un haut niveau de contraintes sur les doigts. Si la lĂ©sion de poulie est connue pour les grimpeurs, les thĂ©rapeutes peuvent manquer de connaissances sur les autres pathologies qui donnent des douleurs digitales. En fonction du mĂ©canisme lĂ©sionnel, des insuffisances musculaires observĂ©es, de l'analyse vidĂ©o et des symptĂŽmes il est possible de faire un algorithme avec plusieurs pathologies propres au grimpeurs.
En revanche, la littĂ©rature nâest pas consĂ©quente sur tous les sujets donc il y a une large part dâexpĂ©rience clinique et personnelle, ce qui amĂšne son lot de biais et qui est Ă prendre comme telle. Le but est d'avoir en tĂȘte les pathologies les plus courantes du grimpeur (hors poulies) et d'avoir un algorithme pour pouvoir poser une hypothĂšse diagnostic tout en ayant compris les causes possibles et mĂ©canismes de surcharge.
Pour pouvoir communiquer efficacement et ĂȘtre Ă mĂȘme de jauger les diffĂ©rents niveaux de contrainte, il faut avoir certaines connaissances de base sur le sport ainsi que le vocabulaire et avoir des outils de tests et mesures spĂ©cifiques.
Marie AKRICH (Paris)
08:50 - 08:55
Questions.
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08:00 - 08:30
Communications Libres
Chirurgie plastique et microchirurgie
Modératrices :
Isabelle AUQUIT-AUCKBUR (PUPH) (Modératrice, Rouen), Isabelle PLUVY (MCU PH) (Modératrice, Besançon)
08:00 - 08:05
#48806 - CP100 Corticothérapie péri-opératoire en microchirurgie : revue de littérature et perspective.
CP100 Corticothérapie péri-opératoire en microchirurgie : revue de littérature et perspective.
Lâutilisation des corticoĂŻdes est, au fil des annĂ©es, devenue pratique courante dans le milieu chirurgical.
Leur intĂ©rĂȘt sur la diminution de lâinflammation et lâĆdĂšme post-opĂ©ratoire est notable en chirurgie maxillofaciale, neurochirurgie, chirurgie vasculaire, hĂ©pato-biliaire ou encore au sein des protocoles de rééducation rapide en chirurgie arthroplastique.
En microchirurgie, leur mĂ©canisme dâaction, bien quâencore en partie mĂ©connu, pourrait ĂȘtre un atout afin de diminuer le syndrome dâischĂ©mie-reperfusion qui suit les anastomoses microvasculaires.
Afin de mieux connaitre leur intĂ©rĂȘt en microchirurgie lors des rĂ©implantations digitales post-traumatiques ou lors de lambeaux libres, nous proposons une revue de littĂ©rature comparant les rĂ©sultats publiĂ©s sur PubMed.
Nous avons effectuĂ© une revue de littĂ©rature dans PubMed en combinant les diffĂ©rents mots-clefs et MESH Terms : "microsurgeryâ(MeSH Terms) , "free tissue flapsâ(MeSH Terms) , "reperfusion injury/complicationsâ(MeSH Terms) , "anastomosis, surgicalâ(MeSH Terms) , Flap surgery (MeSH Terms) , skin flap, skin transplantation (MeSH Terms) avec "adrenal cortex hormonesâ(MeSH Terms) OR "prednisoloneâ(MeSH Terms) OR "methylprednisoloneâ(MeSH Terms) OR "dexamethasoneâ(MeSH Terms).
Sur un total de 950 publications correspondantes, 9 Ă©tudes portaient sur le mĂ©canisme dâischĂ©mie-reperfusion et 4 publications Ă©tudiaient lâimpact des corticoĂŻdes aprĂšs micro-anastomoses chirurgicales. Sur lâensemble des Ă©tudes, la majoritĂ© ont Ă©tĂ© effectuĂ©es sur modĂšle animal.
Deux Ă©tudes sur lâhomme ont Ă©tĂ© publiĂ©es dont une seule prospective (La Padula, 2024).
Que ce soit sur le mĂ©canisme dâischĂ©mie-reperfusion ou sur la viabilitĂ© des micro-anastomoses, lâensemble des Ă©tudes montrent un effet bĂ©nĂ©fique des corticoĂŻdes administrĂ©s par voie gĂ©nĂ©rale en post-opĂ©ratoire. Les effets les plus notables sont retrouvĂ©s sur la diminution des cellules et cytokines inflammatoires, sur la diminution de lâĆdĂšme ou de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale sur la survie du lambeau.
Lâadministration de la corticothĂ©rapie doit dĂ©buter au maximum dans les 8 heures post-ischĂ©miques, Ă haute dose et pour une durĂ©e de 4 jours (Pulse Therapy). Cette revue de littĂ©rature semble indiquer que la corticothĂ©rapie pĂ©ri-opĂ©ratoire peut avoir un effet bĂ©nĂ©fique sur le mĂ©canisme dâischĂ©mie-reperfusion qui suit les interventions microchirurgicales.
Olivier RASKIN (Bruxelles, Belgique), Amandine LEDOUX, Christophe CAMPS, Christophe DUYSENS, Alban FOUASSON-CHAILLOUX, Germain POMARES
08:05 - 08:10
#48807 - CP101 SOAK & WARM : Recommandations peropératoires pour la gestion du vasospasme pour les jeunes microchirurgiens.
CP101 SOAK & WARM : Recommandations peropératoires pour la gestion du vasospasme pour les jeunes microchirurgiens.
Le vasospasme reste un problÚme critique en microchirurgie car il peut compromettre la réussite microchirurgicale, en particulier pour les jeunes microchirurgiens. Cette revue synthétise les stratégies fondées sur des données probantes pour la prévention et la gestion du vasospasme peropératoire, en mettant l'accent sur les interventions pharmacologiques, les techniques chirurgicales et l'optimisation systémique.
Une analyse exhaustive de la littérature a été réalisée, analysant les études récentes et les revues systématiques sur la gestion du vasospasme en microchirurgie. L'efficacité des divers traitements a été évaluée et un nouveau protocole a été élaboré sur la base des résultats. Les conditions techniques de réalisation ainsi que la manipulation atraumatique des tissus a été identifiée comme une mesure préventive. La gestion de la température est apparue comme un facteur crucial, le refroidissement local en dessous de 37°C augmentant significativement le risque de vasospasme. Parmi tous les vasodilatateurs, les inhibiteurs calciques ont fait preuve d'une efficacité supérieure. La papavérine et la lidocaïne, bien que largement utilisées, ont montré une cytotoxicité potentielle à fortes doses.
La revue a également souligné les avantages d'une anesthésie loco-régionale pour éviter les vasospasmes induits par la douleur, et d'une utilisation judicieuse de vasopresseurs systémiques pour maintenir une pression de perfusion adéquate. Sur la base des données disponibles, nous proposons le protocole SOAK & WARM pour la prise en charge systématique du vasospasme en peropératoire :
- SOAK : Soak with vasodilators, Observe anastomosis, Assess with ultrasound/fluorescein (if available), Keep temperature optimal.
- WARM : Wait and reassess, Adventicectomy if needed, Review for obstacles, Maintain volume status Ce protocole intĂšgre des considĂ©rations gĂ©nĂ©rales qu'un jeune microchirurgien doit garder Ă l'esprit, offrant une approche structurĂ©e pour prĂ©venir et gĂ©rer le vasospasme peropĂ©ratoire. La mise en Ćuvre de ce protocole peut rĂ©duire l'incidence et la gravitĂ© des complications
Edouard KUNEGEL (Luxembourg, Luxembourg), Amandine LEDOUX, Christophe DUYSENS, Christophe CAMPS, Alban FOUASSON-CHAILLOUX, Germain POMARES
08:10 - 08:15
#48532 - CP102 La vascularisation dorsale du pouce permet-elle la réalisation du lambeau adipo-fascial dorsal retourné ?
CP102 La vascularisation dorsale du pouce permet-elle la réalisation du lambeau adipo-fascial dorsal retourné ?
Les amputations distales du pouce avec exposition osseuse et atteinte du lit unguĂ©al posent un dĂ©fi reconstructif. Plusieurs lambeaux (Möberg, OâBrien, Brunelli, AtasoyâŠ) ont Ă©tĂ© dĂ©crits, mais leur usage est limitĂ© en cas de perte de substance unguĂ©ale dorsale. Le lambeau adipo-fascial dorsal retournĂ©, bien dĂ©crit pour les doigts longs, apparaĂźt comme une alternative intĂ©ressante. Il est vascularisĂ© par des anastomoses dorso-palmaires et offre de bons rĂ©sultats fonctionnels et esthĂ©tiques, notamment sur la repousse unguĂ©ale.
Cependant, les donnĂ©es anatomiques disponibles concernent exclusivement les doigts longs, Ă vascularisation dorsale longitudinale centrĂ©e sur lâarcade de la matrice. Le pouce prĂ©sente une vascularisation spĂ©cifique, avec un rĂ©seau dorsal plus dĂ©veloppĂ©. Cela soulĂšve la question de lâexistence dâune communication efficace entre les rĂ©seaux dorsal et palmaire pour assurer la viabilitĂ© du lambeau dans cette rĂ©gion. Cette Ă©tude visait Ă dĂ©crire la vascularisation dorsale du pouce afin dâĂ©valuer la faisabilitĂ© anatomique du lambeau adipo-fascial retournĂ©.
Entre 2021 et 2024, une Ă©tude anatomique a Ă©tĂ© menĂ©e sur 24 mains de cadavres frais. AprĂšs dissection de lâartĂšre radiale et ligature de lâulnaire, une injection a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e jusquâĂ la pulpe des doigts. Les mains ont ensuite Ă©tĂ© congelĂ©es Ă â4 °C puis dĂ©congelĂ©es avant dissection.
Les structures artĂ©rielles dorsales et palmaires ont Ă©tĂ© analysĂ©es de distal en proximal : arcade de la matrice, artĂšres dorsales radiale et ulnaire, et anastomoses dorso-palmaires. Le lambeau adipo-fascial a Ă©tĂ© levĂ© Ă 1 cm du repli unguĂ©al puis retournĂ© distalement. Lâarcade de la matrice Ă©tait constante (100 %), situĂ©e Ă 7 mm du repli unguĂ©al, de bon calibre dans 96 %. LâartĂšre dorso-ulnaire Ă©tait toujours prĂ©sente et de bon calibre ; la dorso-radiale Ă©tait retrouvĂ©e dans 42 % des cas, souvent grĂȘle. Les anastomoses au col de P1 Ă©taient prĂ©sentes dans 96 % en ulnaire et 79 % en radial (Ă environ 25 mm). Le lambeau incluait systĂ©matiquement au moins une artĂšre dorsale. Ces rĂ©sultats confirment que la vascularisation rĂ©trograde du lambeau est assurĂ©e par lâarcade de la matrice et par les artĂšres dorsales, notamment lâulnaire, constante et de bon calibre. Les variations observĂ©es de lâartĂšre dorso-radiale doivent ĂȘtre prises en compte, notamment pour sĂ©curiser la levĂ©e du lambeau et Ă©viter les Ă©checs rapportĂ©s dans certaines sĂ©ries cliniques. La vascularisation dorsale du pouce permet la rĂ©alisation anatomiquement fiable dâun lambeau adipo-fascial retournĂ©. Ces rĂ©sultats encouragent sa rĂ©alisation, sous rĂ©serve de critĂšres prĂ©cis Ă valider en clinique.
Anais DELGOVE, Lois CATHALA (Paris), Hugo PELET, Marie-Laure ABI-CHAHLA
08:15 - 08:20
#48763 - CP103 Bases anatomiques et applications cliniques des lambeaux chimériques prélevés sur la deuxiÚme artÚre métacarpienne dorsale.
CP103 Bases anatomiques et applications cliniques des lambeaux chimériques prélevés sur la deuxiÚme artÚre métacarpienne dorsale.
Reconstruction multi-tissue defects in the finger remains a significant challenge in hand surgery. The objective of this study is to present the anatomical basis of the chimeric flap incorporating skin, tendon and bone based on the second dorsal metacarpal artery (2DMA) and to illustrate its clinical application.
The anatomical basis of the chimeric flaps is supported by our prior experience with isolated flaps based on the 2DMA pedicle: 10 osseous flaps, 15 cutaneous flap and 3 tendinous flaps. Localization of the branches of the 2DMA that supply bone, skin and tendon components was studied. Two patients with composite tissue loss of a finger underwent reconstruction using chimeric flap, illustrating the clinical application of this technique. A constant distal cutaneous branches originating from the 2DMA is located an average of 1.2 cm proximally to the metacarpophalangeal joint when 2DMA reaches the distal margin of the junctura tendinae. A constant branch of the 2DMA, usually 3 to 4 cm upstream from the metacarpophalangeal (MCP) joint line of the index, supplies the extensor indicis proprius. 2DMA consistently provides vascularization of the base of the second metacarpal through small periosteal vessels.
A single stage reconstruction was successfully performed using a pedicled chimeric flap based on the 2DMA combining skin paddle, second metacarpal base bone and the extensor indicis proprius in one patient and skin paddle, second metacarpal base bone in another patient. This specific chimeric flap has not been previously described in the literature. This technique provides a versatile, single-stage solution for complex dorsal finger reconstruction, minimizing morbidity and optimizing functional outcomes -
Célina COTTIER (-, Suisse), Sébastien DURAND, Thierry CHRISTEN
08:20 - 08:25
#48710 - CP104 La plastie en trident, une erreur géométrique ?
CP104 La plastie en trident, une erreur géométrique ?
La plastie en trident est trĂšs utilisĂ©e en chirurgie (chirurgie de la main, chirurgie infantile, chirurgie des brĂ»lĂ©s) pour corriger des brides cutanĂ©es. Comme toute plastie, le design gĂ©omĂ©trique est essentiel pour faciliter le bon dĂ©ploiement des lambeaux. Cependant, la taille des incisions ou lâangulation des lambeaux nâest pas clairement Ă©tablie. Lâobjectif de cette Ă©tude est dâĂ©valuer lâefficacitĂ© thĂ©orique et pratique de cette plastie sur son versant gĂ©omĂ©trique, mĂ©canique et anatomique.
Trois modĂšles de plastie en trident ont Ă©tĂ© proposĂ©s. LâefficacitĂ© thĂ©orique a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e en gĂ©omĂ©trie plane puis en 3 dimensions Ă partir dâun score dâĂ©nergie de courbure et dâun score de dĂ©placement. Une simulation informatique a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e pour visualiser les zones de contraintes. LâefficacitĂ© pratique a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e sur la premiĂšre bride commissurale de sujets anatomiques injectĂ©s. Un quadrillage standardisĂ© a Ă©tĂ© dessinĂ© afin dâanalyser les effets de contraintes. Les paramĂštres biomĂ©triques (allongement, rĂ©traction, approfondissement) ont Ă©tĂ© analysĂ©s pour chaque plastie. La plastie en trident pose un problĂšme gĂ©omĂ©trique par lâincongruence entre les lambeaux quadrangulaires et triangulaires liĂ© Ă lâavancement du lambeau Y-V. Le modĂšle standard isomĂ©trique de plastie en trident offre le plus mauvais potentiel dâexploitation cutanĂ©e avec de mauvais scores. Les modĂšles de plasties associĂ©es Ă un allongement des incisions permettent dâexploiter lâintĂ©gritĂ© de la surface cutanĂ©e. Ils permettent Ă©galement une meilleur rĂ©partition des contraintes associĂ©es Ă des paramĂštres biomĂ©triques plus favorables. La plastie en trident ne prĂ©sente pas les avantages dâune plastie « 3 en 1 » car elle prĂ©sente un conflit gĂ©omĂ©trique et mĂ©canique. Ce conflit est Ă lâorigine dâune recoupe nĂ©cessaire des lambeaux. La correspondance des surfaces, de chaque cĂŽtĂ© de la bride, est un paramĂštre essentiel pour une meilleure rĂ©partition des contraintes mĂ©caniques. Le prolongement des incisions permet dâexcentrer les points limitants, favorisant ainsi le dĂ©ploiement des lambeaux. Cela Ă©vite dâexploiter excessivement lâĂ©lasticitĂ© cutanĂ©e qui peut mettre en pĂ©ril la viabilitĂ© des lambeaux. La plastie en trident est une erreur gĂ©omĂ©trique. Lâutilisation dâautres plasties plus logiques sur le plan gĂ©omĂ©trique et mĂ©canique pourrait amener Ă limiter son utilisation.
Thomas ALBERT (Nantes), Corentin LOTHODĂ, Philippe BELLEMĂRE, Ludovic ARDOUIN, Laurent MEERSSEMAN
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Salle 252AB |
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H11
08:00 - 09:30
Session Pratique
Microchirurgie
Comme chaque annĂ©e, une session de microchirurgie pratique va permettre aux plus jeunes de sâentraĂźner sur des modĂšles artificiels et Ă rĂ©ussir ces jeux dâadresses indispensables Ă maĂźtriser avant de pouvoir rĂ©parer de vrais vaisseaux sous grossissement.
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Salle 253 |
| 08:30 |
"Vendredi 19 d\u00e9cembre"
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E12
08:30 - 09:00
Table Ronde
du Club des Jeunes Chirurgiens de la Main
Modérateur :
Alain GRAFTIAUX (CHIRURGIEN) (Haguenau)
Conférenciers :
Yoann DALMAS (CCA de chirurgie orthopédique) (Conférencier, Toulouse), Gauthier MENU (Chirurgien) (Conférencier, Besançon), Jimmy PECHEUR (Assistant) (Conférencier, Nantes)
Quand on a plus de souvenirs que de projets, il faut laisser la jeune gĂ©nĂ©ration prendre la suite. Des chirurgiens, efficaces et modernes, vont nous montrer des situations et faire participer lâauditoire Ă trouver les bonnes solutions.
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Amphi Bleu |
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"Vendredi 19 d\u00e9cembre"
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F12
08:30 - 09:00
Communications Libres
Infections de la main et phlegmons
Modératrices :
Isabelle AUQUIT-AUCKBUR (PUPH) (Modératrice, Rouen), Isabelle PLUVY (MCU PH) (Modératrice, Besançon)
08:30 - 08:35
#48554 - CP105 Use of Antibiotics in Hand Surgery: A European Survey.
CP105 Use of Antibiotics in Hand Surgery: A European Survey.
The use of prophylactic antibiotics in hand surgery remains a debated issue in Europe, with wide variation in practice and a lack of standardized guidelines. Despite growing evidence suggesting limited benefits of antibiotic prophylaxis in many hand procedures, prescription habits persist, often driven by institutional policies, personal experience, or medico-legal concerns.
An 8-question online survey was distributed to approximately 4,000 active members of the Federation of European Societies for Surgery of the Hand (FESSH) between April 9 and May 31, 2025. The survey assessed antibiotic use across 25 surgical scenarios and 7 specific clinical conditions affecting immune response. Respondent demographics and willingness to join a clinical reference group were also recorded. Data were analyzed using descriptive statistics. A total of 130 surgeons responded (3.3% response rate), with representation from 25 countries. Most respondents (96.2%) reported adherence to guidelines, primarily hospital wide. Antibiotic prophylaxis was largely avoided in minor clean procedures (e.g., simple wounds, elective soft tissue surgeries), but widely prescribed in septic cases (e.g., septic arthritis: 99.2%; wounds with lymphangitis: 93%). In cases where surgeons indicated not to use antibiotics in a healthy person 82.2% would prescribe antibiotics in case of severe crushing element to the injury, 70.8% for patients on immunosuppressants and 45.7% for diabetics. The survey reveals significant heterogeneity in antibiotic prophylaxis practices among European hand surgeons, sometimes diverging from current scientific evidence. Thus, 20.9% of respondents reported prescribing prophylaxis for minor elective procedures, despite evidence advising against it. While overuse remains common in low-risk procedures, underuse is occasionally seen in high-risk cases. These discrepancies highlight the need for unified, evidence-based European guidelines. The results support future educational initiatives and the development of standardized protocols to optimize antibiotic stewardship in hand surgery.
Guillaume PRUNIERES (Haguenau), Sarah TUCKER, Massimo CORAIN, Simon OECKENPOEHLER, Ignacio ROGER DE OĂA, Andrii LYSAK, Stefan MEUSER
08:35 - 08:40
#48471 - CP106 La prise en charge chirurgicale des plaies de la main : Est-il nĂ©cessaire dâadministrer dâantibiotiques en postopĂ©ratoire ?
CP106 La prise en charge chirurgicale des plaies de la main : Est-il nĂ©cessaire dâadministrer dâantibiotiques en postopĂ©ratoire ?
Lâadministration postopĂ©ratoire dâantibiotiques pour une plaie de la main reste frĂ©quente, bien que non fondĂ©e sur des preuves scientifiques solides et souvent guidĂ©e par des habitudes ou des raisons mĂ©dico-lĂ©gales. Lâobjectif de notre Ă©tude est de montrer quâun parage et un lavage chirurgical adĂ©quats suffisent dans ce contexte, sans nĂ©cessitĂ© dâantibiothĂ©rapie postopĂ©ratoire.
Il sâagit dâune Ă©tude observationnelle rĂ©trospective monocentrique sur un groupe des 270 patients, de plus de 18 ans, opĂ©rĂ©s entre avril 2024 et mars 2025 pour des plaies de la main. Les critĂšres dâinclusion ont Ă©tĂ© : des plaies associant ou pas des lĂ©sions tendineuses, vasculo-nerveuses, des plaies articulaires ou avec fracture de P3 sans ostĂ©osynthĂšse associĂ©e. Les critĂšres dâexclusion ont Ă©tĂ© : plaies avec fracture de P1, P2 ou P3 ostĂ©osynthĂ©sĂ©e, plaies massivement contaminĂ©es/souillĂ©es, avec corps Ă©trangers ou infection prĂ©existante, plaie complexe ou opĂ©rĂ©e au-delĂ de 48h post-traumatisme. Un questionnaire a Ă©tĂ© Ă©galement Ă©laborĂ© et envoyĂ© aux chirurgiens pratiquant la chirurgie de la main en France : 70 rĂ©ponses ont Ă©tĂ© reçues. Le taux dâinfection postopĂ©ratoire observĂ© dans notre Ă©tude a Ă©tĂ© de 1.1 % (n=3), les trois patients ayant reçu antibiotiques en postopĂ©ratoire. Lâabsence dâantibiotiques en postopĂ©ratoire nâest pas associĂ©e au risque infectieux (test du Fisher, p = 0,26). Enfin, 51 % des patients ont Ă©tĂ© lavĂ©s avec du sĂ©rum physiologique et eau oxygĂ©nĂ©e, tandis que 44 % uniquement avec du sĂ©rum physiologique. La faible incidence dâinfection observĂ©e dans notre cohorte confirme que lâantibiothĂ©rapie postopĂ©ratoire nâest probablement pas nĂ©cessaire pour les plaies de la main, telles que dĂ©crites dans notre Ă©tude, Ă condition quâun traitement chirurgical adaptĂ© soit rĂ©alisĂ©. La variabilitĂ© des pratiques (+/- antibiotiques, lavage avec ou sans eau oxygĂ©nĂ©e) relevĂ©e dans notre Ă©tude reflĂšte lâabsence de recommandations claires et souligne le besoin de protocoles standardisĂ©s. Les rĂ©ponses au questionnaire confirment Ă©galement ces constatations. Nos rĂ©sultats sont en accord avec la littĂ©rature. LâantibiothĂ©rapie postopĂ©ratoire nâest pas indispensable dâaprĂšs nos rĂ©sultats. Il existe une tendance Ă utiliser dâautres solutions antiseptiques, en plus du sĂ©rum physiologique, mais il nây a pas de preuves scientifiques qui soutient leur usage. Dâautres Ă©tudes de plus grande envergure et prospectives sont nĂ©cessaires afin de rĂ©aliser de protocoles standardisĂ©s.
Ana Maria MATEIES (Le Mans), Florence VIGOUROUX GUILLET, Larisa Marina ZAHAN
08:40 - 08:45
#48517 - CP107 Prise en charge des phlegmons de gaine des flĂ©chisseurs avec un schĂ©ma dâantibiothĂ©rapie orale « simplifiĂ© ».
CP107 Prise en charge des phlegmons de gaine des flĂ©chisseurs avec un schĂ©ma dâantibiothĂ©rapie orale « simplifiĂ© ».
Le phlegmon de gaine des flĂ©chisseurs est une pathologie infectieuse frĂ©quente, potentiellement sĂ©vĂšre. Son traitement est essentiellement chirurgical, mais il nây a Ă ce jour pas de consensus sur les modalitĂ©s dâutilisation des antibiotiques en post-opĂ©ratoire. Lâobjectif de cette Ă©tude Ă©tait dâĂ©valuer lâefficacitĂ© dâune prise en charge reposant sur une prise en charge chirurgicale avec antibiothĂ©rapie orale de courte durĂ©e, tant sur le contrĂŽle de lâinfection que sur les rĂ©sultats fonctionnels Ă six mois.
Il sâagit dâune Ă©tude de cohorte prospective, observationnelle et non interventionnelle. Ont Ă©tĂ© inclus les patients pris en charge pour un phlegmon de gaine dans notre centre, en ambulatoire ou en hospitalisation courte, entre le 2 novembre 2022 et le 30 octobre 2024. Le protocole de soins associait un drainage chirurgical mini-invasif par irrigation Ă une antibiothĂ©rapie post-opĂ©ratoire unique par voie orale, dâune durĂ©e de 7 Ă 10 jours. Ă six mois de lâintervention, les patients ont Ă©tĂ© recontactĂ©s pour complĂ©ter un questionnaire dâĂ©valuation fonctionnelle. Nous avons analysĂ© lâefficacitĂ© du traitement sur le contrĂŽle de lâinfection, les facteurs de risque dâĂ©chec, ainsi que les rĂ©sultats fonctionnels et leurs dĂ©terminants. Cent quarante-huit patients ont Ă©tĂ© inclus. Tous ont reçu une antibiothĂ©rapie post-opĂ©ratoire orale dâune durĂ©e mĂ©diane de 8 jours, par amoxicilline/acide clavulanique dans 142 cas (96 %). La prise en charge a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en ambulatoire dans 93% des cas. Le taux dâĂ©chec du traitement Ă©tait de 6,8 %. Peu de facteurs de risque dâĂ©chec ont pu ĂȘtre identifiĂ©s, mais les phlegmons de stade IIB Ă©taient significativement plus Ă risque dâĂ©volution dĂ©favorable. Ă six mois, 86 patients ont pu ĂȘtre réévaluĂ©s : 82 % ne prĂ©sentaient pas de limitation fonctionnelle notable, et 7 % prĂ©sentaient une limitation fonctionnelle importante. Le stade Ă©volutif du phlegmon et le dĂ©lai de prise en charge Ă©taient significativement associĂ©s Ă une limitation fonctionnelle. Notre prise en charge avec antibiothĂ©rapie orale courte a montrĂ© un bon contrĂŽle de lâinfection, notamment pour les phlegmons de stade I et IIA. Le taux dâĂ©chec reste faible, et les rĂ©sultats fonctionnels Ă six mois sont satisfaisants. Le stade Ă©volutif initial et le dĂ©lai de prise en charge sont les principaux facteurs influençant le pronostic fonctionnel mis en Ă©vidence. Pour les phlegmons de stade I et IIA, en lâabsence dâallergie mĂ©dicamenteuse, une prise en charge en ambulatoire, combinant un lavage chirurgical mini-invasif Ă une antibiothĂ©rapie orale dâune semaine par amoxicilline/acide clavulanique, apparaĂźt comme une stratĂ©gie sĂ»re et efficace.
Ewen LATASTE (Angers), Nicolas BIGORRE
08:45 - 08:50
#48375 - CP108 Phlegmon des gaines des flĂ©chisseurs : entre urgence chirurgicale et dĂ©fi fonctionnel â retour sur 186 cas.
CP108 Phlegmon des gaines des flĂ©chisseurs : entre urgence chirurgicale et dĂ©fi fonctionnel â retour sur 186 cas.
La tĂ©nosynovite purulente des flĂ©chisseurs constitue une urgence chirurgicale frĂ©quente en pathologie de la main. MalgrĂ© les avancĂ©es en antibiothĂ©rapie et en techniques opĂ©ratoires, elle reste associĂ©e Ă des sĂ©quelles fonctionnelles majeures et un risque non nĂ©gligeable dâamputation.
Objectif :
Analyser les profils cliniques, les modalités de traitement chirurgical et les résultats fonctionnels de la ténosynovite purulente des fléchisseurs, tout en identifiant les facteurs microbiologiques influençant le pronostic.
Ătude rĂ©trospective monocentrique incluant 186 patients adultes traitĂ©s entre 2017 et 2024 au service de traumatologie orthopĂ©die pour tĂ©nosynovite infectieuse de la main. Les donnĂ©es recueillies incluent les caractĂ©ristiques cliniques, les antĂ©cĂ©dents, les traitements chirurgicaux rĂ©alisĂ©s, les rĂ©sultats fonctionnels (scores de Strickland, DASH, force de prĂ©hension) et les rĂ©sultats microbiologiques. LâĂąge mĂ©dian Ă©tait de 47,5 ans, avec 53,2 % dâhommes. LâĂ©tiologie traumatique prĂ©dominait (64,4 %). Les comorbiditĂ©s frĂ©quentes incluaient diabĂšte (22,3 %) et corticothĂ©rapie (76,5 %). Le dĂ©lai mĂ©dian de consultation Ă©tait de 2,6 jours.
Les gestes chirurgicaux réalisés étaient : lavages et débridements (58,8 %), nécrosectomies (29,3 %), et amputations (12 %), majoritairement phalangées (68 %).
La durĂ©e moyenne dâhospitalisation Ă©tait de 4,8 jours. Sur le plan fonctionnel, 49,7 % des patients ont obtenu un bon rĂ©sultat selon Strickland, tandis que 14,7 % prĂ©sentaient un mauvais pronostic fonctionnel.
Les scores DASH variaient considérablement (16,5 % avec handicap sévÚre), et la perte de force atteignait 83 % aux stades évolués.
Les cultures microbiologiques identifiaient majoritairement Staphylococcus aureus (41 %) et Streptococcus pyogenes (16 %), avec 36 % dâinfections polymicrobiennes. Les traitements antibiotiques Ă©taient principalement Ă base dâamoxicilline-acide clavulanique, adaptĂ©s selon les profils microbiologiques. La tĂ©nosynovite purulente des flĂ©chisseurs reste une pathologie grave aux complications frĂ©quentes malgrĂ© les progrĂšs thĂ©rapeutiques. Le pronostic fonctionnel dĂ©pend fortement de la prĂ©cocitĂ© de la prise en charge, du terrain sous-jacent et du type dâagents infectieux. La rĂ©duction du taux dâamputation et lâoptimisation des protocoles chirurgicaux et antibiotiques reprĂ©sentent un enjeu majeur.
El Mehdi BOUMEDIANE (Marrakech, Maroc), Soleh ABDEWAHED, Yassine FATH EL KHIR, Mohamed Amine BEHIMA, Imad ABKARI
08:50 - 08:55
#48800 - CP109 Comparaison entre incisions étagées et voie de Brunner dans le traitement chirurgical des phlegmons des gaines.
CP109 Comparaison entre incisions étagées et voie de Brunner dans le traitement chirurgical des phlegmons des gaines.
Les phlegmons des gaines des flĂ©chisseurs constituent une urgence chirurgicale potentiellement responsable de sĂ©quelles fonctionnelles majeures et dont les modalitĂ©s de traitement chirurgical ne sont pas consensuelles. Notre objectif Ă©tait de comparer les rĂ©sultats fonctionnels Ă 6 mois de deux techniques opĂ©ratoires : abord mini-invasif et lâabord extensif selon Brunner.
Nous avons menĂ© une Ă©tude rĂ©trospective monocentrique incluant 103 patients consĂ©cutifs opĂ©rĂ©s entre janvier et dĂ©cembre 2024. Les critĂšres dâinclusion Ă©taient la prĂ©sence dâun phlegmon confirmĂ© des gaines digitales et un suivi dâau moins 6 mois. Les variables collectĂ©es comprenaient lâĂąge, le sexe, le tabagisme, lâindex de comorbiditĂ© de Charlson, lâASA, le stade Ă©volutif (Michon modifiĂ© selon Sokolow), la durĂ©e dâĂ©volution prĂ©-opĂ©ratoire, le germe retrouvĂ© et lâantibiothĂ©rapie employĂ©e. La voie mini-invasive par incisions Ă©tagĂ©es Ă©tait privilĂ©giĂ©e aux stades prĂ©coces. Les rĂ©sultats fonctionnels ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s par Total Active Motion, EVA et Quick DASH. Une rĂ©gression multivariĂ©e a permis dâajuster les comparaisons sur les principaux facteurs de confusion, Ă savoir lâĂąge, le sexe, les scores de Charlson et ASA, le tabagisme, le stade du phlegmon, la durĂ©e dâĂ©volution prĂ©-opĂ©ratoire et le type de germe retrouvĂ©. LâĂąge moyen Ă©tait de 41 ans, avec une prĂ©dominance masculine (73âŻ%). La voie mini-invasive a Ă©tĂ© utilisĂ©e chez 69 patients (67âŻ%) et la voie extensive chez 34 (33âŻ%). Le dĂ©lai mĂ©dian avant prise en charge Ă©tait de 4 jours. Au recul moyen de 12 mois, aprĂšs ajustement, la voie extensive Ă©tait associĂ©e Ă une EVA significativement plus Ă©levĂ©e (+1,9âŻ; p=0,008) et Ă un Quick DASH plus dĂ©favorable (+25 pointsâŻ; p=0,012). La diffĂ©rence de Total Active Motion semblait en faveur du mini-invasif (+ 41°, p=0,071). Lâanalyse stratifiĂ©e sur les stades selon Sokolow montrait un effet favorable marquĂ© de la voie mini-invasive aux stades 1 et une absence de diffĂ©rence au stade 2A. Ces rĂ©sultats confirment que lâagressivitĂ© chirurgicale est corrĂ©lĂ©e Ă une morbiditĂ© fonctionnelle accrue, comme rapportĂ© dans la littĂ©rature. Un abord extensif reste nĂ©cessaire dans les stades avancĂ©s. Le dĂ©lai de prise en charge et la prĂ©sence de comorbiditĂ©s telles que le diabĂšte sont confirmĂ©s comme facteurs de rĂ©sultat dĂ©favorable, Ă stade Ă©volutif Ă©quivalent. Lâabsence de randomisation du choix opĂ©ratoire constitue la principale limite de cette Ă©tude. La voie mini-invasive, permet de limiter les sĂ©quelles fonctionnelles sans compromettre le contrĂŽle infectieux dans les stades 1 Ă 2A. Ces donnĂ©es soutiennent une prise en charge graduĂ©e adaptĂ©e au stade Ă©volutif.
Malek JABBES (Paris), Dorianne MONT, Thanh Huong NGUYEN HO-BOULDOIRES, Alain SAUTET, Jean-Roger WERTHER, Adeline CAMBON
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Salle 252AB |
| 09:00 |
"Vendredi 19 d\u00e9cembre"
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E13
09:00 - 09:30
Table Ronde
Les plus beaux cas cliniques de lâautre cĂŽtĂ© de la mĂ©diterranĂ©e
Modérateur :
Jean-Luc ROUX (Chirurgien orthopédique) (Montpellier)
Conférenciers :
Abdelkrim DAOUDI (Conférencier, Maroc, Maroc), Anatole KIBADI KAPAY (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Kinshasa, RD du Congo)
De spĂ©cialistes, reconnus de la chirurgie de la main et du membre supĂ©rieur, nous font lâhonneur dâavoir acceptĂ© notre invitation pour prĂ©senter des situations particuliĂšres en chirurgie de la main quâil est nĂ©cessaire de connaĂźtre.
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Amphi Bleu |
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"Vendredi 19 d\u00e9cembre"
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G10
09:00 - 10:00
Session GEMMSOR
Communications libres
09:50 - 09:55
Questions.
09:00 - 09:10
#48090 - CG26 Functional scores and time to resume professional and manual activities after thumb amputations.
CG26 Functional scores and time to resume professional and manual activities after thumb amputations.
When replantation could not be performed, traumatic thumb amputations lead to regularization. Few studies focused on regularization after traumatic thumb amputation. The aim of the study was to do functional scores and to report timeline to get back to activities after thumbs amputations.
This retrospective cohort was performed from January 1, 2005 to December 31, 2019. 50 patients out of the 59 files selected responded to the questionnaires, 40 had a consultation. PRWHE, Quick DASH, Michigan, CISS scores were analyzed. Möberg test, grip test, key pinch test et Weber. Time to get back to work and revision surgery. Stratified analysis according to : location of the regularization, time of this surgery and work accident were done. The mean time of follow-up was 10.5 years (SD=3.8). Patients had good functional results : the mean PRWHE score was 13 (SD=13) ; Quick DASH at 14 (SD=16) ; Brief Michigan at 30,9 (SD=6.2) ; CISS at 30.5 (DS=14.9). Patients get back to work after 121 days (DS=201). They had a normal sensibility at 2PD for 9 of them (34.6%). The grip strength was at 80% (SD=25) and key pinch test at 61.0% (SD=34). The YO Möberg was longer by 38.9% (DS=6,3) of the affected side and the YF one by 40.1% (SD=5.3). 3 patients (7.5%) required a revision surgery including 2 reconstructive (Matev and pollicization). Stratified analysis showed better overall results for long stump but without significant difference. This study didnât highlight significant difference according to time of regularization but did it for PROMs according to work accident. This is the first study with such hindsight dealing with functional and clinical results after thumb amputation. Nevertheless this remains a single center study with lack of power to highlight significant difference. Clinical results must be balanced by patients who could not realize them (10/26, 38.5%). Multivariate analyses could be interesting with higher effectives. Results of thumbs amputations patients remain acceptable. Nerve management and conservation of length should guide surgeons in order to have best results. Professionals can inform their patients of what they can expect from their thumb. Nevertheless, replantation must be perform when itâs possible.
Antoine WIDENT (Caen), Gaëlle MAROTEAU, Germain POMARES, Laurent OBERT, Fabrice RABARIN, Christophe HULET
09:10 - 09:20
#48478 - CG27 Effectiveness of a nocturnal custom-made orthosis in the management of symptomatic rhizarthrosis: A Retrospective Cohort Study.
CG27 Effectiveness of a nocturnal custom-made orthosis in the management of symptomatic rhizarthrosis: A Retrospective Cohort Study.
his study aimed to evaluate the effectiveness of an overnight custom-made orthosis in patients with symptomatic rhizarthrosis, assessing pain and grip strength before and after 4 months of use.
This single-centre retrospective cohort study included 103 patients with symptomatic rhizarthrosis, comprising 25 males and 78 females, with a mean age of 61.2 years. All patients were treated with a resting orthosis prescribed for nocturnal use.âšThe primary outcome was patient-reported comfort, measured with the VAS. Secondary outcomes included key pinch, precision pinch, and grip strength assessments. All measurements were performed by a single surgeon at baseline and after a mean follow-up of 4.2 months.âšAmong the initial cohort, 94 patients (91%) completed the study protocol with VAS scores, while strength measurements were available for 73 patients (71%) for key and precision pinch, and for 91 patients (88%) for handheld dynamometry. The use of a nocturnal, custom-made orthosis resulted in a significant reduction in pain scores, as measured by the VAS, decreasing from 67.7 ± 17.04 before treatment to 49.46 ± 23.75 after three months of use (p < 0.001).âšAmong the 73 patients with available pre- and post-treatment data for key pinch strength, a significant improvement was observed, with values increasing from 4.82 ± 2.57 kg to 5.58 ± 2.45 kg (p < 0.05).âšFor precision pinch strength, also measured in 73 patients, a slight increase was noted from 3.49 ± 1.69 kg to 3.71 ± 1.74 kg after three months, although this difference did not reach statistical significance.âšIn 91 patients assessed with handheld dynamometry (Jamar), grip strength significantly improved from 24.44 ± 11.88 kg at baseline to 25.98 ± 12.69 kg after three months of orthosis treatment (p < 0.05). These findings suggest that nocturnal use of a custom-made orthosis for symptomatic rhizarthrosis effectively reduces pain and improves hand function, as demonstrated by increased strength in key pinch and Jamar measurements. This improvement in symptoms may contribute to delaying the need for surgical intervention. While our results align with existing evidence supporting orthotic treatment in rhizarthrosis, our study is distinctive in demonstrating the benefits of night-time use, allowing for unrestricted hand function during the day. The findings suggest that a nocturnal, custom-made orthosis may effectively reduce symptoms in patients with symptomatic rhizarthrosis. However, further prospective, randomized studies are necessary to confirm these results.
Jean GOUBAU (Gand - Bruxelles, Belgique), Jorne DUFOUR, Michiel CROMHEECKE, Pieter-Bastiaan DE KEYZER, Peter COEMAN
09:20 - 09:30
#48430 - CG28 Etat des lieux et perspectives du développement durable en rééducation de la main.
CG28 Etat des lieux et perspectives du développement durable en rééducation de la main.
En France, le secteur de la santĂ© est responsable de 8% des Ă©missions de gaz Ă effet de serre. En rééducation de la main, l'intĂ©gration de principes de dĂ©veloppement durable (DD) reprĂ©sente un dĂ©fi. Face aux enjeux environnementaux croissants, il est important de prioriser les actions Ă mettre en place pour une meilleure efficience, mais avant tout dâeffectuer le constat de nos pratiques actuelles. Lâobjectif de ce travail est dâĂ©valuer les pratiques actuelles en matiĂšre de DD chez les rééducateurs de la main (kinĂ©sithĂ©rapeutes, ergothĂ©rapeutes et orthĂ©sistes) dont certains appartiennent au GEMMSOR-SFRM mais Ă©galement de mesurer leur niveau dâengagement Ă©cologique et dâidentifier les leviers dâamĂ©lioration.
Une enquĂȘte anonyme en ligne a Ă©tĂ© diffusĂ©e aux membres du GEMMSOR-SFRM et sur les rĂ©seaux sociaux a destination professionnelle. Le questionnaire, structurĂ© en plusieurs volets (informations sociodĂ©mographiques, pratiques professionnelles, connaissances et attitudes vis-Ă -vis du DD), a permis de recueillir des donnĂ©es quantitatives et qualitatives. Les rĂ©ponses ont Ă©tĂ© analysĂ©es de maniĂšre descriptive, puis des comparaisons ont Ă©tĂ© effectuĂ©es en fonction des profils professionnels (Ăąge, statut, type dâexercice). Parmi les rĂ©pondants (N = 117), une majoritĂ© exerce en libĂ©ral (73 %) et possĂšde une expĂ©rience professionnelle infĂ©rieure Ă 20 ans (72 %). 86 % des participants dĂ©clarent ĂȘtre sensibles aux enjeux du DD, seuls 54 % affirment trier leurs dĂ©chets dans leur exercice. Les freins identifiĂ©s incluent un manque dâinformation (67 %) et des contraintes logistiques ou Ă©conomiques (68 %). Lâabsence de formation dĂ©diĂ©e est notĂ©e par 28% des rĂ©pondants. Cette enquĂȘte rĂ©vĂšle un Ă©cart entre la sensibilisation des rééducateurs au DD et la mise en Ćuvre effective de pratiques durables. Si lâintention est prĂ©sente, des obstacles structurels et un manque de formation freinent les actions concrĂštes. Comparativement Ă dâautres spĂ©cialitĂ©s mĂ©dicales, les rĂ©sultats montrent une prise de conscience rĂ©cente mais encore incomplĂšte. La mĂ©thodologie prĂ©sente lâavantage dâune large reprĂ©sentativitĂ©, bien que le biais dĂ©claratif soit toujours Ă considĂ©rer. Ce travail met en Ă©vidence un besoin urgent de structuration de lâapproche Ă©cologique en rééducation de la main. La mise en place de rĂ©fĂ©rentiels, la formation continue et initiale pourraient favoriser lâĂ©volution des pratiques. Ces rĂ©sultats appellent Ă des actions coordonnĂ©es entre institutions, sociĂ©tĂ©s savantes et professionnels.
Perspectives
Comme nous le suggĂšre les rĂ©sultats surprenants de la thĂšse du Dr. RĂ©my JOND, lâĂ©coconception des soins en Chirurgie de la main nous permet dâenvisager un nouvel axe dĂ©cisionnaire. A quand chez les rééducateurs ?
Manuel FRANCOIS (GRENOBLE)
09:30 - 09:40
#48435 - CG29 Etat des lieux de lâimagerie motrice et de la thĂ©rapie miroir dans la rééducation des tendons flĂ©chisseurs des doigts : une enquĂȘte quantitative.
CG29 Etat des lieux de lâimagerie motrice et de la thĂ©rapie miroir dans la rééducation des tendons flĂ©chisseurs des doigts : une enquĂȘte quantitative.
Cette Ă©tude examine lâintĂ©gration de lâimagerie motrice (IM) et de la thĂ©rapie miroir (TM) dans la rééducation des tendons flĂ©chisseurs des doigts, en soulignant leurs bĂ©nĂ©fices pour la rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle et la plasticitĂ© cĂ©rĂ©brale. Ces techniques permettent d'amĂ©liorer la dextĂ©ritĂ©, la gestion de la douleur, et la force de prĂ©hension, tout en optimisant la rĂ©adaptation post-chirurgicale et en rĂ©duisant les effets nĂ©gatifs de l'immobilisation sur la reprĂ©sentation corticale.
Un questionnaire en ligne sur Google FormsÂź a Ă©tĂ© envoyĂ© Ă des masseurs-kinĂ©sithĂ©rapeutes (MK) spĂ©cialisĂ©s en rééducation de la main entre le 24 juillet et le 31 octobre 2024. Les rĂ©ponses ont Ă©tĂ© analysĂ©es via Microsoft ExcelÂź. Parmi les 81 rĂ©ponses recueillies, 56 ont Ă©tĂ© exploitables. Il a Ă©tĂ© constatĂ© un manque de connaissances, principalement dĂ» Ă un dĂ©ficit de formation, bien que prĂšs de la moitiĂ© des rĂ©pondants utilisent lâIM et la TM dans leur pratique et en reconnaissent les bĂ©nĂ©fices. Une distinction a Ă©tĂ© faite entre les professionnels formĂ©s rĂ©cemment et ceux ayant une expĂ©rience plus ancienne. De plus, les MK privilĂ©gient majoritairement les protocoles de rééducation actifs, ce qui pourrait influencer leur intĂ©rĂȘt pour l'utilisation des techniques neurocognitives. Les freins Ă lâutilisation de ces techniques ont Ă©galement Ă©tĂ© identifiĂ©s. La pratique de lâIM et de la TM reste sous-utilisĂ©e dans la rééducation des tendons flĂ©chisseurs des doigts par les MK, malgrĂ© leurs avantages. Cela peut ĂȘtre attribuĂ© Ă un manque de connaissances, mais Ă©galement aux protocoles de rééducation utilisĂ©s. Des axes de dĂ©veloppement ont Ă©mergĂ© et mĂ©ritent dâĂȘtre approfondis pour optimiser lâutilisation de ces techniques en rééducation.
Déborah POTIER (Blandainville)
09:40 - 09:50
#48465 - CG30 Traitement de la douleur chronique basé sur la stimulation visuelle de la main en réalité augmentée.
CG30 Traitement de la douleur chronique basé sur la stimulation visuelle de la main en réalité augmentée.
La douleur chronique est associĂ©e Ă des altĂ©rations du systĂšme nerveux central et pĂ©riphĂ©rique, Ă
des distorsions de la représentation mentale du corps et à une altération de la perception des
signaux internes. Des techniques de feedback multimodal, notamment la stimulation visuelle (SV),
semblent prometteuses dans la gestion de la douleur chronique.
La SV est particuliÚrement adaptée car elle permet de contourner la douleur liée aux stimulations
tactiles. En rĂ©alitĂ© augmentĂ©e (RA), la SV prĂ©sente lâavantage de dispenser un retour sensoriel sans
nĂ©cessiter dâavatar, et sa synchronisation au rythme cardiaque pourrait renforcer son efficacitĂ©.
Cette Ă©tude explore la faisabilitĂ© et les effets dâune SV en RA, synchronisĂ©e ou non au rythme
cardiaque, chez 11 personnes souffrant de douleurs chroniques du poignet et/ou de la main.
LâhypothĂšse est quâune SV synchrone en RA rĂ©duit lâintensitĂ© de la douleur pendant la sĂ©ance.
Chaque personne a réalisé 4 séances de 12 minutes en RA sur 2 semaines selon un protocole
randomisé en double aveugle : 2 avec SV synchrone et 2 avec SV asynchrone. La douleur, la
variabilité du rythme cardiaque (VRC) et la satisfaction ont été évaluées avant, pendant et aprÚs
chaque sĂ©ance. Un groupe contrĂŽle a simplement visualisĂ© sa main sans SV ni RA. Nos rĂ©sultats montrent une diminution significative de lâintensitĂ© de la douleur pendant lâexposition
à la SV en RA, sans différence observée entre les conditions synchrone et asynchrone. La diminution
semble plus importante chez les patients les plus douloureux et nâest pas observĂ©e dans le groupe
contrĂŽle.
La VRC nâa Ă©tĂ© modifiĂ©e par aucune des deux conditions (synchrone/asynchrone).
Les auto-questionnaires montrent une bonne tolĂ©rance et satisfaction vis-Ă -vis de lâutilisation de la
RA. Ces données suggÚrent que la SV en RA constitue une méthode sûre, bien acceptée et
potentiellement efficace pour la gestion de la douleur chronique, probablement grĂące Ă un effet
dâincarnation amĂ©liorant la reprĂ©sentation corporelle. Cette meilleure incarnation en RA par rapport
Ă la rĂ©alitĂ© virtuelle pourrait expliquer quâil nây a pas de diffĂ©rence entre la SV synchrone et
asynchrone Ă la diffĂ©rence de ce qui a Ă©tĂ© dĂ©crit antĂ©rieurement en rĂ©alitĂ© virtuelle. Les rĂ©sultats de lâĂ©tude sont encourageants et cette technique pourrait ĂȘtre intĂ©grĂ©e dans les soins
courants ou dans des programmes dâauto-exercices Ă domicile pour la gestion des douleurs
chroniques. La condition synchrone nâĂ©tant pas primordiale, cela simplifie le protocole et favorise
une utilisation en autonomie sans électrodes.
Anouck TAPISSIER (Nancy), Pierrick HERBĂ, Vincent MORIOT, AndrĂ©a SĂRINO, Oliver KANNAPE, AmĂ©lie TOUILLET
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Salle 251 |
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F13
09:00 - 09:30
Communications Libres
Chirurgie des nerfs
Modératrices :
Isabelle AUQUIT-AUCKBUR (PUPH) (Modératrice, Rouen), Isabelle PLUVY (MCU PH) (Modératrice, Besançon)
09:00 - 09:05
#48541 - CP110 Troubles neurologiques fonctionnels de la main : étude des facteurs favorisant et pérennisant dans une série de 12 patients.
CP110 Troubles neurologiques fonctionnels de la main : étude des facteurs favorisant et pérennisant dans une série de 12 patients.
Les pathologies de la main dâĂ©tiologie non-organique sont un dĂ©fi diagnostique, thĂ©rapeutique et de relation de soins. LâĂ©ventail large de leurs prĂ©sentations cliniques au carrefour de la neurologie, la psychiatrie et la chirurgie de la main a conduit Ă plusieurs classifications. La terminologie actuelle pour ces difficultĂ©s ou impossibilitĂ©s de mobiliser des segments digitaux, souvent par dystonie, est trouble neurologique fonctionnel. Notre objectif Ă©tait de dĂ©crire les caractĂ©ristiques cliniques et biographiques dans une sĂ©rie de patients prĂ©sentant des troubles neurologiques fonctionnels de la main, afin dâexplorer leurs caractĂ©ristiques cliniques de ces patients.
Nous avons Ă©tudiĂ© une cohorte rĂ©trospective monocentrique de 12 patients en termes de caractĂ©ristiques dĂ©mographiques, de prĂ©sentation clinique mais aussi de facteurs psychologiques et dâhistoire personnelle. Lâaccent a Ă©tĂ© mis sur lâexploration du lien entre les symptĂŽmes fonctionnels et les Ă©vĂ©nements de vie du patient, ainsi que sur les rĂ©sultats des traitements chirurgicaux proposĂ©s. La cohorte comprenait 11 femmes et un homme. LâĂąge moyen Ă©tait de 45 ans et le niveau socio-Ă©ducatif en moyenne bas. Sept des 12 patients avaient des comorbiditĂ©s psychiatriques connues. Tous avaient une histoire traumatique sur le membre supĂ©rieur comme facteur dĂ©clenchant. Lâabsence de mobilisation des segments digitaux et lâexclusion du membre Ă©taient prĂ©sentes chez tous les patients. Des douleurs neuropathiques spontanĂ©es Ă©taient prĂ©sentes chez 8 patients. Un mauvais vĂ©cu de lâanesthĂ©sie loco-rĂ©gionale et/ou un conflit relationnel avec lâĂ©quipe chirurgicale Ă©taient rapportĂ©s par tous les patients (n=8) ayant Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s avant le dĂ©clenchement des symptĂŽmes. La moitiĂ© des patients a eu un examen sous anesthĂ©sie loco-rĂ©gionale avec manipulation sans amĂ©lioration des amplitudes articulaires. Un des patients a nĂ©cessitĂ© une amputation transhumĂ©rale Ă visĂ©e fonctionnelle pour un membre momifiĂ© exclus et douloureux. Tous ont eu une prise en charge multidisciplinaire associant de maniĂšre variable mĂ©decins MPR, mĂ©decins de la douleur, psychiatres en plus du suivi orthopĂ©dique. Les prĂ©sentations cliniques de cette cohorte Ă©taient cohĂ©rentes avec celle de la « psychoflexed hand » mentionnĂ©e dans la littĂ©rature. Cette Ă©tude suggĂšre la participation de plusieurs facteurs pronostics nĂ©gatifs tels la douleur spontanĂ©e associĂ©e et les bĂ©nĂ©fices secondaires importants et remet en question les dogmes existant dans la communautĂ© chirurgicale comme lâabstention chirurgicale et lâabsence de communication du diagnostic au patient. Certains facteurs de risque apparaissent Ă©vitables et les connaĂźtre devrait permettre de rĂ©duire la frĂ©quence dâapparition de cette grave pathologie.
Mathias EL AYOUBI (Rouen), Isabelle AUQUIT-AUCKBUR, Adeline CAMBON BINDER
09:05 - 09:10
#48766 - CP111 Sections/sutures nerveuses (reset neurroraphy), nouveau concept thĂ©rapeutique de la spasticitĂ© chez le cĂ©rĂ©bro-lĂ©sĂ© Ă propos dâune premiĂšre sĂ©rie de 6 cas du nerf musculo-cutanĂ©.
CP111 Sections/sutures nerveuses (reset neurroraphy), nouveau concept thĂ©rapeutique de la spasticitĂ© chez le cĂ©rĂ©bro-lĂ©sĂ© Ă propos dâune premiĂšre sĂ©rie de 6 cas du nerf musculo-cutanĂ©.
La spasticitĂ© est le symptĂŽme principal des paralysies centrales. Lâhyper activitĂ© de la boucle rĂ©flexe nâĂ©tait jusquâĂ prĂ©sent chirurgicalement accessible quâaux dĂ©nervations plus ou moins sĂ©lectives. La persistance dâunitĂ©s motrices fonctionnelles conduit souvent Ă une rĂ©cidive de la spasticitĂ© ou le cas Ă©chĂ©ant Ă un affaiblissement important du muscle dĂ©nervĂ©.
Nous proposons une technique nouvelle de sections/sutures nerveuses reposant sur dĂ©connexion de toutes les unitĂ©s motrices dâun muscle cible, puis par la suture immĂ©diate restituer la repousse motoneurale sans la boucle rĂ©flexe, mettant Ă profit les erreurs de connexion et la moindre repousse sensitive afin de redonner une fonction motrice sans la spasticitĂ©.
Nous rapportons nos 6 premiers cas de sections/sutures tronculaires du nerf musculo-cutanĂ© (MC), de 38,8 ans ±18,5 [21 - 62] dâĂąge moyen (3 paralysies cĂ©rĂ©brales, 2 accidents vasculaires et une pathologie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative).
Lâindication Ă©tait systĂ©matiquement validĂ©e par un bloc anesthĂ©sique du musculo-cutanĂ© montrant une rĂ©duction du flessum du coude et la conservation dâune flexion active. AprĂšs section du tronc commun du MC, il Ă©tait immĂ©diatement suturĂ© au nylon monobrin 9/0. Les patients Ă©taient Ă©valuĂ©s en postopĂ©ratoire immĂ©diat et avec un recul moyen de 14 mois.
Dâautres procĂ©dures ont Ă©tĂ© associĂ©es, une cryoneurolyse de lâanse des pectoraux, 5 dĂ©nervations (latssimus-dorsi, Teres-minor, Pronator Teres, branche motrice du Nerf Ulnaire). Trois arthrodĂšses raccourcissantes du poignet, 6 allongements des flĂ©chisseurs. La spasticitĂ© (Ashorwth) a diminuĂ© de 58,8 % de 3,8 ±0,4 Ă 1,7 ±1,4. Le dĂ©ficit dâextension active du coude est passĂ©e de 82,5° ±35.7 Ă 51,7° ±29.9 [-45,8 %], la force de flexion est passĂ©e de 4,0± 0 Ă 3,2±0,4 BMRC (-18,8 %).
Le score INOM proximal augmentait de 42,0 % (de 4,2±2,6 à 4,8±2,8) Nos premiers résultats montrent une diminution importante de la spasticité, avec un gain en extension active du coude et un respect de sa flexion.
Nous nâobservons pas sur un recul encore court de rĂ©currences ou de troubles sensitifs.
Au-delĂ de la diminution constante de la spasticitĂ©, 3 tableaux sâindividualisent :
- Les formes déficitaires superposables à une simple neurotomie chez des patients initialement déficitaires.
- Les rĂ©cidives partielles aprĂšs une amĂ©lioration initiale, le rĂ©sultat se dĂ©grade avec lâĂ©mergence dâune spasticitĂ© du Brachio-Radialis.
- Les meilleures indications, il sâagit de paralysies cĂ©rĂ©brales fonctionnelles, qui au-delĂ du gain analytique recouvrent un mouvement plus fluide sans spasticitĂ©. Cette technique innovante et prometteuse justifie dâeffectifs et de recul pour ĂȘtre validĂ©e.
Bertrand COULET (Montpellier), Flavia COROIAN, Isabelle LAFFONT, Michel CHAMMAS
09:10 - 09:15
#48462 - CP112 Etude anatomique des branches motrices du muscle subscapulaire dans la neurectomie sĂ©lective appliquĂ©e Ă la spasticitĂ© de lâĂ©paule.
CP112 Etude anatomique des branches motrices du muscle subscapulaire dans la neurectomie sĂ©lective appliquĂ©e Ă la spasticitĂ© de lâĂ©paule.
La spasticitĂ© de lâĂ©paule, frĂ©quente aprĂšs une lĂ©sion du motoneurone central, entraĂźne
une déformation en rotation interne et une altération fonctionnelle douloureuse. En cas
de résistance au traitement médical, la neurectomie sélective (NS) des branches
motrices ciblées peut offrir un soulagement spécifique tout en préservant la stabilité
articulaire.
Objectif : DĂ©crire prĂ©cisĂ©ment lâanatomie des branches motrices destinĂ©es au muscle sous-
scapulaire et Ă©valuer la faisabilitĂ© de la NS dans le traitement de la spasticitĂ© de lâĂ©paule.
Vingt épaules issues de dix sujets anatomiques conservés au formol ont été disséquées
par voie sous-claviculaire. Le nombre, le diamĂštre, la longueur et la distance
dâĂ©mergence des branches motrices destinĂ©es au sous-scapulaire ont Ă©tĂ© relevĂ©s. Les
variations anatomiques ont été répertoriées. Un cas clinique de traitement chirurgical
dâune Ă©paule spastique par NS est prĂ©sentĂ© Ă titre dâillustration. Le nombre moyen de branches motrices destinĂ©es au sous-scapulaire Ă©tait de 2,55
(±0,89). Leur longueur moyenne était de 44,9 mm et leur diamÚtre moyen de 1,9 mm.
LâĂ©mergence se situait en moyenne Ă 36 mm sous le bord infĂ©rieur de la clavicule, avec
7,9 % des cas présentant une émergence plus proximale. Une origine à partir du nerf
axillaire a été observée dans 35 % des cas, généralement pour la portion inférieure du
muscle. Un tronc commun avec le nerf thoraco-dorsal a été retrouvé dans 10 % des
dissections. Le cas clinique illustre une amélioration significative des douleurs, de la
posture et de la mobilitĂ© aprĂšs intervention. La spasticitĂ© de lâĂ©paule, frĂ©quente et invalidante, affecte souvent des adultes jeunes. Les neurectomies sĂ©lectives (NS) ciblent les rotateurs internes, amĂ©liorant douleur, fonction et mobilitĂ©, sans compromettre la stabilitĂ© glĂ©no-humĂ©rale. Leur rĂ©alisation exige une connaissance fine des variations anatomiques des nerfs, notamment du sous-scapulaire et du thoraco-dorsal. Lâapproche antĂ©rieure permet dâassocier dâautres gestes chirurgicaux en un temps. MalgrĂ© des rĂ©sultats encourageants, l'absence de suivi prospectif et les risques de biais limitent les conclusions sur leur efficacitĂ© rĂ©elle Ă long terme. Nous montrons la faisabilitĂ© anatomique de cette procĂ©dure ainsi que sa pertinence clinique, et apportons des donnĂ©es anatomiques sur la cartographie des branches nerveuses.
Pierre MAINCOURT (Brest), Alexandra FORLI, Weiguo HU, Thomas DAOULAS, Anne PERRUISSEAU CARRIER
09:15 - 09:20
#48789 - CP113 Nerve transfers to reconstruct extension in spastic elbow: an anatomical study.
CP113 Nerve transfers to reconstruct extension in spastic elbow: an anatomical study.
Spasticity of the upper limb follows a cerebral lesion and leads to a combination of muscle overactivity, imbalance, and functional motor deficits. Selective neurotomy has become a widely accepted surgical strategy to reduce spastic hyperactivity by targeting specific motor nerve branches. However, this approach does not directly address muscle weakness, especially in antagonist groups such as the triceps, which are essential for upper limb extension.
Nerve transfers represent a growing field in peripheral nerve surgery. Their use in spastic paralysis remains limited, though theoretically promising, as the lower motor neurons remain intact.
This anatomical study introduces the concept of using nerve branches already targeted for neurotomy, namely, those to the biceps and brachialis, as donor nerves for neurotisation to the triceps. The aim was to assess the feasibility of combining partial denervation of spastic elbow flexors with nerve transfers to restore voluntary elbow extension.
Ten upper limbs from eight formalin-embalmed cadavers were dissected. Motor branches of the musculocutaneous nerve (biceps, brachialis, brachio-radialis) and radial nerve (long, medial, and lateral heads of triceps) were identified. For each nerve, origin, diameter, and length were re-corded. Anatomical variations and branching patterns were noted. Simulated end-to-end (ETE) and supercharge end-to-side (SETS) coaptations were performed to evaluate feasibility. Transfers were tested for each donor-recipient pair, assessing feasibility based on calibre, length, and tension-free anastomosis. Motor branches from the musculocutaneous and radial nerves were consistently identified. Donor nerves included branches to biceps, brachialis and brachio-radialis, and were used for simulated transfers to triceps branches.
SETS transfers were feasible from LHBB, SHBB, and Brachialis to the medial triceps head. Transfers to proxMedHT were possible in up to 80% of cases. Distal medial and lateral branches were less accessible. Transfers from radial nerve donors or toward distal lateral head were rarely feasible (<20%).
ETE transfers showed broader feasibility. LHBB, SHBB, and BA1 enabled coaptation to LgHT and proxMedHT in over 90% of cases. Radial nerve donors were rarely suitable. This anatomical study confirms that consistent and accessible donor and recipient branches exist for distal nerve transfers around the elbow. These findings extend the principles of nerve trans-fer, well established for flexor restoration, to elbow extensors in spastic patients. Distal nerve transfers to restore elbow extension in spastic upper limbs are anatomically feasible and may complement hyperselective neurectomies in restoring elbow extension in patients with spastic paralysis. These findings provide an anatomical basis for future clinical applications
Noémie BERLAND (Saint Pierre), Charlotte JALOUX
09:20 - 09:25
#48432 - CP114 Existe-t-il un intĂ©rĂȘt au centre autonome avec anesthĂ©sie adaptĂ©e pour des actes chirurgicaux du membre supĂ©rieur ?
CP114 Existe-t-il un intĂ©rĂȘt au centre autonome avec anesthĂ©sie adaptĂ©e pour des actes chirurgicaux du membre supĂ©rieur ?
LâaccĂšs au bloc opĂ©ratoire conventionnel pour des chirurgies courtes est souvent
complexe: délais prolongés, gestion logistique lourde, coûts élevés. Ce travail
présente un circuit autonome pour des patients sélectionnés associant
chirurgie du membre supérieur et anesthésie adaptée.
Entre avril 2022 et avril 2025, 322 actes(187 neurolyses du médian au poignet/ 58%)
ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans un Ă©tablissement rĂ©pondant aux normes de sĂ©curitĂ© (surveillance post interventionnelle(SSPI),salle ISO5). Les critĂšres dâĂ©valuation
comprenaient: satisfaction des patients(e-satis;questionnaire interne),temps de
présence en salle chirurgicale(TSC), en SSPI(TPI),dans
lâĂ©tablissement(TE), survenue de complications et d'Ă©vĂ©nements indĂ©sirables. Nous rapportons: taux de satisfaction e-satis: 87,5%(50,100) ;questionnaire interne:
95 %(65,100);TSC:19 minutes(9,75);TPI:29 minutes(12,180);TE:133 minutes
(60,245);deux complications(0,6%)-hyperrésorption des fils sans reprise
chirurgicale, sepsis nécessitant une reprise; trois événements indésirables(0,9%):
douleurs per-opératoires mal contrÎlées, chirurgie sans agrément de
l'Ă©tablissement, anesthĂ©sie inadaptĂ©e a lâintitulĂ© de lâintervention. L'Ă©mergence de l'"office surgery" prĂ©sente des bĂ©nĂ©fices: circuit de soins simplifiĂ©, rĂ©duction des coĂ»ts, accessibilitĂ© accrue. Cependant elle nĂ©cessite: sĂ©lection des patients, Ă©quipement technique, autorisation et convention de soins, formation spĂ©cifique pour garantir sĂ©curitĂ© et efficacitĂ©. Le circuit « fast track » reste souvent dĂ©pendant de structures prĂ©-existantes distantes les unes des autres. Dans notre pratique de centre autonome lâaccessibilitĂ© Ă la SSPI reste un choix de sĂ©curitĂ©. Notre filiĂšre de soins est une alternative intĂ©ressante combinant les avantages de l'"office surgery", les exigences de sĂ©curitĂ©, et les impĂ©ratifs structurels et mĂ©dico-lĂ©gaux. LâanesthĂ©sie "WALANT" offre des avantages: satisfaction des patients, retour rapide a lâautonomie, rentabilitĂ© accrue, efficacitĂ© opĂ©ratoire, rĂ©duction du recours aux opioĂŻdes. Lalonde(JBJS, 2023) La pose et le
lĂąchage du garrot sans bloc axillaire entraine frĂ©quemment une gĂȘne, des
douleurs. Pour 164 actes(51%), notre procédure NAPALM (NO ADRENALIN
PERIPHERAL nerve anesthesia, ADRENALIN LOCAL anesthesia for MOBILITY)
associe: anesthésie distale péri-nerveuse échoguidée non adrénaliné- limiter la
douleur au site d'injection opĂ©ratoire et le risque iatrogĂšne dâischĂ©mie nerveuse-
;anesthĂ©sie adrĂ©nalinĂ©e du site opĂ©ratoire; suivi de la dose maximale dâanesthĂ©siant. Une filiĂšre de soins organisĂ©e en centre autonome avec circuit optimisĂ© et
anesthésie adaptée offre une procédure sûre, efficace et rentable pour les chirurgies
du membre supĂ©rieur. Elle permet dâamĂ©liorer la satisfaction du patient et des
soignants en allĂ©geant les contraintes dâun unitĂ© traditionnelle, et
reprĂ©sente une rĂ©ponse pertinente Ă lâengorgement des plateaux techniques lourds.
Les limites rapportĂ©es sont lâinvestissement des praticiens et de lâĂ©tablissement; la sĂ©lection rigoureuse des patients, du type de chirurgie et dâanesthĂ©sie.
Les résultats sont encourageants, des études comparatives sont nécessaires afin d'en cerner les bénéfices réels.
Pierre Yves BARTHEL (ANNEMASSE), Francoise TOCHON, Eric LEGRAND, Benoit FANARA, Pierre GUERRE-BERTHELOT, Chahe MARDIROSOFF
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Salle 252AB |
| 09:30 |
"Vendredi 19 d\u00e9cembre"
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E14
09:30 - 10:00
Table Ronde FESUM
Les plus beaux cas cliniques de la FESUM
Conférenciers :
Isabelle AUQUIT-AUCKBUR (PUPH) (Conférencier, Rouen), Fabrice RABARIN (chirurgien) (Conférencier, Angers - Trelaze), Adil TRABELSI (CHIRURGIEN) (Conférencier, Avignon)
Modératrice :
Isabelle AUQUIT-AUCKBUR (PUPH) (Modératrice, Rouen)
Lâinvestissement des chirurgiens français dans la FESUM ne se dĂ©ment pas et, annĂ©e aprĂšs annĂ©e, malgrĂ© la difficultĂ©, il est plus que nĂ©cessaire de pouvoir maintenir un maillage et une cohĂ©rence dans les centres Urgence Mains. Cette table ronde permettra de discuter avec lâauditoire des situations piĂ©geuses en urgence.
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Amphi Bleu |
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"Vendredi 19 d\u00e9cembre"
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F14
09:30 - 10:00
Conférence d'Enseignement
Main gauche, main droite : comprendre la latéralité et son impact en chirurgie
Modérateur :
Dominique LE NEN (dominique.lenen@wanadoo.fr) (Brest)
LâĂ©ducation, la religion et la prĂ©disposition gĂ©nĂ©tique, nous poussent Ă utiliser un membre un cĂŽtĂ©, une main, plutĂŽt que lâautre alors quâelles sont toutes les deux capable dâeffectuer des tĂąches extraordinaires. La chirurgie, mĂȘme avec le "No Touch", a tentĂ© dâexclure cet outil Ă©tonnant que sont les doigts et la main.
Cette confĂ©rence va nous Ă©clairer sur le cĂŽtĂ© intuitif de notre pratique et lâutilisation de notre meilleur cĂŽtĂ©.
09:30 - 09:50
Main gauche, main droite : comprendre la latéralité et son impact en chirurgie.
Sébastien DURAND (Dr) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
09:50 - 10:00
Discussion.
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Salle 252AB |
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"Vendredi 19 d\u00e9cembre"
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H12
09:30 - 10:00
Communications Libres
Echo-chirurgie
Modérateurs :
Pierre Emmanuel CHAMMAS (Praticien Hospitalier) (Montpellier), François LOISEL (Orthopédiste - Chirurgien de la main) (Besançon)
09:30 - 09:35
#48407 - CP125 Libération percutanée antérograde échoguidée du pouce à ressort.
CP125 Libération percutanée antérograde échoguidée du pouce à ressort.
Le pouce Ă ressort (ou trigger thumb) est une pathologie frĂ©quente de la main, affectant la qualitĂ© de vie des patients. Bien que la libĂ©ration chirurgicale ouverte du poulie A1 soit le traitement de rĂ©fĂ©rence, les techniques percutanĂ©es Ă©choguidĂ©es offrent une alternative moins invasive avec des rĂ©sultats prometteurs. NĂ©anmoins, la proximitĂ© des structures neurovasculaires rend la chirurgie du pouce plus complexe que celle des autres doigts. Cette Ă©tude vise Ă dĂ©crire une nouvelle technique Ă©choguidĂ©e axiale et antĂ©rograde pour la libĂ©ration percutanĂ©e du poulie A1 du pouce Ă ressort, afin dâamĂ©liorer la prĂ©cision et rĂ©duire les risques iatrogĂšnes
Une sĂ©rie prospective de 32 cas de pouce Ă ressort a Ă©tĂ© traitĂ©e entre 2024 et 2025 par un seul chirurgien expĂ©rimentĂ© dans la chirurgie Ă©choguidĂ©e. Les patients inclus Ă©taient majeurs et prĂ©sentaient un Ă©chec du traitement conservateur. Lâintervention a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e sous anesthĂ©sie locale (WALANT), avec une sonde Ă haute frĂ©quence et une technique antĂ©rograde sous Ă©chographie axiale. La procĂ©dure impliquait une incision cutanĂ©e de 2 mm, une dissection jusquâau tendon du long flĂ©chisseur du pouce et lâintroduction du couteau entre le tendon et le poulie A1 sous contrĂŽle Ă©chographique pour sectionner ce dernier. Aucun point de suture nâa Ă©tĂ© nĂ©cessaire, et une mobilisation immĂ©diate a Ă©tĂ© encouragĂ©e. Sur les 32 cas opĂ©rĂ©s (17 Ă droite et 15 Ă gauche), aucun patient nâa prĂ©sentĂ© de complications majeures (lĂ©sions neurovasculaires, perte de mobilitĂ©, infection, rupture tendineuse) ni de rĂ©cidive pendant le suivi postopĂ©ratoire immĂ©diat. Les patients ont repris leurs activitĂ©s quotidiennes dĂšs le lendemain de lâintervention, avec une rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle satisfaisante et une cicatrice minime. La technique Ă©choguidĂ©e antĂ©rograde axiale permet une visualisation prĂ©cise des structures anatomiques critiques, notamment du nerf collatĂ©ral radial, rĂ©duisant ainsi le risque de complications comparĂ© aux techniques aveugles ou aux incisions ouvertes. Bien que la chirurgie ouverte reste le gold standard, la technique prĂ©sentĂ©e semble offrir des rĂ©sultats comparables avec une morbiditĂ© rĂ©duite. Toutefois, cette approche requiert une expertise avancĂ©e en chirurgie Ă©choguidĂ©e et un apprentissage progressif pour garantir la sĂ©curitĂ© du geste. La libĂ©ration percutanĂ©e Ă©choguidĂ©e antĂ©rograde du poulie A1 du pouce Ă ressort apparaĂźt comme une technique sĂ»re et efficace, avec des avantages en termes de douleur postopĂ©ratoire, de cicatrisation et de reprise fonctionnelle rapide. Des Ă©tudes supplĂ©mentaires Ă plus grande Ă©chelle et avec un suivi Ă long terme sont nĂ©cessaires pour valider ces rĂ©sultats et comparer son efficacitĂ© Ă celle des techniques conventionnelles.
Maxime ROUSIĂ (Mons, Belgique), Thomas APARD
09:35 - 09:40
#48522 - CP126 Libération échoguidée rétrograde de la poulie A1 du pouce: étude de faisabilité et de sécurité.
CP126 Libération échoguidée rétrograde de la poulie A1 du pouce: étude de faisabilité et de sécurité.
La libĂ©ration percutanĂ©e de la poulie A1 du pouce suscite des prĂ©occupations quant Ă la sĂ©curitĂ©, en particulier en raison de la proximitĂ© des structures neurovasculaires. Cette Ă©tude anatomique visait Ă Ă©valuer la faisabilitĂ© et les risques potentiels de la technique Ă©choguidĂ©e Ă lâaide de dissections cadavĂ©riques.
12 pouces de cadavres ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s. Une libĂ©ration Ă©choguidĂ©e de la poulie A1 a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă lâaide du scalpel Kemis H1Âź selon la technique rĂ©trograde, suivie dâune dissection complĂšte. Ont Ă©tĂ© mesurĂ©s : la largeur longitudinale des poulies A1, Av, oblique et A2, le type dâagencement des poulies selon la classification de Schubert, la distance entre le bord proximal de la poulie A1 et le croisement du nerf digital radial sur le tendon flĂ©chisseur du pouce, la largeur de la libĂ©ration, la position de lâouverture (mĂ©diane, radiale ou ulnaire), ainsi que la prĂ©sence de lĂ©sions tendineuses ou neurovasculaires. Une libĂ©ration complĂšte de la poulie A1 a Ă©tĂ© obtenue dans 11 cas sur 12 (91,6 %). Aucune lĂ©sion neurovasculaire nâa Ă©tĂ© observĂ©e. Des lĂ©sions tendineuses ont Ă©tĂ© notĂ©es dans 4 cas (33 %), dont 2 entailles longitudinales et 2 sections partielles de moins de 50 % de lâĂ©paisseur du tendon. Lâagencement des poulies variait : type I (8,3 %), type II (33,3 %), type III (16,7 %) et type IV (41,7 %). La largeur moyenne de la poulie A1 Ă©tait de 5,89 mm, et la distance mĂ©diane entre le bord proximal de la poulie A1 et le croisement du nerf digital radial Ă©tait de 14,72 mm. Les observations anatomiques du systĂšme de poulies du pouce confirment les donnĂ©es antĂ©rieures. La poulie A1 prĂ©sente une disposition compatible avec la littĂ©rature, et le nerf digital radial croise de maniĂšre constante en position proximale et superficielle, soutenant la sĂ©curitĂ© de lâapproche percutanĂ©e. Des lĂ©sions tendineuses partielles, dĂ©jĂ rapportĂ©es dans dâautres Ă©tudes, restent dâinterprĂ©tation clinique incertaine. RĂ©alisĂ©e sous contrĂŽle Ă©chographique, la technique semble limiter les risques de lĂ©sion significative. Cette Ă©tude cadavĂ©rique confirme la faisabilitĂ© technique et la sĂ©curitĂ© de la libĂ©ration Ă©choguidĂ©e de la poulie A1 du pouce. Lâabsence de lĂ©sions neurovasculaires et le taux Ă©levĂ© de libĂ©ration complĂšte soutiennent lâutilisation de cette approche dans des conditions cliniques appropriĂ©es.
Fernando DAVILA (San Sebastien, Espagne), Thomas APARD, Olivier MARES
09:40 - 09:45
#48454 - CP127 Chirurgie échoguidée du doigt à ressaut par voie rétrograde sous WALANT.
CP127 Chirurgie échoguidée du doigt à ressaut par voie rétrograde sous WALANT.
La chirurgie du doigt à ressaut sous échographie permet une technique mini invasive (percutanée) en salle interventionnelle (en dehors d'une salle de bloc opératoire) sous walant (pas de sédatif, pas de jeun, pas de garrot).
Plusieurs techniques ont déjà été décrites dans la literature : à l'aiguille, sous endoscopie, antérograde avec couteau dédié, etc.
Le but de ce travail prospectif est d'évaluer la faisabilité d'une technique rétrograde pour une section nette de la poulie A1 par une voie digitale et non palmaire pour les doigts longs.
40 patients ont été opérés pour 52 procédures sur doigts longs entre Janvier 2024 et Janvier 2025. Les critÚres d'inclusion sont : Age supérieur à 18 ans, stade de Quinnell 3 ou 4. Les critÚres d'exclusion sont le pouce à ressaut, les gestes associés (infiltratif ou chirurgicaux), l'allergie à la Lidocaine, les maladies rhumatismales, hémodialyse, les récidives de doigt à ressaut ou les antécédents de traumatisme au site opératoire (chirurgie, brulure, plaie, fracture, etc.).
Tous les patients ont été opérés par l'auteur en salle interventionnelle avec une sonde de 18 MHZ (Samsung V7) sous walant (10 mL injectés en sous cutanés avec une aiguille de 27G courte) avec instrument dédié à l'échochirurgie. La voie rétrograde se situe au pli cutané proximal de la 1ere phalange.
Le succÚs de la méthode était conditionné par la faisabilité de la libération et la disparition du ressaut peropératoire. Tous les patients ont été opérés avec succÚs. Aucun événement indésirable n'a été déplorés pendant la chirurgie tels que saignement, douleur, changement de méthode, malaise, bris du matériel, ou persistance du ressaut. La technique à l'aiguille déplore des échecs de procédure et des inflammations post opératoires persistantes (traumatisme sur le tendon FCS).
La technique endoscopique nécessite du matériel couteux et stérilisable impossible à mettre en place financiÚrement en salle interventionnelle.
La technique antĂ©rograde a montrĂ© son efficacitĂ© mais prĂ©sente l'inconvĂ©nient thĂ©orique d'une ouverture en paume ce qui peut ĂȘtre douloureux ou rĂ©veiller une fibromatose de Dupuytren.
La technique rétrograde décrite ici parait éviter ces inconvénients mais ses résultats n'ont jamais été décrits dans la literature. Une machine d'échographie de trÚs bonne qualité (sonde trÚs haute fréquence) est recommandée. Pour les doigts longs, la chirurgie échoguidée du doigt à ressaut par voie rétrograde sous walant est faisable dans cette série. Une étude prospective avec recul d'au moins plusieurs mois est nécessaire pour valider son équivalence avec les autres techniques.
Thomas APARD (Versailles)
09:45 - 09:50
#48477 - CP128 Anesthésie dans la chirurgie de De Quervain: les avantages de la technique WALANT.
CP128 Anesthésie dans la chirurgie de De Quervain: les avantages de la technique WALANT.
WALANT (Wide Awake Local Anesthesia No Tourniquet) technique involves the infiltration of lidocaine and epinephrine at the surgical site to achieve anesthesia and reversible ischemia without the need for a tourniquet, thus avoiding associated risks and discomfort.
Additionally, this technique allows surgery to be performed with the patient awake, enabling their cooperation and facilitating intraoperative assessment of motor function. It eliminates the need for pre-anesthetic testing or the presence of an anesthesiologist.
WALANT is suitable for common hand surgery procedures, including the treatment of De Quervainâs tenosynovitis.
An observational, analytical, retrospective study was conducted by reviewing medical records of 54 patients diagnosed with De Quervainâs disease who underwent first extensor compartment release in our hospital between 2019 and 2024.
We compared two patient groups: those undergoing conventional anesthesia (axillary plexus block or general anesthesia) versus those managed with the WALANT technique." âą No statistically significant differences in complications (hematoma, bleeding, necrosis, infection, and surgical wound dehiscence) were observed between the two groups.
âą The distribution of epidemiological variables (age and sex) and risk factors (smoking, diabetes mellitus, anticoagulation/antiplatelet therapy) was similar in both groups.
âą A higher recurrence rate was observed in the conventional anesthesia group (16,6% vs 8,7%) (P>0,05)
âą In the WALANT group, preoperative corticosteroid and local anesthetic infiltration were more frequently administered. Our findings align with existing literature: WALANT technique is as safe as conventional anesthesia.
In our department, prior to 2022, most hand surgeries were performed under regional anesthesia (brachial plexus block), sedation, and tourniquet. Since the implementation of WALANT in 2022, results have been highly satisfactory, with equal or fewer complications, improved operating room efficiency, reduced resource utilization, and higher patient satisfaction.
The increased efficiency of WALANT benefits both patients and society by lowering costs, reducing waiting lists, and optimizing resource allocation. Procedures such as first extensor compartment release in De Quervainâs disease can be safely performed using the WALANT technique.
WALANT demonstrates a complication profile comparable to conventional anesthesia while enhancing operating room throughput, reducing resource consumption, and improving patient satisfaction.
Susana HERRERO ALONSO (Burgos, Espagne), Nicole MERCIER RODRĂGUEZ, Miguel Eugenio ESTEFANĂA DĂEZ, Ana ALONSO MARTĂNEZ, Beatriz PALMERO SĂNCHEZ, Carmen GONZALO GUTIERREZ
09:50 - 09:55
#48661 - CP129 Evaluation des risques lors de la pratique de lâecho-chirurgie pour le canal carpien et les doigts a ressaut en office surgery autonome. Une sĂ©rie de 298 interventions.
CP129 Evaluation des risques lors de la pratique de lâecho-chirurgie pour le canal carpien et les doigts a ressaut en office surgery autonome. Une sĂ©rie de 298 interventions.
La chirurgie Ă©cho-guidĂ©e sâest largement dĂ©veloppĂ©e pour le traitement du syndrome du canal carpien et des doigts Ă ressaut. Parfaitement adaptĂ©e Ă lâoffice surgery, nous Ă©valuons ses risques relatifs sur un centre autonome.
Il sâagit dâune sĂ©rie continue de patients opĂ©rĂ©s sous WALANT et chirurgie Ă©cho guidĂ©e pour syndrome du canal carpien ou doigt Ă ressaut entre mai 2020 et juin 2025.
Nous avons évalué:
- la douleur lors de lâanesthĂ©sie et en suites prĂ©coces
- La prise dâantalgiques
- Les complications au cours de la procĂ©dure et au retour Ă domicile 298 interventions sur 284 patients on Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es, 151 canaux carpienx dont 14 bilatĂ©raux (soit 137 patients) et 160 doigts a ressaut dont 13 fois chez un mĂȘme patient soit 147 (patients).
Dans 13 cas, il y a eu en mĂȘme temps une intervention sur le canal carpien et sur un doigt Ă ressaut.
sur le canal carpien :
Simultanément ont été réalisées 13 intervention sur doigt à ressaut sous écho-chirurgie, 3 pouces à ressaut open et 2 Lacertus Fibrosus mini open.
En per opĂ©ratoire, il nây a eu aucune complication.
La douleur lors de lâanesthĂ©sie Ă©tait Ă 0,54/10, 1,86 au lever de lâanesthĂ©sie et 0,72 le lendemain.
La prise dâantalgique fut de 1,8 comprimĂ© de paracĂ©tamol.
Un saignement mineur a domicile a nĂ©cessitĂ© le rĂ©fection du pansement par une infirmiĂšre le soir mĂȘme.
sur les doigts a ressaut :
Sur les 160 interventions, il y a eu une chirurgie sur 2 doigts dans 14 cas et sur 3 doigts dans 1 cas soit au total 175 doigt opérés.
13 fois, une intervention sur canal carpien a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en mĂȘme temps sous Ă©cho-chirurgie et dans 3 cas une chirurgie sur un Dupuytren palmaire.
En per opĂ©ratoire, 1 malaise vagal spontanĂ©ment rĂ©solutif est survenu lors de lâanesthĂ©sie.
La douleur ressentie au moment de lâanesthĂ©sie Ă©tait Ă 0,62/10, 2,39 au lever de lâanesthĂ©sie et 0,71 le lendemain.
La prise dâantalgique fuit en moyenne de 1,85 comprimĂ© de paracĂ©tamol.
Aucune complication nâest survenue Ă domicile aprĂšs la sortie du patient. Cette sĂ©rie apporte la fiabilitĂ© et les risques insignifiants de la procĂ©dure dâĂ©chographie interventionnelle sous anesthĂ©sie WALANT en office surgery autonome. La sĂ©lection et le suivi prĂ©coce des patients fiabilise cette prise en charge. Allant dans le sens de la littĂ©rature, il n ây a aucun limite mĂ©dicale Ă la pratique de la chirurgie Ă©cho-guidĂ©e en office surgery autonome.
Christian COUTURIER (Paris)
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Salle 253 |
| 10:00 |
Pause café - Visite des stands - Consultation des ePosters
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| 10:30 |
"Vendredi 19 d\u00e9cembre"
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E16
10:30 - 12:30
Séance solennelle de la SFCM
12:15 - 12:30
Passage de Flambeau.
Isabelle AUQUIT-AUCKBUR (PUPH) (Conférencier, Rouen), Laurent OBERT (PUPH - Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Besançon)
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Amphi Bleu |
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INF
10:30 - 12:30
Programme Infirmier
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Salle 252AB |
| 11:00 |
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G12
11:00 - 12:30
Session GEMMSOR
Session numérique
11:00 - 11:10
Introduction - Le numérique en santé : place dans la formation initiale.
11:10 - 11:50
Kiné dans la poche : le smartphone au service de la rééducation.
Edouard JEANSON (Kinésithérapeute) (Conférencier, Lyon)
11:50 - 12:00
#50041 - CG31 Le bilan des affections courantes de la main : Ă©laboration dâune version numĂ©rique Ă partir de la littĂ©rature.
CG31 Le bilan des affections courantes de la main : Ă©laboration dâune version numĂ©rique Ă partir de la littĂ©rature.
Introduction : Lors du bilan dâĂ©valuation de la main, le physiothĂ©rapeute est amenĂ© Ă exercer un choix parmi des outils dâĂ©valuations multiples et complexes. En pratique, chaque praticien Ă©labore son propre bilan en fonction de sa profession, son lieu de travail et de ses habitudes.
Lâobjectif Ă©tait de proposer un bilan de la main construit Ă partir des recommandations de la littĂ©rature. Le support numĂ©rique visait Ă simplifier, Ă structurer et Ă harmoniser sa mise en pratique.
MatĂ©riel et mĂ©thode : Une revue systĂ©matique a Ă©tĂ© menĂ©e selon les bases de donnĂ©es Pubmed, Google Scholar et COSMIN, entre 2013 et 2023. Cette recherche quantitative a permis de sĂ©lectionner une liste dâoutils dâĂ©valuation recommandĂ©s, rĂ©pondant aux critĂšres psychomĂ©triques COSMIN. AprĂšs leur description, un support numĂ©rique Excel modulable a Ă©tĂ© créé (via Ă lâinterface du logiciel Excel).
Résultats : 76 articles correspondaient aux critÚres de recherche pour un total de 7351 articles.
Onze outils dâĂ©valuations (CROM et PROM) ont Ă©tĂ© retenus (selon les normes des lâICHOM et un consensus europĂ©en rĂ©f internationales) : la mesure des amplitudes articulaires (goniomĂ©trie), la force globale du poignet (Grasp, Key-Pinch), des Ă©chelles de la douleur (EVA ou NPRS), des tests de sensibilitĂ© (STI, WEST et/ou SWMT) ainsi que les auto-questionnaires DASH, MHQ, PRWHE, PSFS et le test de sensibilitĂ© au froid, le CISS.
Discussion : La liste dâoutils proposĂ©e est non-exhaustive. Lâaboutissement Ă un consensus unanime demeure complexe. Il dĂ©pend du choix de la population, de la terminologie et des critĂšres psychomĂ©triques retenus, eux-mĂȘmes variables et Ă©volutifs au fil des annĂ©es de parution des articles. Les PROM se montrent complĂ©mentaires aux mesures cliniques traditionnelles (CROM). Il se pose la question de la faisabilitĂ© sur le terrain.
Conclusion : Le bilan de la main doit ĂȘtre pratique, rapide, reproductible et proche de la rĂ©alitĂ© du patient.La standardisation du bilan constitue un Ă©lĂ©ment essentiel Ă la communication et Ă lâuniformisation entre les professionnels de santĂ©. La validitĂ© et la maniabilitĂ© du support numĂ©rique rendent lâĂ©valuation plus prĂ©cise et pertinente. La qualitĂ© des soins et lâimplication du patient se voient /sâen trouvent renforcĂ©es. Une recherche qualitative pourrait venir complĂ©ter cette recherche qualitative.
Adeline ROUVIER (GENEVE, Suisse)
12:00 - 12:10
#48538 - CG32 Présentation d'une application d'auto-rééducation et d'éducation thérapeutique pour le membre supérieur.
CG32 Présentation d'une application d'auto-rééducation et d'éducation thérapeutique pour le membre supérieur.
L'auto-rééducation et l'Ă©ducation thĂ©rapeutique sont la base d'une prise en charge rĂ©ussie, et tout particuliĂšrement en rééducation de la main, du poignet, et du coude, car les suites post-traumatiques ou post-opĂ©ratoires peuvent ĂȘtre difficiles Ă comprendre pour le patient.
Par exemple, les sections de tendon fléchisseur suscitent l'incompréhension, les patients ayant du mal à comprendre qu'ils ont le droit de bouger les doigts, mais qu'ils n'ont pas le droit de se servir de leur main.
Pour comprendre ce concept, des explications claires doivent ĂȘtre prodiguĂ©es, or, les sĂ©ances de rééducation sont rapides, et nous avons dĂ©jĂ beaucoup Ă faire dans le temps qui nous est imparti.
D'autant plus que parfois, le patient semble avoir compris sur le coup, puis oublie ce qu'il doit faire en rentrant chez lui, et certains d'entre eux n'oseront pas demander les explications Ă nouveau Ă leur thĂ©rapeuteâŠ
Les avancĂ©es technologiques ont tout leur intĂ©rĂȘt dans cette situation, avec la proposition d'une application d'auto-rééducation et d'Ă©ducation thĂ©rapeutique : Andrew.
Cette application propose des vidéos qui concernent la prise en charge rééducative de tout le corps, dont des modules sur la rééducation de la main, du poignet, et du coude :
C'est plus de 40 tableaux cliniques qui sont abordés, et plus de 40 exercices qui sont proposés.
Le concept est simple : par exemple, pour l'auto rééducation et l'éducation thérapeutique de la section de tendon fléchisseur, il va suffire au thérapeute de cliquer sur la main du personnage, puis de choisir la pathologie "section de tendon fléchisseur", les différentes phases seront ensuite proposées, avec par exemple la phase 1, de J0 à J45, en cliquant sur cela, une liste d'exercices spécifiques seront proposés pour cette phase uniquement, donc aucun risque de conseiller un exercice non adapté à un patient !
Il y a également des vidéos d'éducation thérapeutique pour décrire rapidement et de maniÚre vulgarisée l'anatomie, la description de la pathologie, et le traitement chirurgical qui en découle, avec les différentes indications et contre-indications post-opératoires ou post-traumatique à destination du patient.
Le thérapeute choisit donc les différentes vidéos qu'il souhaite prescrire à son patient, puis le patient télécharge l'application gratuitement et aura donc accÚs uniquement au contenu qui lui est recommandé par son praticien.
Un systÚme de notifications permet au patient de ne pas oublier de faire ses exercices, et le thérapeute a une visibilité sur ce que le patient a fait ou non.
Tessadit AISSAOUI (Lyon)
12:10 - 12:20
#48474 - CG33 Accompagnement digital post-opératoire aprÚs réparation en urgence des tendons fléchisseurs : conception d'un parcours coordonné via une application mobile.
CG33 Accompagnement digital post-opératoire aprÚs réparation en urgence des tendons fléchisseurs : conception d'un parcours coordonné via une application mobile.
La rĂ©paration en urgence des tendons flĂ©chisseurs impose une prise en charge prĂ©coce, rigoureuse et pluridisciplinaire. Une fois Ă domicile, de nombreux patients rapportent un sentiment dâisolement, des difficultĂ©s Ă comprendre les enjeux de la rééducation et Ă sâorienter dans un parcours de soins jugĂ© complexe, ce qui peut nuire Ă lâobservance et au pronostic fonctionnel.
Pour y rĂ©pondre, le RĂ©seau PrĂ©vention Main Ăle-de-France (RPM IdF) a conçu, en partenariat avec DoctâUp (Healing SAS), un outil numĂ©rique accessible via une application mobile sĂ©curisĂ©e. Ce dispositif accompagne les patients dĂšs le lendemain de lâintervention et pendant quatre premiers mois post-opĂ©ratoires, pour faciliter la comprĂ©hension du parcours, renforcer le suivi, soutenir lâauto-rééducation (aprĂšs apprentissage prĂ©alable chez un professionnel spĂ©cialisĂ©) et complĂ©ter les soins habituels.
Objectif : dĂ©crire la conception, le contenu et les premiĂšres observations cliniques de ce parcours digital post-opĂ©ratoire, initialement baptisĂ© LâĂcole des FlĂ©chisseurs, dĂ©diĂ© aux patients opĂ©rĂ©s en urgence des tendons flĂ©chisseurs des doigts ou du pouce et aux professionnels de santĂ©. Il vise Ă optimiser lâadhĂ©sion au protocole et Ă favoriser lâautonomie, tout en maintenant un lien Ă©troit avec les chirurgiens et les kinĂ©sithĂ©rapeutes.
MĂ©thode : le parcours repose sur une trame chronologique de 120 jours intĂ©grant les Ă©tapes clĂ©s de rĂ©cupĂ©ration, dont le protocole MAPP (mobilisation active prĂ©coce protĂ©gĂ©e). Les contenus (vidĂ©os, consignes, notifications, outils de suivi) ont Ă©tĂ© co-construits par des professionnels du RPM IdF et lâĂ©quipe mĂ©dicale de DoctâUp. AprĂšs relecture par des centres spĂ©cialisĂ©s (Angers, Paris, Grenoble), la trame a Ă©tĂ© affinĂ©e. L'application, classĂ©e dispositif mĂ©dical, respecte les normes RGPD et est hĂ©bergĂ©e sur serveur HDS.
FonctionnalitĂ©s : vidĂ©os dâexercices dâauto-rééducation et consignes de port de lâappareillage, recommandations personnalisĂ©es, auto-Ă©valuation, informations administratives, messagerie sĂ©curisĂ©e, FAQ, notifications. RĂ©sultats prĂ©liminaires : lancĂ© en avril 2025 en Ăle-de-France (financement ARS), le dispositif est proposĂ© gratuitement. Les premiers retours indiquent une meilleure comprĂ©hension du protocole, une rĂ©duction du sentiment dâisolement et une observance amĂ©liorĂ©e. Conclusion : cet outil numĂ©rique renforce lâadhĂ©sion thĂ©rapeutique, la coordination des soins et lâaccompagnement quotidien. Conçu par et pour les professionnels de la main, il pourrait ĂȘtre Ă©tendu Ă dâautres indications. Une Ă©valuation prospective est en cours.
Sylvain CELERIER (Paris), Cédric GIRAULT, Alexandre KILINC, Argeline TAN-BOUQUET, Laétitia TOURNEBIZE
12:20 - 12:30
Questions.
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Salle 251 |
| 12:30 |
Pause déjeuner - Visite des stands - Ateliers de l'industrie
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| 14:00 |
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E18
14:00 - 15:00
Table Ronde
Le coude. Comment rater...
Modérateur :
Pierre MANSAT (Chef du Département d'Orthopédie-Traumatologie) (Toulouse)
Conférenciers :
Jerome GARRET (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Pierre MANSAT (Chef du Département d'Orthopédie-Traumatologie) (Conférencier, Toulouse), Laurent OBERT (PUPH - Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Besançon)
Les chirurgiens de la main remontent souvent au niveau du coude et de lâĂ©paule grĂące Ă leurs connaissances et leur maĂźtrise de la chirurgie nerveuse. Cette table ronde sur le coude fera le point sur les erreurs manifestes Ă Ă©viter pour traiter les lĂ©sions classiques traumatiques ou non au niveau du coude, grĂące Ă la prĂ©sence de spĂ©cialistes Ă©minents du coude et chirurgiens de la main.
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Amphi Bleu |
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G13
14:00 - 16:00
Session GEMMSOR
L'épaule
14:00 - 14:45
TBA.
Yves BELLUMORE (chirurgien) (Conférencier, toulouse)
14:45 - 15:15
TBA.
Pierre RIOU (Kinésithérapeute) (Conférencier, PARIS)
15:15 - 15:45
La mĂ©thodologie de gestion des risques appliquĂ© Ă la rééducation de lâĂ©paule.
Thierry MARC (kinésithérapeute) (Conférencier, Montpellier)
15:45 - 16:00
Questions.
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Salle 251 |
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F18
14:00 - 15:00
Table Ronde Juridique
Les plus beaux cas cliniques en expertise
Conférenciers :
Etienne GAISNE (Chirurgien Honoraire de la main) (Conférencier, Nantes), Yves JACOB (Chirurgien de la main) (Conférencier, Metz), Christophe LEBRUN (Conférencier, Tresserve), Alexandre PETIT (Chirurgien) (Conférencier, ANGERS)
Depuis peu la SFCM sâest dotĂ©e dâune commission juridique. Un certain nombre de ses membres nous font le plaisir et lâhonneur de prĂ©senter des situations cliniques complexes avec des consĂ©quences juridiques parfois faciles Ă Ă©viter mais compliquĂ©es Ă rĂ©soudre. Ils nous donneront les clĂ©s pour rĂ©gler un petit problĂšme avant quâil ne devienne gros.
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Salle 252AB |
| 15:00 |
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E19
15:00 - 16:00
Table Ronde
Facteurs humains
Modérateur :
Aram GAZARIAN (Chef de Service) (Lyon)
Conférenciers :
Prune ALLIGAND-PERRIN (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, LE MANS), Roberto BECCARI (chirurgien) (Conférencier, Rouen), Aram GAZARIAN (Chef de Service) (Conférencier, Lyon), Michel NINOU (chirurgien) (Conférencier, LYON)
Cette table ronde rassemble des chirurgiens de la main impliquĂ©s dans les facteurs humains autour de la chirurgie. Il y a souvent "quelque chose Ă opĂ©rer", mais les chirurgiens, quels quâils soient dâailleurs, nâont pas appris pendant leurs Ă©tudes Ă savoir si il y avait "quelquâun" et si câĂ©tait le "bon moment".
Ainsi, réussir le geste opératoire ne suffit pas à réussir une prise en charge, surtout en chirurgie fonctionnelle.
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Amphi Bleu |
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F19
15:00 - 15:30
Communications Libres
Fractures et luxations des doigts
Modérateurs :
Alexandra FORLI (Chirurgien plastique) (Grenoble), Thomas GREGORY (Chef de Service) (Bobigny)
15:00 - 15:05
#48729 - CP115 La réalité des fractures ouvertes de la main : comparaison des résultats fonctionnels dans les fractures ouvertes de la main, traitement précoce vs retardé et réflexions sur la classification de Tulippan.
CP115 La réalité des fractures ouvertes de la main : comparaison des résultats fonctionnels dans les fractures ouvertes de la main, traitement précoce vs retardé et réflexions sur la classification de Tulippan.
Les fractures ouvertes reprĂ©sentent une problĂ©matique bien connue en chirurgie orthopĂ©dique, avec des lignes directrices de traitement clairement dĂ©finies par la classification de Gustilo-Anderson. Bien que cette classification soit largement applicable aux membres infĂ©rieurs et aux segments proximaux des membres supĂ©rieurs, les fractures ouvertes de la main prĂ©sentent des dĂ©fis particuliers. MĂȘme une petite plaie Ă la main peut exposer lâos, rendant les doigts particuliĂšrement vulnĂ©rables aux lĂ©sions ouvertes, mĂȘme Ă la suite de traumatismes mineurs.
Lâobjectif principal de cette Ă©tude est dâĂ©valuer si un traitement chirurgical prĂ©coce (dans les 24 heures) influence les rĂ©sultats finaux.
Nous avons analysé rétrospectivement les patients traités dans notre centre pour des fractures ouvertes des phalanges ou des métacarpiens entre novembre 2023 et novembre 2024.
Les patients ont Ă©tĂ© rĂ©partis en trois groupes selon le dĂ©lai dâintervention chirurgicale :intervention dans les 24 heures ou entre 24 et 72 heures, versus aprĂšs 72 heures.
Les rĂ©sultats radiographiques et fonctionnels ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s Ă 1, 6 et 12 mois aprĂšs lâintervention. Aucune diffĂ©rence significative nâa Ă©tĂ© observĂ©e entre les trois groupes en termes de consolidation osseuse, de taux dâinfection ou de temps de retour au travail. Le concept de « fracture ouverte » en chirurgie de la main est discutable. De plus, un traitement dâurgence dans un dĂ©lai de 72 heures ne garantit pas nĂ©cessairement de meilleurs rĂ©sultats, ce qui suggĂšre que les stratĂ©gies thĂ©rapeutiques doivent ĂȘtre personnalisĂ©es au cas par cas.
Camillo FULCHIGNONI (Rome, Italie), Silvia PIETRAMALA, Emanuele GERACE, Lorenzo ROCCHI
15:05 - 15:10
#48656 - CP116 Directement vers la fonction : la valeur prĂ©dictive de lâalignement cortical dorsal dans les fractures digitales.
CP116 Directement vers la fonction : la valeur prĂ©dictive de lâalignement cortical dorsal dans les fractures digitales.
Intramedullary headless compression screw (IMHCS) fixation has emerged as a minimally invasive and biomechanically robust method for treating metacarpal and proximal phalangeal fractures. While clinical outcomes are generally favorable, the impact of anatomical fracture reduction on postoperative function has not been systematically examined.
We retrospectively analyzed 69 patients (41 metacarpal, 28 proximal phalanx) treated with IMHCS between June 2020 and March 2025. Fractures were classified radiographically as reduced or non-reduced. Functional outcome was assessed using the Total Active Motion (TAM) scoring system. The association between reduction quality and TAM outcome was analyzed separately for metacarpal and proximal phalangeal fractures using the FisherâFreemanâHalton exact test. All fractures achieved radiographic union. In metacarpal fractures, 90% of patients attained good-to-excellent TAM scores, with no statistically significant association between reduction quality and functional outcome (p = 0.1303). In contrast, for proximal phalangeal fractures, anatomical reduction was significantly associated with superior TAM outcomes (p = 0.0014; Cohenâs w = 0.802). Postoperative radiographs in this group revealed smooth dorsal cortical alignment in patients with good outcomes, suggesting preserved tendon gliding surfaces. The findings indicate that anatomical reduction is more critical for proximal phalangeal fractures than for metacarpal fractures when treated with IMHCS. This likely reflects anatomical differences: the closer proximity of tendons to the phalangeal cortex increases the risk of adhesions in cases of malalignment, whereas metacarpal fractures tolerate minor deformities without compromising function. These results highlight the importance of fracture-specific decision-making in hand trauma surgery. The studyâs retrospective design and limited sample size for subgroup analyses are acknowledged limitations. IMHCS fixation is a safe and effective treatment option for unstable metacarpal and proximal phalangeal fractures. While metacarpal fractures may not require perfect anatomical reduction to achieve excellent outcomes, precise cortical alignment remains crucial in proximal phalangeal fractures to preserve tendon gliding and range of motion. Surgeons should tailor their approach based on fracture location and the functional demands of the surrounding soft tissue anatomy.
Bert VANMIERLO (Roeselare, Belgique), Hans LOWYCK, Arne DECRAMER, Jasper DE GEYTER, Jean GOUBAU, Joris DUERINCKX
15:10 - 15:15
#48751 - CP117 RĂ©sultats Ă long terme aprĂšs traitement chirurgical des fractures de l'articulation interphalangienne proximale : pourquoi le QuickDASH n'est pas un outil fiable en raison dâun effet plafond.
CP117 RĂ©sultats Ă long terme aprĂšs traitement chirurgical des fractures de l'articulation interphalangienne proximale : pourquoi le QuickDASH n'est pas un outil fiable en raison dâun effet plafond.
Proximal interphalangeal joint (PIPJ) fractures remain a clinical challenge, with a wide range of patterns and no consensus on surgical management. Historically linked to poor outcomes, recent reviews have shown favorable functional results evaluated using the QuickDASH score. However, the QuickDASH score may not be well suited for assessing these fractures, as it was not originally designed for the fingers. The primary aim of this study was to evaluate the long-term functional outcomes of patients with surgically treated PIPJ fractures. A secondary aim was to assess the prevalence of a ceiling effect in the QuickDASH, and to compare it with patientsâ perception of normal hand function as measured by the Normal Hand Score (NHS).
We retrospectively included adult patients with PIPJ fractures treated surgically at our center between 2013 and 2020, with at least five years of follow-up. Patients were evaluated using standardized clinical assessments. QuickDASH and NHS scores were employed to evaluate patientsâ perception of their hand normality, ranging from 0 (worst) to 100 (best). At a median follow-up of 8.1 years (IQR 5.5â10.9), 30 patients were evaluated with a mean age of 51 years (SD 18). Sex ratio (male:female) was 7:3. Affected fingers were evenly distributed, with the dominant hand involved in 57% of cases. Pain scores on the Visual Analog Scale (VAS) were 0. The mean arc of motion was 81 (SD 22). Median QuickDASH score was 0 (IQR 0â4.5), and mean NHS was 78.1 (SD 11.7). A ceiling effect in QuickDASH was observed in 19 patients out of 30 (63.3%). In comparison to prior studies, our research offers a comprehensive evaluation of long-term outcomes following PIPJ fracture surgery. Although the QuickDASH score is often underreported in the literature, available studies tend to demonstrate favorable outcomes. Our findings are consistent with these results and may suggest slightly improved functional outcomes. The presence of a ceiling effect, with patients scoring 0 on the QuickDASH despite not perceiving their hand as fully normal in more than 60% of cases suggests that QuickDASH may lack the sensitivity to detect residual or mild impairments in the fingers in high-functioning individuals. This suggests that while the QuickDASH effectively detects major functional deficits, it may overlook more subtle or subjective limitations in cases of near-full recoveryâhighlighting the need for complementary and more specific outcome measures for fingers.
Oliver ESSLINGER (Montpellier), Pierre Emmanuel CHAMMAS, Fernando HOLC, Cyril LAZERGES, Michel CHAMMAS, Bertrand COULET
15:15 - 15:20
#48705 - CP118 Des vis trop longues peuvent retarder la guĂ©rison dans la fixation intramĂ©dullaire par vis sans tĂȘte pour les fractures diaphysaires du mĂ©tacarpe.
CP118 Des vis trop longues peuvent retarder la guĂ©rison dans la fixation intramĂ©dullaire par vis sans tĂȘte pour les fractures diaphysaires du mĂ©tacarpe.
Intramedullary headless screw (IMHS) fixation is a widely accepted method for treating diaphyseal metacarpal fractures, providing high union rates and rapid recovery. While screw diameter is commonly tailored to fit the medullary canal, the effect of screw length on fracture healing remains underexplored. This retrospective study investigates the relationship between screw length and time to radiographic consolidation in patients treated with IMHS fixation.
We reviewed cases of unstable, extra-articular diaphyseal metacarpal fractures treated with IMHS fixation at our institution between June 2020 and June 2024. Inclusion was limited to fractures of the index, middle, ring, and little fingers. Patients were followed with standardized radiographic evaluations until complete fracture consolidation. Data on screw length, diameter, approach, type, and time to radiographic healing were collected and analyzed. Spearmanâs rank correlation was used to evaluate associations between screw length and consolidation time. Twenty patients (mean age 37 years; 14 males, 6 females) were included. Screw lengths ranged from 30 to 42 mm, with an average of 38.3 mm. Consolidation was achieved in all cases, with a mean healing time of 48.6 days (range: 23â109 days). A statistically significant positive correlation was found between screw length and time to consolidation (Spearman r = 0.366, p < 0.05). One complication occurred, involving screw head protrusion into the metacarpophalangeal joint due to fracture impaction, requiring screw removal. Our findings indicate that excessively long screws may delay fracture healing, likely due to reduced micromotion at the fracture site and increased construct stiffness, which promotes primary bone union but may prolong radiographic consolidation. Conversely, slightly shorter screws allow controlled micromotion, facilitating earlier callus formation and secondary bone healing. This observation is consistent with earlier biomechanical studies but requires validation in a prospective setting. While IMHS fixation remains a reliable and effective treatment for metacarpal fractures, this study suggests that screw length significantly impacts healing time. Surgeons should avoid excessively long screws to prevent delays in consolidation. Further prospective and biomechanical studies are warranted to optimize screw length selection and confirm these findings.
Bert VANMIERLO, Jasper DE GEYTER (Saint-Trond, Belgique), Arne DECRAMER, Pieter VAN GEEL, Joris DUERINCKX, Jean GOUBAU
15:20 - 15:25
#48553 - CP119 Embrochage dâarthrorise dans les fractures-luxations de lâinterphalangienne proximale de type Trojan.
CP119 Embrochage dâarthrorise dans les fractures-luxations de lâinterphalangienne proximale de type Trojan.
La fracture-luxation dorsale de lâarticulation interphalangienne proximale (IPP) associe une fracture marginale antĂ©rieure de la base de la deuxiĂšme phalange et une luxation dorsale de lâinterphalangienne proximale sous lâeffet de la traction de la bandelette mĂ©diane du systĂšme extenseur. Il sâagit dâune lĂ©sion pourvoyeuse de raideur importante de lâIPP si la prise en charge nâest pas optimale. Le but de lâĂ©tude Ă©tait de dĂ©montrer lâintĂ©rĂȘt du traitement par embrochage dâarthrorise postĂ©rieure par rapport aux autres techniques thĂ©rapeutiques.
Il sâagit dâune Ă©tude rĂ©trospective monocentrique colligeant 36 patients opĂ©rĂ©s pour fractures luxations de lâIPP avec luxations dorsales (type Trojan) en phase aigĂŒe. Le traitement chirurgical Ă©tait une rĂ©duction de la fracture sous contrĂŽle scopique suivie dâun embrochage par une broche de Kirschner dorsale au niveau de P1 fixant lâarticulation et empĂȘchant le dĂ©placement postĂ©rieur de P2. La broche Ă©tait gardĂ©e pendant 3 semaines. La mobilisation douce de la chaine digitale Ă©tait dĂ©butĂ©e dĂšs le premier jour post-opĂ©ratoire. Nous avons opĂ©rĂ© 45 patients. LâĂąge moyen Ă©tait de 32 ans (23 ; 48). Le sexe masculin Ă©tait prĂ©dominant. Dans plus de 50% des cas, la fracture intĂ©ressait plus de 40% de la surface articulaire de la base de P2 (Type IV). Au recul moyen de 2 ans et 7 mois, nos rĂ©sultats jugĂ©s sur des critĂšres fonctionnels, cliniques et radiologiques Ă©taient bons dans 80 % des cas et moyens dans les autres cas. Lâarticulation interphalangienne proximale Ă©tait indolore et le secteur de mobilitĂ© active moyen Ă©tait supĂ©rieur Ă 85°.le dĂ©ficit global dâextension Ă©tait de 11,8° en moyenne. Le dĂ©lai moyen du retour au travail Ă©tait de 2 mois. Lâembrochage dâarthrorise de lâIPP permet simultanĂ©ment de rĂ©duire la fracture et de corriger la luxation. Initialement dĂ©crite en 1991 par Tamura, cette technique est la plus simple et reproductible parmi la panoplie dâinterventions dĂ©crites dans la littĂ©rature. Cette intervention permet une mobilisation prĂ©coce dĂšs le premier jour post-opĂ©ratoire car la broche dâarthrorise autorise une flexion active en maintenant le blocage de lâextension. Il s'agit du principal avantage par rapport aux autres techniques puisque le montage dynamique Ă©vite la raideur de l'articulation en mĂȘme temps que la consolidation osseuse s'achĂšve. La fracture-luxation dorsale de lâarticulation interphalangienne proximale est une lĂ©sion instable qui risque de compromettre la prĂ©hension digito-palmaire. DiffĂ©rents moyens thĂ©rapeutiques ont Ă©tĂ© dĂ©crits dans la littĂ©rature. Nous avons optĂ© pour lâembrochage dâarthrorise, technique simple et reproductible avec un rĂ©sultat encourageant.
Yassine TRABELSI, Ayoub IDRISSI (Tunis, Tunisie), Hazem AMARA, Mohamed Ali SEBAI, Riadh MAALA
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Salle 252AB |
| 15:30 |
"Vendredi 19 d\u00e9cembre"
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F20
15:30 - 16:00
Communications Libres
Chirurgie des nerfs
Modérateurs :
Alexandra FORLI (Chirurgien plastique) (Grenoble), Thomas GREGORY (Chef de Service) (Bobigny)
15:30 - 15:35
#48223 - CP120 Neurotisation sensitive distale : une alternative Ă la greffe nerveuse aux urgences de la main.
CP120 Neurotisation sensitive distale : une alternative Ă la greffe nerveuse aux urgences de la main.
Les lĂ©sions des nerfs sensitifs collatĂ©raux palmaires sont frĂ©quentes en chirurgie de la main. Leur rĂ©paration est cruciale pour restaurer la sensibilitĂ© des hĂ©mipulpes affectĂ©es et prĂ©venir la formation de nĂ©vrome. En cas de perte de substance nerveuse trop importante, la suture primaire nâest pas rĂ©alisable. La neurotisation reprĂ©sente une alternative sĂ©duisante Ă la greffe nerveuse puisquâelle ne nĂ©cessite quâune seule suture nerveuse.
Nous exposons ici le cas dâun patient de 61 ans prĂ©sentant une plaie dĂ©labrante face palmaire de la main gauche avec perte de substance cutanĂ©e sur la 5e mĂ©tacarpophalangienne et lĂ©sion du nerf collatĂ©ral digital ulnaire du 5e doigt avec perte de substance ne permettant pas une suture directe. Nous avons rĂ©alisĂ© un transfert de la branche sensitive dorsale ulnaire sur le moignon distal du nerf collatĂ©ral ulnaire afin de rĂ©animer la sensibilitĂ© de lâhĂ©mipulpe dominante du 5e doigt. Pour la couverture cutanĂ©e, un lambeau de rotation a Ă©tĂ© prĂ©levĂ© sur la face dorsale de la premiĂšre phalange du 5e doigt. Cette approche limite lâagressivitĂ© du geste chirurgical puisque ce territoire cutanĂ© a dĂ©jĂ Ă©tĂ© sacrifiĂ© par la neurotisation. Le patient a retrouvĂ© une mobilitĂ© complĂšte en flexion extension Ă 6 semaines. Le contrĂŽle Ă 6 mois retrouve un teste de Weber Ă 8mm. La neurotisation est un geste simple qui permet d'Ă©viter une double suture nerveuse. L'inconvĂ©nient est qu'elle n'est pas adaptĂ©e au lĂ©sion en zone du 1 ou 3 du flĂ©chisseur, le nerf dorsal n'Ă©tant pas transfĂ©rable Ă ces zones. La neurotisation sensitive distale du 5e rayon est une technique simple, rĂ©alisable par un seul abord chirurgical et ne nĂ©cessite quâune seule suture nerveuse ce qui amĂ©liore le potentiel de rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle. Cette alternative permet la rĂ©animation de la fonction sensitive de lâhĂ©mipulpe au dĂ©pend dâun territoire cutanĂ© dorsal nĂ©gligeable.
David MONTOYA-FAIVRE (STRASBOURG)
15:35 - 15:40
#48464 - CP121 Influence du délai pré-opératoire sur la récupération fonctionnelle des nerfs périphériques aprÚs réparation : revue de littérature et méta-analyse.
CP121 Influence du délai pré-opératoire sur la récupération fonctionnelle des nerfs périphériques aprÚs réparation : revue de littérature et méta-analyse.
Les lĂ©sions du nerfs pĂ©riphĂ©riques sont courantes en traumatologie. Leur anatomie et leur physiopathologie rendent leur rĂ©paration difficile. Plusieurs facteurs influencent les rĂ©sultats des sutures et des greffes. Le dĂ©lai prĂ©-opĂ©ratoire, bien quâimportant, ne fait actuellement pas lâobjet dâun consensus dans la littĂ©rature. Lâobjectif de cette Ă©tude est de prĂ©ciser un dĂ©lai prĂ©-opĂ©ratoire maximal de rĂ©paration nerveuse par suture ou greffe pour chaque nerf pĂ©riphĂ©rique.
Une revue de littĂ©rature a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă partir de 3 bases de donnĂ©es, totalisant 79 articles. Les rĂ©sultats des rĂ©parations nerveuses ont Ă©tĂ© regroupĂ©s, avec harmonisation des diffĂ©rentes Ă©chelles de mesure de la rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle. Sur les 31 Ă©tudes statistiquement complĂštes, une mĂ©ta-analyse a Ă©tĂ© faite, globale puis en sous-groupes selon le type de rĂ©paration et le nerf lĂ©sĂ©. On retrouve une pĂ©riode de rĂ©paration diffĂ©rente pour chaque nerf. A partir de la revue de littĂ©rature, des tendances de dĂ©lai prĂ©-opĂ©ratoire maximal ont pu ĂȘtre mises en Ă©vidence lors des sutures et des greffes nerveuses, selon les diffĂ©rents nerfs Ă©tudiĂ©s. La mĂ©ta-analyse permet de confirmer une meilleure rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle si le dĂ©lai prĂ©-opĂ©ratoire est plus court. Cette diffĂ©rence significative est retrouvĂ©e dans le groupe des greffes. A notre connaissance, il nây a pas dâĂ©tude dans la littĂ©rature sâintĂ©ressant spĂ©cifiquement Ă la dĂ©termination dâun dĂ©lai de rĂ©paration nerveuse, notamment tout nerf confondu. Les chirurgiens ont pour coutume dâestimer le temps de rĂ©paration nerveuse entre 3 et 6 mois aprĂšs le traumatisme, correspondant au dĂ©lai de dĂ©gĂ©nĂ©rescence wallĂ©rienne. Notre Ă©tude se voulait exhaustive, en prenant en compte tous les nerfs pĂ©riphĂ©riques des membres. Or, en Ă©tudiant la revue de littĂ©rature effectuĂ©e, nous nous sommes rendu compte de la grande disproportion dâarticles concernant les nerfs du membre supĂ©rieur par rapport Ă ceux du membre infĂ©rieur. Enfin, nos rĂ©sultats sont Ă considĂ©rer avec prudence devant la prĂ©sence des autres facteurs pronostiques de rĂ©gĂ©nĂ©ration nerveuse, pouvant influencer en parallĂšle la rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle. Notre Ă©tude a permis de mettre en Ă©vidence quâun dĂ©lai prĂ©-opĂ©ratoire court est associĂ© Ă une meilleure rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle aprĂšs rĂ©paration nerveuse. Des tendances concernant des prĂ©cisions de dĂ©lai maximal de prise en charge chirurgical ont pu ĂȘtre mises en avant et ce pour chaque nerf Ă©tudiĂ©.
Cynthia ABANE (Limoges), Jérémy HARDY, Pierre-Sylvain MARCHEIX
15:40 - 15:45
#48726 - CP122 Traitement des névromes du poignet par lambeaux graisseux pédiculés avec ou sans résection-suture : à propos de 25 cas.
CP122 Traitement des névromes du poignet par lambeaux graisseux pédiculés avec ou sans résection-suture : à propos de 25 cas.
Les nĂ©vromes post-traumatiques des troncs nerveux du poignet, en particulier du nerf mĂ©dian, reprĂ©sentent une cause frĂ©quente de douleurs neuropathiques chroniques, souvent invalidantes. Ils surviennent principalement aprĂšs une plaie avec suture directe ou secondairement Ă une chirurgie de dĂ©compression du canal carpien, notamment par voie endoscopique ou percutanĂ©e. Lorsque la prise en charge est tardive, au-delĂ dâun an, la rĂ©paration microchirurgicale par suture directe devient inadaptĂ©e en raison de la dĂ©gĂ©nĂ©rescence distale et de la perte de continuitĂ© fonctionnelle. Dans ces situations, lâobjectif principal devient le soulagement des douleurs et la restauration dâun glissement nerveux adĂ©quat. Cette Ă©tude rĂ©trospective rapporte notre expĂ©rience sur 25 cas traitĂ©s par lambeaux graisseux pĂ©diculĂ©s, avec ou sans rĂ©section-suture, selon lâanciennetĂ© et lâĂ©tiologie de la lĂ©sion
Entre janvier 2022 et dĂ©cembre 2024, 25 patients ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s pour nĂ©vrome du nerf mĂ©dian au poignet. Cinq patients, opĂ©rĂ©s prĂ©cocement dans notre service aprĂšs une plaie franche, ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune rĂ©section-suture sous microscope associĂ©e Ă un lambeau graisseux. Les 20 autres cas ont Ă©tĂ© pris en charge secondairement au-delĂ dâun an, sans possibilitĂ© de rĂ©paration directe. Parmi eux, 14 patients prĂ©sentaient une lĂ©sion iatrogĂšne du nerf mĂ©dian au dĂ©cours dâune chirurgie pour syndrome du canal carpien, dont 8 par voie endoscopique et 6 par mini-open, tous rĂ©fĂ©rĂ©s dâautres centres. Les 6 derniers avaient des sĂ©quelles de plaies nĂ©gligĂ©es. Tous les patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune couverture par lambeau graisseux pĂ©diculĂ© : soit hypothĂ©narien, soit basĂ© sur lâartĂšre rĂ©currente ulnaire distale selon la technique de Corinne Becker. Ă un recul moyen de 11 mois, une amĂ©lioration nette de la douleur a Ă©tĂ© observĂ©e dans 22 cas sur 25. Le signe de Tinel avait disparu ou nettement diminuĂ© dans 80 % des cas. Aucun cas de nĂ©crose, dâhĂ©matome ou de complication locale nâa Ă©tĂ© notĂ©. Aucune reprise nâa Ă©tĂ© nĂ©cessaire. Une rĂ©cupĂ©ration sensitive partielle a Ă©tĂ© rapportĂ©e dans plusieurs cas anciens, suffisante pour amĂ©liorer la qualitĂ© de vie. Les lambeaux graisseux pĂ©diculĂ©s apparaissent comme une solution fiable et peu invasive pour soulager les douleurs liĂ©es aux nĂ©vromes chroniques, en particulier lorsque la rĂ©paration directe est impossible. Leur rĂŽle isolant et mĂ©canique amĂ©liore le confort fonctionnel et rĂ©duit lâirritation locale Le recours aux lambeaux graisseux vascularisĂ©s, seuls ou en complĂ©ment dâune rĂ©paration microchirurgicale, reprĂ©sente une stratĂ©gie efficace et Ă faible morbiditĂ© pour traiter les nĂ©vromes chroniques du poignet.
Afif JREIJ (Saint Quentin), Oussama ABCHA, Nicoals LEBEAU, Laetitia HENRY, Mirdad MOUGHABGHAB
15:45 - 15:50
#48542 - CP123 Intraneural and extraplexual neuropathic pain in the upper limb: surgical approaches and ultrasound-guided decision making.
CP123 Intraneural and extraplexual neuropathic pain in the upper limb: surgical approaches and ultrasound-guided decision making.
Neuropathic pain in the upper limb poses a complex challenge due to its varied etiologies and the often multifactorial nature of its presentation. While conservative treatment may suffice in some cases, selected patients benefit from surgical intervention. A precise diagnosis is essential for selecting the most appropriate therapeutic strategy. In our practice, high-resolution ultrasound has proven invaluable for identifying neuromas, fibrosis, and anatomical variants prior to surgery
We present a series of five clinical cases with persistent upper limb neuropathic pain following trauma or surgery. All patients underwent high-resolution ultrasonography for preoperative assessment. Depending on the findings, surgical interventions included neuroma excision with interposition grafting (venous or nerve), neuroma burial, targeted muscle reinnervation (TMR), intraneural dissection, and coverage with local flaps such as the hypothenar fat pad. All patients reported an improvement in pain, with an average decrease of 3 points on the Visual Analogue Scale (VAS) at six months postoperatively. Sensory recovery was variable but improved in all cases. Two patients experienced residual mild dysesthesias at one year. Overall patient satisfaction was high, with an average score of 7/10. No significant complications were recorded. These cases underscore the importance of individualized surgical planning in neuropathic pain. Neuroma management strategies ranged from traditional excision and interposition to advanced techniques like TMR, depending on the anatomical and functional context. Ultrasound played a critical role in identifying the exact location and morphology of neuromas and in guiding the choice of procedure. Neuropathic pain in the upper limb requires a comprehensive diagnostic and therapeutic approach. Surgical treatment, when indicated and guided by detailed preoperative ultrasound, can significantly improve patient outcomes. Familiarity with a broad range of surgical techniques is essential to address the diverse presentations of neuropathic pain. Ultrasound-guided diagnosis facilitates precise intervention and enhances overall patient satisfaction
Carmen GONZALO GUTIĂRREZ (Burgos, Espagne), Beatriz PALMERO SĂNCHEZ, Susana HERRERO ALONSO, Javier FERNĂNDEZ GONZĂLEZ CUEVAS, Nicole MERCIER RODRĂGUEZ
15:50 - 15:55
#48790 - CP124 Prophylaxie primaire des douleurs post-amputation majeure de membre supérieur par la technique de « Regenerative Peripheral Nerve Interface » (RPNI).
CP124 Prophylaxie primaire des douleurs post-amputation majeure de membre supérieur par la technique de « Regenerative Peripheral Nerve Interface » (RPNI).
AprĂšs amputation de membre, les douleurs sont frĂ©quentes avec un retentissement non nĂ©gligeable sur la qualitĂ© de vie et les capacitĂ©s d'appareillage. Il peut sâagir de douleurs du membre fantĂŽme, du membre rĂ©siduel liĂ©es ou non Ă des nĂ©vromes. De nombreuses techniques actives et passives de prise en charge des nerfs se sont dĂ©veloppĂ©es mais il nâexiste pas de gold standard. La technique de Regenerative Peripheral Nerve Interface (RPNI) consiste en un manchonnage musculaire perinerveux des torons du moignon nerveux proximal. Lâobjectif de ce travail est dâĂ©valuer lâintĂ©rĂȘt de la technique RPNI de façon comparative Ă distance de la chirurgie.
Lâensemble des patients amputĂ©s du membre supĂ©rieur entre le 1er janvier 2021 et le 1er janvier 2024 au sein des services de chirurgie plastique et orthopĂ©dique Ă©taient Ă©ligibles afin de les Ă©valuer Ă > 1 an de leur chirurgie. Lors dâun appel tĂ©lĂ©phonique, chaque patient a rĂ©pondu Ă un questionnaire afin de recueillir des informations concernant ses douleurs du membre rĂ©siduel et du membre fantĂŽme ainsi que le retentissement gĂ©nĂ©ral, fonctionnel et sa consommation dâantalgiques. Parmi 22 patients Ă©ligibles, 14 patients ont Ă©tĂ© inclus dans lâĂ©tude dont 5 dans le groupe RPNI et 9 dans le groupe contrĂŽle avec une durĂ©e moyenne de suivi de 26,9 mois. Il nâexiste pas de diffĂ©rence significative entre les 2 groupes concernant les douleurs du membre rĂ©siduel (EN RPNI 1,5±2,1 vs. EN contrĂŽle 0,6±1,4 ; p = 0,43) et du membre fantĂŽme (EN : RPNI 2,8 ±2,2 vs. ContrĂŽle 3,2±2,6 ;p=0,76). LâĂ©tude ne retrouve pas de diffĂ©rence significative concernant le retentissement gĂ©nĂ©ral (HAD et EQ VAS) et fonctionnel (reprise sportive, professionnelle, conduite). Cependant, nos rĂ©sultats sont en faveur dâune diminution de la consommation dâantalgiques global pour le groupe RPNI, puisquâaucun patient ne consommait dâantalgiques (p= 0,04) Notre Ă©tude ne semble pas montrer de diffĂ©rence significative entre les deux groupes en dehors dâune tendance Ă la diminution de la consommation dâantalgiques en faveur du groupe RPNI. Il sâagit dâune Ă©tude de faible puissance devant lâeffectif rĂ©duit de notre population. La littĂ©rature disponible semble montrer une efficacitĂ© dans la diminution des douleurs post amputation et une amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie en prophylaxie primaire ou secondaire. Cependant, celles-ci sont rĂ©trospective avec une durĂ©e de suivi courte. Il sâagit dâune technique simple de rĂ©alisation et peu coĂ»teuse qui nĂ©cessite dâĂȘtre Ă©valuĂ©e sur un effectif plus consĂ©quent de maniĂšre prospective et contrĂŽlĂ©e afin dâobjectiver son rĂ©el bĂ©nĂ©fice.
Eva CANNAFERINA (Bordeaux), Audrey MICHOT, Hugo PELET, Marie-Laure ABI-CHAHLA, AnaĂŻs DELGOVE
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Salle 252AB |
| 16:00 |
Pause café - Visite des stands - Consultation des ePosters
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"Vendredi 19 d\u00e9cembre"
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G14
16:30 - 17:40
Session GEMMSOR
16:30 - 16:40
#48808 - CG34 Flexion and extension measurements during passive range of motion examination of the wrist: Defining the intra- and interobserver variability of different measurement techniques.
CG34 Flexion and extension measurements during passive range of motion examination of the wrist: Defining the intra- and interobserver variability of different measurement techniques.
Measuring passive wrist flexion and extension is a standard component of clinical examination in wrist and hand pathology. Multiple measurement techniques have been described, yet two are most commonly used in clinical practice. To achieve methodological standardization in future studies, this study aimed to determine the intra- and inter-observer variability of these two techniques and identify the most reproducible method.
This was a monocentric, prospective, interventional study involving four hand surgeons. Each surgeon performed measurements of passive wrist flexion and extension on thirty healthy wrists of volunteers using a standard goniometer. Two distinct techniques were employed. Each measurement was repeated twice per technique at separate time points. Data analysis revealed differences in intra-observer and inter-observer variability between the two techniques. Technique 2 showed lower standard deviation across all observers, with better consistency in repeated measurements. Technique 1 demonstrated higher variability. Overall, Technique 2 yielded the highest reproducibility for both flexion and extension angles. The findings suggest that the choice of anatomical landmarks and alignment significantly affects measurement reproducibility. Technique 2 offers superior intra- and inter-observer reliability. These results are consistent with previous studies emphasizing the importance of consistent positioning and palpable bony references. Technique 2 demonstrates superior reproducibility for measuring passive wrist flexion and extension and will be adopted as the standard method in future clinical and research applications within our center. Standardization of wrist motion measurement is essential for reliable data collection and comparability across studies.
Tim PHILIPS (Ghent, Belgique), Jean F GOUBAU, Pieter-Bastiaan DE KEYZER, Michiel CROMHEECKE
16:40 - 16:50
#50039 - CG35 Entorses des IPP des doigts : vers un consensus thérapeutique ?
CG35 Entorses des IPP des doigts : vers un consensus thérapeutique ?
Introduction : Les entorses de lâarticulation interphalangienne proximale (IPP) des doigts sont frĂ©quentes. Pourtant, en France, aucune recommandation officielle ne prĂ©cise les modalitĂ©s dâĂ©valuation, de traitement ou de rééducation de ces entorses, contrairement Ă la cheville qui bĂ©nĂ©ficie, depuis mai 2025, de directives de la HAS. Ce manque de cadre favorise les erreurs thĂ©rapeutiques, notamment en contexte dâurgence, avec un risque de complications telles que la raideur, la douleur chronique ou lâinstabilitĂ©. Cette revue narrative vise Ă dĂ©terminer sâil existe un consensus sur la prise en charge conservatrice des entorses de lâIPP, et Ă identifier des axes communs pour lâĂ©laboration dâun futur protocole.
MĂ©thodes : Une recherche bibliographique a Ă©tĂ© menĂ©e sur PubMed et Google Scholar Ă lâaide des mots-clĂ©s suivants : « finger », « ligament injury », « sprain », « conservative management », « splint » et « non-operative ». La recherche porte sur les articles publiĂ©s entre 1990 et 2025. Les critĂšres dâinclusion concernaient les entorses dâIPP des doigts longs traitĂ©es par voie non chirurgicale. Cette revue est descriptive, sans analyse statistique.
RĂ©sultats : Vingt articles ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s. Aucun consensus clair ne se dĂ©gage quant Ă la meilleure approche conservatrice. Les Ă©tudes analysĂ©es suggĂšrent quâune immobilisation prolongĂ©e (> 3 semaines) est dĂ©lĂ©tĂšre. Les protocoles favorisant une mobilisation prĂ©coce, protĂ©gĂ©e ou non, montrent des rĂ©sultats Ă©quivalents voire supĂ©rieurs Ă lâimmobilisation stricte, notamment en termes de rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle, dâoedĂšme et de douleur. Le dĂ©lai de prise en charge, lâĂąge du patient et la gravitĂ© de la blessure influencent fortement le pronostic.
Discussion / Conclusion : En lâabsence de recommandations officielles, certaines constantes Ă©mergent de la littĂ©rature : la nĂ©cessitĂ© dâun diagnostic prĂ©coce, lâintĂ©rĂȘt dâune mobilisation fonctionnelle rapide et lâĂ©viction des immobilisations rigides prolongĂ©es, qui nuisent Ă la rĂ©cupĂ©ration. Ces Ă©lĂ©ments constituent une base pertinente pour initier une rĂ©flexion structurĂ©e autour dâun protocole de prise en charge conservatrice des entorses dâIPP.
Ouverture : Dans le cadre de mon mĂ©moire de DU de la main, la mise en place dâune Ă©tude DELPHI permettrait de recueillir lâavis de kinĂ©sithĂ©rapeutes experts, afin de formaliser un consensus sur le traitement conservateur optimal des entorses dâIPP. ParallĂšlement, avec des chirurgiens de la main, le dĂ©veloppement dâun outil clinique de triage inspirĂ© des rĂšgles dâOttawa permettrait dâidentifier les situations nĂ©cessitant une radiographie ou un avis spĂ©cialisĂ©, et encouragerait une prise en charge en accĂšs direct par les kinĂ©sithĂ©rapeutes, comme pour la cheville.
Pauline BOINOT (La Rochelle)
16:50 - 17:00
#45731 - CG36 Caractéristiques cliniques et psychosociales des patients présentant un syndrome persistant d'exclusion digital post-traumatique.
CG36 Caractéristiques cliniques et psychosociales des patients présentant un syndrome persistant d'exclusion digital post-traumatique.
Purpose: Segmentary exclusion syndrome is a motor behavior disorder characterized by non-use or underuse of a limb segment, typically following local inflammation after trauma. Despite its significant impact on hand function and quality of life, segmentary exclusion syndrome is underrecognized and often diagnosed late. This study describes the population, and the symptoms associated with persistent finger segmentary exclusion syndrome.
Materials and Methods: A retrospective analysis was conducted in a specialized hand surgery center. Twenty-one adult patients diagnosed with segmentary exclusion syndrome persisting >3 months post-trauma were included. Data collected included demographics, injury mechanisms, somatosensory disorders, flexion active range of motion, pain during movement, psychosocial flags, and sleep disturbances.
Results: Somatosensory disorders were present in 81% of patients, with allodynia (76%) and hyperesthesia (18%) as the most common subtypes. Flexion active range of motion limitations were observed in 52% of patients, often co-occurring with sensory disturbances or pain. Pain was reported in 29% of patients but was rarely an isolated symptom. Psychosocial factors were prevalent, with yellow flags in 71%, black flags in 62%, and blue flags in 29%. Sleep disturbances were reported in 52% of cases.
Discussion: Persistent finger segmentary exclusion syndrome is primarily associated with somatosensory disturbances, particularly allodynia and hyperesthesia, which appear central to its chronicization. Psychosocial factors and sleep disturbances were highly prevalent. Early recognition and a holistic, multidisciplinary approach seem therefore essential to improve outcomes in affected patients.
Louis TREMBLAIS (Lyon), Anne-Lise GAREL, Philippe PERNOT, Aurélie BRIE, Aram GAZARIAN, Arnaud WALCH, Thibault DRUEL
17:00 - 17:10
#45738 - CG37 Guidelines for reporting expertise level for hand therapists in the scientific literature.
CG37 Guidelines for reporting expertise level for hand therapists in the scientific literature.
Similarly to how the French Society of Hand Surgery established Hand Surgery Certification in 1999, officially recognized by the French Medical Association, several countries have regulated the position of Hand Therapist through certification by national institutions. The aim of a certification is to improve the management of patients with hand injuries. However, like hand surgeons, hand therapists do not possess exclusive rights to hand rehabilitation, and hand therapy can also be performed by general therapists, highlighting differences in levels of expertise.
In 2016, Tang and Giddins proposed criteria for reporting surgeonsâ level of expertise in scientific reports. This is a critical point that had been overlooked in the past, given that surgical outcomes are dependent on the surgeonâs experience. Nowadays, level of expertise is often reported. Unfortunately, this information is still neglected in hand therapy reports. As with hand surgery, clinical outcomes in hand therapy are dependent on the practitionerâs experience: accuracy of the initial assessment to choose the appropriate hand therapy technique, and the performance and efficacy of the technique.
This is the reason why, in 1995, in Grenoble, France, following themodel of the ASHT, Thomas and Moutet created the European Inter-University Degree of Hand Therapy. Today, there are estimated to be more than 300 graduates in Europe.
The purpose of this communication is to propose criteria for reporting the level of expertise of hand therapists, and address the following question: can the Tang-Giddins grading system for hand surgeons be applied for hand therapists?
We set up a panel comprising senior surgeons and senior hand therapists to address the question. Following the discussion, the panel agreed on a five-level expertise scale based on experience, volume of activity, training, involvement with national societies, and scientific engagement.
Hand therapy can be considered as a specialty. While the therapistsâ degrees are usually global, they may not delve deeply into specific areas such as hand therapy. Therefore, additional training is necessary to acquire specialized knowledge, which is why national hand therapy degrees play a crucial role in our criteria.
We believe that these criteria will be beneficial for both surgeons and hand therapists, enabling readers to better analyze clinical outcomes and standardize the reporting of hand therapistsâ levels of expertise.
Thibault DRUEL, Louis TREMBLAIS, Philippe PERNOT, François MANUEL (GRENOBLE), Arnaud WALCH, Alexandra FORLI, Aram GAZARIAN, François MOUTET
17:10 - 17:20
#48391 - CG38 The implementation of immersive Virtual Reality among French hand therapists, indications and barriers in 2025.
CG38 The implementation of immersive Virtual Reality among French hand therapists, indications and barriers in 2025.
The implementation of immersive Virtual Reality among French hand therapists, indications and barriers in 2025
Introduction: Immersive Virtual Reality (VR) represents a novel approach in the field of hand rehabilitation, capable of being utilized both passively and actively. The benefits are diverse, ranging from distracting the patient from pain, a quick start to rehabilitation after surgery and a good patient experience. Goal: This study aimed to ascertain the extent to which therapists globally and specifically in France have adopted this innovative technology and to identify the barriers to its implementation. Methods: A prospective, online survey was internationally conducted with participation from 236 hand therapists across 30 countries, including 21 respondents from France. Results: The main findings indicated that only 9% of the surveyed therapists worldwide were currently employing VR, with similar figures observed in France. Cost was identified as the primary barrier to the adoption of VR among French therapists. The main indications for using VR were orthopaedic injuries (fractures, CRPS) and as an adjunct for pain treatment. Conclusion: This study provides an initial benchmark regarding the use of VR by hand therapists and at this moment it is still limited.
Tom LATTRĂ (Ypres, Belgique), Elisabet HAGERT, Alejandro SUERO-PINEDA, Arne DECRAMER
17:20 - 17:30
#48502 - CG39 La cohĂ©rence cardiaque comme outil post-opĂ©ratoire en chirurgie de la main : rĂ©sultats dâune Ă©tude randomisĂ©e contrĂŽlĂ©e.
CG39 La cohĂ©rence cardiaque comme outil post-opĂ©ratoire en chirurgie de la main : rĂ©sultats dâune Ă©tude randomisĂ©e contrĂŽlĂ©e.
La cohérence cardiaque est une technique de respiration guidée aux effets reconnus sur la douleur chronique et le stress. Nous souhaitons évaluer son efficacité en post-opératoire de chirurgie de la main.
60 patients seront rĂ©partis alĂ©atoirement en 2 groupes : cohĂ©rence cardiaque (3x/j guidĂ©e) ou lecture neutre. Les critĂšres Ă©tudiĂ©s : EVA douleur, QuickDASH, EVA stress, antalgiques. La cohĂ©rence cardiaque apporte une amĂ©lioration significative de la douleur, du stress et de la rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle dans le groupe intervention Ă court terme. La cohĂ©rence cardiaque pourrait amĂ©liorer la rĂ©cupĂ©ration aprĂšs chirurgie de la main en rĂ©duisant le stress et la douleur. Elle est facile Ă mettre en place, sans effets secondaires, et bien acceptĂ©e par les patients. Si lâĂ©tude confirme ces effets, cette mĂ©thode pourrait devenir un outil complĂ©mentaire simple en post-opĂ©ratoire. Technique simple et accessible, la cohĂ©rence cardiaque pourrait sâintĂ©grer comme adjuvant en chirurgie de la main.
Salame HAMMADICH (Lyon), Mara ATZORI, Maximilien ARNAL, Thomas JALAGUIER, Justin RUYER, Florent WEPPE
17:30 - 17:40
CG40 OrthĂšses fonctionnelles dans la rhizarthrose : critĂšres dâidentification de lâattelle la plus appropriĂ©e. Revue narrative.
D ZANIN (physiothérapeute) (Orateur, MONCALIERI, Italie)
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Salle 251 |
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"Vendredi 19 d\u00e9cembre"
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F22
16:30 - 18:00
Session Pratique
Echochirurgie
Conférenciers :
Thomas APARD (chirurgien) (ConfĂ©rencier, Versailles), Olivier MARĂS (Medecin) (ConfĂ©rencier, NĂźmes)
Cette session dâĂ©chochirurgie devient un Ă©vĂšnement important du congrĂšs. LâĂ©chographie sâimpose dĂ©sormais comme le prolongement de la main pour un examen clinique approfondi mais aussi pour amĂ©liorer les techniques opĂ©ratoires en diminuant leur voie dâabord.
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Salle 252AB |