Jeudi 14 décembre |
Heure |
Amphithéâtre |
Salle Forum 4 |
Salle Gratte Ciel |
Salle Tête d'or |
Salon Prestige Gratte Ciel |
08:00 |
08:00-08:15
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CO
CÉRÉMONIE D’OUVERTURE
Conférenciers :
Thomas BAUER (Professeur) (Conférencier, Boulogne Billancourt), Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Lyon), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Conférencier, Lyon)
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08:15-08:45
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CI
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Rôle de l’apprentissage et du compagnonnage dans le métier de chef cuisinier
Modérateur :
Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Lyon)
Conférencier :
Cyril BOSVIEL (Conférencier, Lyon)
mettre en avant le copagnonnage dans la formation
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08:45-09:00
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CM1
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Les Lyonnais dans l’histoire de l’orthopédie
Modérateur :
Philippe BEAUFILS (Retired) (Versailles)
Conférenciers :
David DEJOUR (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Elvire SERVIEN (PUPH) (Conférencier, Lyon)
rappel historique sur l'aport de l'école lyonnaise dans l'orthopédie
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09:00-09:15
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CM2
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Apport de la science dans ma carrière
Modérateur :
Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Lyon)
Conférencier :
Jorge CHAHLA (Conférencier, Chicago, Etats-Unis)
rappel sur l'importance de la rechercher et de la scienc dans la fdormation d'un chirurgien
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CM3
CONFÉRENCE MAGISTRALE
L’école lyonnaise et le Brésil, une belle histoire
Modérateur :
David DEJOUR (chirurgien) (Lyon)
Conférencier :
Guilherme ZUPPI (Docteur) (Conférencier, Sao Paulo, Brésil)
connaître les points d'accord entre l'école Lyonnaise et le brésil
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CM4
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Le ligament antérolatéral : 10 ans après !
Modérateurs :
Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Bordeaux), Henri ROBERT (Chirurgien orthopédiste) (Chateau-Gontier)
Conférencier :
Steven CLAES (Chirurgien) (Conférencier, Herentals, Belgique)
rappel sur la découverte du ligament antérolatéral et actualistés sur ce ligament
10:15-10:30
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SMPG1
SESSION MISE AU POINT
Les procédures antérolatérales du genou : des principes biomécaniques à la stratégie thérapeutique
Modérateurs :
Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Bordeaux), Henri ROBERT (Chirurgien orthopédiste) (Chateau-Gontier)
Conférencier :
Thomas NÉRI (PU-PH) (Conférencier, Saint Etienne)
connaître les principes biomécaniques des structures antérolatérales
10:30-10:45
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CMG1
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Échec biologique d’une ligamentoplastie du LCA. Quels sont les facteurs influençant l’incorporation de la greffe
Modérateurs :
Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Bordeaux), Henri ROBERT (Chirurgien orthopédiste) (Chateau-Gontier)
Conférenciers :
Etienne CAVAIGNAC (PU PH) (Conférencier, Toulouse), Nicolas VARI (Interne) (Conférencier, Toulouse)
connaître les raisons biologiques de l'échec de la ligamentoplastie du LCA
10:45-12:00
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CPG1
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
LCA
Modérateurs :
Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Bordeaux), Yassir EL ANDALOUSSI (Président de la SMA) (Casablanca, Maroc), Cécile TOANEN (Chirurgien) (Bordeaux)
10:45 - 12:00
#36612 - 001 ❤ 1. Freins primaires et secondaires du plan postéro-médial et du ménisque médial dans le contrôle de la translation antérieure et des rotations internes et externes du genou. Etude cadavérique de 24 genoux.
❤ 1. Freins primaires et secondaires du plan postéro-médial et du ménisque médial dans le contrôle de la translation antérieure et des rotations internes et externes du genou. Etude cadavérique de 24 genoux.
Les atteintes du ligament collatéral médial (LCM) sont souvent considérées comme « isolées » et de bon pronostic. L'association à des lésions plus postérieures, ligament postérieur oblique (LPO) et segment postérieur du ménisque médial (SPMM) avec LCA intact, représente 60% des entorses graves récentes pour Hughston JC (1973).
Objectif : déterminer le rôle respectif du LCM, du LPO et du SPMM dans le contrôle de la translation et des rotations.
24 membres inférieurs frais, désarticulés à la hanche, ont été testés au Laboratoire d’anatomie (âge moyen : 76 ans). Les structures suivantes ont été isolées : le LCM superficiel et profond, le LPO et le SPMM. Le membre inférieur était positionné à 30° de flexion sur le laximètre Dyneelax® (précisions de 0,1 mm en translation et de 0,1° en rotation), sans modification durant tous les tests. Le genou subissait des poussées antérieures de 0 à 200 N et des couples (Rotations internes et externes) de 0 à 5 N/m. Chaque structure ligamentaire était sectionnée dans un ordre aléatoire. Les résultats (moyenne de 5 tests successifs) ont été calculés en gain absolu et relatif de translation et de rotations pour chaque structure, par rapport au genou intact. Les tests de Wilcoxon et Student ont été utilisés. La section du LCMs augmente en moyenne la translation de 0,5 mm (6,7%), la rotation interne de 0,6° (4,6%) et la rotation externe de 1,2° (9,7%). La section du LCMp augmente en moyenne la translation de 0,5 mm (6%), la rotation interne de 0,5° (3,9%) et la rotation externe de 1,7° (13,8%). La section du LPO augmente en moyenne la translation de 0,5 mm (6%), la rotation interne de 1,3° (13%) et la rotation externe de 1,3° (11,2%). La SPMM augmente en moyenne la translation de 0,9 mm (11,6%), la rotation interne de 0,7° (8%) et la rotation externe de 0,8° (8,5%). Les freins primaires et secondaires de la translation sont le SPMM et le LCMs. Les freins primaires et secondaires de la rotation interne sont le LPO et le SPMM. Les freins primaires et secondaires de la rotation externe sont le LCMp et le LPO. Ces données sont importantes pour le testing clinique des entorses graves et leur prise en charge chirurgicale en aigu et en chronique.
Baptiste GUEGAN, Michel DROUINEAU (Rennes), Harold COMMON, Henri ROBERT
10:45 - 12:00
#34605 - 002 2. Pas de différence entre greffes continues et séparées lors de la reconstruction anatomique du LAL combinée à la reconstruction du LCA : cohorte rétrospective du groupe d'étude SANTI.
2. Pas de différence entre greffes continues et séparées lors de la reconstruction anatomique du LAL combinée à la reconstruction du LCA : cohorte rétrospective du groupe d'étude SANTI.
Il existe désormais de solides preuves qu'une plastie du ligament antérolatéral (LAL) a de meilleurs résultats que ceux de la reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) isolée dans des populations sélectionnées. Bien que diverses techniques aient été décrites, leur impact sur les résultats cliniques n'est pas clair.
Une analyse rétrospective des données collectées prospectivement dans deux hôpitaux a été réalisée : l'une dans laquelle une technique avec un greffon au gracilis continu (GC) (tunnel fémoral unique) est préférée et l'autre dans laquelle une technique avec un greffon gracilis séparé (GS) (tunnels fémoraux indépendants) est préférée. Les dossiers médicaux de ces deux hôpitaux ont été consultés afin d'identifier les patients présentant une rupture du LCA et ayant bénéficié d’une reconstruction du LCA et du LAL entre 2015 et 2020. Les patients éligibles étaient âgés de 18 à 60 ans, avaient bénéficié d’une reconstruction dans les 24 mois suivant la rupture et avaient un suivi d'au moins 2 ans. Pour recueillir leurs résultats, les patients éligibles ont été contactés ou questionnés lors de leur dernière visite de suivi. Les taux de rupture de greffon, de complications, les scores de Lysholm et IKDC-SKF ont été évaluées. Au total, 237 patients étaient éligibles pour l'analyse dans le groupe GC et 178 dans le groupe GS avec un suivi moyen de 3 ans. Le taux de rupture du greffon était faible dans l'ensemble (GC 3,3 %, GS 2,8 % ; P = 0,785) et ne différait pas d'une technique à l'autre. Le taux de complications était de 6 % dans le groupe GC et de 10 % dans le groupe GS (P = 0,112). La valeur moyenne de l'IKDC-SKF était similaire entre les deux techniques et le score moyen de Lysholm était "excellent" dans les deux groupes. Cette étude n'a révélé que peu ou pas de différences dans le taux de rupture du greffon, de complications et les scores fonctionnels lors de l'utilisation d'une GC ou d'une GS. Les deux techniques peuvent être utilisées en toute sécurité pour une procédure combinée de reconstruction du LCA et du LAL.
Thomas RIPOLL (TOULOUSE), Andre GIARDINO, Samy SAOUDI, Antoine NOGUERO, Romain NICOLLE, Victor MARIS, Camillo HELITO, Etienne CAVAIGNAC
10:45 - 12:00
#35630 - 003 3. Comparaison de trois techniques de reconstruction du point d’angle postéro-externe : étude cadavérique.
3. Comparaison de trois techniques de reconstruction du point d’angle postéro-externe : étude cadavérique.
Injuries to the posterolateral corner (PLC) of the knee are often overlooked but, require reconstruction in order to restore stability in varus and external rotation. Among the many anatomic and non-anatomic PLC reconstruction techniques available, the modified Larson (mLR), LaPrade (LPR) and Versailles reconstruction (VR) procedures are widely used.
Fifteen fresh-frozen cadaveric knees were tested to compare the 3 procedures. Varus laxity on stress radiographs in full knee extension and external rotatory laxity on dial test at 30◦ flexion were quantified at 3 phases: intact knee, PLC sectioned and PLC reconstructed. Mean varus laxity did not differ significantly between techniques in intact knees (p = .14), after PLC sectioning (p = .14) or after PLC reconstruction (p = .17). After PLC reconstruction, varus laxity was restored, with no statistical difference between mLR, VR and LPR compared to intact test values (respectively, -1.0, -1.3 and -1.5; p = .98). In all 3 groups, mean external rotation laxity on dial test at 30◦ flexion did not significantly differ between intact knees (p=.32) and after PLC sectioning (p=.15). After PLC reconstruction, the mLR technique was significantly less effective in restoring rotational stability than the VR and LPR techniques (p = .025). The VR technique provided similar outcomes to LPR for restoring stability in varus and external rotation. The 2 “anatomic” reconstruction procedures (VR and LPR) were significantly more effective than the modified Larson technique for external rotation control, confirming the study hypothesis. Con- sequently, it remains preferable to use anatomic techniques in multiligament injuries involving the PLC.
Charles PIOGER (Paris), Pierre-Alban BOUCHÉ, Thomas-Xavier HAEN, Nicolas PUJOL
10:45 - 12:00
#36606 - 004 4. Les reprises du LCA . Revue d'une série de 49 patients.
4. Les reprises du LCA . Revue d'une série de 49 patients.
En raison du nombre croissant de réfection sous arthroscopie du LCA en Algérie, celui des reprises est en progression croissante. Cette chirurgie obéit à un cahier de charge strict avec une identification de la cause d'échec de la première reconstruction du LCA afin de ne pas reproduire la même erreur.
49 patients ont bénéficiés d'une reconstruction itératives du LCA entre 2012 et 2020, 26 femmes pour 33 hommes, l'âge moyen était de 25 ans. On retrouve 21 sportifs de compétition contre 28 sportifs de loisirs parmis nos patients .Le score IKDC a été utilisé pour étudier nos résultats post opératoires, les patients étaient classées IKDC C ( 25 ) et IKDC D ( 24 ). Le délai moyen de la reprise était de 03 années. Les erreurs techniques occupent une place importante (22) dans les causes d'échecs, il s'agit des mauvais posionnements des tunnels osseux, d'une laxité périphérique négligées . l'infection(08), fractures de la corticale postérieure du tunnel fémoral (02), lyse tunnel fémoral(05).
La raideur du genou était présente et liées pour la plus part aux tunnels fémoraux trop antérieurs à l'origine d'une greffe intra-articulaire courte. La rupture itérative a été la cause principale de la reprise chirurgicale dans la population des sportifs de compétition avec des délais moyens de 02 années entre la reprise et la première construction du LCA, ce délai anormalement court nous a inquiété. Tous nos patients ont bénéficié d'une radiographie du genou face et profil, d'une IRM et dans certains cas d'un arthroscanner. 25 patients ont bénéficié d'une ligamentoplastie en un seul temps opératoire et 24 patients en deux temps opératoires en raison d'une ablation de matériel laborieuse (02 patients), d'une raideur du genou( 09 patients ont bénéficié d'une arthrolyse +/- section du néo ligament).Le sepsis postopératoire a été traité par une synovectomie large avec excision de la greffe et du matériel de fixation chez 08 patients, les 02 patients avec des fractures du tunnel fémoral ont bénéficié d'une greffe osseuse, celle ci a été utilisée chez 03 des 05 patients qui présentaient des lyses importantes du tunnel fémoral. Plasties utilisées TR controlatérale(09), TQ(15), DIDT(25). Ostéotomie de valgisation associées(03).
Le score IKDC A:71 % IKDC B:29% La reprise d'une greffe du LCA est une chirurgie difficile, le résultats sont moins bons que ceux retrouvés dans une chirurgie primaire, ce résultat dépend de l'état du cartilage et de celui des ménisques.
Ahmed ZEMMOURI (alger, Algérie)
10:45 - 12:00
#36549 - 005 5. La ténodèse latérale extra-articulaire ne modifie par la translation tibiale antérieure statique ou dynamique lors d’une reconstruction du LCA.
5. La ténodèse latérale extra-articulaire ne modifie par la translation tibiale antérieure statique ou dynamique lors d’une reconstruction du LCA.
L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’effet de la plastie extra-articulaire de Lemaire associée à une reconstruction du LCA sur la translation tibiale antérieure statique(sTTA). Le second objectif était d’évaluer son impact sur la TTA dynamique(dTTA). L’hypothèse était qu’une procédure latérale associée n’influençait ni la sTTA ni la dTTA.
Une série consécutive de reconstruction du LCA entre 2020 et 2022 a été rétrospectivement revue. Un groupe de reconstruction du LCA aux ischio-jambiers avec plastie extra-articulaire de Lemaire modifié (RLCA+PELM) a été comparé à un groupe de reconstruction du LCA aux ischio-jambiers isolés (RLCA), issus de la même database et apparié 1:1, basé sur l’âge, le sexe, la sTTA préopératoire et la pente tibiale (PT). L’indication d’une ténodèse latérale associée reposait sur l’âge < 18ans et/ou une instabilité rotatoire définit par un pivot shift test de grade 2 ou plus. La PELM était utilisée comme procédure antérolatérale dans le groupe d’étude. La sTTA, la dTTA et la PT étaient mesurées à l’aide de technique validée, sur des radiographies de genou de profil, en appui monopodal et en stress (Telos). Les mesures étaient réalisées sur les radiographies préopératoires et à 9 mois post-opératoires. En accord avec le calcul du nombre de sujet nécessaire, 72 patients ont été inclus dans l’analyse (36 par groupe). Les reproductibilités inter et intra-observateur étaient satisfaisantes pour la sTTA, la sTTA et la PT (ICC 0.99, 0.97, 0.97, 0.98, 0.88 et 0.98 respectivement). Les sTTA et dTTA moyennes préopératoires et postopératoires étaient respectivement de 2.44mm(SD2.90), 2.44mm(SD2.38), 5.44mm(SD4.65) et 1.13mm(SD2.95) dans le groupe ACLR+PELM. Les sTTA et dTTA moyennes préopératoires et postopératoires étaient respectivement de 2.38mm(SD2.87), 2.18mm(SD3.38), 5.03mm(SD3.66) et 2.00mm(SD3.12) dans le groupe ACLR. La diminution de la sTTA n’était pas significative dans les 2 groupes(p=0.50), sans différence entre les groupes(p=0.52). La réalisation d’une reconstruction du LCA diminuait significativement la dTTA de 3.66mm(SD3.37; p<0.001), sans différence significative entre les 2 groupes. Aucune complication n’était retrouvée dans la réalisation de la ténodèse latérale. Au dernier suivi, tous les patients ont une absence de ressaut rotatoire, et aucun échec n’était rapporté. La réalisation d’une plastie extra-articulaire de Lemaire lors d’une reconstruction du LCA n’influence par la translation tibiale antérieure statique ou dynamique. L’indication de la plastie extra-articulaire est donc limité au contrôle rotatoire de l’instabilité mais pas au contrôle antéro postérieur de la translation tibiale antérieure.
Nicolas CANCE, Tomas PINEDA, Michael DAN, Guillaume DEMEY (Lyon), David DEJOUR
10:45 - 12:00
#36575 - 006 6. Courbe d’apprentissage de la plastie antéro-latérale combinée au ligament croisé antérieur sur 108 premiers cas.
6. Courbe d’apprentissage de la plastie antéro-latérale combinée au ligament croisé antérieur sur 108 premiers cas.
Après ligamentoplastie du ligament croisé antérieur, il persiste un risque de re-rupture élevé. Les résultats récents des ligamentoplasties combinées à une plastie antéro-latérale montrent une diminution significative de ce risque. Comme toute nouvelle technique, celle-ci comprend une courbe d’apprentissage qui doit être évaluée.
L'objectif était d'étudier la courbe d’apprentissage induite par la réalisation d’une technique de ligamentoplastie du LCA combinée à une plastie antéro-latérale dépendante, en analysant les résultats des scores fonctionnels à 1 an, la survenue de complications et le positionnement du tunnel fémoral au cours du temps.
Pour cette étude de type cohorte rétrospective, les 108 premiers patients d’un opérateur unique ayant bénéficié d’une ligamentoplastie combinée ont été inclus. Ils ont été séparés en 4 groupes d’effectif équivalent au cours du temps (groupe 1 à 4). Le temps de garrot et les gestes associés ont été pris en compte dans les analyses. Les résultats des scores fonctionnels IKDC subjectif, Lysholm, KOOS et SANE post-opératoire à 1 an ont été récoltés via une base de données en ligne remplie par les patients. L’évaluation du positionnement du tunnel fémoral a été menée par la méthode des quadrants de Bernard & Hertel par un évaluateur indépendant. Il n’a pas été objectivée de différence significative sur les scores fonctionnels à 1 an à l’exception du score Lysholm entre le groupe 1 et 4 [+ 3.2 (1.4 - 5.1), p= 0.017]. Concernant le positionnement des tunnels fémoraux une différence significative a été objectivée en proximo-distal entre les cohortes 1 et 4 (p< 0.01) ainsi que 3 et 4 (p< 0.001). Il existait une différence statistiquement significative sur le temps de garrot entre le premier groupe (t=66.89 ± 9.85) et les 3 suivants [Gr2: 58.74 ± 10.61 p = 0.002 , Gr3 59.08 ± 10.46 p= 0.01, Gr4 53.25 ± 7.09 p< 0.001]. Enfin, 10 complications post-opératoires ont été objectivées : une rupture itérative, un sepsis, trois lésions méniscales itératives et cinq raideurs ayant nécessité une arthrolyse. Dans la technique combinée de reconstruction du LCA, le positionnement du tunnel fémoral reste l’élément technique discriminant notamment en proximo-distal d’après notre étude. Néanmoins, cette différence de positionnement n’a pas de conséquence sur les scores fonctionnels à 1 an. Cette technique semble donc bien reproductible avec une courbe d’apprentissage courte d’environ 25 patients notamment en ce qui concerne le temps de garrot.
Charles KAJETANEK, Malo BUISSON (Lille), Alexandre ZADEM
10:45 - 12:00
#36603 - 007 7. LCA double faisceau associé une plastie antéro-latérale chez les patients à haut risque en échec du LCA : résultats cliniques et radiologiques.
7. LCA double faisceau associé une plastie antéro-latérale chez les patients à haut risque en échec du LCA : résultats cliniques et radiologiques.
High tibial slope or meniscus injury is associated with anterior cruciate ligament (ACL) graft failure. We investigated the correlation between the clinical and radiological results of patients who underwent double-bundle (DB) ACLR combined with anterolateral ligament reconstruction (ALLR) and whether this technique could overcome unfavorable preoperative conditions in high-risk patients.
Thirty-three consecutive patients received DB ACLR combined with ALLR in this retrospective cohort study. X-ray and magnetic resonance imaging (MRI) were employed to measure the femorotibial angle (FTA), lateral tibial slope (LTS), and medial tibial slope (MTS) in each patient. Based on the results, the patients were divided into subgroups depending on whether they had lateral meniscus (LM) tears, medial meniscus (MM) tears, a high MTS, or a high LTS. FTA differed between the MM intact and tear groups (intact vs. tear, 3.97 ± 2.82 vs. 2.56 ± 1.00, respectively, p = 0.043). No steeper MTS was observed on X-ray (intact vs. tear, 7.52 ± 2.85 vs. 6.75 ± 2.60, p = 0.472) and MRI (intact vs. tear, 6.21 ± 2.51 vs. 5.83 ± 2.22, p = 0.680). A non-significant trend of the lower medial slope, as measured by MRI, was observed in the LM intact group (5.27 ± 1.57 vs. 6.69 ± 2.64, p = 0.073). The MTS subgroup analysis (cut-off value: 5.6°) revealed that the number of female patients was slightly but non-significantly higher in the high MTS group (12 [63.2%) vs. 4 [28.6%], p = 0.051). The Lysholm score was significantly higher in the high MTS group (95.00 ± 5.78 vs. 89.91 ± 5.45, p = 0.046). The LTS subgroup analysis (cut-off value: 3.8°) revealed that radiological and clinical scores did not differ between the two groups. DB ACLR combined with ALLR and an internal brace provided comparable clinical results for patients with or without high-risk factors of postoperative residual rotational instability.
Chih-Hao CHIU (Taoyuan City, Taïwan), Cheng-Pang YANG
10:45 - 12:00
#36690 - 008 8. Chirurgie orthopédique et écologie : état des lieux des pratiques, de l’intérêt et des connaissances des membres de la Société Francophone d’Arthroscopie.
8. Chirurgie orthopédique et écologie : état des lieux des pratiques, de l’intérêt et des connaissances des membres de la Société Francophone d’Arthroscopie.
Une modification des pratiques et une sensibilisation des acteurs du milieu chirurgical est nécessaire pour diminuer notre impact environnemental. Notre objectif est d’effectuer un état des lieux des connaissances, des pratiques et de l’intérêt portés sur la question écologique au bloc opératoire des membres de la Société Francophone d’Arthroscopie.
Une enquête nationale a été réalisée sous la forme d’un questionnaire numérisé (Google Forms ®) envoyé par mail aux chirurgiens orthopédistes et traumatologues membre de la Société Francophone d’Arthroscopie. Le questionnaire portait sur l’impact environnemental de leur activité chirurgicale et se divisait en trois parties. La première portait sur les pratiques des répondants, la seconde sur l’intérêt qu’ils portaient à la question écologique et la troisième sur leurs connaissances en la matière. Les données démographiques, le lieu et le mode d’exercice étaient également recueillis. 144 réponses ont été recueillies sur une estimation de 1500 praticiens contactés (9.6%). La moyenne d’âge était de 45.27 ± 11.23 ans (26 – 76), avec une majorité d’hommes (93.8%) et de chirurgiens libéraux (54.9%). Parmi les mesures les plus répandues visant à diminuer l’impact écologique de l’activité chirurgicale, on retrouvait le tri des déchets (n = 103, 71.5%), la formation et la sensibilisation du personnel (n = 53, 36.8%), la limitation de l’usage des gaz anesthésiques (n = 35, 24.3%) et la limitation d’utilisation du matériel à usage unique (n = 34, 23.6%). 124 répondants (86.1%) considéraient l’impact écologique de leurs pratiques comme un sujet moyen ou majeur de préoccupation, mais 119 (82.6%) estimaient n’être pas assez informés et souhaiteraient l’être davantage. 127 chirurgiens (88.2%) souhaiteraient que l’écologie soit une composante majeure de la prise en charge de leurs patients, dont 46 (36.2%) étant près à modifier leurs habitudes et techniques opératoires. 88 répondants (61.1%) ont réussi à correctement classifier différents déchets en DAOM et DASRI. Une grande majorité des chirurgiens orthopédistes membres de la Société Francophone d’Arthroscopie est sensibilisé aux questions environnementales soulevées par leur activité chirurgicale et est prêt à inclure cette composante dans sa pratique quotidienne. Ces données contrastent avec le faible niveau d’information, de connaissance et de mesures pratiques concrètes mises en place dans les établissements où exercent les répondants.
Sylvain GUY (Marseille), Jean-Baptiste DE VILLENEUVE BARGEMON, Laetitia BORDES, Emilie BILICHTIN
10:45 - 12:00
#36648 - 009 9. Résultats à moyen et long terme des chirurgies de reprise de ligamentoplastie du croisé antérieur par autogreffe au tendon quadricipital associée à une ténodèse antéro-latérale.
9. Résultats à moyen et long terme des chirurgies de reprise de ligamentoplastie du croisé antérieur par autogreffe au tendon quadricipital associée à une ténodèse antéro-latérale.
Le greffon au tendon quadricipital (TQ) connaît un gain de popularité dans la chirurgie de reprise de ligamentoplastie du croisé antérieur, notamment en association à une ténodèse antéro-latérale.
L'objectif était d'évaluer les résultats cliniques, fonctionnels, et radiographiques au moyen et long cours de cette association.
Tous les patients opérés d’une chirurgie de reprise avec greffon au TQ associé à une ténodèse antéro-latérale par le chirurgien senior entre 2002 et 2015, ont été inclus. Les critères de jugement incluaient une évaluation clinique et laximétrique, l’utilisation de scores d’évaluation clinique et subjectifs validés, ainsi qu’une analyse radiographique au dernier recul. Nous avons inclus 90/109 patients éligibles pour l’évaluation au dernier recul, à 10,5 (± 3,3) années post-opératoires.
Les laxités antérieure et rotatoire évaluées respectivement par les tests de Lachman et du Pivot-shift, ainsi que la différentielle de translation antérieure évaluée au KT1000 ont montré une amélioration significative maintenue au dernier recul (p< 0,005). Un ressaut rotatoire de haut grade résiduel (IKDC 3 ou 4) était présent chez 20,5% des patients.
Les changements radiographiques de grade IKDC B ou plus étaient corrélés à l’existence d’une méniscectomie lors de l’une des deux chirurgies (p=0,018). La réalisation d’une méniscectomie pendant la première chirurgie était corrélée à la présence de lésions cartilagineuses de grade ICRS 3 ou 4 lors de la chirurgie de reprise (p=0,023).
Le taux de pratique sportive au dernier recul était élevé, 89% (n=80) des patients pratiquant toujours un sport.
Les patients présentant un ressaut rotatoire de grade IKDC A ou B avaient de meilleurs résultats au score de Tegner que les patients présentant un ressaut rotatoire de grade IKDC C ou D (6 (± 2) vs 4,2 (± 1,1), p=0,0024).
Le taux de re-rupture était de 5,5% (n=5). Au dernier recul, 36,7% des patients avaient eu une autre chirurgie du même genou. La chirurgie de reprise de ligamentoplastie par autogreffe au tendon quadricipital associée à une ténodèse antéro-latérale assure un contrôle maintenu de la laxité antérieure et rotatoire, ainsi qu’une faible incidence d’arthrose radiographique, 10 ans en moyenne après la chirurgie. La participation sportive au dernier recul était importante. L’existence de lésions cartilagineuses ICRS 3 ou 4 lors de la chirurgie de reprise, et la présence d’un ressaut rotatoire résiduel de haut-grade au dernier recul étaient associés à de plus faibles scores de Tegner. La méniscectomie était associée à de moins bons scores radiographiques. Le taux de re-opération était important (37,7%).
Sammy KASSAB HASSAN (Paris), Guillaume ODRI, Patrick DJIAN
10:45 - 12:00
#36610 - 010 10. Incidence radiographique de l'arthrose du genou après une reconstruction isolée du LCA ou une reconstruction combinée du LCA et du LAL.
10. Incidence radiographique de l'arthrose du genou après une reconstruction isolée du LCA ou une reconstruction combinée du LCA et du LAL.
Combined anterior cruciate ligament (ACL) reconstruction (ACLR) and anterolateral ligament reconstruction (ALLR) have demonstrated better outcomes when compared with isolated ACLR. Concerns remain surrounding the risk of osteoarthritis (OA). The aim of this study was to evaluate the incidence of OA with isolated ACLR in comparison with ACLR + ALLR.
Patients who underwent ACLR + ALLR with hamstring tendon autograft between January 2011 and March 2012 were propensity matched to patients who underwent isolated ACLR with bone–patellar tendon–bone (BPTB) or hamstring tendon autograft. Medium-term radiographic evaluation was performed using the International Knee Documentation Committee (IKDC) radiographic OA grading scale, modified Kellgren-Lawrence grade, and the surface fit method to assess percentage of joint space narrowing. Clinical outcomes were assessed with the following measures: IKDC, Knee injury and Osteoarthritis Outcome Score (KOOS), Lysholm, Tegner, and ACL Return to Sport after Injury. A total of 80 patients (42 ACLR + ALLR and 38 isolated ACLR) were analyzed with a mean follow-up of 104 months. There was no significant difference between groups for joint space narrowing in the medial or lateral tibiofemoral or lateral patellofemoral (PF) compartment. However, 37.8% in the isolated ACLR group versus 12.8% in the ACLR + ALLR group had narrowing of the medial PF compartment (P = .0118). A lateral meniscal tear increased the risk of lateral tibiofemoral narrowing by nearly 5 times (odds ratio, 4.9; 95% CI, 1.547-19.367; P = .0123). The risk of medial PF narrowing was .4-fold with an isolated ACLR (odds ratio, 4.8; 95% CI, 1.44-19.05; P = .0179). Between the isolated ACLR group and the ACLR + ALLR group, the secondary meniscectomy rate was 13.2% versus 11.9% (not significant). There was no difference between groups in KOOS, Tegner, or IKDC score. There was also no difference between groups for grades of osteoarthritic change for any classification system. In the PF joint, patients who received a BPTB graft had medial PF narrowing in 66.7% of cases as compared with 11.9% who received ACLR + ALLR. ACLR + ALLR does not increase the risk of OA in the lateral tibiofemoral compartment when compared with an isolated ACLR at medium-term follow-up. Isolated ACLR using BPTB was associated with a significantly increased risk of medial PF joint space narrowing.
Jobe SHATROV, Benjamin FREYCHET, Graeme HOPPER, Benoit COULIN, Abdo EL HELOU, Jae-Sung AN, Thais Dutra VIEIRA (Lyon), Bertrand SONNERY-COTTET
10:45 - 12:00
#36768 - 011 11. Comparaison entre les résultats cliniques de la reconstruction isolée du LCA et de la reconstruction combinée du LCA et du LAL guidée par l'échographie peropératoire. Une étude cas-témoins de 292 patients appariés par score de propension.
11. Comparaison entre les résultats cliniques de la reconstruction isolée du LCA et de la reconstruction combinée du LCA et du LAL guidée par l'échographie peropératoire. Une étude cas-témoins de 292 patients appariés par score de propension.
Despite excellent clinical results of additional ALL reconstruction to ACL reconstruction, there is still a heated debate about its indications. The aim of this study was to compare the clinical outcomes of isolated ACL reconstruction and combined ACL and ALL reconstruction conditioned to intraoperative ultrasound-guided diagnosis of the ALL lesion.
A retrospective analysis of prospectively collected data was performed. Patients undergoing primary ACL reconstruction between January 2017 and January 2022 were included. Patients were excluded if they had a previous history of ipsilateral knee surgery, or if they underwent other concomitant procedures, including multiligament reconstruction surgery or osteotomy. The decision to perform an ALL reconstruction in addition to isolated ACL reconstruction was based on ultrasonographic diagnostic of this lesion. At the end of the study period, further knee injury and any other reoperations or complications were recorded and compared between patients who had isolated ACL reconstruction (No ALL group) and combined ACL and ALL reconstruction conditioned to intraoperative ultrasound-guided diagnosis of the ALL lesion (ALL group) A multivariable analysis using the penalized Cox model was performed to explore the relationship between the graft rupture, surgical procedure type and potential explanatory variables. 339 patients met the predefined eligibility criteria. 146 ACLRs were performed in an isolated manner (No ALL group) and 193 were combined with ALL (ALL group). After matching, 146 patients were allocated to each group. The mean follow-up was 34.8 months. The overall graft failure rate was 4.6% (6.9% in the “No ALL” group and 2.3% in the “ALL group”, p=0.076). The adjusted Cox regression showed that the graft failure rate was non-significantly different between the groups (adjusted OR=0.35 [CI95%: 0.092-1.312]; p=0.119). Combined ACL and ALL reconstruction conditioned to intraoperative ultrasound-guided diagnosis of the ALL lesion has equivalent ACL graft failure rate to isolated ACL. This finding supports the inclusion of the imaging diagnosis of this lesion as an indication criterion for reconstruction of the ALL.
Thomas RIPOLL, Thais Dutra VIEIRA (Lyon), Victor MARRIS, Samy SAOUDI, Romain NICOLLE, Antoine NOGUERA, Vincent MAROT, Emilie BERARD, Etienne CAVAIGNAC
10:45 - 12:00
#35685 - 012 12. La translation tibiale antérieure statique normale est de 1,31mm en population contrôle.
12. La translation tibiale antérieure statique normale est de 1,31mm en population contrôle.
La rupture du LCA est corrélée à une translation tibiale antérieure statique élevée(sTTA). Son évaluation détermine le risque de re-rupture et l’intérêt d’un protocole sans appui en post-opératoire. Il n’existe aucune définition de la sTTA normale. L’objectif est d’évaluer la valeur normale de la sTTA en population contrôle.
De 2019 à 2022, 104 patients sans lésion méniscale ou ligamentaire ont été inclus dans un registre monocentrique prospectif. Les critères d’inclusion comprenaient tous les patients avec instabilités patellaires objectives, sans lésion méniscale, ayant des radiographies de profil en charge à 20° de bonne qualité. Un groupe apparié de patients avec rupture du LCA et sans lésion méniscale a été revu sur la même période. La sTTA et la pente tibiale ont été mesurées avec des techniques validées, sur des radiographies de genou de profil, en appui monopodal. La sTTA représente la distance entre la tangente au bord postérieure du plateau tibial médial, et la tangente au bord postérieur du condyle fémoral médial. La pente tibiale représente l’angle entre la perpendiculaire à l’axe de la diaphyse tibiale, et le plateau tibial médial. La valeur normale de la sTTA était déterminé, et son lien avec la pente tibiale investigué par analyse de régression. 101 contrôles et 115 lésions du LCA ont été inclus dans cette étude. La reproductibilité́ inter et intra-observateur étaient satisfaisantes(ICC de 0.99 et 0.97 respectivement). La sTTA moyenne était de 1,31mm(SD2,44) dans le premier groupe, et de 2.27mm(SD3.36) dans le second(p=0.047). La pente tibiale moyenne du groupe contrôle était de 10,6°(SD3,28). L’analyse en régression linéaire montre une augmentation de la sTTA de 0,34mm pour une augmentation de la pente tibiale d’un degré. Aucune différence significative n’a été retrouvé entre la sTTA et l’âge (p=0,26), ou le sexe (p=0,10). Aucune différence significative n’a été retrouvé entre la pente tibiale et l’âge(p=0,802), ou le sexe(p=0,10). Cette étude évalue la sTTA et la pente tibiale dans une population normale, sans lésion du LCA controlatéral. La valeur normale de la sTTA est de 1,31mm(SD 2.44), inférieur à une population avec lésion du LCA (2.27mm; SD 3.36). Il existe une corrélation directe entre sTTA et pente tibiale, dont le coefficient de corrélation est de 0,34. La valeur normale de la sTTA et son lien à la pente tibiale doivent être pris en compte dans la planification préopératoire des révisions de reconstruction du LCA nécessitant une ostéotomie de déflexion.
Michael DAN, Nicolas CANCE (Lyon), Tomas PINEDA, Guillaume DEMEY, David DEJOUR
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10:00-10:15
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CME1
CONFÉRENCE MAGISTRALE
La cinématique de l’épaule dans la luxation acromio-claviculaire
Modérateurs :
Pierre ABADIE (Chirurgien) (MERIGNAC), François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
Conférencier :
Alexander VAN TONGEL (Surgeon) (Conférencier, Melle, Belgique)
mise au point sur la pathologie acromio claviculaire
10:15-10:30
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CME2
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Instabilité de l’épaule dans les sports de contact : y-a-t-il une différence ?
Modérateurs :
Pierre ABADIE (Chirurgien) (MERIGNAC), François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
Conférencier :
Olivier VERBORGT (chef de service) (Conférencier, Anvers, Belgique)
prise en charge du sportif
10:30-11:00
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SMCE1
SESSION MASTER CLASS
Comment j’évalue la coiffe des rotateurs lors d’une première consultation
Conférenciers :
Vincent MARTINEL (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Tarbes), Laurent NOVE-JOSSERAND (chirurgien) (Conférencier, LYON), François SAADE (Assistant) (Conférencier, Lyon)
échange sur les pratique au quotidien
11:00-12:00
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SDDE1
SESSION DISCUSSION DE DOSSIERS
Perte de la rotation externe active de l’épaule (4 dossiers)
Conférenciers :
Yannick CARRILLON (radiologue) (Conférencier, Lyon), Philippe COLLIN (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Paris), Gabriel FRANGER (Medecin) (Conférencier, Lyon), Jean KANY (Orthopédiste) (Conférencier, Toulouse), Philippe VALENTI (Ex Président AOT) (Conférencier, PARIS)
mise au point sur la pratique clinique et le traitement
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10:00-10:30
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CMC1
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Prise en charge chirurgicale de l’entorse de cheville chez le sportif
Conférencier :
James CALDER (Conférencier, Londres, Royaume-Uni)
Reconnaître les indications chirurgicales de l'instabilité aigüe de cheville
10:30-11:15
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RVC
REVUE DE LA LITTÉRATURE
Ce qu’il faut retenir de la littérature en 2023
Modérateurs :
Jean-Luc BESSE (Praticien Hospitalier) (Lyon), Jean Yves COILLARD (chirurgien) (Lyon)
Uniformiser le niveau de connaissances scientifique
10:30 - 11:15
Intérêt thérapeutique.
Clément GUYONNET (Chirurgien orthopédique) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
10:30 - 11:15
Intérêt diagnostique.
Jean-Arthur BOURDIER (Interne) (Conférencier, Paris)
10:30 - 11:15
Rééducation.
Wael BEN FADHEL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Saclay)
10:30 - 11:15
Science Fondamentale.
François BAUZOU (Chirurgien orthopédiste libéral) (Conférencier, Montpellier)
10:30 - 11:15
Cheville du sportif.
Olivier UCAY (Médecin MPR/médecin du sport) (Conférencier, Capbreton)
10:30 - 11:15
Cheville et Rhumatologie.
Tiphaine DUJARDIN (Assistant spécialiste) (Conférencier, Aix les bains)
11:15-12:00
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SCC
SESSION CAS CLINIQUES ET DISCUSSION
de l’imagerie à la chirurgie
Modérateurs :
Jean-Charles GIUNTA (Chirurgien) (Lyon), Vincent MORIN (Chirurgien) (Challes-Les-Eaux)
Conférenciers :
Thomas BAUER (Professeur) (Conférencier, Boulogne Billancourt), James CALDER (Conférencier, Londres, Royaume-Uni), Yoshiharu SHIMOZONO (Orthopedics) (Conférencier, Kyoto, Japon)
Discuter des situations cliniques précises
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10:00-10:30
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CMCO1
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Pathologies du coude chez le joueur de tennis et le joueur de raquette
Conférencier :
Paolo ARRIGONI (Conférencier, Milano, Italie)
Le participant apprendra à gérer les pathologies liées aux sports de raquettes
10:30-11:00
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SMPC1
SESSION MISE AU POINT
COUDE
Conduite à tenir devant un coude instable : Le participant apprendra les technique du traitement d'un coude instable et approfondira ses connaissance sur le rationel du traitement des instabilités chroniques
10:30 - 11:00
Comment traiter un coude raide et instable.
Pierre MANSAT (Chef du Département d'Orthopédie-Traumatologie) (Conférencier, Toulouse)
10:30 - 11:00
Solutions arthroscopiques pour traiter l'instabilité chronique du coude.
Paolo ARRIGONI (Conférencier, Milano, Italie)
11:00-11:15
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SCJFC
SESSION COMMENT JE FAIS
Mes premières arthroscopies du coude
Conférencier :
Anne VIDIL (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, La Seyne sur Mer)
Le participant apprendra les notions de base pour bien débuter en arthroscopie du coude
11:15-12:00
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SADP
SESSION ANALYSE DE DOSSIERS
"JE CUISINE MON EXPERT"
Modérateur :
Pierre LAUMONERIE (Chef de clinique) (Bordeaux)
Conférenciers :
Paolo ARRIGONI (Conférencier, Milano, Italie), Yacine CARLIER (Chirurgien) (Conférencier, Bordeaux), Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg), Christel CONSO (chirurgien) (Conférencier, Paris), Guillaume HERZBERG (Professeur) (Conférencier, Lyon), Marie LOISEL (interne) (Conférencier, Rennes), Pierre MANSAT (Chef du Département d'Orthopédie-Traumatologie) (Conférencier, Toulouse), Anne VIDIL (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, La Seyne sur Mer)
Le participant participera aux échanges avec les experts autour de cas cliniques pédagogiques.
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10:00-11:00
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CMH1
SESSION « JE CUISINE MON EXPERT »
Modérateur :
Olivier MAY (Chirurgien) (Toulouse)
Experts :
Maxence BORDES (Chirurgien) (Expert, Rennes), P-A. FAURE (Expert, Tourcoing), Jean-Emmanuel GEDOUIN (Dr) (Expert, Nantes), Guillaume GIRARDOT (Docteur Junior 2) (Expert, Dijon), Frédéric LAUDE (MD) (Expert, Paris), Michael WETTSTEIN (Directeur médical) (Expert, Lausanne, Suisse)
11:00-12:00
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CPH1
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
HANCHE
Modérateurs :
Nicolas BONIN (chirurgien orthopédiste) (Lyon), Erwan PANSARD (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt)
11:00 - 12:00
#36657 - 013 13. Facteurs radiologiques prédictifs d’échec du traitement arthroscopique du conflit fémoro-acétabulaire sur dysplasie de hanche légère à modérée.
13. Facteurs radiologiques prédictifs d’échec du traitement arthroscopique du conflit fémoro-acétabulaire sur dysplasie de hanche légère à modérée.
La place du traitement arthroscopique du conflit fémoroacétabulaire (CFA) sur dysplasie légère à modérée (angle de couverture externe [VCE] = 18–25°) est controversée. Il est recommandé d’associer à la fémoroplastie et la suture labrale une capsuloplastie de retension. Peu d’articles ont analysé les facteurs radiologiques d’échec de cette intervention.
Il s’agit d’une étude rétrospective avec un recul minimum de 2 ans sur des patients opérés sous arthroscopie d’un CFA par effet came associé à une dysplasie légère à modérée. Les scores fonctionnels (mHHS et NAHS) et les réinterventions ont été recueillis. Trois groupes ont ensuite été composés avec respectivement : le groupe « succès » (mHHS ≥ Patient Acceptable Symptomatic State [PASS]) ; « amélioration modérée » (amélioration du mHHS + mHHS < PASS) et « échec » (aggravation du mHHS). Les données démographiques, radiographiques (VCE, angle de Tönnis, angle alpha, offset, FEAR index, ligne de Shenton, cliff sign, index de paroi antérieure [AWI], index de paroi postérieure) et peropératoires de ces groupes ont été comparés. Les courbes ROC des données les plus pertinentes retrouvées lors de l’analyse univariée ont ensuite été modélisées afin de définir a posteriori quels étaient les facteurs prédictifs d’échec du traitement arthroscopique les plus fiables. Au total, 39 patients ont été analysés. Le mHHS moyen était de 76 ± 15 [40–92]. Vingt et un patients (56 %, 21/39) composaient le groupe « succès », 12 (31 %, 12/39) le groupe « amélioration modérée » et 6 (13 %, 6/39) le groupe « échec » (2 ont été repris pour prothèse totale de hanche, 4 pour butée). Le groupe « échec » avait un FEAR index significativement plus haut et un AWI et un VCE significativement plus bas. Le FEAR index était le meilleur facteur prédictif, un index ≥ 4° détectait 100 % des échecs avec une spécificité de 96 %. Le groupe « amélioration modérée » était significativement plus âgé (37 ans ± 8 [18–45] < p = 0,04) avec un offset significativement plus élevé (2 mm ± 3 [–5–5] < p = 0,004), un index ≥ 2 mm permettait de retrouver 73 % de ceux-ci avec une spécificité de 72 %. Un FEAR index ≥ 4° et un offset ≥ 2 mm permettent respectivement de détecter au mieux les patients à risque d’échec et à risque de résultats insatisfaisants pour forme frustre de came dans cette population présentant un CFA.
Mathieu THAUNAT, Constant FOISSEY (lyon), Abid HICHEM, Antoine CAZOR, Pierre MARTINOT
11:00 - 12:00
#36752 - 014 ❤ 14. Essai prospectif comparatif randomisé évaluant l’intérêt de la fermeture capsulaire après capsulotomie inter-portale dans le traitement arthroscopique du conflit femoro acetabulaire par effet came ou mixte.
❤ 14. Essai prospectif comparatif randomisé évaluant l’intérêt de la fermeture capsulaire après capsulotomie inter-portale dans le traitement arthroscopique du conflit femoro acetabulaire par effet came ou mixte.
Si la chirurgie arthroscopique du conflit fémoro-acétabulaire (CFA) a prouvé son efficacité, la fermeture capsulaire reste controversée avec une tendance à privilégier la suture pour diminuer le risque d'instabilité. Notre étude se propose d’évaluer la non infériorité de l’absence de suture capsulaire d’une arthrotomie inter-portale dans le traitement du CFA.
Il s’agit d’une étude prospective comparative, randomisée 1:1, monocentrique, évaluant l’influence de la fermeture capsulaire sur la récupération à 6 mois puis à 2 ans d’une chirurgie arthroscopique de conflit fémoro-acétabulaire (CFA) par effet came ou mixte.
Après randomisation, le traitement du CFA est effectué par 2 abords arthroscopiques (Antéro-latéral et Mid-anterieur) et une capsulotomie inter-portale puis, pour les patients du bras fermeture capsulaire (FC), la suture capsulaire est réalisée par deux points simples au fil non résorbable. Pour les patients du bras contrôle, la capsule est laissée ouverte (OC). Les patients ayant accepté l’étude sont tenus en aveugle de leur bras de randomisation. Le score de Harris modifié (mHHS), de HAGOS, le i-HOT 12 et la satisfaction du patient étaient colligé à 6 mois et 2 ans de la chirurgie. 100 patients opéré d’un conflit came ou mixte ont été inclus dans l’études entre Mars 2018 et Mars 2021. 49 patients ont fait parti du bras FC et 51 du bras OC. Etaient exclus les conflits pinces, les VCE inférieurs à 25° et les Tonnis supérieurs à 1.
Il n’y avait pas de différences entre l’âge, le sexe, le BMI, le VCE, le Tonnis et les gestes intra articulaires entre les 2 populations.
Au recul minimum de 2 ans, tous les scores ont été significativement amélioré dans les 2 groupes, sans différences significative d’un groupe par rapport à l’autre. 80% des patients étaient très satisfaits ou satisfaits dans le groupe FC et 82% dans le groupe OC. Au recul minimum de 2 ans, les résultats cliniques du traitement arthroscopique du conflit de hanche par effet came ou mixte chez les patients non de dysplasie, ne semblent pas influencés par la fermeture capsulaire après capsulotomie inter-portale.
Nicolas BONIN (Lyon), Augustin LE VIGUELLOUX, Willaume GUICHERD
11:00 - 12:00
#36595 - 015 15. Évaluation fonctionnelle et de la force musculaire après ténotomie endoscopique du muscle ilio-psoas (IP) pour conflit IP- cupule après prothèse totale de hanche.
15. Évaluation fonctionnelle et de la force musculaire après ténotomie endoscopique du muscle ilio-psoas (IP) pour conflit IP- cupule après prothèse totale de hanche.
La ténotomie du psoas pour conflit avec cupule a montré de bons résultats mais les études n’ont pas évaluées le maintien du résultat fonctionnel et clinique dans le temps suite à la ténotomie. L’objectif était l’évaluation fonctionnelle après ténotomie à différents recul et l’analyse de la force musculaire de l’IP.
L’étude était rétrospective, monocentrique, mono opérateur. L’évaluation fonctionnelle reposait sur les score de Harris modifiés, d’Oxford et l’échelle visuelle analogique. La force a été mesurée avec un dynamomètre en position assise et allongée. Entre mai 2013 et novembre 2021, 36 ténotomies de l’IP sur conflit avec la cupule ont été recensées. Sept (19%) patients ont été perdus de vue. L’âge médian était de 65 ans lors de la ténotomie. Le temps médian de suivi entre la ténotomie est le dernier recul était de 2,9 ans. Les 3 scores montraient une amélioration entre le pré opératoires et au cours du suivi post opératoire (p<0,001) mais une tendance à leur détérioration entre le 6ème mois post-opératoire et le dernier recul était constatée malgré des résultats non significatifs. L’étude de la différence minimale cliniquement pertinente (MCID) du score modifié de Harris, définie à 25, montrait que 20 (69%) patients étaient au-dessus du seuil à 1 mois et 6 mois et seulement 19 (65,5%) au dernier recul. La perte de force de l’IP constatée chez tous les patients était en moyenne de 29,2% (p=0,001) en position assise et de 58,3% (p=0,001) en décubitus dorsal. Il existe une tendance à la recrudescence des douleurs à moyen terme après une ténotomie endoscopique de l’IP mais qui est limitée à une faible proportion des patients opérés. La perte de force significative de la flexion de hanche est en revanche constatée chez tous les patients mais n’entraîne pas de conséquences fonctionnelles.
Adrien PORTET (TOURS), Mathieu THAUNAT, Mathieu REPELIN SANTY
11:00 - 12:00
#36645 - 016 16. Validation du Parisian Hamstring Avulsion Score (PHAS) dans l'évaluation et le suivi des patients opérés d'une avulsion proximale des ischio-jambiers.
16. Validation du Parisian Hamstring Avulsion Score (PHAS) dans l'évaluation et le suivi des patients opérés d'une avulsion proximale des ischio-jambiers.
L’objectif de cette étude était de valider un nouvel outil d'évaluation des patients après chirurgie de réinsertion d'avulsion proximale des ischio-jambiers (IJ) : le Parisian Hamstring Avulsion Score (PHAS).
Méthodes : Tous les patients opérés d'une réinsertion d'avulsion proximale d'IJ entre Janvier 2015 et Mars 2018 ont été inclus dans cette étude. Le diagnostic était confirmé par IRM. La technique chirurgicale était une réinsertion par ancres. Le suivi minimal était de 2 ans post-opératoires. Les scores d'évaluation étaient le PHAS et les scores UCLA et Tegner. Le PHAS est un outil de mesure des résultats signalés par le patient, évaluant l'impact de la lésion des IJ à travers 9 items (douleur, faiblesse musculaire et irritations du nerf ischiatique et leur impact sur la vie quotidienne et sportive, ainsi qu'une évaluation de la qualité fonctionnelle globale). Le score a été évalué en calculant ses propriétés psychométriques et une analyse de corrélation a été menée pour évaluer les associations entre les scores PHAS, UCLA et Tegner. Les valeurs seuils prédictives de la capacité à retourner au sport (RS) ont également été déterminées. Une étude de cohorte prospective monocentrique a été réalisée. Au total, 156 patients ont été inclus. L'âge médian était de 54.2 (44.7; 61.3) ans et le dernier recul de 69 (± 11.6) mois. La lésion touchait les 3 tendons dans 73.1% (n=114)descas.
Le RS était effectif pour 66.7%(n=104) des patients 2 ans après l'opération. Il y avait une forte corrélation entre les trois scores un an après l'opération.
La cohérence interne était élevée, avec un coefficient alpha de Cronbach de 0.86. La fiabilité était excellente, avec un coefficient de corrélation intra-classe de 0.96. La valeur de la différence minimale cliniquement pertinente était de 12.9. La valeur maximale du score n'a été atteinte par aucun patient à 2 ans post-opératoires. L'analyse des courbes ROC des valeurs des trois scores post-opératoires, en fonction du RS, a montré des valeurs d'aire sous la courbe supérieures à 0,7, démontrant un pouvoir discriminant significatif pour l'évaluation du RS. La valeur seuil prédictive du RS à un an post- opératoire était un score PHAS de 86 à 9 mois avec une sensibilité de 65.6% [53.7 - 77.5] et une spécificité de 81.4% [69.8 - 93]. Le score PHAS est un outil valide et fiable pour le suivi après chirurgie de réinsertion des tendons IJ. Il offre également un moyen simple de prédire le RS.
Nicolas LEFEVRE, Sammy KASSAB HASSAN, Eugenie VALENTIN, Yoann BOHU, Antoine GEROMETTA, Alain MEYER, Olivier GRIMAUD, Alexandre HARDY (Paris)
11:00 - 12:00
#36646 - 017 17. La dégénérescence graisseuse évaluée par IRM à 1 an post-opératoire est associée à de moins bons résultats fonctionnels après chirurgie de réinsertion d'avulsion proximale des tendons ischio-jambiers.
17. La dégénérescence graisseuse évaluée par IRM à 1 an post-opératoire est associée à de moins bons résultats fonctionnels après chirurgie de réinsertion d'avulsion proximale des tendons ischio-jambiers.
L’objectif de cette étude était d’évaluer la dégénérescence graisseuse des muscles ischios-jambiers (IJ) après chirurgie de réinsertion d’une avulsion proximale, ainsi que les facteurs IRM pronostiques des résultats fonctionnels.
Tous les patients opérés d'une avulsion proximale des IJ entre Juin 2014 et Mars 2020 ont été inclus dans cette étude. La rupture était confirmée par l'IRM. La technique chirurgicale était une réinsertion par ancres. Le suivi minimal était de 2 ans post-opératoires. Les scores d'évaluation comprenaient les scores UCLA et Tegner. Une IRM de contrôle était réalisée à un an post-opératoire. Une étude prospective comparative monocentrique a été réalisée. Un total de 220 patients a été inclus. L'âge moyen était de 54,3 (±13,4) ans au dernier suivi. La reprise du sport a été effective pour 68% (n=150) à 2 ans post- opératoire.
A l’IRM pré-opératoire, la lésion touchait 3 tendons dans 78,2% (n=172) des cas.
Un aspect de cicatrisation complète du tendon était observé dans 93.2% (n=205) des cas, et une re-rupture dans 2.3%(n=5) des cas à l'IRM de contrôle. Une atrophie musculaire était présente dans 32.7%(n=72) des cas et une dégénérescence graisseuse dans 15.9% (n=35) des cas.
Les patients présentant une rupture partielle constatée lors de la chirurgie obtenaient de meilleurs résultats aux scores de UCLA et Tegner et 1 et 2 ans post-opératoires que ceux présentant une rupture complète.
La présence d'une amyotrophie à l'IRM de contrôle n'était pas associée à de moins bons résultats aux scores à 1 et 2 ans post-opératoires.
Les patients présentant une dégénérescence graisseuse à l’IRM de contrôle présentaient significativement de moins bons résultats aux scores fonctionnels à 1 et 2 ans post-opératoires.
La présence d’une dégénérescence graisseuse à l’IRM de contrôle n’était pas associée au délai de réalisation de la chirurgie, ni au type de rupture complète ou partielle, ou encore à l’aspect de guérison de la cicatrisation tendineuse lors de cette même IRM. L’absence de dégénérescence graisseuse était significativement associée de façon positive au retour au sport à 1 an (p=0,0003) mais pas à 2 ans (p=0,6360). La dégénérescence graisseuse évaluée par IRM est associée à de moins bons résultats cliniques et fonctionnels à 1 et 2 ans post-opératoires après chirurgie de réinsertion d’une avulsion proximale des tendons ischio- jambiers.
Nicolas LEFEVRE, Sammy KASSAB HASSAN, Eugenie VALENTIN, Yoann BOHU, Antoine GEROMETTA, Alain MEYER (Paris), Alexandre HARDY
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#36790 - 018 ❤ 18. Traitement des chondropathies acétabulaires par greffe de chondrocytes autologues sous arthroscopie : premiers résultats à minimum un an de recul.
❤ 18. Traitement des chondropathies acétabulaires par greffe de chondrocytes autologues sous arthroscopie : premiers résultats à minimum un an de recul.
Les conflits fémoro-actétabulaires par effet CAM donnent des lésions chondrales dont le traitement par débridement ou micro-fracture donne des résultats inconstants et non pérennes. Une nouvelle solution par greffe de chondrocytes autologues (AutoCart™, Arthrex ) été évaluée. Les premiers résultats à au moins un an de recul ont été évalués.
14 patients souffrant de conflit fémoro-acétabulaire avec une chondropathie acétabulaire de stade 3 ou 4 ont été opérés sous arthroscopie pour ostéoplastie fémorale, réparation labrale et greffe de chondrocytes autologues. La présence de la lésion chondrale a été confirmée et mesurée en per-opératoire. Ils ont été évalués par le Harris Hip Score (HSS), le Hip Outcome Scale (HOS) et le HOS Sport Scale (HOS-SS). L’évaluation a été faite en pré-opératoire, à 6 mois et au dernier recul d’au moins douze mois. Une IRM de contrôle a été réalisée à 12 mois de l’intervention. La taille de la lésion chondrale était en moyenne de 3cm2 (2-4). Le score HHS est passé de 57 (41-68) à 95 (83-100) (p<0,05). Le score HOS est passé de 54 (52-70) à 95 (88-100) (p<0,05) et le score HOS-SS de 34 (25-44) à 90 (83-100) (p<0,05). Un patient a dû être ré-opéré pour adhérences. L’IRM à un an montrait une régression de la chondropathie selon le score de Mocart. La greffe de chondrocytes autologues est une technique prometteuse dans le traitement des chondropathies des conflits fémoro-acétabulaires avec de bons résultats précoces dans les « Patient-reported Outcomes ». Il faudra cependant poursuivre l’évaluation pour en évaluer la stabilité à long terme.
Michel RAHME (STRASBOURG)
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#36834 - 019 19. Étude rétrospective comparant la suture cartilagineuse à la stabilisation par coblation dans les lésions labrocartilagineuses Beck 3 liées aux conflits fémoroacétabulaires.
19. Étude rétrospective comparant la suture cartilagineuse à la stabilisation par coblation dans les lésions labrocartilagineuses Beck 3 liées aux conflits fémoroacétabulaires.
Les lésions labrocartilagineuses de grade Beck 3 dans les conflits fémoroacétabulaires peuvent être traitées par suture cartilagineuse ou stabilisées par coblation. La littérature reste limitée sur la supériorité de l'une ou l'autre de ces techniques. Cette étude vise à comparer les résultats cliniques de ces deux techniques.
Il s'agit d'une étude rétrospective, monoopérateur, évaluant 41 patients entre 2017 et 2022. Le recul moyen était de 3.8 mois. 21 patients ayant bénéficé d'une suture cartilagineuse et 20 patients ayant bénéficé d'une stabilisation par coblation ont été inclus. Les groupes suture et coblation étaient comparables en terme d'âge (31.4 ± 8.0 vs 31.8 ± 6.0), de sexe (81% homme vs 80% homme), d'IMC (24.46 ± 1.84 vs 24.25 ± 2.11) et de pratique sportive (80% sportif hebdomadaire vs 76,2%). L'évaluation des résultats cliniques a été effectuée en utilisant le score iHot avec une médiane et un écart interquartile (IQR). La médiane du score iHot était de 76.7 (IQR 20.85) dans le groupe suture cartilagineuse et de 70.0 (IQR 12.5) dans le groupe coblation. La différence médiane (Δ[Oui - Non]) était de 6.7, mais cette différence n'était pas statistiquement significative (p=0,202). Cette étude rétrospective cas-témoins comparant la suture cartilagineuse à la stabilisation par coblation dans les lésions labrocartilagineuses de grade Beck 3 n'a pas montré de différence statistiquement significative en termes de résultats cliniques évalués par le score iHot. Cependant, il convient de souligner que cette étude présente un échantillon limité. Des études plus vastes sont nécessaires pour confirmer ces résultats et évaluer plus en détail les avantages et les inconvénients de chaque technique dans le traitement de ces lésions spécifiques.
Pierre-Jean LAMBREY (Lille), Luca TANEL, Adrien PORTET, Mathieu THAUNAT
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#36835 - 020 20. Résultats préliminaires de la butée endoscopique de hanche vissée, résultat à 6 mois à propos de 10 cas.
20. Résultats préliminaires de la butée endoscopique de hanche vissée, résultat à 6 mois à propos de 10 cas.
La butée de hanche est une chirurgie qui a fait preuve de très bon résultats à moyen et long termes. Nous avons évalué les résultats fonctionnels du traitement combiné par butée endoscopique vissée (BEV) et cure du Conflit Fémoroacétabulaire (CFA) des dysplasies borderlines.
Nous avons revu 10 patients (7 femmes et 3 hommes) qui ont bénéficié d’une chirurgie combinée à 6 mois de recul minimum. L’âge moyen était de 37.5 ans ± 10.7 [22-54]. Un patient avait déjà bénéficié d’une arthroscopie de hanche. 4 patients présentaientt une hyperlaxité constitutionnelle selon le score de Beighton. Nous avons évalué en pré et postopératoire les clichés radiographiques ainsi que le score iHot-12, la satisfaction et l’existence d’une reprise chirurgicale. Le suivi moyen était de 9.1 ± 2.8 [6-15] . Le vertical center edge angle moyen était de 16.5° ± 3.14 [10-20] en préopératoire et de 42.7° ± 4.6 [36-50] en postopératoire. Le FEAR index était positif pour 8 patients, négatif pour 1 patient et égal à 0 pour un autre. 2 patients ont bénéficié d’une suture labrale et 10 d’une fémoroplastie au cours de l’intervention. Il n’y a pas eu de modification du grade de Tonnis (7 Tonnis 0, 3 Tonnis 1). Le score iHot-12 passait de 40.3 ± 22.4 [7.1-78.8] en préopératoire à 70.4 ± 18.3 [43.8-92.5] en postopératoire (p = 0.018). 60% des patients atteignaient une différence clinique minimalement importante. On notait 2 reprises à un délai moyen de 8.5 mois pour ablation de la vis, ces deux patients présentaient une lyse prématurée de la butée. Le taux de satisfaction était de 7.5 ± 2.2 sur 10 [3-10] A court terme le traitement combiné de la dysplasie borderline par BEV et cure de CFA semble être une solution satisfaisante. Des études à moyen et long terme sont encore à réaliser afin de confirmer nos résultats.
Pierre-Jean LAMBREY (Lille), Adrien PORTET, Luca TANEL, Mathieu THAUNAT
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#36806 - 021 21. Facteurs de risque de rerupture et moment optimal pour la chirurgie suite à une lésion par avulsion des ischio-jambiers proximaux.
21. Facteurs de risque de rerupture et moment optimal pour la chirurgie suite à une lésion par avulsion des ischio-jambiers proximaux.
Le traitement des lésions par avulsion des ischio-jambiers proximaux (PHAI) est complexe et les définitions de la chronicité varient largement. Cette étude vise à examiner le taux de rerupture après la réparation d'un PHAI et à identifier ses facteurs de risque associés ainsi que le moment optimal de chirurgie primaire.
Il s'agit d'une analyse rétrospective de données prospectivement recueillies de 2002 à Décembre 2022 dans l'étude de cohorte française prospective sur la réparation des ischio-jambiers (PHAS) ciblant les patients traités chirurgicalement pour un PHAI.
Les critères de jugement principales de cette étude étaient les résultats de rerupture après la réparation d'un PHAI, tels que décrits par son taux, le moment et le mécanisme de la blessure. Les critères de jugement secondaires comprenaient l'évaluation des facteurs de risque potentiels pour la rerupture ainsi que l'investigation de diverses définitions du délai blessure-chirurgie et leur impact sur la rerupture, avec pour objectif spécifique d'identifier le délai critique post-blessure qui définit la chronicité du PHAI. Cette étude a analysé 740 patients, d'un âge moyen de 45.9 (±13.6), avec 56.2% d'hommes, suivis en moyenne pendant 4.9 ans (±3.9). Le taux de rerupture nécessitant une chirurgie de révision était de 4.58%. Le délai médian chirurgie-rerupture était de 88.5 jours. Parmi les reruptures, 25 (74%) étaient atraumatiques et 9 (26%) étaient des cas de nouveau traumatisme. L'analyse univariée a identifié comme facteurs de risque potentiels : un délai initial plus long avant la chirurgie (41.0 jours, IQR : 24.5-93.5 vs 26 jours, IQR : 15-61, p=0.02), et des ruptures complètes initiales (94.1% vs 77.8%, p=0.02). L'analyse de la courbe ROC a trouvé que le délai optimal blessure-chirurgie prédisant la rerupture était de 32 jours (AUC=0.62, [IC 95% : 0.53–0.71]). Ce seuil montrait le OR le plus élevé et le IC le plus bas comparé à d'autres seuils de la littérature (HR=2.56, [IC 95% : 1.27; 5.17], p<0.05). Dans l'analyse multivariée, un délai dépassant 32 jours entre la blessure et la chirurgie (HR=2.5, [IC 95% : 1.25; 5.00], p=0.01), et des ruptures complètes initiales (HR=4.33, [IC 95% : 1.05; 17.84], p=0.04) ont émergé comme des facteurs de risque significatifs pour la rerupture. Notre étude a trouvé un risque de rerupture de 4% après la réparation d'un PHAI. Le délai optimal blessure-chirurgie basé sur le taux de rerupture était de 32 jours. Les facteurs de risque pour la rerupture incluent la chronicité et la blessure complète initiale.
Nicolas LEFEVRE, Kinan FREIHA (Selestat), Mohamad MOUSSA, Eugenie VALENTIN, Yoan BOHU, Alain MEYER, Alexandre HARDY
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#36808 - 022 22. "Les Signes de la Chaise" : une étude sémiologique préliminaire sur un ensemble d'anomalies de la position assise chez les patients avec des lésions par avulsion des ischio-jambiers proximaux.
22. "Les Signes de la Chaise" : une étude sémiologique préliminaire sur un ensemble d'anomalies de la position assise chez les patients avec des lésions par avulsion des ischio-jambiers proximaux.
Identifier et classer tous les modèles de position assise anormale observés chez les patients atteints de lésions par avulsion des ischio-jambiers proximaux (PHAI), et déterminer leur fréquence et leur association avec des signes d'irritation du nerf sciatique et de rétraction du tendon.
Dans cette étude prospective, les patients atteints de PHAI confirmé par IRM ont été évalués pour des anomalies de position assise, ou "signes de la chaise". Les critères d'exclusion éliminaient les facteurs de confusion qui affectaient la posture assise. Les critères de jugement principaux comprenaient la fréquence et la classification des modèles de position assise anormale. Les critères de jugement secondaire secondaires comprenaient la fréquence de l'historique clinique et des résultats de l'examen physique ainsi que l'ampleur de la rétraction du tendon. Une analyse vidéo a été réalisée par deux observateurs indépendants pour détecter et classer les anomalies de la position assise. Les fiabilités intra- et inter-évaluateurs ont été calculées. Cette étude comprenant 43 patients atteints de PHAI a montré que 97,6% des patients avaient des modèles de position assise atypiques (42 patients). Cinq classes différentes d'anomalies de position assise (signes de la chaise) ont été identifiées : Chaise-1 (inclinaison latérale) était la plus fréquente (83,72%), puis Chaise-2 (inclinaison antérieure) et Chaise-4 (position excentrique) chacune observée chez 67,44% des patients, Chaise-3 (position assise affaissée) chez 27,91%, et Chaise-5 (incapacité à s'asseoir) observée chez 20,93%. Aucune association significative n'a été trouvée entre les anomalies de la position assise et l'implication du nerf sciatique, sauf que 84,7% des patients présentant des signes liés au nerf sciatique présentaient l'anomalie de position assise Chaise-1A (position assise oblique) (17 sur 19 patients). La position excentrique (Chaise-4A) était significativement associée à la rétraction du tendon avec une rétraction moyenne du tendon de 5,42 cm dans cette catégorie (p=0.026). La fiabilité intra-observateur et inter-observateur pour les positions les plus fréquemment identifiées étaient substantielles à presque parfaites, avec une fiabilité intra-observateur variant de 0,79 à 0,97 et une fiabilité inter-observateur variant de 0,58 à 0,95. Cette étude montre la haute prévalence des anomalies de position assise chez les patients atteints de PHAI, qui pourraient servir de signe clinique pour le diagnostic précoce de PHAI. Les patients présentant une irritation du nerf sciatique ont tendance à adopter une posture oblique. Une association significative a été trouvée entre la position assise excentrique (signe Chaise-4A) et la rétraction du tendon, soulignant la pertinence du système de classification proposé.
Nicolas LEFEVRE, Mohamad MOUSSA (Paris), Eugenie VALENTIN, Hasan Basri SEZER, Yoan BOHU, Alain MEYER, Alexandre HARDY
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SIS
SESSION DE L'INDUSTRIE SMITH & NEPHEW
Comprendre et optimiser la qualité de cicatrisation pour vos patients
Modérateur :
Jean-David WERTHEL (PU-PH) (Boulogne-Billancourt)
12:10 - 13:00
Quelles solutions pour améliorer les résultats post-OP ?
Patrick BOYER (PU-PH) (Orateur, Paris), Gregoire CIAIS (Chirurgien libéral) (Orateur, Paris), Julien DERANLOT (Chirurgien) (Orateur, PARIS), Achour DEGHRAR (Orateur, SOISSONS)
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12:10-13:00
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SIA
SESSION DE L'INDUSTRIE ARTHREX
Transfert arthroscopique du FHL dans les ruptures du tendon d’Achille
12:10 - 13:00
Quand et comment ?
Alexandre HARDY (Chirurgien orthopediste) (Orateur, Paris), Sébastien TOMES (Chirurgien orthopédiste) (Orateur, Dijon)
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RFD
RÉUNION FORMATEURS DIU
Conférencier :
Jean-François GONZALEZ (Chirurgien) (Conférencier, Nice)
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14:00 |
14:00-15:00
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CE01
CONFÉRENCE D'ENSEIGNEMENT
Le fascia lata dans tous ses états : de la hanche au genou
Conférenciers :
Alexandre HARDY (Chirurgien orthopediste) (Conférencier, Paris), Christian LUTZ (Auditeur) (Conférencier, Strasbourg), Thibaut NOAILLES (Chirurgien libéral) (Conférencier, Bordeaux), Cécile TOANEN (Chirurgien) (Conférencier, Bordeaux)
Techniques et résulktats de la plastie au fascia lata
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14:00-14:30
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CE02
CONFÉRENCE D'ENSEIGNEMENT
Préparation cutanée avant chirurgie de l’épaule
Conférenciers :
Florence AIM (chirurgien) (Conférencier, Paris), Benjamin LE VAVASSEUR (Conférencier, Créteil)
gestion de risque infectieux
14:30-15:00
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CPE1
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
INSTABILITÉ
Modérateurs :
Francois BRUCHOU (Chirurgien) (Paris), Mikaël CHELLI (Orthopédie) (Nice)
14:30 - 15:00
#36586 - 023 ❤ 23. Comment les patients sont-ils influencés lorsqu'ils sont conseillés pour un Latarjet arthroscopique ou ouvert ? Un modèle par étapes évaluant les informations essentielles pour la prise de décision.
❤ 23. Comment les patients sont-ils influencés lorsqu'ils sont conseillés pour un Latarjet arthroscopique ou ouvert ? Un modèle par étapes évaluant les informations essentielles pour la prise de décision.
The present study aimed to investigate patients' perceptions and preferences regarding arthroscopic or open approaches for the Latarjet procedure. The factors influencing patients' decisions and the predictability of their approach were investigated. The hypothesis was that patients would prefer the arthroscopic option due to its less invasive appearance.
Between May 2022 and March 2023, all patients who had a primary, whether arthroscopic or open glenohumeral stabilization according to Latarjet performed by senior authors, were considered potentially eligible for inclusion in this prospective study. Patients were contacted by an independent examiner (B.C.) before surgery to realize a structured interview designed in a stepwise fashion. The stepwise model, based on published literature, was designed with consideration of the sequence in which consent-taking is usually performed, in essence, (1) indications for the procedure, (2) details about the procedure, (3) risks and benefits, (4) communication of choice or consent, and (5) invitation for further questions. Fifty patients with a mean age of 28.8 ± 8.8 years old participated in the study. Twenty (40%) consistently selected an arthroscopic approach after analysis of the incision's aspect, whereas 34 (68%) had a final decision different from their initial choice. In addition, out of the 15 patients who chose arthroscopy or were undetermined after presentation of the incisional aspect, 9 (60%) changed their decision to open surgery after presentation of the pros and cons of each approach. Twenty-three (46%) patients were unable to choose and left the choice to their surgeon. The faith in their surgeon and recovery were identified as the two most important factors influencing patients' final decisions. Arthroscopic incisions are not cosmetically more attractive to patients than the single incision of an open approach. The advantages of the arthroscopic procedure may not be as valued by patients as by surgeons. Besides the cosmetic aspect, the patients were more interested in the equivalent short- and mid-term outcomes of both approaches and the shorter surgical duration of the open option. It is crucial to adequately inform patients during preoperative counseling to achieve the best consensus.
Blaise COCHARD (Genève, Suisse), Sean HO, Nicolas BONNEVIALE, Hugo BOTHOREL, Alexandre LÄDERMANN
14:30 - 15:00
#36827 - 024 24. S-spoRTS : Pouvoir discriminant des scores d’épaule pour prédire le retour au sport en phase précoce après stabilisation antérieure. Avantage au scores subjectifs.
24. S-spoRTS : Pouvoir discriminant des scores d’épaule pour prédire le retour au sport en phase précoce après stabilisation antérieure. Avantage au scores subjectifs.
Le retour au sport (RTS) est une question fréquente des patients sportifs après stabilisation de l'épaule mais il n’existe pas de consensus sur les critères de reprise. L’objectif de cette étude était d’évaluer le pouvoir discriminant des scores classiques d’épaule pour le RTS et de déterminer des seuils de reprise.
Etude rétrospective de patients sportifs opérés pour instabilité antérieure d'épaule. Un suivi en ligne (S-spoRTS) était démarré au 3eme mois postopératoire avec un questionnaire itératif permettant de suivre l’évolution des scores SSV, Rowe, Wach-Duplay, SIRSI et le retour au sport. Deux échantillons étaient créés. Sport+: patients ayant repris ou prêt à reprendre. Sport-:patients n’ayant pas repris ou en difficulté de reprise. Le pouvoir discriminant des scores était évalué par régression logistique et courbe “receiver operating characteristic” (ROC) avec mesure de l’aire sous la courbe (AUC). Le seuil étaient déterminés par l’index de Youden. 26 patients ont été inclus. 145 questionnaires ont été remplis entre 3 et 10 mois postopératoires (moy 5,3 mois). Le retour au sport était validé pour 76 questionnaires (Sport +) et non validé dans 69 cas (Sport-). L’AUC était de 0.87 (SSV), 0.81 (SIRSI), 0.75 (Rowe), 0.53 (Walch-Duplay). Les seuils à atteindre étaient 88/100 pour le SIRSI et 92/100 pour le SSV. Les scores SSV et SIRSI subjectifs ont des pouvoirs prédictifs excellents (AUC>0.80) pour le retour au sport après stabilisation de l’épaule. Les scores de Rowe et Walch-Duplay sont moins performants. Les valeurs seuils 92 (SSV) et 88 (SIRSI) peuvent potentiellement être utilisées pour valider le retour au sport des patients opérés.
Anselme BILLAUD (Mérignac), Sara VERHAEGHE, François SEGRETIN
14:30 - 15:00
#36139 - 025 25. Traitement de l’instabilité chronique antérieure d’épaule par Trillat arthroscopique en première intention chez le patient sportif : résultats d’une cohorte de 74 patients.
25. Traitement de l’instabilité chronique antérieure d’épaule par Trillat arthroscopique en première intention chez le patient sportif : résultats d’une cohorte de 74 patients.
L’instabilité chronique antérieure d’épaule touche une population jeune et sportive. La technique de stabilisation dynamique de Trillat arthroscopique donne de très bons résultats à deux ans dans la population générale. Nous formulons l’hypothèse qu’il permet également de stabiliser efficacement l’épaule chez les patients sportifs à risque de récidive.
Etude rétrospective multicentrique portant sur les patients sportifs consécutifs traités par Trillat arthroscopique en première intention à deux ans de recul, opérés entre janvier 2012 et janvier 2021. Critère de jugement principal : survenue d’une récidive de luxation. Critères de jugement secondaires : récidive de subluxation, résultats fonctionnels, délais et niveau de retour au sport, scores fonctionnels à 2 ans, consolidation et complications. 74 patients ont été analysés avec un âge moyen de 24,4 ans (14,8-50). Le niveau sportif était, à risque réduit de luxation, Walch-Duplay 2 pour n=34 (46%), à risque moyen Walch-Duplay 3 pour n=19 (26%) et à risque élevé Walch-Duplay 4 pour n=21(28%). Récidive luxation chez 3 patients (4%). 100% des patients ont repris le sport, au délais moyen de 4,6 mois, avec n=56 (76%) de reprise au niveau antérieur identique. Le score moyen de Constant est de 94,5 (79-100), de Rowe est de 94,7 (70-100), le score de Walch-Duplay est de 91,4 (70-100) et de SSV est de 90,5 (65-100). L’analyse en sous groupe des sportifs à risque réduit de récidive de luxation (Walch Duplay 2) vs risque moyen et élevé de récidive de luxation (Walch-Duplay 3 et 4) ne retrouve pas de différence statistiquement significative. Un patient présente une pseudarthrose asymptomatique. Le Trillat arthroscopique offre des résultats très satisfaisants dans le traitement de l’instabilité antérieure chronique d’épaule en traitement de première intention chez les sportifs quelque soit le risque de récidive selon Duplay. Cette technique simple et avec une courbe d’apprentissage rapide permet un retour un sport rapide et au niveau antérieur dans la majorité des cas. Après avoir montré son efficacité dans la population générale à deux ans, le Trillat arthroscopique offre une alternative fiable à la procédure de Latarjet chez le patient jeune et sportif.
Floriane MOORE (Dijon), Ludovic LABATTUT, Thomas CHAUVET, Alice BORDET, Pierre MARTZ
14:30 - 15:00
#36580 - 026 ❤ 26. Activation cérébrale liée à l'appréhension de l'épaule chez les patients présentant une instabilité gléno-humérale. Un suivi à 10 ans.
❤ 26. Activation cérébrale liée à l'appréhension de l'épaule chez les patients présentant une instabilité gléno-humérale. Un suivi à 10 ans.
The purpose of the present study is to re-assess and describe the fMRI findings and clinical outcomes of the same cohort of patients operated for shoulder instability 10 years ago.1-3 The hypothesis of this study is that time and progressive muscle reconditioning would finally allow complete brain healing.
10 patients operated from Bankart or Latarjet, and 9 controls accepted to redo a fMRI with the same protocol to allow comparison as 10 years ago. Primary outcomes are 1) task-correlated functional connectivity assessed with tensorial independent component analysis, 2) behavioral responses to apprehension videos showing typical apprehension movements versus control videos, 3) structural changes in grey matter using voxel-based morphometry and 4) structural changes in white matter using tract-based spatial statistics analysis with multimodal MR imaging. Clinically, patients improved from baseline to 1 year follow-up, but did not improve or worsen between 1 and 10 years (Table 1). Radiologically, the persistent cerebral abnormalities observed at one year vanished at 10 years (Figure 1). Simple peripheral orthopedic problem leads to consequent brain remodeling with mid-term neuroplastic alterations after stabilization that vanish, however, in the long-term. This brain sequelae may explain, residual pain, persistent apprehension, impossibility to return to same level activities, and even the emergence of dislocation arthropathy. Clinically patients do not improve or worsen between 1 and 10 years postoperatively.
Blaise COCHARD (Genève, Suisse), Grégory CUNNINGHAM, Alexandre LÄDERMANN
14:30 - 15:00
#36566 - 027 27. DAS - la pièce manquante dans le traitement de l'instabilité de l'épaule avec perte osseuse inférieure à 20%.
27. DAS - la pièce manquante dans le traitement de l'instabilité de l'épaule avec perte osseuse inférieure à 20%.
La prise en charge chirurgicale de l'instabilité antérieure récurrente d'épaule reste sujet à controverse. Il n'existe aucune preuve de niveau 1 sur le meilleur traitement de ce type de lésion. La stabilisation antérieure dynamique (DAS) permet de combiner l’effet hamac de la butée et la réparation labrale du Bankart. .
Il s'agit d'une étude rétrospective de patients ayant subi une procédure DAS avec un suivi minimum de 2 ans. Les critères d'inclusion incluent les luxations antérieures récurrentes de l'épaule avec perte osseuse glénoïdienne inférieure à 20%). Les critères d'exclusion étaient la perte osseuse >20%, les lésions du biceps, la révision de la procédure Latarjet, l'instabilité multidirectionnelle, l’épilepsie. Les résultats ont été mesurés en fonction du score ROWE et de l'amplitude de mouvement (ROM) avant et après la stabilisation. Un total de 71 patients ont subi une procédure DAS avec 3 chirurgiens différents (PC, AL, CA) au cours de cette période d'étude. 3 patients ont été perdus de vue et 3 ont dû subir une chirurgie de reprise par procédure de Latarjet. Il restait 65 patients pour l’évaluation. L'âge moyen à la chirurgie est de 31,9 ± 13,5 (16,0-70,0) avec une majorité de femmes. Le score moyen de Rowe montre une augmentation significative de la valeur moyenne préopératoire de 37,0 ± 17,3 (5,0 - 75,0) à la valeur moyenne postopératoire de 93,8 ± 9,6 (60,0 - 100,0) à 2 ans de suivi postopératoire. L'élévation et la rotation interne montrent également une amélioration statistiquement significative après la chirurgie du DAS (p<0,001). Seuls 3 patients ont eu une récidive et ont été soumis à la procédure Latarjet. Le DAS est une option qui fait progressivement ses preuves pour traiter l'instabilité antérieure de l'épaule avec perte osseuse glénoïdienne inférieure à 20% facilement reproductible et permet d'obtenir des mobilités normales avec une excellente satisfaction clinique.
Philippe COLLIN (Paris), Shri KAPILAN, Alexandre LÄDERMANN
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CE03
CONFÉRENCE D'ENSEIGNEMENT
Le postop de ligamentoplastie de cheville : vers une prise en charge systématisée
Conférenciers :
Philippe BEAUDET (gérant) (Conférencier, Sainte Colombe), Nicolas CELLIER (Chirurgie orthopédique) (Conférencier, Nimes), Jean-Charles GIUNTA (Chirurgien) (Conférencier, Lyon), Stéphane GUILLO (surgeon director SOS PIED CHEVILLE BORDEAUX) (Conférencier, Bordeaux), Sébastien TOMES (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Dijon)
Uniformiser la prise en charge post opératoire de la ligamentoplastie de cheville
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SRAP
SESSION « RETOUR EN ANATOMIE »
Revisiter la face médiale du coude. Quelles implications pratiques ?
Conférencier :
Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg)
Le participant apprendra de nouvelle s notions anatomique de la partie médiale du coude et des pathologies afférentes
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CQRP
Ce qu’il faut retenir de la littérature
(sciences fondamentales) sur le poignet en 2023
Conférencier :
Gustavo MANTOVANI (Conférencier, São Paulo, Brésil)
Le participant mettra à niveau ses connaissances de la littérature autour des sciences fondamentales du poignet
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CE04
CONFÉRENCE D'ENSEIGNEMENT
Comment améliorer les résultats de mes arthroscopies de hanche ?
Conférenciers :
Nicolas BONIN (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Lyon), Remy COULOMB (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nimes), Xavier FLECHER (PUPH) (Conférencier, marseille), Jean-Emmanuel GEDOUIN (Dr) (Conférencier, Nantes)
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SDDG1
SESSION DISCUSSION DE DOSSIERS VALIDANT RMM
Allogreffes ligamentaires
Conférenciers :
Thomas BROSSET (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, CAVAILLON), David DEJOUR (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Sylvain GUY (Chirurgien libéral) (Conférencier, Marseille)
indication d'utilisation des allogreffes
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CPE2
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
COIFFE
Modérateurs :
Aurore BLANCHETON (Chef de clinique) (PARIS), Christophe LE DU (CHIRURGIEN ORTHOPEDISTE) (St Cyr sur Loire)
15:00 - 16:00
#36448 - 028 28. Reconstruction de la capsule supérieure au long biceps associée à une réparation partielle des tendons de la coiffe des rotateurs : analyse prospective au recul minium de 2 ans.
28. Reconstruction de la capsule supérieure au long biceps associée à une réparation partielle des tendons de la coiffe des rotateurs : analyse prospective au recul minium de 2 ans.
Réparation partielle des tendons associée à la reconstruction de la capsule supérieure avec le long biceps (LB) est une option proposée chez des patients jeunes atteints d'une rupture irréparable avec épaule douloureuse mais fonctionnelle. L’objectif de cette étude: évaluer les résultats cliniques et radiologiques à moyen terme de cette procédure.
Il s’agit d’une étude prospective monocentrique continue, incluant des patients présentant une rupture irréparable de la coiffe postéro-supérieure (DG > grade 2 et/ou rétraction tendineuse > grade 3 du tendon supra-épineux), en échec du traitement médical de plus de 6 mois et revus avec un recul minimal de 12 mois. L’analyse clinique préopératoire, à 1.5 mois, 3 mois, 6 mois et au dernier recul portait sur la mesure des mobilités actives, l’échelle visuelle analogique (EVA), le Subjective Shoulder Value (SSV) et le score de Constant (Cst). L’évaluation radiologique préopératoire et postopératoire mesurait l’espace sous-acromial sur radiographie de face en rotation neutre, et l’intégrité tendineuse du sous-épineux par une échographie réalisée à 6 mois post-opératoire (classification de Sugaya). Au recul moyen de 25.4 mois (12-40, ± 10.1), 19 patients d’âge moyen de 63 ans (47-75, ± 9.56) ont été inclus. Les mobilités actives passaient en moyenne respectivement en préopératoire et au dernier recul de 148° à 157° (p=0,08) d’élévation antérieure, 48° à 51° (p=0,2) de rotation externe et 6 à 9 points (p < 0,001) de rotation interne. L’EVA progressait de 6.5 à 0.7 points (p < 0,001), le Cst 45.4 à 71 points (p < 0,001) et le SSV de 37.9 à 85.5 % (p < 0,001). La force en abduction était de 1.1kg en préopératoire et 9.5kg au recul (p < 0,001). Aucun patient n’a présenté de complication post-opératoire ou n’a justifié de re-intervention. L’espace sous-acromial était stable : 10.1 mm préopératoire, 9.8 mm au recul (p=0,2). L’échographie post-opératoire identifiait 73% de cicatrisation Sugaya II, 5% de Sugaya I, 10% de Sugaya III du tendon infra-épineux. L’utilisation du long biceps comme renfort non anatomique d’une réparation partielle des tendons de la coiffe des rotateurs, semble être une option fiable en cas d’épaule fonctionnelle et douloureuse. Sa supériorité clinique par rapport à une ténotomie/ténodèse isolée du LB et son bénéfice à long terme sur la stabilité statique frontale de la tête humérale restent à démontrer.
Emilie MATHIEU (Toulouse), Hugo Barret BARRET, Mathieu GIRARD, Pierre MANSAT, Nicolas BONNEVIALLE
15:00 - 16:00
#36780 - 029 29. Révision arthroscopique de la coiffe pour échec précoce : doit-on réparer à nouveau.
29. Révision arthroscopique de la coiffe pour échec précoce : doit-on réparer à nouveau.
Malgré l'amélioration des techniques et des implants, la cicatrisation anatomique de la coiffe reste aujourd'hui un challenge.
L'objectif de cette étude est d'évaluer les résultats cliniques et anatomiques des révisions de coiffe en cas d'échecs précoces (avant 6 mois) symptomatiques.
Cette étude multicentrique rétrospective a inclus 16 patients (d'âge moyen 55 ans) ayant bénéficié d'une révision de coiffe précoce sur une période de 20 ans (2001-2020).
Les critères d'inclusions étaient les ruptures itératives symptomatiques reprises dans les six mois suivant la première chirurgie et avec minimum deux ans de recul après la révision.
La réparation a été réalisé en simple rang dans 27% des cas, en double rang ou double feuillet dans 46% et par des points trans-osseux dans 27%. Des procédures additionnelles ont été réalisées si nécessaire.
Le critère de jugement principal était l'évaluation clinique fonctionnelle et subjective, le critère de jugement secondaire était la cicatrisation évaluée par IRM ou à défaut par échographie.
Le recul moyen du suivi est de 101 mois (24-246). Aucune complication n'a été relevé dans cette série ayant nécessité une ré-intervention.
La révision a permis une amélioration significative de l'élévation antérieure (98 Vs 159; p=0.017) sans amélioration significative des autres amplitudes.
Le score de Constant (36 Vs 70; p<0.001) et le SSV (32% Vs 73%; p=0.002) ont été tous deux significativement améliorés après la révision.
Au dernier recul 100% des patients étaient satisfaits (53%) ou très satisfaits (47%)
Sur le plan anatomique pourtant la coiffe n'a cicatrisée que dans 10 cas sur 16 (64%).
L'absence de cicatrisation n'avait pas d'influence sur les mobilités ou le score de Constant (78 Vs 70, p=0.265), en revanche elle péjorait significativement le SSV (87% Vs 69%, p=0.021). Malgré une chirurgie réalisée par des chirurgiens experts et ayant permis initialement une réinsertion anatomique, seule 64% des réparations itératives ont cicatrisées.
Néanmoins, même en l'absence de cicatrisation anatomique, les mobilités, le score de Constant et le SSV ont été améliorés permettant ainsi à 100% des patients d'être satisfaits ou très satisfaits. Le SSV était en revanche significativement inférieur en cas de non cicatrisation de la coiffe.
La révision précoce des ruptures itératives symptomatiques semble donc être une option intéressante à envisager dans ces cas complexes.
Michel AZAR (Nice), Mikael CHELLI, Pascal BOILEAU, Nicolas BONNEVIALLE, Laurent NOVÉ-JOSSERAND
15:00 - 16:00
#36686 - 030 ❤ 30. La ténodèse du Biceps avec effet SCR améliore-t-elle la cicatrisation dans les ruptures massives de la coiffe ? Etude comparative par IRM.
❤ 30. La ténodèse du Biceps avec effet SCR améliore-t-elle la cicatrisation dans les ruptures massives de la coiffe ? Etude comparative par IRM.
Le concept de reconstruction capsulaire supérieure type SCR par le biceps est bien relaté.
Le but de notre étude est d'évaluer son taux et son type de cicatrisation et le comparer à un groupe témoin de ténodèse interposition du biceps (TIP) au foot-print, par imageries en coupes.
Il s’agit de deux séries continues mono-opérateur de ruptures massives de la coiffe opérés selon la même technique avec les mêmes ancres, la différence réside dans la gestion du biceps ou dans l’une il est ténodésé et interposé le long du foot-print (TIP) et dans l’autre il est ténodésé associé à un effet SCR. Une acromioplastie latérale y était associée dans le groupe SCR lorsque le CSA était supérieur à 35°. Le groupe TIP comprend 21 patients opérés, du 01 janvier 2013 au et 31 mai 2013, le groupe SCR comprend 27 patients opérés du 01 janvier 2021 au 31 décembre 2021. L’âge moyen est respectivement de 63,44 (49-79) et de 63,54 (49-80) ans. Le sexe est masculin dans 57 % et 70%. L’étiologie post traumatique dans 38% et 40,7%. La cicatrisation a été évaluée par une IRM (19 & 26), très rarement par ArthroTDM (2 & 1) ; tous réalisés à partir du 9ème mois. La classification de Sugaya a été utilisée. Sont considérés comme cicatrisés les types 1 & 2 et par extension le type 3 (coiffe continue amincie). Les deux groupes sont comparables pour l’âge, le sexe, l’étiologie et le type de rupture. La cicatrisation a été obtenue chez 66,6% (TIP) dont 9,5 % type 3 versus 92,5% (SCR) dont 29,6% type 3 la différence est significative (p<0,043). Il n’y a pas de différence (p=1), pour les sous-groupes traumatiques, à l’inverse des sous-groupes non traumatiques ou la différence est significative(p<0,05). L’analyse intra-groupes en fonction de l’étiologie, ne retrouve pas de différence significative (p=0,65 & 0,17).
Aucune complication n’est à déplorer dans le groupe SCR, hormis les très rares ruptures secondaires du biceps. Les résultats comparatifs au groupe interposition, semblent démontrer que l’utilisation du biceps ténodésé avec un effet SCR, améliore de façon significative le taux et la qualité de la cicatrisation tendineuse des ruptures massives des coiffes particulièrement pour les non-traumatiques. On pourrait l’expliquer en partie par un effet anti-ascension de la tête qui protégerait la réinsertion tendineuse, durant la période de cicatrisation. C’est notre technique de référence dans cette indication depuis 2014. Elle a été affinée et améliorée.
Tewfik BENKALFATE (Rennes)
15:00 - 16:00
#36581 - 031 31. Comparaison des résultats cliniques et radiologiques entre les ruptures antérieures et postéro-supérieures de la coiffe des rotateurs : y a-t-il une différence ?
31. Comparaison des résultats cliniques et radiologiques entre les ruptures antérieures et postéro-supérieures de la coiffe des rotateurs : y a-t-il une différence ?
There is debate regarding differences in clinical outcomes and healing rates of various rotator cuff repairs. The aim of this study was to evaluate the influence on tear location on the outcomes of patients undergoing arthroscopic rotator cuff repair.
Consecutive patients undergoing arthroscopic rotator cuff repair by a fellowship-trained shoulder surgeon between 2018 and 2020 were included. Demographics, pathology features identified on cross-sectional imaging, and surgical details were recorded. Post-operatively, patient-reported outcome measures including range of motion, pain (VAS), ASES score, Constant score, and SANE score were recorded. Repair integrity was assessed by US at 12 months and reported using the Sugaya classification. Patients were divided into 2 groups based on tear location (anterior vs. posterosuperior cuff tears). Descriptive statistics included mean and standard deviation. For non-Gaussian continuous data, differences between groups were evaluated using Wilcoxon rank-sum tests (Mann–Whitney U test). For Gaussian continuous data, differences between groups were evaluated using unpaired student t-test. For categorical data, differences between groups were evaluated using Fisher’s exact test. 291 patients were included (205 males; 86 females). The posterosuperior cuff tear group (Group 1, n=223) were older than the anterior cuff tear group (Group 2, n=68) (mean age 56.6±9.3 vs 51.7±9.7, p <0.001). Proportions of obesity, smokers, diabetics, patients with hypercholesterolaemia, and repairs on dominant arms were similar in both groups. There was a significantly higher proportion of workers’ compensation and traumatic tears in the anterior cuff tear group (25% vs 38%, p = 0.032 workers’ compensation and 49% vs. 66%, p = 0.018 traumatic origin tears). 37% repairs in Group 1 were single row compared to 97% in Group 2 (p < 0.001). There was no significant difference in range of motion, pain (VAS), ASES score, Constant score, and SANE score at 12 months between the groups. Repair integrity as determined by Sugaya classification did not differ between the groups. There was no difference on rates of return to work at 6 months (71% Group 1 vs. 85% Group 2). Despite inherent differences in age, nature of tear origin, and workers’ compensation claims between the two groups, the clinical and radiological outcomes of anterior cuff repairs were similar to that of posterosuperior cuff repairs.
Mustafa RASHID, Jeanni ZBINDEN, Tiago MARTINHO, Philippe COLLIN (Paris), Alexandre LÄDERMANN
15:00 - 16:00
#36582 - 032 32. Taux de guérison des ruptures de la coiffe des rotateurs - Les traumatiques vont-elles vraiment mieux que les dégénératives ?
32. Taux de guérison des ruptures de la coiffe des rotateurs - Les traumatiques vont-elles vraiment mieux que les dégénératives ?
Previous articles have suggested that the healing rate of traumatic tears is better than degenerative ones. This study aimed to determine the difference in outcomes after repair based on tear etiology and tendon integrity. The hypothesis was that traumatic tears would have better clinical and radiological outcomes.
This was a retrospective comparative study using prospectively collected data. A total of 837 consecutive shoulders with an operated RCL (414 traumatic and 423 degenerative) were followed up. Demographic data, clinical, and radiological results were compared. There was a higher distribution of male (72% vs. 52.5%, p<0.001) and younger patients (53 vs. 57 years, p<0.001), in addition to an early onset of symptoms (3 vs. 15 months, p<0.001), reduced range of motion (ROM) in preoperative assessment for forward elevation (150° vs. 160°, p<0.001), and higher preoperative American Shoulder and Elbow Surgeons (ASES) and Constant scores in traumatic ruptures. Degenerative lesions presented a lower proportion of grade three tendon coronal retraction (13.2% vs. 20%, p=0.013). Postoperative tendon integrity at one year was similar for both groups, with Sugaya type 1 and 2 being the most prevalent (93.1% traumatic; 90.5% degenerative, p=0.371). Both groups exhibited good outcomes in ROM and postoperative functional scores at two years. The majority of both groups returned to work or planned to return after six months, while in the degenerative group, 18.7% retired, and only 8.5% in the traumatic group. Traumatic and degenerative RCL repairs lead to similar clinical and radiological results. The prevalence of traumatic RCLs is not rare in our particular practice. The main finding of the study is that there was no statistically significant difference in tendon healing rates at the six-month follow-up and clinical scores at two years between trauma and degenerative RCLs, despite faster repairs for the former condition. Therefore, our hypothesis was not confirmed. Tendon retraction and quality, muscle edema, pseudo-fatty infiltration, and timing of surgery could explain our findings and will be further discussed. These results are important because they challenge a preconception; repairs for traumatic and degenerative RCLs lead to equally satisfactory results and should be given equal attention.
Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse), Jeanni ZBINDEN, Tiago MARTINHO, Alberto GUEVARA, Philippe COLLIN
15:00 - 16:00
#36743 - 033 33. Ténotomies/Ténodèses isolées du biceps pour rupture massive irréparable de la coiffe des rotateurs : survie et résultats à long terme (10 ans minimum).
33. Ténotomies/Ténodèses isolées du biceps pour rupture massive irréparable de la coiffe des rotateurs : survie et résultats à long terme (10 ans minimum).
La ténotomie ou ténodèse isolée du biceps (TIB) est un traitement efficace pour soulager les symptômes et améliorer la fonction de l’épaule chez les patients qui présentent des MIRC avec épaule fonctionnelle. Nous rapportons la survie à long terme d'une large cohorte monocentrique de patients consécutifs traités par TIB arthroscopique.
83 patients consécutifs ont été opérées d’une TIB entre janvier 2007 et janvier 2011; 22 patients étaient décédés et 22 perdus de vue, laissant une série de 39 patients recontactés avec un suivi moyen de 11 ans ±4 ans. Aucun patient n’a été opéré dans un contexte d’épaule pseudoparlytique. Les scores cliniques subjectifs (Subjective shoulder value, évalution numérique simple de la douleur) ont été recueillis en préopératoire, à 2, 5, 7, 10 ans et au dernier suivi. Les critères d'évaluation étant l'échec chirurgical (défini comme toute réopération) et l'échec clinique (défini comme un score de Subjective Shoulder Value < 50%). Des analyses univariées ont été réalisées en utilisant les reprises, l'échec chirurgical, l'échec clinique. L’âge moyen à la chirurgie était de 69 ans [46-81]. Un traitement par simple ténotomie a été réalisé dans 22 cas (56,5%) et une ténodèse dans 17 cas (43,5%). Aucune acromioplastie associée n'a été réalisée. La survie à 5 ans était de 89% et 71% à 10 ans. Au total, 5 patients (13 %) ont été considérés comme étant un échec chirurgical et réopérés pour prothèse inversée au délai moyen de 4 ans ; 2 patients considérés comme échec clinique (SSV < 50%), n’ont pas souhaité être réopérés. Le risque d’échec (chirurgicale et clinique) était de 4,8% [1,2-12] à 5 ans, et de 10,4% [4-20%] à 10 ans. Le risque compétitif de décès était de 6,4% [2-14,5] à 5 ans, et de 18,5% [9,3-30%] à 10 ans. La TIB sous arthroscopie reste un traitement efficace des MIRCTs même à long terme avec une survie de 71% à 10 ans, retardant ou évitant la prothèse inversée d’épaule. La survie et les bons résultats subjectifs (SSV=74.5% à 11 ans) de cette intervention peu invasive et peu coûteuse en font une "intervention de référence" à laquelle les interventions plus récentes pourraient se comparer (Superior Capsular Reconstruction, Space Baloon,…).
Jules DESCAMPS (Paris), Pierre Alban BOUCHÉ, Mikaël CHELLI, Michel AZAR, Christophe TROJANI
15:00 - 16:00
#35202 - 034 34. L'intelligence artificielle peut-elle aider à statuer sur l'aspect du tendon du long biceps dans les petites ruptures de coiffe : le modèle IA-RTHRO.
34. L'intelligence artificielle peut-elle aider à statuer sur l'aspect du tendon du long biceps dans les petites ruptures de coiffe : le modèle IA-RTHRO.
Les applications possibles de l’IA en chirurgie orthopédique sont prometteuses. La gestion per-opératoire du tendon du long biceps (TLB) est l’objet d’une controverse ancienne. L’objectif principal de cette étude était de modéliser une IA diagnostique capable de statuer sur le caractère sain ou pathologique du TLB sur des images arthroscopiques.
Les données prospectives cliniques et d’imagerie de 199 patients ont été collectées et associées aux images issues d’une analyse vidéo arthroscopique protocolisée validée, dite « vérité terrain », faite par le chirurgien opérateur. Un modèle basé sur un réseau neuronal convolutif (RNC) modélisé via un transfer learning sur le modèle Inception V3 a été construit pour l’analyse des images arthroscopiques. Ce modèle a ensuite été couplé à un Perceptron MultiCouche (MultiLayer Perceptron, MLP) intégrant les données cliniques et imageries. Chaque modèle a été entraîné et testé selon apprentissage supervisé. La précision du RNC sur le diagnostic du statut sain ou pathologique du TLB était de 93,7% en apprentissage et 80,66% en généralisation. Couplé aux données cliniques de chaque patient, la précision du modèle assemblant le RNC et un MLP étaient respectivement de 77% et 58% en apprentissage et en généralisation. Le modèle IA construit à partir d’un RNC parvient a déterminer le caractère sain ou pathologique du TLB avec un taux de précision de 80,66%. Une augmentation des données d’entrée pour limiter l’overfitting, et l’automatisation de la phase de détection par un Mask-R-CNN sont des voies d’amélioration du modèle. Cette étude est la première à évaluer la capacité d’une IA à analyser des images arthroscopiques, et ses résultats doivent être confirmés par d’autres études sur le sujet.
Rayane BENHENNEDA (Tours), Thierry BROUARD, Franck DORDAIN, François GADÉA, Christophe CHAROUSSET, Julien BERHOUET
15:00 - 16:00
#36602 - 035 35. Rôle de la morphologie osseuse de la grande tubérosité et de l'acromion latéral dans le conflit sous-acromial : analyse de simulation 3D dynamique.
35. Rôle de la morphologie osseuse de la grande tubérosité et de l'acromion latéral dans le conflit sous-acromial : analyse de simulation 3D dynamique.
La morphologie osseuse de la grande tubérosité et de l'acromion latéral joue un rôle central dans le conflit sous-acromial. Le CSA et GTA sont des marqueurs radiologiques bidimensionnels et statiques qui permettent de prédire la présence d’une lésion de la coiffe, mais ne tiennent pas compte de l'effet dynamique.
Cette étude a pour objectif d’apporter une meilleure compréhension de la biomécanique du conflit sous-acromial grâce à une simulation dynamique basée sur un modèle anatomique 3D validé associant la capture de mouvement et la tomodensitométrie reconstruite en 3D.
Soixante-et-un patients ont été inclus : 44 présentant des ruptures dégénératives de la coiffe des rotateurs, 17 présentant une instabilité gléno-humérale. Les patients précédemment opérés, avec une rupture traumatique de la coiffe, ou une arthropathie et ostéophytes dégénératifs ont été exclus. Le CSA (Critical Shoulder Angle), le GTA (Greater Tuberosity Angle) et l'amplitude de mouvement sans conflit de l'articulation gléno-humérale en scaption (ROM) ont été mesurés.
Un T-test a été utilisé pour comparer les moyennes des deux groupes. L'analyse de corrélation de Pearson (r) a été utilisée pour déterminer la relation entre le CSA et GTA, alors que celle de Spearman (R) l’a été pour déterminer la relation entre le ROM et le CSA, GTA et les valeurs combinées de CSA et GTA. Le CSA et le GTA étaient significativement plus élevés dans le groupe avec rupture de la coiffe des rotateurs (P = 0,001 et <0,001, respectivement), tandis que le ROM était significativement plus élevé dans le groupe des instabilités (P = 0,001). Il n'y avait pas de corrélation entre le CSA et le GTA (R = 0,02, P= 0,8). La corrélation individuelle entre les deux angles et le ROM était négativement faible pour le CSA (r = -0,4, P < 0.001) et négativement modérée pour le GTA (R = -0,5, P < 0.001). Cependant, la combination des deux angles avec le ROM résultait en une forte corrélation négative (R = -0,7, P < 0.001). Le rétrécissement dynamique de l'espace sous-acromial pendant la scaption est fortement influencé par les valeurs cumulées du GTA et CSA. Ces résultats suggèrent que la morphologie osseuse native combinée de l’acromion latéral et de la grande tubérosité joue un rôle important dans le conflit sous-acromial.
Rodrigo BRANDARIZ, Alejandro CULEBRAS (Genève, Suisse), Caecilia CHARBONNIER, Alexandre LÄDERMANN, Gregory CUNNINGHAM
15:00 - 16:00
#36578 - 036 36. Modèle prédictif du résultat fonctionnel après réparation de la coiffe des rotateurs à l'aide de méthodes d'apprentissage automatique. Une étude pilote.
36. Modèle prédictif du résultat fonctionnel après réparation de la coiffe des rotateurs à l'aide de méthodes d'apprentissage automatique. Une étude pilote.
We investigated the efficacy of machine learning methods in detecting outcomes of patients after rotator cuff repair using a minimal data set of inputs as a clinical decision-support tool. The objective was to develop a system to have automatic red flags depending on numerous factors and consequently more targeted interventions.
This study analyzed prospectively collected data of patients undergoing rotator cuff repair between March 2013 and July 2020. In total, 9030 cases were enrolled leading to a refined selection of cases, i.e. 4683 cases, which was divided into the training subset (80%) and testing (20%) sets. Different machine learning models were trained and tested using the 236 valid pre-treatment features, and a reduced set of only 10 features, identified through a Shapley additive explanations (SHAP). The Single Assessment Numeric Evaluation (SANE) score at one year was the output variable. Minimal specificity was set at 95%. The performance of the XGBShap10 model revealed a specificity of 0.951 (0.934-0.965), a precision of 0.587 (0.485-0.685), a recall of 0.32 (0.252-0.392), an accuracy of 0.838 (0.814-0.861), a F1 -score of 0.413 (0.338-0.487), and an aera under the receiver operating characteristic curve (AUC) of 0.667 (0.618-0.715). Our data set was sufficient to achieve a promising model with a recall of 32% of the cases that did not achieve MCID after the surgery. With a mean accuracy of 84% and a specificity set above 95%, the model is not a simple heuristic; it could be integrated into existing healthcare information systems to help clinicians develop better and more reasonable treatment programs and more adequately inform patients about expected results. However, a bigger dataset including objective, representative, and radiological data seem necessary to obtain preoperative safer guidelines, patient’s needs being unique and not simply aligned on SANE improvement thresholds.
Alexandre LÄDERMANN, Philippe COLLIN, Patrick DENARD (Portland, Etats-Unis)
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CPC1
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
CHEVILLE
Modérateurs :
Philippe BEAUDET (gérant) (Sainte Colombe), Philippe D'INGRADO (chirurgien) (Lyon)
15:00 - 15:15
Applications de l'arthroscopie à aiguille dans le pied et la cheville.
Yoshiharu SHIMOZONO (Orthopedics) (Orateur, Kyoto, Japon)
15:15 - 16:00
#36647 - 037 37. Le trempage du greffon dans la vancomycine réduit l'incidence d'arthrite septique après reconstruction anatomique arthroscopique du ligament talo-fibulaire antérieur et du ligament calcanéo-fibulaire.
37. Le trempage du greffon dans la vancomycine réduit l'incidence d'arthrite septique après reconstruction anatomique arthroscopique du ligament talo-fibulaire antérieur et du ligament calcanéo-fibulaire.
Le trempage du greffon dans une solution de vancomyine pendant la reconstruction des ligaments talo-fibulaire antérieur (LTFA) et du ligament calcanéo-fibulaire (LCF) n'a encore jamais été évalué.
L'hypothèse principale est que l'utilisation de la vancomycine pour imbiber le greffon pourrait réduire le taux d'infection postopératoire profonde.
Une étude rétrospective cas-témoins a été menée.
Tous les patients consécutifs opérés dans deux centres entre décembre 2011 et juillet 2022 ont été rétrospectivement inclus. La technique de reconstruction était la même pour tous les patients : débridement arthroscopique antéro-latéral et reconstruction anatomique LTFA et LCF avec une autogreffe de gracilis. Le trempage de la greffe à la vancomycine a débuté dans les deux centres en janvier 2021. Dès que la greffe a été prélevée, elle est placée dans la cupule contenant la solution antibiotique pour un trempage d'au moins 10 minutes. Les complications, les scores fonctionnels, le retour au sport et le niveau de jeu ont été relevés au dernier recul. 182 patients ont été inclus après un suivi moyen de 23 +/- 16,1 mois. La population comprenait 52% d'hommes, âgés en moyenne de 34 +/- 11,9 ans au moment de l'intervention. Le taux d'infection postopératoire était significativement différent entre le groupe sans trempage à la vancomycine et le groupe avec trempage (8/90 vs 0/92 ; p=0.001). Au dernier recul, il y avait 26 complications (14,3 %) : 8 infections profondes, 6 re-ruptures et 12 neuropathies périphériques. Les infections se sont développées après une moyenne de 17 +/- 11 jours. Les scores fonctionnels étaient excellents au dernier recul avec un score AOFAS moyen de 86,5 +/- 18,7 et un score de Karlsson de 85 +/- 18,3. L'apparition d'une infection diminuait significativement le résultat fonctionnel estimé par les scores AOFAS (p=0,003) et de Karlsson (p=0,006) ainsi que par le taux de reprise du sport au suivi final (77% vs 35% ; p=0,005). Le trempage du greffon dans une solution de vancomycine lors d'une reconstruction anatomique arthroscopique du LTFA et du LCF diminue le taux d'infection postopératoire.
Sammy KASSAB HASSAN, Gregoire ROUGEREAU (Paris), Eugenie VALENTIN, Sacha JEHAN, Thomas BAUER, Nicolas BAUDRIER, Alexandre HARDY
15:15 - 16:00
#36711 - 038 ❤ 38. Transfert endoscopique du Long Fléchisseur de l’Hallux avec double fixation : résultats de 39 patients à un recul moyen de 29 mois (6-46).
❤ 38. Transfert endoscopique du Long Fléchisseur de l’Hallux avec double fixation : résultats de 39 patients à un recul moyen de 29 mois (6-46).
Le transfert endoscopique du Long Fléchisseur de l’Hallux (FHL) est devenu courant dans le traitement des ruptures chroniques du tendon calcanéen principalement. L’objectif de l’étude est de déterminer les résultats d’une méthode originale de transfert avec fixation par vis de ténodèse trans-calcanéenne associée à une suture du tendon sur lui-même.
Les patients opérés entre janvier 2019 et décembre 2022 ont été revus au plus grand recul de la chirurgie. Tous les patients ont été opérés par le même opérateur selon la même technique de transfert du FHL sous endoscopie fixé dans un tunnel horizontal par une vis d’interférence puis suturé à lui-même. Les scores EFAS et VISA ont été
utilisés. Trente-neuf patients ont été revus à 29 mois de recul moyen (6-46). La population était majoritairement masculine (29/10) et l’âge moyen au moment de l’intervention était de 54,9 ans (16-76). La série comportait 7 cas de ruptures itératives (18 %), 25 cas de ruptures chroniques (64 %) et 7 cas de tendinopathies chroniques (18%). Au plus grand recul, l’EVA moyenne passait de 7,2 en pré-opératoire à 0,9 (p<0,001), le score EFAS passait de 9 en pré-opératoire à 32,2 (p<0,001). Trois reprises chirurgicales ont eu lieu, toutes sur sepsis (7,7 %). Deux algoneurodystrophies (5,1 %) ont été retrouvées et 3 patients rapportaient des dysesthésies plantaires invalidantes (7,7 %). Aucune rupture tendineuse secondaire n’a été à déplorer. Le taux de reprise professionnelle chez les actifs était de 91,7 %, avec un délai médian de 3 mois. Le taux de reprise du sport était de 74 % chez les patients sportifs avec un score VISA post-opératoire moyen à 68,6/100. Un patient se déclarait déçu du résultat de la chirurgie. Le transfert du FHL sous endoscopie avec double fixation semble être une technique sûre et fiable, permettant aux patients un retour rapide aux activités ainsi qu’un retour aux activités sportives dans la plupart des cas.
Pierre Jean FAUQUETTE (Lille), Thomas AMOUYEL, Alexis THIOUNN
15:00 - 16:00
#36692 - 087 39. Analyse tridimensionnelle des ligaments latéraux de la cheville : étude anatomique.
39. Analyse tridimensionnelle des ligaments latéraux de la cheville : étude anatomique.
Knowledge of the complex anatomy of the lateral ankle ligaments is important to understand its function, pathophysiology, and treatment options. This study aimed to assess the lateral ligaments and their relationships through a three-dimensional view achieved by a digital marking of their footprints.
Eleven fresh-frozen ankle specimens were dissected. The calcaneus, talus, and fibula were separated, maintaining the lateral ligament footprints. Subsequently, each bone was assessed by a structured light scanner. Finally, all the scans were converted to 3D polygonal models. The footprint areas of the talus, calcaneus, and fibula were selected, analyzed, and the surface area was quantified squared in cm2. After scanning the bones, the anterior talofibular ligament inferior fascicle (ATFLif), anterior talofibular ligament superior fascicle (ATFLsf), calcaneofibular ligament (CFL), and posterior talofibular ligament (PTFL) footprints were contiguous at the medial side of the fibula, corresponding to a continuous footprint with a mean of 4.8cm2 (± 0.7). The anterior talofibular ligament (ATFL) footprint on the talus consisted of 2 parts in 9 of the 11 feet (ATFLsf and ATFLif), while there was a contiguous insertion in the other 2 feet. The CFL insertion on the calcaneus was one single footprint in all cases. The tridimensional analysis of the lateral ligaments of the ankle demonstrates that the ATFLif, CFL, and PTFL have a continuous footprint at the medial side of the fibula in all analyzed specimens.
Gustavo ARAUJO NUNES, Guillaume CORDIER (Bordeaux), Laura MARTINEZ, Jordi VEGA, Raquel SANCHEZ MORENO, Miki DALMAU-PASTOR
15:15 - 16:00
#36659 - 040 40. Ténolyse arthroscopique de la poulie du Flexor Hallucis Longus dans l’hallux limitus fonctionnel.
40. Ténolyse arthroscopique de la poulie du Flexor Hallucis Longus dans l’hallux limitus fonctionnel.
L’hypothèse dans ce travail était que la Tenolyse arthroscopique de la poulie du Flexor-hallucis-Longus dans l’hallux limitus fonctionnel était une stratégie efficace permettant une amélioration des symptômes clinique.
nous avons évalué résultats cliniques à l’aide de scores cliniques (PROMS) et analyser les facteurs prédictifs de satisfaction et d’amélioration des scores.
A partir d’une base de données collectées prospectivement de 1/2020 à 3/2022 nous avons analysé les paramètres démographiques, les éléments péri-opératoires (niveau de pratique sportive, activités professionnelles, indications, gestes réalisés, complications…) et les résultats fonctionnels au derniers recul (Satisfaction, score SFAV) de 83 patients (74% femmes, 41 +/- 14 ans, 53% côté droit, IMC 24 +/- 4 kg/m2, score SFAV preop 35 +/- 25%). 93% des patients étaient gênés dans leur activité professionnelle et 91% dans leur pratique sportive. Tous les patients présentaient un stretch test positif et l’évaluation échographique préopératoire retrouvait 46% de fibres basses, 34% d’épaississement du rétinaculum, 11% de ténosynovites et 7% de conflit osseux.
L’indication reine était les douleurs de voûte plantaire (22%) parfois associée avec des métatarsalgies (18%), des douleurs retro-malléolaires internes (16%). Au recul moyen de 2.2+/-1 an, le score de satisfaction moyen était de 7.3/10, le score SFAV moyen de 72+/-24% (delta +26% IC95(27-45)), les femmes (deltaSFAV 40%) et les patients présentant des fibres basses (deltaSFAV 47%) sur l’échographie avaient les meilleures améliorations fonctionnelles. 13% des patients ont présenté une complication postopératoire (5 neuropathies sur ALR, 2 SDRC, 1 sepsis, 2 lésions iatrogènes du rameau calcanéen médial) et 5.6% ont été réopérés secondairement (2 neurectomies secondaires, 1 lavage pour sepsis, 1 allongement des gastrocnémiens). Les ténolyses arthroscopiques de la poulie du Flexor hallucis Longus apportent des résultats fonctionnels satisfaisant dans l’hallux limitus fonctionnel. Ce travail valide une technique opératoire plébiscitée et confirme l’indication idéale : patientes avec stretch positif secondaire à une implantation basse des fibres musculaires.
Solenne FREY OLLIVIER (Marseille), Barbara PICLET, Lolita MICICOI, Marianne HELIX, Delphine AMSELLEM
15:15 - 16:00
#36250 - 041 41. Résultat de la méthode AMIC® dans le traitement des lésions ostéochondrales du dôme du talus (LODT).
41. Résultat de la méthode AMIC® dans le traitement des lésions ostéochondrales du dôme du talus (LODT).
Les LODT peuvent évoluer vers une arthrose tibio-talienne invalidante. Les lésions résistantes au traitement médical relèvent d’un traitement chirurgical. Une technique chirurgicale indiquée est la chondrogénèse induite par membrane (AMIC®). A la cheville, peu de publications existent. Notre objectif était de rapporter les résultats de cette technique pour les LODT.
Il s’agissait d’une étude rétrospective multicentrique (5 centres) et multi opérateurs (5 chirurgiens orthopédistes séniors) incluant des patients opérés d’une LODT de stade 3 de la SFA entre janvier 2019 et mars 2021 selon la technique AMIC® avec une membrane ChondroGide®. Une évaluation par un questionnaire des scores AOFAS, EFAS, FFI ainsi que l’EVA et la reprise du sport étaient réalisée en pré opératoire et au cours du suivi. 21 patients (10 hommes et 11 femmes), âgés de 16 à 69 ans (âge moyen de 34 ans), étaient inclus. Le recul moyen était de 34 mois (min 12 mois ; max 72 mois). La perte de substance moyenne était de 1,83 cm2 (min 0,6 cm2; max 6 cm2). Les résultats montraient une amélioration significative sur les scores fonctionnels AOFAS qui passait en moyenne de 71[IC=64 ;77] à 90 [IC=82 ;97], EFAS qui passait de 15 [IC=10 ;20] à 32 [IC=26 ;38], FFI qui passait de 28% [IC=19% ;38%] à 10% [IC=2% ;18%] et de l’EVA qui diminuait de 4 [IC=3,9 ;4,7] à 1 [IC=0,5 ;2,4]. 60% des patients avaient repris le sport au même niveau et 80% des patients étaient satisfaits de la chirurgie. La méthode AMIC® améliorait les résultats fonctionnels des patients porteur d’une LODT de stade 3 de la SFA à un recul moyen de 34 mois post-opératoire.
Matthieu PERAS (Toulon), Emilie BILICHTIN, Camille CHOUFANI, Alexandre CAUBERE, Olivier BARBIER
15:15 - 16:00
#36830 - 042 42. Résultat clinique des ligamentoplasties percutanée dans les entorses graves du Lisfranc médial : à propos de 12 cas.
42. Résultat clinique des ligamentoplasties percutanée dans les entorses graves du Lisfranc médial : à propos de 12 cas.
L'entorse grave du Lisfranc médial est une pathologie traumatique avec un diagnostic parfois tardif, entrainant des douleurs chroniques du tarse.
Nous proposons une stabilisation chirurgicale percutanée dans les cas douloureux à plus de 6 mois du traumatisme.
L'objectif de l'étude est l'analyse des résultats cliniques et radiologiques de cette technique.
Il s'agit d'une série prospective de 12 cas avec un suivi à 12 mois post opératoire de patients présentant un antécédent d'entorse grave du Lisfranc avec persistance douloureuse au delà de 6 mois post traumatique.
Le diagnostic d'instabilité chronique du Lisfranc a été fait soit par échographie en recherchant un diastasis du premier espace C1/M1 et C2/M2 soit à la scintigraphie en recherchant une fixation de radiotraceur en regard du premier espace C1/M1 et C2/M2.
Il a été proposé une technique de stabilisation par utilisation d'un implant Mini tight Rope® de la société Arthrex® mise en place sous contrôle scopique par 2 incisions percutanées en regard de la partie proximale de la diaphyse de M1 et de M2. Les patients étaient immobilisés par botte de marche sans appui pendant 4 semaines, puis commencer une rééducation.
Les patients étaient vus en consultation à J30 J90 et J180 avec contrôle clinique EVA et échographie à J180 Tous les patients ont été revus.
L'âge moyen des patients est de 40,3 ans (20 à 52 ans)
La série comprend 9 hommes et 3 femmes.
Il n'y a pas eu de complications chirurgicales infectieuses ou thromboembolique.
L'EVA moyen passe de 5,3 (4 à 7) à 1,2 (0 à 2) à 6 mois
Nous observons une persistance au-delà de 4 mois des douleurs chez l'ensemble des patients (4/12) dont le traumatisme datait de plus d'un an.
4 patients sur 12 (33%) garde une gène du matériel en place.
Le contrôle échographie à J180 ne retrouve plus de diastasis intermétatarsien ni d'hyperhémie doppler. L'entorse grave du Lisfranc, si elle n'est pas traitée de manière stricte et rapidement, peut entrainer une chronicisation des douleurs par défaut de cicatrisation ligamentaire.
La solution chirurgicale de stabilisation percutanée de l'instabilité du Lisfranc, en cas d'échec du traitement médical, semble donner de bons résultats même si le nombre de patient reste modeste. La seule limite du traitement est la persistance de la gène du matériel dans plus de 30% des cas
Sébastien TOMES (Dijon)
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15:00-15:30
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SMPC2
SESSION MISE AU POINT
Lésions péri-lunaires non luxées (PLIND)
Conférencier :
Marion BURNIER (chirurgien senior) (Conférencier, Lyon)
Le participant approfondira ses connaissances des lésions péri-lunaires
15:30-16:00
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SCJFP
SESSION COMMENT JE FAIS
Analyse - Réparation - Reconstruction du TFCC
Conférencier :
Guillaume HERZBERG (Professeur) (Conférencier, Lyon)
Le participant apprendra les notions essentielles pour reconstruire le TFCC
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15:00-15:30
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CMH
CONFÉRENCE MAGISTRALE
10 conseils pour une arthroscopie de hanche réussie et efficace
Modérateur :
Frédéric LAUDE (MD) (Paris)
Conférencier :
Jorge CHAHLA (Conférencier, Chicago, Etats-Unis)
15:30-15:45
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VH1
VIDEOSPOT
Butée de hanche sous arthroscopie
Modérateur :
Olivier MAY (Chirurgien) (Toulouse)
Conférencier :
Mathieu THAUNAT (MD) (Conférencier, Lyon)
15:45-16:00
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CMH2
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Comment je fais une ostéotomie peri acétabulaire ?
Modérateur :
Nicolas VERDIER (chirurgien) (Bordeaux)
Conférencier :
Willaume GUICHERD (Chirurgien Hanche) (Conférencier, Lyon)
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16:30 |
16:30-16:45
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CMG2
CONFÉRENCE MAGISTRALE
L’importance du greffon dans la reconstruction du LCA
Modérateurs :
Thomas CUCURULO (Orthopediste) (Marseille), Ahmed ZEMMOURI (Président SACOT) (alger, Algérie)
Conférencier :
Camilo HELITO (Doctor) (Conférencier, São Paulo, Brésil)
savoir si un greffon est mielleur qu'un autre dans la ligamentoploastie du LCA
16:45-17:00
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SBG1
SESSION CONTROVERSE
Allogreffes ligamentaires dans les reprises de ligamentoplasties du LCA
Modérateurs :
Thomas CUCURULO (Orthopediste) (Marseille), Ahmed ZEMMOURI (Président SACOT) (alger, Algérie)
Conférenciers :
Patrick DJIAN (Orthopedic Surgeon) (Conférencier, Paris), Roger ERIVAN (ph) (Conférencier, Clermont Ferrand), Jean-Marie FAYARD (Chirurgien) (Conférencier, Lyon)
pour ou contre les allogreffes
17:00-18:30
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SYG
SYMPOSIUM
Prise en charge de la triade antéro-médiale du genou
Directeur de symposiums :
Nicolas BOUGUENNEC (Chirurgien) (Directeur de symposium, Mérignac), Etienne CAVAIGNAC (PU PH) (Directeur de symposium, Toulouse)
connaître quel greffon et quelle technique utilisé pour la triade antéromédialedu genou ?
17:00 - 18:30
Introduction.
Etienne CAVAIGNAC (PU PH) (Conférencier, Toulouse)
17:00 - 18:30
Le plan médial avec le LCA : Anatomie chirurgicale et Biomécanique.
Thomas NÉRI (PU-PH) (Conférencier, Saint Etienne)
17:00 - 18:30
Comment (bien) diagnostiquer une lésion du LCM ?
Corentin HERCÉ (Interne) (Conférencier, Nice)
17:00 - 18:30
Est-ce qu'une lésion du plan médial compromet le devenir du LCA et influence du type de greffe choisi pour le LCA ?
Christian LUTZ (Auditeur) (Conférencier, Strasbourg)
17:00 - 18:30
Que faire en préopératoire pour les lésions du LCA et du LCM (immobilisation, durée, réévaluation) ?
Benjamin FREYCHET (chirurgien) (Conférencier, Lyon)
17:00 - 18:30
Que faire en per opératoire : Faut-il réparer/augmenter/refaire le plan médial ?
Charles KAJETANEK (Chirurgien) (Conférencier, RENNES)
17:00 - 18:30
Que faire en post opératoire (immobilisation, durée, réévaluation) ?
Alexandre HARDY (Chirurgien orthopediste) (Conférencier, Paris)
17:00 - 18:30
Indications : Quand faire et faut-il faire une chirurgie du LCM en plus du LCA ?
Matthieu OLLIVIER (puph) (Conférencier, Marseille)
17:00 - 18:30
Conclusion.
Nicolas BOUGUENNEC (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac)
18:30-19:00
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SPS
SESSION PUBLICATION SCIENTIFIQUE
Modérateurs :
Patrick DJIAN (Orthopedic Surgeon) (Paris), Elvire SERVIEN (PUPH) (Lyon)
savoir rédiger un article scientifique
18:30 - 19:00
Comment rédiger un article scientifique.
Thais DUTRA VIEIRA (Directrice scientifique) (Conférencier, Lyon)
18:30 - 19:00
Méthodes innovantes pour répondre aux problématiques liées à l'absence de randomisation d'études cliniques.
Céline FABRE (CEO et responsable du département biostatistiques) (Conférencier, BORDEAUX)
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16:30-17:00
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SMCE2
SESSION MASTER CLASS
Comment j’organise le suivi post opératoire de mes réparations de la coiffe des rotateurs
Conférenciers :
Johannes BARTH (orthopédiste) (Conférencier, Grenoble), Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg), Amira PIERSON (Interne) (Conférencier, Paris)
échange sur les pratique au quotidien
17:00-17:30
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CME3
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Le rôle de l’arthroscopie dans la pathologie sterno-claviculaire
Modérateur :
Sébastien ZILBER (Chirurgien Orthopédiste) (PARIS)
Conférencier :
Alexander VAN TONGEL (Surgeon) (Conférencier, Melle, Belgique)
mise à jour des connaissances
17:30-18:00
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CME4
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Traitement de la capsulite rétractile : ce que nous avons appris ces 10 dernières années
Modérateur :
David GALLINET (chirurgien orthopédiste) (Besançon)
Conférencier :
Olivier VERBORGT (chef de service) (Conférencier, Anvers, Belgique)
mise au point clinique et thérapeutique
18:00-18:40
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CPE3
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
COIFFE
Modérateurs :
Philippe CLEMENT (Chirurgien) (Nevers), Edouard HARLY (Chirurgien) (La Rochelle)
18:00 - 18:40
#36564 - 054 54. Raideur après réparation de la coiffe et qualité des suites post opératoires à l’aide d'un protocole d'auto-rééducation standardisé.
54. Raideur après réparation de la coiffe et qualité des suites post opératoires à l’aide d'un protocole d'auto-rééducation standardisé.
La raideur après réparation de la coiffe des rotateurs (RCR) est une complication fréquente (10%). Uneprise en charge inadaptée peut avoir des conséquences néfastes pour l‘épaule opérée. L’objectif principal était d’évaluer les conséquences d’une raideur préopératoire et la qualité des suites post-opératoire avec l’utilisation d'un protocole
Nous avons réalisé une étude mono-centrique rétrospective entre janvier 2010 et janvier 2011. 372 patients ont été suivis en pré et post RCR, et 362 ont été inclus. Tous les patients étaient rééduqués en préopératoire à l’aide du protocole d’auto-rééducation. Ils étaient ensuite opérés par l’un des quatre chirurgiens de notre centre puis rééduqué à l’aide de ce même protocole dans différents centres. : La raideur pré opératoire augmentait significativement le risque de développer une raideur à 1 mois. Il en était de même à 6 mois. Les centres n’influençaient pas significativement la raideur hormis a 1 mois ou il existait plus de raideur lors d'une prise en charge associée de kinésithérapie classique. En revanche, le séjour en Centre spécialisé donnait de meilleurs résultats lorsqu'il était suivi d'une auto-rééducation à domicile plutôt qu’une kinésithérapie ambulatoire (p<0,05). De plus, il existait une durée moyenne de rééducation nécessaire significativement inférieure dans les centres spécialisés, la raideur articulaire à 1 mois influençant significativement les résultats fonctionnels pendant la 1ère année postopératoire. Au total, il est licite de récupérer des amplitudes post-opératoires rapidement. Une prise en charge pré et post opératoire à l’aide d'un protocole d’auto-rééducation standardisé permet une récupération des amplitudes articulaires satisfaisantes et une reprise rapide des activités
François SAADE (Lyon), Jean-Pierre LIOTARD, Florent BOREL, Gabriel FRANGER, Laurent NOVÉ-JOSSERAND, Lionel NEYTON, Philippe COLLOTTE, Gilles WALCH, Arnaud GODENÈCHE
18:00 - 18:40
#36685 - 055 55. Paramètres de l’offset physiologique de l’épaule dans la population asiatique : étude IRM.
55. Paramètres de l’offset physiologique de l’épaule dans la population asiatique : étude IRM.
Understanding the physiological parameters of the shoulder joint is essential for treating proximal humerus fracture and glenohumeral joint arthritis. However, physiological reference values have not yet been sufficiently determined, especially in Asians. Therefore, this study aimed to assess the physiological parameters of the shoulder joint in the Asian population.
This was a retrospective image study using MRI images of the shoulder joints of 500 patients (mean age: 55.0 years ± 14.7). We measured the following offset parameters of the normal shoulder joint: humeral offset (HO), glenoidal offset (GO), lateral glenoidal humeral offset (LGHO), humeral shaft axis offset (HAO), and cortical offset (CO). In addition, the offset parameters were examined for associations with age, gender, side, and osteoarthritis. Results: The mean HO was 23.08 (±2.40)mm, the mean GO was 62.24 (±6.61), the mean LGHO was 49.09 (±4.20), the mean HAO was 25.38 (±2.87) and the mean CO was 15.91 (±2.78). The male shoulder had a significantly higher mean value of all SOPs than the female shoulders. In addition, there was a significantly higher mean value for HAO in right shoulders (HAO: 25.70± 2.82 vs. 24.90 ± 2.88, P=0.0038). There was negative significant correlation between age and all offset parameters (all P< 0.05). Shoulders with osteoarthritis and non-osteoarthritis did not differ in the mean value of all parameters. Significant gender-specific differences were noted for all measured offset parameters. In addition, it was seen that for some SOPs, the joint side should be taken into consideration in diagnosing and operating shoulder pathology.
Liang-Tseng KUO (Chiayi, Taïwan), Hung-Yi HUANG, Chu-Hsiang HSU
18:00 - 18:40
#36679 - 056 56. Différence de sommeil subjective-objective chez les patients présentant des lésions de la coiffe des rotateurs : une étude d'actigraphie.
56. Différence de sommeil subjective-objective chez les patients présentant des lésions de la coiffe des rotateurs : une étude d'actigraphie.
Sleep disturbance is common among patients with rotator cuff tears. It remains unclear whether sleep disturbance in patients with rotator cuff tears is primary insomnia related to pain or insomnia resulting from concurrent emotional distress. We employed subjective daily diaries and objective actigraphy monitoring to assess the subjective-objective sleep discrepancy.
We collected sleep diaries and actigraphy data from 47 patients with rotator cuff tears (mean age = 58.7±9.3 years; 63.8% women) over a period of 7 consecutive days. Sleep discrepancy was calculated by subtracting the diary-reported sleep parameters from the actigraphy-measured values for the same parameters, including sleep onset latency (SOL), wake after sleep onset (WASO), and total sleep time (TST). Participants also completed various questionnaires, including the Visual Analog Scale (VAS) for pain intensity, the American Shoulder and Elbow Surgeons scale (ASES), the Rotator Cuff Quality of Life index (RCQOL), the Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI), the Epworth Sleepiness Scale (ESS), the Beck Depression Inventory II (BDI-II), and the State-Trait Anxiety Inventory (STAI). Additionally, we compared sleep discrepancy, sleep parameters, and clinical measurements between patients classified as good sleepers (n=31) and bad sleepers (n=16) based on the PSQI index. Overall, patients exhibited a negative SOL discrepancy (SOLd) and a positive WASO discrepancy (WASOd), while no significant difference was found in the total sleep time parameter. Among all the sleep parameters, the subjective diary-based SOL positively correlated with VAS and PSQI, while negatively correlating with ASES. On the other hand, the objectively measured actigraphy-based total sleep time was negatively correlated with ESS. When comparing the two groups, the negative SOLd was only observed in bad sleepers, whereas a positive WASOd was consistently present in both groups. In other clinical measurements, bad sleepers showed higher BDI and STAI-S scores while no other difference was found in pain, shoulder function. The negative SOLd observed in bad sleepers indicates a misperception of sleep initiation difficulties, which aligns with findings from previous insomnia studies. Additionally, we found a significant positive WASOd without a difference between the two groups, suggesting that it may reflect a characteristic of rotator cuff tears. Further research is needed to investigate the clinical significance and implications of sleep discrepancy and its role in predicting post-operative outcomes in pre-operative evaluations.
Chih-Hao CHIU, Poyu CHEN (Taoyuan, Taïwan)
18:00 - 18:40
#34535 - 057 57. Comment prédire un bon résultat clinique après réparation itérative de la coiffe des rotateurs ?
57. Comment prédire un bon résultat clinique après réparation itérative de la coiffe des rotateurs ?
L’objectif de cette étude était de développer et valider un score prédictif préopératoire, permettant de calculer la probabilité d’obtenir un bon résultat clinique, après réparation itérative de la coiffe des rotateurs (RCRit).
Etude rétrospective multicentrique incluant 195 patients, d’âge moyen 55,1 ans, opérés d’une RCRit. Tous ont été évalués cliniquement - Score de Constant (CS),
Simple Shoulder Value (SSV), Satisfaction Patient (S) (oui/non) - à 2 ans post-opératoires.
Les variables entrant dans la composition du Score Prédictif ont été déterminées en identifiant celles associées aux résultats cliniques (CS, SSV, S) à 2 ans, dans un modèle multivarié.
La pondération de ces variables dans le Score Prédictif a été définie en fonction de l’association de celles-ci avec 1, 2 ou les 3 scores cliniques évalués (CS, SSV, S) à 2 ans.
La performance du Score Prédictif à prédire un CS>70% et un SSV>70% à 2 ans a été évaluée en analysant les courbes ROC.
Le Score Prédictif a été testé sur les 195 patients pour déterminer la valeur seuil optimale permettant de prédire un bon résultat clinique (CS>70%, SSV>70% et S) chez une majorité de patients à 2 ans. En analyse multivariée, une rupture isolée du supraspinatus (SSP) était associée à un CS supérieur (p=0,019), un SSV supérieur (p=0,00018) et une plus grande Satisfaction des patients (p=0,004). Le contexte d’AT/MP était associée avec un CS inférieur (p=0,0194) et un SSV inférieur (p=0,0049). Le sexe féminin était associé à un CS inférieur (p=0,0018) et une profession manuelle avec un SSV inférieur (p=0,046). Un tabagisme actif et un délai entre réparation primaire et itérative >6 mois étaient associés à une Satisfaction moins élevé (p=0,0485 et p=0,0195).
La pondération de ces variable dans le Score Prédictif était la suivante: 3 points en cas de rupture isolée du SSP et 2 points en l’absence de contexte d’AT/MP. 1 point a été attribué dans les situations suivantes: profession non manuelle, absence de tabagisme, sexe masculin, délai ≤6 mois. Le Score Prédictif s’échelonnait de 0 à 9 points.
Le Score Prédictif montrait une bonne capacité discriminative pour prédire un CS>70% (AUC=0,72) et un SSV>70% (AUC=0,73).
Lorsque le Score Prédictif était ≥6/9 points, la valeur prédictive positive de celui-ci était de 80% pour prédire un CS>70%, 91% pour prédire un SSV>70% et 91% pour prédire la Satisfaction des patients, à 2 ans post-opératoires. Ce Score Prédictif permet d’estimer la probabilité d’obtenir un bon résultat clinique après RCRit.
Maxime ANTONI (Strasbourg), Yacine CARLIER, Mikaël CHELLI, Jean-David WERTHEL, Laurent NOVE-JOSSERAND, Nicolas BONNEVIALLE
18:00 - 18:40
#36822 - 058 58. Résultats à minimum 10 ans de recul des reprises de réparation de la coiffe des rotateurs.
58. Résultats à minimum 10 ans de recul des reprises de réparation de la coiffe des rotateurs.
Rotator cuff repair remains associated with high retear rates which range from 13% to 79%. The objective of this study was to evaluate the long-term clinical and structural results after revision rotator cuff repair at a minimum 10-year follow-up.
We retrospectively studied the records of all patients who underwent revision rotator cuff repair in 3 different institutions between July 2001 and December 2007 with a minimum 10-year follow-up. A total of 54 patients (61% males, mean age 52 ± 6 years old) met the inclusion criteria. Outcome measures included pain (visual analog scale (VAS)), range of motion (ROM), Subjective Shoulder Value (SSV) and the Constant score. Superior migration, osteoarthritis, acromio-humeral interval (AHI) were assessed on standard radiographs. Fatty infiltration and structural integrity of the repaired tendon were evaluated on MRI or CT-arthrogram. At a mean 14.1 years (10.4-20.5), range of motion did not progress significantly in elevation and internal rotation between pre- and post-operatively (158° (range, 100°-180°) to 164° (range, 60°-180°), p=0.33 and L3 (range, sacrum-T12) to T12 (range, buttocks-T7), p=0.34 respectively) and decreased in active external rotation from 45° (range, 10°-80°) to 39° (10°-80°), p=0.02. However, VAS, SSV and Constant score were all significantly improved at last follow-up (p<0.001). AHI decreased significantly (p=0.002) from 10 mm. (7-14mm) to 8 mm. (0-12mm). Two percent of the supraspinatus/infraspinatus tendons were Sugaya 1, 24% were Sugaya 2, 35% were Sugaya 3, 12% were Sugaya 4 and 27% were Sugaya 5. Goutallier score progressed for all muscles, but this did not reach significance and mean Goutallier remained <2 for all 4 muscles at last follow-up. Hamada score progressed from 0% > Grade 2 preoperatively to 6% > Grade 2 at last follow-up. Revision rotator cuff repair provides significant pain-relief and improvement in functional scores at long-term follow-up. The mild progression of fatty infiltration, AHI and Hamada score suggests that despite high retear rates (39% of stage 4 and 5 in the Sugaya classification), revision repair could possibly have a protective role on the evolution towards cuff tear arthropathy.
Jean-David WERTHEL (Boulogne-Billancourt), Justine FLEURETTE, Marion BESNARD, Luc FAVARD, Pascal BOILEAU, Nicolas BONNEVIALLE, Laurent NOVE-JOSSERAND
18:00 - 18:40
#36644 - 059 59. Description des parcours de soins préopératoires des adultes de plus de 40 ans opérés d’une acromioplastie isolée en 2022, à partir des données du SNDS.
59. Description des parcours de soins préopératoires des adultes de plus de 40 ans opérés d’une acromioplastie isolée en 2022, à partir des données du SNDS.
Les atteintes dégénératives de la coiffe des rotateurs sont fréquentes, augmentent avec l’âge. En 2014, l’Assurance Maladie (CNAM) a constaté une augmentation des recours à une intervention chirurgicale pour tendinopathie et rupture de la coiffe des rotateurs, ainsi qu’une prise en charge médicale préopératoire insuffisante chez 25% des patients.
En réponse à cette augmentation, une recommandation sur le sujet a été demandée à la HAS, qui a alors actualisé l’étude CNAM pour appuyer ses messages de pertinence. L’étude, menée à partir du système national de données de santé (SNDS) a inclus les patients de 40 ans et plus, ayant eu une acromioplastie et/ou une arthroplastie acromio-claviculaire sur le deuxième semestre 2022. Les cas de tendinopathies rompues et/ou traumatiques, sont hors champ de l’étude. Les patients avec un acte de réparation tendineuse ou un diagnostic de traumatisme associés, ainsi que ceux ayant eu une hospitalisation pour traumatisme dans les 18 mois précédant l’intervention chirurgicale (période de suivi) ont donc été exclus. Pour étudier le parcours de soins préopératoires, les séances de kinésithérapie, les actes d’infiltrations, les délivrances de corticoïdes injectables et les actes d’imagerie ont été recensés sur la même période de suivi. En France, 3 629 patients ont eu une acromioplastie isolée au deuxième semestre 2022. Ces patients sont âgés en médiane de 55 ans. Dans l’attente des données « consolidées » du SNDS sur l’année 2022, nous présentons aujourd’hui les tendances concernant le parcours de soins préopératoires. Durant les 18 mois précédant l’intervention chirurgicale : environ ⅓ des patients n’ont pas eu de kinésithérapie et la moitié n’ont pas eu d’infiltration ; environ ⅓ des patients n’ont pas eu d’IRM ou d’arthroscanner. Seuls ¼ des patients ont eu l’ensemble des événements considérés pertinents en préopératoire (radiographie, kinésithérapie, infiltration, IRM/ arthroscanner). Ces résultats montrent que la prise en charge préopératoire reste incomplète et non conforme aux recommandations bientôt publiées par la HAS. Il sera intéressant de reproduire cette étude quelques années après la diffusion de la recommandation, afin d’évaluer son impact sur les pratiques de soins.
Adeline DEGREMONT, Sabine TRELLU, Catherine BISQUAY, Christel CONSO (Paris), Marie-Martine LEFEVRE-COLAU, Jordane SAUNIER, Pierre GABACH, Valérie ERTEL-PAU, Pierre-Alain JACHIET
18:40-18:50
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VE1
VIDEOSPOT
Comment réaliser une réparation triple rangée de la coiffe des rotateurs sous arthroscopie et pourquoi ?
Modérateur :
Kevin BARGOIN (Chirurgien libéral) (Nantes)
Conférencier :
Jean-Christian BALESTRO (Chirurgien orthopediste) (Conférencier, Bourges)
demonstration pratique
18:50-19:00
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VE3
VIDEOSPOT
Libération du plexus brachial sous endoscopie
Modérateur :
Gregoire CIAIS (Chirurgien libéral) (Paris)
Conférencier :
Thibault LAFOSSE (chirurgien) (Conférencier, Annecy)
démonstration pratique
|
16:30-18:00
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SYC
SYMPOSIUM
Traitement endoscopique de la tendinopathie corporéale et d'insertion du tendon d'Achille
Directeur de symposiums :
Michael ANDRIEU (chirurgien orthopédiste) (Directeur de symposium, Montauban), Alexis THIOUNN (chirurgien orthopédique) (Directeur de symposium, Lille)
Restitution des résultats d'une étude prospective multicentrique
16:30 - 18:00
Introduction et résultats de l'étude de pratique.
Michael ANDRIEU (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Montauban)
16:30 - 18:00
Présentation des deux entités pathologiques avec ce que l'on sait.
Jonathan BENOIST (Chirurgien du pied et de la cheville) (Conférencier, Rennes), François MOLINIER (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse)
16:30 - 18:00
Présentation des techniques à ciel ouvert : ZADEK, SB, résection, transfert FHL.
Yves TOURNÉ (Chirurgien) (Conférencier, Grenoble)
16:30 - 18:00
Présentation des techniques arthroscopiques : Tendinoscopie, résection, SB.
Olivier BONIFACE (Chirurgien) (Conférencier, Annecy)
16:30 - 18:00
Matériel et méthode.
Thomas AMOUYEL (MCU - PH) (Conférencier, Lille)
16:30 - 18:00
Résultats épidémiologiques.
Ali GHORBANI (chirurgien) (Conférencier, Toulouse)
16:30 - 18:00
Résultats chirurgicaux : scores fonctionnels/complications.
David ANCELLIN (Conférencier, Toulouse)
16:30 - 18:00
Comparaison des techniques.
Guillaume CORDIER (Chirurgien) (Conférencier, Bordeaux)
16:30 - 18:00
Conclusion, proposition arbre décisionnel.
Alexis THIOUNN (chirurgien orthopédique) (Conférencier, Lille)
18:00-18:30
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CMC2
CONFÉRENCE MAGISTRALE
La rééducation de la cheville pour les chirurgiens, de la compréhension à l’ordonnance
Modérateurs :
Jean-Noël BERNARD (Lyon Cedex 1), Sébastien TOMES (Chirurgien orthopédiste) (Dijon)
Conférencier :
Brice PICOT (Maitre de conférences) (Conférencier, Chambéry)
Apprentissage des bases de la kinésithérapie de cheville
|
16:30-17:10
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CPP
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
COUDE
Modérateurs :
Mathieu FERRAND (CHIRURGIEN MEMBRE SFA) (Rennes), Hubert LENOIR (Orthopédiste) (Grenoble)
le participant bénéficiera d'une mise à niveau avec description de techniques modernes du traitement des pathologies du coude et poignet
16:30 - 17:10
#36779 - 048 48. La résection de la tête radiale sous arthroscopie du coude.
48. La résection de la tête radiale sous arthroscopie du coude.
L’arthrose du coude est la piste de chevauchement final de plusieurs pathologies dégénératives et traumatiques, comme elle peut survenir de façon primitive chez les travailleurs manuels et les sportifs. Nous décrivons l’indication de l’arthroscopie du coude dans le cadre dégénératif et post-traumatique, technique opératoire, et les résultats fonctionnels retenus.
Sur une période de 12 ans, nous avons colligé et étudié respectivement 11 patients traités par arthroscopie du coude par le même opératoire dans le cadre de leur raideur post traumatique (n=5) et dégénérative (n=5). Au total, les 12 patients ont été opéré par procédure arthroscopique d’arthrolyse du coude associée à une résection de la tête radiale ; sur un délai de 46,4/ 37,8 mois respectivement après le traumatisme initial du coude/ diagnostic de la pathologie dégénérative ; et revus à 1 3 et 6 mois post-opératoire. Les données suivantes ont été enregistrées et analysées : sexe, âge, paresthésie, les amplitudes, l’instabilité ainsi que l’échelle visuelle analogique, le Mayo Elbow Performance Index (MEPI) et le score DASH avant et après la chirurgie et les complications.
L'amélioration moyenne de l'extension était de 10,46° (SD ± 8,76), de la flexion de 15,44° (SD ± 17,21), de la pronation de 9,09° (SD ± 6,32) et de la supination de 4,54° (SD ± 1,36). L'arc de mouvement en flexion-extension a montré une amélioration de 25,91°. Le score MEPS et de DASH sont améliorés avec une augmentation moyenne de 60 à 86.36 (SD ± 14.84 de 41.66 à 9.73 (SD ± 9.08) respectivement. Un patient a bénéficié d’une Prothèse totale du coude après 1 an de la résection de la tête radiale ; vu la non amélioration des amplitudes articulaires et la douleur. Quatre patients ont présenté une syndrome douloureux régional complexe avec une régression après un an en moyenne. Deux cas de compressions nerveuses post-opératoire, sans autres complications notable durant le suivi des malades. La résection arthroscopique de la tête radiale dans les raideurs post-traumatiques et dégénératives du coude peut être considérée comme une procédure sûre, utile, dont les indications deviennent de plus en plus larges su prix de la chirurgie ouverte, avec une longue courbe d'apprentissage ce qui offre une amélioration importante de la ROM en diminuant la morbidité chirurgicale à ciel ouvert.
Yassine CHAOUQUI (Nimes), Olivier MARES
16:30 - 17:10
#36251 - 049 49. Comparaison des résultats fonctionnels d’une réparation Inlay versus Onlay du tendon distal du biceps par endobouton : étude rétrospective cas-témoins.
49. Comparaison des résultats fonctionnels d’une réparation Inlay versus Onlay du tendon distal du biceps par endobouton : étude rétrospective cas-témoins.
Several surgical procedures for anatomical repair of the distal biceps tendon have evolved during the last decade.
The purpose of this study is to compare functional outcomes and complication rate between inlay and onlay distal biceps tendon repair with the Tension Slide Technique.
Previous articles demonstrated already no significant difference in bone-to-tendon healing between cortical and cancellous bone. The cortical button has shown superiority in many biomechanical studies. Efforts to simplify the surgical technique can help to minimize most common surgical complications. The need for a bone tunnel to guarantee good functional outcomes is questioned.
A retrospective comparative case-control study was used to compare the onlay (study) and inlay (control) distal biceps repair (DBR). Strength measurements were noted as a percentage of the unaffected contralateral side. Functional outcomes were recorded using a Visual Analog Scale (VAS), the Mayo Elbow Performance Score (MEPS), the short version of the Disabilities of the Arm, Shoulder and Hand score (QUICK DASH) and the Patient-Rated Elbow Evaluation (PREE). All questionaries, including Satisfaction and Return to work/play, were completed at the final follow-up. We selected 259 out of 270 patients. The study and control cohort consisted of 90 and 169 patients, respectively. At short term (4.7 ± 3 months) the inlay cohort has significant higher supination strength (74.90% vs 80.52%, P = 0.023). The functional outcomes in terms of MEPS, Quick DASH and PREE were not statistically different (P = 0.551, P = 0.292 and P = 0.378, respectively). The overall complication rate was in favour of the onlay cohort, although statistically not different (P = 0.056). The inlay cohort had significantly more heterotopic ossifications (P = 0.003). At long term (FU 35.6 ± 22 months), the functional outcomes remains similar. The Subjective elbow force evaluation was slightly higher in the inlay cohort (87.56 % vs 90.70 %, P = 0.081). No differences in overall satisfaction (P = 0.834). Onlay distal biceps repairs delivered earlier ‘Return to play’ (P = 0.041). The inlay and only distal biceps repair, have similar functional outcomes and overall complication rate. At short term, the supination strength is in favour of the inlay repair, although we saw significantly more heterotopic ossification with the bone tunnel. The results present both techniques as reliable, reproducible and overall safe.
Yacine CARLIER (Bordeaux), Pieter PIERREUX
16:30 - 17:10
#36563 - 050 ❤ 50. Performance des lanceurs des ligues majeures de baseball retournant à la compétition après avoir subi une opération chirurgicale de reconstruction du ligament collatéral ulnaire.
❤ 50. Performance des lanceurs des ligues majeures de baseball retournant à la compétition après avoir subi une opération chirurgicale de reconstruction du ligament collatéral ulnaire.
Ulnar collateral ligament reconstruction (UCLR) is very common in competitive baseball. There has been significant improvement in the surgical technique and post-operative rehabilitation for players undergoing UCLR. However, there is currently a dearth of literature discussing the post-UCLR in-game performance of pitchers in recent years.
The MLB Health and Injury Tracking System database was utilized to compile data on all MLB pitchers undergoing UCLR from the 2019 to 2021 seasons. The inclusion criteria were pitchers who had MLB appearances both before and after the surgery and had no previous UCLR. Injury-related data, including demographic characteristics, surgery date, and date of MLB-level RTC, were recorded. Pitching performance data was collected via the Statcast system, including breaking ball pitch types, maximum pre- and post-UCLR 4FB velocity, and in-game strike percentage. Data were analyzed using appropriate statistical tests. A total of 43 pitchers met the inclusion criteria. The mean time span between the surgery date and the first post-UCLR MLB appearance was 553.26 days, and the mean 4FB velocity difference was 0.298 miles per hour (mph). There was a significant negative correlation between the 4FB velocity difference and the maximum 4FB velocity before surgery, indicating a greater decrease in 4FB velocity for pitchers with a higher pre-UCLR maximum 4FB velocity (correlation: -0.191, P = 0.048, R-square = 17.8%). There was no significant difference in the time span, 4FB velocity difference, and in-game strike percentage concerning demographic data, including body mass index, age at surgery, defensive positions, throwing dominance, and breaking ball pitch types. A cohort of MLB pitchers undergoing UCLR between the 2019 and 2021 seasons and returning to the MLB level demonstrated a significant negative correlation between the 4FB velocity difference and pre-UCLR 4FB velocity. There was no significant relationship between the time span between surgery and the first postoperative MLB appearance, 4FB velocity difference, and in-game strike percentage concerning demographic and other pitching factors.
Yi LU (Taiwan, Taïwan), Chih-Hao CHIU
16:30 - 17:10
#36651 - 051 51. Conception d’un simulateur d’arthroscopie de poignet en impression 3D.
51. Conception d’un simulateur d’arthroscopie de poignet en impression 3D.
L’arthroscopie est devenue un outil diagnostic et thérapeutique incontournable dans la prise en charge des pathologies du poignet. La maitrise de cette technique demande une longue courbe d’apprentissage. Actuellement il n’existe pas de simulateur procédural. L'objectif de ce travail est de créer un simulateur d’arthroscopie de poignet par impression 3D.
Ce simulateur a pour objectif de reproduire la position opératoire et l’anatomie arthroscopique la plus fidèle possible. Le choix des matériaux doit permettre le meilleur compromis entre reproduction anatomique et intérêt pédagogique.
Après une étude de faisabilité, le choix du type de simulateur s’est porté vers la conception d’un simulateur synthétique procédural produit par impression 3D . La modélisation est effectuée à partir de la segmentation d’un poignet appartenant à un volontaire sain. Le développement et les modifications innovantes apportées à chaque version suivent un processus de conception fixe : objectifs, modélisation, impression et résultats. Afin de juger chaque version, une caméra d’otoscopie a été sélectionnée pour sa qualité vidéo, son faible coût, et sa facilité d’utilisation après comparaison de différents modèles. Pendant la période de développement qui aura durée 2 ans, plusieurs versions sont concrétisées pour aboutir à une version estimée prête à la simulation.
Une résine rigide est utilisée pour les os et une résine plus souple est sélectionnée pour les tissus mous (enveloppe cutanée, ligaments et tendons).
Les principaux ligaments essentiels en anatomie arthroscopique sont modélisés.
Les espaces interosseux sont augmentés artificiellement pour reproduire la traction exercée sur les os du carpe.
Un support est conçu pour maintenir le poignet verticalement.
Le coût des matériaux utilisés pour la conception de ce simulateur est d’environ 200€. La qualité et le faible coût de ce simulateur d’arthroscopie du poignet encouragent son exploitation afin d’offrir aux chirurgiens un environnement d’apprentissage mettant en place des conditions réalistes d’intervention. Les perspectives sont la création ultérieure de modèles « pathologiques » permettant d’accompagner au mieux les étudiants au fil de leur formation.
Axel KOEHLY, Axel KOEHLY (Besançon), Alexandre QUEMENER-TANGUY, Safire BALLET, Laurent OBERT, Thomas FRADIN, François LOISEL
16:30 - 17:10
#36746 - 052 52. Historique de l'instabilité postéro-latérale de coude.
52. Historique de l'instabilité postéro-latérale de coude.
La luxation postero-latérale du coude représente 10% à 30% des traumatismes du coude.
Les mécanismes lésionnels de cette entité sont complexes, de nombreuses théories explicatives ont été developpées au cours du temps.
Le but de cette étude est de présenter une revue historique de ces théories.
Une revue de la littérature a été réalisée à l'aide de plusieurs bases de données scientifiques : Ovid Medline, Ovid Embase, Scopus et la bibliothèque de la Cochrane.
Les recherches se sont limitées aux articles en langue française et anglaise. Afin de réaliser nos recherches, les mots clés suivants : luxation, coude, instabilité de coude, luxation de coude, récidive de luxation de coude ont été combiné aux opérateurs booléens "Et" et "Ou". Les résultats sont présentés sous forme d'une revue chronologique s'étendant de janvier 1920 à janvier 2022. En 1966 Osborn et Cotteril établissent un premier modèle descriptif des lésions post luxation postero-latérale du coude et décrivent le concept d'instabilité rotatoire postéro-latérale (PLRI). Par la suite, d'autres théories ont émergé, basées sur l'amélioration de la compréhension de la biomécanique et des facteurs de stabilités du coude. Dans le sillage de ces concepts se sont developpés des grandes lignes directrices de prise en charge et des protocoles de traitement.
Les prise en charge conservatrices ou chirurgicales semblent donner de bons résultats même si des complications fréquentes persistent au premiers rang desquels on retrouve, une douleur persistante, une instabilité résiduelle, une raideur coude. Malgré l'amélioration de la compréhension des mécanismes physiopathologiques entrainant une luxation postera-latérale de coude, la prise en charge chirurgicale reste non consensuelle et marquée dans les suites par des douleurs persistantes, une raideur ou une instabilité résiduelle.
Un des défis d'avenir pour les chirurgiens du coude est donc d'établir un algorithme decisionnel pertinent et efficient pour la pris en charge de ces traumatismes complexes.
Pierre LAUMONERIE (Bordeaux), Daphné JAUFFRIT
16:30 - 17:10
#36765 - 053 53. Evaluation inter intra observateur des classifications arthroscopiques des lésions du ligament scapholunaire.
53. Evaluation inter intra observateur des classifications arthroscopiques des lésions du ligament scapholunaire.
L’arthroscopie de poignet est un outil de diagnostic et thérapeutique lors des lésions du ligament scapho-lunaire. Différentes
classifications ont été décrites telles que la classification de Dautel et de Geissler puis celle d'EWAS.
L’objectif de notre étude est d’évaluer la reproductibilité inter et intra observateur des
différentes classifications arthroscopiques.
Nous avons recueillis 30 vidéos médio carpiennes de testing de ligament scapho
lunaire réalisés par une équipe de chirurgien experts chez des patients présentant ou non
une pathologie scapho-lunaire clinique et radiologique. .
Six évaluateurs différents ont participé à cette étude. Il s’agissait de 4 chirurgiens
experts et 2 chirurgiens juniors.
Pour chaque vidéo, une évaluation de la classification de Dautel, de Gessler et d’EWAS devait être
réalisée.
La deuxième évaluation a été réalisée 4 semaines plus tard après réorganisation dans
un nouvel ordre des vidéos.
Les coefficients de kappa de Fleiss et de Cohen ont été réalisés. Concernant, la classification de Dautel la concordance inter observateur était pour première évaluation, de 0,45 [0,39-0,51]. Pour la seconde évaluation, le coefficient
était de 0,32 [0,26-0,39]. La moyenne des deux évaluations était de 0,39. Concernant la concordance intra observateur ,la valeur du Kappa de Cohen moyen mesure était
donc de 0,57.
Concernant la classification de Gessler, la concordance inter observateur était pour première évaluation, de 0,35 [0,27-0,43]. Pour la seconde évaluation, le coefficient
était de 0,27 [0,20-0,34]. La moyenne des deux évaluations était de 0,31. Concernant la concordance intra observateur ,la valeur du Kappa de Cohen moyen mesure était
donc de 0,55.
Concernant la classification d'EWAS, la concordance inter observateur était pour première évaluation, de 0,44 [0,39-0,48]. Pour la seconde évaluation, le coefficient
était de 0,37 [0,32-0,41]. La moyenne des deux évaluations était de 0.40. Concernant la concordance intra observateur ,la valeur du Kappa de Cohen moyen mesure était
donc de 0,55. Les classifications arthroscopiques sur les lésions du scapho-lunaire retrouvent une concordance très modérée que ce soit en inter ou intra observateur notamment celle d'EWAS qui est la plus récente. Il serait intéressant de développer une classification plus reproductible et fiable.
Camille BOUTEILLE (Besançon), Marion BURNIER, François LOISEL
17:10-17:50
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SBF
SESSION BACK TO THE FUTURE
Dites-moi une chose que vous avez changé dans la chirurgie du coude au cours des 5 dernières années
Conférenciers :
Paolo ARRIGONI (Conférencier, Milano, Italie), Yacine CARLIER (Chirurgien) (Conférencier, Bordeaux), Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Conférencier, Le Chesnay)
Le participant participera aux échanges avec les experts autour de cas cliniques pédagogiques.
17:50-18:30
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SCP
SESSION CAS CLINIQUES POIGNET
« JE CUISINE MON EXPERT »
Conférenciers :
Marion BURNIER (chirurgien senior) (Conférencier, Lyon), Guillaume HERZBERG (Professeur) (Conférencier, Lyon), Marie LOISEL (interne) (Conférencier, Rennes)
formation continue, échange d'experts
|
16:30-17:10
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CPH2
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
HANCHE
Modérateurs :
Jean-Emmanuel GEDOUIN (Dr) (Nantes), Erwan PANSARD (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt)
16:30 - 17:10
#36596 - 043 43. Résultats fonctionnels à court terme des transferts de Whiteside pour rupture massive du tendon moyen fessier sur hanche native.
43. Résultats fonctionnels à court terme des transferts de Whiteside pour rupture massive du tendon moyen fessier sur hanche native.
L’objectif de l’étude était de réaliser l’évaluation fonctionnelle et clinique des patients ayant subi un transfert de type Whiteside à ciel ouvert ou endoscopique sur hanche native dans les ruptures massives du tendon moyen fessier associée à une atrophie musculaire (Type 5 selon la classification de Lall).
L’étude était rétrospective, descriptive, monocentrique, mono opérateur avec un recul minimum de 12 mois. L’évaluation fonctionnelle reposait sur les score de Harris modifiés, l’IHOT-12, le NAHS et l’échelle visuelle analogique. La force été évaluée cliniquement par l’échelle MRC. Entre janvier 2017 et janvier 2022, il a été recensé 15 transferts palliatifs selon Whiteside dont 9 (60%) à ciel ouvert et 6 (40%) endoscopiques chez 13 patients présentant une rupture du moyen fessier de type 5 selon la classification de Lall responsable d’une boiterie de Tredelenbourg douloureuse et résistante au traitement médical. Un patient a été exclus et aucun n’a été perdu de vu. Le suivi médian était de 41 (12 ; 59) mois. L’âge médian lors de l’intervention était de 74 (66 ; 76) ans. Le sexe ratio H/F était de 0,27. Les résultats fonctionnels montraient une amélioration significative des différents scores : NAHS (45 vs 72, p = 0,002), HHSm (22 vs 55, p = 0,002), IHOT-12 (101 vs 56, p = 0,002), EVA (8 vs 3, p = 0,002). Ainsi que des résultats cliniques avec une amélioration de la force musculaire (p = 0,003), de l’appui monopodal (p = 0,01) et de la boiterie (p = 0,02). On ne retrouvait pas de différence significative sur les différents scores entre la technique endoscopique ou la technique à ciel ouvert. La chirurgie de transfert de Whiteside, à ciel ouvert ou endoscopique, est une technique chirurgicale palliative, qui doit être utilisée chez des patients présentant une déchirure du moyen fessier non réparable avec comme principal symptôme la douleur péritrochantérienne. Cette procédure permet d’obtenir des résultats cliniques et fonctionnels satisfaisants mais le gain sur la récupération de force d’abduction et de la boiterie reste modeste.
Adrien PORTET (TOURS), Mathieu THAUNAT
16:30 - 17:10
#36621 - 044 44. Comparaison des résultats après réparation endoscopique de déchirures partielles ou complètes du tendon du moyen fessier.
44. Comparaison des résultats après réparation endoscopique de déchirures partielles ou complètes du tendon du moyen fessier.
L'objectif de cette étude était d'évaluer et de comparer les résultats fonctionnels après réparation endoscopique des déchirures partielles ou complètes du moyen fessier avec un suivi d'au moins 2 ans.
Les patients présentant des déchirures isolées du tendon du moyen fessier réparées par endoscopie entre 2012 et 2017 ont été évalués après un suivi d'au moins 2 ans. Les patients présentant des déchirures importantes, rétractées et/ou irréductibles, une atrophie avancée ou une dégénérescence graisseuse ou présentant une autre pathologie concomitante de la hanche ont été exclus. Les résultats fonctionnels ont été évalués à l'aide du score de hanche de Harris modifié (mHHS), du score de hanche non arthrosique (NAHS) et de l'échelle visuelle analogique (EVA) pour la douleur en préopératoire et lors du dernier suivi Quarante-six patients, 3 hommes et 43 femmes, d'un âge moyen de 63 ans (IC: 43-82), ont été inclus. Trente-trois patients (72 %) présentaient des déchirures partielles et 13 (28 %) des déchirures complètes. La douleur a été réduite de manière significative, passant d'une médiane de 8 lors de la visite préopératoire à une médiane de 2 lors du suivi le plus récent (P < .0001). La mHHS et la NAHS se sont améliorées de manière significative, passant d'une médiane de 44 (IC : 35-52) à 80 (IC : 64-87) (P < 0,0001) et de 52 (IC : 43-56) à 75 (IC : 66-94) (P < 0,0001), respectivement. Ces améliorations sont cliniquement pertinentes et dépassent la différence minimale cliniquement importante rapportée. Les patients souffrant de déchirures partielles présentaient des gains fonctionnels significatifs dans le mHHS par rapport aux patients souffrant de déchirures complètes (P= 0,02). Aucune autre différence statistiquement significative entre les groupes de grade de déchirure n'a été observée. La réparation endoscopique des déchirures du tendon du moyen fessier donne d'excellents résultats fonctionnels après un suivi minimum de 2 ans. Une amélioration fonctionnelle plus faible a été observée pour les déchirures complètes ; cette différence était statistiquement significative pour 1 des 2 scores évalués.
Mathieu THAUNAT, Benoit DE SAINT VINCENT (Lille)
16:30 - 17:10
#36630 - 045 45. Résultats à 5 ans des ténotomies endoscopiques de l'iliopsoas sur prothèse totale de hanche.
45. Résultats à 5 ans des ténotomies endoscopiques de l'iliopsoas sur prothèse totale de hanche.
L'objectif était d'évaluer les résultats cliniques à moyen terme de patients ayant bénéficié d'une ténotomie endoscopique de l'iliopsoas (TEI) pour tendinopathie de l'iliopsoas après prothèse totale de hanche (PTH), et de les analyser en fonction de l'inclinaison, de l'antéversion et/ou du débord de la cupule acétabulaire.
Nous avons recontacté une série consécutive de patients ayant bénéficié entre 2014 et 2017 d'une TEI pour tendinopathie de l'iliopsoas sur PTH, réalisée entre le petit trochanter et la vallée du psoas. La cohorte initiale comprenait 16 hommes (17 hanches) et 32 femmes (33 hanches), âgés de 60,8±10,5ans. Les indications de TEI sur PTH étaient posées devant des douleurs du pli inguinal lors de la flexion active de hanche après exclusion des autres causes de douleur sur PTH et devant l'absence de rémission de la douleur après 6 mois de traitement conservateur.
L'inclinaison et l'antéversion de la cupule avant la ténotomie ont été mesurées sur les radiographies; le débord axial et sagittal de la cupule ont été mesurés sur les coupes tomodensitométriques passant par le bord antérieur du cotyle. Le score hanche d'Oxford (OHS), le score de Harris modifié (mHHS) et la douleur inguinale ont été colléctés avec un recul minimum de 5 ans. 5 hanches ont subi une révision bipolaire, 2 ont subi une révision acétabulaire isolée, 1 a subi une ténotomie itérative de l'iliopsoas et 2 ont été perdues de vue. 40 hanches ont été inclues dans l'analyse. L'inclinaison et l'antéversion du cotyle étaient respectivement de 46,2±6,2º et de 14,6±8,4º, tandis que le débord axial et sagittal de la cupule était respectivement de 4,4±4,0mm et de 6,9±4,5mm. A minimum 5 ans de recul, l'OHS s'est améliorée de 23±10 points et le mHHS s'est amélioré de 31±16 points. La douleur post-ténotomie était minime dans 20.0%, légère dans 17.5%, et modérée dans 12.5%. Aucune complication n'a été notée. Les analyses de régression ont montré que l'amélioration du mHHS diminuait avec le débord sagittal de la cupule (β=-3,1;95%CI=-4,6- -1,7;p<0,001), mais qu'il n'existait pas d'association entre la position de la cupule et la variation de l'OHS. La ténotomie endoscopique de l'iliopsoas procure de bons résultats cliniques à moyen terme chez les patients souffrant de tendinopathie de l'iliopsoas sur PTH, malgré une douleur de hanche modérée qui persistait chez 12,5% d'entre eux. L'amélioration du score mHHS diminuait avec l'augmentation du débord de la cupule sagittale.
Julien ERARD (LYON), Roxana VIAMONT-GUERRA, Sonia RAMOS-PASCUAL, Mo SAFFARINI, Nicolas BONIN
16:30 - 17:10
#36676 - 046 46. Retour au sport après réparation chirurgicale des lésions proximales des ischio-jambiers chez les athlètes professionnels : une étude prospective.
46. Retour au sport après réparation chirurgicale des lésions proximales des ischio-jambiers chez les athlètes professionnels : une étude prospective.
Cette étude prospective évalue le retour sportif des athlètes professionnels après traitement chirurgical des lésions ischio-jambiers proximales (LIJP). L'objectif est d'identifier les facteurs prédictifs associés à un retour à la pratique sportive précoce. Les LIJP sont fréquentes chez les athlètes, nécessitant une intervention pour minimiser les temps de récupération.
Cette étude prospective a été menée dans un centre de chirurgie sportive entre 2002 et février 2021. Les critères d'inclusion ont inclus les athlètes professionnels de haut niveau atteints d'une LIJP primaire et les critères d'exclusion ont inclus les patients avec moins d'un an de suivi et les reprises. Les critères de jugement principaux étaient le temps de retour aux activités sportives et sa qualité, tandis que les critères de jugement secondaires étaient les scores de Tegner et d'UCLA, les prédicteurs potentiels de RTS, ainsi que les résultats fonctionnels et les complications de l'intervention dans cette catégorie de patients. L'étude a examiné 64 athlètes professionnels (âge moyen 27,3 ans, 82,8 % de sexe masculin) subissant une chirurgie pour une blessure proximale des ischio-jambiers. Le taux de RTS était de 98,4 %, avec 78,1 % retrouvant leur performance pré-blessure dans un délai de 6,2 mois (ÉT=2,5). L'analyse en sous-groupe a révélé une variation du RTS en fonction du type de sport, le taux le plus élevé de retour à la performance pré-blessure étant observé chez les athlètes pratiquant le handball et les sports avec écart (100 %) et le football (95,3 %). Dans cette analyse univariée, le sexe masculin (HR 4,05, IC 95 % 1,45-11,3, P=0,008), une échelle d'activité Tegner plus élevée avant la blessure (HR 1,27, IC 95 % 1,06-1,52, P=0,011), une blessure impliquant le muscle semi-membraneux (HR 4,84, IC 95 % 2,31-10,2, P<0,001) ou le tendon conjoint (HR 3,12, IC 95 % 1,55-6,25, P=0,001), et une rupture intratendineuse proximale (HR 7,77, IC 95 % 3,54-17,0, P<0,001) étaient significativement associés à une performance post-blessure réduite. L'analyse multivariée a identifié trois facteurs favorables de RTS avec des ratios de risque de 2,91 pour les hommes (IC 95 % [1,01, 8,35], p=0,047), 3,86 pour une blessure isolée du semi-membraneux (IC 95 % [1,78-8,33], p<0,001), et 5,18 pour une rupture tendineuse proximale des ischio-jambiers (PHTR) (IC 95 % [2,24, 12,0], p<0,001). Le taux de complications était de 4,6 %. Les facteurs prédictifs favorables d'un retour précoce au sport sont le sexe masculin, une blessure isolée du semi-membraneux et des blessures intratendineuse.
Nicolas LEFEVRE, Mohamad MOUSSA (Paris), Eugenie VALENTIN, Alain MEYER, Yoan BOHU, Antoinne GEROMETTA, Frederic KHIAMI, Olivier GRIMAUD, Zeinab KHALAF, Alexandre HARDY
16:30 - 17:10
#36675 - 047 47. Evaluation de la force et de la fonction 3 mois après une arthroscopie pour conflit fémoro-acétabulaire.
47. Evaluation de la force et de la fonction 3 mois après une arthroscopie pour conflit fémoro-acétabulaire.
Les données publiées sur la récupération fonctionnelle après arthroscopie pour conflit fémoro-acétabulaire (CFA) sont quasi-inexistantes. L’objectif principal de notre étude est d’évaluer les résultats de force et de fonction de la hanche 3 mois post-opératoire. L’objectif secondaire est d’analyser les associations entre la fonction auto-rapportée et les asymétries.
Les données de 15 participants après arthroscopie pour CFA ont été collectées à 3 mois post-opératoire. Elles consistaient en l’évaluation de la fonction par 3 questionnaires auto-rapportés (iHOT-12-Fr, HSAS et mHHS), en la mesure des amplitudes de rotations de hanche à 0° et 90° de flexion, ainsi qu’en la mesure de la production de force isométrique (dynamomètre manuel) du droit fémoral, des abducteurs, des fléchisseurs et des rotateurs latéraux de hanche. Une évaluation fonctionnelle a aussi été réalisé à partir des tests suivants : squats bipodaux (force concentrique moyenne), monopodaux (force concentrique moyenne), saut avec contre-mouvement (force concentrique moyenne) et saut en longueur monopodal (distance). La symétrie entre le membre inférieur opéré et le membre controlatéral (limb symetry index [LSI]) a été calculée pour chacun des tests. Les associations ont été recherchées entre les asymétries aux tests et les 3 scores de fonction auto-rapportée. Trois mois après l’opération, le score au iHOT-12 était de 82,9±14, 3,1±1,1 pour le HSAS et 77,3±33,8 pour le mHHS. La rotation médiale de hanche en position de flexion 90° était significativement diminuée par rapport au membre inférieur controlatéral (-12,43°±11,75° ; p=0,036). Les mesures de force isométrique ont révélé une faiblesse du droit fémoral côté opéré (-4,99±9,3 Nm/kg ; p=0,04). Au niveau des mesures fonctionnelles, aucune différence significative n’a été démontrée. Des corrélations significatives ont été retrouvées entre le questionnaire iHOT-12, le LSI d’amplitude de rotation médiale (r=0,67 ; p=0,049), et le LSI de la force des rotateurs latéraux (r=0,585 ; p=0,046). Le score HSAS était corrélé au LSI des rotateurs latéraux (r=0,714 ; p=0,09). Le score mHHS était corrélé avec le LSI du saut en longueur (r=0,735 ; p=0,006). A 3 mois post opératoire, les tests fonctionnels réalisés ne permettent pas d’être discriminant sur les asymétries entre le membre inférieur opéré et controlatéral. Cependant, nous avons retrouvé des corrélations modérées à bonnes entre les questionnaires auto-rapportés et les asymétries aux tests. Ces résultats permettent donc d’optimiser une batterie de tests à 3 mois après arthroscopie pour CFA.
Joévin BURNEL, Nicolas BONIN, Gilles GRIFFON-RENAUD, Wuillaume GUICHERD, Guillaume SERVANT, Thomas CHAMU, Benoit PAIROT DE FONTENAY (Lyon)
17:10-18:00
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SMPH1
SESSION MISE AU POINT
Instabilité de hanche : mythe ou réalité ?
Conférenciers :
Nicolas BONIN (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Lyon), Pierre LABOUDIE (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac), Nicolas TARDY (chirurgien) (Conférencier, Grenoble), Michael WETTSTEIN (Directeur médical) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
18:00-18:30
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CMH3
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Imagerie de la hanche du sujet jeune
Modérateurs :
Thierry BOYER (médecin) (Paris), Benoit DE SAINT VINCENT (Chirurgien) (Lille)
Conférencier :
Patrick OMOUMI (Médecin chef) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
|
Vendredi 15 décembre |
Heure |
Amphithéâtre |
Salle Forum 4 |
Salle Gratte Ciel |
Salle Tête d'or |
Salon Prestige Gratte Ciel |
|
08:00 |
08:00-08:30
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SMCE3
SESSION MASTER CLASS
Comment je gère une épaule douloureuse non traumatique du sportif ?
Conférenciers :
Anselme BILLAUD (chirurgien de l'épaule) (Conférencier, Mérignac), Philippe LACROIX (Conférencier, Lyon), Matthieu PERAS (Docteur Junior) (Conférencier, Toulon)
échange sur les pratiques au quotidien
08:30-10:00
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SYE
SYMPOSIUM
Influence à plus de 5 ans des lésions osseuses glénoïdiennes dans les résultats cliniques et radiologiques après butée coracoïdienne de Latarjet à ciel ouvert : Etude GlenImpact
Directeur de symposiums :
Lionel NEYTON (Orateur) (Directeur de symposium, LYON), Xavier OHL (PU-PH) (Directeur de symposium, Reims)
résultat d'étude clinique et radiologique prospective conduite à tenir
08:30 - 10:00
Introduction.
Xavier OHL (PU-PH) (Conférencier, Reims)
08:30 - 10:00
Revue de la littérature sur l’instabilité à glène intact et le critical bone.
Lara MOSCATO (Docteur Junior) (Conférencier, Montpellier)
08:30 - 10:00
Méthodologie de la série et analyse de l’imagerie.
Philippe COLLOTTE (chirurgien) (Conférencier, Lyon)
08:30 - 10:00
Notre série SFA 2023 : Latarjet ciel ouvert à plus de 5 ans de recul - o Description de la population étudiée et Technique chirurgicale.
Joris TIERCELIN (interne) (Conférencier, Toulouse)
08:30 - 10:00
Notre série SFA 2023 : Latarjet ciel ouvert à plus de 5 ans de recul - Répartition des 3 groupes de perte de substance osseuse glénoïdienne.
Clara SOS (Chirurgien Orthopédique) (Conférencier, Nantes)
08:30 - 10:00
Notre série SFA 2023 : Latarjet ciel ouvert à plus de 5 ans de recul - Complications et Récidives.
Lisa PEDUZZI (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, NANCY)
08:30 - 10:00
Notre série SFA 2023 : Latarjet ciel ouvert à plus de 5 ans de recul - Résultats cliniques selon le type d’atteinte glénoïdienne.
François LOISEL (Orthopédiste - Chirurgien de la main) (Conférencier, Besançon)
08:30 - 10:00
Notre série SFA 2023 : Latarjet ciel ouvert à plus de 5 ans de recul - Reprise du sport selon le type d’atteinte glénoïdienne.
Anselme BILLAUD (chirurgien de l'épaule) (Conférencier, Mérignac)
08:30 - 10:00
Notre série SFA 2023 : Latarjet ciel ouvert à plus de 5 ans de recul - Résultats radiologiques selon le type d’atteinte glénoïdienne.
Louis LAJOINIE (Docteur Junior) (Conférencier, Nancy)
08:30 - 10:00
Peut-on faire une butée sur glène intacte ?
Lionel NEYTON (Orateur) (Conférencier, LYON)
08:30 - 10:00
Notre série SFA 2023 : Latarjet ciel ouvert à plus de 5 ans de recul - Analyse 3D du volume de la butée et de la lyse / Apport de.
Julien BERHOUET (PU-PH) (Conférencier, Tours)
08:30 - 10:00
Notre série SFA 2023 : Latarjet ciel ouvert à plus de 5 ans de recul - Latarjet ciel ouvert vs Bankart @ et Hill-Sachs Remplissage : étude appariée.
Kenza LIMAM (Interne) (Conférencier, Toulouse)
08:30 - 10:00
Conclusion.
Lionel NEYTON (Orateur) (Conférencier, LYON)
|
08:00-08:15
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CMG3
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Comment éviter la collision des tunnels en cas de ligamentoplastie extra articulaire ?
Modérateurs :
Pierre IMBERT (Chirurgien) (St Raphaël), Sophie PUTMAN (MCUPH) (Lille)
Conférencier :
Camilo HELITO (Doctor) (Conférencier, São Paulo, Brésil)
point technique sur les ligamentoplasties du LCA et les plasties antérolatérales
08:15-08:30
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TA
TRUCS ET ASTUCES
Le prélèvement lors des ligamentoplasties du LCA
Modérateurs :
Pierre IMBERT (Chirurgien) (St Raphaël), Sophie PUTMAN (MCUPH) (Lille)
Conférenciers :
Guillaume DEMEY (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Charles LANDON (Interne) (Conférencier, Paris)
technique de prélèvement des greffons
08:30-10:00
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CPG2
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
LCA
Modérateurs :
Thibaut NOAILLES (Chirurgien libéral) (Bordeaux), Jean-François POTEL (Orateur) (Toulouse), Redouane SI LARBI (Président AOC) (Alger, Algérie)
08:30 - 10:00
#36737 - 060 60. Un protocole sans appui après reconstruction du LCA améliore la translation tibiale antérieure résiduelle.
60. Un protocole sans appui après reconstruction du LCA améliore la translation tibiale antérieure résiduelle.
L’objectif de cette étude est d’évaluer le retentissement d’un protocole de rééducation avec ou sans appui dans les dans les 21 jours post opératoire suivant la reconstruction du LCA sur les translations tibiales antérieures statique (sTTA) et dynamique (dTTA). L’hypothèse est qu’un appui différé diminue translation tibiale antérieure résiduelle.
Une série consécutive de reconstruction du LCA entre 2017 et 2021 a été rétrospectivement revue. Un groupe de reconstruction du LCA aux ischio-jambiers avec appui post-opératoire (APO) immédiat a été comparé à un groupe de reconstruction du LCA aux ischio-jambiers sans appui post-opératoire (SAPO), issu de la même database. L’indication d’un protocole SAPO reposait sur une pente tibiale (PT) > 12°, une sTTA pré-opératoire >5mm et/ou une lésion méniscale de type racine ou radiaire. La sTTA, la sTTA et la PT étaient mesurées sur des radiographies de genou de profil, en appui monopodal à 20° de flexion et en stress à 15 kg. Les mesures étaient réalisées sur Horos (HOROs DICOM viewer software (version 3.3.6) sur les radiographies préopératoires et à 9 mois post-opératoires, par deux reviewers indépendants 214 patients ont été inclus dans l’analyse (52 SAPO, 162 APO). Les reproductibilités inter et intra-observateur étaient satisfaisantes pour la sTTA, la dTTA et la PT (ICC 0.99, 0.97, 0.97, 0.98, 0.88 et 0.98 respectivement). La sTTA moyenne pré-opératoire était de 1.33±3.06mm dans le groupe APO et de 4.86 ±3.52mm dans le groupe SAPO. La sTTA post-opératoires était de 1.69±2.94mm dans le groupe APO et de 3.84 ±2.94mm dans le groupe SAPO. L’évolution de la sTTA était significativement différente entre les deux groupes (p<0.001). Les dTTA moyennes préopératoires et post-opératoires étaient respectivement de 4.36±3.85mm et 1.60±3.42mm dans le groupe APO. Les dTTA moyennes préopératoires et post-opératoires étaient respectivement de 5.02±4.81mm et 2.26±4.04mm dans le groupe SAPO. Aucune différence d’évolution de la dTTA n’était retrouvé entre les deux groups (p=0.953). Un protocole de marche sans appui pour 21 jours entraine une diminution de la sTTA à 9 mois, sans influence sur la dTTA. Ce protocole est recommandé si la sTTA > 5mm et/ou la pente tibiale >12° pour diminuer les contraintes et protéger la greffe du LCA.
Iacopo ROMANDINI (Doha, Qatar), Nicolas CANCE, Michael J. DAN, Tomas PINEDA, Oriane SATIN, Benoit PAIROT DE FONTENAY, Guillaume DEMEY, David H. DEJOUR
08:30 - 10:00
#36615 - 061 61. Influence de la laxité antérieure résiduelle sur les résultats fonctionnels après reconstruction du ligament croisé antérieur.
61. Influence de la laxité antérieure résiduelle sur les résultats fonctionnels après reconstruction du ligament croisé antérieur.
Une laxité résiduelle peut persister après ligamentoplastie du croisé antérieur, mesurable par laximétrie instrumentale. Les objectifs de cette étude était d’évaluer l’influence d’une force appliquée (134N, 200N, 250N) sur la mesure de la laxité résiduelle après reconstruction du LCA et d’évaluer la performance pronostique des mesures sur les résultats fonctionnels.
Nous avons réalisé une étude rétrospective incluant 61 sportifs amateurs opérés entre 2016 et 2019 d’une reconstruction isolée du LCA selon la technique de Kenneth Jones. L’âge moyen était de 27 ± 7 ans, majoritairement des hommes (75%). La laxité différentielle était mesurée par laximétrie GNRB® pré et post-opératoire selon trois différentes modalités : 134, 200 et 250N. Les résultats fonctionnels incluaient la reprise des activités sportives et les scores KOOS, IKDC et ARPEGE. Le recul moyen était de 30 ± 10 mois. La moitié des patients avait retrouvé leur niveau sportif antérieur, 25% une activité sportive à un niveau inférieur, et 25% avaient cessé toute activité physique. A 134N, une augmentation par incrément de 1mm de laxité différentielle était associée à un risque d’échec de retour au sport multiplié par 2 (OR 2 ; IC95% 1.22 – 3.23; p < 0.01). A 200N, une augmentation par incrément de 1mm de laxité différentielle était associée à une probabilité 50% plus élevée d’obtenir un score Arpège mauvais/moyen (OR 1.5 ; IC95% 1.05 – 2.02 ; p=0.02). A 200N, un seuil pronostic de laxité différentielle de 4mm était prédictif d’échec de reprise du sport avec une valeur prédictive positive de 86% et une spécificité de 98%. Le principal résultat de cette étude retrouvait une corrélation directe entre la laxité résiduelle postopératoire mesurée par GNRB® et les résultats fonctionnels. Pour chaque millimètre de laxité différentielle supplémentaire observé à 134N, le risque de non reprise du sport était multiplié par deux. Les résultats laximétriques et fonctionnels de notre série étaient comparables à la littérature. L’échec chirurgical est classiquement fondé dans la littérature sur des critères définis par des données diagnostiques, laxité différentielle postopératoire ≥ 5mm ou ≥ 3mm, bien que ces seuils n’aient pas été validés dans le cadre du suivi postopératoire. Nous proposons l’utilisation à visée pronostic d’un seuil de laxité différentielle de 4mm à 200N, prédictif d’un échec de reprise du sport.
Florent GAILLARD (MONTPELLIER), Emilien MICHEL, Leonard DUPORTE, Louis DAGNEAUX
08:30 - 10:00
#36718 - 062 62. Gestion de la douleur postopératoire après reconstruction du ligament croisé antérieur : cryothérapie avec compression dynamique versus statique.
62. Gestion de la douleur postopératoire après reconstruction du ligament croisé antérieur : cryothérapie avec compression dynamique versus statique.
La cryothérapie avec compression dynamique ou statique est utilisée en postopératoire de chirurgie du LCA. Notre hypothèse est que la cryothérapie dynamique (CD) est associée à une diminution de prise d’antalgique, moins de douleur postopératoire et une meilleure récupération de l’amplitude articulaire du genou comparé à la cryothérapie statique (CS).
Une étude rétrospective comparative monocentrique a été réalisée incluant 90 patients qui ont bénéficié d’une reconstruction du ligament croisé antérieur par un chirurgien sénior sur une période de 1 an. 3 groupes ont été constitués : le groupe CD avec l’attelle SQUID®, Le groupe CDA (cryothérapie dynamique - Acupan) avec l’attelle SQUID® associée à une perfusion d’Acupan de 48h postopératoire et le groupe CS avec l’attelle IGLOO®. Les 2 groupes (CD et CS) ont reçu le même protocole d’analgésie, le groupe (CDA) a bénéficié du même protocole associé à une perfusion d’Acupan pendant 48h en postopératoire. Sur 90 patients, 30 patients ont reçu l’attelle SQUID®, 30 l’attelle SQUID® associé à la perfusion d’Acupan et 30 l’attelle IGLOO®.
La douleur moyenne postopératoire (échelle visuelle analogique - EVA) à J1 et J3 n’était pas diminuée entre le groupe CD et CS.
La consommation d’antalgique de palier 3 (morphine) était plus élevée dans le groupe CS que le dans le groupe CD.
La flexion moyenne à 1 mois était meilleure dans le groupe CD que dans le groupe CS.
Il n’a pas été retrouvé de différence sur la douleur moyenne postopératoire à J1 et J3 entre le groupe CD et le groupe CDA. La cryothérapie associée à la compression dynamique intermittente diminue la consommation d’antalgique de palier 3 après reconstruction du ligament croisé antérieur et améliore la récupération des amplitudes articulaires à 1 mois postopératoire.
Adrien ZAMPIERI (Lille), Antoine LABOUYRIE, Romain LETARTRE
08:30 - 10:00
#36664 - 063 63. Résultats de la reconstruction du ligament croisé antérieur par le fascia lata par une technique de prélèvement arthroscopique.
63. Résultats de la reconstruction du ligament croisé antérieur par le fascia lata par une technique de prélèvement arthroscopique.
Pour rappel les reconstructions du ligament croisé antérieur utilisant le fascia lata ont pour la première fois été décrites par par Hey -Groves en 1917 , quelques modifications techniques ont été apportées par Mac intosh en 1972 et par Jaeger plus récemment. l'outil arthroscopie a contribué à améliorer la technique.
Il s'agit d'une série prospective continue monocentrique mono opérateur de patients opérés selon la technique au fascia lata sous arthroscopie avec prélèvement mini invasif
critères d'inclusion: sujets jeunes entre 18 et 36ans, des sportifs de compétition ,chirurgie de première intention, opérés dans des délais de 6mois à 2ans avec un bilan préopératoire complet : clinique, cliniquement ces patients sont positifs ++ au test de Lachman - trillat , un pivot shift positif à deux croix. IRM, laximétrie radiologique.
critères d'exclusion: nous avons exclu du protocole : les reprises de ligamentoplastie et les lésions multi ligamentaires.
Technique chirurgicale : prélèvement de la plastie avec incision de 5cm en regard de l'épicondyle fémoral remonte le long de la partie postérieure de la face latérale de la cuise.
la plastie doit mesurer entre 16 et 18 cm et avoir une largeur de 2 cm en distalité vue l'épaisseur de la partie distale à ce niveau et de 4 cm à sa portion proximale plus fine à ce niveau pour augmenter le diamètre du transplant pour la partie intra articulaire. notre série comprend 376 patients de sexe masculin des sportifs de compétitions. l'amélioration fonctionnelle de l'ensemble des patients était fortement significative entre le préopératoire et le dernier recul . le score IKDC concernant la laxité a été classé A dans 82% et B dans 14%.
l'engouement pour ligament antero latéral LAL ces dernières années et sa reconstruction nous ont poussé à travailler sur cette technique et de la moderniser notamment avec l'outil arthroscopique . Le fascia lata constitue un transplant de très haute résistance mécanique comparable aux autres transplants couramment utilisés, il permet une reconstruction du ligament antéro latéral ( ténodése extra articulaire) et du ligament intra articulaire avec préservation de l'appareil extenseur et fléchisseur.
Les écueils techniques apportés par Jaeger résident dans le prélèvement et la fermeture après section de la cloison intermusculaire externe et sa translation en dehors ainsi que par l'effet mixte extra articulaire et intra articulaire.
Karim Riad AMI MOUSSA, Karim AMI MOUSSA (Alger, Algérie)
08:30 - 10:00
#36769 - 064 64. Le tendon long péronier : qualité du greffon et morbidités du site donneur.
64. Le tendon long péronier : qualité du greffon et morbidités du site donneur.
L’utilisation du long péronier dans les chirurgies ligamentaires offre des greffons de bonne qualité mais continue à susciter des points d’interrogation concernant la morbidité du site donneur.
Ce propos a motivé à la réalisation de notre étude portant sur les résultats fonctionnels en se concentrant sur le site de prélèvement.
Nous avons mené une étude prospective d’une série continue mono-opérateur de 50 patients qui ont eu un prélèvement du tendon long péronier pour une chirurgie ligamentaire. Les données concernant le greffon ont été commencé en peropératoire, et a délais régulier (j1 post opératoire, j21, 45 jours, 3 mois et 6 mois post opératoire). L’évaluation des patients s’est faite sur la douleur du site opératoire, la cicatrisation et l’impact sur la fonction de la cheville. Le score de AOFAS a été utilisé pour apprécier la fonction de la cheville. Notre étude a été menée entre 20 mai et 15 décembre 2022 incluant 50 malades, aucun patient n’a été perdue de vue, l’évaluation en peropératoire montrait un seul cas de lâchage du greffon lors du strepping ce qui a nécessité l’élargissement de l’abord supra-malléolaire, en postopératoire immédiat la douleur de la cheville était minime avec un EVA moyen de 2.3, le score AOFAS moyen était 91 avec un œdème minime de la cheville chez tous nos patients, la revue des patients à 3 semaines objective une bonne cicatrisation de la peau avec une mobilité complète de la cheville dans toute la population, flexion dorsale et plantaire moyenne de 23,8° et 21°, sur le plan local nous avons rapporté des nodule sous cutanée chez 23% des malades sans pour autant avoir un retentissement sur la fonction de la cheville; au dernier recul à 6 mois nous rapportons la notion de « cheville oubliée » dans la grande majorité des malades soit 82% de notre série, il n’y avait pas de limitation de la mobilité de la cheville ni de douleur hormis un seul cas qui rapportait une inversion douloureuse cotée à 3/10 qui a disparu au contrôle de 3 mois; un seul accident d’instabilité de la cheville qui a disparu au premier contrôle ; le score AOFAS moyen était 98/100 au dernier recul. La morbidité du site donneur sur un prélèvement du tendon Long Péronier est minime ce qui permet de penser à inclure ce greffon dans l’arsenal thérapeutique de la chirurgie ligamentaire.
Ahmed ZENDEOUI (Ariana, Tunisie), Hichem ABID, Mouadh NEFISS, Moatassem JLASSI, Hedi EZZINE, Anis TBORBI
08:30 - 10:00
#36687 - 065 65. Validation échographique et chirurgicale d’une formule estimant la position de la patte d’oie en fonction de la taille.
65. Validation échographique et chirurgicale d’une formule estimant la position de la patte d’oie en fonction de la taille.
Le prélèvement des ischio-jambiers (IJ) peut mener à des lésions du nerf saphène. La réalisation d’une voie mini-invasive nécessite de localiser précisément la patte d’oie avant incision. Notre hypothèse est que la distance entre la pointe de la rotule et l’insertion tibiale des IJ est fonction de la taille.
Les patients opérés consécutivement d’une reconstruction arthroscopique du ligament croisé antérieur (LCA) par autogreffe d’IJ dans notre centre entre le 01/04/2023 et le 31/05/2023 ont été inclus de manière prospective. L’ensemble des mesures étaient exprimées en millimètres (mm) et effectuées sur un genou installé à 90° de flexion, sans garrot. La position de l’extrémité distale de la rotule était repérée à la palpation et confirmée par échographie. La distance entre la pointe de la rotule et le bord proximal de la patte d’oie était évaluée par échographie avant incision par un observateur entrainé et notée « DE ». Un contrôle chirurgical était réalisé après repérage de l’insertion tibiale des ischio-jambiers à ciel ouvert, la distance les séparant de la pointe de la rotule étant notée « DC ». Ces valeurs étaient comparées à une formule établie de manière empirique l’estimant à (taille (centimètres) - 100) millimètres, notée « DF ». 33 patients opérés d’une reconstruction arthroscopique du LCA par autogreffe d’IJ ont été inclus prospectivement, dont 21 hommes (63.6%) et 17 genou droits (51.5%). L’âge moyen était de 27.3 ans ± 4.7 (22.4 – 37.3) et la taille moyenne de 173 centimètres ± 7.3 (162 – 186). Aucune différence significative n’était retrouvée entre DE et DC, entre DE et DF, de même qu’entre DC et DF (P < .05). La différence moyenne entre DE et DC était de 1.6 mm ± 1.3 (0 – 3), de 3.4 mm ± 1.1 (1 – 4) entre DE et DM et de 3.2 mm ± 1.0 (1 – 4) entre DC et DM. Le sexe et le côté n’exerçaient pas d’influence significative sur les différences observées (P < .05). Le positionnement de la patte d’oie peut être estimé en fonction de la taille. La formule évaluant la distance entre la pointe de la rotule et l’insertion tibiale des IJ à (taille (centimètres) - 100) millimètres est précise à 3 millimètres près.
Sylvain GUY (Marseille), Sébastien PARRATTE, Corentin PANGAUD, Christophe JACQUET, Jean-Noël ARGENSON, Matthieu OLLIVIER
08:30 - 10:00
#36771 - 066 66. Influence de la morphologie de l’échancrure inter condylienne sur le positionnement du tunnel fémoral en visée in/out pour ligamentoplastie du LCA.
66. Influence de la morphologie de l’échancrure inter condylienne sur le positionnement du tunnel fémoral en visée in/out pour ligamentoplastie du LCA.
Il existe plusieurs variation de l’échancrure intercondylienne qui peuvent etre risque de rupture du ligament croisé antérieur et peuvent également influer la position des tunnels dans la reconstruction ACL.L’objectif de notre étude de rechercher l’influence de la morphologie de l’échancrure sur le positionnement du tunnel fémoral pour in/out LCA reconstruction
dans cette étude rétrospective nous avons inclus les patients opérés entre janvier 2013 au juillet 2018 pour ligamentoplastie du LCA. 112 ligamentoplasties du LCA par la technique de Kenneth Jones ont été réalisées durant la période de l’étude. Sur l’IRM pré-opératoire, l’étroitesse de l’échancrure intercondylienne était définie par la Notch Width Index (NWI) qui a été mesuré. Également une analyse qualitative de la morphologie de l’échancrure (A/U/W).
Sur les radiographies post-opératoires, le positionnement du tunnel fémoral était analysé de face et de profil. Selon la méthode d’Aglietti sur la face, on évaluait l’angulation du trajet du tunnel fémoral par rapport à l’interligne articulaire (angle F). Sur le profil, nous mesurions l’angulation entre le trajet fémorale et la ligne de Blumensaat (angle P). Selon la méthode d’Aglietti sur la radiographie de profil, on mesure également l’antériorisation du tunnel fémoral en utilisant le ratio de ligne entre la corticale antérieure et postérieure dans le prolongement de la ligne de Blumensaat 112 patients inclus dans cette étude. 48 patients(43%)avec échancrure normale (NWI > 0.27) et 64 patients(57%) avec échancrure étroite (NWI < 0.27). L’âge moyen était de 27.5 ans, majoritairement des hommes 86 (77%).
On retrouvait une influence significative de l’index de l’échancrure (NWI) sur l’antériorisation du tunnel fémoral (rho = - 0,267 ; p=0,004). En effet, plus l’échancrure était étroite (NWI petit), plus le tunnel fémoral était réalisé plus postérieur.
On retrouvait également une influence significative de l’index de l’échancrure (NWI) sur l'angulation dans le plan sagittal (angle P ) du tunnel fémoral plus vertical par apport la ligne de Blumensaat avec l'échancrure étroite (rho = 0,128 ; p=0,05).
Analyse qualitative de la morphologie de l’échancrure On retrouvait différence significative sur l’angulation dans le plan sagittal avec tendance d'avoir angle plus verticale par apport la ligne de Blumensaat avec morphologie A (p= 0013). L’opérateur avait tendance à antérioriser son tunnel fémoral en cas de morphologie de type A, sans que cela soit significatif. il existe un influence de la morphologie du tunnel femorale sur la positionnement du tunnel femorale notamment l'anteriorisation du tunnel avec l'échancrure étroite et la tunnel de morphologie A..
Tariq ALDUGMAN (montpellier), Louis DAGNEAUX, Florent GAILLARD, François CANOVAS
08:30 - 10:00
#36767 - 067 67. Influence de la taille du patient sur la longueur intra-articulaire du transplant dans la ligamentoplastie du LCA.
67. Influence de la taille du patient sur la longueur intra-articulaire du transplant dans la ligamentoplastie du LCA.
Prédire la longueur de la portion intra-articulaire du transplant est utile pour s’assurer de la longueur adéquate du transplant lors d'une ligamentoplastie du LCA type DT4 avec réalisation de tunnels borgnes. L’objectif de cette étude est de déterminer s’il existe une corrélation entre la taille du patient et cette longueur.
67 patients (45 hommes, 22 femmes) ont été opéré d’une reconstruction du ligament croisé antérieur entre le novembre et juin 2023 par un chirurgien sénior. La technique utilisée était une ligamentoplastie du LCA à l’aide de 3 brins de semi-tendineux (DT) et un brin de gracilis associée à un retour externe à l’aide d’un double brins de gracilis
(DT3+2). La moyenne d’âge des patients était de 26,1 ± 8,8 ans [15 - 51]. La taille des patients a été recueillie dans les dossiers médicaux. La longueur intra-articulaire du transplant était calculée à 90° de flexion, en soustrayant la mesure des tunnels tibial et fémoral à la mesure totale allant de l’entrée du tunnel tibial à la sortie du tunnel fémoral. Le diamètre du transplant était lui calculé grâce au calibreur. Toutes les mesures ont été réalisées par un seul observateur en per-opératoire. Les données étaient considérées comme statistiquement significatives si la valeur p du coefficient de corrélation (Pearson r) était < 0,05. On ne retrouve pas de corrélation entre la taille du patient et la longueur intra-articulaire du transplant (r = 0.137 [-0.107; 0.365], p = 0,27). Il existe une corrélation entre la taille du patient et la longueur du tunnel fémoral (r = 0.172 [0.0548; 0.290], p < 0,01), la longueur du tunnel tibial (r = 0.228 [0.0630; 0.394], p < 0,01) et le diamètre du transplant (r = 0.0138 [-0.000858; 0.0291], p = 0,046). On ne retrouve pas de corrélation entre la taille du patient et la longueur de la portion intra-articulaire du transplant mesurée en per-opératoire. La taille du patient permettrait toutefois de prédire la longueur des tunnels fémoraux et tibiaux ainsi que le diamètre du transplant. Lors d’une ligamentoplastie par greffe courte type DT4 avec réalisations de tunnels borgnes, la mesure per-opératoire de la longueur intra-articulaire est donc essentielle afin de s’assurer d’obtenir une longueur adéquate du transplant et de limiter ainsi le risque d’échec.
Antoine LABOUYRIE (Lille), Adrien ZAMPIERI, Romain LETARTRE
08:30 - 10:00
#36547 - 068 68. Utilisation de l’arthromètre GNRB avec l’imagerie par résonnance magnétique dans la pratique clinique pour la détection des lésions partielles du ligament croisé antérieur : une étude diagnostic prospective avec validation arthroscopique sur 214 patients.
68. Utilisation de l’arthromètre GNRB avec l’imagerie par résonnance magnétique dans la pratique clinique pour la détection des lésions partielles du ligament croisé antérieur : une étude diagnostic prospective avec validation arthroscopique sur 214 patients.
L'Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) ne permet pas toujours d'établir un diagnostic précis des lésions du ligament croisé antérieur (LCA), notamment lors des ruptures partielles. Certains laximètres, comme le GNRB®, permettent d'identifier précisément le type de rupture du LCA en apportant de nouvelles informations.
L'objectif de cette étude était de montrer que le GNRB®, couplé à l’IRM, pouvait être une solution pertinente dans la détection des lésions partielles du LCA, avec pour gold standard l’arthroscopie. Il s’agissait d’une étude prospective, monocentrique, mono-opérateur, réalisée entre 2018 et 2020. 214 patients avec un dossier complet (Laximétrie, IRM et CRO) ont été inclus. L'étude a comparé les résultats de sensibilité (Se), spécificité (Sp), valeur prédictive positive (VPP) et valeur prédictive négative (VPN) de l'IRM et du GNRB® à 134N pour détecter les ruptures partielles du LCA. L'arthroscopie était l'examen de référence. Au total, 46 patients avaient des lésions méniscales et un LCA sain, 168 patients avaient une rupture aiguë ou chronique du LCA dont 107 étaient des ruptures complètes et 61 des ruptures partielles, avec ou sans lésions associées. Des courbes ROC ont été tracées pour l’IRM et le GNRB® pour établir le seuil de lésion optimal avec les meilleurs Se, Sp, VPP et VPN. Des tests paramétriques ont été effectués pour évaluer les différences significatives en utilisant les Se, Sp, VPP et VPN comme indicateurs pour les proportions. L'IRM avait obtenu un score de Se de 29,51%, de Sp de 88,97%, de VPP de 52.94%, et de 75% pour VPN. Le seuil de lésion pour une rupture partielle d’après les courbes ROC était de 1,3 mm. Les scores pour le GNRB® étaient : Se=73,77% p, Sp=85,52%, VPP=68.18%, et VPN=88.57%. En couplant les deux méthodes de diagnostic, on obtenait les scores suivants : Se=74.2%, Sp=86.9%, VPP=70.31% et VPN=88.73%. On observe donc une différence significative entre l’association des deux méthodes avec l’IRM seule pour les Se, VPP et VPN (p<0.001), mais pas pour la Sp (p=0.356). L’étude a montré que le GNRB® détectait mieux les ruptures partielles du LCA par rapport à l’IRM. Le couplage des deux examens permet une analyse plus précise du type de rupture LCA et des lésions associées. L’IRM reste un examen indispensable dans la pratique clinique et ne peut être remplacé, notamment en raison des informations sur les lésions associées, tandis que le GNRB® apporte des informations dynamiques sur le comportement biomécanique du LCA.
Théo COJEAN (Bron), Cécile BATAILLER, Henri ROBERT, Laurence CHEZE
08:30 - 10:00
#36550 - 069 69. Une vision "écologique" pour le choix de greffe dans la reconstruction du LCA.
69. Une vision "écologique" pour le choix de greffe dans la reconstruction du LCA.
L'objectif de cette étude est de comprendre l'impact sur l'environnement de différentes techniques de reconstruction du ligament croisé antérieur (RLCA), une procédure pour laquelle il n'y a pas de consensus en termes de technique optimale.
Cette étude a évalué l'analyse de cycle de vie (ACV) de différentes techniques de RLCA. Ces dernières incluaient la greffe au demi-tendineux (DT4), la technique Kenneth-Jones (KJ), la technique de Macintosh augmentée au gracilis (MacFL), la greffe au droit interne et demi-tendineux (DIDT) et la technique au tendon quadricipital (TQ). Toutes les techniques étudiées étaient associées a une plastie extra-articulaire (PEA). Le critère de jugement principal était l'empreinte carbone des techniques, mesurée par les émissions de gaz a effet de serre (GES). le critère de jugement secondaire incluait d'autres criteres d'impact environnemental. Tous ces facteurs sont tirés des "ReCiPe 2016 Midpoint guindelines". L'étude comportait 3 portées différentes: La greffe (1), l'intervention chirurgicale (2), et le parcours de soins entier (3), de prescription médicale initiale jusqu'à la sortie du patient. La technique MacFL avait l'empreinte carbone la plus basse. De même, dans la majorité des critères étudiés, le MacFL avait l'impact le plus bas. En prenant cette technique comme référence, la portée 1 montrait que le TQ avait une augmentation de 300% de l'empreinte carbone. Les portées successives montraient des augmentations similaires qui se diluaient néanmoins, avec des différences qui se réduisaient a 1-3% lors de la comparaison des parcours de soins entiers (portée 3), sauf dans le cas du DT4+PEA qui maintenait une différence de 6% par rapport a la référence en termes de toxicité cancérigène humaine, et 10% en termes d'épuisement de ressources minérales. La technique MacFL est l'option que nous avons trouvée avait l'impact environnemental le plus bas. Cette étude ajoute des informations précieuses en une base de données qui pourrait servir pour modifier les pratiques orthopédiques en visant le développement durable et la responsabilité écologique. Elle peut également être utilisée comme modèle pour d'autres études du même genre dans d'autres spécialités.
Karam KARAM (Marseille), Mohamad MOUSSA, Eugenie VALENTIN, Alain MEYER, Yoann BOHU, Antoine GEROMETTA, Olivier GRIMAUD, Nicolas LEFEVRE, Alexandre HARDY
08:30 - 10:00
#36560 - 070 70. Evaluation au long cours des reconstructions du ligament croisé postérieur par ligament synthétique type LARS.
70. Evaluation au long cours des reconstructions du ligament croisé postérieur par ligament synthétique type LARS.
L’atteinte du ligament croisé postérieur en traumatologie du genou représente entre 1 et 6%.Lors des reconstructions chirurgicales, Il semblerait que la reconstruction par ligament synthétique des atteintes de haut grade du LCP apporte des résultats fonctionnels à court terme satisfaisant. Toutefois peu d’études ont permis une évaluation à long terme.
Cette étude rétrospective monocentrique a permis d’évaluer au recul moyen de 102 mois [ 36,1-164,1] , les résultats fonctionnels chez 36 patients ( 27 hommes et 9 femmes ) d’âge moyen de 31 ans, ayant bénéficié d’une reconstruction de LCP par LARS entre 2009 et 2020. Notre population d’étude se composait de 7 atteintes du LCP isolées et de 29 atteintes multi-ligamentaires.
L’évaluation des patients comprenait un examen physique, Une évaluation radiographique par cliché en stress et défilé fémoropatellaire, une évaluation fonctionnelle par un score de Lysholm, un score de Tegner, un score lillois, un score IKDC ainsi qu’un questionnaire d’autosatisfaction.
La plastie était considérée comme défaillante en cas de laxité supérieure à 8mm.L’échec était défini par une reprise chirurgicale de type prothétique. Au recul moyen de 102 mois, 2 patients ont présenté un échec avec mise en place d’une prothèse totale de genou. Le délai moyen de l’échec était de 18 mois [7 -30]. Deux autres patients ont présenté une rupture mais non ré-opéré.
La mesure de la laxité radiographique retrouvait une défaillance de la reconstruction du LCP dans 26 cas sans toutefois retrouvait de symptomatologie clinique avancé par le patient. Le score de Lysholm moyen était de 62,1, [ 22-100] , le score IKDC de 57,4 [ 16,1 -100] , et le score de Tegner était de 4[ 1-7]. Les patients étaient satisfait dans 74 % des cas . Les résultats ont mis en avant une défaillance radiographique du ligament LARS à distance de son implantation. Cependant la majorité des patients se disent satisfait des résultats.
Arthur GUIGNARD (Lille)
08:30 - 10:00
#36618 - 071 71. Les signes du ligament croisé postérieur crochu et du ligament collatéral latéral pour évaluer la décompensation du genou après une lésion du ligament croisé antérieur.
71. Les signes du ligament croisé postérieur crochu et du ligament collatéral latéral pour évaluer la décompensation du genou après une lésion du ligament croisé antérieur.
L'objectif était de déterminer si le signe du ligament croisé postérieur (LCP) crochu est associé à la chronicité de la rupture du ligament croisé antérieur (LCA), l'état méniscal, la laxité préopératoire ou à des signes d'imagerie tels que celui du ligament collatéral latéral (LCL) ou la pente tibiale postérieure (PTS).
Les patients avec une reconstruction primaire du LCA ont été sélectionnés rétrospectivement dans un registre hospitalier entre 2015 et 2021. Les critères d'exclusion étaient: un antécédent de chirurgie du genou, de lésion du LCA ou du ménisque, une lésion ligamentaire associée, une fracture du plateau tibial ou des physes ouvertes. La lésion du LCA était définie comme chronique si le temps entre la blessure et l'IRM était supérieur à 6 mois. Les ménisques médial et latéral étaient évalués lors de la reconstruction et classés comme suit : pas de déchirure, déchirure mineure, déchirure majeure instable. Les analyses IRM comprenaient l'évaluation de l'angle PCL- PCA (entre la partie la plus verticale du faisceau antéro-latéral du LCP et le cortex diaphysaire postérieur du fémur) et du signe du LCL. La PTS était évaluée à partir des radiographies simples latérales et la différence de translation tibiale antérieure (ATT) à 200N avec le GNRB. Quatre-vingt-deux patients (48 hommes/34 femmes) étaient inclus. Le PCL-PCA médian était de 16,2° (Q1-Q3 : 10,6-24,7°) et différait entre les blessures aiguës (18,4°) et chroniques (10,7°) (p<0,01). La médiane du PCL-PCA était significativement plus basse (-4,6°) chez les patients ayant un signe LCL positif (p=0,03). Aucune association significative n'a pu être trouvée entre le PCL-PCA et l'état méniscal, la PTS ou la laxité antérieure préopératoire du genou (Lachman, pivot shift et ATT en millimètres). L’angle PCL-PCA est inférieur dans les lésions chroniques du LCA et chez les patients présentant un signe du LCL positif, montrant un LCP plus crochu chez ces patients. L’angle PCL-PCA et le signe du LCL pourraient être utiles pour évaluer la décompensation du genou après une lésion du LCA.
Caroline MOUTON (Luxembourg, Luxembourg), Jakub ORONOWICZ, Charles PIOGER, Jérôme VALCARENGHI, Thomas TISCHER, Romain SEIL
08:30 - 10:00
#36708 - 072 72. Laxité antérieure du genou et ligamentisation du transplant après reconstruction transphysaire du ligament croisé antérieur.
72. Laxité antérieure du genou et ligamentisation du transplant après reconstruction transphysaire du ligament croisé antérieur.
Les résultats de la reconstruction du LCA en pédiatrie sont satisfaisants, mais le taux de rupture reste préoccupant. Il faut déterminer les facteurs de risque d'échec et les critères d’aptitude de reprise du sport. L'objectif de cette étude était d'étudier la laxité antérieure du genou et la ligamentisation du greffon
Cette étude prospective monocentrique a été menée de 2017 à 2019 dans le service d’orthopédie pédiatrique. Les patients inclus présentaient une rupture symptomatique du LCA opérés par reconstruction transphysaire (RLCA) en utilisant une autogreffe de tendon semi-tendineux. Le suivi clinique a consisté en 4 consultations : préopératoire, puis à 6, 12 et 24 mois de suivi. Les patients inclus ont été évalués à chaque visite avec le laximètre Genourob (GNRB) à 89, 130 et 150N pour mesurer la laxité antérieure et par une IRM pour analyser la ligamentisation du greffon par le quotient signal/bruit (SNQ) et la classification de Howell. 50 patients (34 garçons et 16 filles) ont été inclus. La laxité antérieure du genou opéré mesurée par le GRNB à 150N diminuait significativement à 6 mois postopératoire ( - 2,78mm vs - 1,59), p=0,001, pour augmenter à 12 mois post opératoire (-1,80). Aucune différence significative sur l’analyse laximétrique des périodes post opératoires n’a été retrouvée. Aucune différence statistique n'a été notée entre le suivi et le sexe. Il n’y avait pas de différence de ligamentisation entre 6 mois et 12 mois post opératoire (5,2 vs 5,3) p=0,94, la seule différence significative du SNQ étaient entre 12 mois et 24 mois postopératoire (5,3 vs 3,9) p=0.008. Les adolescents présentent après RLCA une laxité antérieure résiduelle du genou opéré à 12 mois postopératoires avec une ligamentisation incomplète du greffon. Ils
présentent un risque élevé de re-rupture s'ils reprennent les sports de pivot et de contact avant 12 mois. La laxité antérieure du genou après reconstruction transphysaire du ligament croisé antérieur est liée à la ligamentisation du greffon. La GNRB et l’IRM post opératoire peuvent représenter des éléments sur lesquels fonder la décision de reprise du sport.
Franck ACCADBLED (Toulouse), Timothé LESCOT
08:30 - 10:00
#36774 - 073 73. Persistance d’un déficit d’activation neuro musculaire du membre inférieur à 3 ans de recul après une reconstruction du LCA.
73. Persistance d’un déficit d’activation neuro musculaire du membre inférieur à 3 ans de recul après une reconstruction du LCA.
Few studies have evaluated the long-term persistence of neuromuscular deficits arising following ACL reconstruction.
By comparing neuromuscular activation in the lower limb after ACL reconstruction with the unaffected lower limb, after more than 3-years of follow-up, this study aimed to evaluate the possible persistence of long-term deficits after surgery.
Fifty-one patients who underwent ACL reconstruction in 2018 were included in the study,
with a minimum follow-up of 3 years. The neuromuscular activation deficit was assessed using the Biarritz Activation Score-Knee (BAS-K), whose intra- and inter-observer reproducibility was also evaluated. The ACL-RSI, KOOS, SANE Leg, Tegner and IKDC scores were also evaluated. The mean BAS-K score of the knee that underwent surgery was 21.8/50 versus 37.9/50 in the healthy knee (p < 0.05). The SANE leg score was 76.8/100 versus 97.6/100 (p < 0.05). The mean IKDC was 84.17 (±12.7). The mean KOOS was 86.2 (±9.2). The mean ACL-RSI was 70 (±7.9) and the Tegner score was 6.3 (±1.2). Intra- and inter-observer reproducibility was satisfactory for the BAS-K score. We found that the neuromuscular activation deficit was high (roughly 42%) at more than 3-years of follow-up after ACL reconstruction. The deficit is not limited to the quadriceps and affects the whole limb. Our findings highlight the need for appropriate rehabilitation after ACL surgery.
Jerome MURGIER (Biarritz), Bertrand GARET, Bruno VINCIGUERRA, Guillaume ZUNZARREN
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#36609 - 074 ❤ 74. Incidence et facteurs de risque de l'inhibition musculaire arthrogène dans les lésions aiguës du ligament croisé antérieur : une étude transversale et une analyse des facteurs associés.
❤ 74. Incidence et facteurs de risque de l'inhibition musculaire arthrogène dans les lésions aiguës du ligament croisé antérieur : une étude transversale et une analyse des facteurs associés.
Arthrogenic muscle inhibition (AMI) is a process which results in quadriceps activation failure and knee extension deficit. The primary aim of this study was to determine the incidence and severity of AMI following acute anterior cruciate ligament (ACL) injury. The secondary aim was to investigate important risk factors.
Consecutive patients who presented with an acute ACL injury between October 2021 and February 2022 were considered for study inclusion. Eligible patients underwent a standardized physical examination at their first outpatient appointment. This included an assessment of quadriceps inhibition, identification of any extension deficits, grading of AMI and its reversibility according to the AMI classification. 300 consecutive patients with acute ACL ruptures were prospectively enrolled in the study. 170 patients (56.7%) presented with AMI. Patients presenting with AMI displayed significantly inferior Lysholm, IKDC, SKV and KOOS scores than patients without AMI (P < 0.0001). Multivariate analysis revealed that the presence of effusion, concomitant injuries and high pain scores were associated with a significantly greater risk of AMI. Additional associations with the presence of AMI included a short duration between injury and evaluation, the use of crutches, and using a pillow as a support at night. In contrast, a previous ACL injury was associated with significantly lower odds of developing AMI (OR: 0.025, 95% CI [0 to 0.2], P = 0.014). Inter-observer reliability of the classification system was almost perfect (0.86-0.99 CI 95%). AMI occurs in over half of patients with acute anterior cruciate ligament injuries. When it occurs, it is easily reversible in the majority of patients with simple exercises targeted at abolishing AMI. The presence of “red flags” should increase the index of suspicion for the presence of AMI and these include presence of an effusion, high pain scores, multiligament injuries, use of crutches, and using a pillow as a support at night. Patients with a prior history of ipsilateral or contralateral ACL injury are at significantly lower risk of AMI than those with a first time ACL-injury.
Bertrand SONNERY-COTTET, Graeme HOPPER, Lampros GOUSOPOULOS, Charles PIOGER, Thais Dutra VIEIRA (Lyon), Mathieu THAUNAT, Jean-Marie FAYARD, Benjamin FREYCHET, Etienne CAVAIGNAC, Adnan SAITHNA
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IS
INTRODUCTION
Conférenciers :
Thomas BAUER (Professeur) (Conférencier, Boulogne Billancourt), Olivier COURAGE (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Le Havre)
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SS1
RETOUR SUR LA COUPE DU MONDE 2022
Modérateurs :
Chistophe BAUDOT (Rabat, Maroc), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Lyon)
08:10 - 09:10
Épidémiologie des blessures : comparaison saison 2022 / 2023 et les années précédentes.
Emmanuel ORHANT (directeur médical) (Conférencier, Clairefontaine)
08:10 - 09:10
Gestion médicale de la coupe du monde 2022.
Franck LE GALL (Médecin de l’Olympique de Marseille) (Conférencier, Marseille), Christophe GEOFFROY (Conférencier, Epernay), Alexandre GERMAIN (Kiné de l'équipe de foot) (Conférencier, LYON)
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CPS
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
RETOUR AU SPORT
Modérateurs :
Romain LOURSAC (Médecin du sport, médecin du LOU, XV féminin) (Lyon), Christian LUTZ (Auditeur) (Strasbourg)
09:10 - 10:00
#36674 - 075 75. Algorithme décisionnel pour les batteries de tests après reconstruction du ligament croisé antérieur.
75. Algorithme décisionnel pour les batteries de tests après reconstruction du ligament croisé antérieur.
Cette étude rétrospective vise à déterminer si certains tests des batteries de tests fonctionnels et isocinétiques réalisés après reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) sont redondants et s’il est possible de déterminer un algorithme pour la validation des tests fonctionnels.
Les données de 127 patients ont été collectées rétrospectivement. Les participants ont réalisé une évaluation isocinétique et des tests fonctionnels à 6 mois post-chirurgie. L’évaluation isocinétique (extenseurs et fléchisseurs) a été effectuée à -30deg/s, 90deg/s et 240deg/s. La batterie de tests fonctionnels consistait en : 1) squat monopodal (angle flexion maximal), 2) saut en longueur (distance), 3) triple saut (distance), 4) saut vertical monopodal (hauteur), et 5) drop jump monopodal (reactive strength index [RSI]). La symétrie a été calculée selon le limb symetry index (LSI). Des tests de corrélation de Pearson ont été réalisés pour connaitre le degré d’association entre chacun des tests. Une stratégie de Gatekeeping face à un standard de référence a ensuite été utilisée pour trouver un algorithme pour les tests fonctionnels. Des corrélations fortes ont été trouvées pour l’évaluation du pic de couple du quadriceps à 90deg/s et 240deg/s (r>0.80, p<0.05). Aucune corrélation forte n’a été retrouvée entre les différents tests fonctionnels. Lorsque le LSI du RSI est >90%, la probabilité que le participant valide la batterie de tests fonctionnels (squat, saut en longueur, triple saut et saut vertical >90%) est forte (VPP 87% et RV+ 6.4). Il est possible de diminuer le temps de passation d’une batterie de test après reconstruction du LCA. Nous préconisation d’enlever le test isocinétique à 90deg/s si seul le couple de force est analysé. Également, il est préférable de débuter les tests fonctionnels par le drop jump 30cm, et si le LSI est >90%, alors le participant a de fortes chances de valider l’ensemble de la batterie de tests avec une validité clinique satisfaisante.
Benoit PAIROT DE FONTENAY (Lyon), Alexandre GERMAIN, Thomas CHAMU, Quentin GIACCOMAZZO, Guillaume DEMEY, David DEJOUR, Timothée GILLOT
09:10 - 10:00
#36624 - 076 76. Trois pourcents des patients valident la batterie de tests fonctionnels 6 mois après reconstruction du ligament croisé antérieur.
76. Trois pourcents des patients valident la batterie de tests fonctionnels 6 mois après reconstruction du ligament croisé antérieur.
Cette étude a pour objectif de déterminer le pourcentage de patients qui valide la batterie de tests fonctionnels 6 mois après reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) et si des facteurs comme le sexe, le niveau sportif, le type de greffon ou la présence d’un renfort latéral influencent les résultats.
Les données de 59 patients ont été collectées rétrospectivement. Les participants ont réalisé une batterie de tests fonctionnels à 6 mois post-chirurgie. Cette batterie de tests consistait en : 1) saut vertical à 2 jambes (force concentrique moyenne), 2) saut en longueur (distance), 3) triple saut (distance), 4) sauts latéraux sur 15 secondes (temps de contact), 5) saut vertical (hauteur), et 6) drop jump 30cm (reactive strength index [RSI]). La symétrie a été calculée selon le limb symetry index (LSI). Des tests de Student ont été réalisés pour connaitre l’effet du sexe, du type de greffon et du renfort latéral. Un test de corrélation de Pearson a été réalisé pour connaitre l’influence du niveau sportif. Deux patients sur 59 (3.4%) valident la batterie de test (tous les LSI >=90%). La valeur moyenne (± écart-type) de LSI pour le saut vertical à deux jambes est de 86.1±10.4, 84.71±3.5 pour le saut en longueur, 89.1±9.6 pour le triple saut, 89.6±15.3 pour les sauts latéraux, 71.8±18.2 pour le saut vertical et 73.0±22.1 pour le drop jump. Le sexe, le niveau sportif et la présence d’un renfort latéral n’influencent pas les résultats aux tests (tous les p>0.05). Seul le type de greffon a une influence. Les LSI sont plus faibles avec un greffon de tendon patellaire versus un greffon d’ischio-jambiers (65.3% vs 83.0% sur l’ensemble des tests, tous les p<0.05). Seul 3% des patients valident la batterie de tests fonctionnels à 6 mois après reconstruction du LCA. Seul le type de greffon influence les résultats aux tests avec un avantage pour le greffon d’ischio-jambiers. Nous recommandons d’effectuer une deuxième fois cette batterie de tests à 9 mois après reconstruction pour valider la reprise sportive.
Benoit PAIROT DE FONTENAY, Alexandre GERMAIN, Thomas CHAMU (Lyon), Quentin GIACCOMAZZO, David DEJOUR
09:10 - 10:00
#36680 - 077 77. Retour au football après réparation du ligament croisé antérieur : une étude rétrospective sur des joueurs de football amateurs.
77. Retour au football après réparation du ligament croisé antérieur : une étude rétrospective sur des joueurs de football amateurs.
Le taux de retour au sport(RTS)des patients après une rupture du ligament croisé antérieur(LCA)à leur niveau d'avant la blessure reste sous-optimal.La réparation primaire d'LCA a suscité un intérêt croissant en raison de ses avantages potentiels.Cette étude évalue le RTS de joueurs de football amateurs ayant subi une réparation du LCA.
Une étude rétrospective a été menée sur les joueurs de football amateur qui ont subi une réparation primaire du LCA entre 2018 et 2021. Après évaluation de la réparabilité du reliquat du LCA(Sherman I ou II et tissu de bonne qualité), le reliquat tibial a été suturé à l'aide de 2 ou 3 points de suture à haute résistance. Un tunnel fémoral de 3,5mm a été réalisé de manière externe. Les sutures ont ensuite été retirées et fixées au condyle fémoral latéral à l'aide d'un bouton ou d'une ancre de suture.
Les critères d'inclusion étaient les patients adultes avec un score de Tegner préopératoire≥6, indiquant une activité sportive intense au niveau du genou, et un suivi d'au moins deux ans. Les scores, notamment le Knee Injury and Osteoarthritis Outcome Score(KOOS), l'International Knee Documentation Committee(IKDC), l'ACL-Return to Sport After Injury(ACL-RSI) et le Forgotten Joint Score-12(FJS-12), ont été recueillis. Cinquante footballeurs amateurs (âge moyen:25,8 ± 7,7 ans) répondaient aux critères d'inclusion. Le taux d'échec de la réparation du LCA était de 16%(8/50) après un suivi final moyen de 31,7±10,7 mois. L'analyse univariée a montré que le jeune âge et le retour à un score de Tegner de 9 étaient associés à un risque plus élevé d'échec. L'analyse multivariée a confirmé que l'âge≤21 ans était un facteur de risque significatif d'échec de la réparation du LCA. Dans l'ensemble,90% des patients ont repris le sport, et 78% le football. Parmi ceux qui ont repris le football, 94,9% ont retrouvé le même niveau qu'avant la blessure. Les patients qui ont repris une activité sportive avaient des scores ACL-RSI significativement meilleurs. Dans cette étude rétrospective de joueurs de football amateurs ayant reçu une réparation du LCA, la majorité a repris le sport avec succès, la plupart des joueurs reprenant le football au même niveau qu'avant la blessure. Le jeune âge a été identifié comme un facteur de risque d'échec de la réparation du LCA. L'évaluation de la préparation psychologique avec ACL-RSI s'est avérée importante pour prédire la réussite de la RTS.
Alessandro CARROZZO (Rome, Italie), Alessandro ANNIBALDI, Vito CAIOLO, Andrea FERRETTI, Edoardo MONACO
09:10 - 10:00
#34549 - 078 78. La laxité antérieure résiduelle après ligamentoplastie du LCA n’est pas corrélée à l’appréhension à la reprise sportive selon le score ACL-RSI dans une série de sportifs amateurs.
78. La laxité antérieure résiduelle après ligamentoplastie du LCA n’est pas corrélée à l’appréhension à la reprise sportive selon le score ACL-RSI dans une série de sportifs amateurs.
Certains sportifs amateurs ne retrouvent pas leur niveau après ligamentoplastie de LCA, malgré de bons résultats laximétriques. L’appréhension est un facteur d’échec de reprise sportive, évaluée par le score ACL-RSI (ACL-Return-to-Sport-after-Injury). L’objectif était d’évaluer la relation entre laxité antérieure résiduelle, le retour au sport et l’appréhension selon le score ACL-RSI.
Il s'agissait d'une cohorte de sportifs amateurs. L'étude était monocentrique et prospective, incluant 33 patients sportifs amateurs, opérés d’une reconstruction isolée de LCA selon la technique de Kenneth-Jones sans lésion méniscale associée. L’âge moyen était de 27 ans, 74 % étaient des hommes. La laxité différentielle était mesurée par laximétrie instrumentale (GNRB®) à 200N, et corrélée au retour au sport et à l’appréhension psychologique selon le questionnaire ACL-RSI, au recul minimal de 12 mois (12 – 82). On retrouvait une laxité différentielle moyenne de 1,4mm (-2 – 6), un score ACL-RSI moyen de 80 points (50-100) et un taux de retour au sport au même niveau de 60%. L’analyse en sous-groupes retrouvait un score ACL-RSI moyen de 84 points chez les patients présentant une laxité différentielle < 2mm et de 74 points chez les patients présentant une laxité différentielle ≥ 2mm (p=0.09), sans mettre en évidence de relation linéaire significative. Le score ACL-RSI était corrélé au retour au sport, avec un score ACL-RSI moyen de 87 points pour les patients ayant repris le sport, et de 70 points pour les patients n'ayant pas repris (p=0,001). Enfin, les patients n’ayant pas repris le sport présentaient une laxité différentielle supérieure (0,8mm versus 2,2mm ; p=0.06). Dans cette série, l’appréhension psychologique selon le score ACL-RSI semblait influencer préférentiellement le retour au sport de patients sportifs amateurs comparativement à la laxité différentielle post-opératoire, suggérant la nécessité d’un reconditionnement psychologique dans cette population.
Alicia CHEN (Montpellier), Guillaume KARL, Louis DAGNEAUX, Florent GAILLARD, Francois CANOVAS
09:10 - 10:00
#36787 - 079 79. Le test composite d’évaluation avec analyse isocinétique, tests de sauts et ACL-RSI à 6 mois d’une reconstruction du LCA permet-il de diminuer le taux de re-rupture à moyen terme ?
79. Le test composite d’évaluation avec analyse isocinétique, tests de sauts et ACL-RSI à 6 mois d’une reconstruction du LCA permet-il de diminuer le taux de re-rupture à moyen terme ?
L’objectif de cette étude était d’étudier une corrélation entre le test composite (test isocinétique, tests de sauts et ACL-RSI) et ses différents éléments à 6 mois d’une reconstruction du Ligament Croisé Antérieur (LCA) et les taux de re-ruptures, de réopérations ou de ruptures controlatérales du LCA à moyen terme.
Il s’agissait d’une étude monocentrique, prospective, incluant les patients opérés d’une reconstruction primaire du LCA et ayant eu la même évaluation composite dans l’établissement (tests isocinétiques + tests de saut + évaluation psychologiques ACL-RSI) à six mois postopératoire entre 2017 et 2020. Un recul minimum de trois ans était nécessaire avec évaluation au plus grand recul du taux de reruptures, du taux de réopérations et du taux de ruptures controlatérales. Sur la période d’analyse, 498 patients ont été inclus avec un recul moyen de 4,9, ± 1,23 ans. Le taux de re-ruptures global était de 5,4% (27 patients). Le taux de réopérations global était de 11,8% (59 patients) et le taux de ruptures controlatérales global était de 10,6% (53 patients). Dans le groupe des patients sans rerupture, le ACL RSI moyen à 6 mois était de 64,9% ± 19,4 vs 60,8% ± 16,3 pour le groupe des patients avec rerupture sans différence significative (p > 0,2) entre les deux groupes.
On ne retrouvait pas de différence significative (p > 0,1) entre les deux groupes pour les différents éléments du test composite.
On ne retrouvait pas de différence significative du ACL-RSI entre les groupes des patients réopérés (64,4%) et non réopérés (66,3%) ; ni entre les groupes des patients avec une rupture controlatérale (64,5%) ou sans rupture controlatérale (64,7%). L’objectif du test composite (comprenant désormais une évaluation de la force, une évaluation qualitative des sauts et de l’appréhension avec le ACL-RSI) à 6 mois d’une reconstruction du LCA est de corriger les déficits éventuels identifiés afin d’encadrer le retour au sport avec des éléments objectifs mais ce test composite n’était pas prédictif du risque de rerupture ni du risque de réopération ou de rupture controlatérale. Il permet l’orientation de la récupération et de la réathlétisation pour la reprise du sport mais d’autres éléments d’évaluation prédictifs du risque de rerupture/réopération ou une modification des éléments des tests devraient être envisagés pour le suivi et l’évaluation postopératoires.
Thibault MARTY DILOY (Poitiers), Pierre LABOUDIE, Nicolas GRAVELEAU, Nicolas BOUGUENNEC
09:10 - 10:00
#36805 - 080 80. La dimension non testée dans le retour au sport (RTS) après une reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) : Des meilleures relations patient-chirurgien et patient-kinésithérapeute sont associées à un taux plus élevé de RTS au même niveau.
80. La dimension non testée dans le retour au sport (RTS) après une reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) : Des meilleures relations patient-chirurgien et patient-kinésithérapeute sont associées à un taux plus élevé de RTS au même niveau.
Objectif: Évaluer l'impact de la relation patient-chirurgien (PSR) et de la relation patient-kinésithérapeute (PPR), mesurée par le score de Qualité de la Relation Patient-Chirurgien (QPASREL), sur le retour du patient au sport (RTS) après une reconstruction du ligament croisé antérieur (ACLR).
Cette étude prospective ciblait les patients subissant une première reconstruction du LCA dans un centre de référence spécialisé en chirurgie sportive entre janvier 2021 et mai 2021. L'étude excluait les chirurgies de révision, les traumatismes multiligamentaires du genou et les patients sédentaires. Les patients ont été regroupés selon qu'ils RTS au niveau pré-lésion 12 mois après l'opération (groupe RTS ou Non-RTS). Les critères de jugement principales étaient la qualité de PSR et PPR mesurée par les scores QPASREL, et le taux de RTS. Les critères de jugement secondaire comprenaient une analyse des scores QPASREL à la lumière d'un score subjectif validé : le score ACL-RSI, en termes de corrélation et de capacité discriminative. L'étude a inclus 243 patients. Les patients du groupe RTS avaient un score QPASREL PPR moyen plus élevé (36.6, SD=5.1) comparé aux patients non-RTS (34.8, SD=5.2; p<0.01), ainsi qu'un score PSR moyen plus élevé (35.7, SD=5.1) que les patients non-RTS (33.8, SD=5.9; p<0.01). L'analyse multivariée a montré qu'une augmentation de 5 points dans les scores QPASREL PPR et PSR entraînait respectivement une augmentation de 39% (Odd ratio (OR)=1.39, p=0.014) et 35% (OR=1.35, p=0.021) de la chance de RTS. Il existe une corrélation faible, mais positive, entre QPASREL et ACL-RSI. La capacité prédictive du score QPASREL (AUC 0.60 pour PPR et 0.61 pour PSR), bien que significative, était moins puissante que le score ACL-RSI (AUC 0.82). La qualité du PPR et du PSR, telle que mesurée par les scores QPASREL, influence significativement le taux de RTS un an après l'ACLR. Le rapport de cotes d'une augmentation de 5 points dans les scores PPR et PSR semble être légèrement en faveur du PPR (39% pour le PPR, comparé à 35% pour le PSR). Il existe une corrélation faible, mais positive, entre QPASREL et ACL-RSI.
Mohamad MOUSSA, Nicolas LEFEVRE, Eugenie VALENTIN, Zeinab KHALAF (Alfortville), Alain MEYER, Olivier GRIMAUD, Yoan BOHU, Antoinne GEROMETTA, Frederic KHIAMI, Alexandre HARDY
09:10 - 10:00
#36786 - 081 81. Corrélation entre le ACL-RSI à six mois post-opératoire et les résultats cliniques et fonctionnels après reconstruction du LCA : à propos de 498 patients à plus de 4 ans de recul moyen.
81. Corrélation entre le ACL-RSI à six mois post-opératoire et les résultats cliniques et fonctionnels après reconstruction du LCA : à propos de 498 patients à plus de 4 ans de recul moyen.
L’évaluation avant retour au sport après chirurgie du Ligament Croisé Antérieur (LCA) doit être multifactorielle et inclure une analyse psychologique. Cette étude a pour but de définir s’il existe une corrélation entre le ACL RSI à six mois post opératoire et les résultats cliniques et fonctionnels à moyen terme.
Il s’agit d’une étude monocentrique prospective incluant les patients opérés d’une reconstruction du LCA primaire et ayant eu un test composite à 6 mois postopératoire (Analyse isocinétique + tests de saut + évaluation psychologique par ACL-RSI) entre 2017 et 2020. Un recul minimum de trois ans était nécessaire. L’évaluation au dernier recul incluait l’IKDC subjectif, le Tegner, le Self Knee Value (SKV) et un ACL RSI. Sur la période d’analyse, 498 patients ont été inclus avec un recul moyen de 4,9±1,23 ans. Parmi ces patients, au dernier suivi, 59,2% (294 patients) ont repris le sport à un niveau supérieur ou égal (10,4% un niveau supérieur, 48,8% au même niveau).
A six mois post-opératoire, le ACL RSI moyen était de 64,7% ± 38,6. Au dernier recul il existait une augmentation significative du ACL RSI à 68,8% ± 25,7 (p<0,001).
Il existait une corrélation significative (p<0.001) entre le ACL RSI à 6mois avec un retour au sport à niveau égal ou supérieur (ACL RSI moyen = 68,7% ±18,4) et à un niveau inférieur (ACL RSI moyen = 59,2% ± 19,1)
Au dernier recul, concernant les résultats fonctionnels on retrouvait des score moyens de 86,8% ± 14,3 pour le SKV ; 6 ± 2,1 pour le Tegner et de 77% ± 11,9 pour l’IKDC. Les résultats de ces trois tests fonctionnels étaient corrélés entre eux. De plus, il existait une corrélation significative entre le ACL RSI à six mois post opératoire et chacun de ces tests (respectivement : ρ = 0,189 p<0,001; ρ = 0,174 p<0,001 ; ρ = 0,237 p<0,001). Le score ACL-RSI est un des outils d'évaluation psychologique spécifique de l’appréhension. A 6 mois postopératoire après reconstruction du LCA, il est significativement corrélé aux scores fonctionnels à moyen terme et est donc prédictif du résultat ressenti par le patient. Néanmoins, même si le RSI augmente significativement, cette augmentation n’est que de 4 points. La rééducation des 6 premiers mois devrait donc viser à diminuer le plus possible l’appréhension et donc augmenter le score ACL-RSI pour améliorer le résultat à moyen terme.
Thibault MARTY DILOY (Poitiers), Pierre LABOUDIE, Nicolas GRAVELEAU, Nicolas BOUGUENNEC
09:10 - 10:00
#36574 - 082 82. Le déficit musculaire précoce du quadriceps après reconstruction du LCA est-il un facteur influençant le niveau en course à pied chez les militaires ?
82. Le déficit musculaire précoce du quadriceps après reconstruction du LCA est-il un facteur influençant le niveau en course à pied chez les militaires ?
Après reconstruction du LCA, les déficits de force isocinétique du genou peuvent aider à déterminer la reprise sportive. L'hypothèse de l'étude était qu'un déficit précoce du quadriceps du genou opéré ≥ à 30%, calculé à 4 mois post-opératoire, était associé à une perte des performances en course à pied.
A partir d'une cohorte de 158 militaires opérés du LCA, 98 d'entre eux ont été comparés à 60 autres en fonction de la présence à 4 mois post-opératoires d'un déficit du quadriceps (< ou ≥ à 30%). La performance en course à pied a été mesurée selon la distance maximale parcourue en 12 minutes et le temps minimum pour parcourir 8 kilomètres, tests sportifs réalisés entre la première et 2ieme année post-opératoire. L'aptitude militaire, le score IKDC et le nombre de re-rupture ont été rapportés à 2 ans de recul. Aucune différence n'a été identifiée entre les deux groupes lors des tests de course même si la distance parcourue en 12 mn par le groupe avec un déficit du quadriceps > à 30% a été plus faible. Le score IKDC (84 vs 88 points) et le pourcentage d'aptitude militaire (68 vs 85%) étaient significativement plus faibles en cas de déficit > à 30%. Le nombre de re-rupture était comparable (3 vs 5 cas). Les performances de course à pied à 12 mois post-opératoires d'une reconstruction du LCA ne sont pas associées à un déficit du quadriceps ≥ à 30% calculé à 4 mois post-opératoires. Cependant, le taux de retour au poste militaire est diminué en cas de déficit du quadriceps.
Bernard DE GEOFROY, Diane DI GIOIA (MARSEILLE), Romain MOURTIALON, Thibault BATTUT, Samir CHAOUCHE, Philippe CANDONI, Emmanuel DE LANDEVOISIN, Ammar GHABI
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08:00-08:45
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CEV
CONFÉRENCE D'ENSEIGNEMENT
L’arthroscopie de la hanche en médecine humaine
Modérateur :
Thibaut CACHON (Maitre de conférence) (Lyon)
Conférencier :
Olivier MAY (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse)
Expliquer la réalisation d’une arthroscopie chez l’homme
Nommer les principales indications de cet examen
08:45-09:30
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CPV
CONFÉRENCE DE PATHOLOGIE COMPARÉE
Traitement chirurgical de la dysplasie coxo-fémorale
Conférenciers :
Thibaut CACHON (Maitre de conférence) (Conférencier, Lyon), Pierre LABOUDIE (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac)
Connaître les différents traitements chirurgicaux de la dysplasie de hanche chez l’homme et chez le chien
Comprendre les différences et similitudes entre la dysplasie de hanche chez l’homme et chez le chien
Comparer les méthodes diagnostic de la dysplasie de hanche chez l’homme et chez le chien
09:30-09:45
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C1V
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Arthroscopie de la hanche et nanoscope : étude cadavérique et clinique
Conférencier :
Joséphine ROELS (Résidente de Chirurgie Petits Animaux) (Conférencier, Marcy l'Etoile)
Comparer l’évaluation des structures par nanoscopie de la hanche et arthroscopie classique (étude cadavérique)
Comparer les lésions cartilagineuses iatrogènes réalisées lors d’une nanoscopie de la hanche et d’une arthroscopie classique (étude cadavérique)
Décrire l’apport du nanoscope dans le traitement d’affections orthopédiques de la hanche (3 cas cliniques)
09:45-10:00
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C6V
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Evaluation clinique d’une nouvelle gamme de prothèses de hanche impactée
Conférencier :
Laura HEBRARD (résidente en chirurgie) (Conférencier, LYON)
Décrire une nouvelle gamme de prothèse impactée : justification des choix de conception
Evaluation clinique à court et moyen terme d'une nouvelle gamme de prothèse impactée
Intérêt de la cupule à double mobilité dans la diminution du risque de luxation
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08:00-09:00
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CE05
CONFÉRENCE D'ENSEIGNEMENT
Place de l’aponévrotomie sous endoscopie dans le traitement de l’aponévrosite plantaire d’insertion
Conférenciers :
Julien BELDAME (Chirurgien Orthopediste) (Conférencier, Paris), Didier MAINARD (Chef de Service / Président SOFCOT) (Conférencier, Nancy), Jean-Claude MOATI (jc.moati@wanadoo.fr) (Conférencier, Paris), Prikesht MUKISH (Médecin) (Conférencier, Lyon)
Mise à jour des connaissances et des indications chirurgicale sur l'aponévrose plantaire
09:00-10:00
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CPC2
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
CHEVILLE
Modérateurs :
Quentin ANDEOL (Assistant) (Lyon), Tristan MEUSNIER (chirurgien) (lyon)
09:00 - 10:00
#36666 - 083 ❤ 83. Allogreffes tendineuses pour reconstruction ligamentaire anatomique dans l’instabilité latérale de cheville : une étude biomécanique.
❤ 83. Allogreffes tendineuses pour reconstruction ligamentaire anatomique dans l’instabilité latérale de cheville : une étude biomécanique.
Le traitement chirurgical de l’instabilité latérale chronique de cheville est en expansion. Les reconstructions s’affranchissent de la qualité du reliquat ligamentaire par une autogreffe. L’allogreffe serait une alternative moins morbide. Notre hypothèse était que la charge à la rupture de différentes allogreffes serait similaire au gracile et aux ligaments natifs.
Nous avons réalisé une étude sur des tendons cadavériques frais. Quatre tendons par type de muscle ont été prélevés sur deux donneurs.
Les prélèvements tendineux correspondaient aux allogreffes potentiellement disponibles pour une chirurgie de reconstruction ligamentaire de cheville :
- Gracile
- Demi-Tendineux (Demi-T)
- Long Extenseur de l’Hallux (LEH)
- Long Fléchisseur de l’Hallux (LFH)
- Plantaire grêle (PG)
- Long fibulaire (LF)
- Court fibulaire (CF)
- Tibial Antérieur (TA)
- Tibial Postérieur (TP)
Avec une colonne MTS modèle 10MH (cellule de 50 kN), nous avons mesuré par une contrainte en traction linéaire statique progressive : la charge à la rupture (Newton (N)), l’allongement relatif (mm) et la raideur (N/mm).
Nous fixions 40mm de greffon dans chaque mord métallique et augmentions progressivement la traction (10mm/minute) jusqu’à rupture. Les charges moyennes à la rupture retrouvées, par type de tendon étaient :
- 257.5 ± 52.87 N (Gracile) ;
- 359.64 ± 24.78 N (Demi-T) ;
- 321.26 ± 28.65 N (LEH) ;
- 364.43 ± 116.31 N (LFH) ;
- 137.86 ± 33.67 N (PG),
- 464.19 ± 135.72 N (LF) ;
- 305,24 N ± 59,29 N (CF );
- 456.78 ± 94.72 N (TA);
- 456.24 ± 93.55 N (TP)
L’allongement relatif des allogreffes allait de 6 à 14% en moyenne, selon l’origine tendineuse.
Enfin nous avons retrouvé une raideur allant de 17.34 ± 4.44 N/mm à 50.11 ± 14.43N/mm selon le tendon étudié.
Tous les tendons testés, sauf le plantaire grêle, obtenaient des valeurs moyennes de charge à la rupture supérieures ou égales à la résistance du gracile (257.5 ± 52.87 N) mais aussi du plan ligamentaire natif de la cheville (LTFA : 231 ± 129 N et LCF : 307 ± 142 N) publiées dans la littérature. Ces résultats valident la résistance biomécanique de plusieurs tendons qui pourraient être utilisés comme allogreffe dans la reconstruction ligamentaire combinée LTFA-LCF de cheville ou comme alternative au gracile autologue. Seul le plantaire grêle ne permet pas d’obtenir des résultats de résistance satisfaisants. Une analyse des résultats de ces allogreffes dans la chirurgie ligamentaire de cheville reste à étudier.
Corentin PHILIPPE (Toulouse), Didier MATHON, Sophie PALIERNE, François LINTZ, David ANCELIN
09:00 - 10:00
#36677 - 084 84. Le score ankle ligament reconstruction-return to sport after injury (ALR-RSI) est un outil valide et reproductible pour évaluer la préparation psychologique après réparation du tendon d'Achille.
84. Le score ankle ligament reconstruction-return to sport after injury (ALR-RSI) est un outil valide et reproductible pour évaluer la préparation psychologique après réparation du tendon d'Achille.
Return to sport is the main goal following Achille’s tendon repair. Several psychological factors influence return to sport. ALR RSI is a score to evaluate psychological readiness to return to sport. The goal was to validate the ALR RSI score for the assessment of the readiness to return to sport
The ALR RSI score, adapted from the anterior cruciate ligament-return to sport injury (ACL-RSI) score used following knee ligament reconstruction, was validated according to the international COSMIN methodology. Patients operated for Achilles tendon repair responded to the questionnaire during the rehabilitation period. The EFAS, FAAM and VISA-A scores were used as reference questionnaires. A total of 50 patients were included. The ALR-RSI score was strongly (r > 0.5) correlated to the EFAS score: r = 0.68 [0.50–0.80] the FAMM sport score: r = 0.7 [0.52–0.84] the FAAM AVQ score (r = 0.6 [0,35–0,78]), and the VISA-A score (r = 0.54 [0.26–0.76]). The discriminant validity was good with the ALR-RSI, which was significantly lower in the patients that did not return to sport : 60.7 (40–81.4) compared to those that did: 83.2 (64.3–100) p=0.001. Reproducibility was excellent with an intraclass correlation coefficient ρ of 0.99 [097–1.00]. The internal consistency was excellent (alpha coefficient = 0.95). The ALR-RSI score provides a valid, reproducible assessment of the psychological readiness to return to sport in patients who undergo surgical Achilles tendon suture repair.
Elie SHITRIT (Paris), Eugénie VALENTIN, Thomas BAUER, Ronny LOPES, Yoann BOHU, Nicolas BAUDRIER, Gauthier RAULINE
09:00 - 10:00
#36729 - 085 85. Evaluation de l’intégration IRM des autogreffes tendineuses dans la ligamentoplastie anatomique de reconstruction du plan latéral de cheville, au recul minimal d'un an.
85. Evaluation de l’intégration IRM des autogreffes tendineuses dans la ligamentoplastie anatomique de reconstruction du plan latéral de cheville, au recul minimal d'un an.
Les techniques de reconstruction ligamentaires anatomiques sont en plein essor. A la différence du genou, peu de travaux décrivent des critères d’analyse d’IRM de ces greffes. L'objectif était d'utiliser l’IRM pour évaluer l’intégration de la greffe 1 an après la reconstruction du LTFA et du LCF avec un gracile autologue.
96 patients étaient inclus en prospectif. Tous présentaient une instabilité latérale chronique en échec du traite médical. Tous ont bénéficié d’une reconstruction du ligament talo-fibulaire antérieur et calcanéo-fibulaire par autogr au gracile. L’évaluation IRM comprenait : positionnement des tunnels, continuité de la plastie , maturation ligament (SNQA ; échelle d’Howel) et analyse du signal interface greffe-os. L’évaluation fonctionnelle comprenait : réci d’instabilité, AOFAS, EFAS, SFAV, SF12) et niveau sportif (Tegner activity scale). Le suivi moyen était de 34 mois (18,7-73,4).
Toutes les greffes étaient continues sans rupture.
Aucune effraction articulaire des tunnels n’était présente. Ils étaient à distance des structures neuro-vasculaires médiales. La reproductibilité était élevée avec ICC >0,98 et un taux de concordance : 100%
Concernant l’intégration ligamentaire les résultats étaient bons avec 51% des LTFA et 77% des LCF dont le score d’Howel ≤ 2. Le SNQA moyen du LTFA et du LCF était respectivement de 7,67 ± 12,3 et 2,64 ± 4. L’intégration de la greffe dans son tunnel était complète ou partielle dans la majorité des cas, quel que soit le tunnel. La reproductibilité était bonne : ICC>0,89 et un taux de concordance > 94%.
La survie sans récidive d’instabilité était de 91,7% (CI95 % [79,3-96,8]) à un an. Le AOFAS moyen atteignait 91,4 ±11.143 au recul et le ALR-RSI 70,2 ± 23.435.
La reprise sportive était effective dans 91,5% des cas, et au niveau antérieur dans 76,6% des cas La ligamentisation des greffes pour le LCA a été prouvée. Cette étude décrit et étudie des paramètres IRM de ligamentisation des autogreffes dans la cheville.
Les difficultés de l’analyse IRM correspondaient à : taille des structures ; relative subjectivité de critères d’analyse d’intensité des signaux ; l'entrainement des observateurs.
La maturité du greffon sur l'IRM ne permet pas de prédire les résultats cliniques et fonctionnels, à 1an.
Les résultats cliniques et le taux de récidive sont concordants avec la littérature.
La reconstruction anatomique du LTFA et LCF par autogreffe donne d’excellents résultats fonctionnels et d’intégration ligamentaire.
La description de critères d’analyse IRM va permettre d’approfondir l’analyse des résultats de différentes techniques de ligamentoplastie de cheville.
David ANCELIN (Toulouse), Corentin PHILIPPE
09:00 - 10:00
#36617 - 086 86. Évaluation IRM de la ligamentisation du LTFA après reconstruction anatomique aux ischio-jambiers.
86. Évaluation IRM de la ligamentisation du LTFA après reconstruction anatomique aux ischio-jambiers.
Pour prendre en charge l'instabilité de cheville, la reconstruction anatomique au gracilis est une technique couramment utilisée. Le score SNQA(signal-to-noise-quotient ankle) évalue la maturation de la greffe à l’IRM. Le but de cette étude est d’évaluer le processus de ligamentisation après reconstruction anatomique au gracilis à l’aide du score SNQA.
Nous avons inclus une cohorte de patients qui ont bénéficié d’une reconstruction anatomique du LTFA et du LCF au gracilis. Ils ont eu un suivi dans les suites de l'intervention par IRM à 3, 6 et 12 mois post-opératoire. La mesure du score SNQA à chacune de ces dates a été réalisée pour le LTFA, LCF et pour l'interface greffe - tunnel osseux fibulaire. Vingt patients consécutifs ont été inclus. Le score SNQA a diminué significativement au cours du temps pour le LTFA (p= 0,001), le LCF (p<0,001) et pour l'interface greffe - tunnel osseux fibulaire (p=0,02). Les scores SNQA du LTFA étaient significativement plus élevés que ceux du LCF à 3 mois (p=0,01), 6 mois (p=0,003) et 12 mois (p<0,001), et de ceux de l'interface greffe - tunnel osseux fibulaire à 12 mois (p=0,003). Il n'y a pas de différence de score SNQA entre le LCF et l'interface greffe - tunnel osseux fibulaire à toutes les périodes de suivi. Il existe un processus de maturation du greffon après reconstruction anatomique du LTFA et du LCF qui est plus rapide pour le LCF que le LTFA au cours de la première année.
Emilie BILICHTIN (Toulon), Marie-Eva ROLLET, Grégoire ROUGEREAU, Arnaud DE ROUSIERS, Marc ELKAÏM, Benoit ROUSSELIN, Thomas BAUER, Alexandre HARDY
09:00 - 10:00
#36558 - 039 87. Un indice de masse corporelle élevée n'est pas une contre-indication pour une réparation ligamentaire arthroscopique avec renfort du retinaculum inférieur des extenseurs en cas d'instabilité chronique de cheville.
87. Un indice de masse corporelle élevée n'est pas une contre-indication pour une réparation ligamentaire arthroscopique avec renfort du retinaculum inférieur des extenseurs en cas d'instabilité chronique de cheville.
Purpose: Obesity remains frequently mentioned as a contraindication for lateral ankle ligament repair. The aim of the study was to compare the clinical results of an arthroscopic lateral ligament repair with biological augmentation between patients with a body mass index (BMI) more than 30 and less 30.
Methods: Sixty-nine patients with an isolated lateral ankle instability were treated with an arthroscopic anterior talofibular ligament (ATFL) repair with biological augmentation using the inferior extensor retinaculum (IER). Patients were divided into two groups according to their BMI: ≥ 30 (Group A; n=26) and <30 (Group B; n=43). Patients were pre-and post-operatively evaluated, with a minimum of 2 years follow-up, and using the Karlsson Score. Characteristics of the patients, complications, ankle instability symptoms recurrence, and satisfaction score were recorded. Results: In group A, median Karlsson Score increased from 43.5 to 85 at follow-up. Complications were observed in 7 patients (27%). Nineteen patients (73%) reported that they were “very satisfied”. One patient (4%) described persistent ankle instability symptoms.
In group B, median Karlsson Score increased from 65 to 95 at follow-up. Complications were observed in 4 patients (9%). Thirty-three patients (77%) reported that they were “very satisfied”. Two patients (5%) described persistent ankle instability symptoms.
Pre-operative and at last follow-up Karlsson Score, results were significantly different between the two groups. There was no significant statistical difference in satisfaction score, complications, and recurrence of ankle instability between the two groups. Conclusion: ATFL repair with biological augmentation using IER gives excellent results for patients with BMI ≥ 30. Compared to patients with BMI <30, they present a slightly lower preoperative and postoperative Karlsson score with a similar satisfaction rate, and are at higher risk of transient SPN dysesthesia.
Kevin GUIRAUD (Villeneuve-sur-Lot), Guillaume CORDIER
09:00 - 10:00
#36719 - 088 88. Renfort du ligament calcanéofibulaire par Technique L-Brace sous arthroscopie : étude anatomique.
88. Renfort du ligament calcanéofibulaire par Technique L-Brace sous arthroscopie : étude anatomique.
La technique L-Brace est la première technique renforçant uniquement le LCF sous arthroscopie. L’objectif de cette étude était d’analyser le trajet du renfort synthétique avec comme hypothèse qu’il respecte un trajet anatomique et qu’il ne lèse pas les structures avoisinantes.
Sur 20 pieds cadavériques, nous avons réalisé un renfort synthétique du LCF par voie mini invasive associé à une réinsertion selon Broström. Deux groupes étaient constitués avec deux repères cutanés différents pour le point d’insertion calcanéen : nous tracions la ligne passant par la corticale postérieure de la diaphyse fibulaire et de la ligne perpendiculaire à cette dernière passant par la pointe de la malléole. De ce point d’intersection, le repérage de l’incision du tunnel calcanéen était réalisée :
- Groupe 1 : 1 cm en arrière et 1 cm en dessous
- Groupe 2 : 2 cm en arrière et 0,5 cm en dessous.
Nous avons ensuite disséqué les pièces anatomiques afin d’analyser le positionnement du point d’insertion calcanéen du renfort synthétique et son trajet par rapport à ceux du LCF natif, ainsi que vérifier l’absence de lésion du nerf sural et des tendons fibulaires. Une broche était placée sur le trajet du LCF natif et une autre sur L-Brace afin d’analyser radiologiquement leur trajet. Le point d’insertion du renfort synthétique se situait en moyenne à 1,5 mm [0;3] de l’insertion native du LCF dans le groupe 1 et à 0,71 mm [0;3] dans le groupe 2. L’axe du renfort synthétique n’était pas significativement différent du LCF natif (p = 0,533). Le trajet du renfort était anatomique avec un passage sous les tendons fibulaires. Nous n’avons retrouvé aucune lésion du nerf sural ni des fibulaires. Cette technique nous permettait d’obtenir une bonne reproductibilité du trajet du LCF natif avec le FiberTape®. Elle présente des risques limités pour les structures avoisinantes que nous n’avons pas retrouvé lésées après dissection des pièces anatomiques. Nous avons modifié nos repères cutanés vers l’arrière et vers le haut afin d’améliorer le positionnement du renfort.
Marie PIERRET, Frédéric LEIBER-WACKENHEIM (Strasbourg)
09:00 - 10:00
#36828 - 090 90. Etude prospective comparative de la ligamentoplastie anatomique arthroscopique vs ligamentoplastie L brace au recul de 6 mois.
90. Etude prospective comparative de la ligamentoplastie anatomique arthroscopique vs ligamentoplastie L brace au recul de 6 mois.
La technique de ligamentoplastie anatomique arthroscopique est la chirurgie de référence du traitement de l'instabilité ligamentaire mais qui a comme inconvénient le prélèvement du tendon gracile. Une alternative à cette technique est une réinsertion avec renfort par bandelette du LCF.
Nous proposons une étude prospective comparative de ces deux techniques.
Il s'agit d'une série prospective continue comparative de 20 patients au recul de 6 mois.
10 patients ont été opérés d'une ligamentoplastie anatomique et 10 patients d'une ligamentoplastie L brace
L'indication opératoire est une atteinte combinée du LTFA et du LCF associant une laxité frontale et sagittale à l'examen clinique et une atteinte ligamentaire à l'IRM, confirmée par l'opérateur et un radiologue ostéoarticulaire.
L'indication posée était soit une ligamentoplastie anatomique arthroscopique au tendon gracile, soit une technique de réinsertion ligamentaire du LTFA et du LCF avec renfort par bandelette du LCF (L brace ligamentoplastie Dr Leiber).
Le protocole d'immobilisation est le même pour les 2 groupes: Attelle type Aircast 21 jours et rééducation à partir de J2
Les critères analysés sont le retour à l'activité sportive (course sur terrain accidenté minimum), la récidive d'entorse et les complications chirurgicales.
Le suivi est réalisé par contrôle clinique à 45 jours, 90 jours et 180 jours. Tous les patients ont été revus.
Chaque groupe comprenait 7 hommes et 3 femmes.
L'âge moyen est de 37,4 ans dans le groupe ligamentoplastie anatomique et 32,8 ans dans l'autre groupe.
2 patients présentaient un antécédent de ligamentoplastie de cheville dans chaque groupe.
Concernant le retour à l'activité sportive, l'ensemble des patients du groupe ligamentoplastie anatomique a pu reprendre l'activité sportive, et 9 patients sur 10 ont repris l'activité sportive dans l'autre groupe.
Concernant la récidive d'entorse, aucun patient n'a présenté de récidive d'entorse dans les 2 groupes.
Concernant les complications chirurgicales, il n'y a pas eu d'infection de site opératoire, ni de problème cicatriciel. nous retrouvons une douleur sur le site de prélèvement du tendon gracile dans le groupe ligamentoplastie anatomique. La technique de ligamentoplastie anatomique arthroscopique est le traitement de référence de l'instabilité de cheville avec atteinte du LTFA et du LCF. Le prélèvement du tendon augmente sa morbidité avec potentielle difficulté si reprise chirurgicale. La ligamentoplastie L brace semble donner de bons résultats, à confirmer avec un recul plus long et un plus grand nombre de patient, en diminuant la morbidité du geste opératoire et en anticipant la facilité d'éventuelles reprises chirurgicales à l'avenir.
Sébastien TOMES (Dijon)
09:00 - 10:00
#36567 - 089 89. Intérêt du repérage échographique de l’insertion distale du ligament calcanéo-fibulaire lors des reconstructions ligamentaires.
89. Intérêt du repérage échographique de l’insertion distale du ligament calcanéo-fibulaire lors des reconstructions ligamentaires.
Dans les instabilités latérales de cheville, les indications de reconstructions ligamentaires anatomiques sont préférentiellement réalisées sous arthroscopie. La greffe ligamentaire est passée au sein de tunnels talien, fibulaire et calcanéen, reconstruisant les faisceaux talo-fibulaire antérieur et calcanéo-fibulaire (LCF).
Pourtant, l’insertion calcanéenne du LCF est extra-articulaire, non accessible sous arthroscopie, nécessitant ainsi un repérage spécifique. Des méthodes radiographiques, ou basées sur l’anatomie de surface ont été décrites ; ne constituant qu’une approximation de son insertion anatomique réelle. L’échographie permet une visualisation directe de cette insertion ; et permet également de visualiser le nerf sural pouvant être lésé dans cette chirurgie. Notre étude avait pour objectifs d’évaluer la fiabilité du repérage échographique de l’insertion calcanéenne du LCF ainsi que ses rapports avec le nerf sural.
Notre étude anatomique était réalisée sur 15 chevilles issues du don du corps avec repérage échographique premier du nerf sural (injection de colorant) et positionnement d’une aiguille au niveau de l’insertion calcanéenne du LCF. Après dissection, dans l’ensemble des chevilles, le colorant était au contact du nerf sural et l’aiguille était dans l’aire d’insertion calcanéenne du LCF. La distance entre le nerf sural et l’aiguille était de 4,8mm en moyenne (3-7mm). Le nerf sural était systématiquement antérosupérieur par rapport à l’insertion calcanéenne du LCF. L’échographie pré-ou per-opératoire constitue un moyen simple et fiable de repérage lors de la réalisation du tunnel calcanéen des reconstructions ligamentaires du plan latéral de cheville. Ce tunnel doit au mieux être réalisé obliquement depuis le talon en direction de l’articulation sous talienne (direction 1h-3h sur une coupe transversale échographique), afin de bénéficier d’une distance de sécurité maximale avec le nerf sural, tout en ayant un positionnement anatomique du tunnel.
Julien BELDAME (Paris), Christel CHARPAIL, Fabrice DUPARC
09:00 - 10:00
#35632 - 091 91. Reprise du sport 1 an après chirurgie ligamentaire de cheville par technique mini- invasive par autogreffe au gracilis.
91. Reprise du sport 1 an après chirurgie ligamentaire de cheville par technique mini- invasive par autogreffe au gracilis.
L'hypothèse de notre étude était que la reconstruction du "ligament latéral" de cheville permet une reprise des activités sportives.L’objectif principal de notre étude était d’analyser le taux de reprise du sport (RTS ) à 1 an après chirurgie ligamentaire par technique mini-invasive par autogreffe au gracilis.
Il s'agit d'une étude rétrospective, mono-centrique de données collectées prospectivement entre janvier 2020 et octobre 2022. Les critères d'inclusions étaient les patients sportifs qui présentaient une instabilité de cheville clinique et radiographique. Les critères d'exclusions étaient : des lésions cartilagineuses, le refus du patient.
Le critère de jugement principal était le taux de reprise du sport habituel à 6 mois . Les critères de jugement secondaires étaient le score fonctionnel AOFAS à 1,3 et 6 mois post-opératoires et les causes de non reprises du sport. Quarante sept patients d'âge moyen 32.3 ans : 25 femmes et 22 hommes ont été inclus. 20 patients pratiquaient des sports de pivot-contact, 18 des sports de pivots, 9 des sports en ligne. 84,2 % des patients ont repris le sport à 6 mois. Le Score de Tegner avant chirugie était de 5.24 +/-1.9 et de 5.79 +/- 1.79 à 6 mois post-opératoire. Le score AOFAS était de 71.6 (+/-13.3) en préopératoire et de 78.2 ( +/- 10.6) à 1 mois, 92.9 ( +/- 9.2) à 3 mois,et de 97.2
(+/-8.5) à 6 mois. 6 ( 15.8%) patients n’avaient pas repris le sport à 6 mois : 2 pour raisons personnelles, 1 pour raisons professionnelles, 2 pour des douleurs résiduelles, 1 pour une appréhension. Le taux de RTS rapportés après les techniques de reconstruction du ligament de la cheville par allogreffe varient entre 64 et 97 % ce qui donne des taux de RTS combinés de 80 % similaire à notre étude. Le délai moyen de RTS retrouvé dans la littérature est de 6,8 mois après reconstruction ligamentaire de la cheville ce qui comparables aux résultats observés dans notre étude.
La chirurgie ligamentaire par technique mini-invasive au gracilis permet un taux de reprise du sport ainsi que des résultas fonctionnels satisfaisants.
Guillaume MIROUSE (Béziers), Herve SILBERT, Remy DROSS
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10:30-11:00
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SCEE
SESSION "COMMENT L'ÉVITER"
Mal positionner une butée sous arthroscopie et à ciel ouvert
Conférenciers :
Philippe COLLOTTE (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Pierre METAIS (médecin) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
gestion de risque infectieux
11:00-12:00
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SLT
SESSION « UN PEU DE LECTURE »
Commentaires/critiques d’articles
Conférencier :
Sophie GROSCLAUDE (chirurgien) (Conférencier, lyon)
revue de littérature critique
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10:30-10:45
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SBG2
SESSION CONTROVERSE
MPFL isolé vs MPFL+/-TTA+/- Trochléoplastie
Modérateurs :
François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Lorient), Thomas NÉRI (PU-PH) (Saint Etienne)
Conférenciers :
David DEJOUR (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Elvire SERVIEN (PUPH) (Conférencier, Lyon)
quelle intervention lors des luxation de la rotule
10:45-11:00
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VG2
VIDEOSPOT
Trochléoplastie made in Brazil
Modérateurs :
François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Lorient), Thomas NÉRI (PU-PH) (Saint Etienne)
Conférencier :
Sergio CANUTO (SBCJ PRESIDENT) (Conférencier, MACEIO - ALAGOAS, Brésil)
technique chirurgicale de la trochléoplastie
11:00-12:00
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CPG3
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
ROTULE
Modérateurs :
Yassir EL ANDALOUSSI (Président de la SMA) (Casablanca, Maroc), Jean-Marie FAYARD (Chirurgien) (Lyon), Anthony VISTE (Chirurgien orthopédiste) (Lyon)
11:00 - 12:00
#36638 - 092 92. A quels résultats fonctionnels et IRM peut-on s’attendre à un an d’une chirurgie multi-ligamentaire du genou ?
92. A quels résultats fonctionnels et IRM peut-on s’attendre à un an d’une chirurgie multi-ligamentaire du genou ?
Les lésions multi-ligamentaires du genou (MLKI) sont rares mais de pronostic sévère. Celui-ci est grevé par la sévérité des atteintes associées, le pattern lésionnel et le déroulé de la prise en charge pré, per et post-opératoire. L'objectif est d'évaluer les résultats fonctionnels à un an d’une MLKI.
Nous avons réalisé une étude descriptive basée sur une cohorte prospective. 57 patients ont été inclus entre décembre 2018 à mars 2022. Le diagnostic était basée sur une IRM 3T confronté à un examen clinique sous anesthésie générale per-opératoire. Une rééducation pré-opératoire était réalisée afin de retrouver des amplitudes articulaires complètes. Une reconstruction ligamentaire anatomique était pratiquée et une rééducation spécifique dans un centre de référence était assurée en post-opératoire.
Nous avons évalué les scores fonctionnels à un an de la chirurgie (IKDC, KOOS, Tegner, ACLRSI), l’EVA, le retour au sport et au travail. L’EVA moyenne était de 1.71 (+/-1.88), le KOOS moyen était de 72.9 (+/-18.24), la subdivision KOOS symptômes était de 72.21 (+/-17.41), la subdivision « douleur » était de 82.05 (+/-17.28), la subdivision « fonction de la vie quotidienne » était de 88.42 (+/-15.62), la subdivision « sports et loisirs » était de 57.76 (+/-29), et la subdivision « qualité de vie » était de 60.82 (+/-25.21).
87% étaient retournés au travail, 60.5% avaient retrouvé la pratique d’une activité sportive (course à pied et vélo). Les résultats fonctionnels faisant suite à une chirurgie de reconstruction multi-ligamentaire du genou sont en amélioration permettant à la majorité des patients de reprendre une activité professionnelle. La reprise d’une activité physique est plus incertaine, d’autant plus à un niveau équivalent à celui pré-opératoire.
Pierre-Henri VERMOREL (Saint-Etienne)
11:00 - 12:00
#36629 - 093 93. Prise en charge des ruptures multi ligamentaires du genou par auto-greffe dans un centre de poly traumatologie : à propos de 50 cas.
93. Prise en charge des ruptures multi ligamentaires du genou par auto-greffe dans un centre de poly traumatologie : à propos de 50 cas.
Les lésions multiligamentaires du genou posent de un problème de prise en charge, l'objectif de cette étude était de décrire la prise en charge des lésions multiligamentaires utilisant uniquement des autogreffes homolatérales dans un centre de traumatologie et de rapporter les résultats cliniques et radiologiques en fonctions des lésions associées.
Une étude rétrospective monocentrique a été menée sur 50 patients ayant eu une reconstruction multiligamentaire dans les suites d'un polytraumatisme.
la prise en charge initiale était hiérarchisé en fonction des lésions vitales et orthopédiques. le geste ligamentaire était programmé en semi urgence.
nous avons reconstruit le LCA avec le tendon rotulien, le LCP par le tendon quadricipital, le plan externe selon la technique de Versailles modifié et le plan interne selon la technique de Beaujon.
En post-opératoire et au dernier recul, nous avons réalisé un examen clinique, le score de Lysholm et IKDC ont était établi. Au dernier recul des radiographies standard et dynamiques ainsi qu’une IRM ont été effectué.
nous avons séparé les patients en groupe lésion isolé du genou (A) et groupe lésion associée (B). Le recul minimum était de 1 an, et le dernier recul moyen était de 19 mois.
On avait 18 cas dans le groupe A , et 32 cas dans le groupe B. Dans le groupe A, l'âge moyen était de 31 ans, au dernier recul l’IKDC objectif retrouvait stades A e B dans 70%. Les radiographies dynamiques retrouvaient une laxité différentielle moyenne de 3,1 mm en antérieur, 4,8 mm en postérieur, et 2 mm dans le plan frontal. L’IRM était difficilement interprétable mais les transplant étaient visibles et continues chez17 patients. Dans le groupe B les lésion associées les plus fréquentes étaient une fracture du fémur (32%) et un fracture du rachis
(25%), l’IKDC objectif retrouvait des stades A e t B dans 50%. 4 cas ont nécessité une reprise chirurgicale.
les résultats cliniques et radiologiques des lésions multi ligamentaires du genou sont satisfaisants, on retrouve de meilleurs résultats si la lésion est isolée, la fracture du membre inférieur et du rachis dégradent les résultats au dernier recul. la prise en charge d'une lésion multi ligamentaire du genou avec des autogreffes en utilisant notre procédure nous a permis d'obtenir de très bon et bon résultats cliniques quand la lésion est isolé.
la fracture du membre inférieur et du rachis thoraco lombaire sont des lésions associés péjoratives et qui dégradent les résultats finaux.
Bruno DIAS DA SILVA (Paris), Haroun BOUHALI, Auriane POURCHOT, Lucas CHANTEUX, Patrick BOYER, Marc-Antoine ROUSSEAU
11:00 - 12:00
#36709 - 094 94. Résultats fonctionnels de la chirurgie de reconstruction multi ligamentaire du genou.
94. Résultats fonctionnels de la chirurgie de reconstruction multi ligamentaire du genou.
Les reconstructions multiligamentaires du genou (MLKR) sont rares et graves. L’objectif de notre étude était d’analyser les résultats cliniques et les scores fonctionnels des patients post MLKR.
Nous avons effectué une analyse rétrospective, réalisée depuis janvier 2019, portant sur 20 patients.
Une évaluation clinique et fonctionnelle a été réalisée en pré-opératoire, et à 12 mois post MLKR, incluant les amplitudes
articulaires, les scores fonctionnels IKDC, ainsi que le taux de reprise des activités physiques et professionnelles. Le profil lésionnel retrouvait des lésions bi croisées dans 42.85 %, des triades dans 28.57 % et des
pentades dans 28.57 %.
Les lésions osseuses du genou associées étaient un tassement du plateau tibial dans 28.57 %, une fracture du massif
spinal dans 28.57 % et une fracture de la tête de péroné dans 14.28 %.
Dans un cas il y a avait une lésion artérielle associées qui a nécessité un pontage artériel.
Tous les patients ont eu une reconstruction de la lésion du LCA et du LCP et du plan externe.
A 12 mois post opératoire, la flexion moyenne était de 106,42, il n’y avait pas de laxité clinique sauf dans un cas de
pentade chez qui le patient se plaignait d’un dérobement résiduel subjectif. Les scores fonctionnels étaient augmentés:
IKDC=69.2, Le score de Tegner était de 4.8+/-1.6. 91% des patients avaient repris une activité professionnelle. Seuls 2
patients n’ont pas pu reprendre leurs activités professionnelles antérieures : 1 travailleurs physique et 1 autre non pas à
cause du genou mais des traumatismes associées. Pour le sport, le taux de reprise à 12 mois était de 51.6%. : La MLKR sous arthroscopie est devenue une technique fiable avec des résultats fonctionnels très
encourageants.
Montassar WADIE (Bizerte, Tunisie, Tunisie), Malek BEN CHAALIA, Hamdi ZIADI, Wael LAHSSINI, Mohamed Amine BENNOUR
11:00 - 12:00
#36697 - 095 95. Le positionnement du tunnel fémoral dans la reconstruction isolée du MPFL n'influence pas les résultats cliniques et l'arthrose fémoro-patellaire à long terme.
95. Le positionnement du tunnel fémoral dans la reconstruction isolée du MPFL n'influence pas les résultats cliniques et l'arthrose fémoro-patellaire à long terme.
La reconstruction isolée du ligament patello-fémoral médial (MPFLr) est devenue une option de traitement de choix pour l'instabilité récurrente de la rotule. La relation entre l'incidence de l'arthrose fémoro-patellaire (AFP) après la reconstruction du MPFL et le positionnement du tunnel fémoral n'a pas été clairement étudiée.
L'objectif de cette étude est d'analyser la relation entre le positionnement du tunnel fémoral et l'incidence de l'AFP.
Il s’agit d'une étude monocentrique portant sur des patients ayant subi une reconstruction isolée du MPFL entre 2006 et 2011, avec un suivi minimal de dix ans. Les résultats évalués sont la présence d'une AFP sur les radiographies, la récidive de l'instabilité nécessitant une chirurgie de révision et les résultats rapportés par les patients : les scores de Kujala, de Tegner et l’IKDC. Le positionnement du tunnel a été évalué sur les radiographies postopératoires à l'aide du point de Schöttle et de la méthode de grille et quadrants pour localiser le tunnel fémoral. Les patients ont été regroupés en fonction du positionnement du tunnel et comparés. 54 patients ont été analysés avec un suivi moyen de 12,4 ans. Soixante-six pour cent des patients avaient un tunnel à moins de 7 mm du point de Schöttle, 76 % dans le quadrant anatomique et les emplacements les plus courants selon la méthode de la grille était D4 (28 %) et E4 (26 %). Soixante-quatorze pour cent des patients avaient un score de Kujala satisfaisant (>80 versus <80) lors du suivi à long terme. Aucune des méthodes d'évaluation du positionnement du tunnel n'a démontré de relation significative avec les scores de Tegner, de Kujala ou de l'IKDC. Les patients dont la position du tunnel fémoral était à plus de 7 mm du point de Schöttle, ou qui étaient considérés comme étant en position non anatomique, n'étaient pas significativement plus susceptibles d'obtenir des scores de Kujala insatisfaisants. Le positionnement du tunnel et les autres paramètres testés n'ont pas été significativement associés au développement de l'AFP. Aucune corrélation n’a été observée entre la position du tunnel fémoral et le risque d'AFP ou de mauvais résultats lors du suivi à long terme chez les patients subissant une reconstruction isolée du MPFL. Bien que le placement précis du tunnel fémoral ait démontré avoir un impact sur les résultats à court terme, son impact sur les résultats à long terme chez les patients présentant une instabilité récurrente de la rotule semble être moins significatif.
Olivier JORIS (Liège, Belgique), Stanislas GUNST, Jobe SHATROV, Cécile BATAILLER, Elvire SERVIEN, Sebastien LUSTIG
11:00 - 12:00
#35683 - 097 97. L’ostéotomie tibiale de déflexion augmente le varus tibial et la hauteur patellaire.
97. L’ostéotomie tibiale de déflexion augmente le varus tibial et la hauteur patellaire.
L’ostéotomie tibiale de déflexion (OTDF) est réalisée pour diminuer la pente tibiale et le risque de rupture itérative du LCA. Les conséquences de cette procédure sur l’alignement ont été peu analysées. L’objectif est d’évaluer les variations de l’angle tibial proximal médial (MPTA) et de la hauteur patellaire après OTDF.
De 2011 à 2022, 69 OTDF ont été réalisées de manière monocentrique, concomitantes à une reconstruction du LCA et analysées de manière rétrospective. Les critères d’inclusion comprenaient la réalisation d’une reconstruction du LCA combinée à une OTDF, avec des radiographies pré et post-opératoires de bonne qualité. Les mesures étaient réalisées sur des clichés de genou standard, de face et de profil, pré et post-opératoires. Les données comprenaient la MPTA, la pente tibiale, l’index de Caton-Deschamps (CDI) et le ratio d’Insall-Salvati modifié (IS) ont été relevés par deux opérateurs indépendants. 68 OTDF ont été incluses, avec un âge médian de 28 ans [15-45], dont 81% (n=39) d’hommes. Les ligamentoplasties étaient majoritairement réalisées après rupture itérative (69% après 1ère révision, 25% après 2ème révision) ; 6% avait lieu lors de la première reconstruction du LCA. La reproductibilité inter et intra-observateur étaient satisfaisantes (ICC de 0.79 et 0.97 respectivement). La réalisation d’une OTDF diminue en moyenne la pente tibiale de 8.85° (12.45° à 3.6°; p<0.001) et augmente significativement le varus tibial de 0.95° (86.16° à 85.21°; p<0.001). Concernant la hauteur patellaire, le CDI est augmenté significativement de 0.09 (0.93 à 1.01; p<0.001) sans modification du IS (p=0.31). Cette analyse radiographique montre que l’ostéotomie tibiale de déflexion sans relèvement de la TTA entraîne une modification du MPTA, et une augmentation logique du CDI. Le contrôle attentif par la mesure des épaisseurs de résection osseuse dans le plan frontal est indispensable, une attention particulière doit être portée à la technique chirurgicale.
Nicolas CANCE, Michael DAN, Tomas PINEDA, Guillaume DEMEY (Lyon), David DEJOUR
11:00 - 12:00
#36763 - 098 98. La pente tibiale cible d’une ostéotomie de déflexion associée à une reconstruction du ligament croisé antérieur doit être de 4 à 6° pour protéger la greffe.
98. La pente tibiale cible d’une ostéotomie de déflexion associée à une reconstruction du ligament croisé antérieur doit être de 4 à 6° pour protéger la greffe.
La pente tibiale excessive est un facteur de risque d’échec de la reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) par son influence sur la translation tibiale antérieure statique (sTTA). L’ostéotomie tibiale de déflexion (OTDF) diminue la pente. L’objectif est de définir la correction idéale de la pente basée sur la sTTA.
De 2011 à 2022, 69 OTDF concomitantes à une reconstruction du LCA ont été réalisées et analysées de manière monocentrique et rétrospective. Les critères d’inclusion comprenaient la réalisation d’une reconstruction du LCA combinée à une OTDF, un suivi minimum de 45 jours. Les mesures étaient réalisées sur des clichés de genou standard, de face et de profil, pré et post-opératoire. Les données comprenaient la sTTA et la pente tibiale ; et ont été relevé par deux opérateurs indépendants. 48 OTDF ont été incluses, avec un âge médian de 28 ans [15-45], dont 81% (n=39) d’hommes. Les ligamentoplasties étaient majoritairement réalisées après rupture itérative (69% après 1ère révision, 25% après 2ème révision) ; 6% avait lieu lors de la première reconstruction du LCA. L’OTDF diminuait la pente tibiale moyenne de 8.85° (12.5° à 3.59°, p<0.01), et la sTTA de 7.93mm (5.37mm à -2.55mm, p<0.01). Seule la modification de la pente tibiale influence la sTTA post-opératoire (p=0.02), de 0.46mm par 1° de correction. La pente tibiale moyenne pour une sTTA négative était de 2.82° ±2.78; et de 5.09° ±3.25 pour une sTTA post-opératoire entre 0 et 5mm (p<0.01). L’ostéotomie tibiale de déflexion associée à la reconstruction du LCA diminue le risque de re-rupture en diminuant la pente tibiale et par conséquent la sTTA. Il s’agit du seul facteur influençant la sTTA post-opératoire. Afin d’éviter la surcorrection, les auteurs recommandent une nouvelle cible de 4 à 6° de pente tibiale résiduelle, permettant d’obtenir une sTTA post-opératoire de 0 à 5mm.
Michael DAN, Nicolas CANCE (Lyon), Tomas PINEDA, Guillaume DEMEY, David H. DEJOUR
11:00 - 12:00
#36818 - 099 99. L'effet de l'ostéotomie tibiale de déflexion supra-tubérositaire sur la hauteur rotulienne.
99. L'effet de l'ostéotomie tibiale de déflexion supra-tubérositaire sur la hauteur rotulienne.
Le but de cette étude radiographique était de déterminer l'effet de l'ostéotomie tibiale de déflexion (OTDF) supra-tubérositaire sur la hauteur rotulienne chez les patients présentant une pente tibiale postérieure excessive (≥ 12°) lorsque l’objectif était de corriger la pente à 5°
350 patients adultes programmés pour une reconstruction primaire du ligament croisé antérieur (LCA) en 2019 ont été inclus. Nous avons examiné rétrospectivement les radiographies latérales vraies et les coordonnées de 11 repères ont été numérisées pour calculer la hauteur rotulienne (indice de Caton-Deschamps, CD) et la pente. Le changement de la hauteur rotulienne après OTDF a été estimé et comparé entre les genoux avec hauteur normale et ceux avec Patella Alta. Un modèle de régression linéaire univariable a prédit l'effet du changement de la pente sur la hauteur rotulienne Parmi la cohorte initiale, 83 patients avaient une pente excessive de 12° à 21° et un CD de 0,73 à 1,74. Pour atteindre une pente cible de 5°, une correction de pente de 7° à 16° était nécessaire, ce qui augmentait le CD de 0,84 à 1,91. Cinquante-six patients avaient une rotule de hauteur normale (pente de 12° à 18° ; CD de 0,73 à 1,19) et nécessitaient un ajustement de pente de 7° à 13°, ce qui augmentait le CD de 0,84 à 1,41. Vingt-sept patients avaient une Patella Alta (pente de 12° à 21° ; CD de 1,2 à 1,74) et nécessitaient une réduction de pente de 8° à 16°, ce qui augmentait le CD de 1,36 à 1,91. Le modèle de régression linéaire a révélé qu'une diminution de 1° de la pente augmenterait le CD de 0,02 La simulation de l’OTDF a révélé que la chirurgie augmente la hauteur rotulienne dans tous les genoux. Un modèle de régression linéaire a révélé qu'une diminution de 1° de la pente augmentait l'indice de Caton-Deschamps de 0,02. La pertinence clinique de ces résultats est que si une pente excessive est corrigée à 5°, les genoux avec une pente de 12° pourraient connaître une augmentation de 0,14 du CD, tandis que les genoux avec une PTS de 21° pourraient connaître une augmentation de 0,32 du CD. Ces données sont importantes pour la planification d'une chirurgie de correction de la pente tibiale parfois associée à la reconstruction du LCA
Guillaume DEMEY, Guillaume MESNARD (Lyon), Edoardo GIOVANNETTI DE SANTIS, Mo SAFFARINI, David DEJOUR
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10:30-12:00
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DCCS
DISCUSSION DE CAS CLINIQUES
Modérateurs :
Olivier CAPEL (LYON), Romain LETARTRE (chirurgien) (LILLE)
Conférenciers :
Chistophe BAUDOT (Conférencier, Rabat, Maroc), Alexandre CREUZE (médecin) (Conférencier, MONACO), Jean Baptiste GRISOLI (Conférencier, MARSEILLE)
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10:30-10:45
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C3V
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Suivi radiologique mensuel de la couverture acétabulaire et de l’angle de Norberg Olson post symphysiodèse
Conférencier :
François FAUQUEUX (Co-gérant) (Conférencier, Gap)
Connaître les indications et limites de la symphysiodèse
Observer la vitesse de recouvrement acétabulaire
Comprendre l'intérêt de la précocité de la chirurgie par rapport aux résultats escomptés
10:45-11:00
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C4V
CONFÉRENCE MAGISTRALE
L’ostéotomie pelvienne unique pour le traitement de la dysplasie de la hanche chez le chiot : 113 chiens, 184 cas
Conférencier :
Philippe HAUDIQUET (Directeur) (Conférencier, Angers)
Décrire la technique de la MPO comme traitement de la dysplasie juvénile chez le chien
Présenter les résultats obtenus avec la technique de la MPO Analyser les résultats de la MPO
11:00-11:15
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C5V
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Evaluation radiographique et tri-dimensionnelle de l’ostéotomie pelvienne unique sur la morphologie pelvienne de chiots de grande race atteints de dysplasie de la hanche
Conférencier :
Laurent GUÉNÉGO (Vétérinaire) (Conférencier, Le Vernet)
Comprendre en analysant radiographies, scanner en vues 3D et images morphométriques comment une mono ostéotomie de l’ilium permet une ventrolatéralisation de l’acétabulum pour améliorer la congruence articulaire
Visualiser et comprendre comment une mono ostéotomie d’un côté à une influence positive sur la congruence du côté controlatéral.
11:15-11:30
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C2V
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Prothèse totale de hanche chez le chat : 8 hanches
Conférencier :
Heloïse HAUDIQUET (Vétérinaire assistante en chirurgie) (Conférencier, Lyon)
Connaitre les indications d’une prothèse totale de hanche chez le chat
Décrire la technique de la prothèse totale de hanche chez le chat
présenter les résultats cliniques obtenus de pose de prothèse totale de hanche chez le chat
11:30-11:45
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C7V
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Luxation de hanche : quelle est la pratique vétérinaire ?
Conférencier :
Alexandre GUILLEMOT (Spécialiste vétérinaire) (Conférencier, Nantes)
Collecter les différentes méthodes utilisées pour le traitement de la luxation de hanche
Apprécier l’importance de chaque méthode au sein de la population chirurgicale vétérinaire
11:45-12:00
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C8V
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Luxation de Hanche / Battle d’experts : existe-t-il une technique préférable ?
Conférenciers :
Stéphane BUREAU (Vétérinaire) (Conférencier, Nantes), Thibaut CACHON (Maitre de conférence) (Conférencier, Lyon), Philippe HAUDIQUET (Directeur) (Conférencier, Angers)
Justifier l’usage d’une technique de traitement de la luxation de hanche
Développer les avantages et inconvénients de chaque méthode
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10:30-11:00
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CMC3
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Apport de UTC dans la prise en charge des tendinopathies d'Achille
Modérateurs :
Olivier BARBIER (chirurgien orthopédiste) (Toulon), Stéphane GUILLO (surgeon director SOS PIED CHEVILLE BORDEAUX) (Bordeaux)
Conférencier :
James CALDER (Conférencier, Londres, Royaume-Uni)
Apprentissage des bases théoriques et retour d’expérience sur un nouvel outil l d’évaluation du tendon d’Achille
11:00-11:15
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VC1
VIDEOSPOT
Ostéotomie de Zadek
Modérateurs :
Wayan HEBRARD (chirurgien orthopédiste) (Montpellier), Ronny LOPES (Docteur) (Lyon)
Conférencier :
Yves TOURNÉ (Chirurgien) (Conférencier, Grenoble)
Maitrise d'une technique opératoire
11:15-11:45
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SP
SFA PRATIQUE
Je veux commencer à revoir mes patients, la boîte à outils scientifique (scores, rythme...)
Modérateurs :
Wayan HEBRARD (chirurgien orthopédiste) (Montpellier), Ronny LOPES (Docteur) (Lyon)
Base scientifique dans la cheville
11:15 - 11:45
La boîte à outils scientifique pour la cheville, comment commencer à évaluer ses malades. Initiation au Data Lake.
Caroline MOUTON (PhD, Head of Research) (Conférencier, Luxembourg, Luxembourg)
11:45-12:00
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FC
FORUM CHEVILLE
Modérateur :
Ronny LOPES (Docteur) (Lyon)
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12:10 |
12:10-13:00
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SIAR
SESSION DE L'INDUSTRIE ARTHREX
Le long biceps proximal
Modérateur :
Olivier COURAGE (Chirurgien orthopédiste) (Le Havre)
12:10 - 13:00
Une ressource dans les traitements des pathologies de l’épaule ?
Johannes BARTH (orthopédiste) (Orateur, Grenoble), Philippe COLLIN (Chirurgien orthopédiste) (Orateur, Paris), Yves Pierre LE MOULEC (chirurgien) (Orateur, STRASBOURG)
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12:10-13:00
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SISM
SESSION DE L'INDUSTRIE SMITH & NEPHEW
Discussion interactive sur les techniques avancées de réparation des lésions méniscales complexes
Modérateurs :
Patrick DJIAN (Orthopedic Surgeon) (Paris), Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Versailles)
12:10 - 13:00
Echanges autour de cas cliniques et exemples de réparation.
David DEJOUR (chirurgien) (Orateur, Lyon), Elvire SERVIEN (PUPH) (Orateur, Lyon), Cécile TOANEN (Chirurgien) (Orateur, Bordeaux)
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12:10-13:00
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SISAT
SESSION DE L'INDUSTRIE ARTHREX
Cas Clinique en chirurgie Vétérinaire
Orateurs :
Stéphane BUREAU (Vétérinaire) (Orateur, Nantes), Thibaut CACHON (Maitre de conférence) (Orateur, Lyon), Alexandre CARON (Chirurgien vétérinaire) (Orateur, Rennes), Alexandre GUILLEMOT (Spécialiste vétérinaire) (Orateur, Nantes)
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12:10-13:00
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SIV
SESSION DE L'INDUSTRIE VIMS
Séance controverse
12:10 - 13:00
DT4 vs DT3 Pédiculé.
Thomas NÉRI (PU-PH) (Orateur, Saint Etienne), Rodolphe LIMOZIN (CHIRURGIEN) (Orateur, TOULOUSE)
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14:00 |
14:00-14:45
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CE1
CONFÉRENCE
Les biais cognitifs en orthopédie
Modérateur :
Olivier COURAGE (Chirurgien orthopédiste) (Le Havre)
Conférencier :
Philippe COLLIN (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Paris)
échange sur la recherche clinique
14:45-15:15
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SMCE4
SESSION MASTER CLASS
Comment j’examine une épaule instable ?
Conférenciers :
Laetitia BORDES (Interne) (Conférencier, Rouen), Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Conférencier, Lyon), Geoffroy NOURISSAT (dr) (Conférencier, Paris)
échange sur les pratiques au quotidien
15:15-15:25
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VE2
VIDEOSPOT
Technique du double lasso simplifiée pour la ténodèse du biceps
Modérateur :
Kevin BARGOIN (Chirurgien libéral) (Nantes)
Conférencier :
Christophe LE DU (CHIRURGIEN ORTHOPEDISTE) (Conférencier, St Cyr sur Loire)
demonstration pratique
15:25-16:00
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CME5
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Technique arthroscopique de couverture postérieure et translation (PACS) pour le traitement de l’instabilité postérieure statique préarthrosique.
Modérateurs :
Tewfik BENKALFATE (Chirurgien) (Rennes), Luc FAVARD (PU PH) (Tours)
Conférencier :
Philippe MORODER (Senior Consultant) (Conférencier, Zurich, Suisse)
mise au point sur pratique chirurgicale
16:30-17:30
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CPE4
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
INSTABILITÉ
Modérateurs :
Marion BESNARD (PH) (Amboise), Yves BOUJU (chirurgien) (Nantes)
16:30 - 17:30
#36742 - 107. Résultats à long terme (> 10 ans) d'une procédure de Latarjet arthroscopique guidée avec fixation par double-bouton.
107. Résultats à long terme (> 10 ans) d'une procédure de Latarjet arthroscopique guidée avec fixation par double-bouton.
L'objectif de cette étude était d'évaluer les résultats cliniques et radiologiques à long terme (minimum 10 ans) d'une procédure de Latarjet arthroscopique guidée avec fixation de la butée par double-bouton et d'établir l'incidence de l'arthrose, ses facteurs de risque et sa relation avec les résultats cliniques.
Étude rétrospective de patients présentant une instabilité antérieure récidivante de l'épaule opérés entre 2010 et 2012 par un seul chirurgien senior. Les radiographies et scanners ont été évaluées par deux chirurgiens indépendants, non impliqués dans les procédures chirurgicales. Le diagnostic d'arthrose post-instabilité a été défini selon les critères de Samilson. Les principaux critères de jugement comprenaient l'évaluation du positionnement et de la consolidation de la butée, ainsi que la prévalence de l’arthrose. Les critères de jugement secondaires étaient l'évaluation de la stabilité et de la fonction de l'épaule, le retour au sport et le résultat subjectif. Un total de 66 épaules opérées a pu être analysé chez 63 patients (25 ±8 ans d’âge moyen); dans 7 cas, il s’agissait d’un échec de Bankart. Le suivi moyen était de 11 ans (10 à 13 ans). Sur les images tomodensitométriques, la butée coracoïdienne était sous-équatoriale dans 90 % et affleurante dans 81 % ; elle était consolidée dans 80,4 % des cas. Le taux d’arthrose glénohumérale (>Samilson 1) était de 10,2% (6/59) dans les cas primaires et 57% (4/7) chez les patients ayant des antécédents de stabilisation par Bankart arthroscopique (p<0.001). Les facteurs de risque d'arthrose postopératoire étaient un antécédent de chirurgie de Bankart et la pratique d'un sport de compétition. Au dernier recul, 94% des patients (59/63) avaient une épaule stable et étaient satisfaits de l'intervention. Quatre patients ont récidivé leur instabilité et ont été réopérés. Aucune complication neurologique ou matérielle n'a été observée. Les scores de Walch-Duplay et Rowe étaient en moyenne de 91,3 ±14 et 92,1 ±13, respectivement. La SSV est passée de 57% en préopératoire à 89 % au dernier recul et la SSV Sport de 29,5 % à 88,4% (p<0,001). A 10 ans de recul minimum, l'incidence de l'arthrose après Latarjet arthroscopique est faible (10%) et sans retentissement sur les résultats cliniques ; les facteurs de risque sont les antécédents chirurgicaux de Bankart et la pratique d'un sport de compétition. La technique guidée a permis d’optimiser le positionnement de la butée dans 90% des cas et la fixation par double-bouton a permis la consolidation osseuse dans 80% des cas.
Jules DESCAMPS, Valentina GRECO, Mikaël CHELLI, Christophe TROJANI, Pascal BOILEAU (Nice)
16:30 - 17:30
#36819 - 108. L’hypersélection des patients permet-elle de réduire le risque de récidive d’instabilité après un Bankart arthroscopique isolé ? Série cas-témoins appariés d’instabilités antérieures à 6 ans et 9 mois de recul.
108. L’hypersélection des patients permet-elle de réduire le risque de récidive d’instabilité après un Bankart arthroscopique isolé ? Série cas-témoins appariés d’instabilités antérieures à 6 ans et 9 mois de recul.
Il est possible de retenir deux techniques phares dans la prise en charge de l’instabilité antérieure d’épaule : le Bankart arthroscopique et la butée de Latarjet.
Nous avons apparié à partir d’un registre mono-opérateur de 692 patients opérés entre 2007 et 2021, 51 Bankart arthroscopiques à 51 butées ouvertes selon Latarjet. Les deux groupes étant comparables en tous points exceptés pour le score ISIS. Cette différence s’expliquant par le fait que la chirurgie de Bankart est dans la souvent réservée aux instabilités ayant un score ISIS ≤2. Notre critère de jugement principal était un nouvel épisode d’instabilité. Nous avons estimé que la récidive était acceptable en dessous de 5%. Les autres critères recueillis étaient : le retour au sport au niveau antérieur, le score de Walch et Duplay, la rotation externe. Le suivi moyen était de 6 ans et 9 mois. Un nouvel épisode d’instabilité a été constaté dans 2 % des cas dans le groupe Latarjet et 23,5% dans le groupe Bankart (p-value 0,002). L’analyse de la courbe de survie nous permet de conclure à une supériorité du Latarjet en comparaison au Bankart. Pour ce qui est du reste de nos analyses, il n’existait pas de différence significative entre les deux groupes : en effet peu importe la technique chirurgicale les patients conservent une bonne rotation externe évaluée à 69° dans le groupe Latarjet contre 72° dans le groupe Bankart (p-value 0,487), associée à une faible douleur à 1,3/10 dans le groupe Latarjet contre 1,6/10 dans le groupe Bankart (p-value 0,442). Le score de Walch et Duplay est de 73,7 dans le groupe Latarjet contre 69,6 dans le groupe Bankart (p-value 0,259) et les patients opérés d’un Latarjet retournaient en moyenne dans 59% des cas à leur niveau sportif antérieur contre seulement 39% pour les Bankart (p-value 0,075). L’hyper sélection des patients ne permet pas de réduire le taux de récidive après un Bankart arthroscopique isolé sur des groupes de patients comparables sur les autres points que le score ISIS. Se pose alors la question de la pertinence du Bankart arthroscopique isolé.
Clémentine RIEUSSEC (LA TRONCHE), Johannes BARTH, Juan CASSINELLI, Mati HOFFMAN, Clément HORTEUR
16:30 - 17:30
#36821 - 109. L’ablation de vis doit-elle être considérée comme une complication des butées de Latarjet ? Une série rétrospective de 692 cas d’instabilités antérieures à 6 ans et demi de recul.
109. L’ablation de vis doit-elle être considérée comme une complication des butées de Latarjet ? Une série rétrospective de 692 cas d’instabilités antérieures à 6 ans et demi de recul.
La butée de Latarjet est la technique de choix des chirurgiens français souvent critiquée outre atlantique pour ses taux de complications et de reprises élevées et redoutées. Une majorité de ces reprises sont représentées par l'ablation des vis. L’hypothèse est que ces reprises ne péjorent pas le résultat fonctionnel.
Nous avons analysé les données radio-cliniques d’une série mono-opérateur de 692 épaules prises en charge dans le cadre d’une instabilité antérieure par une technique de Latarjet ouvert entre 2007 et 2021. Nous avons comparé 2 groupes : le groupe A incluant 622 épaules indemnes de complications et le groupe B, 46 épaules reprises pour ablation du matériel. Nous avons exclu les 24 patients qui ont eu d’autres complications (nouvel épisode de luxation, hématome, infection, pseudarthrose, lyse de la butée). Les patients ont en moyenne été suivis à 6 ans et demi de recul. Nous avons choisi comme critère de jugement principal le score fonctionnel de Walch et Duplay. Nos critères de jugement secondaire sont : la rotation externe, la douleur et le retour au sport. La majorité des reprises chirurgicales sont dues à l’ablation de vis (65%). Nos analyses ont retrouvé que les patients du groupe B conservent des scores fonctionnels comparables aux patients du groupe A notamment pour le score de Walch et Duplay (75 contre 69 p-value 0,065). La rotation externe semble conservée (65° contre 72° p-value 0,074), néanmoins il semble que les patients soient légèrement plus douloureux (EVA = 1,4/10 contre 0,8/10 p-value <0,001) et que ces derniers ont un retour au sport à un plus faible niveau que le niveau antérieur à la chirurgie (p-value<0,001). La majorité des reprises chirurgicales sont dues à l’ablation de vis et cette dernière ne semble pas péjorer l’évolution fonctionnelle à long terme.
Clémentine RIEUSSEC, Johannes BARTH, Juan CASSINELLI, Mati HOFFMAN (Avignon), Clément HORTEUR
16:30 - 17:30
#36347 - 110. Epaule douloureuse et instable postérieure : un stade précoce de subluxation postérieure statique ? Description clinique et morphométrique avec résultats arthroscopiques à deux ans minimum.
110. Epaule douloureuse et instable postérieure : un stade précoce de subluxation postérieure statique ? Description clinique et morphométrique avec résultats arthroscopiques à deux ans minimum.
P-UPS is a part of posterior shoulder instabilities. The aim of our study was to specify settings of patients with PUPS, and to analyze clinical results after arthroscopic Bankart. Our hypothesis was that P-UPS was a form of static posterior subluxation and that the symptoms can be improved by surgery.
A single-center retrospective study between January 2013 and January 2021. We included twenty-eight patients with shoulder pain with an unnoticed trauma or repetitive strain injuries, no clinical history of instability. Posterior instability tests were positive, and a posteroinferior Bankart lesion was present on arthro-CT. We evaluate the postoperative pain at a minimum of two years. We measured posterior humeral subluxation (subluxation threshold was set at 55%) and glenoid retroversion on reformatted CT-scan. Arthroscopic posterior Bankart repair significantly decreased the patients’ pain from 7/10 to 2/10 postoperatively (p<0.001) without decreasing active range of motion. More than two-thirds of the patients returned to sport with 79% of them at the anterior level. 75% returned to work and 64% at the same job. Overall, 88% of the patients were satisfied or very satisfied with the surgery results. Mean posterior subluxation was measured at 60±3% and glenoid retroversion at 9±2°. Eighty percent of the patients had a posterior humeral static subluxation greater than normal. Clinical results after posterior Bankart repair under arthroscopy were satisfactory, with a significant reduction in pain and an improvement in the patients’ quality of life. We found an almost systematic posterior humeral static subluxation that may suggest that P-UPS could represent an early stage of static posterior subluxation.
Julien CHAMOUX (Nice), Caroline COINTAT, Pascal BOILEAU, Jean-François GONZALEZ, Marc-Olivier GAUCI
16:30 - 17:30
#36579 - 111. La réparation capsulaire est-elle importante pour les micromouvements résiduels après le Latarjet ? Un essai prospectif avec contrôle externe.
111. La réparation capsulaire est-elle importante pour les micromouvements résiduels après le Latarjet ? Un essai prospectif avec contrôle externe.
Despite the fact that surgery is commonly used to treat glenohumeral instability, there is no evidence that such treatment effectively corrects glenohumeral translation. The purpose of this prospective clinical study was to analyze the effect of a new capsular reconstruction on residual micromotion after Latarjet procedure.
Bilateral glenohumeral translation was assessed in 10 patients preoperatively and one year postoperatively following Latarjet with a new capsular reconstruction.1 Translation was measured using optical motion capture and computer tomography. The results were compared with a previous cohort operated with traditional reconstruction. Preoperatively, anterior translation of the affected shoulder was not statistically different in comparison to the normal contralateral side. Postoperatively, no patients demonstrated apprehension and all functional scores were improved. Moreover, patients exhibited a lower anterior translation in flexion on the operated side (8%±21%) compared to contralateral side (16%±24%) (p=0.045), meaning that the operated shoulder was more stable. Postoperatively, the operated side was more antero-posteriorly stable than the contralateral side in flexion, which is often stated by patients in clinical practice. Compared to our previous study using a traditional surgical technique, it seems that this new capsular reconstruction technique brings additional biomechanical benefit.
Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse), Philippe COLLIN, Sylvain CHAGUÉ, Caecilia CHARBONNIER
16:30 - 17:30
#36299 - 112. Quelles méthodes utiliser pour mesurer la perte osseuse glénoïdienne dans l'instabilité antérieure chronique d'épaule ? Étude d'un dispositif médical évaluant la perte osseuse glénoïdienne virtuellement induite.
112. Quelles méthodes utiliser pour mesurer la perte osseuse glénoïdienne dans l'instabilité antérieure chronique d'épaule ? Étude d'un dispositif médical évaluant la perte osseuse glénoïdienne virtuellement induite.
Dans l'instabilité antérieure chronique de l'épaule, la perte osseuse se produit dans la partie antéro-inférieure de la glène (PDSG). il n'existe pas de consensus sur comment mesurer cette PDSG et sur le seuil permettant de choisir le type de chirurgie. L'objectif est d'évaluer 7 méthodes de mesure de la PDSG.
A partir d'une base de 174 scanners d'épaule, les glènes " saines " ont été sélectionnées (n=14). 5 étapes ont été nécessaires pour obtenir le résultat de l'évaluation de la PDSG: segmentation (étape 1), alignment (étape 2). Sept PDSG antérieurs (A) et antéro-inférieurs (AI) ont été créés virtuellement (étape 3) et analysés avec 7 cercles différents et 4 orientations différentes (étape 4). Sept méthodes de calcul ont été comparées (étape 5) : un rapport hauteur/largeur (M1), un calcul de la surface manquante (M2), une méthode circulaire (M3), un rapport de rayon (M4), un pourcentage de mesure linéaire (M5), un rapport de largeur de défaut (M6) et un rapport de volume (M7). Nous avons évalué les mesures en 2D et en 3D. La précision a été évaluée en comparant la perte osseuse mesurée à la perte osseuse induite par le dispositif médical, tandis que la fiabilité a été évaluée en fonction de l'impact de la variation du cercle et de la variation de l'inclinaison. La comparaison entre la 3D et la 2D a révélé un lien entre les deux mesures avec une grande fiabilité de la mesure 3D. Lors de l'évaluation de la PDSG AI en 3D, M2, M3 et M7 étaient les plus proches de la constante pour tous les niveaux de perte osseuse. Pour la perte osseuse AI, la différence entre la perte osseuse créée virtuellement et la perte osseuse mesurée était inférieure à 5 % à tous les niveaux de PDSG pour M2, M3, M7. et pour M2 et M3 our la perte osseuse A. Pour les autres méthodes, l'erreur était plus importante, ce qui montre la précision de M2 et M3. La variation du cercle a montré une tendance linéaire pour M2 et M3 et une tendance incohérente pour M4-M6, ce qui montre la fiabilité de M2 et M3. Les méthodes basées sur la surface semblent être les plus fiables et les plus précises. Elles sont en 3D et standardisées. Elles devraient être couramment utilisées par les chirurgiens pour définir une valeur seuil et guider la décision thérapeutique la plus appropriée.
Hugo BARRET (Toulouse), Floor LAMBERS
16:30 - 17:30
#36824 - 113. Évaluation du défect osseux glénoïdien dans l’instabilité gléno-humérale antérieure, Incidence de bernageau versus arthro-tdm et implications dans la démarche diagnostique.
113. Évaluation du défect osseux glénoïdien dans l’instabilité gléno-humérale antérieure, Incidence de bernageau versus arthro-tdm et implications dans la démarche diagnostique.
Face aux instabilités antérieures chroniques d’épaule, les indications chirurgicales sont guidées par des paramètres intégrés au score ISIS. Le défect osseux glénoïdien est un élément décisionnel central. L’arthroTDM constitue un examen de référence, mais cette supériorité est-elle avérée pour l’évaluation des lésions glénoïdiennes et sa réalisation systématique est-elle justifiée ?
Nous rapportons une étude rétrospective de 95 patients présentant une instabilité antérieure d’épaule chronique d’âge moyen 28,7 ans +/- 11,6. Un échantillon de 23 patients en a été extrait ayant bénéficié d’un arthroTDM de l’épaule pathologique et de clichés selon l’incidence de Bernageau de façon bilatérale. Tous les patients ayant une épaule controlatérale pathologique ont été exclus. Le défect osseux sur le Bernageau est exprimé en pourcentage de la largeur antéro-postérieure de la glène saine, sur l’arthro-TDM il a été évalué grâce à la méthode de Sugaya. Les lésions associées (Bankart, encoches de Malgaigne, SLAP, HAGL et lésions de la coiffe) ont été recueillies lorsqu’elles étaient individualisables sur les différents examens.
La méthode de mesure sur les deux imageries a été validée par deux examinateurs avec une forte reproductibilité inter et intraobservateurs (ICC entre 0,84 et 1).
L’évaluation statistique s’appuie sur des tests non paramétriques. Le pourcentage de défect glénoïdien calculé sur le Bernageau était de 5,90 % (+/- 7,56) contre 5,93 % (+/- 6,59) pour l’arthroTDM, la différence moyenne entre les deux mesures était de 1,92 (+/- 1,86) et non significative selon le test de Wilcoxon (p = 0,85, CI95 % [0,577 ; 0,911]). Le coefficient de corrélation de Spearmann entre les deux méthodes était de 0,8 (IC 95 % [0,577 ; 0,911], p < 0.001).
Concernant les lésions associées, nous avons retrouvé : 44 % de fracture de glène, 81 % de lésion de Bankart, 8,3 % d’HAGL lésion, 73 % d’encoches de Malgaigne, 5 % de SLAP lésion et 2,1 % de lésions de la coiffe des rotateurs. Notre étude confirme que la simple réalisation de clichés comparatifs selon Bernageau offre une précision comparable quant à la quantification du défect glénoïdien. L’arthroTDM plus invasif, irradiant et générateur potentiel de complications infectieuses, apporte un supplément d’informations concernant les lésions de type SLAP et de la coiffe.
Ainsi, nous retenons comme indication d’un arthroTDM dans le cadre d’un bilan préthérapeutique d’instabilité : indication d’un Bankart, âge > 40 ans ou patient symptomatique quelque soit l’âge (déficit, faiblesse musculaire, douleurs au testing des muscles de la coiffe des rotateurs).
Pierre-Louis COULET (Nancy), Louis LAJOINIE, Lisa PEDUZZI, Francois SIRVEAUX
16:30 - 17:30
#36753 - 114. Résultats à long terme de la stabilisation antérieure de l’épaule par la technique de Bankart associée au remplissage postérieur arthroscopique.
114. Résultats à long terme de la stabilisation antérieure de l’épaule par la technique de Bankart associée au remplissage postérieur arthroscopique.
Evaluation des résultats de la technique de bankart associée à un remplissage postérieur sous arthroscopie (BR) pour le traitement de l’instabilité antérieure récidivante de l’épaule avec un recul minimum de 5 ans.
Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique. De 2011 à 2018, 68 patients ont été opérés par BR pour une instabilité récidivante de l’épaule. Parmi eux, 54 ont été revus avec un recul moyen de 7,4 ans (5 - 12). La moyenne d'âge était de 28 ans lors de l’intervention et 81% pratiquaient du sport. L’ISIS (Instability Severity Index Score) moyen était de 3 (0 - 7). En moyenne 2 (1-3) ancres étaient utilisées pour le bankart antérieur. Au dernier recul, la reprise du sport, la récidive d’instabilité et l’appréhension, la douleur (échelle visuelle analogique : EVA), et les complications et réopérations étaient recherchés. Les scores de ASES, Walch-Duplay, Rowe, 3S et le SSV ont été utilisés pour évaluer la fonction et la satisfaction des patients. Des radiographies au dernier recul ont été réalisées afin de rechercher de l’arthrose selon la classification de Samilson. Au dernier recul, 35 (65%) patients ont repris des activités sportives, 10 (19%) ont présenté une récidive, 8 autres (15%) présentaient un test d’appréhension positif. Il n’y a pas eu de complications post opératoires et 1 a été réopéré. L’EVA post opératoire moyenne était de 2/10. Les scores d’évaluation fonctionnelle était en moyenne de 83 (53-100) pour le score ASES, de 68.5 (-10 - 100) pour le score de Walch-Duplay, de 74.6 (25-100) pour le score de Rowe, et de 25 (0-80) pour le score 3S. Le SSV moyen était de 75% (15-100). Les radiographies montraient une arthrose stade 1 dans 11 cas et stade 2 dans 3 cas et stade 3 dans 1 cas. Dans la littérature, la technique de BR semble donner de meilleurs résultats à long terme que la technique de Bankart isolé pour la stabilisation de l’instabilité antérieure de l’épaule. Nos résultats sont moins bons que ceux retrouvés dans la littérature. Ceci s’explique probablement par une sélection moins stricte des patients, notamment en cas de perte de substance osseuse glénoidienne, ou un nombre d'ancres moins important pour la technique de Bankart que ce qui a été rapporté précédemment.
Dimitri BAKHACH (Montpellier)
16:30 - 17:30
#36812 - 115. Comparaison des ligamentoplasties par auto versus allogreffes dans les DAC chroniques.
115. Comparaison des ligamentoplasties par auto versus allogreffes dans les DAC chroniques.
La prise en charge des DAC chroniques nécessite une réduction AC et une ligamentoplastie. Nous avions rapporté les résultats d’une ligamentoplastie mixte AC et CC au droit interne autologue. Les allogreffes se sont diffusées en France. L’objectif était donc de comparer les résultats radiographiques des ligamentoplasties autologue versus allogreffe.
Deux groupes ont été formés rétrospectivement, respectivement des 20 derniers cas du centre avec autogreffe au droit interne, et les 17 réalisées avec allogreffes, de nature variable. Le transplant mesurait minimum 6 mm en diamètre et 220 mm en longueur. Nous avons comparé rétrospectivement les résultats radiographiques au recul de 0-6-12-24 semaines post-opératoires. Étaient évaluées la distance coraco-claviculaire et la distance acromio claviculaire. La réduction en post opératoire immédiat était comparable dans les 2 groupes auto et allogreffe : anatomique dans 30% des cas, sur-corrigée dans 70%. Il n’y avait aucune perte de réduction à 6 semaines postopératoires. A 12 semaines la perte de réduction était de 1,8 mm (0-11) dans le groupe autogreffe, versus 2,2 mm (0-23) dans le groupe allogreffe. A 24 semaines, une perte de réduction était de 3,2 mm (0-13) dans le groupe autogreffe, versus 6 mm dans (0-25) le groupe allogreffe. La différence de 2,8 mm était significative (p<0,05). Il s’agit d’une étude préliminaire mais il semblerait que la ligamentoplastie par allogreffe entraine une distension supérieure en comparaison avec une autogreffe au droit interne. Une 2ème étude est en cours pour évaluer le retentissement esthétique et fonctionnel de ces pertes de réduction.
Philippe TEISSIER (Montpellier), Jacques TEISSIER, Adriano TOFFOLI, Anthony MARQUANT, Yannick CLOQUELL
17:30-17:45
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CME6
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Evaluation dynamique in vivo du glenoid track chez les patients présentant une lésion de Hill-Sachs : une étude par tomodensitométrie quadridimensionnelle.
Conférencier :
Daisuke MOMMA (Assistant Professor) (Conférencier, Sapporo, Japon)
mise au point sur la pratique clinique et le traitement
17:45-18:00
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CME7
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Procédure arthroscopique Latarjet assistée par le guide SaSumata (SS) ™ : L'innovation française et la rénovation japonaise.
Conférencier :
Shinji IMAI (Conférencier, Shiga, Japon)
mise au point clinique et thérapeutique
|
14:00-15:00
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CE06
CONFÉRENCE D'ENSEIGNEMENT
Les réparations méniscales : comment faire écologique et économique ?
Conférenciers :
Haykel BEN AMOR (Past Président de la TSASS) (Conférencier, Tunis, Tunisie), Mustapha KOUBAA (Président TSASS) (Conférencier, Monastir, Tunisie), Mouadh NEFISS (Orthopédiste) (Conférencier, Tunis, Tunisie), Anis TEBOURBI (Médecin) (Conférencier, La Marsa, Tunisie)
comment faire une réparation méniscale sans implant
15:00-15:15
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SMPG2
SESSION MISE AU POINT
Epidémiologie, techniques chirurgicales et résultats des lésions de la racine méniscale externe
Modérateurs :
Johannes BARTH (orthopédiste) (Grenoble), Haykel BEN AMOR (Past Président de la TSASS) (Tunis, Tunisie), Christophe HULET (Chirurgien orthopédiste ) (Caen)
Conférencier :
Jorge CHAHLA (Conférencier, Chicago, Etats-Unis)
point sur les lésions de la racine méniscale externe
15:15-16:00
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CPG4
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
MÉNISQUES
Modérateurs :
Johannes BARTH (orthopédiste) (Grenoble), Haykel BEN AMOR (Past Président de la TSASS) (Tunis, Tunisie), Christophe HULET (Chirurgien orthopédiste ) (Caen)
15:15 - 16:00
#36285 - ❤ 100. Résultats cliniques de différentes prises en charge des ramp lesions de type 3 du ménisque médial dans la reconstruction du LCA : une analyse comparative entre la réparation all-inside, la réparation au crochet et les lésions "left in situ".
❤ 100. Résultats cliniques de différentes prises en charge des ramp lesions de type 3 du ménisque médial dans la reconstruction du LCA : une analyse comparative entre la réparation all-inside, la réparation au crochet et les lésions "left in situ".
Le traitement optimal des ramp-lésions concomitant à la reconstruction du LCA est toujours controversé. Les lésions de type 3 ne sont pas visibles par voie transnotch sans débridement supérieur, rendant le question de leur prise en charge problématique. Le but de cette étude était d'évaluer les taux de méniscectomies secondaires.
Tous les patients opérés d'une reconstruction du LCA avec ramp-lesion de type 3 de janvier 2012 à mai 2020 ont été revus, quel que soit le traitement réalisé. Une analyse comparative entre 3 groupes a été réalisée pour évaluer le taux méniscectomie secondaire : All-inside repair, suture hook repair et left in situ. Les données suivantes ont été recueillies en préopératoire et au dernier suivi : données démographiques, délai avant l'intervention, laxité latérale, pivot shift, score de Lysholm, score subjectif de l'IKDC, Tegner, et le taux d'échec méniscal. Au total, 113 patients présentant une ramp-lesion de type 3 au cours d'une reconstruction du LCA ont été inclus : 52 (46 %) dans le groupe all-inside, 23 (20,4 %) dans le groupe suture-hook et 38 (33,6 %) dans le groupe "left in situ". Au cours du suivi, quatre cas de méniscectomie secondaire sont survenus avec un échec de la greffe du LCA, et ces patients ont été retirés de l'analyse du taux d'échec de la réparation. Parmi les patients restants, 16 (15,4 %) ont eu une méniscectomie secondaire à un recul moyen de 64,8 mois : 10 patients du groupe all-inside repair (20,4 %), 4 patients du groupe suture-hook (18,2 %) et 2 patients du groupe Groupe "left in situ" (6,1%). Dans le modèle de Cox ajusté, le type de traitement n'était pas associé de manière statistiquement significative aux événements de méniscectomie secondaire (p = 0,208). Le seul facteur de risque de méniscectomie secondaire dans cette cohorte était la laximétrie préopératoire >7 mm (OR=3,58, IC 95%[1,084 ; 11,845], p=0,0365). Les taux de méniscectomie secondaire après ramp)lesion de type 3 du ménisque médial concomitante à une reconstruction du LCA sont similaires quelle que soit la prise en charge choisie de la lésion du ménisque médial.
Adrien SAINT-ETIENNE, Rayane BENHENNEDA (Tours), Thais DUTRA VIEIRA, Jean-Marie FAYARD, Mathieu THAUNAT
15:15 - 16:00
#36683 - 101. Résultats à long terme des réparations des RAMP lésions du ménisque par voie d'abord postéro-médiale lors de la reconstruction du ligament croisé antérieur : étude au recul minimal de 10 ans.
101. Résultats à long terme des réparations des RAMP lésions du ménisque par voie d'abord postéro-médiale lors de la reconstruction du ligament croisé antérieur : étude au recul minimal de 10 ans.
Objectif : Évaluer les résultats à long terme et le taux de réintervention pour échec de la réparation arthroscopique par suture all-inside des RAMP lésions du ménisque médial par une voie d'abord postéro-médiale lors de la reconstruction du ligament croisé antérieur (ACL).
Tous les patients ayant été opérés d’une suture du segment postérieur du ménisque médial (RAMP lésion) au crochet par une voie d'abord postéro-médiale lors de la reconstruction du Ligament Croisé Antérieur (LCA) au recul minimal de 10 ans ont été inclus dans l'étude. La laxité antérieure différentielle a été évaluée en pré et postopératoire. L’évaluation fonctionnelle pré et postopératoire était basée sur le score IKDC subjectif pour les activités de vie quotidienne et l’échelle d’activité de Tegner pour le niveau sportif. Les réinterventions pour échec de la réparation méniscale et autres complications ont été également enregistrées lors du dernier suivi. 81 patients ont été initialement inclus dans l’étude. 2 patients ont présenté une rupture itérative du LCA (avec RAMP lésion) et ont été exclus de l’analyse. 15 patients étaient perdus de vue. 64 patients ont été inclus dans l’analyse finale. Le recul moyen était de 124.8 mois (intervalle: 122.4 à 128.4 mois). La laxité antérieure moyenne était significativement améliorée passant de 7.4 mm ± 1.5 (intervalle 5-12 mm) à 0.4 mm ± 1.3 au dernier recul (intervalle -3-4 mm) (p < 0.0115). Le score IKDC subjectif moyen était passé de 64.3 ± 13.41 (intervalle 34-92) avant l'opération à 91.07 ± 12.19 (intervalle 49-100) lors du dernier suivi (p<0.0001). L'échelle d'activité de Tegner lors du dernier suivi (6.3 ± 1.6) était inférieure à celle avant le traumatisme (7.1 ± 1.6) (p=0.0198). Quatorze patients (21.9%) ont présenté un échec de la réparation méniscale et ont été ré-opérés. Le délai moyen entre la réparation initiale et la réintervention était de 64.5 mois (intervalle de 13 à 126 mois) et la médiane était de 60.6 mois. Nos résultats montrent que la réparation arthroscopique des RAMP lésions du ménisque médial lors de la reconstruction du LCA par une voie d'abord postéro-médiale présente un taux important d'échecs à 10 ans de recul, la moitié de ces échecs de suture survenant 5 ans après la réparation initiale.
Niveau de preuve : Niveau IV, case series (sans groupe témoin).
Luca TANEL (Bolzano, Italie), Mathieu THAUNAT, Bertrand SONNERY-COTTET, Pierre Jean LAMBREY, Adrien PORTET, Antoine VINCENT, Thais DUTRA VIEIRA, Nicolas JAN, Jean Marie FAYARD
15:15 - 16:00
#36608 - 102. Bons résultats à long terme des sutures méniscale sans avivement. Étude monocentrique à 10 ans de recul.
102. Bons résultats à long terme des sutures méniscale sans avivement. Étude monocentrique à 10 ans de recul.
La suture des lésions méniscales est actuellement recommandée. L'avivement de la lésion méniscale est considéré comme une étape indispensable à la bonne cicatrisation des lésions. L'hypothèse de cette étude était que la suture méniscale sans avivement préalable donnait des résultats similaires à long terme.
Il s’agit d’une étude rétrospective continue. Tous les patients ont été opéré d'une suture méniscale arthroscopique sans avivement de la zone lésée à l'aide d’un matériel dédié avec suture de dedans en dehors. Le protocole postopératoire standardisé associait mobilisation libre, appui complet et reprise du sport retardée à trois mois. Tous les patients ont été recontactés par téléphone au recul de 10 ans pour connaître le devenir de la suture méniscale, en se focalisant sur les réinterventions. Les courbes de survie ont été calculées pour deux événements : survie de la suture méniscale initiale et survie du ménisque lésé. 73 cas ont été inclus : huit femmes et 65 hommes, d'un âge moyen de 30 ± 10 ans. Le ménisque médial était touché dans 58 cas (79%), le ménisque latéral dans 14 cas (20%), avec une lésion biméniscale (1%). Une reconstruction du ligament croisé antérieur a été réalisée dans 31 cas (42%).
20 réinterventions ont été réalisées au cours du suivi de 10 ans : 12 méniscectomies (16%) et 8 sutures itératives (11%). Aucune suture itérative n’a nécessité d’autre intervention. Il n’y a pas eu de nécessité d’implantation prothétique. Le ménisque opéré était intact au dernier recul connu dans 61 cas (84%). Le taux de survie à 10 ans de la suture initiale était de 67%. Le taux de survie à 10 ans du ménisque lésé était de 79%. Ces résultats se comparent favorablement aux résultats à long terme des sutures méniscale avec avivement préalable publiés dans la littérature. L'avivement de la zone à suturer est un geste technique complexe qui rallonge la durée opératoire, ce qui peut faire hésiter les chirurgiens et favoriser la méniscectomie. Le bénéfice de cet avivement n'a jamais été démontré, et les résultats de la présente série pourraient faire suspecter que cet avivement n'apporte pas d’amélioration significative du résultat cicatriciel. Il serait souhaitable d'organiser une véritable étude comparative pour trancher cette question.
Jean-Yves JENNY (Strasbourg), Ceyran HAMOUDI, Pierre Antoine DEBORDE
15:15 - 16:00
#36795 - 103. Etude analytique des facteurs de risque des lésions de la rampe postéro-médiale.
103. Etude analytique des facteurs de risque des lésions de la rampe postéro-médiale.
Rapporter la prévalence et les facteurs de risque de lésions de la rampe méniscale
Etude prospective entre décembre 2019 et février 2023, incluant 138 genoux avec une rupture concomitante du LCA. Le sexe masculin était dominant avec 137hommes/1femme. Tous les patients ont bénéficié d'une reconstruction primitive du LCA durant laquelle une exploration systématique de la rampe a été faite par la voie de l'échancrure suivie par un examen à l'aiguille. La voie postéromédiale n'a pas été systématique. L'échantillon a été scindé en deux groupes par rapport à la présence ou non d'une lésion de la rampe. L'analyse IRM pré-opératoire retrouvait 22 lésions de la rampe. L'examen arthroscopique par voie de l'échancrure avec ou sans voie postéro-médiale a retrouvé 43 lésions au total. La présence de l'œdème osseux des plateaux postéro-médiaux (39/43) était fortement corrélée à la présence de lésion de la rampe (P=0.004). Le délai entre le traumatisme et la chirurgie était un facteur prédictif de lésion: 8mois vs 23 mois (P=0.001). Le traumatisme initial (sport pivot contact) était un facteur prédictif (P=0.02). La pente osseuse tibiale postéro-médiale n'a été mesurée que chez 27 patients dans le groupe de lésion de la rampe vs 39 dans le groupe sans lésions qui retrouve une pente moyenne de 9mm vs 4mm dans l'autre groupe Une prévalence de lésion de la rame de 31% au cour des ruptures du LCA suggère une exploration systématique du compartiment postéro-médiale surtout si on est face à un sportif pivot contact, un délai entre le traumatisme et la chirurgie au-delà d'une année et en cas d'œdème osseux du plateau postéro-médial avec une pente postéro-médiale augmentée.
Mahdi GHÉNAIET (Alger, Algérie), Redouane SI LARBI, Nacim SOAL, Abdelkader CHIKHI
15:15 - 16:00
#36660 - 104. Lésions méniscales associées aux ruptures du LCA datant de plus de 2 ans : incidence, cartographie et types.
104. Lésions méniscales associées aux ruptures du LCA datant de plus de 2 ans : incidence, cartographie et types.
Le moment optimal de la reconstruction du LCA Dépend de plusieurs facteurs, dont les lésions méniscales associées. Celles-ci participent au retentissement fonctionnel ainsi qu’à l'arthrose secondaire. Notre étude se focalise sur les lésions méniscales chez les patients ayant eu une reconstruction du LCA après un délai dépassant les deux ans.
Nous avons étudié rétrospectivement 289 patients opérés entre janvier 2016 et décembre 2021 pour une reconstruction du LCA sous arthroscopie et avons recensé 73 patients qui ont été opérés avec un délai supérieur à 2 ans du traumatisme initial. Un formulaire pré-établi a été rempli pour chaque patient à partir du dossier médical, relevant les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, radiologiques et thérapeutique de chaque patient.Les résultats de l'exploration arthroscopique ont été consignés. Une incidence des lésions méniscales atteignant 78% a été retrouvée chez ces patients.
Une concentration des lésions au niveau des cornes postérieures des deux ménisques et surtout celle du ménisque interne (36% des lésions) a été notée. L'atteinte de la rampe postéro-médiale était rencontrée dans 19% des cas. La fréquence des lésions en anse de seau a été de 28%.Un taux de réparation légèrement moindre chez cette population a été retrouvée avec 54% de réparations réalisées. La fréquence des lésions méniscales apparues secondairement à une rupture du LCA prise en charge tardivement est un argument en faveur d'une reconstruction précoce. Une exploration minutieuse des différents segments méniscaux doit être réalisée chez cette population, avec une attention particulière pour les compartiments postérieurs.
Mohamed Youssef SOUAYAH (Tunis, Tunisie), Hichem ABID, Anis TBORBI, Hedi EZZINE, Mouadh NEFISS
15:15 - 16:00
#36571 - 105. Les méconduites scientifiques en chirurgie : étude des soumissions d’articles à la revue OTSR et méta-analyse.
105. Les méconduites scientifiques en chirurgie : étude des soumissions d’articles à la revue OTSR et méta-analyse.
La fraude scientifique a toujours existé : une revue prestigieuse Proccedings of the National Academy of Sciences (Proc. Natl. Acad. Sci. USA, 2012) rapportait que les articles rétractés pour non-respect de l’intégrité scientifique avaient été multiplié par 10 en 10 ans.
Nous avons mené une étude rétrospective sur une année des articles soumis à OTSR afin de : déterminer les taux de plagiats et les taux de non-déclarations des conflits d’intérêts des auteurs français. Ont été retenus comme « plagiat » les concordances à plus de 20% avec l’utilisation du logiciel Ithenticate (Les conflits d’intérêt sont recherchés pour les auteurs français sur le site Transparence du ministère de la Santé et des solidarités (www.transparence.snaté.gouv.fr) ; les sommes non déclarées supérieures à 1000€ ont été retenues comme critère principal de la non-déclaration des liens d’intérêts.
L’étude statistique (avec un IC 95) a été réalisée avec le logiciel StatView (version 2 .25 du 06 10 2021). - de l’étude rétrospective des soumissions à la revue OTSR : 851 soumissions ont été analysées. Le logiciel iThenticate a retrouvé 152 (17,8%) soumissions avec plus de 20% de concordance avec un article déjà publié Au total sur les 289 auteurs français 275 (95%) non-déclarations de liens d’intérêts supérieurs à une somme supérieure ou égale à 1000€ concernant les soumissions comprenant au moins un auteur français ont été retrouvées.
- de la méta-analyse : 1794 articles ont été analysés ; tous les types de fraudes sont décrits : plagiat , salami- slicing , embellissement des données etc. Il n’ y a pas de prédominance d’une spécialité médicale dans les méconduites de la fraude scientifique ; tous les métiers sont concernés : médecins , chirurgiens, biologistes ,infirmiers , chercheurs appartenant à un organisme de recherche (INSERM , ; CNRS en France) La notion de « fraude » augmente régulièrement au cours des années étudiées ( 2010/2022) ; l’estimation du pourcentage de fraude scientifique varie de 2% à 8% dans les articles étudiés. La fraude scientifique est constituée par la fabrication ou falsification de données, plagiats et des pratiques douteuses : position d’auteurs dans les publications, embellissement de données et des résultats, omission des déclarations des liens d’intérêt. Les secteurs de la recherche médicale sont les plus exposés par ces fraudes ;l’impact de ces méconduites relayées par les médias a toujours des conséquences désastreuses qui décrédibilisent la notion de recherche.
Henry COUDANE (Nancy), Olivier JARDE, Jane L DANAN
15:15 - 16:00
#36279 - 106. Résultats fonctionnels similaires après reconstruction associée du LCA et de la racine postéro-latérale comparés aux reconstructions de LCA isolées à deux ans de suivi.
106. Résultats fonctionnels similaires après reconstruction associée du LCA et de la racine postéro-latérale comparés aux reconstructions de LCA isolées à deux ans de suivi.
La racine postérieure du ménisque externe est de plus en plus souvent réparée lors de la reconstruction du LCA. L’objectif de cette étude était de comparer les résultats fonctionnels ainsi que le taux de complications lors de reconstruction du LCA avec ou sans réparation de la racine méniscale postéro-latérale.
Les patients opérés d’une reconstruction du ligament croisé antérieur avec réparation de la racine postérieure du ménisque externe entre 2016 et 2020 à l’hôpital Sainte-Marguerite (Marseille) ont été inclus dans cette étude. Ils ont été appariés avec des reconstructions isolés du ligament croisé antérieur avec ménisque intact sur les critères suivants : Age, genre, IKDC préopératoire. Les données suivantes ont été recueillies : Score KOOS, Score ACL-RSI, Score de Tegner & Lysholm et mesures TELOS. Les complications suivantes ont été recueillies : re-rupture, persistance ressaut rotatoire explosif, nouvelle lésion méniscale. Toutes les réparations de racine méniscale ont été faites avec la technique « Pull-out » décrite par Laprade et al. Après appariement, 100 patients ont été inclus dans cette étude (Age moyen 29,6+/-1,0 ans) avec un suivi moyen de 42,9 +/- 7,3 mois. 50 patients dans le groupe reconstruction isolée du LCA avec ménisque intact (Group A) et 50 patients dans le groupe reconstruction du LCA associé à une réparation de la racine postéro-latérale (Groupe B). Lors de l’évaluation préopératoire, les patients du groupe B avaient un score de KOOS significativement plus faible : 55.9 ± 2.9 vs. 64.6 ± 2.3, p = 0.02. Aucune différence post-opératoire statistiquement significative entre les deux groupes n’a été retrouvée. Après un suivi minimum de deux ans, la reconstruction des racines méniscales postéro-latérale associé à une reconstruction du ligament croisé antérieur ne montre pas de résultats inférieurs à ceux d’une reconstruction isolée du ligament croisé antérieur
Corentin PANGAUD (Lyon), Thomas BARD, Alexandre FERREIRA, Matthieu OLLIVIER, Christophe JACQUET
16:30-16:45
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SMPG3
SESSION MISE AU POINT
Réinsertion de la racine méniscale médiale : indications, techniques chirurgicales et résultats
Modérateurs :
Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Bordeaux), Guillaume DEMEY (chirurgien) (Lyon)
Conférencier :
Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Conférencier, Versailles)
quand faut il réinsérer une racine méniscale médiale
16:45-17:00
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SMPG4
SESSION MISE AU POINT
Est-ce vraiment nécessaire ?
Modérateurs :
Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Bordeaux), Guillaume DEMEY (chirurgien) (Lyon)
Conférencier :
Jean-Yves JENNY (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
nos habitudes sont elles vraiment nécessaires ?
17:00-17:45
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CPG5
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
LCA ET MÉNISQUES
Modérateurs :
Jérémy COGNAULT (Chirurgien) (Lyon), Jean-François POTEL (Orateur) (Toulouse), Redouane SI LARBI (Président AOC) (Alger, Algérie)
17:00 - 17:45
#36770 - 116. Notre expérience avec l'infiltration échoguidée de corticoïdes du mur méniscal pour les lésions méniscales dégénératives stables.
116. Notre expérience avec l'infiltration échoguidée de corticoïdes du mur méniscal pour les lésions méniscales dégénératives stables.
Nous avons étudié l'injection de corticoïdes échoguidée du mur méniscal des lésions dégénératives stables.
L'objectif principal est d'évaluer l'efficacité de cette procédure au recul d'un an au minimum.
L’hypothèse est que cette procédure contribue à éviter le traitement chirurgical et à améliorer les scores cliniques.
198 patients atteints de lésions méniscales dégénératives du ménisque interne ayant bénéficié de cette procédure, réalisée par un radiologue expérimenté, ont été revus rétrospectivement.
Les critères d’exclusion étaient les lésions instables avec des signes de blocages cliniquement, des languettes radiologiquement, et les lésions associées à une arthrose.
Les évaluations ont été réalisées à un an minimum après la procédure via un entretien téléphonique. Le critère de jugement principal était de déterminer si un traitement chirurgical avait été réalisé. Les critères de jugement secondaires étaient le score EVA au repos et à la marche et les scores fonctionnels SKV et TEGNER. Au total, 187 patients âgés en moyenne de 51 ans ont été inclus dans l'étude (11 exclus). Cinq patients (2,6 %) ont signalé des douleurs post-opératoires transitoires au cours des 24 heures qui ont suivi la procédure. Aucune complication immédiate ou différée n'a été observée.
175 patients (93,6%) patients ont montré un soulagement de leurs douleurs méniscales et ont donc évité un traitement chirurgical. 12 patients (6.4%) ont effectué une intervention chirurgicale (7 méniscectomie arthroscopique et 5 ostéotomie tibiale haute).
Au recul minimum d’un an, l'EVA moyenne au repos était de 1,47 contre 2,47 à la marche, le SKV moyen de 71,32 et le TEGNER moyen de 3,75.
L'analyse comparative entre les patients traités par infiltration du mur méniscal seule et les patients ayant subi un traitement chirurgical après l'infiltration des scores EVA au repos et à la marche, SKV, et TEGNER, a montré une différence statistiquement significative en faveur des patients non opérés (P<.0001). L'infiltration du mur méniscal échoguidée est en mesure de fournir un soulagement durable des symptômes et une récupération fonctionnelle dans le temps avec un faible taux de conversion à la chirurgie pour les patients souffrant de lésions dégénératives méniscales stables. Cette procédure offre une alternative thérapeutique dans la prise en charge médicale de ces lésions.
François DUPRAT (Toulouse), Dany MOUARBES, Marie FARUCH-BILFELD, Vincent MAROT, Emilie BERARD, Etienne CAVAIGNAC
17:00 - 17:45
#36656 - 117. Réparation des anses de seau méniscales par la technique de suture IN-OUT : notre expérience.
117. Réparation des anses de seau méniscales par la technique de suture IN-OUT : notre expérience.
La réparation sous arthroscopie est actuellement considérée comme le traitement de référence des anses de seau méniscales. L’objectif de notre travail était d’étudier les résultats cliniques et fonctionnels de la réparation de ces lésions par la technique IN-OUT à court et à moyen terme ainsi que les facteurs pronostiques.
Nous avons mené une étude descriptive, longitudinale et rétrospective et nous avons étudié les dossiers de patients opérés pour des anses de seau méniscales par la technique IN-OUT entre les années 2017 et 2021. Nous avons relevé des données socio-épidemiologiques, cliniques et radiologiques. Un re-visionnage des vidéos arthroscopiques et une étude des comptes rendu opératoires a été réalisé. Nous avons procédé à un examen clinique et au calcul de scores fonctionnels (IKDC, LYSHOLM) au dernier recul. Notre étude a été menée sur 43 anses de seau méniscales associée dans 52% des cas à une reconstruction du LCA. Le score LYSHOLM moyen était de 87.8 [58-96]. Le score IKDC moyen était de 86.2 [62-94]. Quatre-vingt pourcent avaient un bon score LYSHOLM (>84) et un score IKDC supérieur à 80. L’évaluation clinique était en faveur d’une cicatrisation méniscale chez 38 patients (soit 88% des cas). Nous avons objectivé des complications mineures chez six patients (soit 14%) opérés pour des anses internes. Les scores fonctionnels étaient significativement meilleurs chez les patients ayant une reconstruction concomitante du LCA et ayant une lésion étroite. Aucun des facteurs connus classiquement péjoratifs (ancienneté, localisation circonférentielle) n’avait une influence significative sur le devenir de la réparation méniscale. La technique de suture IN-OUT est une option thérapeutique de choix dans notre pratique quotidienne pour la réparation des anses de seau méniscales. Lorsqu’elle est effectuée de manière appropriée, le taux de cicatrisation peut atteindre les 90% avec un minimum de complications.
Anis BOUSRIH, Hichem ABID, Anis TEBOURBI, Ramzi BOUZIDI, Khelil EZZAOUIA, Mouadh NEFISS (Tunis, Tunisie)
17:00 - 17:45
#35205 - 118. Lésions radiales traumatiques du ménisque latéral sur genou stable : résultat des réparations à 2 ans de recul minimum.
118. Lésions radiales traumatiques du ménisque latéral sur genou stable : résultat des réparations à 2 ans de recul minimum.
La suture méniscale est préconisée en cas de lésion isolée du ménisque latéral du sujet jeune. Le but de notre étude était d’évaluer les résultats cliniques et le taux d’échec des réparations des lésions radiales du ménisque latéral sur genou stable et d’évaluer les facteurs de risque d’échec de réparation.
Tous les patients opérés d’une réparation arthroscopique d’une lésion radiale du ménisque latéral sur genou table entre avril 2013 et décembre 2019 ont été évalués rétrospectivement. L’échec était défini comme une reprise chirurgicale pour récidive des symptômes (douleurs, blocages) avec confirmation per-opératoire de l’absence de cicatrisation méniscale. Les données suivantes ont été étudiées : données démographiques (âge, sexe, IMC), délai accident-chirurgie, scores cliniques (Tegner, Lysholm, IKDC), données opératoires (technique de réparation, zone de la lésion, nombre de sutures). 30 patients ont été inclus, d’un âge moyen de 20,1 ans (14-31). Le recul allait de 24 à 110 mois (moyenne de 66,8 +/- 25,2). La technique de réparation utilisait dans 6 cas un implant all-inside (20%), dans 17 cas une suture outside-in (56,7%) et dans 7 cas celle-ci était mixte, associant implant all-inside et suture outside-in (23,3%). Quatre patients (13,3%) ont eu une récidive des symptômes à distance, lors de la pratique d’activités sportives. Les récidives survenaient systématiquement sur la lésion initiale. Les délais réparation-échec étaient de 16, 19, 24 et 37 mois (moyenne = 24 mois +/- 9,27). Tous les autres patients ont pu reprendre leur activité sportive à leur niveau antérieur. Une amélioration significative des scores fonctionnels IKDC, Lysholm et Tegner pré-opératoires et post-opératoires a été rapportée. Nous n’avons pas retrouvé de facteur de risque d’échec dans l’analyse statistique. Le taux de cicatrisation après lésion radiale du ménisque latéral sur genou stable est de 86% à 5 ans de recul moyen, sans influence de la technique sur le résultat à long terme. En cas d’échec, celui-ci survient majoritairement dans les 2 premières années. Il est préconisé de réparer ces lésions qui ont un potentiel de cicatrisation important.
Rayane BENHENNEDA (Tours), Mohamed ALLAJI, Jean-Marie FAYARD, Mathieu THAUNAT, Bertrand SONNERY-COTTET
17:00 - 17:45
#36611 - 119. Incidence et facteurs de risque des lésions du ménisque médial au moment de la reconstruction du LCA : analyse de 4697 genoux.
119. Incidence et facteurs de risque des lésions du ménisque médial au moment de la reconstruction du LCA : analyse de 4697 genoux.
Medial meniscus lesions (MMLs) are a common finding at the time of anterior cruciate ligament (ACL) reconstruction. Posteromedial compartment evaluation reduces the rate of missed diagnoses. The aim of this study was to determine the incidence of MMLs in patients undergoing ACLR, when using posteromedial compartment evaluation.
A retrospective analysis of prospectively collected data was performed. All patients who underwent primary ACLR between January 2013 to March 2023 were considered for study eligibility. The epidemiology was defined by categorizing and reporting the incidence and spectrum of tear types. Risk factors associated with MM lesion were analyzed using a logistic regression model. MMLs were identified in 1851 (39.4%) of 4697 consecutive patients undergoing ACLR. The overall incidence of MMLs was 33.1% for the period of 0-3 months, 38.7% at 3-12 months and 59.6% at >12 months. The incidence increased with longer durations of time between injury and surgery due to significant increases in complex, bucket handle, ramp and flap lesions. The largest increase in incidence was observed for complex tear patterns. Risk factors associated with MMLs included time between injury and surgery >3 months (OR 1.320; 95% CI, 1.155-1.509; p <.0001) and >12 months (OR 3.052; 95% CI, 2.553-3.649; p <.0001), male sex (OR 1.501; 95% CI, 1.304-1.729; p <.0001), BMI ≥25 (OR 1.193; 95% CI, 1.046-1.362; p =.0088) and LM lesion (OR 1.737; 95% CI, 1.519-1.986; p <.0001). Overall, MMLs were identified in 39.4% of 4697 patients undergoing ACL reconstruction when posteromedial compartment evaluation was performed in addition to standard anterior viewing. The incidence of MMLs and their complexity increased significantly with increasing time intervals between the index injury and ACL reconstruction. Risk factors for the presence of medial meniscus tear included male gender, BMI and LM lesions.
Giurazza GIANCARLO, Adnan SAITHNA, Jae-Sung AN, Mohammed LAHSIKA, Joao Pedro CAMPOS, Guier CHRISTIAN A., Thais Dutra VIEIRA (Lyon), Bertrand SONNERY-COTTET
17:00 - 17:45
#36837 - 120. Traitement des kystes méniscaux par exérèse sous arthroscopie.
120. Traitement des kystes méniscaux par exérèse sous arthroscopie.
Le traitement des kystes méniscaux comprend plusieurs techniques dont la décompression simple, excision et le drainage percutané. Le taux de récidive global est de 7%. Le retour au sport concerne 80% des patients.
L’objectif de cette étude était l’évaluation du traitement des kystes méniscaux par exérèse et avivement arthroscopique.
Il s’agit d’une étude rétrospective de patients pris en charge entre le 01/01/2020 et le 01/06/2022. Le critère d’inclusion principal était la présence d’une lésion méniscale symptomatique, sans arthrose, résistante au traitement médical incluant les infiltrations, traitée par excision associé à un avivement sous contrôle arthroscopique. Les patients présentant des lésions traitées par arthrotomie, et ou suture ont été exclus. Les critères d’évaluation clinique étaient le score de Lysholm et KOOS à 1an ainsi que le niveau d’activité (score de Tegner). L’évaluation radiologique était réalisée par un contrôle IRM à 1 an de l’intervention. La population d’étude se composait de 12 patients. Le sexe ratio était de 1 (6H/6F), l’âge moyen de 54.5 ans. Une cause traumatique ancienne est retrouvée pour 25% des patients (3/12) et non traumatique pour 75% des patients (9/12). 75% des lésions concernaient le ménisque latéral contre 25% le ménisque médial. 1 patients était concerné par une lésion kystique bi-méniscale. 16,7% des patients avaient une chondropathie condylienne (stade 2, 2/12) objectivée lors de l’arthroscopie.
Le KOOS moyen à 1 an est de 83.9, le Lysholm moyen à 1 an est de 87.4. 83.3% (10/12) des patients retournaient au même niveau d’activité physique et sportive. Le taux de récidive radiologique était de 16.7% (2/12) à 1 an, sans incidence clinique. Le taux de satisfaction s’élevait à 91.6% (11/12). La prise en charge des kystes méniscaux par kystectomie et avivement donne de bons résultats cliniques et permet un retour au niveau d’activité comparable aux autres techniques opératoires. Le taux de récidive radiologique est de 16.7%, sans corrélation avec le ressenti clinique.
Omar RAJILLAH (Dijon), Nicolas PUJOL, Pierre DENIS-AUBRÉE
17:00 - 17:45
#36782 - 122. L’IA améliore-t-elle les performances de la détection par IRM des lésions ménisco-ligamentaires du genou par le praticien ?
122. L’IA améliore-t-elle les performances de la détection par IRM des lésions ménisco-ligamentaires du genou par le praticien ?
Les algorithmes générés par l’intelligence artificielle (IA) permettent d’améliorer les performances du diagnostic des lésions ménisco-ligamentaires du genou par le radiologue.
Nos objectifs étaient de comparer les performances de détection des lésions ménisco-ligamentaires confirmées en arthroscopie par un praticien spécialisé à partir d’une IRM aidé ou non d’un algorithme d’IA.
Au total, 186 IRM de genoux ont été analysées. Les images provenaient de 88 patients (âge moyen 26 ans, extrêmes 16-54 ans), opérés d’une lésion ménisco-ligamentaire et d’une base d’images IRM annotées de 98 patients avec un genou sain.
L’analyse a été réalisée par deux orthopédistes (interne, CCA) et un radiologue spécialisé en imagerie ostéo-articulaire. Les images ont été annotées en aveugle par les praticiens et par l’algorithme d’IA (Keros v1.4.0®, Incepto, Paris). La procédure a été répétée 3 semaines plus tard par les praticiens, en ayant connaissance de l’annotation par l’algorithme.
Les performances de l’algorithme ont été évaluées par l’aire sous la courbe (AUC). Les performances (sensibilité et spécificité du diagnostic de lésions ménisco-ligamentaires) des praticiens ont été comparées avec/sans l’aide de l’IA (Chi deux). Les valeurs d’AUC pour l’IA (seule) pour la détection de lésion du ménisque médial, du ménisque latéral et du LCA étaient de 0,96 (IC à 95 % 0,93, 0,99) et de 0,91 (IC à 95 % 0,85, 0,96), et de 0,99 (IC à 95 % 0,98, 0,997), respectivement.
La sensibilité moyenne des trois lecteurs pour la détection de lésion du ménisque médial passait de 0,83 (IC à 95% 0,77- 0,89) à 0,91 (IC à 95% 0,86- 0,95) (p=0,04) sans perte de spécificité entre la lecture seule et la lecture aidée par l’IA
La sensibilité et la spécificité pour la détection de lésion du ménisque latéral n’était pas modifiée entre la lecture seule et la lecture aidée par l’IA.
La spécificité pour la détection de lésion du LCA passait de 0,51(IC à 95% 0,45- 0,67) à 0,70 (IC à 95% 0,65- 0,76) (p=0,01) sans perte de sensibilité de 0,93(IC à 95% 0,90- 0,96) à 0,96 (IC à 95% 0,93- 0,98) (p=0,13) entre la lecture seule et la lecture aidée par l’IA Cette étude confirme les performances de l’IA dans la détection et la caractérisation des lésions ménisco-ligamentaires du genou. L’IA a permis d’améliorer significativement la performance de détection des lésions méniscales médiales, et des lésions du LCA sur l’IRM. Cet outil doit être progressivement intégré dans la pratique quotidienne et évalué sur de grandes cohortes.
Julien BEHR (Nantes), Charles GROB, Pascal ZILLE, D'assignies GASPARD, Guillaume HERPE, Catalin ZAVASTIN, Nicolas PUJOL, Christophe NICH
17:45-18:00
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VG1
VIDEOSPOT
Modérateurs :
Jérémy COGNAULT (Chirurgien) (Lyon), Jean-François POTEL (Orateur) (Toulouse), Redouane SI LARBI (Président AOC) (Alger, Algérie)
17:45 - 18:00
Réparation méniscale radiaire.
Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Conférencier, Versailles)
17:45 - 18:00
Inside out avec voie postéro-médiale.
Anis TEBOURBI (Médecin) (Conférencier, La Marsa, Tunisie)
17:45 - 18:00
Inside out sans voie postéro-médiale.
Nabil NAJIHI (Dr) (Conférencier, Rennes)
17:45 - 18:00
Racine du ménisque latéral lors des ruptures du LCA.
Benjamin FREYCHET (chirurgien) (Conférencier, Lyon)
|
14:00-16:00
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RSL
“RETOUR AU SPORT” post LCA
Modérateurs :
Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Bordeaux), Jean-Philippe HAGER (Responsable Scientifique - Modérateur - Orateur) (Lyon), Olivier RAJON (Médecin du sport) (LYON)
14:00 - 16:00
Le time based RTP a-t-il encore du sens ?
Bertrand TAMALET (medecin) (Conférencier, Clairefontaine)
14:00 - 16:00
Outils d’évaluation ?
Pascal MAILLÉ (SFTS - Trésorier) (Conférencier, CLAIREFONTAINE )
14:00 - 16:00
Les différents protocoles utilisés ?
Eric LABOUTE (médecin) (Conférencier, Capbreton), Maxime LARBAIGT (Conférencier, Capbreton)
14:00 - 16:00
Expérience dans un club de football professionnel.
Chistophe BAUDOT (Conférencier, Rabat, Maroc)
14:00 - 16:00
Retour sur le consensus de l’ISAKOS 2022.
Elvire SERVIEN (PUPH) (Conférencier, Lyon)
14:00 - 16:00
Intérêt et limite des applications numériques.
Jean-Marie FAYARD (Chirurgien) (Conférencier, Lyon)
14:00 - 16:00
La motivation et l’appréhension sont-ils les facteurs les plus importants ?
Alexandre RAMBAUD (Masseur-Kinésithérapeute PhD) (Conférencier, Lyon)
16:30-16:45
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RBV
RAPPORT DE LA BOURSE DE VOYAGE SFA/SFTS/SFMKS
16:45-17:30
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TRS
TABLE RONDE
L’hyperspécialisation est-elle une nécessité pour un kinésithérapeute en 2023 ?
Modérateurs :
Ronny LOPES (Docteur) (Lyon), Brice PICOT (Maitre de conférences) (Chambéry)
Conférenciers :
Romain BLANC (Kinésithérapeute) (Conférencier, Perpignan), Arnaud BRUCHARD (Directeur) (Conférencier, Lyon), Patrick DORIE (président SFMKS FORMATION) (Conférencier, Bourges)
17:30-18:00
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RA
RÔLE DE L’AGENT DANS LE PARCOURS ET LA DÉCISION MÉDICALE
Modérateur :
Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Lyon)
Conférencier :
Jean-Pierre BERNES (Conférencier, Cassis)
|
14:00-16:00
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SFAR
SESSION RACHIS
RETOUR D’EXPÉRIENCE DES DIFFÉRENTES TECHNIQUES DE CHIRURGIE SOUS ENDOSCOPIE DU RACHIS
Modérateurs :
Jean Charles LE HUEC (professeur chir ortho rachis) (bordeaux), Amélie LÉGLISE (chirurgien) (Bordeaux)
14:00 - 14:12
Revue série de décompression et hernie discale lombaire opérée par technique UBE: a propos de 600 cas.
Maxime CHALLALI (Conférencier, Grasse)
14:12 - 14:24
Revue d’une série de recalibrage et hernie discale lombaire par technique mono-portale.
Henri D'ASTORG (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse)
14:24 - 14:36
Revue série d'arthrodèses sous endoscopie UBE : résultats série préliminaire.
Nicolas PELLET (chirurgien) (Conférencier, Bruges)
14:36 - 14:48
Déstabilisation ou non après un recalibrage sous endoscopie vidéo-assistée pour CLE sur SPL.
Amélie LÉGLISE (chirurgien) (Conférencier, Bordeaux)
14:48 - 15:00
Première expérience de décompression foraminale et hernie discale cervicale sous endoscopie UBE.
Rachid SADDIKI (Conférencier, TOULOUSE)
15:00 - 15:12
Rapport coût-efficacité de la discectomie endoscopique complète par rapport à la discectomie ouverte pour la sciatique : étude prospective randomisée.
Paul DEPAUW (Conférencier, Rotterdam, Pays-Bas)
15:12 - 15:24
Complications et prises en charges en endoscopie rachidienne.
Antonio FAUNDEZ (médecin chef) (Conférencier, Genève, Suisse)
15:24 - 15:36
Comparaisons résultats fonctionnels à 3 mois après chirurgie de hernie sous tube et sous endoscopie; à propos d'une série de 200 malades.
Guillaume LONJON (Chirurgie) (Conférencier, Montpellier), Alexandre DHENIN (Dr) (Conférencier, Montpellier), Marc VASSAL (Conférencier, Montpellier Cedex 1)
15:36 - 15:48
Syndrome adjacent sous UBE.
Guillaume LONJON (Chirurgie) (Conférencier, Montpellier)
15:48 - 15:58
DÉBAT : « Je peux tout faire avec l’uniportal » - « Je peux tout faire avec l’UBE ».
Henri D'ASTORG (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse), Maxime CHALLALI (Conférencier, Grasse)
15:58 - 16:00
Conclusion.
|
14:00-18:00
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JI
JOURNÉE INFIRMIÈRE
Modérateurs :
Philippe COLLOTTE (chirurgien) (Lyon), Magali DELHOSTE (présidente) (Saint-Orens-de-Gameville), Christian LUTZ (Auditeur) (Strasbourg)
Session pratique : Installation du patient sur table pour permettre une exploration optimale de l'articulation - présentations pour 4 articulations (épaule, coude, hanche, cheville)
Ibode technique au bloc opératoire : Gestion du matériel au bloc opératoire : de la gestion du stock à la commande de matériel spécifique
Actualités professionnelles : Les différentes voies pour obtenir le diplôme d'Ibode (école IBODE, VAE) Place actuelle de l'interim au bloc opératoire
Session technique : Présentation des dernières innovations techniques en chirurgie arthroscopique
Session verte : Echo-responsabilité au bloc opératoire
14:00 - 14:05
Introduction.
Thomas BAUER (Professeur) (Conférencier, Boulogne Billancourt), Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Lyon), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Conférencier, Lyon), Philippe COLLOTTE (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Christian LUTZ (Auditeur) (Conférencier, Strasbourg)
14:05 - 14:15
Session pratique : Comment j'installe une arthroscopie : épaule.
Emmanuelle JACQUEMIN (IDE) (Conférencier, LYON)
14:15 - 14:30
Session pratique : Comment j'installe une arthroscopie : coude.
Vanessa GOUDIN (Conférencier, SAINT GREGOIRE)
14:30 - 14:45
Session pratique : Comment j'installe une arthroscopie : hanche.
Aurélie KLOSE (infirmière de bloc opératoire) (Conférencier, Strasbourg)
14:45 - 15:00
Session pratique : Comment j'installe une arthroscopie : cheville.
Marlène PLAYEZ (infirmière) (Conférencier, LYON)
15:00 - 15:15
L'IBODE technique au bloc opératoire.
Edith LEFEBVRE (Conférencier, Lyon)
15:15 - 15:30
Session actualités professionnelles : Présentation de la formation d’IBODE.
Paolo MORAIS (Formateur Ecole IBODE Lyon) (Conférencier, lyon)
15:30 - 15:45
Session actualités professionnelles : Retour d’expérience après VAE.
Gwen COLLOTTE BARRÉ (IBODE) (Conférencier, LYON), Caroline BAUMSTARK (IBODE) (Conférencier, Lyon)
15:45 - 16:00
Session actualités professionnelles : Interim au bloc : retour d’expérience.
Audrey GUYONNET (Conférencier, Saint-Raphaël), Carole BOUTET (Conférencier, Saint Raphaël)
16:30 - 16:45
Session technique : Conflit de hanche.
Michel RAHME (Chirurgien Libéral) (Conférencier, STRASBOURG)
16:45 - 17:00
Session technique : Réparations des lésions méniscales complexes du genou.
Benjamin FREYCHET (chirurgien) (Conférencier, Lyon)
17:00 - 17:15
Session technique : Quoi de neuf dans la chirurgie arthroscopique de l’épaule ?
Philippe COLLOTTE (chirurgien) (Conférencier, Lyon)
17:15 - 17:30
Session technique : Endoscopie du rachis.
Xavier CASTEL (Conférencier, Lyon)
17:30 - 17:45
Session "Verte" : Recyclage au bloc opératoire : Association Les P’tits doudous.
Valérie VALLÉE (IADE) (Conférencier, ECULLY)
17:45 - 18:00
Session "Verte" : La réparation de coiffe éco-responsable.
Vincent MARTINEL (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Tarbes)
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18:00 |
18:00-18:15
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RPCC
REMISE DES PRIX
DIU, Meilleures communications fondamentales et cliniques
Conférenciers :
Thomas BAUER (Professeur) (Conférencier, Boulogne Billancourt), Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Lyon), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Conférencier, Lyon)
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Samedi 16 décembre |
Heure |
Amphithéâtre |
Salle Forum 4 |
Salle Gratte Ciel |
Salle Tête d'or |
Salon Prestige Gratte Ciel |
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08:00 |
08:00-09:00
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CE07
CONFÉRENCE D'ENSEIGNEMENT
L'osteotomie tibiale de valgisation : quelles (r)évolutions en 2023 ?
Conférenciers :
Guillaume DEMEY (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Matthieu EHLINGER (PUPH) (Conférencier, Strasbourg), Jean-Marie FAYARD (Chirurgien) (Conférencier, Lyon), Matthieu OLLIVIER (puph) (Conférencier, Marseille)
quoi de neuf sur les ostéotomies autour du genou
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08:00-09:00
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TRE
TABLE RONDE
Quoi de neuf dans la compréhension et le traitement de l’instabilité postérieure ?
Conférenciers :
Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Conférencier, Lyon), Marc-Olivier GAUCI (PH) (Conférencier, Nice), Philippe MORODER (Senior Consultant) (Conférencier, Zurich, Suisse)
mise au point clinique et thérapeutique
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09:00 |
09:00-10:00
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SDDG2
SESSION DISCUSSION DE DOSSIERS
validant RMM
Conférenciers :
Stéphane BOISGARD (Conférencier, Clermont-Ferrand), Amira PIERSON (Interne) (Conférencier, Paris), Elvire SERVIEN (PUPH) (Conférencier, Lyon)
discussion de dossier
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09:00-10:00
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CME8
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Gestion péri opératoire de la douleur dans la chirurgie arthroscopique de la coiffe
Conférenciers :
Julien CABATON (MD) (Conférencier, LYON), Gabriel FRANGER (Medecin) (Conférencier, Lyon), Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Lyon)
gestion de risque infectieux
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10:30 |
10:30-10:45
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C2
CONFÉRENCE
L’IRM du genou pour les nuls (chirurgiens)
Modérateurs :
Matthieu OLLIVIER (puph) (Marseille), Romain ROUSSEAU (Past Président SFTS) (Saint-Maur-des-Fossés)
Conférencier :
Julien CLÉCHET (Conférencier, Lyon)
savoir lire une IRM de genou
10:45-11:00
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C3
CONFÉRENCE
L’analgésie péri opératoire en chirurgie du genou
Modérateurs :
Matthieu OLLIVIER (puph) (Marseille), Romain ROUSSEAU (Past Président SFTS) (Saint-Maur-des-Fossés)
Conférencier :
Sebastien BLOC (Anesthésiste Réanimateur) (Conférencier, Paris)
connaître l'analgésie post opératoire
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10:30-11:00
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CME9
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Évaluation des facteurs liés au patient, au chirurgien et à l'implant dans l'arthroscopie de l'épaule : l'importance d'une base de données
Modérateur :
Christel CONSO (chirurgien) (Paris)
Conférencier :
Alexander VAN TONGEL (Surgeon) (Conférencier, Melle, Belgique)
mise au point recherche clinique
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11:00 |
11:00-11:15
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SMPG5
SESSION MISE AU POINT
Pas de modification du placement du tunnel tibial en cas de préservation du LCA natif
Modérateurs :
Matthieu OLLIVIER (puph) (Marseille), Romain ROUSSEAU (Past Président SFTS) (Saint-Maur-des-Fossés)
Conférencier :
Vitor PADUA (Head Knee surgery) (Conférencier, Brazil, Brésil)
poitn technique sur la préservation de l anourrice de LCA lors des ligamentoplasties du LCA
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11:15 |
11:15-12:00
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BQ
BURGER QUIZZ
Animateur :
Thomas BAUER (Professeur) (Animateur, Boulogne Billancourt)
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12:00 |
12:00-12:15
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PC
PRÉSENTATION DU CONGRÈS SFA DE BORDEAUX 2024
Conférenciers :
Thomas BAUER (Professeur) (Conférencier, Boulogne Billancourt), Yacine CARLIER (Chirurgien) (Conférencier, Bordeaux), Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Conférencier, Bordeaux)
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12:15 |
12:15-12:30
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CMP
CLÔTURE DU CONGRÈS ET MOTS DES PRÉSIDENTS
Conférenciers :
Thomas BAUER (Professeur) (Conférencier, Boulogne Billancourt), Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Lyon), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Conférencier, Lyon)
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