Mardi 06 juin |
08:30 |
"Mardi 06 juin"
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PCW01
08:30 - 18:30
Pré-Cours Médecins Winfocus France
Les bases de l'échographie d'urgence (US Life Suport Basic Level 1 - USLS - BL1).
Modérateurs :
Elise CARRIE (Urgentiste) (Mont-de-Marsan), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Bobigny)
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Carmela GRACI (Médecin) (Conférencier, Milan, Italie), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Public : Médecins, Jeunes de l'urgence
- Familiarisation avec l’outil échographique
- Connaître les principales indications de l’échographie en urgence ou en soins intensifs
- Définir et rechercher les images en sélectionnant les différentes fenêtres et incidences
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Salle 252B |
09:00 |
"Mardi 06 juin"
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PC02
09:00 - 17:00
Journée des Infirmiers de l'Urgence / 1ère édition !
Modérateur :
Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble)
Coordonnateur :
Nicolas TERMOZ MASSON (Coordonnateur, Grenoble)
09:00 - 10:15
Gestion de la douleur.
Bruno GARRIGUE (IADE cadre de santé) (Conférencier, Bonnay)
La douleur dans tous ses états :
Physiologie de la douleur
Présentation des différents types de douleur
Les échelles d'évaluation de la douleur : Auto et hétéro évaluation
L'adaptation des échelles de la douleur au patient (pédiatrie, personne âgée)
Et demain ? L'évaluation de la douleur via un dispositif de mesure de la douleur
Pharmacologie de la douleur :
Les différentes classes thérapeutiques
Quelle thérapeutique pour quel type de douleur ?
Cas pratiques
Discussion autour de l'intérêt d'une pose de PCA de Morphine aux urgences dans certaines pathologies
Hypnose dans le domaine de l'urgence :
Définir l'hypnose
Expliquer le fonctionnement de l'hypnose
Intérêt de l'hypnose dans la prise en charge de la douleur
Etat hypnotique et réalité virtuelle : Une piste pour la gestion de la douleur?
Distinction entre hypnose et distraction
10:30 - 12:00
Approche et particularité de la prise en charge du patient agressif.
David BARRAUD (IDE) (Conférencier, Grenoble), Noémie AYACHE (Conférencier, Paris)
La patient agressif : gérer une situation de violence aux Urgences
La contention : présenter les différentes techniques
14:00 - 15:15
Le Triage.
Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris), Romuald MENORET (IDE) (Conférencier, Paris)
Le triage en IOA : explorer les bases du triage
Le triage en pré-hospitalier : présenter les différentes méthodologies de triage en pré-hospitalier et le mettre en pratique
15:30 - 17:00
Spécificité des urgences vitales.
Clément ROUXEL (Ide) (Conférencier, Dijon), Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Conférencier, Dijon)
Concept et réglementation rôle IDE en SAUV : définir la SAUV et ses spécificités au sein d'un service d'urgence
Principe de Leadership paramédicale en SAUV : décrire le rôle IDE dans le contexte de la SAUV, aborder les techniques de communications en situation d'urgence vitale
Cas clinique interactif
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Salles 224-225-226 |
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"Mardi 06 juin"
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PC03
09:00 - 18:00
Pré-Cours Médecins
Abords thoraciques en Médecine d'Urgence
Pédagogie - Enseignement - Formation
Coordonnateur :
Mathieu COBLENCE (Coordonnateur, Quincy-sous-Sénart)
Conférencier :
Mathieu COBLENCE (Chirurgien) (Conférencier, Quincy-sous-Sénart)
Indications des abords thoraciques en Médecine d'Urgence
Réalisation des thoracotomies de ressuscitation
Drainage thoracique
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Salles 320-321-322-323-324 |
10:00 |
"Mardi 06 juin"
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PC01
10:00 - 18:00
Journée des Assistants de Régulation Médicale
Evaluation SAMU / SMUR
Coordonnateur :
Eric PERRET (Coordonnateur, Annecy)
10:00 - 18:00
Appel pour accouchement inopiné.
Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Conférencier, Bordeaux), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Conférencier, Angers)
Accueillir l’appelant de façon adaptée et écouter la demande verbale et para verbale
Analyser l’environnement sonore et le contexte de l’appel
Identifier le contexte géographique
Etablir une relation permettant la mise en confiance de l’appelant
Questionner avec précision pour obtenir les informations permettant de caractériser la situation
Utiliser les techniques de communication adaptées en fonction de l’appel, de l’appelant et de l’outil de communication
Adapter sa communication à la situation en gérant son stress et ses émotions
Distinguer l’urgence à partir des indications recueillies
Hiérarchiser le degré d’urgence (à partir des scores existants : malinas / spia)
Identifier le niveau de priorisation de la Régulation Médicale (RM)
Déterminer les secours à engager avant régulation médicale
Donner les conseils en attendant la régulation médicale
Guider l’appelant pour une mise en œuvre des gestes d’urgence, dans le cadre de protocoles pré établis, dans l’attente de la régulation médicale
Transmettre au médecin régulateur les informations caractérisant la situation
Connaître les principes de l’organisation de la réponse opérationnelle
Connaître la terminologie en anglais.
10:00 - 18:00
Prise en charge d’un appel pour urgence respiratoire. Reconnaître les signes de gravité lors d’un appel pour malaise au SAMU CENTRE 15.
Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy), Eric PERRET (ARM) (Conférencier, Annecy), Vincent BOUVET (Superviseur) (Conférencier, LAVAL)
Accueillir l’appelant de façon adaptée
Reconnaître le contexte géographique
Ecouter la demande verbale et para verbale
Etablir une relation permettant la mise en confiance de l’appelant
Utiliser les techniques de communication adaptées en fonction de l’appelant
Identifier les facteurs de gravité de la détresse respiratoire
Adapter sa communication à la situation en gérant son stress et ses émotions
Savoir questionner pour analyser l’état clinique du patient (technique de l’ADCDE)
Hiérarchiser le degré d’urgence (savoir identifier un AC, un trouble de conscience, une dyspnée)
Identifier le niveau de priorisation de la Régulation Médicale suivant le référentiel du guide de la régulation médicale
Identifier les facteurs de gravité du malaise
Déterminer les secours à engager avant régulation médicale
Donner les conseils et guider l’appelant pour une mise en œuvre des gestes d’urgence, dans le cadre de protocoles pré-établis
Faire une synthèse au médecin régulateur des informations caractérisant la situation
Connaître les principes de l’organisation de la réponse opérationnelle (suivant le référentiel du guide de la régulation médicale)
Connaître la terminologie en anglais.
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Salles 221-222-223 |
14:00 |
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PC04
14:00 - 18:00
Pré-Cours Médico-Soignants
Paris Best Evidence in Emergency Medicine - BEEM
Evaluation Services d'Urgences
Coordonnateur :
Marcel EMOND (Coordonnateur, Québec, Canada)
Conférenciers :
Axel BENHAMED (Médecin) (Conférencier, Quebec, Canada), Marcel EMOND (Médecin urgentologue) (Conférencier, Québec, Canada), Eric MERCIER (Professeur adjoint) (Conférencier, Québec, Canada), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers), Judy MORRIS (Physician, Associate Professor) (Conférencier, Montréal, Canada), Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
À la fin de l’activité, le participant pourra :
- Énumérer les meilleures évidences des derniers 12 mois dans différents domaines de la Médecine d’Urgence
- Appliquer les meilleures pratiques pour les soins des patients aux Urgences
- Reconnaitre les aspects importants de la pratique EBM en Médecine d’Urgence
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Salles 326-327-328 |
Mercredi 07 juin |
08:30 |
"Mercredi 07 juin"
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PCW01bis
08:30 - 18:30
Pré-Cours Médecins Winfocus France
Les bases de l'échographie d'urgence (US Life Suport Basic Level 1 - USLS - BL1).
Modérateurs :
Elise CARRIE (Urgentiste) (Mont-de-Marsan), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Bobigny)
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Carmela GRACI (Médecin) (Conférencier, Milan, Italie), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Public : Médecins, Jeunes de l'urgence
- Familiarisation avec l’outil échographique
- Connaître les principales indications de l’échographie en urgence ou en soins intensifs
- Définir et rechercher les images en sélectionnant les différentes fenêtres et incidences
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Salle 252B |
08:45 |
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CE01
08:45 - 10:15
Conférence Exceptionnelle
Les patients célèbres de l’histoire, aurions-nous pu les sauver ?
Autres
Modérateurs :
Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse), Matthieu HEIDET (Médecin) (Créteil), Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes)
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Philippe Charlier est médecin légiste, archéologue, anthropologue et surtout paléopathologue. Il étudie donc les maladies observées chez les populations du passé. Il nous présentera les résultats principaux de ses travaux concernant les patients célèbres de l'histoire.
08:45 - 10:15
Les patients célèbres de l’histoire, aurions-nous pu les sauver ?
Philippe CHARLIER (Directeur du département de la recherche et de l'enseignement) (Conférencier, Paris)
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Amphi Bleu |
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"Mercredi 07 juin"
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CM46
08:45 - 10:15
Conférence Médecins - Session SFMU-SFR
Avis croisés en imagerie en traumatologie
Imagerie - Radiologie, Traumatologie
Modérateurs :
Margaux FERTAT (Médecin) (Annecy), Benoît VIVIEN (Adjoint du Chef de Service du SAMU de Paris, Responsable du SAMU Pédiatrique Régional IDF) (Paris)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Notre collaboration avec les radiologues est permanente. Il est primordial que nous nous comprenions mutuellement nos contraintes et nos avis. Dans cette session, trois médecins urgentistes et radiologues croiseront leurs avis sur trois situations traumatiques.
08:45 - 10:15
Le patient victime d'un traumatisme crânien non grave - L'avis de l'urgentiste.
Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Conférencier, Bordeaux)
08:45 - 10:15
Le patient victime d'un traumatisme crânien non grave - L'avis du radiologue.
Sébastien VERCLYTTE (Neuroradiologue) (Conférencier, Marcq en baroeul)
08:45 - 10:15
Le patient suspect de traumatisme grave - L'avis de l'urgentiste.
Axel BENHAMED (Médecin) (Conférencier, Quebec, Canada)
08:45 - 10:15
Le patient suspect de traumatisme grave - L'avis du radiologue.
Kathia CHAUMOÎTRE (PU-PH) (Conférencier, Marseille)
08:45 - 10:15
Bilan lésionnel du patient traumatisé grave instable - L'avis de l'urgentiste.
Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
08:45 - 10:15
Bilan lésionnel du patient traumatisé grave instable - L'avis du radiologue.
Ingrid MILLET (PU-PH) (Conférencier, Montpellier)
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Amphi Havane |
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CM55
08:45 - 10:15
Conférence Médecins - Session Ethique
Enjeux éthiques, enjeux économiques : une problématique commune face au déséquilibre de l'offre et de la demande ?
Ethique, Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier
Modérateurs :
Jeannot SCHMIDT (Professeur des universités) (Clermont-Ferrand), Pierre VALETTE (Médecin) (Arras)
Coordonnateur :
Emmanuel MONTASSIER (Coordonnateur, Nantes)
Dans cette session, un soignant et un économiste discuteront de la situation des urgences, en faisant le parallèle entre la crise des urgences et le déséquilibre croissant entre l'offre et la demande de soins
08:45 - 10:15
L'avis du médecin.
Martin BEHR (Médecin urgentiste) (Conférencier, Strasbourg)
08:45 - 10:15
L'avis de l'économiste.
Philippe BATIFOULIER (Professeur) (Conférencier, Paris)
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Salle 242B |
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CMS20
08:45 - 10:15
Conférence Médico-Soignants
Régulation et prise en charge du patient délirant avec risque suicidaire chez l'adulte et chez l'adolescent.
Ambulanciers, ARM, Psychiatrie, Psychologue, Régulation
Modérateurs :
Carla DE STEFANO (psychologue) (Bobigny), Eric PERRET (ARM) (Annecy)
Coordonnateur :
Carla DE STEFANO (Coordonnateur, Bobigny)
Le patient delirant avec un risque suicidaire peut mettre à dure épreuve l'equipe soignante ainsi que l'assistant de regulation medicale. Comment rentrer en contact avec lui et comment evaluer et reguler correctement le risque suicidaire? Cette session abordera les techniques de communication efficace pour favoriser le contact avec le patient ainsi que le fonctionnement de la plateforme 3114. Une attention particuliere sera donnée aux adolescents et à leurs conduites à risque, phenomene de plus en plus rencontré et geré par les SMUR.
08:45 - 10:15
Comment être efficace dans la communication avec le patient delirant ?
Laure ROUGEGREZ (Psychiatre) (Conférencier, Lille)
08:45 - 10:15
Régulation du patient délirant et évaluation du risque suicidaire chez l'adulte et l'adolescent.
Jonathan BOULET (ARM) (Conférencier, Toulon)
08:45 - 10:15
Existe t-il un risque suicidaire dans les conduites d'alcoolisation rapides et de prise de toxique chez les adolescents ?
Luc VINCENT (IDE) (Conférencier, Metz-Tessy)
08:45 - 10:15
La régulation par un IDE de psy.
Julien KATZ (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
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Salle 251 |
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CLM01
08:45 - 10:15
Communications Libres Médecins
Améliorer la prise en charge des sujets agés
Modérateurs :
Daniel MEYRAN (MEDECIN) (Marseille), Raphaëlle VARENNES (PH) (Nîmes)
08:45 - 10:15
#33262 - CP01 Arrêt cardiaque extrahospitalier du centenaire : le rôle de la réanimation cardio-pulmonaire.
CP01 Arrêt cardiaque extrahospitalier du centenaire : le rôle de la réanimation cardio-pulmonaire.
introduction : La population âgée augmente d'année en année, en particulier les personnes âgées de 90 ans et plus. Les centenaires représentent une petite proportion des victimes d'ACEH. L'utilité de la RCP dans cette population est sujette à débat et soulève une réelle question éthique. L'objectif de cette étude est de décrire une population de centenaires victimes d’ACEH issue du RéAC. Les objectifs secondaires seront d’identifier les facteurs associés à une réanimation cardiopulmonaire spécialisé (RCPS) par le SMUR et à la reprise d’une activité circulatoire spontanée (RACS).
Materiel et méthodes : Nous avons inclus les centenaires avec un ACEH enregistré dans le RéAC entre juillet 2011 et septembre 2021. Les caractéristiques cliniques et démographiques, le contexte de l'OHCA, les soins reçus et la survie ont été analysés. Le résultat principal était le taux de survie 30 jours après l'ACEH ou à la sortie de l'hôpital.
Résultats : Sur les 132 centenaires inclus, 17 avaient reçu une RCPS soit 12,9% des patients. Une RACS a été observé dans 5 de ces 17 cas. La réanimation de base (RCPB) avait été initiée par des témoins dans 35,6% des cas et par les pompiers dans 69,2%. A l'arrivée du SMUR, une asystolie était constatée dans 91,3% des cas. Les personnes ayant reçu une RCPS étaient plus susceptibles d'avoir souffert d'asphyxie, d'électrocution, de noyade ou d'overdose (35,3 %, contre 10,5 % lorsqu’il n’y avait pas de RCPS pratiquée). Dans le groupe RCPS, la RACS était associée à la pratique d’une RCPB par les témoins (60,0% de RCPB dans le groupe RACS, contre 50,0% des cas sans RACS) ou par des pompiers (100,0 % contre 75,0 %, respectivement) et à un no flow (6 min contre 11 min, respectivement). Aucun des 132 centenaires inclus n'était en vie 30 jours après l'ACEH.
Discussion : Après un ACEH chez un centenaire, l'âge semble être un obstacle à l'initiation de l'RCPS mais pas à l'initiation du RCPB par les témoins ou les sapeurs-pompiers.
Conclusions : Le fait qu'aucune des victimes n’ait survécu 30 jours après l'arrêt cardiaque soulève des questions éthiques et économiques sur l'utilité de la réanimation chez les victimes très âgées d'un ACEH.
Aucun
Valentine CANON (Lille), Eric WIEL, Nicolas SEGAL, Christophe DI POMPEO, Hervé HUBERT, Gr RÉAC
08:45 - 10:15
#33157 - CP02 Évaluation de la prise en charge des sujets âgés de 75 ans ou plus admis en salle d’accueil des urgences vitales pour sepsis urinaire.
CP02 Évaluation de la prise en charge des sujets âgés de 75 ans ou plus admis en salle d’accueil des urgences vitales pour sepsis urinaire.
Introduction : Les infections urinaires sont l’une des premières causes de sepsis chez les personnes âgées. La mortalité précoce est conditionnée par la détection et la prise en charge précoce du sepsis dès l’admission en service d’urgence. L’objectif de l’étude était d’évaluer la prise en charge des sepsis urinaires des patients âgés admis en salle d’accueil des urgences vitales, au regard des recommandations de la Surviving Sepsis Compaign de 2016 et de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française de 2017.
Matériel et Méthode : L’étude conduite était rétrospective, observationnelle, analytique, monocentrique. Les critères d’inclusion étaient des patients de 75 ans ou plus ayant un diagnostic de sepsis urinaire et admis en salle d'accueil des urgences vitales entre 2017 et 2020. Le sepsis était défini par la Third International Consensus Definitions for Sepsis and Septic shock de 2016 comme une dysfonction d’organe menaçant le pronostic vital et causée par une réponse inadaptée de l’hôte à une infection. Le critère de jugement principal était composite intégrant l’administration d’une antibiothérapie et d’un remplissage vasculaire dans un délai de 3 heures suivant l’admission aux urgences, la réalisation de prélèvements infectieux préalables, le dosage du lactate artériel ainsi que l’initiation d’une biantibiothérapie associant un aminoside.
Résultats : 196 patients ont été inclus, âgés de 86 ans (±0,83), dont 50,5% de femmes (n=99). L’ensemble des recommandations étaient respectées dans 54,0% des cas (n=67/124, IC95% 44,8-63,0), incluant l’administration d’une antibiothérapie dans les délais dans 79,9% des cas (n=127/159), le remplissage dans 51,6% (n=64/124), les prélèvements infectieux préalables dans 86,7% (n=170/196) pour les hémocultures et 98,0% (n=192/196) pour les examens cytobactériologiques des urines, le dosage du lactate dans 88,8% (n=174/196) et l’administration d’une biantibiothérapie dans 53,1% des prises en charge (n=104/196). La prévalence du décès intra-hospitalier à 30 jours était de 19,4% (n=38/196, IC95% 14,1-25,6).
Discussion : Les études antérieures retrouvaient des taux de respect des recommandations très hétérogènes entre 8,7% et 53,0% des prises en charge. Notre étude a identifié deux axes d’amélioration : le remplissage vasculaire précoce et l’administration d’une double antibiothérapie.
Aucun
Noha EL AKEL (Toulouse)
08:45 - 10:15
#33250 - CP03 Impact de l'association tadalafil et silodosine sur la recidive des retentions aiguës d'urines secondaires a une hyperplasie benigne de la prostate : essai clinique randomise en double aveugle.
CP03 Impact de l'association tadalafil et silodosine sur la recidive des retentions aiguës d'urines secondaires a une hyperplasie benigne de la prostate : essai clinique randomise en double aveugle.
Introduction : La rétention aigue d’urine (RAU) est une complication fréquente de l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP). Le traitement est basé sur un sondage transurétral et une médication par alpha-bloquant. Devant l’implication de l’inflammation prostatique dans la RAU et le rôle anti-inflammatoire des IPDE5, l’association Tadalafil aux alpha-bloquants pourrait avoir un grand intérêt dans la prise en charge des RAU secondaires à une HBP. Le but principal est d’évaluer l’impact de l'association Tadalafil et Silodosine sur la récidive des RAU secondaires à une HBP.
Matériels et Méthodes : Il s’agit d’un essai clinique randomisé, double aveugle, mené au sein du service d’Urologie et du service des Urgences entre Juin 2020 et Janvier 2022. Nous avons inclus tous les hommes de plus de 45 ans consentants qui présentaient une RAU sur HBP. L’évaluation a porté sur la récidive de la RAU, l’amélioration des SBAU, la sexualité et la qualité de vie.
Résultats : 53 patients ont été inclus répartis en 29 (54,7%) patient dans le groupe Tadalafil (Silodosine 8 mg et Tadalafil 5 mg/jour) et 24 (45,3%) dans le groupe placebo (Silodosine 8 mg/jour et placebo).
La moyenne d’âge dans les deux groupes placebo et Tadalafil était respectivement de 69,17±8,4 et 68,0±9,0 sans différence significative (p=0,6). Dans notre étude, le critère majeur d’évaluation de l’efficacité était la récidive de la RAU après traitement. La récidive de la RAU était de 29% dans le groupe placebo et de 27% dans le groupe Tadalafil. Ainsi, cette association n’avait pas d’impact significatif sur la récidive par rapport au groupe placebo (p=0,89). En revanche, l’association Tadalafil-silodosine avait un impact significatif sur l’amélioration de l’IPSS (p=0,049), IIEF 15 (p=0,02) et les 4 domaines du SF-36 : « Physical Function » (p=0,046), « Pain » (p=0,01), « General Health » (p=0,029) et « Health change » (p=0,02). Ces résultats rejoignent ceux de la littérature.
Discussion : Plusieurs essaies cliniques ont été faite sur le traitement de la rétention aigue d’urine lié a l’hyperplasie bénigne de la prostate avec des résultats très contradictoires
Conclusion : Malgré l’absence d’impact sur la récidive de la RAU, associer le Tadalafil à la silodosine permet d’améliorer les SBAU, la sexualité et la qualité de vie en le comparant au silodosine avec placebo.
aucun
Mouez MEJRI (sousse, Tunisie), Hajer YAKOUBI, Houda BEN SALAH, Rahma JABALLAH, Ahmed BOUHLEL, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
08:45 - 10:15
#32991 - CP04 Les facteurs prédictifs de mortalité chez les patients gériatriques avec un traumatisme crânien modéré.
CP04 Les facteurs prédictifs de mortalité chez les patients gériatriques avec un traumatisme crânien modéré.
Introduction : Les traumatismes crâniens (TC) représentent l’une des principales causes de mortalité et d’handicap chez les personnes âgées. Il a été démontré que l’incidence de la mortalité est plus élevée chez les patients âgés de plus de 65 ans comparé aux patients plus jeunes admis pour un TC modéré. Il y a peu d'études qui se sont concentrées sur les TC modérés et certains facteurs tels que les comorbidités qui pourraient influencer la mortalité. L’objectif de cette étude sera d’identifier les facteurs associés à la mortalité chez les personnes âgées de plus de 65 ans pris en charge pour traumatisme crânien modéré.
Méthodologie : Nous avons conduit une étude de cohorte rétrospective entre 2003 et 2017 chez des patients âgés de 16 ans et plus admis pour un traumatisme crânien modéré (Score de Glasgow de 9 à 12). Nous avons stratifié notre population en quatre groupes : groupe A défini comme les patients âgés de 16 à 64 ans, groupe B comme les patients âgés de 65 à 74 ans, groupe C comme les patients âgés de 75 à 84 ans et groupe D comme les patients âgés de 85 ans et plus. Nous avons exclu les patients décédés avant l’arrivée aux urgences. Pour identifier les facteurs associés à la mortalité, nous avons utilisé un modèle de régression logistique multivarié. Le seuil de significativité était de 0.05.
Résultats : Nous avons inclus 1 005 patients dans notre étude. Parmi ces patients : 70,6% étaient des TC isolés alors que 29,3% étaient des patients polytraumatisés. La mortalité était de 20,1 % et augmentait avec l’âge. L'âge ≥85 ans (OR=13,3 (95%CI 7,3-24,36)), le nombre de comorbidités (≥2) (OR=1,82 (95%CI 1,10-3,01)), hypotension initiale (<110 mm Hg ; OR=1,74 (95%CI 1,03-2,94)) ; score de sévérité des blessures (OR=1,04 (95%CI 1,01-1,07)) ; hématome intraparenchymateux (OR=3,01 (95%CI 2,02-4. 48)) et d'autres types de TC (œdème cérébral, pneumo-encéphalie, l'hémorragie sous-piale et les lésions hypophysaires (OR=2,60 IC 1,74-3,87)) étaient associés à une augmentation de la côte de la mortalité.
Conclusion : Les comorbidités, l'hypotension initiale, la sévérité du traumatisme et les lésions intraparenchymateuses sont identifiées comme des facteurs prédictifs de la mortalité intra-hospitalière chez les patients gériatriques présentant un traumatisme crânien modéré. Ces facteurs pourraient être intégrés ultérieurement dans des règles de décision clinique afin d'optimiser des soins adaptés à la population âgée admis pour traumatisme crânien modéré.
Subventions nationales en recherche clinique
Marcel ÉMOND (Québec, Canada), Chartelin ISAAC, Xavier DUBUCS, Eric MERCIER, Axel BENHAMED, Christian MALO, Jean-Marc JEAN-MARC, Melanie BÉRUBÉ
08:45 - 10:15
#33264 - CP05 Réversion préventive systématique versus réversion en cas d’hémorragie intracrânienne chez les patients prenant un traitement anti-vitamine K et venant de subir un traumatisme crânien léger : Étude ouverte randomisée multicentrique PREVACT.
CP05 Réversion préventive systématique versus réversion en cas d’hémorragie intracrânienne chez les patients prenant un traitement anti-vitamine K et venant de subir un traumatisme crânien léger : Étude ouverte randomisée multicentrique PREVACT.
Introduction : La survenue d’une hémorragie intra-crânienne (HIC) au décours d’un traumatisme crânien léger (TCL) chez un patient prenant un traitement antivitamine K (AVK) est une situation relativement fréquente et à haut risque évolutif en termes de morbi-mortalité. Une réversion de l’anticoagulation est donc recommandée mais l’efficacité de celle-ci dépend de la rapidité de sa mise en œuvre et de l’obtention d’un INR <1,5. L’objectif de cette étude est d’évaluer si la réalisation d’une réversion systématique « préventive » dès l’admission aux urgences est plus efficace qu’une réversion uniquement lors de la constatation d’une HIC au scanner sur le taux d’HIC à H24.
Méthodes : PREVACT est un essai contrôlé randomisé ouvert réalisé dans 21 services d’urgences. Les patients recevant un AVK pour une fibrillation atriale ayant eu un TCL dans les 6 heures précédentes étaient randomisés entre une réversion systématique immédiate par concentré de complexe prothrombinique avant réalisation d’un scanner (groupe intervention) et une réversion uniquement si le scanner initial révèle une HIC (groupe contrôle). Le critère de jugement principal était le taux d’HIC au scanner de contrôle à H24 post-inclusion évalué en aveugle par un comité de neuroradiologues (Accord CPP Ouest2, PHRC-N 2012).
Résultats : L’étude a été interrompue prématurément pour des raisons logistiques après l’inclusion de 203 patients (197 évaluables, 98 dans le groupe intervention et 99 dans le groupe contrôle) sur les 400 prévus. L’âge médian était de 90 ans (DS 7,8), la raison principale du TCL étant une chute et le délai médian entre le TCL et l’inclusion de 2,7 heures. Sur le scanner à H24, 6/98 (6,1%) dans le groupe intervention et 12/99 (12,1%) dans le groupe contrôle avaient une HIC (odds ratio : 0,47, IC à 95% 0,14-1,44). Entre le scanner initial et le scanner à H24, la proportion d’aggravation ou de survenue d’une HIC était de 1/98 (1,0%) dans le groupe intervention et de 5/99(5,1%) dans le groupe contrôle. A J30, 3/98 (3,1%) versus 0/99 (0%) ont présentés un accident thromboembolique et 37/96 (38,5%) versus 43/96 (44,8%) ont récupéré leur statut neurologique antérieur, dans le groupe intervention et le groupe contrôle, respectivement.
Conclusion : La réversion systématique par CPP des patients ayant eu un TCL sous AVK ne diminue pas significativement le taux d’ICH à 24 heures. Cependant, l’étude a été arrêtée prématurément et n’exclue pas un résultat cliniquement significatif.
Pierre-Marie ROY, Karim TAZAROURTE, Emilie DEHOURS, Christian BRICE, Hery ANDRIANJAFY, Albert TRINH-DUC, Jérémie RIOU, Delphine DOUILLET (Angers)
08:45 - 10:15
#33329 - CP06 Syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST chez le sujet âgé vu aux urgences : aspects épidémio-cliniques et pronostic.
CP06 Syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST chez le sujet âgé vu aux urgences : aspects épidémio-cliniques et pronostic.
Introduction : Les sujets âgés constituent une population extrêmement fragile. L’OMS retient le critère d’âge de 65 ans et plus pour définir la vieillesse. Nous disposons de peu de données relatives au syndrome coronarien aigu sans élévation persistante du segment ST (NSTEMI) chez les personnes âgées.
Le but de notre étude était d’étudier les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives des patients âgés admis aux services des urgences (SU) pour NSTEMI.
Méthodes : Etude prospective, observationnelle, sur 9 ans et 6 mois (juin 2011 à Décembre 2020). Inclusion des patients âgés de plus de 65 ans avec signes cliniques en faveur d’un NSTEMI. Recueil des paramètres épidémio-cliniques, thérapeutiques, évolutifs et pronostiques. Calcul du score du risque ischémique (TIMI et GRACE) et du risque hémorragique (CRUSADE). Le pronostic (décès et événements ischémiques) a été évalué à six mois.
Résultats : Inclusion de 229 patients. Âge moyen = 73 ± 6 ans. Genre-ratio = 1,24. Les facteurs de risque cardio-vasculaires étaient (%): l’hypertension artérielle (69,9), le diabète (50,2), la dyslipidémie (34,5) et le tabagisme (24,1). La médiane des scores TIMI et GRACE étaient respectivement égaux à 3 et 135. Le score CRUSADE médian était de 30. Les résultats électrocardiographiques étaient (%): la dépression du segment ST (51,1), onde T négative (18,8) et l’absence de modification électrique (15,7). La prise en charge initiale au SU était (%): agents anti-ischémiques (45), antiagrégants plaquettaires (acide acétylsalicylique et clopidogrel) et anticoagulants dans 99,4%. Une coronarographie a été réalisée de façon précoce chez 44,3% des patients et élective chez 44,6% des patients. Onze pourcent des patients n’ont pas eu de coronarographie. Le pronostic à 6 mois était (%): décès (16,5), survenu d’un syndrome coronarien aigu avec sus décalage persistant du segment ST (10,2), et l’installation d’un accident vasculaire cérébral (1).
Conclusion : Nos résultats ont trouvé que les sujets âgés atteints de NSTEMI sont principalement de genre masculin. Les principaux facteurs de risque sont l'hypertension, le diabète et la dyslipidémie. Le pronostic à 6 mois est mauvais avec un taux de mortalité de 16,5%.
aucun conflit d'intérêt
Amira BAKIR (Tunis, Tunisie), Doua HAJJI, Hela BEN TURKIA, Nada CHAIRI, Amel BEN GARFA, Yousra MEJDOUB, Sami SOUISSI, Hanen GHAZALI
08:45 - 10:15
#33356 - CP07 Troponine cardiaque et tomodensitométrie cérébrale chez l’aîné qui consulte à l’urgence suite à une chute.
CP07 Troponine cardiaque et tomodensitométrie cérébrale chez l’aîné qui consulte à l’urgence suite à une chute.
Introduction : La chute chez l’aîné est une raison de consultation fréquente aux urgences. Considérant la multiplicité d’étiologies existante, l’investigation peut varier. Toutefois, la pertinence d’effectuer certains tests systématiquement, notamment un test de troponines cardiaques et une tomodensitométrie cérébrale (TDM), ne semble pas basée sur des données probantes. Cette étude vise à décrire les pratiques actuelles d’investigation d’une chute chez les patients âgés. L’objectif secondaire est d’évaluer les facteurs prédictifs potentiels d’examens cardiaques et neurologiques spécifiques après une chute.
Méthodes : Devis : Une étude de cohorte rétrospective multicentrique (5 urgences du CHU de Québec-Université Laval, Québec). Critères d’inclusion : Sélection aléatoire de patients âgés de 65 ans et plus se présentant aux urgences avec une plainte principale de chute en 2019. Recueil : Les données ont été recueillies via un formulaire électronique standardisé.
Résultats :
Cinq cents dossiers ont été inclus. L’âge moyen est de 85,98,4 ans, et 68,4% étaient des femmes. Un total de 256 (51,2%) patients ont eu au moins une investigation de troponines cardiaques et 18 (7,0%) avaient un résultat au-dessus de la limite supérieure, indiquant une suspicion d’ischémie myocardique. Après investigations, trois infarctus aigus du myocarde ont été diagnostiqués, deux décès d’origine cardiaque ont été relevées (un infarctus aigu du myocarde et une défaillance cardiaque) et une intervention coronarienne percutanée élective a été réalisée. Un total de 280 (58,4%) patients ont subi au moins une TDM et 16 (5,7%) avaient un nouveau saignement intracrânien à l’examen radiologique. Aucune variable n’a présenté une association statistiquement significative avec l’élévation de la troponine cardiaque. La présence d’au minimum une anomalie à la TDM est associée significativement avec le symptôme d’amnésie (p<0,0001) et le nouveau déficit focal à l’examen neurologique(p=0,0079).
Conclusion :
Les résultats obtenus révèlent un faible rendement diagnostique et pronostique de la mesure de la troponine cardiaque et de la TDM, ce qui ne tend pas à justifier la prescription systématique de ces types d’examens cliniques. La présence d’amnésie et de déficit focal à l’examen neurologique serait des facteurs prédictifs potentiels d’examen neurologique spécifique après une chute. Aucun facteur prédictif potentiel d’examen cardiaque n’a été identifié.
Aucun
Anne-Lorie LAPLANTE, Valérie BOUCHER, Linda NADEAU, Anthony LABRECQUE-BINET, Manal FOUZAIL, Marcel ÉMOND (Québec, Canada)
08:45 - 10:15
#33009 - CP08 Validation de la localisation de l’impact cutané pour prédire le risque de lésion hémorragique intracrânienne chez les patients âgés admis aux urgences pour chute.
CP08 Validation de la localisation de l’impact cutané pour prédire le risque de lésion hémorragique intracrânienne chez les patients âgés admis aux urgences pour chute.
Introduction
Dans les services d’urgences des pays industrialisés, 40 % des tomodensitométries cérébrale réalisées en urgences pour traumatismes crâniens concernant des patients âgés victimes d’une chute de leur hauteur. Ce constat est expliqué en partie par l'absence de score de prédiction clinique de lésion dans cette population. Récemment, un nouveau facteur prédictif de lésion hémorragique dans cette population a été proposé : la présence et la localisation de l’impact cutané. L’objectif de cette étude était de proposer la validation d’un modèle de prédiction du risque de lésion hémorragique intracrânienne aiguë en intégrant la localisation de l’impact cutané chez les patients âgés admis aux urgences pour chute de leur hauteur.
Méthodes
Une étude rétrospective observationnelle, monocentrique, des patients admis aux urgences du Centre Hospitalo-Universitaire de Toulouse admis pour chute de leur hauteur avec traumatisme crânien. Le critère de jugement principal était la lésion hémorragique intracrânienne aiguë sur la tomodensitométrie cérébrale. Une analyse multivariée puis une procédure bootstratp a été employée pour évaluer les performances et la validité interne du modèle final.
Résultats
En 2017, 1036 patients ont été inclus, l’âge moyen était de 85,6 (±7,6) années et 94/1036 patients présentaient une lésion hémorragique, (9,1 %, IC 95% 7,4 – 10,9). En analyse multivariée, comparé avec le groupe impact temporo-pariéto-occital, l’Odds Ratio (OR) de lésion était de 0.61 (IC95% 0.39-0.95, p=0.03) chez les patients avec impact frontal, 0.27 (IC95% 0.12-0.59, p=0.001) en cas d’impact facial et 0.21 (IC95% 0.06-0.77, p=0.018) en l’absence d’impact cutané. La présence d’un hématome sous-cutané (OR 1.97, p=0.007), d’une perte de connaissance (OR 4.66, p<0.001), d’une amnésie transitoire (OR 2.58, p=2.6), vomissements (OR 2.62, p=0.002) et l’altération du score de Glasgow (OR 6.79, p<0.001) étaient associés à un surrisque de lésion. La prise d’antiagrégant ou d’anticoagulant n’étaient pas associés avec un surrisque de lésion. La discrimination du modèle final était satisfaisante avec une AUC estimée par le C-statistic à 0.79 (IC95% 0.73 – 0.85).
Discussion
La localisation de l’impact cutané pourrait pondérer le risque de lésion hémorragique chez les patients âgés admis pour chute. Une validation prospective est nécessaire à partir de ces déterminants pour édifier un score de prédiction clinique pour mieux cibler l’indication à l’imagerie cérébrale en urgence.
Xavier DUBUCS, Lucie LECUYER (Toulouse), Frédéric BALEN, Charles Henri HOUZE-CERFON, Benoit LEPAGE, Hélène COLINEAUX, Sandrine CHARPENTIER
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Salle 252A |
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AM09 A
08:45 - 10:15
Atelier Médecins
Vertige aux Urgences
Physiologie
Coordonnateur :
Yacine LAMARCHE VADEL (Coordonnateur, Fontainebleau)
Conférenciers :
Nicolas CHAUSSON (Neurologue) (Conférencier, Corbeil-Essonnes), Yacine LAMARCHE VADEL (Medical Consultant) (Conférencier, Fontainebleau)
-Identifier vertiges-vrais et faux-vertiges
-Jeu de tri des vertiges centraux et vertiges périphériques
-Faire la synthèse des 5 principaux vertiges aux urgences
-Elaborer son examen clinique face à un patient vertigineux
-Atelier pratique des manœuvres de provocation et libération des otolithes
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Salle 343 |
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AMS ARM42
08:45 - 10:15
Atelier Médico-ARM
Les nouvelles technologies dans la médecine de catastrophe.
Catastrophe SSE CUMP
Coordonnateur :
Vincent BOUNES (Coordonnateur, Toulouse)
Conférenciers :
Gérard BLANCO (RESPONSABLE ARM CRRA SAMU 31) (Conférencier, Toulouse), Cédric ZANNESE (Informaticien SAMU) (Conférencier, Toulouse)
Comprendre l’intérêt des systèmes de communication dans la médecine de catastrophe.
Apprendre les nouveautés permises par la miniaturisation, les réseaux déportés, numériques, satellitaires et autres.
Connaitre et manipuler les logiciels actuels et à venir de la médecine de catastrophe (Sinus, Sivic, etc)
Face à l’inventivité des terroristes, les SAMU doivent aussi gagner la guerre de l’information. Les systèmes de communication deviennent innovants (véhicules satellitaires, Wifi longue portée, radios), les logiciels se complexifient (Sinus, Sivic, etc°), les remontées d’information doivent être rapides et coordonnées (interservices). Les SAMU doivent développer et utiliser de nouveaux outils pour gagner cette guerre…
Au service de cet atelier, l’expérience du SAMU qui a connu AZF et l’affaire Merah avec Vincent Bounes, chef de service, Gérard Blanco, Chef ARM chargé de la médecine de catastrophe, et Cédric Zannese, informaticien SAMU. Il s’agit d’un atelier mêlant théorie et pratique (manipulation des nouveaux outils, radio, systèmes d’information, etc.).
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Salle 352A |
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AMS13
08:45 - 10:15
Atelier Médico-Soignants
Ventilation Non Invasive chez l'enfant
Pédiatrie
Coordonnateur :
Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers :
Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Christophe MILESI (pediatre) (Conférencier, Montpellier), Odile NOIZET-YVERNEAU (praticien hosptalier temps plein) (Conférencier, Reims)
Indications et contre indications de la VNI chez l'enfant
Critères de mise en route de la VNI, réussite d'une VNI
Critères d'échec
Interfaces disponibles, type de respirateur à utiliser, réglages en fonction des pathologies
Surveillance
Utilisation au cours d'un transfert médicalisé pédiatrique
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Salle 353 |
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CMS05
08:45 - 10:15
Conférence Médico-Soignants
Conflits et catastrophes : s'armer de savoir.
Ambulanciers, ARM, Catastrophe SSE CUMP, Evaluation SAMU / SMUR, Infirmier, Médecin
Modérateurs :
Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Blois), Xavier COMBES (PUPH SAMU) (Bordeaux)
Coordonnateur :
Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
Session visant à présenter les grandes lignes de la gestion d'une catastrophe en France, notamment en présentant les modalités de triages, avec un focus sur la gestion du risque biologiques et les particularités de prise en charge des patients blastés.
08:45 - 10:15
Gérer une catastrophe.
Eric GARCIA (IDE et Formateur) (Conférencier, Pau)
08:45 - 10:15
Gérer le risque biologique.
Ghanima AL DANDACHI (URGENTISTE) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15
Les particularités de la prise en charge des patients blastés.
Stéphane TRAVERS (Médecin) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15
Le crush syndrome.
Emmanuel LETINTURIER (INFIRMIER) (Conférencier, Paris)
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Salle Maillot |
09:15 |
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SI03
09:15 - 10:15
Session Interactive
Ces malaises qu'il ne faut pas rater, les ECG des syncopes.
Cardiologie - Autre, Jeunes
Coordonnateur :
Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
09:15 - 10:15
Ces malaises qu'il ne faut pas rater, les ECG des syncopes.
Pierre TABOULET (Médecin) (Conférencier, Paris)
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Salle 241 |
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CM44
09:15 - 10:15
Conférence Médecins - Session CR
Recherche en Médecine d’Urgence : au-delà de la clinique
Recherche
Modérateurs :
Sophie LEFEBVRE (Ingénieur hospitalier de recherche clinique) (Montpellier), Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Strasbourg)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Dans cette session commune avec la comission recherche, nous verrons comment partager nos projets de recherche avec d'autres spécialités ou disciplines, comment l'approche médico-économique peut être envisagé en recherche en médecine d'urgence, et si notre recherche a réèllement un impact sur les politiques de santé.
09:15 - 10:15
Intérêt de la recherche interdisciplinaire en médecine d’urgence.
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
09:15 - 10:15
Approche Médico-Economique en Médecine d’urgence.
Sabrina KEPKA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
09:15 - 10:15
Impact de la recherche en médecine d’urgence sur les politiques de santé.
Mathias WARGON (Chef de Service) (Conférencier, Saint-Denis)
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Salle 242A |
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SI07
09:15 - 10:15
Session Interactive
Je bilante, je ne bilante pas.
Jeunes
Coordonnateur :
Céline OCCELLI (Coordonnateur, Nice)
Faut-il bilanter tous les patients se présentant aux urgences ? Au cours de cette session interactive, venez discuter de l'indication des examens complémentaires
09:15 - 10:15
Je bilante, je ne bilante pas.
Laura GRAU-MERCIER (Médecin) (Conférencier, Nîmes)
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Salle 243 |
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CM35
09:15 - 10:15
Conférence Médecins
Le malaise
Cardiologie - Autre, Organisation Services d'Urgences, Régulation
Modérateurs :
Thomas LAFON (Praticien Hospitalier Universitaire (PHU)) (Limoges), Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Bruxelles, Belgique)
Coordonnateur :
Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Dans cette session on discutera du malaise: on vous donnera les clefs d'un bon intérrogatoire en régulation, des indications des examens complémentaires et les conditions qui devraient être réunies avant de laisser rentrer les patients à domicile.
09:15 - 10:15
Réponse en régulation.
Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nantes)
09:15 - 10:15
Quelles explorations ?
Pierre CATOIRE (Chef de Clinique) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15
Qui renvoyer à domicile ?
Gilles MOALIC (Praticien hospitalier) (Conférencier, Angoulême)
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Salle 342A |
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CMS31
09:15 - 10:15
Conférence Médico-Soignants
Gestes douloureux et analgésie
Douleur - Analgésie, Sédation
Modérateurs :
Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Caroline ZANKER (Praticien hospitalier) (Paris)
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Des soins sans douleur? Un patient heureux, un soignant plus confortable et efficace et un impératif éthique! Une session pour apprendre ou revoir les meilleure techniques antalgiques dans plusieurs champs de la médecine d'urgence: médicamenteuse, psychique et techniques manuelles.
09:15 - 10:15
Sédation procédurale.
Fabien LEMOEL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
09:15 - 10:15
Hypnose.
Nazmine GULER (Doctor) (Conférencier, Metz)
09:15 - 10:15
Réduire une épaule, un coude : le point sur les techniques.
Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
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Salle 351 |
10:20 |
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UD08
10:20 - 10:30
Filières de santé maladies rares
Les outils d'aide à la prise en charge des maladies rares
Conférencier :
Amélie MAROUANE (Chef de projet) (Conférencier, Paris)
Temps d'échanges consacré à la spécificité de la prise en charge des patients atteints de maladies rares et des outils à disposition des urgentistes (centres de référence, cartes d'urgence, fiches urgences Orphanet)
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Espace Urgences Démo |
10:30 |
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UD07
10:30 - 10:40
THERMOTRAUMA
Plastron Chauffant de secours
Conférencier :
Thomas SPADONI (Project leader)
Solution brevetée innovante pour lutter contre l'hypothermie accidentelle.
Plastron chauffant actif avec batteries intégrées. Pour tous types de
secours primaires, et transports inter-hospitaliers.
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Espace Urgences Démo |
10:40 |
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UD03
10:40 - 10:50
BIOSENS
Concept de désinfection Biosens Solutions
Conférencier :
Charles FERREOL
Notre objectif : réinventer et simplifier le geste de désinfection pour faciliter votre quotidien. Le pistolet Vapro one, une solution innovante pour pulvériser efficacement et rapidement le désinfectant sur vos surfaces à désinfecter. Le Netpro One, conçu spécialement pour le Vapro One.
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Espace Urgences Démo |
10:50 |
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UD06
10:50 - 11:00
SAFEMEDIC
Mémento Primo-Intervenant DAMAGE CONTROL
Conférencier :
Gaël DE BEAUDRAP (co-dirigeant) (Conférencier, aubagne)
Document incontournable sur le Damage Control, le Mémento permet de rassembler ces notions sous un format pratique et synthétique.
Ses fiches techniques sont un atout pour tous les professionnels.
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Espace Urgences Démo |
11:00 |
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CMS10
11:00 - 12:30
Conférence Médico-Soignants
Le traumatisé grave - à chacun sa mission
Aide Soignant, Ambulanciers, ARM, Infirmier, Médecin, Régulation, Traumatologie, Triage
Modérateurs :
Marc Antoine BARON (IDE) (Avranches), Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes)
Coordonnateur :
Geoffrey GALOPIN (Coordonnateur, Dijon)
La prise en charge d'un patient polytraumatisé est multiple s'effectue à divers échelon. De l'appel à la régulation à son arrivé en secteur intra hospitalier, quels sont les différents critères, outils et soins qui vont permettre d'orienter au mieux le patient dans sa prise en charge.
11:00 - 12:30
Tout commence au SAMU : rôle de l'ARM.
Eric PERRET (ARM) (Conférencier, Annecy)
11:00 - 12:30
Prise en charge en SMUR.
Stephane NICOT (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30
Triage de l'IOA.
Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30
TG en SAUV - rôle des soignants.
Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Conférencier, Dijon)
11:00 - 12:30
Q&R.
Clément ROUXEL (Ide) (Conférencier, Dijon)
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Amphi Bleu |
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CM47
11:00 - 12:30
Conférence Médecins - Session SFMU-SFAR
Avis croisés sur la prise en charge initiale du traumatisé grave
Organisation SAMU/SMUR, Traumatologie, Ultrasonographie - Echographie
Modérateurs :
Eric CESARÉO (Praticien Hospitalier) (Lyon), Stéphane TRAVERS (Médecin) (Paris)
Coordonnateur :
Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Dans cette session commune avec la SFAR, on va débattre et on va apporter l'expérience des urgentistes et des réanimateirs sur la prise en charge du traumatisé grave. On discutera du golden hour, de la place de l'échographie en préhospitalier et de la conférence à 3.
11:00 - 12:30
La Golden hour : l'avis de l'urgentiste.
Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
11:00 - 12:30
La Golden hour : l'avis du réanimateur.
Pierre BOUZAT (PU-PH) (Conférencier, Grenoble)
11:00 - 12:30
L'échographie préhospitalière : l'avis de l'urgentiste et du réanimateur.
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier), Fanny PLANQUART (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
11:00 - 12:30
La conférence à 3 : l'avis de l'urgentiste.
Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes)
11:00 - 12:30
La conférence à 3 : l'avis du réanimateur.
Guillaume BOUHOURS (médecin) (Conférencier, Angers)
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Amphi Havane |
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SI04
11:00 - 12:00
Session Interactive
Les pièges de la traumatologie fonctionnelle.
Traumatologie
Coordonnateur :
Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
11:00 - 12:00
Les pièges de la traumatologie fonctionnelle.
Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble)
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Salle 241 |
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CMS03
11:00 - 12:30
Conférence Médico-Soignants
Transferts SMUR : on vous dit tout
Aide Soignant, Ambulanciers, ARM, Infirmier, Médecin, Monitorage, Organisation SAMU/SMUR, Pédiatrie, Régulation
Modérateurs :
Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Brest), Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Grenoble)
Coordonnateur :
Jean-Baptiste MAGNIN (Coordonnateur, Brest)
Les transferts hospitaliers font partie des missions des SAMU SMUR. Chaque patient ayant ses propores besoins, comment s'organiser et quelles sont les aides à la décision pour le médecin régulateur ? Nous parlerons également des modalités de réalisation des transferts infirmiers inter-hospitaliers (TIIH), ainsi que de l'adaptation du protocole NIDCAP en transfert pédiatrique.
11:00 - 12:30
De l'appel à l'arrivée dans le service receveur.
Anne CHAMPENOIS (PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, MARSEILLE)
11:00 - 12:30
Transfert Infirmier Inter Hospitalier.
René MANTEL (INFIRMIER ANESTHESISTE/ formateur) (Conférencier, Béthune)
11:00 - 12:30
Transfert pédiatrique : Quand la réa sort des murs.
Julien TRAMPERT (Infirmier) (Conférencier, Brest)
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Salle 242A |
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"Mercredi 07 juin"
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CM39
11:00 - 12:30
Conférence Médecins - Session CEQ
Nouveaux Enjeux de l'UHCD
Evaluation Services d'Urgences, Organisation Services d'Urgences
Modérateurs :
Florence DUPRIEZ (Médecin) (Bruxelles, Belgique), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Angers)
Coordonnateur :
Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
Dans cette session nous discuterons des enjeux organisationnels et financiers autour de l'UHCD avec l'objectif d'améliorer la prise en charge des patients.
11:00 - 12:30
Enjeux pour le patient.
Alain-Eric DUBART (CHEF DE POLE URGENCES) (Conférencier, Béthune)
11:00 - 12:30
Enjeux d'organisation.
Fabien VANIET (Chef du Pôle Urgences) (Conférencier, Saint-Denis, Réunion)
11:00 - 12:30
Enjeux financier.
Bahram CHAYBANY (praticien hospitalier) (Conférencier, Lille)
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Salle 242B |
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"Mercredi 07 juin"
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SI06
11:00 - 12:00
Session Interactive
Je veux développer la sédation procédurale dans ma structure.
Douleur - Analgésie, Organisation Services d'Urgences
Coordonnateur :
Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
11:00 - 12:00
Je veux développer la sédation procédurale dans ma structure.
Michel GALINSKI (Physician) (Conférencier, Bordeaux), Fabien LEMOEL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
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Salle 243 |
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"Mercredi 07 juin"
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CM49
11:00 - 12:30
Table Ronde - Session CA SFMU
Nouveautés organisationelles
Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier
Modérateurs :
Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt), Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Nantes)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Tous les médecins vont devoir se certifier périodiquement : venez découvrir le fonctionnement.
La place des paramédicaux dans nos structures évolue : IPA, protocoles de coopération, nous décrirons leurs rôles et le bilan dans les centres où ils sont en place.
11:00 - 12:30
La recertification : qui quoi comment ?
Dominique PATERON (Urgentiste) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30
Qu’apportent les protocoles de coopération dans mon service ?
Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Conférencier, Grenoble)
11:00 - 12:30
Comment je travaille avec un IPA dans mon service : du recrutement au positionnement.
Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Lyon), Nadia TIBERTI (Infirmière en pratique avancée) (Conférencier, Aix-en-Provence)
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Salle 251 |
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"Mercredi 07 juin"
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CLM02
11:00 - 12:30
Communications Libres Médecins
Sonde d'Or
Modérateurs :
Frédéric BALEN (Médecin) (Toulouse), Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
11:00 - 12:30
#33180 - CP09 Rôle prédictif de la mesure échographique de l’excursion diaphragmatique (ED) pour l’évaluation de la fonction diaphragmatique sur la nécessité d’IOT chez le patient BPCO admis pour une DRA aux urgences.
CP09 Rôle prédictif de la mesure échographique de l’excursion diaphragmatique (ED) pour l’évaluation de la fonction diaphragmatique sur la nécessité d’IOT chez le patient BPCO admis pour une DRA aux urgences.
Contexte: La détresse respiratoire aiguë (DRA) représente un motif fréquent de consultation aux urgences notamment lors d’exacerbation aiguë de BPCO (EABPCO). L’EABPCO peut se compliquer d’épuisement respiratoire, nécessitant parfois le recours à la ventilation mécanique (VM), invasive ou non invasive. La dysfonction diaphragmatique (DD) peut être diagnostiquée à l’échographie par la mesure de l’excursion diaphragmatique (ED). L’ED et l’index excursion-temps (IET), produit de l’ED par le temps inspiratoire, possèdent une valeur pronostique établie pour le sevrage ventilatoire ou le recours à la VM. L’objectif de cette étude était d’évaluer la valeur prédictive de la présence d’une DD chez les patients en EABPCO avec DRA, diagnostiquée par la mesure de l’ED, sur le recours à la VI dans les 24h. Les objectifs secondaires évaluaient l’association entre la présence d’une DD et la morbi-mortalité.
Méthodes: Nous avons mené une étude prospective observationnelle multicentrique sur 3 CHU français de janvier 2020 à juillet 2022. Les patients adultes ayant un antécédent de BPCO connu ou suspecté admis aux urgences en ventilation spontanée (VS) pour un tableau de DRA étaient inclus après recueil du consentement éclairé écrit. L’ED et IET étaient mesurés par 2 opérateurs en aveugle l’un de l’autre pour chaque hémidiaphragme sur 3 cycles respiratoires consécutifs. Le recours à la VI était recueilli à 24h puis à distance. La comparaison entre les groupes avec dysfonction (DD+) et sans (DD-) était réalisée par des tests de Chi2, test exact de Fisher et test de Student (p<0,05).
Résultats : Soixante-cinq patients (63% sexe masculin) ont été analysés. Parmi eux, 54% présentaient une DD à J0. Dans le groupe DD+, 17% des patients ont été intubés dans les 24h contre 7% dans le groupe DD- (p=0,261). Les durées d’hospitalisation étaient de 10 jours pour le groupe DD+ et 9 jours pour le groupe DD- (p=0,507). Quarante-huit pourcent des patients DD+ ont présenté des complications (majoritairement infectieuses et cardiaques) contre 41% dans le groupe DD- (p=0,796) et 32% des patients DD+ sont décédés à 6 mois contre 30% dans le groupe DD- (p=0,465).
Conclusion : La DD, diagnostiquée par la mesure de l’ED, est fréquente chez les patients admis aux urgences pour DRA sur EABPCO. Nous n’avons pas retrouvé, à ce stade, d’association statistiquement significative entre la présence d’une DD à J0 et le recours à la VI, l’allongement de la durée d’hospitalisation ou la morbi-mortalité.
Aucun conflit d'interêt
Laura DAHAN (Le Chesnay Rocquencourt)
11:00 - 12:30
#33056 - CP10 Évaluation de la performance diagnostique d’un algorithme échographique dans le diagnostic de l’œdème aigu pulmonaire cardiogénique chez les patients dyspnéiques aux urgences.
CP10 Évaluation de la performance diagnostique d’un algorithme échographique dans le diagnostic de l’œdème aigu pulmonaire cardiogénique chez les patients dyspnéiques aux urgences.
Introduction : nous avons étudié la performance diagnostique d’un algorithme échographique intégrant le temps de décélération de l’onde E (TDE) pour établir le diagnostic d’œdème aigu pulmonaire cardiogénique (OAPc).
Méthode : étude observationnelle, prospective, monocentrique avec inclusion de patients dyspnéiques aux urgences. Une échographie cardio-pulmonaire était réalisée avec mesure du Mitral Annular Plan Systolic Excursion, du TDE, du rapport E/A et E/e’ ainsi que la recherche d'un profil B. Un comité d’experts établissait le diagnostic final en aveugle des données échographiques. Un comité d’adjudication établissait le diagnostic final lorsqu’il existait un désaccord entre les deux experts.
Résultats : 166 patients ont été inclus dont 79 (48%) femmes. Le diagnostic final d’OAPc a été retenu chez 62 (37%) patients. Le Kappa de concordance était de 0,71. La performance de l'algorithme intégrant un TDE à 165 ms montrait une aire sous la courbe de 0,91 [IC 95% : 0,86-0,96], une sensibilité de 87% [IC 95% : 76-94%], une spécificité de 95% [IC 95% : 89-98%], une valeur prédictive positive de 92% [IC 95% : 82-96%], une valeur prédictive négative de 93% [IC 95% : 85-98%], un ratio de vraisemblance positif de 18,13 [IC 95% : 7,66-42,84] et un ratio de vraisemblance négatif de 0,14 [IC 95% : 0,07-0,26].
Conclusion : l’algorithme échographique intégrant le TDE a de bonnes performances diagnostiques pour établir le diagnostic d’OAPc et permet de classer tous les patients.
Nicolas L'HERMITTE (Nîmes), Hugo KREBS, Laura GRAU-MERCIER, Fabien COISY, Laysa SAADI, Laurent MULLER, Pierre-Géraud CLARET, Xavier BOBBIA
11:00 - 12:30
#33073 - CP11 Intérêt de l'échographie pleuropulmonaire dans la prise en charge de la décompensation cardiaque en post-urgence.
CP11 Intérêt de l'échographie pleuropulmonaire dans la prise en charge de la décompensation cardiaque en post-urgence.
Introduction: La congestion pulmonaire est un facteur pronostique majeur dans l’insuffisance cardiaque aigue (ICA) et donc une cible thérapeutique importante. L'échographie pleuropulmonaire (EPP) s’est imposée comme une méthode simple, rapide et non invasive dans l’évaluation dynamique de la surcharge pulmonaire. L'objectif de cette étude était de corréler les données échographiques, la posologie de diurétiques administrée et l'évolution clinicobiologique des patients en service de médecine polyvalente post urgence.
Matériel et méthodes: Dans cette étude observationnelle prospective monocentrique, 42 patients hospitalisés pour de l’ICA ont été successivement inclus entre mai 2021 et juillet 2022. Etaient recueillis quotidiennement l’examen clinique, les résultats de l’EPP et du ionogramme. Le statut vital était recueilli 30 jours après la dernière EPP. Le critère de jugement principal était l’évolution du nombre de lignes B en fonction de la dose de diurétique administré.
Résultats: Pendant l’étude, 188 EPP ont été réalisées. Les patients étaient âgés de 85.8 ans en moyenne (SD 8.1) et leur Index de Comorbidité de Charlon moyen était de 8.5 (SD 2.3). La médiane du nombre de lignes B (17 à l’admission) diminuait jusqu’à 7 en milieu d’hospitalisation puis stagnait jusqu’à la sortie. L’évolution de la dose médiane de diurétiques était décalée par rapport à celle des lignes B : initialement stable et maximale à 40 mg/j IV, diminuait jusqu’à de 20mg/j IV en fin d’hospitalisation. Une discordance entre la présence de crépitants et le nombre de lignes B était observée au long du séjour : à la sortie la moyenne de lignes B était de 9.6 (SD 5.9) chez les patients sans crépitants et de 7.6 (SD 7.7) chez ceux avec des crépitants. Les patients atteints d’insuffisance rénale chronique (IRC) présentaient à l’entrée un nombre moyen de lignes B plus élevé (24.2 [SD 11.6]) que ceux sans IRC (8.2 [SD 8.8]). L’évolution du nombre de lignes B était cependant indépendante de la créatininémie. La mortalité à 30 jours était liée de façon significative au nombre de lignes B à la sortie (15.2 [SD 10.1] chez les patients décédés contre 3.9 [SD 5.4] chez les patients vivants, p < 0.001).
Conclusion: En absence de gold standard, l’EPP semble être un outil supplémentaire dans le diagnostic et l’optimisation de la prise en charge de l’ICA. Une étude interventionnelle randomisée est nécessaire afin d’évaluer l’adaptation de la dose de diurétique au nombre de lignes B.
Pas de conflits d'intérêt
Elena BEL ALONSO (Grenoble), Perrine DUMANOIR, Camille CHEVAL, Alice GREMBER, Alexandre BELLIER
11:00 - 12:30
#32972 - CP12 Évaluation de la fraction d’éjection du ventricule gauche par un nouvel outil d’évaluation automatique d’un échographe de poche : Étude de concordance avec l’Imagerie par Résonnance Magnétique cardiaque.
CP12 Évaluation de la fraction d’éjection du ventricule gauche par un nouvel outil d’évaluation automatique d’un échographe de poche : Étude de concordance avec l’Imagerie par Résonnance Magnétique cardiaque.
Introduction : L’évaluation de la fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG) est un des objectifs de base de l’échocardiographie. La technique d’évaluation de référence en médecine d’urgence est l’évaluation visuelle. Un nouvel outil est disponible sur un échographe de poche : l’évaluation automatique de la FEVG. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la concordance entre les valeurs de FEVG estimées par la FEVG automatique d’un échographe de poche (EP) et par une IRM.
Matériel et Méthode : Étude de concordance d’une méthode de mesure avec le gold standard, prospective, monocentrique, en simple aveugle ; incluant des patients majeurs bénéficiant d’une IRM cardiaque. Une échocardiographie était réalisée avec un EP et avec un échographe transportable (ET), par le même évaluateur, en aveugle des résultats de l’IRM. Avec l’EP, les FEVG visuelle puis automatique étaient estimées. Avec l’ET, le MAPSE (Mitral Annular Plan Systolic Excursion) et l’onde S du Doppler tissulaire à l’anneau mitral latéral étaient estimés.
Résultats : 60 patients, 22 femmes (37%), d’âge médian 62 [51 ; 70] ans ont été inclus. L’analyse du critère de jugement principal a été effectuée sur 52 (87%) patients. La concordance (coefficient de Lin) entre l’IRM et respectivement la FEVG automatique de l’EP et l’évaluation visuelle était de 0,23 [0,03 ; 0,40] et 0,68 [0,51 ; 0,79]. La corrélation entre l’IRM et respectivement le MAPSE et l’onde S était de 0,55 [0,25 ; 0,75] et 0,56 [0,25 : 0,76]. La concordance par classe (FEVG normale, altération modérée et sévère) était respectivement pour la FEVG automatique de l’EP, l’évaluation visuelle, le MAPSE et l’onde S : 0,16 [[-0,00 ; 0,33], 0,55 [0,35 ; 0,75], 0,34 [0,04 ; 0,64] et 0,15 [-0,15 ; 0,45].
Conclusion : La concordance entre la FEVG estimée par l’outil automatique d’un EP et la FEVG estimée par l’IRM était inexistante. La FEVG visuelle avec l’EP semble avoir la meilleure concordance avec l’IRM.
Lucie BERGER (Montpellier), Xavier BOBBIA, Myriam MEZZAROBBA, Pierre-Géraud CLARET, Laura GRAU MERCIER, Fabien COISY, Dorian GREGOIRE
11:00 - 12:30
#33111 - CP13 La FAST préhospitalière est-elle un Red Flag ? Etude rétrospective multicentrique.
CP13 La FAST préhospitalière est-elle un Red Flag ? Etude rétrospective multicentrique.
Introduction : L’hémorragie grave (HG) est la principale cause de décès évitable précoce chez les patients traumatisés graves. Le retard diagnostique est un facteur pronostique péjoratif. Le but de notre étude était de rechercher la présence d’une association entre une FAST péritonéale ou pleurale positive préhospitalière (pFAST) et l’HG post traumatique.
Méthode : Étude rétrospective à partir de dossiers de patients traumatisés thoraciques ou abdominaux pris en charge en SMUR de janvier 2017 à décembre 2021 dans 4 CHU en France. L’HG était définie par une transfusion d’au moins 4 CGR ou le recours à une technique chirurgicale ou à une radio-embolisation d’hémostase (TCREH) durant les premières 24 heures. Nous avons recherché l’association entre une pFAST positive et la réalisation d’une TCREH, l’admission en réanimation, la durée moyenne d’hospitalisation (DMH) et la mortalité à 24 heures et 30 jours. Nous avons recherché les performances prédictives de la FAST seule ou en association avec les 5 critères Red Flags validés dans l’étude d’Hamada et al dans une analyse multivariée.
Résultats : Parmi les 527 patients analysés, 371 (71%) étaient des hommes, l'âge moyen était de 41 plus ou moins 19 ans et l’ISS était de 11 [5 ; 22]. Une HG était présente chez 73 (14 %) patients et 89 (17%) avaient une pFAST positive. La pFAST était positive chez 28 (38%) patients avec HG vs 61 (13%) sans (p < 0,01). Parmi les patients qui avaient une pFAST positive : 22 (25%) ont bénéficié d’une TCREH (vs 28 (6%) chez ceux qui avaient une pFAST négative ; p < 0,01), 71 (80%) ont été admis en réanimation (vs 190 (43%) ; p < 0,01), 7 (9%) sont décédés dans les 24 h (vs 10 (2%) ; p = 0,01) et 13 (15%) sont décédés dans les 30 j (vs 22 (5%) ; p < 0,01). La DMH chez les patients avec une pFAST positive était de 11 [4 ; 27] jours vs 4 [0 ; 14] chez ceux qui avaient une pFAST négative (p = 0,02). Pour prédire l’HG, la pFAST avait une Se de 38% [27% ; 50%] et une Sp de 87% [83% ; 90%] , AUC = 0,62 [0,57-0,68] ; le score Red Flag une Se = 44% [31% ; 59%], une Sp = 88% [84% ; 91%] , AUC = 0,71[0,63 ; 0,78] ; Le score « FAST Red Flags » une Se = 59% [45% ; 72%], une Sp = 82% [78% ; 86%], AUC = 0,74 [0,66 ; 0,81].
Conclusion : La FAST positive réalisée en préhospitalier est un facteur associé à l’HG et à tous les facteurs de morbi-mortalité étudiés. Il est probablement intéressant d’associer la FAST aux 5 facteurs connus comme Red Flags pour évaluer le risque d’hémorragie grave.
Grace STRALEC (Montpellier), Camille FONTAINE, Sarah ARAS, Keryann OMNES, Hamza GHOMRANI, Philippe LE CONTE, Frédéric BALEN, Xavier BOBBIA
11:00 - 12:30
#33090 - CP14 Impact pronostique de l’identification précoce par échocardiographie du profil hémodynamique des patients en insuffisance cardio-respiratoire au Service des Urgences.
CP14 Impact pronostique de l’identification précoce par échocardiographie du profil hémodynamique des patients en insuffisance cardio-respiratoire au Service des Urgences.
Introduction : Les mécanismes de défaillance des patients admis au Service d’Urgence (SU) pour insuffisance cardio-respiratoire est variable et seule l’échocardiographie permet d’identifier le type de dysfonction. Actuellement, l’association entre le profil hémodynamique et le pronostic du patient est peu connu.
Méthodes : Nous avons réalisé une analyse post-hoc issue de quatre études prospectives décrivant les profils échocardiographiques (ECMU 1) de patients admis au SU pour insuffisance cardio-respiratoire aiguë. Les patients ont été classés selon trois phénotypes : Profil 1: hypovolémie+/-hyperkinésie ; Profil 2 : dysfonction ventriculaire G et/ou Dte ; Profil 3 : normal. Les critères échographiques, cliniques et biologiques associés à la mortalité intra-hospitalière ont été évalués par analyse univariée et modèle de régression logique.
Résultats : Parmi les 238 patients analysés (71±16ans ; Mortalité́:29%), 45% présentaient le profil 1, 27% le profil 2 et 28% le profil 3 avec une mortalité́ de 30%, 44% et 12% respectivement (p<0.001). En analyse multivariée, l’identification d’une dysfonction ventriculaire (OR=3.07 ; IC95% [1.17;8.62] ; p = 0.026) et le score SOFA (OR=1.26 ; IC95% [1.09;1.46] ; p = 0.002) étaient identifiés comme des variables indépendantes.
Conclusion : L’identification d’une dysfonction ventriculaire par échocardiographie précoce lors de l’admission au SU pour insuffisance cardio-respiratoire est un facteur indépendant de mortalité́ intra-hospitalière.
Pierrick BARDOU (Limoges), Thomas LAFON, Jean SAVATIER, Antoine LANNELUC, Blanchet ALOÏSE, Coralie LACORRE, Arthur BAISSE
11:00 - 12:30
#33112 - CP15 La concordance inter- et intra- observateur de l’échographie pulmonaire.
CP15 La concordance inter- et intra- observateur de l’échographie pulmonaire.
Introduction : L’échographie pulmonaire a montré son utilité chez le patient dyspnéique aux urgences. C’est un examen facile à réaliser et pour lequel les compétences peuvent être rapidement acquises. Cependant, la concordance inter- et intra- observateur de l’échographie pulmonaire a été peu étudiée. Pourtant, relire des échographies pourrait être utile pour le suivi du patient, la formation ou l’évaluation des étudiants.
L’objectif principal de l’étude était d’évaluer la concordance inter-observateur pour classer une échographie comme « normale » ou « pathologique ». La concordance inter-observateur pour un score de sévérité et la concordance intra-observateur ont aussi été évaluées.
Méthode : C’est une étude prospective multicentrique observationnelle. Deux séries, de respectivement 504 et 168 boucles d’échographies pulmonaires ont été relues par 12 urgentistes, de différents niveaux d’expérience, 4 ayant relu les deux séries. Ils leur ont attribué un score de sévérité entre 0 et 3. Chacune a été évaluée deux fois, à au moins 14 jours d’intervalle. La concordance entre les relecteurs a été évaluée par les kappas de Fleiss et de Cohen.
Résultats : 10888 labels ont été analysés. La concordance inter-observateur était faible à modérée (κ entre 0.32 et 0.46). Les concordances intra-observateur étaient très variables, allant de très faible à presque parfaite (κ entre 0.09 et 0.94).
Discussion : Les concordances retrouvées sont moins bonnes que dans la littérature, en raison de plusieurs biais de l’étude, comme l’absence de pré-sélection des boucles en termes de qualité et des niveaux d’expérience des relecteurs inégaux.
Des analyses complémentaires retrouvaient une meilleure concordance entre les médecins qui avaient effectué un plus grand nombre de relectures (les deux séries). Les concordances inter-observateur passaient ainsi de k 0.45 à 0.59 entre la 1ère et la 2ème série, suggérant une amélioration par l’expérience de relecture. Ainsi se pose la question de l’intérêt que peut avoir la relecture d’échographies pour l’apprentissage de l’échographie et des capacités d’interprétation.
Conclusion : Dans notre étude, la concordance inter- et intra- observateur de l’échographie pulmonaire n’est pas bonne. Cependant, relire des boucles d’échographies pourrait être un moyen d’améliorer cela. Nous avons entamé un travail en ce sens avec un plus grand nombre de relecteurs, afin de s’intéresser à l’effet de relectures répétées sur l’apprentissage de l’interprétation.
Aucun
Ralitsa STOEVA (PARIS), Fabien LE VAN, Alexandre CARLOT, Mehdi BENCHOUFI, Jérôme BOKOBZA
11:00 - 12:30
#33118 - CP16 Courbe d’apprentissage de la mesure de l’ITV sous aortique chez les internes en médecine d’urgence (MU).
CP16 Courbe d’apprentissage de la mesure de l’ITV sous aortique chez les internes en médecine d’urgence (MU).
Introduction : La mesure de l’ITV sous aortique en échocardiographie est essentielle pour évaluer le débit cardiaque. Notre objectif était de déterminer le nombre d’échocardiographies devant être réalisées par un interne de MU pour atteindre un niveau de précision suffisant pour une bonne réalisation de l’ITV sous aortique.
Méthode : Une étude observationnelle prospective a été réalisée chez 17 internes de MU après une formation théorique et pratique sur l’échocardiographie. Après celle-ci, les internes réalisant une ITV lors de leur stage (urgence, réanimation, cardiologie, SMUR), la prenait en photo. Après anonymisation, un comité d’expert attribuait une note basée sur les critères reconnus de qualité. Les courbes d’apprentissages ont été réalisées grâce à la méthode LC-CUSUM, cette dernière fournissant un seuil comme preuve objective d’acquisition de la compétence.
Résultats : 274 ITV ont été évaluées. L’acquisition de la compétence n’a été démontrée que chez trois internes en 11, 14 et 28 mesures. Cela peut être expliqué par un nombre moyen insuffisant de mesures réalisées. Cependant, la position des patients (décubitus latéral gauche) ainsi que les services dans lesquels les internes ont réalisé les coupes (cardiologie) ont joué un rôle certain.
Conclusion : Il n’a pas été possible de calculer le nombre nécessaire d’examens afin d’être compétent pour la mesure de l’ITV sous aortique. Insister sur l’importance du décubitus latéral gauche semble une mesure simple à évaluer.
Anaïs HERRAULT (Nantes), Quentin LE BASTARD, Philippe LE CONTE, Julie HUMEAU, Mathilde HOLTZ, Apolline BERTOUT, Sami KADI
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Salle 252A |
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CMS11
11:00 - 12:30
Conférence Médico-Soignants
Situations difficiles en régulation
Régulation
Modérateurs :
Gael GHENO (Chef de service) (Annecy), Benoît VIVIEN (Adjoint du Chef de Service du SAMU de Paris, Responsable du SAMU Pédiatrique Régional IDF) (Paris)
Coordonnateur :
Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Refus de soins en régulation, comment je gére avec le patient, ses proches, son MT. Comment faitre accepter un projet de soins. Quelles consequences potentielles sur le plan médico légal. Comment gérer une fin de vie ou LAT en régulation, comment associer les proches, les professionnels de santé de terrain (MT, IDE). Comment assurer une décision collégiale et une tracabilité de la décision en régulation. Patient agressif en régulation, quelles techniques de communication utiliser pour permettre une régulation apaisée et efficace. Régulation des appels d'enfants au centre 15, quelle attitude employer, quels mots utiliser. Comment guider des enfants a faire des gestes de secourisme avant l'arrivée des secours.
11:00 - 12:30
Patient refusant les soins.
Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Conférencier, Pontoise)
11:00 - 12:30
Fin de vie et LAT.
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
11:00 - 12:30
Patient agressif.
Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Conférencier, Bordeaux)
11:00 - 12:30
Les appels d'enfant.
Carole AMSALLEM (Médecin) (Conférencier, Amiens)
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Salle 342A |
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AMS28 B
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Drainage thoracique et alternatives
Ventilation
Coordonnateur :
Thibaut DESMETTRE (Coordonnateur, Genève, Suisse)
Conférenciers :
Thibaut DESMETTRE (médecin) (Conférencier, Genève, Suisse), Sabrina KEPKA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Strasbourg), Frédéric ROUYER (Médecin responsable d'unité) (Conférencier, Genève, Suisse)
Rappel des principales indications, contre-indications, et complications du drainage thoracique en urgence pré-hospitalière et hospitalière. Présentation des techniques de drainage thoracique standard et alternatives moins invasives, des matériels et techniques d’exsufflation/ponction, sous la forme de 2 mini stations avec pratique sur mannequin.
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Salle 342B |
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AM09 B
11:00 - 12:30
Atelier Médecins
Vertige aux Urgences
Physiologie
Coordonnateur :
Yacine LAMARCHE VADEL (Coordonnateur, Fontainebleau)
Conférenciers :
Nicolas CHAUSSON (Neurologue) (Conférencier, Corbeil-Essonnes), Yacine LAMARCHE VADEL (Medical Consultant) (Conférencier, Fontainebleau)
-Identifier vertiges-vrais et faux-vertiges
-Jeu de tri des vertiges centraux et vertiges périphériques
-Faire la synthèse des 5 principaux vertiges aux urgences
-Elaborer son examen clinique face à un patient vertigineux
-Atelier pratique des manœuvres de provocation et libération des otolithes
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Salle 343 |
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CMS08
11:00 - 12:30
Conférence Médico-Soignants
Urgences et Médecine Légale.
Assistante Sociale, Infirmier, Médico-légal
Modérateurs :
Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Blois), Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon)
Coordonnateur :
Florence BONNET (Coordonnateur, Blois)
L'émergence de nouveaux partenariats avec les services de police et l'ARS (IDF)
11:00 - 12:30
Prise en charge aux urgences des victimes de violences conjugales et sexuelles.
Marie LLORENS (Infirmière) (Conférencier, Paris), Jennifer TROUVE (Cadre de santé) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30
Une Unité d'Accueil Médico-Judiciaire au coeur des Urgences.
Nathalie LARQUE (infirmiere) (Conférencier, Toulon), Agnès ADDAD (cadre de santé) (Conférencier, TOULON)
11:00 - 12:30
Scène de crime et Médecine d'Urgences.
Norbert FLEURY (Technicien de police technique et scientifique) (Conférencier, Paris), Claire LEROUX (Médecin) (Conférencier, Paris)
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Salle 351 |
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"Mercredi 07 juin"
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AMS ARM43
11:00 - 12:30
Atelier Médico-ARM
Gestion Téléphonique Relationnelle et Décisionnelle d’une Urgence Cardiologique
Régulation
Coordonnateur :
Igor OUSS (Coordonnateur, Bondy)
Conférenciers :
Stéphane DELFINI (Assistant de Régulation Médicale) (Conférencier, Toulouse), Igor OUSS (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Bondy)
Objectif général :
Conduire un interrogatoire performant à distance dans les situations d’urgences cardiologiques.
Objectifs pédagogiques :
Identifier les particularités relationnelles de l'appelant pour faciliter l’analyse sémiologique permettant de prendre la décision optimale.
Méthode pédagogique :
L'atelier sera conduit à partir de simulations d'appels pour des situations cardiologiques par un acteur. Les appels seront pris en charge par les auditeurs, séquencés, argumentés par le groupe. Enfin les experts théoriseront les aspects de communication interpersonnelle et en parallèle les items sémiologiques et les décisions.
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Salle 352A |
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"Mercredi 07 juin"
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FC01
11:00 - 12:00
Flash communications
Arrêt cardiaque extra-hospitalier
Modérateur :
Eric BONNEFOY (eric.bonnefoy-cudraz@univ-lyon1.fr) (Lyon)
11:00 - 12:00
#33093 - FC01-01 Déclenchement de citoyens sauveteurs via une application mobile par le SAMU de Bayonne lors d’un arrêt cardiaque.
FC01-01 Déclenchement de citoyens sauveteurs via une application mobile par le SAMU de Bayonne lors d’un arrêt cardiaque.
Introduction : L’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH) constitue un problème de santé publique majeur en France. La mortalité reste très élevée. Réduire les délais d’initiation de la réanimation cardiopulmonaire (RCP) et de la défibrillation par les citoyens via des applications mobiles permet d’améliorer la survie. L’objectif principal de notre étude était de déterminer le taux de déclenchement de l’application SAUV Life lors d’ACEH par le Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU) de Bayonne. L’objectif secondaire était d’étudier les ACEH dans la zone régulée par le SAMU de Bayonne.
Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude observationnelle monocentrique rétrospective sur 2 ans (du 18/05/2018 au 17/05/2020). Tous les ACEH régulés par le SAMU de Bayonne ont été inclus. 2 populations ont été comparées : une avec déclenchement SAUV Life et l’autre sans déclenchement SAUV Life.
Résultats : 336 ACEH ont été inclus : 304 sans déclenchement SAUV Life, 32 avec déclenchement SAUV Life, soit un taux de déclenchement de 9,5 %. Les ACEH concernaient surtout des hommes (69 %), d’un âge médian de 71 ans, avaient lieu à domicile (79 %), étaient le plus souvent de cause médicale (87 %), avec un rythme non choquable (81 %). Un retour d’une activité circulatoire spontanée (RACS) était obtenu dans 22 % des cas, 20 % des patients était admis vivants à l’hôpital, 5 % sortaient vivants de l’hôpital. Un témoin était présent lors de l’ACEH dans 49 % des cas, un défibrillateur était posé par un témoin dans 3 % des cas. Il y avait significativement plus d’hommes, d’ACEH à domicile, de RCP avant l’appel au SAMU, d’utilisation d’adrénaline, d’intubations dans le groupe avec déclenchement SAUV Life.
Discussion : Le taux de déclenchement SAUV Life par le SAMU de Bayonne est inférieur à celui d’autres études. Les caractéristiques des ACEH sur la zone régulée par le SAMU de Bayonne sont similaires aux autres études.
Conclusion : Il semble indispensable de créer des protocoles dans les SAMU disposant de ce type d’outil, ainsi que promouvoir ces applications aux médecins, ARM et au grand public.
aucun
Xan SIMON (Bayonne), Xavier PEREIRA
11:00 - 12:00
#33108 - FC01-02 Étude rétrospective des patients en arrêt cardiaque hypotherme à leur admission aux urgences et qui n’ont pas été réchauffés.
FC01-02 Étude rétrospective des patients en arrêt cardiaque hypotherme à leur admission aux urgences et qui n’ont pas été réchauffés.
Introduction : L’arrêt cardio-respiratoire (ACR) par hypothermie accidentelle est réversible. Le traitement de choix est le réchauffement par circulation extracorporelle (ECMO). L’indication à pratiquer l’ECMO était historiquement basée sur le potassium mesuré à l’admission, avec un seuil à ne pas dépasser pour y avoir recours. Depuis 2021, l’ERC a intégré HOPE, score prédicteur de survie intra-hospitalière après réchauffement par ECMO, dans l’algorithme de l’hypothermie accidentelle. L’objectif était d’analyser rétrospectivement la prise en charge des ACR hypothermes à leur admission à l’hôpital, n’ayant pas bénéficié d’un réchauffement par voie extracorporelle (RVE).
Matériel et méthode : Nous avons inclus tous les ACR hypothermes non réchauffés admis dans trois hôpitaux tous équipés d’une méthode de RVE, du 01.01.2000 au 02.05.2021. Les décisions de non-réchauffement et la compliance aux recommandations basées sur la valeur du potassium à l’admission ont été évaluées. HOPE a été calculé rétrospectivement et la pertinence de son utilisation a été analysée en considérant un seuil inférieur à 10% comme contre-indiquant le RVE.
Résultats : Nous avons inclus 38 victimes. La décision de non-réchauffement était conforme aux recommandations pour 12 (32%) patients. Pour les 24 sur 36 (67%) avec un potassium mesuré, la valeur était inférieure au seuil contre-indiquant le RVE. Les critères principaux en faveur du non-réchauffement étaient : valeurs globales de gazométrie, durée du no-flow, asystolie comme rythme initial, pronostic global/comorbidités et durée de réanimation cardio-pulmonaire. Les probabilités de survie à la sortie de l’hôpital en cas de RVE, calculées selon HOPE, étaient < 10% chez 13 de ces 24 (54%) patients, soutenant rétrospectivement la décision clinique de ne pas avoir procédé à un RVE.
Discussion : L’adhésion aux recommandations en matière d’indication au RVE pour les ACR hypothermes est faible puisque la majorité des patients n’ayant pas bénéficié d’un RVE avaient une valeur de potassium sérique à l’admission l’indiquant.
Conclusions : L’utilisation de HOPE, un score multi-variable, optimise le triage et l’identification des patients qui bénéficieraient d’un RVE par rapport à l’utilisation du potassium seul. Les résultats suggèrent une marge d’amélioration sur le suivi de recommandations internationales. L’intégration de HOPE par l’ERC (2021) pourrait favoriser l’adhérence aux recommandations de prise en charge des ACR hypothermes.
Aucun conflit d'intérêt
Nicolas HALL (Lausanne, Suisse), Jessika MÉTRAILLER-MERMOUD, Evelien COOLS, Christophe FEHLMANN, Pierre-Nicolas CARRON, Mathieu PASQUIER
11:00 - 12:00
#33116 - FC01-03 Prise en charge de l’arrêt cardiaque extrahospitalier : évaluation de la performance des internes de médecine générale par la simulation.
FC01-03 Prise en charge de l’arrêt cardiaque extrahospitalier : évaluation de la performance des internes de médecine générale par la simulation.
INTRODUCTION:
La prise en charge précoce de l’arrêt cardiaque est un enjeu majeur de santé publique. L’identification et la prise en charge des urgences vitales en médecine générale, parmi lesquelles figure l’Arrêt Cardiaque ExtraHospitalier (ACEH), font partie des objectifs pédagogiques du troisième cycle des études médicales. L’efficacité de cet enseignement est peu étudiée.
OBJECTIF:
Évaluer la performance des Internes de Médecine Générale (IMG) à la Réanimation de Base (RdB) d’un ACEH en qualité de primo-intervenant à l’aide de la simulation sur mannequin.
METHODE:
Étude descriptive transversale observationnelle monocentrique.
Chaque IMG était filmé pendant 5 minutes sur un scénario d'ACEH puis noté à postériori par 3 examinateurs indépendants à l’aide d’une grille d’évaluation de 37 items, chacun sur 1 point (=score global sur 37 points), divisée en 7 sous-catégories : Sécurité, Conscience, Respiration, Alerte, Massage Cardiaque Externe (MCE), Insufflations et Défibrillation (=scores intermédiaires). Tous les scores ont été ramenés sur 10 points. Les données épidémiologiques étaient recueillies par un questionnaire. Les résultats sont en médiane (interquartile 25-75) et p≤0,05 était considéré comme significatif.
RESULTATS:
54 IMG étaient convoqués et 44 (81,5%) ont été inclus. Le score global médian est de 6,2 [5,3-7,2] sur 10. Les sous-catégories obtenant un score intermédiaire inférieure à 5/10 sont la mise en sécurité (0[0-0] sur 10), l’évaluation de la respiration (2,5[0-5,0] sur 10) et les insufflations (1,7 [1,3-2,1] sur 10). Concernant le MCE, 56,8% des étudiants s’arrêtent de masser sans raison, 75% ne placent pas correctement leurs mains entre elles et la profondeur et la fréquence des compressions sont incorrectes chez respectivement 81,8% et 56,8% des candidats. La défibrillation est oubliée dans 29,5% des cas. Le jeune âge (OR=0,22 [0,06-0,88]) et la formation théorique et pratique dans l’année précédente (respectivement p=0,030 et p=0,035) sont significativement associés à une meilleure performance.
CONCLUSION:
L’évaluation des IMG révèle une performance insuffisante pour certaines étapes importantes de la RdB. Un recyclage annuel de la formation théorique et pratique, en mettant l’accent sur les étapes de la RdB ayant obtenus de faibles scores, permettrait d’améliorer la performance. La technique de feedback vidéo ou l’usage de la critique positive entre étudiants pourrait permettre de corriger certaines faiblesses psychomotrices du MCE.
Antonin CAMPHUIS (Lille), Guillaume FICHEUX, Marie LEDEIN, Thierry VAN DER LINDEN, Éric WIEL, Alain-Éric DUBART
11:00 - 12:00
#33231 - FC01-04 ARrêt CArDiaque dans un lieu Très Grand Public : emporté par la foule ? Etude ARCAD-TGP.
FC01-04 ARrêt CArDiaque dans un lieu Très Grand Public : emporté par la foule ? Etude ARCAD-TGP.
Introduction
Défibrillation et massage cardiaque précoces sont les clés de la survie de l’arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH). A ce titre un AC dans un lieu public devrait avoir un meilleur pronostic. Nous avons voulu le vérifier.
Méthodes
Source : données prospectives de 4 SMUR issues du registre RéAC, de Janvier 2013 à Novembre 2022.
Inclusion : tous les ACEH.
Exclusion : aucune.
Paramètres : critères d’Utstein ; lieux très grand public : aéroport (42 millions passagers en 2021), gares (N=45) & stations de métro (N=22).
Critères de jugement : (1) RCP par témoins (MCE ou DSA) et (2) réanimation SMUR, RACS et survie hospitalière.
Résultats
8750 ACEH : 5.534 (63%) hommes et 3.216 (37%) femmes, d’âge médian 67 (53-81) ans. 253 (3%) dans un lieu très grand public. Les patients en ACEH dans un lieu très grand public différaient par l’essentiels de leurs caractéristiques dont l’initiation des gestes par les témoins, la réanimation par le SMUR, le taux de RACS et la survie (22% vs 7% ; p<0,0001) (Tableau).
Conclusion
Les ACEH dans un lieu très grand public (aéroport, gare, station de métro) ont une survie très supérieure. L’intervention de témoins semble en être la principale raison.
Jean-Marc AGOSTINUCCI (Bobigny), Angélie GENTILHOMME, Jacques METZGER, Philippe BERTRAND, Priscilia HSING, Frédéric ADNET, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
11:00 - 12:00
#33259 - FC01-05 Le citoyen sauveteur, un réel atout pour la survie des victimes d’ACEH ?
FC01-05 Le citoyen sauveteur, un réel atout pour la survie des victimes d’ACEH ?
Introduction : Le déploiement de citoyens sauveteurs par le biais d’applications dédiées fait désormais partie intégrante de la chaîne de survie.
L’objectif de notre étude est d’évaluer l’impact de ces citoyens sauveteurs en termes de survie pour les victimes d’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH).
Matériel et Méthode : Etude sur le RéAC entre 2020 et 2022. Nous décrivons tout d’abord la prise en charge par le citoyen sauveteur, puis nous comparons les patients et leur prise en charge selon qu’il y ait eu ou non le déclenchement d’un citoyen sauveteur par le biais d’une application dédiée.
Résultats : Notre étude inclut 27287 patients, parmi lesquels 562 (2,1%) ont eu un citoyen sauveteur déployé. Parmi ces citoyens sauveteurs, 66,2% ont été déclenchés via l’application Sauv’Life. Un MCE a été initié par 79,7% d’entre eux. Un défibrillateur a été amené sur le lieu de l’AC dans 16,7% des cas. Lorsqu’un DEA a été amené, il a été utilisé dans 87,2% des cas, délivrant un choc dans 40,2% des utilisations.
Dans le groupe des patients avec un citoyen sauveteur, le premier appel était plus souvent dirigé vers le 15 (63,5% vs 56,6%, p<10-3). Le délai médian de no-flow était statistiquement plus faible (8min vs 11min, p<10-3). La présence d’un citoyen sauveteur n’avait pas d’impact sur l’initiation d’une RCP par le premier témoin (59,4% vs 56,2%, p=0,138). Cependant, le témoin utilisait plus souvent un DEA lorsque un citoyen sauveteur était présent (16,8% vs 11,6%, p<10-3). On retrouvait également dans ce groupe plus de RCP par le SMUR (80,6% vs 70,0%, p<10-3). Enfin, la présence d’un citoyen sauveteur n’est pas associé à la survie des patients à J0 et à J30 (15,5% vs 15,6%, p=0,966 et 4,6% vs 4,6%, p=0,999, respectivement).
Discussion : Dans la majorité des cas, les citoyens sauveteurs vont initier des gestes de réanimation. Lorsqu’un citoyen sauveteur est déployé, le délai de no-flow est réduit et l’utilisation d’un DEA apparaît plus fréquente. Cependant, la présence d’un citoyen sauveteur ne semble pas avoir d’impact sur les chances de survie des victimes d’ACEH.
Conclusion : Le citoyen sauveteur et les applications permettant leur déploiement sont aujourd’hui en pleine émergence au sein de la réanimation de base. Cependant, afin d’observer le plein effet de ces dispositifs, il est nécessaire qu’un maximum de citoyens sauveteurs soient mobilisés. Ainsi, la formation de masse du grand public aux gestes qui sauvent reste à ce jour primordial et prioritaire.
Aucun
Martin LAFRANCE (Lille), Valentine CANON, Christian VILHELM, Guillaume DEBATY, Morgan RECHER, Herve HUBERT, Gr RÉAC
11:00 - 12:00
#33260 - FC01-06 15 et 18 : une différence de prise en charge pour les arrêts cardiaque?
FC01-06 15 et 18 : une différence de prise en charge pour les arrêts cardiaque?
Introduction: la loi Matras vise à consolider le modèle de sécurité civile et à valoriser le volontariat des sapeurs-pompiers (SP). L’une des grandes propositions consiste en la création d’un numéro unique d’appel d’urgence. Différentes hypothèses de fusion de numéro seront testées en région. L’objectif de notre étude est d’observer les implications du numéro initial composé (15 ou 18) dans le cadre des arrêts cardiaque extrahospitaliers (ACEH).
Materiel et méthode: étude multicentrique basée sur le RéAC entre 07/2011 et 09/2022. Les patients inclus ont fait leur ACEH sans présence du SMUR ou des SP et avaient un no-flow de moins de 60 min.
Résultats: Nous avons inclus 63214 patients, pour 32489 (51,4%) d’entre eux le 15 a été composé en 1er. Lorsque le 15 est composé, les patients sont plus souvent des femmes (35,7 vs. 31,6% pour le 18, p<0.001), plus âgés (72 ans vs. 66 ans), l’ACEH a plus lieu au domicile (77,0 vs. 72,4%, p<0,001). Quand le 15 est composé l’ACEH est plus souvent de cause médicale alors que lorsque la plateforme des SP est appelée cela concerne plus des traumatismes noyades ou asphyxies. Le 15 est plus souvent composé par la famille et les professionnels de santé (respectivement 66,0 vs. 61,4% et 16,0 vs 5,6% ; p<0.001). Un conseil de réanimation est plus souvent prodigué lorsque le 15 est composé (48,3 vs 46,2%, p<0.001). Les témoins réaniment plus lorsque le 15 est composé (47,0 vs. 41,2%, p<0.001) alors que les SP et le SMUR réaniment plus lorsque le 18 est composé (respectivement 88,8 vs. 94,0% et 71,6 vs. 75,0%, tous deux p<0,001). Que le 15 ou le 18 soit composé, aucune différence de survie n’est observée 30 jours après l’ACEH (2,6% vs. 2,7%, p=0,165) et le pronostic neurologique n’est pas différent. Après ajustement, la survie à J30 n’est pas associée avec le premier numéro composé (OR=0,970 [0,857 ;1,098]).
Discussion: le 15 et le 18 ne semblent pas concerner la même typologie de patient. Le 15 est plus souvent composé lorsqu’il s’agit de cas purement médicaux sur des sujets plus âgés alors que le 18 semble plus composé lorsqu’il s’agit de circonstances particulières. Le témoin semble mieux guidé lorsque le 15 est composé bien que cela n’ait pas d’impact sur l’effort de réanimation par les SP ou le SMUR.
Conclusion: Il serait intéressant d’observer l’implication des caractéristiques territoriales comme la ruralité et le niveau socio-professionnel de la population avant d’envisager un regroupement des numéros d’urgence.
Aucun
Valentine CANON (Lille), Guillaume DEBATY, Martin LAFRANCE, Hervé HUBERT, Eric WIEL, Matthieu HEIDET, Gr RÉAC
11:00 - 12:00
#33488 - FC01-07 Rôle du premier témoin dans la réanimation cardio-pulmonaire en extra-hospitalier (RCP-EH) : Etude rétrospective des données du registre électronique des arrêts cardiaques (RéAC) de 2016-2019.
FC01-07 Rôle du premier témoin dans la réanimation cardio-pulmonaire en extra-hospitalier (RCP-EH) : Etude rétrospective des données du registre électronique des arrêts cardiaques (RéAC) de 2016-2019.
Introduction : L’initiation immédiate de la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) par un témoin fait augmenter la survie d’une victime d’un arrêt cardiaque en extra-hospitalier (ACEH). L’objectif principal de cette étude est de mesurer la proportion de victimes d’ACEH ayant bénéficié de compressions thoraciques initiées par les premiers témoins (hors secouristes et professionnels de santé) sur les lieux avant l’arrivée des secours.
Méthodes : Etude observationnelle et rétrospective basée sur les données du RéAC entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2019. dans le. Ont été exclus les AC intra-hospitaliers ou dans des établissements de soin. Le critère d’évaluation principal était le pourcentage d’ACREH ayant bénéficié des compressions thoraciques par les premiers témoins. Les critères secondaires étaient le pourcentage de témoins ayant utilisé un défibrillateur automatisé externe (DAE) avant l’arrivée des secours et le taux de survie à 30 jours.
Résultats : 666 ACEH ont été recensés, parmi lesquels 489 se sont produits en présence de témoins, dont 348 (71%) en présence d’un témoin non spécialisé. Les ACEH surviennent principalement au domicile (78%). Environ la moitié des premiers témoins (49%) ont réalisé des compressions thoraciques seules ou associées à des manœuvres de ventilation. En dehors du domicile, 19 % des témoins non spécialisés ont utilisé un DAE avant l’arrivée des secours. 107 victimes ont survécu en extra-hospitalier (16%), 76 (11%) à 24 heures et 16 (2,4%) à 30 jours. L’analyse multivariée (modèle de Cox) montre que l’âge et la reprise d’une activité cardiaque spontanée sur les lieux de l’arrêt cardiaque diffèrent statistiquement entre les victimes décédées et les survivants à 30 jours.
Conclusion : La moitié des témoins d’un ACEH, le plus souvent au domicile, n’ont pas débuté de MCE avant l’arrivée des secours, alors que leur intervention est cruciale pour améliorer les chances de survie des victimes. Il est nécessaire de sensibiliser la population aux gestes de premiers secours et d’aider en régulation au SAMU à débuter et à poursuivre le MCE jusqu’à l’arrivée des secours.
Aucun
Heloïse MERLE, Florian NEGRELLO, Vianey AQUILINA, Laurent VILLAIN-COQUET, Papa GUEYE (Fort de France, Martinique)
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Salle 352B-Zone poster 1 |
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"Mercredi 07 juin"
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FC02
11:00 - 12:00
Flash communications
Biomarqueurs et paramètres biologiques
Modérateur :
Daniel MEYRAN (MEDECIN) (Marseille)
11:00 - 12:00
#32938 - FC02-01 Magnésium ionisé: interprétation et intérêt dans la fibrillation atriale de novo.
FC02-01 Magnésium ionisé: interprétation et intérêt dans la fibrillation atriale de novo.
Introduction : Le magnésium ionisé représente la fraction active de ce cation. La mesure du magnésium plasmatique est pourtant plus utilisée, alors que la corrélation entre les formes ionisée et plasmatique reste incertaine. Le sulfate de magnésium est souvent utilisé dans la prise en charge des tachycardies supra-ventriculaires, notamment dans la fibrillation atriale (FA). Après avoir présenté une évaluation biochimique du magnésium ionisé comme validité interne, l’objectif de notre étude est d’évaluer l’incidence de l’hypomagnésémie dans la FA de novo.
Matériel et Méthode : Les valeurs de référence ont été déterminées dans une population témoin basée sur des patients des urgences ne présentant pas de FA. Le magnésium ionisé a également été dosé sur des patients présentant une FA de novo. La corrélation et la concordance entre les formes ionisée et plasmatique du magnésium ont été étudiées en utilisant le calcium comme contrôle. L'impact de l'albumine et du pH a été évalué sur les valeurs discordantes de magnésium ionisé et plasmatique.
Résultats : 236 patients présentant une FA de novo et 198 témoins ont été inclus dans un service d’urgences et trois unités de soins intensifs. Il existe une différence entre les valeurs seuils du fabricant (0.45 à 0.60 mmol/L) et celles issues de notre population témoin (0.48 à 0.65 mmol/L). Nous avons retrouvé une forte corrélation entre les valeurs de magnésium ionisé et plasmatique (r=0.85). Contrairement au calcium, nous n'avons pas retrouvé d'impact de l'albumine ou du pH sur le magnésium ionisé. L'incidence de l’hypomagnésémie ionisée chez les patients porteurs d’une FA de novo était de 8.5% (12.7% avec nos valeurs seuils).
Conclusion : A la différence du calcium, une forte corrélation entre les valeurs de magnésium ionisé et plasmatique a été retrouvée. Les valeurs seuils de magnésium ionisé issues de notre étude sont différentes de celles proposées par le fabricant, et il pourrait être utile de les confirmer avec une cohorte plus importante. Enfin, l'incidence de l'hypomagnésémie ionisée chez les patients porteurs d’une FA de novo est de 12.7% dans notre étude.
Aucun conflit d'intérêt à déclarer
Florence VITTE (Clermont Ferrand), Louisa KHALED, Bruno PEREIRA, Jeannot SCHMIDT, Damien BOUVIER, Jean-Baptiste BOUILLON-MINOIS
11:00 - 12:00
#32978 - FC02-02 Etat des lieux de la prise en charge de l'hyponatrémie modérée à sévère aux urgences de la cavale blanche à Brest.
FC02-02 Etat des lieux de la prise en charge de l'hyponatrémie modérée à sévère aux urgences de la cavale blanche à Brest.
Introduction: l’hyponatrémie est un trouble hydroélectrolytique fréquent, multifactoriel ce qui complexifie la généralisation de sa prise en charge, malgré l’écriture de recommandations en 2014. Critère de jugement principal : évaluation du taux d’inadéquation de la prise en charge(PEC) thérapeutique par rapport aux recommandations. Méthodologie : évaluation des pratiques médicales, monocentrique, rétrospective, de 07/2020 à 12/2020, incluant les patients des urgences avec une hyponatrémie modérée (<129mmol/L) ou sévère (<125mmol/L). Résultats : prise en charge thérapeutique non concordante dans la moitié des cas (54,4%;p-value=0,017), chez les patients avec une hyponatrémie sévère (62,5%;p-value<0,017), sans traitement chez 1/3 des patients. facteurs favorisants : âge entre 75 et 85 ans (OR=2,71;p=0,010), symptômes sévères (OR=5,98;p-value <0,001) avec une prise en charge étiologique concordante (OR=4,82;p-value<0,001). La prise en charge étiologique est principalement non concordante. Discussion : discordance par rapport aux symptômes de l’hyponatrémie. Peu traité, 1/3 des patients n’ont pas reçu de traitement. Chronicité difficilement évaluable, indéterminé chez ½ des patients. Les patients avec une PEC concordante décèdent plus, due à leurs comorbidités. Conclusion : Malgré les recommandations, la PEC de l’hyponatrémie reste complexe avec un taux de PEC thérapeutique non concordant à 54,4%. Raison pour laquelle nous avons écrit un protocole de PEC adapté aux urgences.
aucun
Mélissa BARDIN (Brest), Jérôme DUCROCQ, Jean-Luc CARRE, Luca LANFRANCO
11:00 - 12:00
#33105 - FC02-03 Critères prédictifs pronostiques des patients en neutropénie fébrile aux urgences.
FC02-03 Critères prédictifs pronostiques des patients en neutropénie fébrile aux urgences.
Introduction : La neutropénie fébrile est un des principaux effets secondaires des traitements anti-cancéreux avec 1/3 des patients infectés qui évoluent vers une forme sévère alors qu’aucun signe de gravité n’était présent à la phase initiale au Service d’Urgence (SU). L’objectif était de mesurer les performances pronostiques des critères clinico-biologiques pour prédire la détérioration clinique.
Méthodes : Étude observationnelle rétrospective multicentrique. Tous les patients admis pour une neutropénie fébrile (PNN < 500/mm3) ont été analysés. Le critère de jugement principal était la survenue d’un choc septique dans les 7 jours. Les critères secondaires étaient la survenue d’une infection, d’une bactériémie et la mortalité à J7 et J28. Nous avons calculé les performances pronostiques avec courbe ROC et analyse univariée.
Résultats : Sur 5 ans, 191 patients ont été analysés (hommes = 51%, âge moyen = 66±12 ans) dont 128 (67%) avaient une infection confirmée avec 12% d’évolution en choc septique. Les performances pronostiques du score qSOFA retrouvent un OR à 5.51(1.57–23.19; p=0.03) couplé à une AUC de 0.76 (0.59–0.93). Parmi les critères biologiques, la PCT, la lymphopénie sévère et l’hyperlactatémie étaient associées à l’évolution en choc septique (Tableau).
Conclusion : L’utilisation du score qSOFA couplé aux marqueurs biologiques de routine tel que la lymphopénie sévère permet de stratifier les patients à risque d’évolution en choc septique.
Aucun
Lise Marie HUOT (Limoges), Jean SAVATIER, Coralie LACORRE, Marcela OTRANTO, Aloïse BLANCHET, Manon DUMOLARD, Anne PACAIL, Thomas LAFON
11:00 - 12:00
#33167 - FC02-04 APPORT DU SUPAR POUR DES MALADES EN SITUATION D’INCERTITUDE D’AVAL DES URGENCES.
FC02-04 APPORT DU SUPAR POUR DES MALADES EN SITUATION D’INCERTITUDE D’AVAL DES URGENCES.
Introduction :
La majorité des patients admis aux urgences présente une incertitude quant à leur évolution future. Pour étayer la décision du médecin, différents scores de tri et pronostic ont été développés en complément des données de l’examen clinique et des examens complémentaires.
Le SuPAR (Soluble urokinase Plasminogen Activator Receptor) est un biomarqueur sanguin inflammatoire non-spécifique pronostique associé à la présence et à la progression d’un état pathologique et d’un risque de mortalité à court terme.
Objectif : L'objectif principal de cette étude est d’étudier la relation entre le taux sanguin de suPAR à l’admission en service d’accueil des urgences et le devenir des patients après leur hospitalisation en unité de courte durée.
Materiel et Methode :
Nous avons réalisé une étude observationnelle prospective monocentrique à type de suivi longitudinal avec évaluation du SuPAR au sein du service d’hospitalisation de courte durée d’un centre hospitalo-universitaire. Les patients âgés de plus de 18 ans avec un score FRENCH II ou II et ayant bénéficié d’un bilan aux urgences ont été inclus.
Résultats :
202 patients ont été inclus avec 12.4% présentant un dosage de suPAR inférieur à 4 ng/mL, 30.7% un dosage de suPAR compris entre 4 ng/mL et 6 ng/mL et 56.9% un dosage de suPAR supérieur à 6 ng/mL. Sur les 202 patients inclus, 58 ont pu regagner leur domicile (28.7%), 139 ont nécessité une hospitalisation (68.8%) et 5 patients ont été admis en réanimation ou sont décédés. Pour les patients hospitalisés, le dosage du SuPAR montrait pour un SuPAR < 4 une VPN=68%, une VPP=76.8%, une Se= 94.4% et une SP=29.3% et pour un SuPAR > 6 une VPN=46.4%, une VPP=84.9%, une Se= 68.8% et une SP=67.2%. L’aire sous la courbe du SuPAR était de 0.747 (IC95%= 0.67-0.82).
Conclusion :
Le suPAR est un marqueur biologique intéressant pour sa valeur pronostique favorable quand il est faible. Il pourrait être inclus dans la prise en charge des patients dans le cadre d’un raisonnement médical global avec faisceau d’arguments comprenant les autres outils pronostics à disposition actuellement.
Ando RAJEMISA (Clermont Ferrand), Marina BRAÏLOVA, Dorian TEISSANDIER, Jean-Baptiste BOUILLON, Claire DURAND, Jeannot SCHMIDT, Vincent SAPIN, Farès MOUSTAFA
11:00 - 12:00
#33316 - FC02-05 Place de la protéine S100B chez le traumatisé crânien avec trouble de l'hémostase pharmaco induit aux urgences.
FC02-05 Place de la protéine S100B chez le traumatisé crânien avec trouble de l'hémostase pharmaco induit aux urgences.
Place de la protéine S100B chez le traumatisé crânien avec trouble de l’hémostase pharmaco induit aux urgences
Le traumatisme crânien (TC) est une pathologie fréquemment rencontrée aux urgences. En France celle-ci s’élève à 281/100 000 habitants/an. Les recommandations françaises classent les patients dans trois groupes (faible risque/ risque intermédiaire/ risque fort) en fonction de la probabilité du risque de lésion. Les patients à risque intermédiaire nécessitent la réalisation d’une imagerie. Jusqu’aux recommandations de 2022, tous les patients ayant des troubles de l’hémostase pharmaco-induis étaient inclus dans ce groupe.
Le dosage précoce de la protéine S100B, pourrait être une alternative à l’imagerie chez ces patients. Doser dans les trois heures suivant le traumatisme, un taux inférieur à 0,1 µg/l permettrait d’exclure le diagnostic de saignement intracrânien.
Matériel et méthode
Cette étude prospective, non contrôlée, mono centrique, a été réalisée du 01/06/2020 au 01/09/2022.
Étaient inclus les patients majeurs sous antiagrégant ou anticoagulant et pour lesquels il existait une indication d’imagerie cérébrale.
Étaient exclus les mineurs, majeurs protégés, détenus, les patients du groupe « risque fort », les patients ayant une autre indication à la réalisation d’une TDM cérébrale.
La réalisation, la lecture et l’interprétation des images scannographiques étaient réalisées par deux médecins radiologues en aveugle du résultat de la protéine S100B.
Résultats
197 patients ont pu être inclus dans cette étude. Après vérifications des critères d’inclusions, 153 ont pu être analysés. L’âge moyen était de 79,1 ans, dont 48% de femmes. 57 % étaient sous antiagrégants plaquettaire, 2 % sous bi-antiagrégation plaquettaire, 30% sous anticoagulant. La moyenne pour réalisation de la TDM était de 366 min après le TC. Les patients avec saignement intra crânien avaient un taux de S100B moyen de 0,31 µg/L vs 0,43 µg/L pour le groupe sans lésion. La sensibilité d’un dosage de S100B inférieur à 0,1 µg/L dans l’exclusion d’un saignement intracrânien était de 100%, la spécificité de 27,6%, la valeur prédictive positive de 19,23% et la valeur prédictive négative de 100%.
Conclusion
La protéine S100B confirme son intérêt dans l’algorithme de prise en charge des traumatisés crâniens avec trouble de l’hémostase pharmaco induit. La réalisation d’une étude multicentrique avec pour seuil 3h est souhaitable pour confirmer ces résultats.
Je déclare ne pas avoir de conflit d'intéret
Paul-André POISLANE (NANTES), Quentin LE BASTARD, Suzanne NAVE, Idriss ARNAUDET, Arthur DAVID, Hugo DE CARVALHO
11:00 - 12:00
#33346 - FC02-06 Hyperlactatémie chez les patients diabétiques admis en salle d’accueil des urgences vitales: incidence et valeur pronostique.
FC02-06 Hyperlactatémie chez les patients diabétiques admis en salle d’accueil des urgences vitales: incidence et valeur pronostique.
Introduction :
L’hyperglycémie est une complication aigue du diabète sucré et un motif fréquent de consultation aux urgences. Les patients avec déséquilibre de leur diabète ont souvent une hyperlactatémie. Cette étude avait pour objectif de déterminer l'incidence de l'hyperlactatémie chez les patients diabétiques et les facteurs qui lui étaient associés.
Méthodes:
Une étude prospective, observationnelle, sur 10 ans (2011-2021). Inclusion : patients (âge> 14 ans), diabétiques connus admis à la salle d’accueil des urgences vitales (SAUV) avec des chiffres glycémiques élevés (Glycémie supérieure ou égale à 2,5 g/dl) et un dosage systématique du taux de lactate. Recueil des caractéristiques épidémioècliniques et évolutives. Le pronostic a été évalué sur la mortalité intra-hospitalière. Une étude multivariée a été menée pour identifier les facteurs associés à l’hyperlactatémie.
Résultats: Nous avons inclus 147 patients, l’âge moyen était de 68±13 ans, genre-ratio=1,16 avec une prédominance masculine (54%).
Comorbidités (%):HTA (65,3), coronaropathie (23), insuffisance rénale (15), BPCO (13), AVC (11), insuffisance cardiaque (4).
Chez ces malades, une hyperlactatémie (taux ≥ 2mmol/l) a été observée chez 21 patients soit 31%.
Une corrélation significative a été trouvée entre l’élévation des chiffres glycémiques et l’hyperlactatémie (p=0,006) chez les diabétiques.
En analyse multivariée, une fréquence cardiaque≥ 100 bpm (p=0,001) ,une pression artérielle diastolique basse ≤ 45 mmHg (p=0,002) étaient associées à la survenue de l’ hyperlactatémie chez ces patients.
Cette hyperlactatémie était significativement associée à la mortalité intra hospitalière (p<0,001) .
Conclusion :
L'hyperlactatémie est fréquente chez les patients diabétiques avec des chiffres glycémiques élevés. Dans l'ensemble, nos résultats suggèrent qu’une pression artérielle diastolique basse et une fréquence cardiaque élevées peuvent expliquer cette hyperlactatémie chez ces patients.
Aucun conflit d'intérêt
Wafa FARHAT (Tunis, Tunisie), Hanen GHAZALI, Camilia JEDDI, Firas CHABBANE, Amira TAGOUGUI, Rihab DAOUD, Amel BEN GARFA, Sami SOUISSI
11:00 - 12:00
#33371 - FC02-07 Salle d’acceuil des urgences vitales : La valeur pronostique de l’urée et du ratio urée / créatinine.
FC02-07 Salle d’acceuil des urgences vitales : La valeur pronostique de l’urée et du ratio urée / créatinine.
Introduction :
L’association entre l’urée, le ratio urée / taux de créatinine en mmol/L a été faiblement étudiée dans la littérature. Des études récentes se sont intéressées à sa valeur prédictive de mortalité toute causes confondues chez les patients en situation critique.
Objectif :
Déterminer la valeur pronostique de l’urée et du ratio urée/ créatinine et la mortalité aux urgences des patients admis à la salle d’accueil des urgences vitales (SAUV)
Méthodes :
Nous avons mené une étude prospective monocentrique observationnelle sur une période de 1 an. Nous avons inclus les patients admis au SAUV chez qui on a demandé une fonction rénale (créatinine, Urée). Le ratio Uréé/ créatinine a été calculée chez tous les patients. Un taux positif d’urée a été considérée pour un seuil supérieur ou égal à 7,5 mmol/L. Ont été exclus de l’étude les patients aux antécédents d’insuffisance rénale connue. Le critère de jugement principal a été la mortalité aux urgences. Une analyse de la courbe ROC a été réalisée.
Résultats :
Nous avons inclus 246 patients. L’âge moyen a été de 50 ans [12-98]. Le sex-ratio est de 2,41. Les antécédents des patients ont été principalement n(%): l’HTA 70 (29%), le diabète 70(29%) et la dyslipidémie 21 (9%). Le taux d’urée moyen en mmol/L a été de 10 [ 1,12-58]. le taux de créatinine moyen a été de 130 [11-1240]. La mortalité aux urgences a été observée chez 56 patients (26%). L’aire sous la courbe ROC a montré que le taux d’urée indépendamment du taux de créatinine a permis de prédire la mortalité aux urgences avec (AUC= 0,790, p= 0,000, IC [0,706-0,874]). Un taux d’urée positif (≥7,5 mmol/L) est considéré comme un facteur prédictif de mortalité (p=0,000, OR=5,86, IC [2,860-12]). Le ratio urée/ créatinine n’a pas de valeur prédictive pour la mortalité aux urgences avec p=0,073.
Conclusion :
Le taux d’urée est un facteur facilement mesurable, prédictif de mortalité chez les patients en situation critique sans antécédents d’insuffisance rénale connue et indépendamment du taux de créatinine.
Pas de conflit d'intérêt
Wided BAHRIA LASGHAR, Sabrine BLANCO (Bizerte, Tunisie), Myriam AHMED ALI, Wiem DEMNI, Nadia YAHYAOUI, Yasmine WALHA, Nour Elhouda NOUIRA
11:00 - 12:00
#33438 - FC02-08 Valeur diagnostique du gradient alvéolo- capillaire chez les patients admis aux urgences pour suspicion d’embolie pulmonaire.
FC02-08 Valeur diagnostique du gradient alvéolo- capillaire chez les patients admis aux urgences pour suspicion d’embolie pulmonaire.
Introduction : L’embolie pulmonaire (EP) est un diagnostic complexe aux urgences. La réalisation d’une gazométrie artérielle est fréquente et joue un rôle pivot dans l’orientation de ce diagnostic. L’effet shunt est définit par une inadéquation des échanges gazeux avec un rapport ventilation /perfusion abaissé d’où un gradient alvéolo-artériel (GAA) élevé (supérieur à 20mmHg). L’objectif de notre étude était d’évaluer la valeur diagnostique du gradient alvéolo-capillaire dans la prédiction de l'embolie pulmonaire chez les patients admis aux urgences.
Méthodes : il s’agit d’une étude prospective observationnelle menée sur cinq ans. Les patients inclus étaient admis aux urgences pour une suspicion d’EP et avaient tous bénéficié d'une gazométrie artérielle dans le contexte d'une enquête diagnostique. Le GAA a été calculé pour tous les patients. Nous avons calculé les caractéristiques suivantes pour le GAA : Sensibilité; Spécificté; valeur prédictive positive (VPP) et valeur prédictive négitive (VPN).
Résultats : Nous avons inclus 457 patients L’âge moyen était de 62+/-15 ans et le genre-ratio était de 1,19. Une EP a été diagnostiquée chez 122 patients (27%). Le GAA moyen était de 45+/-12 mmHg. Il était supérieur à 45 mmHg chez 35% des patients. Un GAA supérieur à 20 mmHg a les caractéristiques suivantes : Sensibilité 90% ; Spécificté 16,5% ; VPP 80% et VPN 31%. Un GAA supérieur à 45 mmHg a les caractéristiques suivantes : Sensibilité 83% ; Spécificté 31% ; VPP 33% ; VPN 81% ; X2=9,4.
Conclusion : Le GAA a un bonne sensibilté pour prédire une EP et semble avoir une bonne VPN chez les patients admis aux urgences pour suspicion d'EP.
Un seuil de GAA plus élevé permet d’amliorer la liaison statistique entre les résultats des gazométries et le diagnostic d’EP
Non
Ines CHERMITI, Wafa FARHAT (Tunis, Tunisie), Mariam Santalucia BACCAR, Raja FADHEL, Yassine BALI, Amira TAGOUGUI, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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AS39 A
11:00 - 12:30
Atelier Soignants
Réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base
Pédiatrie
Coordonnateur :
Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers :
Andreas MOHLER (Medecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Elise THIELEMANS (Pédiatre) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Frédéric TITS (soignant) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Joachim WITTEMANS (infirmier) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Exposer les spécificités de la réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base suivant les guidelines ERC 2020
Expliciter et démontrer les procédures pratiques et les précautions à respecter lors de la ventilation (bouche à bouche et bouche à bouche/nez) et du massage cardiaque chez le nourrisson et l’enfant
Mettre en œuvre les gestes sur mannequins
!! Il s’agit bien d’un atelier de réanimation pédiatrique de base !!
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Salle 353 |
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CM05
11:00 - 12:30
Conférence Médecins
Comment éviter d'être chat noir ?
Jeunes, Médecin, Profession - Métier
Modérateurs :
François MORIN (PH en Médecine d'Urgence) (Angers), Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Rouen)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Avoir toujours des gardes difficiles n'est pas une fatalité, la malchance n'éxiste pas. Nous verrons ici comment garder le controle du flux de patients, comment se rendre la garde facile par une meilleur gestion de son temps, des ressources humaines, des décisions. Bref, comment enfin passer du coté de ceux qui ont toujours de la chance!
11:00 - 12:30
Savoir faire sortir les patients.
Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Lyon)
11:00 - 12:30
Gérer son flux.
Olivier MIMOZ (PU-PH) (Conférencier, Poitiers)
11:00 - 12:30
Savoir prendre des décisions.
Benjamin SOUBERBIELLE (Pilote de chasse) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30
Mieux prescrire les examens complémentaires.
Eric BATARD (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
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Salle Maillot |
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AMS34 A
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Simulation en pédiatrie
Pédagogie - Enseignement - Formation
Coordonnateur :
Gilles JOURDAIN (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers :
Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Gilles JOURDAIN (Responsable médical) (Conférencier, Clamart), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Céline MENANTEAU (Infirmière) (Conférencier, Clamart), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Bobigny)
OP1 : Reconnaissance de la gravité d’un état clinique de manière objective (utilisation d’algorithmes reconnus = ERC)
OP2 : Prise en charge de défaillances circulatoires et ventilatoires de manière protocolisée (toujours les algorithmes)
OP3 : Notion de leadership, communication, surveillance de la situation, support mutuel… les bases du travail en interprofessionnalité
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Salles 221-222-223 |
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AMS35 A
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Simulation de plan ORSEC Nombreuses Victimes avec figurines et moyens de communication
Catastrophe SSE CUMP
Coordonnateur :
Florent GACHET (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers :
Florent GACHET (soignant) (Conférencier, Rouen), Antoine LEFEVRE-SCELLES (Medical doctor) (Conférencier, Rouen)
En immergeant les participants dans une catastrophe entièrement scénarisé sur plateau, cet atelier a pour principal objectif de faire acquérir les principes de communication et d’organisation dans de telles situations. La simulation est organisée autour de la reproduction d’un village et l’évènement est matérialisé par plusieurs centaines de figurines, véhicules, un hôpital et des bâtiments de ville (Playmobil®).
Les participants mettent en place un plan ORSEC "nombreuses victimes" (Organisation de la Réponse de la Sécurité Civile) et doivent réorganiser l'activité des hôpitaux pour faire face à l’afflux massif de victimes.
Les participants sont répartis en quatre groupes : Le groupe chantier et PMA (Poste Médical Avancé), le groupe poste de commandement, le groupe régulation du SAMU et le groupe hôpital. Les participants doivent ainsi s’organiser en équipe et communiquer par le biais de téléphones et de talkies walkies pour faire face à cette situation de crise. Divers outils sont également mis à leur disposition pour rythmer la séquence : fiches "objectifs" et "état des lieux", photographies aériennes...
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Salles 224-225-226 |
12:00 |
"Mercredi 07 juin"
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SI08
12:00 - 13:00
Session Interactive
Quiz métabolique.
Endocrinologie - Métabolisme
Coordonnateur :
Céline OCCELLI (Coordonnateur, Nice)
Venez vous challengez sur l'interprétation de ses troubles métaboliques plus ou moins complexes
12:00 - 13:00
Quiz métabolique.
Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
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Salle 243 |
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FC03
12:00 - 13:00
Flash communications
Covid-19
Modérateur :
François VAN HEEMS (medecin) (Lille)
12:00 - 13:00
#32986 - FC03-01 Comparaison des caractéristiques et de l’évolution des patients pris en charge en préhospitalier pour suspicion d’infection à la COVID-19 au cours des trois premières vagues épidémiques.
FC03-01 Comparaison des caractéristiques et de l’évolution des patients pris en charge en préhospitalier pour suspicion d’infection à la COVID-19 au cours des trois premières vagues épidémiques.
Depuis de début de la pandémie COVID-19, les structures d’urgences et notamment les services préhospitaliers ont été fortement mobilisés. Si lors de la 1e vague épidémique, les SAU ont dû faire face à des patients graves d’emblée avec des indications d’intubation fréquentes et de multiples transferts en réanimation, cela n’est plus le cas lors des 2e et 3e vagues épidémiques. Pour expliquer cette différence, nous avons émis l’hypothèse d’une réorganisation du système préhospitalier avec une prise en charge des patients les plus graves directement par les SMUR lors des 2e et 3e vagues épidémiques. L’objectif de notre étude était de comparer la gravité des patients pris en charge en préhospitalier pour une suspicion d’infection à SARS-CoV-2 entre la 1e vague et les 2e et 3e vagues épidémiques.
Pour ce faire nous avons mené une étude monocentrique, observationnelle, rétrospective, au SMUR de Lariboisière ; qui se déroule sur 3 périodes durant les trois premières vagues épidémiques. Son objectif principal était de rechercher une différence de mortalité à 30 jours pour les patients COVID-19 positifs entre deux périodes : la 1e vague comparativement aux 2e et 3e vagues.
Nous avons inclus 62 patients sur la première période, du 1er mars au 30 avril 2020, et 81 pour la seconde période, du 1er octobre au 30 novembre 2020 et du 1er mars au 30 avril 2021 ; soit au total 143 patients. Les résultats ont démontré une différence non significative, concernant la mortalité à 30 jours, entre la première et la deuxième période : 15 patients décédés soit 25% des patients 1e période et 16 patients décédés soit 21% 2e période (p = 0,62). Les patients inclus sur la deuxième période étaient significativement plus hypoxiques à la prise en charge SMUR (SpO2 sous O2 : 93% [88% ; 96%] vs 97% [92,2% - 97%] (p < 0,001) et ce malgré une quantité d’oxygène apportée significativement plus élevée (15L/min [9 ; 15] vs 12 L/min [6 ; 15] – p = 0,025). Ils ont nécessité également plus de recours à une ventilation mécanique que ceux inclus sur la première période 37% vs 18% (p = 0,011) et avaient des scanners pulmonaires initiaux plus graves - 23% des patients du groupe 2 avaient une atteinte parenchymateuse critique > 75% - contre 5,3% des patients du groupe 1, (p = 0,021).
Nous ne retrouvons pas de différence statistiquement significative de mortalité à 30 jours pour les patients infectés par le SARS-CoV-2, pris en charge en préhospitalier sur les 2 périodes.
Pas de conflit d'intérêt
Claire DARGENTOLLE (GRENOBLE)
12:00 - 13:00
#33216 - FC03-02 Les facteurs prédictifs des douleurs en Post COVID dans un échantillon sud Tunisien.
FC03-02 Les facteurs prédictifs des douleurs en Post COVID dans un échantillon sud Tunisien.
Introduction :
Les manifestations de l’infection au COVID 19 ne finissent pas avec la sortie du virus de l’organisme, réalisant le syndrome Post Covid. Les douleurs Post Covid ont été largement décrites. Leur physiopathologie reste encore mal connue.
Matériels et Méthodes :
Etude transversale menée dans un échantillon de la population Sud Tunisienne à la région de Sfax durant la période du 1er février 2021 au 30 avril 2022. Nous avons recueilli un échantillon randomisé des patients atteints de l’infection COVID 19 dont nous avons interrogé sur la persistance ou non des douleurs Post Covid . Nous avons exclu les patients décédés par le COVID 19.
Résultat :
Nous avons colligé 942 patients. Dans notre échantillon nous avons noté une légère prédominance féminine (n = 518, 55%), soit un sexe ratio de 0,81. L’âge moyen des patients a été de 42,73 ± 16,85 ans avec des extrêmes de 18 et 98 ans. La forme clinique de l’infection à COVID 19 a été asymptomatique ou légère dans 89% des cas, modérée dans 7% des cas et sévère dans 4% des cas. Parmi les patients ayant gardé des symptômes Post COVID, 35,2% patients ont gardé au moins une manifestation douloureuse, soit 12% de la population générale. Les douleurs Post COVID les plus citées ont été par ordre de fréquence décroissant : les céphalées Post COVID (30,4%), les myalgies et les arthralgies Post COVID (15,7%) et les douleurs thoraciques Post COVID dans (10,2%) des cas. A l’analyse bi variée, les facteurs prédictifs d’ordre démographique de garder au moins une manifestation douloureuse post COVID ont été : l’âge (p<0.001), la profession (p=0.004), la présence d’antécédents pathologiques notamment le diabète (p<0.001), l’HTA (p=0.001) et l’insuffisance cardiaque (p=0.002) .De même la forme clinique de l’infection et le moyen d’arrivée aux urgences (p<0.001 chacun).Les manifestations cliniques qui ont été associées à la persistance de douleurs post COVID ont été : la toux, la dyspnée les diarrhées, les vertiges, ainsi le fait de décrire une manifestation douloureuse au cours de l’épisode infectieux (p<0.001 chacun), de même la fièvre (p=0.002) et les vomissements (p=0.026).
Conclusion :
Les manifestations douloureuse post COVID sont largement décrite . Ses manifestations douloureuse peuvent être légères comme elles peuvent cacher des pathologies grave mettant en jeu le pronostic vital du patient d’où l’intérêt du suivi systématique des patients après la guérison de l’infection.
Imen SALEM (Sfax, Tunisie), Rim KARRAY, Aya BOUHLEL, Fares BEN AMIRA, Fadhila ISSAOUI, Olfa CHAKROUN, Leila CHAARI, Noureddine REKIK
12:00 - 13:00
#33242 - FC03-03 Poids du SRAS-CoV-2 et des autres infections respiratoires virales chez les enfants de moins de 2 mois : étude transversale sur un an.
FC03-03 Poids du SRAS-CoV-2 et des autres infections respiratoires virales chez les enfants de moins de 2 mois : étude transversale sur un an.
Rationnel : Des mesures radicales ont été imposées aux enfants, dont les très jeunes nourrissons, pour prémunir du risque d’infection à SARS-CoV-2 pour eux-même et leur entourage. Cependant d’autres infections respiratoires virales semblent les impacter médicalement plus que ce virus pandémique. L’objectif de cette étude était d’évaluer le poids de l’infection à SARS-CoV-2 et des autres infections respiratoires virales chez les nourrissons de moins de 2 mois.
Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective, monocentrique, mené dans des urgences pédiatriques d’un CHU Français. Tous les nourrissons de moins de 2 mois, admis entre le 1/3/2021 et le 28/2/2022 et ayant eu un prélèvement nasal à visée virologique était inclus.
La recherche était systématique en cas de fièvre ou de signes respiratoires. La morbidité de l’infection à SARS-CoV-2 était comparée à celle des autres virus respiratoires et notamment le VRS.
Résultats : 514 nourrissons avec une rt-PCR sur secrétions nasales étaient inclus (âge moyen : 1,13 mois (±0,5) ; garçons : 56%). Parmi eux, 58 (11%) avaient une recherche de SARS-CoV-2 positive, plus souvent en période de circulation du variant Omicron (60%) que du variant Alpha (4%). Sur les 457 (89%) ayant eu aussi une PCR virale multiplex, 300 (66%) avaient un résultat positif, dont 31% au VRS et 31% à l’entero/rhinovirus. Les co-détections du SARS-CoV-2 avec un autre virus respiratoire ne survenaient que dans 17 cas (4%). Les patients avec une infection à SARS-CoV-2 avaient plus souvent une fièvre (p<.001), ou des diarrhées associées (p<.01) et moins de signes d’atteinte respiratoire basse (p<.001) que les patients avec un autre virus respiratoire. Ils avaient également moins besoin de séjour en soins intensifs (p=.01), de support respiratoire (p=.001) ou de nutrition entérale (p=.03) et avaient une durée de séjour à l’hôpital plus courte (5j vs. 7j) que les patients avec une autre infection respiratoire virale (p=.007). Le taux d’antibiothérapie n’était pas différent entre es 2 groupes (p=.34).
Conclusion : Chez les nourrissons de moins de 2 mois, l’infection à SARS-CoV-2 était moins fréquente et moins grave que les autres infections respiratoires virales.
Expert scientifique dans un board infections à VRS auprès de Sanofi
Financement publique pour une étude d'incidence sur l'infection à SARS-CoV-2 chez l'enfant
Marie LATOUCHE (Lille), Mahdi OUAFI, Ilka ENGELMANN, Adrien BECQUART, Enagnon Kazali ALIDJINOU, Ayoub MITHA, Francois DUBOS
12:00 - 13:00
#33285 - FC03-04 Intérêt de l'utilisation de l'oxygénothérapie à haut débit lors des transports inter-hospitaliers de patients covid-19.
FC03-04 Intérêt de l'utilisation de l'oxygénothérapie à haut débit lors des transports inter-hospitaliers de patients covid-19.
Introduction : La COVID-19 a surchargé les systèmes de santé dans beaucoup de pays dont la France obligeant à organiser des transferts de patients présentant une forme sévère de COVID-19 avec détresse respiratoire aiguë. Parmi les différents systèmes d’oxygénation, l’oxygénation à haut débit (OHD) par canule nasale a démontré son efficacité en retardant ou évitant le recours à une assistance respiratoire invasive par rapport à d’autres modes de ventilation non invasive en intra-hospitalier. L’objectif de l’étude était de comparer les taux d’intubation à 24h entre le groupe OHD et les groupes de comparaison (CPAP, VNI, MHC).
Matériels : Une étude de cohorte rétrospective monocentrique a été réalisée entre mars 2020 et décembre 2021. La population concernait les patients majeurs COVID-19 positifs oxygéno-dépendants nécessitant un transfert inter-hospitalier. Les patients avec un débit d’oxygène inférieur à 9 L/min ou intubés avant le transport ont été exclus. Tous les patients ont reçu une information sur l’utilisation des données à visée de recherche. Cette étude a été validée par le comité d’éthique du Centre Hospitalier du SAMU.
Résultats : 229 patients ont été transportés parmi lesquels 144 étaient sous OHD. Le débit moyen d’oxygène administré était de 13,3 L/mn pour le groupe contrôle contre 54,5 L/mn pour le groupe OHD. Le taux d’intubation à 24h était de 13,3% pour le groupe OHD contre 19.7% pour l’autre groupe (p=0.2559). La mortalité à J28 était de 24.5% pour le groupe OHD contre 36.1% pour le groupe contrôle (p= 0.0953). La durée d’hospitalisation était similaire pour les deux groupes.
Discussion : Nos résultats rapportent un taux global d’intubation de 33%. D’après les statistiques publiques de la DREES de mars 2022, le taux d’intubation d’une infection COVID-19 est de 34% de mars 2020 à juin 2021. Le taux d’intubation à 24h dans le groupe OHD est de 13,3%. D’après ces mêmes statistiques, la mortalité est de 35% chez les patients hospitalisés. Nos résultats rapportent une mortalité de 36,1% à J28 pour le groupe de comparaison et de 24,5% pour le groupe OHD. Ces résultats sont en accord avec ceux publiés à l’échelle nationale.
Conclusion : Cette étude est une première dans l’analyse de l’intérêt de l’utilisation de l’OHD dans les transferts inter-hospitaliers en France durant la période COVID-19. A l’avenir, d’autres études pourront être réalisées afin d’évaluer l’intérêt de l’OHD en extrahospitalier.
Margot MONTUSCHI (Marseille), Célia BOUTIN, Marc FOURNIER
12:00 - 13:00
#33323 - FC03-05 Covid-19: aspects radiologiques et corrélation radio-clinique des critères de sévérité.
FC03-05 Covid-19: aspects radiologiques et corrélation radio-clinique des critères de sévérité.
Introduction : la Covid-19 est une maladie infectieuse émergente qui a été responsable dès le début de l'année 2020 d'une pandémie sans précédents. L'imagerie et en particulier le scanner joue un rôle pivot non seulement dans le diagnostique mais aussi dans l'évaluation de la sévérité de la maladie. Les objectifs de cette étude sont de : -Illustrer les aspects typiques et atypiques des pneumopathies COVID-19 à l'imagerie. Etudier les corrélations radio-clinique entre les aspects TDM des pneumonies COVID-19 et les marqueurs de sévérité clinico-biologiques et dégager les facteurs pronostiques prédictifs de gravité chez les patients atteints de la COVID-19.
Matériel et Méthodes: Etude rétrospective descriptive et analytique sur des patients qui ont été pris en charge pour une pneumopathie COVID-19 aux unités COVID du 01/01/2020 au 31/12/2020.
Résultats: Cent soixante et un patients ont été inclus dans notre étude. Selon nos résultats, certains facteurs cliniques comme la présence d'obésité ou de déficit immunitaire, les douleurs thoraciques, les signes de détresse circulatoire et les facteurs biologiques (lymphopénie, hyperleucocytose et l'augmentation de la CRP) étaient des facteurs de risque de pneumonie COVID-19 grave. Les résultats de la tomodensitométrie montrent que les condensations parenchymateuses, l'épaississement des parois bronchiques, la présence de certaines lésions extra parenchymateuses (adénomégalies médiastinales, épanchement pleural, épanchement péricardique...) et surtout les scores scannographiques élevés (>50%), étaient des caractéristiques d'imagerie de la pneumonie COVID-19 sévère.
Discussion: La TDM à une place prépondérante dans le diagnostic initial et l´évaluation de l´extension de l´atteinte respiratoire. Les résultats tomodensitométriques (TDM) observés dans le cadre de la pneumopathie COVID-19 montrent une sensibilité élevée mais ne sont cependant pas spécifiques à cette pathologie. Les caractéristiques des signes radiologiques notées dans notre étude sont concordantes avec la majorité des données de la littérature. Un risque d’évolution défavorable a davantage été observé chez les patients avec une atteinte importante et sévère sur l’imagerie initiale.
Conclusion: Le scanner thoracique, en plus de son rôle diagnostique dans la pneumopathie COVID-19, présente également un intérêt pronostique majeur en évaluant la sévérité de l'atteinte parenchymateuse pulmonaire par le score scannographique.
aucun
Wiem HWAS (sousse, Tunisie), Hajer YAKOUBI, Rym YOUSSEF, Khalil HAMROUNI, Houda BEN SALAH, Rahma JABALLAH, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
12:00 - 13:00
#33424 - FC03-06 Valeur pronostique de la vaccination au covid-19 sur la mortalité aux urgences durant la vague Omicron.
FC03-06 Valeur pronostique de la vaccination au covid-19 sur la mortalité aux urgences durant la vague Omicron.
Introduction : La pandémie de SARS-CoV2 a été un défi sanitaire qui a imposé une stratégie globale de prévention, initialement basée sur le confinement, la distanciation sociale et la protection individuelle. Cela a permis à la recherche scientifique de développer rapidement plusieurs vaccins efficaces contre ce virus.
Objectif : Évaluer les caractéristiques cliniques des patients atteints de COVID-19 et évaluer l'impact pronostique de la vaccination sur la mortalité pendant l'onde Omicron.
Méthodes : Étude prospective de janvier au mars 2022. Nous avons inclus des patients de plus de 14 ans admis et traités pour une pneumonie au COVID-19 aux urgences. Le diagnostic de pneumonie à SARS-CoV2 a été posé en se référant aux signes cliniques, aux tomographies thoraciques et aux tests virologiques (test antigénique rapide et RT-PCR pour COVID-19)
Deux groupes ont été comparés : les patients vaccinés (G1) et les patients non vaccinés (G2).
Résultats : Au total, 81 patients ont été inclus. L'âge moyen était de 67 ± 15 ans, avec un sex-ratio (H/F) de 1,15. Plainte principale : n (%) : dyspnée 71 (87,8), asthénie 43 (53,1) et toux 27 (33,5). Les comorbidités étaient n (%) : hypertension artérielle 42 (51,9), coronaropathie 15 (18,5) et diabète 34 (42). Le diagnostic de pneumonie à SARS-CoV2 a été confirmé par : RT-PCR (40,7%), test antigénique rapide (68), imagerie CT (18,5). Le taux de mortalité aux urgences était de 10 %.
Soixante-six pour cent de nos patients ont été vaccinés au cours des 6 derniers mois. Dans le groupe G1 (N=54) le nombre de patient admis en réanimation est de 0. dans le meme groupe (G1) le nombre de décés est de 2 soit (3,7%). Dans le groupe G2(N=27) le nombre de patient admis en réanimation est 8 soit (29%) ainsi que le nombre de décés dans ce meme groupe est de 6 soit (22%). la P est significative respectivement pour les 2 groupes admission en réanimation (p=0,047) et mortalité (p=0,015).
En analyse multivariée, la vaccination était un facteur indépendant de bon pronostic sur le taux de mortalité (OR de 2,5 [0,02-0,73] P : 0,02).
Conclusion : La vaccination représente une avancée majeure dans la lutte contre le COVID-19. Elle représente, avec les mesures de protection et les piliers de la prévention de la pneumonie au COVID-19.
Haeder, S.F. Joining the herd? U.S. public opinion and vaccination requirements across educational settings during the COVID-19 pandemic. Vaccine 2021, 39, 2375–2385.
Houyem ZOUARI (tunisia, Tunisie), Safia OTHMENI, Marouane SANAI, Ahmed Amine ABRI, Dorsaf HRAIMI, Ghada BOUARADA, Hana HEDHLI, Sarra JOUINI
12:00 - 13:00
#33431 - FC03-07 Etude comparative de patients hospitalisés pour une infection SARS-COV-2 au cours des années 2021 versus 2022 en Tunisie.
FC03-07 Etude comparative de patients hospitalisés pour une infection SARS-COV-2 au cours des années 2021 versus 2022 en Tunisie.
Introduction :
La pneumopathie à coronavirus est une maladie infectieuse due au virus SARS COV 2 .
Les manifestations cliniques liées à l’infection au covid sont très polymorphes et multi systémiques et pouvant mettre en jeu le pronostic vital .
Objectif :
Comparer les caractéristiques sociodémographiques, cliniques et évolutives des patients atteints de la covid 19 hospitalisés au à l’unité de surveillance rapprochée (USR) du service d’accueil des urgences durant les années 2021 versus 2022 .
Méthodologie :
Il s’agit d’une étude prospective observationnelle s’étalant sur 2 ans réparties en 2 périodes : de janvier2021 à décembre 2021 et de janvier 2022 à novembre 2022 incluant tous les patients hospitalisés à l’USR pour une pneumopathie à SARS COV 2 .
Résultats :
Le nombre des patients hospitalisés dans l’unité covid en 2021 était de 694 tandis qu’en 2022 on note l’hospitalisation que de 52 patients .
On note la vaccination complète chez 67,3% des cas durant l’année 2022.
La forme clinique prépondérante en 2021 était la forme critique avec 39% (271 patients ) et sévère avec 35,5%(246 patients ) alors qu’en 2022 la forme clinique minime à modérée était plus fréquente avec 61,5% et 3,8% seulement de formes critique et sévère.
On note 2,9% de décès en 2021 alors qu’en 2022 0% ,
Conclusion :
La COVID19 affecte les individus de différentes manières .
On note la nette diminution de la prévalence et des formes graves de cette pathologie durant l’année 2022 par rapport à l’année 2021 .
Etude comparative de patients hospitalisés pour une infection SARS-COV-2 au cours des années 2021 versus 2022 en Tunisie
Cyrine BOUNATIROU (Tunis, Tunisie), Rim HAMAMI, Ihssen BEN ABDESSALEM, Ons KHROUF, Houssem BEN ABASSIA, Ons SMAIRI, Lamine KHALED
12:00 - 13:00
#33467 - FC03-08 Caractéristiques cliniques des douleurs abdominales aigues aux urgences chez les malades COVID-19 positifs.
FC03-08 Caractéristiques cliniques des douleurs abdominales aigues aux urgences chez les malades COVID-19 positifs.
Introduction :
Les douleurs abdominales aigues représentent un motif fréquent de consultation des urgences, les étiologies sont nombreuses, et complexes. La pneumopathie COVID-19 s’associe actuellement à la panoplie des étiologies. Aurait-il des éléments sémiologiques et clinico-biologiques orientant vers ce diagnostic et écartant la possibilité d’une urgence chirurgicale associée ?
L’objectif du travail était d’étudier les caractéristiques clinico-biologiques, sémiologiques et pronostics des malades consultant les urgences pour une douleur abdominale en étant ou se révélant COVID-19 positifs.
Méthodologie :
Sur une période de 2 mois (Octobre – Novembre 2021), nous avons procédé à une étude rétrospective observationnelle et analytique des malades consultant les urgences pour une douleur abdominale aigue non traumatique chez les malades COVID-19 positifs et négatifs et nous avons procédé à une comparaison des deux groupes sur les données épidémio-cliniques, biologiques et pronostiques.
Résultats : Soixante-neuf patients ont été inclus. Les principales différences entre les deux groupes ont été résumées sur le tableau ci-dessous.
Conclusion :
Notre étude avait mis le point sur la nécessité d’évoquer la pneumopathie COVID pour les patients consultant les urgences pour une douleur abdominale aigue chez les sujets âgés non vaccinés fébriles avec une diarrhée et une hypokaliémie entre autres. Dans ce cas l’urgence chirurgicale est peu probable.
Sara AKKERI, Syrine KESKES, Roua HAJJI, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Noura HAFSI, Amel BEN GARFA, Sami SOUISSI, Ines CHERMITI
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12:00 - 13:00
Flash communications
Douleur
Modérateur :
Sonja CURAC (Urgentiste) (Bruxelles, Belgique)
12:00 - 13:00
#33060 - FC04-01 Sufentanil intra-nasal versus morphine intra-veineuse lors de la médicalisation des opérations de secours en montagne : étude rétrospective de non infériorité.
FC04-01 Sufentanil intra-nasal versus morphine intra-veineuse lors de la médicalisation des opérations de secours en montagne : étude rétrospective de non infériorité.
Introduction : La douleur est l’une des plaintes les plus fréquemment rencontrée en médecine de montagne. La nécessité d’une prise en charge médicale rapide dans un milieu hostile peut compromettre la pose d’une voie veineuse périphérique, et donc la possibilité d’une analgésie intra-veineuse. Le sufentanil utilisé par voie intra-nasale semble être une alternative intéressante à l’analgésie intra-veineuse. Son efficacité et sa tolérance ont été évalués en intra-hospitalier, ce qui a permis la mise en place d’un protocole dans notre service (posologie de 0,5 µg/kg et possibilité d’une deuxième dose de 0,2 µg/kg à 15 minutes). Aucune étude à ce jour n’a étudié l’efficacité du sufentanil intra-nasal lors d’une utilisation en milieu montagnard.
Méthode : Nous avons mené une étude rétrospective dont l’objectif principal était de démontrer la non-infériorité du sufentanil intra-nasal par rapport à la morphine intra-veineuse lors d’une utilisation en milieu montagnard. Notre critère de jugement principal était la proportion des patients ayant reçu une analgésie efficace (patients avec une EVA ≤ 30 mm, ou une EN ≤ 3, ou une EVS < 2) à l’arrivée à l’hôpital. L’un des objectifs secondaires était l’évaluation de la tolérance du sufentanil avec comme critère de jugement l’incidence des effets indésirables. Dans la base de données de notre SAMU, nous avons recherché les patients pris en charge en secours en montagne pour une pathologie d’origine traumatique ayant reçu du sufentanil intra-nasal ou de la morphine intra-veineuse. Le nombre de sujet nécessaire a été calculé à 33 par groupe pour une différence inférieure à 30% (puissance 80% et risque 5%).
Résultats : Entre le 1er novembre 2017 et le 30 avril 2022, nous avons identifié 58 patients ayant reçu du sufentanil intra-nasal (groupe SIN) et 47 patients ayant reçu de la morphine intra-veineuse (groupe MIV). La proportion des patients soulagés après antalgie était de 68% dans le groupe SIN, et de 56% dans le groupe MIV, sans différence significative (p = 0,25). L’incidence des évènements indésirables était de 22% dans le groupe SIN, et de 17% dans le groupe MIV (p = 0,49).
Conclusion : Nos résultats suggèrent que chez les patients douloureux pris en charge en secours en montagne, le sufentanil par voie intra-nasale est au moins aussi efficace qu’une titration en morphine par voie intra-veineuse. D’autres études seront nécessaires afin de déterminer le profil d’innocuité du sufentanil intra-nasal.
Aucun
Guillaume COLAS, Marion LEROY, Pascal BAUDON, Bertrand GUIHARD, Matthieu DANIEL (Saint-Benoît, Réunion)
12:00 - 13:00
#33061 - FC04-02 Douleur abdominale aiguë aux urgences: cohorte rétrospective de 2201 patients.
FC04-02 Douleur abdominale aiguë aux urgences: cohorte rétrospective de 2201 patients.
Introduction: Les douleurs abdominales aiguës (DAA) sont un motif fréquent de consultation aux urgences, où la difficulté est de distinguer les DAA graves à hospitaliser des DAA non graves qui peuvent être prises en charge en ambulatoire. La défense abdominale est reconnue dans la littérature comme un facteur discriminant, mais il existe des discordances entre les études quant à la valeur d’autres facteurs cliniques ou paracliniques. L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs associés à une hospitalisation ou une chirurgie en urgence chez les patients consultant pour une DAA non traumatique aux urgences.
Matériel et Méthode: Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, incluant les patients adultes ayant consulté aux urgences en 2019 pour une DAA non traumatique évoluant depuis moins de 7 jours. Nous avons exclu les patients consultant plusieurs fois pour le même motif et les patients transférés. A partir des dossiers médicaux, 86 facteurs (données anamnestiques, cliniques et paracliniques) ont été colligés. Les patients hospitalisés plus de 36 heures ou ayant été opérés en urgence (groupe «hospitalisés») ont été comparés aux patients pris en charge en ambulatoire (groupe «ambulatoires»). Le seuil de significativité était fixé à p=5,7.10-4 avec la correction de Bonferonni. L’analyse multivariée a été réalisée par régression logistique binomiale.
Résultats: Au total, 2201 patients ont été inclus: 432 patients dans le groupe «hospitalisés» (dont 196 ont bénéficié d’une intervention chirurgicale) et 1769 dans le groupe «ambulatoires». En analyse multivariée, la défense abdominale (OR 5,7; IC 95 % 2,9-11,4; p=4,5.10-6), la lipasémie > 3 fois la normale haute (3N) (OR 29,3; IC 95% 7,8-11,0; p=3,6.10-6), et la CRP > 6 mg/L (OR 2,8; IC 95% 1,9-4,2; p=3,6.10-6) étaient significativement associés à une hospitalisation ou une chirurgie.
Discussion: Il s’agit de la plus grande étude rétrospective sur les DAA avec recueil de l’ensemble des données médicales. Elle a confirmé que la défense abdominale et la CRP >6 mg/L étaient associés à une hospitalisation ou une chirurgie en urgence, et a identifié la pancréatite aiguë comme une cause d’hospitalisation. Néanmoins l’hétérogénéité des situations liée aux multiples étiologies de DAA ne permet pas de discriminer efficacement les patients avec ces seuls paramètres.
Conclusion: Cette étude confirme que la défense abdominale reste un élément clinique fondamental dans les DAA.
aucuns
Hélène BRÉCHET (Paris), Weniko CARÉ, Hélène VANQUAETHEM, Clara RANC, Jessica PAEZ, Laurent GILARDIN, Alexandre WOLOCH, Hubert NIELLY
12:00 - 13:00
#33092 - FC04-03 Hypnose pendant la ponction lombaire et la pose de drain thoracique aux urgences : une étude rétrospective sur la douleur.
FC04-03 Hypnose pendant la ponction lombaire et la pose de drain thoracique aux urgences : une étude rétrospective sur la douleur.
Introduction : L’hypnose est une technique analgésique adjuvante adaptée à de nombreuses situations comme le reconnaissent La SFAR et la SFMU. Elle est pourtant encore trop peu utilisée en médecine d’urgence. La Ponction Lombaire (PL) et la pose de Drain Thoracique (DT) font partie des gestes les plus douloureux pratiqués couramment dans les Services d’Accueil d’Urgences (SAU). Des études ont démontré que l’hypnose aide à contrôler la douleur sur les gestes courts. L’objectif principal de notre étude est de comparer la douleur ressentie selon l’utilisation ou non de l’hypnose, pour la réalisation de PL ou pose de DT au SAU.
Méthode : Étude pilote rétrospective, concernant les patients >18ans du SAU du CHU de Nîmes, ayant bénéficié d’une pose de DT ou d’une PL sur la période de mai à octobre 2021. L’apport de l’hypnose est évalué selon la douleur maximale ressentie (EVA), l’anxiété du patient (de 0 à 5) la durée du geste, la satisfaction de l’opérateur (de 0 à 10). Le déroulement des gestes ainsi que la mention hypnose étaient inscrits dans le dossier patient et recueillis rétrospectivement.
Résultats : 43 inclusions ont été réalisées pour 42 patients inclus : 18 (41,9%) pour la PL et 25 (58,1%) pour la pose de DT. Douze patients ont bénéficié d’hypnose : 6 pour chaque geste. La médiane de l’EVA est de 2,5 [1,25 ; 5] avec hypnose vs 4 [4 ; 6] dans le groupe témoin (p = 0,04). La médiane d’anxiété est de 0 [0 ; 1] avec hypnose vs 1 [0,5 ; 3] dans le groupe témoins (p=0,05). La pratique de l’hypnose n’augmente pas significativement la durée du geste : 10 [5 ; 15] vs 15 [7,5 ; 20] minutes dans le groupe témoins (p =0,16). La satisfaction de l’opérateur n’est pas significativement différente : 9/10 [8,75 ; 9] dans le groupe hypnose vs 8 [8 ; 9] pour les témoins (p= 0,24). L’analyse multivariée montre que l’appartenance au groupe hypnose est le seul facteur indépendamment lié à l’EVA (p<0,01).
Conclusion : L’utilisation de l’hypnose est associée à une EVA et un niveau d’anxiété significativement plus faibles sans allonger la durée du geste ni diminuer la satisfaction de l’opérateur. Il serait intéressant de réaliser cette étude de façon prospective, ainsi qu’étudier la faisabilité d’une plus grande utilisation de l’hypnose dans le milieu des urgences.
Pas de conflits d'intérêts
Marion NICOLAS (Narbonne), Sarah-Lise PUJOL, Fabien COISY, Laura GRAU MERCIER, Robin PELISSIER, Pierre-Géraud CLARET, Xavier BOBBIA
12:00 - 13:00
#33145 - FC04-04 Intérêt du bloc ilio-fascial aux urgences et en préhospitalier : revue systématique de la littérature et enquête de pratique régionale au sein d’une population d’urgentiste.
FC04-04 Intérêt du bloc ilio-fascial aux urgences et en préhospitalier : revue systématique de la littérature et enquête de pratique régionale au sein d’une population d’urgentiste.
Introduction : La fracture de l’extrémité supérieur du fémur est une pathologie fréquente, en augmentation et associée à un mauvais pronostic. Le traitement consiste en une chirurgie en urgence programmée. Sa prise en charge antalgique est donc un enjeu majeur et peut être à l’origine de complications (delirium si sous traitée ou iatrogénie si sur traitée). L’anesthésie loco-régionale par bloc ilio-fascial (BIF) est une alternative dans cette pathologie. L’objectif était d’évaluer l’intérêt du BIF et de réaliser une enquête de pratique.
Méthode : Une revue de la littérature dans le contexte de l’urgence à la fois pré- et intrahospitalière a été associée à une enquête de pratique régionale. Nous avons utilisé le logiciel «Connected Paper» à partir d’un article de référence et consulté les bases de données Pubmed et Cochrane library en utilisant les mots clés MeSH (hip fracture; regional anesthesia; nerve block; fascia) pour sélectionner les articles selon une grille standardisée PRISMA. Un questionnaire concernant l’usage et l’expérience du BIF par les urgentistes a été diffusé aux urgentistes de 5 subdivisions d’une même région.
Résultats : Nous avons retenus 13 études répondant à nos critères. Les résultats mettent en évidence que le BIF doit être réalisé sous échoguidage et préférentiellement par voie supra inguinale. Aux urgences, il semble être au moins aussi efficace que les thérapeutiques antalgiques usuelles. Il convient d’utiliser un anesthésiant local (AL) avec une longue durée d’action (comme la ropivacaïne). En préhospitalier, le BIF est recommandé au cas par cas, notamment dans les situations où l’extraction semble compliquée (le recours aux autres antalgiques étant souvent préféré dans les autres situations) avec un AL comportant un délai d’action rapide (tel que la lidocaïne).
Notre enquête de pratique a permis d’obtenir 222 réponses. 20% des répondants n’ont jamais pratiqué de BIF mais seuls 40% l’ont effectué plus de 5 fois, plus souvent aux urgences qu’en préhospitalier.
Conclusion : le BIF est peu réalisé dans une situation clinique pourtant fréquente car c’est une technique chronophage. Pourtant, de réalisation aisée avec l’apport de l’échoguidage, il permet de diminuer la consommation de morphinique et semble être un facteur protecteur de délirium et d’absence de déclin du statut cognitif même s’il convient de connaitre les signes d’intoxications et de savoir utiliser la solution d’intralipides pour traiter une éventuelle complication.
aucun
Paul SCAVINNER (Rennes), Louis SOULAT, Nicolas PESCHANSKI
12:00 - 13:00
#33155 - FC04-06 Incidence de la chronicisation de la douleur aigue après passage aux urgences et facteurs de risque.
FC04-06 Incidence de la chronicisation de la douleur aigue après passage aux urgences et facteurs de risque.
La douleur chronique (DC) est une maladie pouvant être source de handicap physique, psychologique et/ou socio-économique. La DC peut être secondaire à une une chirurgie ou un traumatisme.
L’objectif de ce travail était de déterminer l’incidence de la chronicisation chez des patients admis aux urgences avec une douleur aiguë.
Méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective bicentrique. Les dossiers médicaux des patients qui avaient une douleur aiguë avec une EN ≥ 4/10 lors de leur admission aux urgences ont été inclus. Ces patients ont été appelés 6 mois après leur passage aux urgences.
Le critère de jugement principal était la persistance de la douleur qui avait motivé la consultation aux urgences. Cette douleur devait être ressentie au moins 2 fois par semaine et d’EN ≥ 4/10.
Résultats : 495 patients ont été inclus, dont 47% de femmes et un âge médian de 36 ans [IQR 25 ;49]. La douleur était le motif d’admission dans 63% des cas, et la cause, médicale dans 61% des cas.
Une douleur 6 mois après leur passage aux urgences était toujours présente dans 16% [IC95%:13 ;19] des cas (N=79). L’échelle DN4 (diagnostic de douleur neuropathique) était positive chez 63% des patients. Le score du SF-12 physique médian était de 37 et celui du SF-12 mental de 39.
Les facteurs associés à cette persistance de douleur étaient en analyse multivariée :
- Sexe féminin Odds Ratio (OR) = 2 [Intervalle de Confiance (IC) 95% 1,2 ; 3,3].
- EN d’entrée : OR = 1,3 [IC95% 1,1 ;1,6]
- Durée de séjour > 24h : OR = 17,2 [IC95% 2,3 ;129,3].
Conclusion : La douleur persistante 6 mois après un passage aux urgences concerne presque 1 patient sur 5. Concernant les facteurs de risque il est difficile de tirer des conclusions définitives étant donné les modalités (cohorte rétrospective) de l’étude. La qualité de vie des douloureux à 6 mois était plutôt diminuée.
aucun
Caroline DECLERFAYT, Vanessa BELLEMANS, Elsa REVEL, Aude GOUJARD, Noémie MENDIBOURE (Bayonne)
12:00 - 13:00
#33224 - FC04-07 Prise en charge de la douleur chez les patients électrisés admis aux urgences.
FC04-07 Prise en charge de la douleur chez les patients électrisés admis aux urgences.
Introduction : l'électrisation désigne le passage du courant électrique à travers le corps humain. Ses circonstances et conséquences sont nombreuses. Sa gravité est variable pouvant aller jusqu’à la mort par électrocution. L’objectif de cette étude est de décrire les douleurs associées aux accidents d’électrisations et les moyens thérapeutiques utilisés.
Patients et méthodes : étude prospective déroulée sur 5 ans (2018-2022), incluant les patients admis à l’UHCD des urgences pour prise en charge d’une électrisation. Chez ces patients on a étudié les différents types de douleur liés à l’électrisation, leur intensité ainsi que les moyens de prise en charge.
Résultats :
Nous avons inclus 111 cas, l’âge moyen était 28 ,27 ±16,35 avec une nette prédominance masculine (SR 3,82). Dans 64 % des cas il s’agit d’un accident domestique. L’électrisation a été associée à un traumatisme dans 30% des cas. Tous les patients avaient une douleur à l’admission ; cette douleur a été évaluée par l’échelle verbale simple EVS avec : 28% des patients avaient une douleur extrêmement intense (EVS=4), 24,3% douleur intense (EVS=3), 28,8% avaient une douleur modérée (EVS=2) et 18,9% avaient une douleur faible (EVS=1).
La douleur très intense a été associée à : des brûlures de 2ème et de 3ème degré au niveau des portes d’entrées de l’électrisation (N=27), des fractures (N=7), luxation épaule (n=2), un pneumothorax (N=2) et un syndrome des loges (N=5). Les myalgies ont été trouvés par 14 patients. Les picotements et les engourdissements ont été décrits dans 40%
La prise en charge inclus: une hyper hydratation (40%), soins locaux (59%) et décapage en cas de brûlure étendue, fasciotomie pour 5 patients ayant développés un syndrome des loges et prophylaxie anti tétanique chez 25,2,7% des malades. Tous nos patients ont reçu un traitement antalgique, multimodal. La morphine a été administrée chez les patients ayant des brulures de 2ème et de 3ème degré (24,3%) et les patients ayant une fasciotomie (4,5%). La kétamine a été prescrite chez les brulés avec décapage (28,8%). Le néfopam a été administré avec le paracétamol dans 53,1%. Le paracétamol seul a été administré chez 18,9% des patients. Une immobilisation des fractures par des attelles a été indiquée pour 7 patients.
Conclusion : la douleur est symptôme quasi constant dans les accidents d’électrisation. Son traitement est alors primordial notamment dans les brûlures et les factures associés ainsi que le syndrome des loges.
Hanen DRIRA (Tunis, Tunisie), Sirine BOUZID, Hana KESSENTINI, Rim KARRAY, Houssem AFFES, Olfa CHAKROUN, Fadhila ISSAOUI, Noureddine REKIK
12:00 - 13:00
#33333 - FC04-08 Douleur abdominale aux urgences : Eléments associés à une urgence digestive chirurgicale.
FC04-08 Douleur abdominale aux urgences : Eléments associés à une urgence digestive chirurgicale.
Introduction :
La douleur abdominale, motif fréquent aux urgences, relève de pathologies diverses aussi bien médicales que chirurgicales. L’objectif de notre travail était d’étudier les éléments prédictifs associés à une urgence digestive aux urgences.
Méthodes: Étude rétrospective, descriptive, comparative sur une période de 6 mois au niveau des urgences d'un hôpital régional. inclusion des patients consultants pour une douleur abdominale aiguë. Non inclusion des femmes enceintes, ceux consultants pour une douleur thoracique associée à la douleur abdominale ou d'origine post-traumatiques.
Résultats: Nous avons colligé 300 patients. La moyenne d'âge était de 47±18 ans et le sexe ratio de 0,59. Le délai de séjour aux urgences était de 3h IQR (2-4). Le diabète à 11,45%, l’hypertension artérielle à 19,7% et la maladie ulcéreuse à 5,7% étaient les antécédents les plus fréquents. Les signes associés: les vomissements (32,7%), la fièvre (13%), l’arrêt des matières et des gaz (9,3%) et la diarrhée (9%). le type: déchirure dans 49% des cas et brûlure dans 26,3% des cas avec une EN de la douleur estimée à sévère dans 53% des cas. Le siège de la douleur: l’épigastre (26%), l’hypochondre droit (17,3%), la fosse iliaque droite (16,3%) et la fosse iliaque gauche (3,7%). Les urgences digestives étaient une appendicite aigue (13,3%), une cholécystite (9,7%), un ulcère perforé (5,7%), une pancréatite (5,3%) et une occlusion intestinale aigue (6,3%). L’étude multivariée a mis en évidence cinq facteurs cliniques et paracliniques indépendants prédictifs d’une urgence digestive : L’absence de pathologie chronique [OR ajusté 0,637, IC(0,316 – 0,886) p=0,016], le siège au niveau de la fosse iliaque droite [OR ajusté 1,535, IC95% (2,292 – 9,397) p≤0,001], la défense [OR ajusté 2,210, IC(1,104 – 75,232) p= 0,040], le taux de Lipase ≥100 UI/L [OR ajusté 2,555, IC95% (2,867 –57,744) p=0,001]et le taux de PNN ≥6500 el/mm3 [OR ajusté 0,546, IC(1,011 – 2,949) p=0,045]
Discussion: Nos résultats rejoignent ceux retrouvés dans la littérature. En effet la défense à la palpation et les lipases>100 UI/L ont aussi été retrouvés dans l'étude de Bréchet H et al comme associés à une urgence chirurgicale.
Conclusion : Le siège au niveau de la fosse iliaque droite et la présence d’une défense représentent deux signes physiques fortement évocateurs d’une urgence chirurgicale. A la biologie, l’élévation du taux de lipase et des PNN peuvent aider vers l’identification d’une potentielle urgence digestive.
aucun conflit à déclarer
Manel KALLEL, Asma SAHLI (Ariana, Tunisie), Amal OUSSAIFI, Montassar BHOURI, Khedija ZAOUCHE
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Salle 352B-Zone poster 2 |
12:30 |
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UD06-05
12:30 - 12:40
Oky Doky
Outil d'aide à la décision au service des centres d'appels des urgences.
Conférencier :
Hasni KHABEB (CEO) (Conférencier, Gisors)
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Espace Urgences Démo |
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CDIB
12:30 - 13:15
CONFÉRENCE DE L'INDUSTRIE BIOMÉRIEUX
Intérêt du diagnostic rapide par PCR multiplex chez les patients présentant une symptomatologie respiratoire aiguë aux Urgences.
Modérateur :
Jacques LEVRAUT (PU-PH, chef du Dpt de Médecine d'Urgence, Pdt de CME) (Nice)
12:30 - 13:15
Intérêt du diagnostic rapide par PCR multiplex chez les patients présentant une symptomatologie respiratoire aiguë aux Urgences.
Aymeric CANTAIS (Médecin) (Conférencier, Saint-Etienne), Sebastien HANTZ (Conférencier, Limoges)
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Salle 241 |
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"Mercredi 07 juin"
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CDIA
12:30 - 13:15
CONFERENCE DE L’INDUSTRIE AGUETTANT
AMÉLIORATION DU PARCOURS DE SOIN DU PATIENT AUX URGENCES : Partage d’expériences
12:30 - 13:15
AMÉLIORATION DU PARCOURS DE SOIN DU PATIENT AUX URGENCES : Partage d’expériences.
Benoît DOUMENC (ph) (Conférencier, Paris), Daniel Aiham GHAZALI (Emergency physician, director of research) (Conférencier, Amiens)
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Salle 242A |
13:15 |
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BRAUN
13:15 - 14:00
Allocution du ministre de la santé
Conférenciers :
Francois BRAUN (Conférencier, Ministre de la Santé), Pierre CARLI (Pr Emérite) (Conférencier, Paris), Marc NOIZET (PH Chef de service) (Conférencier, Mulhouse), Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
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Amphi Bleu |
14:00 |
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CM37
14:00 - 15:30
Conférence Médecins
Insuffisance respiratoire aiguë obstructive
Pneumologie
Modérateurs :
Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Marseille), Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Poitiers)
Coordonnateur :
Céline OCCELLI (Coordonnateur, Nice)
Dans cette session, nous aborderons les mécanimes physiopathologiques de l'insuffisance respiratoire aigue obstructive ainsi que les modalités de prise en charge des premières heures.
14:00 - 15:30
L'asthme aigu grave de l'adulte.
Patrick RAY (Pr) (Conférencier, Dijon)
14:00 - 15:30
L'asthme de l'enfant.
Julie MAZENQ (PH) (Conférencier, Marseille)
14:00 - 15:30
L'exacerbation de BPCO.
Eric MERCIER (Professeur adjoint) (Conférencier, Québec, Canada)
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Amphi Bleu |
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CMS12
14:00 - 15:30
Conférence Médico-Soignants
Les intoxications aux Urgences.
Aide Soignant, Infirmier, Médecin, Toxicologie, Triage
Modérateurs :
Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Dijon), Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble)
Coordonnateur :
Geoffrey GALOPIN (Coordonnateur, Dijon)
Passer en revu les grands principes de prise en charge médicale et paramédicale des différentes intoxications et présenter les différents outils permettant d'évaluer leur gravité
14:00 - 15:30
Ethyliques.
Aelig BROUX (IDE) (Conférencier, Grenoble)
14:00 - 15:30
Médicamenteuses : les essentiels.
Arnaud DELAHAYE (Conférencier, Mont de Marsan)
14:00 - 15:30
Respiratoire.
Clément ROUXEL (Ide) (Conférencier, Dijon)
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Amphi Havane |
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SI19
14:00 - 15:00
Session Interactive
Best-of des articles.
Jeunes, Recherche
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Où vous seront présentés les meilleurs articles de l'année en médecine d'urgence
14:00 - 15:00
Best-of des articles.
Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris), Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Lyon), François-Xavier DUCHATEAU (Médecin) (Conférencier, Paris)
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Salle 241 |
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CMS02
14:00 - 15:30
Conférence Médico-Soignants
La croisière s'amuse ... ou pas.
Aide Soignant, Ambulanciers, ARM, Catastrophe SSE CUMP, Infirmier, Médecin, Organisation SAMU/SMUR, Régulation
Modérateurs :
Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Brest), Emgan QUERELLOU (médecin) (Brest)
Coordonnateur :
Jean-Baptiste MAGNIN (Coordonnateur, Brest)
L'aide médicale en mer est une particularité de certains SAMU SMUR. Nous parlerons ici de l'organisation nécessaire pour répondre à ces besoins de soins spécifiques, ainsi que des interventions en millieu perilleux et les exemples à prendre pour les interventions terrestres.
14:00 - 15:30
L'aide mécidale en mer, quelle organisation ?
Emilie DEHOURS (Médecin) (Conférencier, Toulouse)
14:00 - 15:30
SMUR Maritime et SSE.
Lionel SALIOU (IADE) (Conférencier, Brest)
14:00 - 15:30
Les noyades.
Pierre MICHELET (Coordinateur Universitaire Médecine d'Urgence) (Conférencier, Marseille), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
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Salle 242A |
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BN01
14:00 - 15:00
Breaking News
Profession - Métier
Modérateurs :
Thibaut DESMETTRE (médecin) (Genève, Suisse), Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Paris)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
La loi Rist comporte une volonté de réguler la rémunération des intérimaires hospitalier. Sa mise en place interroge sur les conséquences en terme de possibilité pour les chefs de service pour trouver du personnel médical. le président de Samu Urgences de France nous informera sur le contenu de la loi et nous donnera sa vision des conséquences attendues.
14:00 - 15:00
La loi Rist : quelles conséquences ?
Marc NOIZET (PH Chef de service) (Conférencier, Mulhouse)
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Salle 242B |
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SI09
14:00 - 15:00
Session Interactive
Gestion des conflits entre équipes.
Management
Coordonnateur :
Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
Comment gérer des conflits entre soignants, comment maintenir l'equilibre des équipes
14:00 - 15:00
Gestion des conflits entre équipes.
Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat)
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Salle 243 |
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CLM03
14:00 - 15:30
Communications Libres Médecins
Nouvelles techniques diagnostiques et pronostiques
Modérateurs :
Jean-Philippe DESCLEFS (Médecin urgentiste) (Corbeil-Essonnes), Papa GUEYE (Directeur Médical) (Fort de France, Martinique)
14:00 - 15:30
#32960 - CP17 Intérêt du dosage de la protéine S100B dans la prise en charge des céphalées non traumatiques aux urgences.
CP17 Intérêt du dosage de la protéine S100B dans la prise en charge des céphalées non traumatiques aux urgences.
Objectif : Les céphalées sont un motif fréquent de consultation aux urgences. Faire la différence entre céphalée primaire et secondaire est un enjeu majeur pour la prise en charge des patients. Une augmentation de la protéine 100B sérique a déjà été retrouvée dans plusieurs affections neurologiques induisant des lésions cérébrales. L’objectif de cette étude est de déterminer la capacité discriminante de la concentration sérique de la protéine S100B dans les céphalées non traumatiques aux urgences entre les primaires et secondaires.
Méthode : C’est une étude diagnostique de phase 2, prospective, monocentrique. Les patients inclus étaient ceux présentant une céphalée non traumatique aux urgences d’une EVA > 3, âgés entre 18 et 60 ans. En sus de la prise en charge habituelle, un dosage sanguin de la protéine S100B était réalisé aux urgences, de même qu’une IRM cérébrale entre 48 et 96h si non réalisée lors de la prise en charge initiale, ainsi qu’un questionnaire à un mois. Le diagnostic céphalée primaire ou secondaire était réalisé à un mois par un comité d’expert composé d’un radiologue, un urgentiste et un neurologue, tous en aveugle des résultats du dosage de S100B. Le critère de jugement principal est le dosage sanguin de la protéine S100B. Les critères de jugement secondaires sont : l’horaire de début de la douleur (inférieur ou supérieur à 3 heures du dosage), la mortalité à J28, la durée moyenne du séjour aux urgences, la réalisation d’une ponction lombaire ou d’une imagerie cérébrale, la durée moyenne de séjour hospitalier ainsi que l’apparition d’effets indésirables.
Résultats : Le dosage de la protéine S100B était significativement plus élevé dans les céphalées secondaires que les céphalées primaires, avec une AUC de la courbe ROC de 0.67. Le seuil optimal de 0.06µg/L permettait d’obtenir une VPN autour de 90%. L’association entre le taux de protéine S100B et le début de la douleur était significativement plus élevée pour les patients présentant des céphalées depuis moins de 3 heures.
Conclusion : Le dosage de la protéine S100B pourrait représenter un atout dans la prise en charge de cette pathologie aux urgences. De futures études prenant en compte le délai du dosage et les étiologies pourraient être menées afin d’affiner son utilisation en pratique.
Pas de conflit d'intérêt à déclarer.
Alice SAVEY, Laura GRAU-MERCIER (Nîmes), Romain GENRE GRANDPIERRE, Anne LE FLOCH, Fabien DE OLIVEIRA, Thibaud MASIA, Fabien COISY, Pierre-Géraud CLARET
14:00 - 15:30
#32995 - CP18 Mieux identifier la fracture costale avec la vue de l’hémithorax : une étude prospective.
CP18 Mieux identifier la fracture costale avec la vue de l’hémithorax : une étude prospective.
Introduction: Les blessures thoraciques sont des plaintes fréquentes au département des urgences (DU) et des complications graves peuvent découler de ce type de traumatisme. Les outils de décision clinique actuels sont principalement basés sur le nombre de fractures de côtes - qui sont fréquemment manquées sur la radiographie pulmonaire standard. Nous avons cherché à évaluer les avantages d’une radiographie de l’hémithorax/série costale sur l'identification des fractures de côtes.
Méthodes : Une étude de cohorte prospective a été menée dans quatre services d'urgence canadiens affiliés à une université sur une période de 6 ans. Des patients âgés de ≥ 16 ans se présentant aux urgences avec une blessure thoracique mineure ont été recrutés et ont subi à la fois une radiographie pulmonaires et série costale. Les rapports des radiologistes à l’insu du projet ont été examinés pour la concordance de l'identification des fractures costales. Une analyse kappa pondérée a été réalisée.
Résultats : 1332 patients ont été inclus. La radiographie thoracique n'a identifié aucune fracture de côte pour 1246 patients (93,5 %), 1 fracture de côte pour 36 patients (2,7 %), 2 pour 31 patients (2,5 %) et ≥ 3 pour 19 patients (1,4 %). La vue de l’hémithorax n'a identifié aucune fracture de côte pour 882 patients (66,2 %), 1 fracture de côte pour 213 patients (15,9 %), 2 pour 125 patients (9,3 %) et ≥3 pour 112 patients (8,4 %). Le kappa pondéré (IC à 95 %) était de 0,25 (0,20-0,30) entre les techniques de radiographie. Pour les patients avec une radiographie pulmonaire négative, la série de côtes a identifié au moins une fracture dans 27,3 % des cas.
Conclusion : Près de 1 patient sur 3 a présenté une fracture costale non détectée sur la radiographie pulmonaire de routine lorsque les séries costales ont été ajoutées. La concordance entre la radiographie thoracique et les séries costales est faible pour le nombre global de fractures costales.
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Marcel ÉMOND (Québec, Canada), Axel BENHAMED, Éric MERCIER, Pierre-Gilles BLANCHARD, Christian MALO, Valérie BOUCHER
14:00 - 15:30
#33129 - CP19 Comment l'IA aide à améliorer les performances de détection d'anomalies thoraciques en radiographie standard.
CP19 Comment l'IA aide à améliorer les performances de détection d'anomalies thoraciques en radiographie standard.
Objectif:
Comparer les performances des radiologues assistés par l'intelligence artificielle (IA) à celles des radiologues non assistés pour la détection d’anomalies thoraciques sur les radiographies standards.
Matériel et méthodes:
Nous avons collecté les radiographies thoraciques des patients ayant bénéficié d’un scanner thoracique dans les 72 heures à l'hôpital universitaire de Cochin sur une période de 10 ans. Un radiologue thoracique senior a annoté 5 anomalies principales (pneumothorax, épanchement pleural, consolidation, masse médiastino-hilaire et nodule) sur les radiographies, avec le scanner correspondant comme standard de référence. Douze lecteurs (4 radiologues thoraciques, 4 radiologues généralistes, 4 internes en radiologie) ont analysé la moitié des radiographies sans l'aide de l'IA et l'autre moitié avec l'aide de l'IA (ChestView, Gleamer).
Résultats:
L'étude a porté sur 500 examens, 240 avec des anomalies visibles sur la radiographie, 260 sans. L'augmentation de la sensibilité pour détecter un pneumothorax visible était de 6,8 % (p=0,02) pour les radiologues thoraciques, de 36,5 % (p<0,001) pour les radiologues généralistes et de 32,5 % (p<0,001) pour les internes en radiologie. Pour les épanchements pleuraux visibles, le gain de sensibilité était de 9,4% (p<0,001), 13,4% (p<0,001), 7% (p<0,001) pour les radiologues thoraciques, les radiologues généraux et les internes respectivement. Le changement de sensibilité pour les masses médiastino-hilaires visibles était de -0,6 % (p=0,3), 5 % (p=0,002), et 11,6 % (p<0,001) pour les radiologues thoraciques, les radiologues généralistes et les internes respectivement. Pour les consolidations, le gain de sensibilité était de 10,5 % (p<0,001) pour les radiologues thoraciques, 12,1 % (p<0,001) pour les radiologues généralistes et 21,4 % (p<0,001) pour les internes. Pour les nodules pulmonaires, la sensibilité a augmenté de 5 % (p<0,001), 15,8 % (p<0,001) et 13,4 % (p<0,001) pour les radiologues thoraciques, les radiologues généralistes et les internes respectivement. L’aide de l’IA n’a pas entraîné de modification de la spécificité pour les différents groupes de lecteurs.
Le temps d’interprétation des radiographies a diminué avec l’aide de l’IA de 18% pour les radiographies positives et 38% pour les radiographies négatives.
Conclusion:
L'IA permet d’améliorer significativement la détection des anomalies thoraciques sans diminuer la spécificité.
SB, LL, TN : consultants pour Gleamer, N-ER : CMO et co-fondateur de Gleamer.
Souhail BENNANI (Paris), Nor-Eddine REGNARD, Louis LASSALLE, Toan NGUYEN, Hasmik KOULAKIAN, Guillaume CHASSAGNON, Marie-Pierre REVEL
14:00 - 15:30
#33174 - CP20 Hémorragie digestive aux urgences : Intérêt pronostique de trois scores clinico-biologiques.
CP20 Hémorragie digestive aux urgences : Intérêt pronostique de trois scores clinico-biologiques.
Introduction : L’hémorragie digestive (HD) est une des premières urgences digestives qui est associée à un taux de mortalité élevée. Dès que le diagnostic est évoqué, une évaluation pronostique précoce permettrait de prévenir les complications (une récidive hémorragique, la survenue d’un état de choc hémorragique et le décès) et d’optimiser la prise en charge des patients. Plusieurs scores clinico-biologiques ont été conçus pour mieux stratifier le risque de survenue des complications. L’objectif de notre étude était d’évaluer le pronostic des patients admis aux urgences pour une hémorragie digestive durant les 24 premières heures à travers trois scores clinico-biologiques (Glasgow-Blatchford Score (GBS), score de Rockall clinique (RC), score T).
Méthodes et patients : Nous avons réalisé une étude prospective monocentrique sur une période de 18 mois. Nous avons inclus les patients adultes ayant consulté les urgences pour une symptomatologie évoquant une HD (hématémèse, méléna ou rectorragie) puis confirmée par une endoscopie digestive. Nous avons calculé à l’admission les scores Glasgow Blatchford (GBS), Rockall clinique (RC) et score T. Le critère du jugement était l’évolution péjorative défini par le recours à une transfusion sanguine urgente ou la survenue d’un état de choc hémorragique ou le décès durant les 24 premières heures. La performance de ces trois scores a été évaluée par l’étude de la sensibilité, de la spécificité et par le calcul des aires sous les courbes ROC (AUROC).
Résultats : Quatre-vingt-deux patients ont été inclus. L’âge moyen était de 60±19. Une prédominance masculine a été constaté avec 49 hommes (59.8%) soit un genre-ratio de 1,5. La pression artérielle systolique moyenne était de 119±27 mmHg. L’hémoglobine moyenne était de 9±3,5 g/dl. Evolution dans les 24 heures (%): mortalité intra hospitalière (7), état de choc hémorragique (13) et recours à une transfusion (29). Vingt-cinq patients (30,5%) ont présenté une évolution péjorative. Evaluation par les scores (moyenne±ET) : GBS (8±5), RC (7±5), score T (9±2). AUROC des scores (p) : GBS 0.890 (p<0,001), RC 0.795 (p<0,001) et T 0.898 (p<0,001),
Conclusion : Nos résultats ont montré que ces trois scores avaient de bonnes performances dans la prédiction de l’évolution péjorative précoce des patients admis aux urgences pour une HD avec une supériorité du score T.
Non
Ines CHERMITI, Khouloud BOUGHABA, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Sirine KESKES, Monia NGACH, Rahma DHOKAR, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
14:00 - 15:30
#33178 - CP21 Facteurs prédictifs de mortalité précoce chez les patients admis pour état de mal épileptique.
CP21 Facteurs prédictifs de mortalité précoce chez les patients admis pour état de mal épileptique.
Introduction : L’état de mal épileptique (EME) est la seconde cause d’admission, après les accidents vasculaires cérébraux (AVC), en unité de soins intensifs neurologiques. La mortalité liée aux EME varie selon les études. Une meilleure compréhension des facteurs pronostiques aiderait à mieux prédire le devenir de ces malades. L’objectif de ce travail était d’identifier les facteurs prédictifs de mortalité précoce chez les patients admis pour EME.
Méthodes : Nous avons mené une étude prospective sur 18 mois. Nous avons inclus les patients adultes admis aux urgences pour EME. Les caractéristiques anamnestiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives ont été recueillies. La prise en charge thérapeutique était basée les recommandations françaises de 2018. La mortalité précoce a été jugée sur la survenue d’un décès dans les 30 jours. Nous avons comparé deux groupes : patients décédés au 30ème jour versus patients survivants. Une analyse univariée puis multivariée a été menée afin d’identifier les facteurs prédictifs de mortalité précoce.
Résultats : Nous avons inclus 73 patients. L’âge moyen était de 57±18 ans. Vingt-sept patients (37%) étaient comateux. Les principales étiologies retrouvées étaient une maladie cérébrovasculaire (MCV) (41%), l’arrêt de traitement antiépileptique (16%) et un trouble métabolique (15%). La mortalité au 30ème jour était de 44% (n=32).
En étude multivariée, quatre facteurs prédictifs de mortalité précoce ont été retenus (OR ajusté ; [IC 95%] ; p) : un âge avancé (2,567 ; [1,032-6,387] ; 0,043), une polypnée (3,671 ; [1,11-12,14] ; 0,033), une MCV (2,273 ; [1,005-5,141] ; 0,049) et le recours à une ventilation mécanique (3,118 ; [1,183-8,218] ; 0,021).
Discussion : L’âge avancé est un facteur indépendant de mortalité, il fait partie de plusieurs scores prédictifs pronostiques. L’association d’une détresse respiratoire à l’admission s’est révélé prédictif de mortalité, en plus de la polypnée, une désaturation à l’air ambiant était prédictive de mortalité en étude univarié.
Le diagnostic de MCV semble jouer un rôle très important dans le pronostic de l’EME ceci peut être expliqué par un effet combiné synergique de l’EME et de la MCV sur les lésions cérébrales.
Conclusion : Un âge avancé, une polypnée, une MCV et le recours à la ventilation mécanique étaient des facteurs prédictifs de mortalité précoce chez les patients admis pour EME. Le profil évolutif dépendrait du terrain et de la présentation initiale.
non
Ines CHERMITI, Montassar BHOURI (Tunis, Tunisie), Jihen SABAI, Hela BEN TURKIA, Amel BEN GARFA, Yosra MEJDOUB, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
14:00 - 15:30
#33313 - CP22 Clairance précoce du lactate et mortalité intra-hospitalière chez les patients admis aux urgences.
CP22 Clairance précoce du lactate et mortalité intra-hospitalière chez les patients admis aux urgences.
Introduction : De nombreuses études ont démontré l’importance de la clairance du lactate comme biomarqueur dans la prédiction de la mortalité chez les patients atteints de sepsis sévère ou en choc septique. Cependant, ces résultats sont contradictoires dans les autres pathologies de mortalité.
L’objectif du travail était d’évaluer la performance pronostique de la clairance du lactate dans la prédiction de la mortalité chez les patients admis en salle d’accueil des urgences vitales (SAUV).
Méthodes Une étude prospective monocentrique menée entre janvier 2015 et Mars 2019. Inclusion des patients des deux genres âgés de plus de 18 ans et admis en SAUV avec mesure systématique du taux de lactate sanguin. Le taux de lactate a été mesuré à l’admission aux urgences et 6 heures plus tard. La clairance clairance du lactate, le pourcentage de diminution du taux de lactate en 6 heures ((lactate à l’admission – taux de lactate après 6 heures) x 100/lactate à l’admission) a été calculée. Le principal critère de jugement était la mortalité intra hospitalière.
Résultats : Inclusion de 354 patients. Âge moyen=58±19 ans. Genre-ratio=1,44. La clairance du lactate était mesurée chez 97 patients. La mortalité intra-hospitalière était de 18,3 %. Les survivants comparés aux décédés avaient une clairance médiane du lactate de 47[20, 71] vs. 31 [0, 53] respectivement (p = 0,02). En analysant l'aire sous la courbe, la clairance du lactate a une relation inverse significative avec la mortalité intra-hospitalière (AUC=0,61, IC 95 % [0,55 à 0,80], p=0,02), avec un seuil à 20 %.
Les patients avec une clairance du lactate ≤ 20 % par rapport aux patients avec une clairance du lactate > 20 % avaient un taux de mortalité à court terme plus élevé (p = 0,01). La principale étiologie conduisant à la mortalité hospitalière était l'insuffisance respiratoire aiguë (59 vs. 31 %, p=0,01). Pour les autres étiologies telles que les maladies toxiques, septiques, cardiaques ou neurologiques le taux de mortalité était faible.
Conclusion : La clairance des lactates La clairance du lactate
La clairance du lactate semble être en corrélation avec la survie à court terme chez les patients en état critique. Elle pourrait servir d'outil efficace pour la stratification du risque de mortalité et pourrait potentiellement fournir des informations critiques sur la réponse au traitement.
aucun conflit d'intérêt
Wafa FARHAT (Tunis, Tunisie), Thameur ARJOUN, Ines CHERMITI, Yousra MEJDOUB, Amel BEN GARFA, Rihab DAOUD, Sami SOUISSI, Hanen GHAZALI
14:00 - 15:30
#33352 - CP23 Intérêt de l'apprentissage par simulation chez les résidents en médecine d'urgence en matière de traumatologie sévère.
CP23 Intérêt de l'apprentissage par simulation chez les résidents en médecine d'urgence en matière de traumatologie sévère.
Introduction : La traumatologie sévère représente une situation temps sensible à laquelle se retrouve confronté tout résident en médecine d’urgence. La gestion optimale des patients traumatisés sévères nécessite une maîtrise des compétences techniques (CT) et non techniques (CNT) ainsi que leur intégration en gestion de crise. La simulation a démontré son impact dans l’apprentissage des situations à risque. Peu d’études ont toutefois ciblé la traumatologie sévère à prise en charge complexe et multidisciplinaire.
Objectif : Etudier l’impact d’apprentissage par simulation sur les connaissances et sur l’acquisition des CT et CNT en matière de traumatologie sévère chez les RMU.
Méthodes : Inclusion prospective randomisée des RMU dans un cursus de formation théorique puis par simulation de haute fidélité englobant les 2 thèmes de traumatologie (TRAUMA) et arrêt cardiorespiratoire (ACR). Les 2 groupes ont été évalués par un scénario commun portant sur la prise en charge d’un TS compliqué d’un ACR. Evaluation en 2 temps : théorique à T0 (pré formation théorique)/ T1 (post formation théorique)/T2 après simulation et formative après simulation. Chaque groupe a servi de groupe témoin à l’autre.
Résultats : Inclusion de 31 RMU. Randomisation ouverte en 2 groupes : Sim-TRAUMA : n=16 et Sim-ACR : n=15. Evaluation théorique par QCMs : Les notes globales et par axe (Diagnostic et prise en charge) ont évolué sur les temps : Note ( Moyenne+/- ET/20) : T0 = 9,81 +/- 1,36 versus note T1 = 10,83+/- 1,34 puis note T2 = 12,27+/- 1,77. L’amélioration était meilleure après la formation par simulation : Delta 2 : Note (T2-T0) = 2,46 après fin du cursus versus Delta 1 : Note ( T1-T1) = 1,02 post formation théorique seule. Le groupe Sim-Trauma a été statistiquement meilleur pour la prise en charge diagnostique (Diag-Trauma = 1,82+/-0,32 vs 1,03+/- 0,7 pour le groupe Sim-ACR ; p=0,001) ainsi que pour la prise en charge thérapeutique soit 5,03 +/- 1,06 vs 3,43 +/- 1,08 et p< 0,001. Les CNT ont été supérieures mais non significatives dans le groupe Sim-Trauma (P=0,065).
Conclusions: Notre étude a démontré un impact pédagogique immédiat de la formation par simulation versus la formation théorique seule pour la prise en charge de la traumatologie sévère chez les RMU sur les axes du processus diagnostique et évaluation et la prise en charge thérapeutique. Une intégration multidisciplinaire pourrait améliorer les compétences non techniques.
Hamed RYM (CHARTRES), Nihel OUESLATI, Hanene GHAZALI, Aymen ZOUBLI, Amal OUSSAIFI, Maaref AMEL
14:00 - 15:30
#33414 - CP24 Valeur pronostique du lactate lors des intoxications au monoxyde de carbone admises aux urgences.
CP24 Valeur pronostique du lactate lors des intoxications au monoxyde de carbone admises aux urgences.
L’intoxication au monoxyde de carbone (ICO) est la première cause de décès par intoxication accidentelle dans le monde. Le taux de lactate est un marqueur précoce de gravité de plusieurs pathologies aigues mais sa valeur pronostique reste controversée lors de l’ICO.
Objectif : Étude de la valeur pronostique du taux de lactate veineux chez les patients admis aux urgences pour ICO.
Méthodes :
Étude prospective observationnelle menée sur 4 ans. Inclusion des patients (âge≥18 ans) victime d’une ICO confirmée par le contexte anamnestique, les signes cliniques et le dosage de carboxyhémoglobine (HBCO> 7%). Un dosage concomitant du taux de lactate veineux a été effectué. Recueil des paramètres cliniques, thérapeutiques et évolutifs. Le pronostic à un mois a été évalué via un questionnaire téléphonique. Une étude comparative a été menée entre deux groupes de patients selon le taux de lactate à l’admission : lactatémie (≤2mmol/L) et hyperlactatémie (>2mmol/L).
Résultats :
Nous avons inclus 595 patients, l’âge moyen était de 37+/- 15 ans. Le genre ratio=0,4. La source d’intoxication était (%) : chauffe-eau à gaz (55), braséro (22), chauffage à gaz (14). La symptomatologie était dominée par les signes neurologiques (%) : céphalée (79), vertige (57), perte de connaissance initiale (PCI) (19) et convulsions (5,3). La valeur moyenne de l’HBCO était de 18 +/-12 mmol/L. La lactatémie moyenne était de 2,2±1,5 mmol/L. Tous les patients avaient bénéficié d’une oxygénothérapie normobare et 8% d’une oxygénothérapie hyperbare. L’évolution à un mois était marquée par la survenue de séquelles neurologiques mineurs dans 15% des cas .
Le groupe de patients avec hyperlactatémie avaient un GCS médian plus bas (14 vs 15, p=0,02) et plus fréquemment une PCI>5min (p=0,04) par rapport au groupe avec taux de lactate normal.
L’analyse du pronostic à un mois ne trouvait pas de différence entre les deux groupes concernant les séquelles neurologiques (p=0,7).
Conclusion :
L’hyperlactatémie initiale est un marqueur de gravité clinique dans l’ICO. Elle ne peut pas prédire la survenue de séquelles neurologiques à un mois.
Je déclare l'absence de tout conflit d'intérêt
Raja FADHEL, Safa MADHBOUH, Héla BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Yosra MAJDOUB, Hanene GHAZELI, Sami SOUISSI, Ines CHERMITI
14:00 - 15:30
#33445 - CP25 Comparaison du Shock index versus le reverse Shock index et Glasgow coma scale dans la prédiction de la mortalité précoce chez le traumatisé sévère aux urgences.
CP25 Comparaison du Shock index versus le reverse Shock index et Glasgow coma scale dans la prédiction de la mortalité précoce chez le traumatisé sévère aux urgences.
Introduction : Le Shock Index (SI) a démontré sa supériorité dans la prédiction du pronostic pour les pathologies temps-sensibles notamment en matière de sepsis, d’états de choc infra-cliniques et récemment en traumatologie sévère (TS). Toutefois le SI peut être modifié par une atteinte centrale fréquente en cas de traumatismes sévères en rapport avec l’œdème cérébral ou la modification du plateau d’autorégulation vasomoteur cérébral. Le Traumatisme crânien et un GCS pathologique sont par ailleurs fréquents en cas de traumatisme sévère pouvant influer le SI et aggraver le pronostic. L’ajustement du SI par la valeur du GCS peut-elle modifier la robustesse pronostique du SI en termes de TS ?
Objectif : L’objectif de ce travail a été de comparer le SI versus le reverse SI-GCS (rSI-GCS) pour prédire la mortalité précoce à J7 (MJ7).
Méthodes : Recueil prospectif et analyse post-HOC rétrospective sur registre local avec inclusion de tous les TS admis en Salle d’Accueil des Urgences Vitales (SAUV). Calcul SI et rSI-GCS. Comparaison décédés versus survivants. Etude des caractéristiques des courbes ROC.
Résultats : Inclusion de 719 TS. Age moyen =41+/-18 ans. Genre-ratio (H/F)= 4,3. ISS médian 18 (IQR :12-29). Caractéristiques du TS n(%); ISS> 15 :466 (65) ; GCS<9 :172 (24) ; PAS <90 mmHg : 67 (9) ; SI > 1 : 15% ; rSI-GCS14 : 200 (31) ; Mortalité-SAUV : 23(3) ; MJ7 :21%. SI-survivants vs décédés= 0,8+/-0,5 vs 1,2+/-0,7 ; p<0,001- rSI-GCS survivants vs décédés= 18+/-8,2 vs 6,1 +/- 7,8 ; p<0,001.Caractéristiques ROC : Cut-off-AUC-IC[95%]-p : [SI >=1,15 ; 0,623 [0,512-0 ,833] ; p=0,003 ; Se 55% Sp 89% VPP 14% VPN 98%] ; rSI-GCS <=10 ;0,892 [0,800-0,985] ; p<0,001 ; Se 82% Sp 95% VPP 35 VPN 99]
Conclusions : Dans cette étude l’ajustement du SI par le GCS avec le rSI-GCS a amélioré les caractéristiques du score avec une AUC plus importante et un test plus sensible que le SI seul dans la prédiction de la mortalité précoce à J7.
Hamed RYM (CHARTRES), Aymen ZOUBLI, Amal OUSSAIFI, Rim DHAOUEDI, Nihel OUESLATI, Hanene GHAZALI
14:00 - 15:30
#33476 - CP26 Valeur pronostique de la coagulopathie précoce post-traumatique chez le traumatisé sévère admis aux urgences.
CP26 Valeur pronostique de la coagulopathie précoce post-traumatique chez le traumatisé sévère admis aux urgences.
Introduction : La coagulopathie précoce post-traumatique ou « Acute induced Trauma Coagulopathy » a été démontrée dans la littérature survenant dès la phase préhospitalière précoce avant toute intervention thérapeutique et est expliquée par une physiopathologie différente des coagulopathies de type CIVD tardives . La survenue d’une AITC chez le traumatisé sévère a démontré en outre un impact pronostique immédiat. Cette Coagulopathie est définie selon le Registre Allemand (DGU-Trauma) par un TP <70% ou un INR >1,2.
Objectif : L’objectif de ce travail a été d’étudier l’incidence de la coagulopathie précoce post-traumatique et son impact sur le pronostic précoce en terme de mortalité immédiate en SAUV.
Méthodes : Recueil prospectif et analyse post-HOC rétrospective sur registre local avec inclusion de tous les TS admis en Salle d’Accueil des Urgences Vitales (SAUV). Prélèvement immédiat d’un bilan d’hémostase selon les conditions idéales de prélèvement et avant toute intervention thérapeutique. Recueil des valeurs du TP et de l’INR. Comparaison des groupes décédés versus survivants. Etude des caractéristiques des courbes ROC.
Résultats : Inclusion de 719 TS. Age moyen = 41+/-18 ans. Genre-ratio (H/F) = 4,3. TP médian(IQR) = 85 % (75-94) min, max= 7-100%; INR médian (IQR) 1,1 (1-1,2) min, max = 0,97-12. Caractéristiques du TS n (%); ISS> 15 :466 (65) ; TP <70% : 96 (13,4); INR > 1,2 : 135 (18,8); Mortalité-SAUV : 23(3) ; MJ7 :21%. TP chez les survivants vs décédés= 82,4 +/- 15,8 vs 61,6 +/- 21,3; p<0,001- INR survivants vs décédés= 1,2 +/- 0,6 vs 1,7 +/- 0,7 ; p=0 ,008.
Caractéristiques ROC : Cut-off-AUC-IC[95%]-p : [TP <70% ; 0,796 [0,671-0 ,921] ; p<00,001 ; Se 81% Sp 77% VPP 11% VPN 99%] ; INR >1,2 ;0,792 [0,637-0,947] ; p<0,001 ; Se 82% Sp 71% VPP 9% VPN 99%]
Conclusions : Dans cette étude l’incidence de la coagulopathie précoce induite par le traumatisme a été fréquente et superposable à la littérature et le bilan d’hémostase a été significativement plus perturbé chez le TS Décédé versus survivant en SAUV avec un TP statistiquement plus bas et un INR plus allongé. La coagulopathie précoce a montré une valeur pronostique prédictive robuste en termes de mortalité précoce ainsi un TP bas et/ ou un INR allongé ont été des tests sensibles dans la prédiction du pronostic.
Hamed RYM (CHARTRES), Rim DHAOUEDI, Nihel OUESLATI, Amal OUSSAIFI, Maaref AMEL, Aymen ZOUBLI
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Salle 252A |
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CM15
14:00 - 15:30
Conférence Médecins
L'AVC : quoi de neuf ?
Imagerie - Radiologie, Neurologie, Organisation SAMU/SMUR, Réseau de santé
Modérateurs :
Jean-Baptiste BOUILLON (Praticien Hospitalo-Universitaire) (Clermont-Ferrand), Edwin ROUFF (PH) (Bordeaux)
Coordonnateur :
Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
Dans un contexte de fortes contraintes sur la filière neurovasculaire, plusieurs changements de paradigme sont en cours, tant en termes de concepts physiopathologiques, de stratégies thérapeutiques, ou d'intérêt de nouvelles technologies et d'organisations préhospitalières.
14:00 - 15:30
La filière neurovasculaire en France : état des lieux.
Marie GIROT (PH) (Conférencier, Lille)
14:00 - 15:30
L'AIT est un AVC comme les autres.
Fabien BRIGANT (PH) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30
L'AVC en 2023 : stratégies thérapeutiques.
Richard MACREZ (PUPH médecine d’urgence/ Chef de service) (Conférencier, Caen)
14:00 - 15:30
Les mobile stroke units : gadget ou promesse ?
Guillaume TURC (Neurologue) (Conférencier, Paris)
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Salle 342A |
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AM10 A
14:00 - 15:30
Atelier Médecins
Optimiser la ventilation dans la RCP
Arrêt cardio-respiratoire ACR
Coordonnateur :
Hugo SCHMIT (Coordonnateur, Annecy)
Conférenciers :
Alexandre ARMAINGAUD (Médecin) (Conférencier, Annecy), Hugo SCHMIT (PH) (Conférencier, Annecy)
Optimiser la ventilation pendant la RCP
Connaitre et s'approprier les recommandations en matière de ventilation de l'arrêt cardiaque de l'adulte
Découvrir les innovations et les différentes technologies permettant l'optimisation de la ventilation pendant la RCP
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Salle 342B |
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AMS12
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Limitation des thérapeutiques en urgences chez l’adulte (intra et pré hospitalier)
Ethique
Coordonnateur :
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers :
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny), Carine GAUFFRIAUD (IDE) (Conférencier, Paris)
Présentation des spécificités des situations de limitation des thérapeutiques en urgences (SMUR, urgences) chez l’adulte :
- Modalités de la prise de décision
- Communication avec les proches
- Elaboration et mise en pratique du projet de soins
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Salle 343 |
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CMS01
14:00 - 15:30
Conférence Médico-Soignants
SAS ... présente comment ? Evolution de la régulation.
ARM, Communication, Evaluation SAMU / SMUR, Médecin, Organisation SAMU/SMUR, Pédagogie - Enseignement - Formation, Profession - Métier, Régulation
Modérateurs :
Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Nantes), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Angers)
Coordonnateur :
Eric PERRET (Coordonnateur, Annecy)
Le SAS (service d’accès aux soins), simple et modulable, doit faciliter l’accès à l’offre de soins disponible et offrir un accueil de qualité et une réponse sanitaire conforme aux recommandations.
14:00 - 15:30
La régulation s'agrandit.
Jérôme DUCROCQ (Responsable médical SAMU / SAS AMU) (Conférencier, Brest)
14:00 - 15:30
Centre de formation et du développement des compétences.
Gweltaz DORSO (cadre pole formation) (Conférencier, Vannes)
14:00 - 15:30
Superviseur en salle de régulation - Présentation du référentiel métier.
Beatrice CLARE (ARM) (Conférencier, Tulle), Delphine BRIARD (ARM) (Conférencier, Paris)
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Salle 351 |
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AMS ARM44
14:00 - 15:30
Atelier Médico-ARM
Régulation des Urgences Psychiatriques au Samu
Régulation
Coordonnateur :
Igor OUSS (Coordonnateur, Bondy)
Conférenciers :
Stéphane DELFINI (Assistant de Régulation Médicale) (Conférencier, Toulouse), Igor OUSS (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Bondy)
Prendre en compte les particularités relationnelles de l'appelant et la sémiologie afin d'identifier les situations d'urgence et de choisir la décision optimale.
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Salle 352A |
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FC05
14:00 - 15:00
Flash communications
Echographie Clinique en Médecine d'Urgence
Modérateur :
Nordine NEKHILI (Médecin) (Gonesse)
14:00 - 15:00
#33106 - FC05-07 Intérêt d’un outil automatique dans l’apprentissage de la mesure de l’ITV sous aortique.
FC05-07 Intérêt d’un outil automatique dans l’apprentissage de la mesure de l’ITV sous aortique.
Introduction : L’intégrale temps vitesse sous aortique (ITV) est une bonne estimation du débit cardiaque (DC). Un nouvel outil permettant une mesure automatique de l’ITV (ITVauto) a montré une meilleure corrélation avec le DC mesuré par thermodilution que l’ITV mesuré manuellement (ITVman). Notre hypothèse était que l’ITVauto permettrait à des étudiants débutants d’obtenir des mesures plus proches de celles réalisées par des médecins experts que la méthode manuelle. L’objectif principal était de montrer la concordance entre une mesure d’ITV réalisée par un expert et celle réalisée par un étudiant néophyte avec une mesure manuelle (ITVman_exp et ITVman_int) ou automatique (ITVauto_exp et ITVauto_int). Les objectifs secondaires étaient de comparer les mesures manuelles et automatiques par les mêmes opérateurs (internes ou experts).
Matériel et méthode : Etude multicentrique prospective dans trois centres hospitaliers : formation courte standardisée chez des internes n’ayant jamais réalisé d’ETT, avec vidéo standardisée de 10 min et entrainement sur sujet sain. Enregistrement de leurs 5 premières mesures d’ITVauto et ITVman sur patients, encadrés par des experts réalisant les mêmes mesures en aveugle.
Résultats : Les résultats sont montrés dans le tableau.
Conclusion : Avec un outil automatique, un interne en début d’apprentissage semble réaliser des mesures d’ITV plus proches de celles d’un expert. Notre étude confirme une corrélation médiocre entre ITVauto et ITVman.
Marion CHABANON, Pascal MATTEI, Alexie GARDON, Pierre Géraud CLARET, Arnaud CASSIGNOL, Thibaut MARKARIAN (Marseille), Xavier BOBBIA
14:00 - 15:00
#32778 - FC05-01 Evaluation de la formation à l'échographie des internes en médecine d'urgence à Marseille.
FC05-01 Evaluation de la formation à l'échographie des internes en médecine d'urgence à Marseille.
Introduction : l’échographie se place en 2ème position des actes d’imageries réalisés dans le pays. C’est un examen non irradiant, non invasif et il apporte une analyse immédiate de l’image au lit du malade. Cela a permis le développement de l’ECU (Échographie Clinique d’Urgence). Cependant, son apport reste dépendant des compétences de l’opérateur et de sa formation. La SFMU a défini des compétences d’ECU de niveau 1 que doivent maîtriser les internes de médecine d'urgence. Néanmoins, la formation reste encore mal codifiée et uniformisée. Ce constat nous a convaincu de la nécessité d’évaluer la qualité de la formation à l’échographie des internes en DESMU à Marseille.
Matériel & méthode : il s’agit d’une étude prospective descriptive observationnelle. La formation en ECU comporte 2 volets : pratique et théorique. Nous avons évalué les internes en DESMU en phase socle des promotions 2020 et 2021. Pour apprécier la formation théorique nous avons créé un questionnaire comportant 47 questions (auto et hétéro évaluation). Chaque groupe a été soumis à 3 évaluations : T1 au début de l’internat, T2 juste après la formation, T3 à la fin du semestre. Notre critère de jugement principal était la comparaison de la moyenne des notes obtenues. Pour apprécier la formation pratique, nous avons créé un carnet de stage d’ECU, en accord avec les recommandations de la SMFU. Cette étude a été réalisée dans le respect de la réglementation sur la recherche.
Résultats : lors de l'auto-évaluation on remarque que pour la prise en main de l’appareil et les coupes de base, les internes se sentent au moins 3 fois plus à l’aise entre les évaluations T1 et T2. Quant aux échographies contextuelles, à l’évaluation T3 les internes s’estiment plus performants qu’à l’évaluation T1. La différence entre T1 et T3 relative aux échographies interventionnelles n’est pas significative. Concernant l’hétéroévaluation, les moyennes sont significativement plus élevées à T2 qu’à T1. Néanmoins, il n'existe pas de différence significative entre les moyennes des notes à T1 et à T3.
Conclusion : nous avons pu montrer qu’à Marseille la formation à l’ECU permet aux internes de progresser mais que sans entretien régulier des connaissances, celles-ci ont tendance à se ternir. Plusieurs perspectives s’offrent à nous, notamment l’organisation d’une formation continue, l’optimisation de l’enseignement via la simulation, la révision du niveau 1 de la SFMU ou encore proposer un examen pratique en fin de DES.
Aucun conflit d'intérêt
Clément PAUL (Marseille), Nicolas PERSICO, Delphine CARNIELLO
14:00 - 15:00
#33005 - FC05-02 Intérêt de l’échographie du diamètre de l’enveloppe du nerf optique pour la détection non invasive de l’hypertension intracrânienne.
FC05-02 Intérêt de l’échographie du diamètre de l’enveloppe du nerf optique pour la détection non invasive de l’hypertension intracrânienne.
Introduction:
La mesure échographique du diamètre de l’enveloppe du nerf optique (DENO) permet de détecter l’hypertension intra crânienne (HTIC) chez les patients cérébrolésés lorsqu’il est supérieur à 5,5mm. C’est un examen simple, reproductible et non invasif. L’altération du débit sanguin cérébral lors d’HTIC réfractaire peut être suivie par l’écho doppler transcrânien (DTC) dont l’évolution du spectre est connue chez les patients évoluant vers la mort encéphalique (ME). Dans cette étude, notre objectif était de comparer les mesures du DENO et celles de l’écho doppler transcrânien pour en déduire la sensibilité et l’intérêt.
Méthodes:
Il s’agissait d’une étude prospective incluant les patients recensés en mort encéphalique au service de réanimation des urgences chirurgicales (RUCH) du CHU Ibn Sina de Rabat sur une période de 45 jours entre septembre et mi-octobre 2022. Lorsqu’un patient du service de réanimation neurochirurgicale présentait une HTIC réfractaire à l’ensemble des thérapeutiques engagées, le suivi échographique régulier était de mise. Dans le cadre de cette étude, nous avons associé au protocole de suivi de l’HTIC la mesure de DENO des patients recueillis jusqu’à la réalisation de l’angioscanner si nécessité. Les spectres d’EDTC étaient classés tel que grade 0 : témoin d’une HTIC sévère ; grade 1 : reverse flow (RF) bilatéral avec aire négative inférieure à l’aire positive ; grade 2 : RF bilatéral avec aire négative supérieure à l’aire positive ; et grade 3 : pic protosystolique et/ou disparition du flux. Nous avons analysé la valeur du DENO à l’inclusion, au diagnostic de ME, et par rapport aux grades d’EDTC.
Résultats:
15 patients en HTIC ont été inclus et analysés. Les lésions étaient principalement dues à des traumatismes crâniens et des AVC. La majorité possédait une fenêtre osseuse temporale bilatérale perméable. Le DENO moyen au diagnostic d’HTIC était de 6.3±0,67mm, significativement augmenté par rapport à l’inclusion (6,76±0,54mm), p<0,01. Les valeurs chez le mort encéphalique étaient relativement plus élevées de 6,93±0,46 (4 patients inclus).
Discussion et conclusion : Le DENO semble majoré chez les patients en ME avec une évolution significative entre l’inclusion et le diagnostic. Le DENO pourrait être un outil d’approche dans l’HTIC couplé au doppler transcrânien.
aucun
Hamza TOBI (RABAT, Maroc), Hajar MOUJTAHID, Ali KETANI, Laarbi ABEROUCH, Jawad TADILI, Faroudy MAMOUN
14:00 - 15:00
#33120 - FC05-03 Performance d'une formation courte en échographie pulmonaire pour le diagnostic de pneumonie aigue communautaire.
FC05-03 Performance d'une formation courte en échographie pulmonaire pour le diagnostic de pneumonie aigue communautaire.
Introduction : l’échographie pulmonaire (EP) a de bonnes performances diagnostiques pour les pneumonies aiguës communautaires (PAC). Une limite importante est celle de la formation des urgentistes. Nous avons exploré les performances diagnostiques d’internes novices après une formation théorique brève isolée.
Matériel et Méthode : PLUSNULS (Pulmonary Lung Ultrasound pour les NULS) était une étude monocentrique entre 2019 et 2022. Les internes des urgences effectuaient une auto-formation courte (diaporama commenté) puis des échographies pulmonaires en 6 points sur des patients suspects de PAC. Une échographie de contrôle par des urgentistes experts était effectuée selon les mêmes modalités dans les 24 h. Le critère principal était la concordance de la présence et du nombre de foyers de condensation (coefficient Kappa).
Résultats : 47 patients ont été analysés. La concordance entre internes et experts était médiocre (Kappa : 0,34). Elle était meilleure pour les internes avec une expérience de 5 à 25 échographies (Kappa : 0,70).
Discussion : les inclusions ont été fortement perturbées par la pandémie COVID. Les internes ont sur-diagnostiqué les condensations pulmonaires.
Conclusion : Cette formation courte unique n’est pas suffisante. Son association à des séances pratiques pourrait être évaluée pour améliorer le diagnostic de PAC.
Aucun conflit d'intérêt
Sami KADI (Nantes), Amal KENZI, Philippe LE CONTE, Anthony PATRON
14:00 - 15:00
#33176 - FC05-04 Evaluation de la reproductibilité et de la faisabilité de la mesure échographique de la dysfonction diaphragmatique chez le patient âgé admis pour détresse respiratoire aigüe aux urgences.
FC05-04 Evaluation de la reproductibilité et de la faisabilité de la mesure échographique de la dysfonction diaphragmatique chez le patient âgé admis pour détresse respiratoire aigüe aux urgences.
Introduction :
La détresse respiratoire aiguë (DRA) est un motif d’admission fréquent aux urgences chez les patients âgés de plus de 75 ans. Le processus de vieillissement, qu’il soit physiologique ou non, aboutit à une baisse des fonctions des différents organes, parmi lesquels on observe une diminution de la fonction musculaire diaphragmatique. L’échographie est un outil facilement accessible au lit du patient. La dysfonction diaphragmatique (DD) pourrait représenter un facteur déclenchant la DRA chez la personne âgée. L’excursion diaphragmatique (ED) et, plus récemment, l’index excursion-temps (IET) ont été évalués pour le diagnostic de DD. Si cette DD a fait l’objet d’étude récentes chez les patients en DRA aux urgences, il n’existe aucune donnée sur la reproductibilité et la faisabilité de ces paramètres échographiques chez le patient âgé grandement représenté aux des urgences.
Méthode :
Nous avons mené une étude observationnelle prospective au CHU de la Réunion entre octobre 2020 et août 2022. Les patients âgés >75 ans en DRA aux urgences ont été inclus. L’ED ainsi que l’IET de chaque hémi-diaphragmes ont été mesurés par 2 opérateurs. La DD était définie par une ED < 1cm chez l’homme ou < 0,9 cm chez la femme. Nous avons évalué la reproductibilité à l’aide du coefficient de corrélation intra classe (CCI) et par la construction graphique de Bland et Altman ainsi que les courbes d’apprentissage.
Résultats :
Soixante et onze patients ont été inclus sur la période considérée. Le CCI de l’ED quel que soit le côté considéré était de 0,72 (IC 95% [0,62-0,80] ; p<0,001). Les mesures d’ED de l'hémidiaphragme droit semblaient plus concordantes (CCI 0,74 (IC 95% [0,64-0,80] ; p<0,001) qu’à gauche (CCI 0,49 (IC 95% [0,33-0,62] ; p<0,001). L’écart moyen des mesures était de 0.095 ± 1,233 cm. Le CCI de l’IET était de 0,49 (IC 95% [0,33-0,62] ; p < 0,001) pour le côté droit et de 0,12 (IC 95% [0-0,30] ; p < 0,11) pour le côté gauche respectivement.
Conclusion :
La mesure de l’ED possède une bonne reproductibilité quel que soit le côté considéré. Elle semble meilleure pour l’hémidiaphragme droit. La mesure d’ED à gauche était moins satisfaisante. Une quarantaine d'échographies sont nécessaires pour obtenir des valeurs proches de celles de l’opérateur expérimenté pour le côté droit. Ces observations suggèrent la nécessité d’une formation initiale robuste et d’une pratique plus importante afin de pouvoir l’utiliser à visée diagnostique ou pronostique aux urgences.
Luc-Olivier BOUCHER (SAINT DENIS), Matthieu DANIEL
14:00 - 15:00
#33253 - FC05-05 Contribution d’une échographie clinique dans la prise en charge diagnostique des patients avec douleur abdominale : étude prospective interventionnelle bicentrique randomisée et contrôlée (echoPAIN).
FC05-05 Contribution d’une échographie clinique dans la prise en charge diagnostique des patients avec douleur abdominale : étude prospective interventionnelle bicentrique randomisée et contrôlée (echoPAIN).
Contexte : les douleurs abdominales constituent des motifs de recours fréquents dans les services d’urgence. L’échographie clinique (ECMU) est un élément potentiellement intéressant dans la prise en charge diagnostique.
Patients et méthode : Une étude prospective interventionnelle bicentrique randomisée et contrôlée a été mise en place pour investiguer l’apport diagnostique de cette technique. Un financement a été obtenu après succès auprès d’un appel d’offre local. Les patients inclus étaient des adultes avec une douleur abdominale aiguë. Les critères de non-inclusion étaient la nécessité immédiate de manœuvres de réanimation, les femmes c enceintes et les majeurs protégés. Après consentement, les patients étaient randomisés prise en charge usuelle avec ou sans ECMU. Le diagnostic de référence était établi par un comité d’adjudication disposant de l’ensemble du dossier hormis le résultat de l’ECMU.
L’objectif principal était la comparaison du taux de bon diagnostic entre les deux groupes, les objectifs secondaires, la comparaison des délais et du nombre d’examens complémentaires d’imagerie prescrits.
Pour un diagnostic exact de 74 % dans le groupe ECMU et 57 % dans le groupe sans, 244 patients étaient nécessaires. Avec un taux d’attrition de 5 %, 256 étaient nécessaires.
L’analyse statistique (SAS v9.4) utilisait des modèles mixtes
Résultats
256 patients ont été inclus, 5 secondairement exclus pour non-respect des critères légaux, soit 125 avec ECMU et 126 sans. Il s’agissait de 121 hommes et 130 femmes avec un âge moyen de 45 ± 18 ans. Le comité d’adjudication a statué sur les diagnostics de référence, les analyses statistiques sont en cours et seront disponibles pour la présentation au congrès.
Discussion : Bien que l’ECMU soit de plus en plus utilisé dans les douleurs abdominales, son intérêt diagnostique, en particulier, dans le système de soin français n’est pas clairement établi. Notre travail ambitionne d’apporter des réponses solides.
néant
François BRAU, Quentin LE BASTARD, Stéphanie MARTIN, Aurélie LE THUAULT, Eric BATARD, Philippe LE CONTE (Nantes)
14:00 - 15:00
#32890 - FC05-06 Validation de la performance diagnostique d’un protocole d’échographie pulmonaire et cardiaque dans l’évaluation d’un.e patient.e en détresse respiratoire aux urgences Etude Res-US (Respiratory failure exploration with UltraSonography).
FC05-06 Validation de la performance diagnostique d’un protocole d’échographie pulmonaire et cardiaque dans l’évaluation d’un.e patient.e en détresse respiratoire aux urgences Etude Res-US (Respiratory failure exploration with UltraSonography).
Objectif: Notre protocole d’échographie thoracique, conforme à la pratique courante aux urgences adultes, recherche les profils échographiques suivants: poumon normalement aéré, épanchement pleural gazeux ou liquidien, syndrome interstitiel, condensations pulmonaires, épanchement péricardique, altération voire effondrement de la FEVG, coeur pulmonaire aigu. L’objectif principal était d’évaluer la performance diagnostique de ce protocole dans la détresse respiratoire.
Méthodes: Dans cette étude de cohorte prospective, multicentrique, observationnelle sur données nous avons inclus les patient.e.s adultes se présentant aux urgences pour détresse respiratoire aiguë. Pour l’analyse du critère de jugement principal nous avons calculé le pourcentage global de diagnostics corrects et les paramètres diagnostiques de chaque
tableau échographique pour les étiologies de détresse respiratoire associées. Les critères secondaires étaient le délai et la durée de réalisation de l’échographie et le pourcentage de
diagnostics échographiques corrects établis en moins de 4h.
Résultats: 96 patient.e.s ont été inclus.es, dont 3 ont été exclu.e.s et 7 médecins urgentistes ont participé à l’étude. L’échographie a permis d’identifier l’étiologie principale de la détresse
respiratoire dans 76,3% des cas et l’ensemble des diagnostics participant à la détresse respiratoire dans 58% des cas, en moins de 4 heures dans 96% des cas. La durée médiane
(IIQ) de l’échographie était de 6 minutes (5), le délai médian 60 minutes (97).
Conclusion: Notre protocole d’échographie thoracique est rapide et permet d’identifier l’étiologie d’une détresse respiratoire aiguë dans la plupart des cas aux urgences adultes.
aucun
Manon DE THOURY (Paris), Anthony CHAUVIN, Jérôme BOKOBZA, Olivier PEYRONI, Maxime GAUTIER
14:00 - 15:00
#33079 - FC05-08 Etude de la courbe d'apprentissage du bloc du nerf fémoral échoguidé sur mannequin par la méthode lc-cusum.
FC05-08 Etude de la courbe d'apprentissage du bloc du nerf fémoral échoguidé sur mannequin par la méthode lc-cusum.
Introduction : Les fractures de l’extrémité supérieure du fémur représentent un motif fréquent de consultation aux urgences. La prise en charge antalgique repose actuellement essentiellement sur une analgésie médicamenteuse avec titration morphinique. Bien qu’efficace, cette analgésie présente de nombreuses limites, notamment liées aux effets secondaires des morphiniques. Le bloc du nerf fémoral aux urgences réduit la morbi-mortalité associée à ce type de fracture en diminuant la douleur des patients et en réalisant une épargne morphinique. Ce geste est peu réalisé en service d’urgence, notamment dû à un manque de formation des médecins urgentistes. Cette étude a pour but d’évaluer la période d’apprentissage du bloc du nerf fémoral sur mannequin.
Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle prospective et bicentrique. Cette étude inclut des médecins en formation de services d’urgence de l’hôpital Lariboisière et Saint-Joseph à Paris. Nous avons évalué le geste réalisé à l’aide d’une grille rassemblant des critères de qualité et de sécurité. Les courbes d’apprentissage sont évaluées en utilisant le score LC-CuSum : chaque succès augmente le score d’une valeur W1 et chaque échec diminue ce score d’une valeur W0. Le score débute à 0, et ne peut descendre en dessous de cette valeur. Une fois la limite h atteinte, l’étudiant est considéré comme compétent.
Résultats : 18 sujets étaient éligibles, 5 sujets ont été exclus de l’analyse car ils n’avaient pas pu réaliser un nombre de répétitions suffisant fixé au préalable. 13 sujets ont été inclus dans l’analyse finale et ont renseigné en moyenne 6 examens. 10 d’entre eux (77%) ont atteint la limite h, après 6,5 examens en moyenne.
Discussion : Le geste sur mannequin présente plusieurs facilités en comparaison avec celui sur patient. On peut néanmoins penser à l’intégrer comme une première étape de formation avant de le réaliser sur patient. Une étude similaire sur patient pourrait compléter notre étude.
Conclusion : Nous avons montré qu’il y a un taux de succès élevé et survenant après une période d’apprentissage relativement rapide suggérant que l’apprentissage du bloc du nerf fémoral échoguidé peut être mis en place dans les facultés, les terrains de stage ou les pratiques de chaque service. Une uniformisation et une protocolisation de l’apprentissage de ce geste pourraient permettre de généraliser cette pratique, et mieux soulager le patient en attendant sa prise en charge chirurgicale.
Pas de conflit d'intérêt.
Paul CONWAY (Paris), Xavier EYER, Anthony CHAUVIN, Camille GERLIER, Maxime GAUTIER, Marie LACROZE, Damien ROBERT, Patrick PLAISANCE
14:00 - 15:00
#33273 - FC05-09 Le strain radial du ventriculaire gauche aide à identifier un septal paradoxal chez les patients ventilés en syndrome de détresse respiratoire aiguë par des novices en échocardiographie.
FC05-09 Le strain radial du ventriculaire gauche aide à identifier un septal paradoxal chez les patients ventilés en syndrome de détresse respiratoire aiguë par des novices en échocardiographie.
Introduction : L’identification du septum paradoxal (SP), inclue dans les recommandations de la formation basique en échocardiographie reste difficile. Le strain radial du ventricule gauche permet de détecter les anomalies de mouvement septal. L’objectif était d’évaluer l’apport du strain dans l’identification d’un SP par rapport à une analyse bidimensionnelle (2D) seule sur une cohorte de 20 internes en médecine d’urgence ou médecine intensive (ECMU1).
Méthode : Des images d’échocardiographie de patients ventilés pour SDRA ont été analysées par des experts et classées (absence et présence d’un SP). Des courbes strain ont été générées à partir des mêmes images. Les participants ont été répartis en deux groupes, assignés à deux ensembles de boucles 2D pour deux tests consécutifs après un court enseignement (Figure 1).
Résultats : Les 2 groupes avaient un niveau similaire (83% [Inter Quartile Range (IQR):66-100] contre 86%; IQR:57-100], p>0,9) et les 2 jeux de données étaient de difficulté comparable (83%; IQR:66-90] vs 83%; IQR:33-100], p=0,4). Le score diagnostique moyen était significativement plus élevé lors de l’association du strain au 2D que le 2D seul (78±9 % contre 68±11 %; différence moyenne: 9,1% [intervalles de confiance à 95%: 1-18], p=0,042).
Conclusion : L'interprétation visuelle des courbes strain en association avec le 2D après un court apprentissage semble faciliter le diagnostic du SP par des internes de niveau ECMU 1.
Aucun
Arthur BAISSE (Albi), Thomas LAFON, Marine GOUDELIN, Jean-Baptiste WOILLARD, Philippe VIGNON, Bruno EVRARD
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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AS39 B
14:00 - 15:30
Atelier Soignants
Réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base
Pédiatrie
Coordonnateur :
Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers :
Andreas MOHLER (Medecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Elise THIELEMANS (Pédiatre) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Frédéric TITS (soignant) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Joachim WITTEMANS (infirmier) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Exposer les spécificités de la réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base suivant les guidelines ERC 2020
Expliciter et démontrer les procédures pratiques et les précautions à respecter lors de la ventilation (bouche à bouche et bouche à bouche/nez) et du massage cardiaque chez le nourrisson et l’enfant
Mettre en œuvre les gestes sur mannequins
!! Il s’agit bien d’un atelier de réanimation pédiatrique de base !!
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Salle 353 |
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CM40
14:00 - 15:30
Conférence Médecins - Session commune SFMU-SRLF
Spécificités cardio-vacsulaires de la femme
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA
Modérateurs :
Fabien COISY (Chef de clinique) (Nîmes), Valérie DEBIERRE (Praticien Hospitalier) (La Roche sur Yon)
Coordonnateur :
Céline OCCELLI (Coordonnateur, Nice)
Le diagnostic des évènements cardiovasculaires est-il plus difficile chez la femme ? Nous discuterons ici des particularités féminines dans ces pathologies et aborderons les spécificités de prise en charge.
14:00 - 15:30
Représentation des femmes comme patientes dans les études cliniques.
Caroline HAUW-BERLEMONT (Praticienne hospitalière) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30
Pistes d'amélioration de la prise en charge des événements cardiovasculaires de la femme.
Stéphane MANZO SILBERMAN (PH) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30
Particularités féminines dans l'ACR.
Florence DUMAS (PUPH) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30
Particularités féminines dans le SCA.
Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Toulouse)
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Salle Maillot |
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AMS34 B
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Simulation en pédiatrie
Pédagogie - Enseignement - Formation
Coordonnateur :
Gilles JOURDAIN (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers :
Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Gilles JOURDAIN (Responsable médical) (Conférencier, Clamart), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Céline MENANTEAU (Infirmière) (Conférencier, Clamart), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Bobigny)
OP1 : Reconnaissance de la gravité d’un état clinique de manière objective (utilisation d’algorithmes reconnus = ERC)
OP2 : Prise en charge de défaillances circulatoires et ventilatoires de manière protocolisée (toujours les algorithmes)
OP3 : Notion de leadership, communication, surveillance de la situation, support mutuel… les bases du travail en interprofessionnalité
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Salles 221-222-223 |
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AMS35 B
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Simulation de plan ORSEC Nombreuses Victimes avec figurines et moyens de communication
Catastrophe SSE CUMP
Coordonnateur :
Florent GACHET (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers :
Florent GACHET (soignant) (Conférencier, Rouen), Antoine LEFEVRE-SCELLES (Medical doctor) (Conférencier, Rouen)
En immergeant les participants dans une catastrophe entièrement scénarisé sur plateau, cet atelier a pour principal objectif de faire acquérir les principes de communication et d’organisation dans de telles situations. La simulation est organisée autour de la reproduction d’un village et l’évènement est matérialisé par plusieurs centaines de figurines, véhicules, un hôpital et des bâtiments de ville (Playmobil®).
Les participants mettent en place un plan ORSEC "nombreuses victimes" (Organisation de la Réponse de la Sécurité Civile) et doivent réorganiser l'activité des hôpitaux pour faire face à l’afflux massif de victimes.
Les participants sont répartis en quatre groupes : Le groupe chantier et PMA (Poste Médical Avancé), le groupe poste de commandement, le groupe régulation du SAMU et le groupe hôpital. Les participants doivent ainsi s’organiser en équipe et communiquer par le biais de téléphones et de talkies walkies pour faire face à cette situation de crise. Divers outils sont également mis à leur disposition pour rythmer la séquence : fiches "objectifs" et "état des lieux", photographies aériennes...
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Salles 224-225-226 |
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AS40 A
14:00 - 15:30
Atelier Soignants & Ambulanciers SMUR
Atelier de conduite en situation d'urgence
Evaluation Services d'Urgences, Ambulanciers, Pédagogie - Enseignement - Formation
Coordonnateur :
Marc BODSON (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers :
Marc BODSON (Conférencier, Trappes), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes)
Prendre conscience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
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Stand 31 (Beltoise Evolution) |
15:00 |
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SI18
15:00 - 16:00
Session Interactive
Dyspnée pour un champion - Apport de l'ECMU.
Pneumologie, Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Florence DUPRIEZ (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Dans cette session, nous découvrirons, à travers une session interactive, à quel point l'échographie clinique peut orienter vers un diagnostic, nous aider à choisir le traitement adéquat tout en améliorant le flux de prise en charge de nos urgences respiratoires!
15:00 - 16:00
Dyspnée pour un champion - Apport de l'ECMU.
Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Conférencier, Paris), Sami ELLOUZE (PHC) (Conférencier, Paris)
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Salle 241 |
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FC07
15:00 - 16:00
Flash communications
Epidémiologie
Modérateur :
Benoit VIAULT (PHC) (Toulouse)
15:00 - 16:00
#32864 - FC07-01 Description épidémiologique et évaluation de la prise en charge des victimes de violences sexuelles au Centre Hospitalier de Cayenne.
FC07-01 Description épidémiologique et évaluation de la prise en charge des victimes de violences sexuelles au Centre Hospitalier de Cayenne.
Introduction :
Les violences sexuelles sont un enjeu majeur de santé publique ; y compris dans notre région où le sentiment d’insécurité y est important. Les violences sexuelles sont un motif important de consultation en médecine légale et d’urgence. L’enjeu est une prise en charge dans les 72 heures suivant l’agression notamment sur le plan médicolégal ou infectieux. Des données descriptives manquent sur notre territoire.
Les objectifs de l’étude sont :
- Etablir l’épidémiologie des victimes d’agression sexuelle dans notre centre hospitalier
- Evaluer la prise en charge de ces victimes
Matériels et méthodes :
Du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2020 nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive monocentrique incluant les patients ayant consulté pour agression sexuelle avec une réquisition à l’Unité Médico Judiciaire (UMJ), les patients admis au Service d’Accueil des Urgences (SAU), et à l’Hôpital de Jour Adulte (HDJ A).
Résultats :
Sur cette période, 400 victimes ont consulté à l’UMJ pour agression sexuelle. La majorité des victimes étaient des femmes (86.8%). La médiane d’âge était de 13 ans (8 ;17.5). L’agresseur était majoritairement de sexe masculin (99.2%) le plus souvent connu de la victime (86.7%) et issu du cercle familial (39.8%). Les suspicions d’agression représentaient 18.8% des réquisitions de l’UMJ et concernaient principalement les victimes de moins de 10 ans (82.7%). L’agression la plus fréquente chez les femmes était la pénétration pénio-vaginale (82.2%), et pénio-anale (76.9%) chez les hommes. Le délai de consultation était supérieur à 72h dans 60.6% des cas. Une consultation psychologique était recommandée pour 61.8% des victimes. Nous avons comparé ces données aux 139 passages des urgences pour ce motif et 31 passages à l’HDJ A. Nous avons comptabilisé 73.4% des victimes des urgences vues à l’UMJ. Seize victimes ont été hospitalisées. Parmi les victimes de l’UMJ adressées à l’HDJA, seules 11.3% s’y sont effectivement rendues.
Conclusion :
Notre travail a permis d’identifier une population victime, féminine, jeune le plus souvent agressée par une personne connue d’elle et de sexe masculin. Le délai de consultation était majoritairement supérieur à 72 heures. Lors du suivi de ces patients, nous avons relevé que les victimes prises en charge à l’UMJ et adressées à l’HDJA ne s’y sont pour la plupart pas rendues. Au regard de cette étude, un certain nombre d’axes d’amélioration de prévention et de prise en charge semblent disponibles.
Aucun
Alexis FREMERY (Cayenne), Victoire MENSEAU, Angélique FRANCHI, Mathieu NACHER, Jean Marc PUJO
15:00 - 16:00
#32875 - FC07-02 Etude de l’impact de la pandémie à SARS-CoV2 sur les passages aux urgences pour motifs liés au cancer dans notre région.
FC07-02 Etude de l’impact de la pandémie à SARS-CoV2 sur les passages aux urgences pour motifs liés au cancer dans notre région.
Introduction : La pandémie à SARS-CoV2 survenue en France en 2020 a nécessité la mise en place de restrictions sanitaires telles qu’un confinement total. De nombreuses consultations et soins à l’hôpital ont été reportés ou annulés. C’est le cas notamment pour les patients atteints de cancer, dont la rapidité de prise en charge conditionne le pronostic. Nous avons donc voulu savoir quel avait été l’impact de cette pandémie sur les consultations aux urgences pour motifs liés au cancer chez les patients résidents de notre région.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective, incluant les données des 64 établissements de santé intégrés au registre de l’ORU de notre région. Les RPU dont le DP ou DA était compris dans le thésaurus de codes CIM-10 choisi étaient inclus. Le nombre de RPU en lien avec un cancer était comparé annuellement de 2018 à 2022, ainsi que selon cinq périodes définies en lien avec la pandémie, en regard de l’activité globale. Le nombre de ces RPU était également étudié selon l’âge, le sexe, le taux de décès, le mode de sortie et le type de service d’hospitalisation le cas échéant, et le moyen de transport à l’arrivée. Cette étude est conforme aux critères MR-004 de la CNIL.
Résultats : En 2020, le nombre de RPU liés au cancer a connu une baisse franche par rapport à 2018-2019, mais était beaucoup plus élevé en 2021 avec une augmentation de 35 à 40%. Leur activité a également baissé de 16,86% au moment du confinement, puis a connu un rattrapage important de +14,38% et +17,07% par la suite. Ces RPU concernaient principalement des individus de plus de 65 ans (55%) et des femmes (56,6%). Enfin, le taux de décès associés à ces RPU a connu une franche augmentation (1,13% des RPU) en 2020. Les taux d’hospitalisations globaux et en soins critiques étaient également à la hausse en 2020, ainsi que les arrivées par SMUR et ambulance.
Discussion : Le confinement semble avoir provoqué un retard de prise en charge des patients atteints de cancer dans notre région, marquée par une majoration du nombre de RPU liés au cancer à son issue. Mais l’évolution de l’activité globale des urgences paraît similaire. Les analyses secondaires sont marquées par des biais limitant l’extrapolabilité des résultats.
Conclusion : Il est difficile de conclure quant à un franc impact de la pandémie sur les consultations aux urgences pour motifs liés au cancer, qui pourrait être un reflet de celui observé en population générale.
Aucun conflit d'intérêt à déclarer
Cécile BOSSAERT (Lille), Amélie VROMANT, Paul ANDREY, Eric WIEL
15:00 - 16:00
#32898 - FC07-03 Anaphylaxie létale et prélétale : les données du Réseau d’Allergo-Vigilance® (2002-2020).
FC07-03 Anaphylaxie létale et prélétale : les données du Réseau d’Allergo-Vigilance® (2002-2020).
Objectif : Analyser les cas d’anaphylaxie grade IV pour identifier les caractéristiques des patients et mettre en évidence des particularités selon l’âge, l’allergène en cause pour rechercher d’éventuels facteurs associés à la survie des patients.
Méthodes : Les cas d’anaphylaxie de grade IV déclarés par le réseau d’Allergo-Vigilance® de 2002 à 2020 ont été analysés de manière rétrospective et descriptive, puis les données concernant l’âge, les allergènes en cause et la survie ont été comparées.
Résultats : Parmi les 3510 cas d’anaphylaxies du réseau, 2475 (71%) étaient d’origine alimentaire et 1035 (29%) d’origine non alimentaire. 70 patients [âge moyen: 35,4 ans (ET : 25,3) ; âge < 18 ans : n=26 (37%)] ont présenté une anaphylaxie de grade IV soit 2% et 25 sont décédés. Concernant les antécédents, 23 patients étaient asthmatiques, 30 patients avaient un allergène connu, 14 avaient des antécédents cardiovasculaires, et 6 une dermatite atopique. Les principaux allergènes alimentaires étaient l’arachide pour 10 patients, les laits pour 8, la crevette pour 3, et la noisette pour 2 patients. Concernant les allergènes non alimentaires, les principaux identifiés étaient les hyménoptères pour 11 patients, les curares pour 7 patients, et les antibiotiques pour 4 patients. Un cofacteur était identifié pour 35 patients. Parmi les 25 décès, 19 étaient liés à un aliment, 3 à une prise médicamenteuse et 3 à une piqûre d’hyménoptère. Les enfants avaient plus souvent un antécédent d’asthme (61% versus 16%, p<0,001), moins d’antécédents cardio-vasculaires (30% versus 4%) et de co-facteurs (27% versus 64%, p<0,001) que l’adulte. Les patients décédés étaient plus jeunes (25,6 ans versus 40,8 ans, p =0,01), la manifestation par bronchospasme ou angioedeme laryngé n’étaient pas un facteur aggravant.
Conclusion : La survie des patients présentant une anaphylaxie grade IV reste supérieure au décès. Les anaphylaxies d’étiologie alimentaire et non alimentaire possèdent chacune leurs spécificités. L’alimentaire touche une population plus jeune avec des antécédents d’asthme, l’allergène étant majoritairement déjà connu alors que les anaphylaxies sévères non alimentaire touchent une population plus âgée. Il est donc nécessaire dans chaque type d’anaphylaxie de caractériser les co-facteurs et facteurs de risque pour appréhender au mieux leurs impact sur la gravité de la réaction allergique.
Sabrina ALONZO (lille), Dimitri FERRY, Guillaume POUESSEL, Eric WIEL
15:00 - 16:00
#33187 - FC07-04 Caractéristiques des réactions anaphylactiques biphasiques aux urgences : une étude rétrospective monocentrique.
FC07-04 Caractéristiques des réactions anaphylactiques biphasiques aux urgences : une étude rétrospective monocentrique.
Introduction : La réaction anaphylactique biphasique est une complication redoutée de l'anaphylaxie aux urgences. Il s'agit d'une récidive des symptômes après résolution complète de l’épisode initial sans réexposition à l’allergène. Elle surviendrait dans 5% des cas d’anaphylaxie. L’existence de facteurs prédictifs de réaction biphasique est sujette à débat. La durée optimale d'observation après résolution de l'épisode initial ne fait pas consensus dans la littérature. L’objectif principal de cette étude est d'évaluer la prévalence de la réaction biphasique. Les objectifs secondaires sont d'identifier les facteurs prédictifs et les délais de survenue des réactions secondaires dont les réactions biphasiques vraies et les réactions rebonds bénignes.
Matériel et méthodes : nous avons mené une étude observationnelle rétrospective monocentrique du 01/09/2015 au 31/03/2021. Etaient inclus des adultes admis aux urgences pour une anaphylaxie répondant aux critères diagnostiques du NIAID/FAAN. Nous avons évalué la survenue d’une authentique réaction biphasique (répondant aux critères NIAID/FAAN) et de réaction rebond bénigne. Les facteurs prédictifs de réaction secondaire ont été analysés à l’aide d’une analyse univariée.
Résultats : 274 épisodes d’anaphylaxie ont été inclus. Onze patients (4,01%) ont développé une réaction secondaire dont quatre (1,46%) réactions biphasiques et sept (2,55 %) réactions rebonds. Elles étaient toutes de gravité similaire ou moindre par rapport à la réaction initiale. 82% des réactions secondaires ont eu lieu avant la sortie des urgences. Le délai moyen d’apparition de la réaction secondaire était de 14,1 heures (±12,9). Aucun facteur prédictif de survenue de réaction secondaire n'a pu être mis en évidence de manière significative. Néanmoins, un antécédent d'atopie (45% vs 25%, p=0,16), un allergène non identifié (18% vs 11%, p=0,36), un antécédent d'anaphylaxie (36% vs 24%, p=0,15) ou le délai d’administration d’adrénaline (90min vs 60min, p=0,22) étaient supérieurs dans le groupe réaction secondaire.
Conclusion : la fréquence de la réaction biphasique apparaît faible ; les réactions menaçant le pronostic vital sont rares. Son délai d’apparition est variable. Cette étude n’a pas permis d’identifier des facteurs de risques formels de réaction biphasique par manque de puissance. Une étude de plus grande ampleur est nécessaire pour étudier le rôle d'une administration précoce d'adrénaline dans la prévention d'une anaphylaxie biphasique.
Hugo LATOUCHE, Quentin LE BASTARD, Luc COLAS, Hugo DE CARVALHO (Nantes)
15:00 - 16:00
#33309 - FC07-05 Prise en charge de l’anaphylaxie dans les services des urgences : facteurs de risque de récidive.
FC07-05 Prise en charge de l’anaphylaxie dans les services des urgences : facteurs de risque de récidive.
Introduction :
La récidive de l’anaphylaxie, connue pour être rare, semble plus fréquente que ce qui est rapporté par la littérature. Elle peut même être fatale. En Tunisie, on ne dispose pas de données suffisamment développées sur la récidive. Une meilleure compréhension de ses caractéristiques permettrait une meilleure prise en charge des patients. Le but de cette étude était d’identifier les facteurs de risque prédictifs de récidive chez les patients admis aux urgences pour une anaphylaxie.
Méthodes :
Etude longitudinale, prospective menée dans un service d’urgence sur une période de 8 ans (2012-2020). Inclusion des patients présentant des signes cliniques en faveur de l’anaphylaxie. Recueil des données anamnestiques, cliniques et évolutives. Suivi des patients 72 heures suivant le premier épisode d'anaphylaxie. Analyse multivariée pour identifier les facteurs indépendamment liés à la récidive.
Résultats :
Inclusion de 416 patients (Prévalence =0,15 %). Age moyen = 41 ± 15 ans avec un genre-ratio de 0,78. Un antécédent d'anaphylaxie était retrouvé chez 39% des patients et la cause la plus fréquente était les médicaments (57%), en particulier les antibiotiques (33%). Les symptômes cutanéo-muqueux étaient les plus fréquents (93%). La plupart des patients avaient présenté une réaction modérée (94%). Une récidive était retrouvée chez 21 patients (5 %) dont dix patients en ambulatoire. L'âge moyen était de 46 ± 11ans avec une prédominance masculine (81 %). La cause la plus fréquente était également médicamenteuse (57%). Les atteintes cutanéo-muqueuses étaient classées en premier (95%) suivies des symptômes cardiovasculaires (81 %). Des réactions modérées ont été retrouvées dans 57% des cas. Le délai médian de récidive était de 5 heures [75 ; 570] et la durée moyenne d'hospitalisation supplémentaire était de 5 ± 2 heures. L'épinéphrine était utilisée dans 62 % des cas. L'étude analytique a identifié 3 facteurs de risque prédictifs indépendants de récidive de l'anaphylaxie : le genre masculin (OR ajusté=2,53, p=0,004, IC95 % [1,34 ; 4,78]), les symptômes cardiovasculaires (OR ajusté=2,95, p =0,02, IC95% [1,04 ; 7,36]) et douleurs abdominales (OR ajusté=1,88, p=0,036, IC95% [1,04 ; 3,38]).
Conclusion :
La récidive de l'anaphylaxie peut être plus grave que sa première présentation. Développer une connaissance suffisante des facteurs de risque est indispensable pour prédire la récidive et adapter la prise en charge de chaque patient en conséquence.
Aucun conflit d'intérêt
Feryel BOUSNINA, Houweida NAHALI, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Inès ALOUI, Sami SOUISSI, Hanen GHAZALI
15:00 - 16:00
#33311 - FC07-06 Evaluation de la motivation des étudiants en médecine en Tunisie: enquête auprès de 256 participants.
FC07-06 Evaluation de la motivation des étudiants en médecine en Tunisie: enquête auprès de 256 participants.
Introduction :
La motivation est une composante importante de l’apprentissage et de la Performance. La motivation à poursuivre les études médicales est rarement étudiée. A notre connaissance, ce travail est le premier en son genre en Tunisie.
Les buts de notre travail étaient de décrire le degré de la motivation des étudiants et d’identifier les facteurs qui peuvent influencer la motivation des étudiants de la faculté de médecine de Sfax (FMS), Tunisie.
Méthodes :
Il s’agit d’une étude prospective, observationnelle, sous forme d’une enquête auprès des étudiants de la FMS. Le questionnaire a analysé les données démographiques puis a inclus le Strength of Motivation for Medical School (SMMS) et enfin l’échelle de motivation dans les études universitaires (AMS : Academic Motivation Scale)
Résultats :
Nous avons inclus 256 participants avec un sex-ratio de 0,47. L’âge moyen des participants est 22,6 ans (allant de 18 ans à 28 ans). Le score global pour le questionnaire SMMS a été de 41,6 ± 7,3 allant de 24 à 65 points. Le score global pour le questionnaire AMS a été de 128,6 ± 22,4 allant de 63 à 167 points. En comparant les étudiants du premier à ceux du deuxième cycle d’études, les scores SMMS et AMS ont été plus élevés chez les étudiants de DCEM. Les participants ayant dans la fratrie un médecin avaient des scores plus élevés pour la « motivation intrinsèque à l’accomplissement » (21,3±4,2 vs 19,0±5,3 ; p=0,001), la « motivation extrinsèque par régulation introjectée », (21,1±5,4 vs 18,7±5,4 ;p=0,01) ; et une « Amotivation » plus faible (7,8±4,8 vs 9,5±4,8 ; p=0,02).
Le score SMMS global a été significativement plus élevé chez les participants dont la mère est dans domaine de santé (44,5±6,9 vs 41,1±7,2 ; p=0,01). Les participants vivant avec leur famille ont eu un score AMS significativement plus basse. Seules la « Motivation intrinsèque à l’accomplissement » et la « Motivation extrinsèque par régulation identifiée » et la « Motivation extrinsèque par régulation externe » ont été comparables dans ces deux groupes. En passant d’une année à une autre, nous avons observé une baisse des niveaux de « Volonté pour commencer les études médicales ».
Conclusion :
Les facteurs influençant la motivation de continuer les études médicales à Sfax ont été multiples. Des études ultérieures avec des échantillons plus importants ou des interventions sur ces facteurs pourraient participer à améliorer cette motivation. Ceci permettrait d’améliorer la performance de nos étudiants.
Sirine BOUZID (Sfax, Tunisie), Kais BOUZID, Mouna BEN AMOR, Amine ABDELHEDI, Hanen DRIRA, Olfa CHAKROUN, Fadhila ISSAOUI, Noureddine REKIK
15:00 - 16:00
#33450 - FC07-08 Facteurs prédictifs de l’origine chirurgicale des douleurs abdominales aux urgences.
FC07-08 Facteurs prédictifs de l’origine chirurgicale des douleurs abdominales aux urgences.
Introduction :
La douleur abdominale aiguë est un motif fréquent de consultation aux urgences. Les étiologies peuvent être médicales ou chirurgicale. L’identification des urgences chirurgicales est parfois difficile devant la faible spécificité des signes cliniques.
Objectif :
L’objectif de notre étude était de retrouver des éléments anamnestiques, et clinico-biologiques rapidement disponibles orientant vers l’origine chirurgicale des douleurs abdominales et d’en élaborer un score
Matériel et méthodes :
Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique au service des urgences sur une période de 3 mois. Inclusion de tous les patients âgés de plus de 18 ans consultant pour douleur abdominale aigue non traumatique. Non inclusion des patients ayant une hémorragie digestive. Nous avons cherché les facteurs liés significativement à l’origine chirurgicale des douleurs abdominales. L’origine chirurgicale des douleurs abdominales a été retenue essentiellement sur des éléments clinico--biologiques et sur l’imagerie en cas de doute diagnostique.
Résultats :
Inclusion de 121 patients consultant pour douleur abdominale. L‘origine chirurgicale a été retenu chez 35 patients. Le genre-ratio était de 1,19. La moyenne d’âge était de 53ans ± 19. L’analyse univariée a identifié l'âge<65 ans, l’échelle numérique de la douleur, la présence de vomissements, l’absence de diarrhée, la sensibilité abdominale et l’hyperleucocytose comme significativement liés à l’origine chirurgicale.
Lors de l’analyse multivariée, quatre facteurs étaient associés de façon indépendante à l’origine chirurgicale des douleurs abdominales qui sont: Echelle numérique de la douleur >= 3 (ORajusté=4,776, IC95% : 1,286-102,97), Absence de diarrhée (ORajusté=6,644, IC95% : 1,518-21,478), Abdomen sensible (ORajusté=6,644, IC95% : 1,518-21,478) et Leucocytes >=12000(ORajusté=6,644,IC95%:1,227-17,557)
Conclusion :
Les douleurs abdominales d’origine chirurgicale sont caractérisées par une intensité plus importante, l’absence de diarrhée, une sensibilité abdominale avec un taux de leucocytes supérieur à 12000. Une étude à plus large échelle permettrait d’élaborer un score prédictif de l’origine chirurgicale des douleurs abdominales.
Skander HACHANA, Syrine KESKES, Saoussen KIARI, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Amel BEN GARFA, Amira TAGOUGUI, Sami SOUISSI
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FC08
15:00 - 16:00
Flash communications
Ethique
Modérateur :
Laurent GOIX (Conseiller technique Zonal SSE NRBCe, Référent SAMU de Zone Ouest) (Rennes)
15:00 - 16:00
#32889 - FC08-01 Analyse de survie à 30 jours des patients ayant bénéficié d’une mesure de LATA aux urgences.
FC08-01 Analyse de survie à 30 jours des patients ayant bénéficié d’une mesure de LATA aux urgences.
Introduction : Au vu de l’évolution démographique, la fin de vie est une situation de plus en plus fréquente dans les structures d’urgences (SU). Malgré un environnement inadapté, les urgentistes sont souvent confrontés à une prise de décision de limitation et d’arrêt des thérapeutiques actives (LATA). Le but de cette étude était d’analyser la survie des patients bénéficiant d’une mesure de LATA en SU. Méthode : Il s’agissait d’une étude prospective observationnelle descriptive concernant des patients ayant bénéficié d’une mesure de LATA en SU et non décédés avant leur transfert en service. Les inclusions ont eu lieu durant l’ensemble de l’année 2020 et de novembre 2021 à avril 2022. Le critère de jugement principal était la survie à 30 jours. Résultats : L’étude portait sur 218 patients. L’âge médian était de 85 ans (IQR = [75 ; 89]), pour 144 (66%) patients il s’agissait d’une LATA niveau 2. Soixante-dix-huit (35,8%) patients étaient vivants à 30 jours. La durée moyenne de survie était de 3 jours (IQR = [1 ; 8]). Nous avons retrouvé comme facteurs prédictifs de décès le fait d’être sédaté (OR = 2,77 [1,28 ;6,41] ; p = 0,012). Les LATA 3 ou 4 étaient plus à risque de décéder par rapport aux LATA 0 ou 1 (OR = 12,2 [2,85 ;61,4] ; p = 0,001). Les patients CCMU 3 ou 4 et CCMU 5 ou 6 avaient également un risque de décès accru par rapport aux CCMU 1 ou 2 (respectivement OR = 2,33 [1,08 ; 5,15] ; p= 0,033 et OR = 6,11 [1,18 ; 47,5] ; p = 0,046). Conclusion : Cette étude de survie des patients ayant bénéficié d’une mesure de LATA en SU et non décédés avant leur transfert en service retrouve comme facteurs pronostics de survie à 30 jours : l’absence de sédation, un niveau de LATA faible et un niveau de CCMU peu élevé. Il semblerait intéressant de mettre en place une filière entre les soins palliatifs et les SU afin d’améliorer l’évaluation et la prise en charge de ces patients. Mots clés : Limitation et arrêt des thérapeutiques actives ; obstination déraisonnable ; soins palliatifs ; fin de vie ; analyse de survie ; éthique ; médecine d’urgence.
Aucun
Chloé DESBROSSES (Nîmes), Fabien COISY, Laura GRAU-MERCIER, Pierre-Géraud CLARET
15:00 - 16:00
#32985 - FC08-02 Enjeux éthiques de la réanimation compassionnelle lors de la prise en charge pré́-hospitalière d’un patient en arrêt cardio-respiratoire : qu’en pensent les équipes soignantes du SAMU ?
FC08-02 Enjeux éthiques de la réanimation compassionnelle lors de la prise en charge pré́-hospitalière d’un patient en arrêt cardio-respiratoire : qu’en pensent les équipes soignantes du SAMU ?
Introduction : Lors d’un arrêt cardio-respiratoire extra-hospitalier (ACEH), une réanimation compassionnelle (RC) est parfois réalisée par les équipes SMUR en raison de l'émotion suscitée par la situation. Quels sont les enjeux éthiques d’une telle réanimation qui a surtout pour but de préparer et d'accompagner les proches dans leur épreuve de deuil ? Matériels et Méthodes : Nous avons interrogé à l’aide d’un questionnaire en ligne, l’ensemble des soignants d’un SAMU en Normandie (médecins, paramédicaux, étudiants en médecine, assistants de régulation, cadres) au sujet de la pratique et du ressenti de la réanimation compassionnelle des ACEH. Résultats : 78 soignants (75%) ont répondu à l’enquête. 92% de l’équipe SMUR connaît le concept de réanimation compassionnelle. Ils la pratiquent avec satisfaction pour 96% des paramédicaux et pour 56 % des médecins. Les trois motivations qui la justifient sont : positiver l’image du SMUR ; rendre éligible le patient à un éventuel PMO (prélèvement multi-organes) ; et entrainer les équipes. 82 % de l’équipe SMUR souhaiterait une concertation éthique formalisée pendant les gestes de réanimation afin d’apporter une collégialité décisionnelle. Enfin, 96% de l’équipe SMUR est demandeuse d’un débriefing d’équipe à l’issue de ce type d’intervention. Discussion : Cette étude pluriprofessionnelle a sensibilisé un collectif de soignants à l’éthique médicale. On note que les réflexions éthiques ne sont probablement pas assez partagées dans les équipes d’urgence. Lorsqu’une équipe SMUR intervient pour un ACEH au pronostic d’emblée fatal, son arrivée génère pour les secouristes et les proches, l’espoir d’une ressuscitation possible. En débutant une RC, l’équipe SMUR montre alors que tout est tenté pour sauver le patient, permettant aux proches de réaliser ainsi le décès du patient. L’équipe SMUR répond dans cette situation par sa présence et son humanité́. Elle accompagne alors tous les intervenants de cette situation brutale et dramatique. Comme dit Kant, « l’éthique est une philosophie de la bonne intention et non seulement de la bonne action ». Conclusion : La pratique de la réanimation compassionnelle lors d’un ACEH par les équipes du SAMU fait partie des habitudes de prise en charge. L’équipe SMUR est bien consciente qu’elle accompagne ainsi le patient de la vie vers la mort, et ses proches de l'espoir vers le deuil. Cette réanimation compassionnelle devient alors plus éthique que technique.
HAREL Eliott : Pas de conflits d'intérêts
Eliott HAREL (CAEN), Richard MACREZ, Grégoire MOUTEL, Clément GAKUBA
15:00 - 16:00
#33035 - FC08-03 Place de la Médecine d’Urgence dans les Séries Télévisées Américaines – The MUSTA Study.
FC08-03 Place de la Médecine d’Urgence dans les Séries Télévisées Américaines – The MUSTA Study.
Introduction
La vision que la population a de la médecine est largement inspirée de ce qu'elle en voit à la télévision. Il nous a semblé que la médecine occupait une place croissante dans les séries télévisées. Nous avons souhaité le confirmer et déterminer la place de la médecine d’urgence.
Méthodes
Analyses : séries télévisées diffusées aux Etats-Unis de 1951 à 2022 (source wikipedia).
Inclusion : (1) diffusion d’au moins trois épisodes et (2) vocation médicale (source l’International Movie Data Base).
Paramètres étudiés : spécialité - déterminée par l’analyse des résumés des épisodes la série (référence : American Medical Association).
Résultats
135 séries télévisées ont été incluses.
La plus ancienne date de 1951 (« City Hospital).
« General hospital » est diffusée depuis 1961, soit 58 saisons, 14.850 épisodes.
La croissance du nombre de premières diffusions a été exponentielle (R2=0.94) au cours de la période de 70 ans étudiée.
Les spécialités les plus représentées étaient la médecine d’urgence et la médecine interne (N=19 ; 14%) puis la psychiatrie (N=11 ; 8%).
La médecine d’urgence - en croissance constante - était la spécialité la plus représentée sur les deux dernières décennies (Figure).
Conclusion
La médecine est de plus en plus présente dans les séries télévisées. La médecine d’urgence y tient la première place. L'image que nos concitoyens se font de l'hôpital et des urgence est certainement pour une grande part dessinée par ces séries !
Cyriel ALHY (Paris), Sylvie MONTOIS, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Johanna MONGUILLET, Florence TORNABÈNE, Nicolas JAVAUD, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
15:00 - 16:00
#33113 - FC08-04 Certificat médical initial rédigé aux urgences : conformité aux recommandations.
FC08-04 Certificat médical initial rédigé aux urgences : conformité aux recommandations.
Introduction : Le certificat médical initial (CMI) est un document médico-légal d’une importance majeur. Les médecins urgentistes se trouvent assez fréquemment confronté à rédiger des CMI. En 2011, la Haute Autorité de Santé (HAS) avait publié des recommandations de bonnes pratiques concernant la rédaction et le contenu de ces certificats.
Le but de ce travail était d’évaluer la qualité de rédaction des CMI en termes de conformité aux recommandations de la HAS.
Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective, d’évaluation des pratiques professionnelles s’étendant sur une période de deux ans dans un service des urgences. Les certificats rédigés aux urgences ont été soumis à une lecture critique pour entamer une étude comparative de la qualité de rédaction de ces certificats aux recommandations émises par la HAS en utilisant une grille critériée se rapportant au contenu théorique des certificats.
Résultats : Nous avons analysé 207 CMI. Les actes de violence constituaient 88% des motifs de rédaction, suivis des accidents de travail 12%. Les médecins rédacteurs remplissaient à plus de 95% les critères essentiels à la rédaction de tout certificat médical, parmi lesquels : l’identité du médecin rédacteur, l’identité du patient, la date de l’examen et des faits, la nature des lésions, la signature manuscrite du médecin et le cachet. Toutefois, certains critères étaient absents dans plus de 95% des CMI. Parmi ces critères on cite : la présence N° inscription au CNOM, la profession, l’adresse et le numéro de la CIN du patient, le lieu des faits, les antécédents médicaux et l’état antérieur du patient. Concernant les CMI de violence conjugale, certains éléments, comme la description des lésions de la sphère génito-anale, les signes psycho-comportementaux et le mécanisme de l’agression étaient absents dans 95, 77 et 70% des certificats.
Discussion : Notre étude avait montré que la qualité de rédaction des certificats médicaux initiaux souffrait de plusieurs insuffisances. Ceci peut être lié essentiellement au manque de formation des médecins en pratique médicolégale. De ce fait, il est important pour tout médecin quel que soit sa spécialité de bien connaitre les règles de bonne pratique d’une rédaction d’un CMI.
Conclusions : Notre étude avait relevé des insuffisances dans la qualité de rédaction des CMI rédigés par les médecins urgentistes. Des formations spécifiques sont en cours pour améliorer la rédaction des certificats.
Nous déclarons l'absence de tout conflit d'intérêt.
Sarra AKKARI, Jihene SEBAI, Ines CHERMITI, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Amira DAOUD, Yosra MAJDOUB, Sami SOUISSI, Hanene GHAZALI
15:00 - 16:00
#33192 - FC08-05 Conséquences psychologiques sur les familles des annonces par téléphone des décisions de limitation ou d'arrêt des thérapeutiques aux urgences lors de la pandémie COVID 19.
FC08-05 Conséquences psychologiques sur les familles des annonces par téléphone des décisions de limitation ou d'arrêt des thérapeutiques aux urgences lors de la pandémie COVID 19.
Introduction : Les annonces de décisions de Limitation et/ou d’Arrêt des Thérapeutiques (LAT) aux familles sont complexes et difficiles au sein des services d’Urgences (SU). Pendant la pandémie COVID-19, les annonces ont été faites en grande partie par téléphone du fait de la restriction des visites.L’objectif de notre étude était d’évaluer le stress des familles après une décision de LAT par téléphone pendant la pandémie COVID-19.
Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude prospective, observationnelle, multicentrique dans trois SU entre mars 2021 et juin 2022. L'Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) et l'Impact of Event Scale - Revised (IES-R) ont été évalués à 7 et 30 jours chez les familles des patients admis aux Urgences après une décision de LAT.
Résultats : Nous avons inclus 93 patients et proches dont l'âge moyen était respectivement de 87,5 et 59,9 ans. La majorité des proches étaient les enfants des patients (n = 69, 74.1 %). Concernant le processus de décision de LAT, les souhaits des patients n’étaient connus que pour 33 % (n = 31) d’entre eux. Un seul patient avait des directives anticipées. La plupart du temps, les proches étaient impliqués dans le processus de décision (n = 72, 77,4 %). Une discussion collégiale entre deux médecins a eu lieu pour 82,8 % (n = 77) des décisions de LAT. Les principaux critères de décision étaient la qualité de vie et l'autonomie avant l'hospitalisation (n = 58, 62,4 %) et le pronostic de la maladie de fond (n = 50, 53,7 %). Respectivement 27,9 % (n = 26), 30,1 % (n = 28) et 14 % (n = 13) des proches présentaient des symptômes de stress post-traumatique, d'anxiété et de dépression à 7 jours. A 30 jours, les symptômes post-traumatiques, d’anxiété et de dépression diminuaient pour 17,2 % (n = 16),18,2 % (n = 17) et 4,3 % (n = 4) des patients.
Discussion : Notre étude montre que près d’une famille sur trois présente précocement des symptômes post-traumatiques et d’anxiété qui persistent à 1 mois. Ces chiffres sont plus élevés que ceux retrouvés dans la littérature lorsque les annonces ne sont pas réalisées par téléphone et hors du contexte COVID-19.
Conclusion : Les conséquences sur la santé mentale des proches doivent être prises en compte après les annonces de LAT en particulier lors d’annonce téléphonique et dans le contexte de crise sanitaire. Des formations à la communication par téléphone pourraient être proposées.
pas de conflits d'intérets
Camille DELSOL (Lyon), Bénédicte CLÉMENT, Julien BERTHILLER, Romain HERNU, Laurent JACQUIN, Julie HAESEBAERT, Karim TAZAROURTE, Marion DOUPLAT
15:00 - 16:00
#33271 - FC08-06 Directives anticipées de non-réanimation : un souhait toujours respecté ?
FC08-06 Directives anticipées de non-réanimation : un souhait toujours respecté ?
Introduction : Depuis 2005, chaque personne majeure peut exprimer sa volonté de prise en charge médicale par le biais des directives anticipées. L’objectif de notre étude est de décrire la prise en charge des patients avec des directives anticipées lors d’un arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH).
Matériel et Méthode : Etude sur le RéAC entre 2011 et 2021. Nous décrivons la prise en charge des patients victimes d’un ACEH avec des directives anticipées de non-réanimation.
Résultats : L’étude inclut 3627 patients ayant des directives anticipées. Ces patients avaient un âge médian de 79 ans. L’ACEH survenait majoritairement au domicile et était d’origine médicale (83,5% et 89,8%). Une RCP était entreprise par le témoin chez 34,4% d’entre eux et les sapeurs-pompiers initiaient une RCP dans 76,6% des cas. Les patients étaient majoritairement asystoliques à l’arrivée du SMUR (91,8%). Finalement, 1260 (34,7%) patients ont bénéficié d’une RCP par le SMUR. La réanimation spécialisée et la survie chez ces patients sont décrites dans le tableau.
Discussion : Pour 1/3 des patients, leur volonté n'a pas été respectée par les cliniciens. On peut cependant se demander à quel moment de la prise en charge les directives ont été connues. Le faible low-flow indique certainement un arrêt précoce de la RCPS à la découverte des directives.
Conclusion : La sensibilisation de tous les acteurs de la chaîne de survie à ces enjeux éthiques, en allant du grand public aux cliniciens, est primordiale.
Aucun
Martin LAFRANCE (Lille), Herve HUBERT, Christian VILHELM, Déborah JAEGER, François JAVAUDIN, Valentine CANON, Gr RÉAC
15:00 - 16:00
#33478 - FC08-07 Expliquer le diagnostic de colique néphrétique à l’aide de supports imagés aux urgences améliore-t-il la compréhension des patients ?
FC08-07 Expliquer le diagnostic de colique néphrétique à l’aide de supports imagés aux urgences améliore-t-il la compréhension des patients ?
Les patients qui sortent des urgences n’ont pas toujours compris le diagnostic de
sortie et la stratégie thérapeutique qui en découle. L’utilisation d’une image pour
expliquer le diagnostic de sortie, par l’encodage visuel qu’il apporte, semble
améliorer la compréhension et l’observance des instructions de sortie. Les patients
comprennent-ils mieux le diagnostic de sortie pour une colique néphrétique lorsque
l’explication est faite à l’aide d’une image ?
METHODOLOGIE
Nous avons réalisé une étude multicentrique sur une période de deux mois,
concernant trois hôpitaux (non-participation du quatrième hôpital sollicité). Durant le
premier mois, l’explication se faisait avec image dans deux des trois hôpitaux,
l’inverse le mois suivant. A l’issue de la consultation, lorsque le diagnostic évoqué ou
avéré était une colique néphrétique, les patients devaient remplir un questionnaire
anonyme sur leur compréhension et leur satisfaction sur leur prise en charge, en
attendant leurs documents de sortie.
RESULTATS
Sur 50 patients inclus, nous n’avons pas démontré de différence significative sur la
compréhension ou la satisfaction exprimées. Par contre, ceux ayant bénéficié d’une
explication avec image avaient significativement retenu deux fois plus d’instructions
de sortie (88% contre 47%).
CONCLUSION
Malgré des biais de mesure de la compréhension et de la satisfaction exprimées,
probablement liés à l’utilisation d’auto-questionnaires plutôt que d’interviews directes,
l’utilisation d’image pour expliquer le diagnostic de sortie semble montrer une
meilleure fixation des instructions de sortie.
Jean SENDE, Amandine RICHARD (CHELLES)
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UD05
15:40 - 15:50
HOPIA
Plannings médicaux et paramédicaux optimisés
Conférencier :
Victoire BACH
Hopia est une solution de planification optimisée des ressources humaines et matérielles à destination des établissements de santé.
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Espace Urgences Démo |
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UD02
15:50 - 16:00
AIRXOM
Masque MG1
Conférencier :
Vincent GASTON (PRESIDENT DIRECTEUR GENERAL)
Le masque AIRXÔM est un dispositif actif de protection respiratoire unique doté de technologies exclusives permettant la destruction des polluants organiques, l'inactivation des micro-organismes et la filtration des particules fines.
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Espace Urgences Démo |
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CM34
16:00 - 17:30
Conférence Médecins
Améliorer sa communication au quotidien
Communication, Jeunes, Organisation Services d'Urgences, Organisation SAMU/SMUR
Modérateurs :
Laurence ARROUY (PH) (Paris), Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Florian NEGRELLO (Médecin urgentiste) (Fort de France, Martinique)
Coordonnateur :
Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où nous vous donnerons les clés d'une communication efficace et dynamique dans le cadre du management d'équipe . Où nous aborderons les bases de la communication lors de la prise en charge de patient en détresse vitale. Où nous vous apporterons les axes d'une communication efficiente en régulation. Où nous échangerons autour de la meilleure communication à adopter face au patient en fonction des situations rencontrées aux urgences
16:00 - 17:30
Avec l'équipe dans le management.
Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:30
Avec l'équipe en situation d'urgence vitale.
Bruno DEBIEN (Dirigeant) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30
Avec les patients en régulation.
Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes)
16:00 - 17:30
Avec les patients aux Urgences.
Laure WATELET (urgentiste) (Conférencier, Nivelles, Belgique)
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Amphi Bleu |
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CM23
16:00 - 17:30
Conférence Médecins
Hémorragie traumatique
Etat de choc, Traumatologie
Modérateurs :
Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Bordeaux), Benoît VIVIEN (Adjoint du Chef de Service du SAMU de Paris, Responsable du SAMU Pédiatrique Régional IDF) (Paris)
Coordonnateur :
Aurélien RENARD (Coordonnateur, Marseille)
Dans cette session, nous aborderons les evolutions previsibles pour améliorer la prise en charge du traumatisé sévère : calcium, plasma, produits sanguins labiles. Nous détaillerons ensuite comment optimiser le patient sans perdre de temps.... : qui intuber ? comment arreter rapidemment l'hemorragie ?
16:00 - 17:30
De la triade au diamant létal.
Pierre-Alexis BALAZ (PH) (Conférencier, Marseille)
16:00 - 17:30
Produits sanguins labiles en pré-hospitalier ?
Daniel JOST (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30
Faut-il encore les intuber ?
Xavier COMBES (PUPH SAMU) (Conférencier, Bordeaux)
16:00 - 17:30
Stratégie hospitalière d'hémostase.
Pierre BOUZAT (PU-PH) (Conférencier, Grenoble)
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Amphi Havane |
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CM58
16:00 - 17:30
Table Ronde Médico-Soignants
Vie professionnelle
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier
Modérateurs :
Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Bordeaux), Louis SOULAT (RPPS non communique) (Rennes)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Dans cette session vie professionnelle seront abordés les combats pour l'amélioration des statuts, de la qualité de vie au travail et de l'efficience professionnelle
16:00 - 17:30
L'importance de se syndiquer ?
Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Conférencier, Agen)
16:00 - 17:30
Les statuts de soignants pour ARM et Ambulancier : une avancée majeure.
Eric PERRET (ARM) (Conférencier, Annecy), Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
16:00 - 17:30
Lutter contre l'épuisement professionnel.
Nazmine GULER (Doctor) (Conférencier, Metz)
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Salle 241 |
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"Mercredi 07 juin"
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CM06
16:00 - 17:00
Conférence Médecins
Pathologie thrombo-embolique : de la physiopathologie au diagnostic
Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite, Jeunes, Physiologie, Ultrasonographie - Echographie
Modérateurs :
Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Angers), Marie DUPUY (Praticien Hospitalier Contractuel) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur :
Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Les pathologies thrombo emboliques font peur. Nous reprendrons ici tout, de la physiopathologie aux derniers algorythmes de prise en charge pour enfin tout savoir sur le sujet. nous verrons aussi comment l'echographie clinique peut simplifier et accelerer les prises en charge.
16:00 - 17:00
De la physiopathologie au signes cliniques.
Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Conférencier, Rouen)
16:00 - 17:00
Diagnostic: algorithmes, scores, règles.
Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
16:00 - 17:00
Place de l'échographie.
Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
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Salle 242A |
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"Mercredi 07 juin"
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AMS14
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants
Evaluation d’un patient suicidaire : en moins de 5 minutes ?
Psychiatrie
Coordonnateur :
Catherine MASSOUBRE (Coordonnateur, Saint-Etienne)
Conférenciers :
Pauline BEAUVEIL (IDE) (Conférencier, Saint-Etienne), Catherine MASSOUBRE (médecin) (Conférencier, Saint-Etienne)
Evaluer le potentiel suicidaire d’un patient (facteurs de risque, facteurs de protection, urgence, dangerosité).
Mises en situation pratique.
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Salle 242B |
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"Mercredi 07 juin"
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CM30
16:00 - 17:00
Conférence Médecins
La toute première fois
Cardiologie - Autre, Jeunes, Neurologie, Psychiatrie
Modérateurs :
Amélie CHEVALIER (Praticien Hospitalier Contractuel) (Paris), Alain-Eric DUBART (CHEF DE POLE URGENCES) (Béthune)
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Que faire devant un premier épisode d'une situation clinique donnée ? Nous aborderons ici les indications et modalités de la prise en charge diagnostique et thérapeutique.
16:00 - 17:00
Crise convulsive.
Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
16:00 - 17:00
Vertiges.
Pierre-Yves DUPONT (Medecin) (Conférencier, Chalon sur Saône)
16:00 - 17:00
Syncope.
Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
16:00 - 17:00
Bouffée délirante.
Steven BENNINGTON (CCA) (Conférencier, Créteil)
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Salle 251 |
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CLS01
16:00 - 17:30
Communications Libres Soignants
U d'Or Soignants
Modérateurs :
Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Strasbourg), Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble)
Coordonnateur :
Nicolas TERMOZ MASSON (Coordonnateur, Grenoble)
16:00 - 17:30
#33016 - CP79 Pose d’une voie intra-osseuse dans l’arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH) : les infirmiers en première ligne !!! Etude COAC-INF.
CP79 Pose d’une voie intra-osseuse dans l’arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH) : les infirmiers en première ligne !!! Etude COAC-INF.
Introduction
La voie intra-osseuse (VIO) est de plus en plus utilisée dans la réanimation de l’arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH) (URGENCES 2016 & 2022). Ce geste - hors décret de compétence - n’est pas censé être réalisé par les infirmiers. Nous avons souhaité le quantifier.
Méthodes
Analyse ancillaire de l’étude COAC : prospective, observationnelle, multicentrique (8 SMUR) de Janvier à Novembre 2021.
Inclusion : tout ACEH (> 18 ans) avec pose d’une voie veineuse périphérique (VVP) ou VIO.
Exclusion : VV en place à l'arrivée du SMUR.
Questionnaire : informations patient, critères d’Utstein, premier choix (VVP et VIO), opérateur, site, temps, succès et complications.
Critères de jugement : (1) VV posée par infirmier et (2) taux de succès.
Résultats
384 patients inclus, 262 (68%) hommes et 122 (32%) femmes, âge médian : 65 (55-75) ans.
VVP en 1ère intention : 356 (93%) et VIO = 28 (7%).
Opérateur : infirmier pour 348 (98%) VVP et 26 (93%) VIO (Figure).
Succès à 1ère tentative (par infirmier) : 96% (N=25) pour VIO et 69% (N=246) pour VVP.
Succès final (toutes tentatives confondues) (par infirmier) : 100% (N=26) pour VIO et 88% (N=291) pour VVP.
VIO en tibial proximal : 20 (71%) cas, huméral : 6 (22%) cas et ailleurs : 2 (7%) cas.
Conclusion
La VIO était posée par les infirmiers dans 93% des cas avec un taux de succès très élevé (96%). La ‘règlementation’ devra évoluer en conséquence. Le site tibial était préféré (71%). La formation devra réorienter la pratique vers le site huméral.
Isabelle SCHILTZ (Paris), Hélène DUHEM, Clotilde CAZENAVE, Jean-Baptiste DEBRETAGNE, Adrien GOLDSTEIN, Céline OCCELI, Ahmed SOUAYAH, Frédéric LAPOSTOLLE
16:00 - 17:30
#33101 - CP80 Evaluation de l’impact de la tension hospitalière sur le tri à l’accueil des urgences : ParamedTRI.
CP80 Evaluation de l’impact de la tension hospitalière sur le tri à l’accueil des urgences : ParamedTRI.
Introduction : La fréquentation aux urgences est en constante augmentation. Le triage des patients est donc devenu indispensable. Sa qualité peut être affectée par l’inadéquation entre les moyens et le flux des patients ou les besoins immédiats d’hospitalisations. Ces épisodes de tension traduisent des difficultés de gestion des flux. Notre étude vise à mesurer l'effet de la tension hospitalière sur la corrélation entre le tri FRENCH et l’hospitalisation.
Matériel et Méthode : Une étude observationnelle prospective multicentrique (9 centres) a été réalisée sur 15 jours en janvier 2022. Les patients majeurs se présentant aux urgences et évalués par l’infirmier d’organisateur de l’accueil ont été inclus. Le score de tension hospitalière (HET) journalier a été recueilli pour chaque centre. Trois situations de tension ont été analysées : (1) en volume (passages adultes et > 75 ans dépassant le seuil vert), (2) en durée de passage (durée de passage et nombre de patients présent à 15h dépassant le seuil vert) et (3) score de tension global (≥ 2). L'hospitalisation a été modélisée par une régression logistique par critère de tension ajustée sur le tri et le critère. Un terme d’interaction est testé et conservé selon l’AIC.
Résultats : 14 506 passages ont été inclus dont 13 777 (95%) complets pour l’orientation et le tri. Le tri est fortement corrélé avec l‘hospitalisation. Respectivement du tri 5 à 1, les taux d’hospitalisation sont : 4,4% (33/743), 10,3% (548/5297), 41,3% (2634/6376), 61,7% (776/1257) et 72,1% (75/104). Le terme d’interaction a été conservé uniquement pour la régression sur le critère 2. L’hospitalisation était significativement plus basse en situation de tension pour les critères 1 et 3 (p < 0.001). Pour le critère 2, l’hospitalisation était non significativement différente pour les tris 1 et 2 et significativement plus faible pour les tris 3 (p < 0.001), 4 (p < 0.001) et 5 (p = 0.01).
Discussion : Une hospitalisation plus faible en période de tension est observée quel que soit le critère de tension. Cette différence peut s’expliquer par un manque de lits d’aval et/ou un profil de patients différent. Même en période de tension les établissements étudiés gardent une concordance entre le tri et les taux d’hospitalisation.
Conclusion : Notre étude montre que même si globalement le taux d’hospitalisation est inférieur en période de tension, le tri infirmier reste efficient.
Mylène MASSON (Lyon), Clément CLAUSTRE, Julie FREYSSENGE, Jonas COURTOIS, Carlos EL KHOURY, Patrice SERRE, Paramédicale GROUPE
16:00 - 17:30
#33326 - CP81 Le tri IAO des urgences ophtalmologiques : création et évaluation d’un nouveau questionnaire.
CP81 Le tri IAO des urgences ophtalmologiques : création et évaluation d’un nouveau questionnaire.
Introduction : Le tri IAO des urgences ophtalmologiques est particulièrement difficile, notamment car symptomatologie et gravité de la pathologie ne sont que peu reliées.
Nous avons donc créé et évalué un outil de tri spécifique à l’ophtalmologie sous forme de QCM.
Matériel et méthode : Le questionnaire comporte 29 questions et détermine le degré d’urgence à l’IOA : urgence différable (vert), urgence relative (orange), urgence réelle (rouge).
Nous avons réalisé une évaluation rétrospective monocentrique de cet outil de Novembre 2020 à Janvier 2021 portant sur 572 questionnaires remplis par l’IOA.
Le degré d’urgence à l’IOA est comparé à celui défini par l’ophtalmologue évaluateur après le diagnostic selon la classification consensuelle BaSe SCOrE : 1 et 2 en vert, 3 en orange, 4 et 5 en rouge.
Résultats : Dans 47% des cas, le degré d’urgence établi à l’IOA était en adéquation avec le degré d’urgence établi à posteriori.
43% des orientations sont surestimées et 9% sont sous-estimées.
Le coefficient de corrélation pondéré kappa a été mesuré à 0,18 (IC95% [0,1215 ; 0,2441])
L’orientation n’influe pas significativement sur le délai d’attente malgré une tendance à un délai réduit pour une orientation plus grave.
Discussion : Le taux de corrélation kappa retrouvé indique que le questionnaire n’est pas en mesure d’orienter parfaitement les patients.
On retrouve une tendance à la surestimation de l’urgence, sans effet néfaste sur la prise en charge du patient, et qui n’impacte pas le flux des patients graves compte-tenu du faible nombre d’orientations rouges.
Quant à la sous-estimation, 51% (soit 22 cas) des urgences réelles ont été classés orange à l’IOA. L’orientation rouge étant rare, les classés orange passent en priorité, réduisant l’impact de cette sous-estimation.
En revanche, 14% (soit 6 cas) des urgences réelles et 27% (soit 25 cas) des urgences relatives ont été classés vert.
Nous avons identifié trois principaux facteurs de sous-estimation : une symptomatologie différente de celle attendue, une minimisation subjective de la BAV par le patient lui-même, et un manque d’exhaustivité lors de la recherche des différents items, imputable à un biais d’information lié au mode de recueil du questionnaire.
Conclusion : Notre étude, comme les autres études sur ce sujet, montre la difficulté d’établir un tri IOA pour les urgences ophtalmologiques. Cependant ce questionnaire perfectible constitue une avancée dans l’optimisation de la prise en charge des urgences ophtalmologiques.
Sébastien CAPELLAN (Montpellier), Richard BRÉMONT, Vincent DAÏEN, Max VILLAIN, Marie Laure VABRE, Xavier BOBBIA, Jean-Francois VIGNEAU
16:00 - 17:30
#32866 - CP82 Outils de stratification pour l’identification par l’infirmier en pratique avancée des patients présentant une douleur thoracique à faible risque ischémique aux urgences : une revue parapluie.
CP82 Outils de stratification pour l’identification par l’infirmier en pratique avancée des patients présentant une douleur thoracique à faible risque ischémique aux urgences : une revue parapluie.
Introduction : La douleur thoracique est un motif de recours fréquent dans les services d’urgence pour lequel l’Infirmier en Pratique Avancée (IPA) interviendra sous la conduite diagnostique du médecin dans le but d’améliorer la qualité du parcours de soin des patients. L’objectif de cette revue de littérature est d’examiner l’état des connaissances sur les outils de stratification du risque ischémique permettant d’orienter en toute sécurité les patients atteints d’une douleur thoracique à faible risque vers un congé rapide et sécuritaire.
Matériel et méthode : Pour cette « umbrella review » nous avons recherché dans Pubmed®, Cochrane Library® et Embase® les revues systématiques correspondant aux critères d’inclusion. Les articles ont suivi un processus de sélection ainsi qu’une évaluation de leur qualité méthodologique et de leur niveau de preuve selon les recommandations du « JBI Manual for Evidence Synthesis ». Le calcul du “corrected covered area” a été utilisé pour analyser le degré de chevauchement entre les études. Enfin, les données probantes de huit revues systématiques ont été extraites grâce à un outil standardisé.
Résultats : Le score HEART faible risque avec utilisation de troponine hs-cTn a permis de décharger un peu plus d’un tiers des patients avec un taux d’évènement majeur indésirable cardiaque (MACE) inférieur à 1% (0,8%). Cet outil obtient également une sensibilité performante (97%) et supérieure pour les composantes de mortalité et d’infarctus du myocarde. Enfin, sa Valeur Prédictive Négative (VPN) à 0,99 en fait un outil idéal pour l’exclusion d’un MACE dans la population étudiée.
Discussion : Les compétences en recherche, analyse et production de données probantes de l’IPA pourraient être utilisées afin de comparer dans une étude contrôlée randomisée les soins habituels à l’efficacité d’un outil incluant les résultats du score HEART pour une décision partagée entre le professionnel de santé et le patient à faible risque ischémique aux urgences.
De plus, une étude qualitative décrivant les évènements indésirables définis comme important par les patients consultants pour douleur thoracique permettrait de centrer les résultats de l’intervention IPA sur la personne soignée.
Conclusion : Cette synthèse met en avant la sécurité et la précision diagnostique du score HEART faible risque avec dosage de Troponine hs-cTn, son utilisation par l’IPA urgences permettrait une décharge rapide des patients à faible risque.
Nadia TIBERTI (Aix-en-Provence)
16:00 - 17:30
#33324 - CP83 Prise en charge du psychotraumatisme individuel en SMUR.
CP83 Prise en charge du psychotraumatisme individuel en SMUR.
Introduction
Selon le DSM 5, la confrontation à la mort, la menace de mort, la blessure grave ou la violence sexuelle sont des critères de psychotraumatisme (PT). Le PT représenterait 4,6% de la population française.
La prise en compte du PT en préhospitalier est organisée par les SAMU, via les CUMP départementales, pour un groupe de victimes.
Qu’en est-il pour une victime ou un témoin isolé ? A l'échelle individuelle, la prise en charge est moins codifiée. L’absence d'indication ou de modalité de recours, le défaut de reconnaissance et d’orientation créent des conditions de prise en charge non optimales.
Nous avons évalué les pratiques en cours des SMUR d’un GHT afin d’identifier le niveau de prise en charge du PT.
Matériel et méthode
Etude rétrospective observationnelle des dossiers SMUR 2021 et du service de consultation en victimologie du GHT.
Questionnaire aux personnels médicaux et paramédicaux des SMUR du GHT portant sur l’évaluation de leur pratique et leur satisfaction de leur prise en charge.
Résultats
Sur plus de 4000 interventions, 165 dossiers ont été retenus selon des critères usuels de PT. La victime survivante est concernée dans 70% des dossiers, le témoin dans 30%.
Il n’existe pas encore dans ce GHT de registre des PT individuels. On retrouve seulement 7 signalements qui leur sont parvenus.
Notre enquête recueille un taux de réponse de 56% (n=110). Près de 71% des personnels ont déjà initié une prise en charge de PT, pour la famille et les témoins (89%), pour les intervenants (24%), la victime (21%) et un membre de l’équipe (10%). Le ressenti est la principale source d’indication au signalement du PT dans 63% des cas. Les modes opératoires sont divers mais non protocolés. Parmi le personnel répondant, 50% ne sont pas satisfaits de leur prise en charge du PT. Les raisons identifiées sont : l’absence de suivi du signalement (80%), le manque de temps sur intervention (50%), l’absence de procédure, d’identification des personnes ressources (10%) et l’absence de formation (10%).
Conclusion
Le sujet du psycho-traumatisme en préhospitalier est fréquent et intéresse ses intervenants. L’identification ainsi que la filiarisation de la prise en charge sont primordiales pour le suivi des patients. La victime est souvent oubliée. La formation des agents mais aussi le retour d’information et le débriefing d’équipe semblent indispensables. La création d’un registre au niveau du GHT et une étude de plus grande ampleur semblent nécessaires.
Luc VINCENT (Metz-Tessy)
16:00 - 17:30
#33420 - CP84 L'intelligence émotionnelle et sa relation avec la performance au travail.
CP84 L'intelligence émotionnelle et sa relation avec la performance au travail.
Introduction : Dans les services des urgences, les personnels de la santé rencontrent divers situations et événements traumatisants qui affectent leur vie personnelle et professionnelle. C´est pour cela, chaque urgentiste doit développer son niveau d´intelligence émotionnelle (IE) pour pouvoir faire face a ces événements traumatisants et afin d´avoir une meilleure performance au travail.
Matériels et méthodes : Il s´agit d´une étude quantitative descriptive corrélationnelle menée sur 78 personnels de la santé des urgences de. Le niveau d´IE a été calculé a travers le test d´auto-évaluation de l´IE (SSEIT) et la performance a été calculée en utilisant le test individuel de la performance au travail (IWPQ).
Résultats : La population de notre étude était à prédominance féminine (70,8%) avec l’âge moyen 32,1±5,6. La majorité de la population était constituée des infirmiers (55,4%). Le score total de l´IE dans cette étude était (114,43±25,33). Les analyses ont révélés que l´IE était positivement corrélée à la performance au travail (r=0,628 ; p<0,001).
Discussion : L’IE était positivement corrélé à la performance au travail (r= 0.628 ; P<0.001) indiquant que la performance au travail augmentait avec un meilleur score IE.
Conclusion : L´intelligence émotionnelle est une capacité à développer chez tous personnels de la santé travaillant aux urgences. D´ailleurs des formations doivent être offert aux urgentistes afin d´éviter tous ce qui peut affecter leur bien-être et leur performance.
Sawsen JOMÂA (sousse, Tunisie), Rym YOUSSEF, Rahma JABALLAH, Houda BEN SALAH, Lotfi BOUKADIDA, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
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Salle 252A |
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CM36
16:00 - 17:30
Conférence Médecins
Urgences psychiatriques
Gériatrie, Pneumologie, Psychiatrie, Régulation
Modérateurs :
Richard CHOCRON (MCUPH) (Paris), Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Poitiers)
Coordonnateur :
Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Dans cette séssion on discutera de l'intéret d'avoir un psychiatre en régulation et de l'intéret ou pas de réaliser un bilan somatique systématique. On abordera également la question des avis psychiatriques pour les patients consultants aux urgences et des patients gériatriques.
16:00 - 17:30
Un psychiatre en régulation ?
Nicolas DESSEIGNE (Médecin) (Conférencier, Saint Etienne)
16:00 - 17:30
Un bilan somatique pour tous ?
Dino TIKVESA (Chef de clinique des universités - Assistant des hôpitaux) (Conférencier, Montpellier)
16:00 - 17:30
Un psychiatre pour tous ?
Camille MATOT (praticien hospitalier et responsable de l’équipe SAU de Lyon) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:30
Spécificités gériatriques.
François WEILL (PH) (Conférencier, Strasbourg)
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Salle 342A |
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AM10 B
16:00 - 17:30
Atelier Médecins
Optimiser la ventilation dans la RCP
Arrêt cardio-respiratoire ACR
Coordonnateur :
Hugo SCHMIT (Coordonnateur, Annecy)
Conférenciers :
Alexandre ARMAINGAUD (Médecin) (Conférencier, Annecy), Hugo SCHMIT (PH) (Conférencier, Annecy)
Optimiser la ventilation pendant la RCP
Connaitre et s'approprier les recommandations en matière de ventilation de l'arrêt cardiaque de l'adulte
Découvrir les innovations et les différentes technologies permettant l'optimisation de la ventilation pendant la RCP
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Salle 342B |
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AMS28 A
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants
Drainage thoracique et alternatives
Ventilation
Coordonnateur :
Thibaut DESMETTRE (Coordonnateur, Genève, Suisse)
Conférenciers :
Thibaut DESMETTRE (médecin) (Conférencier, Genève, Suisse), Sabrina KEPKA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Strasbourg), Frédéric ROUYER (Médecin responsable d'unité) (Conférencier, Genève, Suisse)
Rappel des principales indications, contre-indications, et complications du drainage thoracique en urgence pré-hospitalière et hospitalière. Présentation des techniques de drainage thoracique standard et alternatives moins invasives, des matériels et techniques d’exsufflation/ponction, sous la forme de 2 mini stations avec pratique sur mannequin.
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Salle 343 |
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CMS18
16:00 - 17:30
Conférence Médico-Soignants
Ca va saigner !
Coagulation - Hémostase, Qualité, Thérapeutique
Modérateurs :
Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes), Patrick RAY (Pr) (Dijon)
Coordonnateur :
Fabien COISY (Coordonnateur, Nîmes)
La transfusion en structure d'urgences est fréquente et concerne un large pannel de patients aux pathologies variées. Nous discuterons des modalités de réalisation de cet acte souvent pratiqué.
16:00 - 17:30
Qui transfuser ?
Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30
Que transfuser ?
Virginie-Eve LVOVSCHI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:30
Où transfuser ?
Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes)
16:00 - 17:30
Comment transfuser ?
Christian CARIOU (IDE) (Conférencier, Brest)
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Salle 351 |
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AMS ARM45
16:00 - 17:30
Atelier Médico-ARM
Echelle de tri ARM
Evaluation SAMU / SMUR
Coordonnateur :
Catherine CAPLETTE (Coordonnateur, Angers)
1.Comprendre l’objectif du tri
2.Homogénéiser les pratiques de triage pour augmenter la qualité et la sécurité de prise en charge des requérants
3.Trier avec l’échelle de tri ARM
16:00 - 17:30
Echelle de tri ARM.
Catherine CAPLETTE (PH) (Conférencier, Angers), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Conférencier, Angers)
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Salle 352A |
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FC09
16:00 - 17:00
Flash communications
Evaluation des services d'urgence
Modérateur :
Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse)
16:00 - 17:00
#33127 - FC09-01 Evaluation multicentrique nationale des pratiques transfusionnelles de culots globulaires en service d’urgence.
FC09-01 Evaluation multicentrique nationale des pratiques transfusionnelles de culots globulaires en service d’urgence.
Introduction : Alors qu’une stratégie transfusionnelle restrictive est maintenant prônée dans nombre de situations aiguës (hémorragies digestives, coronaropathie), il n’existe pas de recommandations spécifiques aux services d’urgences (SU) pour encadrer les pratiques. Les rares données centralisées à l’échelle du territoire français concernant la transfusion sont les rapports d’hémovigilance annuels. Nous avons voulu réaliser une étude épidémiologique nationale sur les transfusions en SU, et en évaluer les ressorts motivationnels. Matériel et Méthode : EPIBLOOD consistait en une étude multicentrique, observationnelle sur 5 jours, concernant les anémies de l’adulte (hémoblobinémie≤10g/l) admises au SU, et sur les hémorragies graves transfusées au SU. Un questionnaire prospectif recueillait les critères de décision de prescription du culot globulaire (CG) 24 heures sur 24. Résultats : 1556 prises en charges ont été incluses dans 85 SU, portant sur 52% d’hommes, d’âge moyen 70 ans, ambulatoires dans 35% des cas, autonomes à domicile, consultant pour dyspnée et/ou asthénie dans 30% des cas, avec une anémie déjà connue carentielle dans 40% des cas. Cette anémie était jugée comme bien tolérée cliniquement (66% des cas) et sur le plan paraclinique (84% des cas). 481 transfusions ont été réalisées (1 [1-7] CG), majoritairement prescrites par les urgentistes séniors, seulement 5% étaient jugées urgentes immédiatement et 25% à réaliser dans les 4h. Seulement 23% des transfusions ont nécessité une zone scopée. 3% de complications ont été imputées aux CG, sans impact sur les prescriptions (80% des cas). 51% des CG transfusés ont été jugés différables (de 48h au moins). Dans 70% des cas la profondeur de l’anémie motivait la transfusion, et dans 43% des cas, la mauvaise tolérance et/ou la présence de comorbidités. Dans 21% l’âge élevé était un élément décisionnel. 68% des patients transfusés ont été jugés comme améliorés cliniquement, et 35% sont sortis directement des urgences à la fin de leur prise en charge. Discussion : En France, les transfusions au SU semblent majoritairement prescrites pour des anémies profondes mais stables. Cette étude retrouve une grande homogénéité des critères de décisions de transfusion. Conclusion : Une stratégie transfusionnelle restrictive semble envisageable au SU. Un algorithme proposant des critères d’abstention transfusionnelle ou un report en hospitalisation d’aval doit être évalué en prospectif avec son impact médico-économique.
membres de Board pharmacoeutiques ; AGUETTANT, MDI sans rapport avec le sujet traité
Virginie Eve LVOVSCHI (Lyon), Elie LACROIX, André GILLIBERT, Jessica BORTZMEYER, Olivier PEYRONY, Luc-Marie JOLY
16:00 - 17:00
#33138 - FC09-02 Les poly-consommateurs des urgences différent-ils des patients ne venant qu’une seule fois dans l’année ?
FC09-02 Les poly-consommateurs des urgences différent-ils des patients ne venant qu’une seule fois dans l’année ?
Introduction : Les services d’urgences (SU) font face chaque année à un nombre de plus en plus important de passages. Si la plupart des patients ne viennent qu’une seule fois dans l’année, certains les fréquentent davantage. Par cette étude, nous avons cherché à décrire ces poly-consommateurs des urgences.
Méthode : Basés sur les résumés de passages aux urgences 2021, les passages multiples d’un même patient ont été identifiés au sein d’un même établissement grâce à un triptyque identique Sexe-Date de naissance-Code Postal (méthode validée par une étude préliminaire). Nous avons comparé deux groupes de patients (test du chi2 ou test de mood) : les consommateurs uniques (CU = un passage dans l’année) et les poly-consommateurs (PC = trois passages ou +).
Résultats : En 2021, 96% des passages aux urgences (1 704 335) ont été inclus dans l’analyse soit 1 305 300 patients. Parmi eux, 80% de CU (62% des RPU), 14% de patients venus seulement deux fois (21% des RPU) et 6% de PC (17% des RPU). Cette part de PC est plus élevée aux âges extrêmes (12% chez les moins de 5 ans et 8% pour les 80 ans et plus). Le profil des PC est différent des CU (cf tableau) avec des particularités suivant l’âge.
Conclusion et discussion : Les PC sont principalement des patients aux âges extrêmes de la vie. La poly-consommation étant notamment liée à la proximité géographique du SU, un travail en amont du passage, devrait être entrepris pour apporter une solution autre que les urgences, à ces patients.
Laure POURCEL (Toulouse), Emmanuelle BONNET, Hervé MOUROU
16:00 - 17:00
#33269 - FC09-03 Facteurs de risque d’une reconsultation aux urgences liées à un évènement indésirable lié aux soins.
FC09-03 Facteurs de risque d’une reconsultation aux urgences liées à un évènement indésirable lié aux soins.
Introduction : Le but de cette étude est de mettre en évidence les motifs de reconsultation au SAU liés aux effets indésirables associés aux soins (EIAS).
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et multicentrique réalisée aux SAU du CH de Troyes et de l’HIA de Toulon du 1er Janvier au 31 Décembre 2019. Tous les patients de plus de 18 ans consultant une seconde fois au SAU dans les 7 jours suivant une première consultation ont été inclus. Les facteurs associés aux EIAS dans l’analyse univariée (p<0.10) ont été introduits dans un modèle de régression logistique multivarié. La performance des modèles a été examinée à l’aide du test de Hosmer-Lemeshow et en calculant le c-statistique. Les tests statistiques ont été effectués au niveau de significativité 0.05. Cette étude respecte de la réglementation sur la recherche.
Résultats : Les facteurs favorisant une deuxième consultation sont la consultation initiale le weekend (WE) et la réalisation d’examens de radiologie. Les facteurs protecteurs sont Le bilan biologique et l’avis spécialisé.
Discussion : L’effet WE retrouvé fait écho à de nombreuses études. Le risque provoqué par la réalisation d’actes de radiologie demande une analyse plus précise. Notre étude permet d’appuyer la nécessité de l’accès permanent à la biologie et aux avis spécialisés.
Conclusion : Afin de préciser l’effet WE observé des études complémentaires sont nécessaire notamment vis a vis de l'impact du volume patient/praticien.
Aucun
Guillaume GASPERINI (Toulon), Nicolas CAZES, Stéphane SANCHEZ
16:00 - 17:00
#33279 - FC09-04 Durée de passages aux urgences standardisée construite, par service d'urgence, sur la base nationale des RPU.
FC09-04 Durée de passages aux urgences standardisée construite, par service d'urgence, sur la base nationale des RPU.
Introduction: L’allongement de la durée de passages aux urgences (DPU) est associé à un impact négatif sur la qualité des soins. Il s’agit d’un des indicateurs de qualité des soins et des organisations (IQSO) le plus utilisé dans la littérature. Afin de rendre comparables les SU, un ajustement sur leurs caractéristiques et le case-mix des patients admis est nécessaire. Matériel et Méthode: À partir de la base nationale des Résumés de Passages aux Urgences (RPU) et en suivant les recommandations méthodologiques publiées: 1/ constitution d’un échantillon d’analyse sur des critères de qualité des données; 2/ modélisation de la DPU individuelle à partir de facteurs individuels déduits des RPU (âge, sexe, variables calendaires, mode d’admission, gravité, diagnostique, mode de sortie, niveau du flux entrant lors de l’admission du patient), liés au SU (taille, statut, données individuelles agrégées) et au territoire de résidence du patient (niveau de précarité, accessibilité au médecin de ville); 3/ Calcul par SU d’un ratio DPU observée / DPU attendue (au vu des facteurs d’ajustement) et construction de funnel plot. Résultats: Sur les données RPU 2021 (19.785.311 RPU et 708 SU), après exclusion des SU pour lesquels la complétude des variables d'intérêt était < 70% (7.332.256 RPU et 255 SU) et l’exclusion secondaire des RPU pour lesquels l’une des variables était manquante ou aberrante, l’échantillon d’analyse était constitué de 449 SU et 9.958.409 RPU. Ses caractéristiques principales étaient comparables aux RPU / SU exclus (sauf vis-à-vis de la représentativité régionale). Les modèles de random forest présentaient les meilleures performances avec, au niveau SU, une erreur absolue moyenne de 8% entre DPU observée et prédite. Les déterminants principaux étaient l'âge, le mode de sortie, la diagnostic de sortie, la gravité et la précarité de la commune de résidence (Indice de défaveur social). Les funnels plot permettaient d’identifier, en prenant en compte les effectifs de calcul pour chaque SU, d’identifier les SU atypiques en termes de ratio DPU-Obs / DPU-Attendue. Discussion: La construction d’IQSO applicables à un plus grand nombre de SU nécessite en première approche une amélioration de la qualité des données. La prise en compte d’autres facteurs d’ajustements doivent être discutés. Conclusion: Cette approche permet d’identifier les SU ayant des DPU médiane annuelles atypiques; écarts pouvant être portés par des facteurs organisationnels.
Guilhem NOEL (Hyères), Dimitri SCRONIAS, Hervé MOUROU, Marc NOIZET, Laure POURCEL, Caroline LIGIER, Magali LAINÉ, Laurent MAILLARD
16:00 - 17:00
#33286 - FC09-05 Les consultations non appropriées aux urgences : étude transversale en Tunisie.
FC09-05 Les consultations non appropriées aux urgences : étude transversale en Tunisie.
Introduction: Aux services des urgences, plusieurs facteurs influencent la qualité des prestations. Des recours injustifiés peuvent diminuer la qualité de la prise en charge des patients.
L’objectif de notre étude est de déterminer les facteurs associés au recours non approprié à ces services.
Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective, effectué à la salle de triage à l’aide d’un questionnaire remplis par les médecins de triage durant 5 jours de deux semaines non consécutives (novembre 2019 et janvier 2020) : 2 jours normaux, un samedi, un dimanche et un jour férié.
La définition de la consultation appropriée ou non s’est basée sur le caractère urgent ou non, le jour de la consultation (ouvrable ou férié), le moment de la consultation (jour/nuit) et sur l’ancienneté des symptômes.
Résultats : nous avons inclus 493 patients, d’âge moyen 39,33± 20,01, un sexe ratio à 1,01, demeurant dans un milieu urbain dans 57 ,2% des cas ayant un niveau socio-économique moyen dans 69,7% des cas. Les consultations ont été plus fréquentes le samedi.
Sur cet effectif, la consultation était inappropriée dans 28,6% des cas (n=141). Les consultants non appropriés étaient de sexe masculin dans 58,1% des cas, majoritairement des élèves et des étudiants, ne disposant pas de couverture sociale dans 23,4% des cas (11,3% pour les consultants appropriés) et consultant l’après-midi et le soir dans 73 % des cas. Le nombre d’accompagnants excède deux dans 47,5% pour tous les patients inclus. Les motifs de consultations étaient essentiellement : une angine, une pathologie psychiatrique, une pathologie traumatique jugée bénigne et une atteinte cutanée. Pour les motifs non médicaux le recours aux urgences était pour : système de permanence (44,7%) p=0,013 ; délivrance des certificats (22%) p<0,001 ; nombre élevé des médecins (19,8%) p=0,001 ; gratuité des prestations (17,02%) p=0,001 et absence de rendez-vous (12,7%) p<0,001. La majorité (92,1% %) des consultants appropriés ressentaient leur état moyennement à très urgent vs 39 % chez les autres ; le délai d’apparition des symptômes était plus court chez les consultants appropriés dépassant les 3 jours chez les autres dans 29,8% des cas
Conclusion : Cette étude a identifié plusieurs facteurs prédictifs d’une consultation non appropriée. Des actions sont à entreprendre pour promouvoir le bon usage du service des urgences et éviter l’altération des qualités de soins.
Fadhila ISSAOUI (Sfax, Tunisie), Sirine BOUZID, Hanen DRIRA, Houssem AFFES, Kais BOUZID, Amine ABDELHEDI, Olfa CHAKROUN, Noureddine REKIK
16:00 - 17:00
#33367 - FC09-06 « Observation et analyse de critères de réorientation des patients consultant spontanément aux urgences pour une douleur abdominale».
FC09-06 « Observation et analyse de critères de réorientation des patients consultant spontanément aux urgences pour une douleur abdominale».
Introduction : Le contexte de surcharge des urgences oblige les services à trouver des solutions pour notamment réguler leur flux de consultation. Les douleurs abdominales étant le premier motif de recours aux urgences par ordre de fréquence, nous avons souhaité étudier cette population de patients et identifier des critères de réorientation.
Méthode : Étude monocentrique, prospective, observationnelle et analytique. Réalisée sur 3 mois, incluant les patients de plus de 15 ans et 3 mois se présentant spontanément aux urgences ou sur demande du 15 et déclarant une douleur abdominale non traumatique. Les patients bénéficiant d’une hospitalisation ou d’une imagerie en urgence posant un diagnostic étaient définis comme non réorientables.
Résultat : 106 patients ont été inclus, 11 ont été exclus. Sur 95 patients, 51,5% sont des femmes, la moyenne d’âge est de 40,5 ans ; 69,5% des patients consultent en semaine pour des douleurs abdominales localisées à 1 ou 2 quadrants pour 81% d’entre eux et dont la douleur est apparue depuis moins de 24 heures pour 52,6%. 74 patients ont été définis comme potentiellement réorientables, on a alors constaté des différences significatives entre les 2 groupes sur l’âge (p<0,01), la durée de la douleur (p=0,018) et le nombre de quadrants abdominaux douloureux (p=0,039). Les patients réorientables étaient significativement plus jeunes, avec des douleurs abdominales plus longues et dont la localisation abdominale était plus diffuse.
Conclusion: La réorientation est une des solutions pour résoudre la crise que traverse les urgences en France, un forfait réorientation est à l’étude depuis le 1er mai 2021. Ce travail met en évidence des possibles critères de réorientation des patients consultant spontanément pour une douleur abdominale mais un test à plus large échelle est encore nécessaire pour notamment tester la sûreté de ceux-ci.
Aucun
François GAILLOT (Angoulême), Gilles MOALIC
16:00 - 17:00
#33368 - FC09-07 Fiabilité du triage entre les paramédicaux sur le terrain et les infirmiers d’accueil des urgences, et lien entre les symptômes principaux initiaux et les diagnostics retenus.
FC09-07 Fiabilité du triage entre les paramédicaux sur le terrain et les infirmiers d’accueil des urgences, et lien entre les symptômes principaux initiaux et les diagnostics retenus.
Introduction : Certaines organisations d’urgences préhospitalières paramédicalisées utilisent les mêmes outils de triage lors de l’appel, sur le terrain et à l’accueil aux urgences. Dans ces organisations, les paramédics évaluent les patients à la fin de leur prise en charge sur le terrain dans le but de savoir vers quel service d’urgence les orienter. Les objectifs étaient 1) de mesurer la fiabilité entre les évaluations des symptômes principaux & des degrés d’urgence (DU) effectuées par les paramédics sur le terrain et celles effectuées par les infirmiers à l’accueil dans les services d’urgence, et 2) de comparer les symptômes principaux et les DU choisis à l'admission dans les services d’urgence aux diagnostics (et leur gravité) retenus à la sortie de l’hôpital.
Méthode : Etude observationnelle prospective monocentrique, menée du 01.01.2020 au 01.01 2021. Les patients étaient triés à la fin de la prise en charge sur le terrain et à l’accueil des urgences à l’aide de l’échelle Suisse de tri (EST). Tous les patients pris en charge en ambulance en primaire, et orientés vers trois cliniques privées régionales sur la base d’une grille des motifs et des DU de l’EST (spécifique à chaque clinique), ont été inclus dans l’étude. La fiabilité des évaluations inter-juges a été mesurée à l’aide du Kappa de Cohen. Les diagnostics à la sortie de l’hôpital ont été classés rétrospectivement selon la CIM10 et ont été regroupés par système, puis classés en trois niveaux de gravité. Ils ont été comparés aux symptômes et DU définis à l’accueil des urgences.
Résultats : 3’721 patients évalués ont été inclus, d’âge moyen 65.6 [±22] ans. 192 (5.5%) patients ont été classé en degré 1 par les paramedics, et 238 (6.4%) par les infirmiers d’accueil des urgences et 383 (10.29%) diagnostics jugés graves à la sortie de l’hôpital. Globalement, la fiabilité des évaluations sur le terrain était bonne (К=0.80 [CI95%: 0.79-0.81]) concernant les systèmes, et faible concernant les degrés d’urgence (К=0.33 [CI95%: 0.02-0.35]). La fiabilité des évaluations des systèmes aux urgences comparée aux systèmes à la sortie de l’hôpital est modérée (К=0.60 [CI95%: 0.59-0.61]).
Conclusions : La fiabilité des évaluations entre les paramedics et les infirmiers d’accueil aux urgences est bonne concernant les systèmes, mais pas les degrés d’urgence. Les diagnostics à la sortie de l’hôpital sont modérément reliés aux symptômes présentés à l’accueil des urgences.
Christian LANG (Genève, Suisse), David COSTA MARQUES, Tara HERREN, Victor Nathan CHAPPUIS, Beth HEALEY, Birgit GARTNER, Olivier GROSGURIN, Robert LARRIBAU
16:00 - 17:00
#33470 - FC09-08 Evaluation des variations d'activités des urgences et du CRRA après changement de paradigme d'accès aux urgences - filtrage 24h sur 24.
FC09-08 Evaluation des variations d'activités des urgences et du CRRA après changement de paradigme d'accès aux urgences - filtrage 24h sur 24.
La carence de personnels a amené nombre de services d’urgences à en limiter l'accès via les centres 15. En Tarn-et-Garonne l’accès est limité 24h/24 depuis le 1er juillet. La baisse d’activité des urgences du chef lieu (40695 passages en 2019) a été de 25%. Excluant la période d’été le changement de paradigme d’accès aux urgences est responsable pour 35% de l’augmentation d’activité de CRRA (77950 DRM en 2021). La limitation d’accès aux urgences a été significative mais au dépend du centre 15.
Aucun
Denis ARCUSET (Montauban), Hélène PIZZUT, Clément ROLLAND, Michel PLIQUE, Jules CARREIRO, Dominique COPPIN
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"Mercredi 07 juin"
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FC10
16:00 - 17:00
Flash communications
Evaluation SAMU / SMUR
Modérateur :
Laurent GOIX (Conseiller technique Zonal SSE NRBCe, Référent SAMU de Zone Ouest) (Rennes)
16:00 - 17:00
#32878 - FC10-01 Étude de l’impact de la régulation médicale de notre SAMU sur la qualité de la prise en charge des patients admis pour suspicion d’AVC aux Urgences dans notre département.
FC10-01 Étude de l’impact de la régulation médicale de notre SAMU sur la qualité de la prise en charge des patients admis pour suspicion d’AVC aux Urgences dans notre département.
Introduction : Le traitement des accidents vasculaires cérébraux est un enjeu de santé publique, tout particulièrement dans notre département. Le SAMU organise la dispensation des premiers soins extrahospitaliers et oriente le patient vers un centre de soins adapté à ses besoins. Il permet de coordonner les soins intra et extrahospitaliers. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’impact de la régulation médicale sur l’accès à l’imagerie et à la thrombolyse, chez les patients pris en charge pour AVC aux Urgences dans notre département.
Méthode : Il s’agit d’une étude bicentrique et rétrospective. Les patients hospitalisés aux Urgences de septembre 2018 à janvier 2019, avec pour diagnostic : AVC ischémique ou AIT (Classification CIM10), ont été inclus. Le critère de jugement principal évalue les délais d’accès à l’imagerie. Le seuil de significativité est de 0,05. Étude déclarée et conforme à la méthodologie MR004.
Résultats : 308 patients ont été inclus dans notre étude dont 197 patients régulés et 111 non régulés. 92% des patients régulés ont été admis aux Urgences dans les 4h30 suivant l’apparition de leurs symptômes contre 46% des patients non régulés. Il n’y avait pas de différence significative dans le type d’imagerie réalisé entre les patients régulés et non régulés (p=0,17). Les délais médians symptômes-imagerie sont de 155 min [115 ; 280] chez les patients régulés et 624 min [195 ; 2339] chez les patients non régulés (p=0,001). Les délais médian admission-imagerie sont de 49 min [34 ; 102] chez les patients régulés et de 126 minutes [51 ; 255] chez les patients non régulés (p = 0,06). Les courbes de survies réalisées (symptômes-imageries et admission-imagerie) diffèrent de façon significative (Log Rank p<0,001) en faveur des patients régulés. Les taux de thrombolyse réalisés chez les patients régulés et non régulés sont de 41% et 10% (p=0,012).
Conclusion : Le contact de la régulation médicale en préhospitalier agit favorablement sur la prise en charge des AVC aux Urgences. Les patients régulés accèdent plus rapidement à l’imagerie, bénéficient plus souvent de thrombolyse. Cette étude, en démontrant le bénéfice de la régulation médicale, souligne l’enjeux des campagnes de prévention, encourageant le recours au SAMU par l’appel au 15.
Anne-Laure FRACHEA (Lille), Younes BENANNI, Bilal MAJED, Pierre VALETTE, Eric WIEL
16:00 - 17:00
#32937 - FC10-02 Création et validation d’une grille d’évaluation des compétences des équipes SMUR en secours routier.
FC10-02 Création et validation d’une grille d’évaluation des compétences des équipes SMUR en secours routier.
Introduction : Les accidents de la route sont la principale cause de mortalité chez les jeunes. La formation par simulation haute-fidélité permet aux équipes médicales de s’entraîner en conditions réelles à ces exercices spécifiques. Néanmoins, une évaluation objective semble indispensable afin d’améliorer les performances des intervenants. A notre connaissance, il n’existe aucune grille permettant l’évaluation des compétences en secours routier. Le but de notre étude était d’élaborer une échelle valide et fiable afin d’évaluer la performance des équipes SMUR en secours routier.
Méthodes : Notre échelle a été développée selon le Guide Opérationnel Départemental de Référence (GODR) à l’aide d’une méthode du groupe nominal basée sur les connaissances de onze experts internationaux en secours routier. Neuf experts ont participé au premier tour (81%) et 7 au second (63%), permettant d’aboutir à une grille d’évaluation finale comprenant 60 items catégorisés en 5 grandes parties ; la protection des patients – la sécurisation du site – la sécurisation du véhicule – le secours à personne – l’extraction des victimes. La validation et la fiabilité de l’échelle ont été évaluées lors de 6 scénarii au cours de 2 journées de simulation haute-fidélité conjointes entre les équipes du SMUR et du SDIS. La cohérence interne de l’échelle a été calculée à l’aide du coefficient alpha de Cronbach. Sa reproductibilité a été évaluée à l’aide du calcul du coefficient de corrélation intraclasse (ICC) et du coefficient de corrélation linéaire (R^2).
Résultats : La cohérence interne (coefficient alpha de Cronbach = 0,86) est excellente mais la reproductibilité (ICC = 0,48 ; R^2 = 0,47) est faible. Il n’a pas été mis en évidence de différence significative entre les moyennes des performances obtenues par les évaluateurs pour chaque groupe (T Test avec p = 0,10 (IC 95% -1,63 à 16,29) ; F Test avec RV = 2,17 (IC 95% 0,62 à 7,54), p-value = 0,21).
Discussion : Notre échelle possède une bonne validité pour évaluer les performances des équipes SMUR en secours routier. Le manque de fiabilité est dû à un nombre insuffisant de simulations.
Conclusion : Notre grille pourrait servir d’outil d’évaluation des compétences dans des programmes de formation des équipes médicales en secours routier par simulation haute-fidélité.
Killien LAVABRE (Poitiers), Bertrand DRUGEON, Paul CONTAL, Olivier MIMOZ, Nicolas MARJANOVIC
16:00 - 17:00
#32966 - FC10-03 Évaluation du grade et du niveau de preuves des recommandations des conférences de consensus SFMU concernant la prise en charge des patients en SMUR.
FC10-03 Évaluation du grade et du niveau de preuves des recommandations des conférences de consensus SFMU concernant la prise en charge des patients en SMUR.
Introduction : Conformément au paradigme Evidence-Based Medicine, les recommandations des conférences de consensus (CC) doivent reposer sur les meilleures données scientifiques disponibles. Afin d’évaluer la qualité des données sur lesquelles sont construites les recommandations en médecine d’urgence, nous avons évalué la force des recommandations dans les CC éditées par le Société Française de Médecine d’Urgence (SFMU).
Matériel et méthode : Nous avons étudié 12 CC de la SFMU concernant la prise en charge des patients en SMUR (entre 2015 et 2020) donnant lieu à 473 recommandations. Chaque recommandation a été catégorisée en termes de grade (force de la recommandation) et de preuve (qualité de la littérature scientifique dont elle est issue), selon la grille des niveaux de preuve et gradation des recommandations de bonne pratique de 2013 de la Haute Autorité de Santé.
Résultats : Le tableau 1 résume les grades et niveaux de preuves de 473 recommandations dont 465 (99%) sont de grade 1 ou 2 et 117 (25 %) reposent sur un niveau de preuve A.
Discussion : Les recommandations sont très majoritairement de grade 1 (61%) ou 2 (38%), mais reposent sur des évidences scientifiques de qualité hétérogène, avec une forte variation entre les différentes CC. L’adéquation entre grade des recommandations et niveau de preuve de la littérature est modeste (test de Jonckheere-Terpstra : p = 0,39). Les 18% de recommandations de grade 1 qui reposent sur des niveaux de preuve faibles interrogent ...
Cassandre FOLLET (Rouen), Luc-Marie JOLY
16:00 - 17:00
#32967 - FC10-04 Analyse de la transposition sous forme de protocoles locaux des conférences de consensus SFMU concernant la prise en charge des patients en SMUR.
FC10-04 Analyse de la transposition sous forme de protocoles locaux des conférences de consensus SFMU concernant la prise en charge des patients en SMUR.
Introduction : Les conférences de consensus (CC) énoncent des recommandations de bonne pratique. La façon dont les médecins se les approprient et les mettent en pratique est peu étudiée. Une transposition des CC sous forme de protocoles locaux (PL) a-t-elle lieu dans les SAMU français et qu’en pensent les médecins ?
Matériel et méthode : Nous avons étudié 12 CC (de 2015-20) sur la prise en charge des patients en SMUR et interrogé un médecin par SAMU (entretien Visio/Téléphone) de janvier à août 2022.
Résultats : 92/102 SAMU ont répondu. 40% des SAMU ont réalisé au moins un PL, chiffre variant de 20 à 69% selon les CC. Le format de diffusion est : 80% intranet, 38% application smartphone, 26% livret papier. 71% des SAMU déclarent adapter leurs PL en cas de mise à jour de la CC correspondante. Le tableau 3 décrit les PL qui nous ont été transmis (60% des SAMU ; 257 PL) avec un taux de mise à jour effectif de 87%.
92% des SAMU motivent la rédaction de PL par une facilitation de lecture et application quotidiennes des recommandations. L’absence de PL s’expliquait par pour 66% des cas : CC suffisamment claire (66% des CC), en cours de rédaction (12%), ne modifie pas les pratiques actuelles (10%) ou manque de temps (6%).
Conclusion : Une traduction des CC de la SFMU en PL est réalisée par 40% des SAMU, dans le but de faciliter leur application. Leur mise à jour et sa traçabilité pourrait être optimisée.
Cassandre FOLLET (Rouen), Luc-Marie JOLY, Angèle FOLLET
16:00 - 17:00
#33221 - FC10-05 ÉTAT DES LIEUX DE LA PHARMACOVIGILANCE DANS LES SMUR.
FC10-05 ÉTAT DES LIEUX DE LA PHARMACOVIGILANCE DANS LES SMUR.
INTRODUCTION :
La Pharmacovigilance (PV) a pour objet la surveillance des médicaments et la prévention du risque d’effet indésirable (EI) résultant de leur utilisation. Elle repose sur la déclaration des EI par les professionnels de santé et les patients. Il semble pertinent d’étudier la pratique de la PV dans les SMUR.
MATÉRIEL ET MÉTHODE :
Lors de cette étude, des observations sur le terrain ont été réalisées dans différents SAMU/SMUR dont l’objectif était d’étudier le circuit complet des produits pharmaceutiques afin de définir les problématiques spécifiques.
A partir de ces observations, un questionnaire représentatif de la pratique courante destiné aux médecins (MED) et infirmiers (IDE) a ensuite été adressé à 100 SMUR, en mars 2021.
RÉSULTATS :
124 questionnaires ont été retournés, issus de 41 SMUR (12% des SMUR de France). 30% des répondeurs se sont déclarés intéressés par l’analyse.
36% des IDE et 65% des MED ont donné une définition correcte de la PV.
85% des IDE et 91% des MED pensent avoir l’obligation de déclarer les EI.
38% des IDE et 51% des MED savent qu’il faut déclarer tous les EI.
Seul 33% des IDE et 49% des MED ont su donner la définition d’un EIG.
36% des IDE et 50% des MED ont observé la survenue d’EI en cours d’intervention.
Parmi les EI observés, seul 24% des IDE et 19% des MED les ont déclarés.
Parmi les exemples d’EI rapportés, 33% sont des EI graves (EIG).
Les EIG constituent parfois le motif initial d’intervention. 31% des IDE et 42% des MED ont déjà pris en charge un patient dont le motif d’intervention était la survenue d’un EIG suite à une prise médicamenteuse.
83% des IDE et MED pensent qu’un pharmacien serait utile pour assurer la PV (74% des IDE et 80% des MED pensent à un temps partiel ; 9% des IDE et 3% des MED à un temps plein).
CONCLUSION :
Il est constaté l’importance de la PV et des problématiques rencontrées au sein des SAMU/SMUR. La majorité des MED et des IDE sont conscients de la nécessité de déclaration des EI. Cependant, par manque de temps, par la complexité ou la méconnaissance de la procédure, ou par simple oubli, seul 1 EI sur 5 fait l’objet d’une déclaration.
Se pose les questions de l’information et de la facilitation administrative des déclarations d’EI. Il se pose aussi la question l’opportunité de la présence d’un pharmacien dédié à chaque SAMU/SMUR, ce qui conforterait le rôle fondamental d’observatoire épidémiologique et de recherche des SAMU/SMUR.
Pas de conflit d’intérêt
Alison DE LAFORCADE (Gonesse), Camille CHUPIN, Omar CHARAI, Gwladys MOADOUME, Chloé CHOMARAT, Nathalie ROUDIAK, Philippe LAKHNATI, Nordine NEKHILI
16:00 - 17:00
#33222 - FC10-06 SPÉCIFICITÉS DE LA GESTION MÉDICAMENTEUSE EN SMUR.
FC10-06 SPÉCIFICITÉS DE LA GESTION MÉDICAMENTEUSE EN SMUR.
INTRODUCTION :
Les prises en charge par SMUR imposent l’utilisation de médicaments (MDT) de classes pharmaco-thérapeutiques différentes, sur des patients souvent graves et inconnus, sur des situations difficiles.
Il semble pertinent d’étudier la gestion du circuit des MDT dans ces services, et de suggérer des pistes d’amélioration le cas échéant.
MÉTHODE :
Des observations ont été réalisées au sein de différents SAMU et SMUR dans le but d’étudier le circuit complet des MDT. A partir de ces observations, un questionnaire représentatif de la pratique courante, destiné aux médecins (MED) et infirmiers (INF) a été adressé à 100 SMUR en mars 2021.
RÉSULTATS:
124 questionnaires ont été retournés, issus de 41 SMUR (12% des SMUR).
L’analyse des résultats met en évidence des problématiques :
A l’issue des commandes, les MDT sont stockés dans les réserves des SMUR, puis répartis dans les placards et les sacs d’intervention des véhicules, puis utilisés auprès des patients, imposant de nombreux contrôles d’étapes.
Des produits entamés sont laissés dans les services après intervention, notamment des produits stupéfiants dont la traçabilité impose une rigueur toute particulière.
L’éloignement géographique, la gravité des patients, la fréquence aléatoire des motifs, la diversité des pathologies et la péremption propre à chaque produit induisent une imprévisibilité de consommation compliquant la gestion des commandes, et interdisant toute carence médicamenteuse sur intervention.
Le stationnement à l’extérieur des véhicules impose un suivi et une gestion particulière pour les MDT thermosensibles, Il en est de même pour l’utilisation de certains MDT en extérieur en période de froid ou de canicule.
L’activité induit des prescriptions orales, dans des contextes pouvant faciliter les confusions.
On retrouve des risques de confusion des MDT utilisés par la similitude des étiquetages.
A cette gestion s’ajoute celle des stocks relatifs à l’anticipation des situations de crises, comme les épidémies, les Afflux Massifs de Victimes, les risques N.R.B.C.
83% des IDE et MED pensent qu’un pharmacien serait utile au SMUR pour assurer la gestion médicamenteuse et la pharmacovigilance.
CONCLUSION :
Il est constaté́ l’importance de la gestion médicamenteuse et des problématiques rencontrées au sein des SAMU/SMUR.
Se pose la question de l’opportunité de la présence d’un pharmacien dédié au sein de chaque service.
Pas de conflit d’intérêt
Alison DE LAFORCADE (Gonesse), Omar CHARAI, Camille CHUPIN, Gwladys MOADOUME, Chloé CHOMARAT, Philippe LAKHNATI, Nathalie ROUDIAK, Nordine NEKHILI
16:00 - 17:00
#33412 - FC10-07 Expérimentation d’une Unité Mobile de Télémédecine (UMT), bilan à un an.
FC10-07 Expérimentation d’une Unité Mobile de Télémédecine (UMT), bilan à un an.
Introduction
Devant la pénurie d’offre de soin, l’organisation de la prise en charge des soins non programmés au domicile des patients les plus fragiles est de plus en plus difficile.
Pour répondre à la situation, nous avons déployé des infirmiers formés et équipés de moyens de téléconsultation assistée au domicile des patients.
Nos objectifs sont de favoriser le maintien des personnes les plus fragiles à domicile (ou en EHPAD), d’améliorer les parcours de soins de proximités et d’éviter des adressages aux urgences non nécessaires.
Nous vous proposons un bilan à un an.
Matériel et méthode
D’octobre 2021 à octobre 2022, nous avons déployé deux véhicules accompagnés par un infirmier formé et disposant du matériel de téléconsultations. Horaires d’activités étaient : 8h30 à 18h30 7j/7.
La prescription des téléconsultation assistées était faites par les médecins régulateurs et ne pouvait être réalisée qu’en cas d’indisponibilité du médecin traitant, de SOS médecins ou maison de santé de proximité. La téléconsultation était effectuée par un médecin généraliste au sein d’un cabinet de téléconsultation.
La présence d’une infirmière permettait de faire un premier bilan, d’accompagner le patient pendant la téléconsultation et de s’assurer de la bonne compréhension des questions et des prescriptions du médecin (remise ordonnance et compte-rendu).
Résultats
2152 patients inclus, 1837 patients laissés au domicile soit 86%.
Moyenne d’âge : 51 ans. 37% des patients > 70 ans. Sexe ratio : 64% de femmes.
Motif 21% petite traumatologie, 15% pathologies digestives, 12% COVID, 11% pathologies respiratoires, 10% pathologies infectieuses.
Temps d’occupation : 1,5h/consultation soit 7 consultations/jour/umt.
Discussion
Les principaux bénéfices de notre évaluation sont le maintien des patients les plus fragiles au domicile, la limitation des consultations non nécessaires aux urgences et une meilleure utilisation des ressources territoriale. Sachant que 40% des consultations aux urgences sont les personnes âgées de 80 ans et plus, avec un temps de passage aux urgences important (enquête nationale sur les urgences 2002).
Conclusion
Notre évaluation montre l’utilité de ces équipes mobiles. Une des limites du dispositif est la saturation rapide des équipes. Il est important de pérenniser ce système et d’en augmenter son activité. C’est un service innovant essentiel pour la prise en charge des soins non programmés notamment pour les déserts médicaux.
Chloé GODOFFE (Melun), Nicolas BRIOLE, Alain Gil MPELA, Damien Hervé DU PENHOAT, Fabien LY, Lionel LAMHAUT, Frank GOES, François DOLVECK
16:00 - 17:00
#33443 - FC10-08 Expérience d'un service d'aide médicale urgente dans l'évacuation sanitaire aérienne: A propos de 120 cas.
FC10-08 Expérience d'un service d'aide médicale urgente dans l'évacuation sanitaire aérienne: A propos de 120 cas.
Introduction:
L’évacuation sanitaire aérienne (AirEvac) est l'extraction par avion ou hélicoptère d'une personne ayant été blessée ou souffrant d'un problème de santé en vue de lui apporter les soins médicaux adaptés à impossible à prodiguer sur place. Elle nécessite la stabilisation préalable des patients avant le décollage, ainsi que l’anticipation et la prévention des complications à bord
Objectif:
Nous nous proposons d’étudier les caractéristiques épidémiologiques et les indications thérapeutiques des missions d’Air Evac effectuées par notre Service d'aide médicale urgente (SAMU).
Matériel:
Il s’agit d’une étude rétroprospective descriptive réalisée au sein de notre SAMU sur une période de 4 ans (janvier 2018 - décembre 2021). Nous avons inclus toutes les missions d'AirEvac effectuées par notre SAMU durant cette période. Nous avons recueillis les données épidémiologiques et thérapeutiques de ces missions.
Résultats:
Nous avons colligés 120 évacuations aéromédicales réalisés sur la période de 4 ans allant de 2018 à 2021. Le moyen aérien utilisé était un hélicoptère UH60 dans 50% des cas, un avion bimoteur L410 dans 48% des cas et un avion de transport C130 dans 2% des cas. Les patients étaient directement pris en charge au lieu de l’accident dans 70 % des cas , le reste était des transferts secondaires des hôpitaux de prise en charge initiale. L’indication d’AirEvac, était une cause traumatique dans 82% des cas , une blessure par arme conventionnelle dans 5% des cas et un syndrome coronarien aigu ST+ dans 4% des cas. Les patients sous assistance respiratoire mécanique constituait 35% des cas. Un geste de drainage thoracique avant le transport a été nécessaire dans 3% des cas et le vol à basse altitude a été indiqué dans 22% des cas. L’évolution des patients pendant l’Airevac était bonne dans 87 % cas et aucun décès n’a été déploré. Les services d’accueil étaient le service des urgences dans 50 % des cas , l’unité des soins intensifs dans 26 % des cas et la salle de cathétérisme cardiaque dans 3% des cas .
Conclusion:
L’Airevac est un élément important de la prise en charge pré-hospitalière dans la prise en charge des blessés. Il permet une évacuation rapide et sécurisée du patient vers les structures sanitaires adaptées. Néanmoins , il nécessite une organisation rigoureuse des équipes d’intervention et une préparation et un conditionnement optimal du patient avant le transport d’où l’interet des exercices de simulation et de formation continue.
Sonia SLIMI, Jihene KAROUIA, Jihéne MEZOUGHI, Monia CHIHAOUI, Ichraf DRIDI, Saloua KACEM, Mekki BEN SALAH (TUNIS, Tunisie)
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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"Mercredi 07 juin"
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AM05
16:00 - 17:30
Atelier Médecins
Sédation procédurale
Evaluation SAMU / SMUR
Coordonnateur :
Vincent BOUNES (Coordonnateur, Toulouse)
Conférenciers :
Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Toulouse), Emilie DEHOURS (Médecin) (Conférencier, Toulouse)
Rappeler les indications et modalités de réalisation de la sédation procédurale.
Préciser la place des médicaments les plus utiles (propofol, kétamine, etc.) au travers de cas cliniques vidéo interactifs.
Proposer les bases d’un protocole de sédation procédurale que chaque intervenant ramènera dans son centre afin de le faire valider par les partenaires de son institution.
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Salle 353 |
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"Mercredi 07 juin"
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CMS13
16:00 - 17:30
Conférence Médico-Soignants
Arrêt cardiaque - ce qui compte pour améliorer le pronostic
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Thérapeutique
Modérateurs :
Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy), Florence DUMAS (PUPH) (Paris)
Coordonnateur :
Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
Dans cette session les orateurs nous présenterons les dernières avancées pour tenter d'améliorer la prise en charge de l'arrêt cardiaque à chaque maillon de la chaine de survie.
16:00 - 17:30
Faire masser plus tôt (conseil téléphonique et citoyens sauveteurs).
Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Conférencier, Grenoble)
16:00 - 17:30
Défibrillation précoce (accès public, drone).
Matthieu HEIDET (Médecin) (Conférencier, Créteil)
16:00 - 17:30
Réanimation spécialisée et arrêt réfractaire.
François JAVAUDIN (Emergency physician) (Conférencier, Nantes)
16:00 - 17:30
Après la RACS.
Alain CARIOU (PUPH) (Conférencier, Paris)
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Salle Maillot |
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"Mercredi 07 juin"
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AMS34 C
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants
Simulation en pédiatrie
Pédagogie - Enseignement - Formation
Coordonnateur :
Gilles JOURDAIN (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers :
Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Gilles JOURDAIN (Responsable médical) (Conférencier, Clamart), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Céline MENANTEAU (Infirmière) (Conférencier, Clamart), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Bobigny)
OP1 : Reconnaissance de la gravité d’un état clinique de manière objective (utilisation d’algorithmes reconnus = ERC)
OP2 : Prise en charge de défaillances circulatoires et ventilatoires de manière protocolisée (toujours les algorithmes)
OP3 : Notion de leadership, communication, surveillance de la situation, support mutuel… les bases du travail en interprofessionnalité
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Salles 221-222-223 |
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"Mercredi 07 juin"
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AMS35 C
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants
Simulation de plan ORSEC Nombreuses Victimes avec figurines et moyens de communication
Catastrophe SSE CUMP
Coordonnateur :
Florent GACHET (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers :
Florent GACHET (soignant) (Conférencier, Rouen), Antoine LEFEVRE-SCELLES (Medical doctor) (Conférencier, Rouen)
En immergeant les participants dans une catastrophe entièrement scénarisé sur plateau, cet atelier a pour principal objectif de faire acquérir les principes de communication et d’organisation dans de telles situations. La simulation est organisée autour de la reproduction d’un village et l’évènement est matérialisé par plusieurs centaines de figurines, véhicules, un hôpital et des bâtiments de ville (Playmobil®).
Les participants mettent en place un plan ORSEC "nombreuses victimes" (Organisation de la Réponse de la Sécurité Civile) et doivent réorganiser l'activité des hôpitaux pour faire face à l’afflux massif de victimes.
Les participants sont répartis en quatre groupes : Le groupe chantier et PMA (Poste Médical Avancé), le groupe poste de commandement, le groupe régulation du SAMU et le groupe hôpital. Les participants doivent ainsi s’organiser en équipe et communiquer par le biais de téléphones et de talkies walkies pour faire face à cette situation de crise. Divers outils sont également mis à leur disposition pour rythmer la séquence : fiches "objectifs" et "état des lieux", photographies aériennes...
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Salles 224-225-226 |
17:00 |
"Mercredi 07 juin"
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FC11
17:00 - 18:00
Flash communications
Imagerie
Modérateur :
Julie DUMOUCHEL (MD) (Tours)
17:00 - 18:00
#33015 - FC11-01 PErTinence des SCANners realisés par le SMUR avant l’admission en REAnimation. Etude PETSCANREA.
FC11-01 PErTinence des SCANners realisés par le SMUR avant l’admission en REAnimation. Etude PETSCANREA.
Introduction
Dans notre département, le ‘détour’ par le scanner est volontiers préconisé par les réanimateurs. Nous avons souhaité en évaluer la pertinence.
Méthodes
Etude rétrospective, monocentrique.
Inclusion : patient transporté par le SMUR de notre hôpital et admis en réanimation dans le même hôpital de janvier 2020 à février 2022.
Exclusion : COVID (ou suspicion), suivi hospitalier non disponible.
Paramètres : âge, sexe ; motif de recours : arrêt cardiaque, collapsus, dyspnée, hémorragie, troubles de conscience ; Glasgow, PAS, FC, SpO2, température ; scanner avant réanimation (SAR), horaires de prise en charge et suivi hospitalier : scanner dans les 48 heures, support ventilatoire ou hémodynamique, durée de séjour et décès.
Critères de jugement : SAR jugé pertinent si modification de prise en charge ou si l’absence de SAR induisait une perte de chance. Adjudication sur dossier par un urgentiste ; au besoin avec deux réanimateurs.
Résultats
Sur 121 patients inclus, 48(40%) avec un SAR dont 39(81%) jugés pertinents. Ce SAR révélait des anomalies dans 29(74%) cas (dont 13 lésions pulmonaires, 12 AVC, 4 pneumothorax). Le recours au SAR variait avec motif de recours et paramètres vitaux (Tableau).
Des critères étudiés, seul de Glasgow (haut) était associé à la non-pertinence du SAR [10(9-15) vs 3(3-11) ; p=0,2]. Durée de séjour et décès identiques dans les deux groupes.
Conclusion
Le ‘détour’ par le SA fréquemment préconisé par ‘nos’ réanimateurs semblait le plus souvent pertinent.
Marie-Inès LAKHLIFI (Bobigny), Sheila GASMI, Stéphane GAUDRY, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Maryl NGUYEN VAN TINH, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE, Frédéric ADNET
17:00 - 18:00
#33065 - FC11-02 Evaluation de la prescription de radiologie anticipée par l’infirmier d’accueil des urgences.
FC11-02 Evaluation de la prescription de radiologie anticipée par l’infirmier d’accueil des urgences.
Introduction : Cette étude visait à déterminer si la prescription anticipée de radiologie par l’infirmier à l’accueil des urgences (autorisée par le pacte de refondation des urgences) permet de diminuer le temps de passage des patients admis pour un traumatisme de membre supérieur ou inférieur et ce de façon isolée.
Matériel et Méthode : Les patients majeurs consultant aux urgences pour un traumatisme simple et isolé de l’extrémité du membre supérieur (MS) ou inférieur (MI) de moins de 8 jours ont été affectés alternativement de façon séquentielle au groupe « prescription anticipée » (EPRAPIC), et « prise en charge classique » (contrôle). Dans le groupe « prescription anticipée », l’indication de radiographie était évaluée par l’infirmier d’accueil et d’orientation (IOA), préalablement formé, et réalisée le cas échéant avant le 1er contact avec le médecin. Les durées moyennes de séjours (DMS) aux urgences, mesurées à partir des données enregistrées par le logiciel des urgences, ont été comparées entre les deux groupes.
Résultat : Au total, 432 patients sont inclus entre septembre 2021 et avril 2022, dont 215 dans le groupe EPRAPIC et 217 dans le groupe contrôle. Parmi eux, 186 (43,0%) présentaient un traumatisme du MS, et 246 (57,9%) du MI. Seuls 5 patients n’ont pas bénéficié d’imagerie au cours du passage aux urgences, dont 2 dans le groupe EPRAPIC et 3 dans le groupe contrôle. La DMS était de 159 minutes (±80,3) dans le groupe contrôle, versus 125,6 (±79,5) dans le groupe EPRAPIC, soit une diminution moyenne de 33,4 minutes IC95% [18,3 ; 48,5] (p<10-3). Cette diminution de DMS était observée pour les MS (Delta : 34,6 min [8,3 ; 61,0]), comme pour les MI (Delta : 32,6 [15,0 ; 50,2]). Au cours du séjour aux urgences, on ne retrouvait pas de différence de délai de contact avec l’IOA (p=0,98), de délai de réalisation des radiologies prescrites (p=0,95), ni de délai avant 1er contact avec le médecin (p=0,23)
Discussion : La prescription de radiologie anticipée par l’infirmier d’accueil dans notre service des urgences permet une diminution de la durée moyenne de séjour (33,4 minutes IC95% [18,3 ; 48,5] (p<10-3)) des patients reçus pour traumatisme léger de membre supérieur ou inférieur.
Conclusion : Ce type de protocole de soins anticipé n’est pas unique. Malheureusement, ces derniers ne sont que trop peu évalués et ne font que peu l’objet d’études scientifiques bien menées.
aucun
Kevin PLANCHON (caen), Antoine BLAIZOT, Lydia GUITTET, Morgan THOUROUDE, Richard MACREZ, Simon ENOUF
17:00 - 18:00
#33104 - FC11-03 Pertinence du scanner cérébral sur la prise en charge des traumatismes crâniens chez les patients de plus de 65 ans, Glasgow 15, sous anticoagulants ou antiagrégants plaquettaires aux urgences.
FC11-03 Pertinence du scanner cérébral sur la prise en charge des traumatismes crâniens chez les patients de plus de 65 ans, Glasgow 15, sous anticoagulants ou antiagrégants plaquettaires aux urgences.
Introduction : Le traumatisme crânien sous anticoagulation ou anti-agrégation est un motif de consultation fréquent aux urgences, notamment dû au vieillissement de la population. Le scanner est l’examen de référence pour rechercher un saignement. Cependant il est couteux, irradiant, et son utilisation augmente le temps de passage aux urgences. Enfin, la présence d’un saignement semble rarement suivie d’une intervention neurochirurgicale.
Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective, multicentrique, incluant 493 patients de plus de 65 ans, Glasgow 15, traités par antiagrégants plaquettaires ou anticoagulants, ayant consulté aux urgences pour un traumatisme crânien. Le critère de jugement principal était la présence d’un saignement intracrânien. Les critères de jugement secondaires étaient la recherche des facteurs prédisposant un saignement, la comparaison du taux d’hospitalisation, de la mortalité à 30 jours et la prise en charge spécialisée des patients.
Résultats : Le taux de saignement intracrânien est de 5,68% (IC95% [3,64 ; 7,72]). Parmi les antécédents, seule la cardiopathie ischémique est significativement associée à la présence d’un saignement (OR = 2.801 [1.168 ; 6.550] p = 0.007). Parmi les patients présentant un saignement, la prise en charge médicamenteuse (OR = 102.269 [34.178 ; 343.070] p < 0,0001) et l’hospitalisation (OR = 10.807 [3.2297 ; 56.7012] p < 0.0001) sont significativement augmentées. A l’inverse, le taux de prise en charge neurochirurgicale et la mortalité à 30 jours sont inchangées.
Conclusion : Nos résultats sont en corrélation avec les données de la littérature. Ils laissent penser que les indications du scanner cérébral pourraient être revues. La surveillance neurologique pourrait également être réalisée au domicile dans certains cas. Ces résultats nécessiteraient une étude prospective de plus grande envergure pour être confirmés.
Paul MACQUAIRE (CAEN), Nicolas DARDAINE, Emilie ROUSSELET
17:00 - 18:00
#33161 - FC11-04 Mise en place de réunions entre pairs afin d'améliorer la pertinence des demandes de tomodensitométrie aux Urgences.
FC11-04 Mise en place de réunions entre pairs afin d'améliorer la pertinence des demandes de tomodensitométrie aux Urgences.
Introduction : Les services d’urgence subissent une affluence croissante, parfois liée à des délais d’accès à l’imagerie prolongés. Certains examens complémentaires d’imagerie réalisés aux urgences ne sont pas pertinents, et la mise en place de réunions entre pairs pourrait permettre d’en discuter et limiter le nombre. L’objectif de ce travail était d’évaluer l’impact de la discussion entre médecins urgentistes sur l’amélioration de la pertinence des demandes de tomodensitométries, pour des patients virtuels, au cours de réunions formalisées entre pairs.
Méthodes : Lors de cette étude prospective et monocentrique, ont été mises en place des réunions regroupant les urgentistes exerçant au sein de notre service. Durant ces séances, 4 dossiers pour lesquels la demande de tomodensitométrie avait préalablement été jugée non pertinente par un comité d’experts étaient discutés, après une présentation neutre. Ce travail s’est déroulé de décembre 2021 à avril 2022. Le critère principal de jugement était la modification de réponse à la question : « réaliseriez-vous une TDM pour ce patient ? », posée avant puis après discussion entre pairs. L’influence de facteurs tels que l’expérience et le secteur d’activité principal des médecins a également été étudiée, et la satisfaction des participants a été évaluée.
Résultats : 78% des médecins ont participé. La discussion a modifié 37 réponses (17%), de façon similaire dans les deux directions : une réponse positive est devenue négative dans 19 cas, et une réponse négative est devenue positive dans 18 cas. La réponse à la question était négative avant et après discussion dans respectivement 148 (69%) et 149 (69%) cas. Onze (20%) et 10 (19%) médecins donnaient une réponse négative pour les 4 dossiers présentés respectivement avant et après. L’abstention variait selon les dossiers et les séances. L’activité au SAMU augmentait significativement la probabilité de réponse négative avant discussion, mais pas après discussion. Une réponse négative avant discussion était le seul facteur associé significativement à une réponse négative après discussion. La note de satisfaction moyenne des médecins était de 92%.
Conclusion : Dans ce travail, les réunions entre pairs n’ont pas modifié de façon significative la proportion d’abstention de demande de tomodensitométrie. Les modalités de réalisation de ces réunions doivent être ajustées et ce travail poursuivi, afin de diminuer le nombre de demandes d’examens non pertinentes.
Aucun conflit d'intérêt
Pierre LÉAUTÉ (Nantes), Océane PETTINOTTI, Gwenolé PINEAU, Sylvain TRIHAN, Eric BATARD
17:00 - 18:00
#33248 - FC11-05 Traumatisme crânien léger chez les patients de plus de 65 ans et pertinence du scanner cérébral : Étude rétrospective monocentrique.
FC11-05 Traumatisme crânien léger chez les patients de plus de 65 ans et pertinence du scanner cérébral : Étude rétrospective monocentrique.
Introduction : Le traumatisme crânien léger est un motif fréquent de consultation aux Urgences, notamment chez les sujets âgés. Dans la plupart des cas, aucune lésion hémorragique n’est retrouvée au scanner et le taux d’indication neurochirurgicale reste faible. L’objectif de cette étude était d’évaluer la pertinence du scanner cérébral en cas de traumatisme crânien léger et son impact dans la prise en charge thérapeutique.
Méthode : Étude rétrospective, descriptive réalisée chez tous les patients âgés de plus de 65 ans admis pour traumatisme crânien léger et ayant bénéficié d’une tomodensitométrie cérébrale aux Urgences Adultes du CHU de Rouen du 1er janvier au 31 décembre 2021. Le critère de jugement principal était la survenue d’une hémorragie cérébrale post-traumatique. Les critères de jugement secondaires étaient les modifications thérapeutiques induites par le scanner et la recherche de facteurs de risque d’hémorragie cérébrale. Une analyse multivariée avec modèle de régression logistique a été réalisée.
Résultats : Parmi 1058 patients inclus, 1047 (99.0%) ont été analysés. Les patients présentant un traumatisme crânien léger et ayant bénéficié de la réalisation d’un scanner cérébral avaient un âge moyen de 84 ans et 76 d’entre eux (7%) présentaient une hémorragie cérébrale. Parmi ces patients présentant une hémorragie cérébrale, 2 (2.6%) ont bénéficié d’une intervention neurochirurgicale avec un taux de mortalité nul à J7 et J30. En analyse univariée, les anticoagulants seuls (OR 1,0, IC 95% 0,5-21), les antiagrégants seuls (OR 1,2, IC 95% 0,6-2,6), l’association des deux traitements (1,0, IC 95% 0,1-5,7) n’étaient pas associés à un taux de saignement plus élevé, au même titre que l’âge et le sexe. Les facteurs prédictifs d’hémorragie cérébrale mis en évidence étaient les symptômes « amnésie » (OR 1,82 IC95% 1,05-3,18) et « vomissement » (OR 5,46 ; IC 95% 1,84-16,4) et un score de Charlson > 9 (OR 2,05 ; IC 95% 1,01-4,18).
Conclusion : Parmi les patients de plus de 65 ans admis aux Urgences pour traumatisme crânien léger, 7% d’entre eux présentaient une hémorragie cérébrale, dont 3% ont bénéficié d’une intervention neurochirurgicale. De nombreux scores d’aide à la décision sur la réalisation d’un scanner cérébral ont été établis mais il serait intéressant d’étudier si leur utilisation montrent une réduction du nombre de scanners réalisés.
Aucun conflit d'intérêt, de quelque nature que ce soit n'est recensé dans le cadre de la réalisation de cette étude.
Mallaury ALLEMAND (ROUEN), Megane CHAPIN, Mehdi TAALBA, Luc Marie JOLY
17:00 - 18:00
#33283 - FC11-06 Evolution de la fonction rénale dans les suites d’une tomodensitométrie avec injection de produit de contraste iodé chez des patients consultant aux urgences et présentant une insuffisance rénale aigue : étude rétrospective.
FC11-06 Evolution de la fonction rénale dans les suites d’une tomodensitométrie avec injection de produit de contraste iodé chez des patients consultant aux urgences et présentant une insuffisance rénale aigue : étude rétrospective.
Introduction : La demande d’une imagerie par tomodensitométrie (TDM) avec injection de produit de contraste iodé (PCI) chez des patients insuffisants rénaux est fréquente en médecine d’urgence. Peu de données existent sur l’évolution de l’insuffisance rénale aigüe (IRA) avant l’injection de PCI. Nos objectifs sont de déterminer la proportion d’évolution défavorable de la fonction rénale à J7 post injection de PCI chez des patients en IRA devant bénéficier d’une TDM injectée lors de leur prise en charge aux urgences, et d’analyser les facteurs de risque d’altération de la fonction rénale.
Méthode : étude rétrospective menée dans les urgences d’un CHU. Les dossiers de patients ayant réalisé une TDM lors du passage aux urgences ont été extraits de la base des dossiers médicaux informatisée sur une période de 2 ans. Les dossiers des patients présentant une IRA selon le score KDIGO et ayant bénéficié d’une injection de PCI ont été inclus. L’évolution défavorable est définie par un critère composite (décès, dialyse, ou doublement de la créatinine sérique) dans les 7 j post injection de PCI. Les facteurs de risque sont recherchés par régression logistique multivariée.
Résultats : 207 patients sont analysés, 44 % sont des femmes, l’âge médian est de 79 ans. L’IRA est classée KDIGO 1 chez 147 (71 %) patients, KDIGO 2 chez 245 (22%) patients et KDIGO 3 chez 15 (7%) patients. La proportion d’évolution défavorable est de 22% (IC95% : 16; 28), et de 5 % (IC95% [3; 9]) en excluant la mortalité du critère composite. Les facteurs associés à l’évolution défavorable sont : les lactates sériques OR:1,52 (IC95% : 1,39 ; 2,24), l’urée OR:1,08 (IC95% : 1,03 ; 1,14), le stade KDIGO 2 vs KDIGO 3 OR:0,02 (IC95% : 0,01 ; 0,33), la saturation OR:0,85 (IC95% : 0,76 ; 0,95), le Glasgow OR:0,38 (IC95% : 0,18 ; 0,79), le volume de remplissage OR:0,10 (IC95% : 0,02 ; 0,38) et vancomycine ou amikacine vs aucun antibiotique OR:10,37 (IC95% : 1,95 ; 56,2).
Conclusion : L’injection de PCI chez un patient en IRA aux urgences est une situation critique avec un risque d’évolution défavorable élevé. Les facteurs associés rendent compte de la gravité de la situation des patients. Des études prospectives sont nécessaires pour analyser le lien de causalité et explorer les thérapeutiques préventives (dont le remplissage), ou les doses de PCI.
Aucun
Guilhem SERANE (Montpellier), Martin DARLET, Lionel MOULIS, Guillaume JEANTET, Bruno LEHODEY, Sophie LEFEBVRE, Mustapha SEBBANE
17:00 - 18:00
#33452 - FC11-07 La résonance magnétique est-elle une plus value après une scan cérébral négatif dans l'accident ischémique transitoire.
FC11-07 La résonance magnétique est-elle une plus value après une scan cérébral négatif dans l'accident ischémique transitoire.
L'ajout des résultats de la neuroimagerie aux scores cliniques peut prédire de manière fiable le risque précoce d'AVC après un accident ischémique transitoire (AIT) ou un AVC mineur.
Objectifs
Parmi les patients ayant reçu un diagnostic clinique d'AIT ou d'AVC mineur au service des urgences (SU), nous avons cherché à établir si le score canadien d'AIT pouvait prédire un infarctus aigu sur une IRM précoce lorsqu'une tomodensitométrie (TDM) initiale était négative pour un accident vasculaire cérébral.
Méthodes
Les patients avec un diagnostic clinique d'AIT/AVC mineur au service des urgences ont été sélectionnés dans la cohorte prospective multicentrique utilisée pour la validation du score canadien d’AIT sur une période de 11 ans allant de juin 2006 à mai 2017. Les résultats d’IRM des patients avec un premier scanner négatif réalisé à l'urgence ont été inclus. Le taux d'AVC ultérieur à sept, 30 et 90 jours, évalué par des experts, a été analysé pour tous les scores en fonction des résultats de l'IRM. Le risque de positivité de l'imagerie pondérée en diffusion (DWI) correspondant à un infarctus aigu sur IRM a été déterminé en fonction du score canadien.
Résultats
Sur les 1048 patients avec une TDM négative, 12,4 % ont été classés à faible risque sur le score canadien, 72,0 % à risque moyen et 15,5 % à haut risque. La positivité de l'IRM était de 15,4 %, 30,4 % et 50,0 % pour les groupes à risque faible, moyen et élevé, respectivement. Les événements d'AVC/AIT ultérieurs à 7, 30 et 90 jours étaient plus élevés si les lésions ischémiques étaient confirmées par IRM. Dans le groupe à faible risque, la récidive d'AVC s'est produite une fois (5,0 %) à 7 jours et deux fois (10,0 %) à 90 jours. Dans le groupe à risque moyen, une récidive d'AVC ultérieure a été observée 43 (18,8 %), 48 (21,0 %) et 51 (22,3 %) fois à 7, 30 et 90 jours, respectivement. Pour le groupe à haut risque, une récidive d'AVC est survenue chez 18 (22,7%) patients dans les 7 premiers jours et chez 20 (24,7%) à 30 jours alors qu'aucun autre événement ultérieur n'a été observé à 90 jours.
Conclusion
Chez les patients avec AIT/AVC mineur diagnostiqués aux urgences avec un scanner négatif, des lésions ischémiques ont été trouvées chez 1 patient sur 6 du groupe à faible risque au score canadien, 30,4 % dans le groupe à risque moyen et 50,0 % dans le haut risque à l'IRM. L’utilisation des ressources post TDM cérébrale négative pourrait être guidée par le score canadien d’AIT.
subventions nationales en recherche clinique
Matthieu ROBITAILLE, Marcel ÉMOND (Québec, Canada), Pierre-Gilles BLANCHARD, Ian STIELL, Jeff PERRY
17:00 - 18:00
#33457 - FC11-08 Évaluation de la demande de radiographies anticipées par l’Infirmier Organisateur d’Accueil (IOA) aux urgences du CHU d’Angers.
FC11-08 Évaluation de la demande de radiographies anticipées par l’Infirmier Organisateur d’Accueil (IOA) aux urgences du CHU d’Angers.
Introduction : La surcharge des urgences est une problématique majeure depuis plusieurs années. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de la demande de radiographies anticipées sur le délai de prise en charge des patients sans nuire à la qualité des soins.
Méthode : Cette étude monocentrique observationnelle rétrospective a été réalisée en deux phases : une phase-avant (de décembre 2019 à mi-février 2020) et une phase-après (de décembre 2021 à mi-février 2022), avec la mise en place du protocole de radiographies anticipées. Les patients âgés de plus de 18 ans présentant un traumatisme périphérique bénin, sans critère de gravité et datant de moins de 8 jours pouvaient être inclus.
Des analyses utilisant des régressions linéaires ont été réalisées.
Résultats : 1458 patients ont été inclus, 735 en phase 1 et 723 en phase 2. La mise en place du protocole a permis une diminution du délai entre l’arrivée à l’IOA et la dernière radiographie de 49% (1h08 vs 35 minutes, p<0,0001). Il n’a, en revanche, pas montré de diminution significative sur le délai de prise en charge globale (p=0,11).
Les patients ayant bénéficié d’une radiographie anticipées ont eu moins de clichés radiographiques que les patients avant la mise en place du protocole et cette différence est significative (p<0,0001).
Il n’y avait pas de différence significative pour le nombre de retours en radiologie (p=0,22).
Conclusion : Cette étude suggère que le protocole de demandes anticipées de radiographies par les IOA en traumatologie conduit à une diminution significative du temps entre l'arrivée et la dernière radiographie sans montrer de diminution significative sur le délai de prise en charge globale.
Lucie SIMARD, Marion LE POTTIER (ANGERS)
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"Mercredi 07 juin"
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FC12
17:00 - 18:00
Flash communications
Cardiopathie, maladie thromboembolique et anticoagulation
Modérateur :
Papa GUEYE (Directeur Médical) (Fort de France, Martinique)
17:00 - 18:00
#32923 - FC12-01 Evaluation de la prise en charge des suspicions de thromboses veineuses profondes des membres inférieurs aux urgences dans notre centre hospitalier.
FC12-01 Evaluation de la prise en charge des suspicions de thromboses veineuses profondes des membres inférieurs aux urgences dans notre centre hospitalier.
Objectif : Evaluer la prise en charge diagnostique et thérapeutique de la suspicion de thrombose veineuse profonde (TVP) aux urgences dans notre centre hospitalier.
Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective mo- nocentrique du 01 janvier 2021 au 31 décembre 2021 au sein des urgences de notre centre hospitalier. Les patients inclus étaient âgés de plus de 15 ans et 3 mois et présen- taient une suspicion de TVP (étude répondant aux critères de la MR-004). Nous avons analysé cette prise en charge et sa conformité par rapport au référentiel.
Résultats : La cohorte était composée de 222 patients avec 41% d’hommes et 59% de femmes. L’âge moyen était de 53,8 +/- 20,3 ans. Le signe clinique le plus retrouvé était
une douleur de mollet pour 86,5% des cas La durée de séjour était en moyenne de 3,3 +/- 1,7 heures et le délai pour obtenir une écho-doppler veineuse des membres inférieurs (EDVMI) de 2,6 +/- 1,6 heures. 112 patients avaient pu bénéficier d’une EDVMI dont 49 par des urgentistes et avec 24 retrouvant une thrombose veineuse profonde. Une anti- coagulation avait été introduite pour 44 patients dont 31 en anticoagulation curative et avec 50% d’anticoagulants oraux directs, associée à des bas de contention pour 23 pa- tients. Une échographie spécialisée de contrôle avait été prescrite pour 50 patients. Les résultats sur le critère principal montrait une prise en charge adaptée pour 77,7% patients s’il y avait un dosage de d-dimères et pour 49,9% s’il n’y avait pas de dosage de d-di- mères. Lorsqu’une EDVMI était réalisée d’emblée, la prise en charge était adaptée dans 65% des cas.
Conclusion : Notre étude montre que la prise en charge n’est pas adaptée chez les pa- tients n’ayant pas bénéficié d’une EDVMI ou ceux ayant une EDVMI réalisée d’emblée et retrouvée normale avec l’oubli de prescription à distance d’une échographie spécialisée.
Dimitri FERRY (Lille), Sabrina ALONZO, Antoine DE LUCCA, Frederic BATTIST, Eric WIEL
17:00 - 18:00
#33040 - FC12-02 Evaluation des démarches diagnostiques réalisées lors des suspicions de thromboses veineuses aux urgences : Etude THROMBURG.
FC12-02 Evaluation des démarches diagnostiques réalisées lors des suspicions de thromboses veineuses aux urgences : Etude THROMBURG.
INTRODUCTION : La démarche diagnostique lors d’une suspicion de TVP (thrombose veineuse profonde) comporte différents enjeux. Premièrement, ne pas méconnaitre un diagnostic dont l’évolution sans traitement pourrait conduire à une EP (embolie pulmonaire)
potentiellement fatale. Deuxièmement, ne pas introduire à tort un traitement anticoagulant pouvant être responsable d’effets secondaires en particulier une hémorragie grave potentiellement fatale également. Et enfin, limiter les investigations afin de ne pas prolonger les durées de passage aux urgences, l’engorgement des structures hospitalières et le coût des soins. Notre étude avait comme objectif principal d’analyser si les prises en charge diagnostiques de la TVP étaient conformes aux recommandations nationales et internationales. Les objectifs secondaires étaient d’analyser les facteurs de risque de prise en charge inadéquate et d’analyser l’impact d’une prise en charge optimisée selon les recommandations sur la durée de séjour aux urgences ainsi que sur la prescription d’une anticoagulation d’attente.
METHODE : Il s’agissait d’une étude rétrospective des patients pris en charge pour une suspicion de TVP aux urgences au cours de l’année 2019. Nous avons évalué les facteurs de risque de prise en charge inadéquate en objectif secondaire. L’accord du comité d’éthique et une déclaration CNIL ont été obtenu.
RESULTATS : Un total de 163 patients a été inclus dans l’étude. Parmi ces patients 85,88% (n=140/163) (IC à 95% : 0,77 – 0,91) ont bénéficié d’une prise en charge diagnostique conforme aux recommandations. Parmi ceux dont la démarche était inadéquate on note une tendance à l’utilisation de l’échographie veineuse de compression 4 points comme examen complémentaire d’exclusion sans évaluation de la probabilité clinique. L’analyse de l’impact d’une prise en charge optimisée selon les recommandations a montré que la prescription d’une anticoagulation curative aurait pu être évitée chez 25.76% (n=42/163) des patients. Elle n’a pas démontré de différence sur la durée de séjour aux urgences.
CONCLUSION : Notre étude révèle qu’une majorité des patients ont bénéficié d’une prise en charge diagnostique en adéquation avec les recommandations nationales et internationales, néanmoins cette prise en charge peut encore être améliorée. Il existe une sur-prescription évitable d’anticoagulants principalement dû à une méconnaissance des recommandations.
Kamil BENNOUNA (Angers), Pierre-Marie ROY, Thomas BIZOUARD, Damien DUVAL, Dominique SAVARY, Delphine DOUILLET
17:00 - 18:00
#33162 - FC12-03 Optimisation par le télésuivi du parcours de soins du patient insuffisant cardiaque chronique pris en charge aux urgences.
FC12-03 Optimisation par le télésuivi du parcours de soins du patient insuffisant cardiaque chronique pris en charge aux urgences.
Introduction : Le nombre d’hospitalisations annuelles pour syndrome d’insuffisance cardiaque aigu (SICA) est de trois en moyenne dans notre hôpital. Dans 70% des cas les patients sont admis via les urgences. Pour réduire le nombre de réhospitalisations, nous avons mis en place un programme de soins ambulatoire comprenant des analyses biologiques régulières (fréquence adaptée au patient), un bilan multidisciplinaire en Hôpital De Jour (HDJ) 1 mois après l’inclusion et un accompagnement thérapeutique réalisé à raison de 2 entretiens tous les 6 mois, parallèlement à un télésuivi sous la forme d’appel téléphoniques bihebdomadaires par des infirmiers formés. Nous avons évalué l’efficacité de ce programme à deux ans.
Résultats : De janvier 2021 à décembre 2022 nous avons inscrit 167 patients, d’âge médian de 85 [76 ;90] ans dont 73 (43.66 %) hommes. La FEVG est <40% chez 35 (20%) patients, 40 à 49% chez 23 (14%) patients et ≥50% chez 109 (66%) patients. Soixante-deux (37.13%) patients ont bénéficié d’une évaluation multidisciplinaire en hospitalisation partielle, 74 accompagnements thérapeutiques et 192 consultations de cardiologie -dont 15 en urgence- ont été réalisés. Les 5 323 questionnaires d’évaluation téléphonique recueillis ont généré 358 (6.73%) alertes orange et 29 (0.55%) alertes rouges. Le nombre de réhospitalisations de notre cohorte est passé de 163 dans l’année précédant l’inclusion, à 63 l’année suivante, soit une réduction de 61,35%. Le pourcentage de patients réadmis via les urgences est passé à 79%. La mortalité à deux ans de suivi est de 31 (18.56%) patients dont 13 (42%) pour cause cardiovasculaire. Le score médian de satisfaction des patients a été évalué à 8/10 sur une échelle de 0 à 10, celui des professionnels de santé à 7.5/10.
Conclusion : Notre parcours de soin ambulatoire basé sur le télésuivi des patients insuffisants cardiaques à distance a permis de réduire significativement la fréquence des réhospitalisations pour SICA, sans impact sur la réadmission via les urgences. Ce résultat reflète la faisabilité et l’efficacité d’un tel programme malgré l’âge avancé de nos patients. Le recours aux urgences demeure une facilité organisationnelle pour les cardiologues.
L'évaluation de ce programme a bénéficié d'une subvention par les Laboratoire Bayer
Carlos EL KHOURY (Lyon), Laetitia PARADISI, Pierre AUBERTEIN, Mathieu PLANCHET, Hugo BERNELIN, Mehdi ALEYAN
17:00 - 18:00
#33169 - FC12-04 INCIDENCE DES EVENEMENTS HEMORRAGIQUES CHEZ DES PATIENTS ANTICOAGULES AU LONG COURS : COMPARAISON Des PATIENTS SOUS ANTICOAGULANT SEUL vs PATIENTS SOUS ANTICOAGULANT et ANTI-AGREGANT PLAQUETTAIRE.
FC12-04 INCIDENCE DES EVENEMENTS HEMORRAGIQUES CHEZ DES PATIENTS ANTICOAGULES AU LONG COURS : COMPARAISON Des PATIENTS SOUS ANTICOAGULANT SEUL vs PATIENTS SOUS ANTICOAGULANT et ANTI-AGREGANT PLAQUETTAIRE.
Introduction : De nombreux patients relevant d’une anticoagulation au long cours pour une fibrillation atriale ont une prescription concomitante d’antiagrégant plaquettaire. Cela concerne les patients souffrant d’une coronaropathie et/ou d’une artériopathie stable. Cette association de 2 antithrombotiques entraine une augmentation du risque hémorragique sans pour autant justifier dans chaque indication d’un bénéfice sur le risque thrombotique ou thromboembolique. De fait, des recommandations récentes de la société européenne de cardiologie ne préconisent plus la poursuite systématique de cette association.
L’objectif principal de cette étude est de comparer deux groupes de patients : ceux sous ATC seul vs ceux sous association ATC + AAG afin de mettre en évidence, lors du passage aux urgences quel que soit la raison, une différence d’incidence d’évènements hémorragiques entre les deux groupes.
Materiel et Methode:Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique à partir du registre RATED.
Résultats : Ce travail a permis d’inclure 281 patients justifiant d’une anticoagulation au long cours pour une fibrillation atriale et qui ont été admis aux urgences d’un centre hospitalo-universitaire entre 2016 et 2021.Parmi ces patients, 142 patients (50,5%) étaient sous anticoagulant seul (ATC) et 139 patients (49,5%) sous une association anticoagulant / antiagrégant plaquettaire (ATC+AAP). Dans le groupe de patient sous ATC seul, 14,8% des patients ont présenté un évènement hémorragique (n=21) contre 20,9 % dans le groupe ATC+AAP (n=29). Le risque relatif lié à l’exposition AAG + ATC est donc de 1,4 [IC95%, 0,84 – 2,35]. Parmi les patients sous association ATC+AAP, seulement 15,2 % (n= 20) avaient une prescription qualifiée d’appropriée. Parmi les prescriptions d’ATC+AAP qualifiée d’inappropriée, 21,1% (n=25) des patients présentaient une hémorragie contre 19,0% (n=4) chez les patients sous ATC+AAP dont la prescription est qualifiée d’appropriée.
Conclusion : Compte-tenu du caractère rétrospectif de notre étude, elle ne permet que de générer des hypothèses et doit être confrontée à une étude prospective pour valider nos conclusions. Cependant, compte-tenu du nombre de patient entrant au service d’accueil des urgences avec cette association qui n’est plus recommandée, les praticiens des urgences peuvent jouer un rôle important dans l’initiation d’une réflexion de conciliation thérapeutique pour limiter l’exposition des patients à ce sur-risque hémorragique.
Daniel ROUX-BONIFACE (Clermont-Ferrand), Romain DURIF, Rémi JUAREZ, Zoe FAURE, Dora FURNON, Dorian TEISSANDIER, Jeannot SCHMIDT, Farès MOUSTAFA
17:00 - 18:00
#33337 - FC12-05 Thrombose veineuse profonde vue aux urgences : comparaison de deux scores de probabilité diagnostique.
FC12-05 Thrombose veineuse profonde vue aux urgences : comparaison de deux scores de probabilité diagnostique.
Introduction :
La thrombose veineuse profonde est une maladie vasculaire grave, fréquemment rencontrée dans les services d’urgence. Elle est associée à une morbidité et une mortalité élevées. Cependant, les signes cliques sont peu spécifiques. L’utilisation de score de prédiction clinique semble utile pour guider l’exploration par échographie. Le score de wells était le score de référence mais d’autres scores comme primary care ont été développés par la suite.
L’objectif de notre étude était de comparer la performance diagnostique de ces deux score de prédiction clinique de la thrombose veineuse profonde (TVP): primary care versus le score de wells.
Méthodes :
Il s’agissait d’une étude observationnelle prospective menée sur une période de deux ans et huit mois (janvier 2018 -aout 2020). Ont été inclus les patients de plus de 18 ans ayant consulter les urgences pour une suspicion de TVP des membres inférieurs. Les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, biologiques et thérapeutiques de ces patients ont été collectés. Nous avons calculé les deux scores pour chaque patient :le score de wells et primary care. Nous avons comparé les performances diagnostiques des deux scores en comparant leur précision dans la prédiction de la TVP et leur capacité à écarter le diagnostic en toute sécurité.
Résultats :
Nous avons inclus 249 patients. L’Age moyen était de 55+/- 17 ans avec un genre ratio de 0.7. Les principales comorbidités et les principaux facteurs de risque thromboembolique : étaient l’hypertension artérielle (30%), le diabète (25%), la dyslipidémie (13%), l’obésité (41%), les varices (25%), les antécédents personnels de maladies thrombotiques (19%), et l’alitement prolongé (16%).
Le diagnostic de TVP a été posé chez 108 patients (43%). Le score primary care avait une meilleure précision diagnostique avec une AUC=0,87 ;p< 0,001 ; IC 95% [0,83 ;0,91] contre AUC=0,73 ;p<0,001 ; IC 95% [0.66 ;0.79] pour le score de wells. Les valeurs prédictives négatives de ces scores étaient respectivement de 99 et 71%.
Conclusion :
Notre étude a démontré une meilleure performance diagnostique du score primary care. Cependant, nos résultats doivent être validés par des études à plus grande échelle.
Aucun conflit d'intérêt
Nihel OUESLATI, Meniar MEKNI, Ines CHERMITI, Syrine KESKES, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Yousra MEJDOUB, Sami SOUISSI, Hanen GHAZALI
17:00 - 18:00
#33011 - FC12-06 Déterminer l’aptitude de l’urgentiste à évaluer une valve aortique en échographie cardiaque.
FC12-06 Déterminer l’aptitude de l’urgentiste à évaluer une valve aortique en échographie cardiaque.
Objectifs : Déterminer l’aptitude de l’urgentiste à évaluer une valve aortique en échographie cardiaque
Méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle monocentrique de cohorte rétrospective sur données acquises de 08/06/2022 au 31/08/2022. Nous avons formé neuf médecins urgentistes (internes, docteurs juniors et praticiens hospitaliers) à l’évaluation de la valve aortique avec des critères précis (FEVG visuelle, aspect épaissies des valves ou non, la présence ou non d’un aliasing, la mesure de l’ITV aortique, l’ITV sous aortique, la Vmax, le gradient de pression moyen). Nous avons ensuite sélectionné des patients présents en USIC au cours de cette période (n=50). Les urgentistes ont réalisé des échographies de la valve aortique sur ces patients. Un contrôle de ces mêmes critères est réalisé dans le même temps par un cardiologue. Nous avons finalement comparé ces résultats.
Résultats : Parmi les 50 patients, cardiologues et urgentistes retrouvaient une FEVG similaire dans 100% des cas, un aspect similaire des valves dans 84% des cas (42 patients sur 50), étaient d’accord sur la présence ou l’absence d’un aliasing dans 94% des cas (47 patients sur 50). Ils retrouvaient une ITV aortique similaire dans 80% des cas (40 patients sur 50), une ITV sous aortique similaire dans 72% des cas (36 patients sur 50). Enfin ils retrouvaient une Vmax et un Gmoy dans la même catégorie dans 100% des cas. Dans 58%, tous les critères étaient identiques entre cardiologues et urgentistes et dans 96% au moins cinq critères étaient identiques. Le temps moyen d’une échographie par les urgentistes était de 2,7 min et de 1,9 min par les cardiologues.
Conclusion : Notre étude montre une bonne évaluation de la valve aortique en échographie par les urgentistes par rapport aux cardiologues avec des critères fiables, reproductibles, rapidement réalisables, après une formation courte.
Romane LEBLANC (Marseille)
17:00 - 18:00
#33031 - FC12-07 Evaluation de la formation à l’échographie transthoracique pour les internes en médecine d’urgence.
FC12-07 Evaluation de la formation à l’échographie transthoracique pour les internes en médecine d’urgence.
Introduction : Réservée aux cardiologues, la pratique de l’échocardiographie s’est étendue à la réanimation et aux urgences. L’apprentissage de l’échographie cardiaque (ETT) en DES de médecine d’urgence (MU) est aujourd’hui bien intégré dans la formation. Notre objectif a été d’évaluer les capacités d’étudiants à réaliser une ETT avant et après une séance de formation en DES de médecine d’urgence.
Matériel et Méthode : Etude prospective, interventionnelle, monocentrique, non randomisée en ouvert. 17 étudiants de 3ème année de MU ont participé en réalisant des questionnaires et des tests pré et post formation. Le critère principal est l’évolution des compétences mesuré par une échelle numérique de type Likert (0 – non fait, 1 – partiellement fait, 2 – fait). Les critères secondaires sont la satisfaction des participants et leur sentiment d’efficacité personnelle.
Résultats : Tous progressent de manières significative pour l’ensemble des mesures évaluées (Tab. 1).
Les internes ont trouvé la formation satisfaisante, pertinente et impliquante et se sentent capable de pratiquer l’échocardiographie en condition réelle.
Discussion : D’autres études sont nécessaires avec une évaluation à distance et un plus grand nombre de participants. L’accès à un simulateur permettrait l’apprentissage et l’évaluation de l’ensemble des critères de la SFMU.
Conclusion : Notre formation a été efficace pour l’acquisition de compétences en ETT.
Adèle LEPILLEUR, Olivier MIMOZ, Jérémy GUÉNÉZAN, Raphaël COUVREUR, Nicolas KURFURST, Nicolas MARJANOVIC (Poitiers)
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Salle 352B-Zone poster 2 |
17:30 |
"Mercredi 07 juin"
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7MN1
17:30 - 17:37
Les 7mn de la Commission Jeunes
Coordonnateur :
Patrick MIROUX (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers :
Alix DELAMARE FAUVEL (Chef de Clinique Assistant) (Conférencier, Rouen), Adrien MANTOUT (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers)
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Amphi Bleu |
Jeudi 08 juin |
08:30 |
"Jeudi 08 juin"
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DPC02
08:30 - 12:00
Session DPC
Prise en charge d’un arrêt cardiaque de l’enfant et mort inattendue du nourrisson - DPC 64292325005 (validée)
Conférenciers :
Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Julien NAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bordeaux)
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Salle 343 |
08:45 |
"Jeudi 08 juin"
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CM41
08:45 - 10:15
Conférence Médecins - Session commune SFMU-SFMC
NRBC
Catastrophe SSE CUMP
Modérateurs :
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Clément DERKENNE (Médecin) (Paris), Jean-Philippe DESCLEFS (Médecin urgentiste) (Corbeil-Essonnes)
Coordonnateur :
Arnaud BOURDÉ (Coordonnateur, Saint-palais)
08:45 - 10:15
Actualités sur les risques NRBCe.
Benoît VIVIEN (Adjoint du Chef de Service du SAMU de Paris, Responsable du SAMU Pédiatrique Régional IDF) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15
Les grands principes de l’organisation des secours pré-hospitaliers.
Stéphane TRAVERS (Médecin) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15
Les spécificités pédiatriques des risques NRBCe.
Laurent GABILLY (médecin) (Conférencier, Lyon)
08:45 - 10:15
Les techniques, les antidotes et les nouveaux dispositifs.
Catherine BERTRAND THIFFAULT (Présidente de la Société Française de Médecine de Catastrophe) (Conférencier, Paris)
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Amphi Bleu |
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"Jeudi 08 juin"
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TRMS01
08:45 - 10:15
Table Ronde Médico-Soignants
Portes ouvertes aux familles aux Urgences ?
Aide Soignant, Ethique, Infirmier, Médecin, Psychologue
Modérateurs :
Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Dijon), Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble)
Coordonnateur :
Carla DE STEFANO (Coordonnateur, Bobigny)
La crise sanitaire a bouleversé nos organisation de service en devant, par mesures de sécurité sanitaire, refuser l'accès au zone de soin pour les familles et accompagnants. Nous tenterons dans cette session de mettre en lumière les enjeux de la présence des aidants, accompagnants, familles, dans les prises en charge des patients. Doit-on rebattre les cartes à ce sujet aujourd'hui ?
08:45 - 10:15
Oui, pourquoi pas !
Florence DUMAS (PUPH) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15
Non, les portes ne vont pas s'ouvrir !
Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15
Population pédiatrique : quand il n'y a plus de doute.
Laure SOARES (IPDE) (Conférencier, Dijon), Sami SELLAL (IDE) (Conférencier, Dijon)
08:45 - 10:15
Présence des proches en pré-hospitalier : Quand la recherche trouve la réponse.
Carla DE STEFANO (psychologue) (Conférencier, Bobigny)
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Amphi Havane |
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"Jeudi 08 juin"
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SI23
08:45 - 10:15
Session Intéractive
Prise en charge d'une méningite aux Urgences.
Conférenciers :
Pierre HAUSFATER (Chef de service) (Conférencier, Paris), Nicolas JAVAUD (PU-PH) (Conférencier, Colombes)
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Salle 242B |
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"Jeudi 08 juin"
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CM45
08:45 - 10:15
Conférence Médecins - Session CARUM
Urgences infectieuses en milieu militaire
Infectiologie - Sepsis
Modérateurs :
Donia BOUZID (MD-PHD) (Paris), Aurélien RENARD (MEDECIN) (Marseille)
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Les militaires apportent leur expertise en pathologie infectieuse! Déjouer les pièges des pathologies tropicales, comprendre les déterminants du transport sécurisé d'un patient hautement contagieux et se rassurer en montant son niveau de compétence face au risque d'attentat biologique.
08:45 - 10:15
Pathologies tropicales : pièges et difficultés sur le terrain.
Cécile FICKO (adjoint à la cheffe de service) (Conférencier, Saint Mandé)
08:45 - 10:15
Transport aérien des patients hautement contagieux.
Samuel MADEC (Conseiller santé de l'EMAAE) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15
Pandémie et enjeux opérationnels.
Kilian BERTHO (médecin coordinateur) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15
Risques biologiques terroristes : comment se préparer ?
Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Conférencier, Marseille)
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Salle 251 |
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CLM04
08:45 - 10:15
Communications Libres Médecins
Pratiques préhospitalières
Modérateurs :
Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil), Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Agen)
08:45 - 10:15
#32921 - CP34 Corrélation entre l’EtCO2 et l’absence de retour d’une activité cardio-circulatoire spontanée dans l’arrêt cardio-respiratoire pré-hospitalier.
CP34 Corrélation entre l’EtCO2 et l’absence de retour d’une activité cardio-circulatoire spontanée dans l’arrêt cardio-respiratoire pré-hospitalier.
Introduction : Le taux de survie, ainsi que la survie neurologiquement intacte, à la suite d’un arrêt cardio-respiratoire extra-hospitalier est extrêmement faible. L’intervention d’une équipe de SMUR permet de réduire le délai de prise en charge et la capnographie est recommandée comme moyen de monitorage routinier. L’EtCO2 est en effet un outil à la fois diagnostique, de monitorage et de réglage. Nous étudierons donc la corrélation entre la valeur d’EtCO2 maximale obtenue après intubation oro-trachéale et l’absence de récupération d’une activité cardio-circulatoire spontanée (RACS).
Méthode : Nous analyserons les données du registre électronique des arrêts cardiaques pré-hospitaliers (RéAC), collectées rétrospectivement du 1er juillet 2011 au 4 mai 2021.
Tous les arrêts cardio-respiratoires d’étiologie médicale, survenus en milieu extra-hospitalier, intubé avec monitorage continu de l’EtCO2 sont inclus dans cette étude. Nous analyserons la survie sur place, la survie au trentième jour, et la survie au trentième jour avec un bon statut neurologique (score de performance cérébrale 1 ou 2).
Résultats : 43354 patients sont inclus dans l’étude. Parmi ceux-ci, 14085 ont récupéré une activité cardio-circulatoire spontanée (32%), 2188 patients sont vivants au jour 30 (5%) dont 1635 avec un bon pronostic neurologique (3,7%). Le nombre de décès, sur place ou à 30 jours, augmente lorsque le taux d’EtCO2 maximale diminue.
Conclusion : L’EtCO2 maximale à l’intubation est un facteur pronostic de survenue de retour d’une activité cardio-circulatoire spontanée. Mais sa seule valeur pronostique ne doit pas servir à la décision d’interruption d’une RCP au vu d’un nombre de survivants indéniables.
Aucun
Lena MELAINE (Bordeaux)
08:45 - 10:15
#32963 - CP35 Incidence de l’hypotension post-intubation (HPI) en préhospitalier (SMUR) et au service d’accueil des urgences vitales (SAUV).
CP35 Incidence de l’hypotension post-intubation (HPI) en préhospitalier (SMUR) et au service d’accueil des urgences vitales (SAUV).
Introduction :
L’incidence de l’hypotension post intubation (HPI) varie de 7 à 45% selon les études, 10 à 25% pour le collapsus grave. Elle entraîne une augmentation de la morbimortalité et est multimodale. L’étude cherche à préciser son incidence dans notre centre (SMUR et SAUV), à décrire les facteurs associés à sa survenue, évaluer l’impact d’un remplissage vasculaire pré-intubation (RV-pré-IOT).
Méthode :
L’étude est observationnelle, rétrospective, monocentrique. Le critère de jugement principal était la survenue d’HPI définie par une pression artérielle systolique (PAS) < 90mmHg pendant 30 min après l’intubation oro-trachéale (IOT) ou un épisode de PAS < 65mmHg malgré un remplissage de 500 à 1000 mililitres ou la nécessité d’introduire des amines.
Résultats :
191 patients ont été inclus, plus de la moitié était intubé en SMUR (56%), population majoritairement masculine (71%) et sans antécédent (ATCD) : 54%.
32% présentaient des ATCD cardiovasculaires, 16% antériorités respiratoires. Les indications d’intubation étaient le coma non-traumatique (65%, dont IMV 41%), le coma traumatique (20% dont le traumatisé crânien grave : n = 29 / 38) et la détresse respiratoire aiguë (DRA : 15%).
L’incidence de l’HPI est de 39 % (n = 74 / 191). Deux tiers des DRA ont présenté une HPI (n = 20 / 29, p < 0,001). L’HPI est associée aux antécédents de BPCO et à la prise d’un traitement antihypertenseur (p = 0,03 et p = 0,004).
La majorité des RV-Pré-IOT ont été réalisés chez ceux ne développant pas HPI : n = 37 / 45 (p < 0,001). L’HPI précoce est associée à l’absence de remplissage vasculaire (RV) avant l’intubation orotrachéale (IOT) : n = 6 / 50 et p = 0,02. Le recours à un support hémodynamique (RV et/ou noradrénaline) est plus fréquent chez les patients présentant une HPI : n = 53 / 74 et p < 0,001.
Discussion :
Dans l'étude, l'incidence de l’HPI se situe dans la moyenne de celles retrouvées dans la littérature. Cependant, ce taux se situe parmi les plus élevées recensées. Nous proposons des adaptations de nos pratiques locales : rechercher et traiter l’HPI dès la prise en charge initiale, optimiser le monitorage, créer des procédures spécifiques.
Conclusion :
L’incidence de l’hypotension post-intubation est de 39% dans notre étude (n = 74 / 191). La plupart est constatée chez des patients n’ayant pas bénéficié d’un remplissage vasculaire en pré-intubation. L’étude a permis de proposer plusieurs adaptations de nos pratiques locales.
aucun
Florian CANU, Thibaut MERCIER, Emilie LESIEUR (Amiens), Clémentine ARMANDE, Wassim ABDALLAH, Émilien ARNAUD, Daniel-Aiham GHAZALI, Christine AMMIRATI
08:45 - 10:15
#33075 - CP36 Intérêt de l’intelligence artificielle pour l’extraction automatisée des patients présentant une douleur thoracique notifiée dans le dossier de régulation médicale du SAMU 33.
CP36 Intérêt de l’intelligence artificielle pour l’extraction automatisée des patients présentant une douleur thoracique notifiée dans le dossier de régulation médicale du SAMU 33.
Introduction :
La douleur thoracique correspond à l’un des motifs fréquents de recours au centre 15. Depuis quelques années, l’intelligence artificielle s’ancre progressivement dans le milieu de la santé dans un but d’améliorer les performances et les prises de décisions des médecins. L’objectif principal de ce travail de thèse était d’évaluer les performances d’un modèle de classification type « transformer » dans l’extraction automatisée des informations contenues dans un dossier de régulation médicale.
Méthode :
Ce travail a été mené sur le CHU de Bordeaux. Un échantillon de l’ensemble des dossiers de 2009 à 2021, a été soumis à un transformer correspondant à un logiciel de traitement automatique du langage. Après un entrainement préalable, la précision du modèle a été obtenue par comparaison de la prédiction faite du modèle versus l’annotation individuelle (gold standard) de 1000 dossiers.
Résultat :
2237 dossiers ont été utilisés pour l’entrainement supervisé du modèle. Au décours, la comparaison des prédictions par le modèle sur 1000 nouveaux dossiers versus notre propre analyse personnelle, a permis d’objectiver une sensibilité de 0,90 (95% IC, 0,88-0,91) et une spécificité de 0,98 (95% IC, 0,97-0,98). La précision du modèle était de 0,99 (95% IC, 0,98-0,99) pour le score « autre » et de 0,85 (95% IC, 0,78-0,92) pour le score « douleur thoracique ». L’application du modèle sur l’ensemble des données (soit près de 4 000 000 dossiers), a permis d’isoler 360 000 douleurs thoraciques (soit 9% des données) avec des indices de confiance très corrects.
Discussion :
L’étude révèle une nette performance du transformer dans l’extraction des douleurs thoraciques au sein des dossiers de régulation. Ce projet pourrait rendre exploitable la base de données non structurées du SAMU 33 à des fins épidémiologiques. La liberté d’écriture du médecin régulateur représente une des limites de l’étude. La validité du gold standard peut poser problème. Les similitudes syntaxiques, la négation et la saisie des présentations atypiques restent une voie d’apprentissage. L’approche de l’intelligence artificielle dans ce secteur représente une véritable voie d’avenir dans le domaine de la régulation médicale
aucun
Guillaume GNYP (BORDEAUX)
08:45 - 10:15
#33078 - CP37 ETUDE PROSPECTIVE DE LA MISE DU VEHICULE LEGER DE MEDECINE GENERALE AU SAMU 31.
CP37 ETUDE PROSPECTIVE DE LA MISE DU VEHICULE LEGER DE MEDECINE GENERALE AU SAMU 31.
Introduction : Le véhicule léger de médecine générale (la VLMG) est une équipe mobile composée d’un médecin généraliste et d’un ambulancier, basée au SAMU et déclenchée par le régulateur, pour des situations médicales aigues sans détresse vitale évidente. Ce dispositif est mis en place au SAMU 31 depuis la première vague de COVID19, au printemps 2020, période qui a vue une augmentation des dossiers de régulations et des soins non programmés. Dans ce contexte, nous avons émis l’hypothèse que la VLMG est un moyen d'optimiser la prise en charge des patients. Nous avons ainsi mis en place une étude destinée à évaluer ce moyen sanitaire innovant, avec pour objectif principal l’analyse du devenir des patients pris en charge.
Méthode : L’étude était de type observationnelle descriptive, et monocentrique. Le recueil des données a été fait de façon prospective sur une période de 1 an (du 25 janvier 2021 au 25 janvier 2022) par l’intermédiaire de questionnaires remplis par les médecins de la VLMG et la base de données AppliSAMU.
Résultats : Au total 1352 interventions ont été réalisées (6 à 7 par jour). L’âge médian des patients était de 60 ans [36 ans – 82 ans], vivant majoritairement à domicile. A l’issue de ces interventions, 318/1352 (23.5%, IC95[21% – 26%]) des patients ont été transférés aux urgences et seulement 5/1352 ont nécessité l'intervention d'un renfort SMUR. Les principaux motifs de recours étaient cardiorespiratoires (41%), les plus fréquents étant la dyspnée (14.2%), la douleur thoracique (13.1%) et le malaise (9.6%). Le délai de prise en charge médian était de 80 minutes. Au cours de l'intervention, un quart des patients (24,6%) a reçu au moins un médicament (un (ou des) antalgique(s) dans 47% des cas) et la moitié des patients a eu un ECG (50.3%).
Conclusion : La VLMG en tant qu’effecteur sanitaire préhospitalier innovant, pourrait être une alternative aux transferts en services d’urgences chez les patients présentant situations médicales aigues sans détresse vitale. Les motifs de recours principaux étaient les symptômes cardio-respiratoires Ainsi, cet effecteur pourrait être un élément de réponse à la mission Flash du « rapport Braun » en proposant une réponses à une partie des soins programmés.
Nicolas REY (Toulouse)
08:45 - 10:15
#33119 - CP38 Impact des COnditions de Circulation sur les délais de prise en charge des Arrêts CARDiaques extrahospitaliers (ACEH) – Etude COCCARD.
CP38 Impact des COnditions de Circulation sur les délais de prise en charge des Arrêts CARDiaques extrahospitaliers (ACEH) – Etude COCCARD.
Introduction
L’arrivée rapide du SMUR est un enjeu majeur de la prise en charge des arrêts cardiaques extrahospitaliers (ACEH). Les conditions de circulation peuvent allonger ce délai. Cet effet peut être particulièrement marqué dans un département totalement urbanisé à forte densité de population. C’est ce que nous avons voulu vérifier.
Méthodes
Source : données prospectives de 4 SMUR issues du registre RéAC, de Janvier 2013 à Novembre 2022.
Inclusion : tous les ACEH.
Exclusion : aucune.
Paramètres : critères d’Utstein ; délais d’arrivée dichotomisés selon circulation haute de 08:01-09:00 et 17:01-19:00 les jours de semaine (moyenne annuelle > 225 km de bouchon dans la région vs moins de 75 km en milieu de journée) vs non haute.
Critères de jugement : (1) délais d’arrivée selon période et (2) réanimation SMUR, RACS et mortalité.
Résultats
8742 ACEH : 5.534 (63%) hommes et 3.208 (37%) femmes, d’âge médian 67 (53-81) ans.
1.772 (20%) interventions en période haute. Si les patients différaient significativement par certaines caractéristique, les délais de prise en charge n’étaient pas modifiés aux horaires de haute circulation et étaient sans influence sur le pronostic des patients en ACEH (Tableau).
Conclusion
Les périodes avec une circulation très intense n’étaient pas associées à un allongement des délais de prise en charge des patients en ACEH et étaient sans influence sur le pronostic.
Angélie GENTILHOMME (Bobigny), Jacques METZGER, Jean-Marc AGOSTINUCCI, Philippe BERTRAND, Priscilia HSING, Frédéric ADNET, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
08:45 - 10:15
#33154 - CP39 Quels sont les déterminants du délai de décision médicale en régulation ?
CP39 Quels sont les déterminants du délai de décision médicale en régulation ?
Introduction
La prise de décision en urgence est un déterminant de la gestion d’un flux de patients. Le délai de décision médicale (DDM) lors d’un appel au Samu a été peu évalué. L’objectif était de déterminer les facteurs influençant le DDM.
Méthodes
Étude rétrospective et monocentrique des appels primaires du 01/03/2019 au 31/12/2019.
Variables recueillies : jour et heure de l’appel, motif de recours, caractéristiques du patient (âge, sexe), type d’appelant (famille, voisin, témoin), régulation par un médecin PDS ou AMU et heure et type de décision médicale (envoi secours, envoi médecin ou conseil).
Critère de jugement : DDM défini par délai entre l’ouverture du dossier par le médecin et sa décision.
Statistique : dichotomisation par la médiane et analyse multivariée via modèle mixte de régression logistique en intégrant le médecin au niveau 2 (corrélation intra-classe à 18%).
Résultat
108.548 appels ont été analysés sur la période. La médiane du délai de décision était de 3 [IIQ : 2-4] minutes. Les principaux facteurs associés à un DDM long étaient : motif psychiatrique (OR = 1,22 [1,09-1,38]), appel sur lieu de travail (OR = 1,13 [1,06-1,21]), appelant paramédical (OR = 1,29 [1,18-1,40]), régulateur SAMU (OR = 1,84 [1,23-2,74]), âge > 66 ans (OR = 1,92 [1,83-2,01]) et conseil médical (OR = 1,77 [1,70-1,83]) (Figure).
Conclusion
Des facteurs temporels, contextuels, décisionnels et relatifs aux caractéristiques des patients influençaient le DDM lors d’appels au Samu.
aucun
Mélisande BENSOUSSAN (Bobigny), Thomas LOEB, Mathilde VANNIER, Arnaud GILLE, Jérémie BOUTET, Frédéric LAPOSTOLLE, Paul-Georges REUTER
08:45 - 10:15
#33160 - CP40 Evaluation de la fiabilité de la mesure de température corporelle des victimes médicalisées en situation d’urgence préhospitalière: étude observationnelle prospective.
CP40 Evaluation de la fiabilité de la mesure de température corporelle des victimes médicalisées en situation d’urgence préhospitalière: étude observationnelle prospective.
Introduction : La mesure de la température (t°) corporelle des victimes en situation d’urgence préhospitalière peut influencer leur prise en charge immédiate et nécessite des thermomètres fiables. Le but de l’étude était de comparer la température nasopharyngée (référence) à celles obtenues par un thermomètre cutané infrarouge sur le thorax (t1) un thermomètre via une sonde conductive sous l’aisselle (t2), un thermomètre auriculaire (t3).
Matériel et Méthode : Etude observationnelle prospective avec mesures répétées, le sujet étant son propre témoin. Etaient inclus des adultes > 18 ans intubés en préhospitalier. Critère de jugement principal : coefficient de concordance de Lin pour évaluer l’accord entre la t° nasopharyngée et respectivement t1, t2, t3. Protocole validé par un Comité de Protection des Personnes.
Résultats : De mars à juillet 2021,71 patients ont été inclus(55 hommes) âgés de 51 ans (EIQ[38-63]). La t° nasopharyngée médiane était de 35,7°C[34,7-36,3].Les concordances entre t° nasopharyngée et t1, t2 et t3 étaient respectivement de 0,57(faible), 0,87(bonne) et 0,80(moyenne). Les 3 thermomètres sous estimaient en moyenne la t° de référence de moins de 1°C (figure1).
Discussion. La mesure de t° via la sonde conductive sous l’aisselle donnait les meilleurs résultats. La mesure auriculaire restait aussi simple à réaliser en urgence.
Conclusion. L’étude a aidé au choix du thermomètre en dotation dans les véhicules de notre système de secours d’urgence.
aucun conflit d'intérêt
Miguel PEREIRA (PARIS), Daniel JOST, Marina SALOMÉ, Yann DANIEL, Francois POURCI, Stephane TRAVERS
08:45 - 10:15
#33181 - CP41 Évaluation de l’administration préhospitalière d’acide tranexamique chez les patients victimes de traumatisme : étude observationnelle multicentrique de pratiques.
CP41 Évaluation de l’administration préhospitalière d’acide tranexamique chez les patients victimes de traumatisme : étude observationnelle multicentrique de pratiques.
Introduction : L’acide tranexamique (TXA) diminue la mortalité chez les patients traumatisés à risque d’hémorragie significative et doit être administré le plus rapidement possible après le traumatisme. Le TXA est recommandé par les guidelines internationales avec un haut niveau de preuve. Le but de notre étude est d’évaluer l'administration préhospitalière de TXA pour les patients traumatisés en fonction du risque hémorragique de base (BATT score) et d'explorer les facteurs affectant la probabilité de recevoir ce traitement.
Matériel et Méthode : Étude rétrospective observationnelle multicentrique dans un des états d’un pays Européen entre 2018 et 2021. Critères d’inclusion : âge≥18 ans et prise en charge par secours préhospitaliers pour un traumatisme. Critère d’exclusion : blessé léger (score NACA≤2). Le critère de jugement principal est le taux global de traitement par TXA, ainsi que le taux de traitement selon le risque hémorragique de base (BATT score) comparé avec un chi-2 d’homogénéité. Le BATT score est un modèle pronostic validé prédisant le risque de décès hémorragique en préhospitalier. Les facteurs pouvant avoir un impact sur la probabilité de recevoir du TXA ont également été étudiés avec des modèles de régression logistique multivariés. Les données manquantes ont été imputées par imputations multiples (MICE).
Résultats : Parmi les 13'944 patients de l’étude, 361 (2.6%) ont reçu du TXA en préhospitalier. Le taux de traitement a augmenté de manière significative (P<0.001) avec le risque de décès par hémorragie : 1% pour les cas à très faible risque (BATT 0-2), 6% (95%CI 4.4-7.0) pour un risque faible (BATT 3-4), 13% (95%CI 11.1-15.9) pour un risque intermédiaire (BATT 5-7) et 21% (95%CI 17.6-25.6) pour un risque élevé (BATT≥8). Les femmes et les personnes âgées ont été moins traitées que les hommes et les patients plus jeunes, indépendamment du risque de décès par hémorragie et du mécanisme lésionnel.
Discussion et Conclusion : Notre étude démontre que le traitement préhospitalier par TXA des patients traumatisés est faible, avec des taux de traitement encore plus faibles pour les femmes et les patients âgés. Nos résultats démontrent la nécessité d’introduire des protocoles avec des critères de traitement objectifs qui permettraient d’’améliorer la compliance tout en diminuant les inégalités liées à l’âge et au sexe. L’utilisation du BATT score pourrait permettre d’identifier plus objectivement les patients bénéficiant de TXA en préhospitalier.
Aucun
Camille GIRARDELLO (Lausanne, Suisse), Pierre-Nicolas CARRON, Fabrice DAMI, Vincent DARIOLI, Mathieu PASQUIER, François-Xavier AGERON
08:45 - 10:15
#33209 - CP42 Evaluation de la performance de l’envoi des moyens de secours par des régulateurs paramédicaux d’un centre de communication médicale d’urgence entre 2014 et 2021.
CP42 Evaluation de la performance de l’envoi des moyens de secours par des régulateurs paramédicaux d’un centre de communication médicale d’urgence entre 2014 et 2021.
Introduction: les Centres de Communication Médicale d’Urgence (CCMU) sont une importante porte d’entrée dans le système de soins pour les patients. Chaque pays organise son système préhospitalier, y.c. la régulation des appels d’urgences, résultant en une diversité de systèmes tant au niveau des outils utilisés que du personnel. La performance de l’envoi des moyens de secours par les CCMU n’a cependant que rarement été mesurée dans le monde. L’objectif de ce travail était de mesurer l’évolution annuelle de cette performance en comparant : i) l’indication d’un SMUR 1er échelon, et ii) l’utilisation de signaux prioritaires, avec la sévérité de l’état du patient constatée sur le site de l’intervention. Un 2ème objectif était de souligner la nécessité de trouver un standard de référence universel afin de poursuivre ces mesures.
Méthode: Etude prospective observationnelle ayant inclus tous les appels d’urgence dans un CCMU paramédicalisé régional, du 1.1.2014 au 31.12.2021. Lors de l’appel initial, le régulateur choisissait un symptôme principal, auquel il attribuait un niveau de risque qui déterminait les moyens de secours à engager (SMUR 1er échelon ou ambulance avec signaux prioritaires ou autres). L’évaluation de la sévérité de l’état du patient constatée par les intervenants sur le site de l’intervention était basée sur la mesure du National Advisory Committee for Aeronautics (NACA) score. Ce score a été divisé en deux groupes : l’un pour lequel l’urgence vitale est avérée (NACA≥5), et l’autre non. Le niveau de risque dichotomisé défini lors de l’appel a ensuite été comparé au score NACA dichotomisé constaté sur site.
Résultats: 225'825 évaluations ont été incluses. La sensibilité passe de 95.47% à 93.36% et la spécificité de 35.12% à 55.44% pour l’utilisation des signaux prioritaires, et respectivement de 64.88% à 66.49% et 88.05% à 90.92% pour l’envoi du SMUR en 1er échelon. La prévalence des situations NACA≥5 est restée stable à environ 3%. L’incidence de l’envoi avec signaux prioritaires passe de 34.61% à 28.01%, et celle de l’envoi du SMUR en 1er échelon de 13.77% à 10.81%, sans hausse du sous-triage associée (respectivement ~0.39% et ~1.26%).
Conclusion: ce travail a montré une amélioration de la spécificité de la régulation sans hausse du sous-triage associée. Au vu de l’importance de la temporalité, nous voulons proposer comme standard de référence d’inclure toutes les situations « time critical » : NACA≥5 + “AVC“ et “Douleur thoracique“ NACA=4.
-
Victor Nathan CHAPPUIS (Genève, Suisse), Carla BOURLEAU, David COSTA, Christian LANG, Beth HEALEY, Eva-Francesca JOURDAN, François Pierre SARASIN, Robert LARRIBAU
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Salle 252A |
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ATW01
08:45 - 10:15
Atelier Médecins Winfocus
Douleur abdominale (Voie biliaire, intestin grêle et appendice)
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Carmela GRACI (Médecin) (Conférencier, Milan, Italie), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille)
Vous êtes aguerri en échographie abdominale aux urgences, mais vous en voulez encore plus ? Ne manquez pas cet atelier passionnant et interactif pour perfectionner vos compétences en matière de diagnostic et de traitement des douleurs abdominales. En plus des classiques comme la vésicule biliaire et les reins, découvrez comment utiliser l'échographie pour détecter les occlusions et les inflammations là où ça fait mal. Avec notre équipe de passionnés, apprenez des applications complètement disruptives qui vous permettront d'éliminer certains gestes inutiles, tels que la recherche d'un fécalome ou le contrôle de la SNG grâce à l'échographie. Nous vous guiderons à travers des démonstrations pratiques et des astuces pour maîtriser chaque coupe et leurs critères de qualité. Ne ratez pas cette opportunité pour devenir un pro de l'échographie clinique dans les douleurs abdominales ! Réservez votre place dès maintenant pour atteindre de nouveaux sommets dans votre pratique clinique !
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Salle 252B |
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ATW02
08:45 - 10:15
Atelier Médecins Winfocus
Echocardiographie avancée (Doppler, mesures, débit, volémie, etc.)
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Conférencier, Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz)
Appréhender l'hemodynamique d'un patient critique grâce à l'échographie en 2h, c'est possible ? Venez le constater de vous-même lors de l' atelier encadré par nos experts. ITV sous-Aortique, profil mitral, Doppler tissulaire et surtout...la VEINE CAVE n auront plus de secret pour vous...
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Salle 253 |
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CS01
08:45 - 10:15
Conférence Soignants
Les voies, d'abord !
Aide Soignant, Ambulanciers, Infirmier, Médecin, Ultrasonographie - Echographie
Modérateurs :
Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes), Clément ROUXEL (Ide) (Dijon)
Coordonnateur :
Karinne LE GLOAN (Coordonnateur, Nantes)
La voie d'abord est au cœur de la prise en charge des patients dans les soins d'urgences. Toutefois l'acte peut se révéler difficile dans certain cas.
Quelles solutions pouvons nous avoir pour le patient?
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Voies Veineuses Périphériques (VVP) par dispositif de transillumination.
Catherine STASZEWSKI (Infirmière) (Conférencier, Pont à Mousson)
08:45 - 10:15
VVP sous echoguidage.
Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15
Alternatives suite echec pose VVP : KTIO, KTC ...
Julie MILLE (IDE) (Conférencier, Rodez)
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Salle 342A |
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CM17
08:45 - 10:15
Conférence Médecins
La recherche en Médecine d'Urgence
Ethique, Recherche
Modérateurs :
Said LARIBI (PU-PH, chef de pôle) (Tours), Richard MACREZ (PUPH médecine d’urgence/ Chef de service) (Caen)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
La recherche en médecine d'urgence se développe, dans cette session venez discuter avec les experts qui vont expliqueront la réalisation d'un projet de recherche de l'idée à la publication dans une grande revue scientifique, comment j'effectue une veille scientifique efficace pour faire avancer mes travaux, la cochrane à quoi sert-elle, comment est-elle organisée ? et enfin comment l'inétrgité scientifique peut être mise à mal dans les travaux scientifiques.
08:45 - 10:15
De l'idée au JAMA.
Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15
Veille scientifique : comment m'organiser ?
Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15
Cochrane : quoi qu'est-ce donc ?
Patricia JABRE (PH) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15
Les petits arrangements entre amis.
Hervé MAISONNEUVE (Consultant) (Conférencier, Paris)
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Salle 351 |
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AS36
08:45 - 10:15
Atelier Soignants
Triage des enfants dans un SAU enfants/adultes
Triage
Coordonnateur :
Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers :
Ludivine NELISSEN (soignant ic urgences) (Conférencier, La Louvière, Belgique), Danièle VAN DER ROOST (IDE puer SISU) (Conférencier, La Louvière, Belgique)
Présentation des spécificités pédiatriques et, à travers plusieurs cas cliniques spécifiques, appréhension des difficultés pratiques rencontrées dans l’utilisation des 4 échelles suivantes validées : ETGP canadienne, ICTS pédiatrique Irlandaise (Manchester adaptée aux enfants), Emergency Severity Index américaine et New French. L’utilisation de cas cliniques permet l’identification des critères de gravité spécifiques aux enfants et l’attribution d’une catégorie de gravité dans chaque échelle présentée. Nous proposons une comparaison et une discussion des résultats dans les différents scores pour chaque cas clinique, avec travail de groupe supervisé directement par les intervenants.
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Salle 352A |
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AMS31 A
08:45 - 10:15
Atelier Médico-Soignants
Réanimation du nouveau-né en salle de naissance et aspects particuliers d'une prise en charge néonatale à domicile
Pédiatrie
Coordonnateur :
Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers :
Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Laurence POGNON (médecin) (Conférencier, Suresnes), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Bobigny)
Décrire l'accueil et la prise en charge d'un nouveau-né à la naissance (ILCOR 2020) et les particularités lors d'une naissance inopinée hors maternité.
Connaître le matériel nécessaire à une prise en charge optimale d'un nouveau-né dans les différentes circonstances (accouchement eutocique ou non). Décrire les principes et techniques de réanimation du nouveau-né à la naissance et présenter le rôle des membres de l'équipe dans cette prise en charge.
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Salle 353 |
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CM24
08:45 - 10:15
Conférence Médecins
De la physiopathologie à la clinique
Etudiants Médecine, Jeunes, Physiologie
Modérateurs :
Charles Henri HOUZE-CERFON (Praticien hospitalier) (Toulouse), Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur :
Aurélien RENARD (Coordonnateur, Marseille)
Comprendre comment ça marche : c'est le principe de cette session qui reviendra sur les principes physiopathologiques des pathologies graves et fréquentes afin d'eclairer notre prise en charge
08:45 - 10:15
Le syndrome coronarien aigu.
Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Toulouse)
08:45 - 10:15
L’accident vasculaire cérébral.
Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Conférencier, Rouen)
08:45 - 10:15
Les décompensations diabétiques.
Jacques LEVRAUT (PU-PH, chef du Dpt de Médecine d'Urgence, Pdt de CME) (Conférencier, Nice)
08:45 - 10:15
L'asthme.
Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
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Salle Maillot |
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AMS27 A
08:45 - 10:15
Atelier Médico-Soignants
ACR de l'adulte. Principes de prise en charge et mise en pratique des algorithmes
Arrêt cardio-respiratoire ACR
Coordonnateur :
Patrick PLAISANCE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Ghanima AL DANDACHI (URGENTISTE) (Conférencier, Paris), Manon LEBLONDEL (infirmière) (Conférencier, Paris), Patrick PLAISANCE (Conférencier, Paris)
Permettre aux participants d’intégrer les différentes facettes des recommandations internationales sur l’arrêt circulatoire par l’intermédiaire de cas cliniques interactifs sur stimulateur humain.
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Salles 221-222-223 |
09:15 |
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CM32
09:15 - 10:15
Conférence Médecins
Attirer et fidéliser les soignants
Management, Profession - Métier
Modérateurs :
Pierre-Géraud CLARET (PU-PH) (Nîmes), Maxime JONCHIER (Médecin urgentiste) (La Rochelle)
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Si la souffrance au travail dans nos services d'urgence est une réalité, apprenons à lutter contre! Un orateur non soignant apportera un éclairage original sur sur la vision qu'a le grand public de notre métier. Nous réfléchirons également à l'attractivité de notre métier pour les plus jeunes et au team building
09:15 - 10:15
La Médecine d’Urgence, une marque très vendeuse !
Pierre-Joseph ESCRIBANO (Directeur Communication & Mécénat) (Conférencier, Montpellier)
09:15 - 10:15
Qu'attendent les jeunes ?
Marie DUPUY (Praticien Hospitalier Contractuel) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
09:15 - 10:15
Team building en santé: motiver et construire une équipe.
Olivier GANANSIA (Chef de service) (Conférencier, Paris)
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Salle 241 |
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"Jeudi 08 juin"
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CM42
09:15 - 10:15
Conférence Médecins
Vie profesionnelle
Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier
Modérateurs :
Frédéric PARIS (PHc) (Tours), Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Bordeaux)
Coordonnateur :
Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où vous pourrez retrouver l'ensemble des informations sur la certification périodique des médecins urgentistes. Où nous pourrons échanger sur l'intérêt de se déclarer en tant que médecin urgentiste au conseil de l'ordre. Où nous discuterons de l'importance et du rôle des différentes instances en médecine d'urgence CNPMU ? CNUMU ? FEDECMU ? CNU ? ...
09:15 - 10:15
Comment va se dérouler la certification périodique des médecins urgentistes ?
Marie-Laure BELLENGIER (Cheffe de projet Certification Périodique) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15
Spécialisation en médecine d'urgence: quel intérêt de se déclarer auprès de son conseil de l'ordre ?
Didier HONNART (MEDECIN) (Conférencier, Dijon)
09:15 - 10:15
CNPMU ? CNUMU ? FEDECMU ? CNU ? Qui fait quoi ?
Dominique PATERON (Urgentiste) (Conférencier, Paris)
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Salle 242A |
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"Jeudi 08 juin"
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SI15
09:15 - 10:15
Session Interactive
L'IA c'est plus fort que toi ...
Imagerie - Radiologie, Intelligence Artificielle, Organisation Services d'Urgences
Coordonnateur :
Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où à travers différents cas cliniques, nous verrons les bienfaits de l'IA mais aussi ses limites
09:15 - 10:15
L'IA c'est plus fort que toi ...
Poonam LOLL (PH) (Conférencier, Niort)
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Salle 243 |
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"Jeudi 08 juin"
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SI11
09:15 - 10:15
Session Interactive
10 signes cliniques / tests thérapeutiques sur la sellette ?
Jeunes, Physiologie
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Le test à la trinitrine pour la douleur thoracique, la raideur méningée pour la suspicion de méningite...est ce que tous ces signes et tests sont toujours validés pour notre pratique quotidienne ?
09:15 - 10:15
10 signes cliniques / tests thérapeutiques sur la sellette ?
Alix DELAMARE FAUVEL (Chef de Clinique Assistant) (Conférencier, Rouen)
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Salle 342B |
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"Jeudi 08 juin"
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FC13
09:15 - 10:15
Flash communications
Intoxications
Modérateur :
Matthieu COUDREUSE (RPPS 10002828225) (Bayonne)
09:15 - 10:15
#32924 - FC13-01 Prise en charge des patients intoxiqués au monoxyde de carbone. Évaluation des pratiques professionnelles au Service d’Accueil des Urgences.
FC13-01 Prise en charge des patients intoxiqués au monoxyde de carbone. Évaluation des pratiques professionnelles au Service d’Accueil des Urgences.
Introduction : Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore, inodore, toxique et potentiellement
mortel. Les intoxications au monoxyde de carbone constituent la première cause de mortalité par
intoxication en France. Nous avons mis en place cette étude afin d’évaluer la prise en charge
des patients intoxiqués au monoxyde de carbone pris en charge aux urgences dans un grand Centre Hospitalier régional (CHR).
Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective, observationnelle et
monocentrique de mars 2017 à mai 2021 dans un service d’urgences d’un CHR comptabilisant près de 80 000 passages annuels. La qualité de la prise en charge était définie selon l’oxygénothérapie administrée aux patients, les examens complémentaires réalisés et la prise d’un avis auprès d’un centre hyperbare, en comparaison avec les référentiels proposés par la Société française de médecine d'urgence. L'identification des patients s'est faite sur la base du codage PMSI, avec vérification secondaire des critères cliniques et paracliniques d'intoxication au CO.
Résultats : 67 patients ont été inclus, parmi lesquels 37 avaient une carboxyhémoglobine
veineuse prélevée à l’arrivée aux urgences pathologique. 79% des patients ont bénéficié d’une
oxygénothérapie dès la prise en charge préhospitalière. Chez les 37 patients intoxiqués, 67,6%
ont bénéficié d’une oxygénothérapie hospitalière parmi lesquels 8,1% avec un débit et une
durée adaptée. 20% des patientes intoxiquées en âge de procréer ont eu un dosage des béta
HCG. 43% des patients intoxiqués ont bénéficié d’un ECG et 13,5% d’un dosage des
troponines. Sur l’ensemble des patients 15 auraient dû bénéficier d’un avis auprès d’un centre
hyperbare, parmi ces patients 26,6%seulement en ont bénéficié.
Limites : le caractère rétrospectif de notre étude et les limites liées à la pertinence du codage PMSI ne nous ont pas permis d'être parfaitement exhaustifs sur l'identification des patients éligibles.
L'échantillon inclus nous paraît tout de même représentatif afin de porter des conclusions sur la prise en charge des intoxications au CO dans notre CH.
Conclusion : Les résultats de cette étude ont mis en évidence de franches dysfonctions
concernant la prise en charge des patients intoxiqués au monoxyde de carbone dans notre
service. Afin de palier à ces dysfonctions, un protocole de prise en charge des patients
intoxiqués au monoxyde de carbone a été mis en place.
Pierre COURDAIN (Trevenans), Timothée VANDEL, Julien MENETRIER, Fanny GERVAIS, Mathilde BOISTON, Charles-Eric LAVOIGNET
09:15 - 10:15
#32948 - FC13-02 Performances de l’oxymétrie de pouls pour l’évaluation de la carboxyhémoglobinémie, revue systématique de la littérature et méta-analyse.
FC13-02 Performances de l’oxymétrie de pouls pour l’évaluation de la carboxyhémoglobinémie, revue systématique de la littérature et méta-analyse.
Introduction : L’intoxication au monoxyde de carbone (CO) est une des principales causes de décès par intoxication. Son diagnostic est basé sur le taux sanguin de carboxyhémoglobine (HbCO). Des carboxymètres de pouls transcutanés sont disponibles depuis 2005 mais leur performance diagnostique est débattue dans la littérature.
Méthode : Toutes les études publiées après 2000 et comparant la mesure de saturation transcutanée de CO (SpCO) à l’HbCO ont été incluses. Le critère de jugement principal était l’évaluation de la sensibilité et de la spécificité de la SpCO pour l’estimation de l’HbCO. Le critère de jugement secondaire était le calcul des limites de concordance. Cette méta-analyse a été conduite selon les recommandations PRISMA-DTA 2018 et répertoriée sur PROSPERO.
Résultats : 21 études ont été retenues pour la revue systématique, 11 ont été inclues pour l’analyse quantitative du critère de jugement principal et 18 pour le secondaire. L’aire sous la courbe ROC était de 86%. La sensibilité et spécificité étaient respectivement de 0,77, IC95% [0,66 ; 0,85] et 0,83, IC95% [0,74 ; 0,89] (2089 sujets, 3381 observations). Le biais moyen était de +0,75% et les limites de concordance à 95% s’étendaient de -7,08% à +8,57%, IC95% [-8.89 ; +10.38] (2794 sujets, 4646 observations).
Conclusion : La mesure de SpCO ne semble pas assez précise pour estimer l’HbCO. Elle ne devrait probablement pas être utilisée pour confirmer ou exclure avec certitude une intoxication au CO.
Pas de conflit d'intérêt
Mathilde PAPIN (Nantes), Chloé LATOUR, Brice LECLÈRE, François JAVAUDIN
09:15 - 10:15
#33165 - FC13-03 Intoxication médicamenteuse au paracétamol : une étude rétrospective sur la prise en charge aux urgences adultes (étude IMPASSE).
FC13-03 Intoxication médicamenteuse au paracétamol : une étude rétrospective sur la prise en charge aux urgences adultes (étude IMPASSE).
Introduction
Le paracétamol est le médicament antipyrétique et analgésique le plus prescrit et vendu dans le monde. L’exposition toxique au paracétamol est responsable d’une hépatite cytolytique dose-dépendante liée à la production en excès de son métabolite réactif, le N-acétyl-p-benzoquinone-imine (NAPQI).
L’intoxication au paracétamol est la première cause d’insuffisance hépatique aiguë en France et dans les pays occidentaux. L’apport intraveineux de N-acétyl-cystéine (NAC) constitue l’antidote spécifique.
Objectif
L’étude IMPASSE vise à décrire les aspects épidémiologiques, l’incidence des complications hépatiques et l’évaluation des pratiques professionnelles des cas d’intoxications médicamenteuses au paracétamol prises en charge aux urgences adultes du CHU de Clermont-Ferrand au cours de la période 2018-2020.
Materiel et Methode
Il s’agit d’une étude rétrospective, observationnelle, monocentrique concernant les patients adultes admis au sein des urgences et de l’UHCD du CHU de Clermont-Ferrand pour suspicion et/ou intoxication au paracétamol entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2020.
Résultats
Cent trente-sept patients ont été inclus dans cette étude. L’âge moyen était de 35.6 ans avec une prédominance féminine de 56.9%. Les intoxications médicamenteuses étaient d’origine volontaire dans 92.6% des cas. Onze patients ont présenté un profil biologique compatible avec une Acetominophen- induced-liver-injury (AILI). L’âge, le sexe féminin, l’insuffisance rénale chronique, la présence d’au moins un antécédent psychiatrique, en particulier un syndrome anxio-dépressif ou une tentative de suicide par intoxication médicamenteuse volontaire, sont significativement (p < 0.05) associées à la survenue d’une AILI. L’incidence d’une insuffisance hépatique aiguë est nulle. 59% des patients ont bénéficié d’un traitement antidotique par N-acétyl-cystéine dont 5% ont développé des effets indésirables.
Conclusion
Cette étude a permis d’analyser les profils de patients consultant aux urgences et admis en UHCD pour intoxication au paracétamol, d’identifier les facteurs prédictifs de survenue d’une AILI et d’analyser les démarches diagnostiques et thérapeutiques adoptées par les praticiens lors de la prise en charge. La connaissance des dernières recommandations en toxicologie d’urgence revêt un rôle fondamental dans l’amélioration de la pratique clinique des médecins urgentistes face aux intoxications médicamenteuses.
Angelo Giordano KWAKYE AGYEMANG (Le-Puy-en-Velay), Clément BONNET, Rodolphe ORANGE, Claire DURAND, Zoe FAURE, Jeannot SCHMIDT, Farès MOUSTAFA, Camille AUROUX
09:15 - 10:15
#33293 - FC13-04 Caractéristiques cliniques et thérapeutiques de l'intoxication médicamenteuse aiguë admise aux urgences.
FC13-04 Caractéristiques cliniques et thérapeutiques de l'intoxication médicamenteuse aiguë admise aux urgences.
Introduction : l' intoxication médicamenteuse aigue (IMA) est un motif fréquent de consultation aux urgences.
Patients et méthodes : c'est une étude rétrospective, incluant toutes les IMA admises au service des urgences de Sfax-Tunisie durant une période de 2 ans.
L'objectif était de décrire les caractéristiques cliniques et et thérapeutiques de ces IMA.
Résultats : 940 patients ont été inclus. L'âge moyen était de 21,25 ± 13,8 ans avec prédominance des jeunes de 15 à 25 ans (37,8 %) et une prédominance féminine (68%). Il s'agissait d'une tentative de suicide volontaire dans 72,7% des cas. Le délai moyen de prise en charge était 4,16 ± 7,7 heures. Plus d'un médicament a été pris dans 349 cas (37%). Les groupes les plus fréquemment consommés étaient : les psychotropes (27.1%), paracétamol (14,3 %), les anti-inflammatoires (12.3 %), les Antibiotiques (9,6 %),les Cardiotropes (8,1 %) et les anti-diabétiques oraux (3.7%). Les signes cliniques les plus décrits étaient : Agitation (2,6 %), Myoclonie(0,6 %), Hypertonie (1,7 %), Hypotonie (5 %), Mydriase (1,1 %), Myosis ( 1,5 %), convulsions (0,3 %), obnubilation (12,4 %), vertiges (2,6 %), flou visuel (0,4 %), maux de tête (1,8 %), mouvements anormaux (1,3 %), rigidité extrapyramidale (1,7 %), Dyspnée (0,9 %), Sp O2 ≥ 94 % (98,9 %), Tachycardie (FC>100 bpm) (19,3 %), Bradycardie (FC <50 bpm) (0,8 %), Hypotension ≤ 90 mm Hg (4,7 %), hypertension ≥ 150 mm Hg (3,2 %), arrêt cardiorespiratoire (0,2 %), douleurs abdominales (21,4 %), nausées et vomissements (17,3 %) et diarrhée (2,5 %).
15 patients ont été intubés et ventilés (1,6 %). 45 patients ont reçu un remplissage vasculaire (4,7 %). Seuls deux patients ont nécessité des vasopresseurs. Une décontamination digestive a été réalisée dans 436 cas (46,4%). le lavage gastrique dans 52 cas (5,5%) et le charbon actif dans 404 cas (42,9%). Des antidotes ont été utilisés dans 92 cas (9,7%) : N Acétyl-Cystéine dans 85 cas (9%), Flumazénil (Anexate) dans 06 cas (0,7%) et Bicarbonate Semi molaire dans un cas. Après avis psychiatrique, 44 patients ont été transférés en service psychiatrique (4,7 %). Seuls deux cas de décès ont été enregistrés (0,2%).
Conclusion :
La prise en charge des intoxications médicamenteuses nécessite une approche multidisciplinaire. La connaissance des techniques de décontamination appropriées et l'administration rapide d'antidotes associées à d'excellents soins de soutien peuvent avoir un effet positif sur l'issue des patients empoisonnés.
Haifa SNOUSSI (Sfax, Tunisie), Feres BENAMIRA, Hana KESSENTINI, Rim KARRAY, Mouna BENAMOR, Olfa CHAKROUN, Abdennour NASRI, Noureddine REKIK
09:15 - 10:15
#33344 - FC13-05 Profil épidémiologique des intoxications au monoxyde de carbone aux urgences.
FC13-05 Profil épidémiologique des intoxications au monoxyde de carbone aux urgences.
Introduction : Le monoxyde de carbone (CO) est une cause fréquente d’intoxication par inhalation. La mise en jeu du pronostic vital immédiat et les risques de séquelles neurologiques et cardiaques à long terme justifient une prise en charge précoce.
Objectif : L’objectif de notre étude était de déterminer le profil épidémiologique : d’ordre démographiques, cliniques, évolutives et thérapeutiques des intoxications au CO dans notre service.
Matériels et méthodes : Nous avons inclus tous les patients consultant pour une intoxication au CO sur une période de 6 mois. L’intoxication au CO était définie par un contexte évocateur d’exposition au CO avec une symptomatologie concordante et/ou une élévation de la carboxyhémoglobinémie (HbCO).
Résultats : Ont été colligés 341 patients au total. Le genre ratio était de 0,4. La moyenne d’âge était de 35,37±16,6 ans. La majorité de la population était sans antécédents notables dans 68,5% des cas. Les patients arrivaient par leur propre moyen dans 75,4% des cas, suivie par la protection civile dans 14,4% des cas et le SAMU dans 10,3% des cas. Onze pour cent arrivaient aux urgences sous O2 et 3,8% étaient transférés des autres urgences. Les principales sources d’intoxication étaient : chauffe-eaux n=266(78%), braséro n=51(15%), chauffage à gaz n=17(5%), et plusieurs sources simultanément n=3(1%). L’intoxication était collective dans 54,5% des cas. Les principaux symptômes étaient une céphalée (83%), un vertige (61%), des vomissements (19%) et une perte de connaissance (18%). Quatre patients avaient un GCS <9. Douze patients avaient un syndrome coronarien aigu. Le taux de HBCO moyen était de 22,7±11,3% (min=3%, max=67%). Un taux de HBCO≥ 25% était observé dans 42,9% des cas. Le recours à l’OHB était présent dans 9,7%. L’évolution était favorable dans 69,2% des cas, 16,4% ont été admis en réanimation.
Conclusion : L’intoxication au CO peut se manifester par des symptômes peu spécifiques, il est donc aisé de passer à côté du diagnostic s’il n’est pas évoqué de façon systématique. Le diagnostic précoce et l’oxygénothérapie ont diminué de façon nette la mortalité mais celle-ci reste non négligeable surtout en pré-hospitalier d’où l’intérêt de l 'éducation de la population.
aucun conflit d'intérêt
Mohamed KILANI (Tunis, Tunisie), Eya SEGHIR, Hafedh THABET
09:15 - 10:15
#33432 - FC13-06 Traitement aux urgences de l’intoxication au monoxyde de carbone : Oxygénothérapie monobare Versus hyperbare.
FC13-06 Traitement aux urgences de l’intoxication au monoxyde de carbone : Oxygénothérapie monobare Versus hyperbare.
Introduction :
La prise en charge de l’intoxication au monoxyde de carbone (ICO) est basée sur l’oxygénothérapie. Elle peut être délivrée à pression normale (ONB) ou à pression élevée (OHB). L’efficacité de l’OHB manque encore d’évidence.
Objectif : Évaluer l’impact de l’OHB sur l’incidence des séquelles neuropsychiques (SNP) à distance.
Méthodes :
Étude prospective observationnelle menée sur 2 ans. Inclusion des patients victimes d’ICO (diagnostic basé sur la notion d’exposition et un dosage de carboxyhémoglobine (HBCO) > 7 %) avec une indication à une OHB.
Recueil des paramètres démographiques, cliniques et pronostiques. Suivi à 30j à la recherche de SNP. Étude comparative de deux groupes : OHB (12 h d’ONB + une séance d’OHB) et
ONB (12 h sous 12 litres/min)
Résultats :
Inclusion de 239 patients. Age moyen = 37 +/- 16 ans, genre–ratio= 0,3.
Les sources d’exposition étaient principalement (%) : chauffe-eau à gaz (63), braséro (21).
Les indications de l’OHB étaient (%) : Perte de connaissance (61), grossesse (19), douleur thoracique (11), convulsions (7).
L’OHB était réalisée chez 58 patients. Les SNP étaient observées chez 19 patients.
L’étude comparative est illustrée dans le tableau (1).
Conclusion :
Le recours à l’OHB réduit l’incidence des SNP à 1 mois. La mise en place d’une filière de recours large et précoce à ce moyen d’oxygénation en cas d’ICO aurait un impact pronostique.
Nous déclarons l'absence de tout conflit d'intérêt
Safa MADHBOUH (Ben Arous, Tunisie), Hela BEN TURKIA, Raja FADHEL, Fadoua LACHTER, Jlassi MOHAMED, Hanene GHAZELI, Sami SOUISSI, Ines CHERMITI
09:15 - 10:15
#33490 - FC13-07 Intoxication aiguë à la Rubigine® en Martinique, un département français d'Amérique d'outre-mer : Caractéristiques cliniques et facteurs de pronostic.
FC13-07 Intoxication aiguë à la Rubigine® en Martinique, un département français d'Amérique d'outre-mer : Caractéristiques cliniques et facteurs de pronostic.
Objectif : La Rubigine® est un détachant antirouille contenant des fluorures à l’origine de nombreux décès aux Antilles, en particulier en Martinique dans les années quatre-vingt. Le retrait sur le marché par décret préfectoral en 2006 de l’ancienne formule contenant des fluorures a permis une réduction significative des cas d’intoxications. Notre objectif principal était de déterminer les caractéristiques cliniques et les facteurs pronostiques de ces intoxications.
Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective du 1er janvier 2000 au 31 Décembre 2016, incluant, tous les patients admis à l’hôpital de la région pour intoxication aiguë par la Rubigine®. Les données démographiques et cliniques usuelles ont été recueillies et les comparaisons entre patients survivants et décédés effectuées à l’aide d’une analyse univariée ainsi qu’une régression logistique. Cette recherche a été réalisée dans le respect de la réglementation sur la recherche, et à été validée par le comité d’éthique.
Résultats : Cinquante-cinq patients ont été inclus (âge médian : 43 ans [intervalle interquartile, 15-82] ; sexe-ratio H /F : 1,1). Les principales conséquences cliniques de l’intoxication étaient les modifications électrocardiographiques (80%), les troubles digestifs (75%) et les troubles neurologiques (12%). Trois patients ont nécessité une assistance circulatoire veino-artérielle (ECMO-VA). La mortalité était de 11%. Les principaux facteurs significativement liés au décès étaient la présence d’acide fluorhydrique dans la formulation ingérée (p<0,0001), l’âge supérieur à 55 ans (p=0,01), une hypocalcémie après la supplémentation initiale par calcium intraveineux (p=0,0003), une diarrhée (p<0,0001), une hypersialorrhée (p<0,0001), une excitabilité myocardique (p<0,0001), et un état de choc (p<0,0001).
Conclusion : L’intoxication par la Rubigine® est responsable d’une morbi-mortalité importante, malgré une prise en charge optimale. Son incidence ainsi que la mortalité ont fortement diminué en Martinique grâce aux mesures prises par les autorités Françaises. Mais des cas sporadiques existent toujours, surtout chez les agriculteurs qui en conservent. Ce travail rétrospectif montre néanmoins que l’intoxication aiguë par l’ancienne formule de la Rubigine® reste le principal facteur de mauvais pronostic.
Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'interêt
Jonathan FLORENTIN (Fort de France), Rémi NEVIERE, Hossein MEHDAOUI, Papa GUEYE, Dabor RESIERE
09:15 - 10:15
#33493 - FC13-08 Caractéristiques cliniques de l'intoxication par la ciguatera en Martinique, Antilles Françaises.
FC13-08 Caractéristiques cliniques de l'intoxication par la ciguatera en Martinique, Antilles Françaises.
Introduction : L'intoxication par la ciguatera (IC) est l'une des causes les plus courantes d'intoxications marines associées à la consommation de poisson des zones tropicales dans le monde. Son incidence est sous-estimée cependant les cas d’IC semblent augmenter notamment les cas groupés signalés pendant l'été. Notre objectif était de décrire les caractéristiques cliniques, la prise en charge et le devenir des IC en Martinique.
Matériel et Méthodes : Nous avons mené une étude observationnelle rétrospective monocentrique pendant six ans (octobre 2012 à septembre 2018) incluant tous les patients pris en charge par les services médicaux préhospitaliers, admis aux urgences de l’hôpital de la région, ou déclarés à l'agence régionale de santé pour une IC. Cette recherche a été réalisée dans le respect de la réglementation sur la recherche, et a été validée par le comité d’éthique. Résultats : 149 patients atteints d’IC : 81 femmes/63 hommes ; âge médian, 46 ans (intervalle interquartile, 34-61) ont été inclus. Les manifestations aiguës consistaient en des signes généraux (91% ; principalement, prurit myalgies et asthénie), des troubles digestifs (90% ; principalement diarrhée, douleurs abdominales et nausées), neurologiques (72% ; principalement, paresthésie, dysgueusie et altération de la sensation de chaud/froid) et manifestations cardiovasculaires (22 % bradycardie, hypotension et troubles de la conduction cardiaque). L’évolution était toujours favorable, aucun patient n’est décédé mais les symptômes ont persisté chez 40 % des 77 patients suivis au jour 15. Cette persistance était principalement attribuée à l'ingestion de carangues (59%), de vivaneaux (13%) et de thazards (8%) associée aux contaminations collectives (71 %). Des poissons inhabituels (thon, saumon et conques araignées) ont été suspectés. Dans certains cas. L'ingestion de carangues était associée à des symptômes persistants significativement plus élevés (rapport de côtes, 3,00 ; intervalle de confiance à 95 %, (1,20–8,00) ; p = 0,03). L'incidence de l’IC était de 0,67 cas/10 000 patients-années en Martinique sur la période d'étude. Conclusion : l’IC représente problème de santé publique en augmentation à la Martinique, comme c'est le cas dans d'autres îles de la Caraïbe. Les patients présentent régulièrement des caractéristiques potentiellement mortelles. L'évolution est excellente malgré des manifestations souvent prolongées.
Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'intérêt en rapport avec ce travail.
Jonathan FLORENTIN (Fort de France), Hossein MEHDAOUI, Zakaria MAHI, Papa GUEYE, Hatem KALLEL, Rémi NEVIERE, Dabor RESIERE
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"Jeudi 08 juin"
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Flash communications
Organisation des services d'urgence
Modérateur :
Raphaëlle VARENNES (PH) (Nîmes)
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#32852 - FC14-01 Création d’un questionnaire pour l'évaluation de l'organisation d'un service d'urgence : une étude Delphi.
FC14-01 Création d’un questionnaire pour l'évaluation de l'organisation d'un service d'urgence : une étude Delphi.
Introduction : Face à la pression actuelle sur les urgences, de nouvelles organisations voient le jour. Cependant, il nous est apparu nécessaire de pouvoir évaluer toute nouvelle organisation de manière fiable et reproductible en intra-hospitalier et inter-hospitalier.
Objectif : Construire un questionnaire permettant de dresser un état des lieux de l'organisation effective d'un service d'urgence, notamment de son efficience, à l'aide d'indicateurs fiables, reproductibles et partagés.
Méthodes : Nous avons réalisé une étude Delphi afin de construire le questionnaire et d'obtenir un consensus d'experts avec des experts français.
Résultats : 4 tours d'enquête ont été conduits. 17 experts ont été invités à participer à l'étude, 14 ont répondu favorablement dont 13 à l'ensemble des tours de la méthode Delphi. 7 experts avaient plus de 15 ans d'expérience de gestion, 4 experts avaient plus de 10 ans d'expérience, 1 entre 5 et 10 ans et 1 moins de 5 ans. Les urgences qu'ils géraient étaient de taille variable, avec une moyenne de 68 000 passages/an (36 000 à 100 000). A l’issu des 4 tours d’enquête, un questionnaire a été créé, prenant en compte 41 indicateurs faisant consensus parmi les 49 proposés par les experts (Table 1).
Conclusion : Les urgences ont besoin de nouveaux indicateurs pour être mieux gérées, tant au niveau interne qu'en amont et en aval. En l'absence d'un consensus établi, nous proposons cette série d'indicateurs qui restent à valider de façon prospective.
N/A
Laure ABENSUR VUILLAUME (Metz), Stéphane GENNAI, Enrique CASALINO, Karim TAZAROURTE
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#33074 - FC14-02 Evaluation de l'impact de la crise sanitaire Covid-19 sur la surcharge aux urgences du CHRU de Tours.
FC14-02 Evaluation de l'impact de la crise sanitaire Covid-19 sur la surcharge aux urgences du CHRU de Tours.
Introduction : L’objectif de ce travail était d’évaluer l’impact de la crise sanitaire Covid-19 sur la surcharge du service des urgences (SU) du CHRU de Tours. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer l’influence du nombre de passages par jour aux urgences sur la surcharge au SU et l’influence du taux d’occupation des lits de l’hôpital sur la surcharge au SU.
Matériel et méthode : Cette étude observationnelle rétrospective monocentrique menée dans le service des urgences du CHRU de Tours visait à quantifier de manière objective grâce au score CEDOCS la surcharge de travail pour les praticiens des urgences et d’évaluer l’impact de la crise sanitaire Covid-19 et des confinements sur cette surcharge de travail du 1e janvier 2020 au 30 juin 2021. Le score était calculé quotidiennement, 5 fois par jour, à heures fixes, sur toute la durée de l’étude. Le taux d’occupation des lits de l’hôpital a été calculé quotidiennement. Nous avons reçu un avis favorable du groupe d’éthique hospitalier.
Résultat : Notre service passait 25% de la période étudiée en situation de surcharge : 31,4% en période de non-confinement contre 4.9% en période de confinement. La surcharge du SU était plus importante les jours de semaine, et particulièrement le lundi que les jours de week-end. La surcharge était plus importante l’après-midi et le soir que le matin, particulièrement à 15h00.
Discussion : Cette étude montre une diminution statistiquement significative de la surcharge des urgences du CHRU de Tours au cours des périodes de confinement. Cependant, ce genre de mesure restrictive ne semble pas être une solution pérenne de désengorgement des SU. Le SU de Tours travaille à l’élaboration de procédures afin de s’adapter au système hospitalier au sein duquel le nombre de lits d’aval ne cesse de diminuer.
Conclusion : Notre étude montre que les périodes de confinement ont permis une diminution statistiquement significative de la surcharge des urgences du CHRU de Tours. La puissance statistique de notre étude n’a pas permis d’établir un lien entre le taux d’occupation de l’hôpital et la surcharge aux urgences bien que cela soit largement décrit dans la littérature. La question de la surcharge des SU concerne l’ensemble de l’institution, des professionnels de santé et des patients, la réponse doit donc être trouvée en concertation entre politiques, dirigeants, administrateurs, médecins et usagers du système de soins.
Aucun conflit d’intérêt n’était à déclarer dans cette étude.
Estelle FORNAS (Tours)
09:15 - 10:15
#33125 - FC14-03 Intérêt d’une zone d’évaluation rapide après le tri sur le délai de premier contact médical en Structure d’Urgence.
FC14-03 Intérêt d’une zone d’évaluation rapide après le tri sur le délai de premier contact médical en Structure d’Urgence.
Introduction : L’organisation d’une Structure d’Urgence (SU) est capitale afin d’optimiser le flux des patients. Une attention particulière doit être portée à l’admission du patient et à son évaluation médicale précoce après le tri IOA. De juin à octobre 2019, nous avons réorganisé notre SU afin de doter notre filière « couchée » d’une zone d’évaluation rapide après le tri. Après évaluation médicale en zone d’évaluation rapide, le patient était basculé en zone de surveillance, scopée ou non, selon son potentiel évolutif et sa gravité initiale. Cette réorganisation s’est faite à iso-effectif sur la SU et un praticien sénior a été réaffecté à la filière « ambulatoire ». L’objectif de ce travail est d’évaluer l’impact de cette réorganisation.
Méthode : Il s’agit d’une étude de type avant-après au sein de la SU du CHU de Toulouse Purpan. La période « Avant » est le mois de Mai 2019 ; la période « Après » est le mois de Février 2020. Les délais intra-SU de l’ensemble des patients admis sur la filière « couchée » ont été relevés et analysés sur ces deux périodes.
Résultats : La période « Avant » compte 2645 passages « couchés » et la période « Après » 2408 passages. Le premier contact médical a diminué de 24 (10 – 51) minutes à 11 (3 – 26) minutes (p < 0,001). Les autres indicateurs de performance du SU n’ont pas été affectés (Tableau 1).
Conclusion : L’utilisation d’une zone d’évaluation rapide après le tri permet de raccourcir le délai de premier contact médical à iso-effectif.
Aucun
Paul-Henri AUBOIROUX (Toulouse), Frédéric BALEN, Audrey MICAUD, Dominique LAUQUE, Sandrine CHARPENTIER
09:15 - 10:15
#33137 - FC14-04 Influence de l’accessibilité à un médecin généraliste sur le taux de recours aux urgences dans une région française.
FC14-04 Influence de l’accessibilité à un médecin généraliste sur le taux de recours aux urgences dans une région française.
Introduction : Le nombre de passages aux urgences ne cesse de progresser. Une majorité d’entre eux se font sans avis médical préalable et ne donnent pas suite à une hospitalisation. De nombreux passages aux urgences pourraient être traités par un médecin généraliste. Ce report de consultations sur les urgences pourrait être lié au fait que les patients n’ont pas suffisamment accès à un médecin généraliste. Le but de cette étude est de vérifier cette hypothèse : moins il y a de médecins généralistes, plus les patients consultent aux urgences.
Matériel et Méthode : L’indicateur de mesure d’accès à un médecin généraliste est l’accessibilité potentielle localisée (APL), mis au point par l’IRDES (Institut de Recherche et Documentation en Economie de la Santé) et la DREES (Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques). Il exprime le nombre de consultations de médecine générale accessibles par an et par habitant dans une commune. Le taux de recours aux urgences est estimé par le ratio du nombre de passages des habitants d’une commune sur la population de cette même commune. La base de données utilisée est la base des résumés de passages aux urgences (RPU) 2021 de notre région. Nous avons cherché une relation linéaire avec un test de corrélation de Pearson.
Résultats : Il n’existe pas de corrélation linéaire entre l’accessibilité à un médecin généraliste et le taux de recours aux urgences dans notre région. Nous n’avons pas non plus trouvé de corrélation pertinente sur les taux de recours en séquençant par tranche d’âge (0-14 ans, 15-29 ans, 30-44 ans, 45-59 ans, 60-74 ans, 75 ans et plus), en ne prenant en compte que les passages non traumatologiques et les CCMU (Classification Clinique des Malades aux Urgences) 1 et 2.
Discussion : Les résultats reposent uniquement sur les données RPU 2021 et ne prennent pas en compte le temps de trajet entre le domicile et le service d’urgence. Ils ne prennent pas en considération la présence de centres de soins non programmés à proximité. Il serait par ailleurs intéressant de réévaluer le taux de recours aux urgences après la mise en place effective du service d’accès aux soins (SAS).
Conclusion : Nous n’avons pas retrouvé de corrélation linéaire entre l’accessibilité à un médecin généraliste et le taux de recours aux urgences dans notre région. Il est possible que cette absence de relation soit due à d’autres facteurs tel que le temps de trajet entre le domicile et le service d’urgence.
Mathilde MONGEAU (Toulouse), Laure POURCEL, Hervé MOUROU
09:15 - 10:15
#33179 - FC14-05 Analyse et évaluation de la procédure de réorientation des patients autoréférés à l’accueil des urgences d’Angoulême vers la médecine de ville.
FC14-05 Analyse et évaluation de la procédure de réorientation des patients autoréférés à l’accueil des urgences d’Angoulême vers la médecine de ville.
Introduction : le SAU d’Angoulême pratique la réorientation depuis 20 ans. La proportion de patients réorientés est stable entre 4 et 6,6 % du nombre d’entrées des urgences. Le service s’est doté en 2020 d’un algorithme d’aide à la réorientation des patients vers des cabinets de médecine de ville. Malgré cet algorithme nous n’avons pas observé d’augmentation des réorientations.
Matériel et Méthode : notre étude s’est déroulée sur 14 jours consécutifs en juin 2021. L’objectif était d’évaluer le pourcentage de patients réorientables à partir des critères de réorientation de l’algorithme. L’intégralité des patients autoréférés a été soumise de manière prospective aux critères. Les patients venus la nuit étaient recontactés à postériori. Les dossiers sont relus et analysés avec un jury de 3 urgentistes. Les patients adressés par une structure médicale ainsi que ceux refusant de participer à l’étude ont été exclus.
Résultats : durant l’étude 1910 patients se sont présentés aux urgences, 84 étaient réorientés (4%). 231 (12%) étaient considérés comme éligibles à la réorientation. 20% des patients ne répondaient pas au rappel téléphonique. L’âge moyen était de 40 ans avec une médiane à 42 ans. 7% des patients réorientables étaient mineurs. Les patients étaient majoritairement réorientés entre 8 et 10h, et entre 14 et 16h. Dans 91% des cas les patients déclaraient avoir un emploi. 28 % des patients n’avaient pas de médecin traitant. 58% des patients consultaient aux urgences faute de rendez-vous rapide, 6 % des patients disent ne pas avoir de solution alternative aux urgences. 38% des patients consultent pour un traumatisme mineur, 18% pour des problèmes dermatologiques, 12% pour une infection ORL.
Discussion : les réorientations peuvent être plus nombreuses. Le principal facteur limitant est l’absence de plateau technique traumatologique en dehors du SAU conduisant l’IAO à une admission. Un travail sur les critères de prescription des radiographies et une formation accrue des Infirmiers d’accueil pourraient permettre d’améliorer ce taux. Nous observons une forte progression de patients sans médecin traitant (MT) chez les patients réorientés par rapport à 2012 passant de 7 à 28%.
Conclusion : il est possible de réorienter 12% des entrées à l’accueil du SAU. Les principaux facteurs limitants sont l’absence de MT et le caractère traumatique bénin devant nous faire progresser sur la formation des IOA sur l’évaluation de la nécessité du plateau technique des urgences.
notre rechercher est basé sur les critères de l'algorithme logibec réorientation que j'ai aidé à adapter pour la France.
je n'ai pas été rémunéré pour cette adaptation. le service à juste bénéficié de la gratuité la première année.
Gilles MOALIC (Angoulême), Benjamin LABARBE, Thomas DA DALT, Amandine BOUNE, Gaillot FRANCOIS, Mathilde MOULIN, Jean Baptiste BARON
09:15 - 10:15
#33237 - FC14-06 Hébergement en chirurgie en période de tension de lits : est-ce une solution ?
FC14-06 Hébergement en chirurgie en période de tension de lits : est-ce une solution ?
Introduction
Les services d’urgence connaissent des afflux importants de patients nécessitant une hospitalisation. Le nombre de lits dans les services adaptés aux pathologies s’avère insuffisant, et l’hospitalisation « en service d’hébergement » tente de combler ce manque. Peu d’études existent dans ce domaine. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de ces hébergements en termes de morbi mortalité.
Méthodes
L’étude est une cohorte rétrospective monocentrique de patients hospitalisés après un passage aux urgences sur les mois de novembre et décembre 2019.
Groupe d’intérêt : patients hospitalisés en hébergement dans des unités chirurgicales (UC) avant transfert en unité médicale conventionnelle (UM).
Groupe témoin : patients hospitalisés en UM, tiré au sort de façon aléatoire sur la même période (hors UHCD).
Variables d’intérêt : durée de séjour, mortalité, transferts en unités de soins critiques, re-consultation précoce aux urgences et mode de sortie de l’hôpital.
Statistiques : Comparaison des deux groupes par Khi-deux ou Student.
Résultats
195 patients ont été hébergés en UC. 238 patients hospitalisés en UM ont été tirés au sort. Les populations étaient comparables hormis pour l’âge (78 (UC) vs. 76 (UM) ans, p=0,04). La durée de passage aux urgences était plus longue dans le groupe UC (7,9 vs. 5,9 h, p<0.001). La durée de séjour était plus longue dans le groupe UC (8 vs. 5 jours, p <0.001, OR=1.13 [1,08-1,18]). La mortalité était de 9%. Il n’existait pas de différence de mortalité, de transfert en unité critique, ou de re-consultation précoce entre les 2 groupes.
Conclusion
L’hébergement en chirurgie n’augmentait pas la morbi-mortalité des patients mais entrainait une augmentation de la durée d’hospitalisation des patients. Cette solution semble pertinente dans la problématique de la saturation des urgences. Cette étude étant monocentrique et faite sur une période courte, d’autres études plus puissantes sont nécessaires à l’analyse de cette pratique, devenue courante dans les centres hospitaliers.
Aucun
Marion DUFOURD, Rayan HAMADMAD, Paul-Georges REUTER, Nicolas PESCHANSKI, Louis SOULAT, Anne-Laure LE LAN SCHNELL (Rennes)
09:15 - 10:15
#33251 - FC14-07 Le délai d’hospitalisation des patients des urgences augmente quand le nombre de lits disponibles à 18h diminue au dessous de 81. Etude dans un CHU.
FC14-07 Le délai d’hospitalisation des patients des urgences augmente quand le nombre de lits disponibles à 18h diminue au dessous de 81. Etude dans un CHU.
Introduction:
L’association entre nombre journalier de lits disponibles (NJLD) et délai journalier médian d’hospitalisation (DJMH) n’a pas été documentée dans notre service. L’objectif était d’étudier l’association entre le NJLD à 18h et le DJMH.
Matériel et Méthode:
La période d’étude portait sur les 11 premiers mois de l’année 2022. Le nombre de lits disponibles était calculé pour l’ensemble des services du CHU et l’UHCD.
Résultats:
Le DJMH médian était 12 (7-20) heures et le NJLD médian était de 71 (49-99). La régression linéaire segmentée identifiait un seuil à 81 lits disponibles/jour (figure). En dessous de ce seuil, la relation entre NJLD et DJMH était très significative (pente, -0.05±0.01 ; P<10p-4). Au dessus de ce seuil, la relation n’était plus significative. Ces données suggèrent 3 niveaux de vigilance sur le nombre de lits disponibles : vert (> 80 lits disponibles, 40 % des jours de l’année, DMJH de 11h) ; orange (entre 50 et 80 lits disponibles ; 33 % des jours ; DMJH 12h) et rouge (<50 lits disponibles ; 26 % des jours ; DMJH, 13h).
Discussion :
Les données et l’analyse de leur association doivent être actualisées au fil des années. Les niveaux d’alerte proposés devraient être intégrés au plan hôpital en tension.
Conclusion :
Au dessous de 81 lits disponibles, le DMJH augmente quand le NJLD diminue. L’établissement devrait se fixer une cible d’au moins 81 lits disponibles chaque jour pour limiter l’engorgement des urgences.
Eric BATARD (Nantes), Nicolas GOFFINET, François JAVAUDIN, Philippe LE CONTE, Emmanuel MONTASSIER, Quentin LE BASTARD
09:15 - 10:15
#33312 - FC14-08 Evaluation du logiciel OPTIMUM de tri secondaire des patients aux urgences pédiatriques.
FC14-08 Evaluation du logiciel OPTIMUM de tri secondaire des patients aux urgences pédiatriques.
Après le tri initial, la priorisation secondaire des patients aux urgences est difficile. Le logiciel OPTIMUM est une interface développée pour prioriser les actions des soignants aux urgences pédiatriques selon différents critères.
Objectif : Evaluer le temps de prise en charge global des patients avec et sans l’utilisation du logiciel OPTIMUM aux urgences pédiatriques. Les objectifs secondaires étaient de mesurer l’impact d’OPTIMUM sur les délais spécifiques durant le séjour aux urgences pédiatriques.
Méthodes : Etude randomisée monocentrique sur 30 journées en mars-avril 2021, avec et sans le logiciel. Le critère de jugement principal était la durée de prise en charge des patients aux urgences avec comme objectif une réduction moyenne de 15 minutes de la durée de séjour des patients dans le groupe OPTIMUM.
Résultats : 1599 patients étaient randomisés sur les 30 jours de l’étude ; 798 dans le groupe OPTIMUM et 801 dans le groupe contrôle. La durée de séjour aux urgences dans le groupe OPTIMUM était de 172 min (113-255) et dans le groupe contrôle de 167 min (108-254) (p=0,46). Dans le groupe OPTIMUM, le premier contact médical et la séniorisation étaient plus longs, surtout pour les patients moins grave (p<0,05), mais le délai entre cette première évaluation médicale et l’orientation était plus court (p<0,05), surtout pour les patients les plus graves. Le délai entre la fin de la prise en charge médicale et la sortie était plus court dans le groupe OPTIMUM (p=0,01).
Conclusion : La durée de séjour des patients n’était pas améliorée par le logiciel. Mais on voyait un effet positif d’OPTIMUM sur la priorisation secondaire des patients les plus graves et sur la fin de la prise en charge des patients. Des améliorations identifiées sont à apporter au logiciel afin d’améliorer son utilité.
Aucun conflit d'intérêt dans le cadre de cette recherche
Thomas LUN, Jessica SCHIRO, Julien TCHOKOKAM, Melany LIBER, Claire DE JORNA, Alain MARTINOT, Francois DUBOS (Lille)
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Salle 352B-Zone poster 2 |
10:00 |
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SIMCUP
10:00 - 17:00
SIM'CUP 2023
Compétition de simulation
Conférenciers :
Guillem BOUILLEAU (Urgentiste - Formateur en Santé) (Conférencier, Blois), Clément DELAHAYE (Infirmier) (Conférencier, Tours), Marianne DUPART (Sapeur Pompier) (Conférencier, Chinon), Sébastien FAUCHER (Technicien supérieur hospitalier) (Conférencier, Perpignan), Pauline LEGROS (Praticien hospitalier contractuel) (Conférencier, Chinon), Bérengère MICHAUD (Conférencier, Chinon), Charles Ivy PEROLAT (Conférencier, Cholet), Anne-Laure PHILIPPON (Médecin) (Conférencier, Paris), Geoffroy ROUSSEAU (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Tours), Edwin THIBON (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Nimes)
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10:15 |
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CDIES
10:15 - 10:30
CONFÉRENCE DE L'INDUSTRIE EUROBIO SCIENTIFIC
Détection de l’hémolyse sur échantillon de sang total en biologie délocalisée
10:15 - 10:30
Détection de l’hémolyse sur échantillon de sang total en biologie délocalisée : évaluation du système POC « Helge H10 », optimisation de la prise en charge du patient.
Camille CHENEVIER-GOBEAUX (Dr) (Conférencier, Paris)
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Salle 242A |
10:20 |
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UD10
10:20 - 10:30
AZMED
RAYVOLVE
Conférencier :
Benjamin MELLOUL (Responsable Marketing) (Conférencier, AZMED)
Rayvolve est un outil d'IA détectant tous types de fractures et pathologies thoraciques sur radiographie standard. Cette solution certifiée CE IIa et FDA permet de réduire le temps d’analyse (27%) ainsi que le risque d’erreur diagnostic (67% FN évités).
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Espace Urgences Démo |
10:30 |
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UD01
10:30 - 10:40
AAZ-LMB / NEPHROTECK
Gamme "ALL IN" : CRP ALL IN & COVID-VIRO ALL IN TRIPLEX
Conférencier :
Akli BOUAZIZ (CSO)
CRP ALL IN est un test rapide pour la détection semi-quantitative de la protéine C réactive (CRP) dans le sang.
COVID-VIRO ALL IN TRIPLEX est un test antigénique combiné de dépistage des virus de la COVID-19, de la grippe et de la bronchiolite.
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Espace Urgences Démo |
10:40 |
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UD09
10:40 - 10:50
ANAMNESE
MEDANA
Conférenciers :
Alexandre BEUDET (Responsable Commercial) (Conférencier, ANAMNESE), Rodolphe MAIGNAL (RPPS : 10002914900) (Conférencier, ALBI)
Digitalisez tout ou partie du parcours de soins aux urgences pour libérer du temps soignant et réduire les tâches à faible valeur ajoutée : accueil, questionnaire médical, communication aux aidants, retour à domicile, indicateurs qualité.
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Espace Urgences Démo |
10:50 |
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UD12
10:50 - 11:00
EXTOME
Conférencier :
Mahuna AKPLOGAN
Extome est une IA qui agit comme un nerveux numérique de l’hôpital, fournissant des données en temps réel et des analyses prédictives sur l'ensemble des flux de patients et les hospitalisations non-programmées.
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Espace Urgences Démo |
11:00 |
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CMS15
11:00 - 12:30
Conférence Médico-Soignants
Pathologies Circonstancielles.
Ambulanciers, ARM, Infirmier, Médecin, Pathologie circonstancielle, Physiologie
Modérateurs :
Jean-Philippe DESCLEFS (Médecin urgentiste) (Corbeil-Essonnes), Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble)
Coordonnateur :
Nicolas TERMOZ MASSON (Coordonnateur, Grenoble)
Les accidents de la vie courantes ont une place importante dans les motifs de recours au SAMU ou au services d'urgences. L'objectif est de définir quelles sont les recommandations et comment prendre en charges ces pathologies.
11:00 - 12:30
Electrisation / Foudroyé.
Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Conférencier, Rodez)
11:00 - 12:30
Hypothermie.
Marc BLANCHER (Medecin Urgentiste) (Conférencier, Grenoble)
11:00 - 12:30
Les grands Brulés : les grands principes de la prise en charge.
Nelly BODIER (infirmière) (Conférencier, Tours), Anaëlle WERLÉ (IDE) (Conférencier, Tours)
11:00 - 12:30
Q&R.
Clément ROUXEL (Ide) (Conférencier, Dijon)
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Amphi Bleu |
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CM50
11:00 - 12:30
Conférence Médecins - Session CA SUDF
"La parole est à la salle"
Modérateurs :
Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil), Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Agen)
Coordonnateur :
Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
Les sujets d'actualité et syndicaux mis à nu, présentés par le CA de SUdF.
Des échanges avec la salle pour répondre à toutes vos questions.
11:00 - 12:30
Equipe de territoire, nouveau décret urgences.
Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Conférencier, Pontoise)
11:00 - 12:30
Pourquoi se syndiquer.
Edwin ROUFF (PH) (Conférencier, Bordeaux)
11:00 - 12:30
Concours de PH.
Valérie DEBIERRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, La Roche sur Yon)
11:00 - 12:30
Prévoyance et retraite.
Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Conférencier, Agen)
11:00 - 12:30
Attractivité.
Louis SOULAT (RPPS non communique) (Conférencier, Rennes)
11:00 - 12:30
Permanence de soins.
Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Conférencier, Bordeaux)
11:00 - 12:30
Rémunération.
Marc NOIZET (PH Chef de service) (Conférencier, Mulhouse)
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Salle 241 |
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BN02
11:00 - 12:00
Breaking News
Modérateurs :
Abdo KHOURY (PROFESSEUR ASSOCIE) (Besançon), Tarak MOKNI (Medecin urgentiste) (Bayonne)
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
11:00 - 12:00
ESCRIM, déploiement d'un hôpital médico-chirurgical après le séisme en Turquie.
Romain KEDZIEREWICZ (MD) (Conférencier, Brignoles)
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Salle 242A |
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SI10
11:00 - 12:00
Session Interactive
"Don't name, don't blame, don't shame !" comment se relever après une erreur ?
Jeunes, Management
Coordonnateur :
Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
Apprendre de ses erreurs : changement de culture, Shame Blame aux effets devastateurs , peut on se relever d'une erreur
11:00 - 12:00
"Don't name, don't blame, don't shame !" comment se relever après une erreur ?
Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
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Salle 242B |
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SIS02
11:00 - 12:00
Session Interactive
Quiz : les pièges du tri.
Modérateur :
Emeline DELON (infirmière) (Nîmes)
Coordonnateur :
Olivier PICOT (Coordonnateur, Paris)
Conférencier :
Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
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Salle 243 |
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CM25
11:00 - 12:30
Conférence Médecins
Comment gérer l'aval
Management, Organisation SAMU/SMUR, Qualité
Modérateurs :
Axel BENHAMED (Médecin) (Quebec, Canada), Fabien VANIET (Chef du Pôle Urgences) (Saint-Denis, Réunion)
Coordonnateur :
Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
Quels sont les risques de l'hospitalisation hors specialité en période de tension ? Y a t'il une procédurei nstitutionnelle qui permet d'eviter l'hébergement ? Vaut il mieux un hebergement ou rester sur un brancard aux urgences ? Les patients des Urgences ou de l'hopital ? Comment gérer le difficile equilibre des admissions programmées et non programmées ? quels sont les risques de l'hospitalisation hors specialité en période de tension ? Y a t'il une procédurei nstitutionnelle qui permet d'eviter l'hébergement ? Vaut il mieux un hebergement ou rester sur un brancard aux urgences ? Les patients des Urgences ou de l'hopital ? Comment gérer le difficile equilibre des admissions programmées et non programmées ? quel management de lit ? quelles responsabilités du bed manager ou de l'equipe bed management ? Quelle organisation ? comment gérer les lits en fonction de son flux de patients et des services d'aval ?
11:00 - 12:30
Risques médicaux de l'hébergement hors service.
Pierre-Géraud CLARET (PU-PH) (Conférencier, Nîmes)
11:00 - 12:30
Le SU est-il l'empecheur de tourner en rond de l'hôpital ?
Christophe CHOQUET (Responsable d'Unité Fonctionelle - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30
Le bed management au quotidien.
Maxime JONCHIER (Médecin urgentiste) (Conférencier, La Rochelle)
11:00 - 12:30
Amélioration des collaborations : une bonne gestion de l'aval de l'hôpital.
Benoît DOUMENC (ph) (Conférencier, Paris)
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CLS02
11:00 - 12:30
Communications Libres Soignants
Modérateurs :
Marc Antoine BARON (IDE) (Avranches), Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Blois)
Coordonnateur :
Nicolas TERMOZ MASSON (Coordonnateur, Grenoble)
11:00 - 12:30
#33266 - CP85 Dépistage systématique du SARS-CoV-2 dans 18 services d'urgences : l'essai randomisé en cluster et cross-over en deux périodes DEPIST-COVID.
CP85 Dépistage systématique du SARS-CoV-2 dans 18 services d'urgences : l'essai randomisé en cluster et cross-over en deux périodes DEPIST-COVID.
INTRODUCTION :
Les infections asymptomatiques/paucisymptomatiques sont responsables d'une part des transmissions du SARS-CoV-2. Dans les services d'urgences (SU), les patients symptomatiques ou hospitalisés sont dépistés en pratique habituelle (PH). Un dépistage systématique pourrait permettre de détecter des infections non connues.
L'objectif de l'étude était d'évaluer le gain d’un dépistage infirmier systématique pour les patients asymptomatiques/paucisymptomatiques associé à la PH, vs PH seule.
MÉTHODE :
Un essai multicentrique, randomisé en cluster, cross-over en 2 périodes a été réalisé en 2021. Les adultes consultant dans un des 18 SU d’Ile-de-France participant étaient éligibles.
Pendant la période intervention, en complément de la PH, les patients étaient invités à remplir un questionnaire. Les infirmiers proposaient un test aux patients asymptomatiques/paucisymptomatiques.
Le critère d’évaluation principal était la proportion de patients nouvellement diagnostiqués SARS-CoV-2+ parmi tous les consultants. Les critères secondaires étaient la proportion de nouveaux diagnostics à la suite du dépistage infirmier systématique vs proportion de tests positifs parmi les adultes asymptomatiques de la région, et comparaison avec les résultats d’un modèle mathématique stratifié par âge.
RÉSULTATS :
Au total, 69 248 et 69 104 patients ont été inclus respectivement pendant les périodes intervention et contrôle. Le questionnaire a été proposé à 6 428 patients, dont 4 283 ont été testés par les infirmiers, résultant en 224 nouveaux diagnostics. Combiné à la PH, un total de 1 859 patients ont été diagnostiqués pendant la période intervention. Pendant la période contrôle, 2 084 patients ont été diagnostiqués. A l'analyse ajustée, 26,7/1 000 patients et 26,2/1 000 patients ont été diagnostiqués respectivement pendant les périodes intervention et contrôle (RR: 1,02, IC95%: 0,94; 1,11).
La proportion de nouveaux diagnostics suite au dépistage infirmier systématique était plus élevée que celle des tests positifs dans la région (5,2% et 4,6%, différence de risque: 0,6%, IC95%: 0,01%; 1,3%). Le taux d'incidence régional chez les adultes asymptomatiques/paucisymptomatiques estimé par le modèle mathématique est de 4,1% (intervalle de probabilité 95%: 2,5%; 5,7%).
DISCUSSION, CONCLUSION :
Les résultats sont en faveur de l’absence d’effet ou d’un effet faible de l'ajout d'un dépistage systématique. D’autres évaluations sont nécessaires dans la population des SU qui parait plus touchée.
Judith LEBLANC (Paris), Lisbeth DUSSERRE-TELMON, Anthony CHAUVIN, Tabassome SIMON, Carole JEGOU, Hélène ROLAND, Jérome LEGOFF, Anne-Claude CREMIEUX
11:00 - 12:30
#33241 - CP86 Comparaison de deux techniques, mains superposées versus mains entrecroisées par les soignants, sur la qualité des compressions thoraciques : l'étude HP2C un essai randomisé en cross-over.
CP86 Comparaison de deux techniques, mains superposées versus mains entrecroisées par les soignants, sur la qualité des compressions thoraciques : l'étude HP2C un essai randomisé en cross-over.
Introduction :
L’arrêt cardio-respiratoire est une urgence absolue. La réalisation de compressions thoraciques (CT) est fondamentale. Cette étude pilote a pour objectif de comparer ces deux méthodes de CT dans leurs efficacités globales et d’évaluer la fatigue du soignant.
Méthodes :
Il s’agissait d’une étude monocentrique, randomisée en cross-over incluant les soignants volontaires. Ils étaient randomisés pour débuter soit les CT avec mains superposées ou mains croisée puis après une période de wash-out réalisaient l’autre technique. Les critères de jugement étaient le score global de réussite des CT généré par un logiciel en accord avec les recommandations ILCOR, la qualité de l’enfoncement, du relâchement, la fréquence et l’intensité subjective avec échelle de borg.
Résultats : Au total, 100 participants ont été inclus pilote(fig1). L'âge moyen des secouristes était de 38 ±9,3 ans. Le score médian de RCP était de 79,5 % IQR [48,5 - 94,0] dans le groupe des mains superposées est de 71 % IQR [38,0-92,8] dans le groupe des mains qui se croisent (valeur p = 0,37). Il n’y avait pas de différence significative pour les autres critères cependant on note une tendance à des résultats meilleurs avec les mains superposées.
Conclusion :
Cette étude ne permet pas de montrer de différence entre la performance des CT via des mains superposées versus entrecroisées. Cependant, une tendance se dégage en faveur des mains superposées qui devra être confirmé par une étude de plus grande ampleur.
Aurélien MARQUIS (Angers), Delphine DOUILLET, Francois MORIN, Damien CHAUVAT, Aurélien SECHET, Hélène LACOUR, Laurent POIROUX, Dominique SAVARY
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#33087 - CP87 Evaluation de l’impact du bruit sur les conditions de travail du personnel des urgences.
CP87 Evaluation de l’impact du bruit sur les conditions de travail du personnel des urgences.
Introduction : Le bruit est omniprésent aux urgences et les nuisances qu’il génère sur les professionnels peuvent être majeures et venir altérer les conditions de travail de ces derniers. Nous avons donc souhaité évaluer les différentes sources de bruit au travail et leur impact sur les conditions de travail aux urgences.
Matériel et méthode : Nous avons mené une enquête monocentrique au sein d’un service d’urgence (SU) d’un centre hospitalier universitaire du 30/10/22 au 20/11/22. Un questionnaire anonyme comportant des questions semi-fermées et des échelles d’évaluation de Likert de 0 à 10 a été adressé aux médecins, infirmiers (IDE), aides-soignants (ASD), agents de service hospitaliers (ASH) ainsi qu’aux personnels du bureau des entrées.
Résultats : Nous avons obtenu un taux de réponse de 59% des personnes sollicitées. Parmi eux : 44% d’IDE, 34 % d’ASD, 17 % de médecins. Le ratio F/H est de 3.5 avec une moyenne d’âge de 38.9 +/- 9.7 ans et exerçant dans ce service d’urgence depuis en moyenne 8.2 +/- 7.5 ans. Les professionnels évaluent en moyenne leur gène par le bruit à 7+/-1.8.
Les sources de bruit les plus dérangeantes étaient : les cris et voix des patients (4.8 +/- 2.5), le téléphone (4.4 +/- 2.7), les alarmes de scope (4.4 +/- 2.4) et les voix des collègues (4.3 +/- 2.5).
Ces bruits ont été identifiés à l’accueil des urgences (84%), dans le bureau des soignants (48%) et dans le couloir (41%). La gêne était omniprésente de jour comme de nuit avec une tendance à être plus élevée en journée et fin de poste. Les principaux impacts du bruit sur les professionnels étaient : une diminution de la concentration (73 %), une irritabilité (69 %), une augmentation de la fatigue (48 %), des maux de tête (47 %) et une augmentation du stress (34 %). Enfin, l’impact global du bruit sur l’efficacité au travail des professionnels a été évalué à 5.9 +/- 2.2.
Conclusion : Les sources de bruit aux urgences sont nombreuses et variées. Leur cumul peut devenir très dérangeant pour les professionnels. Dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail, il serait intéressant de mettre en place des actions visant à prévenir ces bruits vécus comme des nuisances sonores comme l’aménagement des locaux et l'accueil des patients.
Cindy HERNANDEZ (Lyon), Sophie BRONDEX, Sabine PERRET, Sophie VESCO, Julien DURAND, Sebastien BEROUD, Serieys LAETITIA, Marion DOUPLAT
11:00 - 12:30
#33163 - CP88 Impact de la mise en place d’un protocole douleur aux urgences au niveau de l’infirmière organisatrice de l’accueil (IOA).
CP88 Impact de la mise en place d’un protocole douleur aux urgences au niveau de l’infirmière organisatrice de l’accueil (IOA).
Introduction : Notre structure d’urgence (SU) a connu une augmentation d’activité de 25% entre 2020 et 2021, conduisant à l’allongement des délais de prise en charge de la douleur. Nous avons mis en place en juin 2021 un protocole de prise en charge de la douleur basé sur une délégation d’administration des antalgiques à l’IOA et une formation spécifique : paracétamol et retour en salle d’attente si évaluation numérique (EN) <4, morphine buvable (oramorph) et retour en salle d’attente si EN 4 à 6, oramorph et installation immédiate si EN ≥ 7. Nous avons comparé à la période de janvier à juin 2021 (S1), l’impact du protocole entre juillet et décembre 2021 (S2), puis janvier et juin 2022 (S3), sur le pourcentage de malades évalués pour leur douleur.
Résultats : En S1, nous avons enregistré 19 736 (68.70%) EN parmi 28 724 passages, en S2 25 144 (70,91%) parmi 35 462 passages et en S3 26 237 (74.17%) parmi 35 374 passages (p <0.01). EN 0 = 17.91%, EN < 3 = 20.16%, EN 4-6 = 33.16% et EN ≥ 7 = 28.77%, stable dans le temps. Selon le motif de recours, 94.40% des douleurs thoraciques (58.17% de réévaluation), 92.97% des douleurs abdominales (73.50% de réévaluation), 91.32% de la traumatologie (7.90% de réévaluation) ont été évalués. Ces trois motifs constituent 26% des passages aux urgences. Quand il y a eu réévaluation de la douleur, le délai entre la première et la deuxième EN était de 139 [92 ;198] min avant protocole (S1) et de 148 [93 ;208] après (S2+S3) (p<0.001). La consommation de morphine intraveineuse (IV) a diminué de 150 mg/1000 passages en S1 à 140 mg/1000 passages en S3, en faveur de l’oramorph passée de 0 à 530 mg/1000 passages.
Discussion : La réévaluation de la douleur est en partie conditionnée par la durée de séjour aux urgences, dans notre SU la traumatologie bénéficie d’une filière dédiée avec des délais raccourcis (83 [562 ;132] min pour la traumatologie, 201.5 [139 ;306] min pour la douleur thoracique, 210 [135 ;306] min pour la douleur abdominale). Le nombre de réévaluations par patient diminue et le délai entre deux évaluations s’allonge quand le nombre de passage quotidiens augmente. L’administration de morphine oral par l’IOA a réduit la prescription de morphine IV pendant le séjour aux urgences.
Conclusion : La mise en place d’un protocole douleur et la formation des IOA a entraîné une augmentation significative du nombre de patients traités, une prise en charge plus rapide de la douleur et un moindre recours à la morphine IV.
Yannis KHENNOUF, Laetitia PARADISI, Alexis MARTY (Villeurbanne), Lucie CARREAU, Guillaume TRAPEAU, Sixtine DENONFOUX, François CAREMELLE, Carlos EL KHOURY
11:00 - 12:30
#33232 - CP89 La présence d’un accompagnant a-t-elle une influence sur l’entretien d’accueil paramédical en IOA ?
CP89 La présence d’un accompagnant a-t-elle une influence sur l’entretien d’accueil paramédical en IOA ?
Introduction :
Lors de l’entretien d’accueil paramédical, dans notre service d’urgence adulte, de nombreux patients sont accompagnés. Il existe des études sur la présence de l’accompagnant aux urgences ou dans les soins, notamment celle de 2019 dans Emergency nurse mais aucune n’a été publiée sur l’impact de l’accompagnant lors de l’entretien d’accueil. Les avis étant divergents dans notre service, nous avons voulu réaliser une enquête.
Matériel et Méthode :
Nous avons souhaité faire une étude prospective et monocentrique à notre établissement sous forme de trois questionnaires, pour l’équipe paramédicale, les patients et les accompagnants. Ces questionnaires étaient proposés dès l’entretien d’accueil sous forme de QR code et sous format papier aux patients volontaires et correspondants aux critères d’inclusion. Cette enquête a eu lieu pendant le mois de septembre 2022.
Résultats :
L’échantillon était de 98 patients, 95 accompagnants et 39 soignants. Lors de l’entretien d’accueil paramédical, 62.2% des patients étaient accompagnés. Pour les différents acteurs, la présence d’un accompagnant est nécessaire. Les soignants souhaitent donner plus de responsabilités aux accompagnants, qui eux se sentent capables d’avertir sur l'évolution de santé de leur proche à 94.8%. L’attente est mieux tolérée et les informations plus complètes lors de leur présence pour 74%. Pour les soignants, l’accompagnant n'est pas considéré comme une source d’anxiété mais n’évite pas les interruptions de tâches. Certaines limites ont été retrouvées, pour les accompagnants et les patients comme les situations d'urgence et les gestes d'intimité, alors que pour les soignants, s'ajoutent les violences conjugales, les accompagnants anxieux, les personnes relevant de la psychiatrie et le refus des patients.
Discussion :
Nous sommes conscient de la faible représentativité de nos échantillons en lien avec le nombre de passages totale et de notre effectif. Un deuxième mois d’enquête est justement prévu pour confirmer ou non les tendances.
Conclusion :
La présence des accompagnants en IAO permet une meilleure prise en charge des patients dans différents domaines : la transmission d'informations complémentaires, la tolérance des temps d'attente, des informations sur le rôle du triage et la surveillance des proches. Notre enquête montre qu'il existe certaines limites à l'accompagnement des proches dans différentes situations mais n'entrave pas la liberté d'expression des patients.
Julie TROCHET, Joyce TETU (PARIS), Gregory CONAN, Léa SERVENT
11:00 - 12:30
#33088 - CP90 Etats des lieux des missions des aides-soignants dans les services d’urgences.
CP90 Etats des lieux des missions des aides-soignants dans les services d’urgences.
INTRODUCTION
Les urgences sont un service à part entière de l'hôpital avec un fonctionnement différent des autres spécialités. Malgré une formation identique, la prise en charge et les actions demandées aux aides-soignants (ASD) requièrent des compétences spécifiques à ce service. L’objectif de notre étude était de faire un état des lieux des missions des ASD dans les services d’urgences.
MATERIEL ET METHODE:
Nous avons mené une étude observationnelle auprès des services d’urgence de Rhône Alpes dans des établissements publics, des centres hospitalo-universitaires, des centres privés d'intérêt collectif. Un questionnaire anonyme a été envoyé aux cadres de santé de ses établissements, avec des questions fermées, à choix multiples et ouvertes.
RÉSULTATS:
Sur les 24 établissement interrogés nous avons eu un retour de 17 cadres soit 71% de participation. Tous les services ont des ASD de jour et de nuit. Les missions des ASD sont: prises des paramètres vitaux (94%), aide aux soins avec l’IDE (94%), actes hôtelier (boisson, plateaux repas) (94%), soins de nursing (88%), brancardage (76%), accueil des patient (35%), et gestion du matériel (stock des réserves, commandes, maintenance) (35%). Certains ont des profils particuliers comme ASD technique (24%), ambulancier en structure mobile d’urgence et de réanimation (12%), gypsothérapeuthe et agent administratif (6%). L’ASD travaille dans 68% des cas comme binôme avec l'infirmier, 15% avec les autres ASD et 8.5 % avec les médecins et les agents de services hospitaliers. La totalité des cadres ont rapporté que la présence des ASD est une plus-value aux urgences. Ils rapportent à 94% que la présence des ASD est nécessaire aux urgences mais que ce poste est mal défini au niveau national.
DISCUSSION:
D’après les résultats, nous pouvons observer la diversité des missions selon les différents services d’urgences. L’ASD est un allié essentiel du service d’urgences. En plus de son rôle propre auprès du patient (nursing, surveillance hémodynamique, hôtellerie), il permet une prise en charge holistique, aide précieuse dans l’initiation des premiers soins selon son décret de compétence.
CONCLUSION:
La formation des ASD pour travailler dans un service d’urgences n’est que légèrement abordée voire inexistante dans leur cursus. Certaines spécialités et institutions proposent des formations adaptées à leur service. Ne serait-il pas nécessaire de créer une formation nationale propre aux urgences afin d’unifier les compétences?
Sabine PERRET (Pierre-Bénite), Lucile NEYRAND, Aude PAGLIARIN, Sophie BRONDEX, Sebastien BEROUD, Sophie VESCO, Julien DURAND, Marion DOUPLAT
11:00 - 12:30
#33185 - CP91 Le vécu des soignants face à la mort à domicile en médecine préhospitalière: enjeux et dilemmes éthiques.
CP91 Le vécu des soignants face à la mort à domicile en médecine préhospitalière: enjeux et dilemmes éthiques.
Introduction : Sur 10 ans, environ 129 446 arrêts cardio-respiratoire (ACR) nationaux ont été pris en charge (PEC) par une Structure Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR). Soixante-quatorze pourcents des ACR adultes ont eu lieu à domicile. Les équipes SMUR sont quotidiennement face à la mort sans esquive possible de par la singularité du cadre du «hors hôpital». Ces PEC SMUR posent des questions éthiques et personnelles car les soignants laissent le corps du défunt à domicile. En 2013, le vécu des soignants non médicaux face à un décès en SMUR fut évalué. Une majorité exprima des difficultés : la violence des situations, un manque de temps et un besoin de formation. En 2022, un second état des lieux sur le même sujet a été fait en incluant un aspect éthique et les médecins. Matériel et méthode : Une étude qualitative par 2 questionnaires: médecins, infirmiers/ambulanciers SMUR, prospective, mono-centrique fut créée. Résultats : Trente-trois médecins et 31 soignants non médicaux ont répondu. Dans 80% des cas, les limites de la réanimation sont acceptées (n=51). L’annonce génère une sensation de mal-être et de détachement de la situation pour les médecins dans 18.2 % des cas (n=06). La préparation et l’apparence du corps du défunt sont jugées comme un soin à part entière dans 84% des cas (n=54). La présentation du corps à la famille est capitale dans 45.3% des cas (n=29). Elle est proposée systématiquement dans 54.7% des cas (n=35) vs 12.5% des cas où elle est rare (n=08). La spiritualité est importante dans 59.4% des cas (n=38). Pour 70.3% des cas, les principaux rites religieux sont obscurs (n=45). Les facteurs impactant le vécu sont un manque de temps dans 46.9% des cas (n=30), une fatigue professionnelle, personnelle dans 36% des cas (n=23) et un climat hostile dans 17.2% des cas (n=11). Cela mène à une fuite des lieux, une agressivité verbale ou non verbale. Discussion : Les soignants font toujours face aux mêmes difficultés. Elles s’accentuent depuis 10 ans. Le sujet est majeur. Les dilemmes sont un détachement de la situation vécue, une sensation de mal-être et /ou d’échec lors de la gestion de la mort en SMUR. Les principes éthiques comme ceux de l’autonomie, de bienfaisance et de non malfaisance envers le défunt, les proches et les confrères sont mis à mal. Conclusion : La PEC de la mort en SMUR reste un sujet difficile. En piste d’amélioration, il pourrait être proposé: une formation spécifique à la situation et à l’éthique dans les soins.
Delphine HUGENSCHMITT, Pierre LE COZ, Karim TAZAROURTE, Marion DOUPLAT (Lyon)
11:00 - 12:30
#33038 - CP92 Evaluation d’un nouveau métier d’assistants de soins aux urgences.
CP92 Evaluation d’un nouveau métier d’assistants de soins aux urgences.
Introduction: L'hôpital connaît des difficultés dans le recrutement de son personnel paramédical impactant son fonctionnement. L’augmentation du nombre de patients en attente d’hospitalisation faute de lits a entraîné l’allongement des durées de séjour et l’apparition de tâches d'hôtellerie aux urgences. Nous avons fait le choix d’engager des Assistants de soins(ASS), à titre temporaire sur la période estivale 2022 provenant de filières étudiantes médicales ou paramédicales pour effectuer ces missions. Un profil de poste pour les ASS a été rédigé ou était précisé les tâches qu’ils devaient effectuer en soutien des aides-soignants (ASD) et des agents de service hospitaliers (ASH). L’objectif était d’évaluer la plus-value de ces assistants de soins par les ASD et les ASH.
Méthode: Nous avons conduit une enquête monocentrique dans notre service d’urgence sur le mois de novembre 2022. Un questionnaire anonyme a été distribué à l’ensemble des ASD et ASH. Une échelle de Likert a été utilisée de 1 à 10 (de 1=pas du tout à 10=totalement).
Résultat: Nous avons obtenu 29 réponses (71%) sur 41 personnels, 86% étaient des ASD et 14% des ASH. L'âge médian était de 42 ans +/-11,8, 76% étaient des femmes. Ils exercent aux urgences depuis 7.8 +/- 7.3 ans en moyenne.
Les ASD et ASH ont été satisfait du nettoyage des brancards (7.7/10 +/-2.3) du nettoyage des boxs (7.5/10 +/-2.4), du nettoyage du service (7.3/10 +/-2.4), de l’évacuation du linge sale et des poubelles (7.2/10 +/-2.6), du réassort du matériel (5.7/10 +/-2.9), ainsi que les actes hôteliers 7/10 +/-2.5. Selon eux, le profil était bien défini avant l’arrivée des ASS ( 5/10 +/-2.5 ).Pour 9.5% des ASD, les ASS leur ont permis d’effectuer leur rôle propre qu’ils n’ont pas le temps de réaliser en temps normal. Pour 66.7% d’entre eux, ils ont pu apporter des soins de qualité aux patients. Cela leur a permis de pouvoir fonctionner en binôme avec l’infirmière de leur secteur pour 33.3%. Les ASH ont pu se consacrer aux brancardage à 100% et libérer les ASD de cette tâche. Les conditions de travail ont été améliorées pour les ASD et ASH (6.5/10 +/-2.6).Au final, 86% se disent favorables à la pérennisation du poste d’ASS dans le service.
Conclusion: Dans le contexte de tension de lits et de manque de personnel soignant, le profil de poste d’ASS semble permettre de mieux pallier à ce mode dégradé et se pose la question de la pérennisation de ce nouveau métier.
Serieys LAETITIA (Lyon), Sabine PERRET, Sophie BRONDEX, Cindy HERNANDEZ, Guillaume DURAND, Sebastien BEROUD, Sophie VESCO, Marion DOUPLAT
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ATW03
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Atelier Médecins Winfocus
Principaux blocs nerveux en Médecine d'Urgence
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Conférencier, Nantes), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Venez découvrir l'anesthésie locorégionale échoguidée lors d'un atelier passionnant et interactif. Vous y apprendrez comment utiliser l'échographie pour améliorer la précision et la sécurité de vos injections anesthésiques. Nous vous guiderons à travers des démonstrations pratiques et des conseils clés pour vous aider à maîtriser cette technique innovante, qui a largement démontrée dans son utilité aux urgences et en Smur. Ne manquez pas cette occasion de perfectionner vos compétences et de rejoindre une communauté de professionnels passionnés de cette technique avancée. Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place !
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Atelier Médecins Winfocus
Echo vasculaire
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Nathalie DEGRÈZE (PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, Versailles), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz)
Qui le vendredi soir après 17h00 n’a pas vu arriver un patient pour suspicion de TVP ? Venez donc découvrir la compression 4 points lors d'un atelier passionnant et interactif. Vous y apprendrez comment utiliser l'échographie pour améliorer la précision de vos diagnostics.
Cette technique est rapide, fiable et d’apprentissage facile. De plus, sur l'incontournable carotide vous pourrez vous initier aux techniques Doppler couleur et pulsé et en comprendrer les principes. Ne manquez pas cette occasion de perfectionner vos compétences. Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place !
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CMS16
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Conférence Médico-Soignants
Les pratiques avancées : mythe ou réalité ?
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier
Modérateurs :
Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Strasbourg), Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Bobigny)
Coordonnateur :
Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
L'évolution du système de soins urgents et non programmés est soumis au développement de nouvelles pratiques médicales et non-médicales dites "avancées". Ces pratiques seront ici discutées (et/ou démystifiées ?) par ceux-là mêmes qui les pensent et les pratiquent au quotidien en intra ou en préhospitalier.
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Infirmières de pratique avancée (IPA), mention "urgences".
Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Lyon)
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L'IPA n'est pas une infirmière spécialisée.
Judith LEBLANC (Maitre de conférences / Coordinatrice paramédicale recherche) (Conférencier, Paris)
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Le renforcement de la régulation médicale par les infirmières : une stratégie d'avenir ?
Cédric DAMM (Praticien Hospitalier) (Conférencier, ROUEN)
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L'urgentiste de demain doit-il être sur-spécialisé en soins critiques ?
Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
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CM28
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Conférence Médecins
Antibiothérapie
Infectiologie - Sepsis
Modérateurs :
Pierre CATOIRE (Chef de Clinique) (Paris), Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Monaco, Monaco)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Dans cette session, nous ferons le point sur l'antibiothérapie dans tous ces états en repartant des bases pharmacologiques, l'écologie bactérienne actuelle et ses résistances, il y a t-il des patients que je peux m'abstenir de traiter ? et quel est le délai optimal pour débuter cette antibiothérapie ?
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Rappels pharmacologiques.
Claire ROGER (PUPH) (Conférencier, Nimes)
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Quand s'abstenir ?
Donia BOUZID (MD-PHD) (Conférencier, Paris)
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Dans quel délai la débuter ?
Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes)
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Bactéries et résistances ? On fait le point.
Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Conférencier, Nantes)
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AM08
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Atelier Médecins
Certificats et Situations Médicolégales récurrentes aux Urgences - « Docteur, n’oubliez mon certificat… »
Médico-légal
Coordonnateur :
Jean Marie BONNEC (Coordonnateur, Narbonne)
Conférenciers :
Jean Marie BONNEC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Narbonne), Philippe GUIN (médecin) (Conférencier, Perpignan)
- Situations médico-judiciaires récurrentes aux Urgences : que faire (et ne pas faire) ? QUIZZ
- Les différents certificats que l’Urgentiste est appelé à rédiger : obligatoire ? non obligatoire ? éthique ?
- Il va ou mon certificat… ??? quelques rappels des juridictions
- Quid du secret médical ?
- Quelques principes de rédaction. les Pièges à éviter.
- Certificat Médical Initial (CMI) : Vite fait ? Bien fait ? Ses conséquences pour mon patient REDIGEONS ENSEMBLE
- CNH, GAV : acte pas si banal.
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FC15
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Flash communications
Outils diagnostiques et pronostiques en cardiologie
Modérateur :
Jean-Emmanuel DE LA COUSSAYE (médecin) (Nîmes)
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#32863 - FC15-01 Performance et reproductibilité de l’algorithme STANDING réalisé par les internes et séniors d’un service d’urgences pour prédire l’origine centrale des vertiges aigus.
FC15-01 Performance et reproductibilité de l’algorithme STANDING réalisé par les internes et séniors d’un service d’urgences pour prédire l’origine centrale des vertiges aigus.
Introduction : STANDING est un algorithme clinique en 4 étapes d’évaluation des vertiges aigus requérant : 1) d'identifier un nystagmus spontané avec des lunettes de Frenzel ou alternativement de déclencher un nystagmus positionnel (tests Dix Hallpike et Supine Head Roll) ; 2) de caractériser la direction d’un nystagmus ; 3) d'évaluer le réflexe vestibulo-oculaire (Head Impulse test) ; 4) d'évaluer la marche. Une formation à bases de vidéos a été dispensée aux internes des urgences. Le but était de déterminer la précision diagnostique du STANDING pratiqué par des cliniciens novices comme les internes et sa concordance avec le STANDING de séniors expérimentés.
Matériel et méthode : Étude de cohorte diagnostique et prospective incluant les patients ayant des vertiges, des symptômes vestibulo-visuels ou des symptômes posturaux vus par 20 internes formés. L'algorithme était réalisé par un interne seul puis par un sénior, et catégorisé inquiétant lorsqu'il prédisait un diagnostic central, bénin lorsqu'il prédisait un diagnostic périphérique, ou non-concluant. Le Gold-Standard était l’IRM cérébrale avec injection. Le critère de jugement principal était le diagnostic d’une anomalie aigue de la fosse postérieure ou du cortex vestibulaire.
Résultats : Sur 312 patients inclus, 57 avaient un diagnostic central dont 33 AVC ischémiques (10,5%). La principale étiologie était le VPPB (32,7 %). Les rapports de vraisemblance étaient de 4,63 et 10,33 pour un résultat inquiétant, 0,09 et 0,01 pour un résultat bénin, 0,21 et 0,35 pour un résultat non concluant, respectivement pour les internes et les séniors. L'algorithme avait des sensibilités de 84,8% [75,6-93,9] et 89,8% [82,1-97,5], des VPN de 96,2% [93,7-98,6] et 97,5% [95,5-99,5], des spécificités de 88,9% [85,1-92,8] et 91,3% [87,8-94,8], et des VPP de 64,1% [53,5-74,8] et 70,7% [60,4-81,0], respectivement. La concordance globale entre les internes et les seniors était élevée (0,77) et presque parfaite pour chaque étape : 1) 0,87, 2) 0,98 3) 0,95 4) 0,89).
Discussion : La précision et la concordance de l’algorithme étaient similaires à celles de l’étude princeps italienne conduite avec des urgentistes séniors ayant reçu une formation plus intensive.
Conclusion : L’algorithme clinique est utilisable par des médecins urgentistes de tous niveaux d’expérience. Un essai randomisé multicentrique devrait déterminer l’impact de son implémentation sur l’utilisation de l’imagerie cérébrale et la durée du séjour aux urgences.
Aucun
Camille GERLIER (Paris), Audrey FELS, Helene VITEAUX, Carole MOUSSET, Gilles CHATELLIER, Olivier GANANSIA
11:00 - 12:00
#33265 - FC15-02 Valeur pronostique du score de Brest chez les patients avec œdème aigu pulmonaire aux urgences.
FC15-02 Valeur pronostique du score de Brest chez les patients avec œdème aigu pulmonaire aux urgences.
Introduction :
Le score de BREST est un score clinique simple et facile à utiliser pour déterminer la probabilité clinique de l’œdème aigu des poumons (OAP) d’origine cardiogénique devant une détresse respiratoire aigüe aux urgences.
Le but de cette étude était d’évaluer l’hypothèse suivante : le score de Brest permet de prédire la mortalité précoce aux urgences des patients avec OAP.
Méthodes :
Etude prospective et analytique, qui a été réalisée sur une période de 20 mois. Inclusion de tous les patients admis aux urgences pour prise en charge d’un OAP d’origine cardiogénique. Avec recueil des données épidémio-cliniques et biologiques des patients et calcul du score de Brest à l’admission. Une analyse de la courbe ROC du Brest-score a été effectuée.
Résultats :
Inclusion de 180 patients. L’âge moyen était de 71 ± 10 ans. Le sexe ratio était de 1,38. Les principaux antécédents pathologiques étaient : l’hypertension artérielle (65,6%), le diabète (40,6%), l’insuffisance coronaire (32,8%), l’insuffisance cardiaque (29,4%) et l’insuffisance rénale chronique (18,9%). La mortalité précoce aux urgences était de 8,3%. Près des ¾ des patients (73,3%) ont consulté le service des urgences pour une dyspnée, dont 85,5% étaient en détresse respiratoire aigüe. La moyenne du score du Brest était de 6,75 ± 2. Vingt-un pourcent des patients avaient un score de Brest ≥ 9. Le score de Brest apparait comme un facteur prédictif de mortalité, l’aire sous la courbe ROC était de 0,71 (p=0,006, IC95%=[0,57-0,85]). En analyse multivariée, un score de Brest ≥ 9 était prédictif d’un plus grand risque de décès précoce aux urgences (p=0,005, OR ajusté=12 ; IC 95%= [2,15-72]).
Conclusion :
Le score de Brest, utilisé comme un score de probabilité clinque d’OAP cardiogénique, peut être utilisé comme un score pronostique car il permet de prédire la mortalité intra-hospitalière précoce des patients avec OAP, mais d’autres études sont nécessaires pour le valider.
pas de conflits d'interet
Wiem DEMNI, Sabrine BLANCO (Bizerte, Tunisie), Youssef ZOUAGHI, Yesmine WALHA, Sana DRIRA, Wided BAHRIA, Monia BOUSSEN, Nour Elhouda NOUIRA
11:00 - 12:00
#33292 - FC15-03 Valeur prédictive du CAMI-score dans la mortalité intra hospitalière des patients admis aux uraleur prédictive du CAMI-score dans la mortalité intra hospitalière des patients admis aux urgences pour syndrome coronarien aigu avec sus décalage du segment ST.
FC15-03 Valeur prédictive du CAMI-score dans la mortalité intra hospitalière des patients admis aux uraleur prédictive du CAMI-score dans la mortalité intra hospitalière des patients admis aux urgences pour syndrome coronarien aigu avec sus décalage du segment ST.
Introduction :
Le score CAMI dérivé des résultats du registre chinois de l’infarctus aigu du myocarde
(IAM) a été validé par la suite pour d’autres populations dans la prédiction de la mortalité intra-hospitalière. Le but de notre travail était d’évaluer la valeur pronostique du score CAMI chez les patients admis aux urgences pour STEMI.
Méthodologie :
Deux cents patients présentant un STEMI admis aux urgences entre janvier 2022 et novembre 2022 ont été inclus dans une étude de cohorte rétrospective. Le CAMI score a été calculé pour tous les patients, le critère de jugement principal était la mortalité intra-hospitalière.
Résultats :
Au cours de la période d'étude, 200 patients ont été admis aux urgences pour STEMI. L'âge moyen était de 59 ± 12 ans. Le sexe ratio était de 4,52. Seuls 20 % des patients consultaient dans l'heure, le délai médian de consultation était de 3 heures avec des extrêmes allant jusqu'à 48 heures, les taux de thrombolyse et d'ATC primaire étaient respectivement de 63,5 % et 22,5 %. Pour les autres patients, 13 % ont consulté tardivement avec un STEMI semi récent et deux cas d'infarctus du myocarde spontanément reperfusés ont été hospitalisés en unité de soin intensif de cardiologie en attente d'une angioplastie. La mortalité intra-hospitalière était de 8 %. En analysant la courbe ROC, le score CAMI était prédictif de la mortalité intra-hospitalière (P<0,01 ; air sous la courbe=0,82 ; IC [0,74-0,89]).
Conclusion :
Dans notre étude, le CAMI score a fait ses preuves dans la prédiction du risque de mortalité intra-hospitalière, toutefois une étude multicentrique à plus large échelle est souhaitable.
pas de conflit d’intérêt
Yessmine WALHA, Kheireddine JEMAI, Sana DRIRA, Wided BAHRIA, Wiem DEMNI, Sabrine BLANCO (Bizerte, Tunisie), Kheireddine GMATI, Nourelhouda NOUIRA
11:00 - 12:00
#33343 - FC15-04 La valeur pronostique du score CAMI-NSTEMI dans les syndromes coronariens non ST plus aux urgences.
FC15-04 La valeur pronostique du score CAMI-NSTEMI dans les syndromes coronariens non ST plus aux urgences.
Introduction :
La stratification du risque du syndrome coronarien sans élévation du segment ST (NSTEMI) a été validée par plusieurs scores dont le score GRACE afin d’identifier les patients avec un risque élévé de mortalité. Un nouveau score ‘China Acute Myocardial Infraction-NSTEMI Score' (CAMI-NSTEMI) a été établi par les chinois en 2018 et a permi de prédire ce risque.
Objectif :
Déterminer la valeur pronostique du score CAMI-NSTEMI pour les patients admis aux urgences pour NSTEMI dans notre population .
Méthodes :
Nous avons mené une étude prospective monocentrique observationelle sur une période de 1 an. Nous avons inclus les patients âgés de 18 ans et plus, admis aux urgences pour un NSTEMI. Le score CAMI-NSTEMI et GRACE ont été calculés chez tous les patients à l’admission. Le pronostic a été évalué sur la mortalité à 6 mois. Une analyse par la courbe ROC a été réalisée
Résultats:
Nous avons inclus 200 patients. L’âge moyen a été de 63 ans [27-93]. Le sex ratio est de 1,6. Les antécédents des patients ont été principalement n(%): Le tabagisme 94 (47%), l’HTA 116 (58%), le diabète 98(49%) et l’obésité 12 (7%). Le score GRACE moyen a été de 149 [49-238]. Le score CAMI-NSTEMI moyen a été de 87 [36-158]. La mortalité aux urgences a été observé chez 8 patients. La mortalité à 6 mois a été observée chez 12 patients (7%). L’aire sous la courbe ROC a montré que le score GRACE a permi de prédire la mortalité aux urgences et à 6 mois avec respectivement (AUC= 0,852, p= 0,001, IC[0,702-0,982]) et (AUC= 0,839,p= 0,000, IC[ 0,717 - 0,962]). Le CAMI-NSETMI a permi de prédire la mortalité aux urgences avec (AUC= 0,896, p= 0,000, IC[ 0,814 - 0,977]) et à 6 mois avec (AUC= 0,885, p=0,000, IC[0,742 - 0,968]).
Conclusion :
Cette étude a montré que le CAMI-NSTEMI permet de prédire la mortalité aux urgences et à 6 mois. C’est un score facile à calculer qui peut être utilisable aux urgences.
Pas de conflit d'interêt
Wided BAHRIA LASGHAR, Sabrine BLANCO (Bizerte, Tunisie), Dhekra HAMDI, Samah YAMOUN, Wiem DEMNI, Nadia YAHYAOUI, Nour Elhouda NOUIRA
11:00 - 12:00
#33351 - FC15-05 Facteurs prédictifs d’insuffisance cardiaque chez les patients admis pour NSTEMI aux urgences.
FC15-05 Facteurs prédictifs d’insuffisance cardiaque chez les patients admis pour NSTEMI aux urgences.
Introduction :
L’insuffisance cardiaque (IC) est une complication majeure pouvant survenir au cours de l’hospitalisation et dans les mois suivant un épisode aigu d’ un syndrome coronarien aigu sans sus décalage du segment ST (NSTEMI).
Objectif :
L’objectif de cette étude a été de déterminer les facteurs prédictifs de survenue d’IC à 6 mois chez les patients admis pour NSTEMI.
Méthodes:
Nous avons mené une étude prospective monocentrique observationelle sur une période de 1 an. Nous avons inclus les patients âgés de plus de 18 ans admis aux urgences pour un NSTEMI. Ont été exclus de cette étude, les patients aux antécédents d’insufissance cardiaque. Le critère de jugement principal a été la survenue d’un épisode d’IC à 6 mois (à long terme) .
Résultats :
Nous avons inclus 184 patients. L’âge moyen est de 63 ans [27-93]. Le sex ratio est de 1,66. Les antécédents des patients ont été principalement n (%) : L’HTA 104 (57%), le diabète 91(50%), coronaropathie 69(39%) et le tabagisme 87 (47%). Les complications survenues au cours de l’hospitalisation ont été : l’IC aigue dans 21 (11%), l’état de choc cardiogénique dans 5 patients et la mortalité chez 4 patients. La survenue d’IC dans les 6 mois a été observée chez 60 patients (37%) et La mortalité à 6 mois chez 8 patients. L’étude multivariée a montré que les facteurs prédictifs de survenue d’IC à long terme ont été : l’âge (p=0,026, OR= 0,958, [0,923-0,995]), les antécédents d’ACFA (p=0,04, OR= 6,7, [1,09-41]) et les patients sous Diurétiques de l’anse (Lasilix®)(p=0,039 OR= 6,69, [1,15-38,9])
Conclusion :
Les patients à haut risque de survenue d’IC à 6 mois sont les patients âgés , aux antécédents d’ACFA et les patients sous Lasilix. Ces patients nécessitent une surveillance plus rigoureuse et un traitement plus adapté aux urgences.
Pas de conflit d'intérêt
Wided BAHRIA LASGHAR, Sabrine BLANCO (Bizerte, Tunisie), Intissar BOUSSAID, Yasmine WALHA, Dhekra HAMDI, Makram BOURAOUI, Nour Elhouda NOUIRA
11:00 - 12:00
#33369 - FC15-06 Intérêt du Shock Index, Shock Index modifié et de l’âge multiplié par le SI dans la prédiction de la mortalité chez les patients admis à la salle d’accueil des urgences vitales pour des étiologies cardiovasculaires.
FC15-06 Intérêt du Shock Index, Shock Index modifié et de l’âge multiplié par le SI dans la prédiction de la mortalité chez les patients admis à la salle d’accueil des urgences vitales pour des étiologies cardiovasculaires.
Introduction : La pathologie cardiovasculaire est une des causes les plus fréquentes d’admission des patients à la salle de déchocage. Le Shock Index (SI), le Shock Index modifié (SIm) et l'âge multiplié par le SI (Age SI) ont été utilisés pour évaluer la gravité et prédire la mortalité des patients en traumatologie. L’objectif de notre étude étaient de prouver la valeur de ces index à prédire la mortalité en termes de pathologies cardiovasculaires.
Méthodes : Etude prospective monocentrique menée sur 4 mois au service des urgences au sein d’un hôpital régional. Nous avons inclus tous les patients admis dans la salle d’accueil des urgences vitales (SAUV) pour une étiologie cardiovasculaire, dont l’âge est supérieur à 18 ans. Par ailleurs, nous avons exclus les femmes enceintes. Nous avons calculé le SI, SIM et le Age SI et nous avons évalué le pouvoir prédictif de chaque indice en calculant l'aire sous la courbe des caractéristiques (ROC). Le critère de jugement principal était la mortalité en intra-hospitalière.
Résultats : Nous avons colligé 93 patients dont l’âge moyen était de 62 ±1 ans. Une prédominance masculine a été noté avec un genre-ratio de 2,1. La mortalité était estimée à 5(5,3%). Les comorbidités liées à la mortalité étaient un antécédent cardiaque (HTA, fibrillation atriale, coronaropathie ou une insuffisance cardiaque) avec(p=0,015). Un âge ≥70 ans avec (p=0,024) était lié à la mortalité. La valeur moyenne du SI, SIM et Age SI chez les survivants versus les décédés était respectivement (0,93±1 versus1,17±0,7, p=0,04), (1,03±0,6 versus 1,66±0,5, p=0,038), (60±15 versus 71±12, p =0,02). L’aire sous la courbe pour le SI était 0,88 [0,8-0,95] pour le SIM 0,91[0,85-0,97] et Age SI à 0,85 [0,78-0,93]
Discussion : Ces indices ont été largement utilisées dans la traumatologie gériatrique et le Age SI ainsi que le SIM se sont avérés meilleurs que SI pour prédire la mortalité. encontre partie le shock index trouve sa place dans le domaine du sepsis.
Conclusion : SIM s’est avéré plus pertinent que Le SI et l'âge multiplié par le Age SI en matière de prédiction de la mortalité chez les patients admis pour une pathologie cardio-vasculaire. Néanmoins les trois scores sont utiles pour l’évaluation de la gravité au sein des urgences .
aucun conflit d'interet
Manel KALLEL, Sana SELLAMI (Ariana, Tunisie), Wissem HANNACHI, Asma SAHLI, Khedija ZAOUCHE
11:00 - 12:00
#33370 - FC15-07 Facteurs prédictifs de succès des manouvres vagales lors des tachycardie supraventriculaire aux urgences.
FC15-07 Facteurs prédictifs de succès des manouvres vagales lors des tachycardie supraventriculaire aux urgences.
Introduction : Les manœuvres vagales sont des techniques utilisées pour augmenter le tonus parasympathique vagal dans le but de diagnostiquer et de traiter diverses arythmies. Elles sont souvent utilisées aux urgences pour tenter de réduire les tachycardies supraventriculaires stable (TSV). L’objectif de notre étude était d’identifier les facteurs prédictifs de succès des manouvres vagales lors de la prise en charge des TSV aux urgences.
Méthodes : Nous avons mené une étude prospective observationnelle incluant les patients admis aux urgences pour une TSV. Les caractéristiques démographiques, cliniques, biologiques ont été évaluées à l'admission. Deux groupes ont été comparé : groupe 1 : succès des manœuvres vagales et groupe 2 : échec des manœuvres vagales. Analyse univariée puis multivariée des facteurs prédictifs de succès des manouvres vagales.
Résultats : Nous avons inclus 63 patients. L’âge moyen était de 54+/-15 ans avec un genre-ratio de 0,8. Les résultats de la comparaison entre les deux groupes sont représentés par le Tableau I.
En analyse multivariée, deux facteurs étaient statistiquement associés au succès : un antécédent d’ablation par radiofréquence (OR=9,5 ; IC% [8-40] ; p=0,04) et un traitement par bétabloquants (OR=4,4 ; IC95% [1,16-17,02] ; p=0,02).
Conclusion : Une ablation par radiofréquence et un traitement par bétabloquants, étaient associés au succès des manœuvres vagales chez les patients admis aux urgences pour tachycardie supraventriculaire.
non
Ines CHERMITI, Saoussen KHIARI, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Sirine KESKES, Yosra MEJDOUB, Rahma DHOKAR, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
11:00 - 12:00
#33419 - FC15-08 Facteurs prédictifs de l'occlusion d’origine athéromateuse pour les douleurs thoraciques en pré-hospitalier.
FC15-08 Facteurs prédictifs de l'occlusion d’origine athéromateuse pour les douleurs thoraciques en pré-hospitalier.
Introduction : Les MINOCA est une entité définit par une souffrance myocardique d'origine ischémique, sans qu’il ait une obstruction coronaire significative. Alors existaient-ils des éléments prédictifs de l’origine coronaire avec occlusion athéromateuse des coronaires pour les douleurs thoraciques survenues en pré-hospitalier ?
Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude prospective sur 10 mois incluant les patients pris en charge en pré-hospitalier pour des douleurs thoraciques. Nous avons procédé à identifier les facteurs prédictifs de la présence d’une sténose coronaire athéromateuse significative à la coronarographie en étude multivariée.
Résultats : Nous avons inclus 230 malades. Le genre-ratio était de 1,47. La moyenne d’âge était de 73 ±9 ans. La sténose coronaire athéromateuse significative a était retrouvée chez 106 patients. En étude multivariée, 3 facteurs ont été corrélés indépendamment à la présence d’une atteinte coronaire athéromateuse significative (OR ajusté ; IC à 95% ; p) : la présence de sueurs (6,722 ; [1,620-32,226];0,01) ; la présence du sus-décalage (34,895 ; [47,507-2197,373] ; <0,001) ; une échelle numérique de la douleur >6 (19,555 ; [7,093-160,488] ; <0,001).
Discussion : L’intensité de la douleur, la présence du sus-décalage ST ainsi que la présence de sueurs accompagnant les douleurs étaient associées à la présence d’une atteinte coronaire athéromateuse significative à la coronarographie ; des résultats à plus large échelle permettrait d’élaborer un score de prédiction.
Conclusion : en opposition aux MINICA, les SCA ST+ avec atteinte coronaire athéromateuse sont marqués par une douleur plus intense, accompagnées à des sueurs, avec un sus-décalage de ST.
Nous déclarons l'absence de tout conflit d'intérêt.
Sarra AKKARI (Bardo, Tunisie), Saida ZELFANI, Rafika BEN CHIHAOUI, Hela MANAI, Afef CHAKROUN
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Salle 352B-Zone poster 1 |
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FC16
11:00 - 12:00
Flash communications
Pathologies circonstancielles
Modérateur :
Raphaëlle VARENNES (PH) (Nîmes)
11:00 - 12:00
#32839 - FC16-01 CocaKid: étude nationale sur les expositions/intoxications à la cocaine chez l’enfant.
FC16-01 CocaKid: étude nationale sur les expositions/intoxications à la cocaine chez l’enfant.
En Europe, les saisies record de cocaïne témoignent d’une disponibilité exponentielle. La pureté de la cocaïne est aussi plus conséquente. L’impact en santé de ces tendances reste peu documenté et en particulier chez le jeune enfant, les effets collatéraux et manifestations cliniques des intoxications/expositions.
Objectif – Evaluer en France l’évolution des admissions en services d’urgences (SU) pédiatriques des expositions/intoxications à la cocaïne sur une période de 11 ans (2010-2020).
Méthodes – Etude nationale rétrospective, multicentrique de cohorte incluant tous les enfants âgés de moins de 15 ans admis en SU pédiatrique pour exposition/intoxication prouvée à la cocaïne (symptômes compatibles et screening toxicologique positif) sur la période étudiée.
Résultats – 74 enfants ont été inclus ; 46% étaient âgés de moins de 6 ans. Les admissions annuelles ont augmenté d’un facteur 8 sur les 11 années (+700%), 57% de tous les cas étaient admis sur les deux dernières années. Les signes cliniques principaux étaient : neurologiques (59%) et cardiovasculaires (34%). Douze patients ont été transférés en réanimation. Les facteurs de risque associés à ce transfert étaient : être initialement admis au déchocage (p<.001), présenter une détresse respiratoire (p<.01), une mydriase (p<.01), des symptômes cardiovasculaires (p=.014), être âgé de moins de 2 ans (p=.014). Le screening toxicologique du sang et/ou des urines identifiait 18 autres molécules chez 46 enfants (66%).
Conclusion – Les enfants sont des victimes collatérales de l’évolution de la circulation, de la disponibilité et de la concentration de la cocaïne. Les admissions en SU et les présentations graves sont en augmentation. Ce constat représente un problème majeur de santé publique.
Aucun
Isabelle CLAUDET (Toulouse), Michel LAVIT, Camille BRÉHIN
11:00 - 12:00
#32988 - FC16-02 Evolution des passages dans les services d’urgence en lien avec la consommation de cocaïne en France entre 2010 et 2021.
FC16-02 Evolution des passages dans les services d’urgence en lien avec la consommation de cocaïne en France entre 2010 et 2021.
Introduction : En France, la consommation de cocaïne s’est considérablement accrue entre 2010 et 2019 (42 800 vs 12 000 consommateurs entre 2010 et 2019), entraînant une hausse des hospitalisations (+300%) et des décès (+100%). Par ailleurs, la moitié des patients suivis en addictologie en consomme. Les données des urgences n’ont jamais été utilisées pour étudier la tendance temporelle et les caractéristiques des passages aux urgences en lien avec la cocaïne.
Matériels et méthodes : Nous avons utilisé le système de surveillance OSCOUR®, recueillant les données quotidiennes de 93% des passages aux urgences en France. Après identification des passages en lien avec la cocaïne (diagnostic principal ou associé) entre 2010 et 2021, nous avons décrit la population, les diagnostics associés pour identifier des sous-populations et calculé des taux de passage et d’hospitalisation. La tendance temporelle a été estimée en utilisant un modèle de régression binomiale négative, ajustée sur l’âge, le sexe, la région de passage et les codes utilisés.
Résultats : Entre 2010 et 2021, 19 662 passages et 6 614 hospitalisations en lien avec la cocaïne ont été identifiés. La population était en majorité masculine (75,5%) et jeune (médiane[EI] : 32 [25;39]) et 33% des patients étaient hospitalisés après passage. Le taux de passage a évolué de 7,9 à 14,2/100 000 passages entre 2010 et 2021, correspondant à une augmentation, après ajustement en modélisation, de 351% [251%-480%]).
Discussion : Il s’agit d’une étude originale présentant les premiers résultats français concernant les recours aux urgences en lien avec la cocaïne, à partir d’un système de surveillance historique et exhaustif. Les données dont nous disposons présentent des limites : le manque d’informations cliniques ne permet pas une description fine des profils de consommateurs, et l’identification des passages repose sur le codage diagnostique. Mais nos résultats mettent clairement en évidence une forte augmentation des recours aux urgences et des hospitalisations en lien avec la consommation de cocaïne, soulignant l’impact sur le système de soins de l’augmentation de cette consommation.
Conclusion : Le fardeau sur le système de santé de la consommation de cocaïne appelle à poursuivre sa surveillance et à renforcer les politiques publiques en matière de prévention et de prise en charge. L’utilisation des données issues du réseau OSCOUR® permet une surveillance réactive et régulière de cet impact.
L'ensemble des auteurs indiquent ne pas avoir de conflit d'intérêt en lien avec ce travail.
Yves GALLIEN (Paris), Bernadette VERRAT, Jérôme GUILLEVIC, Isabelle PONTAIS, Céline CASERIO-SCHONEMANN, Yann LE STRAT
11:00 - 12:00
#33114 - FC16-03 Caractéristiques épidémiologiques des noyades en territoire ultra-marin.
FC16-03 Caractéristiques épidémiologiques des noyades en territoire ultra-marin.
Introduction : La noyade représente la 3ème cause de décès par traumatisme au monde. En France, 1753 noyades sont recensées en 2021 dont 549 décès, dont les facteurs de risque sont le jeune âge, le sexe masculin et un contact régulier avec l’eau. L’objectif de notre étude est de connaître les caractéristiques épidémiologiques et clinicobiologiques des victimes de noyade dans les départements ultra-marins où l’usage de la baignade est annuel, le taux de survie et les critères prédictifs de survie.
Matériels & méthodes : Etude rétrospective et descriptive, de janvier 2016 à décembre 2020, menée dans 2 départements ultra-marins sur les victimes de noyade pris en charge en préhospitalier.
Résultats : 440 noyades ont été incluses. L’âge médian était de 34 ans [5-62] avec 67 % d’hommes. Les victimes se noyaient en mer dans 73 % des cas, en piscine dans 25 %, en salle de bain dans 1 % et en rivière dans 1 %. Les plus forts taux de noyade survenaient entre février et mars (22 %) et en juillet-août (25 %) et les communes les plus touchées sont les plus touristiques. 79 patients sont décédés en préhospitalier (18 %), 14 en intrahospitalier (3 %). Le taux de survie global à la sortie de l’hôpital est de 79 %. Les décès en préhospitalier étaient des hommes (81 %) et plus âgés (p < 0,05). Ils étaient largement retrouvés en arrêt cardiaque (97 %) avec un temps de no-flow de 13 ± 10 minutes. Selon la classification Costa et Menezes, 29 % étaient de stade 1, 25 % de stade 2, 17 % de stade 3 et 27 % de stade 4. La classification de Szpilman retrouve 12 % de stade 1, 3% de stade 2, 36 % de stade 3, 1 % de stade 4, 6 % de stade 5, 25 % de stade 6. Au total, 302 patients sur 440 ont bénéficié en préhospitalier d’un traitement par oxygénothérapie soit 69 % des patients inclus (48 % traités par O2 intra-nasal, 21 % par VNI et 31 % par VI). Les décès hospitaliers avaient une acidose lactique profonde initiale (pH à 7,1 ± 0,2). La durée moyenne d’hospitalisation est de 5 ± 12 jours, mais la médiane est à 2 jours [2-4].
Conclusion : Le taux de décès par noyade est élevé en préhospitalier. La prévention des noyades et une formation de la population à la reconnaissance précoce de l’AC associé à la mise en œuvre immédiate des gestes de premier secours sont des solutions afin de diminuer la mortalité des victimes de noyade. L’utilisation plus large de VNI pourrait etre également une piste de prise en charge pour diminuer la morbidité.
Aucun
Florian NEGRELLO (Fort de France, Martinique), Margot BANNIER, Patrick PORTECOP, Jonathan FLORENTIN, Delphine DELTA, Yannick BROUSTE, Amélie ROLLE, Papa GUEYE
11:00 - 12:00
#33166 - FC16-04 Épidémiologie des noyés en cours d’eau en zone urbaine de 2017 à 2022.
FC16-04 Épidémiologie des noyés en cours d’eau en zone urbaine de 2017 à 2022.
Introduction : En France, les noyades accidentelles entraînent 1 000 décès/an dont 400 en été. Première cause évitable de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 25 ans, les noyades en cours d’eau sont fatales dans la littérature dans 41% des cas. Pour des essais d’un drone autonome visant à localiser les noyés et larguer une bouée, notre but est de décrire l’épidémiologie d’une cohorte de noyés en cours d’eau en zone urbaine pour mieux identifier les indications d’envoi du drone.
Matériel et Méthode : Étude rétrospective observationnelle. Critères d’inclusion : toute victime noyée en cours d’eau dans notre département. La noyade est définie par un patient tombé en cours d’eau et hospitalisé ou laissé sur place décédé. Critère de jugement principal : nombre de noyés en arrêt cardiaque. Critère de jugement secondaire : proportion de décès sur place. Variables recueillies : horaires, âge, sexe, devenir immédiat. Statistiques: description univariée des variables recueillies, association des variables épidémiologie avec le décès : test de Student.
Résultats : En 3 ans (2017-2021), 374 (100%) noyés ont été inclus (âge moyen (+/- standard deviation) 57 ans + 25, 77% d’hommes); 192 (51%) ont été repêchés en arrêt cardiaque (âge moyen 67 + 23, 66% d’hommes) parmi lesquels 123 (33%) ont bénéficié d’une réanimation médicalisée et 69 (18%) étaient décédés d’emblée. Au total 141 (38%) sont décédés sur place et 233 (62%) transportés à l’hôpital. En analyse univariée l’âge ressortait comme associé au risque de décès chez les noyés (p<0,01). Ces interventions se produisaient la nuit tombée dans 53% des cas et le délai médian entre l’appel et l’arrivée du premier engin terrestre était de 10 min.
Discussion : Dans notre département, il y a plus d’un noyé par semaine en moyenne. En cours d’eau, et surtout la nuit, le repérage du patient est difficile. Les noyés en arrêt cardiaque sont plus âgés que l’ensemble de la population d’étude, soulignant l’enjeu de prodiguer une assistance plus rapide pour pallier à leur épuisement.
Conclusion : Malgré une forte densité de moyens de secours en zone urbaine, les noyades en cours d’eau sont une pathologie circonstancielle au pronostic mauvais. Les délais d’intervention espérés d’un drone aérien sont en théorie plus courts que les secours par voie terrestre, et probablement que la voie nautique pour certaines zones (passage d’écluse par les secours).
Aucun
Albane MIRON DE L'ESPINAY (Courbevoie), Mathieu GIROIR, Clément DERKENNE, Daniel JOST
11:00 - 12:00
#33239 - FC16-05 Hypothermie accidentelle en milieu urbain : mode de découverte et gravité du patient hypotherme aux urgences.
FC16-05 Hypothermie accidentelle en milieu urbain : mode de découverte et gravité du patient hypotherme aux urgences.
Introduction : L’hypothermie accidentelle est définie comme une baisse non intentionnelle de la température centrale du corps en dessous de 35°C, entrainant des dysfonctions d’organe et pouvant être à elle seule potentiellement fatale. Le but de notre étude est de caractériser les patients admis en hypothermie accidentelle dans un service d'urgence en milieu urbain sous un climat tempéré et de comparer les patients en fonction de leur mode de découverte (à l'extérieur ou à l’intérieur).
Matériel et méthodes : nous avons mené une étude observationnelle rétrospective descriptive et comparative, sur les patients admis aux urgences adultes avec une température inférieure à 35°C entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2020.
Résultats : nous avons inclus 398 patients, majoritairement des hommes avec un âge médian de 69 ans. Plus de la moitié des patients hypothermes est hospitalisée dont 18% dans un service de soins critiques. Par ailleurs, la mortalité globale intra-hospitalière des patients hypothermes est de 14 %. Les patients retrouvés à l’extérieur sont majoritairement des hommes jeunes avec un âge médian de 46 ans et présentent peu de maladies chroniques. Les patients retrouvés à l’intérieur quant à eux sont plus âgés avec un âge médian de 72 ans et présentent davantage de comorbidités. Il n’existe pas de différence significative entre les deux groupes concernant les paramètres vitaux à l’entrée, dont la température, ni sur le taux de passage par une SAUV ou un secteur de réanimation, suggérant une gravité initiale similaire. Cependant, il existe une différence significative entre les deux groupes sur la mortalité (p = 0,002).
Discussion : Nous avons pu déterminer deux catégories de patients hypothermes : les patients retrouvés à l’extérieur dont l’hypothermie est probablement le reflet d’une exposition au froid, et les patients retrouvés à l’intérieur dont l’hypothermie semble être un critère de gravité clinique d’une pathologie sous-jacente. Bien qu’à la prise en charge initiale, les patients présentent les même critères de gravité clinique, les patients retrouvés à l’extérieur ont une meilleure survie.
Conclusion : L’hypothermie doit être considérée comme un facteur de risque de gravité et de mortalité dès l'arrivée dans nos services d'urgence. Une meilleure connaissance de cette population et de ses diagnostics associés pourrait permettre une meilleure prise en charge de ces patients.
Aucun
Gwendoline LATOURNERIE (Toulouse), Manon ARSEGUEL, Emmanuel GURRERA, Frederic BALEN
11:00 - 12:00
#33272 - FC16-06 Améliorer l’Information, la Prévention et l’Accompagnement des Usagers de Cocaïne (AIPAUC) : nécessité d’un renforcement des liens entre structures médico-sociales et somatiques.
FC16-06 Améliorer l’Information, la Prévention et l’Accompagnement des Usagers de Cocaïne (AIPAUC) : nécessité d’un renforcement des liens entre structures médico-sociales et somatiques.
Introduction :
Le projet AIPAUC est un projet multicollaboratif visant à créer des outils numériques pour un meilleur accompagnement des usagers de cocaïne. Un état des lieux sur les besoins des structures médico-sociales d’addictologie dans leur accompagnement des usagers de cocaïne a été réalisé.
Matériel et méthode :
Les 850 structures médico-sociales membres de la Fédération Addiction ont été interrogés de juillet 2021 à février 2022 via un formulaire SurveyMonkey.
Résultats :
160 structures (19%) ont répondu (35% CSAPA, 33% CAARUD, 7% structures de soins résidentiels, 6% ELSA, 5% unités d’addictologie et 3% CJC). La part des usagers de cocaïne accueillis oscillait entre 10 et 90% (médiane 40%). L’âge moyen des usagers estimé entre 30 et 40 ans avec pour une majorité des comorbidités (88%, principalement psychiatriques) et une co-consommation de substances (Alcool 95%, cannabis 70%, opiacés 63%). Une consommation de cocaïne sous forme de crack été rapportée par 80% des équipes.
73% des équipes rencontrent des difficultés d’orientation des usagers vers les professionnels du somatique, qui pour 86% d’entre eux seraient liées aux représentations sur les usagers. Les coopérations se limitaient à l’orientation (92% des structures), des contacts téléphoniques (74%), des permanences (13%) ou d’autres dispositifs (maraude). Ces coopérations intéressaient les services d’urgences (62% des cas) et les professionnels de la santé somatique ambulatoire (8%). Pour 27% des équipes le manque de lien avec la santé somatique est un frein à l’accompagnement des usagers. 42% expriment la nécessité de renforcer l’information des professionnels non-spécialistes de l’addictologie, et 48% des partenariats officialisés et définis.
Discussion :
Dans un contexte de hausse des usages de cocaïne, cet état des lieux a objectivé le manque de lien entre structures médico-sociales d’addictologie et de santé somatique. Améliorer l’articulation entre les acteurs de la prise en charge semble indispensable pour une meilleure réponse aux problématiques des usagers de cocaïne, ainsi qu’une sensibilisation aux outils de repérage précoce et intervention brève.
Conclusion :
Un groupe de travail dédié aux usages et complications liés à la cocaïne a été créé pour renforcer l’information des professionnels non-spécialistes de l’addictologie. Des vidéos consacrées (I) aux fondamentaux sur la cocaïne, (II) aux complications associées et (III) aux interventions possibles sont en cours de réalisation.
Pas de conflit d'intérêt
Sacha HERTZOG (Paris), Addiction FÉDÉRATION
11:00 - 12:00
#33287 - FC16-07 Les envenimations vipérines en Tunisie : étude épidémiologique a propos 141 cas.
FC16-07 Les envenimations vipérines en Tunisie : étude épidémiologique a propos 141 cas.
Problématique : Les envenimations par morsures de serpent constituent un problème de santé moins étudié que les envenimations scorpioniques. Leur morbi-mortalité n’est pas négligeable, pourtant, leur prise en charge reste hétérogène.
But du travail : Décrire les caractéristiques démographiques épidémiologiques et évolutifs des patients admis aux urgences pour morsure de serpent.
Patients et méthodes : c’était une étude rétrospective descriptive durant sept ans de 2016 à 2022. Les dossiers inclus ont été ceux des patients hospitalisés pour une morsure de serpent quel que soit le grade clinique d’envenimation.
Résultats : Nous avons inclus 141 patients. L’âge moyen était de 33,7 ± 18,0 ans et un sex-ratio de 1,14. Les admissions étaient plus fréquentes au mois de aout (21.2%) et au cours de l’été (51.7%). L’origine rurale a été trouvée dans 60.3%. L’ambulance de type B était le moyen d’acheminement le plus fréquent (52.3%). Le type de serpent était un vipère dans 87 cas et un couleuvre dans 18 cas. On a identifié 9 cobras. Avant de consulter 19 patients ont mis un garrot et 38 ont fait des scarifications. Seulement 45 ans patients ont consulté dans la première heure suivant la morsure. Les morsures étaient uniques dans 128 cas, doubles dans 9 cas et multiples dans 4 cas. Les membres inférieurs sont le siège le plus fréquent de morsure (82 cas) et la douleur a été le signe fonctionnel le plus fréquent. L’œdème était localisé dans 34.4% et extensif dans 11.3%. Des signes généraux étaient présents dans 23.2% prédominaient par les vomissements (16.6%). Cinq patients ont développé des saignements extériorisés. L’ECG a montré une tachycardie sinusale dans 33 cas. Près de la moitié des envenimations (43,7%) ont été classées grade 0 et 17 cas ont été classé grade 3. Parmi les complications, on a noté une détresse respiratoire dans 18 cas, un syndrome des loges dans 12 cas, un état de choc dans 5 cas, un arrêt cardio-respiratoire dans un cas et une CIVD dans un cas. L’immunothérapie anti venimeuse constitue la base thérapeutique. Mais aussi, une analgésie a été faite dans 76.8%, une prophylaxie anti-tétanique dans 48 cas. La durée du séjour était plus de 24h dans 28.5% des cas. Le taux de mortalité était de 4.6%.
Conclusion :
Les morsures par serpent constituent un problème de santé publique dans des nombreux pays d’Afrique y compris la Tunisie. C’est une urgence médicale nécessitant une prise en charge hospitalière même en absence de signes cliniques.
Sirine BOUZID (Sfax, Tunisie), Hana KESSENTINI, Haifa SNOUSSI, Rim KARRAY, Houssem AFFES, Olfa CHAKROUN, Fadhila ISSAOUI, Noureddine REKIK
11:00 - 12:00
#33336 - FC16-08 Coup de chaleur : Profil clinique et para clinique, facteurs de pronostic.
FC16-08 Coup de chaleur : Profil clinique et para clinique, facteurs de pronostic.
Introduction : Le coup de chaleur est une urgence médicale qui engage le pronostic vital. Il se caractérise par une élévation rapide de la température centrale au-dessus de 40°C, associée à des troubles neurologiques. Il peut évoluer rapidement vers la défaillance multiviscérale et le décès.
But : Décrire le profil clinique, para clinique du coup de chaleur. Déterminer les facteur de risque et de morbimortalité.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique portant sur les patients adultes pris en charge à la salle d'accueil des urgences vitales du service des urgences et SAMU 04 du CHU Habib Bourguiba à Sfax et dont le diagnostic d’un coup de chaleur a été retenu durant la période caniculaire entre Mai et Novembre des années 2020 et 2021.
Résumé :Nous avons inclus 34 patients, l’âge moyen a été de 68.67 +/- 16.9 ans avec un sexe ratio de 0,88.La plupart des patients (88.4%) ont été exposés à la chaleur à domicile. Les prodromes ont été rapportés par 22 (64,70%) patients, dominés par l’asthénie (n=15 ; 44,11%). Les symptômes à l’admission ont été essentiellement neurologiques à type de confusion (n=17 ; 50%) et de coma (n=14 ; 41.17%) avec une température supérieure ou égale à 40 °C chez 29.41% des patients. L’insuffisance rénale était la principale anomalie biologique observée (55,17%). La majorité des explorations radiologiques étaient normales. La défaillance multiviscérale était observée chez 82,4% des patients. La majorité (70.5%) a bénéficié d’une oxygénation et 8.82% ont eu recours à la ventilation mécanique. L’évolution a été défavorable pour 20 patients et fatale pour 10 patients. L’analyse des données épidémiologiques, cliniques et para cliniques a objectivé six facteurs prédictifs de morbimortalité qui sont : le score de Glasgow < ou égal à 8, Tachycardie, les vomissements,, la présence d’un syndrome inflammatoire biologique et anomalie au scanner cérébral avec respectivement (p = 0,009), (p = 0,024),(p = 0,022), (p=0.025) et (p=0.021).
Conclusion : Le coup de chaleur est une pathologie qui semble être trop souvent ignorée et sous-estimée et dont la morbimortalité reste encore élevée malgré l’amélioration des techniques de réfrigération et les mesures de réanimation.
Mouna DJERBI (Sfax, Tunisie), Fatma TRIFA, Mouna BEN AMOR, Fadhila ISSAOUI, Leila CHAARI, Nourreddine REKIK
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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"Jeudi 08 juin"
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AMS31 B
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Réanimation du nouveau-né en salle de naissance et aspects particuliers d'une prise en charge néonatale à domicile
Pédiatrie
Coordonnateur :
Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers :
Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Laurence POGNON (médecin) (Conférencier, Suresnes), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Bobigny)
Décrire l'accueil et la prise en charge d'un nouveau-né à la naissance (ILCOR 2020) et les particularités lors d'une naissance inopinée hors maternité.
Connaître le matériel nécessaire à une prise en charge optimale d'un nouveau-né dans les différentes circonstances (accouchement eutocique ou non). Décrire les principes et techniques de réanimation du nouveau-né à la naissance et présenter le rôle des membres de l'équipe dans cette prise en charge.
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Salle 353 |
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"Jeudi 08 juin"
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CM12
11:00 - 12:30
Conférence Médecins
Physiologie respiratoire et ventilation mécanique
Jeunes, Thérapeutique, Ventilation
Modérateurs :
Adrien MANTOUT (Praticien Hospitalier) (Lyon), Dominique PATERON (Urgentiste) (Paris)
Coordonnateur :
Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
Dans cette session les orateurs nous parlerons de la physiologie de la ventilation et des paramètres de la ventilation artificielle afin d'améliorer la prise en charge des patients que nous traitons par ventilation non invasive ou ventilation mécanique.
11:00 - 12:30
La mécanique respiratoire.
Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
11:00 - 12:30
Je comprends tous les réglages et leur importance.
Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
11:00 - 12:30
La VNI, bien régler et bien choisir les indications.
Nicolas DELVEAU (Conférencier, BRUXELLES, Belgique)
11:00 - 12:30
Ventilation mécanique pendant la RCP.
Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Conférencier, Nancy)
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Salle Maillot |
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"Jeudi 08 juin"
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AMS27 B
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
ACR de l'adulte. Principes de prise en charge et mise en pratique des algorithmes
Arrêt cardio-respiratoire ACR
Coordonnateur :
Patrick PLAISANCE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Ghanima AL DANDACHI (URGENTISTE) (Conférencier, Paris), Manon LEBLONDEL (infirmière) (Conférencier, Paris), Patrick PLAISANCE (Conférencier, Paris)
Permettre aux participants d’intégrer les différentes facettes des recommandations internationales sur l’arrêt circulatoire par l’intermédiaire de cas cliniques interactifs sur stimulateur humain.
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Salles 221-222-223 |
12:00 |
"Jeudi 08 juin"
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SI12
12:00 - 13:00
Session Interactive
Pédiatrie : les urgences à connaître.
Pédiatrie
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Venez vous tester et vous mettre à jour à propos des urgences pédiatriques les plus fréquentes et/ou graves !
12:00 - 13:00
Pédiatrie : les urgences à connaître.
Romain GUEDJ (Pediatrician) (Conférencier, Paris)
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Salle 242B |
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SI16
12:00 - 13:00
Session Interactive
Attention, ca tourne ! Comment ne pas se faire avoir en cas de vertiges.
Neurologie
Coordonnateur :
Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Dans cette session on discutera de la prise prise en charge du vertige de l'interrogatoire aux manoeuvres libératoires et des pièges à éviter en cas de vertige.
12:00 - 13:00
Attention, ca tourne ! Comment ne pas se faire avoir en cas de vertiges.
Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
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Salle 243 |
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"Jeudi 08 juin"
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FC17
12:00 - 13:00
Flash communications
Pédagogie et Simulation
Modérateur :
Sébastien BEAUME (Médecin-chef par intérim / Référent zonal NRBC) (Aix-en-Provence)
12:00 - 13:00
#32969 - FC17-01 Amélioration de la prise en charge de l'arrêt cardiaque en salle d'accueil des urgences vitales, par l'évaluation de l'acquisition des compétences après séance de simulation.
FC17-01 Amélioration de la prise en charge de l'arrêt cardiaque en salle d'accueil des urgences vitales, par l'évaluation de l'acquisition des compétences après séance de simulation.
Introduction: Les urgences vitales telles que l’Arrêt Cardiaque (AC) doivent bénéficier d’une prise en charge optimale. La simulation fait partie des techniques recommandées pour l’apprentissage du savoir-faire, du savoir-être et pour l’amélioration du travail d’équipe. L’objectif de cette étude est de démontrer une amélioration lors de la prise en charge de l’AC en Salle d’Accueil des Urgences Vitales (SAUV) par le personnel paramédical après formation en simulation en santé in situ et ainsi permettre la mise en place pérenne de formations pour le personnel des urgences.
Matériel et Méthode: Une évaluation des pratiques professionnelles a été réalisée en deux temps, après avis favorable de la CNIL. Initialement un questionnaire visant à dégager la zone proximale de développement des équipes. Puis une formation en simulation en santé in situ en analysant principalement les délais de : reconnaissance de l’AC, de mise en route des compressions thoraciques (CT) et de pose du défibrillateur, mais aussi la communication dans l’équipe.
Résultats: Amélioration du délai de reconnaissance de l’AC passant de 33 à 10 secondes en moyenne.
Les CT sont débutées entre 12 et 14 secondes après la reconnaissance de l’AC.
Le Défibrillateur est posé plus rapidement, avec un gain de 2 minutes et 18 secondes en moyenne à l’issue de la formation.
Amélioration de la communication sécurisée avec 100% de communication adaptée à l’issue de la formation.
Discussion : La formation par la simulation in situ permet d’améliorer les pratiques professionnelles en concordance avec les recommandations en vigueur, d’améliorer le confort de travail ainsi que la sécurité patient.
Conclusion : Cette étude permet de mettre en avant la zone proximale de développement du personnel sur la prise en charge des urgences vitales et ainsi de proposer une formation adaptée par la simulation en santé in situ.
Auteurs : S. MABILLE, L. DUBOIS, J. WALLART, V. CLAEYSSEN, E. WIEL (Faculté de Médecine de Lille & ULR 2694, Univsersité de Lille)
Sixtine MABILLE (Lille)
12:00 - 13:00
#33029 - FC17-02 Intérêt de la vidéolaryngoscopie pour l’apprentissage de l’intubation orotrachéale par des novices.
FC17-02 Intérêt de la vidéolaryngoscopie pour l’apprentissage de l’intubation orotrachéale par des novices.
Introduction :
L'intubation orotrachéale (IOT) est un geste complexe en médecine d'urgence. Son apprentissage en simulation et l’utilisation de la vidéolaryngoscopie (VL) peuvent avoir un intérêt sans sa réussite. L'objectif de notre étude a été d’évaluer l'apport de la VL pour l'apprentissage de l’IOT en simulation chez une population novice. Un objectif secondaire a été d’estimer le taux de réussite à la première tentative.
Méthodes :
Etude expérimentale randomisée en ouvert. Ont été inclus des étudiants en médecine, en stage aux urgences et novices en intubation (nombre de geste réalisé = 0). Le critère de jugement principal était le temps avant un succès d’IOT après trois séances successives de formation par simulation. Un critère secondaire était le taux de réussite à la première tentative.
Résultats :
Au total, 23 étudiants ont participé et 16 ont complété l’étude. Le temps d’IOT pour chaque groupe et chaque séance est présenté dans le tableau 1. Après 3 séances de formation, le nombre de succès était similaire entre les groupes.
Discussion :
Après formation par simulation, il n’y avait pas de bénéfice à l’utilisation d’un VL pour la réalisation d’une IOT dans une population novice pour le temps d'intubation ou le nombre de succès à la première tentative. Notre étude est limitée par son faible effectif et les perdus de vu.
Conclusion : Dans une population de novice, la VL n’apporte pas de bénéfice pour le temps nécessaire à l’IOT ou la réussite du geste après formation.
Adélaïde CHEVEAU (Poitiers), Jennifer LAMARRE, Jérémy DEVILLE, Camille RAYNAUD, Olivier MIMOZ, Nicolas MARJANOVIC
12:00 - 13:00
#33089 - FC17-03 Impact d’un programme de formation au leadership pour les internes : résultats préliminaires de l’étude START.
FC17-03 Impact d’un programme de formation au leadership pour les internes : résultats préliminaires de l’étude START.
Introduction :
Les étudiants en santé sont les futurs acteurs du système de santé et sont exposés à de nombreux facteurs de stress au cours de leur parcours. La littérature met en évidence trois axes d'intervention qui pourraient contribuer au leadership des étudiants en faveur de leur qualité de vie : la gestion du stress, l'hygiène de vie et la construction d'une identité professionnelle. L'objectif de notre étude était d'évaluer l'impact d'un programme de formation au leadership junior pour les internes.
Matériel et méthode
Dix-huit internes ont suivi le programme de leadership junior entre février et mai 2022. Le programme s'est déroulé sur 4 mois avec 4 jours de formation (32 heures) et un programme de méditation en pleine conscience de 12 heures. Il avait pour objectif l'apprentissage de compétences en leadership-management, gestion du stress, nutrition et sommeil. Le critère de jugement principal était la satisfaction des résidents. Les critères de jugement secondaires étaient la comparaison avant et à la fin du programme avec un suivi à 3,6 et 12 mois de la proportion de burn-out, d'anxiété et de dépression, des compétences relationnelles, de la consommation de substances psychoactives et du soutien psychologique. Nous présentons les résultats préliminaires du suivi à 3 mois.
Résultats :
L'âge moyen était de 27+/-2.6 ans avec 53% d'hommes. La satisfaction globale de la formation était de 4,6/5 avec les critères suivants: convivialité 4,92/5, organisation 4,77/5, intérêt 4,62/5 et utilité 4,42/5. Concernant le burn-out, nous avons constaté une augmentation significative de l'accomplissement personnel avant formation et à 3 mois (38,9+/-4,0) vs 40,7+/- 4,6 ; p = 0,049). Il n'y avait pas de différence significative à 3 mois : 5,9 +/-2,5 vs 6,3 +/-2,6 (p=0,12) pour l'anxiété et la dépression 2,8 +/-2,5 vs 2,9+/- 2,6 (p=0,46). Les compétences relationnelles se sont améliorées à 3 mois mais sans différence significative : 65,1 +/- 8,2 vs 66,4 +/- 9,8 (p=0,26). On note une diminution de la consommation de substances psychoactives à 3 mois: 13 (76%) vs 8 (53) (p=0,27) et une augmentation du recours au soutien médico-psychologique : 1 (6%) vs 4 (26) (p=0.17) mais non significative.
Conclusion
Un programme de leadership pour les résidents est bien accepté par les internes et améliore leur sentiment d'accomplissement personnel. Les résultats complémentaires avec le suivi à 6 et 12 mois permettront d'évaluer cet effet dans le temps.
pas de conflits d'intérets
Julien DURAND (Lyon), Anne TERMOZ, Stéphanie MAZZA, Tasnim FAREH, Sophie VESCO, Nathalie STREICHENBERGER, Martine WALLON, Marion DOUPLAT
12:00 - 13:00
#33223 - FC17-04 Évaluation de l’impact de l’utilisation d’une checklist paramédicale sur la qualité de la prise en charge d’un arrêt cardio-respiratoire intra hospitalier : Étude prospective monocentrique contrôlée randomisée en simulation in situ.
FC17-04 Évaluation de l’impact de l’utilisation d’une checklist paramédicale sur la qualité de la prise en charge d’un arrêt cardio-respiratoire intra hospitalier : Étude prospective monocentrique contrôlée randomisée en simulation in situ.
Introduction : L'arrêt cardio-respiratoire intra hospitalier (ACIH), associé à un taux de mortalité élevé, implique dans 60% des cas des paramédicaux primo intervenants. Durant cette situation stressante et à haut risque, une check-list permet de vérifier la mise en œuvre de chaque étape de la réanimation. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de l’utilisation d’une checklist paramédicale sur la qualité de la prise en charge d’un ACIH.
Méthodologie : Étude monocentrique, prospective, de simulation haute-technicité in situ avec scénario standardisé, réalisée par les soignants paramédicaux par groupe de 2 ou 3 par session, entre mai et juillet 2022 dans deux services de médecine et de chirurgie du CHU de Rouen. Les sessions étaient randomisées selon la présence à disposition dans la salle de la check-list (groupe checklist) ou non (groupe contrôle). Chaque séance était précédée d’un briefing et suivie d’un débriefing. Le critère de jugement principal était le score CHECK ARREST total obtenu sur 20 points et préalablement défini. Les critères de jugement secondaires comportaient l’évaluation des temps de prise en charge.
Résultats : Au total, 91 soignants ont participé à 31 sessions de simulation (15 dans le groupe check-list et 16 dans le groupe contrôle). Dans le groupe check-list, la check-list n’a été réellement utilisée que dans 4 cas sur 15. Il n’existait pas de différence significative en termes de score entre les 2 groupes (médiane (Q1-Q3) = 10 (8-12) versus 10 (9-12), p=0,99). De même, il n’a pas été mis en évidence de différence significative entre les deux groupes en termes de durée d’appel à l’aide, d’appel du numéro d’urgence, de début de la réanimation cardiopulmonaire, d’arrivée du chariot d’urgence, de mise en place du défibrillateur, de première analyse du rythme et de premier choc. Il existe néanmoins une tendance à la diminution du temps de première défibrillation 188 [174-224] versus 248 [183-311] avec p=0,07 en faveur du groupe check-list.
Conclusion : Du fait de la faible utilisation de la checklist, notre étude n’est pas parvenue à démontrer le bénéfice de son utilisation dans l’ACIH. Toutefois, l’évaluation de son utilisation systématique semble nécessaire car elle est un potentiel outil d’amélioration en cas d'urgence, apportant la réponse appropriée lorsque le niveau de stress est élevé.
Sabine TENDRON (Rouen), Alessandri JÉRÔMINE, Mathieu BEN HADDOUR, Alix DELAMARE, Mehdi TAALBA, Luc-Marie JOLY, Mélanie ROUSSEL, Antoine LEFEVRE SCELLES
12:00 - 13:00
#33249 - FC17-05 Intubation par vidéolaryngoscope aux urgences : Impact de l’apprentissage par simulation sur les compétences des jeunes médecins.
FC17-05 Intubation par vidéolaryngoscope aux urgences : Impact de l’apprentissage par simulation sur les compétences des jeunes médecins.
Introduction : L’apprentissage par simulation procédurale prend une place importante dans l’enseignement des gestes aux urgences. L’intubation orotrachéale par vidéolaryngoscopie (IOT) devient une compétence essentielle à acquérir et a démontré son utilité au cours de la pandémie covid-19. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’impact de l’apprentissage par simulation procédurale sur la maitrise de l’intubation orotrachéale par un vidéolaryngoscope aux urgences chez les jeunes médecins.
Méthodes :
Etude prospective mononcentrique. Inclusion des internes exerçant aux urgences et novices en laryngoscopie directe. Nous avons programmé une séance de simulation procédurale dont le thème était annoncé à l’avance. Nous avons effectué une évaluation théorique et pratique avant et après la séance. Le critère de jugement principal était le taux de succès de l’intubation orotrachéale défini par la présence simultanée des deux critères suivants : un temps écoulé entre l'insertion de la lame et la vérification du bon positionnement de la sonde d’intubation inférieur à 120 secondes et l’absence d’intubation œsophagienne.
L'intubation sélective a été considérée comme une intubation réussie dans le cadre de cette étude.
Résultat :
Inclusion de 32 internes. L’Age moyen était de 28 ±2,5 ans. Sex ratio à 0,18. L’ancienneté moyenne d’exercice était de 1,53±0,7 ans. 63% des apprenants étaient en première année de formation. La moyenne des notes obtenues au cours de l’évaluation des connaissances théoriques était avant la formation (A) 10,94/20 ± 1,6 vs 14,64 /20 ± 1,5 après la formation (B) ; p=0,02. Le succès de l’IOT était observé avant la formation chez n(%) 04 internes (12,5) vs 23 (72) après la formation (p=0,02) avec un temps moyen d’IOT (secondes) respectivement de A : 149,81±108 s vs B : 51±96 s (p=0,005). Le nombre d’IOT œsophagienne était n (%) : A 16 (50) vs B 9 (28) (p=0,49) et le nombre moyen de tentatives était A : 3,81 vs B : 1,84 (p=0,08). Le taux de respect des différentes étapes de l’IOT était de 53% avant vs 93% après la formation.
Conclusion :
L’apprentissage par simulation procédurale aux urgences a permis une augmentation significative du taux de succès de L’IOT par vidéolaryngoscope, une diminution significative du temps nécessaire à l’IOT et une amélioration du niveau de connaissances théoriques.
pas de conflit d'intérêt
Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Hanene GHAZALI, Aymen ZOUBLI, Taha KILANI, Taycir KHARRAZ, Hela MANAI, Nebiha FALFOUL
12:00 - 13:00
#33342 - FC17-06 Analyse docimologique des épreuves écrites de médecine aigue à la faculté de médecine.
FC17-06 Analyse docimologique des épreuves écrites de médecine aigue à la faculté de médecine.
Introduction : La docimologie ou «science des examens» est une discipline scientifique consacrée à l’étude de l’examen dans toutes ses dimensions et d’en juger la qualité. L’objectif de cette analyse docimologique est l’élaboration de normes garantissant des épreuves valides, fiables et objectives
Objectif : Analyser les résultats de l’étude docimologique, des épreuves écrites de médecine aigue à travers une approche globale, par discipline et par item.
Méthodes : Etude rétrospective analysant les notes, préalablement saisies sur Excel, des épreuves de médecine aigue (Session Janvier et Mai), du DCEM3, de l’année universitaire 2021-2022. L’épreuve comporte 3 disciplines (réanimation médicale, anesthésie-réanimation et médecine d’urgence).Calcul des indices docimologiques permettant une analyse globale (taux de réussite global), par discipline (taux de réussite de la discipline) et par item (indices de difficulté, de discrimination pour mesurer la validité de l’épreuve et Coefficient Alpha de Cronbach pour évaluer l’homogénéité interne de l’épreuve).
Résultats : Analyse de 407 copies (199 Session Janvier, 208 Session Mai), 99 questions et 6919 données. Le taux de réussite annuel était de 97,6 %. Le taux de réussite le plus élevé était noté en réanimation médicale (87%) et le plus bas en médecine d’urgence (53%). L’indice de difficulté pour la session de Janvier était de 0,53 et de 0,61 pour la session de Mai. Pour la session de Janvier: 24% des questions étaient faciles, 14% des questions étaient difficiles et 61% étaient de difficulté acceptable. Pour la session de Mai : 40% des questions étaient faciles, 6% des questions étaient difficiles et 54% étaient de difficulté acceptable. L’indice de discrimination était de 0,27 pour la session de Janvier et de 0,24 pour la session de Mai. La discrimination était très bonne pour 18% des items, et bonne pour 25%. Les items étaient classés sans utilité ou de mauvaise discrimination dans 35% pour les deux sessions. Le coefficient Alpha de Cronbach était de 0,84.
Conclusion : L’épreuve de médecine aigue répondait globalement aux recommandations docimologiques. L’analyse d’items a montré que nos épreuves étaient de consistance interne acceptable et de bonne qualité en termes de difficulté et de discrimination. Cependant, certaines insuffisances étaient relevées notamment pour la discipline à faible pondération. Une réflexion sur l’intégration des questions permettrait de palier à cette insuffisance.
Aucun conflit d'intérêt
Hanen GHAZALI, Jihen SEBAI, Nourhene DZIRI, Rym HAMED, Amel BEN GARFA, Sami SOUISSI, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie)
12:00 - 13:00
#33395 - FC17-07 Comparaison de deux méthodes d’apprentissage en simulation procédurale sur la pratique de l’accouchement inopiné extrahospitalier.
FC17-07 Comparaison de deux méthodes d’apprentissage en simulation procédurale sur la pratique de l’accouchement inopiné extrahospitalier.
Introduction : La gestion d’un accouchement inopiné extrahospitalier appartient au référentiel de compétence des médecins urgentistes. Ce travail comparait les résultats post-apprentissage de la formation procédurale à l’accouchement eutocique selon deux méthodes pédagogiques.
Méthode : La formation procédurale était proposée aux internes de médecine d’urgence randomisés en deux groupes, selon la méthode pédagogique utilisée: par un cours magistral suivi d’une démonstration (A), ou par les quatre étapes de Peyton (B).
Résultats : 44 internes de DESMU1 à 4 étaient inclus et remplissaient respectivement 74% (A) et 88% (B) des objectifs attendus (p<0,001). La majorité des éléments étaient acquis pour la préparation du matériel (74%), de l’installation (66%), l’accueil du nouveau-né (80%) et la délivrance (77%). Aucune différence d’acquisition n’était mise en évidence entre les promotions de DESMU.
Conclusion : Afin de favoriser la rétention des acquis, une évaluation annuelle procédurale a été mise en place pour les internes sous forme d’évaluation standardisée de l’accouchement et de 9 autres gestes techniques en médecine d’urgence.
aucun
Antoine AUBRION (Caen), Maxime QUINCE, Richard MACREZ
12:00 - 13:00
#33484 - FC17-08 Enquête pédagogique sur l’intérêt de la simulation médicale dans l’enseignement des urgences neurologiques dans une faculté de médecine marocaine et au centre hospitalo-universitaire rattaché.
FC17-08 Enquête pédagogique sur l’intérêt de la simulation médicale dans l’enseignement des urgences neurologiques dans une faculté de médecine marocaine et au centre hospitalo-universitaire rattaché.
INTRODUCTION :
La simulation médicale est une méthode d’enseignement incontournable destinée à tous les professionnels de santé, très développée dans plusieurs disciplines médicales notamment la réanimation, l’anesthésie, les urgences,….mais elle demeure peu utilisée pour l’enseignement de la neurologie et tout particulièrement les urgences neurologiques.
MATERIEL ET MÉTHODES :
Il s’est agi d’une étude prospective, observationnelle, descriptive et analytique , permettant d’évaluer l’intérêt de la simulation médicale dans l’enseignement des urgences neurologiques et la lutte contre la neurophobie chez les étudiants en médecine.
Cette étude concernait les étudiants en 6ème année médecine d’une faculté de médecine, réalisée par le service de neurologie du centre hospitalier universitaire rattaché dans le centre de simulation de la dite faculté de médecine et ceci dans le cadre d’une série de formation « NeuroSim Days ».
L’étude s’est déroulée en cinq étapes : prétest, formation théorique, répartition des participants en deux groupes (S+ et S-), simulation de deux scénarii concernant l’hypertension intracrânienne et l’accident vasculaire ischémique en utilisant des patients standardisés, puis un post-test.
Données analysées par Logiciel SPSS 25.0 pour Mac.
RÉSULTATS :
43 étudiants étaient retenus pour l’étude : 22 ont bénéficié de la simulation (S+), 21 étaient dans le groupe n’ayant pas participé aux scénarii (S-), les deux groupes étaient homogènes.
Les résultats du pré-test étaient statistiquement comparables entre les deux groupes.
Les résultats du post-test étaient meilleurs que ceux du pré-test (p<0,01) pour les deux groupes. Tout en notant que les résultats du post-test du groupe S+ étaient meilleurs que ceux du groupe S- (p<0,012).
DISCUSSION :
Nos résultats rejoignent ceux de la littérature et confirme l’intérêt de la simulation médicale dans l’enseignement des urgences neurologiques, cette étude préliminaire suggère l’intégration de la simulation dans la formation initiale des étudiants et sa généralisation aux internes et résidents en neurologie pour améliorer leurs connaissances, le développement du raisonnement logique, et l’optimisation de la qualité des soins des patients.
CONCLUSION :
Notre étude confirme l’intérêt de la simulation comme complément indispensable au cours théorique pour l’enseignement des urgences neurologiques pour les étudiants en médecine et dont la gravité peut mettre en jeu à la fois le pronostic fonctionnel et/ou vital du patient.
Au nom des auteurs Dr Mostafa Rafai déclare n’avoir aucun conflit d’intérêt.
Mostafa RAFAI (Casablanca, Maroc), Soukaina ENNIGRO, Sara MAWHOUB, Hajar KHATTAB, Kamal HADDOUALI, Sana SABRY, Mohamed MOUHAOUI, Mohamed Abdoh RAFAI
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"Jeudi 08 juin"
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12:00 - 13:00
Flash communications
Professionnels de l'urgence - Qualité de vie
Modérateur :
Raphaëlle VARENNES (PH) (Nîmes)
12:00 - 13:00
#32892 - FC18-01 Impact du COVID sur le stress des soignants de l'urgence.
FC18-01 Impact du COVID sur le stress des soignants de l'urgence.
IMPACT DU COVID SUR LE STRESS DES SOIGNANTS DE L’URGENCE
CONTEXTE : Depuis plus de 24 mois, le COVID-19 a changé la face du monde et a contraint les systèmes de santé à adapter leurs pratiques jour après jour. Ces situations peuvent être considérées comme stressantes. Les professionnels des services d’urgence et de soins intensifs étaient en première ligne pendant la première vague de la pandémie, ce qui peut également accroître le stress.
OBJECTIF : Nous avons donc décidé d’évaluer le stress subjectif et objectif chez les soignants en utilisant l’échelle visuelle analogique (de 0 à 10) et la variabilité de la fréquence cardiaque (VRC). L’objectif principal était d’évaluer la corrélation entre le stress subjectif et le stress objectif.
METHODE : Étude prospective descriptive observationnelle à l’aide de questionnaire et de suivi de la fréquence cardiaque parmi les soignants de trois services différents (service des urgences, service mobile d’urgence et de réanimation ainsi qu’une unité de soins intensifs) de l’hôpital universitaire de Clermont-Ferrand, en France. Deux sessions de recueils ont eu lieu, l’une pendant la première vague de la pandémie (du 10 avril au 10 mai 2020) et la deuxième entre la première et la deuxième vague (du 10 juin au 15 juillet 2020).
RESULTATS : Parmi les 199 professionnels participants, 12 n’ont effectué que l’analyse de la variabilité de la fréquence cardiaque, 98 uniquement les questionnaires et 84 ont participé aux deux. L’âge moyen était de 33.7 ± 7.9 ans, 61.5 % des participants étaient des femmes et 48.4 % étaient des médecins. Aucune corrélation n’a été trouvé entre le stress subjectif et le stress objectif, sauf pour le RR (ρ de Spearman : 0.23, p = 0.04) et l’indice triangulaire de la variabilité de la fréquence cardiaque (ρ de Spearman : 0.28, p = 0.01). Le niveau de stress subjectif moyen était de 3.40 ± 2.34. Les facteurs associés au stress subjectif étaient les suivants : soins aux patients atteints de la COVID, prise en charge d’une urgence vitale, tabagisme, anxiété, stress à la maison, fatigue et épuisement professionnel. Nous avons constaté une diminution de la variabilité sinusale de la fréquence cardiaque entre la première et la deuxième session, peut-être en raison du flux plus important des services d’urgence.
CONCLUSION : Aucune corrélation importante n’a été mise en évidence entre le stress subjectif et le stress objectif chez les soignants en première ligne durant la première vague de la pandémie du COVID-19.
Participation à un colloque avec la MACSF concernant la gestion médico légal en médecine d'urgence
Jean Baptiste BOUILLON MINOIS, Marie DUPUY (Clermont-Ferrand), Frederique DUTHEIL, Jeannot SCHMIDT, Thomas GODET, Romain DURIF
12:00 - 13:00
#33032 - FC18-02 Adhésion à la REcherche en Médecine d’URgence : l’inexorable décroissante nycthémérale. Etude AREMUR.
FC18-02 Adhésion à la REcherche en Médecine d’URgence : l’inexorable décroissante nycthémérale. Etude AREMUR.
Introduction
L’adhésion à la recherche est un challenge dans nos services : fatigue et contraintes extérieures sont les ennemies du quotidien. Nous nous sommes demandé dans quelle mesure le travail de nuit pouvaient affecter l’inclusion des patients dans les études.
Méthodes
Inclusion : (1) patients d’une étude prospective multicentrique (10 SAMU) sur la régulation des douleurs thoraciques et (2) patients avec un infarctus aigu du myocarde avéré inclus prospectivement dans un registre régional exhaustif (8 SAMU).
Exclusion : secondaires pour infarctus.
Analyse : comparaison de la distribution sur le nycthémère des appels de patients avec un infarctus aigu du myocarde et du taux d’inclusions dans l’étude sur la régulation par tranches de trois heures.
Résultats
644 patients inclus dans l’étude sur la régulation par 153 médecins différents et 14.558 patients inclus dans le registre. La répartition des infarctus aigu selon l’heure d’appel diminuait progressivement au cours du nycthémère (R2=0,76), selon un ratio de 1 à 2,5 environ. Le taux d’inclusions dans l’étude sur la régulation diminuait rapidement au cours du nycthémère (R2=0,90), selon un ratio de 1 à 10 environ (Figure).
Conclusion
La courbe d’inclusion des patients dans l’étude ne suivait pas celle des appels de patients avec un infarctus aigu du myocarde suggérant une démobilisation rapide des investigateurs.
Lisa WEISSLINGER (Paris), Brice MOITEAUX, Hugo MICHALAK, Arthur PETITJEAN, Aurélie LOYEAU, Paul-Georges REUTER, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
12:00 - 13:00
#33132 - FC18-03 Evaluation de la qualité de sommeil des médecins urgentistes en Pays de la Loire.
FC18-03 Evaluation de la qualité de sommeil des médecins urgentistes en Pays de la Loire.
Objectif : Nous avons évalué la qualité de sommeil des médecins urgentistes adultes en Pays de la Loire ainsi que les facteurs pouvant y être associés positivement et négativement.
Méthode : Des médecins salariés travaillant dans les services publics d’urgences et/ou de SAMU en Pays de la Loire ont été invités à répondre à un questionnaire anonyme en ligne entre mai et juillet 2022.
L’enquête a évalué les caractéristiques personnelles et professionnelles des participants dans une première partie. Et une deuxième partie était dédiée à l’auto-questionnaire de qualité de sommeil de Pittsburgh constitué de 7 items notés de 0 à 3. Un score > 5/21 témoignait d’une mauvaise qualité de sommeil. Les facteurs associés à la qualité de sommeil ont été évalués à l’aide d’une régression logistique uni et multivariée (p< 0,05).
Résultats : Nous avons reçu 186 réponses. 52 % étaient des femmes (n=97), 52 % avaient entre 30 et 39 ans (n=97) 19 % de 40 à 49 ans (n= 36), 16 % entre 50 et 59 ans (n=30). 26 % travaillaient depuis 5 à 9 ans (n=49), 25 % depuis 10 à 19 ans (n=47) et 16 % depuis 20 à 29 ans (n=29). 95 % travaillaient dans des urgences (n=177) et 93 % faisaient des gardes de nuit (n=173). 60 % de nos répondants avaient un score de Pittsburgh > 5/21 (n=112). Les facteurs associés à un score de Pittsburgh élevé étaient le fait de faire des gardes, d’avoir entre 50 et 59 ans, entre 20 et 29 ans d’expérience, un chronotype du soir, un temps de trajet domicile travail supérieur à 60 min, travailler dans des SAU avec plus de 250 entrées/j aux urgences et le fait d’avoir un meilleur sommeil en période de congés. La donnée associée à un score de Pittsburgh bas était le fait de dormir sur son lieu de travail le matin en post garde.
Conclusion : Notre étude est la première à évaluer la qualité de sommeil des urgentistes des Pays de la Loire. La majorité des répondants avaient un sommeil de mauvaise qualité sur notre période d’étude. Malgré les efforts entrepris dans certains centres hospitaliers pour améliorer la qualité de vie des soignants, le sommeil reste négligé.
Aucun
Adeline CAILLAUD, Charlotte FRAYGEFOND (Angers)
12:00 - 13:00
#33186 - FC18-04 Élaboration d’un score de somnolence pour optimiser le planning des soignants aux urgences : étude pilote.
FC18-04 Élaboration d’un score de somnolence pour optimiser le planning des soignants aux urgences : étude pilote.
Élaboration d’un score de somnolence pour optimiser le planning des soignants aux urgences : étude pilote
Clément PEREZ, Laura SCHMIDT, Laurie FRATICELLI, Karim TAZAROURTE, Stéphanie MAZZA, Marion DOUPLAT
Contexte : Dans les services d'urgences, les soignants doivent travailler pendant des heures atypiques telles que les nuits et les week-ends avec souvent des plages travail prolongées. Ces horaires entraînent des perturbations du rythme veille-sommeil et donc un risque élevé de somnolence. Notre étude vise à créer et évaluer un nouvel index pour évaluer le risque de somnolence : le « Fatigue Management Index » (FMI).
Méthodes : Nous avons mené une étude observationnelle rétrospective auprès de 55 soignants répartis dans deux services d'urgence. Dans un premier temps, nous avons évalué le FMI sur 140 postes de travail répartis entre les 55 soignants. Le FMI a été calculé quotidiennement et était basé sur les 7 jours précédents. Il contient 9 items avec 3 niveaux de risque pour chacun (0, 1 ou 2), soit un FMI maximal total sur 18. Dans un deuxième temps, nous avons comparé le FMI à l'échelle de somnolence de Karolinska (KSS).
Résultats : Cinquante-sept postes (41 %) avaient des valeurs de FMI entre [0-5], 70 (50 %) entre [6-10] et 13 (9 %) entre [11-18]. Il n’y avait pas de différence significative entre le FMI moyen des médecins et celui des infirmiers (6,94 vs 5,82 ; p = 0,056). Le KSS moyen était plus faible pour les postes avec un FMI dans l’intervalle [0-5] par rapport à l’intervalle [6-10] (3,95 vs 4,74 ; p=0,048). Nous avons obtenu une corrélation significative entre le KSS moyen et le FMI moyen (coefficient de Spearman = 0,36 ; p = 0,006).
Discussion : Les soignants trafaillant en service d’urgence sont très exposés au risque de somnolence. L’approche subjective de la somnolence est cependant difficile à évaluer avec de nombreux facteurs pouvant l’influencer. Il semblerait également que le KSS ne soit pas corrélé aux performances réelles des soignants et que leur somnolence est souvent sous-estimée. Notre score est à notre connaissance le premier à intégrer le travail dans les heures à haut potentiel d’interactions sociales dans le calcul du risque de somnolence.
Conclusion : Le FMI semble être associé au risque de somnolence chez les soignants et pourrait donc être utilisé comme un outil objectif afin d’optimiser les plannings aux urgences. Ces résultats doivent être confirmés sur une plus large cohorte de soignants.
Clément PEREZ (Lyon), Marion DOUPLAT, Schmidt LAURA, Laurie FRATICELLI, Stéphanie MAZZA, Karim TAZAROURTE
12:00 - 13:00
#33214 - FC18-05 Entre devoir de soigner et celui de se protéger durant une pandémie : une étude observationnelle transversale auprès des soignants des urgences.
FC18-05 Entre devoir de soigner et celui de se protéger durant une pandémie : une étude observationnelle transversale auprès des soignants des urgences.
Introduction: Le but de cette étude était d’investiguer la perception des soignant·e·s aux urgences quant au devoir de travailler lors d’une pandémie.
Méthode : Enquête internet binationale menée anonymement de juin à novembre 2020 (1ère vague) auprès de 558 médecins (MD) et 667 infirmiers (IDE) travaillant dans 10 services d’urgences.
Résultats: Cf. Tableaux 1 & 2
Conclusion: Les MED et IDE ont une perception nuancée et parfois divergente du devoir de travailler au risque de leur santé.
Aucun conflit d'intérêts
Garance HORISBERGER (Lausanne, Suisse), Michael CHRIST, Vincent DELLA SANTA, Vincent FROCHAUX, Pierre MOLS, Andrea PENALOZA, Luca TAGLIABUE, Olivier HUGLI
12:00 - 13:00
#33254 - FC18-06 Impact de la pandémie et de la dépression sur les habitudes de vie: une étude observationnelle transversale auprès des soignants des urgences.
FC18-06 Impact de la pandémie et de la dépression sur les habitudes de vie: une étude observationnelle transversale auprès des soignants des urgences.
Introduction: L’étude a investigué l’impact de la pandémie sur les habitudes de vie des soignants aux urgences et son association avec la dépression.
Méthode : Enquête internet anonyme menée de juin à novembre 2020 (1ère vague) auprès de 607 médecins et infirmiers travaillant dans 10 services d’urgences.
Résultats:
Table 1: Habitudes
Table2: Association entre dépression et comportement
Conclusion: La pandémie a eu un impact négatif sur les habitudes de vie, associée à la sévérité de la dépression.
Aucun conflit
Garance HORISBERGER (Lausanne, Suisse), Michael CHRIST, Vincent DELLA SANTA, Vincent FROCHAUX, Pierre MOLS, Andrea PENALOZA, Luca TAGLIABUE, Olivier HUGLI
12:00 - 13:00
#33307 - FC18-07 Fiabilité du triage entre les répartiteurs médicaux d’urgence et les paramédicaux sur le terrain, et proposition d’un standard de référence auquel comparer les degrés d’urgence définis lors de l’appel.
FC18-07 Fiabilité du triage entre les répartiteurs médicaux d’urgence et les paramédicaux sur le terrain, et proposition d’un standard de référence auquel comparer les degrés d’urgence définis lors de l’appel.
Introduction: Les répartiteurs médicaux d'urgence (RMU) effectuent le tri des appels d’urgence. Pour chaque patient évalué à l’appel, les RMU choisissent un symptôme principal et un degré d’urgence (DU). Dans un système où l’échelle Suisse de Tri (EST) est utilisée à l’appel et sur le terrain, les objectifs de cette étude étaient de 1/mesurer la fiabilité des évaluations des symptômes principaux & des DU déterminés par les RMU avec celles effectuées par les paramédicaux sur le terrain, 2/comparer les DU définis sur le terrain avec les niveaux de l’échelle du National Advisory Committee for Aeronautics (NACA) et 3/proposer le meilleur standard de référence auquel comparer les DU définis à l’appel.
Méthode: Etude prospective observationnelle monocentrique. Du 01.04.2020 au 01.04.2021, toutes les évaluations téléphoniques de patients pour lesquelles une ambulance a été envoyée en primaire ont été incluses. La fiabilité inter-juge des évaluations a été mesurée grâce au Kappa de Cohen, pour chacun des 49 symptômes principaux définis à l’appel. Un tableau de contingence a permis de comparer les DU et les niveaux de l’échelle NACA sur le terrain. Quatre standards de référence ont été construits en dichotomisant à deux niveaux différents les DU et les niveaux de l’échelle NACA sur le terrain. Un nouveau standard de référence a été construit en combinant différentes valeurs du NACA. Enfin, des courbes ROC (Receiver Operating Characteristic) ont été construites pour chacun des standards.
Résultats: 25'421 évaluations d'urgence répondaient aux critères d'inclusion. La fiabilité des évaluations entre les symptômes principaux sélectionnés lors de l'appel et sur le terrain était bonne avec un Kappa de Cohen global de 0.65 [95%CI: 0.648-0.653]. La concordance entre les choix de niveau de triage était faible (Kappa de Cohen de 0.09 [95%CI: 0,09-0,10]). L'aire sous la courbe ROC pour la nouvelle norme de référence "indice de temps critique" a été mesurée à 0.8128, [95%CI: 0.8057- 0.8200].
Conclusion: La fiabilité des évaluations entre les RMU et les paramédicaux est bonne concernant les "symptômes principaux" choisis, mais pas pour les degrés d’urgence. Sur le terrain, les degrés d’urgence et les niveaux de l'échelle NACA ne sont pas directement comparables car ils mesurent des variables différentes et sont énoncés à des moments différents de l'intervention. La meilleure norme de référence pour mesurer la performance du tri à l’appel semble être "l’indice de temps critique".
Carla BOURLEAU (Genève, Suisse), Victor CHAPPUIS, Beth HEALEY, Birgit GARTNER, Olivier GROSGURIN, Robert LARRIBAU
12:00 - 13:00
#33444 - FC18-08 Impact du stress au cours des intubations orotrachéales en situation d’urgence.
FC18-08 Impact du stress au cours des intubations orotrachéales en situation d’urgence.
L’intubation orotrachéale (IOT) est une technique d’abord invasive assurant la liberté et l’étanchéité des voies aériennes supérieures. Elle est indiquée chez des patients en situation critique et nécessite un personnel entrainé devant les risques de complications. De ce fait, elle constitue une source de stress pour les médecins en formation.
L’objectif de notre travail était d’évaluer les facteurs liés au stress perçu par l’opérateur et son impact sur le patient.
Méthodes :
Etude multicentrique prospective basée sur un auto-questionnaire d’évaluation des pratiques professionnelles. Inclusion des patients adultes présentant une indication urgente pour l’IOT. Non inclusion des patients en arrêt cardiocirculatoire. Pour chaque intubation, une fiche de recueil a été remplie par l’opérateur. Le stress perçu était auto-évalué par une échelle numérique cotée de 0 à 10.
Résultats :
Inclusion de 250 intubations. Les facteurs liés au stress sont représentés dans le tableau 1
Les Complications liés à l’IOT étaient (%) : hypoxémie (24) , bronchospasme (13) , inhalation gastrique (10) .La survenue de complications selon le niveau de stress perçu (%): niveaux de stress 0 , 9 et 10 (100%) ; niveaux de stress de 1 a 3 (<20%) ; niveaux de stress de 4 a 8 (<60%) (P=0.02) .
Conclusion :
Le stress perçu lors de l’IOT dépend de certains facteurs liés à l’opérateur mais aussi au patient. L’absence de stress ou un stress très important sont les plus pourvoyeurs de complications.
Nous déclarons l'absence de tout conflit d'intérêt
Dorra BOUKOTAYA (Ben Arous, Tunisie), Fadoua LACHTER, Hela BEN TURKIA, Feryel BOUSNINA, Nourhene DZIRI, Hanene GHAZELI, Sami SOUISSI, Ines CHERMITI
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CDIBD
12:30 - 13:15
CONFÉRENCE DE L’INDUSTRIE BD
Abords vasculaires : comment prévenir les complications liées aux cathéters veineux ?
Modérateur :
Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon)
12:30 - 13:15
Abords vasculaires : comment prévenir les complications liées aux cathéters veineux ?
Olivier MIMOZ (PU-PH) (Conférencier, Poitiers), Jean-Ralph ZAHAR (Conférencier, Bobigny)
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CDIAB
12:30 - 13:15
CONFÉRENCE DE L’INDUSTRIE ABBOTT
Enjeux et challenges aux urgences comment la biologie médicale délocalisée peut-elle y répondre ?
Conférenciers :
Christophe DOCHE (Responsable des laboratoires) (Conférencier, Le Havre), Pierre HAUSFATER (Chef de service) (Conférencier, Paris), Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
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Salle 242A |
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CDIFP
12:30 - 13:15
CONFÉRENCE DE L’INDUSTRIE FISHER & PAYKEL
Le haut Débit Nasal aux urgences : avant, pendant, après.
Modérateurs :
Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Rennes), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Angers)
12:30 - 13:15
Le haut Débit Nasal aux urgences : avant, pendant, après.
Lucie BUNO (Praticien hospitalier) (Conférencier, Amiens), François MORIN (PH en Médecine d'Urgence) (Conférencier, Angers), Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
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Salle 251 |
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CDIMDI
12:30 - 13:15
CONFÉRENCE DE L’INDUSTRIE MDI
Gains en efficience en médecine d’urgence par une prise en charge adéquate de la douleur ?
12:30 - 13:15
Gains en efficience en médecine d’urgence par une prise en charge adéquate de la douleur ?
Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble), Virginie-Eve LVOVSCHI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
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Salle 252A |
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"Jeudi 08 juin"
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UD15
12:40 - 12:50
CMSI France
Conseils et coordination d’activité des CSNP
Conférencier :
Loic LIBOT (Conférencier, CMSI FRANCE)
Conseils - audit - suivi d’activités - mise à disposition d’outils - Stratégie
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Espace Urgences Démo |
12:50 |
"Jeudi 08 juin"
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UD19
12:50 - 13:00
FREESTONE
Calculstop
Conférencier :
Michel CARDOT
CalculStop® permet au patient de recueillir les calculs rénaux spontanément évacués et de réaliser un cycle pH lors d'une crise de colique néphrétique.
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Espace Urgences Démo |
14:00 |
"Jeudi 08 juin"
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CM51
14:00 - 15:30
Table Ronde - Session Commune SFMU-SUDF
Les sujets brûlants
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier
Modérateurs :
Marc NOIZET (PH Chef de service) (Mulhouse), Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon), Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Bordeaux)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Venez écouter les sujets brûlants : de la normalisation du ratio soignants selon l'activité des services à la relation entre attente sur brancard et mortalité!
14:00 - 15:30
Ratios soignants - activité en SU.
Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
14:00 - 15:30
SAS et régulation médicale : les évolutions.
Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nantes)
14:00 - 15:30
Réponse graduée en médecine d'urgence : IPA, UMH-P et autres acronymes.
Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Lyon)
14:00 - 15:30
No Bed Night.
Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
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Amphi Bleu |
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"Jeudi 08 juin"
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CMS21
14:00 - 15:30
Conférence Médico-Soignants
C'est bouché ! Grands principes de prises en charge et actualités.
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA, Infirmier, Neurologie
Modérateurs :
Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes), Patrick PORTECOP (Chef de Service) (Pointe à Pitre, Guadeloupe)
Coordonnateur :
Charlotte VERJUX (Coordonnateur, Paris)
Présentation visant à faire des rappels sur la prise en charge des pathologies obstructives prévalentes aux urgences (SCA, AVC, ischémie de membre).
14:00 - 15:30
Le syndrome coronarien aigu.
Hélène DEHAUT (IDE) (Conférencier, Lille)
14:00 - 15:30
L'AVC.
Perrine BOURSIN (CESU75 formatrice IAO / ROTHSCHILD IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30
L'ischémie aiguë de membre.
Tiphanie ROUSSETTE (IDE) (Conférencier, Lille)
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Amphi Havane |
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"Jeudi 08 juin"
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ADIZM
14:00 - 15:30
ATELIER DE L’INDUSTRIE ZOLL MEDICAL
RCP, feedback en temps réel et télétransmission - Venez tester vos connaissances !
Conférenciers :
Neal PARKES, David RECHER
14:00 - 15:30
RCP avec et sans feedback.
14:00 - 15:30
Simulation d'une prise en charge d'un patient par une équipe de secouristes avec assistance médicale via télémédecine.
14:00 - 15:30
Télétransmission des données.
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Espace Urgences Démo |
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CS07
14:00 - 15:30
Conférence Soignants
La boite à outils : des outils qui ont du génie !
Qualité, Recherche
Modérateurs :
Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Jonathan POISSONNIER (Ambulancier/ aide soignant) (Roubaix)
Coordonnateur :
Karinne LE GLOAN (Coordonnateur, Nantes)
14:00 - 15:30
RENAU Livret du médicament.
Alexandre STURMA (IDE) (Conférencier, contamines sur arves)
14:00 - 15:30
Elaboration d'un outil : du constat à sa conception : exemple de la chaise pour ponction lombaire.
Marc Antoine BARON (IDE) (Conférencier, Avranches)
14:00 - 15:30
NOVIATRI : cartes sur table pour le triage des victimes.
Julie HUMEAU (Médecin) (Conférencier, Nantes)
14:00 - 15:30
Fiche reflex SSE/NRBC BSPP.
Louise GIAUME (Médecin urgentiste) (Conférencier, BSPP)
14:00 - 15:30
" Les gommettes de Grenoble ".
Cédric FALCON (Cadre de santé) (Conférencier, Grenoble)
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Salle 241 |
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"Jeudi 08 juin"
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CS04
14:00 - 15:30
Conférence Soignants
Les autres métiers existants aux Urgences.
Assistante Sociale, Organisation Services d'Urgences, Psychologue
Modérateurs :
Carla DE STEFANO (psychologue) (Bobigny), Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon)
Coordonnateur :
Merlin DESCOURS (Coordonnateur, Toulon)
Focus sur les autres "acteurs" de l'urgence qui contribuent egalement à la prise en charge du patient. Cette session a pour but de donner la parole aux metiers qui sont moins connus au sein de la medecine d'urgence et de comprendre leurs specificités. Quelle articulation dans un service d'urgences?
14:00 - 15:30
Médiatrice sociale de nuit aux Urgences Lariboisière.
Alice DEWACHTER (Médiatrice sociale) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30
Infirmière Gériatrique aux Urgences.
Nathalie RINI (Infirmière de Gériatrie) (Conférencier, Toulon)
14:00 - 15:30
Psychologue aux Urgences.
Anthony FAIVRE (psychologue clinicien) (Conférencier, Strasbourg)
14:00 - 15:30
Assistante sociale aux Urgences.
Caroline VAREILLE (assistante sociale) (Conférencier, Paris)
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Salle 242A |
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"Jeudi 08 juin"
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SI13
14:00 - 15:00
Session Interactive
Actions de la première équipe médicale en situation multivictimes.
Jeunes, Traumatologie, Triage
Coordonnateur :
Stéphane TRAVERS (Coordonnateur, Paris)
Plongés dans le chaos initiale d'une situation multivictime? Pas sans avoir pris un temps interactif pour se remettre les idées au clair sur les actions simples et vitales des premières minutes!
14:00 - 15:00
Actions de la première équipe médicale en situation multivictimes.
Aurélien RENARD (MEDECIN) (Conférencier, Marseille)
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Salle 242B |
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SIS03
14:00 - 15:00
Session Interactive
Quiz : les pièges de la pharmaco.
Modérateurs :
Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Dijon), Clément ROUXEL (Ide) (Dijon)
Coordonnateur :
Charlotte VERJUX (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Lionel DEGOMME (IADE) (Conférencier, Paris), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Conférencier, Rodez)
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Salle 243 |
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"Jeudi 08 juin"
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CDIP
14:00 - 14:45
CONFÉRENCE DE L'INDUSTRIE PFIZER
Avec un virus toujours en évolution, la COVID-19 n'a pas dit son dernier mot !
14:00 - 14:20
Avec un virus toujours en évolution, la COVID-19 n'a pas dit son dernier mot !
Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris), Enrique CASALINO (Chef de Département) (Conférencier, Paris)
14:40 - 14:45
Questions / Réponses.
Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris), Enrique CASALINO (Chef de Département) (Conférencier, Paris)
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Salle 251 |
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CLM05
14:00 - 15:30
Communications Libres Médecins
S'organiser pour mieux soigner et enseigner
Modérateurs :
Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse), Julie DUMOUCHEL (MD) (Tours)
14:00 - 15:30
#33083 - CP43 Impact de l’ouverture nocturne d’un service d’urgence hospitalo-universitaire sur l’activité des autres services d’urgence de l’agglomération lyonnaise : une évaluation par régression de discontinuité.
CP43 Impact de l’ouverture nocturne d’un service d’urgence hospitalo-universitaire sur l’activité des autres services d’urgence de l’agglomération lyonnaise : une évaluation par régression de discontinuité.
Introduction : Depuis 30 ans, la France connait une augmentation régulière du nombre de passages dans les services d’urgence (SU) dont le contingent a tendance à diminuer. Ce travail a pour objectif d’analyser l’impact de l’ouverture continue, 24h/24, d’un SU général hospitalo-universitaire, préalablement ouvert uniquement en journée, sur l’activité des autres SU lyonnais.
Matériels et Méthodes : Notre service d’accueil des urgences a évolué d’un fonctionnement diurne à une ouverture continue à partir du 12 novembre 2019, impactant 9 autres SU avec une autorisation d’accueil des urgences générales de l’agglomération lyonnaise.
Sur une période de 3 mois avant et après l’ouverture, nous avons réalisé une étude quasi expérimentale, rétrospective, utilisant une technique de régression de discontinuité pour isoler son effet causal sur l’activité nocturne de ces 9 SU. Nos données étaient issues de l’Observatoire Régional des Urgences d’Auvergne-Rhône-Alpes et de la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et de la Statistique. Le critère de jugement principal était le nombre moyen de passages nocturnes par service entre 19h et 8h.
Résultats : Avant l’ouverture, chaque SU comptabilisait en moyenne 35,6 ± 19,6 passages nocturnes et 5,8 ± 6,2 hospitalisations nocturnes. La durée médiane de séjour pour ces passages nocturnes était de 191 minutes (écart interquartile [105 ; 289]).
L’effet propre de l’ouverture sur les SU inclus était une diminution statistiquement significative de 11 % du nombre de passages (IC à 95 % [- 0,22 ; - 0,01] ; p = 0,036) et de 18 % de la durée médiane de passage (IC à 95 % [- 0,27 ; - 0,09] ; p < 0,001). En revanche, la diminution estimée de 2 % du nombre d’hospitalisations nocturnes était non statistiquement significative (IC à 95 % [- 0,13 ; 0,08] ; p = 0,648).
Discussion : Ce travail objective une forte interdépendance de l’activité des SU de l’agglomération lyonnaise dont la forte concentration spatiale favorise potentiellement la mobilité urbaine des patients et leur capacité d’arbitrage.
Conclusion : Dans un bassin de population dense, l’ouverture nocturne d’un SU est associée à court terme à des effets d’éviction significatifs sur le nombre de passages dans les SU proches. Ce travail, dont les données sont à confirmer à long terme, apporte un éclairage intéressant sur les réflexions en matière de régulation de l’offre de soins non programmés.
Aucun conflit d'intérêt
Alexis BRIKA (lyon), Alain SIGAL, Bénédicte CLÉMENT, Romain HERNU
14:00 - 15:30
#33158 - CP45 Évaluation du sous-triage à l'accueil des urgences : Étude observationnelle transversale des patients admis en salle d’accueil des urgences vitales au CHU de Rouen.
CP45 Évaluation du sous-triage à l'accueil des urgences : Étude observationnelle transversale des patients admis en salle d’accueil des urgences vitales au CHU de Rouen.
Introduction : Le sous-triage peut se définir par une destination de soins proposée insuffisante pour une prise en charge optimale du patient aux urgences. L’existence de situations de sous-triage aux urgences est peu définie dans la littérature. La validité, la reproductibilité et la fiabilité de l’échelle de tri FRENCH ont été de nombreuses fois étudiées sans en rapporter les défauts de triage. L’objectif de cette étude était d’évaluer la prévalence du sous-triage par l’Infirmier Organisateur d’Accueil (IOA), d’en analyser les facteurs prédictifs.
Matériel et méthode : Étude rétrospective descriptive des patients admis en salle d’accueil des urgences vitales (SAUV) entre le 1er janvier 2022 et le 28 février 2022. La population a été stratifiée selon leur statut d’admission en SAUV (admission directe versus secondaire après un passage en secteur conventionnel). Le sous-triage était défini, dans la population secondairement transférée en SAUV, par un score de tri, réalisé à postériori en aveugle, plus grave que le score identifié par l’IOA. Une analyse multivariée recherchait les facteurs de risques d’admission en soins critiques (bloc d’urgences, réanimation, soins intensifs ou décès après geste de réanimation). Un modèle de corrélation linéaire entre l’application du score NEWS 2 lors du tri IOA et le risque de recours aux soins critiques a été étudié.
Résultats : Sur les 873 patients inclus, 210 (24,1%) ont été transférés en SAUV secondairement. Chez ces patients transférés en SAUV secondairement, le taux de sous-triage était estimé à 29,5%. Ils avaient une moyenne d’âge supérieure de 4 ans, étaient plus à risque cardiovasculaire (55% vs 48 %, p=0,008) et étaient plus stable hémodynamiquement que le groupe directement admis en SAUV. Le risque de sous-triage était majoré en nuit profonde (38,9% vs 27,6%, p = 0,01). Les 62 patients sous triés, 50% constituaient un tri 1 et 2 à postériori. L’analyse multivariée de prédiction de recours aux soins critiques incriminait les patients issus des tris 1(OR 2,5, IC 95% 1,26-4,96) et 2 (OR 1,6, IC 95% 1,03-2,49) et la tranche d’âge 65-75 ans (OR 1,8, IC 95% 1,10-2,96). L’utilisation d’outils tels que le score NEWS 2, dès l’accueil aux urgences, ne montrait pas de corrélation avec le risque de recours aux soins critiques.
Conclusion : Le sous-triage concernait près de 30% des patients de cette étude. Les défauts identifiés de sous triage constituent un axe d’amélioration possible de nos pratiques.
pas de conflit d'intérêt
Marion DUHEM DUVILLA (Rouen), Andréa DELAUNAY, Luc Marie JOLY, Mehdi TAALBA, Antonin CAZELLES
14:00 - 15:30
#33159 - CP46 Surveillance de l'épidémie de variole du singe à partir des passages dans les services d'urgences du réseau OSCOUR®.
CP46 Surveillance de l'épidémie de variole du singe à partir des passages dans les services d'urgences du réseau OSCOUR®.
Introduction : En mai 2022, des cas de variole du singe (mpox) ont été détectés en Europe. En parallèle du renforcement de la surveillance des infections à orthopoxvirus par la déclaration obligatoire des cas confirmés, Santé publique France a réalisé un suivi épidémique à partir des passages aux urgences du réseau OSCOUR® présentant un diagnostic médical de mpox. L’objectif de cette étude est d’évaluer la pertinence de l’utilisation des données de passages aux urgences pour le suivi de cette épidémie.
Matériels et méthodes : Le réseau OSCOUR® collecte et transmet quotidiennement les données des passages aux urgences (94% des passages nationaux), incluant les diagnostics médicaux. Les passages aux urgences présentant un code diagnostic principal (DP) ou associé de mpox (codes CIM10 : B03 « variole » ou B04 « Monkeypox »), entre le 21/05 et le 05/12/2022, ont été analysés, par jour, sexe, âge et région. Le calcul de la valeur prédictive positive (VPP) du codage est réalisé à partir des résultats biologiques présents dans les dossiers des patients identifiés par un codage mpox dans la base OSCOUR®.
Résultats : 957 passages aux urgences pour suspicion de mpox ont été enregistrés, dont 68% en Ile-de France. Parmi ces passages, 88% étaient des hommes, l’âge moyen était de 31 ans [min=1 ; max=81] et 5% des passages ont donné lieu à une hospitalisation. Le diagnostic de mpox était codé en DP dans 97% des cas. La dynamique temporelle et la répartition géographique des passages étaient très cohérentes avec celles des cas confirmés.
Discussion : Les codes CIM-10 existant ne permettent pas de distinguer un cas de mpox confirmé biologiquement d’une suspicion. Le suivi épidémique à partir des données de passages aux urgences se base donc sur des cas suspectés ou confirmés. Néanmoins, les résultats de cette analyse montrent une bonne cohérence du suivi réalisé à partir de ces données avec les données de la déclaration obligatoire des cas confirmés.
Conclusion : Les données des urgences, quasi-exhaustives, ont permis le suivi de la dynamique épidémique de manière précoce, réactive et sans charge supplémentaire de saisie pour les professionnels. Ces résultats pourront être approfondis en analysant la corrélation entre les données de passage aux urgences et celles de la déclaration obligatoire afin de vérifier la fiabilité des indicateurs.
L'ensemble des auteurs indiquent ne pas avoir de conflit d'intérêt en lien avec ce travail.
Bernadette VERRAT (Paris), Gilles VIUDES, Cécile FORGEOT, Gaëlle PEDRONO, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Anne FOUILLET, Céline CASERIO-SCHÖNEMANN
14:00 - 15:30
#33184 - CP47 Intérêt du pré-briefing sur le stress généré par la simulation de haute-fidélité :.
CP47 Intérêt du pré-briefing sur le stress généré par la simulation de haute-fidélité :.
Introduction : La simulation des situations critiques peut être source de stress pouvant nuire aux compétences des apprenants. Peu d’études ont étudié l’intérêt de la phase du pré-briefing sur la gestion du stress. L’objectif de ce travail était d’évaluer l’influence de la phase du pré-briefing sur le stress ressenti par les résidents en médecine de famille (MF) au cours d’une situation critique simulée.
Méthodes : Étude prospective randomisée incluant les MF. Une formation théorique de tous les participants sur la prise en charge du syndrome coronarien aigu avec un sus décalage du segment ST était assurée avant la séance de simulation. Ils étaient randomisés en deux groupes :groupe avec pré-briefing (PB+) bénéficiant d’une phase de pré-briefing avant la mise en situation et groupe sans pré-briefing (PB-). Evaluation du stress par des paramètres physiologiques : Fréquence cardiaque (FC) et pression artérielle systolique (PAS) et via le questionnaire de stress State-Trait Anxiety Inventory(STAI-YA) et l’échelle numérique du stress (ENS) durant les différentes phases de simulation (T0:période initiale de référence;T1:directement après le pré-briefing pour le groupe PB+, après une attente de 5 min pour le groupe PB-;T2:après la mise en situation ;T3:après le débriefing). L’évaluation du degré de réalisme par Simulation Design Scale (SDS) était faite après le débriefing.
Résultats :Inclusion de 29 apprenants (PB+ :n=16,PB- :n=13). Les caractéristiques démographiques des apprenants étaient comparables. L’âge moyen (PB+versus (vs). PB-, p) était 28 ±1vs.29±1 ans,p=0,1.Le genre ratio(PB+ vs.PB-,p) était 0,3vs.0,6, p=0,7. Les deux groupes étaient comparables concernant l’évaluation physiologique du stress (PB+vs.PB-, p) :FC0 en bpm =75 ±11vs.77±9,p=0,7.FC1 =77±14 vs.78±7, p=0,8. FC2 = 82±14 vs. 80±11, p=0,8.FC3=76±15vs.77±8,p=0,7.PAS0 en mmhg=124±22vs.115±14, p=0,2. PAS1=125±21vs.115±13, p=0,1.PAS2= 126±18 vs. 120±13, p=0,3. PAS3= 118±19 vs. 112±10, p=0,4. L’autoévaluation du stress n’a pas montré de différence significative (PB+ vs. PB-, p) :ENS0 = 5±2 vs. 6±2, p=0,3. ENS1 = 5±2 vs. 6±1, p=0,3. ENS2 =5±3 vs. 5±3, p=0,9. ENS3 = 2±1 vs. 3±2, p=0,2. STAI0 = 44±11 vs. 40±9, p=0,4. STAI3 = 29±10 vs. 33±9,p=0,3. Le degré de réalisme était plus élevé dans le groupe PB+vs.PB- ; SDS =94±6vs.88±9, p=0,03.
Conclusion : Notre étude n’a pas montré de bénéfice de la phase de pré-briefing dans la gestion du stress. Cependant, elle aurait avoir un impact sur le degré de réalisme.
auccun
Raja FADHEL, Nihel OUESLATI, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Nouha HAMOUDA, Rahma DHOKAR, Amira TAGOUGUI, Sami SOUISSI, Hanen GHAZALI
14:00 - 15:30
#33194 - CP48 Étude SAFADOM : Efficacité et sécurité d’une stratégie d’hospitalisation à domicile pour des patients drépanocytaires consultant aux urgences pour crise vaso occlusive.
CP48 Étude SAFADOM : Efficacité et sécurité d’une stratégie d’hospitalisation à domicile pour des patients drépanocytaires consultant aux urgences pour crise vaso occlusive.
Contexte : Les crises vaso-occlusives (CVO) sont le principal motif de consultation aux urgences des patients drépanocytaires et l’évolution vers un syndrome thoracique aigu (STA) est la complication la plus redoutée. En 2021, le centre de référence des syndromes drépanocytaires majeurs du GHU Henri Mondor a mis en place un dispositif d’hospitalisation à domicile, DREPADOM, proposé aux patients consultant pour CVO à faible risque d’évolution vers un STA selon le score PRESEV.
Méthode : Cette étude prospective observationnelle réalisée au sein du GHU Henri Mondor entre février 2021 et avril 2022 avait pour objectif de vérifier la sécurité et l’efficacité de l’algorithme décisionnel de prise en charge par DREPADOM, en comparant les hospitalisations conventionnelles (HC) aux hospitalisations à domicile. Le critère de jugement principal était la survenue d’un STA et/ou d’une hospitalisation en soins intensifs et/ou d’un décès au cours de la prise en charge. Les critères de jugement secondaires étaient la quantité totale de morphine consommée, la durée d’hospitalisation et le coût global de la prise en charge.
Résultats : Cent trente-neuf hospitalisations ont été analysées. Tous les patients avaient un score PRESEV ≤ 5. Il n’a pas été retrouvée de différence significative entre le groupe « DREPADOM » et le groupe « hospitalisation conventionnelle » concernant le critère de jugement principal composite (9.5% vs 11%, p=1.00), la survenue d’un STA (9.5% vs 9,3%, p=1,00), le recours aux soins intensifs (9.5% vs 3,4%, p=0,22), la durée globale de prise en charge (86 vs 108 heures, p=0,11), ni le coût global de prise en charge (2762 vs 3160 euros, p=0,52). La quantité de morphine consommée était moindre dans le groupe « DREPADOM » (22 vs 110 mg d’équivalent morphine IV, p=0,008). Deux prises en charge par DREPADOM ont dû être interrompues pour transfert dans un service d’hospitalisation conventionnelle (9,5%). Aucun décès ni recours à la ventilation mécanique n’a été enregistré.
Conclusion : Les patients pris en charge par DREPADOM pour une CVO avec un score PRESEV ≤ 5 ne sont pas plus à risque d’évoluer vers un STA, une hospitalisation en soins intensifs ou un décès que les patients en hospitalisation conventionnelle.
Capucine GOUVERNEUR (Creteil), Mehdi KHELLAF, Clara NOIZAT, François HEMERY, Nadia OUBAYA, Anoosha HABIBI, Pablo BARTOLUCCI, Christian KASSASSEYA
14:00 - 15:30
#33332 - CP49 Victimes de piqûres en soirée : analyse des cas ayant consultés aux urgences d’un Centre Hospitalo-univeristaire en 2022.
CP49 Victimes de piqûres en soirée : analyse des cas ayant consultés aux urgences d’un Centre Hospitalo-univeristaire en 2022.
Introduction
Suite à la médiatisation d’un cas d’agression à la seringue en novembre 2021, la France a vécu une explosion des signalements d’agression par piqûres en soirée. L'objectif de notre étude était de décrire la population des victimes de ces piqûres, les éléments cliniques, toxicologiques et le retour d’expérience suite à cette situation.
Matériel et méthodes
Etude descriptive, rétrospective, monocentrique des cas des patients consultants aux urgences d’un CHU pour le motif d’agression par piqûres en soirée. Les données cliniques et toxicologiques ont été extraites des dossiers médicaux des patients entre le 22 avril et le 25 mai 2022.
Résultats
35 cas ont été recensés sur la période étudiée, 22 femmes (63%), 13 hommes (37%). L'âge médian était de 19 [14 ; 36 ] ans, 9 (26%) patients étaient mineurs. Un (3%) patient a nécessité une prise en charge en réanimation. 4 (11%) patients ont consulté en médecine légale suite à un dépôt de plainte. La répartition des consultations était : 5 (14%) le lundi, 1 (3%) le jeudi, 4 (11%) le vendredi, 5 (14%) le samedi et 17 (49%) le dimanche. 16 lieux festifs différents étaient renseignés, dans le même département. Le pic de consultation a été atteint dans la semaine du 13 au 19 mai 2022. Une trace de piqure a été suspectée pour 3 (9%) cas et constatée pour 31 (89%) cas (membre supérieur 17 (49%) , membre inférieur 6 (17%), dos 5 (14%), abdomen 3 (9%), non renseigné 1 cas). 14 (40%) patients étaient asymptomatiques, 20 (57%) avaient des symptômes variés : malaise, douleur au point de piqûre, nausées, vomissements, vertiges, tremblements, asthénie, amnésie, des troubles de conscience ont été constaté pour 5 (14%) patients dont 1 (3%) coma nécessitant une intubation oro-trachéale. Sur les 35 cas, 13 (37%) alcoolémies étaient renseignées, positives pour 5 (14%) patients (1,37 à 2,4 g L-1). Des analyses toxicologiques ont été réalisées pour 8 (23%) patients, et étaient négatives. Toutes les prises en charge ont eu une évolution favorable.
Conclusion
Notre étude montre une symptomatologie aspécifique et de gravité variable. Aucune substance n’a été mise en évidence. Le manque d’information sur la conduite à tenir a nécessité la mise en place d'un protocole de service avec analyses toxicologiques nécessaires, évaluation du risque infectieux en accord avec les infectiologues et information sur la nécessité pour les patients de déposer plainte pour compléter les analyses toxicologiques spécifiques.
aucun
Damien PERIER (Montpellier), Céline EIDEN, Marion LAUREAU, Bruno LEHODEY, Hélène PEYRIÈRE, Xavier BOBBIA
14:00 - 15:30
#33339 - CP50 Tired: task interuptions reduction in the emergency department.
CP50 Tired: task interuptions reduction in the emergency department.
Contexte : Les interruptions de tâches sont à l’origine de conséquences délétères pour la qualité des soins médicaux et paramédicaux. Ceci se traduit par un risque d’erreurs médicales accru et une menace pour la sécurité des patients. Le but de cette étude est de démontrer qu’il est possible de réduire de manière significative le taux d’interruptions de tâches. Pour ce faire, il suffit d’instaurer un binôme sénior urgentiste/infirmier associé à des transmissions ciblées régulières. Cette intervention est simple, gratuite et applicable dans tous les services d’urgence.
Méthode : Il s’agit d’une étude d’analyse de pratiques, observationnelle, prospective, monocentrique menée dans un service d’accueil des urgences d’un hôpital universitaire. Au total, 28 médecins et infirmières d’un service d’urgence parisien ont été observés au cours de leur travail clinique. Deux périodes ont été enregistrées puis comparées entre elles, la phase 1 en janvier 2021 et la phase 2 en janvier 2022. Lors de la phase 2 un binôme sénior urgentiste/infirmier a été mis en place ainsi que des transmissions ciblées réalisées toutes les deux heures. Les observateurs notaient sur un cahier d’observation les tâches et interruptions de tâches rencontrées au cours de la journée. Le projet a reçu un avis favorable du comité d’Ethique de la recherche AP-HP Centre.
Statistique : Pour les analyses de groupes, les variables continues ont été comparées en utilisant le test de Student sur échantillon indépendant lorsque le nombre de sujet était supérieur à 30 et les variables qualitatives ont été comparées en utilisant le Test du Chi 2 d’indépendance. Les intervalles de confiance sont exprimés à hauteur de 95 %.
Résultats : Le taux d’interruptions de tâches par tâche était de 0.84 ± 0.07 durant la phase 1. Celui-ci a diminué de façon significative durant la phase 2 d’en moyenne 0.32 (IC [0.25 ; 0.39], p ≃ 10-4). La proportion de tâches interrompues après notre intervention a diminué d’environ 17.2 % (IC [14.2 – 20.2], p ≈ 2*10e-12). Le face à face avec un collègue était la méthode la plus fréquente d’interruption de tâches. Les interruptions survenaient le plus souvent dans le poste de soin, commun aux infirmières et aux médecins. Les interruptions étaient générées autant par les médecins urgentistes que par les infirmières.
Conclusion : La mise en œuvre de binôme sénior urgentiste/infirmier et de transmissions ciblées est associée à une réduction significative des interruptions de tâches.
Charlotte LAMBERT (PARIS), Emma BEDROSSIANTZ, Auriane COPIN, Julie FERCHAUD, Clément AUGUSTIN, Célina POGNONEC, Jennifer TRUCHOT
14:00 - 15:30
#33348 - CP51 Approche pédagogique par méthode Peyton aux cathétérismes de Seldinger veineux, trachéal et pleural en formation initiale de médecine d’urgence.
CP51 Approche pédagogique par méthode Peyton aux cathétérismes de Seldinger veineux, trachéal et pleural en formation initiale de médecine d’urgence.
Introduction : L’approche pédagogique en quatre étapes de Peyton est une méthode permettant l’acquisition de compétences procédurales et leur rétention à distance. Les cathéters veineux centraux (CV), pleuraux (CP) et trachéaux (CT) font partie des gestes techniques devant être maîtrisés par les médecins urgentistes en formation, et reprennent la technique de Seldinger. Notre travail évaluait la compétence technique post-apprentissage par méthode Peyton, et la rétention à un an, sur la pratique de ces trois gestes en méthode de Seldinger.
Méthode : Cette étude prospective consistait à la mise en place en 2021 d’une nouvelle formation initiale procédurale sur mannequin hybrides, commune à trois gestes par technique de Seldinger (CV, CP, CT). Cette formation suivait les quatre étapes d’enseignement de Peyton. Chaque étudiant était évalué post-apprentissage (A) sur la restitution de chacune des étapes enseignées, pour les trois gestes. Chaque étudiant est réévalué à un an (B) dans les mêmes conditions, pour évaluer la rétention des acquis.
Résultats : 44 internes ont participé à la formation. Lors de leurs deux évaluations, les items corrects pour l’ensemble étaient A: 95% puis B: 92% (p=0,06), pour le CV de A:93% puis B:80% (p=0,02) ; pour le CP A: 96% puis B:100% (p<0,001) ; pour la CT A:95% puis B:92% (p=0,13).
Conclusion : La formation par méthode Peyton, commune à trois gestes de Seldinger montre de bons résultats immédiats et une rétention des acquis importante à un an.
Aucun conflits d'intérêts à déclarer
Antoine AUBRION, Estelle LE FRANÇOIS (CAEN)
14:00 - 15:30
#33437 - CP52 Evaluation d’une analgésie anticipée dès la phase de triage en traumatologie bénigne.
CP52 Evaluation d’une analgésie anticipée dès la phase de triage en traumatologie bénigne.
Introduction :
L'oligoanalgésie aux urgences est encore fréquente . L'amélioration de la prise en charge de la douleur passe par l’élaboration de protocoles thérapeutiques et leur adoption par les équipes de soins . Améliorer les délais de prise en charge de la douleur aigue aux urgences est aussi impératif . L’objectif de cette étude a été d’évaluer l’efficacité d’une analgésie précoce : 1g de paracétamol dés la phase de triage .
Matériels et méthode :
Etude prospective randomisée en simple aveugle sur 2 mois . Ont été inclus , les patients ayant un âge ≥18ans , consultant pour un motif de traumatologie bénigne , avec une douleur aiguë faible à modérée :échelle numérique (EN) ≤60 et ne présentant pas de détresse vitale. N’ont pas été inclus les patients ayant une contre-indication au paracétamol et ceux ayant reçu une analgésie préalable. Les patients ont été randomisés en deux groupes A et B ; le groupe A a reçu un comprimé de un gramme de paracétamol et le groupe B a reçu un comprimé de placebo dès la phase de triage (T0). le consentement a été obtenu .Les patients ont été par la suite pris en charge selon leur score de triage dans les différentes aires de soin aux urgences. Les critères de jugement ont été l’EN à 30 minutes ( T30) , à 1 heure (H1) et à la sortie des urgences ainsi que le degré de satisfaction des patients selon une EN de 0 à 10 . Les variables quantitatives ont été comparées par un test de Chi2 et les variables quantitatives par un test T de Student avec un seuil de signification p<0.05.
Résultats :
176 patients ont été inclus , avec une moyenne d’âge de 38 ±16 ans avec un sex-ratio de 1.66.Les deux goupes étaient comparables . La moyenne de l’EN à T0 était de 4.7±0.8 pour le groupe A versus 4.9±0.8 pour le groupe B ,sans différence significative .La moyenne de l’EN à T30 était de 4.2 ±1 pour le groupe A versus 4.6 ±1 pour le groupe B ( p=0.012). La moyenne de l’EN à H1 était de 2.8± 1 pour le groupe A versus 4.33±1.2 pour le groupe B (p=0.000). La moyenne de l’EN à la sortie était à 2.6±1 pour le groupe A versus 4.3±1.2 pour le groupe B (p=0.000). A la sortie des urgences, 88% des patients du groupe A étaient satisfaits avec une EN ≥ 6 versus 71.5% du groupe B, sans différence significative;
Conclusion :
L’administration de 1g de paracétamol dès la phase de triage en traumatologie bénigne, améliore l’analgésie des patients à T30 ,à H1 et à la sortie des urgences .
Aucun conflit d'interret
Cyrine BOUNTIROU (Tunis, Tunisie), Olfa DJEBBI, Fatma AOUINI, Ons KHROUF, Houcem BEN ABBASIA, Ihsen BEN ABDESSLAM, Safa OUNALLAH, Khaled LAMINE
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Salle 252A |
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ATW05
14:00 - 15:30
Atelier Médecins Winfocus
Echo musculo-squelettique
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Vous êtes passionné de traumatologie ? Vous adorez les tendons et les muscles et vous voulez améliorer vos compétences en échographie clinique ? Ne manquez pas cet atelier musculo-squelettique interactif et passionnant ! Nous y discuterons de l'intérêt de l échographie clinique dans la prise en charge de la traumatologie non vitale. Nous vous apprendrons comment utiliser l'échographie pour détecter avec précision les épanchements intra-articulaires, diagnostiquer les fractures des os longs et plats, et explorer les parties molles douloureuses en profondeur. N'attendez plus et inscrivez vous pour devenir un pro de l'échographie MSK !
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Salle 252B |
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AMS16
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Piquer l'impiquable : VVP sous Echoguidage
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Sébastien SASSOT (Coordonnateur, Mâcon)
Conférenciers :
Marie-Laure GROSJEAN (IDE) (Conférencier, Macon), Sébastien SASSOT (infirmier) (Conférencier, Mâcon)
Reconnaître les patients pour qui la pose de VVP echoguidée est nécessaire
Savoir faire le choix de la sonde d’échographie
Savoir repérer une veine sous échographie
Savoir différencier une artère et une veine sous échographie
Découvrir le geste technique de la pose de VVP sous échographie x
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Salle 253 |
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CM03
14:00 - 15:00
Conférence Médecins
Faut-il calculer des scores aux Urgences ?
Cardiologie - Autre, Jeunes
Modérateurs :
Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Bobigny), Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Lille)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Il existe de nombreux scores diagnostiques ou pronostiques en médecine d'urgence. Leur interet comparé ou en complément du raisonement diagnostique sera abordé sous la forme d'une session pour ou contre.
14:00 - 15:00
Pour.
Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Conférencier, Tours)
14:00 - 15:00
Contre.
Frédéric BALEN (Médecin) (Conférencier, Toulouse)
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Salle 342A |
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SI22
14:00 - 15:30
Session Intéractive
Prise en charge d’un trauma crânien léger aux Urgences.
Coordonnateur :
Cédric GIL-JARDINÉ (Coordonnateur, Bordeaux)
Conférenciers :
Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Conférencier, Paris), Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Conférencier, Bordeaux)
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Salle 342B |
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AS37 A
14:00 - 15:30
Atelier Soignants
Conditionnement et déconditionnement du traumatisé grave
Traumatologie
Coordonnateur :
Yann COEN (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers :
Christian CARIOU (IDE) (Conférencier, Brest), Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
Revoir le matériel et les techniques d'immobilisation qui sont utilisées tous les jours en SMUR et SAUV :
Collier cervical, civière cuillière, MID, ceinture pelvienne, attelle de traction (CT6), garrot tourniquet, plan dur (araignée),bloc tête (speedblock), attelle cervico-thoracique (ACT).
Apprendre aussi à marier le matériel d'immobilisation sur un patient déjà lourdement techniqué.
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Salle 343 |
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CM10
14:00 - 15:00
Conférence Médecins
Pièges des certificats aux Urgences
Médico-légal
Modérateurs :
Bahram CHAYBANY (praticien hospitalier) (Lille), Geoffroy ROUSSEAU (Praticien Hospitalier) (Tours)
Coordonnateur :
Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Comment bien remplir un certificat de décés, les piéges les plus fréquents, quelles cases faut il que je coche? Quels symptomes et/ou situations doivent entrainer une non compatibilité avec une garde à vue et necessiter pour le patient une surveillance hospitalière. Le certificat médical descriptif, ce que l'on doit y inscrire, ce qui ne doit pas y figurer. Quels termes employer. Ce qui est et ce qui n'est pas un AT. Quand prescrire un arret de travail, de quelle durée?
14:00 - 15:00
Certificat de décès.
Emmanuel MARGUERITTE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
14:00 - 15:00
Certificat non hospitalisation/garde à vue.
Philippe MORBIDELLI (PH) (Conférencier, Lille)
14:00 - 15:00
Certificat médical descriptif.
Jean Marie BONNEC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Narbonne)
14:00 - 15:00
Accident de travail.
Luc Marie JOLY (PUPH) (Conférencier, Rouen)
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Salle 351 |
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AMS ARM41
14:00 - 15:30
Atelier Médico-ARM
Simulation en régulation pédiatrique
Pédiatrie
Coordonnateur :
Julien NAUD (Coordonnateur, Bordeaux)
Conférenciers :
Christelle DUARTE (ARM REFERENT PEDAGOGIQUE) (Conférencier, Bordeaux), Mathieu DUBOIS (Comédien) (Conférencier, Bordeaux), Julien NAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bordeaux)
Programme de simulation interprofessionnel avec patient standardisé pour améliorer la qualité et la sécurité de la prise en charge par les ARM et les médecins régulateurs d’un appel pour un enfant présentant une urgence vitale :
- reconnaître les critères de gravité chez l’enfant
- proposer la (ou les) réponse(s) les plus adaptées
- guider par téléphone la réalisation de gestes d’urgence
- communiquer avec un appelant en contexte de stress et d’urgence
Les mises en situation sont réalisées en mode SAS et utilisent le logiciel Exos.
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Salle 352A |
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FC19
14:00 - 15:00
Flash communications
Recours aux structures d'urgence
Modérateur :
Laurence ARROUY (PH) (Paris)
14:00 - 15:00
#32865 - FC19-01 Motifs de recours des patients adressés par les Centres Délocalisés de Prévention et de Soins aux urgences de Cayenne au cours de l’année 2019.
FC19-01 Motifs de recours des patients adressés par les Centres Délocalisés de Prévention et de Soins aux urgences de Cayenne au cours de l’année 2019.
Introduction : Notre région fait preuve d’une organisation sanitaire originale tentant de répondre à la situation géographique, à la précarité et à la pluriethnicité. Les Centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS) assurent les soins primaires, de prévention mais aussi d’urgences dans des communes isolées. Le plateau technique peu fourni sur place et le turn-over important de professionnels entraînent un nombre important de transferts aux urgences du centre hospitalier de référence.
Objectifs :
1. Décrire les caractéristiques démographiques, les motifs de consultation et la prise en charge aux urgences des patients adressés par les CDPS.
2. Identifier les patients qui pourraient bénéficier d’une optimisation du circuit de prise en charge
Matériel et méthode : Étude observationnelle rétrospective du 1er janvier au 31 décembre 2019 incluant tous les patients transférés des CDPS aux urgences de notre centre hospitalier. L'ensemble des données socio-démographiques, préhospitalières, hospitalières et l’orientation ont été recueillis.
Résultats : Sur l’année 2019, 842 patients résidant en communes isolées ont été adressés par un CDPS aux urgences. Le ratio H/F est de 1,27, la moyenne d'âge est de 36 ans (± 23). La classe d'âge le plus souvent transférée est les 25-65 ans. Les deux modes de transports majoritaires sont l’hélicoptère : utilisé pour 36% des transferts et l’ambulance dans 17% des cas. Le motif de transferts le plus fréquent, toutes communes confondues, est les traumatismes (28%), puis les motifs abdominaux (9%), pneumologiques (9%) et infectieux (8%). Les patients ont été hospitalisés dans 71% des cas. Parmi les patients non hospitalisés, 7% n’ont pas eu d’examens complémentaires ni d’avis spécialisé requis aux urgences. Les enfants avaient des durées de séjour aux urgences significativement plus courtes que celles des adultes.
Conclusion : Cette étude souligne le recours important au service des urgences de notre centre hospitalier par les CDPS. Les pathologies et leurs gravités sont variées. Notre travail relève également l’utilisation majeure des moyens aériens, notamment médicalisés. La configuration de notre territoire rend les alternatives de transports difficiles. Notre travail identifie un certain nombre d’axes accessibles à l’optimisation de l’orientation des patients dès la prise en charge en CDPS : amélioration de l’équipement, appareillage de radiologie, intégration de la télémédecine.
aucun
Alexis FREMERY (Cayenne), Marie-Eva MIOMANDRE, Jean Marc PUJO
14:00 - 15:00
#32876 - FC19-02 ÉVALUATION DE LA RÉORIENTATION DE PATIENTS NON URGENTS CONSULTANTS AUX URGENCES D’UN CENTRE HOSPITALIER GÉNÉRAL VERS LA MÉDECINE DE VILLE.
FC19-02 ÉVALUATION DE LA RÉORIENTATION DE PATIENTS NON URGENTS CONSULTANTS AUX URGENCES D’UN CENTRE HOSPITALIER GÉNÉRAL VERS LA MÉDECINE DE VILLE.
Introduction : Les patients consultants aux urgences pour des motifs non urgents participent à la surcharge des urgences. Une réorientation de ces patients vers la médecine de ville pourrait améliorer le flux des patients aux urgences. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer l'efficacité de cette réorientation. L’objectif secondaire est d’évaluer la satisfaction des urgentistes quand à cette méthode.
Méthode : Cette étude observationnelle, rétrospective et monocentrique s’est déroulée au service d’accueil des urgences d’un centre hospitalier général dont le nombre de passage annuel est de 50 000 patients / an environ. Tous les patients de plus de 18 ans, réorientés du SAU après avis d’un médecin d’accueil et d’orientation (MAO) vers la médecine de ville, du 1er décembre 2020 au 29 avril 2021, ont été inclus. Un questionnaire de satisfaction a été envoyé auprès des urgentistes effectuant cette ré-orientation.
Résultats : Au cours de la période d'étude, 580 patients ont été réorientés vers la médecine de ville, soit un taux de réorientation de 9 % sur les heures ouvrables. Sur l'ensemble de la période, le taux de réorientation a été calculé à 4 %. Les patients réorientés étaient des hommes (48 %) ou des femmes (52 %) avec un âge moyen de 40 ans, pour la plupart consultant spontanément (83 %). Les trois principaux motifs d'admission médicaux étaient les douleurs abdominales/épigastriques, la fièvre et les vertiges/étourdissements. La traumatologie était concernée dans 42 % des cas. Sur les 40 médecins, 28 (70%) ont répondu au questionnaire et étaient satisfaits (50%) ou très satisfaits (50 %) de cette réorientation. 83% de ces praticiens estimaient ne pas avoir d’obstacle à réorienter un patient vers la médecine de ville.
Conclusion : Une réorientation de patients non urgents vers la médecine de ville, entraîne un taux de redirection de 9% en heures ouvrables, suggérant son effet significatif sur la réduction du flux de patients aux urgences. La satisfaction des urgenstistes quant à cette réorientation est très bonne, les freins à celle-ci rares. L’éducation de la population (appel au 15, consultation du médecin traitant en premier lieu) reste un axe d’amélioration important pour cette population consultant spontanément aux urgences.
Rémi Girerd est directeur médical du CESU 974 et du centre de simulation en santé de l'Océan Indien - CSSOI
Joachim Thibaud n'a pas de conflit d'intérêt
Katia Mougin Damour n'a pas de conflit d'intérêt
Rémi GIRERD, Joachim THIBAUD, Emeline BETI (Saint-Paul, Réunion), Katia MOUGIN DAMOUR
14:00 - 15:00
#33068 - FC19-03 Analyse des facteurs prédictifs de réadmission à l’hôpital des patients sortant des urgences en hospitalisation à domicile.
FC19-03 Analyse des facteurs prédictifs de réadmission à l’hôpital des patients sortant des urgences en hospitalisation à domicile.
Introduction :
L’hospitalisation à domicile (HAD) est une hospitalisation complète durant laquelle des soins pluridisciplinaires sont réalisés au domicile du patient. C’est une alternative intéressante à l’hospitalisation conventionnelle (HC) car elle permet une prise en charge adaptée aux besoins du patient, et semble pouvoir diminuer le nombre de patients en HC. L’HAD est de plus en plus sollicitée à la sortie d’une HC ou par le médecin traitant. Sa mise en place après un passage aux urgences est moins commune, et peu d’étude en France ont été réalisée à ce sujet.
Méthode :
Nous avons étudié de manière rétrospective les dossiers des patients admis en HAD à la sortie des urgences entre le 1er novembre 2021 et 1er mai 2022. L’objectif principal était d’analyser les facteurs prédictifs d’une réadmission à l’hôpital dans les 30 jours suivant la mise en place d’une HAD post-urgence. Les objectifs secondaires avaient pour but de décrire les modalités de réadmission à l’hôpital et analyser le nombre de décès survenant dans les 30 premiers jours suivant l’HAD post-urgence.
Résultats :
Sur 144 patients sortis des urgences en HAD, 23 (16%) ont été réadmis à l’hôpital dans les 30 jours suivant l’HAD post-urgence. Le seul facteur prédictif semblait être le fait d’avoir un suivi au CHU (OR 5,73 IC95% [1,62 ;27,8]). Dix-neuf réadmissions (83%) se sont faites par les urgences, suivies d’une hospitalisation pour quinze patients (79%). Le taux de mortalité à 30 jours d’une HAD post-urgence était de 24%. Ces décès étaient en majorité attendus car vingt-neuf patients (83%) étaient en soins palliatifs.
Conclusion :
On observe un faible taux de réadmission à l’hôpital dans les 30 jours (16%). Les patients concernés étaient, pour la plupart, suivis par le CHU, et il ne semblait pas y avoir d’autres facteurs prédictifs déterminants. Le bilan des 6 premiers mois de mise en place de l’HAD post-urgence concorde avec les études faites précédemment sur l’HAD hors contexte d’urgence. L’HAD post-urgence est donc une ressource pertinente et efficace mais qui mériterait d’avoir plus de visibilité auprès des praticiens hospitaliers et pourrait ainsi se développer davantage.
Clémence BARRE (MONTPELLIER), Fabien COISY, Lucie BERGER, Jean-Sébastien GRELU, Laura GRAU-MERCIER, Pierre-Géraud CLARET
14:00 - 15:00
#33211 - FC19-04 Impacts de la création de centres de soins non programmés sur l’activité des Urgences.
FC19-04 Impacts de la création de centres de soins non programmés sur l’activité des Urgences.
Introduction : Dans un contexte de saturation des services d’urgence en France avec certains patients consultant pour des motifs relevant des soins non programmés et une démographie médicale en baisse, limitant l’accès à un rendez-vous dans les 24h, des centres de soins non programmés (CSNP) ont vu le jour en janvier 2022 à La Roche-sur-Yon et Luçon. Nous avons voulu mesurer l’impact de l’ouverture de ces CSNP sur l’activité des services d’urgences de ces 2 communes.
Matériel et méthode : Étude descriptive, rétrospective, bi-centrique, comparant l’activité des services d’urgence de La Roche-sur-Yon et de Luçon entre 2021 et 2022 ainsi que l’étude des patients CCMU 1 et 2, les examens complémentaires prescrits et les caractéristiques des patients consultants les CSNP.
Résultats : On observe une augmentation de 5,91 % des admissions aux urgences de La Roche-sur-Yon mais les consultations CCMU 1 et 2 diminuent respectivement de 39,17 % et 2,93 % (p<0,001). Aux urgences de Luçon, on note une baisse de 10 % des consultations, les CCMU 1 diminuent de 15,89 % et les CCMU 2 de 32,85 % (p<0,0001). Il y a moins d’examens complémentaires prescrits, notamment de biologies à La Roche-sur-Yon (-8,5 % : p<0,001) et de radiographies à Luçon (-17,7 % ; p=0,04). La baisse des admissions aux urgences se fait ressentir durant les heures d’ouverture des CSNP, notamment aux urgences de La Roche-sur-Yon. On comptabilise 3,57 % de consultations ne répondant pas à une demande de soins non programmés au CSNP de La Roche-sur-Yon et 9,12 % à Luçon.
Conclusions : Les centres de soins non programmés sont de nouveaux leviers d’action pour lutter contre la saturation des services d’urgences et les motifs de consultation inappropriés. Leur disponibilité permet ainsi une diminution des admissions de patients CCMU 1 et 2. Les CSNP ont aussi un impact économique sur les urgences et la société avec une diminution des prescriptions d’examens complémentaires. L’impact est aussi visible sur les admissions en heures ouvrables. Le début des CSNP dans notre département montre le rôle central qu’ils auront dans la prise en charge de la population au sein du futur SAS.
Aucun conflit d'intérêt.
Alexandre YVER (LA ROCHE SUR YON), Valérie DEBIERRE
14:00 - 15:00
#33230 - FC19-05 Epidémiologie et consommation de soins aux urgences des patients consultant pour un symptôme évoluant depuis plus de 14 jours.
FC19-05 Epidémiologie et consommation de soins aux urgences des patients consultant pour un symptôme évoluant depuis plus de 14 jours.
Introduction : Devant les difficultés des structures d’urgences (SU) actuelles, nous nous intéressons aux patients se présentant au SU pour un symptôme de plus de deux semaines. Dans le langage commun, plus le délai de consultation est long, plus l’urgence semble faible, or aucune définition du patient « non-urgent » existe dans la littérature.
Matériel et méthodes : Analyse des 472 001 patients ayant consulté aux urgences de 2013 à 2021. Extraction des données épidémiologiques, cliniques, de consommation de soins par l’intermédiaire de la prescription de biologie(s) et d’imagerie(s). Analyse des patients en deux groupes : symptôme évoluant depuis plus de 2 semaines, et le groupe contrôle dont le symptôme évolue depuis moins de 2 semaines.
Résultats : Le groupe étudié représente 9,4% des patients soit 44 509 patients contre 427 492 patients dans le groupe contrôle. Les patients du groupe étudié sont majoritairement des femmes, d’âge et de lieu de vie identique. Ils consultent aux heures ouvrables, se présentent avec des paramètres vitaux similaires mais sont plus fréquemment classés en niveau de TRI 4 ou 5.
La consommation de soins est comparable. Les patients du groupe étudié ont moins d’imagerie mais plus de biologie. 43,5% d’entre eux sont hospitalisés contre 48,2% dans le groupe contrôle.
Discussion : Les patients étudiés représentent près de 10% de l'analyse exhaustive des passages aux urgences des neuf dernières années. Les passages aux urgences ont lieu majoritairement à heures ouvrables des cabinets de médecine libérale alors que la littérature montre l'acceptation de voir un médecin généraliste. Malgré des paramètres vitaux initiaux similaires, le sous triage de ces patients semble montrer une subjectivité sur le seul critère de la durée des symptômes, alors que leur consommation de soins au sein du service d'urgence est comparable et que plus de 4 patients sur 10 seront hospitalisés.
Conclusion : 9,4% des patients se présentant au service d'urgence ont un symptôme évoluant depuis plus de 14 jours. Ce sont majoritairement des femmes consultant à heures ouvrables. Les patients étudiés sont plus fréquemment triés 4 ou 5 alors que leur paramètres vitaux ne sont pas moins grave à leur arrivée et leur consommation de soins est similaire. 43% d'entre eux seront hospitalisés. Le long délai depuis l'apparition du symptôme n'est pas un bon critère pour définir un patient non urgent.
Aucun
Pierre COSSON (Bordeaux), Cédric GIL-JARDINE
14:00 - 15:00
#33240 - FC19-06 Facteurs décisionnels de la prise en charge ambulatoire suite à l’appel d'un professionnel de santé au SAMU.
FC19-06 Facteurs décisionnels de la prise en charge ambulatoire suite à l’appel d'un professionnel de santé au SAMU.
Introduction
Le SAMU a pour mission de définir le parcours de soin du patient : ambulatoire ou hospitalier. Il existe une disparité dans la répartition de l’offre de soins à l’échelle territoriale. Nous avons recherché si la densité médicale était associée au parcours.
Méthodes
Étude rétrospective et monocentrique des appels provenant des professionnels de santé du 01/03/2019 au 31/12/2021.
Variables recueillies : jour et heure, motif de recours, caractéristiques patient (âge, sexe), type d’appelant (famille, voisin, témoin), régulation par médecin PDS ou AMU et heure et type de décision médicale.
Critère de jugement : décision médicale dichotomisé en parcours de soins ambulatoire ou hospitalier (référence).
Critère d’évaluation principal : accessibilité spatiale aux soins pour les médecins généralistes en France, catégorisé à l’échelle communale en quintile selon l’échelle APL nationale.
Critères d’évaluation secondaires : autres variables.
Statistique : analyse via modèle de régression logistique. Les variables avec <0,2 lors du test d’indépendance à l’APL et à la décision ont été retenues pour le modèle multivarié.
Résultats
21.525 appels ont été analysés sur la période. La densité la plus faible n’était pas représenté sur notre département. L’analyse multivariée est présentée dans la figure.
Conclusion
Plus l’offre de soins est élevée et moins l’orientation ambulatoire était favorisée. Une méconnaissance de l’offre peut en être la cause.
Aucun
Gabriel CORDOVA, Thomas LOEB, Arnaud GILLE, Jérémie BOUTET, Frédéric LAPOSTOLLE, Paul-Georges REUTER (Rennes)
14:00 - 15:00
#33338 - FC19-07 ÉTUDE BOOMERANG : Facteurs prédictifs de retour non planifié dans un Service d'Accueil d'Urgences dans les 30 jours chez les personnes âgées.
FC19-07 ÉTUDE BOOMERANG : Facteurs prédictifs de retour non planifié dans un Service d'Accueil d'Urgences dans les 30 jours chez les personnes âgées.
INTRODUCTION : Le taux de consultation de sujets âgés dans les services d’accueil des urgences (SAU) augmente depuis des années. Une part est due à des retours non planifiés (RNP) en partie évitables. Cette étude cherchait des facteurs prédictifs d’un RNP dans les 30 jours chez les sujets âgés de ≥75 ans.
MÉTHODES : Il s’agit d’une étude observationnelles rétrospective monocentrique de type cas-témoins. Les sujets âgés de ≥75 ans étant rentrés à domicile (RAD) après une consultation au SAU ont été identifiés sur 12 mois. Ceux ayant reconsulté au SAU dans les 30 jours ont été inclus dans le groupe Cas, le reste dans le groupe Témoins. Pour comparer plusieurs échantillons indépendants nous avons utilisé le test de Mann Whitney pour les valeurs quantitatives et le test du khi-deux de Pearson pour les valeurs qualitatives. Une régression logistique à été utilisée pour l’analyse multivariée.
RÉSULTATS : Sur 12 mois, parmi 56 907 consultations, 9 457 concernaient des sujets âgés (16.6%), dont 5 210 sont RAD (55%) et 803 ont eu un RNP dans les 30 jours (13.7%). En analyse univariée, le sexe masculin (p=0.028), un âge >85 ans (p<0.001), une arrivée en ambulance (p=0.011), être « frequent user » (p<0.001), une hospitalisation récente (p<0.001), une PAS <100 mmHg (p=0.049), une FC ≥100 bpm (p=0.029), le temps total au SAU (p=0.007), une polymédication (p<0.001), la prise d’anticoagulants (p<0.001) et de neuroleptiques (p=0.007), un score CIRS-G total élevé et avec un seuil >7 (p<0.001) (score évaluant les comorbidités), l’autonomie limitée (p=0.002), la résidence en EHPAD (p=0.027) ou en résidence non médicalisée (p=0.027) et l’isolement social (p=0.018) étaient associés à un risque de RNP. Le déplacement en extérieur (p<0.001) et l’arrivée par ses propres moyens au SAU (p=0.019) étaient des facteurs protecteurs. En analyse multivariée le sexe masculin, l’âge >85 ans, l’hospitalisation récente, la polymédication et le CIRS-G >7 étaient associés à un risque de RNP (tous p<0.005).
DISCUSSION : Certains des facteurs associés à un risque de RNP dans notre étude souffrent d’une validité externe discutable. Le design de ce travail ne permet pas de contrôler les biais de mémorisation ou de subjectivité.
CONCLUSION : L’âge >85 ans, le sexe masculin, l’hospitalisation récente, une polymédication et un score de CIRS-G >7 étaient associés à un surrisque de RNP.
Aucun
Liliana CRUZ LOPEZ (Créteil), Steven DAVID
14:00 - 15:00
#33360 - FC19-08 Evaluation de l’observance des patients lors de la mise en place d’un parcours de soins ambulatoire à partir d'un service d' Urgences d'un Centre Hospitalier de périphérie.
FC19-08 Evaluation de l’observance des patients lors de la mise en place d’un parcours de soins ambulatoire à partir d'un service d' Urgences d'un Centre Hospitalier de périphérie.
Les consultations aux Urgences sont en constante augmentation entrainant un risque
d’engorgement de ces services. 43% des patients déclarent venir aux Urgences pour avoir
accès à une consultation spécialisée. Cela oblige les hôpitaux à réfléchir à des solutions. Un
centre hospitalier a mis en place un dispositif permettant l’organisation de
parcours de soins pour les patients consultant aux Urgences. L’objectif principal est d’évaluer
l’observance des patients à ce parcours de soins ambulatoire quand celui-ci a été organisé
pour eux directement par le service d’urgence après leur passage, et d’évaluer les facteurs
associés à cette observance. L’objectif secondaire comporte l’analyse de la continuité de ce
parcours de soin pour les patients s’étant présentés à leur premier rendez-vous.
Il s’agit d’une étude épidémiologique observationnelle rétrospective monocentrique
intéressant tous les patients s’étant présentés dans un service d'Urgences
entre le 1er octobre 2019 et le 1er aout 2020 et qui ont été inscrit dans le cahier des Urgences
pour une demande de consultation spécialisée. Un patient était considéré observant s’il était
noté dans son dossier médical qu’il s’était présenté à sa consultation.
L’étude a inclus 201 patients. 88% des patients se sont présentés à leur rendez-vous. Un délai
court favorisait l’observance des patients (p<0.001). A contrario, les consultations non
honorées concernaient plus fréquemment les consultations de chirurgie orthopédique
(p=0.039) et les consultations à fin de chirurgie (p<0.01). 64% des patients ont pu bénéficier
d’un parcours de soins long. Il concernait des patients pris en charge en dehors de la période
de confinement (p=0.043), pour une indication de chirurgie ou de pansements (p<0.001), et
en particulier d’orthopédie (p<0.001). A contrario, l’imagerie (p<0.001) et la pédiatrie
(p=0.015) nécessitaient moins fréquemment de nouveau rendez-vous.
En conclusion, La majorité des patients sont observants à leur parcours de soins, d’autant plus que les délais
de prise en charge sont courts. L’amélioration de ce dispositif, l’uniformisation des délais, une
éducation à la santé des patients et une extension à la médecine générale pourraient
permettre de désengorger les services d’Urgences.
Marion PELLERIN (Bergerac), Megane CAILLABET, Frederic MOREAUD
14:00 - 15:00
#33433 - FC19-09 Crise des urgences: un programme de recherche pour des outils de réorientation des infections respiratoires vers le domicile sans voir le médecin urgentiste.
FC19-09 Crise des urgences: un programme de recherche pour des outils de réorientation des infections respiratoires vers le domicile sans voir le médecin urgentiste.
Introduction : Les infections respiratoires aiguës comme la grippe guérissent la plupart du temps sans intervention. Cette étude a pour objectif d’évaluer la performance de deux outils pour identifier les patients atteints d’infections respiratoires aigües qui n’ont pas besoin de soins d’urgence ou hospitaliers et qui pourraient être libérés du triage vers le domicile sans voir le médecin urgentiste.
Méthode : Nous menons depuis février 2022 jusqu’au 31 mars 2023 une étude de cohorte prospective dans 4 services d’urgence du Québec. Nous recrutons des participants 1) de ≥18 ans, 2) atteints d’infections respiratoires aigües, 3) classées comme des priorités 3 (urgent) à 5 (non urgent) selon l’Échelle de triage et de gravité canadienne. Chaque participant doit remplir le questionnaire inFLUence développé par notre équipe de recherche pour guider les patients dans leur décision de consulter ou non un médecin. Le Pandemic Medical Early Warning Score (PMEWS) validé pour soutenir les cliniciens dans leur décision d’admettre un patient est calculé avec les données cliniques recueillies au triage. Les résultats de ces 2 outils ne sont divulgués ni aux participants ni au personnel de soins. Nous estimerons les sensibilités, spécificités et rapports de vraisemblance d’une recommandation de demeurer à domicile selon le questionnaire inFLUence et d’un score 0 ou 1 au PMEWS pour identifier les patients qui n’ont pas besoin de soins d’urgence ou hospitaliers.
Résultats : Au 14 décembre 2022, 910 participants ont été recrutés dont 63,1% de femmes, 68,4% ambulatoires, 16,9% souffrant d’une maladie pulmonaire ou cardiaque chronique et 70,0% ayant reçu au moins deux doses du vaccin contre la COVID-19. Leur âge moyen (écart-type) est de 40,3 ans (18,1). De la visite initiale à la 7e journée de suivi, 36,7% des participants ont reçu un antibiotique ou un antiviral; 16,9% ont reconsulté une 2e fois aux urgences ou dans une clinique; et 9,0% ont été admis à l’hôpital. Les performances du questionnaire inFLUence et du PMEWS pour prédire ces événements seront calculées à la fin du recrutement. Les résultats détaillés seront présentés au congrès du mois de juin prochain.
Conclusion : Pour contrer la crise des urgences, des outils seront nécessaires pour identifier de façon fiable les patients qui peuvent éviter un passage aux urgences. La présente étude fournira des données probantes pour parvenir à cet objectif pour les patients souffrant d’infections respiratoires aigües.
L'auteur principal est détenteur d'une bourse de carrière octroyé par le Fonds de recherche du Québec-Santé. Il détient également du financement de recherche des Instituts de recherche en santé du Canada.
La présente étude est tirée d'un projet de recherche plus large financé par le Ministère de l'Économie et de l'Innovation du Québec avec la participation financière de la compagnie Meridian Bioscience. Le projet évalue si une règle de décision clinique incluant un test biomoléculaire rapide au chevet (Revogene) permet de prédire le risque de complications des patients atteints d'infections respiratoires aigües et de diarrhée infectieuse aigüe. Meridian Bioscience fournit l'appareil de détection au chevet et les réactifs, mais n'a aucun droit de regard sur le reste du projet, notamment sur les résultats de l'étude soumise dans ce résumé. La performance du test biomoléculaire rapide de Meridian Bioscience ne sera pas abordée pendant cette présentation.
Les auteurs n'ont aucun autre conflit d'intérêt à déclarer.
Simon BERTHELOT (Québec, Canada), Maurice BOISSINOT, Jason Robert GUERTIN, Tania MARX
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"Jeudi 08 juin"
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FC20
14:00 - 15:00
Flash communications
Régulation selon le motif de recours
Modérateur :
Hélène COIGNARD (Médecin) (Lyon)
14:00 - 15:00
#32853 - FC20-01 ORIENTATION DES PATIENTS APPELANT LE SAMU EN FONCTION DE LA PRESENCE OU NON D’UN CANCER : ÉTUDE CA-SAMU.
FC20-01 ORIENTATION DES PATIENTS APPELANT LE SAMU EN FONCTION DE LA PRESENCE OU NON D’UN CANCER : ÉTUDE CA-SAMU.
Objectifs : L’objectif principal est de comparer l’orientation médicale à la suite d’un appel au SAMU en fonction de la présence ou non d’un cancer. Nous avons aussi comparé les motifs d’appel entre les deux groupes. Dans un deuxième temps, nous avons comparé les motifs d’appel et orientations entre les années 2016-2019 et 2020 afin d’étudier l’impact de la pandémie de Covid sur le SAMU-38.
Matériel et méthodes : Une étude de cohorte rétrospective utilisant les données issues des fichiers de régulation écrite du SAMU de Grenoble a été menée. Les patients ayant appelé le SAMU entre le 1er Janvier 2016 et le 31 décembre 2020 ont été inclus. La détermination du statut cancer du patient a été faite par une méthode de text mining en utilisant le texte libre présent dans les dossiers de régulation. Nous avons par la suite réalisé une régression multinomiale multivariée pour déterminer l’impact du cancer sur la décision médicale et l’orientation du patient à la suite de l’appel.
Résultats : 849 110 fiches de patients ont été extraites puis 16 451 patients avec cancer ont été sélectionnés. Les tests statistiques ont été réalisés après l’appariement d’un patient cancer avec deux patients sans cancer, soit une cohorte exposés/non exposés de 44 022 patients.
La présence d’un cancer est associée à un odds ratio augmenté d’envoi de SMUR (OR=2.02 [1.81-2.26, p<0,001) ou d’envoi d’ambulance (OR=2.36 [2.24-2.48], p<0,001) en comparaison avec les conseils médicaux. Les principales raisons d’appels pour les patients avec cancer étaient respectivement : causes cardiovasculaires (13.5%), problèmes respiratoires (10.6%), problèmes digestifs (10.4%), causes infectieuses (8.9%) et les désordres neurologiques (6.0%).
L’année 2020 a été marquée par envoi diminué de SMUR et d’ambulance.
Discussion : La force de cette étude est sa durée, permettant d’analyser les données d’une large cohorte pendant une durée de cinq ans. Comme toute étude rétrospective, elle présente des biais liés aux données manquantes. De plus, il manque une évaluation des soins prodigués au domicile du patient afin d'évaluer la pertinence de la décision du médecin régulateur.
Conclusion : Suite à un appel au SAMU, les patients avec cancer ont un risque plus élevé d’envoi d’ambulance ou de SMUR. Considérant la fréquence de la comorbidité cancer dans les pays occidentaux, cette connaissance est indispensable à prendre en compte pour le médecin régulateur.
Recherche effectuée dans le cadre d'une année recherche (master 2)
Autorisations de la recherche (CNIL et CESREES) obtenus conformément à la réglementation.
Déborah TRUAN (Grenoble), Damien VIGLINO, Guillaume DEBATY, Mathieu LARAMAS, Van Ngo THI HONG, Sébastien BAILLY, Anne Claire TOFFART
14:00 - 15:00
#33077 - FC20-02 Facteurs de risque de recours à un support respiratoire lors de la régulation d’une dyspnée.
FC20-02 Facteurs de risque de recours à un support respiratoire lors de la régulation d’une dyspnée.
Introduction : L’évaluation téléphonique de la sévérité d’une dyspnée est particulièrement complexe en régulation. L’objectif de cette étude est d’identifier les facteurs de risque (FDR) de recours précoce à un support respiratoire (SR) identifiables dès l’appel pour dyspnée.
Méthode : Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective menée au SAMU31 du 01/07/2019 au 31/12/2019. Les patients de plus de 15 ans appelants pour dyspnée et ayant été transportés vers les hôpitaux publics de Toulouse ou décédés avant leur arrivée ont été inclus. Le critère de jugement principal était un recours à un SR (i.e oxygénothérapie haut débit, ventilation non invasive ou ventilation mécanique après intubation) dans les 3 heures suivant l’admission. Les FDR de recours à un SR étaient recherchés dans les dossiers de régulation.
Résultats : 1387 appels ont été analysés, dont 208 (15%) relevant d’un SR. Les FDR de recours à un SR étaient : un traitement de fond par β2-mimetiques (OR = 2,35 (IC95: 1,61 – 3,44)), la polypnée à l’appel (OR = 5,78 (IC95: 2,74 – 12,22)), un incapacité à faire des phrases complètes (OR = 2,35 (IC95: 1,55 – 3,55)), la cyanose (OR = 2,79 (IC95: 1,81 – 4,32)), les sueurs (OR = 1,93 (IC95: 1,25 – 3)) et la confusion (OR = 1,84 (IC95: 1,1 – 3,08)). Le Tableau 1 montre le risque de recours à un SR en fonction du nombre de FDR identifiés en population sans donnée manquante.
Conclusion : Nous avons identifié 6 FDR de sévérité d’une dyspnée facilement évaluables au téléphone.
Aucun
Frédéric BALEN (Toulouse), Sebastien LAMY, Sarah FRAISSE, Julie TRINARI, Vincent BOUNES, Xavier DUBUCS, Sandrine CHARPENTIER
14:00 - 15:00
#33121 - FC20-03 Gestion de l’Indisponibilité des Moyens par le médecin régulant une douleur thoracique. Etude GIM-REDOUT.
FC20-03 Gestion de l’Indisponibilité des Moyens par le médecin régulant une douleur thoracique. Etude GIM-REDOUT.
Introduction
La décision de régulation est évidemment conditionnée par la disponibilité des moyens. Nous avons rapporté que dans un quart des cas, le moyen souhaité n’était pas disponible (URGENCES 2022).
L’objectif de ce travail était d’analyser la décision de seconde attention.
Méthodes
Etude prospective, multicentrique (10 SAMU), observationnelle.
Inclusion : régulation d’une douleur thoracique.
Exclusion : patient mineur.
Paramètres : caractéristiques du patient, de la douleur et du médecin régulateur. La décision était stratifiée en trois niveaux : (1) envoi de SMUR, (2) consultation médicale (transfert aux Urgences quel que soit le vecteur, visite ou consultation d’un MG) et (3) simple conseil.
Critère de jugement : (1) taux d’indisponibilité selon le niveau de décision et (2) niveau de seconde décision.
Résultats
618 décisions ont été analysées. Le premier choix était SMUR dans 198 (32%) cas, consultation médicale dans 380 (61%) cas et simple conseil dans 40 (6%) cas. Le premier choix n’était pas disponible dans 83 (13%) cas (dont 59 (30%) quand il s’agissait d’un SMUR). La décision finale était up-gradée dans 16 (19%) cas et down-gradée dans 67 (81%) cas (Tableau).
Conclusion
Le premier choix de médecin régulant une douleur n’était pas disponible dans 13% des cas et 30% quand il s’agissait d’un SMUR. La décision finale était down-gradée dans 81% des cas.
Hugo MICHALAK (La Tour en Jarez), Paul-Georges REUTER, Arthur PETITJEAN, Florian NEGRELO, Sophie PARISSE, Patrick RAY, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
14:00 - 15:00
#33147 - FC20-04 Pertinence de la régulation médicale par le SAMU des suspicions d’AVC inclus dans la filière de désobstruction d’urgence.
FC20-04 Pertinence de la régulation médicale par le SAMU des suspicions d’AVC inclus dans la filière de désobstruction d’urgence.
Introduction : En France l’accident vasculaire cérébral (AVC) affecte 150 000 personnes par an. C’est la première cause de handicap acquis de l’adulte, la première cause de mortalité chez la femme, et la seconde cause de troubles cognitifs après la maladie d’Alzheimer. Nous avons souhaité évaluer la pertinence de la régulation médicale par le SAMU pour assurer une prise en charge rapide, efficiente et précoce dans l’une des régions françaises où l’incidence est la plus forte.
Méthode : étude rétrospective de la régulation médicale par le SAMU de la filière thrombolyse par analyse croisée de la base de données des dossiers de régulation médicale (DRM) CENTAURE® et du registre régional des patients thrombolysés et/ou thrombectomisés sur une période d’un an du 01/09/2021 au 31/08/2022. L’objectif principal était d’évaluer la pertinence de la régulation médicale. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer les caractéristiques des patients ayant bénéficié d’une thérapeutique de désobstruction en distinguant les patients régulés, non régulés, traités et non traités afin d’évaluer la filière et le transport, les délais et le pronostic des patients à 3 mois.
Résultats : 48,5% des patients suspects d’AVC régulés par le SAMU avaient un diagnostic confirmé d’AVC. Parmi eux, 24,7% ont bénéficiés d’une thérapeutique de désobstruction d’urgence, soit 51,1% des diagnostics d’AVC ischémiques. 81,1 % des patients traités ont été régulés mais 14,6% avaient une orientation diagnostique initiale erronée. Les délais d’admission sont plus courts pour les patients régulés que pour les non-régulés (103+/-69,4 vs. 253+/-183 min). Pour la population ayant bénéficié d’une thérapeutique de désobstruction, le délai préhospitalier moyen est de 103 minutes et le door-to-needle moyen est de 62,5 minutes. Il est diminué de 28,3 minutes lorsque le transport était assuré par VSAV par rapport au transport par ambulance privée.
Conclusion : L’étude de la filière de prise en charge de l’AVC ischémique depuis la régulation médicale par le SAMU jusqu’à la désobstruction se déroule globalement de manière satisfaisante sur notre territoire. Elle a néanmoins mis en lumière des points perfectibles pour lesquels nous devons proposer certains axes d’amélioration toujours dans l’intention d’accélérer l’accès à la thérapeutique de désobstruction d’urgence.
aucun
Mathilde RIO (rennes), Stéphane VANNIER, Chloé ROUSSEAU, Louis SOULAT, Nicolas PESCHANSKI, Remy LUCAS
14:00 - 15:00
#33148 - FC20-05 Troubles de la conscience suite à une intoxication aiguë : critères d’envoi de SMUR et d’admission en réanimation.
FC20-05 Troubles de la conscience suite à une intoxication aiguë : critères d’envoi de SMUR et d’admission en réanimation.
Introduction: Les intoxications aiguës touchent environ 70000 personnes par an en France et sont la première cause de coma de l’adulte jeune. Nous souhaitions identifier les critères d’envoi d’un SMUR par la régulation du SAMU et les critères d’admission en réanimation après évaluation médicale préhospitalière ou secondairement aux urgences lors de la prise en charge des premières heures des intoxications aiguës avec troubles de conscience.
Méthode: Étude observationnelle rétrospective monocentrique du 1er mai 2020 au 30 avril 2021. Inclusion des patients majeurs avec troubles de conscience suite à une intoxication aiguë, initialement ou dans les douze premières heures de prise en charge. Réalisation de régressions logistiques uni- et multivariées pour identifier les facteurs associés à l’envoi d’un SMUR en régulation et à l’admission en réanimation.
Résultats: 289 patients inclus dont 60% de femmes, d’âge moyen 40,7 +/- 15,2 ans. 20% des patients ont été pris en charge par le SMUR et 16% admis en réanimation. Après analyse univariée, l’évaluation simplifiée de la conscience et la SpO2≤95% sont significativement associées à l’envoi d’un SMUR. Après analyse multivariée, on retrouve la SpO2≤95% et la prise d’antidépresseur tricyclique. Les variables associées au risque d’admission en réanimation sont l’âge, un score de Glasgow (GCS)<14, une SpO2≤95%, l’oxygénothérapie, l’administration d’antidotes ou de drogues vasopressives, l’intubation orotrachéale, le mode d’intoxication, le délai entre intoxication et premier contact médical, la dose supposée ingérée, les antiépileptiques et les antidépresseurs tricycliques. Après analyse multivariée, un GCS<14, la prise d’opiacés et la prise de plus d’un toxique sont associés à ce risque d’admission. L’envoi d’un SMUR est peu sensible (56%) et plutôt spécifique (87%) pour prédire l’admission en réanimation. Enfin, la mortalité globale est faible (1/289 patient, soit 0,4%).
Discussion: Nos résultats sont concordants avec les données de la littérature concernant les modes d’intoxications et la filière de soins. Nous relevons l’importance de l’évaluation de la profondeur du trouble de conscience et des critères toxicologiques dès la régulation.
Conclusion: Ces critères peuvent aider à identifier les patients intoxiqués et comateux nécessitant une médicalisation préhospitalière et une admission en soins intensifs. Cette filière de soins semble efficiente avec une bonne coordination entre médecins régulateurs et réanimateurs.
aucun
Julien PERRIER-CARLAT (RENNES), François SAGET, Paul-Georges REUTER, Louis SOULAT, Nicolas PESCHANSKI
14:00 - 15:00
#33152 - FC20-06 Délai d’engagement d’une SMUR dans les détresses respiratoires aiguës de l’enfant de 0 à 16 ans : Étude DetRespE.
FC20-06 Délai d’engagement d’une SMUR dans les détresses respiratoires aiguës de l’enfant de 0 à 16 ans : Étude DetRespE.
Introduction: La détresse respiratoire aiguë de l’enfant (DRAe) est un motif fréquent de consultation aux urgences et d’appel au 15. Le risque de mortalité est un des plus élevés. Nous avons évalué les délais de décision d’envoi d’une structure mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) et les facteurs associés à un délai plus long.
Méthode: étude descriptive observationnelle rétrospective multicentrique réalisée au sein de 3 SAMU à partir des données collectées sur les dossiers de régulation médicale. Nous avons inclus l’ensemble des patients de 0 à 16 ans pris en charge par les SMUR après appel au 15 pour une DRAe non traumatique du 1er janvier au 31 décembre 2021. Le critère de jugement était le délai entre l’appel et l’envoi d’une SMUR, dichotomisé à la médiane. L’impact des facteurs a été analysé via des régressions logistiques. Le devenir suite à l’intervention du SMUR a été recherché.
Résultats: 169 patients inclus dont 100 (59%) garçons, d’âge médian 3 [IIQ : 1-6] ans. Le délai médian d’engagement du SMUR était de 2,1 [1,0-3,7] minutes. Aucun critère temporel, de l’enfant ou de la clinique n’était associé à une variation du délai. Suite à l’intervention du SMUR, 17 (10%) enfants sont laissés sur place. L’orientation hospitalière était les urgences (n=144, 85%), le déchocage (n=6, 4%) ou la réanimation (n=2, 1%).
Conclusion: Le temps médian de prise de décision d’envoi de SMUR devant une DRAe était de 2,1 minutes. Nous n’avions pas identifié de facteurs impactant ce délai.
aucun
Romain BOUTRY (Rennes), Claire BROCHE, Estelle LE PABIC, Marie-Haude LE LANN, Cynthia HUREL, Nicolas PESCHANSKI
14:00 - 15:00
#33331 - FC20-07 Vertige et régulation: aide à la reconnaissance des accidents vasculaires cérébraux.
FC20-07 Vertige et régulation: aide à la reconnaissance des accidents vasculaires cérébraux.
Introduction : Le vertige est un symptôme fréquent en rapport avec une multitude d’étiologies. La plus grave en termes de morbi-mortalité est l’accident vasculaire cérébral (AVC). Nous avons donc recherché les facteurs prédictifs d’AVC à l’appel au centre 15 pour vertige. L’objectif était de créer un outil d’aide au triage, et, à terme une filiarisation AVC précoce des vertiges.
Matériel et méthode : Le registre d’appels d’un Centre 15 au motif de « vertige » a été́ étudié pour établir une cohorte de patients orientés vers son service d’urgence attaché. Le registre d’un réseau d’Urgence a permis d’identifier rétrospectivement les patients diagnostiqués AVC. Des variables non paramétriques relevantes pour la détection d’un AVC ont été recueillies pour établir un score diagnostic.
Résultats : 531 patients ont pu être inclus entre 2017 et 2019 dont 31 diagnostiqués AVC. Les variables significatives sont : un antécédent d’AVC (OR = 3.31 [1.16; 8.18], p = 0.014), un antécédent de dyslipidémie (OR = 2.39 [0.966; 5.38], p = 0.044), un antécédent d’hypertension artérielle (OR = 2.11 [1.01; 4.40], p = 0.045), une absence de déclenchement du vertige aux changements de position (OR = 6.12 [2.11; 17.74], p < 0.001), la présence d’un déficit neurologique focal selon le score NIHSS total simplifié à la régulation (OR = 1.71 [1.42; 2.07], p < 0.001). Le score NIHSS détaillé par ses sous catégories est significatif pour : la présence de trouble du langage (OR = 1.84 [1.02; 3.08], p = 0.021), le déficit moteur des membres à l’exception du membre inférieur gauche (OR = 1.51 [0.587; 2.95], p = 0.29), la présence de paralysie faciale (OR = 6.63 [2.41; 24.6], p < 0.001) et la présence de trouble de la vigilance (OR = 7.78 [3.05; 28.2], p < 0.001).
Le score proposé est composé de 5 items issus des odds ratio arrondis des variables significatives. Pour un seuil défini supérieur ou égal à 7, la sensibilité est de 87% et la spécificité de 74%.
Discussion : Le manque de puissance lié à un faible effectif de patients est la principale limite et engendre une absence de significativité sur certaines variables comme le déficit du membre inférieur gauche.
Conclusion : Ce score est un outil facile d’utilisation en régulation pour la détection des vertiges graves en régulation. Pour un résultat plus robuste et applicable à la pratique, il faudrait inclure encore 150 patients par groupe. L’ajout d’autres centres participants au registre du réseau d’urgence serait un atout majeu
Aucun conflit d'intérêt
Vaea AUBERTY (Annecy)
14:00 - 15:00
#33364 - FC20-08 Appels à motif psychiatrique au centre 15: Étude épidémiologique observationnelle rétrospective du 15 Février au 15 Mars 2022 dans un CRAA.
FC20-08 Appels à motif psychiatrique au centre 15: Étude épidémiologique observationnelle rétrospective du 15 Février au 15 Mars 2022 dans un CRAA.
Introduction: La demande d’assistance psychiatrique urgente ne cesse de croître. Le médecin régulateur (MR) du centre de réception et de régulation des appels (CRRA) est au centre de cette problématique. Il doit gérer la demande des appelants dans un contexte régional de pénurie médicale et de crise hospitalière. Ces appels, complexes et chronophages, n’ont jamais fait l’objet d’une étude dans notre département. Ce travail s’inscrit dans le cadre des dernières recommandations sur la création du service d’accès aux soins (SAS), invitant à la participation d’une compétence psychiatrique en salle de régulation afin d’améliorer la prise en charge des patients.
Méthode: Cette étude épidémiologique, observationnelle, rétrospective a eu lieu du 15 Février au 15 Mars 2022 dans un CRAA. Elle a analysé les caractéristiques des appels et des appelants pour motif psychiatrique et les solutions proposées par le MR. Elle s’est intéressée aux facteurs prédictifs d’un adressage au service d’accueil des urgences (SAU).
Résultats: Sur les 227 dossiers de régulation médicale recueillis, la population étudiée était mixte, jeune, elle présentait à 80% un antécédent (ATCD) psychiatrique et 1/3 avait déjà été hospitalisé en psychiatrie. L’appel avec le MR durait en moyenne 3 minutes avec de fortes disparités. Les appels étaient également répartis entre heures ouvrables ou non. La demande provenait la plupart du temps du patient ou de son entourage proche et concernait des idées suicidaires pour moitié. Les patients bénéficiaient pour 92% d’un envoi de moyen, et 89% étaient adressés au SAU. Cette orientation n’était pas corrélée à la présence d’ATCD ou de suivi psychiatrique, ni à l’heure ou la durée de l’appel. Seul le motif d’appel était statistiquement lié au choix d’orientation du MR : les appelants pour angoisse étaient moins adressés au SAU.
Discussion: Ces résultats mettent en exergue les difficultés d’orientation par le MR de ces patients qui étaient quasiment tous adressés au SAU. Des pistes d’améliorations existent, par la création d’une compétence psychiatrique au CRAA, le développement du lien avec la médecine ambulatoire ou le recours au 3114.
Conclusion: Ce travail confirme l’intérêt d’une compétence psychiatrique au CRAA, de par son appréciation plus fine du degré d’urgence et des possibilités de relais ambulatoires. Le SAS psychiatrique a été créé en Aout 2022 dans notre département. Une étude avant/après sera réalisée afin d’évaluer la plus-value de cette compétence.
NEANT
Léa GARNIER (Angers), Gregory MENAGER, Gabrièle MUGNIER
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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"Jeudi 08 juin"
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AMS21
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Immobilisation du membre inférieur en résine
Traumatologie
Coordonnateur :
Jean-Jacques BANIHACHEMI (Coordonnateur, Grenoble)
Conférenciers :
Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble), Remi DEWEZ (infirmier) (Conférencier, Grenoble)
Connaitre les techniques d’immobilisations avec de la résine pour un traumatisme de la cheville Savoir réaliser une immobilisation pour la cheville en résine rigide
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Salle 353 |
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"Jeudi 08 juin"
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CE04
14:00 - 15:30
Conférence Exceptionnelle
Prise en charge du choc hémorragique en situation isolée : les travaux de recherche de l'US Army
Recherche, Traumatologie
Modérateurs :
Pierre CARLI (Pr Emérite) (Paris), Laurent GABILLY (médecin) (Lyon)
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Le directeur de la recherche médicale de l'armée américaine: un francophone (!) qui partagera avec passion les travaux attendus pour les 5, 10 et 15 prochaines années dans la gestion du choc hémorragique traumatique.
14:00 - 15:30
Prise en charge du choc hémorragique en situation isolée : les travaux de recherche de l'US Army.
André CAP (Directeur de Recherche) (Conférencier, San Antonio, Etats-Unis)
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Salle Maillot |
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"Jeudi 08 juin"
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AMS29 A
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Conduite à tenir durant la première demi-heure après une fusillade
Pathologie circonstancielle
Coordonnateur :
Yann DANIEL (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Yann DANIEL (Médecin) (Conférencier, Paris), Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris), Bernard POUZOULET (Conférencier, Versailles), Emeric ROMARY (Médecin urgentiste GIGN) (Conférencier, Paris)
Rappeler brièvement les priorités de la prise en charge spécifique des traumatismes balistiques et les difficultés rencontrées par les premières équipes de secours en contexte incertain.
En jouant 2 scénarios, mettre en application le rôle du centre de réception des appels et celui de la première équipe médicale sur le terrain incluant les aspects organisationnels, la conduite du triage et la réalisation de gestes thérapeutiques simples sur 6 blessés
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Salles 221-222-223 |
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"Jeudi 08 juin"
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AS40 B
14:00 - 15:30
Atelier Soignants & Ambulanciers SMUR
Atelier de conduite en situation d'urgence
Evaluation Services d'Urgences, Ambulanciers, Pédagogie - Enseignement - Formation
Coordonnateur :
Marc BODSON (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers :
Marc BODSON (Conférencier, Trappes), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes)
Prendre conscience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
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Stand 31 (Beltoise Evolution) |
15:00 |
"Jeudi 08 juin"
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FC21
15:00 - 16:00
Flash communications
Régulation, transport et évacuation sanitaires
Modérateur :
Sonja CURAC (Urgentiste) (Bruxelles, Belgique)
15:00 - 16:00
#32918 - FC21-01 Transferts néonataux interhospitaliers : quel niveau de gravité ? Quels gestes ?
FC21-01 Transferts néonataux interhospitaliers : quel niveau de gravité ? Quels gestes ?
Introduction : Le transfert inter-hospitalier néonatal est une pratique officialisée depuis les années 1970, mais spécifique et effectuée par des équipes dédiées. L’objectif de cette étude était d’étudier la gravité des patients transférés, la mortalité à 30 jours et les gestes de conditionnement réalisés lors du transfert.
Matériel et Méthode : Etude rétrospective descriptive monocentrique sur les années 2018 et 2019. Critères d’inclusion : transferts inter hospitaliers de nouveau-nés (moins de 28 jours) effectués par le SMUR vers un service de pédiatrie de CHU. Critère d’évaluation de la gravité : selon la valeur du score CRIB 2 : faible (0 à 9), intermédiaire (10 à 18) et élevé (19 à 27). Les valeurs de ce score ont été comparées en fonction du sexe, du poids de naissance, du motif de transfert, du terme, de la mortalité à 30 jours et de la provenance du patient. Les gestes réalisés par les équipes SMUR ont été relevés via les informations relevées sur les fiches SMUR. Ces gestes étaient la mise en place d’une ventilation invasive ou non invasive, la mise en place d’une thérapeutique médicamenteuse ou d’un remplissage vasculaire, la réalisation d’un massage cardiaque externe, l’intubation oro ou naso-trachéale.
Résultats : au total 168 nouveau-nés ont été inclus dans notre étude. Le calcul du score CRIB 2 a pu être effectué pour 113 nouveau-nés (67%). Sur ces 113 patients, aucun ne présentait un score élevé, 10 (9%) présentaient un score intermédiaire et 103 (91%) présentaient un score faible. Les nouveau-nés présentant un score CRIB 2 intermédiaire étaient principalement de sexe féminin (7%), de poids de naissance compris entre 500 et 1000 grammes (5%), nés prématurément (6%). La mortalité était plus importante chez les garçons (67%).Il n’y avait pas de groupe prédominant en terme de poids et de terme de naissance. La majorité des gestes effectués étaient chez des patients présentant une détresse respiratoire.
Conclusion : Dans ce travail, les nouveau-nés transférés considérés comme graves sont majoritairement de sexe féminin, de petits poids de naissance, nés prématurément. La mortalité était plus importante chez les garçons et les gestes réalisés concernaient principalement les patients présentant une détresse respiratoire. L’évaluation par le score CRIB 2 n’était pas adaptée à tous les patients. Ces résultats vont permettre d’adapter et cibler les programmes de formation des équipes réalisant ces transferts.
Aucun
Solene LOTH (BESANCON), Alain JUNIAT, Thibaut DESMETTRE
15:00 - 16:00
#33069 - FC21-02 Dix ans d'évacuations militaires d'urgence en Guyane.
FC21-02 Dix ans d'évacuations militaires d'urgence en Guyane.
Introduction :
L’antenne médicale de Cayenne (AMC) est une unité militaire française héliportée qui régule et réalise des évacuations urgentes médicalisées et non médicalisées de militaires en mission en jungle. But principal : décrire l’évolution sur 10 ans du nombre de missions d'évacuation. But secondaire : décrire l’évolution des vecteurs engagés
Méthodologie :
Etude observationnelle rétrospective incluant des patients évacués entre le 01/01/2010 et le 31/12/2019. Les données émanaient des dossiers de régulation médicale de l’AMC.
Résultats :
1070 patients ont été inclus, soit une incidence annuelle de 115 (espace interquartile : 91-122) évacuations. 602(59%) patients ont été évacués en hélicoptère, 214(21%) en avion, 182(18%) en ambulance et 19(2%) en pirogue. 286(29%) évacuations étaient médicalisées et 712(71%) non médicalisées.
Les motifs d’évacuation étaient : pathologie médicale (62%), pathologie traumatique hors action de combat (36%), blessure liée à une action de combat (2%). Sur 10 ans le nombre d’évacuations a augmenté avec un maximum de 183 en 2018 ; les évacuations en hélicoptère ont proportionnellement diminué au profit des autres moyens.
Discussion :
L’évolution des missions d’évacuation de l’AMC traduit l’adaptation des secours aux contraintes locales.
Conclusion :
Sur 10 ans, l’augmentation des évacuations accompagnée d’une redistribution des vecteurs employés a pu garantir une qualité de soins optimale tout en assurant la conduite des opérations militaires.
Aucun conflit d'interêt
Valentin VIAL, Nathalie ANDRÉ (CAYENNE, Guyane française), Gerald EGMANN, Carole ILCINKAS, Kevin ARRIVÉ, Pierre-Matthieu ASTRIÉ, Daniel JOST, Stéphane TRAVERS
15:00 - 16:00
#33122 - FC21-03 Intérêt d’un transport médicalisé inter-hospitalier pour les patients avec un syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST (SCA non ST).
FC21-03 Intérêt d’un transport médicalisé inter-hospitalier pour les patients avec un syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST (SCA non ST).
Introduction :
Les patients victimes d’un SCA non ST doivent être rapprochés d’une unité de cardiologie interventionnelle. Le transfert inter hospitalier (TIH) est souvent médicalisé en raison d’une possibilité de complication.
Méthodes :
Étude rétrospective observationnelle, descriptive, monocentrique sur 5 ans. Les patients ayant un SCA non ST non compliqué et transférés en cardiologie interventionnelle ont été recherchés via Centaure. Le critère principal était d’étudier la survenue d’une complication cardiovasculaire durant le TIH. Un critère secondaire était de déterminer les facteurs les plus correlés à la survenue d’une complication.
Résultats :
Sur 145 patients inclus, 11 complications sont survenues, 4 nécessitant une intervention médicale. Ces complications étaient : 6 bradycardies, 1 dyspnée, 4 décompensations d’insuffisance cardiaque. Les éléments corrélés à la survenue d’une complication semblent être un score de GRACE élevé, la pré-existence d’une insuffisance cardiaque.
Discussion :
La médicalisation resterait assez systématique malgré un taux de complication faible.
Conclusion :
Sur 145 patients victimes de SCA non ST transportés par le SMUR de la Rochelle, 11 ont présenté une complication au cours du transport dont 4 nécessitant une intervention médicale.
Clément VALY (Poitiers), Ségolène MASSÉ-BARET, Caroline ALLIX-BEGUEC, Nicolas MARJANOVIC
15:00 - 16:00
#33128 - FC21-04 Analyse descriptive de l'activité de régulation d'une équipe de psychiatrie implantée au SAMU.
FC21-04 Analyse descriptive de l'activité de régulation d'une équipe de psychiatrie implantée au SAMU.
Introduction : Les appels à motif psychiatrique au SAMU posent des difficultés aux médecins régulateurs : manque de temps pour ces appels chronophages, manque de compétences cliniques spécialisées pour l’évaluation et la décision, et défaut de connaissance du réseau de santé mentale disponible en dehors des services d’urgences. Le but de cette étude est de décrire l’activité d’une équipe spécialisée en psychiatrie au CRAA du SAMU de Paris en termes de données qualitatives et quantitatives.
Matériel et méthode : Une équipe spécialisée en Psychiatrie composée d’infirmiers et d’un médecin psychiatre a intégré le CRAA du SAMU depuis janvier 2022 avec une présence quotidienne de 9 heures à 23 heures. Nous avons évalué de janvier à septembre 2022 inclus le nombre d’appels régulés par cette équipe, le temps moyen d’appel, les motifs d’appels ainsi que les orientations décidées.
Résultats : Au total, 2113 appels ont été régulés par l’équipe de psychiatrie entre début janvier et fin septembre 2022, soit 7,74 appels par jour et 234,78 par mois en moyenne. La durée moyenne des appels régulés était de 24,9 minutes. Les motifs d’appel étaient classés en : angoisse/anxiété (25,9%), idées suicidaires (24,3%), symptômes délirants (14,1%), troubles de l’humeur (10,8%), troubles du comportement (8,1%), signalements de l’entourage (5,4%) et addictologie (4,8%). 49,3% des appels ont conduit à un adressage au Service d’Accueil des Urgences de proximité, 41,3% ont donné lieu à des conseils et recommandations spécialisées sans nécessité de consultation urgente, et 9,4% ont abouti à l’organisation d’une consultation spécialisée dans les 24 heures en dehors des services d’urgences.
Discussion : L’équipe de psychiatrie a régulé un nombre relativement important d’appels et a permis d’éviter l’adressage systématique aux urgences dans plus de la moitié des cas, privilégiant des recommandations médicales et orientant au mieux les patients dans la filière psychiatrique ambulatoire, parfois même en cas de nécessité de consultation urgente dans les 24 heures. Ces appels à motifs psychiatrique semblent particulièrement chronophages.
Conclusion : La présence d’une équipe de psychiatrie au CRAA du SAMU semble permettre l’amélioration de la prise en charge des appels à motif psychiatrique avec évaluation et intervention spécialisées ainsi qu’une meilleure orientation directement dans la filière psychiatrique du réseau de soins.
Aucun
Julien KATZ (Paris)
15:00 - 16:00
#33171 - FC21-05 Orientation par le SMUR des patients pris en charge pour douleur thoracique, sans élevation du segment ST ni dosage de troponine.
FC21-05 Orientation par le SMUR des patients pris en charge pour douleur thoracique, sans élevation du segment ST ni dosage de troponine.
Introduction : Pour les patients pris en charge en préhospitalier pour douleur thoracique, il n’existe pas de critère diagnostique de syndrome coronarien aigu (SCA) lorsqu’on ne retrouve pas d’élévation du segment ST et que le dosage de troponine n’est pas réalisé. L’orientation vers une structure adaptée (unité de soins intensifs de cardiologie (USIC) en cas de SCA non ST+) peut être difficile. L’objectif principal de cette étude était de déterminer la proportion de patients orientés de façon adaptée. Les objectifs secondaires étaient : rechercher des facteurs prédictifs de SCA non ST+; identifier des facteurs associés au sur-tri et au sous-tri de certains patients.
Matériel et méthodes : Il s'agit d' une étude observationnelle rétrospective, incluant les patients pris en charge pour le motif “douleur thoracique” par un SMUR entre le 1er janvier 2019 et le 31 août 2019. Les caractéristiques des patients, les données anamnestiques et cliniques, les dosages de troponine à l’admission ont été collectés à partir des comptes rendus d'intervention SMUR, des urgences et/ou d'hospitalisation. L’expérience des médecins était colligée. Le critère de jugement principal était l’élévation de la troponine supérieure au 99ème percentile à l’admission à l’hôpital.
Résultats : Parmi les 335 patients inclus dans l’étude, 56 (16,7%) présentaient un SCA non-ST. Ces patients étaient plus souvent admis en USIC que ceux n'ayant pas de souffrance myocardique : 64,4% (n=36/56) vs 15% (n=42/279), p<0,001. Au total, 273 (81,5%) patients ont été correctement orientés, 42 (12,5%) ont été sur-triés, 20 (6%) ont été sous-triés. Les facteurs de risque cardiovasculaires (88% (n=49/56) vs 68% (n=189/278) p<0.01), une douleur typique et/ou en lien avec un effort (25% vs 7.5%, p<0.001), l’existence de symptômes associés (malaise, sueurs : 36% (n=20/56) vs 23% (n=64/212) p<0,05)) étaient associés à la présence d’un SCA non ST+. L’expérience du médecin (> 5 ans) était significativement associée à moins de sur-triage : 24% (n=18/75) vs 11.8% (n=24/203), p<0.02.
Conclusion : Les patients pris en charge par un SMUR pour douleur thoracique, sans élévation du segment ST ni dosage de troponine, sont majoritairement orientés dans une filière de soins adaptée lorsqu’ils présentent une souffrance myocardique aiguë. Plusieurs facteurs sont associés au SCA : antécédents, caractéristiques de la douleur, symptômes associés, signes ECG. L’expérience du médecin est associée à une meilleure orientation.
Aucun
Marianne LE BLANC CHATELIER (PARIS), Mathieu DELAY, Charlotte CZOPIK, Agathe BEAUVAIS
15:00 - 16:00
#33204 - FC21-06 Organisation du transport médical urgent par hélicoptère : état des lieux de l'accès et des pratiques de régulation à l’échelle régionale.
FC21-06 Organisation du transport médical urgent par hélicoptère : état des lieux de l'accès et des pratiques de régulation à l’échelle régionale.
Introduction : Le SAMU dispose de différents vecteurs de prise en charge des patients. Plusieurs finalités à cette prise en charge : médicalisation la plus rapide possible, accès à un plateau technique, transfert vers plateau spécialisé. Les territoires sont hétérogènes démographiquement, topographiquement, avec une offre de soins discontinue. Les hélicoptères peuvent répondre à ces contraintes. Notre objectif était de décrire les pratiques régionales du transport héliporté et la couverture spatiale.
Méthode : Registre régional des demandes de transport héliporté complété par chaque SAMU disposant d’un hélicoptère de juillet à décembre 2021. Les variables recueillies sont : gravité et diagnostic, vecteur, nature de mission, horodatages, prise en charge et admission. Des analyses univariées ont été faites des profils de patients et délais. La prise en charge en hélicoptère a été comparée par mission à un temps de trajet par le SMUR terrestre le plus proche disponible.
Résultats : 16 hélicoptères peuvent être sollicités dans le cadre de l’aide médicale urgente régionale. 4417 sollicitations ont été renseignées pour 3720 interventions réalisées (84%). La cause principale des refus (n=697) était météorologique (57%). Les missions étaient primaires à 47,5%. Les trois motifs principaux d’intervention étaient : traumatologie (n=804), cardiologie (n=704) et neurologie (n=280). Les patients étaient assez jeunes, médiane à 52 [24 ; 69] ans, et graves : 51% de CCMUm 4, 28% de CCMUm 3 et 13% de CCMUm 5. Les patients ont été transportés dans les services d’urgence (22%), déchocage (17%) et USIC (15%). Pour les missions primaires, entre le décollage et l’arrivée auprès du patient, la médiane était de 14 [10;19] minutes en hélicoptère contre 24 [17;34] minutes en terrestre sur l’ensemble de la région. La médiane de transport du patient vers un établissement était de 21 [16;29] minutes en hélicoptère contre 38 [30;50] minutes en terrestre. La médiane de délai de départ (décision de mobiliser à décollage de l’équipe) était de 8 [6;12] minutes.
Discussion : Ce registre objective et cartographie les pratiques de régulation. Il permet de caractériser le maillage régional du transport héliporté et ses zones d’intervention.
Conclusion : Cette étude est la première à évaluer l'utilisation des hélicoptères médicaux pour une région. Elle participe aux réflexions sur l’élaboration d'une doctrine régionale, adaptée localement, pour l'utilisation de l'hélicoptère.
NON
Julie FREYSSENGE (Lyon), Marie LASSAIGNE, Amélie GIRARDI, Maëlle DURAND, Jonathan DUCHENNE, Abdesslam REDJALINE
15:00 - 16:00
#33460 - FC21-07 Précarité et réponse du SAMU.
FC21-07 Précarité et réponse du SAMU.
Introduction : Avec plus de 31 millions d’appels annuels, le SAMU voit son activité augmenter dans un contexte de précarisation de la population. Face aux enjeux d’inégalités de santé, l’objectif de cette étude était de décrire les réponses du SAMU en fonction de la précarité.
Méthodes : Etude rétrospective monocentrique des appels provenant du domicile au SAMU d’un département semi-urbain en 2019 du domicile. La précarité était estimée via un indicateur socio-économique géographique.
Résultats : 129 673 appels ont été inclus. 24,5% des appelants étaient précaires. Il n’y avait pas de différence significative dans la gravité des appels. Les patients précaires recevaient moins souvent un conseil seul (37,6% contre 40,8%, OR=0,87[0,85;0,90]) et plus souvent une ambulance (13% contre 10,9%, OR=1,21[1,17;1,26]) ou un VSAV (41,5% contre 40,2%, OR=1,05[1,03;0,08]). Ils étaient plus souvent transportés aux urgences (80,4% contre 82,2%, OR=1,12[1,07;1,17]) alors qu’ils étaient autant transportés en réanimation (1,74% contre 1,75%).
Conclusion : Bien que les patients précaires appelaient plus souvent le SAMU, la gravité à l’appel était similaire au reste de la population. Il n’y a pas eu de différence majeure dans la réponse du SAMU face à la précarité. Le transport aux urgences était souvent la solution requise. Les conditions socio-économiques ne laissent probablement pas la place de faire différemment. Une étude prospective et le suivi de cette population aux urgences est souhaitable.
Phan HOANG NGOC MINH (Melun), Roger KADJI, François DOLVECK, Nicolas BRIOLE
15:00 - 16:00
#33461 - FC21-08 Evacuations sanitaires aériennes de patients sous ECMO : faisabilité et enseignements de 12 années d'expérience.
FC21-08 Evacuations sanitaires aériennes de patients sous ECMO : faisabilité et enseignements de 12 années d'expérience.
Introduction : L’Extra-Corporeal Membrane Oxygénation (ECMO) est une technique de suppléance transitoire cardio et/ou respiratoire en pleine démocratisation. Les Unité Mobile d’Assistance Circulatoire (UMAC) permettent de se déplacer dans les territoires alentours pour des mises sous ECMO avant que les SMUR organisent le transfert du patient vers le centre de référence. Cette activité en territoire ultra-marin multi-ilien est majeure pour garantir la continuité territoriale des soins et ces transferts se feront par voie aérienne. L’objectif de cette étude est donc connaître la mortalité des patients qui ont bénéficié de ces transports aériens sous ECMO, à moyen et longue distance. Elle permet secondairement de connaitre les caractéristiques de cette population, les indications et les types d’ECMO utilisés et les éventuelles complications survenues pendant le transport aérien.
Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive et observationnelle rétrospective entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2021, incluant les patients bénéficiant d’un transport aérien sous ECMO.
Résultats : 126 patients ont été inclus (soit 10,5 +/- 4,4 par an), 61 % d’hommes de 42 +/- 16,8 ans d’âge moyen avec 60 % ayant au moins un antécédent. Les EVASAN longues distances (6850 km) concernent 39 patients et les moyenne distance (200 à 1450 km) 87, principalement avec plus d’un antécédent (79 % pour les longues distances et 50,6 % pour moyennes distance). Le SAMU a réalisé majoritairement des EVASAN en hélicoptère (58 %) puis en avion de ligne (31 %). Les patients transportés étaient le plus souvent sous ECMO-VV (59 %) et l’indication principale de mise sous assistance était le SDRA infectieux communautaire (25 %). On retrouve 18 % de transports de patients sous ECMO pendant lesquels une complication est survenue (principalement troubles du rythme cardiaque et état clinique de choc), avec seulement 1 décès. Au total, 61 patients (48 %) sont décédés dans le service d’accueil, 8 % dans les 48 premières heures et 40 % dans les suites.
Conclusion : La faisabilité de ces transports de patients gravissimes sur moyenne et longue distance semble se confirmer, avec des complications peu fréquentes durant le transport. La mortalité de ces patients reste élevée à court terme, mais également en rapport avec des pathologies aux pronostics déjà sombres.
Aucun
Florian NEGRELLO (Fort de France, Martinique), Camille ALMERAS, Francois ROQUES, Guillaume LEBRETON, Patrick PORTECOP, Papa GUEYE
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Salle 352B-Zone poster 1 |
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"Jeudi 08 juin"
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FC22
15:00 - 16:00
Flash communications
Régulation: organisation et évaluation
Modérateur :
Frédéric PARIS (PHc) (Tours)
15:00 - 16:00
#32970 - FC22-01 Appel au Samu : quelle durée pour le patient et quels déterminants ?
FC22-01 Appel au Samu : quelle durée pour le patient et quels déterminants ?
Introduction
Peu d’études se sont intéressées à la durée de communication téléphonique (DCT) lors d’un appel au Samu.
Objectif
Déterminer la durée de DCT et les facteurs l’influençant.
Méthodes
Étude rétrospective et monocentrique sur la période du 01/03/2019 au 31/12/2019.
Inclusion : tous les appels primaires.
Variables recueillies : jour et heure de l’appel, motif de recours, caractéristiques du patient (âge, sexe), type d’appelant (famille, voisin, témoin), type de médecin Samu (PDS, AMU) et décision médicale (conseil, moyens engagés) et son horodatage.
Critère de jugement : DCT approximée par les horaires du premier décroché et de décision médicale.
Statistique : dichotomisation par la médiane et analyse multivariée via modèle mixte de régression logistique en intégrant le médecin au niveau 2 (corrélation intra-classe à 12%).
Résultat
108548 appels analysés sur la période. La médiane de DCT était de 7 [IIQ : 5-11] minutes. Les principaux facteurs associés à une DTC longue étaient un motif psychiatrique (OR=1,75 [1,56-1,96]), âge > 66 ans (OR =1,58 [1,52-1,65]) et la dispensation d’un conseil (OR=1,48 [1,43-1,52]). Les principaux facteurs associés à une DTC courte étaient un décès avéré (OR=0,63 [0,48-0,82]), un motif traumatologique (OR =0,69 [0,66-0,73]) et un médecin de l’AMU (OR=0,71 [0,53-0,95]) (Figure).
Conclusion
Il existe des facteurs temporels, contextuels, décisionnels et relatifs aux caractéristiques des patients influençant la DCT des appels au Samu.
aucun
Mathilde VANNIER (Garches), Thomas LOEB, Mélisande BENSOUSSAN, Arnaud GILLE, Jérémie BOUTET, Frédéric LAPOSTOLLE, Paul-Georges REUTER
15:00 - 16:00
#32980 - FC22-02 Etude qualitative sur la conformité d’engagement de l'hélicoptère de la sécurité civile par le centre de traitement et de régulation des appels depuis la mise en place de logigrammes.
FC22-02 Etude qualitative sur la conformité d’engagement de l'hélicoptère de la sécurité civile par le centre de traitement et de régulation des appels depuis la mise en place de logigrammes.
Objectif : Apprécier la conformité aux logigrammes en vigueur du cheminement d’un appel au sein du CTRA lors des interventions nécessitant l’emploi de l’hélicoptère de sécurité civile (HSC) et apprécier la réalisation d’une régulation médicale des appels « montagne ». En effet, la circulaire du 6 juin 2011 pour la mise en œuvre des moyens publics dans le cadre d’un DS ORSEC montagne impose la réalisation d’une conférence à trois entre SAMU, CODIS (centre opérationnel départemental d'incendie et de secours) et base héliportée ainsi qu’une régulation médicale de ces appels.
Matériel et Méthode : Etude rétrospective incluant toutes les demandes d’emploi d’un HSC durant la période du 1er janvier 2022 au 30 août 2022 pour sa zone d’intervention. Ont été analysés 49 dossiers, via une réécoute de bandes audios de régulation et relecture du dossier de régulation. Le critère de jugement principal était la réalisation d’une conférence à 3 entre requérant, base héliportée et CODIS. Les critères de jugement secondaires incluaient l’existence d’une régulation médicale par un médecin du SAMU et la présence d’un appel à la base héliportée par le CODIS. Les différents délais de déclenchement de l’HSC ont également été analysés.
Résultats : La conférence à 3 était réalisée dans 14% des cas, sans différence significative selon le numéro d’appel initial. La régulation médicale était réalisée dans 67% des dossiers analysés, et ce de façon significativement plus importante pour les appels issus du 15 (86%) que pour les appels issus du 18 (54%) et du 112 (50%). L’appelant à la base héliportée était majoritairement le CODIS (67%), et le SAMU dans 12% des cas, sans différence significative d’appelant à la base en fonction de l’appel initial (15, 18 ou 112). Il n’a pas été retrouvé de différence concernant les délais entre les appels avec ou sans conférence à 3, donc pas d’allongement de ces délais lorsque la conférence à 3 avait lieu.
Conclusion : Cette étude a permis d’objectiver un décalage par rapport aux logigrammes en vigueur concernant le déclenchement de l'HSC depuis le CTRA avec une insuffisance de réalisation de la conférence à 3 entre requérant, CODIS et base héliportée et une régulation médicale non systématique des appels. L'intérêt de ce type de travail démontre la nécessité de surveiller et évaluer les pratiques au sein d'un service et permet d'aboutir à des réflexions en vue d'identifier les facteurs d'échec pour améliorer la qualité de prise en charge des patients.
Aucun conflits d'intérêt
Sarah DOUCHE, Magdy WALLY (Bourg Saint Maurice)
15:00 - 16:00
#32990 - FC22-03 Introduction de la télémédecine en médecine préhospitalière aigue: une étude prospective.
FC22-03 Introduction de la télémédecine en médecine préhospitalière aigue: une étude prospective.
Contexte: La télémédecine est un nouvel outil qui permet d’offrir aux ambulanciers du soutien médical à distance, en évitant le déplacement d’un médecin du Service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR) sur site sur des situations prédéfinies.
Objectif: L’objectif principal de cette étude est d’étudier la faisabilité de proposer du soutien médical à distance pour les ambulanciers. Les résultats secondaires sont d'évaluer la sécurité de cette nouvelle procédure et de décrire les actions et les décisions qui peuvent être prises par télémédecine vs SMUR sur site.
Méthode: Il s'agit d'une étude pilote prospective sur toutes les missions impliquant l’engagement d’une médicalisation par la centrale d’appel. Les critères d’engagement de la médicalisation par la centrale ont été au préalable révisés pour permettre soit l’engagement d’un SMUR soit l’activation de la télémédecine. Le respect de ces critères d’engagement, l’évaluation par les intervenants sur site de la gravité de la situation, les missions initialement prévues en télémédecine et converties en médicalisation sur site, les actions et les décisions prises par le SMUR sur site ou par télémédecine, ont été collectés.
Résultats: 478 appels ont présenté des critères de médicalisation par la centrale, parmi lesquels 68 (14%) ont bénéficié de la télémédecine. Parmi ceux-ci, 3 ont dû être transformés en missions avec SMUR sur site suite à la première évaluation par les ambulanciers. Quinze missions qui devaient bénéficié de la télémédecine ont été annulées par les ambulanciers une fois sur place et 6 missions ont rencontré un problème de connexion. Au total 44 missions ont pu être réalisées par télémédecine suite à la décision de la centrale ; 5 missions supplémentaires ont été réalisées à la demande des ambulanciers sur site (à la place d’une médicalisation en 2ème échelon). Les ambulanciers et les médecins ont estimé que des actions ou des décisions utiles à la prise en charge avait été fournies par les médecins dans 66% des missions médicalisées sur place et dans 34% des missions télémédecine.
Conclusions: Il s'agit de la première expérience de télémédecine en préhospitalier dans notre région. Malgré un faible nombre de missions effectuées, son utilisation pour des situations bien sélectionnées est possible, en toute sécurité et réduit le besoin d’envoyer un médecin SMUR sur place.
aucun
Fabrice DAMI (LAUSANNE, Suisse), Christophe JOBE
15:00 - 16:00
#33036 - FC22-04 Impact de la DUrée de Présence En Régulation sur le type Décision prise par le médecin régulateur. Etude DUPERD.
FC22-04 Impact de la DUrée de Présence En Régulation sur le type Décision prise par le médecin régulateur. Etude DUPERD.
Introduction
Des études antérieures ont montré que la durée de travail influençait la prise de décision (Danziger, PNAS, 2011). L’impact de la durée de présence en régulation n’a été que très peu étudié. C’était l’objet de cette étude que de le faire.
Méthodes
Etude nationale, multicentrique (10 SAMU), prospective, observationnelle.
Inclusions : appel pour douleur thoracique
Exclusion : période COVID
Paramètres : décision médicale stratifiée en trois niveaux : SMUR // consultation médicale (visite d’un médecin ou transfert à hôpital) // conseil sans consultation médicale ; durée de travail du médecin régulateur en quatre niveaux : moins de 3 heures // 3 à 6 // 6 à 12 // plus de 12 heures.
Résultats
644 patients ont été inclus dans l’étude par 153 médecins différents. La décision était l’envoi d’un SMUR dans 202 (31%) cas, une consultation médicale dans 396 (61%) cas et un conseil simple dans 42 (6%) cas. Les médecins étaient en poste depuis plus de 6 heures dans 184 (30%) cas (info manquante 36 fois).
Le taux d’envoi de SMUR variait, selon la durée de présence en régulation, de 28% à 37% – sans que cette variation soit significative (p=0,3) (Tableau).
Conclusion
Contrairement à notre hypothèse, le taux de décision d’envoi d’un SMUR pour une douleur thoracique ne variait pas significativement selon la durée de présence en régulation du médecin.
Johanna MONGUILLET (Bobigny), Hugo MICHALAK, Guillaume DEBATY, Patrick RAY, Papa GUEYE, Elisabeth MERLIN, Paul-Georges REUTER, Frédéric LAPOSTOLLE
15:00 - 16:00
#33117 - FC22-05 Intégration d'outils vidéo en direct pour aider le témoin lors de l'appel d'urgence : Une étude de simulation avec une méthode mixte.
FC22-05 Intégration d'outils vidéo en direct pour aider le témoin lors de l'appel d'urgence : Une étude de simulation avec une méthode mixte.
Introduction : Le développement massif d’applications, notamment pour gérer les urgences pré hospitalières, a fait émerger de nouvelles pratiques en termes de régulation des appels. L’ajout du canal visuel entre le régulateur et le témoin permet de modifier l’évaluation du patient et de donner des instructions visuelles au témoin afin d’effectuer les gestes de secours. L’objectif était d’étudier la place et la pertinence de l’ajout du canal visuel dans l’activité de régulation, et d’en mesurer l’impact sur la prise en charge des patients. Matériel et Méthode : Nous avons mené trois sessions de simulations dans un centre de communication médical d’urgence (CCMU) pour tester deux applications, l’une permettant la visualisation de la situation par le régulateur et l’autre permettant l’envoi en direct de vidéos des gestes de secours. Trois scénarii (arrêt cardiaque, étouffement, AVC) étaient réalisés avec des citoyens invités (6/34/12) et les acteurs habituels de la chaine des secours (régulateurs, premiers répondants, ambulanciers). Les simulations comprenaient l’évaluation avec vidéo et la mise en œuvre des gestes de secours. Elles étaient suivies d’un débriefing commun. Le recueil de données était mixte, les temps de mis en œuvre des gestes ont été analysés (Excel) ainsi que les ressentis liés à l’usage de ces applications (Atlas). Résultats : L’application de vidéo en direct est fiable (81% des essais aboutissent) tandis que l’application de l’envoi de vidéos l’est moins (40%). La reconnaissance de l’arrêt cardiaque avec vidéo est d’en moyenne 2’33 contre 2’05 sans vidéo et la mise en œuvre du massage cardiaque est d’en moyenne 2’47 avec ou sans vidéo. Lorsque les régulateurs se trouvent face à des problèmes techniques, ils reviennent rapidement à leurs processus de régulation habituels, ce qui limite la perte de temps. Malgré tout, le témoin et le régulateur en restent frustrés. La vidéo permet de dépasser la peur de réaliser les gestes et les débriefings permettent aux régulateurs d’avoir un retour sur leurs pratiques. Discussion : La vidéo doit être utilisée avec parcimonie, lorsque les témoins sont plusieurs, sont fiables et aptes à gérer une ou plusieurs applications dans une situation inconnue source de stress. Conclusion : Il y a un intérêt à poursuivre les recherches sur la vidéo dans un cadre de simulation car il a été constaté que cette méthode apporte d’importants bénéfices secondaires (apprentissage) pour l’ensemble de la chaine de secours.
pas de conflits d'intérêts à déclarer
Ophélie MORAND (Paris), Robert LARRIBAU, Stéphane SAFIN, Romain PAGES, Hortense SOICHET, Caroline RIZZA
15:00 - 16:00
#33219 - FC22-06 Prise en charge pré-hospitalière des polytraumatisés : étude rétrospective a propos de 79 cas.
FC22-06 Prise en charge pré-hospitalière des polytraumatisés : étude rétrospective a propos de 79 cas.
Introduction :
Les polytraumatismes sont un problème majeur de santé publique dans le monde entier, tant dans les pays développés que dans les pays en voie de développement.
La prise en charge préhospitalière des polytraumatismes est une composante essentielle de la prévention de la mortalité et de la morbidité mais varie considérablement dans le monde.
Matériel et méthode :
Il s'agissait d'une étude rétrospective descriptive menée au service des urgences du CHU Habib Bourguiba Sfax, incluant tous les patients polytraumatisés admis à la salle de déchocage et qui ont été transportés par SMUR, et ceci pendant une année.
Résultats :
Parmi les 362 cas de polytraumatisés admis à la salle de déchocage, 79 patients ont été transportés par les SMUR donnant un taux de 21.8%. L'âge moyen de nos patients était de 36,7 ans ± 19,3 ans avec des valeurs extrêmes allant de 2 à 90 ans. La plupart de nos patients avaient plus de 40 ans (n = 48 ; 60,76 %). Nous avons noté une prédominance masculine avec un sexe ratio de 6,19. L'accident de la route est la circonstance de polytraumatisme la plus décrite (88,61 % ; n=70), le dérapage de la voiture est le mécanisme le plus retrouvé (n=28, 35,44%). Dans notre échantillon, 4 patients ont été retrouvés en arrêt cardiaque (5,06%). La détresse respiratoire a été retrouvée dans 24,05% des cas (n=19). La décompression thoracique à l'aiguille n'a été réalisée que dans 3 cas (4 %). L'intubation a été réalisée chez 33 patients (44%) et retardée dans 4 cas. Une instabilité hémodynamique a été retrouvée chez 6 patients (11,54%). Le Score de Glasgow moyen était de 10,4 +/- 4,8. Il s'agissait d'un traumatisme crânien sévère (GCS ≤8) dans 30 cas (40%). Le shock index moyen était de 0,95 (+/-0,45). Il était supérieur à 0,9 chez 6 de ces patients. Le traumatisme crânien était la blessure la plus signalée dans 65,82 % (n = 52), suivi du traumatisme des extrémités dans 37,97 %. La durée moyenne de séjour aux urgences était de 30,21 ± 12,95 heures. La plupart des patients ont été transférés dans un service de chirurgie. Dix-sept patients décèdent soit un taux de mortalité de 21,52 %.
Conclusion :
L'épidémiologie des polytraumatismes aide à définir les vulnérabilités des services de santé et à explorer les priorités. Le temps de transport et l'intervention précoce ont longtemps été la pierre angulaire de la prise en charge des polytraumatisés.
Sirine BOUZID (Sfax, Tunisie), Mouna BEN AMOR, Fadhila ISSAOUI, Amine ABDELHEDI, Haifa SNOUSSI, Adel CHAARI, Leila CHAARI, Noureddine REKIK
15:00 - 16:00
#33246 - FC22-07 Rappel de patients après une téléconsultation assistée prescrite par un SAMU.
FC22-07 Rappel de patients après une téléconsultation assistée prescrite par un SAMU.
Introduction : Le rappel des patients laissé à domicile après un acte de téléconsultation assisté prescrite par un SAMU est peu étudié. Nous avons recherché à évaluer la satisfaction des patients, la sécurité du dispositif.
Matériel et méthodes : Evaluation de la mise en place d’un dispositif de rappel de 2 à 15 jours après la prise en charge des patients ayant bénéficié d’une téléconsultation assistée, après l’appel au SAMU. Questionnaire auprès des patients qui n’ont pas nécessité de transport au décours de la téléconsultation.
Résultats : Deux cent vingt-quatre patients ont répondu au questionnaire. L’âge moyen était de 57 ans [37;80] ans avec une majorité de femme (n=145 soit 64.7%). Au total, 190 patients (84,8%) ont estimé que la téléconsultation assistée avait répondu à leur demande. Dans les jours suivants la téléconsultation : 23 patients (10,3%) ont eu besoin de consulter à l’hôpital, 15 patients (6,7%) ont recontacté le SAMU. Il y avait 141 patients (62,9%) qui déclaraient avoir une amélioration ou une stabilisation de leur état de santé au moment du rappel.
Conclusion : Cette évaluation montre une satisfaction importante des patients concernant la téléconsultation assistée. Le rappel systématique après cet acte permettrait de sécuriser l’évolution de l'état de santé des patients. Une évaluation à plus grande échelle et à plus long terme serait nécessaire pour évaluer ces nouvelles pratiques.
Alain-Gil MPELA (Melun), Fabien LY, Chloé GODOFFE, Marine VALLA, Roger KADJI KALABANG, Nicolas BRIOLE, François DOLVECK
15:00 - 16:00
#33363 - FC22-08 L'observance des conseils en régulation chez les patients de plus de 75 ans.
FC22-08 L'observance des conseils en régulation chez les patients de plus de 75 ans.
Introduction : L’observance des conseils téléphoniques délivrés par les médecins régulateurs est à ce jour peu étudiée. Nous avons recherché des facteurs de non observance de ces recommandations, chez les patients de plus de 75 ans.
Matériel et méthodes : Etude rétrospective monocentrique sur base d’un questionnaire téléphonique lors d'un rappel du patient, 2 à 6 jours après l’appel au SAMU. Analyse comparative de la conduite du patient par rapport au conseil notifié dans le dossier de régulation médicale. L’observance était définie comme la concordance entre la(les) recommandation(s) transcrite(s) par le médecin régulateur et la conduite tenue par le patient.
Résultats : Trois cent quarante-deux patients ont été inclus. La moyenne d’âge était de 83 ans [78;89] ans avec une majorité de femme (n=223 soit 65%). Dans 44 % des cas, l’appelant était le patient lui-même. Au total 228 patients (66%) ont été observants. Une modification du traitement était prescrite par le médecin régulateur chez 79 (34.6%) des patients observants et chez 53 (46.5%) patients non observants (1.64 [1.03;2.59] ; p=0.04). Le nombre de conseils donnés était significativement plus élevé chez les patients non observants (2.00 [1.00;2.00] Vs 1.00 [1.00;2.00] OR 1.62 [1.21;2.17]; p < 0.01). Il n’y avait pas de différence entre les 2 groupes concernant le motif d’appel, l’horaire d’appel, l’âge ou le sexe du patient.
Conclusion : Malgré plusieurs limites, cette étude rétrospective monocentrique, montre que multiplier les conseils ou vouloir modifier une thérapeutique pourrait être des facteurs de non observance des prescriptions téléphoniques délivrées par le médecins régulateurs aux patients de plus de 75 ans.
Damien HERVE DU PENHOAT (Paris), Phan HOANG NGOC MINH, Marine DELAITE, Roger KADJI KALABANG, Nicolas BRIOLE, Alain-Gil MPELA, François DOLVECK
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Salle 352B-Zone poster 2 |
15:30 |
"Jeudi 08 juin"
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UD11
15:30 - 15:40
DELIVRONE
Delivrone Emergency Drone
Conférencier :
Gautier DHAUSSY
Délivrone déploie des drones autonomes équipés de DAE pour venir en appui des services d'urgences afin d'aider à sauver des vies.
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Espace Urgences Démo |
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CDIM
15:30 - 16:00
CONFÉRENCE DE L'INDUSTRIE MEDADOM
La télé-consultation en soins non programmés : une solution complémentaire pour désengorger les urgences.
Conférenciers :
Elies ANDRÉ (Praticien hospitalier) (Conférencier, Metz), Hassan MIKATI, Elie-Dan MIMOUNI
15:30 - 16:00
Le rôle de la téléconsultation en soins primaires.
15:30 - 16:00
Travailler en tant que médecin en téléconsultation : retour d'expérience.
15:30 - 16:00
Retour sur l'implantation d'une cabine de téléconsultation au GHI de Montfermeil : désengorger les urgences, préserver la qualité médicale et le temps des soignants.
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Salle 241 |
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CDIMACSF
15:30 - 16:00
CONFÉRENCE DE L’INDUSTRIE MACSF
Situations à risque médico-légal aux urgences : état des lieux & prévention.
Conférenciers :
Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy), Caroline LUSTMAN
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Salle 242A |
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CDITF
15:30 - 16:00
CONFÉRENCE DE L'INDUSTRIE THERMOFISHER
Y-a-t-il encore une place pour les ATB dans la prise en charge des IRB ?
15:30 - 16:00
Y-a-t-il encore une place pour les ATB dans la prise en charge des IRB ?
Pierre HAUSFATER (Chef de service) (Conférencier, Paris)
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Salle 252A |
15:40 |
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UD14
15:40 - 15:50
MARTI
Conférencier :
Quentin PAULIK (Président)
Logiciel facilitant la prise en charge des patients, notamment non francophones, aux urgences via une anamnèse précise, dans leur langue et avec des pictogrammes, réalisée en autonomie en salle d'attente.
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Espace Urgences Démo |
15:50 |
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UD04
15:50 - 16:00
URGENCES CHRONO by Focus Santé
UrgencesChrono-Pro
Conférencier :
Céline JARDY-TRIOLA (Conférencier, URGENCES CHRONO)
UrgencesChrono-Pro est un Iogiciel d'analyse de l'activité des urgences en temps réel. ll permet notamment d'estimer le temps d'attente par filière et de communiquer ces délais en salle d'attente.
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Espace Urgences Démo |
16:00 |
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CE05
16:00 - 17:30
Conférence Exceptionnelle
Politique et santé : faut-il des professionnels de santé (ou médecins) en politique ?
Profession - Métier
Modérateurs :
Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Pontoise), Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon), Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Bordeaux)
Coordonnateur :
Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
A l'heure où la défiance dans la politique n'a jamais été aussi élevé, pourquoi les professionnels de santé doivent-ils s'y intéresser ? Comment, quel intérêt et quels enjeux pour la santé de demain ?
16:00 - 17:30
Politique et santé : faut-il des professionnels de santé (ou médecins) en politique ?
Patrick COHEN (Conférencier, Paris), Thomas MESNIER (Chef de Pôle) (Conférencier, Bordeaux), Christine AMMIRATI (Chef de pôle) (Conférencier, Amiens), Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Toulouse)
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Amphi Bleu |
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CM52
16:00 - 17:30
Conférence Médecins - Session SFMU-SFC
Syndrome coronarien aigu
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA
Modérateurs :
Eric BONNEFOY (eric.bonnefoy-cudraz@univ-lyon1.fr) (Lyon), Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Toulouse)
Coordonnateur :
Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
La troponine vous a laissé tomber ? Assistez à ce dialogue entre cardiologues et urgentistes autours de cas où le diagnostic de syndrome coronarien aigu est difficile ou douteux, et des clefs pour se sortir de ces situations.
16:00 - 17:30
NSTEMI et Urgences: stratification du risque des douleurs thoraciques.
Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Conférencier, Tours)
16:00 - 17:30
NSTEMI et Urgences: Chez quels patients proposer un coroscanner ?
Benoit LATTUCA (Cardiologue) (Conférencier, Nîmes)
16:00 - 17:30
L'infarctus de type 2: nouvelles approches diagnostiques.
Laurent JACQUIN (PH) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:30
L'infarctus de type 2: Chez quels patients proposer une coronarographie ?
Edouard GERBAUD (Cardiologie Interventionnelle) (Conférencier, Bordeaux)
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Amphi Havane |
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CMS06
16:00 - 17:30
Conférence Médico-Soignants
La loi...c'est la loi - Le retour
Ambulanciers, ARM, Assistante Sociale, Ethique, Infirmier, Médecin, Organisation Services d'Urgences, Psychologue, Qualité
Modérateurs :
Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Strasbourg), Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble)
Coordonnateur :
Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
Focus sur la responsabilité professionnelle et sur l'erreur avec apport de notions juridiques, permettant une autre lecture de ces éléments
16:00 - 17:30
A qui la faute ? Petit focus sur la responsabilité professionnelle.
Germain DECROIX (Juriste) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30
L’erreur, la faute du professionnel de santé et la survenue d’événements indésirables associés aux soins.
Vincent LAUTARD (Infirmier et juriste en droit de la santé/ Consultant dans le secteur sanitaire et social) (Conférencier, Toulouse)
16:00 - 17:30
Brèves juridiques.
Brigitte FEUILLEBOIS (CONSEILLERE) (Conférencier, Paris)
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Salle 241 |
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SI14
16:00 - 17:00
Session Interactive
Réguler c'est pas si simple et vous, vous auriez fait quoi ?
Jeunes, Régulation
Coordonnateur :
Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où à travers différents scénarios cliniques, nous échangerons sur la meilleure stratégie à avoir pour optimiser la prise en charge du patient
16:00 - 17:00
Réguler c'est pas si simple et vous, vous auriez fait quoi ?
Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Conférencier, Lille)
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Salle 242A |
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CM48
16:00 - 17:30
Conférence Médecins - Session Commune SFMU-WINFOCUS
Échographie clinique de la douleur abdominale
Gastro-entérologie, Jeunes, Ultrasonographie - Echographie
Modérateurs :
Jonathan DUCHENNE (Chef de Département) (Aurillac), Philippe LE CONTE (PU-PH) (Nantes)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
L'échographie clinique en médecine d'urgence modifie notre examen clinique. Si le niveau de preuve de son utilisation est élevé dans la dyspnée ou l'hypotension, son rôle dans la douleur abdominale sera définie dans cette session. Nous terminerons par un quizz interactif anonyme pour tester sess connaissances.
16:00 - 17:30
Épidémiologie et démarche diagnostique.
Dominique PATERON (Urgentiste) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30
Les classiques de l'ECMU.
Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes)
16:00 - 17:30
Peut-on tout diagnostiquer avec l'ECMU ?
Florence DUPRIEZ (Médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
16:00 - 17:30
Quizz interactif.
Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille)
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Salle 242B |
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SI17
16:00 - 17:00
Session Interactive
Biostats pour les nuls.
Recherche, Statistiques
Coordonnateur :
Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
Venez revoir les bases des biostatistiques
16:00 - 17:00
Biostats pour les nuls.
Patricia JABRE (PH) (Conférencier, Paris), Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
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Salle 243 |
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CM26
16:00 - 17:30
Conférence Médecins
Gériatrie aux Urgences
Evaluation Services d'Urgences, Gériatrie, Organisation Services d'Urgences
Modérateurs :
Catherine CAPLETTE (PH) (Angers), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Angers)
Coordonnateur :
Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
Face aux patients agés et du recours aux Urgences , comment revoir les filière sgeriatriques ? Y at'il des alternatives et des solutions au placement des patients agés? le MADD est il un mythe ? Comment les autres pays gerent les patients agés ? Les equipes mobiles permettent ellles d'eviter des hopsitlaisations ?
16:00 - 17:30
Recours aux Urgences de la personne âgée : est-ce toujours justifié ?
Sébastien BEAUNE (Chef de service) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
16:00 - 17:30
Le maintien à domicile difficile n'est pas un diagnostic.
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
16:00 - 17:30
Alternatives a l'hospitalisation de la personne âgée : un exemple de l'étranger.
Marcel EMOND (Médecin urgentologue) (Conférencier, Québec, Canada)
16:00 - 17:30
Place des équipes mobiles gériatriques.
Matthieu PICCOLI (Médecin) (Conférencier, Paris)
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Salle 251 |
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CLM06
16:00 - 17:30
Communications Libres Médecins
U d'Or Médecins
Modérateurs :
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Said LARIBI (PU-PH, chef de pôle) (Tours), Aurélien RENARD (MEDECIN) (Marseille)
16:00 - 17:30
#32877 - CP27 Pertinence du Shock Index dans l’évaluation de la déplétion sanguine d’un modèle expérimental de choc hémorragique contrôlé chez le porcelet.
CP27 Pertinence du Shock Index dans l’évaluation de la déplétion sanguine d’un modèle expérimental de choc hémorragique contrôlé chez le porcelet.
Introduction : La quantification de la déplétion sanguine chez un patient traumatisé grave permet une quantification pronostique et l’engagement de moyens thérapeutiques adaptés. La classification ATLS du choc hémorragique basée en partie sur des paramètres hémodynamiques est d’une pertinence perfectible. La recherche de paramètres reproductibles et non-invasifs ayant une bonne corrélation avec la déplétion sanguine est une nécessité. Un modèle expérimental de choc hémorragique contrôlé nous permet d’obtenir des mesures hémodynamiques et échocardiographiques au cours d’une spoliation sanguine maîtrisée.
Objectifs : L’objectif principal était de montrer la corrélation entre le Shock Index (SI), défini par le ratio fréquence cardiaque/pression artérielle systolique (Fc/PAS), et le volume de déplétion sanguine (VDS) durant la phase hémorragique d’un modèle expérimental de choc hémorragique contrôlé chez le porcelet. Les objectifs secondaires étaient d’étudier la corrélation entre les valeurs de pression artérielle (PA) et le VDS ; entre le SI et le débit cardiaque (Qc) et entre la pression pulsée (PP) et le volume d’éjection systolique (VES) durant la même phase.
Méthode : Nous avons analysé les données de soixante-six porcelets anesthésiés et ventilés qui ont bénéficié d’une spoliation sanguine à 2 mL.kg-1.min-1 jusqu’à obtenir une pression artérielle moyenne (PAM) de 40 mmHg. Au cours de cette phase hémorragique, des mesures hémodynamiques et échocardiographiques ont été réalisées régulièrement.
Résultats : Le coefficient de corrélation entre le SI et le VDS était de 0,70 IC95%, [0,64 ; 0,75] (p < 0,01); celui entre la PAM et le VDS était de -0,47 IC95% [-0,55 ; -0,38] (p < 0,01). Les coefficients de corrélation entre le SI et le Qc ainsi qu’entre la PP et le VES étaient respectivement de -0,45 IC95% [-0,53 ; -0,37] (p < 0,01) et 0,62 IC95% [0,56 ; 0,67] (p < 0,01).
Conclusion : Dans un modèle de choc hémorragique contrôlé chez le porcelet, la corrélation entre le SI et le VDS semble forte.
Aucun
Thomas SANCHEZ (Montpellier), Fabien COISY, Laura GRAU-MERCIER, Céline OCCELLI, Florian AJAVON, Pierre-Géraud CLARET, Thibaud MARKARIAN, Xavier BOBBIA
16:00 - 17:30
#33022 - CP28 Kétamine versus morphine dans la prise en charge de la douleur traumatique en préhospitalier : un essai de non-infériorité, multicentrique, contrôlé, randomisé, en simple aveugle.
CP28 Kétamine versus morphine dans la prise en charge de la douleur traumatique en préhospitalier : un essai de non-infériorité, multicentrique, contrôlé, randomisé, en simple aveugle.
Introduction
La douleur aiguë est une affection courante chez les patients en préhospitalier et une prise en charge rapide est essentielle. Les opioïdes sont les analgésiques les plus fréquemment utilisés. Cependant, ils peuvent induire une dépendance, même pour des traitements brefs. Par conséquent, des analgésiques non opioïdes alternatifs pourraient être utilisés pour gérer la douleur en milieu préhospitalier. Prescrite à des doses sous-dissociatives, la kétamine, procure des effets analgésiques. Ainsi, notre objectif est de comparer la kétamine à la morphine pour soulager la douleur en préhospitalier, chez les patients souffrant d'une douleur traumatique.
Matériel et Méthode
Il s’agit d’un essai multicentrique, en simple aveugle, randomisé et contrôlé. Les patients adultes ont été inclus en préhospitalier à condition d’avoir une douleur aiguë traumatique modérée à sévère (score sur une échelle d'évaluation numérique supérieur ou égal à 5). Les patients ont été randomisés pour recevoir de la kétamine ou de la morphine par injection intraveineuse. Le critère de jugement principal était la différence entre les groupes dans la variation moyenne des scores de douleur sur l'échelle d'évaluation numérique mesurée entre le moment précédant l'administration du médicament à l'étude et 30 minutes plus tard. Pour évaluer la non-infériorité entre les 2 groupes, avec une marge de non-infériorité de 1,3, un écart-type de 3, un risque alpha à 5 %, et une puissance de 90%, 112 patients par groupe étaient nécessaires.
Résultats
248 patients ont été inclus dans les 10 SMUR participants à l’étude en France. Les données sont actuellement en cours d’analyse mais seront disponibles à la date du congrès Urgences 2023.
Discussion
Notre essai clinique randomisé a été conçu pour évaluer l'efficacité et l'innocuité de la kétamine, une analgésie non opiacée alternative, pour gérer la douleur traumatique en préhospitalier. Notre objectif est de fournir des preuves pour modifier les pratiques de prescription afin de réduire l'exposition aux opioïdes et le risque de dépendance qui en découle, même suite à une exposition courte.
aucun
Clément LE CORNEC (Nantes), Jean Benoit HARDOUIN, Celine LONGO, Quentin LE BASTARD, Joel JENVRIN, Emmanuel MONTASSIER
16:00 - 17:30
#33048 - CP29 Stratification du risque thromboembolique par le score TRIP(cast) pour guider les décisions de traitement préventif chez les patients ayant un traumatisme isolé d'un membre inférieur nécessitant une immobilisation: l'essai contrôlé randomisé CASTING.
CP29 Stratification du risque thromboembolique par le score TRIP(cast) pour guider les décisions de traitement préventif chez les patients ayant un traumatisme isolé d'un membre inférieur nécessitant une immobilisation: l'essai contrôlé randomisé CASTING.
Introduction : L'efficacité de l’anticoagulation préventive pour réduire les événements thromboemboliques veineux chez les patients traumatisés d'un membre inférieur reste un sujet de débat. Peu de patients développent un événement thromboembolique veineux dans ce contexte. Les recommandations françaises actuelles sont d’anticoaguler tous les patients jusqu’à reprise de l’appui plantaire. L’objectif de ce travail est d’évaluer la sécurité de ne pas traiter les patients à faible risque selon le score TRiP(cast) et ainsi de diminuer de façon rationalisée le taux de prescription.
Méthodes : L’étude CASTING était un essai contrôlé randomisé européen en stepped-wedge a été réalisé dans 15 centres. Les patients ambulatoires admis dans l'un des services d'urgence participants pour un traumatisme des membres inférieurs nécessitant une immobilisation orthopédique sans chirurgie étaient inclus. Chaque centre était randomisé selon l'ordre dans lequel il passait en "période d'intervention" après une période initiale de contrôle. Le score TRiP(cast) était alors appliqué : les patients avec un score TRiP(cast) < 7 ne recevaient pas d’anticoagulation préventive. Le critère d'évaluation principal était le taux d’événements thromboemboliques veineux cliniques (thrombose veineuse symptomatique, emboliepulmonaire, décès) dans les 90 jours suivant l'inclusion des patients à faible risque ne recevant pas de thromboprophylaxie. Avis CPP obtenu, publication du protocole BMJopen et NCT04064489.
Résultats : De juin 2020 à septembre 2021, 2117 patients ont été inclus. Les données sont en cours d’analyse. Elles seront disponibles à la date du congrès Urgences 2023.
Conclusion: Cet essai clinique randomisé permettra d’évaluer la sécurité de ne pas traiter un large sous-groupe de patients ayant un traumatisme d’un membre inférieur immobilisé évalué à risque faible de développer un événement thromboembolique veineux selon le score TRiP(cast).
Delphine DOUILLET (Angers), Andrea PENALOZA, Damien VIGLINO, Jean-Jacques BANIHACHEMI, Thomas MOUMNEH, Dominique SAVARY, Jérémie RIOU, Pierre-Marie ROY
16:00 - 17:30
#33049 - CP30 Prise en charge ambulatoire des patients atteints de COVID-19 : Validation prospective multicentrique de la sécurité de la règle HOME-CoV révisée.
CP30 Prise en charge ambulatoire des patients atteints de COVID-19 : Validation prospective multicentrique de la sécurité de la règle HOME-CoV révisée.
INTRODUCTION : L'identification précoce des patients COVID-19 qui peuvent être pris en charge à domicile est un enjeu majeur. La règle HOME-CoV visant à définir les patients pouvant être pris en charge en ambulatoire a été validée prospectivement mais amenait à un sous-triage. Elle a été révisé et optimisé. L'objectif était de valider prospectivement le score HOME-CoV révisé pour identifier un sous-groupe de patients des urgences présentant un faible risque d'évolution défavorable et pouvant être traités à domicile en toute sécurité.
METHODES : Il s’agissait d’une étude pragmatique, prospectif et multicentrique, mené dans les services d'urgence de 30 hôpitaux européens. L'objectif principal était de démontrer la sécurité du traitement à domicile pour les patients COVID-19 ayant un score HOME-CoV révisé <2. Le critère d'évaluation principal était le taux d'évolution défavorable indésirables dans les 7 jours.
RESULTATS: Au total, 1205 patients ont été analysées (figure 1). A J7, 135 (11,2%, 95%CI 9,5 - 13,1) patients ont eu une évolution défavorable. Au total, 533 (44,2%) patients ont eu un score HOME-CoV révisé <2 et 9 d'entre eux ont eu une évolution défavorable (n=9/533, 1,7%, 95%CI 0,9 - 3,2).
CONCLUSION : En conclusion, le score HOME-CoV révisé présente de bonnes performances. Il est basé sur 7 items cliniques faciles à évaluer, même en régulation.
Delphine DOUILLET (Angers), Francois MORIN, Damien DUVAL, Thomas BIZOUARD, Andrea PENALOZA, Lionel FERRANT, Dominique SAVARY, Pierre-Marie ROY
16:00 - 17:30
#33220 - CP32 Combinaison d’une réanimation cardiopulmonaire tête et tronc surélevée, d’un massage cardiaque automatisé avec compression-décompression active et d’une valve d’impédance inspiratoire pour améliorer la prise en charge de l’arrêt cardiaque.
CP32 Combinaison d’une réanimation cardiopulmonaire tête et tronc surélevée, d’un massage cardiaque automatisé avec compression-décompression active et d’une valve d’impédance inspiratoire pour améliorer la prise en charge de l’arrêt cardiaque.
Introduction : L'élévation automatisée de la tête et du thorax pendant la réanimation cardiopulmonaire (RCP) combinée à la compression décompression active et valve d'impédance inspiratoire (AHUP CPR), a été largement étudiée sur modèle animal en fibrillation ventriculaire. L’AHUP-CPR améliore la perfusion des organes vitaux et double la perfusion cérébrale par rapport à la RCP classique. L’objectif de cette étude était d’évaluer pour la 1re fois chez l’homme le bénéfice potentiel de l’AHUP-CPR pour le traitement de l’arrêt cardiaque (AC) extra-hospitalier.
Méthode : Étude prospective interventionnelle monocentrique de type avant-après. Les patients présentant un AC devant témoin étaient inclus. Durant la phase contrôle les patients recevaient une prise en charge classique incluant une mesure précoce de l’EtCO2 par les sapeurs-pompiers. Lors de la phase interventionnelle, les sapeurs-pompiers mettaient en place précocement un dispositif d’élévation contrôlée séquentielle de la tête et du tronc (EleGARD. AdvancedCPR Solutions, USA), une planche à massage cardiaque automatique avec compression-décompression active (Lucas 2 AD, Stryker, USA), et une valve d’impédance inspiratoire (Resqpod, Zoll, USA). L’étude a été réalisée dans 4 casernes et un SMUR. Le critère de jugement principal était la mesure de l’EtCO2 maximal pendant la RCP. Les résultats sont présentés en moyennedéviation standard.
Résultats : Au total, 122 patients (59 en phase contrôle, 63 en phase interventions), ont été inclus. Il n’y avait pas de différence significative sur les caractéristiques à l’inclusion (âge, sexe, lieu de survenue, rythme initial).
L’EtCO2 était plus élevée pour les patients traités par AHUP-CPR par rapport à la phase contrôle (4118 vs 3013 mmHg, p<0,001). Cette différence était significative pour les rythmes choquables (4513 vs 3412 mmHg, p=0,03) et non choquables (4019 vs 2813 mmHg, p=0,004).
Le Taux de RACS était de 33% (n=21) avec AHUP-CPR vs 29% (n=17) pour la RCP standard, et le taux d’admis vivant à l’hôpital 29% (n=18) vs 22% (n=13).
Conclusion : Cette étude montre pour la première fois, que les valeurs d’EtCO2 mesurées lors de l’utilisation d’une combinaison thérapeutique incluant une surélévation automatisée de la tête et du tronc pendant la RCP sont dans les limites physiologiques et significativement plus élevées qu’avec une RCP standard. Elle fournit des arguments physiologiques et cliniques positifs pour l’utilisation de cette nouvelle méthode de RCP.
Aucun des auteurs n'a de conflit d'intérêt financier à déclarer, à l'exception du Dr. Lurie qui a développé de nombreux dispositifs de réanimation. Il est le co-fondateur d'Advanced CPR Solution LLC, une entreprise qui développe de nouvelles technologies dans le domaine de la réanimation cardiopulmonaire, dont des dispositifs de surélévation automatisée de la tête et du tronc.
Hélène DUHEM (Grenoble), Caroline SANCHEZ, Christophe CRESPY, Tahar CHOUIHED, Deborah JAEGER, Jose LABARERE, Keith LURIE, Guillaume DEBATY
16:00 - 17:30
#33268 - CP33 Morbi-mortalité des patients gériatriques ayant passé une nuit aux urgences sans lit d’hospitalisation : une étude multicentrique de cohorte.
CP33 Morbi-mortalité des patients gériatriques ayant passé une nuit aux urgences sans lit d’hospitalisation : une étude multicentrique de cohorte.
Introduction : L’activité dans les services d’urgences (SU) ne cessent de croitre avec pour conséquence la surcharge des SU. Il est rapporté que l’allongement du temps de passage et le temps d’attente pour être hospitalisé pourraient être associés à une surmortalité. Un patient âgé passant une nuit aux urgences est à risque de complications engendrées par le manque de sommeil et une attente prolongée sur un brancard. L’impact sur la morbidité et mortalité d’une nuit passée sur un brancard n’est pas connu. Cette étude vise à évaluer la mortalité et la morbidité hospitalière des patients de plus de 75 ans ayant passé la nuit sur un brancard au SU, et la comparer avec les patients ayant pu être hospitalisés pour la nuit.
Matériel et méthode : Étude rétrospective multicentrique de cohorte réalisée dans 136 SU français du 12 décembre 2022 au 13 janvier 2023. Tous les patients de plus de 75 ans présents aux urgences entre le 12 décembre 2022 8h et le 14 décembre 2022 8h00 ayant passé la totalité d’une des 2 périodes minuit-8h sur un brancard au SU (groupe « brancard ») ou dans un lit d’hospitalisation (groupe « lit d’hospitalisation ») avec décision d’hospitalisation à la sortie des urgences ont été inclus. Les patients admis en réanimation depuis les urgences étaient exclus. Le critère de jugement principal était la mortalité hospitalière, tronquée à 30 jours. Les critères secondaires incluaient la durée de séjour, la survenue de complication hospitalières (escarre, chute, accident vasculaire cérébrale ou syndrome coronaire aigue, hypernatrémie, saignement et thrombose).
Résultats : Plus de 1000 patients seront analysés pendant les mois de janvier et février. La mortalité hospitalière à 30 jours sera précisée dans le groupe brancard avec son intervalle de confiance à 95%, tout comme le taux des critères secondaires. Ces évènements seront ensuite comparés entre les groupes « brancard » et « lit d’hospitalisation » à l’aide d’un modèle mixte pour ajuster sur les variable confondantes (âge et indice de comorbidité de Charlson).
Conclusion : Cette large étude multicentrique nationale permettra de détailler le profil des patients âgés après une nuit sur un brancard aux urgences. Leur morbi-mortalité hospitalière sera comparée à celle des patients ayant pu être hospitalisés dans un lit. Les résultats de cette étude sont primordiaux afin d’alerter le public et les institutions sur les probables effets délétères du manque de lit d’hospitalisation d’aval depuis les SU.
Aucun conflit d'intérêt à déclarer
Mélanie ROUSSEL (Rouen), Youri YORDANOV, Dorian TESSANDIER, Frederic BALEN, Marc NOIZET, Karim TAZAROURTE, Said LARIBI, Yonathan FREUND
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Salle 252A |
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"Jeudi 08 juin"
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ATW06
16:00 - 17:30
Atelier Médecins Winfocus
Echocardiographie focalisée
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Elise CARRIE (Urgentiste) (Conférencier, Mont-de-Marsan), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz)
Vous êtes débutant en échographie et vous vous intéressez au cœur ? Ne manquez pas cet atelier passionnant et interactif pour apprendre comment réaliser facilement des coupes cardiaques de qualité. Nos experts vous guideront à travers des démonstrations pratiques et des astuces pour maîtriser chaque coupe et leurs critères de qualité. Rejoignez une communauté de professionnels passionnés et venez découvrir l'échographie cardiaque, premier pas vers l'évaluation hémodynamique échoguidée. N'attendez plus pour réserver votre place et devenir un pro de l'échographie cardiaque !
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Salle 252B |
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AM04
16:00 - 17:30
Atelier Médecins
Anesthésie Loco-Régionale écho-guidée
Douleur - Analgésie
Coordonnateur :
Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Conférenciers :
Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Conférencier, Marseille), Pierre-Olivier VIDAL (MEDECIN URGENTISTE) (Conférencier, Marseille)
Connaître les indications de l'anesthésie loco-régionale écho-guidée dans le cadre d'un service d'urgence. Connaître les repères anatomiques et échographiques au niveau du poignet et de l'avant-bras pour l'anesthésie des territoires médian, radial et cubital. Connaître les repères anatomiques et échographiques au niveau de la cheville pour une anesthésie du pied. Savoir réaliser des blocs anesthésiques de la main et du pied en appliquant les manœuvres de sécurité. Savoir évaluer le rapport bénéfices/risques de la technique des blocs anesthésiques de la main et du pied dans un service d'urgence.
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CM53
16:00 - 17:30
Conférence Médecins - Session CREF
Les nouvelles recommandations de la SFMU
Cardiologie - Autre, Douleur - Analgésie, Jeunes, Pneumologie
Modérateurs :
Alix DELAMARE FAUVEL (Chef de Clinique Assistant) (Rouen), Nicolas JUZAN (medecin) (Paris)
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Restez up to date ! Les membres de la Commission des Référentiels présenteront les dernières recommandations publiées par notre société savante.
16:00 - 17:30
Prise en charge des anticoagulants en structures d'urgence.
Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers)
16:00 - 17:30
Drépanocytose.
Sandrine JEAN (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30
Manager en structure de Médecine d'Urgence.
Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat)
16:00 - 17:30
Insuffisance cardiaque aiguë.
Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
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AMS18
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants
Abords vasculaires en pédiatrie
Pédiatrie
Coordonnateur :
Noella LODÉ (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Sébastien JULLIAND (Pédiatre) (Conférencier, Paris), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris)
Décrire les différentes voies d’abord veineuses utilisables chez l’enfant, en particulier la voie veineuse périphérique, la voie intra-osseuse et la voie ombilicale chez le nouveau-né à la naissance, dans le contexte de l’urgence hospitalière et pré-hospitalière et selon les situations cliniques : indications, contre-indications, procédures et précautions particulières de mise en place et de surveillance.
Exposer ces différentes techniques avec l’aide de mannequins ainsi que l’utilisation d’os de poulet pour la pose d’IO.
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Salle 352A |
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FC23
16:00 - 17:00
Flash communications
SCA ST+
Modérateur :
Nordine NEKHILI (Médecin) (Gonesse)
16:00 - 17:00
#33018 - FC23-01 Impact de l’heure du premier contact médical sur la morbi mortalité à 1 an chez les patients présentant un SCA ST+.
FC23-01 Impact de l’heure du premier contact médical sur la morbi mortalité à 1 an chez les patients présentant un SCA ST+.
Introduction : La morbi mortalité des syndromes coronariens aigus ST+ (SCA ST+) est corrélée au temps d’ischémie qui dépend des délais d’appel et de prise en charge du patient. La littérature est discordante sur l’impact de l’heure de prise en charge du patient sur la mortalité. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’impact d’une prise en charge initiale aux heures ouvrables ou non sur la mortalité à court et long terme chez les patients traités par angioplastie primaire.
Matériel et méthodes : La population de cette cohorte rétrospective multicentrique a été extraite du registre national « France PCI ». Les patients majeurs présentant un SCA ST+ <24h et ayant bénéficié d’une angioplastie coronaire entre Janvier 2014 et Décembre 2016 ont été inclus. Nous avons séparé les patients en 2 groupes : « heures ouvrables » défini par un premier contact médical (PCM) du lundi au vendredi entre 8 heures et 18 heures et « heures non ouvrables » défini par un PCM pendant la nuit, le week-end et les jours fériés. Notre critère de jugement principal était la mortalité toute cause à 1 an.
Résultats : 2409 patients ont été inclus, 969 (40,2%) en heures ouvrables et 1440 (59,8%) en heures non ouvrables. Les caractéristiques démographiques étaient comparables entre les 2 groupes en dehors de l’âge. Il n’y avait pas de différence de mortalité hospitalière ni à 1 an en analyse multivariée. On retrouvait un délai « Douleur thoracique-PCM » plus court en heures non ouvrables (161 minutes contre 180 minutes), et un délai « porte-guide » (porte étant la porte d'hôpital avec coronarographie) plus court en heures ouvrables (80 minutes contre 113 minutes), de ce fait le temps d’ischémie n’était pas significativement différent entre les 2 groupes.
Conclusion : Dans notre étude, la mortalité à 1 an chez les patients présentant un SCA ST+ traité par angioplastie primaire était similaire entre ceux pris en charge initialement en heures ouvrables et non ouvrables.
Julie DURIEZ (Caen)
16:00 - 17:00
#33098 - FC23-02 Plus faible recours à la filière optimale de prise en charge des SCA ST+ chez les femmes, les personnes âgées et les résidents en zone rurale.
FC23-02 Plus faible recours à la filière optimale de prise en charge des SCA ST+ chez les femmes, les personnes âgées et les résidents en zone rurale.
Introduction : La prise en charge des SCA ST+ est une urgence vitale, reposant en premier lieu sur l’appel au SAMU pour bénéficier d’un SMUR (filière optimale). L’objectif était d’identifier les facteurs individuels (sociodémographiques et cliniques des patients), contextuels (socioéconomiques du lieu de résidence), organisationnels (offre de soins) et structurels (équipements), associés au recours aux soins des patients SCA ST+.
Méthode : Cohorte rétrospective multicentrique de patients SCA ST+ inclus dans un registre régional entre janvier et décembre 2019. Analyse statistique : modèle logistique multinomial avec comme variable à expliquer le recours aux soins selon trois modalités : déclenchement SMUR, arrivée aux urgences après appel SAMU, arrivée aux urgences sans appel SAMU.
Résultats : Parmi les 1665 SCA ST+ inclus, 58% ont bénéficié d’un SMUR, 19% sont arrivés aux urgences après appel SAMU. Un antécédent de coronaropathie était associé à la filière optimale ; être une femme et être âgé étaient associés à une arrivée aux urgences après appel SAMU ; vivre en zone rurale était associé à une arrivée aux urgences sans appel SAMU.
Conclusion : Cette étude a permis d’identifier les profils de patients SCA ST+ pris en charge hors filière optimale. Des actions de sensibilisation sont nécessaires auprès des professionnels de la régulation pour réduire les inégalités d’âge ou de genre, et auprès des populations rurales pour encourager l’appel SAMU en cas de signes évocateurs.
aucun conflit d'intérêt
Sandrine DOMECQ (Bordeaux), Hasnae BEN-ROUMMANE, Elodie RICHARD, Mireille PLAS, Abdelkrim MOKDADI, Bertrand TAHON, Charles-Henri ROTH, Nathalie GOULOIS
16:00 - 17:00
#33278 - FC23-03 La prise en charge des SCA ST+ en pré-hospitalier : deux régions différentes mais mêmes constats.
FC23-03 La prise en charge des SCA ST+ en pré-hospitalier : deux régions différentes mais mêmes constats.
Introduction :
L’offre de soins et les caractéristiques urbaines sont très variables d’une région à l’autre et peuvent avoir un effet sur la prise en charge des patients victimes d’un SCA ST+. Nous avons souhaité décrire les délais de prise en charge de deux régions de France avec des caractéristiques géographiques d’accès aux soins différentes.
Méthode :
Inclusion : tous les patients inclus entre 2017 et 2021 dans deux registres régionaux exhaustifs de prise en charge des SCA ST+ de moins de 24h en pré-hospitalier.
Analyse : description des filières (SMUR primaire et secondaire après passage aux urgences) et des délais de prise en charge des SCA ST+ par filière et par région.
Résultats :
17237 patients ont été inclus (région 1 : 10534, région 2 : 6703) dont 74% pris en charge en primaire (région 1 : 77.8%, région 2 : 68.5%). En primaire, le délai médian de reperfusion (douleur-inflation) était de 182 min (région 1) et 184 min (région 2). En secondaire ce délai doublait (région 1 : 323 min, région 2 : 334 min). Les délais d’alerte (douleur-premier contact médical - PCM ; région 1 : 90 min, région 2 : 86 min) et de prise en charge (PCM-inflation ; région 1 : 85 min, région 2 : 89 min) étaient similaires en SMUR primaire.
Conclusion :
Les délais de prise en charge sont comparables entre ces deux régions géographiquement distinctes, avec le même constat de délais très allongés en secondaire.
Aurelie LOYEAU (Paris), Catherine PRADEAU, Sophie BATAILLE, Chancel NGOUNOU, Brice MOITEAUX, Paul CLAVERIES, Bruno TROGOFF, Yves LAMBERT
16:00 - 17:00
#33284 - FC23-04 Prise en charge des SCA ST+ : le temps perdu ne se rattrape plus… Etude TPRP .
FC23-04 Prise en charge des SCA ST+ : le temps perdu ne se rattrape plus… Etude TPRP .
Introduction
La prise en charge du SCA ST+ est une course contre la montre. Nous nous sommes demandé quel délai du retard imputable au patient (appel tardif au SAMU) ou celui imputable à la filière de soin avait l’impact le plus négatif sur le pronostic.
Méthodes
Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires) par 39 SMUR.
Inclusion : tous les patients du registre de 2003 à 2021 avec décision de reperfusion par angioplastie.
Exclusion : secondaires.
Paramètres : démographie, délai d’appel (douleur-appel au SAMU), délai de reperfusion coronaire (premier contact médical – angioplastie) et mortalité hospitalière.
Critère de jugement : mortalité hospitalière.
Analyse : régression logistique des délais discrétisés par quartiles (test du ratio de vraisemblance).
Résultats
25.513 patients ont été inclus (sur 42.224 patients du registre) : 20.229 (79%) hommes et 5.284 (21%) femmes. Age médian : 59 (51-71) ans. Le délai médian d’appel était de 74 (29-200) min. Le délai médian de reperfusion était de 90 (74-110) min. La mortalité était de 4.6% (988). L’augmentation du délai de reperfusion augmente la probabilité de décès (Tableau)
Conclusion
Une reperfusion rapide ne compense pas un appel tardif. Education des patients et des médecins et fluidification de la filière sont les clés de la réduction de mortalité des patients avec un SCA ST+.
Simon-Pierre CORCOSTEGUI (Paris), Brice MOITEAUX, Fadhila IRBOUH, Sophie BATAILLE, Roger KADJI KALABANG, Lionel LAMHAUT, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
16:00 - 17:00
#33291 - FC23-05 Secondaire pour un SCA ST+ & accessibilité de l’angioplastie – Etude ACANGE .
FC23-05 Secondaire pour un SCA ST+ & accessibilité de l’angioplastie – Etude ACANGE .
Secondaire pour un SCA ST+ & accessibilité de l’angioplastie – Etude ACANGE
Introduction
Le nombre de transferts secondaires pour SCA ST+ ne diminue pas dans notre région de 12 millions d’habitants avec 8 SAMU, 40 SMUR et 36 salles de coronarographie. Nous nous sommes demandé si l’offre de soins inéquitablement répartie en était la cause.
Méthodes
Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires).
Inclusion : tous les patients du registre avec transfert secondaire de 2014 à 2021.
Exclusion : primaires.
Paramètre : démographie, délai de prise en charge (douleur-arrivée SMUR secondaire), nombre de salles de coronarographie par million d’habitants dans le département et mortalité hospitalière.
Critère de jugement : taux de secondaires.
Analyse : corrélation de Spearman entre le taux agrégé de transferts secondaires à l’échelle départementale et le nombre de salles de KT par million d’habitants.
Résultats
9.654 patients ont été inclus (sur 19.080 patients du registre) : 3.223 (76%) hommes et 1.022 (24%) femmes. Age médian : 60 (51-71) ans. Délai de prise en charge : 245 (139-460) min. Taux de transferts secondaires statistiquement étroitement corrélé (R2=0,8 ; p=0,02) à la densité départementale en salles de coronarographie (Figure).
Conclusion
L’accessibilité de la coronarographie participait significativement à l’augmentation du nombre de secondaires pour SCA ST+.
Roger KADJI KALABANG (Melun), Marine SCANNAVINO, Aurelie LOYEAU, Daouda BA, Lionel LAMHAUT, François DUPAS, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
16:00 - 17:00
#33294 - FC23-06 Analgésie dans le SCA ST+ - Traiter le mal pour le mâle : ce n’est pas suffisant !
FC23-06 Analgésie dans le SCA ST+ - Traiter le mal pour le mâle : ce n’est pas suffisant !
Introduction
L’analgésie est une priorité dans la prise en charge du SCA ST+. Elle est rendue complexe par les incertitudes quant à la balance bénéfice risque du traitement par la morphine. Par ailleurs, les femmes bénéficient moins souvent d’une analgésie que les hommes. Nous avons souhaité savoir si les femmes avaient été victimes d’une oligo-analgésie en raison de la problématique de l’analgésie dans le SCA ST+.
Méthodes
Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ <24h pris en charge en préhospitalier
Inclusion :patients du registre de 2015 à 2021
Exclusion : secondaires
Paramètre : démographie, délai de prise en charge (douleur-premier contact médical), analgésie (morphine, paracétamol, autre ou aucune), décision de reperfusion et mortalité hospitalière
Critère de jugement : taux d’analgésie dont morphinique
Analyse : chi2
Résultats
12193 patients ont été inclus. Age médian: 61.3 (52.9-72.2) ans. 9414 (78%) hommes et 2676 (22%) femmes. Le délai médian de prise en charge était de 90 (51-193) min. Le taux d’analgésie était de 8392 (69%). L’analgésie reposait sur la morphine dans 4090 (53%) cas, le paracétamol dans 5881 (77%) cas, un autre médicament dans 202 (3%) cas. Les femmes recevaient moins souvent une analgésie morphinique ou non (Tableau). Le taux de décision de reperfusion coronaire était significativement moins élevé chez les femmes: 93.8% vs 96.4%; p=<0,01. La mortalité était significativement plus élevée: 7.5% vs 3.66%; p<0,01.
Julian MORO (LE CHESNAY), Brice MOITEAUX, Hakim BENAMER, Marine SCANNAVINO, Matthieu HANF, François DUPAS, Frédéric LAPOSTOLLE, Yves LAMBERT
16:00 - 17:00
#33295 - FC23-07 Des urgentistes attentifs au cœur des femmes ! Traitements anti-agrégant et anti-coagulant du SCA ST+ de la Femme. Etude SCAF.
FC23-07 Des urgentistes attentifs au cœur des femmes ! Traitements anti-agrégant et anti-coagulant du SCA ST+ de la Femme. Etude SCAF.
Introduction
Les femmes avec un SCA ST+ ont une mortalité supérieure aux hommes (Benamer, EuroIntervention. 2016). Une des raisons est que les traitements sont moins souvent mis en œuvre. Nous avons souhaité vérifier que ce n’était pas le cas chez nous !
Méthodes
Source : registre régional incluant tous les SCA ST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires) par 8 SAMU.
Inclusion : tous les patients du registre de 2015 à 2021.
Exclusion : secondaires.
Paramètre : démographie, délai de prise en charge (douleur-premier contact médical), décision de reperfusion, anti-agrégant (aspirine, clopidogrel, ticagrelor, prasugrel, autre ou aucun), anti-coagulant (HBPM, HNF, autre ou aucun) et mortalité hospitalière.
Critère de jugement : taux de traitements anti-agrégant et anti-coagulant.
Analyse : tests de Wilcoxon, Mann Withney, chi-deux.
Résultats
12.090 patients inclus : 9.414 (78%) hommes et 2.676 (22%) femmes. Age médian : 61 (52-72) ans.
Délai médian de prise en charge : 90 (51-193) min.
Taux de traitements anti-coagulant et anti-agrégant plaquettaires ne différait pas significativement entre les hommes et les femmes – alors que délais de prise en charge et décisions de reperfusion différaient (Tableau).
Conclusion
Les femmes n’étaient pas sous-traitées par anti-agrégant et anti-coagulant dans notre région. Elles étaient néanmoins prises en charge plus tard, bénéficiaient moins souvent d’une décision de reperfusion et avaient une mortalité plus élevée.
Gaëlle LE BAIL (Garches), Daniel JOST, Marina LAFAY, Roger KADJI KALABANG, Sophie BATAILLE, Thévy BOCHE, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
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"Jeudi 08 juin"
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16:00 - 17:00
Flash communications
Scores et biomarqueurs
Modérateur :
Benoit VIAULT (PHC) (Toulouse)
16:00 - 17:00
#33067 - FC24-01 PrecarED score : Développement par la méthode Delphi d’un score de repérage des patients consultant au service d’accueil des urgences du chu d’Angers nécessitant une évaluation par un assistant de service social.
FC24-01 PrecarED score : Développement par la méthode Delphi d’un score de repérage des patients consultant au service d’accueil des urgences du chu d’Angers nécessitant une évaluation par un assistant de service social.
Introduction : L’accès aux soins des patients en situation de précarité est un enjeu de santé publique pour lequel les services d’urgences sont en première ligne. Il s’agit parfois du seul contact avec le système de santé qu'un patient aura Le repérage de ces patients est fondamental pour proposer une intervention sociale dans le but de favoriser l’accès aux droits commun. Ce repérage est complexe et nécessite des outils adaptés à la médecine d’urgence. L’objectif de ce travail est de proposer un score qui permette de déterminer l’indication d’un rendez-vous avec un travailleur social, et d’estimer le délai de ce rendez-vous, parmi les patients consultant au SAU.
Méthode : L’objectif était d’obtenir un consensus parmi un panel d’experts dans le domaine de la précarité en santé, issus de de plusieurs disciplines. Nous avons utilisé la méthode Delphi, consistant en des tours de réponse répétés à un questionnaire jusqu'à obtenir un accord, défini par plus de 75% de réponses concordantes. Les items à évaluer étaient issus d'une liste préliminaire comprenant 52 propositions, liste élaborée par un comité scientifique à partir d'une revue de littérature. Les experts devaient évaluer leur pertinence en tant qu’indicateur de précarité chez un individu. L’objectif principal était de définir un score de dépistage de la précarité, sous réserve d’avoir un accord entre les experts sur chaque item.
Résultats : Quatre tours de réponses ont été réalisés entre mai et octobre 2021. Un consensus a été obtenu sur l’ensemble des items à évaluer. Le score final couvrant tous les grands domaines de la précarité comporte 5 items majeurs, et 8 items mineurs. Il propose également une règle d’adressage à un rendez-vous avec un ASS, et des recommandations sur le délai maximum de ce rendez-vous.
Discussion : La validité externe du score est satisfaisante en comparaison avec la littérature. L’obtention d’un consensus d’experts avant la réalisation d’études statistiques semble aujourd’hui être la méthodologie la plus pertinente dans la création d’un score.
Conclusion : Cette étude a permis la construction d’un score de repérage de la précarité parmi les patients consultant aux urgences. La deuxième partie du travail sera une étude multicentrique prospective, afin d'évaluer sa pertinence, en termes de sélection des patients à adresser à un ASS et de délais proposés, et d'affiner le score par une analyse statistique.
Aucun
Matthieu LE GUERN (ANGERS), Aurore ARMAND, Clotilde ROUGÉ-MAILLART, Delphine LEMAITRE, Dominique SAVARY, Delphine DOUILLET
16:00 - 17:00
#33123 - FC24-02 Développement et validation d’un score pour guider la prise en charge ambulatoire de l’intoxication aux champignons : analyse rétrospective des expositions déclarées aux Centres Anti-Poison français.
FC24-02 Développement et validation d’un score pour guider la prise en charge ambulatoire de l’intoxication aux champignons : analyse rétrospective des expositions déclarées aux Centres Anti-Poison français.
Introduction : L’objectif était de développer et valider un score pour aider les médecins à décider d’une prise en charge ambulatoire ou hospitalière des patients suspects d’intoxication aux champignons en régulation médicale.
Méthodes : Étude rétrospective de la base de données nationale relatives aux intoxications aux champignons déclarées aux centres antipoison et toxicovigilance. Les critères de jugement étaient la décision d’hospitalisation, l’admission en réanimation et le décès. Trois méthodes ont été utilisées pour construire le modèle : consensus d’experts, random forest, elastic-network puis le score a été optimisé par regroupement de variables et par analyse de sensibilité.
Résultats : L’analyse a porté sur 9631 dossiers. Le score final comprend 2 critères majeurs (signe de détresse neurologique ou de déshydratation) et 4 critères mineurs (antécédents d’insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique/cirrhose, délai ingestion-symptômes > 6h, signes digestifs persistants et incoercibles, âges extrêmes <6 ans et >75 ans). Le score est positif avec 1 critère majeur ou 2 mineurs. Ses performances selon les critères de jugement sont données dans le tableau 1.
Discussion : Cette étude basée sur des données réelles larges nationales montre une performance intéressante en faveur d’un surtriage.
Conclusion : Ce score créé pour aider à réguler des patients suspects d’intoxication aux champignons semble prometteur et nécessite une validation prospective pour être utilisé en pratique.
Cyrielle HOUALARD (Le Mans), Delphine DOUILLET, Jérémy LECOT, Chloé BRUNEAU, Alexis DESCATHA
16:00 - 17:00
#33172 - FC24-03 Valeur pronostique de l’élévation de la troponine à l’admission et durant l’hospitalisation chez les patients atteints de la COVID-19.
FC24-03 Valeur pronostique de l’élévation de la troponine à l’admission et durant l’hospitalisation chez les patients atteints de la COVID-19.
Introduction : Chez les patients COVID19, la troponine à l’admission est un biomarqueur à visée pronostique. Mais peu d’études ont exploré sa valeur pronostique durant le suivi. Notre objectif est d’évaluer ses performances pronostiques pour la mortalité intra-hospitalière durant l’hospitalisation.
Matériels et méthodes : La troponine a été dosée de façon répétée à l’admission et durant le suivi des patients COVID-19, hospitalisés de janvier à juillet 2020. La valeur pronostique de la troponine pour le décès intra-hospitalier a été évaluée à l’aide de régressions logistiques, courbes ROC et modèles de Cox. L’étude a été validée par un comité d’éthique.
Résultats : Sur les 399 patients COVID19, 247 ont eu au moins deux dosages de troponine lors du suivi. Parmi eux, 80 (20%) sont décédés durant leur hospitalisation. Une troponine augmentée à l’admission était associée à une surmortalité (Hazard Ratio (HR) 2.59 (95%CI 1.56–4.28) ; p<0.01, fig.1A). Cette association était dose-dépendante (p<0.001, fig.1B). Afin d’évaluer la valeur prédictive de la variation de troponine au cours du temps (fig.1C et 1D), nous avons analysé le ratio (ROT) entre la valeur la plus élevée et celle à l’admission. Une augmentation de plus de 75% du ROT était associée à une surmortalité (p<0.05).
Conclusion : Chez les patients COVID19, la troponine semble être un biomarqueur pertinent à visée pronostique à l’admission, mais son dosage régulier durant le suivi ne semble pas avoir d’intérêt pronostique.
Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'intérêt concernant l'étude présentée.
Agathe BEAUVAIS (Paris), Nicolas GENDRON, Aurélien PHILIPPE, Benoît VEDIE, Marie-Anne LORIOT, Philippe JUVIN, David SMADJA, Richard CHOCRON
16:00 - 17:00
#33399 - FC24-04 Valeur pronostique du gradient alvéolo-capillaire/FiO2, saturation pulsée en oxygène/FiO2 et rapport Pa02/FiO2 pour prédire la mortalité chez les patients COVID.
FC24-04 Valeur pronostique du gradient alvéolo-capillaire/FiO2, saturation pulsée en oxygène/FiO2 et rapport Pa02/FiO2 pour prédire la mortalité chez les patients COVID.
Introduction : La pathologie SARS COV2 s’est avérée être une pathologie complexe à processus dynamique évolutif et à multiples facettes physiopathologiques et cliniques. La symptomatologie respiratoire souvent présente dans les séries a toutefois soulevé des théories de mismatch entre les rapports ventilation/ perfusion pulmonaires et une physiopathologie complexe pouvant inclure une vasculopathie capillaire.
Objectif : L’objectif de ce travail a été de comparer les valeurs pronostiques du Gradient alvéolocapillaire (GA-a), de la pression alvéolaire partielle en oxygène (P) et de la saturation pulsée (SpO2) rapportés à la fraction inspirée en oxygène afin d’éliminer le facteur confondant des conditions de prélèvement de la gazométrie (GDS) en termes de mortalité intra hospitalière.
Méthodes : Analyse rétrospective sur recueil prospectif de patients admis aux urgences pour infection COVID en cours d'explorations. Calcul des rapports GA-a/F, SpO2/F et P/F sur les données cliniques et gazométriques immédiats à l’admission. Etude de la mortalité à J7(MJ7). Analyse univariée, des cut-offs et des courbes ROC ( Area under the curve AUC, Intervalle de confiance 95% et p).
Résultats : Inclusion de 667 patients. Genre-ratio= 1,25. Age moyen 64 ans +/-14 ans. Mortalité intra hospitalière 42,7%(n=285). Caractéristiques GDS n(%) : Alcalémie 519(78) ; Hypocapnie 574 (86) ; GA-a>60 mmHg :424(63) ;P/F <200 :261 (39). Analyse univariée MJ7 [OR ; IC(95%) ; p]: [GA-a/F >=280 =4,88 ;[3,37-7] <0,001] ; [P/F<200= 5 ;[3,58-7] <0,001] ; [SpO2/F < 420;[3,9-8,6] <0,001].Analyse ROC [ AUC ;IC(95%) ;p] =[(GA-a/F) :0,726 ;[0,688-0,765] ;<0,001], [(P/F) :0,734 ;[0,695-0,773] ;<0,001] ; [(SpO2/F) :0,715 ;[0,677-0,754] ;<0,001].
Conclusions : Gradient A-a/F, SpO2/F et P/F ont été statistiquement différents entre décédés et survivants et ont été comparables en termes de valeur pronostique pour prédire la mortalité intra hospitalière en matière de COVID. Toutefois Un GA-a plus élevé que dans les insuffisances respiratoires aiguës classiques laisse supposer une physiopathologie différente de l'hypoxémie en cas de COVID.
Hamed RYM, Sana TABA (Paris), Amal OUSSAIFI, Imen MEKKI, Aymen ZOUBLI, Rim DHAOUEDI, Maaref AMEL, Hanene GHAZALI
16:00 - 17:00
#33406 - FC24-05 La valeur pronostique du 'National Early Warning Score 2' Chez les patients admis aux urgences pour sepsis et état de choc septique.
FC24-05 La valeur pronostique du 'National Early Warning Score 2' Chez les patients admis aux urgences pour sepsis et état de choc septique.
Introduction :
L’outil de dépistage précoce le plus couramment utilisé pour la détection des patients à mortalité élévé admis pour sepsis et état de choc septique était The Quick Sepsis Related Organ Failure Score (q SOFA ). Des études récentes ont suggéré l'utilisation de The National Early Score 2 ( NEWS 2 ) pour le triage et la détection des patients à risque de complications et de mortalité.
Objectif :
Déterminer la valeur pronostique du score NEWS 2 chez les patients admis aux urgences pour sepsis et état de choc septique
Méthodes :
Il s’agit d’une étude prospective observationnelle descriptive et monocentrique menée sur une période de 1 ans. Ont été inclus les patients âgés de 18 ans et plus admis aux urgences pour un sepsis ou un état de choc septique. Les scores NEWS2 et q SOFA ont été calculés chez tous les patients. Une valeur seuille positive, à partir de la laquelle le risque de mortalité a été concidéré comme élévé, a été fixée à ≥ 5 pour le score NEWS 2 et ≥ 2 pour le score q SOFA . Le critère de jugement principal était la mortalité aux urgences. Une analyse par la courbe ROC a été réalisée.
Résultats :
Deux cents quatres patients ont été admis aux urgences avec un sexe ratio de 1,08 et . L’Age moyen est de 63 ans [18-94 ]. Parmi ces patients, 65 % était en sepsis et 35 % avaient un état de choc septique . Le score qSOFA moyen a été de 1,45 [0-3]. Un score NEWS2 moyen a été de 6,3 [0-16]. La mortalité intra- hospitalière a été observée chez 67 patients (34%) dont 57 patients avaient un score NEWS 2 ≥ 5 et 45 patients avaients un score qSOFA ≥ 2. L’aire sous la courbe ROC a montré que les scores NEWS 2 et le qSOFA ont une valeur prédective de mortalité avec respectivement (AUC= 0,708, p=0,000, [0,630-0,785]) et (AUC=0,713, p=0,000, [0,635-0,790]). Les valeurs des scores NEWS 2 ≥ 5 et qSOFA ≥ 2 avaient une valeur prédictive de mortalité avec respectivement (p=0,000, OR= 2,9, [1,63- 5,40]) et (p=0,001, OR= 1,9, [1,259- 2,916])
Conclusion :
La sensibilité d’un score NEWS 2 ≥ 5 était comparable à celle du score q SOFA ≥ 2 pour identifier les patients à risque de mortalité élévé chez les patients admis aux urgences pour sepsis et état de choc septique.
pas de conflit d'intérêt
Wided BAHRIA LASGHAR, Intissar BOUSSAID, Sabrine BLANCO (Bizerte, Tunisie), Dhekra HAMDI, Wiem DEMNI, Monia BOUSSEN, Nour Elhouda NOUIRA
16:00 - 17:00
#33408 - FC24-06 La dysnatremie comme facteur prédictif d’évolution défavorable et de morbi-mortalité dans l’infection COVID-19 chey la population gériatrique.
FC24-06 La dysnatremie comme facteur prédictif d’évolution défavorable et de morbi-mortalité dans l’infection COVID-19 chey la population gériatrique.
introduction: La dysnatrémie est un facteur prédicteur de mortalité chez les patients atteints de pneumopathie. Il existe peu de données sur l'incidence et l'impact pronostique de la concetration anormale chez les patients atteints de Covid-19. l'objective de ce travail est d'établir une relation entre la valeur du sodium sérique pendant l'hospitalisation avec les résultats cliniques y compris la mortalité, le recours à la ventilation mécanique et l'insuffisance rénale aigue.
Méthodes: il s'agit d'une étude rétrospective incluant tous les patients agés de plus que 65 ans dont le diagnosic de Covid-19 a été confirmé ey ayant ncessité une hospitalisation dans le sevice des urgences sur une période de 10mois. On a évalué l'association de la dysnatrémie (sodium sérique <135 ou >145 mmol/l , respectivement pour hyponatrémie et hypernatrémie ) avec la mortalité chez les patients hospitalisés ainsi que le recours à la ventilation mécanique .
résultats: l'étude a inclus 164 patients avec un age moyen a 75 ans. A l'admission , 36,1% des patients étaient en hyponatrémie principalement dus à une hypovolémie, et 4,9% à une hypernatrémie. les comorbidités les plus courantes sont (%): hypertension(45,7%), diabéte(25%),l'insuffisance rénale aigue(IRA) (16,4 %), l'asthme (11,9 %), les cardiopathies ischémiques (11,3 %), les maladies cardiovasculaires (8,6 %), l'arythmie (8,6 %). et cancer (8%). La mortalité globale était de 38,4%. L'hyponatrémie à l'admission est associée à un risque de décès multiplié par 3,3 (IC à 95 %, 1,55-6,71 ; P = 0,002). L'hyponatrémie à l'admission était liée à une multiplication par 2,18 de la probabilité d'avoir besoin d'une assistance ventilatoire (IC à 95 %, 1,34-3,45, P = 0,0011). L'hypernatrémie n'était pas un facteur de risque de mortalité hospitalière. Les valeurs de sodium n'étaient pas associées au risque d'IRA et à la durée du séjour à l'hôpital.
Conclusion : Des taux de sodium anormaux pendant l'hospitalisation sont des facteurs de risque de mauvais pronostic, l'hyponatrémie et l'hypernatrémie étant respectivement associées à un risque accru de décès et d'insuffisance respiratoire. Les valeurs de sodium sérique pourraient être utilisées pour la stratification des risques chez les patients atteints de COVID-19.
Caird FI, Andrews GR, Kennedy RD : Effect of posture on blood
pressure in the elderly : Br Heart J 1973 ; 35 : 527-30
Miller M, Hecker MS, Friedlander DA, Carter JM : Apparent
idiopathic hyponatremia in an ambulatory geriatric population.
J Am Geriatr Soc 1996 ; 44 : 404-8
Miller M : Hyponatremia : Age-related risk factors and therapy
decisions. Geriatrics 1998 ; 53 : 32-3, 37-8, 41-2 passim
Miller M, Morley JE, Rubenstein LZ : Hyponatremia in a nursing
home population. J Am Geriatr Soc 1995 ; 43 : 1410
Houyem ZOUARI (tunisia, Tunisie), Safia OTHMENI, Marouane SANAI, Nesserine FETIRICH, Hana HEDHLI, Sarra JOUINI
16:00 - 17:00
#33446 - FC24-07 Etude du score NEWS II (New England Warning Score) en tant que score de triage des patients à l'accueil des urgences adultes.
FC24-07 Etude du score NEWS II (New England Warning Score) en tant que score de triage des patients à l'accueil des urgences adultes.
Introduction : La récurrence des vagues épidémiques plonge très régulièrement sous tension les services d’accueil des urgences (SAU) et remet en cause le système de triage des patients qui est difficile, subjectif et chronophage. L’objectif principal de ce travail était de comparer la capacité des scores : National Early Warning Score 2 (NEWS2), French Emergency Nurses Classification in Hospital triage (FRENCH) et la Classification Infirmière des Malades aux Urgences (CIMU) à prédire l’orientation des patients adultes à l'accueil du SAU en Salle d’Accueil des Urgences Vitales (SAUV).
Matériels et Méthode : Cette étude observationnelle prospective multicentrique réalisée de manière perlée du 23 février au 22 août 2021 a permis d’inclure 1343 patients.
Résultats : Les Area Under the Curve – Receiver Operating Characteristic (AUC-ROC) des scores NEWS2, FRENCH et CIMU des 66 patients admis à la SAUV (4,9%) étaient respectivement de 0,77 [IC 95% ; 0,70 ; 0,84] (p<0,001) ; 0,81 [IC 95% ; 0,76 ; 0,86] (p<0,001) et 0,82 [IC 95% ; 0,77 ; 0,86] (p<0,001). La comparaison des AUC-ROC pour ces trois scores ne montrait pas de différence significative. Les AUC-ROC des scores NEWS2, FRENCH et CIMU des 313 patients hospitalisés (23,31%) étaient respectivement de 0,74 [IC 95% ; 0,71 ; 0,77] (p<0,001) ; 0,66 [IC 95% ; 0,63 ; 0,69] (p<0,001) et 0,65 [IC 95% ; 0,62 ; 0,68] (p<0,001). La comparaison des AUC-ROC du score NEWS2 versus FRENCH, puis NEWS2 versus CIMU montrait une différence significative pour la prédiction des hospitalisations (p<0,001) en faveur du score NEWS2.
Discussion : La présence des investigateurs à l’accueil des SAU a permis de limiter les données manquantes dont la fréquence respiratoire, trop rarement mesurée, qui est indispensable pour le calcul du NEWS2 et qui s’est avérée être le point clé pour le repérage des patients graves et à risque d’hospitalisation. Ce score semblerait performant pour prédire l’hospitalisation des patients à la sortie du SAU, et ce dès le tri initial, ce qui paraît indispensable dans le contexte actuel de saturation répétée des SAU.
Conclusion : Le score NEWS2 paraît prometteur grâce à sa simplicité, sa rapidité d’utilisation et son objectivité. Sa reproductibilité à tout moment et par tous les professionnels de santé semble être un atout indispensable. Son utilisation en pré hospitalier pour le tri et l’orientation, et en intra hospitalier pour réévaluer un même patient semble être une des possibilités prometteuse pour ce score.
ASTELLAS PHARMA convention 12 décembre 2017 Hospitalité Non renseigné Non Détails
ASTELLAS PHARMA avantage 12 décembre 2017 Autre 16€ Non Détails
Octapharma France avantage 22 novembre 2018 Autre 37€ Non Détails
MYLAN MEDICAL SAS avantage 6 décembre 2018 Autre 45€ Non Détails
SANOFI AVENTIS FRANCE avantage 29 mai 2019 Autre 17€ Non Détails
SANOFI AVENTIS FRANCE convention 29 mai 2019 Hospitalité Non renseigné Non Détails
TELEFLEX MEDICAL SAS avantage 12 juin 2019 Autre 19€ Non Détails
BRISTOL-MYERS SQUIBB avantage 6 novembre 2018 Autre 19€ Non Détails
ASPEN FRANCE avantage 19 juin 2019 Autre 15€ Non Détails
Justine PUNTURO (Marseille), Vanessa MEYNIER, Antoine ROCH, Mohamed BENHARIRA, Aurélia BORDAIS, Nicolas PERSICO
16:00 - 17:00
#33453 - FC24-08 Validation extrinsèque du score de mortalité 4C chez les patients hospitalisés atteints de la Covid-19.
FC24-08 Validation extrinsèque du score de mortalité 4C chez les patients hospitalisés atteints de la Covid-19.
Introduction:
La présentation clinique et l'évolution du COVID-19 chez les patients sont très variables, ce qui rend difficile pour les cliniciens le triage des patients et la détermination de leur risque pronostique.
Méthodes:
Il s'agit d'une étude de cohorte observationnelle rétrospective. L'étude a inclus les dossiers médicaux de tous les patients adultes ayant une infection confirmée par le COVID-19 et qui ont été hospitalisés entre juillet 2020 et décembre 2021. Un cas confirmé de COVID-19 était défini par un dosage positif de la transcriptase inverse-PCR (RT-PCR) d'un écouvillon nasopharyngé associé à des manifestations cliniques compatibles. Les variables ont été extraites par une combinaison d'exportation automatisée et d'examen manuel des dossiers. Les dossiers électroniques incomplets ont été exclus de l'analyse. Nous avons examiné la validité du score 4C pour pronostiquer la mortalité hospitalière en utilisant l'aire sous la courbe caractéristique d'exploitation du récepteur (AUC) avec des intervalles de confiance à 95 % calculés par bootstrapping.
Résultats:
Nous avons inclus 2155 patients qui ont consulté le service des urgences pour une dyspnée aiguë et qui ont été hospitalisés avec le diagnostic d'infection à Covid-19, parmi lesquels 325 (15,1%) sont décédés à l'hôpital. L'âge médian était de 61 ans et 1192 individus (55,3%) étaient des hommes.
- Mortalité observée par groupes de risque du score 4C
Ensemble (n=2155) Décès (n=325)
Faible (0-3), n (%) 451, (20,9) 2, (0,6)
Intermédiaire (4-8), n (%) 702, (32,6) 30, (9,2)
Élevé (9-14), n (%) 845, (39,2). 180, (55,4)
Très élevé (>=15), n (%) 157, (7,3) 113, (34,8)
- Sensibilité et spécificité du score 4C
L'aire sous la courbe ROC (receiver operating characteristic) du score pronostique 4C est de 0,86, IC (0,84-0,88) pour la mortalité hospitalière.
Conclusion:
Le modèle 4C, un score de stratification du risque basé sur huit paramètres facilement disponibles, a montré une grande capacité de discrimination dans une large cohorte de patients atteints de Covid-19.
Shaima MOHAMMAD ABDULLAH, Khaoula BELHADJ ALI, Haythem AYACHI (Monastir, Tunisie), Adel SEKMA, Samir NOUIRA
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AMS22
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants
Immobilisation du membre supérieur en résine
Traumatologie
Coordonnateur :
Jean-Jacques BANIHACHEMI (Coordonnateur, Grenoble)
Conférenciers :
Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble), Remi DEWEZ (infirmier) (Conférencier, Grenoble)
Connaitre les techniques d’immobilisations avec de la résine pour un traumatisme du poignet et du pouce.
Savoir réaliser une immobilisation pour le poignet en résine rigide et une immobilisation du pouce en résine souple.
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CMS09
16:00 - 17:00
Conférence Médico-Soignants
Annonce d'une mauvaise nouvelle
Communication, Jeunes
Modérateurs :
Carla DE STEFANO (psychologue) (Bobigny), Xavier EYER (Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur :
Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Annonce du décés d'un patient, quels mots et quelle attitude faut il employer avec les proches en fonction des circonstances. Découverte d'une pathologie grave aux urgences , faut il annoncer le diagnostic aux urgences et comment l'annoncer au patient et à ses proches. Annonce d'une mauviase nouvelle en pédiatrie. Où et Comment aborder les parents , quelle information pour l'enfant. Comment dépister une réaction indadaptée lors de l'annonce d'une mauvaise nouvelle
16:00 - 17:00
Le décès.
Marion DOUPLAT (Médecin) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:00
La maladie grave.
Aurore ARMAND (médecin) (Conférencier, Angers)
16:00 - 17:00
En pédiatrie.
Laure DE SAINT BLANQUAT (Conférencier, Toulouse)
16:00 - 17:00
Comment dépister une réaction pathologique ?
Nathalie PRIETO (médecin) (Conférencier, Lyon)
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Salle Maillot |
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"Jeudi 08 juin"
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AMS29 B
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants
Conduite à tenir durant la première demi-heure après une fusillade
Pathologie circonstancielle
Coordonnateur :
Yann DANIEL (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Yann DANIEL (Médecin) (Conférencier, Paris), Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris), Bernard POUZOULET (Conférencier, Versailles), Emeric ROMARY (Médecin urgentiste GIGN) (Conférencier, Paris)
Rappeler brièvement les priorités de la prise en charge spécifique des traumatismes balistiques et les difficultés rencontrées par les premières équipes de secours en contexte incertain.
En jouant 2 scénarios, mettre en application le rôle du centre de réception des appels et celui de la première équipe médicale sur le terrain incluant les aspects organisationnels, la conduite du triage et la réalisation de gestes thérapeutiques simples sur 6 blessés
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Salles 221-222-223 |
17:00 |
"Jeudi 08 juin"
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SIS01
17:00 - 18:00
Session Interactive
Quiz : les pièges de l'ECG.
Modérateur :
Emeline DELON (infirmière) (Nîmes)
Coordonnateur :
Sébastien BATRANCOURT (Coordonnateur, Paris)
Conférencier :
Hélène DEHAUT (IDE) (Conférencier, Lille)
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Salle 243 |
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"Jeudi 08 juin"
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FC25
17:00 - 18:00
Flash communications
Situations sanitaires exceptionnelles
Modérateur :
Laurent GABILLY (médecin) (Lyon)
17:00 - 18:00
#32920 - FC25-01 AMELIORATION DE LA GESTION LOGISTIQUE D’UN POSTE SANITAIRE MOBILE NIVEAU 2 (PSM 2) DANS UN CHU.
FC25-01 AMELIORATION DE LA GESTION LOGISTIQUE D’UN POSTE SANITAIRE MOBILE NIVEAU 2 (PSM 2) DANS UN CHU.
Introduction
Le PSM 2 est un dispositif projetable sur le site d’une situation sanitaire exceptionnelle permettant la prise en charge de 500 victimes. Ces PSM 2 sont répartis dans 24 établissements de santé en France métropolitaine et outre-mer. Ces PSMs doivent être composé de produits : médicaments (MED) non périmés et de dispositifs médicaux (DM) fonctionnels. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer l’impact financier d’une organisation menant à la réintégration des produits dans les services de soins de l’établissement avant péremption ou obsolescence.
Matériel et méthodes
Etude mono-centrique observationnelle. Avant Octobre 2020, tous les produits périmés ou obsolètes étaient détruits. Nous avons analysé deux périodes après mise en place de la procédure : Période 1 (Octobre 2020 à Octobre 2021), et Période 2 (Octobre 2021 à Octobre 2022) durant lesquelles a été mis en place l’informatisation des produits, la formation d’une équipe pharmaceutique SSE (EQSSE) composée du Pharmacien responsable SSE (PHSSE), de 2 préparateurs en pharmacie et implication du personnel du SMUR. L’objectif était le retour immédiat des produits périmants dans l’année sur la pharmacie pour être réintégrés au stock de l’établissement.
Résultats
Durant la période 1, 110 produits (71 (65%) MEDs et 39 (35%) DMs) ont été réintégré, 160 produits (113 (71%) MEDs et 47 (29%) DMs) pour la période 2. Cela représente au total 13436 MEDs (53%) et 11913 DMs (47%) sur le période 1 et 23763 MED (58%) et 16967 DM (42%) sur la période 2. Sur la période 1 le coût des produits réintégrés représentait 15706 euros et 21147 euros sur la période 2. Soit un gain total de 36853 euros sur les deux années.
A des fins de facilitation logistique, les équipes SMUR ont systématiquement été impliquées à partir d'octobre 2020.
Conclusion
La mise en place d’une équipe multidisciplinaire a permis de réaliser des économies par la réintégration de plus de produits du PSM2 dans le stock d’établissement. Cette organisation permet la sensibilisation des équipes du SMUR et de la pharmacie à la composition des lots PSM2 et plus largement aux moyens tactiques du dispositif ORSAN (Organisation de la réponse du système de santé en situation sanitaires exceptionnelles). Au-delà de l’aspect financier, cette nouvelle organisation permet une communication Pharmacie-SMUR.
aucun
Marion LAUREAU (MONTPELLIER), Damien PERIER, Clemence FAUS, Nicolas TERRAIL, Maxime VILLIET, Xavier BOBBIA
17:00 - 18:00
#32959 - FC25-02 Connaissance des outils de réponse à la gestion des Situation Sanitaires Exceptionnelles (SSE) au sein d’un service d’urgences et d’un Service Mobile d’Urgences et de Réanimation (SMUR).
FC25-02 Connaissance des outils de réponse à la gestion des Situation Sanitaires Exceptionnelles (SSE) au sein d’un service d’urgences et d’un Service Mobile d’Urgences et de Réanimation (SMUR).
Introduction
Une SSE est définie par tout événement conjoncturel qui va impacter l’offre de soins et requérir son adaptation. La réponse du système de santé face aux SSE est planifiée par des dispositifs nationaux dont la connaissance est essentielle pour une réponse optimale. L’objectif principal était d’évaluer les connaissances sur les SSE, les outils logistiques et stratégiques auprès des équipes SMUR et des urgences de notre CHU. L’objectif secondaire était d’évaluer leurs attentes de formations internes au service.
Matériel et Méthode
Étude observationnelle monocentrique transversale. Envoi d’un questionnaire anonyme via Googleform aux équipes médicales, paramédicales des urgences adultes et SMUR de notre CHU en novembre 2022.
Résultats
84 personnes ont répondu : 39 (47%) médecins urgentistes, 5 (6%) docteurs juniors, 3 (4%) Infirmiers Anesthésistes Diplômés d’État (IADE) SMUR, 7 (9%) Infirmiers Diplômés d’Etat (IDE) SMUR, 11 (13%) ambulanciers SMUR, 11 (13%) IDE urgences. 15 (18%) répondeurs ne savaient pas ce que signifie l’acronyme SSE. 24 (29%) répondeurs connaissaient dans sa totalité l’organisation du service lors du déclenchement du plan blanc (PB), 43 (51%) partiellement et 17 (20%) pas du tout. 21 (33%) répondeurs ne savaient pas que notre centre détenait un Poste Sanitaire Mobile de niveau 2 (PSM2), 32 (39%) l’avaient déjà manipulé. 44 (53%) répondeurs n’avaient participé à aucune formation en lien avec les SSE au cours des 4 dernières années. 42 (50%) avaient déjà participé à un exercice de terrain et 64 (77%) avaient été formé à l’habillage NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique, Chimique). L’ensemble du personnel interrogé (84, 100%) était en faveur de formations régulières : 74 (88%) sur le risque NRBC, 58 (71%) sur l’organisation du PB, 50 (61%) sur l’organisation pré hospitalière ORSEC NOVI (Organisation de la Réponse de la Sécurité Civile, Nombreuses Victimes), 47 (57%) sur la présentation et manipulation du lot PSM2. Ces formations seraient nécessaires 1 fois par an pour 30 (37%) des participants, 1 fois par semestre pour 44 (54%), et 1 fois par mois pour 8 (10%).
Conclusion
Cette étude met en évidence une disparité de connaissances sur la gestion des SSE dans notre service et un besoin de formation. Nos équipes souhaitent améliorer leurs connaissances via des formations régulières et des mises en pratiques plus fréquentes. En conséquence, nous travaillons sur l’organisation de ces formations et sur la création d’un PSM fictif.
aucun
Damien PERIER (Montpellier), Marion LAUREAU, Clemence FAUS, Cecile AUDRY, Xavier BOBBIA
17:00 - 18:00
#33017 - FC25-03 25 ans de manifestations dans le plus stade de France. Quels enseignements dans la perspective des jeux olympiques de 2024 ? Etude STAJO.
FC25-03 25 ans de manifestations dans le plus stade de France. Quels enseignements dans la perspective des jeux olympiques de 2024 ? Etude STAJO.
Introduction
Le plus grand stade de France a ouvert il y a 25 ans. Il sera le site de référence des compétitions des Jeux Olympiques de 2024. Identifier les situations à risque de forte activité médicale constitue donc un enjeu majeur.
Méthodes
Inclusion : tous les évènements s’étant déroulé dans le stade depuis son ouverture (1998).
Exclusion : huis clos (COVID) et évènements sans activation du PC donc sans présence du SAMU (médecin régulateur + ARM).
Paramètres : évènement par type : football, rugby, concert / spectacle, athlétisme, sport mécanique, autre ; nombre de spectateurs, de personnes vues à infirmerie et de transports médicalisés.
Critères de jugement : (1) personnes vues à infirmerie et (2) transports médicalisés.
Résultats
Sur 480 manifestations, 459 (96%) étudiées : football : 176 (37%), rugby : 146 (30%), concert / spectacle : 118 (25%), athlétisme : 31 (6%), sport mécanique et autre 10 (2%).
Spectateurs : total : 30.012.0421 ; médiane : 72.057 (56.825-78.500).
Personnes vues à infirmerie : 20.672 ; médiane : 29 (15-59) ; plus de 100 dans 45 (10%) cas. Maximum pour les concerts puis l'athlétisme (Figure).
Transports médicalisés : 112 ; médiane : 0 (0-0) ; plus de 1 dans 16 (3%) cas.
Aucune corrélation entre nombre de spectateurs et de personnes vues à infirmerie (R2=0,02) ou de transports médicalisés (R2=0,04).
Conclusion
Le type d’évènement déterminait l’activité médicale plus que le nombre de spectateurs (toujours élevé). Les transports médicalisés étaient anecdotiques.
Sheila GASMI (BOBIGNY), Philippe MORLAIN, Sabrina HAMZAOUI, Zakia HELLEC, Tomislav PETROVIC, Erick CHANZY, Frédéric ADNET, Frédéric LAPOSTOLLE
17:00 - 18:00
#33226 - FC25-04 L'escape game médical : un nouvel outil pédagogique en formation continue aux gestes et soins d'urgence en situations sanitaires exceptionnelles.
FC25-04 L'escape game médical : un nouvel outil pédagogique en formation continue aux gestes et soins d'urgence en situations sanitaires exceptionnelles.
Introduction : La France doit faire face à de nouvelles menaces qui exposent nos SAMU à des situations sanitaires exceptionnelles (SSE).
Une méthode innovante a émergé dans le domaine de la pédagogie médicale : l’escape game.
Notre objectif est de tester sa pertinence comme méthode pédagogique dans le cadre de la formation continue en SSE, en mesurant l’acquisition des compétences techniques et non techniques à l'issue du jeu et leur maintien à trois mois.
Méthodes : Nous avons effectué une étude transversale et monocentrique, incluant 18 apprenants divisés en 2 groupes exerçant au SAMU/SMUR/SAU. Un groupe constitué de médecins, ambulanciers et infirmiers et un deuxième groupe constitué d’infirmiers en formation DUSISC.
Nous avons créé un scénario sur le thème d’une tuerie de masse, d’une durée 1h30, composé de 6 énigmes correspondant toutes à un objectif pédagogique fixé par le ministère de la Santé. Nous avons évalué les apprenants avant le jeu, immédiatement après le jeu puis réévalué à trois mois, sur des compétences techniques et non techniques, recueilli leur satisfaction, puis mesuré l’évolution des notes entre les différentes périodes d’évaluation.
Résultats : La moyenne des notes du premier groupe a augmenté de 28,4% entre l’évaluation pré-test et l’évaluation post-test à trois mois (p < 0,001). Celle du deuxième groupe a augmenté de 17,4% (p<0,001). La note moyenne de satisfaction qu’ont attribuée les apprenants à ce dispositif de formation était de 4,8/5.
100% recommanderaient la formation à leurs collègues.
27,8% des apprenants ont exprimé le besoin d’une formation complémentaire.
Discussion : Un des points forts de notre étude est l’utilisation de méthodes d’évaluation standardisées qui font foi dans le domaine de la pédagogie médicale. La satisfaction des apprenants sur les différents aspects de la formation a été mesurée.
27,8% des étudiants expriment le besoin de bénéficier d’une formation complémentaire. Cela nous a amenés à nous interroger sur la qualité et l’exhaustivité de notre débriefing.
Conclusion : l’escape game médical est un outil pédagogique efficace en formation continue et permet le maintien de compétences techniques et non techniques à trois mois. C’est une méthode appréciée par les apprenants et génératrice de cohésion, permettant une adhésion forte à la formation. Il peut constituer en cela une réponse à l’enjeu de former des personnels de toutes catégories et aux fonctions très diverses à la médecine de catastrophe.
Romain BOUSSEMART (Papeete), Jacques LEVRAUT, Bertrand REMAUDIERE, Nicolas GALIANO
17:00 - 18:00
#33355 - FC25-05 Évaluation de l'intérêt de la vidéolaryngoscopie au cours de l'intubation oro-trachéale en tenue NRBC.
FC25-05 Évaluation de l'intérêt de la vidéolaryngoscopie au cours de l'intubation oro-trachéale en tenue NRBC.
Introduction : la menace NRBC est, à l’aune d’accueillir les futurs grands événements sportifs de 2023 et 2024 en France, et compte tenu du contexte géopolitique actuel, une préoccupation des services d’urgence intra et préhospitaliers. La réalisation de certains gestes comme l’intubation oro-trachéale (IOT) est plus difficile techniquement en équipements de protection individuels (EPI). Le but de ce travail est de déterminer si la réalisation d’une vidéo-laryngoscopie (VL) au cours de l’IOT en EPI augmente le taux de réussite au 1er essai.
Méthode : étude prospective sur mannequin adulte haute fidelité paramétré pour simuler une IOT difficile (grosse langue et raideur de nuque) comparant l’IOT avec une laryngoscopie directe (LD) et une IOT avec VL jetable (i-View™). Chaque médecin réalisait une LD puis une VL avec et sans EPI. L’ordre de réalisation des deux IOT avec ou sans EPI était randomisé. Le critère de jugement principal était la réussite de l’IOT au 1er essai. Les IOT étaient chronométrées.
Résultats : dix-neuf médecins ont participé à l’étude. Ils avaient en moyenne 42 ans et 14 ans d’expérience de smur. Ils avaient en moyenne déjà réalisé 77 LD et une seule VL sur patients. Sans EPI, la LD était réussie au 1er essai dans 89% (17/19) des cas et la VL dans 100% (19/19) des cas (p=0,48). Avec EPI, le taux de réussite était de 100% (19/19) des cas en LD et de 95% (18/19) des cas en VL (p=1). Les temps moyens d’IOT sans EPI étaient de 15 secondes (s) en LD et de 20 s en VL. Avec les EPI, les temps moyens d’IOT étaient de 17 s en LD et de 20 s en VL. Les différences de temps entre LD et VL n’étaient pas statistiquement significatives que ce soit avec (p=0, 35) ou sans EPI (p=0,18).
Discussion : La réussite de l’IOT au 1er essai est excellente avec les deux techniques d’IOT que ce soit avec ou sans EPI. Comme l’on pouvait s’y attendre les temps d’IOT sont légèrement allongés lorsque celle-ci est réalisée avec des EPI. Néanmoins la VL reste systématiquement plus longue que la LD y compris avec des EPI. L’expérience en termes de nombres d’IOT des médecins participants ne permet pas de différencier les deux techniques d’IOT. La quasi-absence d’expérience de VL peut potentiellement expliquer l’allongement systématique de l’IOT avec cette technique.
Conclusion : La VL n’améliore pas la réussite d’IOT en EPI en comparaison de la LD. Une réalisation accrue de VL est nécessaire avant de pouvoir comparer à nouveau son potentiel intérêt dans le contexte NRBC.
Aucun des auteurs n'a de conflits d'intérêts à déclarer
Nicolas CAZES, Bastien VAN OVERBECK (Nouméa, Nouvelle-Calédonie), Anaïs COURÉON, Julien GALANT, Pascal MENOT, Daniel MEYRAN, Cédric BOUTILLIER DU RETAIL, Aurélien RENARD
17:00 - 18:00
#33376 - FC25-06 Méthode d'évaluation nationale de la capacité d'accueil chirurgicale de chaque établissement en situation exceptionnelle : un relevé coordonné sur 4 ARS.
FC25-06 Méthode d'évaluation nationale de la capacité d'accueil chirurgicale de chaque établissement en situation exceptionnelle : un relevé coordonné sur 4 ARS.
Introduction : La gestion des situations sanitaires exceptionnelles est organisée par la doctrine nationale ORSAN. L’évaluation des capacités d’accueil d’un afflux massif de victimes (AMAVI) est difficile. L’estimation peut être construite en évaluant les capacités maximales de chaque établissement (ES) de France d’après ses ressources totales (données DREES annuelles), et le relevé sur un panel d’ES de leur part disponible en 30min.
Méthode : Une enquête flash coordonnée sur 4 ARS était envoyée à 253 ES, répartis sur 5 jours et 4 horaires, en juin 2022. Elle recueillait au moment de l’enquête les ressources mobilisables pour l’accueil au bloc opératoire sous 30 min.
Résultats : 245 ES étaient répondants. La capacité d’accueil AMAVI au bloc sous 30 min des ES représentait en moyenne 36% et médiane 28% de leur capacité maximale, et ne montrait pas de différence selon l’heure ou le jour de l’enquête (p=0.72 ; p=0.53 ; moy 1.5 patient). Pour ces 245 ES, l’écart entre leur capacité observée, et capacité calculée d’après 28% de leurs ressources était de -0.38 patient par ES (sd=2).
Conclusion : Cette méthode permet d’évaluer la capacité AMAVI de chaque ES à partir de données fiables et annualisées, et d’observations restreintes. Elle permet de fixer un objectif plancher aux ES à un tiers de leurs ressources totales. Ce repère constitue une base pour la définition des objectifs capacitaires entre ARS et ES, et pour l’entraînement de répartition de nombreuses victimes par territoire.
Méthode reprise dans le guide ORSAN 2022 - DGS, contribution au guide à ce titre
Cours / formations délivrées à l'EHESP à ce titre
Pas d'invitation ni actionnariat ni brevet
Pas de conflit d'intérêt par ailleurs
Antoine AUBRION (Caen), Lauriane HARDEL, Richard MACREZ, Lydia GUITTET
17:00 - 18:00
#33403 - FC25-07 Définition du nombre de victimes à prendre en charge en situation exceptionnelle : une revue des événements survenus en Europe depuis 30 ans.
FC25-07 Définition du nombre de victimes à prendre en charge en situation exceptionnelle : une revue des événements survenus en Europe depuis 30 ans.
Introduction : La gestion des situations sanitaires exceptionnelles (SSE) est organisée par la doctrine nationale ORSAN. La planification de cette réponse par les ARS s’appuie sur les ressources de soins propres à leur territoire, et l’effet à obtenir défini par les retours d’expériences. Notre objectif était de définir le panel de victimes moyen des SSE survenues en Europe depuis 30 ans, pour accompagner la planification et la préparation aux événements prudentiels.
Méthode : Notre recueil incluait les événements ayant engendré plus de 20 victimes entre 1995 et 2022 en Europe, à partir des bases scientifiques (Pubmed), attentat (GTD), transport (BEA), et industriels (BARPI), avec bilan victimaire.
Résultats : 296 521 documents correspondants étaient analysés pour retenir 120 articles et rapports détaillant le bilan initial de 64 SSE. L’événement SSE moyen européen correspond à la prise en charge de 310 victimes dont 103 hospitalisations, dont 21 UA (14%). L’événement médian correspond à 71 victimes dont 49 hospitalisations dont 13 UA (12%). L’analyse par type d’événement définissait sept panels moyens distincts : attaque balistique, explosif, véhicule-bélier, incendie, accident industriel ou transport.
Conclusion : Les panels SSE européen moyen et médian identifient deux repères à confronter aux points de rupture de chaque territoire. Les 64 panels individuels constituent un outil d’entraînement sur situations réelles transposable dans chaque territoire.
Lauriane HARDEL (CAEN), Lydia GUITTET, Richard MACREZ, Antoine AUBRION
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Salle 352B-Zone poster 1 |
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"Jeudi 08 juin"
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FC26
17:00 - 18:00
Flash communications
Syndromes coronariens aigus et troubles du rythme
Modérateur :
Jan-Cédric HANSEN (Médecin Coordonnateur Gériatre) (Pacy-sur-Eure)
17:00 - 18:00
#32950 - FC26-01 Troubles du rythme graves et SCA non ST+ : vers une évaluation individualisée du risque de ces événements rares ?
FC26-01 Troubles du rythme graves et SCA non ST+ : vers une évaluation individualisée du risque de ces événements rares ?
Introduction : Le syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST (SCA non ST+) est une des manifestations les plus fréquentes de la maladie coronaire. La fréquence des troubles du rythme graves (TDRG) dans cette pathologie est peu documentée. Or les recommandations actuelles préconisent une surveillance continue du rythme cardiaque pendant au moins 24 heures. Ceci mobilise des moyens humains et matériels, et peut engendrer des difficultés de gestion du flux de patients dans les services d’urgences.
Matériel et méthodes : Dans cette étude rétrospective monocentrique, 480 patients ont été inclus. Les patients admis au service des urgences ou en service de cardiologie pour un SCA non ST+ entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2020 constituaient la population de l’étude. L’objectif était d’estimer la fréquence de survenue des TDRG chez ces patients.
Résultats : La proportion de TDRG dans les premières 48 heures de prise en charge hospitalière était de 2,3% (n = 11), dont 1% des TDRG étaient survenus avant la coronarographie et 1,3% pendant ou après la coronarographie. Dans le groupe des TDRG avant coronarographie, deux patients ont nécessité une intervention thérapeutique immédiate (0,4% de la population) et aucun patient n’est décédé. Les variables statistiquement associées à la survenue de TDRG étaient l’âge, la prise d’un traitement anticoagulant, la diminution du DFG, de l’hémoglobine plasmatique et de la FEVG, et l’augmentation du taux plasmatique de troponine, BNP et CRP. A partir de ces données, nous avons pu proposer un score prédictif de risque de TDRG prenant en compte l’âge, la troponine et l’hémoglobine, calculé par régression logistique. Ce score présentait une valeur prédictive négative proche de 100% avec une aire sous la courbe ROC de 89.8% pour un seuil de 2,6.
Conclusion : Dans notre étude, les TDRG étaient peu fréquents et la moitié de ces événements pourrait être en lien avec le geste de revascularisation myocardique. Cela questionne sur l’intérêt d’un monitorage systématique du rythme cardiaque lors de la prise en charge initiale des patients présentant un SCA non ST+. Une validation du score à plus grande échelle permettra de déterminer le profil de patients nécessitant réellement une surveillance scopée selon le niveau de risque.
Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'intérêt.
Valérie WILMÉ (Strasbourg), Sébastien HARSCOAT, Sabrina GARNIER-KEPKA, Pascal BILBAULT, Eric BAYLE, François SÉVERAC, Adrien CARMONA, Olivier MOREL
17:00 - 18:00
#33094 - FC26-02 Régulation des douleurs thoraciques : c’est bien une affaire de sexe ! Etude REDOUTSEX.
FC26-02 Régulation des douleurs thoraciques : c’est bien une affaire de sexe ! Etude REDOUTSEX.
Introduction
Les femmes avec une douleur thoracique sont moins bien prises en charge que les hommes. D’autre part, médecins femmes et hommes ne gèrent pas les patients de la même façon. Nous avons testé ces deux hypothèses sur la régulation des douleurs thoraciques.
Méthodes
Étude, prospective, observationnelle, multicentrique (10 SAMU) sur la régulation des douleurs thoraciques.
Inclusion : appels pour douleur thoracique
Exclusion : mineur ; période covid
Période : Juillet 2021 - Juillet 2022
Paramètres : sur les 90 critères, genre du patient et du médecin, probabilité forte de SCA (> 7/10), décision d’envoi de SMUR ont été inclus dans cette analyse.
Analyse : nous avons postulé que les médecins – quel que soit leur sexe - étaient confrontés à autant de patients hommes que femmes et autant de probabilités fortes de SCA. Sur cette base, toute différence de décision s’expliquerait par le genre du patient ou du médecin.
Résultats
626 patients (313 hommes et 313 femmes) régulés par 153 régulateurs.
Le régulateur était un homme dans 314 cas et une femme dans 312 cas.
Probabilité forte de SCA dans 141 (23%) cas, régulés 78 (55%) fois par un homme et 63 (45%) fois par une femme (p=0,2).
SMUR envoyé 197 (31%) fois : 130 (66%) fois pour un homme et 67 (45%) fois pour une femme (p<0,0001) soit 115 (58%) fois par un régulateur homme et 82 fois (42%) par un régulateur femme (p=0,05).
Conclusion
Genres du patient et du médecin interfèraient significativement avec la décision de régulation.
Meryl NGUYEN VAN TINH (Bobigny), Hugo MICHALAK, Arthur PETITJEAN, Florian NEGRELO, Héloise MARINONI, Elisabeth MERLIN, Paul-Georges REUTER, Frédéric LAPOSTOLLE
17:00 - 18:00
#33276 - FC26-03 Influence du sexe du patient sur la régulation préhospitalière des syndromes coronariens aigus avec élévation du segment ST : étude rétrospective.
FC26-03 Influence du sexe du patient sur la régulation préhospitalière des syndromes coronariens aigus avec élévation du segment ST : étude rétrospective.
Introduction : la régulation a un rôle majeur dans la prise en charge du syndrome coronarien aigu avec élévation du segment ST (SCA ST+), qui est une urgence. Les femmes ont une présentation plus atypique, un taux de mortalité supérieur, et une prise en charge plus tardive que les hommes, sans que l’impact de la régulation n’ait été évalué. Notre objectif est de comparer la régulation des SCA ST+ selon le sexe du patient.
Méthode : étude rétrospective, réalisée dans un CHU de janvier 2015 à avril 2022. Nous avons extrait les dossiers des patients ayant un diagnostic de SCA ST+ confirmé à la coronarographie du CHU (CIM 10 -I21, I22) et revu les données de régulation. Les IDM sous endocardiques et intrahospitaliers ont été exclus. Le critère de jugement principal est la régulation adaptée définie par un critère composite : médicalisation préhospitalière (envoi SMUR-VRM) et orientation directe en coronarographie. Les critères secondaires sont le sexe et expérience du régulateur, le décès, et les délais de prise en charge. L’association entre variables explicatives est analysée par régression logistique.
Résultats : Sur 1078 dossiers de SCA ST+ extraits, 303 patients ont été inclus : 231 (76%) hommes et 72 (24%) femmes. Les patients des 2 sexes ont des caractéristiques similaires sauf pour l’âge (hommes : 66 ± 13 vs femmes : 69 ± 16 ans, p= 0.01) et le tabagisme (62% des hommes vs 39% des femmes, p< 0.01). Il n’y a pas de différence significative selon le sexe pour le critère composite de régulation adaptée (60% hommes vs 42% des femmes, OR : 0.7 [0.4 ; 1.2], p>0.19). Toutefois, le SMUR est moins envoyé aux femmes (75% des hommes vs 61% des femmes, p=0.02). Les délais symptômes-appel, symptômes-ECG, ECG-coronarographie sont allongés significativement (sauf délai appel-ECG). La gravité est sous-estimée par l’ARM (distribution des codages p1/p2/p3 hommes vs femmes, p<0.01). Le décès intra-hospitalier est 3 fois plus fréquent chez la femme (5% des hommes vs 17% des femmes, p<0.01). Il n’y a pas d’association significative entre le sexe du patient et la régulation adaptée, selon le sexe ou l’expérience du régulateur.
Conclusion : il faut sensibiliser les médecins, ARM et patients à la différence de présentation des SCA ST+ chez la femme, et encourager celles-ci à appeler le SAMU dès les premiers symptômes. Une étude plus puissante est nécessaire pour conclure sur l’influence du sexe sur la régulation des SCA ST+.
Aucun
Charlotte BARANES (Montpellier), Damien PERIER, Lionel MOULIS, Hakim SAID, Sophie LEFEBVRE, Mustapha SEBBANE
17:00 - 18:00
#33288 - FC26-04 Impact des conditions socio-économiques sur le délai de prise en charge des SCA ST+ – Etude SOCIESCA.
FC26-04 Impact des conditions socio-économiques sur le délai de prise en charge des SCA ST+ – Etude SOCIESCA.
Introduction
L’appel tardif au SAMU est associé à un moins bon pronostic du SCA ST+.
Objectif : étudier l’impact des conditions socio-économiques sur ce délai de prise en charge.
Méthodes
Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires) par 39 SMUR d’une région de 1.268 communes avec des départements parmi les plus riches et les plus pauvres de France métropolitaine.
Inclusion : tous les patients du registre de 2014 à 2021
Exclusion : secondaires.
Paramètres : démographie, délai douleur-appel au SAMU, indicateur socio-économique : niveau de vie médian de la commune de prise en charge, décision de reperfusion coronaire et mortalité hospitalière.
Critère de jugement : délai d’appel.
Analyse : recherche d’une corrélation (Spearman) entre délai d’appel et niveau de vie médian de la commune.
Résultats
13.163 patients inclus (sur 18.383 dans le registre) : 10.253 (78%) hommes et 2.857 (22%) femmes. Age médian : 61 (53-72) ans. Délai d’alerte : 59 (23-160) min. Absence de corrélation (rho=-0,02 ; p=0,01) entre délai d’appel au SAMU et niveau de vie (de la commune) (Figure). Taux de décisions de reperfusion : 96%, variant de 93% à 97% selon le département. Mortalité : 301 (4.4%).
Conclusion.
Nous n’avons pas observé de corrélation entre délai d’appel au SAMU et niveau de vie – à l’échelle de la commune.
Brice MOITEAUX (PARIS), Fadhila IRBOUH, Sophie BATAILLE, Gaëlle LE BAIL, Daouda BA, Aurelie LOYEAU, Frédéric LAPOSTOLLE, Yves LAMBERT
17:00 - 18:00
#33357 - FC26-05 Profil des patients admis aux urgences pour une tachycardie supraventriculaire.
FC26-05 Profil des patients admis aux urgences pour une tachycardie supraventriculaire.
Introduction : La tachycardie supraventriculaire (TSV) est une pathologie qui entraîne des consultations récurrentes aux urgences. Cependant, l'épidémiologie de ces visites est peu connue. L’objectif de notre étude était de décrire les caractéristiques des patients admis aux urgences pour une TSV.
Méthodes : Nous avons mené une étude prospective observationnelle incluant les patients admis aux urgences pour une TSV. Les caractéristiques démographiques, cliniques, biologiques ont été évaluées à l'admission. La prise en charge thérapeutique était basée sur les recommandations de la Société Européenne de Cardiologie.
Résultats : Nous avons inclus 91 patients. L’âge moyen était de 54+/-16 ans. Le genre-ratio était de 0,97. Les principales comorbidités étaient n(%) : hypertension 27(30), diabète27(30), trouble de rythme 31(34), TSV 16(18), cardiopathie 3(3). Un patient sur cinq était sous bétabloquant et cinq étaient sous amiodarone. Les motifs de consultation étaient n(%) : palpitation 77(85), douleur thoracique 26(29), dyspnée 8(9), syncope 2(2) et lipothymie 6(7). L’examen initial montrait moyenne+/-écart-type: pression artérielle systolique 119+/-28 mmHg ; fréquence cardiaque 181+/-39 bpm. Six patients avaient une hypotension. La TSV était symptomatique d’un épiphénomène chez 16 patients (fièvre 8(9%), dyskaliémie 6(7%) et intoxication au CO 2(2%)). Une réduction spontanée a été notée chez 17 patients (19%). Nous avons tenté les manouvres vagales chez 74 patients (81%) suivies d’un succès pour 16(18%). Une cardioversion pharmacologique à l’amiodarone était nécessaire chez 50 patients (55%). Le délai de réduction médian était d’une heure avec une dose médiane de 300 mg. Un patient a nécessité une cardioversion électrique pour instabilité hémodynamique. L’orientation des patients était comme suit n(%) : retour à domicile après surveillance aux urgences 60(66), transfert en cardiologie 5(5,5%), admission aux urgences 26(28,5%).
Conclusion : Bien que cette maladie ne soit pas mortelle, ses symptômes se manifestent de manière soudaine et de plus en plus fréquente interférant ainsi avec la qualité de vie des patients. Cette étude fournit une base épidémiologique qui permettra à de futures recherches d'évaluer et d'améliorer les stratégies de gestion clinique de la TSV aux urgences.
Non
Ines CHERMITI, Saoussen KHIARI, Nada CHAIRI, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Amel BEN GARFA, Rihab DAOUD, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
17:00 - 18:00
#33365 - FC26-06 Les syndromes coronariens aigus avec sus-décalage du segment ST: Etude comparative de trois thrombolytiques.
FC26-06 Les syndromes coronariens aigus avec sus-décalage du segment ST: Etude comparative de trois thrombolytiques.
Introduction :
La fibrinolyse constitue le moyen de reperfusion de choix des syndromes coronariens avec sus décalage de ST (SCA ST+) dans les structures ne disposant pas de salle de cardiologie interventionnelle.
Dans notre contexte, trois agents fibrinolytiques sont utilisés selon leur disponibilité. Un fibrinolytique non spécifique la Streptokinase (STK) et deux spécifiques la ténecteplase (TKP) et l’Altéplase (ATP)
L'objectif de l'étude était de comparer le profil épidémio-clinique et évolutif des patients thrombolysés par les différents fibrinolytiques.
Méthodes:
Etude rétrospective observationnelle comparative entre Janvier 2010 et décembre 2021.
Inclusion des patients admis aux urgences pour un SCA ST+ ayant bénéficié d'une fibrinolyse.
Recueil des paramètres épidémio-cliniques et évolutifs. Etude comparative des trois groupes (STK vs TKP vs ATP ) en terme de succès de lyse et de survenue de complications hémorragiques
Résultats:
Inclusion de 1064 patients, genre-ratio=5,22, âge moyen=59+/-12.
L’étude comparative des 3 groupes est représenté dans le tableau suivant
Conclusion:
cette étude n'a pas montré de différence significative entre les trois groupes en terme de succès de lyse et de prévalence des hémorragies intracérébrales. Par ailleurs, le groupe Ténectéplase avait plus de co-morbidités ce qui constitue un biais de sélection.
Firas CHABAANE, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Fadoua LACHTER, Youssef BEN BRAHIM, Hanene GHAZELI, Sami SOUISSI, Syrine KESKES
17:00 - 18:00
#33486 - FC26-07 Quels sont les motifs de recours aux ECG télétransmis en régulation médicale ?
FC26-07 Quels sont les motifs de recours aux ECG télétransmis en régulation médicale ?
Introduction : La réponse aux appels d’urgences peut désormais faire appel à l’envoi d’équipes de secouriste en capacité de réaliser des électrocardiogrammes (ECG) télétransmis en régulation médicale. Le but de cette étude consiste à étudier les motifs de recours par les médecins régulateurs à ces ECG réalisés par des secouristes.
Matériel et Méthode : une étude prospective observationnelle a été réalisée au moyen d’un registre des dossiers de régulation médicale ayant fait l’objet de la prescription d’un électrocardiogramme par le médecin régulateur entre début novembre 2016 et fin février 2022. Ont été notamment recueillis : le moment où l’ECG a été prescrit, lors de la régulation initiale de l’appel ou après la réception d’un premier bilan secouriste, ainsi que le contexte clinique de prescription : douleur thoracique atypique, douleur thoracique typique, malaise, palpitations, tachycardie, bradycardie, dyspnée, intoxication ou autre indication.
Résultats : 62 449 ECG ont été réalisés pendant la période étudiée. Parmi eux, 28 264 ont été prescrits au moment de la régulation initiale de l’affaire, 33 489 après la réception du bilan secouriste et 696 à un moment non déterminé de la régulation l’affaire. Les motifs de recours à ces ECG ont été : 34 623 pour une douleur thoracique atypique, 7 612 pour un malaise, 5 198 pour une douleur thoracique typique, 4 824 pour des palpitations, 2 767 pour une tachycardie, 1 623 pour une dyspnée, 823 pour une intoxication, 657 pour une bradycardie et 4 322 pour une autre indication.
Discussion : La présence d’une symptomatologie cardio-vasculaire lors de la régulation médicale d’un appel pour demande de soins non programmés a longtemps entraîné l’envoi d’une unité mobile hospitalière. Cependant, l’apparition des équipements permettant l’envoi à distance d’un ECG réalisés par des secouristes permet d’apporter une réponse à des situations où l’envoi d’une équipe médicalisée n’est pas réalisable faute de disponibilité. Cette possibilité technique ne doit cependant pas être à l’origine d’une perte de temps pour le patient.
Conclusion : le recours à des ECG réalisés par des équipages de secouristes représente une réponse utile en régulation médicale. Sa place et ses indications précises doivent encore être précisées. Cependant, cette technique ne doit certainement pas retarder la prise en charge médicale des pathologies cardiovasculaires aigües et notamment des douleurs thoraciques évocatrices de syndromes coronariens aigus.
Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt.
Patrick HERTGEN (Paris), Benoît FRATTINI, Philippe MERCIER, Nicolas JUZAN, Cédric ERNOUF, Olivier BON, Olivier STIBBE, Stéphane TRAVERS
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Salle 352B-Zone poster 2 |
17:30 |
"Jeudi 08 juin"
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7MN2
17:30 - 17:37
Les 7mn de la Commission Jeunes
Coordonnateur :
Patrick MIROUX (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers :
Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers), Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Conférencier, Lille)
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Amphi Bleu |
Vendredi 09 juin |
08:45 |
"Vendredi 09 juin"
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CMS04
08:45 - 10:15
Conférence Médico-Soignants
Souriez, vous êtes filmés !
Aide Soignant, Ambulanciers, ARM, Communication, Infirmier, Intelligence Artificielle, Médecin, Monitorage, Organisation SAMU/SMUR, Pédagogie - Enseignement - Formation, Régulation
Modérateurs :
Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt), Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Eric PERRET (ARM) (Annecy)
Coordonnateur :
Jean-Baptiste MAGNIN (Coordonnateur, Brest)
Les vidéos et autres outils connectés prennent de plus en plus de place dans notre quotidien. Venez découvrir ici leur utilisation dans le domaine de l'urgence, de la régulation au terrain, ainsi que leur utilité dans la formation.
08:45 - 10:15
Les yeux du Centre 15.
Gwenolé PINEAU (Urgentistes) (Conférencier, Nantes)
08:45 - 10:15
La simulation avec la vidéo : support attractif ?
Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy)
08:45 - 10:15
Dashcam et caméra de surveillance.
Germain DECROIX (Juriste) (Conférencier, Paris)
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Amphi Bleu |
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"Vendredi 09 juin"
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CM22
08:45 - 10:15
Conférence Médecins
Pathologie thrombo-embolique : traitement et prévention
Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite, Coagulation - Hémostase
Modérateurs :
Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Lyon), Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Tours)
Coordonnateur :
Florence DUPRIEZ (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Dans cette session, nous discuterons l'actualité en termes de thrombose veineuse profonde et d'embolie pulmonaire en aboutissant à des messages clefs pour les prises en charge quotidiennes des patients aux urgences. Rien ne sera laissé au hazard, des experts nous transmettront les fondements des derniers changements de traitement et de suivi!
08:45 - 10:15
Actualités TVP : prophylaxie.
Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers)
08:45 - 10:15
EP sous-segmentaire : on traite ou pas ?
Grégoire LE GAL (Professeur) (Conférencier, Ottawa, Canada)
08:45 - 10:15
Indications et délais de thrombolyse.
Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
08:45 - 10:15
Orientation post-urgences.
Pierre-Marie ROY (PUPH) (Conférencier, Angers)
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Salle 241 |
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"Vendredi 09 juin"
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AM02
08:45 - 10:15
Atelier Médecins
Troubles acido-basiques
Endocrinologie - Métabolisme
Coordonnateur :
Marc ANDRONIKOF (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers :
Marc ANDRONIKOF (chef de service) (Conférencier, Clamart), Anne-Laure POMEL (MÉDECIN) (Conférencier, Clamart)
A partir de cas cliniques interactifs, intégrer le raisonnement pour la prise en charge pratique des troubles acido-basiques métaboliques
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Salle 242B |
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"Vendredi 09 juin"
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CM08
08:45 - 10:15
Conférence Médecins
Devenir sénior : mode d'emploi
Etudiants Médecine, Jeunes, Organisation Services d'Urgences, Pédagogie - Enseignement - Formation
Modérateurs :
Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris), Anne-Laure PHILIPPON (Médecin) (Paris)
Coordonnateur :
Fabien COISY (Coordonnateur, Nîmes)
Passer du statut d'interne à celui de chef est une étape difficile dans la vie d'un médecin : prise de décisions, gestion d'équipe, doutes... Cette session a pour objectif de donner des conseils aux plus jeunes dans leur exercice débutant, mais aussi d'aider les plus expérimentés à les accompagner.
08:45 - 10:15
Gérer les étudiants.
Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
08:45 - 10:15
S'organiser.
Alix DELAMARE FAUVEL (Chef de Clinique Assistant) (Conférencier, Rouen)
08:45 - 10:15
Gérer l'incertitude diagnostique.
Jean-Baptiste BOUILLON (Praticien Hospitalo-Universitaire) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
08:45 - 10:15
Trouver de l'aide.
Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes)
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Salle 251 |
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"Vendredi 09 juin"
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CLM07
08:45 - 10:15
Communications Libres Médecins
Urgences cardiologiques et arret cardiaque
Modérateurs :
Amaury GOSSIOME (PHC) (Lyon), Raphaëlle VARENNES (PH) (Nîmes)
08:45 - 10:15
#33225 - CP57 Construction et mise en place d’une échelle d’évaluation de la prise en charge paramédicale de l’arrêt cardio-respiratoire intra hospitalier.
CP57 Construction et mise en place d’une échelle d’évaluation de la prise en charge paramédicale de l’arrêt cardio-respiratoire intra hospitalier.
Introduction : L’arrêt cardio respiratoire intra-hospitalier (ACIH) est fréquemment pris en charge initialement par les équipes paramédicales. L’objectif de cette étude était la modélisation d’une échelle d’évaluation de la prise en charge de l’ACIH par les soignants paramédicaux utilisable lors des formations par la simulation.
Méthodes : Étude de type enquête prospective, multicentrique, réalisée auprès d’experts médicaux (urgentistes et anesthésistes réanimateurs) portant sur 24 attitudes nécessaires pour la prise en charge d’un ACIH issues des recommandations de l’European Ressuscitation Council. Les experts ont classé les attitudes sélectionnées par ordre d’utilité, d’inutile à indispensable par une échelle de Likert à 5 niveaux. Le score CHECK ARREST a ensuite été construit en incluant tous les items techniques et non techniques de prise en charge de la check-list jugés au minimum utile.
Résultats: Au total, 110 praticiens issus de 6 centres ont participé, dont 66 médecins urgentistes (60%). La check-list (figure 1) comporte 6 items jugés indispensable par plus de 75% des experts. Pour 75% des praticiens interrogés, 13 items sont jugés très utiles à indispensables et 19 utiles à indispensable.
Conclusion La modélisation de cette nouvelle échelle d’évaluation de la prise en charge de l’ACIH basée sur un sondage d’expert nécessite d’être validée par une étude prospective avec calcul du coefficient de concordance.
Alessandri JÉRÔMINE, Sabine TENDRON (Rouen), Mathieu BEN HADDOUR, Alix DELAMARE, Mehdi TAALBA, Luc-Marie JOLY, Mélanie ROUSSEL, Antoine LEFEVRE SCELLES
08:45 - 10:15
#33000 - CP53 Algorithme rapide H0/H1 de dosage de la Troponine ultrasensible pour SCA sans élévation du segment ST. Evaluation de la rapidité décisionnelle et de la faisabilité aux urgences.
CP53 Algorithme rapide H0/H1 de dosage de la Troponine ultrasensible pour SCA sans élévation du segment ST. Evaluation de la rapidité décisionnelle et de la faisabilité aux urgences.
Introduction : Depuis 2020, l’algorithme rapide H0/H1 est validé et recommandé en première intention par la société
européenne de cardiologie (ESC) pour la prise en charge diagnostique des suspicions de syndrome coronaire aigu
sans élévation du segment ST. Cependant, sa faisabilité et son impact sur le flux des patients aux urgences sont peu connus.
Notre objectif était de mettre en place cet algorithme dans un service d'urgences adulte (45000 passages/an),
et de comparer la durée décisionnelle avec la méthode utilisée habituellement (H0/H3).
Méthodes : Il s’agit d’une étude avant-après qui s’est déroulée en 3 phases. La 1ère phase correspondait à
l’inclusion des patients avant introduction de l’algorithme rapide (cohorte 1, algorithme H0/H3, durée 2 mois). La 2ème phase permettait la mise en
place de l’algorithme rapide (présentation du protocole H0/H1 aux équipes, mise en place de prescription informatique automatisée). La 3ème phase était l’inclusion des patients après
introduction de l’algorithme rapide (cohorte 2, durée 2 mois). Le critère de jugement principal évaluait la rapidité de prise de
décision et correspondait à la durée entre le premier prélèvement de troponine ultrasensible et la décision médicale
d’orientation (sortie ou hospitalisation). Le critère de jugement secondaire correspondait au taux d’application de l’algorithme H0/H1 dans la
cohorte 2.
Résultats : 578 patients ont été inclus dans la cohorte 1, contre 587 dans la cohorte 2. Elles sont comparables en age, sexe et nombre de facteurs de risque cardio-vasculaire. Le taux de recours à des examens d'imagerie est identique dans les 2 cohortes.
La durée entre le premier dosage de troponine et la décision d’orientation a été réduite de 5h26 à 4h14 de façon significative soit 1h12 de moins (p=0,0005) dans la cohorte H0/H1. Le nouvel algorithme a été respecté pour 45% des patients dans la cohorte 2. L'atypie de la présentation clinique et la réalisation d'une imagerie thoracique scanographique sont des facteurs de non respect du protocole H0/H1 dans la cohorte 2.
Conclusion : L’introduction de l’algorithme rapide recommandé par l’ESC a permis de gagner un peu plus d’une
heure et dix minutes dans la démarche décisionnelle sachant qu’il a été appliqué dans seulement 45% des cas. Une plus grande
implication des équipes pourrait permettre un gain de temps plus important pour orienter les patients, réduisant ainsi les temps de séjour aux urgences.
Aucun
Jean-Baptiste COUSTERE (Pau), Marie CHARLES
08:45 - 10:15
#33072 - CP54 Syndromes coronariens aigus du sujet jeune, étude épidémiologique monocentrique.
CP54 Syndromes coronariens aigus du sujet jeune, étude épidémiologique monocentrique.
Introduction : Le syndrome coronarien aigu (SCA) est une pathologie fréquente associée à une morbi-mortalité importante malgré des progrès thérapeutiques considérables. Le SCA du sujet jeune est rare et ses caractéristiques restent mal décrites.
Objectif: Décrire et comparer les caractéristiques démographiques, les facteurs de risque et le pronostic des patients jeunes (18-39ans) présentant un SCA avec sus-décalage du segment ST (STEMI) à celles des patients plus âgés (≥40ans)
Méthodes: Étude de cohorte rétrospective, monocentrique, ayant inclue tous les patients jeunes avec STEMI admis en unité de soins intensifs cardiologiques (USIC) sur la période 01/2010-05/2022. Leurs caractéristiques ont été comparé à celles de patients plus âgés issues de la cohorte HIBISCUS STEMI (tout patient ayant bénéficié d’une coronarographie pour STEMI) sur la même période.
Résultats : 88 patients âgés de moins de 40 ans ont été́ inclus (37 [32-38] ans) et 247 de ≥40 ans (59 [53-68] ans). Une majorité était des hommes (82,9% vs 82,1%, p>0,99). Les patients consommateurs de tabac (84.2% vs 48.2%, p<0.0001) et de cannabis (23.9% vs 6.0%, p<0.0001) étaient plus fréquents chez les jeunes. A l’inverse, les patients souffrant d’hypertension artérielle (9.0% vs 29.8%, p<0.0001), de diabète de type II (2.3% vs 14.2%, p=0.001) et de dyslipidémie (13.6% vs 28.0%, p=0.006) étaient moins fréquents chez les patients jeunes. Ces derniers présentaient plus souvent en préhospitalier un épisode de fibrillation ventriculaire (19.3% vs 6.5%, p=0.001). La fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG) mesurée à l’admission en USIC était plus altérée (50% [40-60] vs 55% [45-61], p=0.002) chez les jeunes. A un mois, la FEVG n’était pas significativement différente entre les deux groupes (60 [55-60] % vs 57 [46- 64] %, p=0,97). La mortalité (3.4% vs 1.5%, p=0.32) et la fréquence d’évènements graves (décès, hospitalisation pour insuffisance cardiaque aigue, récidive de SCA, accident vasculaire cérébral, 14.8% vs 10.3%, p=0.32) à 1 an n’était pas significativement différentes.
Conclusion : En comparaison des sujets de 40 ans et plus, les patients plus jeunes admis pour STEMI en USIC étaient davantage consommateurs de tabac et de cannabis et présentaient moins souvent des comorbidités cardio-vasculaires. A un an, il n’y avait de différence de mortalité entre les deux groupes. La prévention et la lutte contre la consommation de tabac et de cannabis chez les patients jeunes devrait encore s’intensifier.
AUCUN
Pierre STECZEK (Lyon), Eric BONNEFOY CUDRAZ, Axel BENHAMED, Karim TAZAROURTE, Thomas BOCHATON
08:45 - 10:15
#33124 - CP55 Comparaison du score CAR au score SCARE pour prédire un évènement cardiaque majeur parmi les patients appelant le Centre 15 pour douleur thoracique non traumatique.
CP55 Comparaison du score CAR au score SCARE pour prédire un évènement cardiaque majeur parmi les patients appelant le Centre 15 pour douleur thoracique non traumatique.
Introduction : Le score SCARE développé pour assister le régulateur à identifier les situations à risque de syndrome coronarien aigu en régulation médicale repose sur une pondération complexe et des données subjectives. Le score CAR (caractéristique de la douleur, âge, facteur de risque) dérivé du CAR, pourrait être une alternative plus objective et plus simple.
Matériel et méthode : Étude prospective observationnelle monocentrique comparant les performances du CAR au SCARE et au moyen engagé décidé par le régulateur (MR), à l’aide des aires sous la courbe ROC (AUC), pour prédire un évènement cardiovasculaire majeur (ECM) à 30 jours chez les patients appelant au Centre 15 pour douleur thoracique (DT) non traumatique.
Résultats : Sur les 279 patients inclus, la prévalence des ECMs étaient de 9,7%. Les AUC sont présentées sur la figure. L’AUC du CAR était inférieure au SCARE (p=0,016) et non significativement différente de la décision du MR (p=0,75). Selon les scores CAR et SCARE, 26% et 68% des patients étaient classifiés à faible risque. Les prévalences d’un ECM dans ces sous-groupes étaient de 1,5% [0,08-9,1] et 1,3% [0,22–5,0].
Discussion : Le CAR présente une objectivité relative en intégrant les "caractéristiques de la DT" mais reste plus objectif que le SCARE intégrant la "conviction du MR". Le CAR dérivé du CARE établis par consensus d’experts semble en effet matérialiser la décision du MR.
Conclusion : Le SCARE a des performances supérieures au CAR et à la décision du MR.
Cyrielle HOUALARD (Le Mans), Delphine DOUILLET, Dominique SAVARY, Pierre-Marie ROY, Thomas MOUMNEH
08:45 - 10:15
#33146 - CP56 COro or NOt COro en cas de RACS après un arrêt cardiaque extra-hospitalier ? Etude CONOCO.
CP56 COro or NOt COro en cas de RACS après un arrêt cardiaque extra-hospitalier ? Etude CONOCO.
Introduction
La place de la coronarographie en cas de reprise d’une activité cardiaque spontanée (RACS) après arrêt cardiaque (AC) est discutée. Les premiers essais randomisés (Lemkes, NEJM, Avr 2019 & Desh, NEJM, Déc 2021) n’y sont pas favorables en absence de ST+. Nous avons voulu évaluer l’évolution de notre pratique sur les 10 dernières années.
Méthodes
Source : données prospectives de 4 SMUR (registre RéAC), de janvier 2013 à novembre 2022.
Inclusion : tous les AC extrahospitaliers admis à l’hôpital.
Exclusion : AC de cause non médicale (traumatisme, noyade ou intoxication) ; pas de RACS.
Paramètres : critères d’Utstein ; transfert en coronarographie.
Critères de jugement : (1) évolution au cours du temps (% par trimestre) des transferts en coronarographie et (2) survie hospitalière.
Analyse : série temporelle interrompue ; date pivot : Avril 2019.
Résultats
Sur 8.742 AC du registre, 1.909 (22%) AC répondant aux critères de sélection et transférés à l’hôpital ont été analysés : 1.309 (68%) hommes et 600 (32%) femmes, d’âge médian 60 (47-71) ans.
551 (29%) ont été adressés en coronarographie. La stratégie de recours à la coronarographie a changé à partir de 2019 avec inversion de la tendance à la hausse (Figure).
Survie à J30 : 198 (10%) dans le groupe coronarographie vs 125 (6%) (p<0,0001).
Conclusion
Le taux de coronarographies après RACS a diminué après la publication d’études non favorables.
Priscilia HSING (Bobigny), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Jacques METZGER, Angélie GENTILHOMME, Philippe BERTRAND, Frédéric ADNET, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
08:45 - 10:15
#33227 - CP58 Heure de survenue d’une douleur thoracique en cas d’infarctus du myocrade et décision d’envoi d’un SMUR pour appel pour douleur thoracique. Etude REDOUTIME.
CP58 Heure de survenue d’une douleur thoracique en cas d’infarctus du myocrade et décision d’envoi d’un SMUR pour appel pour douleur thoracique. Etude REDOUTIME.
Introduction
La logique voudrait que la répartition nycthémérale de l’envoi d’un SMUR lors de la régulation d’un appel pour douleur thoracique suive le courbe de l’heure de survenue des douleurs thoraciques des infarctus… C’est ce que nous avons voulu vérifier.
Méthodes
Inclusion : (1) patients d’une étude prospective multicentrique (10 SAMU) sur la régulation des douleurs thoraciques et (2) patients avec un infarctus aigu du myocarde avéré inclus dans un registre régional exhaustif (8 SAMU).
Exclusion : secondaire pour infarctus.
Paramètres & analyse : comparaison par tranches de trois heures du (1) taux d’envoi de SMUR et (2) taux d’infarctus.
Résultats
619 patients inclus dans l’étude sur la régulation par 153 médecins différents et 14.558 patients inclus dans le registre ont été analysés. Le taux d’appel des patients avec un infarctus diminuait lentement au cours de la journée (R2=0,76) (Figure). Un SMUR était envoyé dans 196 (32%) cas. Le taux d’envoi de SMUR décrivait une courbe en U (R2=0,46) au cours du nycthémère. Il variait de 19 (en soirée) à 43% (le matin) selon la tranche horaire.
Conclusion
Le taux de décision d’envoi d’un SMUR après régulation d’une douleur thoracique au cours du nycthémère ne suivait absolument pas la courbe de survenue de l’infarctus du myocarde. L’incidence d’infarctus du myocarde au cours du nycthémère semble peut intervenir dans la prise de décision.
Didier SORDELET (Orly), Aurélie LOYEAU, Tomislav PETROVIC, Jean-Marc AGOSTINUCCI, Sophie BATAILLE, Frédéric ADNET, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
08:45 - 10:15
#33322 - CP59 La syncope aux urgences : Epidémiologie, caractéristiques cliniques et pronostiques.
CP59 La syncope aux urgences : Epidémiologie, caractéristiques cliniques et pronostiques.
Introduction : La syncope est un symptôme bénin mais elle peut être révélatrice de pathologies extrêmement graves qui peuvent aboutir à une mort subite. Ses répercussions et ses conséquences traumatiques peuvent être en cause d’un handicap physique ou d’une détérioration de la qualité de vie des patients. L’urgentiste doit savoir les aspects épidémiologiques de la syncope pour agir sur la morbi-mortalité et donc réduire son impact socio-économique. Notre but est d’étudier les caractères épidemiolo-cliniques et pronostiques des patients admis pour une syncope aux urgences.
Méthode : Etude prospective monocentrique menée sur 6 ans (Juin 2012 à juin 2018). Inclusion des patients âgés de plus de 18 ans consultant aux urgences pour une syncope. Les critères de non-inclusion étaient : causes traumatiques, les éthyliques chroniques et épileptiques. Recueil des paramètres épidémio-cliniques et évolutifs selon un schéma thérapeutique bien conduit. Un électrocardiogramme (ECG) a été fait pour tous les patients ainsi que le calcul de EGSYS score (Evaluation des guidelines in syncope study). Le pronostic a été évalué sur la récidive d’une syncope et la mortalité à un an.
Résultats : Inclusion de 400 patients avec un âge moyen de 51 +/- 20 ans avec un genre-ratio= 1,61. Les comorbidités étaient (%): hypertension (30), diabète (24), ATCD de syncope (15) et cardiopathie (13). Le taux des complications post traumatiques était de 41%. ECG pathologique dans 46% des cas. La syncope réflexe était l’étiologie la plus fréquente (29%), suivie par les causes cardiaques (28%) et l’hypotension orthostatique (19%). Un quart des syncopes étaient de causes indéterminées. La médiane du score EGSYS était à 2 [2-10]. La performance de ce score à prédire les syncopes d’origine cardiaque était satisfaisante (Air sous la courbe ROC = 0,760). La sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive (VPP) et valeur prédictive négative (VPN) étaient respectivement 69, 70, 48 et 85%. Le taux d’admission était de 36%. La mortalité et la récidive de la syncope étaient respectivement de 5 et de 20%.
Conclusion : La connaissance des caractéristiques épidémiologiques, cliniques et pronostiques des syncopes permet au clinicien d’améliorer la prise en charge des syncopes aux urgences. La stratification du risque vise à une meilleure efficience diagnostique et thérapeutique, mais aussi pour limiter le nombre des hospitalisations.
Aucun conflit d'intérêt
Safa MADHBOUH, Hela CHABBEH, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Rym HAMED, Amira TAGOUGUI, Rahma DHOKAR, Sami SOUISSI, Hanen GHAZALI
08:45 - 10:15
#33327 - CP60 Maintien des compétences et apprentissage par simulation : syndrome coronarien aigu versus arrêt cardio-respiratoire.
CP60 Maintien des compétences et apprentissage par simulation : syndrome coronarien aigu versus arrêt cardio-respiratoire.
Introduction: L'acquisition des compétences techniques (CT) et non techniques (CNT) en situation critique est souvent problématique pour les résidents en médecine de famille (RMF). L'apprentissage par simulation semble être la technique de choix. La plupart des études se sont focalisées sur ses avantages immédiats et non sur le maintien à long terme des compétences.
Objectif : Étudier la valeur didactique et le rôle de l’apprentissage par simulation par rapport aux formations classiques dans le maintien des compétences à long terme.
Méthodes : Etude prospective randomisée. Inclusion des RMF travaillant aux urgences.
Deux semaines avant la séance de simulation, tous les participants ont bénéficié d'une formation théorique sur la prise en charge de l'arrêt cardiaque (ACR) et du syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+). Ils ont été répartis de façon aléatoire en 2 groupes pour recevoir une formation sur un simulateur haute-fidélité dans la prise en charge soit des ACR (groupe ACR) soit des SCA ST+ (groupe SCA ST+). Les 2 groupes ont été évalués par un scénario commun relatif à la prise en charge des SCA ST+ compliqués d'ACR sur FV. L'évaluation a eu lieu à T0 (le jour de la simulation) et à T1 (un mois plus tard) des CT et CNT. Chaque groupe a servi de groupe de contrôle pour l'autre pour la situation clinique sur laquelle il n'a pas reçu une formation par simulation. Etude de l'évolution des notes entre T0 et T1.
Resultats: Inclusion pour le groupe ACR: T0 (n=19), T1 (n=13), pour le groupe SCA ST+ : T0 (n=14), T1 (n=9). Les participants formés sur un simulateur à la prise en charge de l'ACR ou du SCA ST+ avaient des résultats significativement meilleurs à T0 (74+/-10% de réponses correctes (groupe ACR) vs 37+/-15% (groupe SCA ST+), p<0,001 pour le scénario ACR sur FV et 56+/-12% (groupe ACR) vs 66+/-15% (groupe SCA ST +), p=0,03 pour le scénario SCA ST+ avec BAV. Lors de l'étude de l'évolution des scores, le groupe SCA ST+ maintient ses connaissances à T1 pour le scénario SCA ST+. Pour le groupe ACR, une baisse significative des scores à T1 pour le scénario ACR a été notée pour toutes les compétences sauf le contrôle de la défibrillation.
Conclusion: Le bénéfice didactique à long terme de la formation sur simulateur versus la formation conventionnelle pour la prise en charge des ACR et des SCA ST+ est confirmé. Il n’est maintenu que pour les SCA ST+, d'où l'intérêt de répéter les sessions de recyclage des compétences.
aucun conflit d'intérêt
Firas CHABBANE, Mariam BACCAR SANTALUCIA, Hanen GHAZALI, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Rihab DAOUD, Amel BEN GARFA, Sami SOUISSI, Rym HAMED
08:45 - 10:15
#33334 - CP61 Relation entre la somme des amplitudes de dépression du segment ST et la gravité de l’atteinte coronarienne chez les patients atteints d'un syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST.
CP61 Relation entre la somme des amplitudes de dépression du segment ST et la gravité de l’atteinte coronarienne chez les patients atteints d'un syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST.
Introduction :
L'électrocardiogramme (ECG) reste au cœur de la stratification du risque de syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST. L’amplitude de la dépression du segment ST semble être un facteur prédictif de la mortalité à J 30 et a 1 an. Récemment, de nombreuses études ont montré que la somme des dépressions du segment ST est beaucoup plus informative qu'une simple évaluation qualitative de la dépression du segment ST > 0,5 mm.
Notre étude avait pour but de démontrer l’association entre la somme des amplitudes de dépression du segment ST et la sévérité angiographique de la maladie coronarienne chez les patients atteints d'un syndrome coronarien aigu sans élévation persistante du segment ST (NSTEMI).
Méthodes : On a mené une étude prospective observationnelle sur six ans. Ont été inclus les patients avec le diagnostic de NSTEMI ayant un sous décalage du segment ST>0.5 mm dans au moins une dérivation. On a mesuré l’amplitude de dépression de segment ST puis on a calculé la somme cumulée en mm. Le territoire ainsi que le nombre de dérivations avec dépression du segment ST ont également été mesurés dans toutes les dérivations de l’ECG. Le pronostic était basé sur l'évaluation de la survenue de l'événement cardiaque indésirable majeur (MACE) à six mois. La sévérité de l’atteinte angiographique a été évaluée par un score validé puis corrélé à la somme des amplitudes de dépression du segment ST.
Résultats : Inclusion de 287 patients. L’âge moyen était 62±11 ans. Genre-ratio = 1,7. Les comorbidités (%): hypertension (59), diabète (45), dyslipidémie (33), maladie coronaire (28). La moyenne de la somme des amplitudes de dépression du segment ST était 5 [1,28]. La moyenne du délai de l’angioplastie était 4 heures [1, 72]. Vingt-sept pourcent des patients avaient développé un MACE. En analyse multi variée, une somme cumulée de sous-décalage du segment ST > 7 mm (OR ajusté = 5,34, p < 0,001, IC à 95 % [2,71 à 10,51]) était associée à un MACE à six mois. La somme des amplitudes de dépression du segment ST ainsi que le nombre de dérivations avec dépression du segment ST ont été corrélés avec la sévérité de l’atteinte coronarienne avec (r=0,352 ; p<0,0,1) et (r=0,361 ; p<0,001) respectivement .
Conclusions :
Notre étude a montré que la somme des amplitudes de dépression du segment ST dans toutes les dérivations ECG est un puissant facteur prédictif de la sévérité de l’atteinte angiographique coronaire.
Aucun conflit d'intérêt
Fadwa LACHTAR, Mohamed JLASSI, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Abir BEN HMIDEN, Rihab DAOUD, Amel BEN GARFA, Hanen GHAZALI, Sami SOUISSI
08:45 - 10:15
#33335 - CP62 L’urée un facteur prédicteur de mauvais pronostic chez les malades insuffisants cardiaque avec fraction d’éjection systolique conservée.
CP62 L’urée un facteur prédicteur de mauvais pronostic chez les malades insuffisants cardiaque avec fraction d’éjection systolique conservée.
Introduction : L’insuffisance cardiaque avec FEVG conservée se présente comme un motif d’hospitalisation fréquent aux urgences. Les étiologies sont multiples ainsi que les facteurs de prédiction du pronostic des patients. Parmi ces facteurs, on va étudier l’urée qui est un produit de la dégradation des protéines et qui est éliminé par les urines.
Patients et méthodes : C’est une étude prospective qui a inclus tout patient consultant les urgences pour des signes d’insuffisance cardiaque confirmé par la suite par une échographie cardiaque qui retrouve une fraction d’éjection systolique conservée. Selon le suivi des patients jusqu’à 4 ans, on a extrait de ces patients 3 groupes : Décédé, réadmis et combinée.
Le dosage de l’urée sanguine chez les patients des trois groupes et l’étude de son valeur nous a permis de déterminer le taux de l’urée de mauvais pronostic.
Résultats : 97 patients ont été inclut dans cette étude. Leurs caractéristiques sont les suivants 35,1% sont des hommes et 64,9% sont des femmes, un âge moyen de 70,34 +/- 9,3 ans, 73,2% sont hypertendue, 37,1% sont diabétique, 26,8% ont eu un syndrome coronarien aigue, 16,5% sont des fumeur, 1% ont eu un accident vasculaire cérébral. 7.2% des patients sont décédé, 16.9% ont été réadmis et 26.8% dans le groupe combinée (décédé après une réadmission). Pour le groupe combiné : La courbe Roc a mis en évidence une ASC de 0.806 avec une sensibilité à 96.2% et une spécificité à 69% pour la valeur seuil d'urée de 7.05 micromole/litre.
Pour le groupe réadmission : La courbe Roc a mis en évidence une ASC de 0.780 avec une sensibilité à 78.9% et une spécificité à 65,4% pour la valeur seuil d'urée de 7.8 micromole/litre.
Pour le groupe décédé : La courbe Roc a mis en évidence une ASC de 0.737 avec une sensibilité à 85,7% et une spécificité à 71,1% pour la valeur seuil d'urée de 8.5 micromole/litre.
Discussion : La majorité des patients inclus sont multi-tarés, le meilleur air sous la courbe et la meilleure valeur de sensibilité se trouvent dans le groupe combinée pour un taux d’urée sanguin de 7.05 micromole/litre. L’air sous la courbe le plus faible se trouve dans le groupe décédé avec un taux d’urée sanguine de 8.5 micromole/litre.
Conclusion : Un taux d’urée supérieur à 7.05 micromole/litre permet de prédire un risque élevé de réadmissions des patients insuffisants cardiaque avec fraction d’éjection conservée et un taux plus élevé supérieur à 8.5 micromole/litre est de mauvais pronostique.
aucun
Khalil HAMROUNI (sousse, Tunisie), Houda BEN SALAH, Hajer YAKOUBI, Lobna MAHJOUB, Rahma JABALLAH, Lotfi BOUKADIDA, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
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Salle 252A |
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CM57
08:45 - 10:15
Conférence Médecins
Retex JTI Poitiers 2022 : La médecine d'urgence du futur
Jeunes, Profession - Métier
Modérateurs :
Olivier GANANSIA (Chef de service) (Paris), Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Poitiers)
Coordonnateur :
Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où nous vous résumerons les discussions autour des innovations qui bouleverseront le quotidien des professionnels de l'Urgence. Où nous tenterons d'éclaircir la place des paramédicaux en pré-hospitalier suite au dernier rendez vous des JTI sur la médecine d'Urgence du futur. Où nous mettrons en lumière l'ensemble des dernières technologies qui faciliteront l'infirmier dans son travail aux urgences. Où nous vous exposerons l'ensemble des nouvelles organisations du futur SAMU-SAS
08:45 - 10:15
Rencontres avec les start-up.
Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Conférencier, Evreux)
08:45 - 10:15
L'avenir des paramédicaux en urgence pré-hospitalière.
Charlotte VERJUX (infirmière) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15
Nouvelles technologies infirmières.
Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Conférencier, Strasbourg)
08:45 - 10:15
Les nouvelles organisations du SAMU.
Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes)
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CMS17
08:45 - 10:15
Conférence Médico-Soignants
Cellules d'Urgences Medico-Psychologique : quelles avancées ?
Catastrophe SSE CUMP, Psychiatrie, Psychologue
Modérateurs :
Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble), Benoît VIVIEN (Adjoint du Chef de Service du SAMU de Paris, Responsable du SAMU Pédiatrique Régional IDF) (Paris)
Coordonnateur :
Carla DE STEFANO (Coordonnateur, Bobigny)
Le psychotrauma est un risque omniprésent dans chacune des épreuves que peuvent être amenées à vivre nos patients et même nous-même en tant que professionnels. Les CUMP (Cellules d'Urgences Médico-Psychologiques) sont des acteurs à part entière de ces "dé-chocage" psychologiques. Il est alors temps de parler des nouveautés et des différentes techniques à disposition des professionnels du soins avant de conclure sur la recherche dans ce domaine si particulier que sont les CUMP.
08:45 - 10:15
Peut-on vraiment reduire le risque du psychotrauma ?
Dominique MESLIER (Infirmier coordinateur) (Conférencier, Poitiers)
08:45 - 10:15
Prise en charge immediate, EMDR et acteurs de l'urgence.
Carla DE STEFANO (psychologue) (Conférencier, Bobigny)
08:45 - 10:15
CUMP et recherche : un monde inconnu ?
Nathalie PRIETO (médecin) (Conférencier, Lyon)
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Salle 253 |
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AM11 A
08:45 - 10:15
Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes - intubation difficile
Ventilation
Coordonnateur :
Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers :
Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées, selon les critères prédictifs de difficulté.
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin
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Salle 342B |
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AMS33 A
08:45 - 10:15
Atelier Médico-Soignants
Accouchement inopiné hors maternité
Obstétrique / Gynécologie
Coordonnateur :
Gilles BAGOU (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers :
Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Jade CHAUMIER (Sage femme) (Conférencier, Rueil-Malmaison)
L’atelier se déroule en 2 phases : 20 minutes (+10 min de questions générales) de présentation en plénière et 60 min de manipulation par sous-groupes de 8 chacun avec un animateur. Il s’agit de manipulations pratiques et non pas d’une simulation.
Décrire la mécanique obstétricale et l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité.
Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé.
Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse.
Expliquer les gestes à faire et ceux à ne pas faire.
Faire réaliser les gestes aux participants.
Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège.
Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue).
Rappeler les recommandations nationales (actualisation SFMU SFAR CNGOF 2022) spécifiques à cette situation.
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Salle 343 |
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AM06
08:45 - 10:15
Atelier Médecins
Comment réagir face à une plainte judiciaire ou ordinale
Médico-légal
Coordonnateur :
Nicolas LIECHTMANEGER LEPITRE (Coordonnateur, Saint-Brieuc)
Conférenciers :
Nicolas LIECHTMANEGER LEPITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Saint-Brieuc), Angélique WENGER (Avocat) (Conférencier, Paris)
• A travers 2 ou 3 cas pratiqués inspirés de faits réels, issus de l’exercice aux urgences, en SMUR et en régulation, menés en dialogue avec les participants, sous forme de questions successives à choix multiples, appréhender la survenue d’une réclamation amiable, une plainte pénale ou ordinale, une assignation devant les juridictions civiles et administratives.
• Connaître les étapes, les éventualités et comment s’y préparer.
• Synthèse : Je fais l’objet d’une plainte ou d’une réclamation : quoi faire ? quoi éviter ?
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Salle 351 |
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AM03
08:45 - 10:15
Atelier Médecins
Challenge antalgie : les bonnes cartes pour une nouvelle donne
Douleur - Analgésie
Coordonnateur :
Virginie-Eve LVOVSCHI (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers :
Anna BOUCHARA (PH) (Conférencier, Paris), Virginie-Eve LVOVSCHI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
L’antalgie moderne ce sont des règles communes mais des situations particulières à maitriser.
Devenez tout-terrain en vous mesurant au hasard des combinaisons avec nos experts.
Certaines connaissances ne peuvent être mise en jeu qu’au cours d’un atelier participatif. Alors venez vous challenger avec nous et tester la pioche, en réel comme en virtuel.
Nous reverrons les incontournables, insisterons sur les nouvelles règles et les nouveaux outils de l’antalgie en situation complexe : Médicaments ou alternatives, organisations optimisées.
Faites mieux que vous adapter, devenez agile.
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Salle 352A |
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AMS24
08:45 - 10:15
Atelier Médico-Soignants
Prise en charge du brûlé grave adulte à la place aiguë
Pathologie circonstancielle
Coordonnateur :
Damien BARRAUD (Coordonnateur, METZ)
Conférenciers :
Damien BARRAUD (médecin) (Conférencier, METZ), Laetitia GESNOT (IDE) (Conférencier, Metz), Christelle PINCK (IDE) (Conférencier, Metz)
Partie théorique interactive : Premières heures de la prise en charge du brûlé grave.
Partie pratique : Evaluation et triage du brûlé. Réalisation de pansements.
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Salle 353 |
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CE02
08:45 - 10:15
Conférence Exceptionnelle
Le défi de la médecine basée sur la croyance
Pédagogie - Enseignement - Formation, Recherche
Modérateurs :
Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Toulouse), Patrick GOLDSTEIN (conseiller Médical) (Lille)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Session dans laquelle nous échangerons avec le Pr Adnet sur la médecine basée sur les preuves et sur les croyances. Il sera présenté les mécanismes qui expliquent l'existence d'une médecine non factuelle, ses conséquences et les moyens de s'en protéger.
08:45 - 10:15
Le défi de la médecine basée sur la croyance.
Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
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Salle Maillot |
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AMS20
08:45 - 10:15
Atelier Médico-Soignants
Atelier sensibilisation aux risques NRBC
Catastrophe SSE CUMP
Coordonnateur :
Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Conférencier, Paris), Franck CALAMAI (Médecin BSPP) (Conférencier, Paris), Marie PERY (Groupe enseignement simulation médicale) (Conférencier, Paris)
Apport de connaissances :
- Prise en charge d’une victime intoxiquée par un toxique de guerre (Neurotoxiques organophosphorés, vésicants, agents cyanés, suffocants, ...)
- Comment identifier le toxique ?
- Principes de prise en charge initiale
Partie pratique :
-Savoir revêtir une tenue de protection NRBC
-S’entrainer à la réalisation de gestes techniques simples en tenue de protection (intubation, VVP, préparation de drogues)
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Salles 221-222-223 |
09:00 |
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AMS15
09:00 - 10:30
Atelier Médico-Soignants
Soins médicaux d'Urgence en Milieu Périlleux
Pathologie circonstancielle
Coordonnateur :
Ollivier GRIMAULT (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers :
Ollivier GRIMAULT (médecin) (Conférencier, Brest), Emgan QUERELLOU (médecin) (Conférencier, Brest)
A partir du support pédagogique de séances de simulation complexe sur mannequin en milieux contraint permettre aux participants :
• Appréhender les spécificités diagnostiques,thérapeutiques et opérationnelles de la
médicalisation en milieux périlleux.
• Comprendre et s’approprier les principaux concepts afin de les transférer dans sa
pratique quotidienne.
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Salle 227 |
09:15 |
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CM27
09:15 - 10:15
Conférence Médecins
C'est ophtalmo ou c'est neuro ?
Neurologie
Modérateurs :
Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Strasbourg), Benoit VIAULT (PHC) (Toulouse)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Dans cette session, nous aborderons ces signes cliniques d'étiologie ou neurologique ou ophtalmologique qui peuvent mettre en difficulté dans notre pratique clinique.
09:15 - 10:15
La cécité transitoire.
Sandrine DELTOUR (PU-PH) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15
La diplopie.
Jean-François VIGNEAU (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
09:15 - 10:15
Les anomalies du champ visuel.
Elise PHILIPPAKIS (PHTP) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15
Aura migraineuse ophtalmique.
Marie GIROT (PH) (Conférencier, Lille)
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Amphi Havane |
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CMS07
09:15 - 10:15
Conférence Médico-Soignants
Session Qualité de Vie au Travail
Management, Qualité, Recherche
Modérateurs :
Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Blois), Jonathan POISSONNIER (Ambulancier/ aide soignant) (Roubaix)
Coordonnateur :
Jonathan POISSONNIER (Coordonnateur, Roubaix)
La QVT aux Urgences et au SAMU/SMUR avec entre autres des innovations dans les méthodes de management, la prévention des troubles musculo squelettique et la gestion de la sieste dans un service d'urgences ou les différents schémas horaires de travail des soignants ?
09:15 - 10:15
Les innovations managériales dans le secteur sanitaire (utilisant d'anciennes techniques de l'industrie).
Valérie MILLET (CPDMU) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15
Prévention des Troubles Musculo Squeletique.
Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
09:15 - 10:15
Les différents schémas horaires de travail des soignants (12h, 9h, 7h30... ?
Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Conférencier, Bordeaux)
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Salle 242A |
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SIS04
09:15 - 10:15
Session Interactive
Quiz : urgences neurologique.
Modérateur :
Perrine BOURSIN (CESU75 formatrice IAO / ROTHSCHILD IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Paris)
Coordonnateur :
Charlotte VERJUX (Coordonnateur, Paris)
Conférencier :
Marie-Hélène RODRIGUES DA CRUZ (IDE) (Conférencier, Saint Denis)
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Salle 243 |
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CM21
09:15 - 10:15
Conférence Médecins
Urgences à fleur de peau
Anaphylaxie, Infectiologie - Sepsis
Modérateurs :
Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Selestat), Louis SOULAT (RPPS non communique) (Rennes)
Coordonnateur :
Florence DUPRIEZ (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Dans cette session, nous traiterons de pathologies dermatologiques fréquemment rencontrées aux urgences en abordant la démarche diagnostique pour terminer par des messages pratiques concernant les traitements à initier aux urgences. Des maladie cutanées simples aux maladies sexuellement tranmissibles, aucune pathologie fréquente ne sera oubliée!
09:15 - 10:15
Angioedeme.
Nicolas JAVAUD (PU-PH) (Conférencier, Colombes)
09:15 - 10:15
Dermo-hypodermite.
Célina POGNONEC (CCA) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15
Drainage d'abcès.
Laura NOBILE (médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
09:15 - 10:15
Maladies sexuellement transmissibles.
Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
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FC27
09:15 - 10:15
Flash communications
Thérapeutique
Modérateur :
Jan-Cédric HANSEN (Médecin Coordonnateur Gériatre) (Pacy-sur-Eure)
09:15 - 10:15
#32886 - FC27-01 Les cathéters veineux périphériques posés aux urgences sont-ils utilisés ?
FC27-01 Les cathéters veineux périphériques posés aux urgences sont-ils utilisés ?
Introduction : La pose de cathéters veineux périphériques (CVP) est un acte fréquent aux urgences, chronophage, coûteux et qui expose à des complications (hématome, phlébite, œdème, infection, hémolyse des prélèvements). Entre 33,8 et 60,7% des CVP posés aux urgences seraient inutilisés. Cette étude a pour objectif d’analyser le taux d’utilisation des CVP aux urgences, d'identifier des facteurs prédictifs de leur non-utilisation et d'évaluer la pertinence de leur prescription.
Matériel et Méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle transversale prospective monocentrique réalisée entre février et mars 2022 dans un service d'accueil des urgences (SAU). Etaient éligibles les patients majeurs bénéficiant d'une pose de CVP au SAU. En sus des données démographiques et médicales, les motifs de prescription et la prévision d’utilisation du CVP par le médecin prescripteur étaient recueillis. Un CVP était considéré utilisé si le patient avait bénéficié d’une thérapeutique par voie intraveineuse ou si un nouveau prélèvement sanguin avait été effectué à distance. Une analyse multivariée par régression logistique a été réalisée pour les facteurs prédictifs significatifs en analyse univariée et sélectionnés sur leur pertinence clinique. Une prescription de CVP était définie comme pertinente sur avis de la majorité de 3 évaluateurs après lecture des comptes-rendus.
Résultats : Durant la période de l’étude, 304 patients ont été inclus, d’âge médian 61,5 ans [43-79 ans], dont 152 hommes (50%). Les CVP étaient essentiellement prescrits pour administration d’un médicament intra-veineux (56,3%). Soixante-douze (23,7%) patients ont bénéficié d’un CVP qui n’a pas été utilisé. En analyse multivariée, les facteurs prédictifs de non-utilisation étaient la prévision de non-utilisation par le médecin prescripteur (OR 6,35, IC95% [2,64-15,29], pour les items "non" à "incertain" vs les items "oui") et le motif de prescription "si besoin" (OR 3,54, IC95% [1,37-9,17]). Selon les évaluateurs, 87,5% des prescriptions de CVP étaient pertinentes.
Conclusion : Les CVP étaient non-utilisés dans 23,7% des cas. Les facteurs prédictifs de non-utilisation étaient la prévision de non-utilisation par le médecin prescripteur et le motif de prescription "si besoin". Un CVP ne devrait probablement pas être prescrit si le médecin prescripteur pense qu’il ne sera pas utilisé ou s'il le prescrit en "si besoin", afin de limiter le risque d’effets indésirables.
Florent NOEL (Paris), Aurélie LEFEVRE, Sofiane YEFSAH, Christian KASSASSEYA, Celina POGNONEC, Jacques-Emmanuel GALIMARD, Youri YORDANOV, Pierre-Clément THIEBAUD
09:15 - 10:15
#33103 - FC27-02 SURDOSAGE EN AVK : QUELS FACTEURS PREDICTIFS DE MORTALITÉ.
FC27-02 SURDOSAGE EN AVK : QUELS FACTEURS PREDICTIFS DE MORTALITÉ.
Introduction :
Les AVK sont largement prescrit dans la prise en charge des maladies cardiovasculaires et des évènements thromboemboliques qui leurs sont associés. Malgré leur efficacité prouvée ils restent pourvoyeurs l’incidents iatrogéniques notamment hémorragiques avec un taux de mortalité important. Par conséquent l’iatrogénie lié à la prescription l’AVK représente un réel problème de santé publique.
Dans ce cadre cette étude avait pour objectif la détermination des facteurs prédictif de mortalité lors des accidents de surdosage en AVK.
Méthodes :
Etude prospective observationnelle sur une période de 12 mois au service des urgences de l’hôpital Charles Nicolle. Nous avons inclus les patients âgés de plus de 14 ans admis aux urgences pour surdosage en AVK. Le recueil des données comportait les données anamnestiques, cliniques, paracliniques, les mesures thérapeutiques, et les orientations et modalités évolutives. Nous avons effectué une analyse descriptive, univariée et multivariée des donnés recueillis.
Résultats :
Nous avons colligé 106 patients. L’Age moyen était de de 70 ±11ans avec une sex-ratio égale à 1,01. La fibrillation auriculaire était l’indication de traitement la plus fréquente 65,7%. Les antécédents pathologiques les plus fréquents était l’HTA (60%) suivi de l’insuffisance rénale chronique (49%). Une hémorragie grave était diagnostiquée chez 53% des patients. Le taux de mortalité était de 21%. L’analyse multivariée des deux groupes de patients (décédés et survivants) a révélé que les facteurs indépendants prédictifs de mortalité était la prescription de l’AVK dans le cadre d’une embolie pulmonaire, une SpO2<89%, un GCS<13 ainsi que le recours aux catécholamines avec OR ajusté respectivement égal à : 3 ; 3,7 ; 4,9 et 3,9.
Conclusion :
Cette étude met en avant l’importance des moyens pronostique que le clinicien doit prendre en compte lors de la prescription d’un traitement anticoagulant par AVK.
Ghada BOUARADA (Tunis, Tunisie), Safia OTHMANI, Amal KHALED, Henedi KDAYMI, Hela CHABBEH, Aymen ZOUBI, Rym BEN KADDOUR, Sarra JOUINI
09:15 - 10:15
#33136 - FC27-03 Bilan des interventions pharmaceutiques réalisées dans l’unité d’hospitalisation de courte durée adulte (UHCDA) d’un centre hospitalo-universitaire (CHU).
FC27-03 Bilan des interventions pharmaceutiques réalisées dans l’unité d’hospitalisation de courte durée adulte (UHCDA) d’un centre hospitalo-universitaire (CHU).
Introduction :
Depuis 2018 une équipe pharmaceutique (EP) est présente dans le service des urgences de notre CHU. L’EP est composée d’un pharmacien sénior, d’un interne et de trois externes. Ils effectuent les bilans médicamenteux (BM) d’entrée, encadrent et valident les prescriptions médicales. L’objectif était de réaliser un bilan de l’activité pharmaceutique au sein de l’UHCDA, secteur le plus sensible dans la prise en charge médicamenteuse car les patients y restent hospitalisés 24h- 48h.
Matériels et méthodes :
Etude mono centrique interventionnelle prospective du 07.11.22 au 07.12.22 au sein de UHCDA. L’EP est présente à plein temps. Le nombre de BM, le nombre et le type d’interventions pharmaceutiques (IP) réalisés ont été recensés. Les patients inclus ont bénéficié d’un BM d’entrée. Les ordonnances ont été validées à partir d’une analyse pharmaceutique de niveau 3 selon la société française de pharmacie clinique (SFPC). L’analyse intègre l’historique médicamenteux, les objectifs thérapeutiques et l’observance. Elle est possible par la présence pharmaceutique au sein du service.
Résultats :
114 patients ont bénéficié d’un BM, parmi eux 52 ont fait l’objet d’une IP (45.6%). L’âge moyen est de 77 ans. 48 (92.3%) vivent à domicile et 4 (7.7%) en institution. Les BM réalisés contiennent en moyenne 8.4 lignes de traitements. Le traitement chronique (TTC) a été complètement prescrit à l’entrée de l’UHCDA pour 18 (34,6%) patients et partiellement pour 15 (28.8%). L’EP a effectué au total 222 IP : pour 36 (69.2%) patients sur le TTC, pour 9 (17.3%) sur un traitement aigue (TTA) et pour 7 (13.46%) sur les TTC et TTA. L’ajout d’un ou plusieurs traitements représente 157 IP (70.7%). 36 IP était une modification de posologie (16.2%). Le reste des IP étaient : 10 doublons de prescriptions (4.5%), 7 arrêts de traitement (3.15%), 5 erreurs de fréquence d’administration (2.3%), 4 modifications de molécules (1.8%) et 3 erreurs d’unités (1.4%).
Conclusion :
Les patients admis à l’UHCDA sont en majorité des patients âgés, polymédiqués, plus exposés au risque iatrogène. Les erreurs de prescriptions concernent majoritairement les TTC, avec un risque important de rupture thérapeutique par la non prescription de ces derniers. La réalisation de BM et l’analyse pharmaceutique par l’EP permet d’améliorer la continuité des soins des patients à UHCDA, notamment par la transmission d’informations instantanée avec le médecin du secteur.
AUCUN
Elodie NAVARRO, Marion LAUREAU (MONTPELLIER), Rosalbanne PEPIN, Cyril BREUKER, Maxime VILLIET, Xavier BOBBIA
09:15 - 10:15
#33177 - FC27-04 Evaluation des modalités d’oxygénothérapie à la phase pré hospitalière et aux urgences.
FC27-04 Evaluation des modalités d’oxygénothérapie à la phase pré hospitalière et aux urgences.
Introduction : l’oxygène est une thérapeutique utilisée dès le préhospitalier pour le traitement de l’hypoxie mais l’hyperoxie présente aussi des risques. La population des insuffisants respiratoires chroniques (IRC) à risque d’hypercapnie nécessite une cible de saturation (SpO2) différente. Cette étude avait pour but d’étudier les modalités pratiques d’oxygénothérapie en préhospitalier et aux urgences.
Méthodes : étude observationnelle, descriptive, bi-centrique. Les patients avec de l’oxygène dès le début de leurs prises en charges aux urgences ont été inclus. Le statut IRC ou non, toutes les SpO2 avec le débit d’O2 administré en préhospitalier et aux urgences, ainsi que les premiers gaz du sang effectués ont été relevés. Les cibles retenues étaient de 94-98% pour la population générale, de 89-93% en préhospitalier et 88-92% aux urgences pour la population IRC .
Résultats : 162 patients ont été inclus dans l’étude, dont 65 étaient IRC. Les SpO2 moyennes sous oxygène en préhospitalier étaient de 93,7 % pour les non IRC et de 93,2% pour les IRC. Aux urgences la SpO2 moyenne sous oxygène était de 94,8% pour les non IRC et de 94,4% pour les IRC. 138 patients ont eu un gaz du sang, 22 avaient une hyperoxémie (≥100 mmHg), 55 une hypoxémie ≤ 70 mmHg dont 22 patients ≤ 60 mmHg. Le respect de la cible pour les non IRC était de 41,7% en préhospitalier et de 57,3% aux urgences. Pour les IRC le respect était de 25,3% en préhospitalier et de 28,1% aux urgences, avec une différence significative entre les deux populations en préhospitalier(p 0,016), et aux urgences(p<0,01). Pour la différence entre le respect en préhospitalier et aux urgences, elle est non significative pour la population d’IRC avec p 0,944 mais significative pour la population générale avec p < 0,01.Il n’avait pas de différence par rapport au sexe, ni selon l’âge (< ou > 75 ans) ni par rapport au site d’inclusion.
Conclusion : les SpO2 moyennes sont proches entre la population IRC et le reste de la population alors que ces deux populations ont des cibles distinctes. Notre étude montre un bon respect des cibles pour la population générale de 57,3% aux urgences et 41,7% en préhospitalier. Mais l’étude met en avant un respect des cibles beaucoup plus bas pour les IRC de 28,1% aux urgences et 25,3% en préhospitalier. L’oxygénothérapie en préhospitalier et aux urgences est perfectible, l’élaboration par les sociétés savantes françaises de recommandations pourrait aider à la formalisation des protocoles.
aucun
Emilie PORTEMAN (besancon), Julien MENETRIER, Johan COSSUS, Charles-Eric LAVOIGNET, Thibaut DESMETTRE
09:15 - 10:15
#33212 - FC27-05 Audit clinique sur l’administration des médicaments dans une unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) des urgences adultes.
FC27-05 Audit clinique sur l’administration des médicaments dans une unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) des urgences adultes.
Contexte : L’hospitalisation non programmée à l’UHCD présente un risque dans la continuité de la prise en charge médicamenteuse des patients (prescription et traçabilité de l’administration manuscrites), favorisé par un turn-over important du personnel et des patients polypathologiques.
Objectif : Réaliser un audit sur l’administration des médicaments afin d’identifier les causes de non administration (NA) constituant des non conformités (NC) et mettre en place des actions d’améliorations (AA).
Méthode : Un interne de pharmacie a recueilli à l’UHCD sur 21 jours ouvrés à partir des prescriptions analysées, le nombre de traitements prescrits/patient et pour les NC : nombre et DCI des traitements non administrés, classe ATC, posologie, moment de prise, indication et cause(s) de NC. L’impact clinique (IC) a été coté avec l’échelle CLEO. Les AA ont été définis.
Résultats : Sur 254 prescriptions analysées (181 patients), 30% ont des NC. Sur les 1869 DCI (7,4/prescription), 116 NC ont été identifiées (6%). 51% des NC surviennent le matin. Les classes ATC les plus touchées sont système cardio-vasculaire (25%, dont 41 % pour le système rénine angiotensine) et système nerveux (25%, dont 72% de psychotropes). Il y a 26,6% de NA pour raisons cliniques (dont système cardio-vasculaire 39,4%), 25,8% liées au circuit du médicament, 14,52% par manque d’informations sur la prescription, 9,7% liées à la traçabilité de l’administration, 8,9% d’ordre logistique/organisationnel et 14,5% non identifiables. 7% des NC ont un IC majeur, 34% moyen, 31% mineur et 28% nul. 7 AA ont été définies: mettre en place un recueil infirmier quotidien des difficultés rencontrées menant à une NA pour une action en temps réel du pharmacien, modifier le support de prescription pour éviter l’oubli des mentions obligatoires (dosage, posologie etc), établir un protocole d’encadrement des NA pour raisons cliniques avec les médecins, créer une fiche réflexe pour trouver un traitement hors dotation, diffuser la liste des médicaments stupéfiants et assimilés au livret thérapeutique (LT), afficher les commandes urgentes à récupérer à la pharmacie et rappeler aux équipes la nécessité de tracer les administrations.
Discussion/Conclusion : Il nous restera à valider avec l’équipe soignante les AA à mettre en place et à évaluer ultérieurement leur impact. L’informatisation des prescriptions pourrait être une solution (prescription, traçabilité administration et accès au LT). Une vigilance restera nécessaire.
Johanna RAYMOND, Catherine CHENAILLER, Luc-Marie JOLY, Rémi VARIN, Emeline RAGUER-BRIAND (Rouen)
09:15 - 10:15
#33213 - FC27-06 Évaluation des pratiques et des connaissances des médecins concernant le traitement de la diverticulite aiguë non compliquée.
FC27-06 Évaluation des pratiques et des connaissances des médecins concernant le traitement de la diverticulite aiguë non compliquée.
Introduction : Les recommandations internationales encadrant la prise en charge des diverticulites aiguës préconisent désormais un traitement sans antibiotiques (ATB) des formes non compliquées (DANC). Nos objectifs étaient d'évaluer les connaissances et les pratiques des médecins concernant cette stratégie et d'identifier les potentiels freins aux changements de pratique.
Méthodes : Un sondage en ligne (09/2022-11/2022) a été adressé par courriel à des chirurgiens généraux (CG), des urgentistes, des gastroentérologues et des médecins généralistes (MG) en exercice dans la province du Québec (Canada). Les praticiens qui déclaraient ne pas rencontrer de patients avec diverticulite étaient exclus.
Résultats : Le taux de réponse était de 16% représentant 466 participants (MG : 41%, CG :29%, urgentistes :18%, internes :7%, gastroentérologues :5%). La plupart des médecins (43%) étaient exposés à 1-5 épisodes de diverticulite par mois. Parmi eux, 82% déclaraient avoir notion de la stratégie sans ATB dont 8% disaient être "mal à l'aise" et 45% "plutôt mal à l'aise" avec cette pratique. Seulement 13% se déclaraient "très à l'aise". Au total, 42% de l’ensemble des médecins déclaraient n’avoir "jamais" et 25% que "rarement" traiter une DANC sans ATB. Comparé aux médecins de première ligne (urgentistes et MG), la majorité des chirurgiens avaient déjà entendu parler de la stratégie sans ATB (75% vs 99% ; p<0,001), ces derniers étaient également plus souvent "à l'aise" ou "très à l'aise" avec cette stratégie (40% vs 66% ; p<0,001). Ils étaient moins nombreux à ne pas connaître les principes de cette stratégie (43% vs 11% ; p<0,001). Après avoir été informés des recommandations, 29% et 51% de l’ensemble des médecins ont respectivement indiqué que cela « changerait » ou « pourrait changer » leur pratique. Les freins les plus fréquemment identifiés limitant la mise en place du traitement des DANC sans ATB étaient les craintes d'échec du traitement (70%), le manque de connaissance des recommandations (67%), la difficulté à organiser un suivi rapproché (59%) et la culture du lieu de travail (55%).
Conclusions : La connaissance et l’application des recommandations préconisant le traitement des DANC sans ATB sont encore sous-optimales. L’évolution des pratiques médicales nécessite un transfert de connaissances plus efficace et l’implémentation des recommandations au sein des lieux d’exercice devrait se faire en concertation avec l’ensemble des spécialistes impliqués.
aucun
Raphaelle BRIERE, Axel BENHAMED, Pierre-Gilles BLANCHARD (Québec, Canada), Valérie BOUCHER, Drolet SEBASTIEN, Marcel EMOND
09:15 - 10:15
#33319 - FC27-07 Tolérance clinique de la supplémentation potassique par cathéter périphérique aux urgences : étude prospective d’évaluation des pratiques.
FC27-07 Tolérance clinique de la supplémentation potassique par cathéter périphérique aux urgences : étude prospective d’évaluation des pratiques.
Introduction : L'hypokaliémie est une situation fréquente en service d’urgence (prévalence de 5,5 à 14,5%). En pratique, aux urgences les perfusions de KCl sont pour la grande majorité effectuées par voie veineuse périphérique (VVP). Très peu d’étude ont évalué la tolérance de la recharge potassique en structure d’urgences. L’objectif de notre étude est de déterminer la tolérance clinique de la supplémentation potassique IV chez les patients souffrant d’hypokaliémie aux urgences.
Méthode : étude prospective menée d’octobre 2021 à Juillet 2022 aux Urgences d’un CHU
Nous avons inclus les patients adultes présentant une hypokaliémie (K+ < 3,0 mmol/L) pour laquelle une supplémentation potassique IV est préconisée, excepté les patients tétraplégiques, tétraparétiques, souffrant d’insuffisance rénale sévère, d'insuffisance surrénalienne aiguë ou d'acidose métabolique décompensée.
Le critère de jugement est la survenue d’une complication : douleur, arrêt et/ou diminution de la vitesse de perfusion de potassium et/ou changement de voie, survenue d’un hématome, extravasation, obstruction du cathéter, réaction allergique.
Résultats : 57 patients sont analysés, 63 % sont des femmes, l’âge moyen est 61 (ET : 23) ans, IMC moyen est 23 (ET : 6) kg/m2. Le capital veineux est évalué comme bon chez 34 (60 %) patients, mauvais chez 22 (39%) et très mauvais chez 1 patient (2%). Au moins une complication liée à la recharge potassique est survenue chez 53% des patients.
La complication principale est la douleur sur le trajet veineux présente chez 54% des patients. La douleur moyenne est de 5,8 /10 (± 2,7), son intensité est >4 chez 71% des patients. Des érythèmes au point de ponction et des rougeurs sur le trajet veineux sont rapportés chez 5 (9%) patients. La vitesse de perfusion a du être diminuée chez 17 (30%) patients. Un changement de voie a été nécessaire chez 8 (14%) patients du fait de la douleur (n=4), d’un cathéter non fonctionnel (n=3), ou d’une diffusion en sous cutanée de la perfusion (n=1).
Conclusion : Nos pratiques (y compris dilution du KCl et vitesse de perfusion) sont bien conformes aux recommandations. Pourtant le taux de complications lié à la supplémentation potassique par VVP est élevé. La pose de Midline pourrait être une alternative notamment en terme de veinotoxicité et de douleur ressentie par le patient.
Aucun
Pierre Edouard PRABONNAUD (Montpellier), Jean-Marc ALLARD SAINT ALBIN, Jonathan LEGROS, Sophie LEFEBVRE, Mustapha SEBBANE
09:15 - 10:15
#33466 - FC27-08 Intérêt du mandrin long béquillé en première intention lors des intubations orotrachéales en médecine d'urgence extrahospitalière.
FC27-08 Intérêt du mandrin long béquillé en première intention lors des intubations orotrachéales en médecine d'urgence extrahospitalière.
Introduction : Un travail récent nous a montré que l’intubation orotrachéale (IT) en
médecine d’urgence extrahospitalière était associée à plus de 30% d’échec de la première
tentative d’intubation. Lors de ce geste le risque de complications augmente significativement
avec le nombre de tentatives. L’utilisation dès la première tentative d’un mandrin, en
particulier le mandrin long béquillé, pourrait permettre de diminuer ce risque d’échec.
Objectif : Comparer la qualité de l’IT fonction de l’utilisation d’emblée ou non d’un mandrin
long béquillé.
Méthode : Etude observationnelle prospective et monocentrique menée de mai 2021 à juin
2022. Les opérateurs du SMUR étaient incités à utiliser dès la première tentative d’intubation
un mandrin lors de réunions d’information répétées et/ou lors de formations.
Résultats : 555 patients ont été inclus (95% d’exhaustivité) dont 238 intubés avec un mandrin
long béquillé (42,9%). Les variables différenciant les 2 groupes sont présentées dans le
tableau. Le taux d’échec du groupe mandrin était de 38.2% [IC 95%:31,9;44,5] vs 30.9% [IC
95%:25,8;36] dans l’autre groupe (p = 0.07).
Conclusion: L’utilisation d’emblée d’un mandrin long béquillé dès la première tentative d’IT
n’a pas permis de diminuer le taux d’échec. Cependant les 2 groupes n’étaient finalement pas
comparables avec plus de facteurs de risque d’échec dans le groupe avec mandrin.
Julien TEDI (Pau), Ilias GADDOUMI, Bruno SIMONNET, Alexandre MARGUINAUD-TIXIER, Guillaume GNYP, Stéphanie GIBELOT, Cédric GIL-JARDINE, Michel GALINSKI
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FC28
09:15 - 10:15
Flash communications
Traumatologie non vitale
Modérateur :
Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Paris)
09:15 - 10:15
#32917 - FC28-01 Evaluation de l'intérêt de l'intelligence artificielle comme aide à la détection de fracture aux urgences.
FC28-01 Evaluation de l'intérêt de l'intelligence artificielle comme aide à la détection de fracture aux urgences.
Introduction : L’absence de diagnostic de fracture représente 44% des erreurs diagnostiques aux urgences (SAU). L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pourrait permettre d’améliorer la qualité de l’interprétation des radiographies du squelette appendiculaire par les médecins urgentistes et de se rapprocher de celle des radiologues. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’intérêt de l’intelligence artificielle comme aide à la détection de fractures aux urgences.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique dans un SAU sur la période du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2019 inclus. Les radiographies du squelette appendiculaire pour lesquelles le diagnostic entre l’urgentiste et l’IA était discordant ont été inclus puis relus par des radiologues et des urgentistes experts aidés par l’IA. Le critère de jugement principal était la concordance entre l’interprétation du radiologue, de l’urgentiste seul et l’urgentiste aidé de l’IA grâce au calcul du coefficient kappa de Cohen. Les critères secondaires étaient la proportion de fractures non diagnostiquées par l’urgentiste en fonction de sa localisation, le taux d’examens complémentaires évitables, la proportion de fractures non diagnostiquées par l’IA seule et la concordance entre le diagnostic de l’urgentiste et de l’IA.
Résultats :Dans les cas discordants, le coefficient kappa entre le médecin urgentiste seul et le radiologue était de -0.044 [-0.105 ; 0.017] vs 0.407 [-0.105 ; 0.017] lorsque l’urgentiste était aidé de l’IA.
Les fractures les plus souvent non diagnostiquées concernaient le pied (20,9%), la cheville (14,5%) et la main (14,1%). Le taux d’examens complémentaires évitables était de 44,7 % [28,9 ; 62,1]. La proportion de fractures non vues par l’IA était de 9,2% [5,7 ; 14,1]. Enfin le coefficient kappa entre l’urgentiste et l’IA était de 0,851 [0.833 ; 0.869].
Conclusion : Notre étude a permis de montrer une amélioration de la concordance entre le radiologue et l’urgentiste grâce à l’IA, pour l'interprétation des radiographies dont le diagnostic initial était discordant entre urgentiste et IA. Une étude prospective sur le sujet serait nécessaire pour montrer une diminution significative du taux d’erreur diagnostique grâce à l’IA.
Clémence COSNARD (Paris), Evelyne DUBREUCQ, Ainhoa APARICIO, Arthur BOURG, Rudy BOMPARD, Yoram GUENICHE, Sofiane YEFSAH, Hélène GOULET
09:15 - 10:15
#32940 - FC28-02 Adéquation de la prescription d’imagerie pour les traumatismes cervicaux vus aux urgences en 2021 avec les recommandations HAS de 2020.
FC28-02 Adéquation de la prescription d’imagerie pour les traumatismes cervicaux vus aux urgences en 2021 avec les recommandations HAS de 2020.
Introduction : En 2020, l’HAS a émis des recommandations basées sur les règles NEXUS et Canadian C-Spine pour guider la stratégie d’imagerie avec les patients ayant un traumatisme du rachis cervical aux urgences. L’objectif était d’évaluer l’adéquation de la prescription d’imagerie aux urgences avec ces recommandations. L’objectif secondaire était de déterminer les caractéristiques associées à la conformité de la prise en charge.
Méthode : Étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, menée avec les patients des urgences ayant un traumatisme non pénétrant du rachis cervical en 2021. Le critère de jugement était la conformité de l’imagerie. L’analyse a été menée selon les recommandations STROBE.
Résultats : Sur 139 patients inclus, 63 (45.3%) avaient une prise en charge conforme aux recommandations. L’incidence des lésions aigues était faible (4%) et ne concernait que des patients avec une prise en charge conforme. Les 76 non-conformités impliquaient la réalisation d’une radiographie au lieu d’un scanner (n=52, 68%), d’une imagerie à tort (n=19, 25%) et l’absence d’imagerie (n=5, 6.6%). L’application des recommandations aurait impliquée la réalisation de 109 scanners au lieu de 57 (+95%). Un mécanisme lésionnel à risque (OR 4.90 [2.07-11.57], p=0.022) et une reprise de la marche (OR 0.38 [0.17-0.85], p=0.016) étaient associés à une conformité de prise en charge. La durée aux urgences et le taux d’hospitalisation était plus élevé dans le groupe avec une prise en charge conforme (14.3% vs 2.6%, OR 6.17 [1.28-29.70], p=0.023 et 220.50 mn vs. 358 mn, p<0.001, respectivement). Moins d’un tiers des patients ayant une prise en charge non conforme ont bénéficié d’une prescription d’imagerie en externe (28% vs 10%, p= 0.008).
Discussion : La limite de cette étude est son caractère monocentrique. Sur les 11 critères de l’HAS, seulement un critère risqué (mécanisme lésionnel) et un critère protecteur (marche) sont associés à la conformité de la stratégie. La publication récente des recommandations associées à la méconnaissance des règles Canadian-C spine et NEXUS peuvent expliquer ces résultats. Avec une incidence de lésions aigues similaire à la littérature (3%), l’application des recommandations fait craindre un taux important d’irradiations inutiles et de durées prolongées aux urgences.
Conclusion : Une étude multicentrique est nécessaire pour évaluer l’impact de l’implémentation des recommandations sur l’allocation des ressources comme l’accès au scanner.
Camille NUSSBAUM (Paris), Camille GERLIER, Olivier GANANSIA
09:15 - 10:15
#32977 - FC28-03 La Commotion cérébrale liée au sport dans les Services d’Urgence (CommoSU).
FC28-03 La Commotion cérébrale liée au sport dans les Services d’Urgence (CommoSU).
Introduction : La commotion cérébrale, usuellement définie comme « Traumatisme Crânien léger » (TCl) en Médecine d’Urgence, est un problème majeur en Médecine du Sport. En Europe, il concerne 9 à 12% des blessures liées au sport. Il peut être associé à des complications à court (baisse des performances, récidive, syndrome de 2nd impact) et long terme (chronicisation des symptômes, encéphalopathie). Les imageries sont souvent normales. La prise en charge s’appuie sur 3 axes : un retour au domicile (RAD) accompagné par un tiers, un arrêt sportif ≥ 7 jours et une reconsultation médicale en post-SU. Dans cette étude, nous avons évalué la gestion en SU du TCl lié au sport. L’objectif primaire consistait à évaluer la pertinence des consignes de sortie données aux patients à l’aide des 3 axes suscités. Celles-ci étaient considérées comme adaptées si l’association des 3 axes était transmise. L’objectif secondaire était de déterminer les caractéristiques et la prise en charge des patients inclus. Matériel et méthode : CommoSU est une étude observationnelle multicentrique. Le recueil des données a eu lieu en 2 phases : consultation du compte rendu de passage du SU et appel téléphonique à 14 jours de la consultation. Résultats : 197 patients répondaient aux critères d’inclusion, 33 ont été exclus (non réponse à l’appel à J14). Ainsi, la population d’étude était composée de 164 patients. Parmi eux, 25 (15% ; IC 95%) ont bénéficié de consignes de sortie adaptées. En général, la consigne d’un RAD accompagné était donnée. Concernant la reconsultation, 1 sportif sur 2 en était informé. Enfin, une majorité des patients bénéficiait de consignes d’arrêt sportif erronées (pas de consigne d’arrêt ou durée insuffisante). Discussion : Il existe une insuffisance de prise en charge du TCl du sportif en SU qui est pourtant un motif fréquent de consultation. Ainsi, les notions de prise en charge en lien au suivi et aux mesures visant à réduire les complications ne seront souvent pas appliquées convenablement. De fait, une part importante des sportifs atteints ne sont pas accompagnés médicalement dans leur reprise. Conclusion : Cette étude pourrait justifier la création de formations sur la prise en charge du TCl lié au sport auprès des médecins urgentistes qui représentent communément le 1er contact médical et également la création de filières post-SU impliquant les médecins du sport qui consisteraient à admettre en consultation ces patients dans un délai précoce.
Cette recherche a été réalisée dans le respect de la réglementation sur la recherche. Il n'y a aucun conflits d'intêret associés à cette étude.
Guillaume TIPHENE (Toulouse), Frédéric BALEN, David BRAUGE
09:15 - 10:15
#32996 - FC28-04 Dérivation du QuéBIC - Quebec Brain Injury Categories- pour les traumatismes crâniens légers avec saignement.
FC28-04 Dérivation du QuéBIC - Quebec Brain Injury Categories- pour les traumatismes crâniens légers avec saignement.
Introduction
La prise en charge des Traumatismes Craniens Légers (TCL) avec saignement intra-crânien au service des urgences a fait l'objet de nombreuses études au cours des dernières années. Notre objectif était de dériver une règle de décision clinique (RDC) avec des résultats centrés sur le patient pour guider les soins des TCL compliqués.
Méthodologie
Nous avons mené une étude de cohorte de dérivation rétrospective. Les patients TCL compliqués âgés de ≥ 16 ans évalués dans l'un des trois centres de traumatologie de niveau 1 de la province de Québec ont été inclus. Notre critère de jugement principal était une combinaison d'intervention neurochirurgicale ou de décès ou de détérioration clinique. Nous avons effectué des analyses Set Covering Machine pour obtenir une RDC.
Résultats
Au total, 477 patients ont été inclus dans l'étude. Nous avons obtenu une RDC simple basée sur la stratification des risques en trois catégories. La première étape du QuéBIC est la présence d'une hémorragie sous-durale > 7 mm, qui constitue la catégorie à haut risque. Dans notre cohorte, 110 (23,0 %) patients remplissaient ce critère, et 40 (36,4 %) avaient l’issue combinée. La catégorie QueBIC à haut risque a une sensibilité et une spécificité pour détecter le risque de neurochirurgie ou de décès de 81,3 % et 83,5 %, respectivement. Les patients qui ne répondaient pas aux critères de haut risque, avaient un « risque modéré » en présence d’ une hémorragie sous-durale > 4 mm, ou un score coma de Glasgow initial de 14 ou 13, ou une hémorragie intraparenchymateuse (HIP) >7 mm ou plus d'une HIP (n = 184 [38,6 %]). Parmi ces patients, 32 (17,3 %) ont subi soit une intervention neurochirurgicale, ou présenté une détérioration clinique. Les patients restants (n = 183 [38,4 %]) ont été considérés comme à faible risque. Aucun d'entre eux n'a subi d'intervention neurochirurgicale ou de décès lié à un TCL et 96,5 % n'ont présenté aucune détérioration clinique.
Conclusions
Notre RDC en trois étapes peut identifier les patients à haut risque et à risque modéré d'intervention neurochirurgicale ou de décès ou de détérioration clinique liés à un TCL complexe. L'utilisation de ce CDR pourrait entraîner une utilisation plus optimale des ressources liées à la traumatologie. Une étude de validation prospective est nécessaire pour confirmer nos résultats avant la mise en œuvre clinique
Subventions nationales en recherches cliniques
Marcel ÉMOND (Québec, Canada), Jean-Nicolas TOURIGNY, Xavier DUBUCS, Axel BENHAMED, Valérie BOUCHER, Christian MALO, Pierre-Gilles BLANCHARD, Éric MERCIER
09:15 - 10:15
#33099 - FC28-05 Intérêt de l’intelligence artificielle pour l’extraction automatisée des patients présentant un traumatisme crânien notifié dans le dossier de régulation médicale du SAMU 33.
FC28-05 Intérêt de l’intelligence artificielle pour l’extraction automatisée des patients présentant un traumatisme crânien notifié dans le dossier de régulation médicale du SAMU 33.
Introduction : Le diagnostic d’un traumatisme crânien (TC) en préhospitalier est délicat, mais l’utilisation de paramètres et d’informations préhospitalières couplés au paradigme de l’apprentissage automatique pourrait améliorer la performance des modèles de prédiction et aider au triage des patients. Nous avons développé et testé un algorithme d’apprentissage profond pour classer les dossiers mentionnant un TC sur les données de régulation médicale.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective et transversale. Cette étude a été conduite dans le Service d’Aide Médicale d’Urgence (SAMU) du centre hospitalier universitaire de Bordeaux. Les données tirées des dossiers de régulation médicales entre 2009 et 2021 ont été annotées comme traumatisme crânien ou non puis analysées par le modèle. Résultats : Un total de 1000 patients a été inclus dans l’analyse finale, avec une proportion de TC de 6,6%. Le modèle présentait une sensibilité de 89,4%, une spécificité de 99%, une valeur prédictive positive de 86,8% et une valeur prédictive négative de 99,2%. Ces résultats confèrent une aire sous la courbe ROC de 0.97 pour l’efficacité de classification des TC par le modèle. Le modèle une fois validé a été appliqué sur l’ensemble du corpus des dossiers de régulation médicales, soit 3 846 479 dossiers, pour une analyse descriptive sur la répartition des TC.
Conclusion : Le modèle d’apprentissage automatique a démontré une performance exceptionnelle pour la classification des TC parmi les dossiers de régulation médicale du SAMU 33. Des études supplémentaires sont nécessaires pour la prédiction des TC telles que la prédiction du pronostic ou de la sévérité pour aider à l’orientation des patients en préhospitalier. Cette étude laisse entrevoir une meilleure exploitation des bases de données de régulation médicale, d’envisager des études de grand volume sur le TC en préhospitalier et de mieux comprendre les déterminants préhospitaliers chez le traumatisé crânien.
Sewann JEANNE (Bordeaux), Cédric GIL-JARDINE, Xavier COMBES, Philippe REVEL, Michel GALINSKI, Helene TOUCHAIS
09:15 - 10:15
#33109 - FC28-06 Validation externe du score STUMBL pour les traumatismes thoraciques.
FC28-06 Validation externe du score STUMBL pour les traumatismes thoraciques.
Les blessures thoraciques avec ou sans fractures costales sont des plaintes fréquentes au département des urgences. Il existe plusieurs outils de décision clinique pour triager les patients vers l’admission ou la décharge, dont le score STUMBL. Nous avons effectué une validation externe du score STUMBL.
Objectif
Évaluer la validité externe du score STUMBL dans un centre tertiaire de traumatologie québécois quant aux complications liées aux traumatismes thoraciques contondants.
Méthodologie
Une étude de validation externe rétrospective uni-centrique a été réalisée au sein des patients se présentant avec un mono-traumatisme thoracique contondant stable au département d’urgence de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus. Les dossiers cliniques des patients de 2018-2020 ont été révisés jusqu'à saturation de l'échantillon. Des analyses univariées incluant proportions, moyennes et médianes ont été effectuées afin de déterminer le score STUMBL significatif permettant de prédire les issues suivantes : mortalité intra-hospitalière, complications pulmonaires à l’urgence, admission aux soins intensifs, délai d’hospitalisation prolongé, escalade des soins tardive et complications pulmonaires tardives.
Résultats
Un total de 400 patients ont été inclus. 254 (63.5%) étaient des hommes, 73 (18.3%) étaient sous un traitement anticoagulant pré-fracture, 58 (14.5%) présentaient une maladie pulmonaire chronique et 89 (22.3%) étaient des fumeurs. 397 (98.2%) présentaient une saturation supérieure ou égale à 90% au département d’urgence. Le mécanisme du traumatisme était le plus souvent une chute simple (198 patients ; 49.5%). La majorité des patients ont été libérés de l’urgence (362 patients ; 90.5%). Les analyses démontrent qu’un score STUMBL plus grand ou égal à la strate 16-20 (ou médian de 19) est prédicteur de mortalité intra-hospitalière, d’admission aux soins intensifs, de délai d’hospitalisation prolongé et d’escalade des soins tardives
Conclusion
Le seuil original du score de STUMBL de ≥ 12 permettant de prédire la survenue d’une hospitalisation ou d’une complication liée au traumatisme thoracique contondant n’est pas applicable à la population étudiée. Cependant, une coupure de ≥ 16 à 20 permet de prédire la mortalité intra-hospitalière, d’admission aux soins intensifs, de délai d’hospitalisation prolongé et d’escalade des soins tardives. Une validation externe prospective plus grande est cependant nécessaire avant l’utilisation généralisée de ce score de décision clinique.
subventions de recherche clinique (nationale et provinciale)
Améliane TARDIF, Valérie BOUCHER, Axel BENHAMED, Chartelin ISAAC, Éric MERCIER, Marcel ÉMOND (Québec, Canada)
09:15 - 10:15
#33153 - FC28-07 Gants non stériles et prise en charge des plaies aiguës traumatiques non compliquées dans un service d’urgence : Revue systématique de la littérature et étude de pratique.
FC28-07 Gants non stériles et prise en charge des plaies aiguës traumatiques non compliquées dans un service d’urgence : Revue systématique de la littérature et étude de pratique.
Introduction : Le port de gants stériles ou non stériles pour la fermeture des plaies aiguës traumatiques non compliquées n’est pas clairement établi dans la pratique courante. La prise en charge est bien codifiée pour le lavage, la désinfection et l’antibioprophylaxie éventuelle mais la stérilité des gants associés aux gestes de fermeture par suture ou agrafes n’est pas spécifiée. La question reste celle d’un risque infectieux potentiellement augmenté lors de l’utilisation de gants non stériles pour la fermeture cutanée ainsi que les caractéristiques de la plaie ou du patient pouvant majorer ce risque.
Matériels et méthodes : revue systématique de la littérature associée à une enquête de pratique du 15/12/2021 au 15/01/2022, à partir des bases de données Pubmed et Cochrane library et guidée par les critères PRISMA.
Résultats : 16 études ont été incluses sur les 34 études sélectionnées. Il est mis en évidence une absence de différence significative entre les gants stériles ou non stériles pour les plaies aiguës traumatiques simples, les chirurgies mineures cutanées et les extractions dentaires, avec pour la grande majorité des études une exclusion des patients immunodéprimés, diabétiques et initialement sous antibiothérapie. L’étude d’analyse de pratique auprès des 104 urgentistes répondants met en évidence une disparité des avis et des pratiques pour les gants propres ou stériles dans ce type de prise en charge malgré une majorité de réponses en faveur d’une absence de risque infectieux avec l’utilisation de gants propres.
Conclusion : malgré le faible nombre et l’hétérogénéité des études, cette revue de la littérature permet d’être rassurante vis-à-vis de l’utilisation de gants non stériles pour les plaies aiguës traumatiques simples chez les patients immunocompétents. Le port de gants propres reste à modérer dans cette indication pour les patients diabétiques et immunodéprimés du fait de l’exclusion quasi systématique dans les études. Ce travail, ainsi que l’analyse de pratique, mettent bien en évidence la nécessité d’une clarification des recommandations de bonnes pratiques sur la place des gants propres pour les plaies aiguës traumatiques non compliquées en particulier pour les patients diabétiques et immunodéprimés.
aucun
Thomas RENARD (VANNES), Vincent LEVREL, Louis SOULAT, Nicolas PESCHANSKI
09:15 - 10:15
#33454 - FC28-08 Prévalence et facteurs de risque des complications des sutures réalisées aux urgences.
FC28-08 Prévalence et facteurs de risque des complications des sutures réalisées aux urgences.
Introduction:
Les plaies aigues constituent un motif fréquent de consultations aux urgences. L’évolution de toute plaie après suturée aux urgences peut être émaillée de plusieurs complications en l'absence du respect des règles de l'antisepsie.
Objectif:
Étudier la prévalence et les facteurs liés au risque accru de complications des sutures réalisées dans un service d’urgences.
Matériel et méthode:
Une étude prospective, observationnelle des patients présentant des plaies d’origine traumatique nécessitant des points de sutures réalisées au service des urgences de l’hôpital Fatouma Bourguiba Monastir sur la période de févr. 2021 à sept. 2022 a été menée. Les données épidémiologique, clinique, et thérapeutique ont été recueillies et une sensibilisation des patients aux consignes à la sortie des urgences a été faite puis une enquête téléphonique a été réalisée. La satisfaction des patients concernant la prise en charge aux urgences a été évaluée. La prévalence de complication a été enregistrée.
Résultats:
702 patients avec une moyenne d’âge de 32 ans et un sexe ratio de 2,92 sont considérés. La main était la localisation la plus touchée des plaies (43,6%). La majorité des plaies (87%) ont des berges nettes, une forme linéaire dans 77,9 % des cas et elle était superficielle chez 642 patients (91,5%). Un état souillé de la plaie a été retrouvé dans 11,3% des cas. Le taux de complications des plaies est évoqué chez 4.6% des patients. Le retard de cicatrisation est la complication la plus fréquente avec un taux de 1,6%(n=11) suivi par la survenue d’une infection de la plaie 1,1%(n=8). La nécessité de soins complémentaires après ablation des points de suture, la survenue d’un hématome sous cutanée et la désunion des points de suture représentent respectivement 1% (n=7), 0,4% (n=3) et 0,3%(n=2). Le risque accru de complication a été associé de façon significative au jeune âge (<35 ans) (p=0.01); à l’absence de parage (p=0,01); au nombre élevé de points (>4 points (p=0.04); au caractère non-saignant des berges (p=0.005), le non-respect de changement de pansement (p=0.006) et un délai dépassé d’ablation des sutures (p=<0.0001).
Conclusion:
Le taux de complications des sutures aux urgences était faible. Ce risque est lié à l’absence de parage et à la mauvaise prise en charge ultérieure des sutures. Ces connaissances surlignent l’importance d’une prise en charge ultérieure des plaies afin d’améliorer l'issu des patients souffrant de plaies traumatiques.
Aucun
Chaima TRIMECH, Khaoula BEL HAJ ALI, Haythem AYACHI (Monastir, Tunisie), Dhaoui RANDA, Adel SEKMA, Meniar SAAFI, Sarra SASSI, Semir NOUIRA
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Salle 352B-Zone poster 2 |
10:15 |
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BOX
10:15 - 16:00
Cluebox : le Box des Urgences
Coordonnateur :
Karinne LE GLOAN (Coordonnateur, Nantes)
Animateurs :
Marc Antoine BARON (IDE) (Animateur, Avranches), Jonathan POISSONNIER (Ambulancier/ aide soignant) (Animateur, Roubaix), Clément ROUXEL (Ide) (Animateur, Dijon)
Imaginez : soignant, médecin, étudiant.... vous prenez votre poste et devez poursuivre la prise en charge d’un patient en état critique. Mais vous vous apercevez que votre collègue a fait de nombreuses erreurs : votre patient est en danger ! Trouvez en un temps record l’ensemble des erreurs, sauvez votre patient et, si vous êtes le(s) meilleur(s) de la journée, ne repartez pas les mains vides ! Gagnez vos inscriptions à une prochaine manifestation scientifique SFMU !
Une animation ludo-pédagogique à destination de tous ceux qui veulent tester leurs connaissances et leur sens de l’observation dans la bonne humeur et la décontraction.
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Espace Accueil Congrès |
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UD17
10:20 - 10:30
SAUV LIFE
Secours Assistance face à l’Urgence Vécue
Conférenciers :
Caroline CAZES, Lionel LAMHAUT (Responsable d'unité) (Conférencier, Paris)
L’application SAUV Life permet aux services de secours de déclencher des citoyens pour aller pratique un massage cardiaque sur une victime ou apporter un défibrillateur en attendant leur arrivée.
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Espace Urgences Démo |
10:30 |
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UD16
10:30 - 10:40
ICANOPEE
Efficience
Conférencier :
Xavier AUGAY
Efficience c'est la garantie de l'apport de la consultation du DMP dans la pratique de médecine d'urgence. Elle vous apporte une vue exogène du patient.
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Espace Urgences Démo |
10:40 |
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UD20
10:40 - 10:50
FollowMe : Les Urgences, en plus calme
L’application FollowMe
Conférencier :
Firas ABOU KASSEM (Président) (Conférencier, Caen)
FollowMe est une appli qui informe en temps réel les patients des urgences et leurs proches de l'avancement de leur prise en charge, pour des soignants à 100% sur les soins.
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Espace Urgences Démo |
11:00 |
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CE03
11:00 - 12:30
Conférence Exceptionnelle
Pathogènes émergents et crise environnementale : état des lieux et perspectives
Environnement, Jeunes
Modérateurs :
Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt), Clément DERKENNE (Médecin) (Paris), Aurélien RENARD (MEDECIN) (Marseille)
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
La médecine d'urgence, en première ligne des conséquences en médecine infectieuse de l'actualité brulante du réchauffement climatique!
11:00 - 12:30
Pathogènes émergents et crise environnementale : état des lieux et perspectives.
Michel CARLES (PU-PH) (Conférencier, Nice)
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Amphi Bleu |
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CM38
11:00 - 12:30
Conférence Médecins
Urgences abdominales
Gastro-entérologie, Obstétrique / Gynécologie
Modérateurs :
Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Stéphane TRAVERS (Médecin) (Paris)
Coordonnateur :
Céline OCCELLI (Coordonnateur, Nice)
Quelle démarche diagnostique ? Quelle thérapeutique initiale ? Dans cette session, nous exposerons la prise en charge initiale des urgences abdominales.
11:00 - 12:30
L'appendicite aiguë.
Mariem KHROUF (médecin) (Conférencier, sousse, Tunisie)
11:00 - 12:30
La sigmoidite.
Axel BENHAMED (Médecin) (Conférencier, Quebec, Canada)
11:00 - 12:30
La cholecystite et l'angiocholite.
Florence DUPRIEZ (Médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
11:00 - 12:30
La salpingite.
Sonia AYLLON MILLA (PH) (Conférencier, PARIS)
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Amphi Havane |
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CM54
11:00 - 12:30
Conférence Médecins - Session SI-SAMU
14ème conférence des SAMU du programme SI-SAMU
Coordonnateur :
Charlotte CHOLLET-XEMARD (Coordonnateur, Créteil)
Conférenciers :
Frédéric BERTHIER (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nantes), Nicolas BILLAUDÉ (Pôle appui aux acteurs et Relation avec les clients, Prog SI SAMU, resp du centre de déploiement) (Conférencier, Paris), Romain FOUILLAND (Conférencier, Paris), Laurent JOUBERT (Direction des Opérations, Directeur) (Conférencier, Paris), Pierre-Emmanuel MONNET (Conférencier, Paris), Marc NOIZET (PH Chef de service) (Conférencier, Mulhouse), Annie PREVOT (Directrice de l'Agence du Numérique en Santé) (Conférencier, Paris), Emmanuel RICHARD (Directeur du Programme SI-SAMU) (Conférencier, Paris), Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
Actualité du programme SI-SAMU, réalisations 2022-2023, perspectives.
Présentation des produits et services proposés par l’Agence du Numérique en Santé pour accompagner les SAMU/SAS dans leur transformation numérique
L'accès à la conférence est libre.
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Salle 241 |
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CM29
11:00 - 12:30
Conférence Médecins
Simulation
Pédagogie - Enseignement - Formation
Modérateurs :
Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Paris), Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Paris)
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
L'enseignement par la simulation est en plein développement en médecine d'urgence. Nous présenterons le nouveau curriculum d'enseignement à destination des DESMU et aborderons différents outils, modalités d'enseignement et d'évaluation disponibles.
11:00 - 12:30
Le nouveau curriculum d’enseignement par la simulation à destination des DESMU.
Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30
Comment enseigner les compétences non techniques ?
Charles Henri HOUZE-CERFON (Praticien hospitalier) (Conférencier, Toulouse)
11:00 - 12:30
Intérêt des jeux sérieux et de la réalité virtuelle.
Laure ABENSUR VUILLAUME (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Metz)
11:00 - 12:30
Intérêt de l’échographie simulée.
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
11:00 - 12:30
Comment évaluer ?
Anne-Laure PHILIPPON (Médecin) (Conférencier, Paris)
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Salle 242A |
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AM01
11:00 - 12:30
Atelier Médecins
ECG de l'ischémie myocardique
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA
Coordonnateur :
Frédéric ADNET (Coordonnateur, Paris)
Conférencier :
Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Savoir détecter une ischémie myocardique aiguë par la lecture d’un ECG sans sus-décalage du segment ST.
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Salle 242B |
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SI01
11:00 - 12:00
Session Interactive
Quels examens sont « médicolégaux » et quand ? (Radio standard, accident de travail …)
Médico-légal
Coordonnateur :
Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
11:00 - 12:00
Quels examens sont « médicolégaux » et quand ? (Radio standard, accident de travail …).
Pauline SAINT MARTIN (PUPH, chef de service) (Conférencier, Tours)
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Salle 243 |
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CLM08
11:00 - 12:30
Communications Libres Médecins
DES d'Or
Modérateurs :
Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Clermont-Ferrand), Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Rouen)
11:00 - 12:30
#32867 - CP63 Luxation gléno-humérale antérieure: performance de la règle Fresno-Québec pour limiter le recours à la radiographie systématique.
CP63 Luxation gléno-humérale antérieure: performance de la règle Fresno-Québec pour limiter le recours à la radiographie systématique.
Introduction : La luxation gléno-humérale (LGH) est un motif de consultation fréquent aux urgences. Bien que le diagnostic soit clinique, une radiographie pré-réduction est souvent réalisée afin notamment de ne pas manquer une fracture associée. La règle de décision clinique Fresno-Québec pourrait permettre d’éviter cet examen dans certains cas. L’objectif principal était de mesure la performance de cette règle. L’objectif secondaire était d’identifier les facteurs de risque associés à la présence d’une fracture concomitante de l’épaule lors d’une LGH.
Matériel et méthode : Étude rétrospective multicentrique (2015-2021, 3 CHU de France) ayant inclus tous les patients majeurs consultant pour une LGH antérieure. La sensibilité (Se), spécificité (Sp) et valeur prédictive négative (VPN) de la règle ont été mesurées. Un modèle de régression logistique multivariée a été conduit afin d’identifier les potentiels facteurs de risque de fracture.
Résultats : 2129 patients ont été inclus (72% d’homme, âge médian : 34[24-63] ans) dont 207 (9.7%) présentaient une fracture concomitante. Les performances de la règle étaient: Se=0.96[0.92-0.98], Sp=0.36[0.34-0.38], VPN=0.99[0.98-0.99]. L’utilisation de la règle aurait permis d’éviter la réalisation de 768 radios mais 9 fractures auraient été manqués. Tous les groupes d’âge ≥40 ans avaient un risque de fracture majoré. Les autres facteurs de risque étaient un premier épisode de luxation (OR=3,18 [1,95-5,38]) ainsi que quatre mécanismes lésionnels : un accident de la circulation (OR=6,26 [2,65-16,1]), une chute de sa hauteur (OR=3,49 [1,66-8,28]), ou de plus que sa hauteur (OR=3,95 [1,62-10,4]), une crise d’épilepsie/électrisation (OR=10,6 [4,09-29,2]).
Discussion : Les auteurs de la publication princeps rapportaient une performance discrètement meilleure (Se et VPN de 100%). Le caractère rétrospectif limite la validation de la règle. Les facteurs de risque identifiés répondent à ceux décrits dans la littérature, cependant peu abondante sur ce sujet, et ne semble pas permettre pas un raffinement de la règle. Un manque de puissance pourrait expliquer que certains mécanismes n’aient pas été identifié comme à risque.
Conclusion : La règle de décision clinique Fresno-Québec présente une excellente Se et VPN et permettrait d’éviter la réalisation d'un nombre considérable de radiographie chez les patients victimes d’une LGH antérieure. Une validation prospective est nécessaire afin de généraliser son utilisation en pratique courante.
aucun
Margot BONNET (LYON), Auriane MIOSSEC, Marcel EMOND, Clément CLAUSTRE, Karim TAZAROURTE, Axel BENHAMED
11:00 - 12:30
#32952 - CP64 La variation du diamètre artériel fémoral comme une nouvelle méthode d’évaluation du volume d’éjection systolique : une étude expérimentale sur modèle porcin.
CP64 La variation du diamètre artériel fémoral comme une nouvelle méthode d’évaluation du volume d’éjection systolique : une étude expérimentale sur modèle porcin.
Introduction : L’évaluation du débit cardiaque (DC) et du volume d’éjection systolique (VES) sont nécessaires dans la prise en charge de l’état de choc. L’intégrale temps-vitesse sous aortique (ITV) est la technique utilisée en médecine d’urgence. Sa mesure permet une estimation du VES avec une corrélation perfectible et est difficile dans près de 20% des cas. Une technique de speckle tracking (STR) avec une faible variabilité de mesure se développe en médecine vasculaire pour analyser l’élasticité artérielle : la variation du diamètre artériel (VDA = diamètre systolique - diastolique). Notre hypothèse était que la VDA au niveau de l’artère fémorale (VDAf) varie en fonction du VES. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer la corrélation entre les variations du VES et de la VDAf.
Matériel et méthode : Étude expérimentale prospective, ouverte, réalisée sur 13 porcelets anesthésiés, ventilé, en état de choc hémorragique contrôlé. Le modèle comportait 4 phases : une phase d’induction du choc, une phase de maintien en choc, une phase de réanimation et une phase de stabilisation. Durant l’ensemble du protocole le VES était mesuré par technique de thermodilution transpulmonaire (gold standard). Les paramètres dont nous avons testé la corrélation au VES étaient : l’ITV comme indice de référence, la VDAf, la VDA de l’aorte abdominale (VDAao), la VDA de l’artère sous clavière (VDAsc) et carotidien (VDAc) comme indices exploratoires.
Résultats : 164 mesures du VDAf ont été réalisées (faisabilité 98%) et 162 mesures d’ITV (faisabilité 94%). Le coefficient de corrélation (r) entre le VES et respectivement la VDAf, l’ITV, la VDAao, la VDAsc et la VDAc étaient : 0,71 IC95% [0,62 ; 0,78] (p < 0,01), 0,78 IC95% [0.72 ; 0.84] (p< 0,01), 0,30 (IC95 % [0,13 ; 0,46] ; p < 0,01), 0,56 (IC95 % [0,45 ; 0,66], p < 0,01) et 0,15 (IC95 % [-0,01 ; 0,30], p > 0,01).
Conclusion : Dans ce modèle expérimental porcin de choc hémorragique contrôlé ventilé, la VDAf semble avoir une corrélation comparable au VES que l’ITV sous aortique. La VDAf pourrait être un nouvel outil pertinent pour l’estimation du VES.
Florian AJAVON (Montpellier), Fabien COISY, Laura GRAU MERCIER, Jules FONTAINE, Antonia PEREZ-MARTIN, Pierre-Géraud CLARET, Xavier BOBBIA
11:00 - 12:30
#33010 - CP65 Facteurs prédictifs d’une origine obstructive à une insuffisance rénale aigue aux urgences.
CP65 Facteurs prédictifs d’une origine obstructive à une insuffisance rénale aigue aux urgences.
Objectif : Décrire la prévalence de l’insuffisance rénale aigue (IRA) obstructive et les facteurs associés à son diagnostic afin de guider les examens complémentaires.
Méthode : Étude de cohorte rétrospective dans les Services d’Urgence (SU) du CHU de Toulouse adultes du 01/07/2019 au 31/12/2019, constituée par échantillonnage sur l’ensemble des patients présentant une IRA aux urgences.
Résultats : Parmi les 1130 patients inclus, 95 (8,4%) présentaient une IRA obstructive. L’âge > 75 ans (OR = 0,4 ; IC95% = [0.2 - 0.82]) et les signes cliniques de déshydratations (OR = 0,29 ; IC95% = [0.11 - 0.77]) étaient des facteurs protecteurs d’IRA obstructive. Les antécédents de cancer abdomino-pelvien (OR = 3,41 ; IC95% = [1.67 - 6.94]), de dérivations des urines (OR = 6,06 ; IC95% = [2.14 - 17.13]) et de douleur lombaire (OR = 46,51 ; IC95% = [21.57 - 100.29]) ou de globe urinaire (OR = 14,57 ; IC95% = [4.74 - 44.76]) à l’examen cliniques étaient des facteurs de risques d’une origine obstructive à l’IRA. Huit cent vingt-cinq (73%) patients ne présentaient ni globe urinaire, ni douleur lombaire, ni d’antécédent de cancer abdomino-pelvien ou de dérivation des urines. Parmi eux, seuls 2 patients (0% ; IC95% = [0 – 1]) avaient une IRA d’origine obstructive.
Conclusion : Nous proposons un algorithme clinico-anamnestique simple afin d’évaluer le risque d’origine obstructive à une IRA découverte en SU (Figure).
Coralie ROUX (Toulouse)
11:00 - 12:30
#33037 - CP66 Modèle de décision clinique sans test de laboratoire pour exclure une bactériemie (score BAROC) dans le service des urgences : une étude de cohorte observationnelle multicentrique rétrospective.
CP66 Modèle de décision clinique sans test de laboratoire pour exclure une bactériemie (score BAROC) dans le service des urgences : une étude de cohorte observationnelle multicentrique rétrospective.
Introduction : La fièvre est un motif fréquent de consultation aux urgences avec 5 à 15 % des visites. Celle-ci peut être d’origine infectieuse ou non et peu de patient sont atteint de bactériémie. L’hémoculture est l’examen diagnostique de référence pour la détection d’une bactériémie. Les cliniciens à la recherche d'une source potentielle d'infection prescrivent très fréquemment des prélèvements d'hémocultures Une hémoculture positive avec identification d'un véritable pathogène ne représente que 8,2 à 11 % des prélèvements.
Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique européenne. Nous avons élaboré et validé un modèle de prédiction (cohorte dérivation et validation) sans variable biologique permettant d’éviter un prélèvement d’hémoculture chez les patients à faible risque de bactériémie. Le critère d'évaluation principal était le taux de bactériémie des patients dont la règle BAROC (BActeremia Rule Out Criteria) était négative. L’impact potentiel en termes de réduction du nombre de prélèvement d’hémocultures a été évaluer. L’accord du comité d’éthique a été obtenu.
Résultats : Nous avons analysé 2,788 patients (âge = 64 ± 21 ans, 46,1% de femmes) avec une proportion globale de bactériémie de 9,9%. L'analyse ROC a montré que la règle BAROC permet d’exclure une bactériémie chez 9 % des patients, avec une aire sous la courbe de 0,76, une sensibilité de 100 % et une valeur prédictive négative de 100 % (IC 95 % 94-100 %). Pour les patients avec une règle BAROC positive, l'ajout de variables biologiques permettait d'exclure une bactériémie chez 10,2% des patients restants, avec une aire sous la courbe de 0,81, une sensibilité de 100% (95% CI 94-100%) et une valeur prédictive négative de 100% (95% CI 94-100%). L’application de ce modèle d’évaluation de risque permettait une réduction théorique de 9% (IC à 95% 7-11,4) des prélèvements d’hémocultures.
Conclusion : Nous avons développé et validé une règle de décision simple pour identifier les patients à faible risque de bactériémie aux urgences. La règle du BAROC est d’utilisation simple et permet d'identifier les patients présentant un très faible risque de bactériémie afin d’obtenir une réduction significative de la prescription d’hémocultures aux urgences, sans nécessité d’examens biologiques supplémentaires.
Clément PERRAUD (Angers), Rafaël MAHIEU, Jonathan PELHIVAN, Jérémie RIOU, Andrea PENALOZA, Dominique SAVARY, Delphine DOUILLET
11:00 - 12:30
#33091 - CP67 Impact du délai à l’envoi d’une équipe médicalisée lors de la régulation d’une détresse respiratoire aiguë chez l’adulte : une étude de cohorte rétrospective multicentrique.
CP67 Impact du délai à l’envoi d’une équipe médicalisée lors de la régulation d’une détresse respiratoire aiguë chez l’adulte : une étude de cohorte rétrospective multicentrique.
Contexte : Environ 14000 appels pour détresse respiratoire aiguë (DRA) sont traités dans notre centre de réception et de régulation des appels (CRRA) chaque année. Pourtant, aucun consensus concernant les indications et le délai avant engagement d’une équipe SMUR n’existe. Notre objectif était de comparer la mortalité des patients pour qui une équipe a été déclenché dès l’appel à celle pour qui l’équipe a été déclenché après réception du bilan secouriste.
Méthode : Étude de cohorte rétrospective multicentrique. Tous les appels reçus et régulés par un médecin de janvier à décembre 2019 ayant pour motif une DRA chez l’adulte ont été analysés. Une régression logistique avec score de propension a été effectuée pour étudier l’impact du délai à l’envoi d’une équipe SMUR sur la mortalité.
Résultats : 870 patients ont été inclus (614 dans le groupe SMUR à l’appel et 256 dans le groupe SMUR au bilan). Les patients pour qui une équipe a été déclenchée dès l’appel étaient plus jeunes (69 [53-83] vs 78 [66-87] ans, p<0,001) et moins souvent institutionnalisés (9,8% vs 18%, p<0,001). La proportion d’homme (p=0.75), de patients présentant une douleur thoracique (p=0.77), des sueurs (p=0.42), des signes de lutte respiratoire (p=0.21), une cyanose (p=0.21), un score de Killip≥2 (p=0.07) n’était pas significativement différente entre les deux groupes. La première saturation en oxygène mesurée en préhospitalier (SpO2 : 92 [80-98] % vs 86 [75-95] %, p<0,001) était plus basse dans le groupe SMUR au bilan. Les diagnostics présumés par l’équipe SMUR étaient majoritairement en lien avec une pathologie cardiovasculaire (30% vs 33%) ou d’origine pneumologique (35% et 41%). La répartition des cotations CCMS (p=0.18) et des destinations après prise en charge SMUR (p=0.89) n’était pas statistiquement différente entre les groupes. La majorité des patients étaient d’abord admis aux urgences (53.7% vs 51%). La mortalité à J0 était plus faible dans le groupe SMUR à l’appel (4,2% vs 9,8%, p=0,002). L’envoi d’une équipe médicale dès l’appel était un facteur protecteur de mortalité (OR 0.61, IC95% [0.37 ; 0.99]).
Conclusions : Nos résultats suggèrent que l’envoi d’une équipe SMUR dès l’appel sans attendre le bilan secouriste pourrait réduire la mortalité des patients identifiés en DRA lors de l’appel au CRRA. La création et la validation d’aide cognitive à la régulation pourrait permettre d’optimiser le déploiement de ces équipes médicalisées.
Aucun conflit d'intérêt
Léo CHARRIN (Bron), Nicolas ROMAIN-SCELLE, Karim TAZAROURTE, Axel BENHAMED, Christian DI FILIPPO
11:00 - 12:30
#33141 - CP68 Dépistage des violences faites aux femmes aux urgences : et si on y pensait ?
CP68 Dépistage des violences faites aux femmes aux urgences : et si on y pensait ?
Introduction
En France, 57% des femmes sont victimes de violences physiques, sexuelles ou psychologiques durant leur vie. En 2020, 102 féminicides ont eu lieu. Le dépistage des violences faites aux femmes (VFF) est le premier maillon de leur prise en charge. La HAS recommande ce dépistage par le médecin urgentiste. Il est rarement réalisé en pratique. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact d’une sensibilisation des urgentistes dans le dépistage des VFF.
Méthode
Étude prospective, observationnelle, dans six centres hospitaliers au mois d’avril 2022.
Inclusion des femmes de plus de 18 ans consultant aux urgences, hors urgences vitales.
Un dépistage était demandé aux urgentistes à la fin de chaque consultation. Un premier temps était laissé permettant aux femmes d’évoquer spontanément l’existence d’éventuelles VFF. Un entretien structuré était ensuite réalisé par l’urgentiste.
Le critère de jugement principal était la déclaration de VFF intrafamiliales depuis l’âge de 18 ans.
Les critères de jugement secondaire étaient l’aisance des praticiens à aborder le sujet via une échelle numérique allant de 0 à 10 et les raisons pour lesquelles ils ont éprouvé une difficulté.
Le taux de déclaration des violences entre le « avant » et « après » dépistage a été comparé par le test de Mc Nemar.
Résultats
Nous avons inclus 291 patientes adultes. Le taux de déclaration de VFF est passé de 9% à 34% avec la mise en place de l’entretien structuré (p<10-4). Sur les 100 femmes déclarant des VFF, l’urgentiste était le premier professionnel informé dans 41% des cas. L’aisance rapportée par les urgentistes avait une médiane de 8 [IIQ : 7-10]. Les difficultés évoquées étaient le manque de cohérence avec le motif de consultation (49%), manque de formation (32%), appréhension d'une réponse positive (27%) et manque d'aisance pour aborder le sujet (27%).
Conclusion
Un tiers de nos patientes ont subi des VFF dans leur vie. Le questionnement systématique par les urgentistes permet d’améliorer ce dépistage. L’aisance rapportée était très bonne. L’éducation des professionnels de santé au dépistage et à l’orientation de ces patientes est à promouvoir.
Aucun
Coline ROELS (Rennes), Pauline LE GOFF, Myrtille Marie VIEL
11:00 - 12:30
#33280 - CP69 Ventilation mécanique durant la réanimation cardiopulmonaire : influence de la pression expiratoire positive et de l’élévation de la tête et du tronc.
CP69 Ventilation mécanique durant la réanimation cardiopulmonaire : influence de la pression expiratoire positive et de l’élévation de la tête et du tronc.
Introduction : Une ventilation adaptée est essentielle durant la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) pour permettre une hématose efficace. Néanmoins, il n'existe pas suffisamment de connaissances sur la façon dont la position de la tête et du tronc du patient affectent les paramètres ventilatoires durant la RCP lorsqu’un ventilateur mécanique est utilisé. Notre objectif est d’étudier l’évolution des paramètres ventilatoires en utilisant différents niveaux de pression expiratoire positive (PEP) ou une valve d'impédance inspiratoire (ITD) durant la RCP tête et tronc surélevés comparativement à la RCP à plat.
Méthode : Il s’agit d’une étude prospective, expérimentale sur cadavres humains frais décongelés. Nous avons mesuré le volume courant (VT) et la pression des voies aériennes durant la RCP en utilisant différents niveaux de PEP (0, 5 ou 10 cmH2O) ou avec une ITD. La RCP a été réalisée dans l'ordre suivant : à l'horizontale (FLAT), à 18° puis à 35° d'élévation de la tête et du tronc. Pendant la phase inspiratoire, nous avons mesuré le volume courant ajusté au poids idéal théorique (VTPIT), le reversed airflow (RAF) et la pression maximale et minimale des voies aériennes (Pmax et Pmin). Un modèle linéaire mixte a été utilisé pour les analyses statistiques. Dans l’analyse en sous-groupe, l’inflation du risque alpha a été contrôlée avec la méthode de Bonferroni.
Résultats : Dix cadavres ont été inclus. Nous avons analysé la phase inspiratoire de 1614 cycles respiratoires durant la RCP. Dans le modèle linéaire mixte, la position du thorax et la PEP ont eu un impact significatif sur le VTPIT (p < 0,001 pour chacun). Le temps d'insufflation, la position du thorax et la PEP ont eu un impact significatif sur la Pmax (p < 0,001 pour chacun). Pour la Pmin, seule la PEP avait un impact significatif (p < 0,001). Dans l’analyse en sous-groupe, le VTPIT était significativement diminué en position à 35° par rapport aux autres positions (18° vs. 35° : p < 0.001 ; FLAT vs. 35° : p < 0.001). La Pmax diminuait de façon significative avec l’élévation de la tête et du tronc (18° vs. 35° : p < 0.001 ; FLAT vs. 18° : p = 0.03 ; FLAT vs. 35° : p < 0.001).
Conclusion : Il semble que le niveau de PEP et la position du patient soient des facteurs déterminants de la ventilation mécanique durant la RCP. Le volume courant paraît être diminué lorsque la tête et le tronc sont surélevés à 35°.
Les auteurs ne déclarent pas de conflits d'intérêt en lien avec cette étude.
Nicolas SEGOND (Grenoble), Nicolas TERZI, Hélène DUHEM, Alexandre BELLIER, Julie FONTECAVE JALLON, Damien VIGLINO, Claude GUÉRIN, Guillaume DEBATY
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Salle 252A |
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CM01
11:00 - 12:30
Conférence Médecins
L'urgentiste doit-il apprendre ces gestes ?
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Douleur - Analgésie, Ultrasonographie - Echographie
Modérateurs :
Frédéric BALEN (Médecin) (Toulouse), Eric REVUE (Chef de Service) (Paris)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Une des missions de la médecine d'urgence est la prise en charge initiale des patients. Certains gestes peuvent être nécessaire pour le patient. Est-ce au médecin urgentiste des les apprendre et les réaliser ? Cette session tentera de répondre à cette question pour quatres gestes pré ou intra hospitaliers.
11:00 - 12:30
L'ALR pour le lumbago.
Olivier CHOQUET (anesthetist) (Conférencier, MONTPELLIER)
11:00 - 12:30
Le REBOA en Médecine d'Urgence.
Lionel LAMHAUT (Responsable d'unité) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30
Le Doppler Trans Crânien pour le traumatisé crânien léger.
Fabian THIEN-BOURGERY (Médecin militaire) (Conférencier, Marseille)
11:00 - 12:30
L'ECMO dans l'arrêt cardiaque.
Lionel LAMHAUT (Responsable d'unité) (Conférencier, Paris), Alice HUTIN (PH) (Conférencier, Paris)
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Salle 252B |
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CM20
11:00 - 12:00
Conférence Médecins
Les examens complémentaires en infectiologie aux Urgences
Infectiologie - Sepsis, Marqueurs biologiques - Biomarqueurs
Modérateurs :
Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Nantes), Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Nantes)
Coordonnateur :
Emmanuel MONTASSIER (Coordonnateur, Nantes)
Dans cette session, les experts nous présenterons comment prescrire de façon rationnelle et optimale les examens complémentaires nécessaires à l'urgentiste dans la prise en charge d'une infection, chez l'adulte et chez l'enfant.
11:00 - 12:00
Quel(s) biomarqueur(s) utiliser chez l’adulte ?
Pierre HAUSFATER (Chef de service) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:00
Quelles indications pour réaliser des hémocultures chez l’adulte ?
Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne)
11:00 - 12:00
Quelle stratégie chez l’enfant ?
Camille AUPIAIS (PUPH) (Conférencier, Paris)
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Salle 253 |
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CM07
11:00 - 12:30
Conférence Médecins
Optimisation du parcours de soins de mon patient en FA rapide
Cardiologie - Autre, Jeunes, Organisation Services d'Urgences, Thérapeutique
Modérateurs :
Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Marseille), Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Rennes)
Coordonnateur :
Fabien COISY (Coordonnateur, Nîmes)
La fibrillation atriale est fréquente en structure d'urgences, qu'elle soit la cause de la consultaiton ou de découverte fortuite. Par un regard croisé entre jeunes urgentistes et jeunes cardiologues, nous allons voir comment optimiser le parcours de soin de ces patients.
11:00 - 12:30
FA symptomatique : conduite à tenir.
Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Conférencier, Lille)
11:00 - 12:30
FA asymptomatique de découverte fortuite : quels traitements ?
Jonathan DUCHENNE (Chef de Département) (Conférencier, Aurillac)
11:00 - 12:30
Une place pour l'avis du cardiologue ?
Séverine PHILIBERT (cardiologue) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30
Les traitements en attendant la consultation du cardiologue.
Charles GUENANCIA (PU-PH) (Conférencier, Dijon)
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Salle 342A |
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AM11 B
11:00 - 12:30
Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes - intubation difficile
Ventilation
Coordonnateur :
Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers :
Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées, selon les critères prédictifs de difficulté.
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin
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Salle 342B |
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AMS33 B
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Accouchement inopiné hors maternité
Obstétrique / Gynécologie
Coordonnateur :
Gilles BAGOU (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers :
Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Jade CHAUMIER (Sage femme) (Conférencier, Rueil-Malmaison)
L’atelier se déroule en 2 phases : 20 minutes (+10 min de questions générales) de présentation en plénière et 60 min de manipulation par sous-groupes de 8 chacun avec un animateur. Il s’agit de manipulations pratiques et non pas d’une simulation.
Décrire la mécanique obstétricale et l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité.
Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé.
Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse.
Expliquer les gestes à faire et ceux à ne pas faire.
Faire réaliser les gestes aux participants.
Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège.
Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue).
Rappeler les recommandations nationales (actualisation SFMU SFAR CNGOF 2022) spécifiques à cette situation.
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Salle 343 |
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AM07
11:00 - 12:30
Atelier Médecins
Recherche documentaire sur Pubmed en une leçon
Recherche
Coordonnateur :
Albert TRINH-DUC (Coordonnateur, Agen)
Conférenciers :
Mahe ADRIAN (PH) (Conférencier, Agen), Albert TRINH-DUC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Agen)
Recherche bibliographique à partir de la base documentaire Pubmed
o Introduire la recherche bibliographique avec une démarche Evidence base medicine
o Aider à trouver l'information pertinente à partir de Pubmed.
o Présenter les principes de bases de son utilisation.
o Permettre à chacun à partir d'exemples choisis de mettre en pratique ces connaissances sur des ordinateurs ou tablettes personnelles
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Salle 351 |
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AMS17
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Gestion des crises et des situations critiques en pré-hospitalier et à l’hôpital. Communication. Simulation
Pédagogie - Enseignement - Formation
Coordonnateur :
Laurent GABILLY (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers :
Sonia CAZABAN-MERMILLIOD (référente zonale situations sanitaires exceptionnelles) (Conférencier, Lyon), Laurent GABILLY (médecin) (Conférencier, Lyon), Nathalie PRIETO (médecin) (Conférencier, Lyon)
Atelier pratique avec simulation media training, en 3 groupes.
Cas concret multi victimes impliquant 3 entités : SAMU (ORSEC NOVI), établissement de santé (plan blanc), et institution avec CUMP.
Réflexions en sous-groupes, restitutions, media training, débriefing commun.
Objectifs :
-mettre en place l’organisation adéquate en fonction des plans définis (ORSEC NOVI, plan blanc, CUMP)
-savoir s’adapter aux situations de crise sur le terrain (extra hospitalier, hôpital, institution type scolaire)
-aborder les enjeux relationnels de crise, adapter son comportement par rapport aux décideurs, partenaires impliqués ou familles
-s’entraîner à communiquer en situation de crise : points clés et principaux pièges (media training joué)
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Salle 352A |
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FC29
11:00 - 12:00
Flash communications
Traumatologie vitale
Modérateur :
Margaux FERTAT (Médecin) (Annecy)
11:00 - 12:00
#32935 - FC29-01 Accuracy of a prehospital triage protocol to predict in-hospital mortality and severe trauma cases among older adults.
FC29-01 Accuracy of a prehospital triage protocol to predict in-hospital mortality and severe trauma cases among older adults.
Introduction : Les outils de triage actuels ne semblent pas adaptés pour identifier les patients âgés victimes d’un traumatisme sévère. Dans notre système préhospitalier, l’algorithme de triage et d’orientation est basé sur une évaluation de la gravité à 3 grades (A,B,C). L’objectif était d’évaluer et comparer la performance de ces grades pour prédire la mortalité chez les patients âgés (≥65ans) et les plus jeunes (16-64ans).
Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective multicentrique (2011-2021) via un registre de traumatologie régional. Les patients adultes pris en charge par une équipe SMUR ont été inclus. Le grade était défini par le médecin préhospitalier selon la sévérité des lésions, l’intensité et la réponse aux soins de réanimation et le mécanisme. La sensibilité (Se), la spécificité (Sp) et la valeur prédictive négative (VPN) des grades à identifier la mortalité hospitalière ont été calculées.
Résultats : Nous avons inclus 8888 patients dont 14,1% étaient âgés de ≥ 65 ans. Les patients âgés étaient moins souvent des hommes (63,6 % vs 77,4 %, p<0,0001), et le mécanisme était dans les deux groupes le plus souvent un accident de la route (49,2 % et 64,0 %). Au total, 42.6% (n=3,785) des patients avaient un score ISS>15 (57.0% vs 40.2%) et 10,1% étaient Grade A (15,2% vs 9,3%), 21,9% Grade B (27,9% vs 20,9%), et 68,0% Grade C (56,9% vs 69,8%). La mortalité était de 7,1% (19.8% vs 5.0%) et était plus élevée chez les ≥ 65 ans (A : 65,3 % vs 40,6 %, B : 28,7 % vs 5,7 %, C: 3,6 % vs 0,2 %, p<0,001). Le grade A a montré une Se (50,5% IC95% [43,7;57,2] vs 74,6 [69,8;79,1], p<0,001), une Sp (93,4 [91,6;94,9] vs 94,2 [93,6;94,7], p=0,3776) et une VPN (88.4 [86.2;90.4] vs 98.6 [98.3;98.9], p<0.001) inférieures chez les ≥ 65 ans pour prédire la mortalité par rapport aux 16-64 ans. De même, le grade B était associé à une Se (89,5 [84,7 ; 93,3] vs 97,2 [94,8 ; 98,6], p=0,0003) et une Sp (69,4 [66,3 ; 72,4] vs 74,6 [73,6 ; 75,7], p=0,001) et une VPN (96.4 [94.7;97.7] vs 99.8 [99.6;99.9], p<0.001) inférieures chez les ≥ 65 ans.
Conclusion : Notre outils de prédiction du risque de mortalité a démontré une bonne sensibilité, cependant moins bonne chez les patients âgés. Les patients ≥65 ans grades C avaient une mortalité nettement supérieure en comparaison aux patients âgés de 16 à 64 ans. Les critères définissant ce grade devraient être revus pour mieux prédire la mortalité chez ces patients à présentation initiale rassurante.
Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt avec le sujet traité
Pierre SAINT-SUPERY (LYON), Clément CLAUSTRE, Marcel EMOND, Eric MERCIER, Matthieu HEIDET, Tobias GAUSS, Karim TAZAROURTE, Axel BENHAMED
11:00 - 12:00
#33023 - FC29-02 Analyse rétrospective de l'utilisation d'acide tranexamique chez les blessés de guerre français entre octobre 2016 et septembre 2020 : étude TRANEXAMIL.
FC29-02 Analyse rétrospective de l'utilisation d'acide tranexamique chez les blessés de guerre français entre octobre 2016 et septembre 2020 : étude TRANEXAMIL.
Introduction : depuis 2013, le service de santé des armées, en accord avec les experts internationaux, recommande l’administration d’un gramme d’acide tranexamique (ATX) dans la prise du blessé à risque hémorragique dans les trois heures suivant le traumatisme. Le but de cette étude était de décrire l’emploi de l’ATX chez soldats français blessés entre octobre 2016 et septembre 2020 aux regards de ces recommandations.
Matériels et méthodes : les données ont été recueillies depuis les registres de santé de l’avant et depuis les données hospitalières de l’hôpital où les blessés ont été évacués. Le sous-emploi a été défini comme l’absence d’administration d’ATX chez le patient qui au cours de sa prise en charge a été transfusé d’au moins un concentré de globule rouge, de sang total ou de plasma lyophilisé et le suremploi comme son administration chez le patient non transfusé. Toute administration d’une posologie différente d’un gramme ou au-delà des trois heures post-traumatismes a été considérée comme inadéquate.
Résultats : sur les 76 patients inclus, 75 étaient des hommes avec un âge moyen de 28 ans. Cinq patients sont décédés au cours de leur prise en charge. 19 patients ont bénéficié d’une administration d’ATX et 16 patients ont été transfusés. Parmi les 16 patients transfusés, 3 (18,8%) n’ont pas bénéficié d’administration d’acide tranexamique. Parmi les 60 patients non transfusés, 6 patients (10%) ont été traités par ATX. Toutes les administrations d’ATX ont été d’un gramme. Quand le délai d’administration était renseigné (79% des cas), il était inférieur à 3 heures.
Discussion : Le sous-emploi d’ATX a concerné 3 patients parmi les 16 (18,8%) transfusés. Le suremploi a concerné 6 patients non transfusés sur 60 (10%).
Toutes les administrations d’ATX où le détail des horaires étaient fournis (79% des cas d’administrations d’ATX) ont été réalisées selon les recommandations internationales. De plus, toutes les administrations d’ATX ont été réalisées à la dose recommandée.
Conclusion : l’emploi de l’ATX est conforme aux recommandations dans la majorité des cas malgré un taux de sous-emploi de près de 20%. La prise en charge du blessé hémorragique reste un axe d’amélioration pour les équipes médicales du service de santé des armées.
Pas de conflit d'intérêt.
Thibault PINNA (Marseille), Nicolas PY, Luc AIGLE, Stéphane TRAVERS, Pierre PASQUIER, Nicolas CAZES
11:00 - 12:00
#33070 - FC29-03 Impact de l'âge sur la corrélation entre score de Glasgow et lésions cérébrales: une étude de cohorte multicentrique.
FC29-03 Impact de l'âge sur la corrélation entre score de Glasgow et lésions cérébrales: une étude de cohorte multicentrique.
Introduction : L'identification rapide de la gravité d’un traumatisme crânien (TC) est essentielle, en particulier chez les personnes âgées qui présentent un risque plus élevé de mortalité et de sous-triage. Le score de Glasgow (GCS) pourrait manquer de sensibilité dans cette population. Nous avons cherché à étudier l'effet de l'âge sur l'association entre le GCS et la gravité des lésions cérébrales.
Matériel et méthode : Nous avons conduit une étude de cohorte rétrospective multicentrique (2003-2017) incluant tous les patients présentant un TC. Les lésions ont été codées selon l'échelle « Abbreviated injury scale » (AIS) de 3 (grave) à 5 (critique). Les GCS ont été comparés entre les patients jeunes (16-64 ans) et les aînés (≥65 ans). Des régressions logistiques multivariées ont été réalisées afin d’évaluer l'association entre l'âge et la mortalité. Toutes les analyses ont été menées parmi les patients avec TC isolé ainsi que les patients victimes d’un polytraumatisme.
Résultats : Au total, 12562 patients ont été inclus (dont 75,5 % TC isolés). Les aînés représentaient 52,0 % (n=4934) des polytraumatisés et 29,0 % (n=891) des TC isolés. Les GCS moyens étaient plus élevés chez les aînés à tous les niveaux de gravité basés sur l'AIStête maximum (MAIStête) et la plus grande différence cliniquement significative concernait les patients présentant une lésion critique (MAIStête=5; TC isolé : 11,4±4,5 vs 8,5±4,9 ; polytraumatisé : 13,2±3,3 vs 11,6±4,4; p<0,001). Ceci n'était pas lié à la composante motrice du GCS. Les aînés présentant un polytraumatisme avaient un risque de mortalité plus élevé que leurs homologues plus jeunes, quelle que soit la gravité du traumatisme (MAIStête=3 : OR=2,9, 95%CI [1,6;5,5] ; MAIStête=4 : OR=2,7 [1,6;4,7] ; MAIStête=5 : OR=2,6 [1,9;3,6]; p<0,001). Des résultats similaires ont été retrouvés chez les patients souffrant d'un TC isolé.
Conclusions : Malgré des lésions anatomiques similaires, les aînés victimes d’un TC présentent systématiquement un GCS plus élevé que leurs homologues plus jeunes. Ces résultats remettent en question le paradigme selon lequel le GCS pourrait être utilisé seul et de manière équivalente dans tous les groupes d'âge pour définir la gravité d'un TC. Des seuils de GCS différents pourraient être nécessaires chez les aînés, et de futures recherches devraient être conduites pour développer un nouveau score adapté aux aînés.
Aucun
Axel BENHAMED (Quebec, Canada), Chartelin Jean ISAAC, Valérie BOUCHER, Krishan YADAV, Eric MERCIER, Xavier DUBUCS, Amaury GOSSIOME, Marcel EMOND
11:00 - 12:00
#33366 - FC29-05 Prévalence des lésions sévères chez les patients bénéficiant d’un scanner corps-entier suite à un traumatisme à haute énergie d’après les critères de Vittel.
FC29-05 Prévalence des lésions sévères chez les patients bénéficiant d’un scanner corps-entier suite à un traumatisme à haute énergie d’après les critères de Vittel.
Introduction: les traumatisés sévéres presentent la 5éme causes de décés dans la population générale. Sa prise en charge est un vériable défi socio-économique. l'exploration a faire en premiére intention est le bodyscanner . Mais de nombreux bodyscanner sont faite selon les critéres de Vittel se montrent sans anomalies.L'objectif de notre étude est d'évaluer l'application des critéres de Vittel pour déterminer le necessité du bodyscanner chez les traumatisés sévéres aux services des urgences.
Matériels et méthodes:nous avons mené une étude prospective sur une période de 4 mois (du janvier au avril 2022).Tous les traumatisés ayant bénéficié d’un scanner corps-entier pour traumatisme à haute cinétique selon les critères de Vittel ont été inclus. Le critère de jugement principal était la présence d’une lésion post-traumatique sévère (nécessitant une chirurgie dans les 24 h ou une admission en soins critiques).
résultats : Sur la période d’inclusion de 4 mois, 146 patients ont bénéficié d’un scanner corps-entier pour traumatisme à haute énergie admis en salle d'acceuil des urgences vitales(SAUV). Il s’agit d’une population jeune (42 ans (23-50) d’âge médian), avec un sex-radio a 3. Pour le mécanisme du tramatisme :72.4% sont des accidents de la voie publique, 6,9% sont des accidents domestiques, 2,8% sont des accidents de travail et 14,5% sont des chutes dont 59,7% sont des chutes > 6m. les facteurs pédictifs de traumatisme sévéres dans les bodyscanner sont ; un GCS<13(p=0,001; OR=6,8;95% IC 1,9 au 24,8), signe de choc péripherique (p=0,006), état d'ivresse(p=0,022; OR=5,3; 95% IC 1,1 au 25). 71% des bodycanners qui étaient sans anomalies étaient indiqués devant la cinetiques de l'accident.
Conclusion:La prise en compte des critères de Vittel pour porter l’indication d’un SCE chez un patient traumatisé grave permet de découvrir des lésions graves non suspectées par l’examen clinique, mais au prix d’une augmentation du nombre des scanners normaux.
J.M. Yeguiayan, D. Garrigue, C. Binquet, C. Jacquot, J. Duranteau, C. Martin, et al.
Prise en charge actuelle du traumatisé grave en France : premier bilan de l’étude FIRST (French Intensive care Recorded in Severe Trauma)
P.A. Cameron, B.J. Gabbe, K. Smith, B. Mitra
Triaging the right patient to the right place in the shortest time
Br J Anaesth, 113 (2) (2014), pp. 226-233
Marouane SANAI, Safia OTHMENI (tunis, Tunisie), Houyem ZOUARI, Hana HEDHLI, Ala ZOUARI, Hanedi KDEYMI, Ahmed Amine ABRI, Sarra JOUINI
11:00 - 12:00
#33384 - FC29-06 Thoracostomie aux urgences : facteurs prédictifs de complications.
FC29-06 Thoracostomie aux urgences : facteurs prédictifs de complications.
Introduction : Les thoracostomies sont fréquemment pratiquées aux urgences pour les patients ayant subi un traumatisme thoracique. Cependant, cette procédure est associée à un taux de complication élevé. L'objectif de cette étude était de décrire et d'évaluer les prédicteurs de complications après une thoracostomie.
Méthode : Nous avons effectué une revue des dossiers médicaux dans un centre tertiaire de traumatologie. Les patients âgés de ≥16 ans qui ont dû subir une thoracostomie à la suite d’un traumatisme thoracique entre 2016 et 2019 ont été identifiés. Les variables comprenant les données démographiques, le Charlson Comorbidity Index, le mécanisme de la blessure, le Injury Severity Score (ISS), la technique d'insertion du tube thoracique (type de tube, asepsie, position), les complications et les interventions ont été recueillies à l'aide d'un formulaire standardisé. Des statistiques descriptives et des rapports de cotes ajustés pour l’ISS ont été calculés.
Résultats :
Un total de 179 patients ont été inclus dans l'étude, dont 141 étaient des hommes (79%). L'âge moyen était de 54±18 ans, et l'ISS médian était de 17 [EI : 9-27]. Au total, 207 thoracostomies ont été réalisées pour un pneumothorax (81%) ou un hémothorax (38%), principalement après un traumatisme contondant (92%). Ces thoracostomies incluaient 183 tubes thoraciques standard (88%) et 24 cathéters en queue de cochon (12%). Les médecins étaient principalement des urgentistes (70%), et les résidents ont effectué plus de la moitié des procédures (54%). Soixante et un patients (34%) ont souffert d'un total de 73 complications : 45 étaient infectieuses (62%) et 28 étaient liées à la technique (38%). La pneumonie était la complication la plus fréquente (19%), suivie par la nécessité de réinsérer un tube thoracique (12%). Après ajustement, il n'y avait pas d'association statistiquement significative entre le type de tube (tube thoracique vs cathéter en queue de cochon) (OR 0.36 [95% IC: 0.08-1.68]), la spécialité médicale (médecine d'urgence vs autres spécialités) (OR 1.19 [95% IC: 0.55-2.58]) ou le niveau de formation (médecin senior vs résident) (OR 1.29 [95% IC: 0.63-2.64]) et les complications liées à la thoracostomie par tube thoracique.
Conclusion :
Un patient sur trois a souffert d'au moins une complication après une thoracostomie par tube thoracique aux urgences. Le type de tube, la spécialité du médecin, le niveau de formation n’étaient pas associés à l'incidence d'au moins une complication.
Aucun
Myriam CAREAU, Christian MALO, Valérie BOUCHER, Axel BENHAMED, Marcel ÉMOND (Québec, Canada)
11:00 - 12:00
#33389 - FC29-07 Intérêt des scores pronostic en traumatologie au service d’accueil des urgences.
FC29-07 Intérêt des scores pronostic en traumatologie au service d’accueil des urgences.
Introduction :
La pathologie traumatique constitue la première cause de mortalité du sujet jeune aux urgences. Une évaluation précoce du pronostic du traumatisé grave est une pierre angulaire dans sa prise en charge. Plusieurs scores de gravité ont été développés chez ces patients. L’objectif de notre travail était de comparer ces différents scores (ISS, TRISS, REMS et EMTRASS) en matière de performance pronostique en traumatologie selon l’orientation du traumatisé.
Méthodes :
Nous avons mené une étude rétrospective descriptive et analytique sur une période de 6 mois s’étalant de janvier 2022 jusqu’ au juin 2022, incluant 156 patients admis à la SAUV (Salle d’Accueil des Urgences Vitales). Les données clinico-biolgiques nous ont permis de calculer les différents scores (ISS, TRISS, REMS et EMTRASS). Pour chaque score, une courbe ROC a été tracé, le principal critère de jugement de sévérité était le transfert en réanimation.
Résultats :
Inclusion de 156 patients traumatisés. L’âge médian était de 39 ans avec des extrêmes de 3 à 88 ans. Le sexe ratio était de 5,24. Le transport pré-hospitalier a été assuré par majoritairement par les équipes de la protection civile (75 %). La durée moyenne de séjour aux urgences était de 8h. Parmi les patients traumatisés 26,5% étaient transférés au service de réanimation, d’emblée (17,9%) ou après un acte chirurgical (7,7%). L'ISS médian était de 12 (1-166). TRISS médian était de 1,7 (11-25). Le REMS médian était de 3 (0-20). L’EMTRASS médian était de 4 (2-9).Les scores prédictives de transfert en réanimation étaient l’ISS (P<0,01 ; OR=2,21 ; IC [1,64-2,75]) et le TRISS (P<0,01 ; OR=2,9 ; IC [1,6-2,95]. En comparant l’air sous la courbe le score ISS avait le meilleur AUC=0,82 suivi du TRISS avec AUC=0,8.
Conclusion :
Le score ISS, simple à établir sur des donnés cliniques, permet de mieux prédire la gravité, jugée dans notre étude par le transfert en réanimation d’emblée ou après un acte chirurgical.
absence de conflit d’intérêt
Sabrine BLANCO (Bizerte, Tunisie), Yessmine WALHA, Wiem DEMNI, Dhekra HAMDI, Molka HANNABLIA, Youssef ZOUAGHI, Monia BOUSSEN, Nourelhouda NOUIRA
11:00 - 12:00
#33463 - FC29-08 EVALUATION DE LA CREATION D’UN TRAUMA-TEAM à NEUF INTERVENANTS DANS UN SERVICE D’ACCUEIL DES URGENCES VITALES : INDICES DE PERFORMANCE.
FC29-08 EVALUATION DE LA CREATION D’UN TRAUMA-TEAM à NEUF INTERVENANTS DANS UN SERVICE D’ACCUEIL DES URGENCES VITALES : INDICES DE PERFORMANCE.
Introduction
Le succès de la prise en charge d’un traumatisé grave aux urgences dépend de l’existence au sein du service d’accueil des urgences vitales (SAUV) d'une équipe rodée et de fiches procédurales validées. L’objectif de notre travail est d’évaluer l’efficacité de notre Trauma-team à 9 individus dans la prise en charge des traumatisés grave.
Matériel et Méthode
Etude prospective observationnelle sur 24 mois, sont inclus dans l’étude tous les patients adultes admis aux urgences pour traumatisme grave (injuryseverity score > 15) quelque soit la cause.
Ont été exclus, les victimes admis en état d’arrêt cardiorespiratoire. Tous les patients ont été pris en charge au SAUV par un trauma -team composé de 9 intervenants formés en Advanced Trauma Life Support (ATLS).
Ont été évalué les indices de performances suivants : Le trauma-team communication assessementscore TTCA-24, l’indice de difficultés par intervenant sur une échelle de 5, un indice supérieur à 3 signifie la nécessité d’un intervenant supplémentaire, le délai d’évacuation du patient pour imagerie et le nombre de décès.
Résultats
Ont été inclus dans l’étude 122 traumatisés graves (0,1% de l’activité annuel de notre service), l’âge moyen était de 55 ans avec un sexe ration de 3,2/1. Le TTCA-24 était 86 sur 96. L’indice de difficulté était supérieur à 3 pour 3 intervenants. Le délai d’évacuation pour imagerie à partir de la fin de la prise en charge initiale était paradoxalement prolongée > 15min. le taux de décès était de 12 %.
Discussion
Notre trauma-team à 9 intervenants avait un score TTCA-24 > 60 ce qui dénote d’une bonne communication et de la collaboration effective entre les différents intervenants. Etendre le nombre d’intervenants à 9 permet une maîtrise du travail en équipe et ne gène pas la gestion de la situation par le team-leader.
la difficulté de coordonner avec le service d’imagerie lorsque l’intervenant responsable était occupé à réaliser un geste et l’absence d’une personne dédiée à l’enregistrement et au recueil instantanées des informations a été bien gérée . A l’état actuel de l’architecture des locaux de notre SAUV et le manque de personnel nous permet difficilement un trauma-team à 9 intervenants durant toutes les gardes.
Conclusion
Le trauma type à 9 intervenants a montré son efficacité dans la prise en charge des traumatisés graves. L’amélioration des indices de performance nécessite une révision des procédures actuellement adoptées.
Aucun conflit d'interret
Olfa DJEBBI (Tunis, Tunisie), Meriem BEN ABEDELLAZIZ, Fatma AOUINI, Mounir HAGUI, Khaled LAMINE
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Salle 352B-Zone poster 1 |
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FC30
11:00 - 12:00
Flash communications
Urgences chez l'enfant
Modérateur :
Philippe LE CONTE (PU-PH) (Nantes)
11:00 - 12:00
#32854 - FC30-01 Analyse des évènements indésirables associés aux soins aux urgences pédiatriques.
FC30-01 Analyse des évènements indésirables associés aux soins aux urgences pédiatriques.
le recueil et l'analyse des évènements indésirables associés aux soins (EIAS) sont des pierres angulaires de la qualité des soins administrés aux patients. Les études concernant leur survenue en pédiatrie sont rares.
Matériel et méthode - Etude rétrospective observationnelle monocentrique menée dans un CHU entre mai 2017 et mai 2019. Tous les patients pédiatriques pour lesquels un évènement indésirable avait été déclaré ont été inclus. L'objectif principal était de déterminer une prévalence globale et de comparer urgences pédiatriques et autres secteurs de pédiatrie. Les objectifs secondaires étaient d'analyser l'influence de certaines périodes horaires ou saisonnières, du statut (médecin, interne, infirmière non spécialisée ou puéricultrice)
Résultats - 635 fiches d'évènements indésirables ont pu être analysés, 234 d'entre elles correspondaient à des EIAS et 401 à des évènements porteurs de risque (EPR). La prévalence globale est de 0,38%. Les urgences pédiatriques sont l'unité qui déclarent le plus d'EI globaux mais le moins d'EIAS. La majorité des déclarations concernaient des dysfonctionnements de matériel, de logistique ou d'agressivité des famille ou le manque d'effectifs. Certaines périodes sont propices à leur survenue: le week-end, le trimestre hivernal (début de jeunes professionnel(le)s, première garde des nouveaux DES). Les infirmières non spécialisées déclaraient plus que les puéricultrices malgré un effectif moins conséquent. Cinq EI graves et 11 EI médicamenteux ont été déclarés.
Discussion - La prévalence d'EI associés aux soins est inférieure à celle publiée dans la littérature internationale (2%), en particulier aux urgences (0,08%). L'absence de système simplifié et rapide de déclaration, la pression du flux sont des freins à la déclaration d'EIAS tandis que les évènements irritants du quotidien sont très représentés. L'expertise (puéricultrice, médecin sénior) semble être un facteur protecteur d'EIAS.
Conclusion - En service d'urgence, la déclaration d'EIAS doit être facilitée, des référent(e)s qualité, équipes mobiles dédiées pourraient être développées. Le temps consacré dans les études médicales et paramédicales à une meilleure adhésion à la déclaration et ses bénéfices devrait être majoré.
Maxime FERNANDEZ (Toulouse), Virgine GARDETTE, Nathalie BISTI, Isabelle CLAUDET
11:00 - 12:00
#32922 - FC30-02 Prise en charge des enfants victimes d’Accident de la Voie Publique au sein d’un service d’urgence d’un CH périphérique et évaluation des besoins en transfert secondaire SMUR.
FC30-02 Prise en charge des enfants victimes d’Accident de la Voie Publique au sein d’un service d’urgence d’un CH périphérique et évaluation des besoins en transfert secondaire SMUR.
Introduction : Les accidents de la voie publique (AVP) constituent un problème de santé publique majeur chez l’enfant, ils sont à l’origine de plus d’un tiers des traumatismes.
L’objectif de cette étude était d’évaluer le nombre d’enfants victimes d’AVP, admis par vecteur sanitaire dans un CH périphérique, sans possibilité de soins intensif pédiatrique sur place, de détailler leur prise en charge aux urgences et les critères de transfert secondaire vers le CHU de référence.
Matériel et Méthode : Etude rétrospective observationnelle monocentrique, sur l’ensemble de l’année 2021, à partir de la relecture des dossiers médicaux, des enfants de moins de 17 ans adressés au SAU par un vecteur sanitaire après régulation du centre 15.
Résultats : Nous avons comptabilisé 197 passages aux urgences traumatologiques en lien avec un accident impliquant un moyen de locomotion. L’âge moyen était de 11 ans, la médiane de 12 ans. On relevait 119 AVP (61%) répartis en 62 enfants passagers de véhicule léger, 21 piétons renversés et 35 accidents de deux-roues motorisés. Le restant concernait 78 accidents de loisirs (39%) répartis en 63 accidents de vélo et 10 accidents de trottinette.
52% des enfants ont bénéficié d’actes d’imagerie dont 16% d’un scanner.
36 enfants (18%) ont bénéficié d’une prise en charge orthopédique ou chirurgicale d’un traumatisme de membre.
Les interventions du SMUR Primaire concernaient 16% des dossiers dont 71% en lien avec un AVP et étaient à l’origine de 17 transports médicalisés (54%) vers le CH. 50% des patients pris en charge par le SMUR ont été hospitalisés.
Concernant l’orientation finale : 17 enfants (9%) ont été pris en charge en hospitalisation complète sur le CH périphérique, 14 (7%) ont nécessité un transfert vers le CHU de référence dont 4 vers la réanimation pédiatrique (avec médicalisation secondaire du transport par le SMUR).
Discussion : Pathologie fréquente, représentant 27% des transports sanitaires pédiatriques vers les urgences traumatologiques et nécessite une hospitalisation dans 16% des cas. 13% de ces hospitalisations ont lieu en réanimation pédiatrique.
La prise en charge des enfants s’effectuait principalement sur le CH périphérique, les besoins en transferts secondaires médicalisés sont rares, en lien avec un légitime surtriage en amont ; il est cependant nécessaire que les équipages SMUR aient une formation pour la prise en charge des enfants traumatisés sévères.
Timothée VANDEL (TREVENANS), Cathy MEREL, Julien MENETRIER, Pierre COURDAIN, Fanny GERVAIS, Charles-Eric LAVOIGNET
11:00 - 12:00
#33085 - FC30-03 Résumés de Passages aux Urgences (RPU) pédiatriques dans les SAU franciliens : assiste-t-on à une modification des pratiques (l’exemple de la bronchiolite) ?
FC30-03 Résumés de Passages aux Urgences (RPU) pédiatriques dans les SAU franciliens : assiste-t-on à une modification des pratiques (l’exemple de la bronchiolite) ?
Introduction: 2022 a été marquée, comme 2021, par de fortes tensions dans les SAU, en pédiatrie. Que nous dit l’analyse des RPU ?
Matériel, méthode: extraction de tous les RPU collectés depuis les 125 SAU franciliens, pour la période du 1/1/21 au 10/12/22, des Passages Pédiatriques (PP: population des <15ans), dont codes CCMU, modes de sortie, codes CIM10 « bronchiolite » (J21, J210,J218,J219), analyse réalisée sous logiciel Power BI.
Résultats: 103 SAU ont transmis leurs RPU en 2021 (dont 87 quotidiennement), 107 en 2022 (dont 96 quotidiennement).
1,97 M de PP ont été étudiés (dont 968 058 PP, en 2022); 1,77 M (89,9%) des PP sont sortis au domicile après passage dans les SAU, 869 232 (89,7%) en 2021, et 903 176 (89,8%) en 2022; 4,53% des PP sont codés CCMU 3+4 en 2021 contre 7,21% des PP en 2022; 15,25% des PP non renseignés pour la CCMU. 27 973 ont reçu un diagnostic « bronchiolite », en 2021, 24 333 en 2022. Pour la période septembre-décembre, entre 8 et 11% des PP rentrés au domicile en 2022 avaient un code CCMU 3+4, contre 0,7 à 1,27% en 2021.
Discussion: si le nbre des PP est quasi équivalent entre 2021 et 22, le nbre des CCMU 3+4 retournés au domicile a fortement augmenté, particulièrement pour la bronchiolite. Malgré les limites de la CCMU, nos données confirment la tension continue du système hospitalier.
Les données des RPU permettent d’objectiver les mises en tension hospitalières, et de détecter les modifications dans les pratiques notamment liées au financement.
Aucun
Mathias HUITOREL (PARIS), Thomas GOUZLAN, Nabia MEBARKI, Matthieu HANF, Mathias WARGON
11:00 - 12:00
#33183 - FC30-04 Impact de la mise en place d’une procédure de triage associée à un réseau de soins dans la prise en charge et le parcours des enfants suspects de traumatisme sévère en Bretagne orientale.
FC30-04 Impact de la mise en place d’une procédure de triage associée à un réseau de soins dans la prise en charge et le parcours des enfants suspects de traumatisme sévère en Bretagne orientale.
Introduction : Les traumatismes sont la première cause de décès pédiatriques. La prise en charge des enfants atteints de traumatisme sévère dans des centres spécialisés diminue leur morbi mortalité. L’objectif est de comparer le taux de sous-triage avant et après implémentation d’un protocole de tri et d’orientation dans le réseau TRYBU (Bretagne orientale).
Matériel & méthode : Réalisation d’une étude observationnelle multicentrique rétrospective de type avant/après, sur la période 2018-2021.
Résultats : 752 patients inclus dont 669 enfants sont analysables. L’étiologie principale des traumatismes sont les accidents de la voie publique, avec une tranche d’âge majoritairement de 15-18 ans.
Le taux de sous triage diminue de 64% à 50 % non significativement (p=0.08). L’âge élevé (>15 ans) est associé à un risque de sous triage OR=13.22, IC95% [2.31-75.53].
Discussion : Le taux de sous triage est important et insuffisamment amélioré par la procédure TRYBU. La qualité de la diffusion de celle-ci semble insuffisante. La sur représentation des adolescents sous triés implique une réflexion spécifique sur la procédure de tri et la prise en charge de cette tranche d’âge.
Conclusion : Ces résultats incitent à l’amélioration de l’application du protocole de triage préhospitalière et à affiner l’orientation des plus de 15 ans dans le réseau TRYBU.
aucun
Karell STRULLU (RENNES), Julien PISANI, Alain GUILLON, Bruno OZANNE
11:00 - 12:00
#33267 - FC30-05 Etude des performances diagnostiques d'un logiciel d'intelligence artificielle en traumatologie infantile.
FC30-05 Etude des performances diagnostiques d'un logiciel d'intelligence artificielle en traumatologie infantile.
Introduction : Les fractures de l’enfant sont fréquentes, potentiellement graves au niveau fonctionnel et de diagnostic difficile. L’intelligence artificielle (IA) offre une aide diagnostique performante mais les études d’impact manquent. L’objectif de notre travail était d’étudier les performances diagnostiques en traumatologie pédiatrique d’un logiciel d’IA déjà commercialisé ainsi que son impact potentiel sur la prise en charge de l’enfant.
Matériel et méthode : Une étude rétrospective a été menée entre le 01/11/2021 et le 31/01/2022 aux urgences pédiatriques d’un CHU français. Les enfants âgés de moins de 16 ans consultant suite à un traumatisme de membre et ayant eu une radiographie ont été inclus. Le logiciel classait les radiographies en «no fracture», «doubt fracture» ou «fracture», ces deux dernières catégories ont été regroupées dans les analyses. En prenant pour gold-standard l’interprétation de l’orthopédiste pédiatrique, nous avons calculé et comparé les performances diagnostiques (sensibilité-Se, spécificité-Sp) du logiciel et de l’urgentiste prenant en charge l’enfant. Nous avons également décrit les erreurs commises par chacun d’eux.
Résultats : 598 examens radiographiques, correspondant à 576 enfants (âge moyen : 10,8 ans), ont été interprétés. La fréquence des fractures était de 38% (n=226/598). Les sensibilités de l’urgentiste et du logiciel n’étaient pas différentes statistiquement (Se 87,2% [IC95% 82,1-91,2%] et 91,2% [86,7-94,5%] respectivement ; p=0,15) mais la spécificité de l’urgentiste était supérieure à celle du logiciel (Sp 93,8% [90,9-96,0%] et 86,3% [84,2-89,6%] respectivement p=0,0004). Les erreurs de l’équipe médicale et du logiciel étaient différentes, et l’usage du logiciel aurait permis le diagnostic de 75% (n=21/28) des fractures et hémarthroses non diagnostiquées par l’urgentiste et permis de modifier la prise en charge dans 1,8% des cas (n=11/598) comme préconisé par l’orthopédiste. 47% (n=8/17) des erreurs diagnostiques par excès (faux positifs) auraient pu être évitées par le recours au logiciel.
Conclusion : Le logiciel d’IA testé avait une bonne sensibilité en vie réelle, comparable à celle d’une équipe médicale spécialisée aux urgences pédiatriques d’un CHU. Ses erreurs étaient différentes de celles de l’équipe et son usage pourrait éviter des erreurs par défaut. Ces résultats suggèrent un intérêt pour l’usage de cette aide diagnostique en l’absence de relecture en temps réel par un expert.
Aucun
Laura MEURICE (Nantes), Clémence CORDIER, Bénédicte VRIGNAUD, Emmanuelle MAYRARGUE, Cyrille DECANTE, Eric FRAMPAS, Fleur LORTON, Christèle GRAS-LE GUEN
11:00 - 12:00
#33410 - FC30-07 Vérification du statut vaccinal antitétanique des enfants admis pour morsure aux urgences.
FC30-07 Vérification du statut vaccinal antitétanique des enfants admis pour morsure aux urgences.
Objectif : Vérifier que les enfants admis pour morsure aux urgences pédiatriques avaient un contrôle fiable de leur vaccination antitétanique.
Méthodes : étude rétrospective, monocentrique, menée aux urgences pédiatriques sur les années 2015 à 2020. Tous les patients de moins de 15,3 ans admis pour plaie sur morsure étaient inclus. La fréquence de mention du statut vaccinal et de vérification dans le carnet de santé était calculée, ainsi que le taux de prise en charge approprié.
Résultats : Sur les 336 patients inclus, 86% avaient leur statut vaccinal mentionné dans l’observation médicale, plus souvent en horaire de journée (p=0,02) et par l’équipe médicale (p<10-3). Ces enfants étaient, pour 90%, dits à jour de leur vaccination ; 14% avaient une vérification de leur statut dans le carnet de santé. La prise en charge était jugée appropriée 81% des patients avec ou sans présentation du carnet de santé. Sur les 28 patients non à jour (8%), 17 avaient une prise en charge appropriée. Les données des 11 autres sont présentées tableau 1. Le taux de réalisation du test rapide tétanique était de 7% en cas d’indication de ce test.
Conclusion : La prise en charge d’une plaie à risque tétanigène élevé telle qu’une morsure doit être plus systématique et comprendre la vérification du statut vaccinal antitétanique. Une formation claire doit être répétée auprès des soignants de ces enfants.
Aucun conflit d'intérêt en lien avec ce travail
Mathilde NIBBIO, Claire DE JORNA, Melany LIBER, Constance LERUSTE, Francois DUBOS (Lille)
11:00 - 12:00
#33422 - FC30-08 Les intra-osseuses fémorales en pédiatrie.
FC30-08 Les intra-osseuses fémorales en pédiatrie.
Introduction :
La voie intra-osseuse (IO) est la voie recommandée en pédiatrie dans les situations d'urgence en excluant la réanimation en salle de naissance(1). Plusieurs sites de pose existent (tibial proximal, tibial distal, fémoral distal et huméral)(2). Le site fémoral est utilisé par les SMUR pédiatriques français. Dans une enquête auprès des 34 SMUR réalisée en juin 2022 (23 réponses), ⅔ d’entre eux disent l’utiliser mais ¾ indiquent ne pas l’utiliser en 1ère intention.
L'objectif de cette étude est d’analyser les pratiques de l’IO au sein d’un SMUR pédiatrique, notamment au niveau du site fémoral.
Matériel et Méthode :
Nous avons réalisé une étude rétrospective, monocentrique au sein d’un SMUR pédiatrique parisien. Elle consiste à analyser l’ensemble des interventions du SMUR (adulte et pédiatrique) avec pose d’IO entre octobre 2016 et novembre 2021. Seules les interventions de patients entre 0 et 18 ans ont été incluses. Au total, 124 interventions ont été étudiées. L’âge, le sexe, le poids, le devenir (mort ou vivant) et le diagnostic final ont été récupérés. Le site de pose de l’IO et les éventuelles complications liées à celle-ci également.
Résultats :
Sur 159 IO posées, 109 ont pu être analysées (38 par le SMUR adulte et 71 par le SMUR pédiatrique) : 86 IO tibiales proximales, 2 humérales et 21 fémorales distales. Le site tibial est le plus utilisé dans cette cohorte (79%), suivi du site fémoral (19%) et du site huméral (2%).
La seule complication observée est la diffusion : 15 % pour les IO tibiales (13/73), 50 % pour les IO humérales (1/2) et 9 % pour les IO fémorales (2/21).
Discussion :
Une étude américaine réalisée au sein du site des urgences adultes de San Antonio(3) montre que le taux de réussite de pose, de perte de voie ou encore le volume injecté par le biais de l’IO est semblable entre les différents sites (tibial proximal, huméral et fémoral distal) et cela sur 2016 IO analysées. On note également l’absence de complication parmi cette cohorte d’IO à l'exception de la diffusion.
Une étude allemande(4), a étudié les différents sites de pose d’IO en néonatologie. Elle montre que les IO réalisées sur des cadavres de nouveau-nés en position fémorale ou humérale est une alternative au site tibial proximal.
Conclusion :
Au sein de notre cohorte, les IO tibiales sont les plus utilisées. Il n’a pas été constaté plus de complication, en particulier plus de diffusion concernant les IO fémorales par rapport aux IO tibiales.
Bibliographie
1. Van de Voorde P, Turner NM, Djakow J, de Lucas N, Martinez-Mejias A, Biarent D, et al. European Resuscitation Council Guidelines 2021: Paediatric Life Support. Resuscitation. avr 2021;161:327‑87.
2. VA_IOS_EZ-IO_Pocket_Guide.pdf.
3. Rayas EG, Winckler C, Bolleter S, Stringfellow M, Miramontes D, Shumaker J, et al. Distal femur versus humeral or tibial IO, access in adult out of hospital cardiac resuscitation. Resuscitation. janv 2022;170:11‑6.
4. Eifinger F, Scaal M, Wehrle L, Maushake S, Fuchs Z, Koerber F. Finding alternative sites for intraosseous infusions in newborns. Resuscitation. juin 2021;163:57‑63.
Aucun conflit d'intérêt
Emmanuel DELMAS (PARIS), Noella LODE, Jean-Louis CHABERNAUD
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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"Vendredi 09 juin"
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AMS25
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
TRESORMED
Pédagogie - Enseignement - Formation
Coordonnateur :
Hayatte AKODAD (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers :
Hayatte AKODAD (Médecin) (Conférencier, Bobigny), Sébastien NEROT (formateur simulation medicale) (Conférencier, Paris)
Travail d’équipe, cohésion, en immersion dans un ambiance de jeu et défi
Résolution d’énigme médicale, en collaboration
Résolution de cas cliniques tout en s’amusant et en se challengeant,
Mise en situation en médecine d’urgence classique, médecine tactique, de catastrophe et d’exception
Avec la mise en perspective des dernières recommandations
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Salle 353 |
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"Vendredi 09 juin"
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CS02
11:00 - 12:30
Conférence Soignants
Recherche paramédicale : les clefs de la réussite.
Infirmier, Recherche, Statistiques
Modérateurs :
Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Strasbourg), Judith LEBLANC (Maitre de conférences / Coordinatrice paramédicale recherche) (Paris)
Coordonnateur :
Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
La recherche paramédicale en France commence à prendre son envol et il devient fondamental que de plus en plus d'acteurs paramédicaux s'inscrivent dans cette dynamique pour faire évoluer nos pratiques. Durant cette session, des pistes seront proposées pour poser les jalons d'une recherche réussie.
11:00 - 12:30
Les indispensables de la méthodologie.
Carla DE STEFANO (psychologue) (Conférencier, Bobigny)
11:00 - 12:30
Le PHRIP : qu'est-ce que c'est ? Comment on fait ?
Benoit CHALANCON (infirmier) (Conférencier, Lyon)
11:00 - 12:30
L'exemple d'une recherche réussie.
Christelle HILAIRE (Chef de projet Scientifique) (Conférencier, ST DENIS)
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Salle Maillot |
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"Vendredi 09 juin"
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AMS30 A
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Atelier simulation Damage Control
Catastrophe SSE CUMP
Coordonnateur :
Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Conférencier, Paris), Stéphane DUBOURDIEU (Médecin) (Conférencier, PARIS), Marilyn FRANCHIN (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
- Savoir aborder une victime blessée par arme à feu ou victime d’explosion
- Acquisition d’une méthode réflexe de prise en charge
- Connaitre les objectifs de la prise en charge préhospitalière (première demi-heure)
- Maitriser les gestes essentiels de damage control (garrots, pansements hémostatiques, exsufflation etc...)
Prise en charge d’une victime sur mannequin de simulation haute-fidélité
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Salles 221-222-223 |
12:00 |
"Vendredi 09 juin"
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FC31
12:00 - 13:00
Flash communications
Urgences chez la personne âgée
Modérateur :
Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Bordeaux)
12:00 - 13:00
#32994 - FC31-01 Facteurs prédictifs des événements indésirables chez les patients gériatriques avec fracture de hanche isolée.
FC31-01 Facteurs prédictifs des événements indésirables chez les patients gériatriques avec fracture de hanche isolée.
Introduction
La fracture de la hanche est classée parmi les problématiques majeures de santé publique. Le taux d'incidence augmente de façon exponentielle avec le vieillissement progressif de la population et l'ostéoporose. Les patients âgés de 65 ans et plus se présentent souvent avec des troubles cognitifs, une polypharmacie et des comorbidités qui les exposent à un risque plus élevé d'événements indésirables. Peu d'études se sont concentrées sur les facteurs associés aux événements indésirables multiples chez les patients admis pour fracture de hanche. L`objectif de cette étude est d`identifier les facteurs associés aux événements indésirables chez les aînés admis pour fracture de hanche isolée.
Méthodologie
Nous avons conduit une étude de base de données multicentrique chez les aînés admis pour fracture de hanche isolée dans 3 centres de traumatologie de niveau I. Nous avons exclu les décès avant l’arrivée aux urgences et les blessures concomitantes sévères. Pour identifier les facteurs associés à la présence d`un événement indésirable (mortalité, durée de séjour prolongée, complication, délirium, transfert vers centre de soins de longue durée), nous avons utilisé des modèles de régression logistique multivariés.
Résultats
Nous avons inclus 6220 patients admis pour fracture de hanche isolée. Environ, 73,4 % étaient des femmes, l'âge moyen était de 83,0 (±7,8). Les comorbidités, les blessures concomitantes et le mécanisme de blessure les plus fréquents étaient respectivement les maladies cardiovasculaires (24,9%), les blessures orthopédiques mineures associées (9,6%) et la chute de sa hauteur (69,5%). Environ, 23,8 % des patients avaient une durée de séjour prolongée, 18,8 % un transfert vers un centre de soins de longue durée, 11,5 % un délirium et 11,0 % une complication intra-hospitalière. Les facteurs de risque d'événements indésirables étaient l'âge ≥85 ans, (OR=1,30 (95%CI 1,15-1,48)), la démence (OR=3,51 (95%CI 2,96-4,16)), les maladies cardio-vasculaires (OR=1,37 (1,16-1,61), les maladies rénales (OR=1,32 (1,11-1,56)), et la chute de sa hauteur (2,49 (1,56-4,00)).
Conclusion
Nous avons identifié 5 facteurs prédictifs d`événements indésirables chez les aînés admis pour fracture de hanche isolée. Ces facteurs pourraient contribuer à l'optimisation des soins aux aînés admis pour fracture de hanche isolée.
Subventions nationales en recherches cliniques
Marcel ÉMOND (Québec, Canada), Axel BENHAMED, Chartelin ISAAC, Melanie BÉRUBÉ, Valerie BOUCHER, Etienne BELZILE, Stéphane PELET
12:00 - 13:00
#33071 - FC31-02 Épidémiologie de la gravité des traumatisés gériatriques aux urgences.
FC31-02 Épidémiologie de la gravité des traumatisés gériatriques aux urgences.
Abréviations : GTOS (Geriatric Trauma Outcome Score), STTGMA (Score for The Trauma Triage in the Geriatric and Middle-Aged)
Introduction : En France, les personnes âgées de plus de 75 ans représentent jusqu’à 45% des victimes de traumatisme toute cause. L’objectif principal de cette étude était de déterminer la proportion de traumatisés sévères, au sein de cette population, pris en charge aux urgences d’un établissement non trauma-center (Niveau III).
Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique au sein d’un service d’urgences en zone urbaine. Tous les patients âgés de 75 ans et plus, pris en charge pour un motif de recours traumatologique, du 1er janvier au 31 décembre 2018, ont été inclus. Le critère de jugement principal était la proportion de patients de plus de 75 ans, consultant aux urgences pour tout traumatisme, et ayant un score Injury Severity Score (ISS) supérieur ou inférieur ou égal à 15. Nos critères de jugements secondaires étaient les facteurs prédictifs du score ISS et ceux d’une hospitalisation.
Résultats : La proportion des plus de 75 ans présentant un score ISS >15 était de 1,7% (n=14/828). Les patients considérés comme « traumatisés sévères » présentaient un score de Glasgow plus faible, de plus nombreuses comorbidités, un GTOS et un STTGMA supérieur, et une probabilité de survie plus faible. Les caractéristiques des patients prédictives du score ISS étaient un antécédent d’accident vasculaire cérébral, la prise d’un traitement anticoagulant et enfin avoir un index de Charlson élevé. Les facteurs prédictifs d’une hospitalisation étaient un antécédent de diabète, de cardiopathie ischémique, avoir des troubles cognitifs, une autonomie limitée, un ISS ou un index de Charlson élevé.
Conclusion : Notre étude rapporte une faible proportion de patients considérés comme traumatisés sévères (ISS >15), en comparaison aux bases de données étrangères tout centre confondu. Ce résultat laisse penser que l’organisation de la médecine d’urgence, avec la régulation médicale en amont, permet d’orienter les patients victime d’un traumatisme grave vers les centres des réseaux de traumatisés sévères. A notre connaissance, il s’agit de la première étude épidémiologique portant sur cette population aux urgences non trauma-center. Nos données confirment la littérature sur l’importance des comorbidités dans l’évaluation des patients traumatisés.
Je n'ai pas de conflit d'intérêt.
Manon FAINELLI (Paris), Youri YORDANOV, Anne-Sophie BARD
12:00 - 13:00
#33080 - FC31-03 Intérêt de la prescription du scanner cérébral chez la personne âgée confuse aux urgences de Bayonne : une étude rétrospective.
FC31-03 Intérêt de la prescription du scanner cérébral chez la personne âgée confuse aux urgences de Bayonne : une étude rétrospective.
La confusion chez la personne âgée représente un des motifs fréquents de consultation aux urgences du Centre Hospitalier de la Côte Basque. De nombreux scanners cérébraux sont
prescrits dans ce contexte bien que le diagnostic retrouvé soit souvent d’origine non neurologique. Nous nous sommes intéressés à cette catégorie de patients en excluant les traumatismes crâniens, les suspicions d’accident vasculaire cérébral, d’hémorragie sous arachnoïdienne et crise convulsive et avons décrit le nombre de lésions focales retrouvées au scanner. L’objectif était d’évaluer l’intérêt ou l’effet délétère de l’élargissement de la prescription du scanner cérébral en dehors des recommandations.
Méthodes
Dans cette étude nous nous sommes intéressés aux personnes âgées de 75 ans et plus consultant aux urgences de Bayonne pour confusion comme motif de consultation. L’étude réalisée est unicentrique rétrospective étudiant les années 2019 et 2020. Le critère de jugement principal était la présence d’une lésion cérébrale focale aiguë au scanner. Les critères secondaires étaient nombreux : le pourcentage de scanners réalisés, le type de lésions retrouvées, l’adhérence ou non aux recommandations, la modification ou non de la prise en charge en contexte de lésion retrouvée, le temps entre la demande d’imagerie et son compte rendu écrit.
Résultats
Nous avons sélectionné 551 patients, 270 ont été inclus. Une lésion cérébrale a été retrouvée pour 16 patients, représentant 8% des scanners. 75% des patients ont bénéficié d’une imagerie cérébrale. Les recommandations de bonnes pratiques ont été respectées pour 62% des patients ayant eu un scanner. Le temps moyen entre la prescription du scanner et son compte rendu écrit était de 1h48.
Conclusion
8% des scanners retrouvent une lésion cérébrale aiguë. Parmi ces 8%, un seul scanner a permis d’arrêter ponctuellement un traitement anti coagulant en découvrant un saignement
intra-crânien. Nous pouvons donc conclure à l’intérêt peu bénéfique de l’élargissement de la prescription du scanner cérébral en dehors des recommandations, dans cette catégorie de
patients.
Cindy COMTE (Bordeaux)
12:00 - 13:00
#33082 - FC31-04 EVALUATION DE LA MORTALITÉ PRÉCOCE DES RÉSIDENTS D'ÉTABLISSEMENT D'HÉBERGEMENT POUR PERSONNES AGÉES DÉPENDANTES PRIS EN CHARGE PAR LE SERVICE MOBILE D’URGENCE ET DE RÉANIMATION (SMUR).
FC31-04 EVALUATION DE LA MORTALITÉ PRÉCOCE DES RÉSIDENTS D'ÉTABLISSEMENT D'HÉBERGEMENT POUR PERSONNES AGÉES DÉPENDANTES PRIS EN CHARGE PAR LE SERVICE MOBILE D’URGENCE ET DE RÉANIMATION (SMUR).
Introduction: Les résidents en EHPAD en France représentent 15% de la population des plus de 80 ans. Dans les pays occidentaux, le nombre d'interventions pré hospitalières pour cette population a augmenté de façon disproportionnée au cours des dernières années. En dépit de cela, les données épidémiologiques concernant cette population sont rares et le devenir précoce des résidents pris en charge par nos effecteurs pré-hospitaliers est inconnu. Ainsi, l’objectif principal de cette étude était de déterminer la prévalence de la mortalité précoce (pré-hospitalière ou intra-hospitalière) chez les résidents d’EHPAD pris en charge par le SMUR.
Méthode: Il s’agissait d’étude monocentrique, observationnelle, rétrospective, de cohorte incluant tous les résidents d’EHPAD pris en charge par le SMUR du 01 janvier 2019 au 29 avril 2020 sur la Haute-Garonne.
Résultats : Trois cent cinquante-huit patients ont été inclus dans cette étude, la majorité étaient des femmes (58.1%), l’âge moyen était de 85,6 (± 0,4) ans, et 76,7% étaient dépendants (GIR 1 ou 2). La prévalence de la mortalité globale retrouvée était de 46,9% (IC95% 41,7 - 52,2) : 24,8 % des décès survenaient en pré hospitalier (IC95% 20,5 – 29,7) et 22,1 % (IC95% 17,9 – 26,7)) intra-hospitaliers. Le principal motif d’intervention était respiratoire (37,2 %) puis cardiovasculaire (36,6%). Au total, chez 104 résidents (45,6%) a été initiée une procédure de limitation ou d’arrêt des traitements (LAT).
Conclusion : Près d’un résident sur deux pris en charge par le SMUR sont décédés précocement en pré ou intra-hospitalier. Un filière alternative aux transferts aux urgences et la mise en place de protocoles anticipés pourraient être mises en place dans ces situations.
Aucun
Eva JAUBERT (TOULOUSE), Sandrine CHARPENTIER, Yves ROLLAND, Pierre ROUCOLLE, Xavier DUBUCS
12:00 - 13:00
#33202 - FC31-05 GeoGeria : caractérisation de l’offre de soins régionale pour personnes âgées.
FC31-05 GeoGeria : caractérisation de l’offre de soins régionale pour personnes âgées.
Introduction : La population âgée ne fait qu’augmenter, avec des personnes âgées (PA) susceptibles d’être polypathologiques. Les difficultés d'adaptation à cette évolution démographique ont un impact sur les services d'urgence (SU). Les SU sont confrontées à des admissions non urgentes plus nombreuses pour les PA. L'accès aux soins primaires réduit ces admissions. L'étude GeoGeria a caractérisé l'offre de soins primaires régionale pour les PA pour déterminer des inégalités territoriales d’accès.
Méthode : Etude rétrospective observationnelle régionale à partir de données publiques médico-administratives collectées sur l'année 2018 à l'échelle communale. Trois groupes de variables traités : démographie, offre de soins libérale, structures de prise en charge des PA. Une analyse multifactorielle a été réalisée pour résumer ces données complexes. Les communes ont été caractérisées en groupes par classification ascendante hiérarchique (CAH). Le nombre de groupes a été déterminé selon la méthode du coude.
Résultats : 12 variables ont été retenues pour caractériser les 4038 communes régionales. Six groupes de communes ont été déterminés par la CAH : groupe 1 (60%) composé de communes rurales avec une population jeune et peu d’offre libérale et de structures pour PA ; groupe 2 (19%) en zones très rurales, avec population âgée dépendante (GIR 3 et 4) et une offre libérale et de structures ; groupe 3 (14%) avec villes rurales de moyenne taille de population active, peu de structures pour PA mais une offre libérale importante ; groupe 4 (7%), zones périurbaines avec population âgée et dépendante, offre libérale et de structures importante ; groupe 5 composé de 12 communes urbanisées avec forte proportion de PA, offre libérale et de structures importante ; groupe 6 avec 9 communes de très forte densité, population active avec offre libérale et de structures moyenne.
Discussion : Cette étude est innovante par la précision de l'échelle statistique et la diversité des données traitées. Elle permet de rapprocher gérontologie et urgences autour d’un enjeu commun : le vieillissement. Des disparités existent dans l'accès régional, le prochain objectif sera d’évaluer l’impact de ces disparités sur la consommation de médecine d’urgence.
Conclusion : GeoGeria a permis de mesurer l’adéquation entre offre libérale et structures pour PA et la population âgée potentiellement consommatrice.
Non
Julie FREYSSENGE (Lyon), Amélie TAKI, Clément CLAUSTRE, Tiphaine LEFEBVRE, Abdesslam REDJALINE, Karim TAZAROURTE, Thomas GILBERT
12:00 - 13:00
#33233 - FC31-06 Alerte informatique contextualisée chez la personne âgée : évaluation de l’impact sur les prescripteurs aux urgences.
FC31-06 Alerte informatique contextualisée chez la personne âgée : évaluation de l’impact sur les prescripteurs aux urgences.
Introduction : Les erreurs médicales sont évitables dans un tiers des cas. Une forte proportion des erreurs médicales touche les personnes âgées, atteintes de polypathologies et polymédiquées. Les logiciels d’aide à la prescription ont déjà prouvé leur intérêt dans la prévention des erreurs médicales sur la population générale.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique, de novembre 2018 à novembre 2021, concernant les médicaments à effets anticholinergiques, les antidiabétiques et les benzodiazépines. Le critère de jugement principal compare le taux d’annulation de prescription à la suite de l’alerte informatique (Short Message in Geriatrics - SMG) entre le service des urgences et l’établissement, chez les patients de plus de 75 ans. Les critères secondaires sont les différents taux d’annulation entre les médicaments étudiés, et l’évolution en fonction des années.
Résultats : Sur la période, 16272 SMG ont été relevées dont 1534 pour le service des urgences. 28% de l’ensemble des prescriptions ayant reçues des alertes informatiques ont été annulées au sein du service des urgences, contre 21% dans l’établissement (p<0,05).
Concernant les médicaments à effets anticholinergiques, 31% des alertes ont conduit à une annulation de prescription aux urgences contre 25% dans l’établissement, (p<0,05). Cela concerne en particulier 30% des prescriptions de Cyamémazine, 34% des prescriptions d’Hydroxyzine, 28% des prescriptions d'Amitriptyline. Le taux d’annulation des médicaments à effets anticholinergiques sur la période 2018-2019 était de 25%, passant à 39% sur la période 2019-2021. 35% des prescriptions d’antidiabétiques ont été annulées à la suite de l’alerte informatique aux urgences contre 19% dans l’établissement (p<0,05), dont 33% des prescriptions de Gliclazide, 21% des prescriptions de Liraglutide.
Il n’existe en revanche pas de différence significative d’annulation des benzodiazépines avec un taux d’annulation de 19 % aux urgences.
Conclusion : Aux urgences, les alertes informatiques permettent une réduction des prescriptions à risque au sein d’une population fragile.
Cependant, le regard des prescripteurs et l’ergonomie des logiciels doivent évoluer pour améliorer ces alertes, de façon à davantage les contextualiser afin qu’elles rendent un service médical maximum aux patients.
Aucun conflit d'intérêt
Aurélie BERNARD (Nantes), Emmanuel MONTASSIER, Nicolas GOFFINET
12:00 - 13:00
#33448 - FC31-07 Crises convulsives des sujets âgés aux urgences.
FC31-07 Crises convulsives des sujets âgés aux urgences.
INTRODUCTION : Les crises convulsives (CC) peuvent être de causes multiples chez les sujets. Les étiologies cérébro-vasculaires sont plus fréquentes et accélèrent le déclin de cette catégorie de patients. L’objectif de ce travail était de décrire les caractéristiques épidémio-cliniques, pronostiques et thérapeutiques chez les personnes âgées de plus de 60 ans admises aux urgences pour CC.
MÉTHODES : Nous avons mené une étude prospective descriptive sur une période de trois ans. Nous avons inclus les patients de plus de 60 ans admis aux urgences pour une CC. Nous avons recueilli les données démographiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques. La prise en charge thérapeutique était codifiée selon les recommandations françaises de 2018.
RÉSULTATS PRELIMINAIRES : Nous avons inclus 127 patients dont 67 femmes (57%). L'âge moyen était de 61+/-8 ans. Comorbidités (%) : hypertension (60), diabète (36), accident vasculaire cérébral (AVC) (35), épilepsie (29). Type de crise (%) : crises tonico-cloniques généralisées (CTCG) (83), crises secondairement généralisées (4), crises partielles somatomotrice (10), crises récidivantes (36), états de mal épileptiques (25). Le clonazépam était la molécule la plus prescrite (33%), suivie par le valproate de sodium (13%) et la phénytoine (3%). Cents huit patients ont bénéficié d’une imagerie cérébrale. Un AVC ischémique a été retrouvé dans 80% des cas. Quatre patients sont décédés durant les 24 premières heures. La mortalité au 7ème jour était de 3%.
CONCLUSION : Une convulsion n’est qu’un symptôme, traduisant une décharge occasionnelle, excessive et désordonnée du tissu nerveux sur les muscles. Cette décharge se produit à tous les degrés; elle se produit avec toutes sortes de conditions de mauvaise santé, à tous les âges, et dans d’innombrables circonstances en particulier chez les sujets âgés de plus que 60 ans ou on trouve le diabète décompensé et l’AVC ischémique comme les facteurs principaux prédictifs de la ventilation mécanique chez les sujets âgés de plus que 60 ans.
Non
Ines CHERMITI, Jihen SABAI, Montassar BHOURI, Wafa FARHAT (Tunis, Tunisie), Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
12:00 - 13:00
#33455 - FC31-08 Valeur diagnostique de la tomodensitométrie cérébrale chez les patients âgés se présentant au département d’urgence avec un épisode de délirium.
FC31-08 Valeur diagnostique de la tomodensitométrie cérébrale chez les patients âgés se présentant au département d’urgence avec un épisode de délirium.
Objectifs:
Chez les patients âgés de plus de 65 ans, le délirium est une raison fréquente de consultation au département d’urgence (DU). L’investigation et le traitement de cette pathologie sont complexes et mobilisent une quantité importante de ressources, contribuant potentiellement à l’encombrement et à la prolongation du séjour du patient dans un environnement hostile à sa condition. L’objectif de cette étude est de déterminer la valeur diagnostique de la tomodensitométrie (TDM) cérébrale dans l’investigation du délirium au DU et d’évaluer ses impacts sur la trajectoire de soins du patient.
Méthodes:
Après l’approbation du comité d’éthique local, les dossiers médicaux des aînés ayant consulté au DU avec une plainte de confusion aigue et admis dans l’un des cinq centres hospitaliers du CHU de Québec – Université Laval en 2021 ont été rétrospectivement analysés. Différentes variables d’intérêt (données démographiques, investigations, interventions, trajectoire de soins) ont été colligées dans une base de données numérique.
Résultats:
Durant la période à l’étude, 273 aînés ont été admis pour un délirium après avoir été évalués au DU. L’âge moyen des patients était de 83,5 ans et 59.0% étaient de sexe féminin. Au moment de la prise en charge au DU, l’épisode confusionnel durait en moyenne depuis 97,4 heures. Dans leur investigation au DU, 90,1% des patients ont été soumis à une TDM cérébrale, et seulement 4,1% des examens présentaient des anomalies aigues pouvant expliquer le délirium. Parmi ces examens positifs, l’accident vasculaire cérébral et l’hémorragie sous-arachnoïdienne étaient les trouvailles les plus fréquentes. La durée du séjour au DU des patients soumis à la TDM était supérieure à celle des patients n’ayant pas eu cet examen (34,1 vs 23,9 heures, p < 0.05), alors que la durée totale de l’hospitalisation n’était pas significativement différente (526 vs 347 heures, p = 0,07).
Conclusions:
Le recours à la TDM cérébrale dans l’investigation du délirium chez l’aîné est fréquent et est associée à une prolongation du temps de séjour au DU. Cependant, cet examen est rarement positif dans notre population. Des études supplémentaires pourraient permettre le développement d’une règle de décision clinique pour recourir plus judicieusement à la TDM cérébrale au DU dans l’évaluation de l’aîné atteint de délirium.
Aucun à déclarer
Pierre-Gilles BLANCHARD (Québec, Canada), Jacob TURMEL, Alexandra NADEAU, Valérie BOUCHER, Marcel ÉMOND, Eric MERCIER
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Flash communications
Urgences infectieuses
Modérateur :
Benoit VIAULT (PHC) (Toulouse)
12:00 - 13:00
#33025 - FC32-01 Prise en charge à domicile de la dengue avec signes d'alerte ou facteurs de risque après évaluation aux urgences : les enjeux d'une épidémie exceptionnelle à La Réunion en 2021.
FC32-01 Prise en charge à domicile de la dengue avec signes d'alerte ou facteurs de risque après évaluation aux urgences : les enjeux d'une épidémie exceptionnelle à La Réunion en 2021.
Introduction : Depuis 2018, La Réunion fait face à des épidémies de dengue d’une intensité sans précédent. L'OMS a défini des signes d'alerte (SDA) et des facteurs de risque (FDR) afin d’identifier et d’hospitaliser les formes à risque de complication. En 2021, en raison de la saturation hospitalière, des patients atteints de dengue avec signes d’alerte ou facteurs de risque ont été pris en charge à domicile. Notre objectif est d’estimer la proportion de cette population prise en charge à domicile après passage aux urgences, puis de décrire leurs caractéristiques socio-démographiques et biomédicales comparées à la population hospitalisée, les modalités de prise en charge et les complications,.
Méthode : Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective de janvier à juillet 2021 avec inclusion des patients ayant consulté aux urgences d’un centre hospitalier pour dengue avec SDA ou FDR.
Résultats : Sur un total de 846 patients, 314 (37,1 %) ont été pris en charge à domicile (Tableau). Trente-deux (10,2 %) patients pris en charge à domicile ont été perfusés. L’hospitalisation était inférieure à 24 heures pour 132 (24,8 %) patients.
Conclusion : La prise en charge à domicile de la dengue avec signe d’alerte ou facteur de risque illustre la complémentarité ville-hôpital dans la gestion d’une crise sanitaire et s’inscrit dans une démarche de soin rigoureuse, de la stratification du risque aux urgences jusqu’au suivi ambulatoire avec ou sans l’appui de l’hospitalisation à domicile.
Chloé Ayroulet n'a pas de conflit d'intérêt.
Rémi Girerd est directeur médical du CESU 974 et du centre de simulation en santé de l'Océan Indien - CSSOI.
Jean-Marc Franco est professeur universitaire du département de Médecine Générale de l'Université de La Réunion.
Christophe Vanhecke est professeur visiteur chargé d'enseignement de Médecine Tropicale de l'Université de Bordeaux.
Chloé AYROULET, Rémi GIRERD, Jean-Marc FRANCO, Brunehilde RENELLEAU (Saint-Paul, Réunion), Christophe VANHECKE
12:00 - 13:00
#33195 - FC32-02 Association du shock index (SI), du SI modifié, du SI selon l'âge et du SI diastolique avec la mortalité à 28 jours chez les patients présentant un choc septique préhospitalier.
FC32-02 Association du shock index (SI), du SI modifié, du SI selon l'âge et du SI diastolique avec la mortalité à 28 jours chez les patients présentant un choc septique préhospitalier.
Introduction
Une hypovolémie relative se produit pendant la phase précoce du choc septique (CS), reflétée cliniquement par une tachycardie et une hypotension artérielle. En préhospitalier, des outils simples permettant d'évaluer la gravité de l'hypovolémie sont nécessaires pour optimiser le triage.
L'objectif de cette étude était d'évaluer la relation entre la mortalité à 28 jours des patients SS initialement pris en charge en milieu préhospitalier par un SMUR et le shock index (SI), le SI modifié (MSI), le SI diastolique (DSI) et le SI indexé à l’âge (ASI) [1-3].
Méthodes
Du 6 avril 2016 au 31 décembre 2021, 530 patients en CS pris en charge en préhospitalier par un SMUR ont été rétrospectivement analysés. Les valeurs initiales du SI, du MSI, du DSI et de l’ASI, c'est-à-dire la première mesure après l'arrivée du SMUR sur les lieux, ont été calculées.
Une analyse par score de propension avec la méthode de pondération de la probabilité inverse de traitement (IPTW) a été utilisée pour évaluer la relation entre la mortalité à 28 jours et les valeurs de SI, de DSI, de MSI et de l’ASI.
Résultats
Le CS était principalement causé par des infections pulmonaires, digestives et urinaires dans 44%, 25% et 17%. La mortalité globale à 28 jours était de 31%.
L'analyse par score de propension avec IPTW a retrouvé une relation significative entre la mortalité à 28 jours et l'ASI avec un RR=3,62 [2,63 - 5,38], p<10-6, le DSI avec un RR=1,16 [1,06 - 1,34], p=0,03 et avec le SI avec un RR=1,13 [1,01 - 1,26], p=0,04 et avec le MSI : RR=1,03 [1,01- 1,17], p=0,03.
Conclusions
Le SI, le DSI, l'ASI et le MSI étaient significativement associés à la mortalité à 28 jours chez les patients en CS nécessitant une prise en charge préhospitalière par un SMUR. D'autres études sont nécessaires pour confirmer l'utilité du SI et de ses dérivés pour un triage préhospitalier optimal des CS.
Références
1. Allgöwer. Deutsche Medizinische Wodenschrift. 1967.
2. Althunayyan. J Infect Public Health. 2019
3. Torabi M. Am J Emerg Med. 2016
Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'intérêt en rapport avec ce travail.
Romain JOUFFROY, Basile GILBERT, Jean-Pierre TOURTIER, Emmanuel BLOCH-LAINE, Patrick ECOLLAN, Vincent BOUNES, Benoit VIVIEN, Papa GUEYE (Fort de France, Martinique)
12:00 - 13:00
#33196 - FC32-03 Association entre la variation du shock index préhospitalier et la mortalité à J28 chez des patients en choc septique pris en charge par un SMUR.
FC32-03 Association entre la variation du shock index préhospitalier et la mortalité à J28 chez des patients en choc septique pris en charge par un SMUR.
Introduction
La phase hyperdynamique du choc septique (CS) est caractérisée par une tachycardie et une hypotension artérielle, reflets de l'hypovolémie relative. Le shock index (SI), ratio de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle systolique [1], est un outil validé, simple et utilisable pour évaluer le pronostic du CS [2].
Cette étude vise à évaluer la relation entre la variation du SI préhospitalier et la mortalité à 28 jours de patients atteints de CS pris en charge en milieu préhospitalier par une équipe SMUR.
Méthodes
Du 6 avril 2016 au 31 décembre 2020, 406 patients pris en charge en préhospitalier par un SMUR ont été rétrospectivement analysés. Le SI initial, c'est-à-dire la première mesure après l'arrivée du SMUR sur les lieux, et le SI final, soit la dernière mesure de la phase préhospitalière, ont été utilisés pour calculer le delta SI (SI initial - SI final) puis définir un delta SI positif ou négatif. Une analyse de survie après appariement par score de propension a comparé la mortalité à 28 jours des patients SS avec un delta SI positif/négatif.
Résultats
Les principales origines suspectées du CS étaient pulmonaires (42%), digestives (25%) et urinaires (17%). La mortalité globale à 28 jours est de 29%.
L'analyse de régression de Cox après appariement par score de propension a révélé une association significative entre la mortalité à 28 jours et le delta SI : un delta SI négatif était associé à une augmentation de la mortalité (hazard ratio ajusté (HRa) de 1,88 [1,07-3,31] (p=0,03)), alors qu'un delta SI positif était associé à une diminution de la mortalité (HRa=0,53 [0,30-0,94] (p<10-3)).
Conclusions
Le delta SI préhospitalier de patients atteints de CS pris en charge par SMUR est associé à la mortalité à 28 jours. Un delta SI préhospitalier négatif pourrait aider les médecins à identifier les patients en CS présentant un risque plus élevé de mortalité à 28 jours.
Références
1. Allgöwer. Deutsche Medizinische Wodenschrift. 1967.
2. Jouffroy. Am J Emerg Med. 2019.
Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'intérêt en rapport avec ce travail.
Romain JOUFFROY, Basile GILBERT, Jean-Pierre TOURTIER, Emmanuel BLOCH-LAINE, Patrick ECOLLAN, Vincent BOUNES, Benoit VIVIEN, Papa GUEYE (Fort de France, Martinique)
12:00 - 13:00
#33199 - FC32-04 Sepsis aux urgences : facteurs prédictifs de survenue d’une insuffisance rénale aigue.
FC32-04 Sepsis aux urgences : facteurs prédictifs de survenue d’une insuffisance rénale aigue.
Introduction : le sepsis est une pathologie fréquente aux urgences grevée d’une lourde mortalité .L’insuffisance rénale fait partie des complications aggravant le pronostic et nécessitant une prise en charge spécifique. L’objectif de notre étude était d’identifier les facteurs prédictifs d’insuffisance rénale aigue chez les patients admis aux urgences pour un sepsis.
Méthodes : Etude prospective monocentrique entre octobre 2021 et mars 2022. Inclusion des patients adultes admis aux urgences pour un sepsis. Le diagnostic de sepsis a été retenu sur un SOFA score supérieur à deux associé à une infection suspectée ou confirmée .Recueil des données démographiques cliniques biologiques et évolutives. Le critère de jugement principal était la survenue d’une insuffisance rénale aigue intra hospitalière. Le diagnostic d’une insuffisance rénale a été retenu sur une augmentation de la créatininémie ≥ 26,5 umol/l à 48 heures ou une augmentation de la créatinémie de base de 1,5 fois.
Résultats : Inclusion de 276 patients. L’âge moyen était de 65 ± 16,4 ans. Sex ratio= 1,23. Les comorbidités n(%) : hypertension artérielle 144 (52), Diabète 138 (50), insuffisance rénale chronique 16(5,7) .Le taux de survenue d’une insuffisance rénale aigue était de 21,7%. La durée moyenne d’hospitalisation était de 7 ± 2 jours. Les portes d’entrée du sepsis étaient n(%) : pulmonaires 118 (43%), urinaires 71(25,7), cutanée 15 (5,4). En analyse univariée en comparant le G1 avec insuffisance rénale vs G2 : sans insuffisance rénale l’âge moyen (année) était : (G1 : 71 ±13 ; G2 : 64±16,9 ; p=0,005), l’urée moyenne initiale (mmol/L) (G1 : 24,14±13,3 ;G2 : 13,8±11 ;p=0,000) ; bilirubine totale moyenne initiale(mg/L) : (G1 : 34,53± 50,4 ; G2 : 19,15±23 ; p=0,028) . En analyse multivariée les facteurs indépendant de survenue d’une insuffisance rénale aigue étaient : l’âge supérieur à 65 ans (AUC =0,58 ; Se 61% ;Sp 58% ;OR 1,88 ; IC 95% : 0,98-3,61 ;p=0,000) ; urée initiale ≥12 mmol/l (AUC=0,819 ; Se 72% ;Sp 43% ;OR 6,55 ; IC 95% : 2,9-14,5;p=0,000) ; bilirubine totale initiale ≥9,5 mg/L (AUC=0,612 ; Se 83 % ; Sp 71% ;OR1,37 ;IC 95% :0,42-4,44 ;p=0,028)
Conclusion : l’âge supérieur à 65 ans, l’urée initiale ≥12 mmol/l, et une bilirubine totale initiale ≥ 9,5 mg/L sont des facteurs indépendants de survenue d’une insuffisance rénale aigue chez les patients admis aux urgences pour un sepsis.
pas de conflit d'intérêt
Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Anissa CHAMSSI, Hamdi DOGHRI, Ines SEDGHIANI, Imen ZAGHDOUDI, Hajer TOUJ, Nebiha FALFOUL
12:00 - 13:00
#33208 - FC32-05 L’association entre les valeurs de Ct des virus respiratoires et le devenir des adultes avec une suspicion de pneumonie consultant aux urgences.
FC32-05 L’association entre les valeurs de Ct des virus respiratoires et le devenir des adultes avec une suspicion de pneumonie consultant aux urgences.
Introduction:
Les données à propos de la corrélation entre les valeurs du nombre de cycle PCR en temps réel (Ct) pour les virus respiratoires et le devenir clinique des patients sont hétérogènes. Cette étude évalue l'association potentielle entre les valeurs Ct des virus respiratoires et le devenir clinique.
Méthodes :
Une analyse rétrospective a été réalisée dans un CHU sur des adultes se rendant aux urgences pour suspicion de pneumonie nécessitant une oxygénothérapie entre 2018 et 2020. L'association entre les valeurs de Ct, la durée des symptômes et le devenir clinique (durée d'hospitalisation, admission en unité de soins intensifs et mortalité à j 28) a été évaluée avec un modèle de régression binomiale négative (ZINB) ajusté à l'âge, au sexe, à la co-infection et à la durée des symptômes.
Résultats:
410 patients ont été inclus. Trente-cinq patients (8,5 %) avaient deux agents pathogènes et deux en avaient trois (0,5 %). Les agents pathogènes les plus fréquemment détectés étaient les rhinovirus (26,3 %), l’influenza A (24,9 %) et le SARS-CoV-2 (21,9 %). La durée médiane des symptômes avant de solliciter l'urgence était de 3 jours [IQR : 2-7]. Trois cent huit patients ont été hospitalisés (75,1 %), dont 74 (18,0 %) en réanimation. Le taux de mortalité à j 28 était de 12,8 % (n = 48). Dans l'analyse multivariée, les valeurs élevées de Ct du SARS-CoV-2 ont tendance à être associées à l'hospitalisation (OR = 0,75, p = 0,04). Dans la population de patients hospitalisés au moins un jour, des valeurs de Ct plus élevées tendent à être associées à une durée de séjour plus courte (x0,96 jour pour une augmentation d'une unité de Ct (p=0,04)). Pendant ce temps, des valeurs élevées de Ct de l’influenza A ont tendance à être associées à une durée de séjour plus longue (x1,05 jour pour une augmentation d'une unité de Ct (p = 0,025)). Des valeurs élevées de Ct étaient associées à une mortalité plus élevée à j 28, uniquement pour le SARS-CoV-2 (OR = 0,87, p = 0,049). La valeur Ct n'était associée à l'admission en soins intensifs pour aucun virus.
Discussion:
Cette étude confirme les observations précédentes concernant l'association des valeurs de Ct avec la durée de séjour et la mortalité pour le SARS-CoV-2, mais pas pour les autres virus respiratoires. Étonnamment, des valeurs élevées de Ct de l’influenza A semblaient même augmenter la durée de séjour.
Qiagen (Symposium)
Moderna (Symposium)
Donia BOUZID (Paris), Ines BENTAHAR, Florian SALIPANTE, Nathan PEIFFER-SMADJA, Christophe CHOQUET, Benoit VISSEAUX, Paul LOUBET, Quentin LE HINGRAT
12:00 - 13:00
#33282 - FC32-06 Valeur pronostique du shock index et de l’âge shock index dans la prédiction de la mortalité de l’endocardite infectieuse.
FC32-06 Valeur pronostique du shock index et de l’âge shock index dans la prédiction de la mortalité de l’endocardite infectieuse.
Introduction :
Les endocardites infectieuses (EI) sont grevées d’une lourde morbi-mortalité. L’évaluation initiale aux urgences est indispensable pour stratifier la prise en charge. L’objectif de ce travail était d’évaluer la valeur pronostique du shock index (SI) et de l’âge SI (ASI) dans la prédiction de la mortalité intra hospitalière.
Méthode :
Etude prospective descriptive, sur une période de 44 mois (Juillet 2018 - Mars 2022). Inclusion des patients âgés de plus de 18 ans traités pour EI. Réalisation systématique d’une hémoculture et d’une échographie cardiaque. Tous les patients ont été hospitalisés et un recueil des éléments cliniques et para-cliniques a été fait. Deux groupes ont été comparés le groupe des patients survivants (G1) et le groupe des patients décédés (G2).
Résultats :
Trente patients ont été inclus. Age moyen était 49±15 ans [24-82], avec un genre-ratio à 2,7. Antécédents (%): toxicomanie veineuse (54), hypertension (20), diabète (20), hémodialyse (17), pacemaker (7). Motif de consultation (%) : Fièvre (77), altération de l’état général (67), dyspnée (83), toux (30), sueurs (67). Présentation clinique (%) : Fièvre (77), purpura (24), nodules d’Osler (24), érythème de Janeway (13), insuffisance cardiaque gauche (50), insuffisance cardiaque droite (33), état de choc (33), trouble du rythme (7). Les végétations étaient tricuspides dans 50% des cas, mitrales dans 37% des cas et aortique 10% des cas. Un seul patient a été opéré, la mortalité intra-hospitalière était de 56,7%. Le SI (G1 : 0,8 ± 0,24 ; G2 : 1,3 ± 0,36), ASI (G1 : 41,2 ± 17,2 ; G2 : 58,6 ± 15).
L’étude de la courbe ROC a montré que le SI>1,08 prédit significativement la mortalité avec une sensibilité de 84,6% et une spécificité de 83,3%. Et l’ASI prédit significativement la mortalité avec une sensibilité de 69,2% et une spécificité = 66,6%.
Conclusion :
La valeur pronostique du SI dans la prédiction de la mortalité est meilleure que celle de l’Age SI.
Boutheina HAMMEMI, Safia OTHMANI (TUNIS, Tunisie), Yasmine BENZARTI, Dorsaf HRAIMI, Amal KHALED, Houyem ZOUERI, Hana HEDHLI, Sarra JOUINI
12:00 - 13:00
#33315 - FC32-07 États septiques sévères aux urgences : aspects épidémio-cliniques et pronostic.
FC32-07 États septiques sévères aux urgences : aspects épidémio-cliniques et pronostic.
Introduction :
La fréquence des états septiques sévères (ESS) ne fait pas de doute tout comme sa mortalité élevée. L’objectif de notre étude était d’étudier les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et le pronostic des patients admis aux urgences pour ESS.
Méthodes :
Il s’agissait d’une étude prospective pronostique sur quatre ans. Inclusion des patients admis aux urgences pour ESS. Les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives ont été recueilles. Nous avons calculé les scores: SOFA, quick SOFA et Risk of Infection to Severe Sepsis and Shock Score (RISSC) puis évalué la mortalité à J30. Une étude multivariée en régression logistique a été réalisée.
Résultats :
Deux cent treize patients ont été inclus. L’âge moyen était de 63±18 ans avec un genre-ratio de 1,05. Les principales comorbidités étaient (%) : diabète (47), hypertension artérielle (43), insuffisance rénale chronique (13). Le motif de consultation le plus fréquent était la fièvre chez 147 patients, suivi de l’altération de l’état général chez 120 patients. Les origines du foyer septique identifiées étaient (%) : pulmonaire (47), rénal (28), cutanée (7,5) et neurologique (2,3). Une défaillance d’organe a été notée chez 196 patients (92%) dont (%): défaillance rénale (47), défaillance cardiaque (37), défaillance pulmonaire (34). Le taux du lactate moyen à l’admission était de 4,93 ±2,32 mmol/l. La clairance du lactate moyenne était de 42%. SOFA moyen était de 3,7±3,6. RISSC moyen était de 2,6±4,6 et le quickSOFA moyen était de 4±2. Tous les patients ont reçu une antibiothérapie, la molécule la plus prescrite était l’amoxicilline/acide clavulanique (22%) suivi des C3G (17%). La mortalité globale à J30 était de 18%.L’analyse multivariée en régression logistique a identifié quatre facteurs liés à une mortalité : âge supérieur à 70 ans (ORa= 1,68, IC95%[1,04 ;2,79], p=0,004) ; taux de HCO3- inférieur à 18 mmol/l (ORa=1,55, IC95%[1,10 ;2,55], p=0,04), score de Glasgow inférieur à 13 (ORa=3,14, IC95%[1,60 ;6,14], p=0,001) et score SOFA supérieur à 6 (ORa=2,43, IC95%[1,39 ;4,23], p=0,002).
Conclusion :
Les états septiques sévères sont fréquents avec une mortalité relativement faible par rapport à la littérature. Ceci est dû essentiellement à la précocité du diagnostic positif et à une prise en charge dynamique adaptée et dirigée par les facteurs prédictifs de mortalité ainsi que les recommandations internationales.
Aucun conflit d'intérêt
Youssef BEN BRAHIM, Senda BEN SASSI, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Rihab DAOUD, Yousra MEJDOUB, Amira TAGOUGUI, Sami SOUISSI, Hanen GHAZALI
12:00 - 13:00
#33417 - FC32-08 La valeur pronostic du ratio neutrophile sur lymphocyte dans le sepsis aux urgences.
FC32-08 La valeur pronostic du ratio neutrophile sur lymphocyte dans le sepsis aux urgences.
Introduction:
Aux urgences ,le sepsis reste une pathologie fréquente .à elle seule , elle peut entrainer des
complications au cours de l’hospitalisation associées à des formes graves voire fatales.
Objectif: évaluer la corrélation entre le ratio neutrophile sur lymphocyte à l’admission et le
pronostic des patients au cours de leurs séjours aux urgences.
Matériels et méthodes:
Nous avons élaboré une étude rétrospective descriptive analytique monocentrique sur 3
mois menée au service des urgences . On a inclus les patients ayant un sepsis avec un score
qSOFA (Quick Sequential Organ Failure Assessment) supérieur ou égal à deux.
On a calculer le ratio neutrophile sur lymphocyte à l’admission chez ces patients.
On a fixé un cutt off à 8,8.
On a divisé notre population en deux groupes : G1 :groupe ayant un ratio superieur ou égal à
8,8 ;G2 :groupe ayant un ratio inférieur à 8,8.
Résultats :
Cinquante patients ont été inclus, avec G1 : 24 patients et G2 : 26 patients.
66% étaient des hommes et 34% étaient des femmes avec un genre ratio de 0,5. L’âge
moyen était à 68,1 ans. L’hypertension artérielle et le diabète étaient les comorbidités les
plus observées dans 46% et 32% respectivement. 62% ont nécessité une prise en charge en
milieu de réanimation mais seulement 12% ont y été transférés. Le recours aux
catécholamines était indiqué chez 68% patients. La mortalité totale était de 46 % .
La présentation clinique était jugée sévère dans 42,8% pour G 1 et dans 26,2% pour G2.
La comparaison de deux groupes en analyse univarié a montré une différence
statistiquement significative pour la mortalité (p=0.003), la nécessité d’une hospitalisation
en réanimation (p<0.05) et le recours à la ventilation mécanique (p<0.05) qui étaient plus
fréquente dans le groupe G1.
Conclusion :
Le ratio neutrophile sur lymphocyte pourrait bien être utilisé au cours de la prise en charge
des patients ayant un sepsis aux urgences comme un facteur prédictive de mauvais
pronostic pour mieux les stratifier.
pas de conflit d'intéret dans notre étude.
Malek BEN KHALIFA (bizerte, Tunisie), Shams BECHA, Khawla BEN SAAD, Maroua MABROUK, Elhem MCHIRGUI
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SI20
13:00 - 14:00
Session Interactive
Jeopardy & Burger Quiz
Autres, Jeunes, Profession - Métier
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Venez tester vos connaissances Sex, Drugs and Rock'n Roll !
13:00 - 14:00
Jeopardy.
Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris), Olivier DENIS (PC) (Conférencier, Paris)
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CM04
14:00 - 15:30
Conférence Médecins
Doit on tout remettre en cause ?
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Cardiologie - Autre, Toxicologie
Modérateurs :
Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil), Patrick PLAISANCE (Paris), Barbara VILLOING (Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Certaines habitudes thérapeutiques sont encrées dans nos pratiques. Le niveau de preuve de leur intérêt n'est pas toujours corrélé à leurs utilisations. Dans cette session, nous décrirons sur quelles preuves sont basées l'utilisation de quatre thérapeutiques courante et nous nous demanderons si nous devrions changer nos pratiques
14:00 - 15:30
L'oxygène dans la dyspnée.
Florian NEGRELLO (Médecin urgentiste) (Conférencier, Fort de France, Martinique)
14:00 - 15:30
L'intubation oro-trachéale du coma toxique.
Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30
L'adrénaline dans l'arrêt cardiaque.
Deborah JAEGER (Médecin) (Conférencier, Nancy)
14:00 - 15:30
Le furosémide dans l'oedème aigu pulmonaire.
Said LARIBI (PU-PH, chef de pôle) (Conférencier, Tours)
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Amphi Bleu |
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CS05
14:00 - 15:30
Conférence Soignants
IPA Urgences : les premières promotions.
Organisation Services d'Urgences, Pédagogie - Enseignement - Formation
Modérateurs :
Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Strasbourg), Youri YORDANOV (Médecin) (Lyon)
Coordonnateur :
Charlotte VERJUX (Coordonnateur, Paris)
Session visant à présenter le parcours pour mettre en place un IPA aux urgences, du parcours universitaire à l'intégration en tant qu'IPA dans un service d'urgence
14:00 - 15:30
Etre étudiant IPA U.
Nadia TIBERTI (Infirmière en pratique avancée) (Conférencier, Aix-en-Provence)
14:00 - 15:30
Retour d'expérience d'un IPA en poste aux Urgences.
Kevin VAN DEN BERGH (Infirmier en pratique avancée URGENCES) (Conférencier, Perpignan)
14:00 - 15:30
Intégrer un nouvel acteur du soin.
Julie DEVICTOR (IPA) (Conférencier, Clichy)
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Amphi Havane |
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SI21
14:00 - 15:00
Session Interactive
Speed dating
Jeunes, Profession - Métier
Modérateurs :
Fabien COISY (Chef de clinique) (Nîmes), Alix DELAMARE FAUVEL (Chef de Clinique Assistant) (Rouen), Marie DUPUY (Praticien Hospitalier Contractuel) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur :
Fabien COISY (Coordonnateur, Nîmes)
Envie de diversifier votre activité ? Envie de rencontrer des urgentistes au parcours « atypique » ? Envie d’échanger avec des passionnés ?
Le speed dating ce sont 18 urgentistes à l’exercice singulier, à rencontrer pour leur poser toutes vos questions ! Médecin d’expédition, expert médico-judiciaire, start-uper… il y en a pour tous !
On vous attend nombreux !!
14:00 - 15:00
Je suis médecin urgentiste et chercheur.
Marcel EMOND (Médecin urgentologue) (Conférencier, Québec, Canada)
14:00 - 15:00
Je fais de la formation non universitaire.
Carole AMSALLEM (Médecin) (Conférencier, Amiens)
14:00 - 15:00
Je fais de la médecine d'expédition.
Théotime GAULT (médecin) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00
Je fais de la médecine du sport.
14:00 - 15:00
je fais de la médicalisation d'évènements.
Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
14:00 - 15:00
Je fais du rapatriement sanitaire.
Tristan TISON (PH) (Conférencier, NIMES)
14:00 - 15:00
Je fais du secours en mer.
Hélène ROUSSELLON (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Marseille)
14:00 - 15:00
Je fais du secours en montagne.
Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
14:00 - 15:00
Je fais de l'expertise judiciaire en Médecine d'Urgence.
Didier HONNART (MEDECIN) (Conférencier, Dijon)
14:00 - 15:00
Je suis manager.
Enrique CASALINO (Chef de Département) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00
Je travaille dans la réserve réserve opérationnelle du service de santé des armées (SSA).
Florent FÉMY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Lyon)
14:00 - 15:00
Je travaille dans un laboratoire de simulation médicale.
Daniel Aiham GHAZALI (Emergency physician, director of research) (Conférencier, Amiens)
14:00 - 15:00
Je travaille dans une institution en lien avec la santé.
Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
14:00 - 15:00
Je travaille en USC/réanimation.
Adrien MANTOUT (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
14:00 - 15:00
Je fais de la médecine tactique.
Emeric ROMARY (Médecin urgentiste GIGN) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00
Je fais de la toxicologie clinique.
Philippe CHAUVEAU (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Angers)
14:00 - 15:00
J'ai lancé mon entreprise ou ma start-up.
Mehdi IMOULOUDENE (medecin) (Conférencier, Lille)
14:00 - 15:00
Je fais des urgences pédiatriques.
Catherine CAPLETTE (PH) (Conférencier, Angers)
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Salle 241 |
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"Vendredi 09 juin"
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CM43
14:00 - 15:00
Conférence Médecins - Session CNUMU
Notre avenir : l'avis des universitaires
Pédagogie - Enseignement - Formation, Profession - Métier
Modérateurs :
Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Bobigny), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Rennes)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Dans cette session commune avec le collège national des universitaires de médecine d'urgence, nous aborderons comment notre spécialité peut être attractive en ce qui concerne les postes de praticiens hospitalo-universitaires, quelles perspectives pour la maquette du DES de médecine d'urgence en 5 années, et comment la recherche en pédagogie fait également évoluer notre spécialité.
14:00 - 15:00
Attractivité des postes HU.
Bruno RIOU (PUPH) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00
DES à 5 ans.
Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Toulouse)
14:00 - 15:00
Recherche en pédagogie : exemple delphi en simulation.
Charles Henri HOUZE-CERFON (Praticien hospitalier) (Conférencier, Toulouse)
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Salle 242A |
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"Vendredi 09 juin"
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AMS32 A
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Triage : de zéro à héros. Viens buzzer !
Triage
Coordonnateur :
Hugues LEFORT (Coordonnateur, Marseille)
Conférenciers :
Laurent GOIX (Conseiller technique Zonal SSE NRBCe, Référent SAMU de Zone Ouest) (Conférencier, Rennes), Benoit VIAULT (PHC) (Conférencier, Toulouse)
- Principes et enjeux du triage en situation sanitaire exceptionnelle impliquant de nombreuses victimes
- Bilans initial et d’ambiance en situation de stress pour déclencher les justes moyens
- Mise en situation au travers de deux scenarios impliquant de 10 à 20 victimes.
- Organisation spatiale des moyens, application des principes de « remote damage control »
- Découverte d’une solution de simulation innovante et originale : mise en stress et charge mentale
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Salle 242B |
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"Vendredi 09 juin"
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SI02
14:00 - 15:00
Session Interactive
Acide tranexamique : bonnes et mauvaises indications.
Coagulation - Hémostase
Coordonnateur :
Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Où l'on précisera les bonnes indications en terme de pathologies et de délai pour l'utilisation de l'acide tranexamique et l'on rappellera les mauvaises indications de cette molécule.
14:00 - 15:00
Acide tranexamique : bonnes et mauvaises indications.
Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Conférencier, Marseille)
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Salle 243 |
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"Vendredi 09 juin"
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TRS01
14:00 - 15:30
Table Ronde Soignants
Venir travailler aux Urgences et y rester. Oui, mais pourquoi ?
Aide Soignant, Infirmier, Management, Organisation Services d'Urgences
Modérateurs :
Marc Antoine BARON (IDE) (Avranches), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Rodez)
Coordonnateur :
Marc Antoine BARON (Coordonnateur, Avranches)
A l'heure où la pénurie de soignants gagne l'hôpital, la question se pose sur les moyens à mettre en œuvre pour accueillir et fidéliser les nouveaux agents et les agents en poste. Du compagnonnage au perspectives d'avenir, ce cycle de conférence vous donnera quelques clefs.
14:00 - 15:30
Enjeux du tutorat et compagnonnage.
Eric GARCIA (IDE et Formateur) (Conférencier, Pau)
14:00 - 15:30
La dynamique d'équipe au cœur du développement des compétences.
Maxime GAUTIER (Chef de service) (Conférencier, Eaubonne)
14:00 - 15:30
Pourquoi les Urgences ?
Théophile BASTIDE (Cadre supérieur de santé) (Conférencier, Paris)
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Salle 251 |
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CLM09
14:00 - 15:30
Communications Libres Médecins
Urgences infectieuses
Modérateurs :
Papa GUEYE (Directeur Médical) (Fort de France, Martinique), Patrick PORTECOP (Chef de Service) (Pointe à Pitre, Guadeloupe)
14:00 - 15:30
#33014 - CP70 Conception et évaluation d'un dispositif médical de protection du risque de la contamination aéroportée : projet bubblecov et dispositif AIR'PROTEC®.
CP70 Conception et évaluation d'un dispositif médical de protection du risque de la contamination aéroportée : projet bubblecov et dispositif AIR'PROTEC®.
Introduction : Le but de cette étude est de présenter les tests de développement d’un dispositif d’isolement de l’extrémité céphalique du patient appelé « bulle » équipé d’une pompe avec système de filtration de l’air expiré développé dans le but d’éviter la contamination de l’environnement du patient porteur d’un virus respiratoire et son efficacité sur la réduction de la diffusion du nombre de particules au cours d’une nébulisation.
Méthode : Des mesures de nombre de particules dans l’air au cours de nébulisations ont été effectués dans un box d’examen, une ambulance et un hélicoptère sanitaire, en trois phases : avec un prototype, des pompes expérimentales ou le vide d’air hospitalier, puis le dispositif commercial AIR’protec® et son système d’aspiration mobile. Les mesures des particules étaient effectuées par un compteur laser au cours d’une nébulisation et comparées à la valeur baseline (avant la procédure). L’objectif était de vérifier l’obtention d’une réduction d’au moins 90% de l’augmentation de ces particules dans l’environnement du patient.
Résultats : Avec la « bulle » à 20 minutes du début de la nébulisation dans un box d’examen, une diminution de 81 % du nombre de particules était observée par rapport à une nébulisation sans bulle. Dans l’ambulance, une diminution de 77 % du nombre de particules était observée. Dans l’hélicoptère à 15 minutes du début de la nébulisation on observait une diminution de 83%. Avec AIR’protec® dans un box d’examen et dans l’ambulance une diminution de plus de 99% du nombre de particules était observée par rapport à une nébulisation sans bulle à 20 minutes du début de la nébulisation.
Conclusion : Le prototype « bulle » a été développé et est actuellement commercialisé sous l’appellation AIR’protec®. Nous avons observé une réduction du nombre de particules aérosolisées dans l’environnement proche du patient évaluée à plus de 97% en conditions stables. Une étude clinique sur sujets volontaires sains permettra d’approfondir ces données d’efficacité.
aucun
Justine BALANDRAUD (Grenoble)
14:00 - 15:30
#33066 - CP71 Quels biomarqueurs peuvent prédire l’aggravation d’une infection à SARS-CoV2 ? Une étude ancillaire de la cohorte COVIDeF.
CP71 Quels biomarqueurs peuvent prédire l’aggravation d’une infection à SARS-CoV2 ? Une étude ancillaire de la cohorte COVIDeF.
Introduction : La COVID-19 a été responsable de millions de décès et d’hospitalisations en unités de soins intensifs (USI) dans le monde entier. L’identification des patients à risque de développer une forme sévère est cruciale pour mieux orienter les patients et l’allocation des ressources. L’objectif principal de notre étude était d’identifier, parmi une sélection de biomarqueurs, ceux prédictifs d’une aggravation de la COVID-19 à court terme.
Méthodes : C’est une étude ancillaire qui utilise les données cliniques et une collection de biobanque de la cohorte multicentrique prospective COVIDeF. Celle-ci a étudié du 31 mars 2020 au 30 mars 2021 les patients admis dans les hôpitaux de l’Assistance-Publique-Hôpitaux de Paris, pour une suspicion d’infection à Sars-CoV-2. Ceux ayant une infection COVID-19 confirmée ont été divisés en 2 groupes : aggravation (admission en USI ou ventilation invasive ou non-invasive ou SDRA ou décès) et contrôle (pas d’aggravation). La troponine, CRP, procalcitonine, Mild-Regional-pro-Adrenomeduline (MR-proADM), pro-endothéline, SuPAR, NT-proBNP, calprotectine, PF4, D-dimères ainsi que les paramètres biologiques de routine ont été dosés dans le plasma/sérum et comparés entre les 2 groupes avec une régression logistique conditionnelle.
Résultats : Parmi les 1040 patients inclus dans la cohorte COVIDEF, nous en avons sélectionné 512 ayant un échantillon en biobanque disponible pour ledosage des biomarqueurs à l’admission, dont 60 qui appartiennent au groupe aggravation. L’âge moyen était de 59,5ans (+/- 19,5) et 50,2% étaient des femmes. Parmi les biomarqueurs étudiés, trois étaient indépendamment associées à l’aggravation : CRP (mg/L) OR 1.01 [IC 1.01-1.02], procalcitonine (ng/mL) OR 0.4428 [0.21-0.95] et MR-proADM (pg/mL) OR 3.012 [1.06-8.53].
Conclusion : MR-proADM semble être le biomarqueur le plus performant dans l’identification précoce d’une aggravation des patients ayant la COVID-19. Des études interventionnelles devront à l’avenir tester l’efficacité et la sécurité de ce biomarqueur dans l’arbre décisionnelle d’hospitalisation et son impact médico-économique.
aucun
Marta CANCELLA DE ABREU (Paris), Jacques ROPERS, Nathalie OUEIDAT, Laurence PIERONI, Michaela FONTENAY, Corinne FRERE, Krystel TORELINO, Pierre HAUSFATER
14:00 - 15:30
#33100 - CP72 Impact d’un protocole régional Sepsis sur le respect des « Bundles » de la SSC chez les patients en Sepsis.
CP72 Impact d’un protocole régional Sepsis sur le respect des « Bundles » de la SSC chez les patients en Sepsis.
Introduction : La SSC édite régulièrement des recommandations (« Bundles ») pour la prise en charge du sepsis. La précocité de ces points améliore le pronostic des patients mais l’application dans les Services d’Urgence (SU) reste un challenge quotidien. Nous émettons l'hypothèse que l’implémentation d’un protocole Sepsis régional améliore le respect des « Bundles » dans les 3h.
Méthode : Étude prospective multicentrique quasi expérimentale avant/après sur 2 périodes d’un mois, entrecoupée d’une phase d’intervention composée de : filière Sepsis au sein de chaque SU, implémentation du protocole (détection Sepsis-3, traitement précoce). Tous les patients admis au SU pour un sepsis (infection + dysfonction d’organe (SOFA≥2)) ont été analysés. L’objectif principal était de comparer la proportion de patients traités dans les 3h entre les 2 périodes. L’objectif secondaire était de décrire l’épidémiologie des patients en Sepsis.
Résultats : Sur les 2 périodes d’analyse, 381 patients ont été identifiés en Sepsis (P1=176, P2=205) dont 32 en choc septique. On ne décrit aucune différence concernant la proportion de chaque « Bundles » dans les 3h: lactates (55% vs 51%, p=0.472), hémocultures (78% vs 75%, p=0.472), remplissage vasculaire (28% vs 31%, p=0.500), antibiothérapie (49% vs 52%, p=0.608).
Conclusion : Malgré l’implémentation multicentrique d’un protocole Sepsis, on ne décrit pas d’amélioration des « Bundles ». Cette analyse illustre la nécessité de créer des filières spécifiques.
Aucun
Antoine LANNELUC, Coralie LACORRE, Aloïse BLANCHET, Lise Marie HUOT, Marcela OTRANTO, Henri Hani KARAM, Thomas DAIX, Thomas LAFON (Limoges)
14:00 - 15:30
#33143 - CP74 Création d’un score prédictif d’aggravation chez les patients septiques pris en charge aux urgences : étude CASC.
CP74 Création d’un score prédictif d’aggravation chez les patients septiques pris en charge aux urgences : étude CASC.
Introduction : Le sepsis est une maladie avec une morbi-morbidité importante qui nécessite une reconnaissance et une prise en charge thérapeutique précoce pour améliorer la survie. Le score quick-SOFA aide à sa reconnaissance, mais ses performances diagnostiques sont insuffisantes. L'objectif de notre étude est de développer un score clinique permettant d'identifier rapidement une situation infectieuse à risque de détérioration clinique chez un patient consultant aux urgences.
Méthodes : Une étude de cohorte prospective monocentrique a été réalisée dans un service des urgences entre mars 2016 et août 2018. Tous les patients hospitalisés via le service des urgences pour une pathologie infectieuse communautaire ont été inclus dans notre cohorte initiale. Nous avons sélectionné les patients pour lesquels l'infection était prouvée microbiologiquement, cliniquement ou radiologiquement. Les données manquantes ont été imputées de façon multiple. Les variables prédictives ont été sélectionnées à l'aide d'une régression logistique multivariée de type pas à pas pour élaborer le score clinique. Nous avons réalisé des courbes ROC afin d’obtenir l’aire sous la courbe et de définir un seuil optimisant les performances requises pour le sepsis. Le test d’Hosmer-Lemeshow a été utilisé pour évaluer la calibration. La méthode de rééchantillonnage de type Bootstrap a été utilisée pour faire une validation interne du modèle final.
Résultats : 496 patients ont été inclus. L'âge médian était de 72 [IIQ : 54 – 84] ans, 213 (46 %) étaient des femmes et 244 (53 %) présentaient des symptômes respiratoires. Le score clinique allait de 0 à 90 et comprenait 8 variables (le sexe, le lieu de résidence, la température, l’altération du Glasgow, la présence d’un cancer évolutif, la présence d’une hypotension nécessitant un remplissage vasculaire, la présence d’un support ventilatoire et la présence de troubles cognitifs). L’aire sous la courbe ROC était de 0,85 (IC95% 0,81- 0,89). Un seuil de 26 correspondait à une sensibilité de 88 % (IC 95 % : 79-93), une spécificité de 62 % (IC 95% 57-67) et une VPN de 95 % (IC 95% 91-97). Le test de Hosmer-Lemeshow a montré une valeur p de 0,23 et l’aire sous la courbe corrigée était de 0,84.
Conclusion : Un score clinique permet la prédiction d’une aggravation du sepsis pour les patients pris en charge aux urgences. Dans le contexte actuel de flux tendu aux urgences, notre outil pourrait contribuer à améliorer la prise en charge des patients septiques.
aucun
François SAGET (Rennes), Nicolas PESCHANSKI, Arnaud GACOUIN, Louis SOULAT, Jean-Marc TADIE, Paul-Georges REUTER, Bruno LAVIOLLE, Adel MAAMAR
14:00 - 15:30
#33193 - CP75 Association entre l’antibiothérapie et l'optimisation hémodynamique préhospitalière avec la mortalité à 30 jours chez des patients en choc septique.
CP75 Association entre l’antibiothérapie et l'optimisation hémodynamique préhospitalière avec la mortalité à 30 jours chez des patients en choc septique.
Introduction
Les recommandations internationales relatives à la prise en charge du sepsis et du choc septique préconisent une reconnaissance, un diagnostic et un traitement précoces afin de réduire la mortalité associée [1,2]. Plus qu'un traitement unique, un ensemble de soins comprenant une antibiothérapie (ABT) et une optimisation hémodynamique a démontré son efficacité en milieu hospitalier.
Cette étude vise à étudier l'association entre la mortalité à 30 jours chez les patients atteints de choc septique et l'administration d'une antibiothérapie combinée à une optimisation hémodynamique définie par une expansion volémique d'au moins 10 ml.kg-1.h-1.
Méthodes
De mai 2016 à mars 2021, les patients atteints de choc septique nécessitant une intervention préhospitalière d’un SMUR ont été rétrospectivement analysés. Pour évaluer l'association avec la mortalité à 30 jours, la méthode de propension Inverse Probability Treatment Weighting (IPTW) a été appliquée.
Résultats
Parmi les 529 patients inclus, 354 (67%) ont été analysés. Les infections pulmonaires, digestives et urinaires présumées étaient la cause du choc septique dans 49%, 25% et 13% des cas, respectivement. La mortalité globale à 30 jours était de 32%.
Soixante et onze patients (20 %) ont reçu une ABT préhospitalière (C3G ou Tazocilline) et une expansion volémique d'au moins 10 ml.kg-1.h-1. La régression log binomiale pondérée par l'IPTW a retrouvé une association significative entre la mortalité à 30 jours et l'administration préhospitalière d'une antibiothérapie combinée à une optimisation hémodynamique préhospitalière par remplissage vasculaire optimale (RR de 0,56 [0,33 - 0,89], p=0,02 et RR ajusté 0,52 [0,27 - 0,93], p=0,03).
Conclusions
L'administration d'une antibiothérapie combinée à une optimisation hémodynamique préhospitalière est associée à une diminution de la mortalité à 30 jours des patients atteints de choc septique pris en charge par une équipe SMUR.
Références
1. Singer M. JAMA. 2016
2. Chen AX. N Engl J Med. 2019.
Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'intérêt en rapport avec ce travail.
Romain JOUFFROY, Basile GILBERT, Jean-Pierre TOURTIER, Emmanuel BLOCH-LAINE, Patrick ECOLLAN, Vincent BOUNES, Benoit VIVIEN, Papa GUEYE (Fort de France, Martinique)
14:00 - 15:30
#33210 - CP76 Caractéristiques des patients admis aux urgences du CHU de Rouen pour COVID-19 et hospitalisés en réanimation durant l’année 2020.
CP76 Caractéristiques des patients admis aux urgences du CHU de Rouen pour COVID-19 et hospitalisés en réanimation durant l’année 2020.
Introduction : Un des enjeux de la prise en charge aux urgences des patients COVID-19 durant la pandémie était d’orienter précocement les formes sévères, ou à risque de l’être, vers les réanimations tout en limitant le risque de saturation de ces unités. L’objectif de cette étude était d’identifier les caractéristiques des patients consultant aux urgences puis étant admis en réanimation pour COVID-19.
Matériel et méthode : Nous avons inclus rétrospectivement tous les patients de plus de 18 ans avec un diagnostic confirmé de COVID-19 hospitalisés en réanimation et en unités COVID-19 conventionnelles après admission par le service des urgences du CHU entre le 14 mars 2020 et le 31 décembre 2020 (1ère et 2ème vagues). Nous avons stratifié la population selon son orientation post urgences (admission en réanimation ou non-admission en réanimation). A l’aide d’une régression logistique, nous avons déterminé les associations entre une hospitalisation en réanimation et les caractéristiques cliniques, paracliniques et thérapeutiques des patients aux urgences.
Résultats : Parmi les 539 patients pris en charge pour COVID-19 aux urgences du CHU, 71 (13,2%) ont été admis en réanimation. Ces patients admis en réanimation étaient moins susceptibles d'être des femmes (OR 0,3 IC95 % 0,2-0,6) mais plus susceptibles d'être symptomatiques de dyspnée (OR 7,4 IC95% 2,3-37,3), polypnée (OR 7,7 IC95% 3,6-19) et tirage (OR 4,3 95%CI 2,1-8,5) que ceux admis dans d’autres unités. Les patients admis en réanimation avaient un taux de leucocytes plus élevé (médiane 8,2 G/L vs. 6,2 G/L, p=0,0008), un taux de CRP plus élevé (médiane 158mg/L vs. 62mg/L, p<0,0001) et étaient plus susceptibles d'avoir un taux de D-Dimères supérieur à 1 000 ng /mL (OR 3,8 IC95% 1,7-9,2).Les patients présentant une atteinte scanographique étendue( 25-50%) ou sévère(>50%) étaient plus susceptibles d'être admis en réanimation (étendue OR 3,7 IC95% 2,0-7,2 ; sévère OR 5,7 IC95% 2,4-13,3) tandis que les patients présentant une étendue légère ou modérée sur le scanner étaient moins susceptibles d'être admis en réanimation (légère OR 0,2 IC95% 0,02-0,8 ; modérée OR 0,1 IC95% 0,03-0,3).
Conclusion : Pour les patients de l’étude admis aux urgences puis en réanimation en 2020 pour COVID-19, il semble exister un profil à risque de formes graves. Ces caractéristiques facilement accessibles pourraient permettre d’identifier précocement ces patients pour optimiser leur parcours de soin.
Aucun
Mélaine THÉVENET (ROUEN), Mathieu BENHADDOUR, Mehdi TAALBA, Luc-Marie JOLY
14:00 - 15:30
#33256 - CP77 Combinaison du dosage de la procalcitonine (PCT) et du diagnostic moléculaire syndromique respiratoire pour l’épargne antibiotique aux urgences: étude PROARRAY.
CP77 Combinaison du dosage de la procalcitonine (PCT) et du diagnostic moléculaire syndromique respiratoire pour l’épargne antibiotique aux urgences: étude PROARRAY.
Contexte : l’intérêt pour l’utilisation rationnelle des antibiotiques (ATB), des panels moléculaires syndromiques respiratoires ou des algorithmes guidés par la PCT dans les infections respiratoires basses (IRB) est discutée. L’hypothèse de l’étude PROARRAY est que la combinaison du dosage de la PCT et d’un panel multiplex respiratoire réalisé en temps réel permettrait de réduire l’exposition aux ATB.
Methodes: PROARRAY est un essai randomisé, prospectif, interventionnel, réalisé dans le service des urgences d’un hôpital universitaire parisien. Les patients consultant pour une suspicion d’IRB ont été randomisés dans un bras intervention (dosage systématique de la PCT et écouvillon naso-pharyngé pour un test BIOFIRE® RP2.1 plus en délocalisé aux urgences, avec la recommandation d’arrêter ou de ne pas débuter d’ATB si PCT<0.25 µg/L et/ou identification d’un virus respiratoire) ou un bras pratique usuelle (SOC). Le critère de jugement principal était la durée d’exposition aux ATB.
Resultats: 451 patients ont été randomisés, âge moyen 62,5 ±19,4 ans, taux d’hospitalisation : 59,9%, durée de séjour 7,4 ± 8,4 days. Les principaux diagnostics étaient : PAC (n=129), COVID-19 (n=91), AECOPD (n=31). Le test BIOFIRE® RP2.1plus a identifié au moins une espèce virale chez 112 patients (49.8%). La durée médiane d’exposition aux ATB était de 6.00 [0.00;9.00] et 5.00 [0.00-9.00] jours dans les bras SOC et intervention respectivement (p=0.71). Un ATB a été débuté dans 31,3 % et 34,1% respectivement (p=0,54). L’exposition aux ATB était <6 jours chez 100 (47,2%) et 108 patients (50,59%) respectivement (p=0.58).
Discussion et conclusion: communiquer en temps réel au médecin urgentiste les résultats de la PCT et du panel respiratoire n’a pas permis de réduire de manière significative l’exposition aux ATB. Cependant, la durée médiane et le taux d’initiation des ATB étaient déjà bas dans le bras SOC (qui incluait l’utilisation en routine de la PCT dans notre service d’urgence). L’utilisation en routine de la PCT a probablement contribué à une durée d’ATB inférieure (6 jours) à l’hypothèse de départ (9 jours) et réaffirme l'intérêt de ce marqueur dans l’utilisation rationnelle des ATB. Par ailleurs, l’intervention s’effectuant au niveau des urgences, nous n’avions pas de contrôle sur l’utilisation des ATB en aval pour les patients hospitalisés. Enfin, nous démontrons la faisabilité du test BIOFIRE® RP2.1 plus, directement aux urgences, avec un taux de positivité de 50%.
L'étude PROARRAY a été financée et promue par la société BioMérieux.
Laetitia VELLY (Paris), Marta CANCELLA DE ABREU, David BOUTOLLEAU, Ilaria CHERUBINI, Enfel KHELILI-HOUAS, Pierre HAUSFATER
14:00 - 15:30
#33304 - CP78 Evaluation de patients suspects d’infection à la COVID19 au sein d’un centre de communication médicale d’urgence avec l’ajout de la vidéo en direct.
CP78 Evaluation de patients suspects d’infection à la COVID19 au sein d’un centre de communication médicale d’urgence avec l’ajout de la vidéo en direct.
Introduction : Les centres de communication médicale d’urgence (CCMU) ont subi une explosion du nombre d’appels durant les premières vagues de la pandémie à la COVID19 et ont du se réorganiser pour y répondre. Dans un système à deux niveaux de réponse, dont le 1er est paramédicalisé, un outil de vidéo en direct a été mis à disposition des médecins constituant le 2ème niveau pour leur permettre d’affiner le tri des patients. Cette étude vise à décrire la contribution de la vidéo en direct dans l'évaluation de deuxième ligne des patients suspects de la COVID19 par les médecins des CCMU.
Matériel et méthodes : Etude rétrospective mono-centrique qui incluait toutes les évaluations téléphoniques des patients présentant des symptômes compatibles avec la COVID19 du 1er Avril 2020 au 30 Avril 2021. L’organisation du CCMU et les caractéristiques des patients qui ont appelé les deux lignes d’urgence pour une suspicion, ou une maladie avérée à la COVID19 ont été décrits. Une enquête en ligne a été réalisée durant la même période auprès des médecins dans le but de mesurer les indications, limitations et l’impact de la vidéo en direct sur leurs décisions.
Résultats : 8'957 patients (âge moyen : 49.1 [±21.9]) ont été inclus dans l’étude. 4’493 patients ont appelé le numéro officiel, dont 2'157 (48.0%) présentaient une dyspnée. 4'464 patients ont appelé le numéro dédié, dont 4'045 (90.6%) présentaient des symptômes grippaux ou une anosmie-agueusie. 2'494 (27.8%) patients ont été transportés à l’hôpital, principalement pour des difficultés respiratoires. 1'798 (20.1%) patients ont bénéficié d’une 2nde évaluation médicale dont 405 (22.5%) avec l’ajout de la vidéo en direct qui a fonctionné dans 315 (77.8%) des appels. L’enquête en ligne (107 réponses) a montré que les médecins utilisaient la vidéo pour évaluer en premier lieu la respiration (n=87 (81.3%)) et l’état général (n=84 (78.5%)) des patients. Ils ont estimé que leur décision était modifiée dans 75.7% (n=81) des cas. 7 (6.6%) patients en urgence vitale, non détectée initialement, ont été rattrapés.
Conclusion : Durant les deux premières vagues de la pandémie, un patient sur cinq a été examiné par un médecin en 2ème ligne, qui a utilisé la vidéo en direct avec parcimonie, principalement pour évaluer la respiration et l'état général des patients. L’usage de la vidéo en direct a influencé la décision médicale dans > ¾ des évaluations et cela a permis de rattraper 6,6 % d’urgences vitales non détectées initialement.
NA
Robert LARRIBAU (Genève), Beth HEALEY, Victor Nathan CHAPPUIS, Dominique BOUSSARD, Florent GUICHE, Tara HERREN, Birgit GARTNER, Laurent SUPPAN
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Salle 252A |
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"Vendredi 09 juin"
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CM56
14:00 - 15:30
Conférence Médecins
Cellule d'urgence médico-psychologique
Catastrophe SSE CUMP, Psychiatrie
Modérateurs :
Sébastien BEAUME (Médecin-chef par intérim / Référent zonal NRBC) (Aix-en-Provence), Carla DE STEFANO (psychologue) (Bobigny)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Nous présenterons dans cette session le rôle de la Cellule d'Urgence Médico Psychologique tant pour les soignants que pour les patients. Nous décrirons également les modalités de déclenchement.
14:00 - 15:30
La CUMP: pour qui et quand ?
Nathalie PRIETO (médecin) (Conférencier, Lyon)
14:00 - 15:30
Gestion du psychotrauma des patients.
François DUCROCQ (Psychiatre Référent National adjoint CUMP) (Conférencier, Lille)
14:00 - 15:30
Gestion du psychotrauma des soignants.
Elise NEFF (PH) (Conférencier, Paris)
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Salle 252B |
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"Vendredi 09 juin"
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AS37 B
14:00 - 15:30
Atelier Soignants
Conditionnement et déconditionnement du traumatisé grave
Traumatologie
Coordonnateur :
Yann COEN (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers :
Christian CARIOU (IDE) (Conférencier, Brest), Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
Revoir le matériel et les techniques d'immobilisation qui sont utilisées tous les jours en SMUR et SAUV :
Collier cervical, civière cuillière, MID, ceinture pelvienne, attelle de traction (CT6), garrot tourniquet, plan dur (araignée),bloc tête (speedblock), attelle cervico-thoracique (ACT).
Apprendre aussi à marier le matériel d'immobilisation sur un patient déjà lourdement techniqué.
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Salle 253 |
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CMS19
14:00 - 15:00
Conférence Médico-Soignants
Le syndrome douloureux aux Urgences : qu’est-ce qui marche ?
Douleur - Analgésie, Pédagogie - Enseignement - Formation, Thérapeutique
Modérateurs :
Michel GALINSKI (Physician) (Bordeaux), Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes)
Coordonnateur :
Emmanuel MONTASSIER (Coordonnateur, Nantes)
Dans la prise en charge de la douleur aux urgences, des stratégies thérapeutiques sont ancrées dans nos pratiques dont le niveau de preuve n'est pas toujours optimal. Dans cette session, nous rapporterons les stratégies thérapeutiques et leur niveau de preuves dans diverses indications qui peuvent poser problème à l'urgentiste.
14:00 - 15:00
Dans la drépanocytose.
Michel GALINSKI (Physician) (Conférencier, Bordeaux)
14:00 - 15:00
Dans le syndrome cannabinoïde.
Aurélien RENARD (MEDECIN) (Conférencier, Marseille)
14:00 - 15:00
Dans la douleur chronique.
Benjamin LEHR (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
14:00 - 15:00
Place des distracteurs.
Adel SEKMA (Conférencier, Monastir, Tunisie)
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Salle 342A |
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AM11 C
14:00 - 15:30
Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes - intubation difficile
Ventilation
Coordonnateur :
Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers :
Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées, selon les critères prédictifs de difficulté.
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin
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Salle 342B |
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AMS33 C
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Accouchement inopiné hors maternité
Obstétrique / Gynécologie
Coordonnateur :
Gilles BAGOU (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers :
Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Jade CHAUMIER (Sage femme) (Conférencier, Rueil-Malmaison)
L’atelier se déroule en 2 phases : 20 minutes (+10 min de questions générales) de présentation en plénière et 60 min de manipulation par sous-groupes de 8 chacun avec un animateur. Il s’agit de manipulations pratiques et non pas d’une simulation.
Décrire la mécanique obstétricale et l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité.
Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé.
Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse.
Expliquer les gestes à faire et ceux à ne pas faire.
Faire réaliser les gestes aux participants.
Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège.
Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue).
Rappeler les recommandations nationales (actualisation SFMU SFAR CNGOF 2022) spécifiques à cette situation.
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Salle 343 |
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CS03
14:00 - 15:30
Conférence Soignants
Exercer autrement en Médecine d'Urgence
Catastrophe SSE CUMP, Environnement, Infirmier, Pathologie circonstancielle, Profession - Métier, Réseau de santé
Modérateurs :
Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Dijon)
Coordonnateur :
Geoffrey GALOPIN (Coordonnateur, Dijon)
La Médecine d'Urgence telle que nous la connaissons se décline en deux volets : l'extra et l'intra hospitalier avec les SMUR et service d'Urgence. Cette session a pour but de mettre en lumière d'autres professions de l'urgence et de décrire le rôle de chacune d'elle.
14:00 - 15:30
Infirmier Sapeur Pompier.
Benoît CHATEAUNEUF (IADE) (Conférencier, Dijon)
14:00 - 15:30
Infirmier militaire.
Alexandre NIGGEL (Infirmier) (Conférencier, Sollies-pont)
14:00 - 15:30
La réserve sanitaire / l'exercice humanitaire.
Merlin DESCOURS (Infirmier) (Conférencier, Toulon)
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Salle 351 |
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AS38
14:00 - 15:30
Atelier Soignants
Communications complexes : annonce de la maladie grave, de la mort, du pronostic sévère
Pédagogie - Enseignement - Formation
Coordonnateur :
Eric PERRET (Coordonnateur, Annecy)
Conférenciers :
Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy), Pierre POLES (praticien hospitalier) (Conférencier, Metz)
Objectifs pédagogiques :
• Sensibiliser les participants à la gestion des situations d'annonce de la mort et de pronostics péjoratifs.
• Apporter des éléments conceptuels relatifs à cet accompagnement
• Développer des aptitudes à la prise en charge de ces urgences médico-psychologiques
Apports cognitifs :
• La mort : représentations psychiques et culturelles
• L'annonce : une communication à haute contrainte
• La relation d'aide : définition, principes, rôle de l'équipe soignante
• Expliciter les mécanismes de défense pouvant se manifester lors de cette annonce
• Offrir des repères sur les différentes étapes du deuil, en particulier la première étape du déni
• Aborder les savoir être à travers les notions d’empathie, de juste distance, d’auto empathie.
Techniques pédagogiques :
Les apprentissages se feront autour d’analyse de scénettes simulées.
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Salle 352A |
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FC33
14:00 - 15:00
Flash communications
Urgences respiratoires - Ventilation
Modérateur :
Florian CANU (Médecin) (Montdidier)
14:00 - 15:00
#32928 - FC33-01 Les facteurs de risque d’échec de la ventilation non invasive aux urgences et en préhospitalier.
FC33-01 Les facteurs de risque d’échec de la ventilation non invasive aux urgences et en préhospitalier.
Introduction
Aux urgences, la ventilation non-invasive (VNI) est indiquée lors des détresses respiratoires aiguës secondaires à un œdème aigu pulmonaire (OAP) ou d’exacerbation aiguë de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Le principal risque est l’échec de traitement. L’objectif de ce travail a été d’identifier les facteurs de risque d’échec d’une VNI débutée aux urgences.
Méthodes
Etude observationnelle prospective. Ont été inclus les patients de plus de 18 ans, traités par VNI aux urgences ou en préhospitalier. Le critère de jugement principal était l’échec défini par la survenue d’un décès ou d’une intubation dans les 48 heures suivant l’admission.
Résultats
Au total, 87 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 74+/-13 ans et 52% étaient des hommes ; Tableau 1. 37% des patients ont présenté un échec de VNI. Ces patients étaient plus jeunes (76 ± 12 ans versus 69 ± 13 ans ; p = 0.017) et présentaient des troubles de conscience (GCS 15 ± 1 versus 13 ± 3 ; p = 0,001). Après une heure de VNI, un échec a été identifié chez les patients avec une PaCO2 plus élevée (PaCO2 56 ± 16 versus 67 ± 24 mmHg ; p = 0,024).
Conclusion
L’échec précoce d’une VNI débutée aux urgences était associé à un âge plus jeune, des troubles de conscience à l’admission, et un PaCO2 plus élevé à 1 heure. Notre étude était limitée par son faible effectif et le faible nombre d’événement. Une étude plus importante avec analyse multivariée permettrait de prendre en compte les facteurs confondants.
Jérémie LESTIENNE (Poitiers), Wahid MOUHIB, Paul FIEVET, Jérémy GUÉNÉZAN, Olivier MIMOZ, Nicolas MARJANOVIC
14:00 - 15:00
#33027 - FC33-02 Evaluation du risque d’échec de l’oxygénothérapie à haut-débit pour la prise en charge de l’œdème aigu pulmonaire cardiogénique.
FC33-02 Evaluation du risque d’échec de l’oxygénothérapie à haut-débit pour la prise en charge de l’œdème aigu pulmonaire cardiogénique.
Introduction :
Plusieurs travaux publiés ont proposé l’oxygénothérapie à haut-débit nasal (OHD) lors de la prise en charge de l’œdème aigue pulmonaire cardiogénique (OAP), mais leurs résultats sont discordants. Nous avons conduit une revue de littérature pour estimer le risque d’échec de traitement de l’OAP avec OHD en le comparant à la ventilation non-invasive.
Méthodes :
Revue de littérature avec méta-analyse. Toutes les études prospectives randomisées et non-randomisées comparant OHD et VNI au cours de l’OAP et référencées dans Pubmed entre 2010 et 2022 ont été inclues. Le critère de jugement principal était l’échec de traitement, définie par un switch de traitement et/ou une intubation et/ou un décès. La compilation des données a été réalisé avec le logiciel RevMan et selon un modèle à effet aléatoire.
Résultats :
Au total, 2 études randomisées et 4 études non randomisées ont été inclus dans l’analyse, et présentaient toutes des risques de biais important. 249 patients ont été traités par OHD et 367 patients par VNI. Le risque d’échec de traitement était supérieur en cas d’OHD (OR = 2.64 IC95%[1.3 ; 5.1] ; Figure 1). L’analyse de sensibilité incluant uniquement les études randomisées ne met pas en évidence de différence de risque d’échec de traitement (OR=1.65 [0.6 ; 4.3]). Il n’y avait pas de différence de risque d’intubation ou de décès entre les deux traitements.
Conclusion :
Il y a plus d’échec de traitement par OHD que par VNI lors de la prise en charge des OAP.
Jennifer LAMARRE (Poitiers), Raphaël COUVREUR, Mélyne PITON, Jérémy GUÉNÉZAN, Olivier MIMOZ, Nicolas MARJANOVIC
14:00 - 15:00
#33028 - FC33-03 Impact de l’utilisation d’une interface nasale asymétrique « Duet » en cas d’Oxygénothérapie Haut Débit (OHD) sur la pression des voies aériennes : Une étude sur banc d’essai.
FC33-03 Impact de l’utilisation d’une interface nasale asymétrique « Duet » en cas d’Oxygénothérapie Haut Débit (OHD) sur la pression des voies aériennes : Une étude sur banc d’essai.
Introduction
L’oxygénothérapie à haut-débit nasal (OHD) permet de générer une pression expiratoire positive au niveau des voies aériennes (PEP). Cependant, cette PEP est limitée entre 2 et 4 cmH2O. L’objectif de notre travail a été de comparer la PEP générée en cas d’OHD avec des canules asymétriques en les comparant à des canules standard.
Méthodes
Etude expérimentale sur banc. Un mannequin SimMan 3G avec occlusion de la bouche a été connecté à un simulateur de respiration ASL 5000, permettant la mesure continue de la PEP, du volume courant et de la ventilation minute et pour différents débits (30, 40, 50 et 60L/min) et différents profils pulmonaires (normal, SDRA et exacerbation de BPCO) avec canules classique puis asymétriques. Pour chaque configuration, 10 cycles ventilatoires en condition BTPS (Body Temperature Pressure Saturated) ont été enregistrés.
Résultats
Le PEP était plus élevée avec des canules asymétriques (2,1+/-0,9cmH2O contre 1,2+/-0,7cmH2O ; p<0.001 ; Fig. 1) sur l’ensemble des cycles. Par ailleurs, les canules asymétriques étaient associées à un VT plus faible (394+/-126 mL versus 417+/-135 mL ; p<0,001) et une ventilation minute moins importante (6,5+/-2L/min versus 6,9+/-2,2 L/min pour l’interface classique ; p<0,001). Ces différences étaient observées quel que soit le débit d’OHD et la mécanique pulmonaire.
Conclusion
Les canules asymétriques permettent une augmentation de la PEP par rapport aux canules standard en cas d’OHD sur modèle expérimentale.
Nicolas KURFURST (Poitiers), Jérémy GUÉNÉZAN, Jennifer LAMARRE, Raphaël COUVREUR, Olivier MIMOZ, Nicolas MARJANOVIC
14:00 - 15:00
#33030 - FC33-04 Oxygénothérapie haut-débit versus ventilation non-invasive au cours de l’OAP cardiogénique.
FC33-04 Oxygénothérapie haut-débit versus ventilation non-invasive au cours de l’OAP cardiogénique.
Introduction : La ventilation non invasive (VNI) est indiquée en cas de détresse respiratoire aiguë sur œdème aigue pulmonaire cardiogénique (OAP) mais induit des problèmes de tolérance. L’oxygénothérapie haut débit (OHD) est un support d’oxygénation utilisé en cas de l’insuffisance respiratoire aiguë hypoxémique mais est peu étudiée dans l’OAP. L’objectif de ce travail a été de comparer VNI et OHD sur l’évaluation de la fréquence respiratoire (FR) chez des patients en détresse respiratoire (DRA) secondaire à un OAP.
Méthodes : Etude prospective, bi centrique, randomisée, en ouvert. Les patients en DRA (FR supérieur à 25/min et/ou signes de lutte) avec une présomption clinique d’OAP ont été inclus. Le critère de jugement principal était la mesure répétée de la FR à 5, 15, 30, 60 et 90 minutes. Un critère secondaire était l’inconfort lié au support.
Résultats : 60 patients ont été randomisés. Les caractéristiques des populations étaient comparables. Au cours des 90 premières minutes, l’OHD était associé à une correction de la FR similaire à la VNI au cours de la première heure de traitement (Différence 1.4 vents/min IC95%[-0.04 – 2.9]; Figure 1). L’inconfort était similaire entre les groupes.
Conclusion : Dans cette étude pilote, l’OHD était similaire à la VNI sur la diminution de la fréquence respiratoire au cours de la première heure de traitement. Elle pourrait constituer une alternative en cas de mauvaise tolérance ou de contre-indication.
Mélyne PITON (Poitiers), Jennifer LAMARRE, Raphaël COUVREUR, Jérémy GUÉNÉZAN, Olivier MIMOZ, Nicolas MARJANOVIC
14:00 - 15:00
#33238 - FC33-05 Dyspnée aigue aux urgences : quels facteurs prédictifs de recours à l’assistance ventilatoire ?
FC33-05 Dyspnée aigue aux urgences : quels facteurs prédictifs de recours à l’assistance ventilatoire ?
Introduction : Le recours à l’assistance ventilatoire non invasive (VNI) est fréquent aux urgences. L’identification précoce des patients pouvant nécessiter une VNI est une étape indispensable. L’objectif de notre étude était d’identifier les facteurs prédictifs de recours à la VNI chez les patients ayant consulté les urgences pour une dyspnée aigue.
Méthodes : Etude prospective monocentrique entre janvier et avril 2022. Recueil de données démographiques, cliniques et évolutives à partir d’un dossier médical informatisé. Inclusion des patients âgés de plus de 18 ans ayant consulté les urgences pour une dyspnée aigue d’installation inférieure à 48 heures non traumatique. Le critère de jugement principal était le recours à la VNI en intra hospitalier.
Résultats : Nous avons inclus 350 patients. L’âge moyen était de 70.7± 14.28 ans. Sex ratio à 1,12. Les principales causes de la dyspnée étaient n(%) : insuffisance cardiaque aigue 116(33,1), pneumopathie communautaire 95(27), Covid 19 95 (27%), embolie pulmonaire 26 (7,4), exacerbation de bronchopneumopathie obstructive (BPCO) 20 (5,7). La durée moyenne de séjour était de 6,31± 5,38 jours. Le taux de recours à la VNI était de 56% .La ventilation en pression positive (CPAP) était utilisées chez 100 patients (29%), la VNI avec aide inspiratoire (AI) était utilisée chez 126 patients (36%) et l’oxygène à haut débit chez 40 patients (11%). Le taux de recours à la ventilation mécanique était de 6,8%. La mortalité intra hospitalière était de 22,6%. En comparant les deux groupes G1 : avec VNI ,G2 sans VNI , La différence d’âge moyen était non significative entre les deux groupes (p=0,07), L’HTA n(%) : (G1 : 119(61) ;G2 : 79 (51) ; p=0,05), La fréquence respiratoire moyenne à l’admission cpm ± DS : (G1 ; 27,3±5,9 ; G2 : 24± 4,9 ; p=0,000) , La saturation pulsée en oxygène moyenne (%) ± DS : (G1 : 82±11.07 ; G2 : 89 ±6.7 ; p=0,000) la pression artérielle systolique initiale ±DS (mmHg) (G1: 138 ±37 vs G2 : 129±24 ; p=0,01)
En analyse multivariée l’HTA et une FR supérieure à 23 à l’admission étaient des facteurs indépendant associé au recours à la VNI HTA : (OR 1,5 ; IC 95% : 0,98 - 2,3 ; AUC =0,55) ; FR : (OR 2,81 ; IC 95% : 1,78 -4,45 ; p=0,000 ; AUC =0,678 ; Se 77% ; Sp 51%)
Conclusion : l’hypertension artérielle et une FR supérieure à 23 cpm à l’admission sont des facteurs indépendants associés au recours à la VNI chez les patients admis aux urgences pour une dyspnée aigue.
pas de conflit d'intérêt
Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Anissa CHAMSSI, Ines SEDGHIANI, Hamdi DOGHRI, Emna KETATA, Hajer TOUJ, Imen ZAGHDOUDI, Nebiha FALFOUL
14:00 - 15:00
#33325 - FC33-06 Intérêt du Mandrin Long Béquillé en première intention lors des intubations orotrachéales en médecine d’urgence extrahospitalière : étude avant-après.
FC33-06 Intérêt du Mandrin Long Béquillé en première intention lors des intubations orotrachéales en médecine d’urgence extrahospitalière : étude avant-après.
Introduction : L’intubation en médecine d’urgences extrahospitalière est associée à un taux élevé d’échec de la première tentative d’intubation (PTI). Or il est démontré que le risque de complications graves augmente avec le nombre de tentative d’intubation. Il semblerait que l’utilisation d’emblée d’un mandrin long béquillé (MLB) diminue le risque d’échec de PTI.
Objectif : Déterminer si la promotion auprès d’une équipe SMUR de l’utilisation d’emblée du MLB améliore la qualité de l’intubation.
Méthode : Etude de type avant – après, observationnelle, prospective, monocentrique, comparant période 1 (P1), 2017-2018 et période 2 (P2), 2021-2022. Le critère de jugement principal était le taux d’échec de la PTI.
Résultats : P1, 465 patients inclus (Exhaustivité 80%) et P2, 408 (exhaustivité 95%).
Les taux d’échec de PTI pour P1et P2 étaient respectivement de 36,3% [IC 95% : 31,9 ; 40,7] (N=169) et 35,5% [IC 95% : 30,8 ; 40,1] (N=145), sans différence significative (p = 0,8). Le MLB avait été utilisé d’emblée aucune fois pendant P1 et 173 fois (41%) pendant P2. Dans ce cas, 67% des opérateurs étaient Dr Juniors, internes et étudiants IADE (N=112). Les groupes n’étaient pas tout à fait comparables (Tableau).
Conclusion : Cette étude ne montre pas d’impact de l’utilisation du MLB d’emblée sur le taux d’échecs de la première tentative d’IOT dans ce contexte. Ce travail admet de nombreuses limites dont la principale est le manque de comparabilité des 2 groupes.
NCT : 05173220
Aucun.
Ilias GADDOUMI (Bordeaux), Bruno SIMONET, Alexandre MARGUINAUD-TIXIER, Guillaume GNYP, Stéphanie GIBELOT, Cédric GIL-JARDINÉ, Michel GALINSKI
14:00 - 15:00
#33387 - FC33-07 Profil des patients admis aux urgences pour exacerbation sévère de bronchopneumopathie chronique obstructive.
FC33-07 Profil des patients admis aux urgences pour exacerbation sévère de bronchopneumopathie chronique obstructive.
Introduction: Les exacerbations sévères de bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO) constituent un motif d’admission fréquent aux services d’urgence. Ces épisodes causent une altération de la fonction respiratoire, une baisse de la qualité de vie avec une morbi-mortalité ainsi que des dépenses de santé importantes. L’objectif de notre étude était de décrire les caractéristiques des patients admis aux urgences pour une exacerbation sévère de BPCO.
Méthodes :
Etude prospective observationnelle sur 6 mois (décembre 2021-mai 2022). Inclusion des patients admis au service d’urgence pour exacerbation sévère de BPCO, définie par une aggravation de la symptomatologie respiratoire au-delà des variations journalières, nécessitant une hospitalisation. Les caractéristiques épidémio-cliniques et thérapeutiques ont été recueillies. Suivi téléphonique à J7 et à J30.
Résultats préliminaires : Inclusion de 42 patients avec un âge moyen de 68+/-10 ans et un genre-ratio de 4,25. Les facteurs environnementaux les plus fréquents étaient (%): le tabagisme(81), une exposition professionnelle(50) et l’exposition à un environnement pollué (21). Les comorbidités étaient (%) : hypertension (21,4), Diabète (11,9), et la coronaropathie (11,9). 85% des patients étaient sous traitement de fond. Les patients étaient répartis selon la classification ABCD comme suit (%) : A(14,3), B(21,4), C(14,3) et D(50). Des signes de gravités cliniques ont été retrouvés dans 76.2% des cas. Les médicaments reçus étaient(%): antibiothérapie probabiliste et thromboprophylaxie (100), corticothérapie (95,2) et des nébulisations par des bronchodilatateurs (76,2). Une ventilation non invasive a été requise dans 78,6% des cas, avec 11,9% de recours à une intubation orotrachéale. Les causes d’exacerbation les plus fréquentes étaient(%): une surinfection bronchique(78,6), une pneumopathie(19), et un arrêt ou mal observance du traitement(11,9). La récidive à J07 était de 21,4% avec 9,5% d’hospitalisations. Celle à 1 mois était de 40,5% avec 19% d’hospitalisations. La mortalité intra hospitalière était de 11,9%, celle à 1mois était de 4,8%.
Conclusion : Les patients vus aux urgences pour exacerbation sévère de BPCO sont en majorité des hommes âgés, à un stade avancé de la maladie. Le tabagisme reste le facteur environnemental le plus fréquent. Ces épisodes sont grevés d’un taux de récidive et de mortalité important d’où la nécessité d’études pronostiques afin de les prévenir.
non
Ines CHERMITI, Youssef EBN BRAHIM, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Raja FADHEL, Mariam Santalucia BACCAR, Meniar MEKNI, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
14:00 - 15:00
#33411 - FC33-08 Critères décisionnels de modalité d’oxygénation et de ventilation mécanique chez les sujets âgés aux Urgences.
FC33-08 Critères décisionnels de modalité d’oxygénation et de ventilation mécanique chez les sujets âgés aux Urgences.
Objectif : Le but de ce travail était d’étudier les critères décisionnels des modalités de ventilation mécanique (VM) et d’oxygénothérapie de la détresse respiratoire aiguë chez la personne âgée aux urgences ainsi que les critères décisionnels d’admission en réanimation.
Méthodes : Étude rétrospective monocentrique dans un CHU. Inclusion des patients de plus de 75 ans avec critères de détresse ou d’insuffisance respiratoire aiguë à l’arrivée aux urgences du 01/12/21 au 10/05/22. Trois groupes de comparaison : le groupe O2 (oxygénothérapie conventionnelle), VNI/OHD (ventilation non invasive/oxygénothérapie à haut débit) et IOT (VM invasive). Les variables ont fait l’objet d’une analyse descriptive et de comparaison de groupes. Le risque de première espèce était fixé à 5%.
Résultats : 155 patients inclus : groupe O2 n=86 (55%), groupe VNI/OHD n=51 (36%) ; groupe IOT n=11 (7,1%). Les facteurs décisionnels étaient l’âge, le score de fragilité clinique et les troubles neurocognitifs. 23 patients ont été admis en réanimation (15%) avec des critères décisionnels d’admission identiques. La mortalité à J30 était de 43% et de 55% dans le groupe IOT.
Conclusion : L’âge, la fragilité et les troubles neurocognitifs sont les critères décisionnels retrouvés. Le calcul du score de fragilité de façon systématique à l’arrivée aux urgences chez les patients de plus de 75 ans pourrait permettre de créer un score d’aide à la décision médicale.
Lucile REMOND (Besancon), Martin CELLERIER, Thibaut DESMETTRE
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FC34
14:00 - 15:00
Flash communications
Urgences vasculaires
Modérateur :
Philippe LE CONTE (PU-PH) (Nantes)
14:00 - 15:00
#32848 - FC34-01 Hématomes intracrâniens non traumatiques.
FC34-01 Hématomes intracrâniens non traumatiques.
Introduction :
Les hématomes intracérébraux représentent 10 à 15 % de l’ensemble des AVC et sont associés à un taux de mortalité élevé de 25% à 40%.
But : Étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des hématomes intracrâniens non traumatiques admis dans notre service des urgences.
Matériel et Méthodes :
Etude descriptive rétrospective sur une période de 01ans, incluant 84 cas d'’hématomes intracrâniens non traumatiques
.
Paramètres étudiés : Sexe, âge, facteurs de risques, clinique, étiologies, traitement, durée d’hospitalisation et évolution.
Résultats :
L'âge moyen des patients de notre série était de 66,27 ans et le sexe ratio était de 1.8. Les facteurs de risques représentés par l’HTA (61.90%) et diabète (26.19%). La majorité des d’hématomes intracrâniens non traumatiques étaient localisés en supratentoriel (92.85%). Le score de Glasgow était inférieur à 8 chez 16.66% des patients. Les étiologies les plus fréquemment retrouvées : HTA (61.90%), traitements anticoagulants (18%), malformations arterioveineuses (5%) et anévrismes (2.38%). La prise en charge initiale associe intubation ventilation (40%), contrôle de la pression artérielle et traitement chirurgical (9.52%). La durée moyenne de séjour était de 11 jours. La mortalité était de 36%.
Discussion et Conclusion :
Les hématomes intracrâniens non traumatiques constituent un problème de santé publique. En dépit des considérables progrès réalisés ces dernières années, cette pathologie reste grevée d'une mortalité élevée. Une collaboration réanimateur, neurologue et neurochirurgien est nécessaire pour faciliter les filières de prise en charge de ce type d’AVC et optimiser les traitements,
ainsi que des mesures de prévention concernant le contrôle des facteurs de risques.
Nabila CHOUBANE (alger, Algérie)
14:00 - 15:00
#32883 - FC34-02 Création d’une filière vasculaire aux urgences de notre centre hospitalier: étude observationnelle prospective du protocole établi.
FC34-02 Création d’une filière vasculaire aux urgences de notre centre hospitalier: étude observationnelle prospective du protocole établi.
CONTEXTE : La maladie thrombo-embolique veineuse est fréquente. Ses complications peuvent être mortelles. L’absence de dosage biologique fiable et le manque de disponibilité de l’examen de référence, l’échodoppler veineux, en période de garde perturbent la fluidité des urgences. Notre Centre Hospitalier développe avec le service de vasculaire un protocole afin d’optimiser la prise en charge intégrant un algorithme comprenant l’échographie de compression 4 points (ECAU). Les patients suspects de TVP sont ensuite reconvoqués en filière de consultation spécialisée rapide.
METHODE : Il s’agit d’une étude observationnelle prospective incluant les patients majeurs admis au SAU de notre CH consultant pour suspicion de TVP sans signe d’embolie pulmonaire. Nous avons recueilli les données démographiques et cliniques lors de la consultation initiale puis de la consultation en filière vasculaire, puis les éventuelles complications via un appel téléphonique à 3 mois. Seuls les patients suspects de TVP étaient orientés vers la filière vasculaire. L’objectif principal était d’évaluer la sécurité de la filière, à la recherche de complications hémorragiques ou thrombo-emboliques.
Notre étude a été jugée conforme à la norme MR-004 de la CNIL, qui a émis un avis favorable.
RESULTATS : Il y a eu 2 événements indésirables thrombo-emboliques et 6 hémorragiques dans le groupe anticoagulé contre 1 thrombo-embolique et 1 hémorragique dans le groupe non anticoagulé, sans différence significative. Il y a eu une bonne adhésion et un bon fonctionnement de la filière vasculaire, 69,6% des patients adressés assistaient à la consultation de contrôle dans les délais prévus. L’ECAU a été réalisée chez 37,7% des patients, dans 69,6% des cas le premier examinateur était un PH urgentiste (p = 0,02). L’ECAU n’a pas eu d’impact significatif sur la prescription d’un traitement, ni sur le temps de passage aux urgences.
CONCLUSION : La filière vasculaire avec anticoagulation probabiliste apparaît sécuritaire. Son fonctionnement est satisfaisant avec une bonne adhésion de la patientèle. L’ECAU, bien que d’efficacité démontrée, est encore peu utilisée.
Guillaume CHATENET (Lys-Lez-Lannoy), Hélène MANCHE, Rémy DIESNIS, Marc MAGNAN, Eric WIEL
14:00 - 15:00
#33173 - FC34-03 Survenue des complications hémorragiques et thrombotiques selon les posologies d’apixaban.
FC34-03 Survenue des complications hémorragiques et thrombotiques selon les posologies d’apixaban.
Introduction : Les maladies cardiovasculaires recouvrent un ensemble diversifié de maladies fréquentes et graves, occupant le second rang des causes de mortalité en France. L’avènement des thérapeutiques anti thrombotiques, telles que les anticoagulants oraux directs, a permis une meilleure prise en charge de ces pathologies. Le vieillissement de la population, a pour conséquence une augmentation accrue de ces maladies associée parallèlement à une croissance des comorbidités. En découle une complexité de la prise en charge, amenant les urgentistes à réévaluer continuellement le rapport bénéfice/risque du recours aux AOD.
Objectifs : Évaluer la survenue d’évènements hémorragiques ou thrombotiques chez des patients sous APIXABAN avec et sans critère de réduction de posologie.
Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive monocentrique et rétrospective. Nous avons inclus des patients admis aux urgences d’un Centre hospitalo-universitaire de juillet 2016 à décembre 2020, bénéficiant d’une anticoagulation orale par APIXABAN.
Résultats :
Sur 2740 dossiers étudiés, 1235 patients présentaient des critères d’exclusion, à savoir 595 patients sous anticoagulant autre que l’APIXABAN, 301 patients pour données biologiques manquantes ou erronées, et 339 patients sous posologie curative d’APIXABAN 10mg x2/j.
De fait, 1505 patients ont été retenus dont 949 patients dans le groupe APIXABAN 5mg et 556 patients dans le groupe APIXABAN 2.5mg.
Concernant l’échantillon dose réduite, 3% des patients étaient admis pour un évènement thromboembolique et 5% pour un événement hémorragique. A noter que parmi eux, 79% des patients ne présentaient qu’un seul ou aucun critère de réduction de doses pour 2 critères attendus, et parmi eux 3% (n=11) ont présenté un événement thromboembolique.
Concernant l’échantillon dose pleine, 4%(n=35) ont présenté des évènements hémorragiques et 4% des événements thromboemboliques. Au sein de celui-ci, 15% (n=144) présentaient deux critères de réduction et parmi eux 2% (n=3) ont accusé un évènement hémorragique.
Conclusion :
Notre étude a montré que l’anticoagulation par APIXABAN 5mg x2/j, ne semble pas apporter de bénéfice supplémentaire dans la survenue d’évènement thromboembolique et parallèlement l’anticoagulation par APIXABAN pleine dose, n’augmente pas la survenue d’évènement hémorragique.
Hendricks CHOMONO (Clermont-Ferrand), Antoine MAILLET, Rémi JUAREZ, Ana BOLOGAN, Clément BONNET, Dorian TEISSANDIER, Jeannot SCHMIDT, Farès MOUSTAFA
14:00 - 15:00
#33203 - FC34-04 Evolution de l’offre de soins neurovasculaire d’urgence à l’échelle d’une région.
FC34-04 Evolution de l’offre de soins neurovasculaire d’urgence à l’échelle d’une région.
Introduction : Parmi les objectifs fixés par le plan AVC européen 2018-2030, il faut traiter 90 % des patients victimes d’accident vasculaire cérébral (AVC) dans une unité neurovasculaire (UNV), diminuer le temps médian d’accès à la thrombolyse intraveineuse, atteindre des taux de thrombolyse intraveineuse (TIV) supérieurs à 15% et de traitement endovasculaire (TEV) supérieurs à 5%. L’objectif de ce travail est de faire un état des lieux de l’offre de soins neurovasculaire à l’échelle d’une région et son évolution en 10 ans.
Méthode : Les AVC et accidents ischémiques transitoires (AIT) hospitalisés ont été sélectionnés dans le PMSI MCO à partir des codes CIM10 G46, I60, I61, I62, I63 ou I64. Les données de thrombolyse et de thrombectomie sont issues des registres AVC des réseaux d’urgences de la région de 2011 à 2018. De 2019 à 2021, les traitements ont été récupérés par l’Observatoire Régional des Urgences auprès des UNV.
Résultats : Plus de 14.000 AVC ont été hospitalisés en 2021, dont 78% d’AVC ischémiques et 4.600 AIT. Entre 2011 et 2021, le nombre d’AVC ischémiques a augmenté de 25 %, soit plus rapidement que la population de plus de 60 ans de la région. Depuis 2015, le nombre d’AVC hémorragique a baissé de 15 %, celui des AIT stagne. Plus de 6.600 AVC ont été pris en charge en 2021 dans les 16 UNV régionales, soit 47% de l’ensemble des AVC hospitalisés. Ce nombre a quadruplé depuis 2008 mais stagne depuis 2018. Le taux régional reste inférieur à la moyenne nationale (54%). Cet écart est en partie dû à des capacités en lits d’UNV également inférieures à la moyenne nationale. En 2021, plus de 12% des AVC ischémiques pris en charge ont été traités par thrombolyse, et 7% par thrombectomie mécanique, ce dernier taux progressant régulièrement (+10% par an en moyenne ces cinq dernières années).
Discussion : Les taux de recours à l’hospitalisation pour AIT/AVC sur le territoire régional sont hétérogènes : s’il est retrouvé que les zones rurales n’ont pas un accès facilité aux UNV, les territoires urbanisés des grandes villes ont un taux d’hospitalisation en UNV inferieur aux villes de taille intermédiaires et disposant d’une UNV.
Conclusion : A l’échelle de la région, il existe une inégalité d’accès aux soins d’urgence neurovasculaire et malgré une augmentation du nombre de lits dans les UNV ces dix dernières années, l’offre reste insuffisante pour permettre un accès aux soins uniforme sur le territoire et les structures d’urgence sont directement impactées.
Non
Pascale CAVALLI (Riorges), Julie FREYSSENGE, Bruno FERROUD-PLATTET, Cécile PLUMEREAU, Laurent DEREX, Karim TAZAROURTE, Abdesslam REDJALINE
14:00 - 15:00
#33361 - FC34-05 Mortalité aux urgences chez les patients sous anticoagulants oraux.
FC34-05 Mortalité aux urgences chez les patients sous anticoagulants oraux.
Introduction :
Les anticoagulants oraux réduisent le risque de complications thrombo-emboliques et les AOD sont de plus en plus prescrits pour prévenir ces risques. La survenue d’accident hémorragique reste la principale complication de l’anticoagulation orale. L’objectif de cette étude était de déterminer les facteurs prédictifs de mortalité aux urgences chez les patients sous anticoagulation orale.
Patients et méthode :
Etude prospective sur une période de 11 mois allant du 1er janvier au 30 novembre 2022, incluant les patients âgés de plus de 18 ans, hospitalisés dans le service des urgences, anti coagulés par AOD ou AVK ou ayant reçu une anti coagulation orale pendant l’hospitalisation.
Une étude univariée et multivariée a été faite pour déterminer les facteurs prédictifs de mortalité.
Résultats :
Dans cette étude 172 patients ont été inclus, l’âge moyen était de 70 ans ± 12 ans avec une prédominance féminine 56%. L’AVK était l’anticoagulant majoritairement prescrit (80% des cas). La fibrillation atriale représentait 80 % des indications d’anticoagulation chez les patients sous AVK et 59 % chez les patients sous AOD. La mortalité aux urgences était de 14%. Les facteurs significativement associés au décès étaient : l’âge (OR :2 ; 95% IC :[1,5-9,6 ]; p=0,008), l’antécédant d’accident vasculaire cérébral (OR :3,9 ; 95% IC :[1,9-7,9] ; p=0,01), les signes de localisation neurologique à l’admission (OR :3,1 ;95% IC :[1,4-7] ; p=0,02), l’hémorragie cérébrale confirmé sur imagerie (OR :4,5 ; 95% IC :[2,1-9,7] ; p=0,009), le recours aux amines vasoactives (OR :9,1 ; 95% IC :[4,4 -18,5] ; p<0.001) et la cytolyse hépatique (OR :33,4; 95% IC :[16,1-126,1] ;p<0.001). L’hémorragie cérébrale sur imagerie (OR ajusté :23,3 ; 95% IC :[1,6-335,4 ]; p=0,02) et le recours aux amines vasoactives (OR ajusté :23,5 ; 95% IC :[5,7-97]; p<0.001) étaient des facteurs prédictifs indépendants associés au décès aux urgences à l’étude multivariée.
Conclusion :
L’accident hémorragique cérébral et le recours aux amines vaso-actives étaient des facteurs prédictifs Indépendants de mortalité aux urgences chez les patients sous anticoagulants oraux. Les complications hémorragiques notamment cérébrales est un facteur pronostic lors de l’anticoagulation orale.
aucun conflit d'intérêt
Dhekra HAMDI, Sana DRIRA, Amin SADKI, Sabrine BLANCO (Bizerte, Tunisie), Yasmine WALHA, Monia BOUSSEN, Nourelhouda NOUIRA
14:00 - 15:00
#33434 - FC34-06 Différence de délai de thrombolyse entre les AVC supra et infra-tentoriels chez les patients thrombolysés à Valence : une étude rétrospective.
FC34-06 Différence de délai de thrombolyse entre les AVC supra et infra-tentoriels chez les patients thrombolysés à Valence : une étude rétrospective.
Introduction : Le but de cette étude est de mettre en évidence une différence de délai de thrombolyse entre les AVC antérieurs et postérieurs. Chaque étape/délai de la prise en charge sera étudier pour savoir où se situe l’allongement du délai.
Matériel et Méthode : étude rétrospective de tous les AVC thrombolysés recensés au centre hospitalier de Valence entre janvier 2018 et décembre 2022, à partir des dossiers médicaux des patients. Plusieurs délais sont pris en compte et calculés pour chaque patient :
- Délai du début des symptômes au premier contact médical
- Délai de la porte à l’imagerie
- Délai de l’imagerie à la thrombolyse
- Délai pour thrombectomie si indication
Leur mode de recours au système de santé (appel du 15 ?, contact neurologue par le SAMU ou après l’arrivée, appel par l’IAO, par l’urgentiste, prise en charge filière UNV ou pas) sont aussi pris en compte.
Comparaison par des test de Student, α = 5%, puissance à 80%. Une fiche de non-consentement à l’étude a été envoyé à chaque patient à leur domicile. L’étude a été approuvée par le comité d’éthique local.
Résultats (préliminaires): Population de 506 AVC thrombolysés hors 2022. L’AVC postérieur est pris en charge en moyenne 17min plus tardivement (p=0.11), avec un délai de premier contact médical plus long de 44min en moyenne (p=0.059). Pas de différence significative sur l’ensemble des autres résultats mais on retrouve des tendances avec des délais en défaveur de l’AVC postérieur. Tendance à une prise en charge en thrombectomie plus longue en moyenne pour les AVC postérieurs de 52 minutes (p=0.3). Population différente avec des patients plus jeunes (p=0.022) et plus tabagiques (p=0.027) dans les AVC postérieurs. Suite des autres résultats début 2023.
Discussion: L’AVC postérieur semble être thrombolysé plus tardivement que l’antérieur. La perte de temps semble liée principalement à un retard entre le début des symptômes et le premier contact médical pouvant être causé par une méconnaissance/mauvaise reconnaissance des symptômes (ex: échec du FAST). Les populations des deux AVC sont identiques dans les différentes études déjà réalisées mais dans celle-ci, on retrouve une population différente en faveur d’une population thrombolysée différente pour l’AVC postérieur. Cette différence peut être dû à une symptomatologie imputable à d’autres pathologies dans la population agée.
Conclusion: Il semble exister un retard de prise en charge dans les AVC postérieurs avec un 1er contact médicale retardé.
//
Thibault PRESLE (Villeurbanne)
14:00 - 15:00
#33464 - FC34-07 Première Structure d’URgences Vasculaires Intestinales (SURVI) française : résultats prospectifs à 7 ans.
FC34-07 Première Structure d’URgences Vasculaires Intestinales (SURVI) française : résultats prospectifs à 7 ans.
Introduction
En 2016, une première Structure d’URgences Vasculaires Intestinales (SURVI) dédiée à la prise en charge de l'ischémie mésentérique aiguë a ouvert. L’objectif de cette étude était de rapporter nos résultats prospectifs à 7 ans.
Patients et Méthodes
Une étude de cohorte prospective a été conduite au sein de notre unité et a inclus tous les patients admis pour la prise en charge d’une IMA, une ischémie mésentérique chronique (IMC) ou une maladie vasculaire digestive sans ischémie (MVSI). Tous les patients étaient traités selon notre protocole associant 1) un traitement médical, 2) une revascularisation de l’intestin viable et 3) une résection de la nécrose intestinale.
Résultats
Entre le 1er janvier 2016 et le 1er octobre 2022, nous avons reçu 3910 appels concernant 2525 patients, provenant à 44% de l’APHP, 42% d’Ile de France, et 15% hors Ile de France. Ceci représente en moyenne 361 patients/an, passant de 155 avis la première année à 684 avis pour la dernière année. Nous avons hospitalisé 719 patients (103 patients / an en moyenne), d’âge médian 65 ans, dont 42% de femmes, et incluant 493 IMA (69%), 106 IMC (15%) et 116 MVSI (16%, essentiellement des dissections symptomatiques des artères coelio-mésentériques. Parmi les patients hospitalisés pour IMA (n=493), 373 (76%) étaient admis à SURVI précocement, 119 (24%) admis tardivement, 395 (80%) étaient secondaires à une occlusion artérielle et 87 (20%) à une thrombose veineuse porto-mésentérique. Dans le groupe des IMA, le taux de revascularisation était de 72% pour les IMA artérielles (0% des formes veineuses) et le taux de résection de 57%. La survie à 1 an était de 75% pour les IMA artérielles et 3% pour les formes veineuses. Dans le groupe des IMC (n=106), le taux de revascularisation était de 78%, le taux de résection intestinale de 1% et la survie à 1 an de 92%. Dans le groupe des MVSI (n=116), le traitement était essentiellement médical, avec un taux de revascularisation de 3%, sans résection intestinale ni décès survenu à 1 an.
Conclusion
Nos résultats montrent que l’ouverture de SURVI a créé une filière de recrutement pour ces patients sévères avec des résultats confirmant une survie > 70%. Ces résultats encouragent la création d’autres SURVI sur le territoire français afin d’offrir à tout patient une prise en charge d’urgence experte, standardisée, multidisciplinaire et coordonnée 24h/24h et 7j/7. La deuxième SURVI française à ouvert à Marseille (APHM) à l’été 2022.
MSD avenir grant
Alexandre NUZZO (Paris), Lorenzo GARZELLI, Iannis BEN ABDALLAH, Maxime RONOT, Brice LORTAT-JACOB, Emmanuel WEISS, Yves CASTIER, Olivier CORCOS
14:00 - 15:00
#33477 - FC34-08 La prise en charge en unité spécialisée améliore la survie après ischémie mésentérique aiguë : une étude à partir du SNDS.
FC34-08 La prise en charge en unité spécialisée améliore la survie après ischémie mésentérique aiguë : une étude à partir du SNDS.
Introduction
L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact d’une prise en charge en unité spécialisée Structure d’URgences Vasculaires Intestinales (SURVI) sur la survie chez des patients atteints d’ischémie mésentérique aiguë (IMA).
Matériels et méthodes
Une étude de cohorte a été conduite à partir du Système National des Données de Santé (SNDS). Tous les patients avec IMA et pris en charge en unité SURVI ou dans 11 CHU disposant d’un plateau technique vasculaire et digestif ont été inclus sur une période de 9 ans (2009 - 2018). La survie en unité spécialisée SURVI (CHU Beaujon – Bichat) a été comparée à celle des autres CHU.
Résultats
Au total, 10126 patients avec une IMA ont été inclus entre 2009 et 2018, dont 1206 patients hospitalisés en unité spécialisée SURVI et 8920 patients hospitalisés dans les 11 CHU sélectionnés (groupe contrôle non exposé). Comparés aux patients non SURVI, les patients pris en charge en unité SURVI avaient un risque de mortalité moins élevé à M1 (HR = 0,70 [0,70-0,89], p<0.001) et à M12 (HR = 0,81 [0,73-0,90], p<0.001). La probabilité de survie en centre spécialisé SURVI était à M1 de 76% [73-78] (vs. 65% [64-66], p<0.001), et à M12 de 66% [63-68] (vs. 54% [53-56], p<0.001).
Conclusion
La prise en charge en centre spécialisé des patients en IMA est associée à une réduction du risque de décès d’environ 10% à 1 an. Ces résultats apportent des arguments essentiels à sa généralisation au niveau national, sur le modèle des unités neuro-vasculaires.
Alexandre NUZZO (Paris), Kevin ZARCA, Philippine ELOY, Eric EA, Yves CASTIER, Iannis BEN ABDALLAH, Olivier CORCOS, Isabelle DURAND-ZALESKI
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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AMS26
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Prise en charge en urgence des victimes de violence conjugale
Médico-légal
Coordonnateur :
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers :
Nora EL BARRAK (IADE) (Conférencier, Bobigny), Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
Les patient.e.s victimes de violence conjugale :
- Rappeler brièvement les éléments de la prise en charge en urgence des victimes de violence
conjugale (médicale, psychologique, sociale, judiciaire)
- Identifier les difficultés et les écueils liés au contexte de l’urgence (intra et pré hospitaliers)
- Se familiariser avec les outils et les ressources pouvant aider à la prise en charge
- Travailler en groupe à partir d’études de cas et débriefing
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Salle 353 |
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CM02
14:00 - 15:00
Conférence Médecins
Pédiatrie : quel est le critère d'urgence ?
Infectiologie - Sepsis, Pédiatrie, Psychiatrie
Modérateurs :
Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Selestat), Caroline TELION (Emergency Physician) (Paris)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
La médecine d'urgence pédiatrique est caractérisée par un flux de patients important dont peus ont un risque évolutif. La reconnaissance des signes de gravité précoces est l'enjeu majeur de leur prise en charge. Nous mettrons en avant ces critères pour quatre motifs de consultations courants en pédiatrie.
14:00 - 15:00
Troubles du comportement.
Nicolas GAUD-LE-PIERRES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lille)
14:00 - 15:00
Fièvre.
Claire DE JORNA (Pédiatre) (Conférencier, Lille)
14:00 - 15:00
Douleur abdominale/Diarrhées.
Romain GUEDJ (Pediatrician) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00
Dyspnée.
Aymeric CANTAIS (Médecin) (Conférencier, Saint-Etienne)
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Salle Maillot |
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AMS30 B
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Atelier simulation Damage Control
Catastrophe SSE CUMP
Coordonnateur :
Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Conférencier, Paris), Stéphane DUBOURDIEU (Médecin) (Conférencier, PARIS), Marilyn FRANCHIN (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
- Savoir aborder une victime blessée par arme à feu ou victime d’explosion
- Acquisition d’une méthode réflexe de prise en charge
- Connaitre les objectifs de la prise en charge préhospitalière (première demi-heure)
- Maitriser les gestes essentiels de damage control (garrots, pansements hémostatiques, exsufflation etc...)
Prise en charge d’une victime sur mannequin de simulation haute-fidélité
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Salles 221-222-223 |
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AS40 C
14:00 - 15:30
Atelier Soignants & Ambulanciers SMUR
Atelier de conduite en situation d'urgence
Evaluation Services d'Urgences, Ambulanciers, Pédagogie - Enseignement - Formation
Coordonnateur :
Marc BODSON (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers :
Marc BODSON (Conférencier, Trappes), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes)
Prendre conscience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
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Stand 31 (Beltoise Evolution) |
16:00 |
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CM33
16:00 - 17:30
Conférence Médecins
Faire face aux intoxications les plus graves ?
Psychiatrie, Cardiologie - Autre, Thérapeutique
Modérateurs :
Jean-Philippe DESCLEFS (Médecin urgentiste) (Corbeil-Essonnes), Papa GUEYE (Directeur Médical) (Fort de France, Martinique)
Coordonnateur :
Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où nous analyserons les nouveaux comportements et nouveaux usages des drogues récréatives afin d'adopter la meilleure stratégie diagnostique et thérapeutique. Où nous discuterons de l'anticipation diagnostique et thérapeutique de l'Urgentiste face aux intoxications aux cardiotropes. Où nous mettrons en place une prise en charge systématisée chez les patients intoxiqués par des médicaments rares mettant en jeu le pronostic vital. Où nous tenterons de faciliter le travail de l'Urgentiste lors des intoxications médicamenteuses volontaires aux psychotropes
16:00 - 17:30
Drogues récréatives.
Pauline GILLERON (PH) (Conférencier, Créteil)
16:00 - 17:30
Cardiotropes.
Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
16:00 - 17:30
Intoxications médicamenteuses rares.
Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
16:00 - 17:30
Psychotropes.
Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat)
16:00 - 17:30
Q&R.
Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Conférencier, Créteil)
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Amphi Bleu |
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AMS32 B
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants 32B
Triage : de zéro à héros. Viens buzzer !
Triage
Coordonnateur :
Hugues LEFORT (Coordonnateur, Marseille)
Conférenciers :
Laurent GOIX (Conseiller technique Zonal SSE NRBCe, Référent SAMU de Zone Ouest) (Conférencier, Rennes), Benoit VIAULT (PHC) (Conférencier, Toulouse)
- Principes et enjeux du triage en situation sanitaire exceptionnelle impliquant de nombreuses victimes
- Bilans initial et d’ambiance en situation de stress pour déclencher les justes moyens
- Mise en situation au travers de deux scenarios impliquant de 10 à 20 victimes.
- Organisation spatiale des moyens, application des principes de « remote damage control »
- Découverte d’une solution de simulation innovante et originale : mise en stress et charge mentale
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Salle 242B |
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"Vendredi 09 juin"
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SI05
16:00 - 17:00
Session Interactive
Exercices de pleine conscience : venez respirer !
Communication, Management, Psychologue
Coordonnateur :
Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
Où vous seront proposées la mise en application de techniques d'activation de la conscience pour davantage de bien-être au travail
16:00 - 17:00
Exercices de pleine conscience : venez respirer !
Louise GIAUME (Médecin urgentiste) (Conférencier, BSPP)
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Salle 243 |
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"Vendredi 09 juin"
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AMS19
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants
Trier avec la FRENCH
Triage
Coordonnateur :
François REVAUX (Coordonnateur, Créteil)
Conférenciers :
Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris), François REVAUX (Praticien Hospitalier Temps Plein) (Conférencier, Créteil)
1 - Comprendre l’objectif du tri
2 - Homogénéiser les pratiques de triage pour augmenter la qualité et la sécurité de la prise en charge des patients dès leur arrivée à l’IOA
3 - Trier avec la FRENCH
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Salle 342B |
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"Vendredi 09 juin"
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CMS14
16:00 - 17:00
Conférence Médico-Soignants
La technologie au service des patients
Intelligence Artificielle, Jeunes, Régulation
Modérateurs :
Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Blois), Matthieu HEIDET (Médecin) (Créteil)
Coordonnateur :
Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
Dans cette session nous évoquerons l'apport des nouvelles technologies et notamment l'intelligence artificielle dans la prise en charge des patients, de la régulation médicale aux urgences en passant par le prehospitalier.
16:00 - 17:00
IA, visio, SMS d'informations, transmissions d'ECG… Ce qui améliore la régulation médicale.
Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers), Henri DELELIS FANIEN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
16:00 - 17:00
Améliorer la réanimation (monitoring, optimiser l'hémodynamique, IA).
Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Conférencier, Grenoble)
16:00 - 17:00
Logiciels médicaux (régulation, urgences).
Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Conférencier, Bordeaux)
16:00 - 17:00
Analyse continue par le défibrillateur.
Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris)
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Salle Maillot |
17:30 |
"Vendredi 09 juin"
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7MN3
17:30 - 17:37
Les 7mn de la Commission Jeunes
Coordonnateur :
Patrick MIROUX (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers :
Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers), François MORIN (PH en Médecine d'Urgence) (Conférencier, Angers), Florian NEGRELLO (Médecin urgentiste) (Conférencier, Fort de France, Martinique)
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Amphi Bleu |