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#30738 - P01 Amputation par indexalisation du médius de Chase.
P01 Amputation par indexalisation du médius de Chase.
Les amputations digitales sont très diverses, tant dans leur gravité que dans les complications qui peuvent en découler. Elles sont le plus souvent dues à des accidents de travail, de bricolage ou de la voie publique. L'amputation préférentielle pour l’index sera celle dite de Chase, connue depuis 1946 qui consiste à retirer le 2e rayon de la base du 2e métacarpien. Elle présente l'avantage d'assurer une ouverture maximale de la 1e commissure, de minimiser la gêne fonctionnelle, conserver la bonne force et respecter l'aspect esthétique. Le médius remplacera alors l'index dans la prise pollici-digitale, c’est ce qu’on appelle l’indexalisation du médius.
L’intervention est menée en 3 temps. L'incision est le plus souvent dorsale afin d'éviter une cicatrice palmaire potentiellement gênante, elle circonscrit en « raquette » la base de l’index. Par voie dorsale, l'appareil extenseur est sectionné. Le tendon extensor indicis est coupé en amont de l'articulation MP, puis transféré sur le tendon extensor digitorum destiné au médius par une suture latéro-latérale. L'adductor pollicis est désinséré du 2e métacarpien et la section osseuse de la base est oblique en bas et en dehors, en conservant l'articulation CP. Les tendons fléchisseurs sont sectionnés en proximal, poignet en flexion. Le tendon terminal du premier interosseux dorsal est suturé au tendon du 2e interosseux. Ce transfert permet une inclinaison radiale efficace dans les prises pouce-médius ainsi qu'une meilleure force. Les nerfs collatéraux, disséqués en proximal, sont sectionnés haut dans la paume. Pour certains, les nerfs collatéraux peuvent, après section, être enfouis dans le premier interosseux dorsal. Résultat esthétique et fonctionnel très satisfaisant (Illustration par un cas clinique). Les mutilations sont de mécanisme varié : avulsion, écrasement, section. En cas d’amputation réglée de l’index, notamment en cas d’évolution défavorable d’une réimplantation ou une revascularisation, ainsi que dans le cas d’un moignon défectueux ou gênant à la fonction de la main, la technique la mieux adaptée reste l’amputation selon Chase, elle donne un résultat esthétique et fonctionnel très satisfaisant. Un index non fonctionnel altère sérieusement la préhension et donc la fonction de la main. Il vaut mieux avoir une main dépourvue d’un doigt que d’avoir une main avec tous ses doigts et non fonctionnelle ou esthétiquement disgracieuse. Pour cette raison, les chirurgiens ont adopté des techniques permettant de répondre à cette légitime exigence. L'opération de Chase répond parfaitement à cette exigence après être soigneusement planifiée, afin d'en limiter au maximum les conséquences fonctionnelles et sociales.
Mustapha YAKOUBI (Alger, Algérie), Sofiane NOURI, Abdesselam BENAMIROUCHE
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#30848 - P02 Résultat du traitement du doigt en maillet par ténodermodèse.
P02 Résultat du traitement du doigt en maillet par ténodermodèse.
Les lésions du tendon extenseur au niveau de la phalange distale des doigts sont fréquentes, lors de la pratique du sport, chez les travailleurs manuels, mais également lors des accidents domestiques. En l'absence de traitement, ces lésions évolueront non seulement vers une déformation permanente de l'extrémité digitale, mais elles peuvent également parfois retentir sur l'ensemble de la fonction du doigt.
Ce travail rétrospectif présente l'analyse de 28 cas de doigt en maillet Traité L'âge moyen des patients était 22 ans avec prédominance masculine.
La notion du traumatisme était retrouvée chez tous des patients.
18 étaient des accidents de travail. Le reste a eu soit des accidents sportifs soit domestiques.
L'atteinte était unilatérale dans tous les cas. Le 5ème doigt est touché dans 18 cas et le 4éme dans 10 cas.
Motif de consultation : Déformation de doigt après un délai moyen d'évolution de 6 semaines.
6 patients ont reçu un traitement orthopédique initiale représenté par syndactylie + antalgique + AINS .Le reste n'ont reçu aucun traitement.
L'examen physique a retrouvé dans tous les cas une hyper extension des IPP et flexion IPD.
La Radio a montré une fracture du P3 dans tous les cas. Le geste chirurgical consiste en une ténodermodèse + brochage axiale dans 24 cas et 4 ont eu une réinsertion du système extenseur par la Barbwire.
l'ablation des broches a été réalisée dans 2 mois post opératoire + mise en place d'une orthèse durant 1 mois + rééducation. 22 patients ont récupéré une fonction normale de leur doigt. Le reste des patients ont gardé comme séquelles un flexum + troubles rotatoires+ limitation de flexion et extension +douleurs articulaires. Selon notre étude Le traitement orthopédique est insuffisant nécessitant assez souvent recours à la chirurgie qui donne des meilleurs résultats avec récupération d'une fonction normale. Agir rapidement et efficacement , ne pas hésiter à être chirurgical .
Youssef GAM (Tunis, Tunisie), Rami BEN SALAH, Mounira KHEZAMI
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#30852 - P03 Prise en charge des tumeurs osseuses bénignes de la main.
P03 Prise en charge des tumeurs osseuses bénignes de la main.
Les tumeurs osseuses de la main représentent une pathologie peu fréquente dominé par les tumeurs bénignes.
Le diagnostic repose sur des arguments cliniques,radiologiques et évolutifs.
L'objectif de notre travail a été de décrire les aspects Épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs des patients appartenant à la population militaire porteurs de ces tumeurs.
Nous avons réalisé une étude analytique et descriptive rétrospective de 30 cas de tumeurs
osseuses bénignes du membre supérieur, colligées au service d'Orthopédie-Traumatologie de l'Hopital Militaire de Tunis, sur une période de 13 ans allant de janvier 2006 à décembre 2020 . la moyenne d'âge a été de 34,2 ans avec des extrêmes entre 11 et 80 ans. Notre population a été à majorité masculine avec un sexe ratio de 2,3. La douleur et la tuméfaction ont été le principal motif de consultation, suivis par la compression nerveuse, les fractures sur os pathologique et la clinodactylie.
Le chondrome et l'ostéochondrome ont été les types histologiques prédominants (dix cas pour chacun), suivis par les tumeurs à cellules géantes (8 cas) l'ostéome ostéoide (six cas) et le kyste osseux anévrismal (trois cas). Les autres tumeurs ont été rares, à savoir la dysplasie fibreuse et le fibrome chondromyxoide .
Les phalanges ont été le siège le plus fréquent (20 cas) et le côté non dominant a été le plus atteint (22 cas).
Plusieurs tumeurs osseuses bénignes se caractérisent par une présentation radiologique
évocatrice. Cependant, le diagnostic positif n'est pas toujours simple et il doit obligatoirement réunir des arguments cliniques, radiologiques et histo-pathologiques.
La biopsie-exérèse chirurgicale avec bourrage spongieux nous a permis d'avoir de bons
résultats.
La résection en bloc a été la règle pour les tumeurs évolution rapide ou agressive.
Au recul moyen de 2 ans une récupération d'un secteur de mobilité efficace a été observée chez 28 patients .
La consolidation osseuse était totale à 6 mois en post-opératoire en moyenne. On n'a observé aucun cas de pseudarthrose ou de fracture secondaire. Le traitement chirurgical doit autant que possible préserver le maximum de fonction pour la main. La surveillance étroite et prolongée est nécessaire pour détecter toute récidive. La rééducation est essentielle et fait partie du traitement des tumeurs osseuses de la main. Agir rapidement et efficacement , exérèse totale en monobloc , et rééducation post opératoire bien menée sont de règle pour un traitement efficace et radical.
Youssef GAM (Tunis, Tunisie), Rami BEN SALAH, Mounira KHEZAMI
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#30854 - P04 Oxygénothérapie hyperbare et réimplantation de membre.
P04 Oxygénothérapie hyperbare et réimplantation de membre.
L'amputation traumatique d'un membre est un accident grave survenant souvent en milieu professionnel. Elle touche le plus souvent le sujet jeune et actif. L'oxygénothérapie hyperbare (OHB) est une thérapie adjuvante à la chirurgie de réimplantation.
Il s'agit d'un ouvrier du bâtiment âgé de 28 ans. Il a été victime d'un accident de travail ayant occasionné un arrachement du membre supérieur droit. Il a bénéficié d'une chirurgie de réimplantation dans les 8 heures de l'ischémie aigue. Le patient a développé en postopératoire un syndrome des loges qui a nécessité une aponévrotomie de décharge. L'OHB a été débutée au 5ème jour de réimplantation à raison d'une séance quotidienne de 2,5 ATA pendant 90 minutes. L'évaluation à 10 séances a montré une diminution du suintement, des phlyctènes et de la turgescence musculaire ainsi que l'amélioration de l'état cutanée. Après 20 séances, nous avons obtenu un bourgeonnement satisfaisant de la plaie avec une normalisation du bilan biologique. La mesure de pression d'oxygène transcutanée (TcpO2) a montré des valeurs élevées (300mmHg) ce qui est un facteur de bon pronostic. Le patient a bénéficié au total de 40 séances d'OHB. Le résultat final était satisfaisant et le patient a été adressé en chirurgie plastique pour une greffe de peau. Les séances OHB en adjuvant au geste de replantation semblent être un complement interessant permettant améliorer le pronostic final Le traitement par OHB constitue un traitement adjuvant d'une aide précieuse en cas de réimplantation de membres..
Youssef GAM (Tunis, Tunisie), Rami BEN SALAH, Mounira KHEZAMI
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#30855 - P05 Ring Finger.
P05 Ring Finger.
Le Ring Finger, est l'arrachement d'un doigt par un anneau ou par un mécanisme similaire. Cet accident est fréquent. Le doigt est tordu par l'anneau qui est accidentellement retenu par un point fixe tandis que le sujet est entraîné par le poids de son corps. Notre objectif est de discuter des différentes alternatives thérapeutiques et de souligner l'importance d'une prise en charge pluridisciplinaire
Cette étude a porté sur 25 patients ayant présenté une annulaire entre les années 1997 et 2020, Pour chaque patient, nous avons étudié les données épidémiologiques, l'avulsion selon la classification de Carroll Larrou et les techniques chirurgicales mises en œuvre ainsi qu'une analyse des résultats cliniques et fonctionnels et les répercussions psychologiques. Plusieurs techniques ont été déployées . Nous avons essentiellement utilisé des lambeaux à distance. Le lambeau inguinal de MacGregor était le lambeau de choix. Parmi les lambeaux digitaux, nous avons utilisé le lambeau drapeau et le lambeau intermétacarpien dorsal
les résultats étaient bons dans 89 pour 100 des cas , avec une récupération d un secteur de mobilité dans la moitié des cas. Le tirage d'un anneau sur un doigt provoque un phénomène d'avulsion des tissus contrairement à la section d'un doigt par un objet pointu. nous avons adopté celui de Caroll Larrou. Les attitudes thérapeutiques sont multiples (Dubert et al., 2000). La couverture cutanée est essentielle pour préserver le tissu noble de la nécrose. Plusieurs lambeaux ont été décrits dans la littérature. Avec l'avènement de la microchirurgie, plusieurs équipes ont tenté la réimplantation d'annulaires. L'amputation est parfois préférée lorsque le stade de la blessure est avancé, principalement pour des raisons esthétiques et psychologiques. Les blessures de la main ont des répercussions psychologiques importantes en raison du traumatisme lui-même, entraînant une perte fonctionnelle en plus des changements dans l'image de soi. Sur la base de notre série et de la revue de la littérature, nous mettons en évidence la gravité des lésions. Le pronostic est sombre malgré les progrès de la microchirurgie et la nécessité de promouvoir les moyens de prévention. Il est également important de souligner l'importance d'une prise en charge pluridisciplinaire et urgente afin d'améliorer le pronostic fonctionnel et de limiter les retentissements psychologiques.
Youssef GAM (Tunis, Tunisie), Rami BEN SALAH, Mounira KHEZAMI
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#30867 - P06 La localisation digitale de la Leishmaniose Cutanée.
P06 La localisation digitale de la Leishmaniose Cutanée.
Parasitose commune affectant l'homme et animal l'agent responsable étant Leishmania : Phlébotome.
Bouton d’Orient: Zones découvertes Et la Localisation au niveau des doigts est rare
Elle peut simuler des lésions cutanées à type : Infections de la main ou Affection tumorale
Nous avons répertorié 8 cas entre 2012 et 2020 au CHU la Rabta ,originaire de Région rurale au Nord-est de la Tunisie, rapportant des Lésions cutanées évoluant depuis 2 ans, Face dorsale des doigts papules rouges indolores, indurées puis ulcérées en se recouvrant d’une croûte, résistantes à une antibiothérapie itérative.
L'examen clinique retrouvait des Lésions cutanées surinfectées de type : ulcération centrale recouverte d’une croûte squameuse reposant sur un nodule inflammatoire, mal limitée indolore et non prurigineuse.
Bilan inflammatoire normal
RX: Absence de lésions osseuses
Nous avons réaliseé une Biopsie + Excision des tissus nécrosés et infectés Examen Histologique montrait des Graines de Leishman
Nous avons prescrit Glucantime en IM x 15 J suivi de rééducation fonctionnelle
Et la Guérison et Cicatrisation a été obtenue à 3 mois
Résultat fonctionnel était acceptable La Localisation digitale est rare et aspécifique
Elle peut en effet simuler un Panaris,Tumeur cutanée,sarcoidose, Tuberculose
Le caractère indolore, progressif(→6ans) explique le retard diagnostique
Diagnostic= anamnèse/examen clinique/évolution/résistance thérapeutique
Examen anatomopathologique
→Graines de Leishman
Meilleur Examen: Coloration MGG
Traitement chirurgical si surinfection
Traitement médical à base de Glucantime IM ++
Guérison sans séquelles= 2 →6 mois Le diagnostic repose sur une bonne connaissance de la maladie et une anamnèse correcte
Prise en charge multidisciplinaire
Traitement prophylactique est important
Maha SAIID, Youssef GAM (Tunis, Tunisie)
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#31636 - P07 Traitement arthroscopique des chondromatoses piso-triquetrales: a propos de deux cas.
P07 Traitement arthroscopique des chondromatoses piso-triquetrales: a propos de deux cas.
Les chondromatoses piso-triquetrales sont des diagnostics rares causant des douleurs du bord ulnaire du poignet. Le traitement habituel est la résection des corps libres, parfois associée à une pisiformectomie, nécessitant une voie d'abord extensive, avec risque de lésion du paquet vasculo-nerveux ulnaire. Nous rapportons le cas de deux patients chez qui nous avons réalisé une exérèse des corps libres à l'aide de l'arthroscopie, par des voies d'abords standards.
L'articulation piso-triquetrale était repérée grâce aux bulles d'air créées lors de la pression itérative sur le pisiforme: "bubble sign". L'arthroscope était en position 4-5 et le shaver était en position 6R. Le premier patient, agé de 34 ans, sportif, présentait des douleurs du bord ulnaire du poignet non dominant, résistant au traitement médical depuis plus de 8 mois. L'imagerie évoquait des chondromes piso-triquetraux. Le deuxième patient, âgé de 31 ans, présentait des blocages douloureux et intermittents du poignet depuis 3 mois. L'imagerie retrouvait un ostéochondrome dans l'articulation piso-triquetrale. Chez le premier patient, nous avons retrouvé 8 chondromes libres dans l'articulation pistolet-triquetrale. Ils ont été retirés à l'aide d'un shaver de 2.9mm. Le patient était indolore à 3 semaines et a pu reprendre le sport à 6 semaines. Chez le deuxième patient, nous avons retrouvé un ostéochondrome solitaire qui a été retiré à l'aide d'une pince préhensive. Le patient était asymptomatique au contrôle à 3 semaines. La faisabilité de l'arthroscopie piso-triquetrale a été décrite par Arya en 2007. Il retrouvait une communication variable en présentation et en fréquence entre l'articulation radio-carpienne et piso-triquetrale. Lorsque la communication est large, type 4, l'arthroscopie piso-triquetrale par des voies standards est réalisable, comme dans les cas présentés. La présence d'une telle communication peut-être diagnostiquée en pré-opératoire par un arthroscanner avec injection de produit de contraste dans l'articulation radio-carpienne et diffusion dans l'articulation piso-triquetrale. Lorsque cette communication est présente, elle est repérée en per-opératoire par le "bubble sign". Le traitement arthroscopique des chondromatoses piso-triquetrales est possible par des voies arthroscopiques standards et en présence d'une communication entre les articulations radio-carpienne et piso-triquetrale.
Valérie MATTER-PARRAT (Monaco, Monaco), Bruno LUSSIEZ
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#31637 - P08 Arthrodèse interphalangienne proximale selon la technique de la membrane induite pour sepsis sur prothèse articulaire.
P08 Arthrodèse interphalangienne proximale selon la technique de la membrane induite pour sepsis sur prothèse articulaire.
La réalisation d'une arthrodèse après sepsis d'une prothèse interphaalngienne proximale (IPP) représente un challenge compte tenu de la gestion de l'infection, de la perte de substance osseuse et de l'environnement résultant des interventions antérieures. Nous présentons un cas original géré avec la technique de la membrane induite(Masquelet) .
Une patiente de 70 ans a été opéré pour une arthrose digitale interphalangienne proximale douloureuse et enraidissante des majeur et annulaire droits (droitière): pose de prothèses IPP2 (laboratoire 3S Ortho).
Alors que l'évolution de l'annulaire était favorable, le majeur a présenté un sepsis à streptocoque Mitis un an après la pose, favorisé par une reprise pour plastie de l'appareil extenseur et l'activité d'aquariophile de la patiente .
La patiente était réopérée après 14 mois pour ablation de l'implant, synovectomie et premier temps de la technique de membrane induite avec pose d'un spacer en ciment.
Le deuxième temps n'a eu lieu que 9 mois plus tard, après le changement du spacer initial ,qui, trop volumineux, menaçait la peau :greffe spongieuse dans la cavité de la membrane induite , stabilisation par une orthèse tuile thermoformée. Les prélèvements étant stériles, la double antibiothérapie ,reprise au moment de la greffe, était arrêtée après 14 jours.
La consolidation était rapide avec un pont osseux dorsal bien visible 6 semaines après la greffe .
Au recul d'un an, le majeur était indolore, peu gênant pour l'écriture mais la patiente n'avait pu reprendre le tricot. La radiographie montrait une totale intégration de la greffe. La technique de la membrane induite a déjà fait ses preuves pour combler les pertes de substance osseuse de la main mais n'a, à notre connaissance, jamais été utilisée pour une arthrodèse IPP après sepsis d'une prothèse. La littérature rapporte des cas dans le cadre des arthrites septiques de l'IPD mais nous n'avons retrouvé qu'un cas pour l'IPP dans un contexte différent (arthrite post morsure).
Le fait que l'on puisse se passer d'une ostéosynthèse simplifie la procédure, en particulier pour un doigt médian ou le fixateur externe est mal toléré.
Il faut veiller à ne pas avoir un spacer trop gros qui viendrait en conflit avec les téguments comme celà a été le cas pour notre patiente :nous déconseillons le manchonnage des extrémités préconisé dans la technique initiale . La technique de Masquelet, moyennant une adaptation , permet, après un implant IPP infecté, la réalisation d'une arthrodèse sans recourir à une ostéosynthèse .
Renaud DEGEORGES (Valence), Eric MARECHAL
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#31758 - P09 Compression aigue post-traumatique des nerfs digitaux dans la maladie de Dupuytren.
P09 Compression aigue post-traumatique des nerfs digitaux dans la maladie de Dupuytren.
Si les traumatismes ou microtraumatismes de la main sont des facteurs favorisant le développement de la maladie de Dupuytren, ils ne sont pas connus pour être source de complications aigues chez les patients porteurs de cette maladie.
Nous rapportons ici deux cas exceptionnels de compression nerveuse digitale aigue causée par un traumatisme de la main chez des patients présentant une maladie de Dupuytren. Cas n°1 : Un homme de 67 ans était adressé pour une maladie de Dupuytren de stade 2 touchant le 4ème rayon de la main gauche depuis 5 ans. Il présentait aussi une hypoesthésie de l’hémi-pulpe ulnaire (Weber à 12 mm) évoluant depuis 2 mois à la suite d’une fracture non déplacée du 4ème métacarpien traité orthopédiquement. Lors de la fasciectomie régionale, il a été constaté une compression sévère du nerf collatéral ulnaire du 4ème doigt par une bride spirale qui a été excisée. La sensibilité pulpaire s’est améliorée immédiatement en post-opératoire. Au dernier recul d’un an, la sensibilité était redevenue normale (Weber à 3 mm).
Cas n°2: Un homme de 58 ans, sans antécédent, a été opéré d’une raideur en extension des articulations métacarpo-phalangiennes de la main gauche dans les suites d’une paralysie radiale régressive ayant compliqué une fracture de l’humérus. Il a été effectué une arthrolyse et une libération des muscles intrinsèques de la main par deux voies dorsales sous anesthésie générale. Le lendemain, le patient présentait un volumineux hématome de la main et se plaignait d’une anesthésie complète de la pulpe du 3ème doigt. Une exploration chirurgicale palmaire a été effectué après 5 jours. Elle a montré une maladie de Dupuytren débutante (stade 0) entrainant une compression serrée des nerfs collatéraux du 3ème doigt au niveau du ligament natatoire du fait de l’important hématome. La fasciectomie régionale a permis une récupération sensitive lente mais complète (Weber à 3 mm après 1 an). A notre connaissance, la compression post-traumatique des nerfs digitaux chez des patients porteurs de la maladie de Dupuytren n’a jamais été rapportée auparavant. Dans ces deux cas, la perte de sensibilité pulpaire était clairement post-traumatique et a été améliorée par la réalisation de la fasciectomie. Bien qu’exceptionnelle, cette complication potentielle devrait être connue et anticipée en cas de traumatisme de la main chez les patients présentant une maladie de Dupuytren. Elle impose probablement une décompression chirurgicale rapide pour une récupération sensitive optimale.
Laura CHARLES (Clamart), Melody GONCALVES, Sarah AMAR, Laurent MATHIEU
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#31913 - P10 Prise en charge arthroscopique et conservatrice d’une nécrose avasculaire du pôle proximal du capitatum.
P10 Prise en charge arthroscopique et conservatrice d’une nécrose avasculaire du pôle proximal du capitatum.
Avascular necrosis of the proximal pole of the capitate is an exceedingly rare pathology with few proposed therapeutic solutions. The largest published series concerns a cohort of 6 cases over 10 years. In this case report we report our experience with the occurrence of avascular necrosis of the capitate in a 20-year-old girl. Due to her age and high functional demand, we opted for a minimally invasive solution by using arthroscopy and conservative.
Our case concerns a 20-year-old gymnast and circus artist who used to put all of her weight on her right hand. At the beginning of June 2020, she presented with midcarpal pain exacerbated in extension and a diagnosis confirmed by magnetic resonance imaging (MRI) of necrosis of the capitate, Milliez type 1a, associated with a fracture of the head of the capitate (unknown if it is secondary to necrosis or its etiology). Her articular range of motion was 60° extension, 80° flexion, 25° radial inclination and 30° ulnar inclination, with grip strength measured at 25 kg. The patient quantified her pain as 6/10 using the Visual Analog Scale (VAS). After an MRI three months later, which confirmed the stabilization of the condition and the sinking of the subchondral bone with the proximal third of the capitate, we suggested an arthroscopic midcarpal tendon interposition using the palmaris longus (PL). The postoperative plan would include strict immobilization for 30 days, then partial immobilization for two weeks with self-mobilization. At 45 days, the splint was permanently removed and we found good recovery of mobility. The patient no longer reported experiencing pain, apart from a few painful attacks quantified as 3/10 on VAS.
At the one-year follow-up, the patient presented with a range of motion of 60° extension, 80° flexion, 25° radial inclination and 30° ulnar inclination, with grip strength measured at 25 kg. The patient expressed her pain to be scored as 1/10, with no additional painful episodes. With this publication, we present a conservative and minimally invasive surgical alternative, through the use of arthroscopy, in the management of avascular necrosis of the capitate at stage 1a.
Jean-Baptiste DE VILLENEUVE BARGEMON (Marseille), Clément PRENAUD, Christophe MATHOULIN, Lorenzo MERLINI
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#32189 - P11 La résection de première rangée des os du carpe permet de meilleurs résultats à moyen et long terme comparés à l’arthrodèse quatre os pour l’arthrose du poignet post-traumatique : une méta-analyse.
P11 La résection de première rangée des os du carpe permet de meilleurs résultats à moyen et long terme comparés à l’arthrodèse quatre os pour l’arthrose du poignet post-traumatique : une méta-analyse.
Dans l’arthrose post-traumatique du poignet de stades intermédiaires sont proposés majoritairement deux chirurgies : la résection de première rangée des os du carpe (PRC) et la scaphoïdectomie-arthrodèse quatre os (4CA). Malgré des résultats globalement satisfaisants, un débat persiste sur celle donnant de meilleurs résultats. Des études comparatives récentes apportent suffisamment de résultats à moyen et long termes. L’objectif de notre étude était d’évaluer les résultats à moyen et long termes des PRC versus 4CA. L’hypothèse nulle était l’absence de différence significative entre une PRC et une 4CA.
Une étude systématique de la littérature a été réalisée selon les recommandations Preferred Reporting Items for Systemic Reviews and Meta-Analyses (PRISMA). Étaient incluses les études comparant les résultats des 4CA et PRC pour le traitement des arthroses du poignet post-traumatiques secondaires aux disjonctions scapho-lunaires (SLAC) et pseudarthroses du scaphoïde (SNAC) à minimum 5ans de recul moyen. La recherche a été effectuée dans les bases MEDLINE, EMBASE et Cochrane. 831 articles furent trouvés, 230 doublons et 595 articles furent exclus après analyse, 1 article fut rajouté manuellement, 7 articles furent finalement inclus. Les données analysées étaient les mobilités, la douleur, la force de préhension, les scores fonctionnels, les complications, les conversions en arthrodèse totale, et la progression de l’arthrose. 1059 poignets, 582 PRC et 477 4CA, furent analysés dans sept articles avec des reculs allant de 5,2 à 18ans. La PRC permettait significativement une meilleure mobilité en flexion (différence des moyennes pondérées (DMP)=10,0°; p<0,01) et en inclinaison ulnaire (DMP=8,7°; p<0,01) et des taux significativement plus faibles de complications (OR=0,3; p<0,01) et réopérations (OR=0,1 ; p<0,01). Il n’y avait pas de différence significative pour le taux de conversion en arthrodèse totale, la force de préhension, l’extension, l’inclinaison radiale, la douleur, les scores DASH et PRWE. La progression arthrosique n’a pas pu être analysée par manque de données. Cette méta-analyse est la première incluant les études récentes de moyen et long termes comparant la PRC et la 4CA. Le résultat principal est la supériorité globale de la PRC avec de meilleurs mobilités et la confirmation d’un moindre taux de complications. Un autre résultat important est l’absence de différence quant à la conversion en arthrodèse totale et à la force de préhension. Malheureusement, l’absence d’étude systématique de la progression de l’arthrose n’a pas pu répondre à cette question. Ces résultats sont à modérer par l’impossibilité de stratification selon l’étiologie et le stade d’arthrose.
Pierre Emmanuel CHAMMAS (Montpellier), Nawale HADOUIRI, Michel CHAMMAS, Sonia RAMOS-PASCUAL, Patrick STIRLING, Bertrand COULET, Cyril LAZERGES, Luca NOVER, Shahnaz KLOUCHE
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#32235 - P12 Technical tip: Maintaining distraction when exchanging a Minirail (Orthofix®) external fixator in Matev’s digit lengthening.
P12 Technical tip: Maintaining distraction when exchanging a Minirail (Orthofix®) external fixator in Matev’s digit lengthening.
The bone-lengthening method of the first metacarpal according to Ivan B. Matev is stil a valid option for articular amputation through the metacarpopalangeal joint. It’s a technique to obtain a gradual metacarpal lengthening using a compact distraction device. The main indications are amputation or congenital hypoplasia. After osteotomy of the amputated or hypoplastic metacarpal, four extennal fixator pins are placed in both parts of the metacarpal bone and a distraction device is applied. Gradual lengthening is started within a few days after surgery at a daily rate until the desired length of the metacarpal bone is reached.
We present a technical tip of how you could maintain distraction when exchanging the Minirail (Orthofix®) external fixator device and what to look out for at primary placement.
A 39 year old patient was treated with Matev’s bone-lengthening technique after traumatic transmetacarpal amputation one year prior. The metacarpal bone was osteotomised and a Minirail (Orthofix®) distraction device was placed. One week after surgery the two metacarpal fragments were distracted by circa one millimeter a day. After obtaining interfragmentary diastasis of 26 mm the maximum lengthening of the fixator was reached. To ensure further lengthening a second distractor was placed.
Our replacement was done as follows to ensure distraction during replacement: First the longer Minirail distractor is added and tightened onto the external fixator pin construct. Afterwards the smaller distractor is placed distally onto the construct and tightened. Now the longer distractor can be moved, placed and tightened at the desired height. Afterwards the shorter distractor is removed. After three months a final metacarpal lengthening of 44 mm was obtained. X-ray at seven months clearly show ossification of the interfragmentary space. At primary placement when expecting major lengthening a longer distractor device should be chosen. However it is not always practical to place the longest distractor device at start or possible to predict final metacarpal lengthening. The length of the pins have to be long enough to mount two fixators, in order to replace the lengthening device with a longer one without any risk of loosing length and disturbing the ossification process which is essential in this type of procedure. Matev's lenghtening technique is a rare but relevant technique in treating metacarpal amputations. With these tips the risk of disturbing the ossification process is reduced.
Tomas PAQUET (Lichtervelde, Belgique), Mathieu DEJONGHE, Pieter Bastiaan DE KEYSER, Jean GOUBAU
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#32558 - P13 Maladie d’Ollier au niveau du 2ème rayon de la main : résultat fonctionnellement valable exérèse large A propos d’un cas.
P13 Maladie d’Ollier au niveau du 2ème rayon de la main : résultat fonctionnellement valable exérèse large A propos d’un cas.
La maladie d’Ollier ou enchondromatose est une maladie rare congénitale non héréditaire, sa prévalence est estimée à 1/100 000. Elle se définie par la présence de multiples enchondromes se développant en intra-osseux. Elle touche essentiellement les extrémités notamment les phalanges et le métacarpe mais peut toucher plusieurs sites.
au niveau de la main, la déformation des doigts par le volume des chondromes engendre un handicap majeur et peut aboutir à leur exclusion
Patient âgé de 31 ans, agriculteur de profession qui présente depuis l’âge de 14 ans des tuméfactions osseuses de petites tailles siégeant au niveau du 2ème rayon de la main droite. A l'âge adulte, elles sont devenues déformantes asymétriques dures et indolores incurvant l'index sans aucune mobilité de toute la chaine articulaire. la fermeture du poing est devenue incomplète et l'opposition est impossible. Les radiographies standards ont objectivé de multiples excroissances, des images lytiques soufflant les corticales sans les rompre avec des calcifications disperses. Le bilan biologique notamment inflammatoire et phosphocalcique était normal. Devant la gêne fonctionnelle invalidante, un traitement chirurgical a été proposé à type d'évidement et d’exérèse des chondromes en préservant la continuité du squelette métacarpien et phalangien associée à une arthrolyse de l'articulation métacarpo-phalangienne afin de permettre une pince pulpo-pulpaire pouce-index Après un recul de 06 mois durant lesquels des séances de rééducation et d'ergothérapie ont été entreprise. Une nette amélioration a été noté, d’abord sur le plan morphologique où la main a revêtu un aspect plus esthétique mais surtout sur le plan fonctionnel; l'opposition est devenue possible avec une bonne force pulpo-pulpaire pouce-index et la préhension globale s'est nettement améliorées. la main est devenue fonctionnellement valable. Les lésions se développent à partir de la prolifération de cartilage hyalin ectopique dans l’os intramédullaire, où l’os normal est remplacé par des tumeurs cartilagineuses qui se calcifient avec le temps. Les principales manifestations sont les tuméfactions déformantes asymétriques des mains et des pieds, les déformations et raccourcissement des membres pouvant se compliquer de fractures pathologiques. Le diagnostic repose sur des arguments cliniques et radiologiques, on a recours à l’histologie, quand une transformation maligne est suspectée. Aucun traitement médical n’est disponible à ce jour, la chirurgie est proposée en cas de complications (gêne fonctionnelle, fracture, transformation maligne…). La maladie d’Ollier est rare, il faut savoir y penser devant des déformations osseuses survenant à un âge précoce. Le pronostic de cette pathologie est lié au risque de transformation maligne.
Mounira BOUKREDERA (Constantine, Algérie), Mohamed KHENFRI, Assya BENHABILES
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#32559 - P14 Enucléation antéro-médiale du scaphoide carpien sur une fracture luxation trans stylo-rétrolunaire: A propos dun cas.
P14 Enucléation antéro-médiale du scaphoide carpien sur une fracture luxation trans stylo-rétrolunaire: A propos dun cas.
Les fractures-luxations trans-scapho-rétrolunaires du carpe sont les formes les plus fréquentes parmi les luxations et fractures-luxations périlunaires du carpe. L'énucléation d'un des os du carpe lors de ces lésions est rare, celle du scaphoïde est exceptionnelle. Nous rapportons une forme particulière et exceptionnelle, liée à
l’énucléation antéro-médiale du scaphoïde lors d'une fracture luxation trans stylo rétrolunaire.
Patient âgé de 45 ans, droitier, enseignant de profession, s'est présenté pour des œdème, douleur et impotence fonctionnelle du poignet droit suite à une chute dans les escaliers. L'examen clinique retrouve un poignet empâté, douloureux avec palpation d'une masse latéro-médiane. La radiographie a objectivé une fracture-luxation trans-stylo-rétrolunaire du carpe avec énucléation antéro-latérale du scaphoïde située à 2 cm de l’interligne radio-carpien. Le traitement chirurgical a été d'emblée indiqué où il a été procédé un abord antérieur, réduction de la luxation rétrolunaire, réintégration du scaphoïde dans sa loge, réparation du ligament scapholunire suivie d'un double brochage: scapholunaire et trans styloidien. une contention complémentaire par un orthèse du poignet a été maintenue pendant 4 semaines suivie de quelques séance de rééducation fonctionnelle. Après 6 mois d'évolution, les résultats entaient satisfaisants avec un poignet indolore et des secteurs de mobilité fonctionnellement bien valables: extension à 0°, flexion à 90°, les inclinaisons à 20° chacune, une pronation correcte mais une supination limitée à 25°. La force de préhension était comparable au côté controlatéral et le déroulement des chaines digitales était correct. Le patient a repris ses activités professionnelles au 3ème mois d'évolution. Les luxations périlunaires du carpe sont rares et constituent 5 à 10 % des lésions traumatiques du poignet. L'énucléation d'un des os du carpe lors de ces lésions est rare, celle du scaphoïde est exceptionnelle. Il s’agit d’un type de lésion très rare. de La littérature n’en compte que huit cas rapportés et dont le diagnostic et le traitement après le traumatisme furent rapides pour les uns et de découverte et de prise en charge tardives pour d’autres. Les patients sont principalement des hommes jeunes et victimes d’un accident à haute énergie. Le traitement ne fait pas l’unanimité. L'idéal est la réduction chirurgicale, l’ostéosynthèse des lésions osseuses et la réparation des lésions ligamentaires. la nécrose de l'os énucléé et l'instabilité du carpe sont les complications les plus fréquentes les énucléations des os du carpe lors des fracture luxation périlunarienne restent exceptionnelles. Elles nécessitent une prise en charge urgente et adéquate pour un résultat fonctionnel optimal.
Mounira BOUKREDERA (Constantine, Algérie), Mohamed KHENFRI, Assya BENHABILES
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#32581 - P15 Usure précoce du Poly-Ethylène dans les arthroplasties trapézo-métacarpiennes : étude d'un cas.
P15 Usure précoce du Poly-Ethylène dans les arthroplasties trapézo-métacarpiennes : étude d'un cas.
L’évolution des modèles prophétiques trapézo-métacarpiens dans le traitement de la rhizarthrose sévère a permis, depuis l’apparition de la double mobilité, de réduire le risque de luxation.
Le recul sur l’usage de ces prothèses amène les chirurgiens à élargir leurs indications et à proposer l’arthroplastie trapézo-métacarpienne à une population de plus en plus jeune et donc de plus en plus active.
Nous présentons ici un cas de reprise chirurgicale pour usure du Poly-Ethylène chez un mécanicien moto de 53 ans.
Ce patient a bénéficié d’une prothèse trapézo-métacarpienne double-mobilité droite en 2018 et gauche en 2021 (col moyen angulé, cupule sphérique). Les suites ont été simples avec reprise du travail à 2 mois de l’intervention pour le côté droit et à 6 semaines pour le côté gauche.
En 2022, le patient se présentait pour récidive de douleurs localisées sur la trapézo-métacarpienne avec perte de force et ténosynovite de De Quervain du côté droit, à 4 ans de la pose de son implant. Le bilan radiographique ne retrouvait pas de signe de déscellement prothétique.
Devant la persistance des symptômes malgré une prise en charge non chirurgicale première de la ténosynovite de De Quervain, un traitement chirurgical était proposé au patient. La reprise chirurgicale a mis en évidence une usure précoce du Poly-Ethylène qui était perforé par la tête de l’implant. Par ailleurs on retrouvait une zone d’ostéolyse au contact de la cupule sans descellement associé.
Le col moyen angulé a été remplacé par un col court angulé afin de réduire les contraintes biomécaniques tout en conservant un effet « piston » correct. Le premier compartiment des extenseurs a lui été complètement ouvert.
A 2 mois de l’intervention le patient avait retrouvé ses forces initiales et repris son métier de mécanicien. Ce cas clinique d’usure du Poly-Ethylène est le seul cas décrit dans la littérature. Les séries actuelles d’implants à double mobilité ont des reculs maximaux de 6 ans.
L’usure précoce de polyéthylène à 4 ans de la pose décrite ici doit alerter sur l’importance de la surveillance de ces prothèses posées à des travailleurs manuels. A la lumière de ce cas clinique, il ne faut pas hésiter à évoquer l’hypothèse diagnostique de rupture du Poly-Ethylène en cas de douleur récidivante à distance d’une pose de prothèse totale trapézo-métacarpienne à double mobilité, surtout chez le travailleur manuel.
Marie-Anne POUMELLEC (Nice), Nicolas DREANT
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#32583 - P16 Présentation clinique atypique d'un kyste épidermoide intra-osseux sous-unguéal du pouce.
P16 Présentation clinique atypique d'un kyste épidermoide intra-osseux sous-unguéal du pouce.
Intraosseous epidermoid inclusion cysts are rare. Their low prevalence makes them sometimes difficult to diagnose. Since there are only limited case reports of this pathology we hereby present a new case of an intraosseous epidermoid cyst that presented as a pathological fracture and was preoperatively mistakenly diagnosed as an enchondroma.
A 47-year old, right handed, male patient presented to the emergency department with a fracture of the distal phalanx of the right thumb after falling with his bike. Initially the fracture was managed with a splint and after 5 weeks he presented to us with a swollen interphalyngeal (IP) joint as well as reduced mobility of the IP joint and slight clubbing of the nail. There was no history of known previous trauma or symptoms. X-rays both at the time of trauma as during follow-up showed a pathological fracture of the distal phalanx with a cystic lesion located in the phalanx. Additionally a cone-beam CT was performed, with the preferential diagnosis of an enchondroma. The lesion was explored and in contrast to the expected preoperative diagnosis (enchondroma), a cystic lesion was found with the aspect of an epidermoid inclusion cyst. The lesion was curretaged and grafted with freeze dried bone powder. Post-operative rehabilitation went uneventful with adequate wound healing. Radiographs at 6 months postoperatively showed complete incorporation of the bone graft and consolidation of the pathological fracture. Patient regained function of the finger with no pain. Epidermoid inclusion cysts are rare and often mistaken for other cystic lesions of the bone. Our patient is to our knowledge one of the first cases reported in literature that presented with a pathological fracture of the affected phalanx without any pre-existing symptoms. There is a range of differential diagnosis and all can have the same radiographic characteristics, which makes preoperative differential diagnosis difficult. When there is no clear diagnosis on radiographs or (cone-beam) CT, Magnetic Resonance Imaging (MRI) could be useful. Our patient was treated with curettage and bone grafting. Whether bone grafting is necessary is still a matter of debate. This case of an atypical presentation of an intraosseous epidermoid cyst that was preoperatively mistakenly diagnosed as an enchondroma reveals the need for more research and knowledge about this pathology. When in doubt about the definitive diagnosis, MRI imaging could be helpful. Excision of the lesion with or without bone grafting remains the cornerstone of treatment with good clinical and radiological results.
Mathieu DEJONGHE (Gent, Belgique), Tomas PAQUET, Michiel CROMHEECKE, De Keyzer PIETER-BASTIAAN, Jean GOUBAU
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#32596 - P17 Syndrome de Fenton avec énucléation extra carpienne de la tête du capitatum. A propos d’un cas.
P17 Syndrome de Fenton avec énucléation extra carpienne de la tête du capitatum. A propos d’un cas.
Le syndrome de fenton ou fracture scapho-capitale est une lésion rare, survenant lors de traumatisme du poignet de haute énergie. Elle est presque toujours associée à d'autres lésions du carpe. Nous décrivons une observation originale dont la lésion est associée à une luxation du carpe et une énucléation extra carpienne de la tête du capitatum. Association lésionnelle exceptionnelle, témoignant d'une atteinte complexe
patient de 26 ans droitier, se présente pour une impotence fonctionnelle, douleur et œdème du poignet droit. la radiographie de face a revelé une désorganisation des deux rangées, une fracture trans tuberositaire du scaphoïde et une fracture avec de substance du capitatum. La radiographie de profil, a revelé une luxation retro lunaire avec la présence d’un fragment osseux dorsale en regard du 3ème métacarpien correspondant à la tête du capitatum énuclée.
Le traitement a été chirurgical, par voie d'abord antérieure. La réduction n’était possible qu’après récupération de la tête du capitatum par contre incision dorsale en regard du 3ème métacarpien et sa reposition sous le lunatum suivie d'un brochage ascendant du scaphoïde et brochage luno-triquétral, et une immobilistion dans gant plâtré pendant 08 semaines. La reprise du travail a eu lieu au 6éme mois après le traumatisme. Neuf mois après : le poignet est indolore, la force est légèrement diminuée par rapport à la main gauche, les mobilités du poignet sont: extension à 70°; flexion à 50°, inclinaison radiale à 10°, inclinaison cubitale à 10°; pronosupination à 0-180°. Le malade a été satisfait du résultat. Le syndrome de Fenton est rare, souvent associé à une luxation péri lunaire ou fracture de voisinage. Classiquement le traitement consiste en une reposition du pôle capital proximal et embrochage. Dans notre cas, elle est associée à une énucléation extra carpienne de la tête du capitatum, une luxation retro lunaire et une fracture complexe du scaphoïde dont l'éthiopathogénie ne semble pas être superposable aux cas habituels. La complexité de la lésion avec énucléation de la tête du capitatum, témoignent de la l’importance du traumatisme et suppose que lors de la traversée de la ligne de Wagner et après avoir franchi le scaphoïde et le capitatum, une énergie résiduelle du traumatisme a été transmise en dorsal provocant l’énucléation de la tête du capitatum derrière le 3ème métacarpien. Le syndrome de Fenton est une lésion rare. Les énucléations extra carpienne de fragments osseux assombrirent le diagnostic et parfois le pronostic. Le traitement est exclusivement chirurgical.
Mounira BOUKREDERA (Constantine, Algérie), Mohamed KHENFRI, Assya BENHABILES
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#32635 - P18 Hamartome angio-eccrine du doigt : une tumeur rare.
P18 Hamartome angio-eccrine du doigt : une tumeur rare.
Les hamartomes angio-eccrines sont des tumeurs rares décrites pour la première fois en 1993. Il en existe de 2 types : congénital ou post traumatique. Nous nous intéressons ici à la forme post traumatique souvent méconnue et dont le diagnostic est difficile à faire dans le contexte entrainant un retard diagnostique chez les patients.
Nous présentons un cas ici d’hamartome angio-eccrine du doigt.
La patiente âgée de 42 a été victime il y a 2 ans d’une plaie par couteau en zone 1 pulpaire de D4 de la main gauche compliquée d’ostéite nécessitant une reprise chirurgicale avec antibiothérapie adaptée.
Elle présentait dans les suites une douleur intense de tout le doigt pour laquelle une scintigraphie a été réalisée et a écarté le diagnostic de syndrome douloureux régional complexe.
Elle a bénéficié d’une consultation en centre anti-douleur qui a réalisé une prise en charge par laroxyl, versatis et patch de Qutenza sans efficacité sur ses douleurs.
Cliniquement la douleur est retrouvée sur le bord ulnaire de D4 avec un signe de Love. Le test du garrot est positif. Cette symptomatologie nous fait suspecter une tumeur glomique devant la clinique mais peu probable compte tenu de l’histoire de la maladie.
L’IRM injectée réalisée retrouve les composantes d’une tumeur glomique mal limitée dans un terrain fibrotique mais au vu de l’histoire de la patiente fait également évoquer un kyste épidermique.
Devant la symptomatologie de la patiente une prise en charge chirurgicale est proposée. La dissection retrouve au sein d’une fibrose locale, une tumeur d’allure vasculaire mal limitée qui est retirée jusqu’à obtenir un environnement cellulo-adipeux sain.
Les suites opératoires ont été simples avec disparition totale des douleurs.
L’anatomopathologie retrouve un hamartome angio-eccrine. Uniquement 2 cas d’hamartomes post traumatiques sont décrits dans la littérature (après radiothérapie et après traumatisme des membres inférieurs) et aucun n’est retrouvé concernant la main. La clinique est mal définie avec très peu de signes spécifiques. On retrouve comme constante l’absence d’hyperhidrose malgré la composante eccrine. Présentée comme des lésions nodulaires violacées cutanées, nous n’avons pas retrouvé cette composante chez cette patiente.
Cette lésion est caractérisée par la présence de glandes sudorales eccrines. Ce diagnostic rare d’hamartome angio-eccrine est à évoquer chez des patients douloureux chroniques en post traumatique associée à une clinique non compatible avec des douleurs neuropathiques typiques.
Marie-Anne POUMELLEC (Nice), Nicolas DREANT
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#32648 - P19 Targeted partial arthroscopic trapeziectomy and distraction (TPATD): surgical technique.
P19 Targeted partial arthroscopic trapeziectomy and distraction (TPATD): surgical technique.
Basal joint osteoarthritis is a real public health problem, yet there is no consensus on its treatment. Although total trapeziectomy, as well as arthroplasty, provides long-lasting efficacy, it does not seem to be adapted to a young population with complications that are often very difficult to manage. In the era of minimally invasive surgery, there is a real interest in finding conservative therapeutic alternatives for young subjects that allow them to “pass a painful milestone” and thus postpone the least conservative interventions. This poster details the surgical technique of an arthroscopic and conservative technique: The Targeted Partial Arthroscopic Trapeziectomy and Distraction (TPATD) based on two points: targeted resection of painful arthritic lesions and distraction of the joint to restore ligament tension and hopefully regrow fibrocartilage on resected lesions. We provide our surgical technique as well as many tips to facilitate trapeziometacarpal arthroscopy in general.
Trapeziometacarpal osteoarthritis has both ligamentous and articular components. We believe that distraction and strict immobilization with two pins can create a “relative” stiffness and allow, after the ligamentous structures have healed, healing in the tension position. In the field of analogy with trapeziometacarpal arthrodesis, this almost inevitable but relative postoperative stiffness does not seem to be a source of functional discomfort. We do not believe that TPATD allows the arthrosic phenomenon to be radically resolved, but it does allow conventional non-conservative techniques to be postponed as long as possible and to “pass a painful milestone.” It is, therefore, suitable for a young population that does not wish to undergo invasive procedures, although it can be used in an older population. In the literature, simple debridement and synovectomy seem to report a significant improvement in pain, functional scores and pinch strength (10), and we believe that ligament re-tensioning will allow these results to be sustained for longer.
It should be noted that at 6 months, the radiographs may appear surprisingly uncorrelated with the patient’s clinical condition.
The preservation of the trapezium height, especially by targeted resection of arthritic areas, is, in our opinion, an argument in favor of a conservative approach rather than a hemitrapeziectomy, excising the entire articular surface (3). However, this is a technically demanding surgery, particularly because of the narrow and difficult-to-see intra-articular space.
Jean-Baptiste DE VILLENEUVE BARGEMON (Marseille), Dubian RÉMY, Emile DOBELLE, Michel LEVADOUX
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#32655 - P20 Luxation palmaire du scaphoïde associée à une fracture de la base du 1er métacarpien : un case report.
P20 Luxation palmaire du scaphoïde associée à une fracture de la base du 1er métacarpien : un case report.
La luxation isolée du scaphoïde est une entité lésionnelle rare causée par un traumatisme à haute énergie dont les mécanismes lésionnels biomécaniques restent méconnus.
Cette luxation entraine d’abord une rupture des complexes stabilisateurs ligamentaires proximaux du scaphoïde (ligaments scapho-lunaire (SL), radio-scapho-lunaire puis radio-lunaire long) puis des ligaments stabilisateurs distaux (ligaments scapho-trapézien et radio-scapho-capitate). La sévérité du traumatisme dépend du nombre de ligaments lésés.
Ces luxations peuvent être radiale, palmo-radiale, palmaire, palmo-ulnaire, ou dorsale.
Nous décrivons ici le cas d’une luxation palmaire du scaphoïde.
Ce patient de 45 ans a été victime d’un traumatisme à moto à moyenne cinétique. Son examen clinique initial retrouvait une impotence fonctionnelle du poignet sans signe de compression neuro-vasculaire. Le bilan radiographique mettait en évidence une luxation du scaphoïde palmaire pure associée à une fracture de la base du 1er métacarpe (M1).
Une réduction première a été réalisée par manœuvres externes avant de pouvoir réaliser la prise en charge chirurgicale. Une voie d’abord dorsale par voie 3-4 a été réalisée. Le ligament scapho-lunaire était désinséré sur son versant scaphoïdien nécessitant une réinsertion ligamentaire par ancre, renforcée par un Fiber-Tape positionné avec 2 ancres supplémentaires.
Cette réinsertion est ensuite protégée par un brochage scapho-lunaire et scapho-capitate. Une broche luno-radiale est rajoutée empêchant la déviation ulnaire de la première rangée du carpe. Dans le même temps, l’ostéosynthèse de M1 est réalisée par plaque. Après ablation des broches à 6 semaines, le bilan d’imagerie ne retrouvait pas de diastasis SL. Les radiographies dynamiques notamment en inclinaison radiale et hyperextension du poignet ne retrouvaient pas d’instabilité du pôle proximal du scaphoïde. Les amplitudes à 3 mois étaient réduites avec 10° de flexion palmaire, 30° d’extension, 10° d’une inclinaison ulnaire et 20° d’inclinaison radiale. La prono-supination était complète. La force de préhension était nettement limitée avec 2Kg contre 45Kg du côté controlatéral. Les dernières revues de littérature publiées sur le sujet évoquent un mécanisme en hyperextension du poignet associé à une rotation pour les luxations palmaires, chez une population majoritairement masculine avec une prédominance des luxations palmaires par rapport aux luxations dorsales.
Les prises en charge de ces lésions sont toujours chirurgicales afin de permettre la réinsertion du ligament SL associée à un renfort par ligamentoplastie compte tenu de l’atteinte constante des ligaments extrinsèques. Les luxations isolées du scaphoïde sont des cas beaucoup plus rares que les luxations péri-lunaires du carpe mais leur prise en charge est similaire.
Marie MARTEL (Nice), Olivier CAMUZARD, Thierry BALAGUER, Henry REMY, Marie-Anne POUMELLEC, Romain CECCARELLI
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#32656 - P21 Fracture coronale de l’hamatum associée à une luxation centrale hamatométacarpienne et une fracture comminutive de la base du 4 éme métacarpien à propos d’un cas.
P21 Fracture coronale de l’hamatum associée à une luxation centrale hamatométacarpienne et une fracture comminutive de la base du 4 éme métacarpien à propos d’un cas.
Les fractures luxations hamatométacarpiennes sont rares, passent souvent inaperçues.
Nous rapportons le cas d’une fracture coronale de l’hamatum et une luxation centrale hamatométacarpienne associée à une fracture comminutive de la base du 4 éme métacarpien
Patient âgé de 41ans sans antécèdents,tabagique consulte pour un traumatisme fermé de sa main gauche membre dominant suite à une chute d'escalier poing fermé occasionnant une déformation douloureuse avec limitation de la flexion des doigts et un hématome dorsoulnaire de sa main.
Sur les radiographies initiales le diagnostic est passé inaperçu.Le patient a été immobilisé par une attelle et revu à J9 ou un scanner avec reconstruction en 3dimensions a été réalisé devant la persistance de la déformation et la limitation de la flexion des doigts, objectivant une fracture coronale de l’hamatum,une luxation centrale carpo-métacarpienne et une fracture comminutive de la base du 4eme métacarpien.Le patient a été opéré àJ9 bénéficiant d’une réduction de la luxation carpo-métacarpienne ,un vissage de l’hamatum et une suture du ligament carpo-métacarpien.Vu la stabilité de la reduction après testing et l'ostéosynthèse de l’hamatum nous n’avons pas opter pour un brochage complémentaire.Une immobilisation par une orthèse thermoformée a été préconisée pendant 6semaines et une kinesitherapie. A J10 post opératoire la main est un peu œdématié limitant la flexion complète des doigts.
au control radiographique :pas de luxation ni subluxation.
A 6semaines post opératoire: évolution clinique favorable: pas de douleur, la mobilité des doigts est complète, pas de déficit sensitif.
au control radiographique :consolidation totale de l’hamatum, pas de luxation ni subluxation, pas de signes d’arthrose carpo-métacarpienne.
Reprise des activités professionnelles à 2mois. Les fractures coronales de l’hamatum et la luxation centrale carpo-métacarpienne associées à une fracture de la base du 4éme métacarpien sont peu fréquentes, de rares cas similaires ont été rapportés dans la littérature ,c'est une fracture très instable nécessitant une fixation chirurgicale pour éviter le déplacement secondaire.
le diagnostic initial passe souvent inaperçu et le scanner constitue l’examen clef du diagnostic. Le but du traitement est de rétablir une bonne congruence articulaire afin d’éviter les complications arthrosiques et les séquelles douloureuses.
Le scanner avec reconstruction en 3 dimensions constitue la clef du diagnostic.
Il s’agit d’un cas clinique qui ne permet pas de généraliser l’attitude thérapeutique aux situations similaires mais dans notre cas nous n’avons pas eu besoin de stabilisation métacarpienne complémentaire en dehors de la réduction de la luxation carpo-métacarpienne par manœuvres externes et le vissage de l’hamatum.
Meriem BELHOUCHET (Lorient), Alexandre BOCENO, Karim MESSEDI, Damien POTAGE, Azzedine CHAKER, Frederique TURLIN
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#32657 - P22 Un syndrome du marteau hypothénarien inhabituel ? Étude de cas et revue de la littérature.
P22 Un syndrome du marteau hypothénarien inhabituel ? Étude de cas et revue de la littérature.
Le syndrome du marteau hypothénarien est une pathologie vasculaire rarissime qui découle d’un faux anévrisme de l’artère ulnaire au niveau de la main. Les conséquences sont variables allant d’une simple douleur à une nécrose digitale. La théorie microtraumatique est la plus probable et la cause professionnelle est souvent retrouvée.
A travers ce cas atypique et en revoyant la littérature nous allons proposer un schéma de prise en charge diagnostique et thérapeutique.
Un homme de 38 ans, consulte pour des douleurs au niveau du bord ulnaire de la main gauche. Il s’agit d’un électricien, gaucher effectuant un travail manuel lourd. L’examen retrouve une légère tuméfaction de la face antéro-médiale du poignet douloureuse faisant suspecter un kyste synoviale . L’examen neurologique était strictement normal. La radiographie ne montrait pas de lésion osseuse. L’écho-Doppler retrouvait des parois nettement épaissies de l’artère ulnaire avec un aspect de thrombose partielle. Angiographie du membre supérieur a montré un aspect dilaté et tortueux de la portion distale de l’artère ulnaire cadrant avec un faux anévrisme. Le patient a été opéré. Un faux anévrisme de l’artère ulnaire a été retrouvé au niveau de la partie proximale de la loge de Guyon. Il a été procédé à l’exérèse simple avec une suture termino terminale. L’évolution clinique post-opératoire fut favorable. Le syndrome du marteau hypothenarien correspond à un anévrisme de l’artère ulnaire au niveau de la loge du Guyon.
Les microtraumatismes à répétition compriment l’artère ulnaire contre l’hamulus de l’hamatum induisant une désorganisation structurale vasculaire.
Dans notre cas, le faux anévrisme siégeait en amont de la loge de Guyon, cela concorde avec le site des percussions effectuées au niveau du poignet lors de l’activité professionnelle.
En cas de thrombose, les emboles migrent à travers l’arcade palmaire superficielle dans 66 à 96% et peuvent causer des nécroses digitales.
L’echo-doppler est l’examen de première intention en cas de suspicion clinique et l’angioscanner reste le Gold Standard à visée diagnostique et thérapeutique.
Le schéma thérapeutique reste débattu. Le traitement médical est souvent inefficace. Plusieurs options chirurgicales sont décrites et le choix entre la revascularisation endovasculaire , la résection de l’anévrisme et pontage ou suture directe dépend essentiellement du tableau clinique, de l’étendue de la lésion et des caractéristiques du lit vasculaire. Le syndrome du marteau hypothénarien reste une pathologie méconnue. Une prise en charge diagnostique et thérapeutique adéquate permet d’éviter des préjudices fonctionnels majeurs chez une population dont le travail est essentiellement manuel.
Firas BELATRA (Berck-sur-Mer), Valéri MOLIN, Emanuel DAVID, Christophe OBRY
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#32667 - P24 Nerf interosseux postérieur : Double crush syndrom ? - A propos d'un cas.
P24 Nerf interosseux postérieur : Double crush syndrom ? - A propos d'un cas.
La compression du nerf interosseux postérieur est un syndrome rare et souvent méconnu. Son diagnostic est souvent fait à un stade tardif paralytique devant le tableau clinique caractéristique constitué par un déficit de l’extension des doigts associé à une extension du poignet en inclinaison radiale.
Cette compression peut être d’origine tumorale, traumatique, iatrogène mais surtout idiopathique causée par les structures musculo-aponévrotiques adjacentes.
Nous rapportons le cas d’une femme âgée de 70 ans, sans antécédents, qui s’est présentée à notre consultation pour des douleurs de la face postéro-latérale du tier supérieur de l’avant-bras gauche avec paralysie de l’extension des articulations métacarpo-phalangiennes des doigts long et du pouce.
Le diagnostic de compression du nerf interosseux postérieur par une masse tumorale est posé devant le tableau clinique évident et devant des examens complémentaires qui étaient en faveur.
La patiente a été opérée et on a opté pour un abord postéro-latéral entre les muscles Brachioradial et Long extenseur radial du carpe au niveau du tier supérieur de l’avant-bras. Les constatations per-opératoires révélaient l’existence de deux sites de compression le premier en regard de la tumeur par l’effet de masse exercé et le deuxième bien plus prononcé sous l’arcade de Fröhse.
L’étude anatomo-pathologique a confirmé le diagnostic de lipome sous périosté sans signes de malignité. Bien que l’étiologie de la compression du nerf interosseux postérieur dans notre cas clinique était évidente en préopératoire représentée par le lipome périosté du col du Radius, Celle-ci s’est avérée être double, tumorale et musculo-aponévrotique.
Aucune référence dans la littérature n’a été retrouvée vis-à-vis de ce type de lésion.
Le traitement de la compression du nerf interosseux postérieur est chirurgical par excellence quelque soit l’étiologie et ce n’est que la précocité de cette chirurgie qui serait garante d’une bonne récupération avec un bon résultat fonctionnel. Il faut toujours penser à la compression du nerf interosseux postérieur devant toute faiblesse de l’extension des métacarpo-phalangiennes avec des douleurs de la face postérieure du tier supérieur de l’avant-bras.
Quelque soit l’étiologie, seul un traitement chirurgical précoce est garant d’une bonne récupération.
Wael SAMMOUD (Tunis, Tunisie), Lilya SELLAMI, Chiraz MEJRI, Nouha BABA
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#32669 - P25 Les résultats d’utilisation des sangsues médicinales pour le traitement de congestion veineuse après réimplantations des doigts – expérience personnelle.
P25 Les résultats d’utilisation des sangsues médicinales pour le traitement de congestion veineuse après réimplantations des doigts – expérience personnelle.
La présence dans la salive de sangsues médicinales de plus de 20 substances actives à effet analgésique, anticoagulant, inhibiteur plaquettaire, régulateur de la thrombine et antimicrobien, les rendent utilisables avec succès pour le traitement de congestion veineuse, tant dans le cas de réimplantations et de revascularisations que de transferts microchirurgicaux libres. En chirurgie plastique « contemporaine », Guy Foucher, dès 1980, soulage la congestion veineuse lors de replantations digitales à l'aide de sangsues.
Sur les 24 cas étudiés, dans 10 cas où l'amputation était au niveau de la première phalange/F1, une anastomose artérielle et veineuse a été réalisée dans 8 cas et dans les 2 autres seulement une anastomose artérielle. Dans 8 autres cas, le niveau d'amputation était à F2. Dans trois de ces cas, l'anastomose veineuse a échoué, de sort que l'hirudothérapie a été utilisée immédiatement après l'opération. Les amputations distales (4 cas) ont bénéficié de la technique H. Rose et de l'utilisation de sangsues. Nous rapportons les résultats d'une étude réalisée sur un groupe de 24 cas avec amputations des pouces et des doigts longs dans laquelle l'hirudothérapie a été utilisée avec succès pour le traitement de la congestion veineuse après réimplantation. Nous avons étudié le moment d’emplacement des sangsues, la fréquence quotidienne de leur utilisation, la durée du traitement, le nombre de sangsues utilisées dans chaque cas, les complications, l'utilisation de traitements concomitants et les résultats immédiats et à distance. La survie des segments replantés a été 100 %. La transfusion sanguine n'était indiquée dans aucun cas et aucun cas d'intolérance aux sangsues ou de réactions psychologiques ou émotionnelles n'a été enregistré lors de leur application. L’ hirudothérapie a été maintenue jusqu'à la disparition de la congestion veineuse et l'absence de ses signes. Les sécrétions prélevées sur les sites des sangsues étaient négatives pour Aeromonas hydrophila. L’hirudothérapie réduit la congestion veineuse pas seulement par un drainage actif du sang des tissus réimplantés, mais également par un saignement passif qui se poursuit au niveau de la plaie après détachement de la sangsue. Des saignements prolongés à plus de 6 heures ont été observés aussi dans les cas que nous avons suivis. La technique d'application des sangsues médicinales ne peut être définie comme une méthode alternative mais plutôt complémentaire. Il est avantageux qu'il soit pas cher, relativement facile à appliquer, étant très efficace.
Fotea MADALINA-CRISTINA (Iasi, Roumanie), Dorin SUMANARU, Stefana LUCA, Mihaela PERTEA
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#32670 - P26 « Reposition-flap » - une technique chirurgicale avec des bons résultats en cas d’avulsion du pouce.
P26 « Reposition-flap » - une technique chirurgicale avec des bons résultats en cas d’avulsion du pouce.
La replantation microchirurgicale reste le « gold-standard » pour la reconstruction du pouce. Les possibilités techniques, non microchirurgicales, décrites jusqu'à présent visent à créer un néo-pouce de longueur adéquate, stable, opposable, sensible, et surtout esthétiquement agréable. L'avulsion de la phalange distale et l'absence de clou vont déterminer un déficit fonctionnel et un aspect inesthétique. Lorsque la replantation n'est pas possible la technique du « reposition flap » peut être utilisée.
Nous avons étudié un groupe de 36 patients ayant subi une amputation distale du pouce. Chez les patients amputés en zone II selon Tamai, avec préservation de l’articulation interphalangienne, le pouce a été reconstruit par « reposition flap » avec un lambeau d’O’Brien dans 15 cas et pour les 21 cas restants où l'amputation était au niveau de l'articulation interphalangienne, nous avons utilisé la même technique avec le lambeau neurovasculaire hétérodigital de Littler prélevé au bord ulnaire du majeur dans 13 cas ou bord radial de l'annulaire dans 8 cas. Dans tous le cas les résultats étaient favorables, sans ischémie ou nécrose du lambeau. Dans un des cas où le lambeau neurovasculaire hétérodigital de Littler a été utilisé, nous avons utilisé des sangsues biologiques pendant 3 jours. Les résultats ont été évalués d'un point de vue fonctionnel (score de Kapandji), de la sensibilité (discrimination à 2 points, test de Semmes-Weinstein), mais aussi esthétique (satisfaction des patients). La morbidité du site donneur, l'intolérance au froid, la présence de dystrophie des ongles et la résorption osseuse ont également été évaluées. Le score d'incapacité du bras, de l'épaule et de la main (score DASH) a été évalué pour chaque patient. Le « reposition flap » a été décrit pour la première fois par Mantero en 1975 comme une technique à 2 temps utilisant un lambeau croisé à cette époque. En 1992, Foucher a été le premier à modifier cette technique pour réaliser une intervention « tout en une fois ». Pour prévenir l'ongle en griffe lors de l'utilisation des techniques de lambeau de repositionnement, nous pensons que la qualité et la vascularisation du lambeau destiné à revasculariser le fragment replanté sont d'une importance capitale. Bien que diverses techniques chirurgicales et microchirurgicales pour la reconstruction du pouce soient décrites, lors du choix de la technique à utiliser, nous devons d'abord considérer les souhaits du patient. Un patient bien informé pourra prendre, avec le chirurgien, la meilleure décision concernant l'option de reconstruction.
Stefana LUCA (Iasi, Roumanie), Madalina Cristina FOTEA, Dorin SUMANARU, Mihaela PERTEA
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#32674 - P27 Flexor digitorum profundus tendon infiltration by post-traumatic hemangioma. A pediatric case.
P27 Flexor digitorum profundus tendon infiltration by post-traumatic hemangioma. A pediatric case.
Acute blunt trauma to the hand may cause pseudoaneurysm, avulsion fracture or superficial and deep flexor tendon tear. In rare cases, partial rupture of the common digital nerve, arteriovenous fistula, and heterotopic ossification of the finger etc.
Pediatric cases of post-traumatic hemangioma of the palm are rare .Our case report discusses the diagnosis and treatment of a teenager with post-traumatic hemangioma infiltrating the flexor-digitorum-profundus(FDP) tendon of the index finger. Pathologic examination revealed a lobular capillary hemangioma known as pyogenic granuloma(PG).
Pubmed and googlscholar were searched for articles related to our case. However, 20 results yielded, yet only 4 corresponded to our case reviewing them added 3 more cases. On clinical examination she presented a painful mass on the palmar surface with 10° flexion deficit in the DIP joint. The bulky mass was mobile and followed the movements of the index finger. Radiologic evaluation found no calcification.Ultrasound imaging revealed disorganization of the tendinous fibers of FDP of the index finger, but no tear.
Surgical exploration revealed a spindle-shaped tumor originating from the FDP tendon, with maximum transverse diameter of 5 cm, deteriorating tendon quality but without interrupting continuity requiring tendon graft. There were no signs of previous partial tendon tear, with no remnant tendon fibers around the tumor.
To the best of our knowledge, this is the first case report of a child sustaining blunt trauma to the hand resulting in reactive hemangioma infiltrating the tendon. Wide range of diagnoses and the mechanism of injury should be taken into consideration when assessing hand trauma cases.
Partial tendon lesions and triggering effects after blunt hand trauma are common in adults while less frequent in children. Only two pediatric cases have been reported.
Clinical evaluation and imaging may sometimes be equivocal, surgical exploration may show more conclusive results.
Our case report is a part of pyogenic granuloma which is a benign vascular tumor with a rare presentation in the hand. Usually, PG tend to affect the head and neck regions. Even though rare, close trauma of the palm in children may cause tendinous lesions requiring surgical exploration and eventual treatment. This is the first case of a hemangioma reactive tissue formation affecting tendon quality which required ligament reconstruction. We hope to raise awareness and clarity of this symptomatic underdiagnosed but rare problem in hand surgery patients among clinicians in its diagnosis and management
Ahmad RAEI (Luxembourg, Luxembourg), Georgia ANTONIOU, Antonia GKOTSI, Nicolas DE SAINT AUBAIN, Wissam EL-KAZZI
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#32679 - P28 Tumeur à cellules granuleuses de la main, un diagnostic rare: présentation clinique, imagerie et traitement.
P28 Tumeur à cellules granuleuses de la main, un diagnostic rare: présentation clinique, imagerie et traitement.
Granular cell tumours (Abrikossoff tumour) are extremely rare tumours of neuroectodermal origin mostly occurring in the mouth, skin and subcutaneous tissue. There are only a few reports of this tumour occurring in the hand with most reports showing an involvement of one of the digital nerves. Our case is one of the few that showed no clear (microscopic) connection to a peripheral nerve.
A 19-year old, right-handed, female student presented to our hand clinic with a swelling at the radio-dorsal side of the base of the proximal phalanx of the index finger. She experienced the first symptoms 2 years ago, at first only swelling but with progression of the swelling also pain. Echography showed an non-cystic, atypical lesion and the X-ray was normal while MRI could identify a nodular solid tissue lesion. Further differential diagnosis was not possible based on the imaging and therefore after multidisciplinary council the lesion was excised completely for biopsy. The postoperative diagnosis was that of an extremely rare granular cell tumour (Abrikossoff tumour). Postoperative rehabilitation went uneventful and full function of the hand and finger was regained within 2 weeks. Further follow-up will be necessary to screen for recurrence of the lesion. There is currently sufficient evidence to state that granular cell tumours derive from neural tissue. It is however not always clear if there is direct involvement of a peripheral nerve as is the case in this reported patient. Pain in the lesion supports the theory of neural involvement. The numerous very small nerve fibres in the fingers might explain why it is sometimes difficult to evaluate a clear connection with nerve tissue. With the small but possible potential (<2%) for malignant evolvement it is important to provide the patient with close follow-up but currently there are no clinical or radiological guidelines on the frequency of it. Wide and completely resection remains the cornerstone of treatment however localisation can make this particularly difficult as was the case in this patient with involvement of the sagittal bands of the extensors at the proximal interphalangeal joint. This case report aims to contribute to the current knowledge about granular cell tumours. It clarifies that there might not always be a clear neural involvement of the lesion in a finger and shows that due to the complex anatomy a radical excision might be difficult. Close follow-up is necessary.
Mathieu DEJONGHE (Gent, Belgique), Tomas PAQUET, De Keyzer PIETER-BASTIAAN, Michiel CROMHEECKE, Jean GOUBAU
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#32683 - P29 Ostéome ostéoïde à la main : présentation de deux cas.
P29 Ostéome ostéoïde à la main : présentation de deux cas.
L'ostéome ostéoïde est une tumeur osseuse bénigne, généralement solitaire, qui représente 10 à 14 % de toutes les tumeurs bénignes et 2 à 3 % de toutes les tumeurs osseuses primitives. Le pic d'incidence est noté au cours de la deuxième décennie de la vie. 10 % des ostéomes ostéoïdes impliquent la main. La classification des ostéomes ostéoïdes dépend de sa localisation : intra-cortical, sous-périosté, endostéale et médullaires. Le type le plus courant est représenté par les lésions intra-corticales (75 %).
Nous rapportons 2 cas d’ostéome ostéoïde de phalange chez l’adulte.
1er Cas : Homme de 29 ans qui en 2020 présente une tuméfaction douloureuse de la phalange unguéale du 4e doigt main gauche chez un droitier. L’imagerie démontre une lacune osseuse de la phalangette évoquant une infection. 2 interventions à 7 mois d’écart n’avaient pas résolu l’affection. Des symptômes douloureux, associé à un empâtement du doigt persistaient. Diagnostic d’ostéome ostéoïde est évoqué. Une 3ème intervention à 1 an a consisté à l’évidement radicale de la lésion osseuse.
2e Cas : Femme de 23 ans, droitière qui présente une tuméfaction persistante et douloureuse de l’IPP du 2ème doigt gauche. Les examens radiographiques évoquent le diagnostic d’ostéome ostéoïde de la phalange proximale. L’intervention révèle une lésion lytique juxta-corticale diaphysaire phalangienne qui a bénéficié d’une résection en-bloc. L’examen histologique confirme le diagnostic d’ostéome ostéoïde. Confirmation histologique d'ostéome ostéoïde s'est avérée positive après la 3e intervention pour le cas N°1 et l'intervention initiale pour le cas N°2La disparition de la symptomatologie est apparue pour les deux cas après le traitement chirurgical radical. Recul de 4 mois pour les deux cas avec guérison complète. Nous rapportons deux cas d’ostéome ostéoïde dont le premier avait été initialement diagnostiqué à tort comme une ostéomyélite, puis un kyste mucoïde. De nombreuses lésions osseuses peuvent être évoquées devant une symptomatologie douloureuse phalangienne associée à une image lytique, comme un abcès intra-osseux, un enchondrome, une exostose sous-unguéale voir un kyste mucoïde. Un diagnostic erroné peut retarder une prise en charge appropriée. Conclusion
Les ostéomes ostéoïdes à la main sont localisés comme suit : 6 % les phalanges, 2 % les os métacarpiens et 2 % les os du carpe. La phalange proximale est affectée dans plus de la moitié des cas. Il n’est pas nécessaire de pratiquer une scintigraphie dans la plupart des cas d’atteinte digitale, la tomodensitométrie couplée à l’IRM permet d'évoquer dans la grande majorité des cas.
Frédérique MAZODIER (Paris), Aurore DEBET
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#32696 - P30 L'utilité du nouvel index échographique dans le diagnostic du syndrome du canal carpien.
P30 L'utilité du nouvel index échographique dans le diagnostic du syndrome du canal carpien.
Le but de l'étude est de montrer l'efficacité et l'utilité du nouvel indice échographique, que nous avons décrit, dans le diagnostic du syndrome de compression du nerf médian (NM) dans le canal carpien, ainsi que d'établir les différents grades concernant la gravité de la maladie.
Nous avons réalisé l'étude sur 120 patients (78 femmes et 42 hommes), sur lesquels nous avons établi le diagnostic clinique de syndrome du canal carpien (SCC). L'examen échographique a évalué la taille de la section transversale du NM, mesurée à l'entrée et à la sortie du scanner, la morphologie nerveuse au passage au scanner et l'analyse des structures voisines. Chez tous les patients, sur la main atteinte, nous avons examiné l'épaisseur verticale du NM entrant dans le CT–G1, l'épaisseur verticale la plus faible dans le CT ou sortant du CT–G2 et l'épaisseur du NM dans le plan transversal entrant dans le CT–L. Nous avons proposé la formule de « sonographic index of the median nerve in the carpal tunnel » (SIMNCT)=100% (1-G2/G1) afin de calculer l'indice basé sur le critère de Buchberger. Nous avons établi la valeur normale: SIMNCT=16%, comme les mesures similaires prises sur la main controlatérale saine. Tous ces patients ont également été diagnostiqués par des tests d'électroconduction. Nous avons démontré une sensibilité statistiquement significative du SIMNCT (p <0,0001) par rapport à la surface de la section transversale (CSA) et au rapport d'aplatissement dans le diagnostic de syndrome du canal carpien. En analysant le SIMNCT, décris par nous, avec une valeur supérieure à 16 %, nous avons démontré une sensibilité de 94,81% et une spécificité de 99,66% dans l'établissement du diagnostic de SCC. Ainsi, nous avons proposé une classification de sévérité du SCC selon les valeurs SIMNCT : normale=16 %, légère=16-19 %, modérée=19-28 %, sévère=28-50 %, très sévère - supérieure à 50 %. L'échographie est une méthode simple et pas cher pour étudier la morphologie du tunnel et du nerf comprimé à différents stades du SCC et pour déterminer la cause de la compression chez les patients atteints de cette maladie. Le SIMNCT peut être un indicateur précieux et pratique et il peut être utilisé dans le diagnostic du SCC et pour la gravité de la lésion. « Sonographic index of the median nerve in the carpal tunnel » peut être inclus dans un protocole d' imagerie clinique dans le diagnostic du syndrome du canal carpien.
Dorin SUMANARU (Iasi, Roumanie), Stefana LUCA, Madalina FOTEA, Mihaela PERTEA
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#32701 - P31 Tuberculose ostéoarticulaire digitale, prise en charge diagnostique et thérapeutique, à propos d’un cas.
P31 Tuberculose ostéoarticulaire digitale, prise en charge diagnostique et thérapeutique, à propos d’un cas.
La tuberculose ostéoarticulaire est rare, elle représente 2 à 5% des localisations extra-pulmonaires. A la main, l’atteinte digitale isolée est peu fréquente, de diagnostic difficile basé sur la bactériologie mais surtout l’histologie. L’objectif de ce travail est de préciser la démarche diagnostique et la conduite thérapeutique.
C’est le cas d'une femme âgée de 44 ans, consultant pour une tuméfaction douloureuse, froide de l’index gauche, progressivement déformante en flessum réductible de l’IPD évoluant depuis un an dans un contexte atraumatique, apyrexique avec conservation de l’état général. La radiographie standard montre une ostéoarthrite de l’IPD subluxée, associant une lacune sous chondrale, irrégularité des berges osseuses, pincement de l’interligne articulaire. L’échographie retrouve une arthropathie luxante avec synovite inactive. Le téléthorax est normal ; l’IDR à la tuberculine positive à 25 millimètres ; le bilan inflammatoire ; la sérologie brucellienne ; la recherche d’arthropathies rhumatismales, microcristallines, métaboliques et sarcoidosique sont négatifs.
Nous réalisons une biopsie chirurgicale par abord dorsal de l’IPD avec réduction de la subluxation stabilisée par brochage. La recherche de BK est négative, l’histologie montre une exostose entourée d’un granulome épithélio-giganto-cellulaire sans nécrose caséeuse, la synoviale siège de remaniement fibreux.
L’osthéoartrithe tuberculeuse est retenue, la chimiothérapie anti-bacillaire instaurée pendant six mois selon le schéma 2RHZ/4RH en suivant les recommandations du programme national de lutte contre la tuberculose Au recul de un an on constate une régression nette de la douleur et de la tuméfaction avec ostéocondensation de la lacune. La tuberculose digitale est rare du fait de la petite taille des os, inoculée souvent par voie hématogène à partir d’un foyer de primo-infection viscéral digestif ou pulmonaire latent ou patent, quiescent ou actif, rarement par contiguïté. Le BK se développe en zone d’os spongieux bien vascularisé avec prolifération granulomateuse et nécrose caséeuse. Les lésions sont pauci-bacillaires.
En zone d’endémie tuberculeuse, en l’absence de foyer patent de primo-infection, une IDR à la tuberculine positive avec mise en évidence du granulome tuberculoïde, évoque le diagnostic après élimination des diagnostics différentiels. La chimiothérapie spécifique prescrite sur arguments de présomption permet un excellent résultat confirmant le diagnostic rétrospectivement. Localisation rare, la tuberculose digitale doit être évoquée en zone d’endémie ou devant un sujet en provenance, si mono arthrite isolée ou tuméfaction trainante, chronique et douloureuse avec ou sans fistulisation spontanée. Le traitement est toujours et d’abord médical, par chimiothérapie spécifique anti-mycobactérium tuberculosis, la chirurgie est réservée aux biopsies diagnostics et à certaines complications et situations.
Mounia IDER (Alger, Algérie), Siham MAHCHOUCHE, Hayat CHERIFI
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#32706 - P32 Pseudarthrose du scaphoïd après vissage percutané: traitement arthroscopique avec autogreffes osseuses et une deuxième vis. Présentation d’une technique chirurgicale avec 2 cas.
P32 Pseudarthrose du scaphoïd après vissage percutané: traitement arthroscopique avec autogreffes osseuses et une deuxième vis. Présentation d’une technique chirurgicale avec 2 cas.
The treatment of a scaphoid nonunion can be challenging, especially when occurring after a percutaneous screw stabilization procedure. An arthroscopically treatment is less compromising for the local vascularity and could improve fracture union when combined with bone grafting and an improvement of the fracture stability.
Two patients (two males of 38 and 27 years old) with a scaphoid waist fracture had no signs of consolidation four months after single screw stabilization probably due to micromotion. These nonunions were treated with a new arthroscopic revision technique. Arthroscopically the nonunion was extensively debrided followed by the placement of autologous cancellous bone grafts from the distal radius in the fracture gap. Under fluoroscopic imaging a second Micro screw was added to provide more stability. Union was determined by radiologic evaluation and cone beam computed tomography until one year follow-up. Both patients had signs of trabecular bone formation three months after revision surgery and achieved fracture consolidation 6 months postoperatively. After six months both patients returned to work and restarted their sport activities and after one year wrist movement was almost symmetrical. Arthroscopic treatment of scaphoid nonunion with debridement, autologous bone grafting and placement of a second screw can be a promising technique to achieve union.
Prisca DONADONI (Gent, Belgique), Hanne VANDEVIVERE, Filip STOCKMANS, Bart BERGHS, Francis BONTE
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#32712 - P33 Résultat de la trapézectomie partielle avec ligamentoplastie d'interposition dans la prise en charge chirurgicale de la rhizarthrose.
P33 Résultat de la trapézectomie partielle avec ligamentoplastie d'interposition dans la prise en charge chirurgicale de la rhizarthrose.
There are several surgical options for the treatment of osteoarthritis of the first carpometacarpal joint (CMCJ1). We introduce our technique of partial trapeziectomy and tendon interposition arthroplasty using the Abductor pollicis longus tendon (APL) in a selected group of patients with CMCJ1. The main purpose of this article is to investigate the early and mid-term results of our technique.
This is a retrospective study of 24 patients with CMCJ1 arthritis (18 females and 6 males with a mean age of 63 years) who were treated with partial trapeziectomy and tendon interposition arthroplasty using the Abductor pollicis longus tendon (APL). Patient selection for this procedure was based on two prerequisites: the absence of scaphotrapezial arthritis and the absence of severe ligament laxity or severe subluxation of the CMCJ1. All patients had a mean follow-up of 3 years. Pre- and postoperative standard assessments were done There were no postoperative complications and a zero-revision rate. All parameters significantly improved after surgery. All patients were “very satisfied” with the outcome. Trapeziometacarpal joint arthritis is a common cause of wrist pain that preferentially affects women.
Initial treatment for CMCJ1 is nonoperative. Treatment options include activity modification, non steroidal anti inflammatory drugs, and intra-articular corticosteroid injections.
After the failure of conservative, surgical treatment includes multiple choises: ligament reconstruction, trapeziectomy and interpositional arthroplasty, prosthetic trapeziometacarpal joint arthroplasty, arthrodesis, arthroplasty with tenoplasty in suspension The procedure of partial trapeziectomy and tendon interposition arthroplasty using the APL can give an excellent mid-term outcome with a zero-revision rate if utilized in a selected group of patients with CMCJ1 arthritis.
Wael SAMMOUD (Tunis, Tunisie), Ines SBOUI, Khayri SAIBI, Mouna OUNAIES, Lamjed TARHOUNI, Sayed BACCARI
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#32716 - P35 Prise en charge d'une Tumeur à cellule géante de l'extrémité distale de l'ulna, résultats carcinologiques et fonctionnels.
P35 Prise en charge d'une Tumeur à cellule géante de l'extrémité distale de l'ulna, résultats carcinologiques et fonctionnels.
Les Tumeurs à cellules géantes (TCG) osseuses sont des tumeurs localement agressives rares décrites à l’aube du 19eme siècle par Cooper et Travers et al qui atteignent les métaphyses des os longs préférentiellement au niveau du genou chez l’adulte jeune. Le traitement de référence était l’exérèse chirurgicale. Certaines localisations sont plus rares telles que les TCG du membre supérieur. La localisation au niveau de l’extrémité distale de l’ulna est peu décrite et sa prise en charge n’est pas colligée
Nous rapportons le cas d'une patiente suivie dans notre service de chirurgie plastique réparatrice esthétique et chirurgie de la main depuis 2015 pour une TCG osseuse de l’extrémité inferieure de l’ulna Nous présentons le cas d’une femme âgée de 42ans suivie pour une TCG osseuse de l’extrémité distale de l’ulna de découverte fortuite au décours d’un traumatisme fermé du poignet gauche. Le diagnostic a été confirmé par étude anatomopathologique. Le bilan d’extension locorégional a noté une atteinte de l’articulation radio cubitale inferieure et des parties molles adjacentes. Le Bilan d’extension à distance était sans anomalie.
La patiente a bénéficié de six séances de chimiothérapie suivies d’une résection en marges saines du tiers distal de l’ulna, d’une languette osseuse du radius, d’une partie du segment intercalé du carpe et des parties molles.
Les suites post opératoires étaient marquées par l’installation de douleurs de type mixtes ainsi qu’une limitation de la mobilité du poignet. L’examen avait montré une dislocation radiocarpienne.
Une arthrodèse radioscapholunaire avec résection du pôle distal du scaphoïde selon Elias Garcia a donc été faite.
Nous disposons d’un recul de 5ans, la patiente était satisfaite avec disparition des douleurs pré opératoires. L’examen clinique montrait un poignet normo axé stable avec une limitation de la mobilité. Le taux de fusion était de 100%. Aucune récidive osseuse n’a été notée La TCG osseuse de l’extrémité distale de l’ulna est une localisation très rare peu décrite dans la littérature, rapportant principalement des études de cas et la stratégie thérapeutique n’est pas codifiée pour cette localisation. L’exérèse large combinée à l’arthrodèse selon Elias Garcia a permis d’obtenir une amélioration des plaintes fonctionnelles, une stabilité et un recentrage du poignet avec des marges de résection saines sans récidives osseuses La prise en charge des TCG osseuse requiert une approche multidisciplinaire combinant essentiellement l’exérèse chirurgicale à la chimiothérapie. Certaines localisations atypiques peuvent nécessiter une démarche thérapeutique non consensuelles afin d’obtenir des résultats carcinologiques et fonctionnels satisfaisants
Sirine GHRISSI (Tunis, Tunisie), Ines SBOUI, Khairi SAIBI, Mouna OUNAIES, Sayed BACCARI, Lamjed TARHOUNI
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CE01
08:00 - 08:40
Conférences d'enseignement
Intelligence artificielle et chirurgie de la main.
Présidente de séance :
Mathilde GRAS (chirurgien) (Présidente de séance, Paris)
08:00 - 08:40
Intelligence artificielle et chirurgie de la main.
Ahmed ZEMIRLINE (Chirurgien de la main) (Conférencier, Rennes), Renaud SEGUIER (Participant, CentraleSupélec)
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Amphi Bleu |
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CL1
08:00 - 10:00
Communications libres
Trapézo-métacarpienne
Présidents de séance :
Jean GOUBAU (Professeur/ Chirurgien) (Président de séance, Gand - Bruxelles, Belgique), Jean-Luc ROUX (Chirurgien orthopédique) (Président de séance, Montpellier)
08:00 - 08:06
#32280 - CO001 Traitement de la rhizarthrose par prothese totale chez les travailleurs actifs.
CO001 Traitement de la rhizarthrose par prothese totale chez les travailleurs actifs.
Osteoarthritis of the thumb basal joint is a common and disabling condition that frequently affects workers in activity. If resection suspension arthroplasty of the trapezium still represents the golden standard in the treatment, joint replacement has been an effective solution of this condition. The purpose of this work is to present the outcome of a total trapeziometacarpal implant in the treatment of advanced stages of first carpometacarpal joint osteoarthritis in an active working population.
Total arthroplasty of the trapeziometacarpal joint was performed on 58 thumbs in 48 active workers (37 women and 11 men) with a mean age of 55 years, to treat advanced osteoarthritis (Eaton and Littler stages III and early IV) between january 2014 and december 2018. Indications for surgery after failure of conservative treatment were severe pain, loss of pinch strength, and diminished thumb motion that limited professional activities. Two different new generation double mobility trapeziometacarpal joint prostheses were used in this series. The average follow-up time was 5.3 years (3-8). At the final follow-up evaluation, the mean pain score was 1 (8 preoperatively) the Kapandji score averaged 10 and pinch strength averaged 7 kg (90% of nonaffected side). Final functional results were good: the mean Quick Disabilities of the Arm, Shoulder and Hand Questionnaire score was 12, and the mean Michigan Hand Outcomes score was 87%. Radiographic studies at the final follow-up evaluations showed no implant loosening. One patient, heavy worker, has been reoperated for PE breakage, two patients for De Quervain’s tenosynovitis and a patient presented with a subcutaneous rupture of the FCR tendon with no need for another surgery. The outcomes of other procedures (trapezium resection with suspension or free implant) are compared and their advantages and inconvenients are discussed. Total joint arthroplasty of the thumb CMC joint with a dual mobility prosthesis appears to be a good solution in our series. It has proven to be efficacious with improved motion, strength, and pain relief in the medium term follow-up. We currently recommend this technique for the treatment of stage III and early stage IV osteoarthritis of the first carpometacarpal joint in active workers with medium activity demands.
Nicolas DREANT (Nice), Marie Anne POUMELLEC
08:06 - 08:12
#32705 - CO002 La prothèse trapézo-métacarpienne Maia® dans la rhizarthrose : évaluation clinique et radiographique avec plus de 10 ans de recul.
CO002 La prothèse trapézo-métacarpienne Maia® dans la rhizarthrose : évaluation clinique et radiographique avec plus de 10 ans de recul.
La rhizarthrose est l’atteinte dégénérative la plus fréquente de la main. L’arthroplastie trapézométacarpienne est une des options thérapeutiques de référence. L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques et radiographiques de la prothèse Maia® à moyen terme avec 10 ans de recul minimum.
Une étude rétrospective a été menée sur 92 arthroplasties trapézo-métacarpiennes de type Maia® réalisées entre février 2006 et avril 2010 avec une moyenne d’âge des patients de 67 ans. (min = 55, max = 84). Les critères de jugement cliniques incluaient la satisfaction, la douleur (échelle EVA), la mobilité avec l’indice d’opposition de Kapandji, la force (grasp et pinch) ainsi que le score fonctionnel QuickDASH. Une analyse radiographique sur incidences de kapandji recherchait des signes d’enfoncement ou de descellement des implants trapéziens et métacarpiens, d’usure du polyéthylène et d’ossifications ectopiques. Le recul minimum était fixé à 10 ans. Le recul moyen était de 136 mois post opératoire (120-161). 89 % des patients étaient très satisfaits ou satisfaits. L’EVA était évaluée à 1,7/10. Le score d’opposition moyen était de 9,2/10. Le score QuickDash moyen était de 19,6/100. La force de la pince pollicidigitale terminolatérale était mesurée à 5,75 kg et la force de la prise palmodigitale à 23,5 kg. L’antépulsion et l’abduction moyennes étaient respectivement de 33° et 35°. Six reprises chirurgicales ont été constatées pour descellement trapézien. La survie de la prothèse Maia® à 11 ans était de 89%. Au plan radiographique, on retrouvait 7,6% de lisérés trapéziens, 4 enfoncements de l’implant trapézien stables et 17,3 % d’ossifications ectopiques. Il n’existait aucune modification au niveau des tiges métacarpiennes. L’évaluation de la prothèse Maia® à plus de 10 ans confirme la grande stabilité de l’implant dans le temps. Le faible taux de complications, les bons résultats cliniques et l’excellente survie de ces implants modulaires font de la prothèse Maia® un traitement de choix de la rhizarthrose. La pose d'une prothèse présente aussi des avantages cliniques important comparativement aux trapézectomies et possède des possibilités de reprises chirurgicales simples. La prothèse trapézo-métacarpienne MAIA est une solution chirurgicale fiable procurant des résultats cliniques et radiographiques satisfaisants à long terme.
Benjamin DEGEORGE (Montpellier), Adriano TOFFOLI, Jacques TEISSIER
08:12 - 08:18
#32161 - CO003 Arthroplastie trapézo-métacarpienne ISIS : Quels résultats chez le sujet masculin ?
CO003 Arthroplastie trapézo-métacarpienne ISIS : Quels résultats chez le sujet masculin ?
L’arthroplastie trapézo-métacarpienne est un traitement reconnu de la rhizarthrose, mais dont l’évaluation spécifique chez l’homme a été peu étudiée, avec une des séries les plus récentes montrant un important taux de faillite de l’implant
Notre étude consistait en une analyse rétrospective de la prothèse ISIS exclusivement chez les hommes. Notre hypothèse était que celle-ci constitue une solution thérapeutique viable. Entre 2010 et 2020, 23 prothèses ISIS ont été implantées chez 19 hommes. Une analyse radiologique et fonctionnelle a été réalisée, associée à une auto-évaluation par de multiples questionnaires validés (évaluation visuelle analogique de la douleur, scores QuickDASH, PRWE, SF-36, de Kapandji pour l’opposition). Le recul médian était de 76 mois (13–134) avec un âge médian de 69 ans. Nous notions une douleur à 1/10, des scores QuickDASH à 22,7, PRWE 14,2, SF-36 à 61,1 et de Kapandji à 8,9. Nous relevions une luxation de prothèse et deux reprises chirurgicales pour ossifications périprothétiques. Un liseré autour de la cupule était présent chez un patient, autour de la tige métacarpienne chez 4 patients. Nous n’avons pas trouvé de faillite de l’implant, un seul cas de descellement asymptomatique, avec un taux de survie de 94,1% à 111 mois Nous rapportons une satisfaction clinique, fonctionnelle et une indolence à moyen terme comparables à ceux du reste de la littérature, associées à un faible taux de complications, avec toutefois un taux non négligeable d‘ossifications périprothétiques imposant une reprise chirurgicale dans la moitié des cas. La prothèse ISIS nous apparait comme une thérapeutique adaptée de la rhizarthrose chez l’homme. Néanmoins, d'autres études à plus grand recul nous apparaissent souhaitables avant de valider définitivement l’efficacité de cette prothèse chez le sujet masculin.
Alexandre BUFFET (Besançon), Louise LUCOT-ROYER, Marine PICHONNAT, Gauthier MENU, Laurent OBERT, Francois LOISEL
08:18 - 08:24
#32710 - CO004 Interposition arthroplasty versus dual cup mobility prosthesis in treatment of trapeziometacarpal joint osteoarthritis: a prospective randomized study.
CO004 Interposition arthroplasty versus dual cup mobility prosthesis in treatment of trapeziometacarpal joint osteoarthritis: a prospective randomized study.
This prospective randomized study analyses and compares the outcomes and global assessment of two different surgical techniques for treatment of rhizarthrosis: trapeziectomy with tendon interposition arthroplasty and total joint replacement with Touch (KeriMedical) TMC prosthesis.
Enrolled patients were randomly divided into two groups: group A included 71 patients (75 hands) treated with tendon interposition arthroplasty, while group B included 65 patients (72 hands) treated with total joint replacement. Clinical and radiological outcomes were collected before surgery and at 1, 3, 6, 12 and 24 months of follow-up. Although the values of all clinical tests performed during follow-up demonstrated statistically significant improvement over preoperative ones in both groups, patients treated with prosthesis showed faster improvement, especially in tests of strength and range of motion, which showed better results than patients treated with trapeziectomy and tendon interposition arthroplasty throughout the follow-up. Although interposition arthroplasty is still popular and has a low revision rate, there are several weaknesses associated with this technique: it has a prolonged recovery period, and it is an invasive technique because it relies on the excision of the trapezius, which negatively affects the biomechanics of the thumb and leads to loss of hand strength. Both surgical procedures described are subject to surgical risks; however, the prosthetic replacement has most significant complications, such as aseptic loosening, wear, dislocation, and fracture of the trapezius, but the survival rate of these prostheses, even over long periods, has been described as high as 97%. Our study suggests joint replacement should be preferred to interposition arthroplasty as the treatment of rhizarthrosis, choosing the latter in case of prosthetic replacement complications or scaphoid-trapezium-trapezoid osteoarthritis.
Leopoldo ARIOLI, Matteo GUZZINI (Roma, Italie)
08:24 - 08:30
#32588 - CO005 La prothèse totale à double mobilité est-elle en train de devenir le « gold standard » dans le traitement de la rhizarthrose ? A propos d’une série multicentrique de 106 prothèses.
CO005 La prothèse totale à double mobilité est-elle en train de devenir le « gold standard » dans le traitement de la rhizarthrose ? A propos d’une série multicentrique de 106 prothèses.
L’arthroplastie totale a été proposée dès les années 70 dans le traitement de la rhizarthrose mais ce n’est qu’au début de ce millénaire que la fiabilité des implants a permis d’en faire une technique de routine. La double mobilité est la dernière innovation en date qui a sans doute permis de faire disparaître le risque de luxation de l’implant. Dans une étude rétrospective multicentrique, nous avons évalué les résultats précoces de deux groupes de patients opérés par deux chirurgiens de la main différents utilisant trois types de prothèses totales à double mobilité (MOOVIS, MAIA et TOUCH).
87 patients (95 prothèses) ont été opérés d’une prothèse TM à double mobilité dans une clinique en France (groupe 1) et 11 patients dans une clinique en Italie (groupe 2). Le temps moyen de follow-up a été de 7 mois (G1) et 6 mois (G2). L’âge moyen était de 58 ans (G1) et de 49 ans (G2). Les scores d’évaluation utilisés sont: l’EVA, le QuickDASH, la reprise de la force, le score de Kapandji, la satisfaction du patient. Au dernier contrôle, l’EVA moyen était de 1,6 (G1) et 2,1 (G2); le QuickDASH moyen de 29,5 (G1) et 25,8 (G2). La reprise de la force a été complète et sans douleur dans les deux groupes. Le score de Kapandji était à 9 pour les deux groupes. Dans G1, 1 patient n’était pas satisfait en raison de la nécessité d’une reprise chirurgicale. Tous les patients du G2 étaient satisfaits. Dans G1, 2 patients porteurs d’une arthrodèse métacarpo-phalangienne du pouce ont nécessité une reprise chirurgicale pour des douleurs résiduelles, 2 patients ont présenté une algodystrophie, 4 une tendinite de De Quervain, 2 des hypoesthésies de la cicatrice, 1 une chéloïde de la cicatrice et 1 une infection superficielle post-opératoire. Dans G2, il n’y a pas eu de complications post-opératoires ni de reprises chirurgicales. Les deux groupes ne présentent pas de différences significatives concernant l’EVA, le QuickDASH, la reprise de la force et le score de Kapandji post-opératoires. Les complications présentes dans G1 sont liées au nombre plus élevé de patients. Les prothèses TM à double mobilité représentent une intervention fiable pour le traitement chirurgical de la rhizarthrose. Cette technique donne des résultats de bons à excellents, indépendamment du chirurgien, du pays, de type de prothèse et du nombre de patients opérés par an. L’arthrodèse métacarpo-phalangienne est probablement une contre-indication à l’utilisation de cette technique.
Priscilla DI SETTE (Rome, Italie), Michele RAMPOLDI, Clelia RUGIERO, Etienne RAPP
08:30 - 08:36
Discussion commune.
08:36 - 08:42
#32720 - CO006 Utilisation de la prothèse scapho métacarpienne: résultats à court terme.
CO006 Utilisation de la prothèse scapho métacarpienne: résultats à court terme.
Les résultats cliniques et morphologiques des arthroplasties trapèzo métacarpiennes permettent désormais de garantir une fonction précoce, durable et très satisfaisante de la colonne du pouce.
Lorsque le trapèze est absent notamment dans le cadre des échecs de trapéectomie avec conflit scapho métacarpien, ou lorsque que le trapèze est trop aplati ou détruit ou encore au décours d'un échec précoce de prothèse trapèze métacarpienne, le recours à l'arthroplastie trapèzo métacarpienne conventionnelle est impossible.
Ainsi nous proposons d'utiliser le principe la prothèse trapèzo métacarpienne, déporté au niveau de l'espace scapho métacarpien.
L'objectif principal est d'analyser les résultats fonctionnels de l'utilisation de la colonne du pouce à l'aide d'un score fonctionnel.
Nous avons réalisés un étude rétrospective mono opérateur et monocentrique descriptive avec un recul minimum de un an.
Les critères d'inclusion étaient les suivants:
- patient présentant un conflit scapho métacarpien
- patient présentant un échec précoce de prothèse trapèze métacarpienne par insuffisance tragédienne
- fracture comminutive du trapèze 16 patients ont été inclus, 9 femmes et 7 hommes âgés de 57 ans à 81 ans.
Nous rapportons 2 cas de causes traumatique, 10 conflits scapho métacarpiens et 4 échecs de prothèse trapèzo métacarpienne.
Le recul moyen moyen de 16 mois.
L'EVA à un an est de 1,6 (0,7), le score de Kapandji est à 8,9( 1,2) et le score PRWE à 21 (15) Les résultats sont encourageants et son superposables à ceux de la littérature concernant le recours à l'arthroplastie scapho métacarpienne
Le recul est certes faible mais les résultats cliniques et morphologiques de notre série sont superposables à ceux d'une arthroplastie trapèzo métacarpienne primaire.
L'influence de la mobilité du scaphoïde sur l'utilisation de la colonne du pouce reste à être mieux étudiée.
Le développement d'une prothèse dédiée permettrait de standardiser la technique opératoire et de pérenniser la survie de cette arthroplastie. Le recours à l'arthroplastie scapho métacarpienne constitue une solution innovante pour conserver la hauteur et la fonction de la colonne du pouce notamment dans le cadre des situations d'échec de chirurgie primaire de l'articulation trapèze métacarpienne.
Aurélien AUMAR (Lesquin), Alexandre SAUVAGE
08:42 - 08:44
Discussion.
08:44 - 08:50
#32605 - CO007 Evaluation de la qualité de vie à 8 ans de recul moyen après chirurgie de la rhizarthrose chez le sujet actif de 50 ans.
CO007 Evaluation de la qualité de vie à 8 ans de recul moyen après chirurgie de la rhizarthrose chez le sujet actif de 50 ans.
L’arthroplastie (remplacement prothétique ou interposition d’implant en pyrocarbone) est une des options pour des rhizarthroses invalidantes, rebelles au traitement médical, y compris chez le sujet jeune et actif, de 50 ans ou moins.
Quelle est l’expérience patient dans cette population active à 5 ans et plus de recul.
Une série de 26 patients âgés 52 ans et moins au moment de l’intervention (âge moyen : 49 ans) a été revue avec un recul de 5 puis 8 ans. L’analyse a porté sur le ressenti patient via l’évaluation du score quick DASH ( avec modules travail et sports/loisirs), de la douleur, de la satisfaction, et sur l’incidence d’une éventuelle intervention secondaire. L’évolution des scores dans le temps et l’incidence des ré-interventions ont été comparées. Sur 26 patients (31 implants) opérés et revus à 5 ans post-opératoire, 19 patients ( 24 implants) ont été ré-évalués à 8 ans de recul. A 5 ans le quick DASH moyen était de 18,7/100, le module professionnel de 17.5 et sport/loisirs de 26.7. A 8 ans de recul, le quick DASH moyen était de 8.4/100, le module professionnel de 10.1, et sports/loisirs de 9.9. L’index satisfaction était de 4,3 / 5 , la douleur : 0.1/10 au repos, 2.2 /10 au paroxysme.
Le taux de ré-intervention était de 2/4 soit 50% pour la procédure interposition de pyrocarbone et de 3/20 soit 15% pour les implants prothétiques trapézo métacarpiens. Toutes les reprises ont été réalisées dans les trois ans post-opératoire.Cette différence n’est pas statistiquement significative (p>0.05). L’analyse de l’évolution du score quick DASH montre une amélioration statistiquement significative (p<0.05) dans le temps. Le taux de patients en activité professionnelle à 8 ans de recul était de 78.5 %. Aucune série concernant la qualité de vie après chirurgie de la rhizarthrose pour une population spécifiquement active de 50 ans et moins n’est publiée. Le taux de patients en activité à 8 ans de recul est comparable à celui de la population générale. Le quick DASH moyen est équivalent aux séries méta-analytiques dont l’âge moyen à la prise en charge est plus important. L’arthroplastie (remplacement prothétique ou interposition d’implant en pyrocarbone) dans la rhizarthrose permet à 8 ans de recul une qualité de vie satisfaisante tant sur le plan professionnel que des sports/loisirs chez le sujet jeune et actif de 50 ans.
Larisa ZAHAN (Le Mans), Mickael BENASSAYAG, Virginie MESQUIDA, Philippe PRADEL, Philippe DE MOURGUES, Xavier DE SORAS
08:50 - 08:52
Discussion.
08:52 - 08:58
#31730 - CO008 Trapézectomie partielle et implant interpositionnel en pyrocarbone dans l'arthrose trapézo-métacarpienne de la population active active : résultats d'une expérience de 10 ans.
CO008 Trapézectomie partielle et implant interpositionnel en pyrocarbone dans l'arthrose trapézo-métacarpienne de la population active active : résultats d'une expérience de 10 ans.
The treatment of the trapeziometacarpal (TM) osteoarthritis is still debated, as many surgical options are available, and no technique has proven to be superior. Endoprosthetic treatment in this context has been described since the early ’60. Recently, the use of pyrolytic carbon-based prosthesis has revolutionized the arthroplasty surgery in the hand.
We performed a retrospective investigation of our surgical casuistry of TM osteoarthritis since 2010 aiming to include in the study patients treated with partial trapeziectomy and Pyrodisk implant, with at least 2 years follow-up. After application of inclusion criteria, 30 patients (7 males and 23 females) were retained. Despite literature may suggest implant TM surgery as well suited for older patients, according to our experience, the procedure was mainly proposed to young manual worker, with high demands in terms of thumb strength and stability, with a mean age of 53 years old (37– 65). A statistically significant improvement was seen in the DASH, Kapandji e VAS scores comparing the pre-operative and post-operative. As well, strength measurements, particularly pinch strength and grip strength, increased significantly after the surgery. A recent Cochrane review comparing different surgical procedures for rizoarthrosis management was not able to identify a clear superiority of one technique. However, trapeziectomy with or without soft tissue reconstruction is, to date, the most popular technique for operative treatment of advanced TM ostheoartritis. Despite the good long-term outcomes and low complications rate expected, a significant reduction in the TM space has been described, even when the trapeziectomy is associated with ligament reconstruction and tendon interposition .
Several implant materials have been proposed for total joint arthroplasty in TM arthritis. The pyrocarbon is gaining popularity over others because of the minimal wear and the high durability, producing slight better outcomes. According to our findings, the Pyrodisk implant provides satisfactory results in terms of thumb strength and stability even in young and active patients and should therefore be considered as a valuable option in selected cases. Meticulous surgical procedure is mandatory in order to avoid complications and should therefore be executed from an expert surgeon.
Marcuzzi AUGUSTO (CASTELNUOVO RANGONE, Italie), Vita FABIO, Pilla FEDERICO, Sapino GIANLUCA
08:58 - 09:00
Discussion.
09:00 - 09:06
#32623 - CO009 Résultats d’arthroplasties d’interposition en pyrocarbone pour arthrose combinée du poignet et de la colonne du pouce.
CO009 Résultats d’arthroplasties d’interposition en pyrocarbone pour arthrose combinée du poignet et de la colonne du pouce.
Plusieurs types d’interventions chirurgicales peuvent être proposées en cas d’arthrose sévère du poignet et de la colonne du pouce.
L’atteinte simultanée péri-trapézienne, radio et médio-carpienne est rare. Le traitement combiné de ces différentes localisations arthrosiques est peu décrit dans la littérature et fait souvent appel à des arthrodèses partielles.
Il existe des techniques plus conservatrices utilisant un matériau biocompatible, le pyrocarbone.
Le but de cette étude est d’évaluer les résultats à moyen terme des arthroplasties d’interposition en pyrocarbone combinées au niveau du poignet et de la colonne du pouce.
Notre série rétrospective monocentrique comportait 9 patients, opérés entre 2010 et 2021, d’une double arthroplastie d’interposition en pyrocarbone au niveau du poignet (implant Amandys®) et en péri-trapézien (interligne scapho-trapézo-trapézoidien ou interligne trapézo-métacarpien, par implant Pyrocardan® ou Pi2®).
Il a été réalisé une évaluation des amplitudes articulaires, de la force, de la douleur et des scores fonctionnels en préopératoire et en postopératoire, ainsi qu'une évaluation radiologique. Notre population comportait 8 femmes et 1 homme, d’âge moyen 69 ans (54-85), suivis en moyenne 6 ans (1-12). Le membre dominant était touché dans 8 cas sur 9. On retrouvait comme indication : polyarthrite rhumatoïde (2), atteinte de type SLAC IV associée à une arthrose STT (1) ou TM (4) ou les 2 (1), siliconite (1).
Le score moyen de douleur était de 7/10 en préopératoire et 0.2/10 en postopératoire. En post-opératoire, la force de poigne était en moyenne de 16 kg, la force de pince de 4,5 kg, la flexion de poignet de 39°, l’extension de 41°, l’inclinaison radiale de 11°, l’inclinaison ulnaire de 20°, la pronation de 76° et la supination de 77°. Les scores moyens de PRWE et de QuickDASH étaient passés respectivement de 63/100 à 26/100 et de 63/100 à 28/100.
Le seule complication était représentée par la luxation précoce d’un implant Amandys®, reprise à J7.
Les 3 patients encore en activité ont pu reprendre leur travail.
Tous les patients étaient satisfaits. En post-opératoire, on retrouvait une amélioration de la douleur, des scores fonctionnels et des mobilités. Les patients n’avaient pas perdu de force. Dans cette courte série, l’association d’arthroplasties d’interposition en pyrocarbone pour le traitement d’une arthrose combinée du poignet et du pouce est une solution fiable. Elles permettent de préserver la mobilité et le stock osseux, leurs résultats fonctionnels et radiologiques sont satisfaisants à moyen terme.
Philippe BELLEMERE, Joana GRANJOU (Toulouse), Berangere LAMON
09:06 - 09:12
#32566 - CO010 May be the arthroplasty with spacers the best solution of CMC arthrosis in "e;young"e; patients (less than 75 years old)?
CO010 May be the arthroplasty with spacers the best solution of CMC arthrosis in "e;young"e; patients (less than 75 years old)?
I reviewed, in different periods, my personal series of 255 consecutive cases of: Arthroplasty with spacers in CMC arthrosis, stages 2°-3° Eaton classification, age thirty-eight to eighty-one (165 pz. under 65th, 70 pz. from 65th to 75th, only 20 cases over 75 years old, all of them treated with reg-joint) .
I used two different spacers, 160 cases with Pirodisk (pirocarbon spacer), Twelve to one year follow up and 95 Reg Joint (poliLactid acid biosorbable spacer in 20 to 24 months, nine years to six months follow up.
I used the modified Pellegrini-Eaton technique, passing an ulnar split of FRC into the trapezium-spacer-base to dorsal of 1° metacarpal bone (I obtained an hole in Reg-Joint spacer with specific tool).
The terminal end of FRC split is used to reconstruct the CMC dorsal ligament, “reinforced” from ALP detached from the 1° metatarsal base. All patients were evaluated clinically, at 15, 30, 60 e 90 days, only twenty rx control and three Tc were done in first five months for persistent wrist pain.
One hundred and five patients compiled the quick-D.A.S.H. (Short disability of Harm-Shoulder and Hand) questionnaire (the average value was 17.5 point (from 13 to 28).
Kapandy value 8-10, (average nine)
Pain: V.A.S. 1.8 average (range 1-4), was 5.5 before surgery. Pinch 4.6 (was 3.4 before surgery because of pain) similar to the other hand.
Grip: average 18.5 Kg (was 13 before surgery), 22 kg the value of the other hand. No statistically difference were find between two groups.
All patients reached their best range of motion and were able to restart the normal work related activities in 2 to 6 months (average 2.8 months).
Ten patients were treated for trigger thumb and six for Dequervain disease at four-eight month from first surgery in Pirodisk series, only two woman was re-operated after eighteen months, replacing with reg-joint spacer. The aims of these procedures are; maintance of high of first ray, restore the stability on trapezio-metacarpal joint, recostruct dorso-radial legament and postpone the force of main APL on the new joint line. On conclusion, the results show us: the arthroplasty with spacer, in CMC arthrosis can be a durable solution. The age of patients justify the cost of spacers. Besides, on case of failure, suspension arthroplasty, with residual trapezium excision, will be still possible.
Gaetano CARRIERE (Bologna, Italie)
09:12 - 09:16
Discussion commune.
09:16 - 09:22
#32694 - CO011 Ligamentoplastie-interposition en Hamac avec le long extenseur radial du carpe (LERC) pour le traitement de l’arthrose STT isolée.
CO011 Ligamentoplastie-interposition en Hamac avec le long extenseur radial du carpe (LERC) pour le traitement de l’arthrose STT isolée.
A l’heure actuelle, les différentes techniques chirurgicales de traitement de l’arthrose Scapho-trapézo-trapézoïdienne (STT) ne donnent pas entière satisfaction. Nous avons donc souhaité étudier la faisabilité d’une technique de résection proximale du trapèze et trapézoïde avec ligamentoplastie-interposition en Hamac au long extenseur radial du carpe (LERC), pour le traitement de l’arthrose STT isolée.
Nous avons étudié la faisabilité de notre nouvelle technique chirurgicale et testé les différents points techniques de celle-ci sur neuf pièces anatomiques fraîches au laboratoire d’anatomie. L’intervention consistait en la résection de la partie proximale du trapèze et du trapézoïde, dans le plan de l’articulation. Le LERC était alors prélevé dans sa totalité, puis passé au travers de l’interligne jusqu’à cravater le FRC, et être refixé en postérieur.
Sur chaque pièce nous avons évalué la couverture des zones d’appui, de manière statique et lors des mouvements de poignet Nous avons pu affiner sur le premier spécimen un trajet en X de la ligamentoplastie dans l’interligne STT. Sur les spécimens ultérieurs, nous avons pu valider la faisabilité par une voie d’abord dorso-radiale principale, mais un contre-abord proximal est souhaitable pour le prélèvement du LERC, et un second nous semble indispensable pour le passage de la suspensioplastie autour du FCR. Sur tous les spécimens préparés, le hamac couvrait la zone de contact STT lors des mouvements du poignet. Les travaux anatomiques mettent en évidence que la zones le plus souvent affectée par l’arthrose STT est la moitié ulnaire du socle trapèze-trapézoïde.
Notre technique de résection avec ligamentoplastie-interposition en Hamac, permettait de couvrir la zone d’appui du scaphoïde tout en offrant un socle tendineux stable, dont les fibres étaient orientées dans le sens des contraintes de surface. Dans notre technique chirurgicale, nous ne réséquions pas le pôle distal du scaphoïde, et économisions les ligaments antérieurs de la STT, ce qui devrait limiter la déstabilisation ultérieure de l’articulation.
De plus, notre greffon de LERC, constant, offrait un matériel tendineux suffisamment large et épais, nous permettant d’avoir une réelle interposition de qualité. Le prélèvement du LERC ne devrait pas impacter la balance tendineuse du poignet, et l’option d’une suspensioplastie autour du FCR devrait éviter la mobilisation du greffon lors des mouvements du poignet. Par cette technique nous pourrions nous affranchir des pseudarthrodèses STT, des inconvénients des implants d’interposition, mais il faudra encore une validation clinique de cette option dans le court et surtout long-terme.
Charlotte GABRIEL (Luxembourg, Belgique), Germain POMARES, Thomas JAGER
09:22 - 09:24
Discussion.
09:24 - 09:30
#32673 - CO012 La gestion des échecs de l’arthrodèses de l’articulation trapézo-métacarpienne.
CO012 La gestion des échecs de l’arthrodèses de l’articulation trapézo-métacarpienne.
Trapeziometacarpal joint is the most loaded joint during thumb movements. Consequently, development of arthrosis is frequent, especially in heavy manual workers.
Different surgical techniques are available. Muller described trapeziometacarpal joint arthrodesis in 1949. Nevertheless, it is still one of the most used procedures.
Although it is a reliable technique, some complications can occur: pseudoarthrosis, implant failure, implant misplacement, implant impingement with extensor tendons or trapeziotrapezoidal joint.
We analyzed the results of different techniques used to manage failures following trapeziometacarpal arthrodesis
From January 2017 to December 2020, 19 patient underwent trapeziometacarpal arthrodesis(11 females , 8 males), with a median age of 47.8.
18 patients developed complications: 9 of them developed pseudoarthrosis , 4 underwent implant failure, 3 of them experienced screws dislocations and in 2 patients screws were too long and intruded in trapezio-trapezoidal joint.
Postoperatively, all patients were evaluated by Kapandji scale. We calculated pain with VAS scale. Grip strength and pinch strength were measured by dynamometer.
6 patients were treated with trapeziectomy and arthroplasty according to Welby-Ceruso , 4 patients underwent emitrapeziectomy and suspensionplasty with TightRope system, in 2 patients we performed hematoma distraction technique, in 2 patients we just removed plate and screws, 5 patients decided to undergo a new trapeziometacarpal arthrodesis. In 6 months the median VAS was 3.5 in 14 patients. 2 years postoperatively the average VAS was 1.8 in 16 patients while 3 patients described the pain heavier than 4 regardless the surgery performed.
On the contrary, we listed different mobility values according to different techniques. Better results were reported in patients following Welby-Ceruso arthroplasty or emitrapeziectomy and suspensionplasty with TightRope system(average Kapandji scale: 8). Median Kapandji index was 6 after arthrodesis.
Grip and pinch strength increased 62.75% and 100% respectively in trapeziectomy group while they increased 85% and 132% respectively in arthrodesis unit.
15 patients declared moderate satisfaction following the surgery, 2 patient low satisfaction, 2 patient were unsatisfied. None of the patients was fully statisfied. Young patients who underwent arthrodesis failure and were treated by new arthrodesis reported better grip and pinch strength recovery, although range of motion values were worse than patients treated by suspensioplasty. In conclusion , trapeziometacarpal arthrodesis is a safe procedure but complications can still occur and surgery can fail. However, the same technique can be repeated after the failure providing good results and satisfaction, especially in young patients.
Emanuele PAMELIN (Poggio orizzonte 9, Italie), Elena FRANCIONI, Andrea GHEZZI, Valentina SUSCA, Mattia CAROZZO, Giorgio Eugenio PAJARDI
09:30 - 09:36
#32317 - CO013 Trapèzectomie et ligamentoplastie de suspension pour échec d’une arthrodèse trapèzo-métacarpienne, à propos de deux cas.
CO013 Trapèzectomie et ligamentoplastie de suspension pour échec d’une arthrodèse trapèzo-métacarpienne, à propos de deux cas.
L'arthrose trapézo-métacarpienne est une affection dégénérative fréquente. L'arthrodèse est une technique historique, qui permet une bonne résolution de la douleur et un maintien de la force du pouce. Mais cette technique n'est pas sans complications, comme l'arthrose pantrapéziale et la pseudarthrose, qui peuvent nécessiter une reprise chirurgicale. Il n'y a pas d'intervention gold-standard pour traiter ces cas, c'est pourquoi les auteurs décrivent deux cas d'échec d'arthrodèse traités par trapézectomie et ligamentoplastie en suspension.
Deux femmes, âgées de 53 et 74 ans, avaient été traitées dans le passé par une arthrodèse trapézo-métacarpienne avec agrafe, suite respectivement à une subluxation traumatique du trapèze et à une arthrose trapézo-métacarpienne. La patiente la plus jeune présentait des douleurs diffuses sévères au poignet, une limitation fonctionnelle et présentait une pseudarthrose de l'arthrodèse à la radiographie. La deuxième patiente, en revanche, présentait une bonne consolidation de l'arthrodèse mais se plaignait de fortes douleurs au niveau de l'articulation scapho-trapézo-trapézoïdale. Les deux patientes ont été traités par trapézectomie et ligamentoplastie de suspension selon Brunelli, obtenant une résolution presque complète de la douleur, un excellent mouvement et une bonne récupération de la force lors du suivi à neuf mois. Sur la base des bons résultats obtenus dans ces deux cas, les auteurs estiment que la ténoarthroplastie en suspension est une bonne solution aux échecs d'arthrodèse aussi bien en cas de douleur accompagnée de pseudarthrose, que dans les cas où douleurs et limitations fonctionnelles sont présentes malgré une bonne consolidation des l'arthrodèse.
Camillo FULCHIGNONI (Rome, Italie), Silvia PIETRAMALA, Lorenzo ROCCHI, Gianfranco MERENDI
09:36 - 09:40
Discussion commune.
09:40 - 09:46
#32644 - CO014 Impact de l'hyper-extension métacarpo-phalangienne sur l'état clinique préopératoire en cas de rhizarthrose.
CO014 Impact de l'hyper-extension métacarpo-phalangienne sur l'état clinique préopératoire en cas de rhizarthrose.
L’hyper-extension métacarpo-phalangienne (MP) peut être observée dans plus de 2/3 des patients atteints d’une arthrose trapézo-métacarpienne (TM). Son impact sur la présentation clinique reste flou car la majorité des études se focalisent sur l’articulation TM en elle-même. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’influence de l’hyper-extension MP sur l’état clinique pré-opératoire dans les cas de rhizarthrose.
Nous avons conduit une analyse rétrospective et bi-centrique de tous les patients opérés pour une arthrose trapézo-métacarpienne (TM) isolée ou péri-trapézienne. Seules les données pré-opératoires ont été analysées. Nous avons évalué la douleur (EVA), les mobilités TM et MP, les forces de poigne et de pince. Les patients étaient classés selon leur degrés d’hyperextension MP : absente (<10°), légère (entre 10 et 30°) et élevée (>30°). Nous avons inclus 362 patients (289 femmes), d’âge moyen 64 ans. Une hyper-extension MP était retrouvée chez 218 patients (60%) parmi lesquels 71 patients (20%) présentaient une hyper-extension légère et 147 (40%) une extension sévère. Les patients présentant une hyper-extension MP avait significativement moins de mobilités TM en abduction (27° versus 32°, p=0,003) et antépulsion (25° versus 30°, p<0,001) et moins de force de pince (3,6 versus 4,6 Kg/F, p<0,001) que les patients sans hyper-extension MP. De même, les patients présentant une hyper-extension MP sévère avait significativement moins de mobilités TM en abduction (22° vs 27°, p<0,001) et moins de force de pince (3,3 vs 3,7 Kg/F, p=0,011). En cas de rhizarthrose, l’hyper-extension MP pré-opératoire a un impact clinique délétère sur les mobilités TM et sur la force de pince. De même, plus l’hyper-extension est importante, plus elle a un impact sur l’état clinique. Elle doit donc rentrer en compte dans la planification opératoire afin de la corriger. Dans ce cadre, les prothèses trapézo-métacarpienne ont une place de choix car elles permettent une correction automatique des hyper-extensions légères à modérées. Les hyper-extension MP sérères (>60°) doivent faire l’objet d’un traitement spécifique. L’hyper-extension MP doit devenir un critère à part entière dans la planification pré-opératoire en cas de rhizarthrose.
Benjamin DEGEORGE (Montpellier), Adriano TOFFOLI, Michel CHAMMAS, Jacques TEISSIER
09:46 - 09:48
Discussion.
09:48 - 09:54
#32526 - CO015 En 2022, les contentions sont elle encore nécessaire dans les prothèses trapézo-métacarpienne ?
CO015 En 2022, les contentions sont elle encore nécessaire dans les prothèses trapézo-métacarpienne ?
Les prothèses trapézo métacarpienne (PTMC) ont révolutionnées la prise en charge des rhizarthroses, en proposant à la différence des trapézectomies associés à une ligamentoplastie une solution plus conservatrice. Le développement des PTMC a connu aussi l’apparition de nouvelles complications. Nous avons souhaité ici évaluer l’absence d’immobilisation en post opératoire sur le risque de luxation aigüe.
Nous avons suivi toutes les PTMC double mobilité opérées dans notre service. Le suivi s'est fait de manière prospective monocentrique mono-opérateur. Une planification pré-opératoire est systématiquement réalisée à l’aide de clichés à 100% en cas de doute sur la hauteur suffisante du trapèze nous réalisons un scanner.
Les patients sont opérés par voie de type Gedda-Möberg. Nous réalisions une arthrotomie en « L » que nous tentons systématiquement de suturer en fin d’intervention. A la fin de celle ci nous confectionnons un pansement de main à l’aide d’une bande ouaté et d’une bande Velpeau. Le pansement est refait par le chirurgien lui-même au 5ème jour post opératoire plus légèrement. Les patients sont autorisés à mobiliser leur pouce immédiatement sans restriction associé à 5 gestes d’auto-rééducation. La rééducation dans un cabinet de Kinésithérapeute débute au 15ème jour. Durant la période de Janvier 2021 à Mars 2022, 22 patients ont été opérés d’une PTMC. La moyenne d’âge de notre série est de 62 ans. Dans 70% des cas, il s'agit du coté dominant et 86% sont des femmes. Dans 5 cas nous avons associé une neurolyse du nerf médian sous endoscopie.
Nous avons utilisé dans 100% des cas, une cupule conique de 9mm de diamètre. Un col de taille M dans 19 cas, un col S dans un cas et un col L dans un cas. Dans 8 cas nous avons réussi à refermer la capsule articulaire. A ce jour nous ne déplorons aucune luxation. Les trois derniers articles publiés utilisent les trois prothèses les plus utilisées du marché : Moovis, Maia et Touch ; font état en post opératoire d’une immobilisation rigide.
On relèvera que l’implant simple mobilité Maïa est celui pour lequel le taux de luxation en aigüe est le plus important.
Les implants double mobilité ont un taux de luxation très faible voire nulle pour la Touch.
Notre série originale confirme que l’immobilisation rigide quelle qu'elle soit n'est pas nécessaire. Nous observons une excellente stabilité post opératoire des implants double mobilités et ainsi l'absence de nécessité d'immobilisation post opératoire des PTMC en 2022.
Sébastien EL-SAÏR (Bourgoin-Jallieu)
09:54 - 09:56
Discussion.
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Salle 252AB |
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"Jeudi 15 d\u00e9cembre"
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SFRM1
08:00 - 08:14
Le mot du Président
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Salle 251 |
08:14 |
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SFRM2
08:14 - 09:10
Communications libres GEMMSOR 1
Présidents de séance :
Simona AUDEMAR (Médecin MPR) (Président de séance, Lamalou-les-Bains), Denis GERLAC (Masseur - Kinésithérapeute) (Président de séance, Echirolles)
08:14 - 08:24
COG01 La démarche EBP en rééducation - Application aux tests orthopédiques diagnostiques de lésion scapho-lunaire.
Marie AKRICH (kinésithérapeute) (Conférencier, Paris)
08:24 - 08:34
#32826 - COG02 Les techniques manuelles en rééducation de la main: EBP et Place dans l'arsenal thérapeutique.
COG02 Les techniques manuelles en rééducation de la main: EBP et Place dans l'arsenal thérapeutique.
Les techniques manuelles bénéficient de peu d’attention, notamment en rééducation de la main.
Une recherche dans la littérature a été réalisée pour investiguer l’évidence scientifique disponible sur ces techniques. Il en ressort qu'elles disposent d’une évidence scientifique de faible puissance mais d'une force de recommandation importante. En effet, les techniques manuelles en rééducation de la main bénéficient d'un accord d’experts solide.
Ce résultat est étayé par la réalisation et l’analyse d’un sondage visant à évaluer la place des techniques manuelles dans la pratique des rééducateurs de la main francophones. Ce sondage comprenait 59 questions. Après la première section démographique, les 5 sections suivantes investigaient l'importance et la fréquence d'utilisation des techniques manuelles en rééducation de la main par des échelles linéaires, et d'autres éléments en lien. Le sondage a été principalement diffusé aux membres du GEMMSOR, aux étudiants et diplômés du DIU de Rééducation et d'Appareillage de la main de l'UGA, soit une population d'environ 375 personnes. 113 réponses ont été obtenues, pour un taux de réponse 30%.
Les techniques manuelles ont été désignées par les participants comme la technique la plus importante dans le soins des patients (score de 3.74 sur 4 sur une échelle linéaire) et la deuxième technique la plus utilisée. Bien que ce sondage présente des limites de représentativité, il confirme qu'en 2020, les techniques manuelles constituent l’une des techniques rééducatives de base de l’arsenal thérapeutique du rééducateur de la main et même peut-être la technique la plus importante.
Plus d’études solides seront nécessaires dans l’avenir pour asseoir ces techniques sur le plan scientifique, qui comportent par nature une composante propre à chaque praticien et donc difficile à reproduire.
Il revient à chacun de fonder sa pratique manuelle sur un raisonnement clinique solide, une approche centrée sur le patient, une évolution constante selon les progrès, une bonne maîtrise de l'intensité de son action, mais aussi une organisation adéquate.
Pierre BARITAUX (Rouen)
08:34 - 08:44
COG03 Traitement par onde de choc de la maladie de Dupuytren.
Anne-Laure BARTHELEMY (Masseur kinésithérapeute) (Conférencier, Annecy)
08:44 - 08:54
#32825 - COG04 Le dry needling permet-il d'améliorer un protocole de rééducation de la ténosynovite de De Quervain ?
COG04 Le dry needling permet-il d'améliorer un protocole de rééducation de la ténosynovite de De Quervain ?
Introduction : Cette étude a pour objectif d'analyser l’efficacité du dry needling face à cette pathologie en comparant un groupe témoin avec une rééducation standard et un groupe test avec la rééducation standard + dry needling.
Méthode : Il a été mis en place deux groupes de 5 patients répartis de façon aléatoire et bénéficiant chacun d’un traitement différent sur 12 séances : le groupe 1 a reçu une rééducation avec le protocole « standard » et le groupe 2 a reçu une rééducation avec le protocole « standard » + 5 séances de dry needling. Le relevé de données a été réalisé avant la 1ère séance après la 6ème séance et après la 12ème séance de rééducation. Ce recueil de variable comporte le score DASH, le test de Finkelstein, et l' EVA.
Résultats : L’étude a montré des meilleurs résultats pour le protocole du groupe 2 ayant bénéficié de séances avec dry needling. Cela a été observé pour l'amélioration fonctionnelle du membre supérieur évaluée par le score DASH (diminution moyenne supérieure au groupe 1 de 19,43% ; p=0,14, IC 95% [-10,29 ; 56,01]), ainsi que pour le ressenti de la douleur (diminution moyenne supérieure de 14,39% ; p=0,47, IC 95% [-2,33 ; -4,53]). Pour le test de Finkelstein, aucune différence n'a été observé arrivé à la 12ème séance. Néanmoins les résultats sont meilleurs pour le groupe 2 à mi-traitement par rapport au groupe 1, ce qui laisse observer une action plus rapide du protocole avec dry needling.
Analyse : Il est apparu dans les résultats une très bonne efficacité de ces deux traitements statistiquement significative, pour autant il n'a pas été obtenu une supériorité statistiquement significative d’un traitement par rapport à l’autre.
Discussion : Le faible échantillonnage et les nombreux biais font que cette étude n’est pas extrapolable. Il serait intéressant de réaliser cette étude avec une population plus importante, en corrigeant les biais. Ceci permettrait d’affirmer que les traitements sont réellement d’efficacité similaire ou si l’un des deux obtient des résultats significativement supérieurs.
Clément CATANESE (Gémenos)
08:54 - 09:04
COG05 Flare reaction postoperatoire de la maladie de Dupuytren.
Laura EMMERICH-LE DREN (MK) (Conférencier, Auxerre)
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Salle 251 |
08:40 |
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CE02
08:40 - 09:20
Conférences d'enseignement
Les pertes de substance osseuses à la main et au poignet.
Président de séance :
Christophe RIZZO (chirurgien) (Président de séance, Lyon)
08:40 - 09:20
Les pertes de substance osseuses à la main et au poignet.
Laurent OBERT (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Besançon)
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Amphi Bleu |
09:10 |
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SFRM3
09:10 - 10:00
Table ronde
Le ligament scapho-lunaire
Présidents de séance :
Nicolas CHRISTIAENS (Président de séance, Biarritz), Grégory MESPLIÉ (Kiné / orthésiste) (Président de séance, Biarritz)
09:10 - 09:25
Chirurgie du ligament scapholunaire +/- luno triquétral.
Paul VERNET (Chirurgien) (Conférencier, Saint-Brieuc)
09:25 - 09:35
Place de la rééducation dans le traitement des lésions scapho-lunaires.
Marie JACQUEMARD (kinésithérapeute) (Conférencier, Villeurbanne)
09:35 - 09:45
Dart Throwing Motion.
Cyrielle DERUY (kinésithérapeute) (Conférencier, Valleiry)
09:45 - 10:00
Discussion.
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Salle 251 |
09:20 |
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CE03
09:20 - 10:00
Conférences d'enseignement
Les arthroplasties de la PIP : qui et quoi.
Président de séance :
Michel CHAMMAS (Professeur Université Praticien Hospitalier) (Président de séance, Montpellier)
09:20 - 10:00
Les arthroplasties de la PIP : qui et quoi.
Valérie MATTER-PARRAT (Chirurgien) (Conférencier, Monaco, Monaco)
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Amphi Bleu |
10:00 |
Pause café - Visite des stands - Consultation des ePosters
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10:30 |
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CE04
10:30 - 11:10
Conférences d'enseignement
Equilibres et déséquilibres du pouce.
Président de séance :
Michel EBELIN (Président de séance, Paris)
10:30 - 11:10
Equilibres et déséquilibres du pouce.
Pascal LEDOUX (chirurgien) (Conférencier, Bédarieux)
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Amphi Bleu |
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SFRM4
10:30 - 11:40
Communications libres GEMMSOR 2
Présidents de séance :
Myriam DEGEZ NGOIE (kinesithérapeute) (Président de séance, Dakar, Sénégal), André GAY (Chirurgien Libéral) (Président de séance, Marseille)
10:30 - 10:40
#32237 - COG06 Comparaison des résultats des sutures de tendons fléchisseurs en zone 2 entre les scores original et modifié de Strickland et le test des 400 points.
COG06 Comparaison des résultats des sutures de tendons fléchisseurs en zone 2 entre les scores original et modifié de Strickland et le test des 400 points.
Nous reportons et comparons les résultats des sutures de tendons fléchisseurs en zone 2 chez 31 patients (35 doigts) en utilisant deux tests analytiques, les scores original et modifié de Strickland, et un score de fonction globale de la main, le test des 400-points. À 3 mois post-opératoires, nous avons retrouvé un bon résultat chez 26% des patients avec le score original de Strickland, 66% avec le score modifié de Strickland et 62% avec le test des 400 points. Parmi les 35 doigts, 13 ont été évalué également à 6 mois post-opératoires. Il existait une amélioration de chacun de ces scores. Le score original de Strickland a augmenté à 31% de bons résultats, le score modifié de Strickland à 77% et les test des 400-points à 87%. Les résultats étaient significativement différents entre les scores original et modifié de Strickland. Une bonne reproductibilité était retrouvée entre le score modifié et le test des 400-points. Nos résultats suggèrent que les sutures de tendons fléchisseurs en zone 2 restent difficiles à évaluer par un unique test analytique. Ce test devrait être combiné avec un test objectif de fonction globale de la main comme le test des 400-points qui semble bien être corrélé avec le score modifié de Strickland.
Aude LOZANO (Nancy), Amélie TOUILLET, Anne FOISNEAU, Gabriela HOSSU, Lionel ATHLANI
10:40 - 10:50
COG07 La rééducation de la main par le travail de la dextérité et de l’écriture chez le patient adulte victime d’un Accident Vasculaire Cérébral.
Alexandre VERDIER (Masseur-Kinesithérapeute) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
10:50 - 11:00
#32824 - COG08 Place des infiltrations dans la prise en charge des tendinopathies du coude.
COG08 Place des infiltrations dans la prise en charge des tendinopathies du coude.
La pathologie tendineuse du coude, et plus particulièrement l’épicondylalgie tendineuse latérale, est fréquente dans le cadre des activités professionnelles, de loisir ou dans la pratique sportive. Dans la stratégie thérapeutique, le recours à différentes techniques de rééducation, le port d’orthèse et les traitements médicamenteux sont généralement utilisés en première intention. Les infiltrations font également partis des options thérapeutiques en deuxième ligne. Les infiltrations de corticoïdes ont généralement une efficacité à court terme mais ne sont plus recommandées en raison d’un taux de récidive élevé à long terme. Des infiltrations alternatives ont fait l’objet de nombreuses études offrant de nouvelles perspectives thérapeutiques. Les injections de Plasma Riche en Plaquette (PRP) sont les plus étudiées montrant une efficacité supérieure à long terme aux injections de corticoïdes. D’après de nombreux travaux in vitro, le PRP, par l’intermédiaire des facteurs de croissance qu’il libère, agirait directement sur la régénération tendineuse. Les infiltrations d’Acide Hyaluronique ont également des résultats prometteurs mais les études sont encore trop peu nombreuses. Les injections de toxines botuliques au niveau du muscle Court Extenseur Radial du Carpe favorisent la réparation tendineuse par une mise au repos musculaire mais possèdent également une action antalgique. Les effets indésirables liés à la parésie musculaire induite ne permettent cependant pas une utilisation large. Si les infiltrations de PRP et d’Acide Hyaluronique constituent désormais une option dans la prise en charge des tendinopathies du coude, l’absence de consensus sur les modalités précises d’utilisation, des résultats parfois contradictoires dans la littérature scientifique et le niveau de preuve finalement insuffisant imposent encore de la prudence quant à une recommandation large. Dans tous les cas, ces thérapies s’inscrivent dans une prise en charge plus globale du patient.
Sophie GLEIZES CERVERA (Toulouse)
11:00 - 11:10
COG09 La main de la scie circulaire.
Patricia LE LUC RENAULT (Ergothérapeute) (Conférencier, Grenoble)
11:10 - 11:20
COG10 RMO : Relative Motion Orthosis, Orthèse de position relative de l’articulation métacarpo-phalangienne de doigt long en flexion ou en extension.
Laurence MUNAUT (Kinésithérapeute-orthésiste) (Conférencier, Luxembourg, Luxembourg)
11:20 - 11:30
COG11 Sclérodermie systémique.
Lucile POMMERET (Masseur-Kinésithérapeute) (Conférencier, Dijon)
11:30 - 11:40
Discussion.
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CL2
10:30 - 11:32
Communications libres
Nerfs
Présidents de séance :
Benjamin DEGEORGE (Chirurgien) (Président de séance, Montpellier), Jean-Noël GOUBIER (Chirurgien) (Président de séance, Paris)
10:30 - 10:36
#32651 - CO016 Prise en charge des névromes : actualités.
CO016 Prise en charge des névromes : actualités.
Painful terminal neuromas following nerve injury in the upper limb are common. Neuroma symptoms include pain, paresthesia, dysesthesia, numbness, cold intolerance, and a sharp and burning sensation. These symptoms could affect the patient’s function and quality of life. The pain might force amputees to abandon their prostheses. Neuroma management continues to challenge many clinicians.
The traditional “passive techniques,” including excision, transposition, and coverage, are presently replaced by newer, “active” approaches that include targeted muscle reinnervation (TMR), regenerative peripheral nerve interfaces (RPNI), and processed allograft reconstruction (PNA). RPNI involves the implantation of the end of a peripheral nerve into a free muscle graft to induce axon sprouting. TMR involves the denervation of a muscle segment from its motor neuron and assigning this role to the peripheral nerve. PNA involves the implantation of sterilized extracellular matrix processed from decellularized and regenerated human nerve tissue with preserved epineurium and fascicles to provide the peripheral nerve with a channel through which to re-innervate its target tissue. Of these, RPNI and TMR seem to be the most promising in treating nerve terminal neuroma and preventing its recurrence, while PNA could help reduce pain due to neuroma and provide meaningful nerve recovery. This presentation aims to provide an overview of TMR, RPNI, and PNA and discuss their indications, surgical techniques, and reported outcomes.
Najib KACHOUH (Marseille), Alice MAYOLY, Marie WITTERS, Paul LEVET, Regis LEGRE, Charlotte JALOUX
10:36 - 10:42
#32724 - CO017 Réparations nerveuses par greffes musculaires dans les veines : indications actuelles.
CO017 Réparations nerveuses par greffes musculaires dans les veines : indications actuelles.
Nous avons démontré qu'une greffe réalisée à l'aide d'une veine remplie de muscle squelettique frais (MVCG) donnait des résultats similaires à ceux des greffes nerveuses traditionnelles pour les brèches courtes. Le moment de l'intervention et le type de lésion sont des questions majeures dans la réparation des nerfs. L'objectif de ce rapport est de présenter, après de nombreuses années de pratique clinique, les indications actuelles de l'utilisation du MVCG.
Depuis 2000, nous avons opéré plus de 85 patients pour une reconstruction nerveuse (en urgence ou pour une reconstruction secondaire). Le défaut nerveux variait de 0,5 à 4 cm. Le résultat fonctionnel sensoriel a été évalué par monofilament SW et par 2pd statique selon les critères du BMRC modifiés par Mackinnon-Dellon. Les critères du BMRC ont également été utilisés pour évaluer la récupération de la fonction motrice pour les nerfs mixtes. Tous les patients étaient disponibles pour le suivi (de 24 à 60 mois - moyenne 53 mois - min 24 mois). Nous les avons évalués avec le test du monofilament SW et le M2PD. La valeur moyenne du M2PD était de 11 mm (intervalle 6-14 mm). Nous avons eu 50 % de mauvais résultats sur le nerf mixte dans la première série sur le nerf mixte et nous n'indiquons plus cette reconstruction si ce n'est en cas de lésion contondante en urgence. Bons résultats pour le nerf sensitif dans 85% des cas pour les nerfs sensitifs (urgence et reconstructions secondaires). Dans la série de cas d'urgence, il a été montré que la réparation nerveuse primaire par tubulisation biologique avec MVCG a permis de récupérer la fonction sensorielle et motrice chez la plupart des patients présentant des lésions nerveuses par écrasement. Aucun patient n'a subi de reconstruction nerveuse secondaire. De toute façon, la possibilité d'une reconstruction nerveuse secondaire n'était pas exclue, et en cas d'échec, la réparation par greffe nerveuse secondaire devrait être plus facile à réaliser car la continuité anatomique a été restaurée. Pour les nerfs sensoriels, nous suggérons l'utilisation de cette méthode facile pour restaurer la continuité d'un nerf. Nous ne le suggérons pas dans une procédure secondaire où la greffe de nerf pour un nerf mixte est considérée comme la meilleure méthode de réparation.
Pierluigi TOS (Milano, Italie), Alessandro CROSIO, Francesco LOCATELLI, Sergio DE SANTIS, Simona ODELLA
10:42 - 10:46
Discussion commune.
10:46 - 10:52
#31968 - CO018 Étude à moyen et long terme de la récupération sensitive après réparation de nerf collatéral digital chez l’enfant : méthodes d’évaluation et résultats cliniques.
CO018 Étude à moyen et long terme de la récupération sensitive après réparation de nerf collatéral digital chez l’enfant : méthodes d’évaluation et résultats cliniques.
Les traumatismes digitaux sont une cause fréquente de consultation dans les services d’urgences pédiatriques.
Les lésions nerveuses digitales restent rares et représenteraient 4% des traumatismes de la main chez l’enfant.
Les résultats de ces réparations nerveuses sont décevants chez l’adulte, et semblent meilleurs en cas d’âge plus jeune.
L’objectif de notre étude est d’évaluer les résultats à distance des sutures de nerf digitaux chez l’enfant, de tenter de définir les facteurs pronostiques de la récupération sensitive et la pertinence des moyens d’évaluation sensitive en fonction de l’âge.
79 patients opérés d’une suture de nerf collatéral digital entre janvier 2010 et juin 2020 ont été inclus dans cette étude.
L’âge de l’enfant, la présence de lésions associées (artérielle, tendineuse, osseuse, cutanée), les résultats au test de discrimination entre 2 points (test de Weber), au test du pique-touche, au test du chaud-froid et au test de stéréognosie, l’utilisation de colle biologique ainsi que la présence de symptômes subjectifs (paresthésies, intolérance au froid) ont été analysés. Les résultats de 59 sutures nerveuses ont été évalués avec un recul moyen de 4,5 ans.
La discrimination entre deux points moyenne était de 5,4mm. L’ensemble des réponses étaient correctes au test du pique touche pour 70,2% des nerfs testés, 81,4% pour le test de stéréognosie et 74,6% pour le test du chaud-froid. 32,2% des enfants présentaient des paresthésies persistantes et 20,3% une intolérance au froid. Les enfants de moins de 10 ans présentaient des résultats plus favorables seulement sur la survenue de paresthésies (23,1% VS 50%). La présence de lésion associée (tendineuse, osseuse, cutanée) entrainait des résultats moins bons en termes de discrimination entre 2 points (5,55mm VS 4,57mm).
Parmi les enfants de plus de 4ans, 95,7% ont pu réaliser le test de Weber, et 100% le test du pique-touche, de stéréognosie et du chaud-froid. Les résultats des réparations nerveuses digitales chez l’enfant sont bons avec une récupération sensitive meilleure que chez l’adulte. De plus mauvais résultats surviennent lorsque des lésions associées (tendineuses, osseuses, perte de substance cutanée) sont présentes.
Les résultats sur les symptômes subjectifs (paresthésies et intolérance au froid) après l’âge de 10 ans étaient comparables à ceux d’une population adulte.
L’ensemble des tests réalisés dans notre étude, à savoir le test de Weber, le test du pique-touche, le test de stéréognosie et le test du chaud-froid peuvent être réalisés de façon fiable chez l’enfant à partir de 4 ans.
Raphaël NGUYEN (Paris), Pascal JEHANNO
10:52 - 10:54
Discussion.
10:54 - 11:00
#31695 - CO019 Traitement des pertes de substance nerveuse du membre supérieur par suture directe en grande flexion des articulations.
CO019 Traitement des pertes de substance nerveuse du membre supérieur par suture directe en grande flexion des articulations.
Il s'agissait d'évaluer le résultat fonctionnel du traitement de pertes de substance nerveuse du membre supérieur par suture directe en grande flexion du coude ou du poignet.
Une étude rétrospective a été conduite chez des patients traités pour un défect du nerf médian, du nerf ulnaire ou du nerf radial entre 2011 et 2019. Les critères d'inclusion étaient un défect supérieur à 1 cm et un suivi minimal de 1 an. Les pertes de substance ont été traitées par une suture directe termino-terminale à 90° de flexion du coude ou 70° de flexion du poignet suivie d'une immobilisation de 6 semaines dans cette position. Au dernier recul, les résultats ont été évalués par des scores fonctionnels standardisés dérivés du Medical Research Council Grading System. Neuf patients d'âge moyen 30,2 ans ont été inclus. Ils présentaient un défect du nerf ulnaire dans 2 cas, du nerf médian dans 4 cas et du nerf radial dans 3 cas. Les défects nerveux étaient situés à des niveaux différents. Le délai moyen entre le traumatisme et la chirurgie était de 13,5 semaines dans les lésions récentes. La longueur moyenne des défects était de 2,9 cm et le suivi moyen de 22,4 mois. Au dernier recul, des résultats fonctionnels satisfaisants ont été obtenus dans 8 cas sur 9. Une récupération motrice utile a été observée dans 7 cas sur 9 et tous les patients ont recouvré une sensibilité utile. La récupération nerveuse était excellente chez les enfants et dans les défects distaux. Seuls deux patients présentaient une raideur articulaire plus probablement liée aux lésions associées qu'à l'immobilisation prolongée. Cette technique simple présente plusieurs avantages: permettre une réparation nerveuse précoce en évitant le recours à une autogreffe conventionnelle; faire face à une limitation en greffons disponibles; et éviter des complications douloureuses au site donneur de greffons. Elle est particulièrement utile dans les lésions pluritissulaires ou dans les situations sanitaires dégradées, notamment en contexte de guerre. La flexion temporaire des articulations permet la suture directe de défects nerveux jusqu'à 4 cm lorsqu'ils sont localisés à proximité du coude ou du poignet. Dans cette petite série hétérogène, les résultats fonctionnels semblent comparables à ceux obtenus avec une greffe courte.
Constance DINER (Paris, Suisse), Laurent MATHIEU, Melody GONCALVES, Anaïs CHATAIGNEAU, Georges PFISTER, Zoubir BELKHEYAR
11:00 - 11:02
Discussion.
11:02 - 11:06
#30450 - CO020 Section percutanée échoguidée du lacertus fibrosus pour la libération du nerf médian au coude.
CO020 Section percutanée échoguidée du lacertus fibrosus pour la libération du nerf médian au coude.
The aim of this technical note is to present a micro-invasive percutaneous ultrasound-guided release of the lacertus fibrosus (LF) of the biceps brachii for pronator syndrome i.e. entrapment of the median nerve at the elbow.
Fifteen consecutive patients were included. Patients showed isolated pronator syndrome, including pain plus reduced strength of specific median nerve innervated muscles. The release was performed in a non-operating interventional room under wide-awake local anesthesia no tourniquet (WALANT). It was conducted superficial to the pronator teres with in-plane ultrasound guidance. The recovery of strength was first assessed perioperatively, and then systematic visits at postoperative weeks 1 and 4 included assessments of both strength and pain. Procedures were comfortably completed with no immediate surgical or anesthetic complication. Muscle strength returned immediately and persisted at postoperative visits. Visual analogical scores for pain reduced from 6.2 to 2.5 and 0.6 at weeks 1 and 4 respectively. All working patients were able to perform in their professional activities at week 1. The millimetric skin incision healed with no scarring fibrous tissue. A small hematoma occurred at week 1 and resorbed spontaneously. No other delayed complication was observed. The procedure appeared effective with improved invasiveness compared to existing techniques. Real time monitoring with ultrasound secured the procedure. The technique could be regarded as a new ultrasound-guided alternative to surgery. By providing significant advantages over traditional techniques, the concurrent use of ultrasound guidance and WALANT anesthesia allows the microinvasive release of the LF superficial to the belly of the pronator teres. At least in the short term, the technique yields high success rates appearing similar to those reported with more invasive surgical interventions.
With real-time monitoring of major nerves and vessels, including uncommon variations, ultrasound guidance secures the procedure. The millimetric incision should limit the formation of scar tissue and allow easier recovery.
As WALANT preserves both the contractility of muscles and normal consciousness of the patient, the operator can test the recovery of strength perioperatively to ensure that proper release is achieved. With a dose of lidocaine being far below the maximum recommended dose of 500 mg, the anesthesia can be performed outside the operating room by non-anesthesiologist physicians. With bleeding being controlled by the vasoconstriction induced by epinephrine, no uncomfortable tourniquet is needed. Performed superficial to the pronator teres muscle under WALANT anesthesia, the microinvasive percutaneous ultrasound-guided release of the lacertus fibrosus may be an effective treatment of pronator syndrome.
Thomas APARD (Versailles), Olivier MARES, Paul MICHELIN
11:06 - 11:07
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11:07 - 11:11
#32584 - CO021 Neurotomie du nerf musculo cutané dans les flessums spastiques du coude : validation d’une stratégie de simulation de neurotomie par bloc moteur.
CO021 Neurotomie du nerf musculo cutané dans les flessums spastiques du coude : validation d’une stratégie de simulation de neurotomie par bloc moteur.
La neurotomie du nerf musculocutané dans les flessums du coude chez le patient spastique, représente une option thérapeutique validée. Ses objectifs sont une amélioration de l’apparence esthétique, des soins d’hygiène, et de la fonction du membre supérieur ainsi qu’une amélioration de la marche. L’utilisation dans le bilan pré opératoire, d’un
bloc moteur du nerf musculo cutané permet d’analyser l’étiologie de la raideur (spasticité ou rétraction) et de simuler la chirurgie en évaluant la flexion active résiduelle. L’objectif de cette étude était d’évaluer la corrélation entre la simulation pré opératoire d’une neurotomie du nerf musculocutané par bloc moteur et les résultats cliniques et fonctionnels de cette neurotomie chez les patients ayant un flessum de coude d’origine spastique.
Nous avons mené une analyse monocentrique d’une cohorte de patients opérés d’une neurotomie du nerf musculocutané dans le cadre d’un membre supérieur spastique. L’évaluation post bloc moteur et post opératoire au recul minimum de 1 an comprenait une évaluation clinique avec mesure du score de House, du score INOM, ainsi que du score d’Ashworth modifié. Les évaluations cliniques post bloc et post opératoire étaient comparées. La présence de complications et la satisfaction du patient étaient également recherchées. 22 patients, d’âge moyen 50 ans (25 - 77) ont été inclus au recul moyen était de 54 mois (12 - 99). L’étiologie de la paralysie était vasculaire dans 13 cas, suite à traumatisme crânien dans 5 cas, une paralysie cérébrale dans 2 cas et une autre cause dans 2 autres cas. Le flessum résiduel après chirurgie était significativement diminué en post opératoire (17.8° (38.3 - 0) versus 49.3° (82.8 - 15.7). Le score de House était significativement amélioré en postopératoire (3.5 (1.4 - 5.6) versus 3.2 (0.5 - 5.9)), de même que le score INOM (15.6 (7.6 - 23.6) versus 11.8 (3.0 - 20.5)), ainsi que le score d’Ashworth modifié (1.0 (0 - 2.2) versus 3.0 (2.1 - 3.9). Cette amélioration des scores fonctionnels et du flessum résiduel était fortement corrélée au résultat de la simulation préopératoire par bloc moteur. Une complication (4.5 %) était à déplorer. La simulation d’une neurotomie sélective du nerf musculocutané par bloc moteur est une technique sûre et efficace dans le cadre du traitement du flessum de coude chez le patient spastique. La technique de neurotomie musculocutanée permet de réduire les manifestations spastiques et d’améliorer la fonction du membre supérieur.
Yannis YAHIAOUI (Montpellier), Olivier BOZON, Michel CHAMMAS, Flavia COROIAN, Isabelle LAFFONT, Bertrand COULET
11:11 - 11:12
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11:12 - 11:16
#32590 - CO022 Intérêt d’un repérage échographique de la branche sensitive dorsale du nerf ulnaire en arthroscopie du poignet.
CO022 Intérêt d’un repérage échographique de la branche sensitive dorsale du nerf ulnaire en arthroscopie du poignet.
La littérature rapporte un taux de complications de 4.7% après arthroscopie du poignet, liées à la proximité entre les voies d’abord et les structures anatomiques tendineuses et nerveuses. Plusieurs auteurs ont rapporté un risque de lésion de la branche dorsale du nerf ulnaire lors de la réalisation des voies 6R, 6U et MCU. L’objectif de notre étude était d’étudier l’intérêt d’un repérage échographique de la branche sensitive dorsale du nerf ulnaire lors de la réalisation d’une arthroscopie de poignet.
Les poignets étaient positionnés en traction. Les voies d’abord 6R, 6U et MCU étaient repérées à l’aiguille. La branche sensitive dorsale du nerf ulnaire était repérée sous échographie par un radiologue indépendant. Lors de la dissection, la localisation de la branche dorsale du nerf ulnaire par rapport au repérage échographique était étudiée et les distances entre les voies d’abord 6R, 6U et MCU et la branche dorsale du nerf ulnaire étaient mesurées en millimètres. La correcte réalisation technique des voies d’abord 6R, 6U et MCU était également contrôlée. Quinze pièces anatomiques issues de cadavres frais congelés ont été disséquées. La branche sensitive dorsale du nerf ulnaire a pu être systématiquement repérée sous échographie au-delà des interlignes médio et radiocarpiens. Aucune erreur de repérage n’a été constatée. La distance moyenne était de 12,3 mm (min 8 - max 20) entre la voie d’abord 6R et la branche dorsale du nerf ulnaire, 6,8 mm (min 3 – max 13) entre la voie 6U et la branche dorsale du nerf ulnaire, et 11,9 mm (min 6 – max 22) entre la voie MCU et la branche dorsale du nerf ulnaire. Les voies d’abord étaient correctement réalisées. Les valeurs retrouvées dans notre étude sont concordantes avec les données de la littérature. Les échographies étaient réalisées par un radiologue expérimenté. Le repérage de cette branche nerveuse nécessite une courbe d’apprentissage. Le repérage échographique de la branche sensitive du nerf ulnaire lors de la réalisation d’une arthroscopie de poignet peut permettre de limiter le risque de lésions iatrogènes.
Marie-Cécile SAPA (Strasbourg), Philippe LIVERNEAUX, Facca SYBILLE, Philippe CLAVERT
11:16 - 11:17
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11:17 - 11:21
#32617 - CO023 Le concept de branche nerveuse articulaire à l'épreuve de la dissection : Mythe ou réalité.
CO023 Le concept de branche nerveuse articulaire à l'épreuve de la dissection : Mythe ou réalité.
Nous avons mené une étude anatomique évaluant l’innervation des différentes articulations de la colonne du pouce afin de déterminer le niveau du point d’afférence des branches nerveuses pour les articulations trapézo-métacarpiennes (TM) et scaphotrapezotrezoidienne (STT).
Nous avons disséqué 20 pièces anatomiques fraîches, injectées de gélatine colorée à l’encre de chine. Cette coloration a permis d’identifier les nerfs par contraste et d’exclure le réseau vasculaire de notre analyse. Des photomacrographies avec focus stacking permettent d’objectiver le point d’afférence du nerf au niveau ostéo-articulaire. Des biopsies ont confirmé histologiquement la nature nerveuse de ces structures. Nous avons identifié la présence de branches nerveuses, issues des principaux troncs nerveux au poignet, venant au contact des articulations TM et STT. Ces branches se terminent qu’à de très rares exceptions à hauteur de la capsule articulaire TM et STT. De plus, la terminaison des branches nerveuses au niveau des articulations concernées dépend du tronc nerveux duquel elles sont issues. Selon nos constations, la branche thénarienne du nerf médian ne distribue jamais, directement, de rameaux nerveux pour les articulations TM et STT. Ainsi, le point d’afférence des rameaux nerveux semble se faire directement dans le périoste et se poursuit vers les articulations par un réseau de rameaux nerveux. L’innervation de la capsule articulaire reste mal décrite, en particulier pour des articulations complexes à haut degré de mobilité. Les travaux les plus avancés ont été conduits au niveau de la hanche ou sur modèle animal. Les stratégies de dénervation par division chirurgicale des branches nerveuses accessibles montrent des résultats controversés.
À proximité des articulations, après un trajet monobrin, l’organisation structurale des nerfs présente une distribution d’allure pseudochaotique, probablement fractale. Elle inonde un territoire plus vaste que supposé, incluant les structures alentour, comme la capsule, mais également les muscles, le périoste et la peau.
Nos observations font écho à des études plus avancées sur l’étude du système multifibrillaire, multi micro vacuolaire, ou sur l’organisation vasculaire (perforasome). Ces travaux restent préliminaires, mais ils pourraient permettre de codifier un nouveau champ d’investigation (anatomie mésoscopique) et de situer à nouveau les sciences chirurgicales dans l’étude des systèmes complexes. Ce travail sur les branches distales des nerfs à proximité des articulations proximales de la colonne du pouce (STT/TM), suggère que le concept de branche articulaire est une simplification de l’organisation du vivant.
Xavier MOREL (Lyon), Alban FOUASSON-CHAILLOUX, Thomas JAGER, Germain POMARES
11:21 - 11:22
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11:22 - 11:26
#32682 - CO024 Main striatale (syndrome Parkisonien) : proposition d’une classification et stratégie thérapeutique.
CO024 Main striatale (syndrome Parkisonien) : proposition d’une classification et stratégie thérapeutique.
La main striatale, extrapyramidale, est décrite dans les syndromes parkinsoniens avec des déformations variables inaugurales ou tardives évoluées. Nous proposons une description des formes évolutives et une stratégie thérapeutique.
Douze mains striatales chez 6 patients (5 femmes) d’âge moyen de 73,8 ans ± 7,3 opérées revues à 18 mois. L’étiologie était 5 maladies de Parkinson (PK) et un AVC hémorragique à 8 ans (3 à 15 ans) d’évolution.
Les 3 doigts ulnaires étaient constamment atteints, l’index 4 fois (33%) l’index, la pince pollici-digitale constamment respectée.
Un coup de vent ulnaire avec luxation de l’appareil extenseur et un flessum des métacarpo-phalangiennes étaient constants , réductibles pour 4 mains. Seuls 6 cas présentaient des déformations de doigts longs 4 en cols de cygne et 2 en boutonnières. Les muscles intrinsèques ont tous reçu des injections préopératoires de toxine botulinique. Pour les 6 mains opérées , systématiquement une libération des intrinsèques ulnaires et une dorsalisation de l’appareil extenseur au dos des MP avec plastie stabilisatrice ont été réalisées sur les rayons atteints.
Les boutonnières ont bénéficié d’un allongement des fléchisseurs superficiels à la jonction tendinomusculaire et d’une ténotomie distale de l’extenseur sur l’IPD. Les cols de cygne ont été traitée par une ténotomie de la bandelette médiane.
A la révision, tous les patients ont retrouvé une ouverture des doigts longs et un grasp avec un contact palmo-digital. L’analyse de notre série nous permet d’établir une classification des mains striatales en lien avec leur physiopathologie.
Le trouble initial est une spasticité asymétrique des muscles intrinsèques conduisant au coup de vent ulnaire simulant une main rhumatoïde. Ce déséquilibre conduit à un flessum des MP aggravé par une luxation des extenseurs les rendant inefficaces. Concernant les doigts longs, si la spasticité des intrinsèques est isolée, elle conduit à l’apparition d’un col de cygne, associée à celle du FDS elle génère une boutonnière. Initialement réductible, les déformations se fixent avec le temps. A la phase initiale, elles peut être confondues avec une PR ou un doigt à ressaut.
Sur le plan thérapeutique, les traitements médicamenteux du PK corrigent les formes réductibles. En cas d’inefficacité et avant la fixation, le traitement chirurgical est indispensable, avec systématiquement un rééquilibrage de la tension des intrinsèques et la dorsalisation de l’appareil extenseur associés à la correction des cols de cygne et boutonnières.
Bertrand COULET (Montpellier), Michel CHAMMAS, Cyril LAZERGES, Flavia COROIAN, Olivier BOZON, Isabelle LAFFONT
11:26 - 11:27
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11:27 - 11:31
#30526 - CO025 Troubles sensitifs distaux dans la maladie de Dupuytren.
CO025 Troubles sensitifs distaux dans la maladie de Dupuytren.
La maladie de Dupuytren est une pathologie fréquente et handicapante. Elle reste mystérieuse et sa physiopathologie mal connue. Certains patients se plaignent en post-opératoire de troubles de la sensibilité pulpaire, qui pourraient être liés soit à la chirurgie soit à la maladie elle-même.
Notre hypothèse est que la Maladie de Dupuytren peut s'accompagner de troubles sensitifs distaux
Pour cette étude prospective monocentrique, nous avons comparé deux populations, témoins et patients atteints par la maladie de Dupuytren. Les critères d’exclusion étaient un patient mineur ainsi que toute pathologie ou traitement pouvant altérer la sensibilité digitale ou la compréhension du test. La sensibilité fut analysée grâce au Test de Weber statique. Chaque rayon de la main testée, chez les patients « Dupuytren », a été classé selon qu’il était sain ou pathologique ; les rayons pathologiques étaient classés grâce aux stades de Tubiana, et au type d'atteinte: digitale, palmaire pure, ou palmo-digitale. Nous avons inclus dans ces deux groupes comparables 56 patients, 28 cas et 28 témoins. Une différence statistiquement significative est observée, entre les mains pathologiques des patients atteints par la maladie de Dupuytren, et les patients non atteints (Sensibilité moyenne : 5,996 (IC95% [5,788-6,205]) vs 5,307 (IC95% [5,172-5,442]), p<0,05); et également entre les rayons malades et les rayons sains, chez les patients Dupuytren (6,392 (IC 95% [5,983-6,801]) vs 5,854 (IC 95% [5,613-6,096]), p<0,05) La maladie de Dupuytren s’accompagne donc de troubles sensitifs distaux pré-opératoires, qui pourraient être liés à la fois à une neuropathie et/ou à une compression mécanique des nerfs.
Thibault GEROSA (Aix-en-Provence), Jerome PIERRART, Lior AMSALLEM, Emmanuel MASMEJEAN
11:31 - 11:32
Discussion.
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Salle 252AB |
11:10 |
"Jeudi 15 d\u00e9cembre"
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CE05
11:10 - 11:50
Conférences d'enseignement
Ligamentoplasties scapho-lunaires : qui et quoi.
Président de séance :
Max HAERLE (Chef de service) (Président de séance, Allemagne, Allemagne)
Chairman :
Violaine BEAUTHIER-LANDAUER (Chirurgien libéral, PH en disponibilité) (Chairman, Paris)
11:10 - 11:50
Ligamentoplasties scapho-lunaires : qui et quoi.
Nicolas DREANT (Chirurgien) (Conférencier, Nice)
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Amphi Bleu |
11:32 |
"Jeudi 15 d\u00e9cembre"
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CL3
11:32 - 12:34
Communications libres
Plexus
Présidents de séance :
Olivier CAMUZARD (PU PH) (Président de séance, Nice), Michel CHAMMAS (Professeur Université Praticien Hospitalier) (Président de séance, Montpellier)
11:32 - 11:38
#32618 - CO026 Evaluation de le force musculaire dans le défilé thoraco-brachial neurologique.
CO026 Evaluation de le force musculaire dans le défilé thoraco-brachial neurologique.
Le syndrome neurologique du défilé thoracobrachial (NTOS) est une affection chronique douloureuse et invalidante. Les patients se plaignent de paresthésies et de perte de force ou faiblesse. La faiblesse de la main est considérée comme un critère diagnostique, mais des comparaisons objectives avec des témoins sains font défaut. De même, la faiblesse de l'épaule est fréquemment rapportée, mais n'a jamais été décrite. Notre objectif est de déterminer une différence de force au membre supérieur entre les patients NTOS et les témoins sains appariés.
Nous avons mené une étude prospective évaluant la force entre 85 patients NTOS et 85 témoins sains appariés. Les critères de jugement étaient le QuickDASH, la force de poigne et de Key-pinch par dynamomètres hydrauliques, et la réalisation d’un test isocinétique évaluant la force et l’endurance de l’épaule. L'âge moyen était de 40,4 ± 9,6 ans (73 % de femmes). Les patients symptomatiques des patients NTOS avaient significativement 30% de force de poigne en moins par rapport aux mains témoins (p≤0,001), et 19% de force en moins par rapport aux mains asymptomatiques (p=0,03). Concernant le key-pinch, les mains symptomatiques des patients avaient 19,5% de force en moins par rapport aux témoins (p≤0,001). Ces résultats étaient corrélés avec le QuickDASH (p≤0,001). Les membres symptomatiques des patients avec NTOS avaient significativement 21% et 29% de force en moins que les membres témoins pour les rotateurs médiaux et latéraux (p≤0,001). Les membres symptomatiques avaient significativement 45% et 30% moins d'endurance que les témoins pour les rotateurs médiaux et latéraux (p≤0,001). Ces déficits étaient également corrélés au QuickDASH. Les patients atteints de NTOS présentaient un déficit de la force de la main, et un déficit important de force et d'endurance des rotateurs d'épaule. Ces résultats étaient significativement corrélés au handicap. Ceci souligne l'intérêt de l'évaluation de la force des membres supérieurs dans le processus diagnostique et le suivi du NTOS. L'évaluation de la force au membre supérieur est un critère diagnostique et de surveillance des NTOS.
Alban FOUASSON-CHAILLOUX (Nantes), Pauline DALEY, Germain POMARES
11:38 - 11:44
#32641 - CO027 Résultats du traitement chirurgical du défilé cervico-thoraco-brachial, à propos d’une série continue de 104 patients opérés sur 3 ans.
CO027 Résultats du traitement chirurgical du défilé cervico-thoraco-brachial, à propos d’une série continue de 104 patients opérés sur 3 ans.
La prise en charge du syndrome du défilé cervico thoraco brachial (SDCTB) repose sur le traitement rééducatif en première intention et sur le traitement chirurgical en cas de forme résistante ou compliquée. L’objectif premier de cette étude était d’évaluer la fiabilité de la chirurgie. Les tests cliniques, les constatations peropératoires et leurs comparaisons avec l’imagerie préopératoire ont été également analysés.
Les données démographiques d’une série continue de 129 côtés opérés par un seul opérateur entre avril 2019 et avril 2022 chez 104 patients ont été analysées rétrospectivement par un observateur indépendant. Les patients inclus présentaient un SDCTB confirmé et ont bénéficié d’une neurolyse du plexus brachial par voie supraclaviculaire avec scalénotomies et résection costale. Une évaluation se faisait par auto-questionnaire, score QuickDASH et bilan clinique complet pré- et post-opératoire. Nos critères de jugements principaux pour évaluer les résultats du traitement chirurgical et rechercher les facteurs prédictifs du résultat étaient la variation du score QuickDASH et l’autosatisfaction. Nous avons inclus 102 SDCTB chez 91 patients (13 de perdus de vue). Le recul moyen était de 54 mois (±25) avec un minimum de 6 mois. Le QuickDASH moyen est passé de 68,2 (±16,3) à 40,8 (±25,8) (p<0,05). Le module professionnel moyen est passé de 71,9 à 36,6 (p<0,05). La reprise professionnelle a été possible dans 70 cas (69%) avec reconversion dans 24 cas (24%). Le module sports/art moyen est passé de 76,7 à 35,5 (p<0,05). La reprise des activités sportives et d’art a également été analysée en fonction du type d’activité. La classification de Derkash qualifie le résultat dans 64 cas sur 102 (63%) de bon ou excellent, dans 25 cas (25%) de moyen, dans 13 cas (12%) de mauvais. L’EVA passait de 7,8 à 3,7 (p<0,05). L’amélioration de tous les symptômes était statistiquement significative. Nous avons obtenu 85% de réponses positives à la question : « En connaissant le résultat actuel, si vous aviez de nouveau le choix, vous feriez-vous opérer ? ». Le traitement chirurgical reste le traitement de choix des formes compliquées ou résistantes au traitement conservateur du SDCTB. Il s’avère fiable et permet une reprise de la plupart des activités. Le traitement chirurgical est efficace et donne un taux de satisfaction de 85% des patients.
Guillaume WAVREILLE (Lille), Frank BOM
11:44 - 11:50
#32642 - CO028 La reprise des activités sportives et artistiques après chirurgie du défilé cervico-thoraco-brachial, à propos d’une série continue de 38 patients opérés sur 3 ans.
CO028 La reprise des activités sportives et artistiques après chirurgie du défilé cervico-thoraco-brachial, à propos d’une série continue de 38 patients opérés sur 3 ans.
La prise en charge du syndrome du défilé cervico thoraco brachial (SDCTB) repose sur le traitement rééducatif et chirurgical. Les évaluations post-opératoires se basent généralement sur la reprise des activités uniquement professionnelles. L’objectif était d’évaluer la capacité des patients opérés d’un SDCTB à reprendre les activités de loisir : sportives et artistiques.
Au sein d’une série continue de 129 côtés opérés par un seul opérateur entre juillet 2018 et avril 2022 chez 104 patients analysée rétrospectivement par un observateur indépendant, ont été inclus ceux qui avaient une activité sportive et/ou artistique, soit 38 patients. Une évaluation se faisait par auto-questionnaire, modules sport/art du score QuickDASH et caractérisation des activités. Ces outils d’évaluation permettaient d’évaluer les effets du traitement chirurgical, de rechercher les facteurs prédictifs de la reprise du sport et de l’art. Nous avons inclus 49 SDCTB chez 38 patients. Le QuickDASH sport/art moyen est passé de 76,7 (±20,4) à 35,5 (±28) (p<0,05). Vingt-cinq patients (66%) ont pu reprendre leurs activités. Le délai moyen de reprise était de 4,9 (±4). Le niveau sportif ou artistique pré-opératoire était récupéré chez 16 patients (42%). Treize patients (34%) n’ont pas pu reprendre leurs activités. Les caractéristiques des activités ont été étudiées. Le traitement chirurgical permet un retour relativement efficace aux activités sportives et artistiques. L’amélioration franche du QuickDASH sport/art associée à une diminution du niveau d’activité pose néanmoins question. La prise en charge pourrait être améliorée, probablement par une approche fonctionnelle pré- ou post- opératoire spécifique individualisée, adaptée aux activités et au niveau pré-opératoire.
Guillaume WAVREILLE (Lille), Frank BOM
11:50 - 11:56
#31757 - CO029 Décompression élective du plexus brachial dans les syndromes de la traversée thoraco-brachiale neurologiques.
CO029 Décompression élective du plexus brachial dans les syndromes de la traversée thoraco-brachiale neurologiques.
Il s'agissait d'évaluer les résultats fonctionnels d’une neurolyse sélective du plexus brachial par excision des structures fibreuses compressives et résection limitée des anomalies osseuses chez des patients présentant un syndrome de la traversée thoraco-brachiale d’origine neurogène (STTB-N).
Une étude rétrospective observationnelle a été menée chez des patients opérés d'un STTB-N entre 2013 et 2021. Les indications chirurgicales concernaient des STTB-N objectifs et des STTB-N subjectifs pour lesquels le traitement fonctionnel n’était pas efficace. Les résultats ont été évalués en fonction de la persistance de douleurs, de paresthésies et de l’éventuel déficit moteur, en association avec une auto-évaluation subjective par le patient et un score fonctionnel Quick -DASH. Dix-sept patients (15 femmes et 2 hommes) d’âge moyen 42 ans ont été inclus. Un total de 20 décompressions du plexus brachial a été effectué pour 13 STTB-N objectifs et 7 STTB-N subjectifs, dont 3 STTB-N récidivants. Il n’y a pas eu de complication post-opératoire. Au recul moyen de 12 mois, une résolution complète des douleurs a été notée dans 11/15 cas et les acroparesthésies avaient disparues dans 9/14 cas. En revanche, l’atrophie des muscles de la main était persistante dans tous les cas (n=11) avec une récupération neurologique significativement inférieure en cas de STTB-N objectif. Tous les patients rapportaient une amélioration importante (9/13) ou légère (4/13) de leurs symptômes. Le score Quick-DASH moyen à la révision était significativement supérieur en cas de STTB-N objectif. Bien qu'elle ne permette pas d'exploration dynamique, l'IRM est pour nous un examen de choix pour identifier une bande fibreuse ou une côte cervicale compressive dans les formes objectives ou subjectives dont la distinction n'est parfois pas évidente. Cette étude montre qu'une excision élective de ces structures semble suffisante, y compris dans les formes récidivantes. Elle évite une chirurgie plus agressive (scalenectomie antérieure ou résection de la première côte) modifiant les rapports anatomiques et exposant à une fibrose extensive source de récidive. Le recul moyen est cependant insuffisant pour détecter des récidives tardives. Dans les formes bilatérales, le traitement chirurgical précoce du côté le moins atteint est essentiel pour éviter la survenue d'une amyotrophie définitive. La neurolyse sélective du plexus brachial est une procédure sûre permettant une amélioration constante des symptômes subjectifs liés à l’irritation nerveuse. Chez les patients ayant un STTB-N objectif, la décompression reste cruciale pour limiter la progression du déficit neurologique mais ne permet pas la régression de l’amyotrophie de la main.
Zoubir BELKHEYAR (Paris), Constance DINER, Christophe VANDENDRIES, Laurent MATHIEU
11:56 - 12:02
Discussion commune.
12:02 - 12:08
#31751 - CO030 Caractérisation mécanique du plexus brachial en traction uniaxiale et compression radiale, et corrélation histomorphologique.
CO030 Caractérisation mécanique du plexus brachial en traction uniaxiale et compression radiale, et corrélation histomorphologique.
Les ruptures traumatiques du plexus brachial (RTPB) ont des conséquences dévastatrices sur la fonction
du membre supérieur. Les RTPB surviennent la plupart du temps au cours de traumatismes fermés, impliquant des
mécanismes d’étirement qui touchent de manière prépondérante les régions proximales du plexus brachial (PB). Bien
que les mécanismes de ces lésions aient été élucidés, la recherche de zones de fragilité anatomique n’a pas encore été
explorée, bien qu’il existe des différences histologiques entre les différentes zones du PB (racines (Rs), troncs primaires
(TP), troncs secondaires (TS), branches terminales (BT)).
L’objectif de ce travail est la caractérisation mécanique des différentes zones du PB, en traction uniaxiale et en
compression radiale, et sa corrélation avec l’analyse histologique et IRM des structures testées, afin de déterminer les
zones de fragilité structurelle du plexus brachial.
3 plexus brachiaux ont été prélevés sur spécimens anatomiques frais congelés et disséqués afin
d’individualiser les différentes zones du PB (Rs, TP, TS, BT). Des tests de traction cyclique par paliers puis de traction à
rupture ont été réalisés sur les éprouvettes à l’aide d’une cellule de traction/torsion électrodynamique BOSE
ElectroForce®3330 (3.2kN, mors mécaniques), et le module élastique de chaque éprouvette a été déterminé sur la
courbe enveloppe du test cyclique. Un prélèvement pour analyse histologique a été prélevé effectué sur chaque éprouvette avant les tests
de caractérisation mécanique, fixé dans le formol, inclus en paraffine et coloré au trichrome.
Des séquences IRM pondérées T1 ont été acquises sur 3 plexus brachiaux prélevés en bloc sur spécimens anatomiques
frais congelés, à l’aide d’une IRM7T, puis segmentées afin de déterminer le ratio tissu conjonctif/phase axonale
(RTCA) au niveau des Rs, ganglion spinal, TS. Caractérisation mécanique : Les modules élastiques moyens des Rs, TP, TS, BT, étaient respectivement
5.96MPa, 7.98MPa, 19.4MPa, 24.7MPa, et les contraintes à rupture étaient respectivement 2.78MPa, 2.55MPa,
4.96MPa, et 6.67MPa.
Segmentation IRM : le RTCA au niveau des Rs, ganglion spinal et TS étaient respectivement 0.606, 0.79, et 1.845. Nos résultats sont compatibles avec ceux de la littérature. L’augmentation du RTCA vers la
distalité explique la fragilité relative des structures proximales (Rs, TP) du PB en traction, comparé aux structures
distales (TS, BT). L’augmentation du RTCA suit l’augmentation des modules élastiques de proximal en distal. Ce travail nous oriente sur une différence histologique entre les structures proximales (Rs, TP) et distales
(TS, BT) du PB, qui semblerait pouvoir fournir une explication structurelle à l’expérience clinique.
Anne PERRUISSEAU-CARRIER (Brest), Yann MARCO, Wiyao AZOTI, Hamdi JMAL, Philippe LIVERNEAUX, Nadia BAHLOULI
12:08 - 12:10
Discussion.
12:10 - 12:16
#32687 - CO031 Transferts des nerfs fléchisseur radial du carpe et rond pronateur aux branches du nerf radial : une étude cadavérique.
CO031 Transferts des nerfs fléchisseur radial du carpe et rond pronateur aux branches du nerf radial : une étude cadavérique.
This anatomical study aimed to analyze the possibility of a double transfer of the branches of the median nerve intended for the pronator teres (PT), the flexor carpi radialis (FCR) to reanimate the posterior interosseous nerve (PIN), and the extensor carpi radialis longus (ECRL) in the setting of radial palsies.
Fifteen human cadaveric upper limbs were dissected. We reported data on the number, diameter, and length of the nerve branches. A histological study of these branches was also carried out. In all the limbs, a double neurotization could be carried out without tension. The presence of 2 nerve branches to the PT muscle was noted in 10 limbs, whereas 3 branches were noted in 5 limbs. In 7 cases, we identified 1 branch for the ECRL and 2 branches in 8 cases. The presence of 1 branch to the FCR muscle was noted in 10 limbs and 2 branches in 5 limbs. The average numbers of axons were: FCR, 1223 (775-1818); PIN, 5872 (4783-7895); PT, 858 (644-1112); and ECRL, 790 (178-1426). The nerve branches of the median nerve of the PT and FCR muscles can be transferred to the branches of the ECRL and the PIN without tension. However, histological study shows that the fibers of the FCR are less than 30% of those of the PIN, which could lead to a failure of reinnervation.
Antoine MARTINS (Beaumont), Fred XAVIER, Lorraine NOVAIS GAMEIRO, Philippe LIVERNEAUX, Philippe CLAVERT, Sybille FACCA
12:16 - 12:18
Discussion.
12:18 - 12:24
#30778 - CO032 Scapula alata par paralysie des muscles rhomboïdes : étude anatomique du nerf scapulaire dorsal et analyse de 4 cas cliniques.
CO032 Scapula alata par paralysie des muscles rhomboïdes : étude anatomique du nerf scapulaire dorsal et analyse de 4 cas cliniques.
Les principales causes de scapula alata sont la paralysie du muscle serratus antérieur et celle du muscle trapèze.
Une troisième étiologie, plus rare, est la paralysie des muscles rhomboïdes par atteinte du nerf scapulaire dorsal (NSD) provoquant un décollement du bord médial de la scapula avec une rotation latérale de sa pointe.
Nous avons voulu rechercher par dissection sur cadavres les potentiels conflits du NSD sur son trajet et réalisé la description d'une série de 4 cas présentant une compression isolée du NSD accompagnée du résultat d'un protocole spécifique de rééducation.
Six dissections sur cadavres frais ont été réalisées selon le trajet théorique du nerf.
Les éventuelles compression ont été répertoriées statiques ou dynamiques, lors des mouvements de rotation cervicale et d’élévation du bras. Une série de 4 patients présentant un déficit isolé des muscles rhomboïdes a été analysée. Un protocole de rééducation spécifique a été proposé aux patients, comportant un premier travail postural puis un renforcement musculaire des stabilisateurs de la scapula. Dans tous les cas, le NSD était issu de la racine C5 et croisait le muscle scalène moyen à son bord antérieur. Dans un cas, une branche à destinée du muscle élévateur de la scapula a été observée.
Une compression dynamique du NSD par le bord médial de la scapula lors des manœuvres d’élévation du bras a été retrouvée.
Aucun étirement ni compression dynamique n’a été observé au niveau du scalène moyen.
Les 4 patients présentaient une atteinte isolée du NSD confirmée par électroneuromyogramme. Trois des patients présentaient des douleurs résiduelles permanentes avec un score DN4 à 2. La moyenne du score Quick-DASH après prise en charge était de 31,8/100. La moyenne du score ASES était de 56,2.
Un seul des patients a accepté une prise en charge rééducative en milieu spécialisé et un électroneuromyogramme de contrôle.
Les signes de dénervation des muscles rhomboïdes n’étaient plus présents et les latences distales motrices étaient normalisées. La compression du DSN est classiquement attribuée au muscle scalène moyen, mais notre étude révèle la possibilité d'une compression dynamique par la partie proximale du bord médial de la scapula lors de l'élévation antérieure à plus de 90°. La partie proximale du bord médial de la scapula peut être à l'origine d'une compression dynamique du DSN lors de l'élévation antérieure du bras supérieure à 90°. En l'absence de solution chirurgicale le traitement conservateur est fondamental si possible en centre de rééducation spécialisé multidisciplinaire.
Alexandre MORANTE DE LOS REYES (Tours), Jacky LAULAN, Guillaume BACLE, Steven ROULET
12:24 - 12:26
Discussion.
12:26 - 12:32
#32604 - CO033 Corrélation entre l’évaluation anatomopathologique des recoupes nerveuses et la récupération motrice dans les paralysies néonatales du plexus brachial.
CO033 Corrélation entre l’évaluation anatomopathologique des recoupes nerveuses et la récupération motrice dans les paralysies néonatales du plexus brachial.
Quality assessment of roots eligible for reconstruction in brachial plexus birth palsies is a key issue to determine surgical strategy for its supposed impact on clinical recovery. Our objective was to evaluate the correlation between roots pathological examination and motor recovery after brachial plexus reconstructions.
Between January 2019 and May 2021, histopathological quantitative analysis of intraneural fibrosis was conducted on 80 nerve clipping samples (52 roots, 15 trunks and 13 supra-scapular nerves) in 20 patients. The recovery of the muscles targeted during surgery was evaluated by standardized clinical functional scores (Mallet score, Raimondi score, AMS score). At a mean follow-up of 20 months, the overall Mallet score was statically correlated with the mean fibrosis rate of the grafted roots per patient (r=-0.46). More specifically, active shoulder abduction was correlated with intraneural fibrosis rate of C5 (r=-0.61) and C6 (r=-0.60) transections, and with the mean fibrosis rate of C5, C6 and supra-scapular nerve transections (r=-0.59).
Regarding the evaluation of the supra-scapular nerve samples, we observed significant correlations with the overall Mallet score (r=-0.65) and more precisely with the hand-to-neck (r=-0.70), hand-to-back (r=-0.73) and hand-to-mouth movements (r=-0.61). These results confirm the relevance of extemporaneous anatomopathological evaluations of the roots after neuroma resection to determine surgical reconstruction strategy and increase functional outcomes.
Caroline MOULINIER (Paris), Lorie BELLITY-NAHMANI, Elie SAGHBINY, Manon BACHY-RAZZOUK, Pierre-Alban BOUCHÉ, Franck FITOUSSI
12:32 - 12:34
Discussion.
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Salle 252AB |
11:40 |
"Jeudi 15 d\u00e9cembre"
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SFRM5
11:40 - 12:30
Session Orthèse
Présidentes de séances :
Fanny CARN (KINE ORTHESISTE) (Présidentes de séance, Paris), Laurence MUNAUT (Kinésithérapeute-orthésiste) (Présidentes de séance, Luxembourg, Luxembourg)
11:40 - 12:02
Rizarthrose : orthèses de fonctions.
Fanny CARN (KINE ORTHESISTE) (Conférencier, Paris), Charles-Henri TISSERONT (Président) (Conférencier, Reims)
12:02 - 12:24
Les attelles en impression 3D.
Baptiste ARRATE (Ergothérapeute) (Conférencier, Biarritz)
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Salle 251 |
11:50 |
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CE06
11:50 - 12:30
Conférences d'enseignement
Arthrodèses partielles intra-carpiennes : qui et quoi.
Président de séance :
Dominique LE NEN (dominique.lenen@wanadoo.fr) (Président de séance, Brest)
11:50 - 12:30
Arthrodèses partielles intra-carpiennes : qui et quoi.
Lionel ATHLANI (Professeur des Universités Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nancy)
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Amphi Bleu |
12:30 |
Pause déjeuner - Ateliers de l'industrie
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14:00 |
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TR1
14:00 - 15:00
Table ronde
Pathologie du Carrefour ulnaire : de l’Arthroscopie à la Prothèse
4 cadres nosologiques : lésions du TFCC, instabilité RUD sans arthrose, syndrome ulna long, arthropathie de la RUD
14:00 - 14:02
Introduction.
Didier FONTÈS (Chirurgien) (Conférencier, Paris)
14:02 - 14:10
Lésions du complexe triangulaire sans instabilité : Classification et traitement arthroscopique des lésions périphériques du TFCC.
Andrea ATZEI (Conférencier, Treviso, Italie)
14:10 - 14:18
Lésions du complexe triangulaire sans instabilité : Pourquoi et comment débrider les lésions centrales avasculaires du TFCC.
Nick DARLIS (Conférencier, Athens, Grèce)
14:18 - 14:26
L’articulation Radio-ulnaire distale instable sans arthrose : Traitement d’une instabilité isolée de la RUD.
Olivier MARÈS (Medecin) (Conférencier, Nîmes)
14:26 - 14:34
Syndrome d’ulna long sans arthrose RUD : Techniques d’ostéotomie de l’ulna (diaphysaire, épiphysaire).
Guillaume BACLE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Tours)
14:34 - 14:42
Syndrome d’ulna long sans arthrose RUD : La wafer procedure arthroscopique.
Riccardo LUCHETTI (Membre Correspondant Etranger) (Conférencier, Rimini, Italie)
14:42 - 14:50
L’articulation Radio-ulnaire distale arthrosique: quelles techniques? Interventions palliatives (SK, Darrach, Watson...).
Steven ROULET (Médecin) (Conférencier, Grenoble)
14:50 - 15:00
L’articulation Radio-ulnaire distale arthrosique: quelles techniques? Prothèses radio-ulnaires distales.
Guillaume HERZBERG (Professeur) (Conférencier, Lyon), Jan Hendrik COERT (Conférencier, Zeist, Pays-Bas)
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Amphi Bleu |
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SFRM6
14:00 - 14:35
Conférence
Présidents de séance :
Nicolas BAILLY (Thérapeute de la main) (Président de séance, Genève, Suisse), Hélène PARMENTIER (Retraitée Cadre Kinésithérapeute) (Président de séance, Lyon)
14:00 - 14:30
Accès direct à la masso-kinésithérapie, des preuves scientifiques à la pratique clinique.
Anthony DEMONT (Kinésithérapeute) (Conférencier, Paris)
14:30 - 14:35
Discussion.
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Salle 251 |
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CL4
14:00 - 15:00
Communications libres
Radius distal
Présidents de séance :
Philippe LIVERNEAUX (PU-PH) (Président de séance, Strasbourg), Valérie MATTER-PARRAT (Chirurgien) (Président de séance, Monaco, Monaco)
14:00 - 14:06
#32639 - CO034 Étude du positionnement de six designs de plaque antérieure verrouillée de poignet par rapport à la Watershed line.
CO034 Étude du positionnement de six designs de plaque antérieure verrouillée de poignet par rapport à la Watershed line.
Le positionnement d’une plaque antérieure de radius distal peut influencer la survenue de complications tendineuses. Il existe une multitude de plaques dites «anatomiques» avec des designs différents. Nous avons étudié l’influence du design sur le positionnement au niveau du radius distal.
L’objectif principal était de comparer le positionnement de six plaques de poignet par rapport à la Watershed line (WL) grâce à la classification radiologique de Soong.
Les objectifs secondaires étaient d’évaluer l’épidémiologie de la pose de plaques antérieures verrouillées de poignet au niveau départemental ainsi que d’étudier si le type de fracture influençait le positionnement de la plaque.
Il a été analysé 2723 plaques antérieures verrouillées en fonction de la classification de Soong. Elles ont été regroupées en fonction de leur design en six groupes (Zimmer, Newclip, Stryker, Synthes, Médartis et Médartis Footprint). Pour chaque plaque il a été déterminé la fréquence du positionnement Soong 0+1 puis les plaques ont été comparées par une procédure de Marascuilo au risque α de 5%. La comparaison de la fréquence du positionnement Soong 0+1 a permis de trouver des différences significatives : les plaques Zimmer et Newclip se positionnent en amont de la WL de façon significativement plus fréquente que les design Synthes et Médartis Footprint. La plaque Médartis se positionne significativement en amont de la WL par rapport à son autre modèle Médartis Footprint. Nous observons une augmentation des ostéosynthèses des fractures du radius distales par plaques antérieures verrouillées. Par ailleurs le type de fracture influence le design de plaque utilisé quand le centre possède différents types de plaques. Notre étude montre que le design des plaques influence directement leur positionnement par rapport à la WL. Il existe des différences significatives pour la proportion des plaques Soong 0+1 entre les différents groupes. Lorsqu’un centre possède deux designs de plaques différents, il y a une tendance à utiliser un design plutôt que l’autre en fonction du type de fracture. Nous retrouvons comme dans la littérature une augmentation des ostéosynthèses par plaques antérieures verrouillées de poignet sur la dernière décennie. Notre étude a permis de mettre en évidence une différence significative de positionnement de différentes plaques antérieures verrouillées de poignet par rapport à la WL. Le design de la plaque, est un facteur déterminant, afin de limiter la gêne sur matériel dans le cadre d’une fracture de l’extrémité distale du radius lorsque l’on ne prévoit pas d’ablation systématique du matériel.
Jean Loup TANNER (Brest), Michaël WANG, Dominique LE NEN, Rémi DI FRANCIA, Christophe ANDRO, Hoel LETISSIER
14:06 - 14:12
#32575 - CO035 Ostéosynthèse des fractures extra-articulaires du radius distal par plaque antérieure : influence du positionnement des vis épiphysaires sur le risque de déplacement secondaire.
CO035 Ostéosynthèse des fractures extra-articulaires du radius distal par plaque antérieure : influence du positionnement des vis épiphysaires sur le risque de déplacement secondaire.
Les fractures du radius distal représentent la deuxième indication d’ostéosynthèse la plus fréquente en France. L’index radio ulnaire distal (IRUD) est un paramètre radiologique important à restaurer pour obtenir un bon résultat fonctionnel. Le déplacement secondaire reste une complication fréquente après une ostéosynthèse par plaque palmaire. Certains auteurs conseillent de débuter l’ostéosynthèse par la mise en place de la vis épiphysaire la plus ulnaire, en prenant soin de la positionner au plus proche de l’articulation radio-ulnaire distale et radio-carpienne. L’hypothèse de notre travail était de montrer que le positionnement de la vis épiphysaire ulnaire par rapport à l’articulation radio-ulnaire distale et radiocarpienne exerçait une influence sur le maintien de la réduction au cours du suivi post opératoire.
113 fractures extra articulaires du radius distal ostéosynthésées par plaque palmaire ont été étudiées et réparties en deux cohortes. La première dans laquelle l’altération de l’index radio-ulnaire distal (IRUD) était inférieure à 2 mm, la seconde dans laquelle l’altération de l’IRUD était supérieure ou égale à 2 mm, au terme d’un suivi minimal de 45 jours. Le positionnement de la vis épiphysaire la plus ulnaire a été évalué grâce à une variable unique, l’index de positionnement ulno-distal (IPUD). Les moyennes ont été comparées par des t-tests et les proportions par des tests de Chi2. Le risque alpha est de 5%. La moyenne de l’IPUD était significativement plus basse dans la Cohorte A (altération de l’IRUD <2mm) avec 10,98mm, contre 12,36mm dans la cohorte B (altération de l’IRUD>=2mm) avec un p=0,0263. Le choix d’un IPUD <12mm constituait un facteur protecteur significatif avec p=0,0162 et un risque relatif de 0,557. Aucun autre facteur intrinsèque ou extrinsèque de déplacement secondaire n’influençait de manière significative le risque d’altération de l’IRUD. Notre étude confirme l’hypothèse selon laquelle dans les fractures extra articulaires radius distal ostéosynthésées par plaque palmaire, plus la vis épiphysaire ulnaire est proche de l’articulation radio-ulnaire distale et de l’articulation radiocarpienne, plus le risque d’altération de l’index radio-ulnaire est faible. Notre étude prouve que lors de l’ostéosynthèse par plaque palmaire d’une fracture extra articulaire du radius distal, le risque de déplacement secondaire à type d’altération de l’index radio-ulnaire peut être diminué en positionnement la vis épiphysaire ulnaire au plus proche de l’articulation radio ulnaire et radio carpienne. L’index de positionnement ulno-distal (IPUD) est un outil qui permet d’évaluer le positionnement de cette vis
François LABBÉ (Brest), Hoel LETISSIER, François DUCOURNEAU
14:12 - 14:18
#32711 - CO036 Etude sur les modalités de prévention de la proéminence dorsale des vis en cas d'ORIF avec placque palmaire lors des fractures du radius distal.
CO036 Etude sur les modalités de prévention de la proéminence dorsale des vis en cas d'ORIF avec placque palmaire lors des fractures du radius distal.
Open Reduction and Internal Fixation (ORIF) with palmar plates and screws in distal radius fractures is an increasingly widespread system.This surgery is not without complications, including irritation and the consequent rupture of the extensor tendons, some days or months after surgery. The extensor pollicis longus, caused by the protrusion of the screws beyond the dorsal cortex, can be often involved . Sometimes, a simple intraoperative anteroposterior and latero-lateral radiographic views are not sufficient to demonstrate excessive screw length due to the triangular anatomy of the radius and the presence of the Lister tubercle. Several studies have been conducted in recent years to evaluate the effectiveness of intraoperative radiographic view "dorsal horizon view" or "skyline view" in identifying the correct length of the screws, with very promising results. The objective of our study is to evaluate the sensitivity and specificity of this diagnostic tool in the hands of young surgeons with less than five years of experience, comparing them with results in senior surgeons .
We performed a study of 18 forearms (anatomic specimens) resulting in a distal radius fracture treated with volar plate and screws.The anatomical specimens were studied with "intraoperative" fluoroscopy by performing both the” lateral view” and the “skyline view".These views were interpreted by a group of senior surgeons and a group of junior surgeons. Subsequently, the anatomical specimens were subjected to dorsal dissection to verify in which of these the dorsal protrusion of the screws was present in that moment. Sensitivity of the lateral view was lower in the junior surgeon group than in the senior surgeon group.The sensitivity and specificity of the skyline view were instead similar between the two groups of surgeons. In the comparison between the two views, the skyline view is more effective than the lateral view in identifying the screws emerging from the dorsal cortex and these data confirm what has already been demonstrated in the literature. In the comparison between the two views, the skyline view is more effective than the lateral view in identifying the screws emerging from the dorsal cortex and these data confirm what has already been demonstrated in the literature. The Skyline view, highly sensitive and specific in identifying dorsal protruding screws, is a valid diagnostic tool even in the hands of younger and inexperienced surgeons. We therefore believe that its routine intraoperative use can prevent dorsal prominence of the screws, especially when used by young surgeons.
Olimpia MANI (Pisa, Italie), Elisabetta PUGLIESE, Giacomo CATALDO, Luca SALMASO, Francesca FISSORE, Giancarlo CARUSO
14:18 - 14:24
#30726 - CO037 Technique de pose de plaques antérieures du radius distal : comparaison de la performance après apprentissage par pratique naïve versus pratique délibérée.
CO037 Technique de pose de plaques antérieures du radius distal : comparaison de la performance après apprentissage par pratique naïve versus pratique délibérée.
L’apprentissage de la chirurgie se fait le plus souvent au bloc opératoire par compagnonnage et la performance du geste chirurgical est rarement mesurée.
L’objectif de ce travail était de comparer l’évolution de la courbe d’apprentissage de chirurgiens juniors formés selon trois méthodes différentes à la pose de plaques antérieures du radius distal sur un modèle non biologique.
Le matériel comprenait 12 chirurgiens juniors de niveau 1 ou 2 répartis en 3 groupes témoin (G1), naïf (G2) et pratique délibérée (G3).
Les 3 groupes ont regardé une vidéo de démonstration réalisée par un expert de niveau 5. Les 4 chirurgiens de G1 n’ont vu cette vidéo qu’une fois et ont réalisé chacun 5 poses de plaques. Les 4 chirurgiens de G2 ont vu cette vidéo avant chacune des 5 poses de plaques. Les 4 chirurgiens de G3 ont vu la vidéo de démonstration avant la 1ère pose de plaque. Ensuite, les 4 apprenants de G3 ont vu leur propre vidéo et l’expert leur a montré leurs erreurs et comment les éviter.
Un OSATS de 12 critères définis à partir de l’analyse des 60 vidéos notés chacun de 1 (min) à 5 (max) a permis de mesurer la performance chirurgicale objective par pose de plaque et par série de 5 poses. La performance objective moyenne totale de G1 était de 44,73 ; G2 de 50,57 ; G3 de 54,35. La progression de la performance objective était meilleure dans le G3 (13,25) que dans les G2 (5) et G1 (3,75). Quel que soit le groupe, la progression de la performance objective était meilleure chez les apprenants de niveau 1 (9) que ceux du niveau 2 (5,6). L’apprentissage de la chirurgie est fondé sur le compagnonnage et l’expérience. Toutefois, depuis l’adage « jamais la première fois sur un patient », les techniques d’apprentissage font de plus en plus souvent appel aux simulateurs procéduraux. Dans ce contexte, peu d’études se sont intéressées à la mesure de la performance du geste chirurgical et à l’amélioration de la courbe d’apprentissage. Nos résultats semblent montrer que la pratique délibérée, qui vient en complément du compagnonnage, est la mieux placée pour accourcir la phase de croissance de la courbe d’apprentissage et améliorer le niveau de performance. La pratique délibérée est une technique d’apprentissage du geste chirurgical complémentaire du compagnonnage et de l’expérience qui permet d’accourcir la courbe d’apprentissage et d’améliorer le niveau de performance objective des chirurgiens apprenants.
Laurine CAFARELLI (Strasbourg), Laela EL AMIRI, Nabil CHAKFE, Sybille FACCA, Marie SAPA, Philippe LIVERNEAUX
14:24 - 14:30
#32638 - CO038 Facteurs de risque de complications après ostéosynthèse du radius par plaque antérieure verrouillée.
CO038 Facteurs de risque de complications après ostéosynthèse du radius par plaque antérieure verrouillée.
Les fractures de l’extrémité inférieure du radius augmentent avec le vieillissement de la population, induisant une augmentation des ostéosynthèses par plaque antérieure verrouillée. Le taux de complications après ces ostéosynthèses varie en fonction des séries. L’objectif de cette étude était la recherche de facteurs de risque (FR) de complications après ostéosynthèse par plaque antérieure verrouillée de radius amenant à l’ablation du matériel.
Ont été inclus 2951 patients, divisés en deux groupes : ostéosynthèse sans AMO et ostéosynthèse avec AMO. Il a été recherché des facteurs intrinsèques au patient (âge, sexe, latéralité, bascule et type de fracture selon l’AO) ainsi qu’un facteur extrinsèque (le positionnement de la plaque selon la classification de Soong). Pour tous ces facteurs, les risques relatifs (RR) ont été calculés en analyse univariée et multivariée. Les analyses univariées et multivariées ont identifié trois facteurs de risque de complications, et donc d’ablation du matériel d’ostéosynthèse : l’âge inférieur à 62 ans (RR=1,99), le type de fracture 2R3C (RR=1,50) selon la classification de l’AO et le positionnement de la plaque Soong 2 (RR=1,73). Trois facteurs protecteurs ont été identifiés : le type de fracture 2R3A (RR=0,65), le positionnement Soong 1 (RR=0,61) et Soong 0+1 (RR=0,58) (regroupant les positionnement Soong 0 et Soong 1). Notre étude a permis d’identifier des FR ainsi que des facteurs protecteurs quant à la survenue de complications après ostéosynthèse de fracture de radius distal par plaque antérieure verrouillée. Les FR sont : l’âge inférieur à 62 ans, le type de fracture 2R3C et le positionnement Soong 2 de la plaque. Les facteurs protecteurs sont le type de fracture 2R3A et le positionnement Soong 1 et Soong 0+1. Nous retrouvons un taux d’ablation de matériel de 8% ce qui est moins que dans la littérature. D’autres auteurs se sont aussi intéressés aux FR de complications après ostéosynthèse par plaque antérieure de radius, cependant leurs résultats ne retrouvaient pas de différence significative. Notre étude a montré que le positionnement de la plaque Soong 2 était un FR de complication et donc d’ablation du matériel d’ostéosynthèse. Il s’agit d’un critère extrinsèque au patient et qui dépend du matériel et du chirurgien. Par ailleurs, il a été identifié des facteurs intrinsèques au patient comme l’âge ou le type de fracture. L’analyse de ces facteurs de risque après ostéosynthèse du radius par plaque antérieure permet de détecter précocement ces complications et de pouvoir proposer une ablation préventive du matériel.
Jean Loup TANNER (Brest), Thomas WILLIAMS, Christophe ANDRO, Rémi DI FRANCIA, Dominique LE NEN, Hoel LETISSIER
14:30 - 14:36
#32603 - CO039 Rupture de tendons fléchisseurs après ostéosynthèse par plaque antérieure des fractures de l’extrémité distale du radius: revue de la littérature.
CO039 Rupture de tendons fléchisseurs après ostéosynthèse par plaque antérieure des fractures de l’extrémité distale du radius: revue de la littérature.
Les ruptures de tendon fléchisseur après ostéosynthèse par plaque antérieure des fractures de l’extrémité distale du radius sont rares. Il n’existe pas de consensus pour les prévenir. L’objectif de notre étude était d’en identifier les mécanismes physiopathologiques, puis d’identifier le profil clinique et épidémiologique des patients souffrant de cette complication.
Nous avons donc réalisé une revue de la littérature selon les critères PRISMA. Nous avons utilisé les bases de données PubMed, Scopus et Cochrane. Les études présentant des cas de rupture(s) complète(s) ou partielle(s) après ostéosynthèse par plaque antérieure des fractures de l’extrémité distale du radius ont été incluses Quarante-six études ont été incluses rassemblant 145 patients: 138 de la littérature, 7 de notre expérience. L’origine des ruptures était le plus souvent mécanique, par conflit soit avec la plaque, soit avec les vis. Le conflit avec la plaque peut être dû à un positionnement au-delà de la ‘‘watershed line’’, une consolidation du radius en bascule postérieure, l’épaisseur du matériel ou un angle cortical palmaire faible. L’âge moyen des patients était de 62,4 années. La médiane de l’intervalle entre l’ostéosynthèse et la rupture était de 8 mois. Le flexor pollicis longus était le tendon le plus touché. La rupture des tendons fléchisseurs après fracture du radius distal ostéosynthèsées par plaque antérieure est une complication rare aux répercussions fonctionnelles importantes.
Si son origine est multifactorielle, le conflit mécanique entre le tendon et la plaque est la cause la plus fréquente. Cela peut se produire avec les plaques de dernière génération. La maîtrise de la technique chirurgicale et la connaissance du matériel sont nécessaires pour prévenir cette complication.
Il est recommandé de préserver ou de réparer le « pronator quadratus », qui constituera une surface protectrice sur laquelle glisseront les tendons.
En cas de rupture, la greffe de long palmaire semble être la technique de choix pour la réparation du tendon. L’ablation du matériel est recommandée lorsque la consolidation est acquise sur les radiographies vers 3 ou 4 mois surtout s’il existe un conflit potentiel selon les critères de Soong modifiés par Kitay ou si des signes de ténosynovite apparaissent.
Le patient doit être informé de cette pathologie afin de pouvoir consulter rapidement si des signes de ténosynovite apparaissent.
Arthur FLOQUET (Poitiers), Thomas DRUART, Paul LAVANTES, Tanguy VENDEUVRE, Adrien DELAVEAU
14:36 - 14:42
#32640 - CO040 Complications touchant les tendons fléchisseurs au cours du traitement des fractures de l’extrémité distale du radius par plaque antérieure extradistale.
CO040 Complications touchant les tendons fléchisseurs au cours du traitement des fractures de l’extrémité distale du radius par plaque antérieure extradistale.
Les plaques antérieures verrouillées dans le traitement chirurgical des fractures de l’extrémité distale du
radius peuvent entraıner des complications tendineuses de l’appareil fléchisseur. Les fractures au-delà
de la ligne de partage des eaux (watershed line) peuvent être ostéosynthésées avec des plaques
extradistales, c’est-à-dire qui descendent au-delà de la ligne de partage des eaux. Le but de notre étude
était de rapporter l’incidence des lésions des tendons fléchisseurs dans une série de cas cliniques.
Notre
série comprenait 15 patients dont 7 femmes d’àge moyen 59 ans (23-88) opérées par plaque Extradistale
(Newclip TechnicsTM, Haute Goulaine, France). Huit patients présentaient des complications dont
7 synovites traitées par synovectomie avec un bon résultat final, 10 ruptures partielles traitées par
synovectomie dont 2 avec suture tendineuse et 5 totales non réparées a` la demande des patients.
L’hypothèse de ce travail n’était pas vérifiée puisque nos résultats ont montre´ des complications
intéressant l’appareil fléchisseur Understanding the biomechanics of different fracture types and recognizing the key fragments is crucial to developing a treatment oriented classification and to selecting the best fixation device. To optimize fixation, volar locking plates used for treating DRF should be placed as distally as possible. However, they should not be placed distal to the watershed line due to the risk of complications on the flexor tendons. Most flexor tendon lesions are caused by incorrectly positioned plates. Some authors have developed a clinical test to detect synovitis and/or partial flexor tendon ruptures by looking for crackling during thumb mobilization. Other authors recommend that all plates be removed before 1 year postoperative to avoid those complications. En conclusion, en présence d’une fracture de l’extrémité distale du
radius au-delà de la watershed line, nous recommandons l’ablation du matériel le plus vite possible
après la consolidation osseuse, jamais après le troisième mois postopératoire.
Alexandros FARDELLAS (Strasbourg), Paul VERNET, Sybille FACCA, Phillipe LIVERNEAUX
14:42 - 14:52
Discussion commune.
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Salle 252AB |
14:35 |
"Jeudi 15 d\u00e9cembre"
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SFRM7
14:35 - 15:10
Session FESUM
Présidents de séance :
Maxime FOURMY (Kinésithérapeute-Orthésiste) (Président de séance, Marseille), Adil TRABELSI (CHIRURGIEN) (Président de séance, Avignon)
14:35 - 14:45
État des lieux des services de rééducation orthèse.
Serge ROUZAUD (kiné) (Conférencier, Pessac)
14:45 - 14:55
Rééducation de la main en centre FESUM : déjà une pratique avancé.
Grégory MESPLIÉ (Kiné / orthésiste) (Conférencier, Biarritz)
14:55 - 15:05
Contrôle des dépenses de santé et fractures de métacarpiens suivis par « Fast Track ».
Jean-Claude ROUZAUD (Responsable Pôle Rééducation) (Conférencier, Montpellier)
15:05 - 15:10
Discussion.
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Salle 251 |
15:00 |
"Jeudi 15 d\u00e9cembre"
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C1
15:00 - 15:30
Conférence
Président de séance :
Ahmed ZEMIRLINE (Chirurgien de la main) (Président de séance, Rennes)
15:00 - 15:30
Changement d’ère.
Marc-Olivier GAUCI (PH) (Conférencier, Nice)
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Amphi Bleu |
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"Jeudi 15 d\u00e9cembre"
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CL5
15:00 - 16:00
Communications libres
Ligaments
Présidents de séance :
Jane MESSINA (Practitien Hospitalier) (Président de séance, Milano, Italie), Christophe MATHOULIN (chirurgien) (Président de séance, El Tarter, Andorre)
15:00 - 15:06
#31107 - CO041 Corrélation entre évaluations arthroscopique et arthroscannographique dynamique 4D des instabilités scapho-lunaires du poignet : Etude preliminaire.
CO041 Corrélation entre évaluations arthroscopique et arthroscannographique dynamique 4D des instabilités scapho-lunaires du poignet : Etude preliminaire.
Le but de cette étude était de tester la validité et la fiabilité des évaluations des instabilités scapholunaires
(SL) par la tomodensitométrie (CT) en 4 dimensions (4D) par rapport à l'arthroscopie de poignet comme réference.
Trente-trois patients (16 hommes, 17 femmes ; âge moyen, 48 ± 13 ans) avec suspicion d’instabilité SL ont été évaluées prospectivement par 4D-CT et arthroscopie du poignet. Sur la base des tests arthroscopiques de l'articulation SL, 2 groupes ont été définis : le groupe 1 (n = 8) était constitué de patients qui n'avaient pas ou peu d’incongruence SL dans l'espace médiocarpien et le groupe 2 (n = 25) se composait de patients qui avaient une incongruence SL modérée ou sévère. Deux lecteurs indépendants, aveugles aux résultats arthroscopiques, utilisé 4D-CT pour évaluer l'espace SL, l'angle lunocapitate (ALC), et l'angle radioscaphoïdien (ARS) (valeurs moyennes et amplitudes) lors de la déviation radio-ulnaire. La variabilité inter-observateur a été jugée bonne ou excellente pour la plupart des variables 4D-CT, sauf pour l’ALC (modérée) et l’amplitude de l’espace SL (médiocre). Pour les deux lecteurs, les valeurs moyennes, maximales et minimales de l’espace SL étaient significativement plus élevées (+67 %, +78 % et +39 %, respectivement) et la moyenne de l'ALC était significativement plus faible (-17 %) dans le groupe 2 que dans le groupe 1. Les valeurs d’amplitude d’ARS étaient inférieures (- 34 %) et les valeurs moyennes d’ARS légèrement plus élevé (+4%) dans le groupe 2, mais il n'y avait pas de différence significative entre les 2 groupes. Les valeurs d’amplitude de l’espace SL étaient également plus élevées (+86 % pour R1 et +40 % pour R2) tandis que l’amplitude de ALC étaient inférieures ( 50% pour R1 et 31% pour R2) dans le groupe 2. Les données quantitatives 4D-CT correspondaient bien à l'analyse dynamique arthroscopique de l'articulation SL chez les patients suspectés d'instabilité chronique SL
Jonathan GRANERO (Metz), Lionel ATHLANI
15:06 - 15:12
#32593 - CO042 Reconstruction du ligament scapho-lunaire avec augmentation par InternalBrace.
CO042 Reconstruction du ligament scapho-lunaire avec augmentation par InternalBrace.
Il existe plusieurs techniques décrites dans la littérature pour la reconstruction du ligament scapho-lunaire (LSL), avec des résultats et un taux de réussite variables. La réparation/reconstruction par ancres avec augmentation par InternalBrace (IB) est une technique récente qui a donné des résultats favorables dans les études sur cadavres. L'objectif de cette étude est d'évaluer les résultats cliniques, fonctionnels et radiologiques de la reconstruction du LSL et augmentation par IB dans le traitement de l'instabilité scapho-lunaire.
Les patients avec un diagnostic d’une lésion du LSL et qui ont subi une réparation/reconstruction chirurgicale avec augmentation par IB ont été inclus dans cette étude rétrospective. Nous avons évalué 13 patients d'un âge moyen de 43,5 (23-64) ans, avec un suivi moyen de 24 (6-59) mois. Le protocole d'évaluation comprenait l'enregistrement des éléments suivants : douleur (VAS), arc de mobilité, force de préhension, Quick Disabilities of the Arm, Shoulder and Hand (Quick-DASH) et Mayo Wrist Score (MWS). Une évaluation radiographique pré- et postopératoire a été réalisée en mesurant l'angle scapho-lunaire et l'intervalle scapho-lunaire. Lors du suivi, le VAS moyen était de 1,18 ; les valeurs moyennes de mobilité étaient de 68,75° de flexion (90 % du côté opposé) et de 65,41° d'extension (91,5 % du côté opposé) ; la force moyenne de préhension était de 32,9 kg (88 % du côté opposé). Le Quick-DASH moyen était de 4,32 et le MWS moyen était de 85,45. Deux complications majeures ont été enregistrées : l'extrusion d'une ancre avec conflit du capitatum et l'échec d'une ancre nécessitant une révision chirurgicale. L'évaluation radiographique a révélé une amélioration statistiquement significative de l'angle scapholunaire (p=0,0034) et de l'intervalle scapholunaire (p=0,018). Le délai moyen de retour au travail était de 1,86 mois. Les avantages de l'utilisation de l'IB dans la réparation et reconstruction des ligaments de la main sont bien documentés dans la littérature. Le renforcement donne une plus grande stabilité et résistance à la réparation, évitant la nécessité d'une immobilisation prolongée. À notre connaissance, il n'existe qu'une étude clinique sur son application dans la reconstruction du LSL. Dans notre série, nous avons constaté une amélioration clinique et radiologique significative avec cette technique, avec un taux d'échec réduit et un retour précoce à l'activité professionnelle. Dans notre série, cette procédure montre de bons résultats cliniques, fonctionnels et radiologiques. Cependant, une évaluation de suivi plus longue sera nécessaire pour identifier les résultats et les complications à long terme.
Ana COELHO (Vitry-sur-Seine), Filipa SILVA
15:12 - 15:18
#32624 - CO043 Ligamentoplasties dans l'instabilité scapho-lunaire: résultats à court terme de la technique "all dorsal scapholunate repair".
CO043 Ligamentoplasties dans l'instabilité scapho-lunaire: résultats à court terme de la technique "all dorsal scapholunate repair".
Les lésions du ligament scapholunaire sont à l’origine de l’instabilité scapholunaire, instabilité du carpe la plus fréquente. Les modifications de la biomécanique du carpe qu’elle induit peuvent à terme conduire à une arthrose radio-carpienne. Il n’existe actuellement aucun consensus sur la technique chirurgicale la plus adaptée pour prendre en charge l’instabilité scapho-lunaire débutante. L’objectif de cette étude est d’évaluer les résultats cliniques, radiographiques et fonctionnels d’une technique récente de ligamentoplastie « all dorsal scapholunate repair » dans le cadre de l’instabilité scapholunaire débutante.
Cette étude rétrospective comprend 21 patients, 16 hommes pour 5 femmes, âgés en moyenne de 44,6 ans, opérés entre juin 2019 et décembre 2020. Les patients inclus dans l’étude présentaient une instabilité scapholunaire stade 3 ou 4 de la classification de Garcia Elias. Une ligamentoplastie scapho-lunaire selon la technique « all dorsal scapholunate repair » a été réalisée. Au recul moyen de 14,2 mois, 89% des patients présentaient des douleurs à l’effort , 14% au repos. La force de poignet était limitée à 65% de la force controlatérale. L’arc de mobilité en flexion extension était de 105° avec une flexion à 68% et une extension à 80% comparativement au côté opposé. On observait une réduction de l’angle scapho-lunaire et du diastasis scapho-lunaire entre le préopératoire et le dernier recul. Le QuickDASH moyen était de 29,2, le PRWE 24 et le Mayo Score 67,8. 81% de patients ont déclaré être satisfaits ou très satisfaits de l’intervention. Le délai moyen de reprise de l’activité professionnelle était de 5,2 mois, 4 patients ont bénéficié d’un reclassement professionnel. Le délai moyen de retour au sport était de 4 mois. En cas de traumatisme lié à un accident du travail, les scores fonctionnels étaient plus bas, avec un retour au travail retardé. Plusieurs complications ont été décrites, notamment la présence d’une zone d’ostéolyse autour des ancres chez 47% des patients. De nombreuses techniques ont été décrites pour le traitement des lésions scapho-lunaires, dans cette série la technique « all dorsal scapholunate repair » permet d’obtenir des résultats cliniques, fonctionnels et radiologiques encourageants à court terme. La majorité des patients se dit améliorée comparativement au préopératoire. L’accident de travail apparaît comme un facteur de mauvais pronostic. Une étude à plus long terme devra être réalisée pour confirmer les résultats et le maintien dans le temps de la correction du malalignement du carpe. Des améliorations techniques peuvent également être discutées.
Alexandra FORLI, Laura HELFTER (Grenoble), Denis CORCELLA
15:18 - 15:24
#31744 - CO044 Stabilisation scapholunaire par transfert dynamique du deuxième radial, résultat a long terme chez deux athlètes très haut niveau.
CO044 Stabilisation scapholunaire par transfert dynamique du deuxième radial, résultat a long terme chez deux athlètes très haut niveau.
Différentes techniques ont été proposes pour la difficile reconstruction du ligament scapholunaire, l’auteur présente les résultats à très long terme avec une technique de transfert dynamique a l’aide du deuxième radial.
Deux patients jeunes, l’un de 22 ans et l’autre de 28, sportif de très haut niveau, l’un deux fois médaille de bronze au championnat mondial de judo, l’autre skipper professionnel, ont subi ce type de réparation.
Le tendon du deuxième radial a été rerouté dans la gaine du long extenseur du pouce et inséré a laide d’encre de mitek dans le tubercule distal du scaphoïde. Aucune autre plastie ligamentaire ou capsulodése n’a été effectué. Une immobilisation de 5 semaine avec poignet en extension a suivi l’intervention chirurgicale.
Il s’agissait d’instabilité statique complète, le délai entre le traumatisme et la chirurgie était de 10 mois pour un patient, de quatre mois pour l’autre. Le résultat était pour le deux patients de bonne qualité avec un retour rapide, environ quatre mois après la chirurgie, aux compétitions. Le control clinique et radiologique à 15 et à 8 ans de follow up montre une excellente récupération de la force et de la mobilité sans douleurs et avec un poignet décrit comme normale par les deux patients. Le deux patients ont été extrapolé d’une série personnelle de vingt-cinq cas de reconstructions similaires, la qualité des résultats était variable, de mauvaise demandant au final une arthrodèse per deux patients, moyenne ou bonne pour quatorze patients et excellente pour les neuf restants. Cette technique semble être intéressante pour les patients se présentant avec une instabilité dynamique ou statique mais facilement réductible et sans signes d’arthrose. Dans les deux cas présentés elle démontre pouvoir maintenir une excellente réduction de l’instabilité malgré des sollicitations très importants et cela a très long terme.
Francesco BRUNELLI (Paris)
15:24 - 15:30
#32352 - CO045 Scapholunate ligament lesions associated to distal radius fracture: to treat or not to treat?
CO045 Scapholunate ligament lesions associated to distal radius fracture: to treat or not to treat?
Introduction: scapho-lunate (SL) ligament lesions can be associated to distal radius fractures (DRF) in a high percentage of cases up to 54% of cases. Diagnosis can be suspected on plain XRays, then MRI or CT scan can be done, and finally arthroscopy which is the gold standard in the identification of intra-carpal ligament complete and partial lesions. From litterature review treatment is still controversial, some authors advise acute treatment while others treat them only if symptomatic at a later stage. Aim of the study is to evaluate the results of the treatment in acute setting together with fracture reduction and internal fixation
Twelve patients were treated , mean age 48 (25-65), 11 males and 1 female. The staging of lesions was 3B, 3C, 4, 5. They were treated with arthroscopic pinning in the same operating time of internal fixation of the distal radius fracture. Post-operative immobilization was prolonged to 6- 8 weeks post-operatively. Then K wires were removed and rehabilitation started. Patients were re-evaluated at a mean follow up of 18 months (3months – 40 months) with Mayo score, DASH score, PRWE score and XRays according to the Mayo wrist score results were excellent in all cases. In one case a slight diastasis of SL space reappeared at Xrays at follow-up but the patient was asymptomatic. Mean DASH score was 7,2 and mean PRWE 8,5. Patients did not feel any pain at follow-up and had regained all previous activities (Mean VAS 0,5) treatment of scapho-lunate lesions associated to distal radius fractures is still controversial as SL lesion does not seem to affect the results in the short term but , if not treated, it is described a persistance of pain in several patients. As we obtained excellent results, we prefer to treat these lesions in the same operating time with the DRF. It has to be noted that the operating time is longer as well as the post-operative immobilization. Another point is to identify and treat acute lesions only, in fact, chronic lesions cannot be treated with pinning only and would need a proper reconstruction with a tendon graft . In this case the reconstruction procedure has to be post-poned to a secondary surgery Treatment of SL lesions under arthroscopy at the same operating time with DRF has given excellent results in the treated cases
Jane MESSINA (Milano, Italie), Valerio MONTELEONE, Vincenzo PELLECCHIA, Pietro S RANDELLI
15:30 - 15:36
Discussion commune.
15:36 - 15:42
#32685 - CO046 Nouvelle Description Arthroscopique des Pathologies du TFCC.
CO046 Nouvelle Description Arthroscopique des Pathologies du TFCC.
La classification de Palmer (1989) fait toujours en partie référence dans l'analyse des lésions du TFCC mais de nombreux sous-groupes ont été décrits depuis. Il n'existe plus de classification exhaustive, en particulier arthroscopique, ni de possibilité de décrire simplement des formes associées. Les auteurs proposent une nouvelle description arthroscopique complète des lésions, qu'elles soient traumatiques ou dégénératives.
A partir de 150 arthroscopies du TFCC chez des patients et de plus de 10 arthroscopies du spécimens anatomiques frais, les auteurs proposent d'utiliser la porte 3-4 pour voir l'ensemble des composants du TFCC et confirmer les lésions par palpation en 6R. Trois types lésionnels peuvent être individualisés. La variance ulnaire est systématiquement mentionnée.
Le type "R" (Reins) désigne les lésions traumatiques déstabilisantes pour la RUD, avulsions fovéales pures ou ostéo-ligamentaires mais aussi arrachements des cornes antérieures ou postérieures depuis le radius distal. Tous ces tissus sont bien vascularisés.
Le type "W" (Wall) désigne les lésions traumatiques de la paroi ulno-carpienne bien vascularisée dorsale, médiale et palmaire dont l'ensemble en vue arthroscopique a un aspect concave en dehors.
Le type "D" (Disc) désigne les lésions traumatiques ou dégénératives de l'amortisseur ulno-carpien fibro-cartilagineux à faible potentiel de cicatrisation.
Des associations lésionnelles peuvent être décrites. Depuis la classification de Palmer, nombreux sont les articles faisant un focus arthroscopique sur telle ou telle lésion du TFCC. Aucun ne donne une vue d'ensemble actualisée sur le sujet et les association de lésions dégénératives et traumatiques parfois constatées (en conjonction avec les données de variance ulnaire) ne peuvent pas être placées actuellement dans un cadre cohérent. Les auteurs proposent une actualisation arthroscopique de la classification de Palmer. Cette nouvelle description arthroscopique simple des lésions du TFCC qu'elles soient traumatiques ou dégénératives permet non seulement d''actualiser la classification de Palmer mais aussi de décrire des combinaisons lésionnelles, ce qui ne pouvait pas être fait jusqu'à présent. Cette description en items est ouverte en cela que de nouvelles descriptions lésionnelles peuvent être ajoutées dans de futures mises à jour.
Guillaume HERZBERG (Lyon), Marion BURNIER, Lyliane LY, Toshiyatsu NAKAMURA
15:42 - 15:48
#32693 - CO047 Technique et résultats de la réinsertion arthroscopique trans-osseuse des avulsions fovéales selon Nakamura.
CO047 Technique et résultats de la réinsertion arthroscopique trans-osseuse des avulsions fovéales selon Nakamura.
Le diagnostic et la réparation arthroscopique des lésions traumatiques du TFCC sont devenues la règle. Les réinsertions trans-osseuses s'opposent aux réinsertions par ancres et il est difficile de trouver dans la littérature des arguments pour choisir la technique. Les auteurs rapportent leur expérience rétrospective de la technique de réinsertion trans-osseuse sous assistance arthroscopique selon Nakamura.
Entre 2012 et 2021, 61 poignets ont bénéficié d'une réinsertion trans-osseuse d'une avulsion fovéale sous assistance arthroscopique (dont 12 au stade traumatique aigu). Il y avait 32 Femmes (52%). L'âge moyen était de 36 ans. 14 cas ont été réinsérés en aigu pendant le traitement d'une fracture du radius distal. Les résultats en termes de douleurs et gène fonctionnelle en pronosupination, arc de pronosupination, et instabilité résiduelle sont présentés. Les techniques de réinsertion fovéale du TFCC par ancres donnent des résultats fiables et bien documentés. Cependant la technique chirurgicale peut être difficile à cause du peu d'espace disponible et elle n'est pas applicable en situation aigue. Les auteurs montrent qu'un réinsertion simple, trans-osseuse, utilisant un fil non résorbable, peut donner des résultats équivalents avec un spectre plus large d'indications. La technique de réinsertion fovéale sous assistance arthroscopique selon Nakamura est une méthode simple, fiable, économique et reproductible permettent de traiter les instabilités RUD au stade aigu et chronique. En cas d'échec, une ligamentoplastie arthroscopique peut être réalisée avec un minimum de fibrose.
Guillaume HERZBERG (Lyon), Marion BURNIER, Lyliane LY
15:48 - 15:52
Discussion commune.
15:52 - 15:58
#30283 - CO048 Réparation du septum scapholunaire capsuloligamentaire dorsal lors des résections arthroscopiques des kystes douloureux dorsaux du poignet : Analyse comparative de deux techniques.
CO048 Réparation du septum scapholunaire capsuloligamentaire dorsal lors des résections arthroscopiques des kystes douloureux dorsaux du poignet : Analyse comparative de deux techniques.
The management of wrist cysts is still very controversial. In the event of a painless cyst, abstention from treatment is perfectly legitimate. Many treatments have been proposed, such as open excision, arthroscopic resection, ultrasound-guided puncture aspiration and, anecdotally, rupture by digital pressure or a book. Arthroscopic resections offer good functional outcomes, compared to open excision and even have a lower recurrence rate, according to the 2015 meta-analysis by Head et al. The recurrence rate of the arthroscopic procedure seems to be lower compared to surgical excision and therefore, seems to us to be the solution of choice for the management of dorsal cysts of the wrist.
From these findings, we believe that the cystic phenomenon does not only involve capsular deformation, but also the surrounding structures. Regarding painful cysts, we submitted the hypothesis that arthroscopic resection of a cyst associated with reconstruction of the dorsal scapholunate capsuloligamentous septum (ACR-DCSS) would present better functional scores, as well as a higher rate of low recurrence.
We compared 66 arthroscopic resections of dorsal cysts of the wrist associated with reconstruction of the dorsal scapholunate capsuloligamentous septum (ACR-DCSS) when the cysts were judged to be painful on exertion by the patient with 15 arthroscopic resections (ACR) alone when painless.
We performed retrospective, single-center study analyzing a collection of data from April 2013–May 2021. The main aim of the study was to compare preoperative and postoperative functional results, such as pain at rest (Visual Analog Scale [VAS]), under effort (VAS), range of motion (°), grip strength (N) as well as the recurrence rate between these two techniques. In the ACR-DCSS group, we found significant improvement in extension, pronation, supination, radial inclination, ulnar inclination, Jamar strength, pain at rest and pain on exertion. Regarding the ACR group, there was significant improvement in pronation, ulnar inclination and pain during exertion. In our comparison of the two groups in regard to their postoperative values, we found a significant difference in the recurrence rate, in favor of the ACR-DCSS group. A significantly better recovery was also found for the ACR-DCSS group, with regard to extension, supination and pain at rest. Arthroscopic treatment of a wrist cyst is a reliable, minimally invasive and reproducible technique that produces good results in terms of pain and recovery of range of motion with a significant decrease in the recurrence rate in cases of DCSS repair.
Jean-Baptiste DE VILLENEUVE BARGEMON (Marseille), Mathilde GRAS
15:58 - 16:00
Discussion.
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Salle 252AB |
15:10 |
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SFRM8
15:10 - 16:00
Conférence
Société Canadienne de Rééducation
Président de séance :
Dominique ANDREU (kinésithérapeute) (Président de séance, Pau)
15:10 - 16:00
Blessure sportives à la main et au poignet.
Jean-François OUELLET (Conférencier, Longueuil, Canada)
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Salle 251 |
15:30 |
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CL6
15:30 - 16:00
Communications libres
Recherche et Innovations 1
Présidents de séance :
Thierry BALAGUER (Chirurgien des hôpitaux) (Président de séance, Nice), Michel BUFFET (CHIRURGIEN) (Président de séance, nice)
15:30 - 15:36
#30452 - CO049 Hétérogénéité des caractéristiques biologiques des cartilages arthrosiques et non arthrosiques selon leur localisation: étude comparatives des cartilages de genou et de mains cadavériques.
CO049 Hétérogénéité des caractéristiques biologiques des cartilages arthrosiques et non arthrosiques selon leur localisation: étude comparatives des cartilages de genou et de mains cadavériques.
La recherche d'endotypes dans l'arthrose est à la base de nombreuses études visant à découvrir des signatures spécifiques à la maladie. Néanmoins, l'origine anatomique des tissus utilisés pour ces études est toujours le genou. Nous nous sommes demandés si l'origine du tissu pouvait avoir une influence sur ces signatures, en comparant les expressions de marqueurs impliqués dans la physiopathologie de l'arthrose afin de déterminer si leur expression variait en fonction de la localisation.
Des fragments de cartilage ont été prélevés sur les articulations interphalangiennes proximales (IPP), métacarpophalangiennes (MCP) et de genoux arthrosiques ou non, à partir de 14 donneurs humains âgés de 55 à 94 ans dans un délai moyen de 53 heures après le décès. Nous avons mesuré les concentrations tissulaires des produits dérivés de deux modifications post-traductionnelles non enzymatiques des protéines, l'homocitrulline (HCit) et la carboxy-méthyl-lysine (CML), par chromatographie liquide couplée à la spectrophotométrie de masse en tandem. Les expressions de l'interleukine-6 (IL-6), de la protéine chimiotactique monocytaire-1 (MCP-1), de la métalloprotéinase-3 (MMP-3) et de la prostaglandine E2 (PGE2) ont été mesurées par ELISA dans le milieu d'explants de cartilage stimulés ou non par l'IL-1β (5ng/ml) pendant 24h. La teneur en HCit et en CML variait en fonction de la localisation anatomique : la concentration en HCit était plus élevée dans les MCP que dans les IPP dans le cartilage arthrosique (p=0,05) et non arthrosique (p=0,04), et la concentration en CML était plus élevée dans les MCP que dans les IPP dans le cartilage arthrosique uniquement (p=0,02).
Les cartilages non arthrosiques présentaient des profils de sécrétion de base différents en fonction de leur localisation. Les IPP libéraient moins de MMP-3 que les MCP (p=0.03). Lors de la stimulation par IL-1β, l'augmentation de la libération d'IL-6 était 6 fois plus importante dans les genoux que dans les IPP (p=0,02). L'augmentation de la sécrétion de MMP-3 était plus importante dans les IPP que dans les MCP (p=0,03) et les genoux (p=0,03). Dans le groupe des cartilages arthrosiques, les IPP produisaient plus de PGE2 de base que les MCP (27 et 14 ng/L respectivement, p=0,02). Lors de la stimulation par IL-1β, l'augmentation de la sécrétion d'IL-6 était plus importante dans les genoux arthrosiques que dans les IPP (p=0,02). Il existe des différences de composition biochimique et des différences fonctionnelles biologiques entre les cartilages digitaux et de genoux. Le développement de nouvelles approches thérapeutiques doit prendre en compte cette variabilité.
Adeline CAMBON-BINDER (Paris), Stéphane JAISSON, Alice COURTIES, Francis BERENBAUM, Jérémie SELLAM
15:36 - 15:42
#32582 - CO050 Le régulateur méconnu de l'arthrose carpométacarpienne du pouce: Le tissu adipeux de la moelle osseuse.
CO050 Le régulateur méconnu de l'arthrose carpométacarpienne du pouce: Le tissu adipeux de la moelle osseuse.
L'os sous-chondral et le tissu adipeux de la moelle osseuse (TAMO) qu'il contient subissent un remodelage élevé au cours de la progression de l'arthrose. Auparavant considérés comme des cellules de remplissage inertes, les adipocytes de la moelle ont récemment été identifiés comme des régulateurs de l'homéostasie et du métabolisme osseuse. Notre étude, caractérise la morphologie du TAMO dans l'arthrose carpo-métacarpienne du pouce (CMC1).
Des échantillons de la surface articulaire ont été prélevés chez 14 patients (âge médian : 62, 9 femmes) ayant subi une arthroplastie totale de l'articulation ou une trapézectomie en raison d’une arthrose de la CMC1 (stade 1 de Eaton Litter (N=1) ; stade 2 (N=1), stade 3 et 4 (12)). Les triglycérides et les noyaux cellulaires ont été visualisés dans des sections de tissu de 1 mm d'épaisseur en utilisant une coloration avec de l'Oil red O et Hoechst. Les échantillons ont été évalués par stéréomicroscopie à fluorescence. Dix échantillons présentaient une dégénérescence modérée à sévère du cartilage articulaire et une ostéosclérose de l'os sous-chondral sous-jacent. Quatre spécimens présentant une dégénérescence légère ont montré une distribution homogène de la taille des adipocytes du TAMO et des motifs de coloration des triglycérides. La coloration nucléaire a révélé une abondance cellulaire relativement faible à la fois entre les adipocytes et à la surface de l'os sous-chondral. En revanche, les spécimens présentant une pathologie ostéochondrale ont montré des différences frappantes dans la morphologie des TAMO. La distribution et la taille des adipocytes était hétérogène. Les zones de renouvellement osseuse élevés contenaient des adipocytes moins nombreux et plus petits. La coloration à l'huile rouge O a indiqué une réduction relative des triglycérides dans les adipocytes, suggérant une altération du métabolisme. Une abondance cellulaire a été observée autour des adipocytes ainsi qu'à la surface de l'os trabéculaire, indiquant un remodelage du TAMO. Nous émettons l'hypothèse que le dysfonctionnement du TAMO est un facteur qui altère le métabolisme de l'os et conduit aux changements de l'arthrose. Ce n'est pas simplement une conséquence de celle-ci. Ces changements peuvent être induits par l'obésité, fournissant ainsi un nouveau mécanisme pour expliquer l'association entre l'obésité et l'arthrose de la main. Ces résultats démontrent que les modifications du TAMO sont associées à la formation osseuse pathologique dans l'arthrose du pouce CMC1.
Mauro MANIGLIO (Zürich, Suisse), Thomas HÜGLE, Jeroen GEURTS
15:42 - 15:48
#32355 - CO051 Greffe autologue de chondrocytes dans le traitement de la rhizarthrose : évolution de la technique.
CO051 Greffe autologue de chondrocytes dans le traitement de la rhizarthrose : évolution de la technique.
Degenerative thumb carpometacarpal (CMC) joint osteoarthritis is a common disease in women. The aim of this study was to evaluate the outcome of patients treated with autologous chondrocyte transplantation at the thumb CMC joint at early stages
a prospective study on 10 cases of thumb CMC osteoarthritis (8 patients) was done. The thumbs were stage Eaton II (2 cases) and III (8 cases) and were treated by CMC arthroplasty with implant of autologous chondrocytes by open or arthroscopic technique. Two bilaterally. Mean preoperative pinch was 3.7 Kg, mean VAS was 8, mean DASH was 55. All patients had limited abduction and flexion at the end range. Ethics committee approval was obtained. Fragments of 3–4 mm of cartilage were harvested from the wrist or elbow joint. Cartilage cells were sent to the laboratory and grown on a collagenous biphasic matrix (MACI/Novocart1) and then implanted in thumb CMC joint. All patients were females, mean age 52 y.o. The dominant hand was treated in 6 cases. Partial trapezium resection and dorsoradial ligament reconstruction was added to stabilize the CMC joint. Patients were reviewed at 1,3, 6, months, 1 year, 2 years, and 5 years and at a mean follow up of 8 years (4.4-11years) after the initial surgery. VAS, Mayo, DASH and PRWE scores were evaluated at follow-up. One patient was lost to follow-up after 2 years. Of nine hands, seven had an excellent result according to Mayo score, one had a good result. One thumb CMC joint was still painful and was reoperated and converted to arthroplasty after 4.4 years. All patients regained full range of motion. Mean pinch strength increased to 6.25 +/- 1.3 Kg, mean DASH score was 7.3; mean VAS was 1.0, these data were statistically significant compared to preoperative values (p < 0.01). Grip strength also increased in all cases, but this was not statistically significant. Mean PRWE was 7.7. The results obtained are encouraging since the implanted cartilage has lasted a mean of 8 years and up to 11 years. Biological tissue engineering techniques are being developed and could be a new solution to restore normal cartilage in young patients to postpone more aggressive surgical procedures until an older age. In cases of CMC joint instability, a ligament stabilization procedure was added to avoid subsequent damage to the implanted new-cartilage. This procedure has the advantage of being completely biological but the disadvantage of being costly.
Jane MESSINA (Milano, Italie), Ferruccio TORRETTA, Pietro S RANDELLI
15:48 - 15:52
Discussion commune.
15:52 - 15:58
#32550 - CO052 Echange et stockage de photographies en chirurgie de la main: utilisation d'E-Cono, une application smartphone dédiée et sécurisée.
CO052 Echange et stockage de photographies en chirurgie de la main: utilisation d'E-Cono, une application smartphone dédiée et sécurisée.
L’article 4-15 du RGPD (règlement général sur la protection des données) définit les données de santé comme des données personnelles qui sont considérées comme sensibles. Les photographies utilisées dans le cadre de la prise en charge des patients sont, pour les urgences de la main, un élément clé de la prise en charge globale du patient que ce soit lors de l’évaluation initiale que dans le cadre du suivi post-opératoire. Elles doivent donc bénéficier d’un encadrement spécifique et sécurisé. E-Cono est une application mobile et un site web permettant l’échange de ces images entre praticiens (urgentiste, chirurgien de la main, médecin généraliste, infirmier.e à domicile …) puis le stockage sécurisé dans l’application.
Le fonctionnement de E-Cono est simple et sécurisé: Un code unique à six caractères pour chaque étape du suivi médical. Chaque code correspond à̀ une série de photos prises pendant l’examen du patient ou chargée directement depuis la photothèque du smartphone. Ce code est ajouté au dossier papier ou numérique du patient à chaque étape du suivi. Les photos ne sont pas stockées sur le smartphone mais directement sur l’application. Elles sont récupérables en un instant via l’application ou via le site internet d’E-Cono. Depuis plus de 6 mois, les chirurgiens de la main et les internes exerçant au sein du SOS main de Valenciennes, utilisent, de façon quotidienne et simple, l’application E-Cono pour partager des données de patients, que ce soit les imageries paracliniques (radiographies, scanner) ou des photographies de plaies ou de pansements (lambeaux, infections…). Il n’y a plus de transfert de données non sécurisées. Le suivi a été également facilité avec la possibilité d’inclure dans les observations médicales les codes des photographies. Nos objectifs pour les mois à venir sont de généraliser l’utilisation de l’application aux urgentistes de notre établissement et à ceux des hôpitaux périphériques, aux rééducateurs hospitaliers, aux kinésithérapeutes et aux personnel paramédical hospitalier et libéral. Grâce à l’ergonomie et la simplicité d’utilisation de l’application E-CONO, nous avons pu facilement échanger, sécuriser et stocker les images ou photographies de nos patients, facilitant leur prise en charge et leur suivi.
Pauline DURIEZ (Valenciennes), Elio DISEGNI, Charles HUSTIN, Pascale LARONDE, Valentin OCA
15:58 - 16:00
Discussion.
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Amphi Bleu |
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Pause café - Visite des stands - Consultation des ePosters
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16:30 |
"Jeudi 15 d\u00e9cembre"
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CL7
16:30 - 17:30
Communications libres
Recherche et Innovations 2
Présidents de séance :
Thierry BALAGUER (Chirurgien des hôpitaux) (Président de séance, Nice), Michel BUFFET (CHIRURGIEN) (Président de séance, nice)
16:30 - 16:36
#32574 - CO053 Évaluation de la fiabilité du placement manuel de points anatomiques sur des poignets segmentés en 3D : vers une nouvelle façon de caractériser l’articulation ?
CO053 Évaluation de la fiabilité du placement manuel de points anatomiques sur des poignets segmentés en 3D : vers une nouvelle façon de caractériser l’articulation ?
La caractérisation 2D des déformations du radius distal est peu précise et la planification préopératoire 3D est de plus en plus utilisée. Cependant, cette planification nécessite l’établissement d’un référentiel fiable au niveau du poignet. L’objectif était d'évaluer la fiabilité de la détermination de points anatomiques placés manuellement sur des modèles 3D de radius afin de déterminer parmi ces points ceux qui permettent des mesures morphométriques reproductibles et précises.
Vingt-trois scanner de radius ont été reconstruits en 3D. Cinq opérateurs experts ont positionné manuellement huit points anatomiques sur chaque modèle. L'un d'eux a répété l'opération six fois. Les points anatomiques étaient basés sur des modèles 3D déjà publiés et utilisés pour les mesures d’inclinaison et pente radiale : la styloïde radiale, le centre de la tête radiale, le centre de l'articulation radio-ulnaire distale, les points dorsal, palmaire et médian à identifier sur le bord ulnaire de la surface distale du radius, et l'extrémité palmaire et distale à placer sur la crête délimitant les facettes du scaphoïde et du lunatum. La variabilité intra et inter-opérateur a d'abord été calculée pour chacun de ces points. Ensuite, la répétabilité et la reproductibilité des mesures (inclinaison radiale et pente radiale) induites par ce placement manuel étaient calculées en utilisant différentes méthodes de mesures basées sur les points identifiées. Une erreur inférieure à 2° était considérée comme acceptable cliniquement. L’étude de variabilité intra et inter-opérateur des points anatomiques a permis d'établir un classement des points les moins variables et les plus précisément définis. Le milieu de la berge ulnaire du radius, la styloïde radiale et le point central de l’incisure ulnaire du radius étaient les moins variables (0.8mm, 0.9mm et 1mm respectivement). Les extrémités palmaire et dorsale de la crête délimitant les surfaces scaphoïdiennes et lunariennes de la glène radiale étaient les plus variables (1.6mm et 2.5mm respectivement). Quels que soient les points choisis pour les mesures d'inclinaison et pente radiale, l'erreur de répétabilité/reproductibilité restait respectivement supérieure à 2.2° et 3.7°, rendant les mesures non acceptables cliniquement. Les points les moins variables sont ceux correspondant à des maximums de concavité/convexité. La variabilité de positionnement trop importante des points anatomiques n’a pas permis d’obtenir des mesures acceptables cliniquement d’un point de vue de la répétabilité/reproductibilité. Pour le développement d'un référentiel de poignet, l’utilisation de points isolés est insuffisante. Une caractérisation du poignet utilisant des formes tridimensionnelles venant s’ajuster à la surface articulaire du radius, devrait être envisagée.
Rémy WINTER (Nice), Arnaud CITAREL, Patrick CHABRAND, Audrey CHENEL, Thibault POUJADE, Marc-Olivier GAUCI
16:36 - 16:38
Discussion.
16:38 - 16:44
#32715 - CO054 Prothèse monolithique en titane imprimée en 3D avec ancrage métacarpien pour la reconstruction amputée du pouce.
CO054 Prothèse monolithique en titane imprimée en 3D avec ancrage métacarpien pour la reconstruction amputée du pouce.
Chez deux patients atteints d’amputation traumatique non implantable du pouce, avec des contre-indications à la reconstruction microchirurgicale, nous avons utilisé une nouvelle prothèse en titane imprimée en 3D avec ancrage métacarpien pour restaurer la fonction du pouce.
Nous présentons deux cas d’amputation métacarpienne du pouce chez deux patients traités dans notre unité opérationnelle en 2020 et 2021. Après une première intervention de régularisation et de revêtement plastique, nous avons implanté sur le premier métacarpe une prothèse monolithique en titane imprimée en 3D. Le dispositif que nous présentons (prothèse Caruso-Ciminello) ne nécessite la mise en place d’aucun composant intramédullaire; 3 plaques longitudinales assurent la prothèse sur le moignon métacarpien, empêchant l’inclinaison latérale ou l’instabilité de la prothèse elle-même. À la base de la prothèse, il y a un espace que nous avons rempli de facteurs de croissance (gel plaquettaire) afin d’améliorer l’ostéointégration. De plus, la prothèse a des trous sur le côté radial où les parties restantes du long abducteur et de l’adducteur du pouce sont réinsérées. Les examens radiographiques et la tomodensitométrie de contrôle ont montré une bonne ostéo-intégration de la prothèse sans signes de résorption osseuse. L’évaluation fonctionnelle a montré une bonne stabilité de l’implant et une bonne récupération de l’opposition du pouce et de la force contre la résistance. Les patients sont actuellement capables de saisir des objets avec des mouvements de pince et préhension, exprimant un bon degré de satisfaction. L’amputation du pouce et l’invalidité qui en résulte représentent encore aujourd’hui un défi pour le chirurgien de la main. Les prothèses numériques courantes que nous trouvons sur le marché sont ancrées au moignon osseux avec une résine acrylique qui, à long terme, peut provoquer une usure et une instabilité de l’implant, avec de nombreux cas d’irritation de l’interface prothèse-peau et des infections superficielles. Les prothèses sont conçues et construites sur mesure, en utilisant l’impression 3D. Le suivi des deux patients traités avec cette méthode a montré une bonne stabilité de l’implant avec une bonne récupération fonctionnelle qui leur permet de saisir des objets, avec une nette amélioration de leur qualité de vie. L’utilisation de la prothèse de pouce Caruso-Ciminello peut être une alternative utile pour la reconstruction secondaire d’un pouce amputé non replantable, avec des indications électives qui peuvent dépendre de raisons religieuses, éthiques et médico-légales pour les travailleurs manuels et sportifs (par exemple les coureurs). La sensibilité et l’esthétique doivent certainement être améliorées.
Leopoldo CARUSO (NAPOLI, Italie), Corrado FATTORE, Angela PENZA, Monica CIMINELLO
16:44 - 16:46
Discussion.
16:46 - 16:52
#32616 - CO055 Guide de coupe personnalisé au poignet "Do it Yourself".
CO055 Guide de coupe personnalisé au poignet "Do it Yourself".
La fabrication additive, communément appelée impression 3D, est un processus d’assemblage de matériaux pour fabriquer des pièces à partir de données de modèle 3D, généralement couche par couche.
Les guides de coupe sur mesure (PSI) représentent un nouveau concept de chirurgie assistée par ordinateur (CAOS) pour fournir des instruments spécifiques au patient pouvant améliorer ou remplacer les techniques conventionnelles
À travers cette présentation, nous visons à démontrer que l’utilisation de l’impression 3D dans notre pratique clinique est utile, accessible, peu coûteuse avec une courbe d’apprentissage douce.
Nous présentons 03 cas de cals vicieux du poignet où l’impression de guides spécifiques a été facilement réalisée dans un concept de Do It Yourself, allant de la modélisation a la chirurgie, en utilisant une série de logiciels open source et une imprimante 3d FDM.
Les images tomodensitométriques ont été réalisées en coupes fines de 0.6 mm et exporter au format DICOM. Le PSI imprimé en 3D est conçu pour contrôler la coupe et le positionnement. Ce qui, en théorie, devrait améliorer la préparation de la procédure.
Bien qu’il ne faille pas sous-estimer l’utilité de ces guides, ils restent des procédures techniquement exigeantes. Cette technique nous a permis d’améliorer les performances chirurgicales des ostéotomies correctrices uni bi ou multi planaires.
La modélisation améliore la planification chirurgicale préopératoire dans tous les plans de l’espace, tout en augmentant la précision chirurgicale et diminuant le temps opératoire ainsi que l’irradiation en per opératoire. Ces techniques vont révolutionner notre façon de pratiquer la chirurgie orthopédique à toutes les étapes de la prise en charge de nos patients et devraient devenir naturelles pour le chirurgien. elles peuvent être intégrés dans une pratique quotidienne.
Mohamed Faouzi DJIDI (Alger, Algérie), Hicham Saad Eddine AMOURI
16:52 - 16:54
Discussion.
16:54 - 17:00
#31700 - CO056 Shock waves role in soft tissue Regeneration.
CO056 Shock waves role in soft tissue Regeneration.
Since 1991 high energy shock waves (ESWT) have been used for the treatment of several musculoskeletal conditions, like soft tissue calcifications and fractures non union. In more recent years a regenerative power of ESWT on soft tissues has been recognized.
From 2012 to 2021 54 patients (46 M, 8 F, age range 4-74 Y) affected by soft tissue conditions in the hand (46 fingertip injuries, 5 complicated traumatic wounds, 2 complicated post-surgical wounds after procedures for Dupuytren in diabetic patients, 1 retracted scar after local flap) have been treated with high energy shock waves with the Othogold 100 System. Treatment was carried on for a period from 3 to 6 weeks Shock Waves showed in All cases:
Regeneration of the skin and subcutaneous tissue
Pain relief
Inflammation reduction
Serous and fibrinous discharge reduction
More extensible, soft and sensitive skin
Less stiffness
Rapid range of motion recovery All the patients treated in this series recovered completely without need of further treatments. Minimal bone and tendons exposure did not affect the efficacy of the treatment. Regenerated soft tissues and skin showed a better quality compared with natural scar tissue. Shock Waves are Simple,Effective,Cheap and Minimally invasive.
Choosing the right cases , as patients with partial bone tissue exposure, shock waves for soft tissue regeneration treatment is a good option and there’s always the possibility to convert it into a surgical treatment.
Luciana MARZELLA (Milano, Italie)
17:00 - 17:02
Discussion.
17:02 - 17:08
#32271 - CO057 Evaluation de la rapidité d’apprentissage du repérage percutané à l’aiguille de la poulie A1 sous contrôle échographique.
CO057 Evaluation de la rapidité d’apprentissage du repérage percutané à l’aiguille de la poulie A1 sous contrôle échographique.
L’échographie se démocratise et sort des services de radiologie. Cet outil prolonge l’examen clinique et permet un contrôle lors de la réalisation des gestes percutanés.
Notre problématique était : est ce que la pratique de l’échochirurgie est accessible à un interne?
Nous avons étudié le repérage à l’aiguille de la poulie A1.
Notre protocole d’étude se déroulait dans un laboratoire d’anatomie avec un échographe My Lab Gamma ® sur 8 doigts longs soit 2 mains issues du don du corps.
Il se divisait en 3 étapes.
Un chef de clinique de radiologie spécialisé en ostéoarticulaire réalisait une démonstration des 2 premières étapes et encadrait la séance.
La première étape était le repérage en échographie des différentes structures (fléchisseurs, poulie A1, métacarpien, phalange, pédicules vasculonerveux, plaque palmaire) en coupe longitudinale puis en coupe transversale.
La deuxième étape consistait en la réalisation de la procédure à savoir le repérage à l’aiguille de la poulie A1 sous contrôle échographique, avec injection de bleu de méthylène lorsque l’aiguille était en bonne position.
Et la troisième étape consistait en la dissection et la vérification à ciel ouvert de l’absence de lésion des pédicules vasculo nerveux, des fléchisseurs et du bon positionnement du bleu de méthylène sous la poulie.
Les 2 premières étapes étaient chronométrées par un observateur indépendant.
L’objectif était l’évaluation de la progression de la rapidité d’exécution entre les 4 doigts longs de la première main versus les 4 doigts longs de la deuxième main. 7 internes ont participé, de chirurgie orthopédique, chirurgie plastique main, radiologie.
Concernant la première étape, la progression était de 20,3% (p = 0,0132) et de 25,6% (p = 0,0177) respectivement en coupe longitudinale et transversale.
Pour la deuxième étape, 52% de progression soit une réduction du temps d’exécution de plus de la moitié (p = 0,0004).
Lors de la 3e étape, aucune lésion des structures adjacentes visualisée et 97% de bon positionnement du bleu de méthylène sous la poulie A1. Le traitement percutané des doigts à ressaut échoguidé est une technique profitable pour le patient et semble rapidement accessible pour un interne de DES, après un apprentissage encadré par un opérateur entrainé. L’intérêt de la technique percutanée d’ouverture de la poulie A1 sous contrôle échographique dans le traitement du doigt à ressaut est l’absence d’incision cutanée, la réduction du risque de fibrose, de rétraction cicatricielle. Et une récupération fonctionnelle plus rapide avec moins de syndrome douloureux régional complexe.
Sixtine REGNARD (Rouen), Isabelle AUQUIT AUCKBUR
17:08 - 17:10
Discussion.
17:10 - 17:16
#32026 - CO058 Résistance à l’arrachage des broches en chirurgie de la main : effet du diamètre, de la longueur de filetage, et de la vitesse de perçage.
CO058 Résistance à l’arrachage des broches en chirurgie de la main : effet du diamètre, de la longueur de filetage, et de la vitesse de perçage.
Le but de ce travail était d’étudier l’effet de la combinaison et de l’interaction du diamètre, de la longueur du filetage et de la vitesse de perçage de broches sur leur résistance à l’arrachage à partir d’un modèle synthétique reproduisant un os de la main.
Le matériel comportait des Sawbones® (20mmx20mmx50mm), des broches (diamètre 1,2mm/1,5mm/1,8mm ; filetage 0mm/5mm/10mm/15mm), une poignée et une perceuse (vitesse 0rpm/320rpm/500rpm/830rpm/1290rpm), une machine de traction et outil de décision numérique. Les Sawbones® étaient percés en faisant varier diamètre, filetage et vitesse. La méthodologie SDOE a réduit le nombre théorique d’essais nécessaires de 300 à 70. Un déplacement de 1mm/s était appliqué jusqu’à arrachement de la broche (force maximale). Les résultats ont montré qu’il n’y avait pas d’interaction entre l’effet d’une variation de la longueur du filetage et celui d’une variation du diamètre, pas d’interaction entre l’effet d’une variation de la vitesse de perçage et celui d’une variation du diamètre mais il y avait une forte interaction entre l’effet d’une variation de la vitesse de perçage et celui d’une variation de longueur de filetage. En conclusion, avant d’utiliser des broches pour une ostéosynthèse de fractures du poignet ou de la main, le chirurgien doit choisir leurs caractéristiques, sachant que la meilleure tenue mécanique est obtenue en théorie avec des broches à fort diamètre et à filetage long insérées à l’aide d’un moteur à une vitesse rapide. En conclusion, avant d’utiliser des broches pour une ostéosynthèse de fractures du poignet ou de la main, le chirurgien doit choisir leurs caractéristiques, sachant que la meilleure tenue mécanique est obtenue en théorie avec des broches à fort diamètre et à filetage long insérées à l’aide d’un moteur à une vitesse rapide.
Laëla EL AMIRI (STRASBOURG), Philippe LIVERNEAUX, Marie-Cécile SAPA, Sybille FACCA
17:16 - 17:18
Discussion.
17:18 - 17:24
#31714 - CO059 Modifications du volume, du type de fibres cellulaires et de l’expression génique au sein du muscle strié flexor digitorum profondus après section tendineuse dans un modèle expérimental de rongeur.
CO059 Modifications du volume, du type de fibres cellulaires et de l’expression génique au sein du muscle strié flexor digitorum profondus après section tendineuse dans un modèle expérimental de rongeur.
La réparation des tendons fléchisseurs sectionnés aboutissant à une restitution ad integrum de la fonction de la main est un défi.
Les conséquences de la ténotomie a été étudiée sur plusieurs espèces et entraîne une diminution de la masse musculaire. En dehors des muscles de la coiffe des rotateurs de l'épaule, le type de fibres, la dégénérescence graisseuse, les expressions myogéniques et adipogéniques n'ont pas été étudiés sur les muscles fléchisseurs des doigts après section tendineuse.
Afin d'expliquer ces résultats, nous avons émis l'hypothèse qu’une section des tendons fléchisseurs est associée à une atteinte musculaire avec une diminution de la masse musculaire, une diminution de la surface de section transversale des fibres musculaires et une possible dégénérescence graisseuse.
Trente-deux lapins blancs de Nouvelle-Zélande ont été utilisés et partagés en huit groupes de 4 lapins après approbation du comité local d'éthique animale. Une section complète du tendon du FDP a été effectuée et quatre points d'évaluation à 1, 2, 4 et 6 semaines ont été réalisés. Un groupe contrôle avec seulement une incision de la peau (procédure SHAM) a été assigné pour chaque point d’évaluation.
La masse humide et le volume musculaires, l'expression des gènes adipogènes et myogènes et l'histologie ont été évalués pour chaque groupe. La masse humide et le volume musculaire ont diminué significativement à une semaine, quatre semaines et six semaines. Nous avons noté une augmentation significative de l'expression myogénique à deux semaines avec une probable rétroaction d'inhibition par la suite. L'expression adipogènique était augmentée au cours des deux premières semaines et régulée à la baisse par la suite.
L’histologie a montré une diminution de la surface de section transversale des fibres musculaires sans dégénérescence graisseuse. Il existait une modification du ratio entre les fibres musculaires lentes et rapides au profit des fibres rapides. La diminution de la contrainte mécanique appliquée dans le muscle par la section tendineuse semble liée à une diminution de la masse et du volume musculaire dès la première semaine. Une tentative d'inverser les altérations est démontrée par la régulation positive des gènes myogéniques principaux au cours des deux premières semaines et l'augmentation du type de fibres rapides. Ce travail expérimental montre que les modifications musculaires survenant à la suite des sections tendineuses s’installent rapidement et s’épuisent dès la fin de la 2e semaine. Ces travaux insistent sur la nécessité de réparer les lésions tendineuses des fléchisseurs au mieux dans les 15 premiers jours.
Guillaume BACLE (Tours), Eugene EK, Stephen THAM
17:24 - 17:26
Discussion commune.
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Amphi Bleu |
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SFRM9
16:30 - 17:05
Session Coude
Président de séance :
Frédéric DEGEZ (masseur Kinésithérapeute) (Président de séance, Trelaze)
16:30 - 16:40
Arthrolyse du coude.
Nicolas BIGORRE (chirurgien) (Conférencier, Angers)
16:40 - 16:50
Rééducation suite Arthrolyse du coude.
Simon CHAUCHARD (kine) (Conférencier, Trelazé), Florent JULIEN (Kinesitherapeute) (Conférencier, Trelaze)
16:50 - 17:00
Cas clinique.
Simona AUDEMAR (Médecin MPR) (Conférencier, Lamalou-les-Bains)
17:00 - 17:05
Discussion.
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Salle 251 |
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FF1
16:30 - 17:15
Face-à-Face
Arthrose poignet : prothèse totale poignet ou arthrodèses partielles ?
Modérateur :
Christophe RIZZO (chirurgien) (Lyon)
16:30 - 17:15
Arthrose poignet : prothèse totale poignet ou arthrodèses partielles ?
Alain TCHURUKDICHIAN (Chirurgien Gérant) (Conférencier, Dijon), Michel LEVADOUX (Chef de Service) (Conférencier, Toulon)
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Salle 252AB |
17:05 |
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SFRM10
17:05 - 18:00
Communications libres GEMMSOR 3
Présidents de séance :
Blandine MARCADET (Kinésithérapeute) (Président de séance, Paris), Philippe SAMSON (Main) (Président de séance, Marseille)
17:05 - 17:15
COG12 Le rôle du kinésithérapeute après pollicisation dans l’hypoplasie du pouce.
Jean LICHTLE (kinésithérapeute) (Conférencier, Paris), Blandine MARCADET (Kinésithérapeute) (Co-auteur, Paris), Arielle SALON (chirurgien de la main) (Co-auteur, Paris)
17:15 - 17:25
#32240 - COG13 Impression 3d dans les prothèses digitales.
COG13 Impression 3d dans les prothèses digitales.
Rares sont les prothèses de main imprimés en 3d basées sur des principes de biomécanique humaine. Nous avons une approche biomécanique pour la fabrication des doigts articulés sur un nouveau type de prothèse de main imprimée en 3D, animée par le poignet, répondant aux exigences de base des utilisateurs : il s’agit d’un travail de collaboration entre chirurgiens de la main et ingénieurs.
Les pièces de la prothèse sont fabriquées à l’aide d’une technologie de dépôt de fils fondu (FDM) mono-buse. Chaque pièce est développée par rapport au volume d’impression réalisable par les équipements à disposition (X223 x Y223 x Z305), leur géométrie est adaptée pour minimiser les porte à faux et utiliser le moins de supports d’impression pour améliorer l’état de surface des pièces. La prothèse est constituée de pièces imprimée en 3D (Phalanges, corps de la main, support poignet en PLA. Articulations des phalanges en TPU 88 Shore A. Poignet en TPU 82 Shore A). Pour limiter le poids de la prothèse, son coût : les pièces en PLA ont été fabriquées avec un remplissage intérieur de 50%. Un ajustement entre chaque pièce permet de n’utiliser aucun moyen de fixation et facilite le remplacement des pièces.
Les doigts s’actionnent par mobilisation active du poignet (effet ténodèse) : en position de repos (extension du poignet), les doigts sont fermés en position de préhension par des câbles en silicone élastiques de 3 mm fixés aux phalanges distales. Ils sont guidés à l’intérieur de la base de la main (face dorsale) et de chaque phalange (face palmaire) grâce aux canaux. L’extension digitale est réalisée par des câbles en nylon de 0,5 mm, fixés aux phalanges et au système de réglage de tension sur le support poignet. La flexion du poignet entraine l’extension digitale. Le système de réglage de tension est conçu pour régler le démarrage d’ouverture digital à un degré d’inclinaison du poignet précis ainsi qu’à un degré d’ouverture des doigts homogène. Le poids total de la prothèse est de 168g pour un coût total en matières premières de 11€.
La conception est inspirée de la biomécanique humaine. La force de pincement est supérieure à celle des autres prothèses 3D, mais inférieure aux prothèses conventionnelles.
Nous présentons une main prothétique bio-inspirée imprimée en 3D, alimentée par le poignet, comprenant les caractéristiques suivantes : préhension adaptative, doigts articulés, assemblage post-impression minimisé. Le faible coût et le faible poids sont des points forts.
Charles HUSTIN (Valenciennes), Pauline DURIEZ, Pascale LARONDE, Valentin OCA, Debailleul MAXIME, Marc Antoine D'ALMEIDA, Gaspard LEBOT
17:25 - 17:35
#32592 - COG14 Conception d'une prothèse de pouce mixte, thermoformée et impression 3D pour les patients amputés.
COG14 Conception d'une prothèse de pouce mixte, thermoformée et impression 3D pour les patients amputés.
Les patients ayant subi une amputation du pouce ont une perte de fonction majeur. Les alternatives prothétiques sont difficiles d’accès pour les patients car chères et spécialisées.
L’impression 3D se démocratise un peu plus chaque année et les orthèses thermoformées sont fiables et répandues. Nous nous sommes intéressés à l’association d’une orthèse thermoformée et de l’impression 3D pour concevoir une prothèse à bas cout et modulable pour les patients amputés du pouce. L’objectif était de concevoir une gamme de pièces en impression 3D qui s’adapteraient à une simple orthèse thermoformée, ainsi réalisable par tout orthésiste, pour appareiller une amputation de pouce et récupérer une partie de la fonction perdue.
C’est une étude expérimentale, avec la participation d’un ingénieur en génie industriel. La partie thermoformée est une attelle classique de maintien, le matériau est celui utilisé habituellement par l’orthésiste. La partie impression 3D est modélisée sur le logiciel Solidworks puis conçue en bio-plastique, l'acide polylactique. Elle permet de récupérer une partie de la fonction du pouce amputé, avec une modularité des pièces. Ces pièces sont imprimables à l'aide d'un fichier sur une imprimante 3D. C’est une étude expérimentale, avec la participation d’un ingénieur pour la conception 3D. La partie thermoformée est une attelle classique de maintien, le matériau est celui utilisé habituellement par l’orthésiste. La partie impression 3D permet de récupérer une partie de la fonction du pouce amputé, avec une modularité des pièces. Ces pièces sont imprimables à l’aide d’une banque de fichiers. Il y a peu d’alternative à l’appareillage des amputations de pouce, qui sont des lésions graves sur le plan fonctionnel. Nous avons conçu une attelle facilement reproductible par tout orthésiste, à bas cout de conception, qui permet une récupération fonctionnelle partielle. Les différents embouts permettent une utilisation la plus adaptée possible en fonction du besoin du patient, ils sont aisément interchangeables. La partie impression 3D permet une modularité infinie en fonction de la demande du patient à partir d’un logiciel de création. Son faible cout permet une démocratisation au plus grand nombre.
Valentin OCA (Roncq - Nord), Maxime DEBAILLEUL, Charles HUSTIN, Pauline DURIEZ, D'almeida MARC-ANTOINE, Pascale LARONDE
17:35 - 17:45
#32326 - COG15 Le point de vue des rééducateurs sur les chirurgies fonctionnelles et conservatrices.
COG15 Le point de vue des rééducateurs sur les chirurgies fonctionnelles et conservatrices.
Les traumatismes complexes et graves de la main sont traités en urgence par des chirurgies de sauvetage. En centre de rééducation, il se dégage alors deux types de profils de patients : celui ayant subi une chirurgie dite fonctionnelle et celui ayant subi une chirurgie dite conservatrice
Du point de vue de l’équipe de rééducation, il apparait essentiel de communiquer entre équipe rééducative et équipe chirurgicale afin d’obtenir à terme sur ces patients amputés, une main la plus fonctionnelle possible Je vous propose d’illustrer ce propos par quelques cas d’amputés de main atypiques et des possibilités fonctionnelles de préhension obtenues à l’issue de la rééducation et de l’appareillage.
Angeline GUYARD (Lamalou-les-Bains), Jeremy MARTINEZ, Simona DOCTEUR AUDEMAR
17:45 - 17:55
COG16 Le SDRC : Comment prévenir son apparition ?
Tessadit AISSAOUI (Kiné) (Conférencier, Lyon)
17:55 - 18:00
Discussion.
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Salle 251 |
17:15 |
"Jeudi 15 d\u00e9cembre"
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CL8
17:15 - 18:00
Communications libres
Congénital
Présidents de séance :
Stéphane GUÉRO (Chirurgien) (Président de séance, Paris), Pascal JEHANNO (DOCTEUR) (Président de séance, Paris)
17:15 - 17:21
#32692 - CO060 Résultats du traitement des acrosyndactylies dans la maladies des brides amniotique. À propos de 12 cas.
CO060 Résultats du traitement des acrosyndactylies dans la maladies des brides amniotique. À propos de 12 cas.
La Maladie des brides amniotique (MBA) est une embryo-foetopathie acquise, présentant un ensemble de malformations asymétriques. Le diagnostic repose classiquement sur la présence d’au moins deux de ces signes pathognomoniques : sillons de constriction, acrosyndactylies et amputations. Nous présentons une série de 12 cas d’enfants atteints de MBA.
Il s’agit d’une étude descriptive rapportant des patients pris en charge pour une MBA, par un chirurgien dans un centre entre 2003 et 2021. Chez tous les patients, les informations suivantes ont été recueillies : le type de lésions, le type de traitement réalisé, le nombre d’interventions chirurgicales et le type d’intervention, la latéralité, les activités pratiquées. Il s’agit de 7 filles et 5 garçons, dont 10 suivis depuis la période néonatale. Le recul moyen de suivis des enfants est de 6 ans.Chez 8 patients une libération des acrosyndactylie a été réalisée précocement à 3,2 mois de vie (10 jours à 1 an), avec par plastie en Z ou par lambeaux locaux.
En moyenne à 13,2 mois (6 à 25 mois), il a été réalisé chez 5 cas la libération des syndactylies proximales par Lambeau associé à une greffe de peau totale.
A distance, des gestes secondaire ont été réalisés : approfondissements des commissures (4 Cas), lambeaux distaux sur conflit osteo-cutané (1 Cas), Ostéotomie de réaxation sur trouble d’axe (1 Cas), Plasties de Brides cicatricielles (1 Cas)
Les enfants ayant atteint l’âge de 6 ans, sont majoritairement peu gênés, 2 cas présentent une latérisation forcée à gauche, tous pratiquent un sport et notent peu de restrictions. Il est admis que les Acrosyndactylies doivent être libérés tôt, la littérature ne précise pas l’âge idéal de ces libérations. Nous proposons ici une libération distale de tous les doigts joints de façon précoce, en un temps, vers l’âge de 1 à 2 mois, f qui permet une augmentation de la longueur des doigts et une indépendance fonctionnelle de ceux-ci.
Dans un deuxième temps, après 6 mois, on propose la libération commissurale des syndactylies proximale, si nécessaire, ce qui n’est pas le cas de tous nos patients. La MBA présente une clinique polymorphe et est par essence pluridisciplinaire. L’avenir fonctionnel des mains doit suivre un programme précis, de façon à prévenir toutes déformations qui engendreraient un préjudice sur son développement. Hormis les lésions ayant un risque évident de conséquence fonctionnelle, les autres lésions des membres doivent se voir au cas par cas.
Noémie BERLAND (Saint-Etienne), Charlotte JALOUX, Elie HADDAD, Isabelle JAMES
17:21 - 17:27
#30978 - CO061 Etude de la reconstruction commissurale par lambeau oméga dorsal de Gilbert modifie dans la prise en charge des syndactylies de l’enfant.
CO061 Etude de la reconstruction commissurale par lambeau oméga dorsal de Gilbert modifie dans la prise en charge des syndactylies de l’enfant.
Les syndactylies sont des malformations congénitales très fréquentes. Plusieurs techniques de reconstruction avec lambeaux ont été décrites souvent avec greffe de peau. Le but de cette étude était de comparer les résultats chirurgicaux des patients opérés des syndactylies des mains et pieds par lambeau Omega dorsal et ancre marine palmaire (LOD et AMP) modifié avec et sans greffe de peau totale (GPT). Les syndactylies opérées ont été caractérisées et la satisfaction des familles quantifiée.
Une étude rétrospective de janvier 2015 à décembre 2019 incluaient 74 patients présentant une syndactylie des mains ou des pieds. Les syndactylies étaient simples, complètes, complexes et compliquées. La technique principale était le LOD et AMP modifié. L’évaluation des commissures a été effectué par le score de Whitey et la satisfaction des familles évaluées par les questionnaires Reach Out ! 135 syndactylies ont été opérées avec un recul moyen de 28,5 mois. L’âge moyen lors la première chirurgie était de 41,57 mois. Le LOD et AMP modifié a été utilisé sur 57,78 % des 135 commissures libérées. 10 étaient partielles, 33 complètes, 32 complexes et 3 compliquées. 85,2% des libérations ont été réalisées sans GDP. Le score de total de Whitey était de 2.62 ± 1.53 pour le LOD modifié sans GDP. Il n’était pas inférieur à la technique avec GDP (p < 0,05). 76,3% des syndactylies opérées avaient un score de Whitey inférieur à 2. Le taux de reprise était 3%. Le taux de réponse était 45,3% pour un score de satisfaction pied et main majoritairement inférieur à 3 pour les 2-4, 5-9 et +10 ans. 9 patients étaient pdv. Le dégraissage permet une reconstruction sans GDP. La reconstruction des syndactylies complexes est difficile avec plus de troubles rotatoires. Les syndactylies des pieds opérées avec GDP avaient significativement de moins bons résultats selon Whitey. Le taux de chéloïdes était de 2,7%. Le questionnaire Reach Out été adapté aux 3 catégories d’âge. Le recul maximal de 5 ans permet d’analyser la présence des poils et hyperpigmentation des GDP. Plusieurs limites à cette étude unicentrique : recul moyen (28,5 mois) insuffisant pour les patients opérés jeunes et la forte hétérogénéité des syndactylies pieds et mains confondus. Les 76,3% de bons résultats montrent que la libération des syndactylies sans GDP est possible. Le LOD et AMP sans GDP est une technique fiable, reproductible, esthétique et n'engendrant pas d’augmentation de reprises chirurgicales.
Mathilde PAYEN (Rouen), Jérôme SALES DE GAUZY, Franck ACCADBLED, Abdelaziz ABID
17:27 - 17:33
#32698 - CO062 Intérêt de l’utilisation des broches connectées METAHUS dans le cadre de récidive de brides commissurales chez l’enfant : à propos de 5 néocommissures.
CO062 Intérêt de l’utilisation des broches connectées METAHUS dans le cadre de récidive de brides commissurales chez l’enfant : à propos de 5 néocommissures.
Une ouverture commissurale de qualité est un prérequis indispensable pour une main fonctionnelle chez l'enfant. Certaines pathologies comme les syndactylies complexes et les séquelles de brûlures peuvent entraîner, malgré un traitement bien conduit, des rétractions commissurales ainsi que des brides cicatricielles. Dans la population pédiatrique, la croissance est un facteur déterminant à prendre en compte afin de repérer et de prévenir d’éventuelles déformations pouvant survenir à la suite du traitement.
L’objectif de notre étude est triple, tout d’abord de démontrer que le maintien de l’ouverture commissurale durant le temps de cicatrisation limite le risque de récidive de brides et de rétractions, puis d’expliquer notre technique d’arthrorise par METAHUS® et enfin d’exposer nos résultats.
Nous avons pris en charge secondairement 4 patients âgés de 21, 30, 31 et 36 mois entre septembre 2019 et janvier 2022 ayant présenté des néobrides et/ou des rétractions commissurales dans un contexte de syndactylies complexes (3 enfants) et de brûlures du second degré profond (1 enfant). Nous avons testé l'utilisation sur 5 commissures d’une nouvelle technique d’arthrorise à l'aide de broches de taille 1.2 mmm connectées avec l'ancillaire type METAHUS® permettant de maintenir l’ouverture néocommissurale durant le temps de cicatrisation. L’ablation du matériel METAHUS® a été réalisée soit au bloc opératoire sous anesthésie générale soit en consultation après obtention d'une cicatrisation complète, au bout de 42,5 jours en moyenne dans les reprises de syndactylies et au bout 84 jours pour le patient brûlé. Aucun sepsis n'a été constaté.
Le suivi a pu être poursuivi durant 302 jours en moyenne chez les 3 patients ayant été traité pour des cures de syndactylies complexes et 485 jours pour le patient brûlé.
On a pu constater une clinodactylie de D4 avec raideurs articulaires, 1 bride palmaire sans raideur articulaire, et 1 bride dorsale mais sans conséquences fonctionnelles. Un seul patient est actuellement prévu pour une plastie complémentaire en 2023. Cette technique apporte une bonne stabilisation de la néocommissure dans le cadre des reprises chirurgicales avec peu de complications. Le montage a été bien toléré par les enfants. Les résultats sont tout à fait satisfaisants et mérite d’être approfondis par des études ultérieures à plus grande échelle. Nous réfléchissons à diminuer le calibre des broches afin de limiter le risque d’épiphysiodèse et à les retirer idéalement à 4 semaines. Dans les cas de reprises commissurales en pédiatrie, le brochage métaHUS semble être un arsenal chirurgical qui a toute sa place.
Audrey DAISS (Strasbourg), Marie-Cécile SAPA, Stephanie GOUZOU, Marie SCHWEBEL, Laela EL AMIRI, Philippe LIVERNEAUX, Sybille FACCA
17:33 - 17:39
#31957 - CO063 Mains en fente de type IIB : Intérêt et limites du lambeau d’Oberlin.
CO063 Mains en fente de type IIB : Intérêt et limites du lambeau d’Oberlin.
La prise en charge des mains en fente comporte deux objectifs : fonctionnel avec la formation d’une pince pollici-digitale stable et une ouverture de la première commissure satisfaisante et esthétique.
Les principales complications de cette chirurgie sont les troubles rotatoires de l’index, la rétraction de la première commissure et les nécroses cutanées.
La technique décrite par le Professeur Oberlin parait fiable et reproductible. Cette étude est la première à évaluer les résultats cliniques et radiologiques de cette technique pour les mains en fente type IIB.
Sept patients ont été inclus dans l’étude. Le recul moyen était de 18 mois. Les critères cliniques étaient le degré d’ouverture de la première commissure, le degré de rotation de l’index transposé, les mobilités de l’index et la différence de hauteur entre la 2e et 3e commissure après transposition. Les critères radiologiques analysés étaient l’angle de divergence entre l’index et l’annulaire et la distance entre la tête du 2e et 4e métacarpiens. L’ouverture moyenne de la 1e commissure est de 88°. Aucun trouble rotationnel de l’index transposé n’a été retrouvé. La hauteur de la 2e commissure est plus proximale que les commissures adjacentes. L’angle de divergence moyen entre le 2e et le 4e métacarpiens est de 12°. Aucune complication cutanée n’a été retrouvée. 90% était satisfait esthétiquement. Le lambeau de Miura et Komada est fiable mais complexe et diffcilement reproductible. Des complications cutanées avec nécrose du lambeau ont été rapportées dans la littérature pour le lambeau de Snow et Littler.
Deux difficultés ont été retrouvées lors de sa réalisation du lambeau d’Oberlin, même si elles sont sans conséquence sur la satisfaction des parents : une difficulté à régler la hauteur de l’index transposé et la présence d’adhérences profondes entrainant une légère invagination lors de la translation du lambeau. Le lambeau décrit par Oberlin est fiable et reproductible avec une pince pollici-digitale fonctionnelle et une première commissure satisfaisante. Il faut donc élargir cette technique sur un nombre de patients plus important.
Marine GABAI (Paris), Virginie MAS, Pascal JEHANNO, Frédérique DIZIN, Brice ILHARREBORDE
17:39 - 17:44
Discussion commune.
17:44 - 17:50
#31750 - CO064 Transfert du carré pronateur pour la reconstruction du court abducteur du pouce : une étude anatomique et un cas clinique.
CO064 Transfert du carré pronateur pour la reconstruction du court abducteur du pouce : une étude anatomique et un cas clinique.
L’absence des muscles thénariens externes, en particulier le court abducteur du pouce (CAP) peut être
consecutive d’anomalies congénitales du membre supérieur (aplasie radiale), d’une resection tumorale ou de
traumatismes. Les transferts tendineux peuvent permettre de réanimer l’antepulsion du pouce, mais ne rétablissent pas
l’aspect de l’éminence thenar. Le but de cette étude est l’évaluation de la faisabilité de la reconstruction du CAP par
un transfert pédiculé réinnervé du CP, et de rapporter les résultats préliminaires de cette technique chirurgicale chez une
enfant de 18 mois présentant une hypoplasie bilatérale du pouce.
Le transfert du CP a été réalisé sur 21 membres supérieurs injectés à l’aide de latex coloré. Le
muscle était prélevé sur son pédicule distal, soit l’artère carpienne transverse (ACT), et le nerf interosseux antérieur(NIA)
était prélevé en distalité de sa dernière branche pour le muscle long fléchisseur du pouce. Le transfert était réinnervé par
branchement du NIA sur la branche motrice du court fléchisseur du 5e doigt (BMCF5). Le transfert a été évalué sur 3
paramètres : sa faisabilité chirurgicale, la longueur du pédicule distal et la distance entre le site de coaptation nerveuse et
le point d’entrée des rami nerveux dans le muscle receveur. Sur le plan clinique, un transfert bilateral réinnervé du CP a
été réalisé chez une enfant de 18 mois présentant une hypoplasia bilatérale du pouce (Blauth modifié 2B et 2C). L’étude anatomique a révélé que le transfert pédiculé du CP était réalisable dans tous les cas et que
l’extrémité distale du CP atteignait le bord distal de l’articulation metacarpophalangienne du pouce dans tous les cas. La
longueur du pédicule distal sur l’ACT était de 38.5±0.20 mm. La distance entre le site de coaptation avec la BMCF5 et
l’entrée dans le CP était de 43.0±3.77 mm. Au niveau clinique, il existait à 12 mois une amelioration cosmétique de
l’apparence de l’éminence thenar, une abduction bilatérale du pouce grade M3, et une amelioration fonctionnelle globale
suite au transfert bilateral pédiculé de CP. Nos résultats anatomiques sont compatibles avec ceux de la littérature. Le prélèvement sur l'ATC permet
de s'affranchir d'un temps microchirurgical. La reconstruction du CAP par transfert pédiculé réinnervé du CP semble possible. Le CP a l’avantage, par
rapport aux transferts tendineux d’opposition, d’améliorer la fonction sans sacrifier de fonction intrinsèque ou extrinsèque
de la main. Cette procedure permet l’amélioration de l’aspect de l’éminence thenar, cependant l’abord
nécessite une incision additionnelle.
Anne PERRUISSEAU-CARRIER (Brest), Marion ROUANET, Romuald SEIZEUR, Weiguo HU
17:50 - 17:52
Discussion.
17:52 - 17:58
#32662 - CO065 Stabilisation dynamique du néo-trapèze par ancre : une réponse aux enjeux de la pollicisation de l’index.
CO065 Stabilisation dynamique du néo-trapèze par ancre : une réponse aux enjeux de la pollicisation de l’index.
La préhension, définissant le rôle de la main, est tributaire de l’opposition du pouce. C’est pour répondre au problème de quasi inutilité de la main en cas d’hypoplasie du pouce que s’est développée la pollicisation de l’index.
Trois caractéristiques du pouce sont nécessaires et suffisantes à son opposabilité : sa longueur, sa position et sa capacité de rotation. Si l’on sait désormais transposer les deux premières au néo-pouce, le manque de rotation reste une cause d’échec de la chirurgie.
L’objectif de ce travail est d’analyser les causes d’échec par manque de mobilité du néo-pouce afin de proposer des solutions: la résection de la base du deuxième métacarpien et l’amarrage du néo-trapèze à la partie antéro-inférieure du scaphoïde par ancre.
Nous avons d’abord revu la littérature afin de préciser les éléments d’anatomie fonctionnelle indispensables à la fonction du pouce.
Puis, la revue de nos pollicisations et notamment des résultats décevants a permis d’identifier des facteurs favorisants.
De là, nous proposons une technique chirurgicale de stabilisation du néo-trapèze : Après épiphysiodèse de la tête du deuxième métacarpien, la résection sa base évite une fusion avec le néo-trapèze. La tête du métacarpien est fixée au carpe par une ancre résorbable amarrée à la partie antéro-inférieure du scaphoïde et attachée au bord radial de la tête du deuxième métacarpien qui va ainsi tourner automatiquement. Cela positionne d'emblée le néo-pouce en opposition, avant même les ajustements par plasties cutanées. Aucun brochage complémentaire n’est réalisé.
Enfin, nous avons réalisé une évaluation clinique et radiologique contrôlant la position et la fonction du néo-pouce. La fonction de ces néo-pouces semble meilleure sur le plan de la mobilité et de l’esthétique comparée à nos échecs ou mauvais résultats. Dans sa technique de référence, Buck-Gramcko fixait la tête du deuxième métacarpien à sa base par deux sutures capsulaires dorsales. Puis, Blauth ou encore Dautel développèrent le brochage temporaire. Cependant, celui-ci expose au risque d’arthrodèse carpo-métacarpienne et de perte de la position souhaitée lors de l’ablation du matériel. L'ancre résorbable permet une fixation dynamique dans l’espace mais stable dans le temps sans risque de fusion osseuse.
Si Foucher utilisait déjà une ancre pour fixer la tête du métacarpien à sa base, la préservation de cette dernière est à risque d'ossifications péri-articulaires, sources d’enraidissement. La stabilisation du néo-trapèze par ancre avec exérèse de la base du deuxième métacarpien semble apporter un élément dynamique de fixation répondant aux objectifs de la pollicisation.
Marie PLOMION (Paris), Frédérique DIZIN, Virginie MAS, Brice ILHARREBORDE, Pascal JEHANNO
17:58 - 18:00
Discussion.
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Salle 252AB |
17:30 |
"Jeudi 15 d\u00e9cembre"
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CL9
17:30 - 18:00
Communications libres
Walant
Présidents de séance :
Thomas APARD (chirurgien) (Président de séance, Versailles), Géro MEYER ZU RECKENDORF (Chirurgien) (Président de séance, France)
17:30 - 17:34
#32279 - CO066 Utilisation de la WALANT pour l’exploration des plaies de mains en conditions isolées : étude de faisabilité.
CO066 Utilisation de la WALANT pour l’exploration des plaies de mains en conditions isolées : étude de faisabilité.
Les médecins militaires sont souvent confrontés dans le cadre de leur exercice à la prise en charge des plaies de mains. Leur pratique les amène parfois à distance de tout centre chirurgical spécialisé leur permettant d'établir un bilan lésionnel précis. La WALANT pourrait constituer un outil performant pour les médecins opérants au sein des sous-marins nucléaires ou dans le cadre des forces spéciales. Il s'agit d'une étude comparative, prospective et multicentrique.
Des médecins militaires, opérant habituellement en conditions isolées ont été formés à la WALANT. Puis, cette méthode fut utilisée pour l’exploration des plaies de main aux urgences, dans un centre hors-FESUM. A l'issu, deux questionnaires différents étaient remplis respectivement par le patient et l'opérateur. Ils visaient à évaluer divers critères tels que la satisfaction globale du patient et de l’opérateur, le niveau de douleur ressenti par le patient ou encore la capacité de l'opérateur à établir un bilan lésionnel précis. Les résultats étaient comparés avec ceux obtenus dans les mêmes conditions par des chirurgiens de la main en centre FESUM. Aucune différence significative n’a été retrouvée entre les deux centres en terme de satisfaction, de confort, d’intensité douloureuse ressentie lors du geste et de capacité diagnostic. Sous couvert d'une formation à la technique, la WALANT est efficace pour l'exploration des plaies de mains par les médecins sous-mariniers et membres des forces spéciales. Son usage permet d'établir un bilan lésionnel précis et cela dans des conditions matérielles et humaines se rapprochant au plus près de celles des forces armées en mission. Le confort du patient restant préservé. Toutefois, nous souffrons d'un manque de patient pour renforcer nos résultats en y apportant une plus forte puissance statistique. L'armée américaine, qui possède une grande expérience de l'utilisation de la WALANT en mission extérieure, confirme nos résultats concernant le confort du patient et le large panel d'interventions réalisables avec cette technique. La WALANT représente un outil efficace pour l'exploration et le bilan lésionnel des plaies de main hors centre FESUM. Les conditions aux urgences se rapprochant de celles rencontrées en conditions opérationnelles, son utilisation est également possible dans les situations propres aux médecins militaires : sous-marins nucléaires, forces spéciales en mission.
Yannis CLAUDIC (Brest), Hoel LETISSIER, Christophe ANDRO
17:34 - 17:38
#32546 - CO067 L’anesthésie locale sans garrot comparée à l’anesthésie locorégionale dans le traitement chirurgical des fractures des métacarpiens et des phalanges : apprentissages de la pandémie à Covid-19.
CO067 L’anesthésie locale sans garrot comparée à l’anesthésie locorégionale dans le traitement chirurgical des fractures des métacarpiens et des phalanges : apprentissages de la pandémie à Covid-19.
La Wide Awake Local Anesthesia No Tourniquet (WALANT) est une technique d’anesthésie qui comprend l’injection d’une solution d’anesthésique local adrénaliné, permettant de s’abstenir de l’usage du garrot. Durant la pandémie de COVID-19, les ressources humaines et logistiques durent être réorganisées, la WALANT fut une méthode de résilience pour maintenir l’accès aux soins chirurgicaux. Notre objectif était de comparer les résultats à 3 mois des patients opérés sous anesthésie locorégionale à ceux des patients opérés sous WALANT, d’une fracture instable d’une phalange ou d’un métacarpien.
De Novembre 2020 à Mai 2021, 37 patients présentant une fracture d’un métacarpien ou d’une phalange, nécessitant un traitement chirurgical, furent inclus dans une étude de cohorte monocentrique. Dix-sept patients furent opérés sous WALANT et 19 sous anesthésie locorégionale. Le critère de jugement principal était la récupération fonctionnelle après trois mois selon le score QuickDASH. La nécessité d’une anesthésie complémentaire, la durée de l’intervention, de la consommation d’antalgique, le taux de réintervention et la satisfaction furent également évalués. Entre le groupe WALANT et le groupe ALR, il n’a pas été constaté de différence statistiquement significative concernant la recupération fonctionnelle après 3 mois, ni sur les critères de jugement secondaires étudiés. La prise en charge chirurgicale des fractures instables de la phalange et du métacarpe vise à autoriser une mobilisation précoce pour prévenir l'œdème, la raideur articulaire et l'adhérence tendineuse. Pour atteindre cet objectif, l'un des principaux atouts de WALANT est d'insensibiliser une zone précise permettant une mobilisation active peropératoire. Ainsi, le chirurgien s'assure de la correction de toute déviation ou trouble rotatoire en mouvement actif. Dans notre étude, un patient a présenté une fracture de la phalange proximale réduite et ostéosynthétisée par brochages. En mouvement passif, la correction a été jugée satisfaisante, mais le mouvement actif a montré une déviation rotatoire qui a motivé la révision immédiate de la synthèse avec une plaque. Ceci n'aurait pas été possible sous anesthésie locorégionale. La WALANT est un outil efficace dans le traitement chirurgical des fractures des os de la main. La pandémie de COVID-19 a remis en question la routine hospitalière, et WALANT est apparu comme une méthode sûre et efficace pour maintenir l'accès aux soins chirurgicaux. À l'avenir, il faudrait envisager d'appliquer WALANT à la formation chirurgicale non seulement pour faire face à un contexte similaire de ressources limitées mais aussi pour optimiser la pratique quotidienne.
Andreas ABITBOL (Neuilly-sur-Seine)
17:38 - 17:42
#32561 - CO068 Utilisation de la WALANT pour l’exploration des plaies de main en conditions isolées : étude de faisabilité.
CO068 Utilisation de la WALANT pour l’exploration des plaies de main en conditions isolées : étude de faisabilité.
Les plaies de la main ne sont pas l’apanage des services spécialisés de SOS main. Les médecins du service de santé des armées (SSA) sont eux aussi confrontés à ces problématiques, en particuliers en opérations extérieures. Les enjeux cliniques dans le domaine militaire restent les mêmes, à ceci près que ces derniers sont confrontés à des conditions d’isolements et d’austérités plus grandes. L’objectif est d’être en mesure de poser un diagnostic fiable pour ne pas méconnaître une lésion grave, tout en maintenant le dispositif militaire opérationnel et poursuivre la mission si possible. La WALANT représente une méthode efficace d’anesthésie locale de la main permettant de se passer d’un garrot, pourrait être un outil efficace d’aide au diagnostic dans ces conditions.
Le but de ce travail est d’établir une étude de faisabilité quant à l’utilisation de la WALANT pour les médecins urgentistes militaires en centre hospitalier, dans un environnement sécurisé avant d’être appliqué sur le terrain.
Les auteurs ont évalué les niveaux de satisfaction des patients et des opérateurs, par l ‘échelle de Likert et EVA puis secondairement, le niveau d’anxiété (échelle APAIS) ressenti par le patient et la qualité de l’hémostase. Ces résultats ont été comparés avec ceux obtenus par des opérateurs expérimentés du CHRU (internes et sénior en chirurgie de la main) employant la même technique d’anesthésie et dans les mêmes conditions d’exercice. Au total, 39 patients ont été inclus au cours de cette étude, 19 à l’HIA et 20 au CHRU. Les résultats montrent un niveau de satisfaction élevé pour les patients et les opérateurs, avec un diagnostic lésionnel établi dans plus de 95% des cas. Ces résultats nous permettent de considérer la WALANT comme une technique accessible, efficace et confortable pour les opérateurs sans nuire au confort et à la satisfaction des patients. Sous réserve d’une formation adaptée, il est tout à fait possible pour des opérateurs non expérimentés d’appliquer cette technique et d’établir un bilan diagnostic fiable sans que cela soit au détriment du confort du patient Une étude en condition d’exercice précaire permettra de confirmer ces résultats préliminaires.
Christophe ANDRO (Brest), Yannis CLAUDIC, Arnaud PERCHOC, Dominique LE NEN, Anne PERRUISSEAU CARRIER, Hoel LETISSIER
17:42 - 17:46
#32573 - CO069 Neurolyse du nerf médian au Lacertus Fibrosus sous Walant.
CO069 Neurolyse du nerf médian au Lacertus Fibrosus sous Walant.
La compression du nerf médian lors de son passage sous l’expansion aponévrotique du biceps, appelée lacertus fibrosus, est une pathologie souvent sous-estimée. Les fibres motrices se destinent aux muscles long fléchisseur du pouce, fléchisseurs profond de l’index et du majeur. Le diagnostic de cette pathologie est clinique, les examens complémentaires étant le plus souvent normaux. Elle est sous diagnostiquée et représente un diagnostic différentiel de compression du nerf médian au canal carpien. Un interrogatoire bien conduit ainsi qu’un examen clinique ciblé, notamment le Scratch Collapse Test, permettent sa mise en évidence. L’objectif de cette étude est d’évaluer les bénéfices à court et moyen terme d’un geste de neurolyse du nerf médian au lacertus fibrosus sous anesthésie type Wide-Awake Local Anesthesia No Tourniquet (WALANT).
Nous avons mené une étude de cohorte prospective, monocentrique, regroupant 12 patients ayant bénéficié d’une neurolyse du nerf médian au coude sous WALANT.
Le critère de jugement principal était la récupération de la force de la pince pouce index au pinch test (kg) en post opératoire immédiat. La disparition des symptômes, la satisfaction du patient, et le Quick Dash étaient également évalués à J7 et J90. Le différentiel de force de la pince pouce index au pinch test en pré-opératoire (13.8 kg) et en post-opératoire (17.5 kg) était statistiquement significatif (p=0.012) à J0, J7 et J90. Dès la consultation de J7, la gêne fonctionnelle étaient significativement diminuée (7/10 en pré opératoire contre 3/10 en post opératoire, p<0.001). Le Quick Dash à 3 mois étaient significativement diminué (60 en pré opératoire vs 36 en post opératoire, p=0.010). Le taux de satisfaction était excellent après l’intervention. La WALANT a montré de nombreux avantages en chirurgie de la main, notamment la diminution du saignement per opératoire, la diminution des risques liés à l’anesthésie locorégionale et l’évaluation peropératoire de la récupération de la force de la pince pouce index.
Le diagnostic de compression du nerf médian au lacertus fibrosus est sous-évalué. Cette pathologie est parfois diagnostiquée à postériori d’un échec de neurolyse du nerf médian au canal carpien. Un questionnaire simple, standardisé associé à un examen clinique ciblé permet de la mettre en évidence. La libération chirurgicale du nerf médian au lacertus fibrosus sous WALANT est un geste simple, peu invasif dont l’efficacité est objectivable en postopératoire immédiat et nous incite à le proposer à de plus en plus de patients.
Maxime TYCZYNSKI (Paris), Cyril GUETARI, Francois BORREL, Andreas ABITBOL, Charles DACHEUX, Thomas GREGORY
17:46 - 17:50
#32615 - CO070 Utilisation de la technique Wide-Awake Local Anesthesia No Tourniquet dans le traitement chirurgical des fractures d’olécrane.
CO070 Utilisation de la technique Wide-Awake Local Anesthesia No Tourniquet dans le traitement chirurgical des fractures d’olécrane.
La technique Wide Awake Local Anesthesia No Tourniquet (WALANT) est une technique d'anesthésie locale utilisant de la lidocaïne adrénalinée sans garrot et est en pleine expansion. Elle est utilisée pour de nombreuses chirurgies de la main, du poignet et même du coude (compressions du nerf ulnaire, compression du nerf médian au lacertus fibrosus). Elle a déjà montré son efficacité dans le traitement des fractures de l’extrémité distale du radius par plaque. Le but de cette étude est de comparer les résultats de l’ostéosynthèse de fracture de l’olécrane avec cette technique comparativement à l’anesthésie locorégionale (ALR).
De janvier 2019 à août 2021, 20 patients avec une fracture de l’olécrane ont été traités chirurgicalement dans un centre hospitalo-universitaire français et inclus dans une étude rétrospective non randomisée avec des données recueillies prospectivement. L’ostéosynthèse était réalisée par brochage haubanage ou plaque selon le type de fracture. Neuf patients (45% d’entre eux) ont été opérés selon la technique WALANT. Dans le groupe WALANT, la douleur à l’injection, à l’incision, à la réduction et lors de la synthèse a été évaluée. Dans les deux groupes (WALANT vs ALR), les données cliniques (mobilités), radiologiques et fonctionnelles (QuickDASH, reprise des activités) ont été colligées à 6 semaines, 3 mois et 6 mois. Le groupe WALANT avait des mobilités et un score QuickDASH significativement meilleurs que dans le groupe ALR à 6 semaines et 3 mois et similaires à 6 mois. Il n’y avait pas de différence significative sur le temps opératoire ou sur les résultats radiographiques. La technique WALANT permet donc une récupération clinique et fonctionnelle plus précoce. Elle permet également de tester la robustesse du montage en peropératoire, de s’affranchir de l’utilisation du garrot et simplifie les modalités de passage au bloc opératoire avec notamment l’absence de tests préopératoires et de surveillance post-opératoire. La principale limite de cette étude est son caractère rétrospectif. L’ostéosynthèse des fractures d’olécrane est réalisable de façon sûre et fiable selon la technique WALANT avec de bons résultats cliniques et une récupération fonctionnelle plus précoce et doit donc faire partie de notre arsenal thérapeutique.
Héléna GUERRA BRESSON (Paris), Andreas ABITBOL, Thomas GREGORY
17:50 - 17:54
#32631 - CO071 Chirurgie de la main sous WALANT dans un environnement chirurgical d’un pays à ressources limitées.
CO071 Chirurgie de la main sous WALANT dans un environnement chirurgical d’un pays à ressources limitées.
Le terme WALANT (Wide Awake Local Anesthesia No Tourniquet) désigne une technique d’anesthésie locale utilisant la lidocaïne combinée à l’action vasoconstrictrice de l’épinéphrine (adrénaline) pour le traitement chirurgical de plusieurs pathologies de la main. L’action anesthésiante de permet au chirurgien d’opérer sur un patient complètement éveillé sans avoir à mettre en place un garrot.
Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective à visée analytique de 46 mains, uniquement des cas programmés, opérées selon la méthode Wallant, utilisant une anesthésie locale à la Xylocaïne adrénalinée 2% (Lidocaïne 1 % + epinephrine 1 :100000), dans un un pays à ressources limitées. Cette étude couvre une période allant du 1er janvier 2019 au 30 Juin 2022. Quarante-six mains ont été opérées dont 19 doigts à ressaut, 12 tendons fléchisseurs, 9 tendons extenseurs, 6 contractures de Dupuytren. Toutes ces mains ont été opérées sans garrot.. Les observations préliminaires ont été : une adhésion difficile des confrères à cette nouvelle technique (par peur traditionnelle de l’usage de l’adrénaline pour les extrémités), une bonne communication peropératoire (communication à double sens entre le chirurgien et le patient pendant l’opération WALANT), une bonne surveillance et évaluation peropératoires (tests des structures réparées et des ajustements). Mais, nous n’avons pas observé une absence totale de saignements permettant de mieux visualiser toutes les subtilités de la structure dégagée comparative à une chirurgie sous lidocaïne non adrénalinée et sous garrot. La chirurgie de doigts à ressaut sous WALLANT nous a donné la plus grande satisfaction. Nous résultats préliminaires montrent que la chirurgie de la main sous WALANT est faisable sans risque même dans un environnement chirurgical d’un pays à ressources limitées. La chirurgie de doigts à ressaut donne des résultats très satisfaisants.
Anatole KIBADI KAPAY (Kinshasa, Congo)
17:54 - 18:00
Discussion commune.
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Amphi Bleu |
18:00 |
"Jeudi 15 d\u00e9cembre"
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AGGEM
18:00 - 19:30
Assemblée Générale de la SFCM
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Salle 252AB |
Vendredi 16 décembre |
08:00 |
"Vendredi 16 d\u00e9cembre"
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C2
08:00 - 08:40
Conférence
Président de séance :
Bruno LUSSIEZ (chirurgien) (Président de séance, Monaco)
08:00 - 08:40
Finger and Metacarpal fractures.
Alberto LAZZERINI (Conférencier, Milano, Italie)
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Amphi Bleu |
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"Vendredi 16 d\u00e9cembre"
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CL10
08:00 - 09:23
Communications libres
Arthrose Poignet
Présidents de séance :
Christian FONTAINE (Head of department) (Président de séance, Lille), Guy RAIMBEAU (chirurgien) (Président de séance, Angers)
08:00 - 08:06
#32572 - CO072 L'arthrodèse totale du poignet est elle vraiment le derniers recours?
CO072 L'arthrodèse totale du poignet est elle vraiment le derniers recours?
L’arthrodèse radio carpienne est un traitement de dernier recours pour la prise en charge du poignet arthrosique. Cette procédure est considérée comme un traitement définitif.
Toutefois, des alternatives ont été proposées pour permettre une thérapeutique plus adaptée aux demandes fonctionnelles des patients. Les implants d’interpositions en pyrocarbone représentent une de ces alternatives.
Nous souhaitons évaluer la faisabilité de désarthrodèse et réalisation d'une arthroplastie d'interposition.
Nous présentons dans cet article le cas d’un patient opéré d’une désarthrodèse et arthroplastie d’interposition en pyrocarbone (Amandys®, Strycker, Kalamazoo, Michigan, États-Unis) en novembre 2021.
Le patient souffrait d’un collapsus carpien d’origine hémochromatosique pris en charge par dénervation totale du poignet en 2010 puis opéré en mars 2021 d’une arthrodèse du poignet. A quatre mois post opératoire, le patient présentait une gêne très importante dans les gestes de la vie quotidienne par manque de mobilités de son poignet. Nous avons en novembre 2021 réalisé une désarthrodèse de son poignet avec mise en place d’un implant d’interposition en pyrocarbone. Au dernier recul à 6 mois de l’intervention, le patient présentait des mobilités de 15° de flexion, 45° d’extension, 80° de pronation, 85° de supination, 8° d’inclinaison radiale et 10° d’inclinaison ulnaire. La douleur cotée par évaluation numérique était à 0/10. Le Quick Dash et le PRWE étaient respectivement de 28/100 et 27/100. La force de poigne et la force de pince polici-digitale étaient évalués comparativement au côté controlatéral. Elles étaient respectivement de 18kg contre 32kg côté sain et de 8kg contre 14kg côté sain. L’analyse radiographique montrait un implant en bonne position dans l’espace radio-carpien sans liseré d’ostéolyse. Nous pensons que l’implant en pyrocarbone peut être une solution pour les patients insatisfaits d’une prise en charge palliative par arthrodèse radio-carpienne. Cette dernière ne doit de facto plus être considérée comme une procédure définitive en toute circonstance.
Thomas DAOULAS (Brest), Hoel LETISSIER, Dominique LE NEN, François DUCOURNAU
08:06 - 08:12
#32233 - CO073 Evaluation clinique et radiologique des arthrodèses des trois os du carpe dans les SLAC et SNAC wrists avec un recul moyen de 6 ans : à propos de 14 cas.
CO073 Evaluation clinique et radiologique des arthrodèses des trois os du carpe dans les SLAC et SNAC wrists avec un recul moyen de 6 ans : à propos de 14 cas.
L’objectif principal de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques, fonctionnels et radiologiques après arthrodèse des trois os chez des patients souffrant de SLAC ou SNAC wrists symptomatiques. Notre hypothèse était que l’arthrodèse des trois os apporte des résultats cliniques et radiologiques satisfaisants à long terme.
Il s’agissait d’une étude rétrospective de 13 patients (14 poignets) qui ont bénéficiés d’une arthrodèse des trois os entre Mars 2004 et Janvier 2019 avec un recul moyen de 6,7ans. L’évaluation clinique comportait les amplitudes articulaires, la force de préhension, la douleur, les scores fonctionnels quick-DASH, PRWE, MWS. Les complications et réinterventions ont été recherchées. L’évaluation radiologique comportait la consolidation, la présence d’arthrose radio-lunaire, l’angle radio-lunaire, les indices de hauteur et de translation ulnaire du carpe. Les scores de quick-DASH et PRWE étaient respectivement de 24,87 (± 17.2) et 47.4 (± 26.9) et significativement améliorés au dernier recul. Les moyennes des amplitudes articulaires étaient de 35° en flexion, 32° en extension, 10° et 24° en inclinaisons radiale et ulnaire. La force de préhension du côté opéré était significativement différente de celle du côté controlatéral (moyennes respectives de 21,8kg et 36,5 kg). La consolidation fût complète dans 92,9% des cas (soit 13 poignets sur 14). 25% des patients présentaient des signes d’arthrose radio-lunaire. L’angle radiolunaire était en moyenne de 11° (-17°-34°). L’index de hauteur du carpe avait une moyenne de 0,41 et celui de translation ulnaire une moyenne de 0,34. 5 patients (35,7%) ont présenté des complications post-opératoires dont 3 ont nécessité une ré-intervention chirurgicale (dont 2 arthrodèses totales de poignet pour douleurs persistantes). Des signes d’arthrose radio-lunaire débutante ont été retrouvés chez 3 patients. L’arthrodèse des trois os semble donner des résultats fonctionnels satisfaisants à long terme. Les résultats au dernier recul étaient améliorés dans leur ensemble y compris chez les patients avec des signes d’arthrose radiolunaire débutante. Le taux de consolidation était élevé. Cette intervention chirurgicale a donc sa place dans l’arsenal thérapeutique de l’arthrose radio et médio-carpienne aux côtés de l’arthrodèse des quatre os du carpe et la résection de la première rangée.
Morgane DELAMARRE (Lille), Marc SAAB, Christophe CHANTELOT, Thomas AMOUYEL
08:12 - 08:18
#30734 - CO074 Arthrodèse totale du poignet non rhumatoïde : devenir à 5 et 20 ans de recul.
CO074 Arthrodèse totale du poignet non rhumatoïde : devenir à 5 et 20 ans de recul.
L’arthrodèse totale de poignet (ATP) a pour but d’obtenir un poignet indolore avec une poigne puissante. Son principal inconvénient est de sacrifier la mobilité et elle reste pour beaucoup d’auteurs une intervention de sauvetage. Cependant après une ou plusieurs interventions palliatives l’ATP donne de moins bons résultats. L’objectif de notre étude est d’évaluer à moyen-terme les résultats de l’ATP, et leur stabilité à long terme. Notre hypothèse est que les résultats sont fiables et durables sur la douleur et la force, sans conséquence sur les autres articulations.
Il s’agissait d’une série consécutive monocentrique d’ATP réalisées avec une plaque dédiée, hors poignets rhumatoïdes, évaluées à 5,4 et 21,1 ans de recul. Trente poignets ont été évalués lors de la première révision et 17 réévalués au dernier recul. Au recul moyen de 5,4 ans, 93% des patients se considéraient « très satisfaits » ou « satisfaits » de la chirurgie d’ATP. Aucune complication infectieuse n’était survenue. Au recul moyen de 21,1 ans, tous étaient « très satisfaits » ou « satisfaits » et 88% d’entre eux estimaient leur résultat stable ou amélioré par rapport à la première révision. L’EVA moyenne était passée de 8,4/10 en préopératoire à 1,8/10 à la première évaluation et à 0,3/10 au dernier recul. Hormis pour un patient opéré des 2 poignets pour lequel la comparaison n’était pas possible, la force du côté opéré était en moyenne 89,7% de celle du côté controlatéral (de 45% à 150%). Le score de Quick DASH moyen était de 30,3 (de 4,5 à 61,4) et le score PRWE moyen était de 32,5 (de 1 à 77). L’ATP par plaque permet d’obtenir d’excellents résultats sur le contrôle de la douleur et la restitution de la force. Les résultats cliniques sont stables dans le temps, et l’arthrodèse à plus de 20 ans de recul, ne semble pas avoir de retentissement sur les autres articulations du membre supérieur. Après chirurgie du poignet, les patients ont pour principal regret la limitation des amplitudes mais pour principal cause d’insatisfaction la persistance de douleurs. L’arthrodèse totale de poignet peut être réalisée en première intention en cas d’indication discutable d’une arthrodèse partielle sur un poignet raide car les résultats d’ATP sont meilleurs en l’absence d’antécédent chirurgical.
Steven ROULET (Grenoble), My-Van NGUYEN, Jacky LAULAN, Guillaume BACLE
08:18 - 08:22
Discussion commune.
08:22 - 08:28
#32672 - CO075 Lunate Shift Index (LSI): a new parameter for the evaluation of residual ulnar side wrist pain in patients with wrist osteoarthritis undergoing three-corners arthrodesis vs four-corners arthrodesis. A retrospective comparative study with 2 years follow up.
CO075 Lunate Shift Index (LSI): a new parameter for the evaluation of residual ulnar side wrist pain in patients with wrist osteoarthritis undergoing three-corners arthrodesis vs four-corners arthrodesis. A retrospective comparative study with 2 years follow up.
Wrist arthritis is usually secondary to post-traumatic sequel and may results from a nonunited or malunited fracture of the scaphoid or scapholunate ligament injury. This clinical condition generates two clinical and radiological patterns of wrist degenerative changes known as scaphoid non-union advanced collapse (SNAC) wrist and scapho-lunate advanced collapse (SLAC) wrist. SNAC and SLAC wrist both at stage II-III are common indication for limited wrist fusions including four-corners fusion (4CF) and three-corners fusion (3CF).
The aim of this study is to assess the clinical and radiological outcomes in patients undergoing 3CF vs 4CF. A new radiological index called Lunate Shift Index (LSI) is developed to evaluate the importance of the lunate displacement relative to the radiolunate joint.
It has been hypothesized that exist a correlation between the lunate displacement relative to the lunate facet of the radius and residual ulnar side wrist pain.
Twenty-eight patients undergoing 3CF (13 SNAC, 16 SLAC) and forty patients undergoing 4CF (26 SNAC, 14 SLAC) were clinically evaluated using the MAYO wrist and PRWE score. The radiolunate angle, the carpal height and the LSI were recorded radiographically. The LSI corresponds to the ratio between the distance from the lunate center to the middle of the intermediate column and the length of the intermediate column of the distal radius. A statistically significant correlation was observed between LSI and clinical outcome. The lunate displacement is associated with an increased incidence of wrist ulnar pain. No statistically significant differences were observed between 3CF and 4CF in all outcomes measures. The osteoarthritis of piso-triquetral joint has been identified as the cause of wrist ulnar pain in patients undergoing 4CF, determined by an increased overload of the ulnar column following the fusion of the proximal carpal row in extension. Regarding this, it has been demonstrated that 4CF prevents distal translation of the triquetrum during ulnar deviation movement. The lunate correct positioning allows to maintain the carpal height and to increase the contact area at the level of the radiolunate joint. A good reduction of the lunate could be obtain more easily with the 3CF compared to 4CF thanks to the removal of the triquetrum. This study shows how proper realignment of the lunate following mediocarpal arthrodesis correlates with a better clinical outcome. In accordance with literature, it is emphasized the importance of reducing functional overload of the ulnar column by preventing the occurrence of postoperative ulnar pain.
Zoccolan ANDREA (Savona, Italie), Ursino CHIARA, Ferrari EMILIO, Vitali FEDERICO, Rivellino MARIA CONCETTA, Greco DAVIDE, Zotta IRENE, Formica MATTEO
08:28 - 08:30
Discussion.
08:30 - 08:36
#32677 - CO076 L’ostéotomie accourcissante du radius dans la maladie de Kienböck aux stades IIIa et IIIb de Lichtman.
CO076 L’ostéotomie accourcissante du radius dans la maladie de Kienböck aux stades IIIa et IIIb de Lichtman.
La maladie de Kienböck est une nécrose avasculaire idiopathique du lunatum qui évolue vers le collapsus du carpe et arthrose secondaire. Le raccourcissement du radius décharge le lunatum.
Nous évaluons les résultats de Cette technique utilisée dans notre service.
Entre 2012 et 2018, 17 patients (12 hommes et 5 femmes) dont L'âge moyen était de 25,2 ans (22 à 43 ans). Porteurs d'une maladie de Kienböck évoluée (8 stade IIIa et 4 stade IIIb de Lichtman) ont bénéficie d’une ostéotomie d’accourcissement du radius. Ils ont été revus avec un recul d’environ 28,2 mois (7 à 71 mois). Dans 11 cas, la maladie siégeait du côté dominant.L'indice radio-ulnaire était négatif dans 13 cas, nul dans 4 cas. Le raccourcissement moyen était de 2 mm.
Ils présentaient : des douleurs, une limitation de la mobilité, et de la force de préhension. L’appréciation des résultats s’est faite selon le score de la Mayo clinic.
La douleur présente dans tous les cas, a totalement disparu chez 9 patients et seulement diminuée chez 3 patients n'entravant pas les activités de la vie quotidienne.
Avec une amélioration de la mobilité en flexion-extension du poignet de 121° et de La force de préhension augmentée en moyenne de 25 %.
Sur le plan radiologique il n'y a pas de diminution de la hauteur du carpe, ni d'aggravation du collapsus du lunatum.
Le résultat obtenu était excellent dans 4 cas, bon dans 6 cas et seulement moyen dans 2 cas. Tous les patients ont pu reprendre leur activité professionnelle antérieure et nous ne déplorons aucune complication. Le traitement dans les formes avancées est discuté. Pour les stades IIIa et IIIb de Lichtman , la nécrose génère une arthrose du poignet . Selon Razemon, l’action du raccourcissement du radius agrandi la logette lunarienne, diminue les pressions. Cette technique autorise une amélioration de la vascularisation locale ce qui stoppera l’évolution naturelle vers la dégénérescence arthrosique inéluctable. Quant au stade IV, il fait appel :à la dénervation du poignet, ou l’arthrodèse du poignet. La maladie de Kienböck reste mystérieuse en dehors des cas post-traumatiques. Selon La littérature, il est difficile d’évaluer l’efficacité des différentes méthodes thérapeutiques. Pour les stades III, l’ostéotomie donne des résultats constants.
Nassima MEZIANI (Alger, Algérie), Chahine TOUALBI, Bilel BOUMARAF, Salah DAFRI
08:36 - 08:38
Discussion.
08:38 - 08:44
#32567 - CO077 Technique de Dubert modifiée dans le traitement de l'arthrose CMC du 5me rayon sans prélèvement de greffon iliaque.
CO077 Technique de Dubert modifiée dans le traitement de l'arthrose CMC du 5me rayon sans prélèvement de greffon iliaque.
Le traitement idéal des fractures-luxations du 5me métacarpe est la réduction/fixation immédiate. Malheureusement, certaines de ces lésions sont diagnostiquées seulement au stade d’arthrose CMC. L’un des traitements chirurgicaux ayant fait ses preuves dans le traitement d’une telle arthrose est l’intervention de Dubert qui consiste à réséquer la base de M5 et à arthrodèser M5 à M4. Cette intervention permet de diminuer la douleur, conserver la force ainsi qu’ environ 50% de la mobilité. Cette technique utilise un greffon iliaque pour créer la synostose. Nous avons modifié cette technique en utilisant la base du 5me métacarpe retirée pour remplacer le greffon iliaque.
4 patients ont été opérés entre 2018 et 2021. Il s’agissait d’hommes entre 25 et 45 ans. Le suivi minimum était de 18 mois.
La technique chirurgicale consiste à positionner 2 broches temporaires entre M4 et M5 contrôlant la longueur, la rotation et l’enroulement de M5. Puis entre 5 et 10 mm de la base de M5 sont retirés en mono bloc. Le fragment obtenu est ensuite remodelé à l’aide d’une fraise afin de correspondre à l’espace entre M4 et M5. Le greffon est ensuite positionné après avivement à la fraise de la corticale externe de M4 et interne de M5 et fixé à l’aide d’une vis et d’une ou 2 broches. Une consolidation complète a été obtenue chez les 4 patients avec un délai de 2,5 à 4,5 mois. La douleur était soulagée. La force et la mobilité post opératoire du poignet étaient identiques au côté controlatéral au dernier suivi. Dans 2 cas les broches ont été retirées car elles entrainaient une gêne. L’arthrose CMC du 5me rayon n’est pas si rare. L’intervention de Dubert est une procédure satisfaisante, néanmoins elle requiert l’utilisation d’un greffon iliaque. La modification que nous avons apportée à cette technique évite ce prélèvement iliaque. La solidité de ce montage pourrait être questionnée du fait de la taille du greffon, toutefois aucune fracture de l’arthrodèse n’a été observée. De plus, suite à un traumatisme itératif, un patient a présenté une fracture du col du 5me métacarpe sans atteinte de l’arthrodèse, nous rassurant ainsi sur la fiabilité de celle-ci Cette technique nous semble reproductible, fiable et efficace. L’absence de prélèvement iliaque diminue la morbidité potentielle au site donneur ainsi que la durée de la chirurgie qui peut ainsi être réalisée uniquement sous ALR.
Aurélie INIESTA (Marseille), Philippe SAMSON, André GAY, Caroline CURVALE, Benoit POEUF, Jean Luc PELLAT
08:44 - 08:50
#30730 - CO078 Résultats de l'arthroplastie stabilisée selon Dubert à moyen et long terme.
CO078 Résultats de l'arthroplastie stabilisée selon Dubert à moyen et long terme.
Les fractures et fractures-luxations de la 5 ème articulation carpo-métacarpienne
sont les atteintes les plus fréquentes parmi les lésions carpo-métacarpiennes. Leur
évolution peut, même après un traitement adapté, évoluer vers l’arthrose chez des
sujets jeunes et actifs. Dubert a décrit en 1994 une technique chirurgicale avec résection de la base du 5
ème métacarpien, dans le but de supprimer le conflit hamato-métacarpien, stabilisée
par synostose avec le 4 ème métacarpien.
Le but de cette étude était d’évaluer les résultats à moyen et long terme de cette
technique chirurgicale. 5 patients ont été opérés selon la technique de Dubert entre 2005 et 2019, pour un
recul moyen de 6,6 ans. 80% des patients se sont déclarés satisfaits du résultat
clinique, on notait une amélioration des douleurs et une récupération de la force par
rapport au pré-opératoire. 100% des patients ont consolidé à un délai moyen de 49,4
jours. Bien que d’autres techniques d’arthroplastie aient été décrites depuis plusieurs
années, l’arthroplastie stabilisée de Dubert est une technique fiable avec un bon
résultat clinique, tant sur les douleurs, que la force de préhension, tout en conservant
la longueur et la souplesse du 5 ème rayon.
Laura GUBBIOTTI (Arcachon)
08:50 - 08:54
Discussion commune.
08:54 - 09:00
#30737 - CO079 Comparaison des résultats subjectifs des interventions de Darrach et de Sauvé–Kapandji : au minimum de 2 ans de recul.
CO079 Comparaison des résultats subjectifs des interventions de Darrach et de Sauvé–Kapandji : au minimum de 2 ans de recul.
In distal radioulnar joint pathology, the literature regularly recommends reserving the Sauvé-Kapandji (SK) procedure to young patients and heavy manual workers, and the Darrach (D) procedure to older patients and rheumatic wrists. However, the SK procedure is more technically demanding and requires more proximal resection of the ulna,
with greater risk of instability in the ulnar stump. The aim of the present study was to determine whether the SK procedure really does show superiority. Our hypothesis is that subjective results are no better after the SK than the D procedure.
Seventy of the 101 operated cases (70 patients: 40 female, 30 male; mean age at surgery, 50.2 years (range, 16.4-87.2 years)) were assessed, at a minimum 24
months. Group D comprised 44 wrists, and group SK 26. Assessment was conducted by telephone interview for pain, ranges of flexion-extension and pronation-supination, strength, stump stability and satisfaction, and by mail for the QuickDASH questionnaire. Mean followup was 8.2 years (range, 25 months to 17 years). The surgical revision rate was significantly higher in SK (p = 0.003). Results were comparable between groups for pain, strength, range of motion and satisfaction. Age-matched comparison found no significant differences on endpoints. Mean QuickDASH score was 45.5 in group D and 26.5 in group SK (p = 0.0174), but responses were significantly related to occupation, with poorer results reported by heavy manual workers (p = 0.05). Subjective results for the D and SK procedures were comparable in terms of pain, motion, strength, stump stability and satisfaction. With a larger sample at longer follow-up, these findings confirmed the previous reports, to our knowledge, comparing the two techniques in rheumatoid or non-rheumatoid wrists. Subjective results indicated no superiority of the SK over the D procedure, despite the patients in the present D group having 2-fold higher levels of heavy physical occupational and sports activities. This absence of difference casts doubt on the need to reserve the D procedure to elderly patients and the SK procedure to young patients and heavy manual workers, especially as the SK procedure is more technically demanding and incurs a higher risk of revision surgery.
Steven ROULET (Grenoble), Jacky LAULAN, Guillaume BACLE
09:00 - 09:02
Discussion.
09:02 - 09:08
#30457 - CO080 Conflit hamato-lunaire chez les golfeurs : résultats de la résection arthroscopique du pôle proximal de l’hamatum.
CO080 Conflit hamato-lunaire chez les golfeurs : résultats de la résection arthroscopique du pôle proximal de l’hamatum.
Chez de nombreux golfeurs, les douleurs chroniques du versant ulnaire du poignet sont souvent négligées, parfois mal étiquetées et source de gêne dans le sport. L’errance diagnostique est souvent longue (plusieurs mois à années) avant d’aboutir à une prise en charge adaptée. Nous nous intéresserons ici au méconnu conflit hamato- lunaire pouvant survenur sur des carpes de type Viegas 2. L’objectif est de présenter les résultats post-opératoires sur la fonction du poignet d’une série de golfeurs opérés d’un conflit hamato-lunaire, isolé ou non, avec résection arthroscopique de la pointe proximale de l’hamatum avec suivi de 6mois minimum.
Il s’agissait d’une étude rétrospective, de 15 golfeurs (10 amateurs, 2 semi-professionnels et 3 professionnels) de 40 à 61 ans présentant des douleurs ulnaires du carpe en rapport avec un conflit hamato-lunaire sur carpe Viegas II. Une résection de la pointe de l’hamatum était réalisée sous arthroscopie en plus de traitement d'autres eventuelles lésions telles que les perforations du TFCC ou les lésions partielles du ligaments luno triquetral. Le suivi moyen était de 11 mois (6-24).
6 patients présentaient un conflit hamato-lunaire isolé et 9 présentaient un conflit hamato-lunaire associé à des lésions peu sévères du TFCC et du ligament luno-triquétral. Tous les patients sauf un (du fait de douleurs résiduelles et d’une raideur persistante) étaient satisfaits des résultats fonctionnels. 93% des patients ont repris le sport à leur niveau habituel. Les mobilités moyennes étaient améliorées de 17° (15-30) en flexion de poignet et de 15° (10-25) en extension de poignet. Tous les patients ont récupéré leur force de préhension et les douleurs étaient soulagée pour la pratique du golf. Le retour au sport au niveau antérieur était possible à 6 mois chez les professionnels contre 9 mois chez les amateurs. Nos constatations per-opératoires lors du bilan lésionnel sont en phase avec la notion de HALT (Hamate Arthritis Luno-Triquetral Instability) Syndrome décrit par Haerle (2/3 des patients présentaient des lésions associées au conflit hamato-lunaire, sur la colonne ulnaire du carpe). La prise en charge arthroscopique du conflit hamato-lunaire chez le golfeur par résection de la pointe proximale de l’hamatum procure de bons résultats cliniques sur la fonction du poignet et la douleur, et permet un retour au sport assez rapide. La chondrite hamato-lunaire n’est pas systématiquement synonyme de pathologie, plutôt d’une évolution naturelle dans les carpes de configuration Viegas II.
Mickaël ARTUSO (MONTPELLIER), Kevin PICARD, Yvan MANOUKOV, Didier FONTES
09:08 - 09:10
Discussion.
09:10 - 09:16
#32342 - CO081 Utilité de l'arthroscopie dans l'évaluation pré-opératoire de l'arthrose des os du carpe.
CO081 Utilité de l'arthroscopie dans l'évaluation pré-opératoire de l'arthrose des os du carpe.
Wrist osteoarthritis can be localised to different articular surfaces of radiocarpal or inter-carpal joints and develops according to predictive patterns. The most frequent causes of the degenerative disease are post-traumatic (SLAC and SNAC wrist) . The degenerative condition can be studied with plain radiographs , CT scan and/or MRI scan. Wrist arthroscopy is an additional technique that allows the direct visualization of articular surfaces and identifies the damaged intra-carpal joints. Arthroscopy is considered the gold standard in evaluating cartilage damage. The aim of this study is to use arthroscopy as a guide to surgical choice in order to fuse the damaged joints, preserve the intact joints and avoid progression of arthritis
One hundred and nine patients underwent wrist arthroscopy before the planned surgical procedure for wrist oateoarthritis. All patients had XRays and CT scan or MRI scan pre-operatively. 98 were males and 11 females, mean age 52 (20- 68). There were 29 SNAC, 66 SLAC, 1 SCAC, 3 radiocarpal arthritis, 2 midcarpal arthritis, 1 old perilunate, 1 Preiser Disease and 6 Kienbock Disease. Arthroscopy can be performed in one or two steps. Radio-carpal joint and midcarpal joints are examined with standard portals 3-4, 6R, 1-2 , MCR e MCU, additional portals were used if needed. The pre-operative planning was established before and after arthroscopy. Arthroscopy has given important informations about cartilage status, relationship between the carpal bones, state of intrinsic and extrinsic ligaments and was important to improve the diagnosis. The surgical treatment was modified and improved in 34% of cases according to arthroscopic finding. Statistical analysis revealed that for the four bone fusion group the indications to treatment and the surgical treatment performed were statistically significantly different after arthroscopy (p<0.01). There was a statistically significant differences beween the diagnosis of OA stage before and after arthroscopy(SLAC and SNAC 1-2 p<0.05 and SLAC and SNAC 3-4 p<0.01) . The disadvantage of this procedure is the increase of operating time or necessity of two procedures to be performed. The treatment of advanced arthritis is mainly represented by salvage procedures as proximal row carpectomy, four corner fusion, partial or total fusion, partial or total implants. With the use of arthroscopy the treatment can be tailored according to the residual intact cartilage surfaces in order to do the correct surgical choice, sometimes it is possible to post-pone salvage procedures and find more conservative solutions expecially in the early stages .
Jane MESSINA (Milano, Italie), Riccardo LUCHETTI, Alessandra MENON, Pietro S RANDELLI
09:16 - 09:18
Discussion.
09:18 - 09:22
#32668 - CO082 L'os accessoire intercalé scapho-lunaire : un nouvel os carpien accessoire.
CO082 L'os accessoire intercalé scapho-lunaire : un nouvel os carpien accessoire.
Accessory carpal ossicle may be misinterpreted as a fracture after a trauma, especially if it is present unilaterally.
We report the case of a patient who suffered a motorcycle accident with significant trauma to his left wrist. Dynamic X-rays and Computed Tomography could not differentiate between an accessory bone and a lunate fracture. No radiologic anomaly was found in the opposite side. The open surgery discovered an intercalated bone between the lunate and the scaphoid, with a triangular shape, completely covered with cartilage on its 3 sides. It was attached with the lunate with an intact interosseous ligament. The ligament between the intercalated bone and the scaphoid was totally ruptured from its scaphoid’s attachment, with a cartilaginous flap of the proximal pole of the scaphoid remaining attached to it. He was operated with a good result and was able to return to work after three months of rehabilitation. Such a bone has never been described in the literature to our knowledge. It is not a bipartition of the lunate and even less of the scaphoid. It is not either an os epilunatum or an os hypolunatum, although this could be the result of an embryonic fusion between these two accessory carpal bones. Naming it is difficult and we chose the term « intercalated scapholunate bone » but another terminology could be proposed. This case describes a new accessory carpal bone and shows how important it is to be aware of congenital anomalies in order to avoid pitfalls in diagnosis and treatment.
Sebastien PIERESCHI (Nice), Marie-Anne POUMELLEC, Marianne CEGARRA-ESCOLANO, Sandrine HUGUET, Nicolas DRÉANT
09:22 - 09:23
Discussion.
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Salle 252AB |
08:40 |
"Vendredi 16 d\u00e9cembre"
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TR2
08:40 - 09:20
Table ronde
Regenerative procedure in CMC1 osteoarthritis
Modérateurs :
Alberto LAZZERINI (Milano, Italie), Bruno LUSSIEZ (chirurgien) (Monaco)
08:40 - 08:46
Regenerative Surgery for Hand Surgeons: Products and Regulation.
Jérémy MAGALON (Conférencier, Marseille)
08:46 - 08:52
Effects and clinical results of fat micro-grafts in CMC1 osteoarthritis.
Enrico CARITA (Chirurgien de la main) (Conférencier, Verona, Italie)
08:52 - 08:58
Lipofilling or SVF: mith or clinic in regenerative Hand surgery.
Franco BASSETTO (Conférencier, Padova, Italie)
08:58 - 09:04
PRP injections with echographic control in CMC1 OA.
Alice MAYOLY (praticien hospitalier) (Conférencier, Marseille)
09:04 - 09:10
The role of connective micrografts in the treatment of CMC OA.
Michele RICCIO (Conférencier, Ancona, Italie)
09:10 - 09:16
Stromal Vasculaire Fraction (SVF).
Samuli ASPINEN (Conférencier, Helsinki, Finlande)
09:16 - 09:20
Conclusion.
Jérémy MAGALON (Conférencier, Marseille)
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Amphi Bleu |
09:00 |
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SFRM11
09:00 - 09:35
Communications libres GEMMSOR 4
Présidents de séance :
Michel CHAMMAS (Professeur Université Praticien Hospitalier) (Président de séance, Montpellier), Jean LICHTLE (kinésithérapeute) (Président de séance, Paris)
09:00 - 09:10
COG17 Blood Flow Restriction en rééducation de la main.
Frédéric APAIX (Kinésithérapeute) (Conférencier, Lyon)
09:10 - 09:20
COG18 Diagnostic différentiel de l'épicondylalgie.
Frédéric DEGEZ (masseur Kinésithérapeute) (Conférencier, Trelaze)
09:20 - 09:30
COG19 Etude préliminaire : orthèse courte suite à lésions de fléchisseurs.
Jean-Claude ROUZAUD (Responsable Pôle Rééducation) (Conférencier, Montpellier)
09:30 - 09:35
Discussion.
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Salle 251 |
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FF2
09:20 - 10:00
Face-à-face
Rhizarthrose : Implant de resurfaçage ou prothèse ?
Modérateur :
Laurent OBERT (Chirurgien orthopédiste) (Besançon)
09:20 - 10:00
Rhizarthrose : Implant de resurfaçage ou prothèse ?
Jacques TEISSIER (Conférencier, Montpellier), Philippe BELLEMÈRE (chirurgien de la main) (Conférencier, Nantes)
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Amphi Bleu |
09:23 |
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CL11
09:23 - 10:08
Communications libres
Arthroplastie Poignet
Présidents de séance :
Guillaume HERZBERG (Professeur) (Président de séance, Lyon), Alain TCHURUKDICHIAN (Chirurgien Gérant) (Président de séance, Dijon)
09:23 - 09:29
#31967 - CO083 Revue de l’implant RCPI dans la pathologie dégénérative du carpe : revue de 13 implants avec un recul moyen de 10 ans.
CO083 Revue de l’implant RCPI dans la pathologie dégénérative du carpe : revue de 13 implants avec un recul moyen de 10 ans.
La résection de la première rangée du carpe associée à un resurfaçage de la tête du capitatum (PRC-RCPI) est une option chirurgicale dans le traitement des SLAC et SNAC lésions, voir dans certaines lésions évoluées de la maladie de Kienböck.
L’objectif principal de notre étude est d’évaluer les résultats cliniques et radiographiques de l’implant RCPI à 10 ans.
Nous avons revu les patients opérés entre 2007 et 2017.
Les résultats fonctionnels ont été évalués à l'aide du questionnaire QuickDASH et PRWE. La douleur (EVA), les mobilités et la force de préhension ont été mesurées.
Des radiographies de face et de profil ont été réalisées à la recherche de modification autour de l’implant et d’une translation ulnaire du carpe par la mesure de l’indice de Mc Murtry. Treize patients ont été revus. Le recul moyen était de 129 mois [66-179]
En moyenne les scores QuickDASH et PRWE étaient de 36/100 et 46/150. La douleur moyenne post opératoire était de 2,4/10 [0-6], les mobilités moyennes post opératoires étaient de 33° en flexion, 50° en extension, 13° en inclinaison radiale, 23°en inclinaison ulnaire, 85° de pronation, 86° de supination et la force de préhension moyenne était de 30Kg. Sept patients présentaient des liserés autour de la tige de l’implant, 3 patients présentaient un pincement entre la tête de l’implant et la surface lunarienne du radius. La translation ulnaire du carpe moyenne selon Mc Murtry était de 0,27 (0,19-0,41).
Quatre patients ont été repris : une styloïdectomie radiale, 2 ablations simples de l’implant avec un résultat modeste et une arthrodèse totale de poignet. Nos résultats concordent avec les données actuelles de la littérature et paraissent stables dans le temps. La PRC -RCPI a l’avantage d’éviter le risque de pseudarthrose rencontrée dans les arthrodèses partielles du carpe mais parait avoir une survie moins importante que ces arthrodèses.
Le taux de reprise que nous rapportons après PRC-RCPI est dans la moyenne du taux de reprise après prothèse totale de poignet. La PRC-RCPI donne de bons résultats sur les douleurs et les mobilités du poignet. Elle peut être utilisée en cas de destruction de la tête du capitatum et permet de conserver une partie de la mobilité du poignet. Nous n’avons pas noté de translation ulnaire du carpe sur le long terme. Le taux de reprise chirurgicale n’est pas négligeable à 10 ans dans notre série.
Pierre AUZIAS (Lille), Emmanuel CAMUS, Alexis THIOUNN, Pierre MESNIL, Jean LARIVIERE, Mohamed RTAIMATE
09:29 - 09:35
#32315 - CO084 Comment l'implant RCPI peut améliorer les resultats des résection de première rangée du carpe dans le traitement de l'arthrose secondaire chez des travailleurs actifs.
CO084 Comment l'implant RCPI peut améliorer les resultats des résection de première rangée du carpe dans le traitement de l'arthrose secondaire chez des travailleurs actifs.
La résection de la première rangée du carpe est une technique répandue et sûre, qui a de bons résultats (notamment en termes de résolution de la douleur et de mouvements, moins en termes de force), pour traiter diverses affections douloureuses et dégénératives du poignet si le pôle proximal du capitatum et la lunate fossa du radius sont conservés. Depuis 2010, l'utilisation de prothèses en pyrocarbone telles que les RCPI permet de traiter par résection de la première rangée même les cas les plus avancés dans lesquels la dégénérescence des surfaces articulaires est plus étendue. La technique originale consiste en la résection du pôle proximal du capitatum entraînant comme pour la résection simple de la rangée du carpe une reprise de force incomplète. Les auteurs proposent une technique d'implantation de RCPI sans résection du pôle proximal afin de maintenir au maximum la hauteur carpienne.
Cette étude rétrospective multicentre inclut 47 patients actifs actifs atteints d'arthrose secondaire post-traumatique. 27 ont été traités par simple résection de la première rangée du carpe, 20 par résection de la première rangée du carpe et implant de RCPI. Le critère de jugement principal était l'évaluation de toute différence de force de préhension entre les deux groupes. Le critère de jugement secondaire était l'évaluation de la hauteur carpienne et sa possible corrélation avec la force de préhension. L'amplitude active des mouvements, la fonction de la main (DASH, PRWE), la douleur (VAS), le délai de retour au travail, les complications et la satisfaction globale du patient ont également été évalués. Les patients traités par résection de la première rangée du carpe et implant RCPI ont obtenu de meilleurs résultats en termes de force de préhension que ceux traités par résection seule. De plus, ceux-ci présentaient une plus grande hauteur de carpe. Il existe également une corrélation directe entre la hauteur du carpe et la force. En revanche, il n'y a pas de différences statistiquement significatives en ce qui concerne les autres paramètres évalués. L'exérèse seule ou associée à l'implantation d'un RCPI est une bonne technique de sauvetage pour le traitement de l'arthrose secondaire du poignet. L'utilisation du RCPI semble pouvoir garantir une meilleure récupération de force grâce au maintien d'une plus grande hauteur carpienne.
Lorenzo ROCCHI (Rome, Italie), Camillo FULCHIGNONI, Silvia PIETRAMALA, De Vitis ROCCO, Augusto MARCUZZI
09:35 - 09:41
#32718 - CO085 Resurfaçage du pôle proximal du capitatum par implant en pyrocarbone en conservant la première rangée des os du carpe. Une solution dans l’arthrose médio-carpienne isolée du sujet jeune.
CO085 Resurfaçage du pôle proximal du capitatum par implant en pyrocarbone en conservant la première rangée des os du carpe. Une solution dans l’arthrose médio-carpienne isolée du sujet jeune.
L’instabilité médiocarpienne est une entité rare favorisée par l’hyperlaxité constitutionnelle. Elle peut dans certains cas s’accompagner de lésions d’arthropathie isolées du pôle proximal du capitatum avec parfois une composante microtraumatique.
Dans le cas de patients jeunes présentant une arthrose luno-capitale isolée secondaire à une instabilité médiocarpienne, nous proposons une alternative aux traditionnels palliatifs de type arthrodèse. Nous rapportons ainsi 3 cas d’arthroplastie médio-carpienne par resurfaçage du pôle proximal du capitatum par implant en pyrocarbone en conservant la première rangée des os du carpe.
Les 3 cas étaient des patients jeunes de moins de 40 ans présentant une instabilité médio-carpienne avec ressaut douloureux et lésions d’arthrose médio-carpiennes confirmées à l’arthroscanner. L’implant était positionné par voie dorsale. La subluxation de la première rangée rendue possible par l’hyperlaxité permettait une exposition correcte du pôle proximal du capitatum et la mise en place de l’implant. L’immobilisation était de 3 semaines en postopératoire afin de favoriser la cicatrisation ligamentaire. Le recul était de 2 ans minimum.
Aucun cas de fracture peropératoire n’a été rapporté.
Chez les 3 patients le retour au sport a été rendu possible ainsi que la reprise des activités professionnelles, avec une disparition complète des phénomènes de ressauts douloureux et une conservation de la force. En revanche la perte de mobilité était dans les 3 cas supérieure à 40° pour le volant de flexion extension et intéressait principalement le secteur de la flexion. Les radiographies à plus de 2 ans n’ont pas montré de complications mécaniques de l’implant et aucun cas de fracture de l’implant, de migration ou de luxation n’ont été rapportés. Le resurfaçage du pôle proximal du capitatum par un implant en pyrocarbone en conservant la première rangée des os du carpe est une solution qui trouve son intérêt chez les patients jeunes présentant des lésions arthrosiques médiocarpiennes isolées symptomatiques. Les résultats à court terme sont encourageants.
Adriano TOFFOLI (Montpellier), Benjamin DEGEORGE, Philippe TEISSIER, Jacques TEISSIER
09:41 - 09:42
Discussion commune.
09:42 - 09:48
#32684 - CO086 Arthroplastie totale du poignet par prothèse Motec® dans le traitement des échecs de chirurgie du poignet.
CO086 Arthroplastie totale du poignet par prothèse Motec® dans le traitement des échecs de chirurgie du poignet.
La prothèse Motec® est une arthroplastie totale du poignet associant une tige en titane non cimentée radiale et une tige au sein du 3ème métacarpien. Le type de charnière est une articulation métal/métal sphéroïde permettant ainsi des mobilités dans les trois plans de l’espace. Elle est indiquée dans les arthroses pancarpiennes pour lesquelles la seule option reste une arthrodèse pancarpienne. Elle peut être indiquée en première intention dans les destructions avancées du carpe mais également en cas de reprise de chirurgie précédente telle que les arthrodèses partielles ou arthroplasties partielles du carpe. Nous avons souhaité évaluer les résultats fonctionnels et radiologiques uniquement dans le cadre de reprise de chirurgie radiocarpienne.
Il s’agit d’une série prospective monocentrique continue. Seuls les patients ayant déjà bénéficié d’une chirurgie articulaire radiocarpienne ont été inclus. Nous avons relevé les indications opératoires, l’analyse fonctionnelle et radiologique pré et post opératoire, les complications post opératoires. La série comportait 9 cas avec un recul moyen de 23 mois. Il s’agissait d’une femme et de 8 hommes. L’âge moyen était de 48 ans. Les patients avaient préalablement bénéficié d’une arthrodèse médio-carpienne dans 4 cas, d’une arthroplastie partielle avec interposition d’implant RCPi® dans 3 cas et d’implant Amandys® dans un cas, et un cas post reconstruction complexe du carpe. Les mobilités articulaires pré opératoires étaient en moyenne de 23° (0°-50°) de flexion et 33° (10°-70°) d’extension. La force pré opératoire était mesurée à 13 Kg (2-25) au Jamar. Les mobilités post opératoires étaient en moyenne de 33° (5°-60°) de flexion et 46° (5°-60°) d’extension. La force post opératoire était de 17 Kg (2-30). L’analyse radiologique a montré une tendance à la distalisation du carpe, avec une translation radiale et dorsale du carpe. Aucun implant n'a présenté de luxation ou de signe de descellement. Un patient a présenté une ténosynovite des fléchisseurs sur un conflit marginal antérieur du radius, nécessitant également une reprise chirurgicale pour résection osseuse. Un patient a présenté un CRPS dans les suites post opératoires. La prothèse Motec® est une solution alternative à une arthrodèse pan carpienne dans les cas de reprise de chirurgie précédente du poignet, avec une conservation des mobilités articulaires intéressante.
Jacques RIME (Genève, Suisse)
09:48 - 09:54
#32586 - CO087 La prothèse AMANDYS dans le traitement chirurgical de l’arthrose du poignet. Doit-on toujours réséquer la première rangée ? A propos d’une série mono-opérateur de 24 patients.
CO087 La prothèse AMANDYS dans le traitement chirurgical de l’arthrose du poignet. Doit-on toujours réséquer la première rangée ? A propos d’une série mono-opérateur de 24 patients.
L’une des plus récentes techniques pour le traitement chirurgical de l’arthrose du poignet est l’arthroplastie d’interposition par prothèse en pyrocarbone Amandys. Celle-ci peut être implantée en position proximale après résection du lunatum et du pôle proximal du scaphoïde ou en position distale après résection de la totalité de la première rangée du carpe et du corps du capitatum. Cette deuxième solution est la seule possible dans le cas d’une atteinte de l’articulation luno-capitale et peut paraître plus logique car la prothèse remplace alors en totalité la première rangée du carpe. Nous avons voulu mettre en évidence une éventuelle influence de la position de l’implant sur les résultats cliniques de nos patients.
24 patients ont été opérés d’une arthroplastie d’interposition Amandys par le même opérateur. Deux groupes ont été comparés: 11 patients avec prothèse en position proximale (G1) et 13 patients avec prothèse en position distale (G2). Le temps moyen de follow-up était de 1 an, l’âge moyen de 57 ans. Les critère d’évaluation ont été: l’EVA, le QuickDASH, la force de serrage de la main, la mobilité en flexion-extension (FE) du poignet ainsi que la satisfaction du patient. Au dernier contrôle, l’EVA moyen était 3,75 (G1) et 4,8 (G2); le QuickDASH moyen de 50,83 (G1) et 47,69 (G2). La force était limitée dans les deux groupes. Tous les patients présentaient une limitation importante de la flexion avant l’intervention avec une reprise partielle (FE moyen post-opératoire de 30°/60°). 3 patients du groupe G1 ont nécessité une reprise chirurgicale pour mettre l’implant en position distale en raison de la persistance de la douleur et/ou de l’instabilité de l’implant. 4 patients sont satisfaits de l’intervention dans le groupe G1 et 5 dans le groupe G2. 2 patients du G1 ont présenté une algodystrophie et 1 patient du G2 a nécessité une reprise chirurgicale (dénervation du poignet). Les deux groupes ne présentent pas de différences significatives concernant l’EVA, le QuickDASH, la force et la mobilité du poignet. En revanche, 27% des patients du G1 ont nécessité une reprise chirurgicale pour mettre l’implant en position distale. L’arthroplastie par prothèse Amandys semble donner les mêmes résultats quelle que soit la position de l’implant. Néanmoins, la position proximale se signale par un important taux de reprise chirurgicale (27%), lié soit à des luxations de l’implant, soit à des douleurs résiduelles sur l’articulation médio-carpienne restante. Nous préférons actuellement mettre l’implant en position distale de façon systématique.
Clelia RUGIERO (Strasbourg), Priscilla DI SETTE, Etienne RAPP
09:54 - 09:55
Discussion commune.
09:55 - 10:01
#32697 - CO088 Rationale of the custom-made lunate prosthesis with a new original technique.
CO088 Rationale of the custom-made lunate prosthesis with a new original technique.
Kienböck's disease currently has a still uncertain etiology Treatment options fall into four main categories: core decompression, joint lunate unloading, lunate revascularization, salvage procedure considering different stages of the disease.
In case of stage III A custom made lunate prosthesis could be a possible solution.
Three male patients aged 19, 21 and 22 presented themselves at our hospital with pain and functional limitation of flexo-extension, without reference to high-energy traumatism At the X ray examinations, structural deformities of the lunate were highlighted. At CT and MRI: the collapse of the semilunar and its fragmentation, non-fixed flexion of the scaphoid, in a stage that is placed intermediate between the IIIA and IIIB according to Lichtman.it was proposed the implantation of a 3D printed custom made prosthesis, mirror reconstructed from the contralateral lunate; in consideration of the possible dislocation of the prosthesis itself, a careful study was carried out for the stabilization of the prosthesis to the carpal bones, tunnels were performed in the prosthesis itself for its stabilization, the scapho-lunate and luno-triquetral ligament were reconstructed by taking the FRC tendon modifying the three ligament Garcia Elias technique.
Patients were clinically and radiographically re-evaluated at 1-3- 6 months, 1 year. Patients at 12 months of follow up have a stable wrist, a complete ROM in prone supination and 60 degrees in flexion extension, do not complain of pain at loads.
Radiographically the prosthesis is currently well positioned, there are no signs of adjacent carp bones attrition. Stage III Kienböck’s disease is a clinical challenge to anatomical reconstruction, If the cartilage of the radius and capitate were intact it’s possible to attempt to reconstruct the original model of lunate prosthetic through 3D printing technology. 3D printing technology offers a new option to fabricate complex shape and structure of lunate. Despite the small number of cases reported in the literature, the limited number of patients and the short follow-up, we believe that a custom made lunate prosthesis associated with tenodesis is a valid surgical option in the treatment of Kienböck's disease in those patients who, due to age, functional requirements and stage of pathology, are not willing to demolish interventions as a first choice; these, such as the resection of the first carpal row, remains as a salvage procedure.
Simona ODELLA (Milano, Italie), Ignazio MARCOCCIO, Francesco LOCATELLI, Alessandro CROSIO, Mauro MAGNANI, Pierluigi TOS
10:01 - 10:07
#32210 - CO089 Evaluation des résultats de l’interposition d’un implant en pyrocarbone après lunarectomie dans la maladie de Kienböck.
CO089 Evaluation des résultats de l’interposition d’un implant en pyrocarbone après lunarectomie dans la maladie de Kienböck.
Dans les stades avancés de la maladie de Kienbock où le lunatum n’est plus conservable, une des options thérapeutiques est la lunarectomie associée à une interposition par implant. L’objectif de cette étude est de décrire les résultats cliniques et radiographiques du remplacement du lunatum par un implant en pyrocarbone.
Treize patients (neuf hommes et quatre femmes) d’âge médian 52 ans présentant une maladie de Kienböck à un stade avancé ont été opérés dans notre service entre 2007 et 2020. L’intervention a consisté en une lunarectomie et la mise en place d’un implant en pyrocarbone de type APSI et Pi2. Le suivi a été clinique et radiologique avec l’utilisation de scores fonctionnels quickDASH et PRWE. Au suivi médian de trois ans, les patients étaient satisfaits et n’avaient plus de douleur. Au niveau des amplitudes articulaires, la flexion était significativement diminuée d’une dizaine de degré (p< 0.01). L’extension et la pronosupination étaient conservées. La force était de 94% par rapport au côté opposé sans différence significative avec les données pré-opératoires. Les scores fonctionnels quickDASH et PRWE avaient une médiane de 15,9 et 23,5 respectivement et se sont significativement améliorés. Aucun patient ne s’était reconverti professionnellement en raison de son poignet. Au niveau radiographique, il n’existait pas de collapsus carpien avec une hauteur carpienne conservée. L’angle radio scaphoidien et la translation ulnaire étaient stables. Il n’y a pas eu de complication chirurgicale. Il y a eu un cas de luxation asymptomatique de l’implant. Il y a eu une révision chirurgicale par arthrodèse scapho capitale à cause de douleurs persistantes. Contrairement au silicone, le pyrocarbone a une bonne résistance à l’usure. Son utilisation est devenue fréquente dans les arthroplasties au niveau du poignet. La préservation d'un appareil capsoluligamentaire compétent est primordiale afin de garantir la stabilité de l'implant. Nos résultats sont similaires avec les autres séries de la littérature rapportant l’usage d’une interposition en pyrocarbone dans la cadre de maladie de Kienböck. Nous avons gardé l’arthrodèse scaphocapitale en solution de sauvetage. L’interposition d’un implant en pyrocarbone après lunarectomie dans la maladie de Kienböck avancée est une intervention qui préserve de la mobilité au poignet et qui est efficace sur la douleur et la récupération fonctionnelle à court et moyen terme.
Claire MULLER (Nancy), Ludovic ARDOUIN, Alexandre FOURNIER, Etienne GAISNE, Marc LEROY, Philippe BELLEMERE
10:07 - 10:08
Discussion commune.
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Salle 252AB |
09:35 |
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SFRM12
09:35 - 10:00
Conférence
Présidents de séance :
Claude LE LARDIC (KINESITHERAPEUTE ORTHESISTE) (Président de séance, Nantes), Jean-Claude ROUZAUD (Responsable Pôle Rééducation) (Président de séance, Montpellier)
09:35 - 10:00
Kinésithérapie de la trapézo-métacarpienne : prévention et traitement post-opératoire.
Nicola GOLDSMITH (Hand Therapist) (Conférencier, London, Royaume-Uni)
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Salle 251 |
10:00 |
Pause café - Visite des stands - Consultation des ePosters
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10:30 |
"Vendredi 16 d\u00e9cembre"
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SeS
10:30 - 12:30
Séance solennelle
10:30 - 12:30
FESSH Academy Advanced Course Budapest Octobre 2022.
Mahdi SIALA (Chirurgien libéral) (Conférencier, Toulouse)
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Amphi Bleu |
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"Vendredi 16 d\u00e9cembre"
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CL12
10:30 - 11:36
Communications libres
Traumatologie digitale
Président de séance :
Tristan LASCAR (Chef de service) (Président de séance, Monaco, Monaco)
10:30 - 10:36
#32637 - CO090 Traitement des raideurs inter-phalangiennes proximales : résultats de 21 arthrolyses à 96,2 mois de recul moyen (33-156).
CO090 Traitement des raideurs inter-phalangiennes proximales : résultats de 21 arthrolyses à 96,2 mois de recul moyen (33-156).
L’articulation inter-phalangienne proximale est l’articulation digitale faisant le plus fréquemment l’objet de raideur post-traumatique. Après 3 mois de raideur installée et une rééducation bien menée, l’arthrolyse IPP à ciel ouvert est la chirurgie de référence proposée mais elle a la réputation d’un résultat assez aléatoire. L’objectif est de déterminer l’efficacité d’un premier geste d’arthrolyse sur des raideurs IPP invalidantes en termes d’amélioration du secteur de mobilité.
Vingt-et-une IPP chez 19 patients (10 hommes et 9 femmes) ont bénéficié d’une arthrolyse IPP isolée et ont été revues à un recul moyen de 96,2 mois (33- 156). La moyenne d’âge était de 41 ans (18-65). Neuf doigts faisaient l’objet d’une raideur en flexion, 9 d’une raideur en extension et 3 d’une raideur mixte. Le rayon le plus touché était l’auriculaire (10 cas), puis l’annulaire (5 cas). Neuf IPP ont bénéficié d’un abord palmaire selon Bruner et 12 d’un double abord dorso-latéral. Le critère de jugement principal était l’amélioration de la Range of Motion (ROM). Il a été tenté de déterminer si le secteur de mobilité utile était transféré vers un autre plus favorable grâce au calcul de la Totale Active Motion (TAM). La ROM était améliorée en post-opératoire de + 25,9° en moyenne (p<0,001). Un seul patient présentait une ROM post-opératoire inférieure à celle pré-opératoire. Six doigts sont passés d’un secteur de mobilité « correct » à un secteur de mobilité « bon ». Un doigt est passé d’un secteur de mobilité « mauvais » à un secteur « correct ». Tous les autres sont restés dans leur secteur de mobilité. Cinq patients ont nécessité une ré-intervention par la suite : 3 pour une arthrolyse itérative, 1 pour une téno-arthrolyse, 1 pour la réalisation d’une arthroplastie. Aucune complication post- opératoire n’a été retrouvée. Onze patients (57,9%) se disaient insatisfaits ou déçus de l’intervention. Nous avons retrouvé une amélioration significative de + 25,9° de la ROM après un premier geste d’arthrolyse sur une raideur IPP. L’examen clinique pré-opératoire est fondamental. Le gain est modeste mais cette chirurgie mérite d’être tentée compte tenu d’un risque d’aggravation clinique très faible. Elle s’adresse à des patients motivés désireux d’obtenir un secteur de mobilité utile, totalement impliqués dans la prise en charge rééducative mais prévenus de l’impossibilité d’une récupération complète. Une prise en charge optimale de la douleur en péri-opératoire est indispensable.
Pierre Jean FAUQUETTE (Lille), Marc SAAB, Christophe CHANTELOT
10:36 - 10:42
#32625 - CO091 Arthroplasties des articulations IPP détruites en traumatologie de la main: prothèse charnière NeuFlex® ou à glissement Tactys®?
CO091 Arthroplasties des articulations IPP détruites en traumatologie de la main: prothèse charnière NeuFlex® ou à glissement Tactys®?
Les résultats fonctionnels post-traumatismes des articulations interphalangiennes proximales (IPP) détruites sont peu satisfaisants. L’objectif de cette étude est l’évaluation des résultats fonctionnels des arthroplasties en urgence charnières en silicone (NeuFlex®) et à glissement (Tactys®) pour les IPP traumatiques détruites.
Etude rétrospective bi centrique de 24 patients opérés de traumatismes ouverts et fermés de l’articulation IPP des doigts longs de 2007 à 2019. Des fractures de la tête de P1 (classification London 3 ou 4) ont été inclues dans 58% des cas, de la base de P2 (classification Seno 3 ou 4) dans 33% des cas et combinées dans 8% des cas. Quinze prothèses charnières en silicone (NeuFlex®) et 9 prothèses à glissement (Tactys®) ont été posées. L’EVA, la stabilité et le TAM, le grip test au Jamar, les scores QuickDASH et PRWE, le score de satisfaction et des radiographies ont été réalisés Avec un recul de 48 mois, 24 patients de 58 ans en moyenne ont été revus. L’EVA était à 0,2/10, un TAM global de 72%, le QuickDASH de 15,6/100 et le PRWE de 24,5/100. Une flexion de l’IPP >50% était chez 64% des patients. Le déficit d’extension des IPP et IPD était de 9° et significativement majoré avec les Tactys® comparativement aux Neuflex® (22° versus 5°) sans différence significative sur le TAM. Trois clinodactylies avec les Neuflex® et 3 cols de cygne réductibles avec les Tactys® étaient relevés. 77% des patients étaient très satisfaits et satisfaits. Aucun article à ce jour ne compare les résultats des Neuflex® avec les implants à glissement Tactys® en traumatologie d’urgence. Nous suggérons que l’hyperextension des articulations MCP compense le déficit d’extension articulaire post-opératoire de l’IPP et de l’IPD dans les implants à glissement Tactys®, expliquant l’absence de retentissement sur l’arc de mobilité globale du doigt et les retentissements fonctionnels d’EVA, QuickDASH et PRWE. L’arthroplastie en urgence pour les IPP traumatiques détruites apportent d’aussi bons résultats fonctionnels avec les Tactys® qu'avec les Neuflex®. Un déficit d’extension significatif de l’IPP et de l’IPD de 9° et des déformations en col de cygne sont retrouvées avec les Tactys® sans retentissement fonctionnel significatif. Des clinodactylies sont
retrouvées avec les Neuflex® sans retentissement fonctionnel significatif.
Ines REGAS (Aubagne), Isabelle PLUVY, Marc LEROY, Laurent OBERT, Philippe BELLEMERE, Francois LOISEL
10:42 - 10:48
#32678 - CO092 Reprise de prothèse totale inter phalangienne proximale tactys suite à une intolérance d'origine allergique, par une prothèse Hapy en pyrocarbone.
CO092 Reprise de prothèse totale inter phalangienne proximale tactys suite à une intolérance d'origine allergique, par une prothèse Hapy en pyrocarbone.
Tactys proximal interphalangeal prothesis ( PIP ) is one solution among many others to treat proximal interphalangeal arthrosis of the fingers .
Prothesis intolerance is quiet rare and the confusion with an infection can be disturbing .
In that case, the revision with a pyrocarbon implant can be an interesting alternative .
We report the case of a patient who suffered a post traumatic arthrosis of the third finger on her right an dominant hand. An arthroplasty with a tactys implant was first executed, complicated by a chronic inflammation of the proximal joint during several weeks. X-rays, physical and biological examinations didn't match with the infection hypothesis . The revision procedure consisted in the removal of the tactys implant with a trans-tendinous dorsal approach, the execution of bacteriological and biochemical samples in order to support the allergic origin of this trouble. We didn't find any signs of infection in the surgical site . After a meticulous washing and an intramedullar curettage we performed an osteotomy of the two phalanges to best fit the shape of the hapy implant respecting the lateral ligaments .
The dynamics X rays at the end of the procedure showed a good motion of the joint with a good stability of the implant . The invalidant symptoms disappeared in two weeks so did the inflammation. The samples have proven the allergic origin of this intolerance. The range of motion was good in one month without any pain. Countless procedures have been described for the revision of a proximal interphalangeal implant. The results are often mixed or even disappointing.
In that case, the use of pyrocarbon was a good alternative, especially when an infection is feared despite all the preoperative examinations not in favor.
It showed good and early results with a quick pain relief explained especially by the fall of allergic inflammations . This case described is an interesting alternative to the Tactys prothesis or even an other implant and also avoids an arthrodesis procedure .
The quick rehabilitation makes it a good back up solution . We need more hindsight to evaluate the long term results .
Sebastien PIERESCHI (Nice), Marie-Anne POUMELLEC, Marianne CEGARRA-ESCOLANO, Sandrine HUGUET, Nicolas DRÉANT
10:48 - 10:54
#30680 - CO093 Instabilité latérales chroniques des articulations IPP.
CO093 Instabilité latérales chroniques des articulations IPP.
Les instabilités latérales chroniques des articulations inter phalangiennes proximales (ILC IPP) sont des lésions rares. Il n'y a pas d'algorithme incluant tous les cas de figure, aidant à la prise en charge thérapeutique.
Le but de notre étude est, après avoir passé en revue les différentes publications, de proposer un nouvel algorithme pour la prise en charge des ILC IPP.
Nous avons réalisé une revue systématique de la littérature en utilisant les mots clés suivants : Instabilité, chronique, doigts longs, IPP, latérale, finger, PIP, IPP, chronic, laxity, instability.
Nous avons exclu de l’analyse les articles relatifs au animaux, membre inférieur, pédiatrie, traumatologie aiguë, fractures, articles traitant exclusivement du pouce, études cadavériques.
Les articles sélectionnés ont été analysés entièrement, ainsi que les articles de leurs bibliographies, dans l’ordre chronologique de publications pour analyser les évolutions des techniques chirurgicales au cours du temps.
Les articles sélectionnés ont été recoupés lors d’une analyse globale afin de déterminer un algorithme thérapeutique. Sur 153 articles , 13 articles majeurs ont été retenues.
Notre arbre décisionnel comprend des caractéristiques liées à l’articulation elle-même : caractère arthrosique ou non de l’articulation, déformation et caractère réductible ou non de la déformation, raideurs ou non, instabilité unie ou multidirectionnelle (atteinte de la plaque palmaire).
Il contient également des caractéristiques liées au patient : le niveau d’exigence et le terrain du patient (Patient jeune et sportif versus sujet âgé peu demandeur).
Il contient enfin des éléments de constatations per opératoires : ligament réparable ou non réparable, avulsion versus lésion en plein corps.
Les différentes propositions thérapeutiques, adaptées à chaque cas, de la suture ligamentaire directe, à l’arthrodèse, en passant par la prothèse, la ligamentoplastie (Avec ancre ou tunnel), la plastie de plaque palmaire, le montage dynamique par ténodèse (du système fléchisseur ou du système extenseur), montage statique par greffe tendineuse, le greffon autologue os ligament os. Ce type d’instabilité chronique reste relativement rare, comme le sont les publications à ce sujet. Il s’agit du premier algorithme des ILC IPP. Tous les cas de figure (profils de patient et lésions) sont inclus. C’est à notre connaissance, la première fois qu’un arbre décisionnel, ayant pour but une aide à la prise en charge thérapeutique des ILC IPP, est créé. Il s'agit donc du premier algorithme pour la prise en charge thérapeutique des ILC IPP. Il est suffisamment inclusif, exhaustif et ergonomique adapté à la prise en charge concrète de cette lésion rare.
Charles HUSTIN (Valenciennes), Pascale LARONDE, Ahmad RAEI, Pauline DURIEZ, Valentin OCA
10:54 - 10:58
Discussion commune.
10:58 - 11:04
#30256 - CO094 Prise en charge des doigts en maillet chroniques : indications et résultats à long terme de la ténotomie de la bandelette médiane selon Fowler et de l’arthrodèse de l’articulation interphalangienne distale.
CO094 Prise en charge des doigts en maillet chroniques : indications et résultats à long terme de la ténotomie de la bandelette médiane selon Fowler et de l’arthrodèse de l’articulation interphalangienne distale.
De nombreuses techniques chirurgicales ont été décrites pour corriger les séquelles de doigts en maillet (DM) chroniques, mais aucune stratégie thérapeutique n’est clairement définie. Nous rapportons le choix de leur prise en charge en fonction de l’importance des déformations. Nous opposons deux interventions : la ténotomie de la bandelette médiane (TBM) selon Fowler et l’arthrodèse de l’articulation interphalangienne distale (IPD).
Hypothèse : Le respect de notre arbre décisionnel en fonction de l’importance des degrés de déformations (flessum IPD et recurvatum interphalangienne proximale) permet d’obtenir de bons résultats cliniques à long terme.
Trente-trois patients (34 doigts) ont été opérés de séquelles d’un DM chronique soit par TBM soit par arthrodèse de l’IPD. Les patients présentant un flessum de l’IPD ≤ 35° et un recurvatum < 25° de l’interphalangienne proximale (IPP) sans atteinte de l’articulation IPD (arthrose, sub-luxation, raideur) ont été traités par TBM. Pour les autres, il a été réalisé une arthrodèse de l’articulation IPD. Treize patients (13 doigts) ont été évalués dans le groupe TBM avec un recul moyen de 13 ans. Il n’y a eu aucune complication post opératoire et aucun échec. Le flessum résiduel IPD moyen était de 4,23° avec une correction complète du recurvatum. Tous referaient l’intervention. L’amélioration du Quick-DASH était statistiquement significative
(p = 0,01).
Vingt patients (21 doigts) ont été inclus dans le groupe arthrodèse de l’IPD avec un recul moyen de 10 ans. Deux échecs (9,5%) sont survenus du fait de l’absence de correction du recurvatum de l’IPP. Aucune aggravation des déformations n’a été rapportée et celles-ci ont été corrigées dans 90% des cas. L’absence de correction du recurvatum est plus fréquente dans les DM osseux (p = 0,01). Tous sauf 1 (95%) referaient l’intervention, celui-ci regrettait l’absence de mobilité de l’articulation IPD. Le Quick-DASH était amélioré pour tous les patients. La TBM est efficace pour la correction des déformations des DM chroniques pour un flessum de l’IPD ≤ 35° et un recurvatum de l’IPP < 25° sans atteinte articulaire IPD. Dans les autres cas, il est préférable de réaliser une arthrodèse de l’IPD en associant si besoin un geste complémentaire pour corriger le recurvatum IPP.
Manon TRANIER (Toulouse), Jacky LAULAN, Steven ROULET
11:04 - 11:10
#32429 - CO095 Surgical treatment of the mallet fracture: open or percutaneous procedure?
CO095 Surgical treatment of the mallet fracture: open or percutaneous procedure?
Distal phalangeal (DP) fractures are the most frequent of the hand, accounting for about 38% of all the upper limb fractures.When a forced flexion occurs with the Dorsal InterPhalangeal (DIP) Joint extended, can be caused an avulsion of the extensor tendon at the base of the DP( Segond injury or Mallet Finger. If in the injury also involves the bone, we speak of a “Mallet Fracture”).
The aim of our study was to analyze the possible different impact between Open surgery and Percutaneous surgery of these fractures in twenty consecutive patients with mallet fracture . These patients were divided into two groups: open surgery group A, percutaneous surgery group B. Regarding the surgical technique, in group A ,in 6 cases a single pull-out was used, in 2 cases a double pull-out, and in 6 cases one or two Kirschner wires were used (additional or isolated). In group B the surgical technique involved the use of 2 Kirschner wires - elastic percutaneous technique (Ishiguro mod., Chen).In Group A, 10 patients were included (average 31.8 yrs-17-54 range;a total of 10 fractures).Group B included 10 patients (average 34.6 yrs-14-63 range;a total of 10 fractures).All patients but 1 in the two groups were followed by a physiotherapist during the rehabilitation process. A Complete F.U.was obtained in 15 patients (7gr.A, 8gr.B).Patients were assessed using the Crawford Criteria Outcomes. At F.U.(average 4 years) we observed:Excellent results(Full extension, Full flexion, No pain) in 2 cases (Gr.A) and in 2 cases (Gr.B).Good results (Extension deficit 0 to 10, Full flexion, no pain) in 2 cases (Gr.A) and in 3 cases (Gr.B ).Fair results (Extension deficit 10 to 25, any flexion loss, no pain) in 2 cases (Gr.A) and in 2 cases(Gr.B).Poor results (Extension deficit> 25, persistent pain) in 1 case Gr.A and 1 case Gr.B. These cases were characterized by Extension deficit>25° and persistent pain and were not reoperated. Treatment of mallet fracture is still somewhat controversial. In our series, the surgical treatment was performed when the dimension of the intra articular fragment was > 1/3 and the intraarticular gap was > 2 mm, or in presence of DIP dislocation. The surgical treatment can be open with a dorsal approach or percutaneous. Our experience reflect what already published,in that these treatments appear to be equivalent and there is no consensus in literature regarding which surgical treatment is most appropriate. Treatment should be individualized to the patient whenever feasible.
Giancarlo CARUSO (Firenze, Italie), Laura MARTINI, Silvia SARGENTI, Andrea VITALI
11:10 - 11:12
Discussion commune.
11:12 - 11:18
#32568 - CO096 Portrait-robot de l’entorse grave de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce : une étude épidémiologique.
CO096 Portrait-robot de l’entorse grave de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce : une étude épidémiologique.
Les entorses de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce sont des lésions fréquentes qu’il ne faut pas méconnaitre au risque d’instabilité et d’arthrose. Certaines sont graves (stade 3 ou arrachement osseux déplacé), nécessitant une prise en charge chirurgicale, idéalement précoce.
Le but de cette étude était de dresser le portrait-robot des lésions graves et aigües de l’entorse latérale de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce.
Sur 632 entorses graves de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce prises en charge dans notre service entre 2005 à 2021, les dossiers de 509 patients présentant une lésion grave et aigüe (prise en charge dans le mois) ont été revus. Les caractéristiques des patients ont été recueillis (sexe, côté, âge), ainsi que l’étiologie et les caractéristiques lésionnelles (localisation, fragments osseux, lésion de Stener). Pour une analyse plus précise de l'épidémiologie et de l'incidence, chaque année a été séparée en 2 saisons : hivernale et estivale. L’entorse latérale grave de l’articulation métacarpo-phalangienne était retrouvée majoritairement chez des hommes, significativement plus jeunes (36,4 ans contre 44,8 ans chez les femmes; p<0,05) dans un contexte de traumatisme sportif, notamment la pratique du ski (56,4%). Elle concernait le versant ulnaire dans 89% des cas avec une désinsertion phalangienne prédominante (81,9%). Parmi elles, une lésion de Stener était retrouvée dans 51,3% des cas. Un fragment osseux était retrouvé dans 41,5% des cas. Une réparation ligamentaire par suture sous-périostée était la méthode la plus utilisée dans notre centre (79,6%). Cette étude rétrospective insiste sur la survenue très fréquente de cette lésion lors de la pratique sportive, ainsi que la fréquence de l’arrachement osseux et la présence d'une lésion de Stener lorsque l'entorse intéresse le versant ulnaire de l'articulation métacarpo-phalangienne, montrant l’intérêt d'un examen clinique et radiographique précis. Ces entorses graves nécessitent une réparation chirurgicale, idéalement dans un contexte aigu afin de prévenir l'instabilité et l'arthrose.
Parmi les étiologies sportives, la pratique du ski reste la cause la plus fréquente ce qui rend cette lésion, presque saisonnière. Nous avons, en effet, retrouvé significativement plus d’entorses de l’articulation métacarpo-phalangienne pendant la saison hivernale (p<0,001). Cette variation est corrélée à la fréquentation des stations de ski. De même le confinement de mars 2020 à mai 2021 a fortement impacté l’incidence des entorses de l’articulation métacarpo-phalangienne. Cette revue de 509 dossiers sur 17 ans permet de souligner les caractéristiques épidémiologiques et étiologiques de l’entorse latérale de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce afin prendre en charge précocement les entorses graves, d'indication chirurgicale.
Lyliane LY (Lyon), Alexandra FORLI, Denis CORCELLA
11:18 - 11:20
Discussion commune.
11:20 - 11:26
#32024 - CO097 Technique innovante de vissage percutané des fractures proximales antérieures de la deuxième phalange.
CO097 Technique innovante de vissage percutané des fractures proximales antérieures de la deuxième phalange.
Les fractures déplacées ou instables antérieures proximales de la deuxième phalange sont d'un abord complexe car nécessitant le contrôle des pédicules et de l'appareil fléchisseur. Elles sont régulièrement source de raideurs séquellaires et de rééducation prolongée.
Grâce à un ancillaire de vis canulée (1,7 mm laboratoire Médartis) nous décrivons une technique de vissage percutané atraumatique à propos d'un cas.
Nous avons opéré à J1 post-traumatique un homme de 40 ans présentant une fracture instable sur le majeur.
Nous incisons horizontalement au niveau du pli proximal de la peau palmaire en regard de l'articulation inter-phalangienne proximale.
Sous radioscopie de face et de profil nous réduisons la fracture grâce à la broche guide qui traverse le tendon fléchisseur profond avec un angle d'environ 45°.
Nous avons au préalable décider de mettre en place une vis de 9 mm que nous mettons en compression.
Le temps opératoire est de 12 minutes.
En post-opératoire le patient est rééduqué dès le lendemain et porte un tube thermoformé en permanence en dehors des séances de rééducation. Le patient est revu à 1 mois avec un doigt indolore, des mobilités symétriques (0-110°) et une consolidation totale à la radiographie.
Il a effectué 12 séances de rééducation qui après le contrôle ont été arrêtées.
Il n'y a pas eu d'arrêt de travail. (travail de bureau) Cette technique doit être utilisée sur les fractures à un seul fragment.
Elle nécessite un positionnement parfait de la broche dès la première tentative afin de ne pas fragiliser le fragment. Il faut traverser complètement la corticale dorsale avec la broche afin d'éviter sa torsion lors du vissage.
L'auteur ne recommande pas cette technique pour l'instant sur les doigts de petites tailles (enfant, auriculaire chez la femme). Cette nouvelle technique dans des cas bien choisis peut être une alternative à la chirurgie à ciel ouvert et en éviter ainsi les inconvénients.
Frédéric DUSSERRE (Montpellier)
11:26 - 11:28
Discussion.
11:28 - 11:34
#32576 - CO098 Scores fonctionnels et retour au travail après amputation unique des doigts longs, cohorte rétrospective.
CO098 Scores fonctionnels et retour au travail après amputation unique des doigts longs, cohorte rétrospective.
Quand la réimplantation n’est pas possible, les amputations traumatiques des doigts conduisent à une régularisation . Peu d’études se sont focalisées sur la régularisation après amputation traumatique des doigts. Le but de cette étude était de réaliser des scores fonctionnels et d’évaluer le temps pour reprendre ses activités, après amputation unique d’un doigt long.
Cette étude rétrospective a inclus entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2019 198 patients. Soixante-dix-sept d’entre eux ont pu répondre à des questionnaires lors d’une téléconsultation pour évaluer leurs résultats fonctionnels. Les scores utilisés sont le PRWHE, le Quick DASH et le SF36. La survenue de complications et le délai de reprise du travail ont été recueillis. Avec une moyenne de 76,24 +/- 48,69 mois de recul, le score PRWHE moyen était de 21,17 +/- 20,69. Celui du Quick DASH était de 19,66 +/- 17,62. Le score SF36 moyen était de 66,02 +/- 8,71. Neuf patients (11.69%) ont nécessité une reprise chirurgicale, le plus souvent pour des questions esthétiques. Les patients reprenaient leur travail après un arrêt moyen de 3 mois. Un tiers des travailleurs ont dû adapter leur poste de travail. L’amputation d’un des doigts longs reste acceptable avec un retour au travail à 3 mois du traumatisme. Le chirurgien se doit d’avertir le patient que dans un tiers des cas il devra adapter son poste de travail.
Gaëlle MAROTEAU (Caen)
11:34 - 11:36
Discussion.
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Salle 251 |
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SFRM13
10:30 - 11:00
Séance solennelle de la SFRM
10:30 - 11:00
Hommage à Antoine Baïada.
10:30 - 11:00
Présentation des nouveaux membres 2022.
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Salle 252AB |
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SFRM14
11:00 - 12:00
Session Epaule
Présidents de séance :
Alexandre CERLIER (Chirurgien) (Président de séance, Marseille), Eric DELMARES (Kinésithérapeute) (Président de séance, Marseille)
11:00 - 11:30
Rééducation péri-opératoire de la coiffe des rotateurs : un consensus chirurgien-kinésithérapeute, enjeux de la communication inter professionnel.
Hélène KELLER (Kinésithérapeute D.E.) (Conférencier, Monswiller), Agathe MÉLINE (Conférencier, Haguenau), Florian KWIATKOWSKI (Conférencier, Lingolsheim)
11:30 - 11:40
Quel rôle pour le kinésithérapeute dans le cadre d’une instabilité postérieure de l’omarthrose centrée ?
Chiara BUSI (kinésithérapeute) (Conférencier, Monaco, Monaco)
11:00 - 12:00
Discussion.
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Salle 252AB |
11:36 |
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11:36 - 12:00
Communications libres
Arthrose digitale
Président de séance :
Emmanuel CAMUS (Chirurgien) (Président de séance, Maubeuge)
11:36 - 11:42
#32671 - CO099 Arthroplastie libre d’interposition en pyrocarbone HAPY® après fracture articulaire complexe de l’interphalangienne proximale : revue des 6 premiers cas.
CO099 Arthroplastie libre d’interposition en pyrocarbone HAPY® après fracture articulaire complexe de l’interphalangienne proximale : revue des 6 premiers cas.
Les fractures articulaires de l’interphalangienne proximale sont souvent complexes et parfois associées à des lésions des parties molles, ce qui en fait un véritable challenge chirurgical. En cas de perte de substance osseuse importante ne permettant pas un traitement conservateur, l’arthrodèse ou la greffe hamatale sont les solutions classiques. L’arthroplastie, plus controversée dans le cadre de l’urgence, reste une alternative. Nous évaluons ici l’utilisation originale d’implants libres d’interposition en pyrocarbone HAPY®.
Nous avons réalisé une étude rétrospective, monocentrique, avec inclusion de 6 patients entre mai 2017 et mai 2020. Tous les patients ont eu une arthroplastie par implant d’interposition en pyrocarbone Hapy® en primaire ou secondaire après lésion initiale traumatique.
Le but était d’évaluer les résultats cliniques et radiographiques de l’arthroplastie à court terme.
Nos critères d’évaluation étaient les mobilités, la douleur, le score fonctionnel QuickDASH, et l’analyse radiologique. 5 patients ont été revus avec un recul moyen de 23 mois (3 à 52 mois), 1 patient a été perdu de vue et n’a jamais été revu en post-opératoire.
L’âge moyen des patients était de 39 ans (30 à 57ans).
Pour 5 patients, l’arthroplastie a été réalisée dans un second temps opératoire, après « damage control » initial ou après échec d’une greffe d’hémi hamatum (1 cas). Un implant a été posé en urgence en première intention.
L’arc de mobilité moyen était de 35° (0-70°). L’EVA moyenne était inférieure à 1 (0-3). Le score du Quick DASH moyen était de 9,1 (2,3-20,5). Lorsque le traitement conservateur n’est pas envisageable, l’arthroplastie reste une solution alternative à l’arthrodèse.
Il s’agit de la première étude analysant l’implant d’interposition HAPY® dans cette indication avec des résultats très hétérogènes. La modification de l’anatomie articulaire transformant une articulation bicondylienne en une articulation sphéroïde peut expliquer ces résultats, sans occasionner cependant des luxations.
Deux patients ont présenté sur les radiographies post-opératoires entre 3 et 6 mois, la formation progressive d’une arthrodèse spontanée provoquant une ankylose indolore. A l’opposé, notre patient au plus recul de 5 ans est indolore avec des mobilités sub-totales. La reconstruction articulaire après une fracture IPP reste un enjeu chirurgical majeur. L’implant d’interposition HAPY® est une alternative à l’arthrodèse. Malgré des échecs, nos très bons résultats nous poussent à considérer cet implant en sauvetage. Il ne coupe pas les ponts pour une chirurgie secondaire. Une étude cadavérique est en cours pour optimiser le positionnement et la taille de l’implant.
Marie POUEDRAS (Vannes), Ludovic ARDOUIN, Yves BOUJU, Flore Anne LECOQ, Marc LEROY, Philippe BELLEMÈRE
11:42 - 11:44
Discussion.
11:44 - 11:50
#32074 - CO100 Résultat à moyen et long termes de la dénervation de l’articulation interphalangienne proximale des doigts. Une étude de cohorte rétrospective.
CO100 Résultat à moyen et long termes de la dénervation de l’articulation interphalangienne proximale des doigts. Une étude de cohorte rétrospective.
L’articulation interphalangienne proximale (IPP) des doigts longs est touchée par l’arthrose dans 18,2 % des cas. Plusieurs options thérapeutiques, après échec du traitement médical existent : l’arthroplastie IPP, l’arthrodèse IPP et la dénervation IPP (DIPP) qui est un geste conservateur.
L’objectif de notre étude est d’évaluer à moyen et long termes les résultats cliniques et radiologiques de la dénervation IPP par voie palmaire des doigts longs.
Nous avons réalisé une étude rétrospective au CHU de Montpellier incluant 64 DIPP des doigts longs chez 39 patients (âge moyen 64 ans +/-8.1) opérés entre 2003 et 2019. Les critères d’inclusion étaient une IPP symptomatique des doigts longs avec amplitude articulaire de plus de 40° en flexion-extension opérées par voie palmaire. Nous avons évalué la satisfaction, le score QuickDASH, la douleur et les amplitudes articulaires associé à une analyse radiographique. Le recul moyen était de 126 mois [29;224]. Notre cohorte a été séparée en 2 groupes: suivi à moyen terme (64 mois en moyenne [29-115]) versus long terme (plus de 10 ans de suivi avec 188 mois en moyenne [150-224]). Au dernier recul, le taux de satisfaction parmi les patients était de 85%.
Parmi les patients non repris (n=52 DIPP chez 33 patients), la douleur était diminuée significativement (EVA préopératoire 8.6 +/-0.8 vs EVA au dernier recul 1.2+/- 0.9; p<0.001).
L’amplitude articulaire IPP en flexion extension n’était pas améliorée (Amplitude préopératoire 52.31° +/-18° vs au dernier recul 51.92° +/-19°; p=0.27).
La fonction du membre supérieur était améliorée significativement (quick DASH préopératoire de 60.24 +/-19.7° vs au dernier recul 31.82 +/-11.8°; p=0.16). Le résultat clinique de la DIPP était pérenne dans le temps, sans différence significative clinique entre le groupe moyen terme et long terme au dernier recul
La survie globale à 5 ans était de 85.8% (95% IC:74.4-92.3) et à 10 ans de 78.6% (95% IC:64.9-87.5).
Le taux de reprise est de 18% (n=12: 8 IPP repris par arthroplastie et 4 IPP repris par arthrodèse). L’étiologie inflammatoire n’était pas retrouvée comme facteur de reprise (p=0.79)
Le stade de l’arthrose et de l’arthrite radiographique n’ont pas d’effet sur le résultat de la dénervation en termes de douleurs, de score fonctionnel ou de mobilités. Notre étude montre que les résultats de la DIPP des doigts par voie palmaire à moyen et long termes sont fiables, efficaces et pérennes sur la diminution des douleurs avec un taux de satisfaction élevé et un taux de reprise acceptable
Alexandre DORFMANN (Pointe-à-Pitre, La Guadeloupe), Bertrand COULET, Cyril LAZERGES, Christian DUMONTIER, Jefferson BRAGA SILVA, Michel CHAMMAS
11:50 - 11:52
Discussion.
11:52 - 11:58
#32565 - CO101 Arthrodèse de l’articulation interphalangienne distale et interphalangienne du pouce grâce à l’implant X-Fuse® : une revue rétrospective de 64 doigts avec un recul moyen de 59,8 mois.
CO101 Arthrodèse de l’articulation interphalangienne distale et interphalangienne du pouce grâce à l’implant X-Fuse® : une revue rétrospective de 64 doigts avec un recul moyen de 59,8 mois.
L’arthrodèse est le traitement chirurgical de référence des arthropathies interphalangiennes distales et interphalangiennes du pouce. De nombreuses techniques ont été décrites, avec de bons taux de consolidation (80 à 100%). Cependant, chacune de ces techniques ayant présenté des inconvénients et complications, aucune n’a prouvé sa supériorité. L’implant intramédullaire X-Fuse apparu plus récemment, obtient de bons résultats cliniques et radiographiques, mais uniquement sur des séries courtes et de faible recul. L’objectif de notre étude était d’évaluer les résultats objectifs et subjectifs de l’arthrodèse IPD des doigts longs et IP du pouce par l’implant X-Fuse à long terme.
53 patients (49 femmes/4 hommes) opérés de mai 2012 à janvier 2021 ont été inclus rétrospectivement. Ils ont tous été opérés dans le même centre, avec une technique chirurgicale identique, et immobilisés 6 semaines en post-opératoire. Au total, 64 arthrodèses ont été évalués rétrospectivement (6 patients perdus de vus), avec un recul moyen de 59,8 mois. Le Quick-DASH moyen était de 17,1 et l’EVA moyenne de 0,64. La satisfaction globale de la chirurgie était bonne ou excellent dans plus de 90% des cas. La consolidation a été obtenue dans plus de 90 % des cas, dans un délai moyen de 12,9 semaines. 6 cas de pseudarthroses ont été retrouvés, dont une seule était symptomatique et a nécessité une reprise chirurgicale. L’arthrodèse par implant X-Fuse permet d’obtenir des résultats semblables à ceux de la littérature, stables dans le temps, en diminuant le taux de complication. Son caractère définitif est un atout majeur dans le choix de cet implant. Il s’agit donc d’une technique fiable, et reproductible, à la fois pour les patients présentant une arthrose primitive, mais également dans les pathologies inflammatoires.
Annaelle RENAULT (Rennes), Julien MAXIMEN, Maud EBALARD, Gwenael MEVEL, Mickael ROPARS, Thierry DREANO
11:58 - 12:00
Discussion.
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Salle 251 |
12:00 |
"Vendredi 16 d\u00e9cembre"
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CL14
12:00 - 12:10
Communications libres
Tumeurs
Président de séance :
Emmanuel CAMUS (Chirurgien) (Président de séance, Maubeuge)
12:00 - 12:06
#32512 - CO102 Tumeur à cellules géantes diffuse de la main : à propos de 5 cas.
CO102 Tumeur à cellules géantes diffuse de la main : à propos de 5 cas.
Les tumeurs à cellules géantes représentent le deuxième type de tumeurs bénignes le plus fréquent au niveau de la main. Ces tumeurs, dont la physiopathologie est insuffisamment comprise, peuvent être classées selon 2 types : localisée, et diffuses (synovite villonodulaire pigmentée). Ces dernières ont un risque de récidive augmenté et un pronostic défavorable de par leur spécificité et difficulté de prise en charge à la main. L’objectif de ce travail était d’évaluer les résultats cliniques d’une série de tumeurs à cellules géantes diffuses de la main.
Cette étude analyse une série monocentrique continue de patients opérés d’une tumeur à cellules géantes diffuse de la main. L’évaluation post opératoire au recul minimum de 1 an comprenait une évaluation clinique et d’imagerie pour évaluer le taux de récidive, la fonction et les complications. La sévérité radiologique, mesurée par IRM selon la classification de Mastboom, était prise en compte. 5 patients, d'âge moyen 51 ans (38-56), ont été inclus (4 hommes, 1 femme). 3 patients ont été pris en charge initialement, 2 secondairement. Le recul moyen est de 34.5 mois (14,8-56,0). 3 patients (60%) ont présenté une récidive tumorale locale, au délai moyen de 5.7 mois (2.6-8.7). 1 patient a présenté une seconde récidive tumorale. Tous les patients présentaient une lésion sévère à l’IRM. Tous ont nécessité un geste ostéoarticulaire, dont une arthrodèse trapézo-métacarpienne, une arthrodèse raccourcissante du poignet, une exérèse du pisiforme, une amputation des 4ème et 5ème rayons de la main et des curetages osseux. Les récidives ont été prises en charge par surveillance rapprochée (1 patient) ou reprise chirurgicale (2 patients). Les tumeurs à cellules géantes diffuses, comparativement aux tumeurs à cellules géantes localisées, quelque soit la localisation (Mastboom, 2018) présentent une augmentation du risque de récidive multiplié par 12.9, et à la main par 7.7 (Shi, 2019). Il n’existe pas de large série à la main, et cette étude retrouve un taux de récidive semblable à la littérature (40 à 50%, Weiss SW, 2003). Peu d’études prennent en compte la sévérité de la lésion selon Mastboom. La prise en charge chirurgicale “carcinologique” et les sacrifices osseux semblent indispensables pour limiter le risque de récidive. Les tumeurs à cellules géantes diffuse de la main sont une entité dont la prise en charge est complexe, nécessitant une exérèse complète en marge saine pour réduire le risque de récidive.
Yannis YAHIAOUI (Montpellier), Michel CHAMMAS, Bertrand COULET, Cyril LAZERGES
12:06 - 12:08
Discussion.
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Salle 251 |
12:30 |
Pause déjeuner - Ateliers de l'industrie
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13:30 |
"Vendredi 16 d\u00e9cembre"
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AG2
13:30 - 15:00
Assemblée Générale de la SFRM
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Salles 234-235 |
14:00 |
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AJ
14:00 - 16:00
Atelier juridique
L’objet de cet atelier est de soumettre un sinistre pour lesquelles l’interprétation et les conclusions de l’expert peuvent être soumises à discussion. Le but étant de faire évoluer la réflexion individuelle de l’expert à partir d’une réflexion et d’une analyse collective. Cette réflexion pouvant avoir valeur pédagogique pour le chirurgien. Le sujet retenu pour ce premier atelier est « les complications de la chirurgie du canal carpien ».
En pratique, les membres de la Commission Juridique présenteront des dossiers d’expertises anodinisés qui seront soumis à l’appréciation des chirurgiens experts judiciaires présents.
Les conclusions des dossiers seront ensuite proposées à l’analyse critique d’un panel d’invités : magistrat juriste faisant référence, avocat spécialisé, représentants des différentes compagnies d’assurance.
14:00 - 14:05
Présentation de la session et du déroulement de l’atelier juridique.
Yves JACOB (Chirurgien de la main) (Conférencier, Metz)
14:05 - 14:15
Retour du questionnaire 1 adressé aux membres de la SFCM concernant l’identification des experts de la SFCM.
14:20 - 15:30
Présentation par les membres de la Commission Juridique de dossiers de sinistres concernant la chirurgie du canal carpien.
Michel EBELIN (Conférencier, Paris), Yves JACOB (Chirurgien de la main) (Conférencier, Metz), Christophe LEBRUN (Conseil scientifique) (Conférencier, Tresserve), William MAMANE (Chirurgien) (Conférencier, L'Isle-Adam), Christophe RIZZO (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Didier OLLAT (Chirurgien) (Conférencier, Paris), Pauline BOUVY (kiné) (Conférencier, Montigny), Maître Georges LACOEUILHE (avocat au Barreau de Paris) (Conférencier, Paris), Claudine BERGOIGNAN-ESPER (Conférencier, Paris), Mélanie AUTRAN, Nicolas CHANZY (chirurgien) (Conférencier, MACSF)
Pour chacun des dossiers :
- Echanges avec les experts de la SFCM présents dans la salle
- L’avis du juriste : Mme Claudine BERGOIGNAN-ESPER Juriste-Professeur Honoraire de Droit Paris-Descartes-Membre de l’Académie nationale de médecine-Co-auteur avec le Président SARGOS « Les grands arrêts du droit de la santé »
- L’avis de l’avocat : Maître Georges LACOEUILHE, avocat spécialisé
- L’avis des compagnies d’assurance : Mme Perrine BOUVY (Branchet), Dr Mélanie AUTRAN (SHAM), Dr Nicolas CHANZY (MACSF)
15:30 - 16:00
Rendu du questionnaire 2 soumis aux membres de la SFCM concernant la sinistralité des membres de la SFCM & questions de la salle.
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Amphi Bleu |
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INF321
14:00 - 15:00
Programme Personnel Infirmier
14:00 - 14:45
Table ronde / SOS Mains : la gestion des flux.
Ludovic ARDOUIN (Chirurgien de la main) (Président de séance, Nantes), Germain POMARES (Chirurgien) (Président de séance, Luxembourg, Luxembourg), Laurent RENARD (Responsable d anesthésie) (Conférencier, Luxembourg, Luxembourg), Coline QUÉRÉ (Conférencier, Aix-en-Provence), Catherine RINCKENBERGER (Cadre de santé) (Conférencier, Nantes), Nathalie DEDIEU (Conférencier, Rouen)
En présence de cadres infirmières encadrées par les chirurgiens des centres de Caen – Aix-en-Provence – Nantes – Luxembourg
14:45 - 14:52
Les nouvelles techniques au bloc opératoire : le rôle de l’infirmier.
Natascha MULLER (ATM Chirugie) (Conférencier, Luxembourg, Luxembourg), Wilhelmus READE (ATM Cirugie) (Conférencier, Luxembourg, Luxembourg)
14:52 - 14:59
Soins infirmiers et formation continue.
Lalia SEKKIL (Infirmière Responsable Adjointe) (Conférencier, Luxembourg, Luxembourg)
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Salle 251 |
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CL15
14:00 - 15:15
Communications libres
Traumatologie
Présidents de séance :
Sybille FACCA (PU-PH) (Président de séance, Strasbourg), André GAY (Chirurgien Libéral) (Président de séance, Marseille)
14:00 - 14:06
#32689 - CO103 Intérêt de l'arthroscopie du poignet dans la prise en charge du syndrome d'Essex Lopresti au stade aigu.
CO103 Intérêt de l'arthroscopie du poignet dans la prise en charge du syndrome d'Essex Lopresti au stade aigu.
Le rarissime syndrome d'ESSEX LOPRESTI par traumatisme à haute énergie est le plus souvent vu au stade séquellaire et les traitements sont décevantes. C'est au stade aigu que cette dissociation traumatique longitudinale des 2 os de l'avant-bras devrait être reconnu afin d'optimiser le traitement. Les auteurs présentent une série de 9 cas de syndrome d'Essex Lopresti, dont 4 traités au stade aigu afin d'illustrer tout l'intérêt d'associer une arthroscopie du poignet au traitement.
La série comporte 5 cas d'Essex Lopresti chroniques dont le diagnostic a été fait à plus de 6 mois, et 4 cas traités au stade aigu. Un traitement de sauvetage des 2 os de l'avant-bras a été instauré dans les cas chroniques. Un traitement chirurgical de réparation dans les cas aigus. Tous les patients étaient des hommes jeunes, tous les traumatismes à haute énérgie. Les traitements de sauvetage des 2 os de l'avant-bras dans les cas chroniques on uniformément donné de mauvais résultats fonctionnels pour l'avant-bras, dont deux avant-bras à 1 os .
Pour les 4 stades aigus, un traitement initial ne considérant que la tête radiale fracturés par ostéosynthèse a donné un échec complet. Un traitement par synthèse d'une fracture-luxation non comminutive de tête radiale avec réparation ouverte du TFCC et brochage radio-ulnaire a donné un très bon résultat. Un traitement par prothèse de tête radiale avec réparation ouverte du TFCC et brochage radio-ulnaire a donné un bon résultat- clinique mais un résultat radiologique insuffisant. Un traitement par prothèse de tête radiale avec réparation arthroscopique du TFCC, brochage radio-ulnaire et plastie ligamentaire (palmaris longus et mini tight rope) a donné un bon résultat clinique et radiologique. La seule façon d'améliorer les résultats du rarissime syndrome de dissociation traumatique longitudinal des 2 os de l'avant-bras est d'en faire le diagnostic au stade AIGU et d'avoir une technique chirurgicale d'urgence différée fiable. Si la fracture de tête radiale est facilement synthésable, une réparation combinée du TFCC avec brochage radio-ulnaire peut donner un excellent résultat. Si la fracture de tête radiale ne peut pas être traitée autrement que par un implant, le fait d'utiliser l'arthroscopie du poignet pour la réinsertion du TFCC a un double intérêt: fiabilité d'une réinsertion Trans osseuse du TFCC et position verticale de l'avant bras permettant de combiner une plastie de membrane interosseuse à réglage automatique. Les auteurs illustrent l'intérêt d'associer l'arthroscopie du poignet au traitement du syndrome d'Essex diagnostiqué au stade aigu.
Guillaume HERZBERG (Lyon), Marion BURNIER, Lyliane LY
14:06 - 14:12
#30684 - CO104 Lésions Instables de l'Avant-bras: Terminologie, Score d'évaluation et Tableau Synoptique.
CO104 Lésions Instables de l'Avant-bras: Terminologie, Score d'évaluation et Tableau Synoptique.
The term “Unstable Lesions of the Forearm” (ULF) was born to more easily describe how a partial or complete instability of the forearm unit (FU) might occur as consequence of a traumatic loss of transverse or longitudinal connection between Radius and Ulna. For such alteration to take place, at least two of the three main osteoligamentous locks (proximal-middle-distal) must be interrupted, often in association with a Radius and/or Ulnar fracture. Examining the historical eponyms (Monteggia, Galeazzi, Essex-Lopresti and Criss-Cross lesions) and the variants described in literature, two high experienced elbow teams and one high experienced wrist team selected, out of a total of 586 recorded intervention for forearm trauma, 75 cases of ULF. The aim was to describe the instability depending its clinical and radiographic features, together with the anatomopathological evolution of the lesions based on the time of diagnosis and treatment. Clinical results, evaluated using the Forearm Italian Performance Score (FIPS).
The Authors retrospectively evaluated their surgical records relative to the 2012-2016 period, identifying 586 patients treated for forearm trauma. Among this pool, 62 patients were selected as ascribable to one of the classic Patterns. In addition, 13 patients showed ULF signs but could not be identified in any of the historical eponyms . Therefore, the final pool included 75 cases. Fourty-seven out of 75 total patients were treated in acute phase (within 10 days), while the remaining 28 were treated between 12 days and 5.7 months. Surgical solutions employed for each case were also recorded. The higher mean score was obtained by the patients treated in acute phase (10 days); patients treated between 10 and 90 days obtained an average score; the lower score was linked to those treated after 90 days. The Authors suggest a synoptic table which describes: 1) the type of instability (Proximal Transverse, Distal Transverse, Longitudinal and Transverse, Proximal and Distal Transverse); 2) classic patterns and variants with characteristic lesions and evolution over time (Acute, Chronic Dynamic and Chronic Static); 3) the three forearm locks and segmental involvement of Radius and/or Ulna using an alphanumeric classification. The Authors suggest a new Terminology, Unstable Lesions of the Forearm: ligamentous tear are harder to diagnose and treat than bone. Specific Evaluative Score: Elbow or Wrist Scores are inadeguate to valuate the Forearm Unit. A Synoptic Table may be useful to orientate for a fast diagnosis an treatment
Maurizio FONTANA (Bologna, Italie), Battiston BRUNO, Rotini ROBERTO
14:12 - 14:15
Discussion commune.
14:15 - 14:21
#32611 - CO105 Évaluation des résultats du traitement chirurgical des pseudarthroses de l'avant bras (à propos de 50 cas).
CO105 Évaluation des résultats du traitement chirurgical des pseudarthroses de l'avant bras (à propos de 50 cas).
La pseudarthrose diaphysaire aseptique de l'avant-bras, est une complication tardive et rare, qui représente 2 à 5 % selon les différentes séries de la littérature.
L’objectif de ce travail est d’élaborer un profil épidémiologique et radio-clinique des pseudarthroses de l’avant-bras, d’évaluer les différents traitements chirurgicaux instauré.
étude rétrospective monocentrique, étalée sur une période de six ans, allant de 2015 à 2021, englobant 50 patients présentant une pseudarthrose diaphysaire aseptique de l’avant-bras. L’âge moyen était de 37 ans avec prédominance masculine. 40 atteintes du côté dominant.
45 patients exerçaient un travail manuel.
43 patients étaient victimes d’un accident de la voie publique.
La moitié des patients de notre série étaient traités initialement par plaque vissée soit 54.55%.
la pseudarthrose était radiologiquement eutrophique dans 30 cas.
Le greffon était prélevé sur la partie antéro supérieure de la crête iliaque ipsilatérale chez tous nos patients.
tous nos malades ont étaient traité par plaque visée.
le délai moyen de consolidation était de 6.3 mois.
Les résultats thérapeutiques selon le score de Grace and Eversmann étaient : 35 résultats excellents, 10 résultats bons et 5 cas de résultats moyens. L’utilisation dans notre service de la technique de stabilisation par plaque vissée associé à une greffe osseuse et une décortication ostéo-musculaire a donné des résultats satisfaisants sur le plan de la consolidation osseuse et sur le plan clinique. Il convient d’insister sur les éléments d’un véritable traitement prophylactique des pseudarthroses de l’avant- bras, qui est la prise en charge adéquate des fractures fraiches.
Abdelwahed SOLEH (Marrakech, Maroc), Mohamed MOUSSADIQ, Abdessalam ACHKOUN, Mohamed Amine BENHIMA, Imad ABKARI
14:21 - 14:27
#32725 - CO106 L'évolution de l'ostéosynthèse dans l'utilisation de lambeaux libres de péroné pour le traitement des défauts osseux du membre supérieur : à propos de 62 cas.
CO106 L'évolution de l'ostéosynthèse dans l'utilisation de lambeaux libres de péroné pour le traitement des défauts osseux du membre supérieur : à propos de 62 cas.
Le greffon libre de péroné vascularisé a été utilisé avec beaucoup de succès pour la reconstruction de grandes perte de substance osseusex de l'avant-bras et du bras suite à une pseudarthrose, une perte de substance post traumatique et des résections oncologiques. Au fil des ans, nous l'avons utilisé 62 fois dans l'avant-bras et l'humérus. Le but de ce travail est d'analyser l'évolution de la synthèse et de l'insetting, qui a évolué au fil des ans avec plus de précision et de stabilité. L'utilisation de plaques piézoélectriques et longues avec éventuellement, pour les cas plus complexes, des modèles 3D ont changé la façon de réaliser ces opérations, donnant des résultats de plus en plus satisfaisants avec des temps d'intervention toujours plus courts.
Nous rapportons les résultats de 62 cas de fibules vacuolées de l'avant-bras et du bras entre 2005 et 2022. Les types de synthèse ainsi que les méthodes d'encastrement des volets sont analysés. Les synthèses pour la fusion fibulo-scafo-lunaire et pour les segments très proximaux du cubitus sont décrites. Les temps de guérison radiologique, les résultats avec Quick Dash et les complications sont rapportés. La durée moyenne de consolidation est de 4 mois (écart-type ∓ 2). La synthèse est passée de très instable et précaire au début des années 2000 (fils de K, vis libres) à une synthèse à double plaque à la fin de l'année 2010. Dès lors, la recherche d'une synthèse mono-plaque ou d'une synthèse avec des plaques dédiées a permis des reconstructions plus anatomiques avec des temps de consolidation plus courts. Nous avons eu 2 cas de rétraction du flexor longus et une paralysie de l'extensor longus hallucis. 4 cas de non-cicatrisation du greffon (1 cas dans le ¼ proximal du ulna chez une fille atteinte de polyarthrite rhumatoïde et 3 cas de pseudarthrose de la partie proximale du greffon (2 réopérés). L'évolution de la synthèse et de l'insertion de la fibula vasculaire dans les pertes de substance du radius et de l'ulna a permis d'améliorer les résultats cliniques au fil du temps. L'évolution des plaques et des matériaux a certainement favorisé cette évolution. Le rapport décrit l'évolution de la synthèse aboutissant dans 90 % des cas à une reconstruction par plaque longue qui solidifie le greffon osseux. La synthèse distale des greffons fibulo-scafo-lunaires peut être de deux types, avec une plaque longue ou avec une plaque dédiée, des notes sur la technique sont données.
Pierluigi TOS (Milano, Italie), Alessandro CROSIO, Francesco LOCATELLI, Maro MAGNANI, Arturo NOZZOLILLO, Simona ODELLA
14:27 - 14:30
Discussion commune.
14:30 - 14:36
#30453 - CO107 Torsion axiale des os de l’avant-bras : description d’une technique de mesure et étude anatomique tomodensitométrique.
CO107 Torsion axiale des os de l’avant-bras : description d’une technique de mesure et étude anatomique tomodensitométrique.
La prise en charge des cals vicieux des os de l’avant-bras est un challenge chirurgical. Les troubles de rotation sont difficiles à évaluer et sont probablement insuffisamment corrigés en pratique courante. Les objectifs de notre travail étaient : premièrement, de développer, afin de mettre à disposition des opérateurs, un outil simple et reproductible permettant de quantifier les anomalies de rotation, et deuxièmement de décrire la torsion normale des os de l’avant-bras, afin de vérifier que le côté sain peut servir de référence pour la planification de la chirurgie des cals vicieux d’avant-bras.
Nous avons décrit un protocole de mesure de la torsion des os à partir de coupes de scanners d'avant-bras entiers sains. Les repères proximaux et distaux, étaient pour le radius la tubérosité radiale et l’incisure ulnaire, et pour l'ulna la styloïde ulnaire associée à la pointe de la coronoïde (méthode 1), ou bien la petite cavité sigmoïde (méthode 2). L’angle de torsion était mesuré manuellement entre un axe proximal et un axe distal tracés sur des coupes transversales, orthogonales à l’axe de chaque os et passant par ces repères. La reproductibilité intra et inter-observateur a été évaluée pour chaque mesure. Puis la torsion a été mesurée pour 490 paires de radius et 451 paires d’ulna modélisés en 3D issus de la base de données SOMA (Stryker Orthopaedic Modeling and Analytics). Enfin la corrélation droite-gauche pour l’ulna et le radius ont été évaluées. Les mesures réalisées manuellement sur 30 radius et 30 ulna droits ont montré des reproductibilités intra et inter-observateur excellentes pour la torsion radiale et la torsion ulnaire utilisant la petite cavité sigmoïde. La torsion radiale moyenne était de 42° (Min : 10 ; Max : 68 ; Ecart-type : 16). Concernant la mesure ulnaire, la torsion moyenne était de +1,9° (Min : -27 ; Max : 31 ; Ecart-type : 11,9) avec la méthode 1 et de 23,1° (Min : 2 ; Max : 49 ; Ecart-type : 11,8) avec la méthode 2. Dans l’analyse de la cohorte scannographique SOMA, la différence de torsion entre les 2 côtés de 90% des radius était inférieure à 10°. Au seuil de 15°, les torsions droite-gauche étaient similaires pour 98% des radius et 94% des ulnas. Nous pouvons mesurer de manière simple un trouble de rotation d’un os de l’avant-bras à l’aide d’un scanner, et planifier une dérotation chirurgicale au moyen de la mesure de la torsion osseuse controlatérale.
Clément THIRACHE (Paris), Anne MIQUEL, Tobias BLUECHEL, Andreas PETERSIK, Alain SAUTET, Adeline CAMBON-BINDER
14:36 - 14:38
Discussion.
14:38 - 14:44
#32564 - CO108 Stratégie thérapeutique dans les traumatismes étagés du membre Thoracique chez l’enfant : Particularité de l’atteinte humérus distal et radius distal à propos de 107cas.
CO108 Stratégie thérapeutique dans les traumatismes étagés du membre Thoracique chez l’enfant : Particularité de l’atteinte humérus distal et radius distal à propos de 107cas.
Les traumatismes étagés du membre thoracique chez l’enfant (TEMTE) se caractérisent par des lésions osseuses et/ou articulaires des deux segments du membre. Entité lésionnelle caractérisée par leur variété anatomique, le risque de lésions articulaires et du cartilage de croissance sont la préoccupation constante.
107 TEMTE (0,17%) sur 64007 traumatisés ostéo articulaires (1996-2020)
Bilan radio clinique locorégionale et général
Classification en fonction des atteintes diaphysaire et/ou proche des articulations
Traitement orthopédique classique et chirurgie
Résultats à court et au-delà de 18mois 34,88% 12 à 15 ans, Age moyen 7A6M, 86,04% Garçon, 58,13% Gauche, 18,60% Hivers 76,74% Scolarisés, 37,20% Citadins,
90,69% sans antécédent, 41,86% chute violente propre hauteur, 93,02% lésion isolée,
74,4% touche le coude, 56,25% fracture supra condylienne,
48,83% atteinte d’une seule articulation, 46.52% atteinte de deux articulations, 4.65 % sans atteinte articulaire :
58.13% traitement orthopédique, 97.61% aucune complications
L’atteinte de l’humérus distal et du radius distal est souvent accompagnée de trouble vasculaire et se complique de syndrome compressif Les TEMTE de type I sont diaphysaires pures. Ils sont les moins graves et le pronostic est bon.
Les TEMTE de types II ont une atteinte d’une articulation, repartie en trois sous-groupes
Les TEMTE de types IIA avec atteinte du coude. Le plus fréquent et le plus grave.
Les TEMTE de type IIB avec atteinte du poignet.
Les TEMTE de type IIC avec atteinte de l’épaule.
Les TEMTE de type III ont une atteinte de deux articulations. C’est le moins fréquent et le plus grave.
Les TEMTE de type I : Les fractures déplacées, instables justifient une ostéosynthèse. La chronologie est dictée par la gravité ou ledéplacement.
Les TEMTE de type II : La principale préoccupation est la reconstitution de l’articulation, surtout le coude. La règle est de commencer par le foyer articulaire.
Les TEMTE de type III : Le traitement se fait par stabilisation articulaires, dans le sens de la racine du membre vers l’extrémité.
Cette classification permet une hypothèse pronostique : un TEMTE de type IIA ou le coude est atteint n’a pas le même pronostic qu’un TEMTE de type IIB ou IIC, ceci est lié à la situation centrale qu’occupe le coude au niveau du membre supérieur. Le coude, élément central du membre thoracique, est le plus touché dans les TEMTE chez l’enfant. Les autres lésions sont réparties autour et la fréquence diminue en s’éloignant vers l’un des pôles proximal ou distal du membre.
Atia RABAH (Annaba, Algérie)
14:44 - 14:46
Discussion.
14:46 - 14:52
#31662 - CO109 Fractures-Luxations radiocarpiennes : Revue de la Littérature, nouvelle classification et algorithme décisionnel.
CO109 Fractures-Luxations radiocarpiennes : Revue de la Littérature, nouvelle classification et algorithme décisionnel.
Radiocarpal fractures and dislocations are rarely described in the literature. However, the consequences for functional level are very important with the loss of almost half of the articular amplitude. The most widespread classification is that of Dumontier, which divides the injury into two categories according to the presence or absence of a fracture. Currently, no classification takes into account fracture-dislocations in a global and multi-tissue manner and therefore no therapeutic strategy has been reported.
We conducted an exhaustive bibliographic search for cohort or case report articles concerning radiocarpal fracture-dislocations published between 1990 and the present. Only descriptions of the injury were identified (noting type of fractures, direction of displacement, carpal injuries). In total, data were collected from 14 retrospective series and 16 case reports involving 218 patients. Thirty-five cases involved anterior displacement and 183 involved posterior displacement. A fracture of the distal radius was found in 183 cases, 35 cases had no significant fracture but only a dislocation. Among the posterior displacements, 44 isolated styloid fractures, 62 styloid and posterior marginal fractures, 29 bimarginal fractures (large anterior fragment and small posterior fragment) and 31 fractures of all the fragments described by Medoff with impaction of the central pavement were found. Anterior displacement fractures were found in 17 cases (styloid and/or anterior marginal fracture). We were able to group the different traumatic clinical forms according to a six-category classification. A review of the literature highlighted three major components in the management of radiocarpal fracture-dislocations: the bone component, the ligament component and the associated intracarpal lesions. These three components were included in our classification and allowed us to accurately describe all types of radiocarpal fracture-dislocations published in the literature. Currently, authors seem to agree on the bone component, but not the ligament component, for which there is no consensus on management. Particular attention should be paid to intracarpal lesions, which lead to poor outcomes if ignored. Based on our biographical research, we propose a management plan for these complex injuries. Harmonization of the classifications concerning RFD seems necessary in view of the lack of global lesion description in each of the already published classifications. These data allowed us to identify six types of traumatic mechanism. We propose a classification (NTM Classification) as well as a therapeutic algorithm by taking into account three components (osseous, ligamentous and intracarpal), but which would have to be confirmed by a prospective study on a larger scale.
Jean-Baptiste DE VILLENEUVE BARGEMON (Marseille), Sébastien VIAUD AMBROSINO, Michel LEVADOUX, Olivier CAMUZARD, Régis LEGRÉ
14:52 - 14:54
Discussion.
14:54 - 15:00
#32643 - CO110 Radiographical evaluation and follow-up of a group of Hand Trauma patients treated with a Magnesium-based (MgYREZ) bio-compatible cannulated screw.
CO110 Radiographical evaluation and follow-up of a group of Hand Trauma patients treated with a Magnesium-based (MgYREZ) bio-compatible cannulated screw.
The Magnezix (Syntellix AG) cannulated screw is relatively new in the bio-medical panorama. By being manufactured using a biological alloy based on Magnesium, it is completely bio-degradable in a period of months, leaving almost no trace of its existence whatsoever.
Therefore, it needs no procedure for removal at the end of the follow-up, in addition to other advantages.
The objective of this paper was to review our case history over the last 18 months.
We found ten patients treated with this type of device in our case history. Three had suffered phalangeal fractures. Five had suffered fractures of the fifth metacarpal bone. In both cases the device was positioned as an intramedullary screw, in a percutaneous surgical procedure. One more patient had suffered a lateral epicondyle intra-articular detachment, while the last one had suffered a complex wrist trauma.
We gathered the radiographic material for these cases at pre-determined moments (pre-op, one, two, six, twelve months post-op) and collected a series of pre-set radiographic parameters, evaluating the evolution.
Additionally, we checked clinically and through questionnaires the patients at the end of the six-months minimum follow-up. The evolution of the radiographic parameters was characterized by an osteolysis process, visible on the x-rays performed during our follow-up. The osteolysis process shown in the x-rays never undermined the good response and healing of the patients’ fractures and bones, confirmed by clinical evaluation at distance. By being often unknown to the specialists involved in the process (Other Orthopaedics, Radiologists, PE personnel, etc) it can misguide or also be interpreted as something else (small benign tumors, cysts, etc) This type of device gave good proof of its efficacy. The added bonuses of being so bio-compatible and requiring no removal procedure, offering new options for the treatment of hands’ small bones fractures. No fear whatsoever should come from the osteolysis process, which is known and is normal for this type of implant.
Andrea ZOCCOLAN (Savona, Italie), Massimiliano RUCCI, Elena CIANCI, Carlo ROSSELLO, Maria Concetta RIVELLINO, Matteo FORMICA
15:00 - 15:02
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15:02 - 15:08
#32569 - CO111 Résultats cliniques et fonctionnels du traitement chirurgical des entorses graves de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce.
CO111 Résultats cliniques et fonctionnels du traitement chirurgical des entorses graves de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce.
Insuffisamment traitée, l’entorse latérale de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce est source d’instabilité et d’arthrose. Plusieurs techniques de réinsertion ligamentaire des entorses graves (stade 3) existent, la plus rapportée étant la réinsertion par ancre. Le but de cette étude était de comparer, avec au moins 1 an de recul, les résultats cliniques et fonctionnels de 3 techniques (suture sous-périostée, réinsertion par ancre et suture directe) dans la prise en charge des entorses latérales de l’articulation métacarpo-phalangienne du versant ulnaire du pouce dans un contexte aigu.
De 2015 à 2020, 230 entorses de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce ont été enregistrées dans notre service. Après inclusion et exclusion, 100 entorses aigües et graves intéressant le versant latéral ulnaire ont été inclues. Les caractéristiques des patients ont été recueillies, ainsi que l’étiologie et les caractéristiques lésionnelles pré et per opératoires. Le suivi a consisté en l’évaluation des paramètres du score de Glickel (douleurs, stabilité, mobilités, force, limitation fonctionnelle). Les scores fonctionnels QuickDASH et PRWE ont été réalisés et la satisfaction des patients a été évaluée. Les délais de retour au travail et au sport ont été quantifiés. L’entorse latérale ulnaire de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce concernait majoritairement des hommes, significativement plus jeunes (41,8 ans contre 48,3 ans) dans un contexte de traumatisme sportif (50%). Le suivi moyen était de 34,4 mois. Une réparation ligamentaire par suture sous-périostée était la méthode la plus utilisée (81%), suivi de réinsertion par ancre (12%) et de suture directe (7%). Les 3 techniques ont rapporté une excellente stabilité. Le retour moyen au travail était de 2 mois pour les ancres, 3 pour les sutures sous-périostées et 4.4 pour les sutures directes.
Cinq échecs (6,1%) ont été rapportés dans le groupe suture sous-périostée. Au total, 85% des patients se disaient satisfaits de l’intervention. La suture sous-périostée présentait des résultats cliniques et fonctionnels comparables à la réinsertion par ancre. La suture directe rapportait les moins bons résultats (mobilités et force), sans différence significative sur les scores fonctionnels. Notre étude est une des plus grandes séries avec un bon recul concernant les sutures sous-périostées. Bien qu'il existe une grande disparité d’effectif entre les 3 groupes, la suture sous-périostée rapporte des résultats comparables à la réinsertion par ancre dans notre étude et en comparaison à la littérature. Si la réinsertion sur ancre du ligament latérale ulnaire reste le gold standard, la réinsertion sous-périostée, originellement décrite, reste une technique fiable et de moindre coût.
Lyliane LY (Lyon), Alexandra FORLI, Denis CORCELLA
15:08 - 15:10
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SFRM16
15:00 - 15:30
Communications
Présidentes de séances :
Julia CREMILLIEUX (exercice liberal) (Présidentes de séance, Valence), Véronique LE GAC (masseur-kinésithérapeute) (Présidentes de séance, Caen)
15:00 - 15:20
Carbonhand, a grip strengthening glove for activities of daily living at home.
Annika RYDGARD (Conférencier, Suède)
15:20 - 15:30
Actualisation des connaissances en neurophysiologie de la douleur pour les thérapeutes de la main.
Maud-Roxane DELATTE (kinésithérapeute) (Conférencier, Mont-de-Marsan)
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15:15 |
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15:15 - 15:45
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Infections
Président de séance :
François LOISEL (Orthopédiste - Chirurgien de la main) (Président de séance, Besançon)
15:15 - 15:21
#30524 - CO112 Pertinence de l’antibioprophylaxie postopératoire dans la prise en charge des traumatismes ouverts de la main opérés en urgence.
CO112 Pertinence de l’antibioprophylaxie postopératoire dans la prise en charge des traumatismes ouverts de la main opérés en urgence.
Les infections du site opératoire (ISO) après une chirurgie de la main en urgence peuvent entrainer une morbidité considérable, voire dans les formes les plus graves, des cas de syndrome de choc toxique. L’administration d’une antibioprophylaxie post-opératoire vise à diminuer le nombre d’ISO. L'utilisation excessive d'antibiotiques induit des effets secondaires pour les patients et des résistances bactériennes aux antibiotiques pour la société. Il existe bien des propositions consensuelles concernant l’antibioprophylaxie post-opératoire en traumatologie générale mais elles ne couvrent pas le domaine particulier de la Chirurgie de la Main sauf par des analogies dont la validité scientifique n’est pas établie. Le but de l'étude est de démontrer que l'absence d'antibioprophylaxie post-opératoire dans la prise en charge d’un traumatisme ouvert de la main ne modifie pas le taux d'ISO.
Il a été mené une étude de cohorte prospective, monocentrique, incluant une série de 405 patients opérés en urgence pour un traumatisme ouvert de la main. Les patients ont été revus en consultation à 7, 14 et 30 jours postopératoires. Était considéré comme ISO, tout patient nécessitant une reprise chirurgicale suivi d’une antibiothérapie. Le taux d’ISO mesuré lors de cette étude était de 2.22%. Au total, quatre patients ont été perdus de vue. Les patients perdus de vue ont été comptabilisés comme des infections du site opératoire, comme prévu initialement dans le plan d'analyse statistique (Worst case analysis). Il y a eu cinq reprises chirurgicales suivies d'une antibiothérapie. L'utilisation systématique inutile d'antibiotiques peut être préjudiciable tant pour le patient que pour la société. Dix-neuf études évaluant le taux d'ISO des traumatismes ouverts de la main ont été trouvées au cours des 45 dernières années. Il est difficile d'évaluer avec précision la fréquence des ISO dans ce panel, variant de 1,1% à plus de 15%. Ce travail est le seul à ce jour à inclure uniquement des patients relevant des urgences, présentant des plaies complexes telle qu’une ouverture de gaine des fléchisseurs, une effraction articulaire ainsi que des fractures ouvertes de P3, limitant ainsi le risque de biais de sélection et la sous-estimation du taux d’ISO. Ce résultat ne diffère pas de ceux retrouvés dans la littérature et ne soutient donc pas que la notion d’antibioprophylaxie post-opératoire dans la prise en charge des traumatismes ouverts de la main soit pertinente. Ces résultats confirment notre hypothèse selon laquelle l'antibioprophylaxie post-opératoire n'est pas indiquée dans la prise en charge des traumatismes ouverts de la main.
Jean-Charles HERY (Caen)
15:21 - 15:23
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15:23 - 15:29
#32708 - CO113 La ténosynovite à Mycobacterium Marinum: un diagnostic rare mais typique.
CO113 La ténosynovite à Mycobacterium Marinum: un diagnostic rare mais typique.
Le mycobacterium Marinum est une cause rare de ténosynovite sub aigüe ou chronique de la main. Son diagnostic est souvent tardif, établi après plusieurs chirurgies et antibiothérapies, entrainant parfois des séquelles fonctionnelles, alors qu'un traitement précoce et bien conduit permet une guérison complète dans la plupart des cas.
Nous rapportons ici le cas d'un patient de 46 ans, pêcheur professionnel, se présentant aux urgences pour la récidive d'une ténosynovite des extenseurs. Le tableau évolue depuis 11 mois, malgré deux lavages, et une antibiothérapie probabiliste car aucun germe n'a été retrouvé. Le tableau étant sub-aigü, nous avons réalisé une fenêtre thérapeuthique de 10 jours avant une synovectomie élargie avec excision cutanée, et de nombreux prélèvements bactériologiques et anatomo-pathologiques. Une antibiothérapie probabiliste est réinstaurée de principe. Les cultures classiques restaient stériles, l'antibiothérapie probabiliste est donc suspendue à J5. L'analyse histologique a montré une synovite granulomateuse nécrotique évoquant une mycobactériose. Les cultures spécifiques ont identifié tardivement un Mycobacterium Marinum à J18. Après avis spécialisé, une antibiothérapie ciblée est instaurée pour 3 mois, associant Clarithromycine et Rifamipicine.
L'amélioration clinique restait lente mais progressive, avec une fermeture cutanée complète obtenue à 6 semaines post-opératoires. Une surveillance clinique et biologique a été réalisée, avec une bonne tolérance du traitement. Une mobilisation active précoce puis une kinésithérapie dès cicatrisation cutanée ont permis une récupération fonctionnelle ad-integrum. Le patient a repris son travail à trois mois. Les germes atypiques doivent être recherchés devant chaque tableau d'infection chronique ou récidivante de la main. Le laboratoire doit être prévenu des prélèvements, afin de réaliser les analyses adéquates ( colorations, cultures longues à 30°c). L'analyse histologique est recommandée, montrant dans la majorité des cas un granulome typique.
Enfin, il est indispensable de questionner le patient sur sa profession et ses loisirs, l'exposition "aquatique" étant retrouvé dans 90% des infections à Mycobacterium Marinum.
Le traitement médico-chirurgical doit comprendre un débridement large, une mobilisation précoce, et une antibiothérapie adaptée (molécules et durée) et surveillée. Bien qu'étant rares, le chirurgien de la main doit connaître les infections à Mycobacterium Marinum, ce qui lui permettra de l'évoquer devant un tableau typique, d’en permettre le diagnostic biologique, et d'optimiser le traitement dont le résultat est corrélé au délai de prise en charge.
Marine DEBA, Élodie PAYET (Sain-Denis 974), Zainoulhoussein JAFFAR-BANDJEE, Gilles CLARO
15:29 - 15:31
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15:31 - 15:37
#32729 - CO114 Paronychie nécrotique, une complication méconnue de la variole du singe, une étude de deux cas cliniques.
CO114 Paronychie nécrotique, une complication méconnue de la variole du singe, une étude de deux cas cliniques.
La variole du singe, une zoonose endémique dans les pays ou un contact homme-singe est possible, s’impose à l’heure actuelle comme épidémie émergeante en Europe(1) . En effet, depuis mai 2022, l’Europe fait face à une augmentation des cas de transmission interhumaine(2). Cette maladie est notamment connue pour son atteinte cutanée pouvant présenter une surinfection bactérienne(3). Cependant, la paronychie comme complication spécifique n’est pas encore décrite. C’est pourquoi, nous proposons un rapport de deux cas présentant une surinfection d’un pox péri unguéal entrainant une paronychie délabrante et d’allure nécrotique.
Étude de cas cliniques prospective en cours.
Évolution clinique (en cours), similaire chez les deux participants avec l’apparition en début de maladie d’un pox péri unguéal d’abord vésiculaire puis nécrotique avec par la suite l’apparition d’une lésion grandissante nécrotique et abcédée.
Mise en place d’un traitement par débridement local, lamellectomie et antibiothérapie par co-amoxicilline pour 10 jours
Durant le suivi, (contrôles cliniques infirmiers aux 48 heures et médical une fois par semaine) nous nous intéresserons aux données suivantes :
- Germes présents : variole du singe et/ou surinfection bactérienne
- Durée de traitement pour une guérison complète
- Résultat fonctionnel : douleur (VAS), mobilisation, résultat esthétique, satisfaction du patient
- Monitoring d’évènements indésirables Le suivi clinique étant à ses débuts, les résultats sont encore à venir. Jusqu’à ce jour, nous pouvons mettre en évidence une évolution clinique favorable de la dermohypodermite mais un retard de cicatrisation et de granulation au niveau du tissus nécrotique débridé. Grâce à l’étude clinique de nos deux cas, nous avons réussi à mettre en évidence une complication de la variole du singe, qui concerne les chirurgiens de la main. L’évolution clinique est similaire avec l’apparition d’un pox, puis sur une semaine, la transformation en une paronychie nécrotique prédominante. Nous mettons également en évidence un retard de prise en charge en lien avec l’isolement médical mais aussi la méconnaissance de l’évolution clinique de la variole du singe par les patients et les soignants. Cette étude nous permettra de mieux comprendre une complication encore peu décrite dans la littérature. Cette étude clinique montre une complication méconnue de la variole du singe qui doit être étudiée par les chirurgiens de la main en raison du nombre de cas grandissants. Nous serions enchanté.e.s de vous présenter nos expériences et résultats à quatre mois lors du congrès de la GME 2022.
Justine LATTION (Lausanne, Suisse), Marwa SHAMS, Mauro MANIGLIO, Matthias CAVASSINI
15:37 - 15:39
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15:30 - 16:00
Table ronde
Session Walant
Présidents de séance :
Michel BOUTAN (Kinésithérapeute) (Président de séance, Dax), Olivier MARÈS (Medecin) (Président de séance, Nîmes)
15:30 - 15:42
Intérêt de la technique de Walant dans les lésions tendineuses chroniques : greffe tendineuse Transfert tendineux, Déséquilibre de la balance du système fléchisseur extenseur.
Xavier GUEFFIER (Chirurgien) (Conférencier, Bourgoin-Jallieu)
15:42 - 15:54
Interêt de la technique pour le kinésithérapeute.
Yordane ARGENTERO (MKDE-OOP) (Conférencier, Lyon)
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Pause café - Visite des stands - Consultation des ePosters
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16:30 |
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TR3
16:30 - 17:30
Table ronde SFCM/SFRM
La trapézo-métacarpienne
Présidents de séance :
Luc D'ASNIÈRES DE VEIGY (Kinésithérapeute) (Président de séance, Monaco), Bruno LUSSIEZ (chirurgien) (Président de séance, Monaco)
16:30 - 16:40
Biomécanique de la trapézo-métacarpienne.
Thomas ALBERT (Docteur Junior) (Conférencier, Angers)
16:40 - 16:45
Discussion sur la biomécanique de la trapézo-métacarpienne.
Luc D'ASNIÈRES DE VEIGY (Kinésithérapeute) (Conférencier, Monaco)
16:45 - 16:55
Kinésithérapie préventive de la rizarthrose.
Nicola GOLDSMITH (Hand Therapist) (Conférencier, London, Royaume-Uni)
16:55 - 17:05
La prise en charge chirurgicale de la rizarthrose.
Jean-Luc ROUX (Chirurgien orthopédique) (Conférencier, Montpellier)
17:05 - 17:15
La rééducation post opératoire.
Michel BOUTAN (Kinésithérapeute) (Conférencier, Dax)
17:15 - 17:30
Questions.
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Amphi Bleu |
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CL17
16:30 - 18:00
Communications libres
Changement d'ère
Présidents de séance :
Aurélien AUMAR (CHIRURGIEN ORTHOPEDISTE) (Président de séance, Lesquin), Olivier MARÈS (Medecin) (Président de séance, Nîmes)
16:30 - 16:36
#32591 - CO115 L’empreinte carbone en chirurgie de la main.
CO115 L’empreinte carbone en chirurgie de la main.
L'empreinte carbone d’une activité humaine est une mesure des émissions de gaz à effet de serre qui peuvent lui être imputées. Celles émanant des établissements de santé, et plus particulièrement du bloc opératoire, sont importantes.
L'Organisation mondiale de la santé a identifié le changement climatique en tant que risque majeur pour la santé mondiale par le biais des catastrophes naturelles, de l'insécurité alimentaire et hydrique et de la propagation des maladies infectieuses.
L’objectif de ce travail est de faire le point sur la littérature existante en chirurgie de la main et de proposer un référentiel pour tout chirurgien qui souhaiterait s’investir dans la transformation durable de son activité opératoire.
Nous avons réalisé une revue de la littérature en utilisant les mots clefs « carbon footprint/impact », « environmental sustainability », « waste », ET « hand surgery », et répertorié les critères étudiés. Nous avons ensuite analysé des interventions de canal carpien en ambulatoire afin de proposer des critères complémentaires. En chirurgie de la main, 8 articles traitent de ce sujet depuis 2012. L’acte chirurgical seul semble émettre entre 50 et 100 kg équivalent CO2 (CO2-eq). La réduction des déchets et la WALANT sont les thèmes les plus étudiés. L’évaluation de l’ensemble du parcours patient n’est pas retrouvée dans la littérature mais nécessiterait l’analyse des critères suivants: consommations énergétiques des locaux et équipements, décompte du matériel utilisé (analyse du cycle de vie), analyse des services support (stérilisation), génération de déchets (assimilé DAOM, DASRI, recyclage), transports des personnels et des patients. Ces analyses peuvent être faites à chaque étape : 1ère consultation, consultation d’anesthésie, conditionnement du patient en chirurgie ambulatoire, anesthésie, chirurgie, surveillance et retour à domicile. Chaque acte chirurgical de libération du nerf médian au canal carpien pourrait émettre en gaz à effet de serre l’équivalent d’un trajet de 500 km en voiture. Grâce à ce référentiel, nous pouvons nous interroger sur les leviers d’action possibles et efficaces, et appliquer la règle des 4 « R »: Réduire, Réutiliser, Recycler, Repenser. S’impliquer pour la transition écologique est maintenant une démarche essentielle. Préserver les ressources, l’énergie et limiter les gaz à effet de serre est indispensable pour les générations futures, pour préserver notre activité professionnelle et l’offre de soins pour nos patients.
Anaïs DELGOVE (Bordeaux), Eva JONIK, Hugo PELET, Amirouche DAHMAM, Hussein CHOUGHRI, Marie-Laure ABI-CHAHLA
16:36 - 16:38
Discussion.
16:38 - 16:44
#32555 - CO116 Génération artificielle d’images radiologiques de luxations périlunaires du carpe.
CO116 Génération artificielle d’images radiologiques de luxations périlunaires du carpe.
Plusieurs algorithmes d’aide au diagnostic de lésions traumatiques ont été déjà été développés, mais aucun ne s’est encore intéressé aux luxations périlunaires du carpe qui sont pourtant graves, rares et passent inaperçues dans 25% des cas. Le développement d’algorithmes nécessite des centaines d’images normales et pathologiques. Or, il est difficile de se procurer de nombreuses images de luxations périlunaires du carpe. Dans ce contexte, l’objectif de cette étude était de mettre au point un système de génération artificielle d’images radiologiques de luxations périlunaires du carpe.
Des jumeaux numériques 3D du poignet normaux (lifesciencedb.jp/bp3d/) et pathologiques (luxations périlunaires) ont été construits à partir desquels ont été générées de multiples images 2D par projection dans différentes incidences. Un réseau génératif adversaire (GAN) a permis de transformer ces images en « copies » de radiographies réalistes par une approche non supervisée fondée sur une architecture de type cycleGAN Des milliers d’images du poignet normales et pathologiques (luxations périlunaires) ont été obtenues. La génération automatique d’images normales et pathologiques comporte plusieurs avantages. Elle permet de récupérer de nombreuses images de luxations périlunaires alors que cette pathologie est rare. Elle permet également de se passer des processus d’autorisation RGPD, CNIL et comité d’éthique puisqu’il s’agit d’images artificielles. L’utilisation du réseau génératif adversaire (GAN), qui ne nécessite aucune annotation manuelle, permet d’obtenir sans effort une grande quantité d’images radiographiques.
L’étape suivante consistera à développer un algorithme de détection automatique des luxations périlunaires qui pourra être mis à disposition aux services d’accueil des urgences afin de diminuer le risque de méconnaître ces lésions traumatiques. L’intérêt principal de cette étude était de montrer qu’il était possible de générer facilement une base de données radiographiques pour mettre au point un algorithme d’intelligence artificielle de détection de luxations périlunaires du carpe.
Marie-Cécile SAPA (Strasbourg), Cédric WEMMERT, Facca SYBILLE, Philippe LIVERNEAUX
16:44 - 16:50
#32721 - CO117 L’intelligence artificielle peut-elle guider le chirurgien dans les indications chirurgicales des plaies de la main ??
CO117 L’intelligence artificielle peut-elle guider le chirurgien dans les indications chirurgicales des plaies de la main ??
Toute plaie de la main doit être exploré au bloc opératoire ; en pratique dans les centres de la main, beaucoup de ces plaies ne passent pas au bloc et sont explorées par l’équipe de garde dans des salles dédiées aux urgences.
Notre étude vise à tester et développer un algorithme qui peut guider le chirurgien ou l’urgentiste dans la pose d’indication chirurgicale dans les plaies de la main à partir de l’aspect externe et la topographie de la plaie.
Nous avons colleté aux urgences et au bloc opératoire 805 photos de plaies de la main, ces photos ont été labélisées selon deux caractéristiques: plaie non chirurgicale et plaie chirurgicale.
Les plaies chirurgicales incluent toutes les plaies où il y a eu réparation d’une structure anatomique au bloc
Les plaies non chirurgicales incluent toutes les plaies traitées aux urgences ou au bloc opératoire mais étiquetées comme plaies blanches.
Pour notre travail nous utilisons les réseaux de neurones convolutifs comme outils d’apprentissage profond.
Le nombre de photo a été augmenté à 32000 photos pour nourrir notre algorithme en données et créer un model capable de détecter si les plaies sont chirurgicales ou Non ; selon les caractéristiques extraites par l’intelligence artificielle pendant le processus d’apprentissage. Les photos ont été réparties en deux groupes :
80% pour l’apprentissage et 20% pour le test (les photos qui n’ont pas
participées au processus d’apprentissage pour tester le degré de Pertinence de cet algorithme)
Nous avons expérimenté par une méthode statistique la capacité de notre
Réseau de neurones à classifier (encadrer les zones demandées) les plaies de la main avec un taux de réussite dans la détection des plaies chirurgicale à 96,6% des plaies tests. Malgré un taux de 96,6% de précision sur la détection de plaies chirurgicales sur
l'échantillon de photos exploitées dans les tests, ce taux reste insuffisant pour une utilisation en pratique ;
Pour augmenter le taux de précision nous devons travailler sur la quantité des données et inclure un nombre beaucoup plus important de photos de plaies de la main. Cette étude montre la faisabilité du développement d’un outil logiciel qui pourra aider les urgentistes et les chirurgiens de la main dans les centres spécialisés à la prise de décision et à la pose d’indication chirurgicale.
Ahmad Bihes Joseph KARKAZAN (Bobigny), Thomas GREGORY, Abir BARBARA, Charles DACHEUX, Younes BENNANI
16:50 - 16:54
Discussion commune.
16:54 - 17:00
#32636 - CO118 Faisabilité de la walant associée à la réalité virtuelle (walant-r) dans la prise en charge des plaies de doigts en sos main pédiatrique.
CO118 Faisabilité de la walant associée à la réalité virtuelle (walant-r) dans la prise en charge des plaies de doigts en sos main pédiatrique.
En raison des difficultés de compréhension, l'anesthésie locorégionale reste peu utilisée en orthopédie pédiatrique mais associée à la réalité virtuelle les capacités de distraction de l’enfant sont augmentées ce qui permet parfois d’éviter l’anesthésie générale, dont les inconvénients sont bien connus. La WALANT est une technique d’anesthésie locorégionale offrant une vasoconstriction locale permettant de s’astreindre d’un garrot.
Le but de cette étude était d’évaluer l’utilisation de la Walant associée à la réalité virtuelle (WALANT-R) chez l’enfant âgé de 3 à 11 ans dans la prise en charge chirurgicale des plaies de doigts en SOS main pédiatrique.
Tous les patients, âgés entre 3 et 11 ans, opérés d’une plaie de face dorsale de doigt (zones 1 à 4) ou d’un écrasement distal (doigt de porte) ont été inclus. Le taux de conversion en anesthésie générale, les causes , les complications ainsi que l’efficacité de la vasoconstriction ont été évalués. Des échelles d’évaluation de la douleur (Objective Pain Scale) ainsi que l’anxiété préopératoire des enfants (modified Yale Preoperative Anxiety Scale) et des parents (State Trait Anxiety Inventory form) ont été utilisées. 30 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 6,4 ± 1,1 ans. Le taux de conversion en anesthésie générale était de 23% avec comme principales causes le refus de porter le masque de réalité virtuelle et la douleur à l’injection. Les patients ayant bénéficié de la WALANT-R n’ont pas eu besoin de séjourner en salle de réveil. Aucune complication ischémique n’a été observée. La vasoconstriction a été jugée bonne et aucun garrot n’a été nécessaire . L’OPS moyen était de 3,4/10 à l’injection et de 0/10 en per opératoire. Le mYPAS des enfants et le STAI des parents étaient respectivement en moyenne de 23 (calmes) et 43 (anxiété faible) Cette étude montre que la WALANT associée à la réalité virtuelle chez l’enfant est faisable et sûre. Bien que certains enfants âgés de 3 à 5 ans aient répondu favorablement, l'âge minimal semble se situer autour de 6 ans en raison de l’échec de réassurance en deçà de cet âge. Pour le reste, il semblerait que cette technique présente beaucoup d’avantages. La WALANT-R est une technique fiable qui permet d’éviter le recours à l’anesthésie générale dans la prise en charge des urgences chirurgicales de la main pédiatrique. Elle pourrait être applicable dans le cadre d’indications plus vastes dans ce contexte.
Lea TAIEB (Paris), Frederique DIZIN, Virginie MAS, Florence JULIEN MARSOLIER, Brice ILHARREBORDE, Pascal JEHANNO
17:00 - 17:02
Discussion.
17:02 - 17:08
#32702 - CO119 Apport de la Process communication dans un service de chirurgie de la main.
CO119 Apport de la Process communication dans un service de chirurgie de la main.
L’entente des chirurgiens dans une équipe et la façon de désamorcer les conflits sont importants de nos jours. De plus la relation médecin-malade repose sur une communication efficace et efficiente en chirurgie de la main. De nombreuses stratégies de communication existent, dont la Process Communication utilisée dans la NASA. L’objectif de cette étude est d’étudier selon le modèle de Process communication les personnalités des différents chirurgiens puis celles des patients et d’évaluer l’apport de ce modèle pour améliorer la cohésion et la communication d’équipe ainsi que la relation chirurgien-patient.
Il s’agissait d’une étude prospective sur 9 mois réalisée dans un service de chirurgie de la main hospitalo-universitaire comportant 7 chirurgiens de la main. Soixante-dix patients ont été vus à la consultation par ces 7 chirurgiens du service.
La Process Communication était utilisée dans un premier temps pour déterminer le profil de personnalité des chirurgiens selon une auto-évaluation puis un questionnaire approfondi rempli en ligne (analyse faite par une psychologue diplômée). Les chirurgiens ont ensuite chercher à définir le profil du patient pour mieux le comprendre et ainsi adapter leur discours au patient en consultation. Dans un second temps donc, grâce à un questionnaire rempli au décours de la consultation, le chirurgien a évalué l’entretien avec son patient. L’analyse du profil général des chirurgiens de la main a montré une prédominance de la personnalité analyseur. Par contre, l’analyse du profil général des patients a montré une prédominance de la personnalité promoteur suivi de celle rêveur. Le type rebelle est le moins marqué. Lors des consultations, on a noté la présence d’un accompagnant dans 21,4% des cas et d’un visiteur dans 25,7% des cas. La fatigue n’a été mentionnée par les chirurgiens que dans 17,1% des entretiens. Le bénéfice de ce modèle était avant tout bénéfique pour le chirurgien. Il apprenait à mieux se connaître, comprenait mieux ses réactions et par conséquent un meilleur vécu des consultations. En apportant du bien-être au chirurgien, la Process Communication était indirectement bénéfique au patient. Cependant, l’utilisation de cette technique reste limitée par le manque de temps et de maîtrise de cet outil. La Process Communication est un outil utile et ludique pour améliorer la relation chirurgien-patient. La généralisation de son enseignement puis de son utilisation semblerait nécessaire pour une meilleure prise en charge des patients et pour maintenir la cohésion d’équipe voire pour prévenir la survenue de l’épuisement professionnel des chirurgiens durant leur carrière.
Kaiss CHARFI, Marie-Cecile SAPA, Laela EL AMIRI, Stephanie GOUZOU, Antoine MARTINS, Philippe LIVERNEAUX, Sybille FACCA (Strasbourg)
17:08 - 17:10
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17:10 - 17:16
#32580 - CO120 Evaluation des capacités d'auto-apprentissage de l'échographie dans une structure SOS main.
CO120 Evaluation des capacités d'auto-apprentissage de l'échographie dans une structure SOS main.
Le point fort de l’échographie est son accessibilité, en consultation ou au lit du malade. Son apport en chirurgie de la main permet d’aider à redresser un diagnostic difficile et de vérifier l’intégrité des structures anatomiques. La disponibilité d’un radiologue ostéo-articulaire est parfois compliquée en urgence et n’est pas forcément l’apanage de tous les radiologues. Les chirurgiens possèdent une bonne connaissance des structures anatomiques in vivo, mais n’ont pas dans leur formation initiale l’usage de l’outil « échographie ».
Cette étude propose d’évaluer les possibilités d’apprentissage de la pratique de l’échographie au sein d’une filière SOS main. Le but est de permettre de rendre plus accessible l’utilisation de l’échographie dans notre pratique courante.
ll s’agit d’une étude prospective monocentrique se déroulant de janvier 2022 à avril 2022. Dix internes et cinq séniors d’une structure SOS main, novices en échographie, ont été inclus. L’ensemble de la population a réalisé deux tests consistant à identifier 17 structures anatomiques à l’aide de l’échographie selon une coupe donnée, sur la main de l’examinateur. Le temps de repérage, en seconde, était relevé pour chaque structure identifiée. En moyenne, 14 structures ont été trouvées lors du premier test (T1) versus 16 structures lors du second test (T2). Le temps cumulé de repérage des structures était de 53,43 secondes au premier test (T1) versus 27,70 secondes au second test (T2). Il existe une différence statistiquement significative entre le nombre de structures trouvées lors des deux tests (différences des moyennes T2-T1 [IC 95%] : 2,07 [0,95- 3,18] ; p=0,0014), ainsi qu’entre la durée du repérage échographique (différences des moyennes T1-T2 [IC 95%] : 25,73 [16,50 – 34,96] ; p<0,0001). A durée égale, le nombre moyen de structures trouvées est estimé à 2,67 structures supplémentaires lors du deuxième test. On peut classer en 3 groupes les structures anatomiques selon leurs difficultés de repérage (1- structures trouvées dès le premier test, 2- structures trouvées à la seconde séance, 3- structures nécessitant des séances pratiques supplémentaires). Les résultats sont encourageants et nécessitent la poursuite des séances afin d’établir une courbe d’apprentissage qui n’est pas retrouvée dans la littérature. L’auto-apprentissage des chirurgiens de la main est possible pour l'échographie des structures anatomiques de la main. La poursuite de cet apprentissage échographique pourrait permettre d’évoluer vers le diagnostic échographique.
Solene VIGNY (Rouen), Thibaut SABATIER, Isabelle AUQUIT AUCKBUR
17:16 - 17:18
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17:18 - 17:24
#32608 - CO121 Impression 3D d'un modèle anatomique inerte de main humaine : étude de faisabilité.
CO121 Impression 3D d'un modèle anatomique inerte de main humaine : étude de faisabilité.
La chirurgie des malformations congénitales de main reste aujourd’hui un exercice complexe et peu accessible aux protocoles. Le développement de la simulation dans ce domaine va permettre d’en optimiser les résultats.
L'objectif est d'étudier une nouvelle méthode pour fiabiliser la réalisation d’interventions rares et complexes en chirurgie de la main à l’aide des nouveaux outils d’impression 3D.
Nous avons réalisé un prototype de main saine à l’aide des dernières technologies d’impression 3D multi-matériaux et silicone et établi un protocole d’impression applicable à tout patient éligible à une modélisation.
Nous avons procédé à l’acquisition d’images IRM de la main droite d’un sujet sain de 30 ans,
analysé et décomposé les différentes couches tissulaires afin d’en réaliser la segmentation (rendu de volume).
Nous avons imprimé une base comprenant os, muscles, tendons à l’aide d’une imprimante multi-matériaux, puis segmenté et imprimé la peau et le tissu cellulo-graisseux sous-cutané sous la forme d’un gant à l’aide d’une imprimante 3D silicone.
Afin d’évaluer les caractéristiques du support, nous avons choisi de réaliser dans le même temps une série de dissection sur modèle et sur cadavre au laboratoire d’anatomie afin de comparer la maniabilité et le réalisme du modèle vis-à-vis d’une main humaine. Une série d’interventions ont été réalisé par des chirurgiens de la main orthopédistes et plasticiens. Une grille d’évaluation a été soumise à chaque chirurgien pour établir une note globale. L’évaluation réalisée a permis de mettre en avant les points positifs et négatifs du modèle. Il permet de s’affranchir des problématiques innerantes aux cadavres tel que la rigidité musculaire, la fragilité et l’atrophie des tissus. Néanmoins l’absence de trame vasculaire ne permet pas un repérage et dissection fine des tissus. Cette étude préliminaire a permis de souligner les inconvénients du prototype afin d’optimiser la conception et impression des futurs modèles. Elle constitue un prérequis indispensable pour la mise en place et le recrutement d’une cohorte de patients pédiatriques présentant des malformations congénitales de la main. La validation de notre modèle ouvre un grand champs d’application dans le domaine de la simulation chirurgicale préopératoire.
Nous devons évaluer les apports d’un tel support en pré-interventionnel dans les résultats esthétiques et fonctionnels post-opératoires des chirurgies complexes telles que les malformations congénitales de main.
Noé LUCCHINO (Lyon), Aram GAZARIAN, Jean-Baptiste PIALAT, Alain-Ali MOJALLAL, Delphine VOULLIAUME, Christophe MARQUETTE
17:24 - 17:26
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17:26 - 17:32
#32299 - CO122 Dynamic hand score (DHS) as a new tool for hand measurement and outcome evaluation.
CO122 Dynamic hand score (DHS) as a new tool for hand measurement and outcome evaluation.
Les troubles de la main et du poignet affectent l’état général et la santé des patients. Des experts en chirurgie de la main ont développé divers questionnaires/scores pour les étudier et comprendre leurs effets sur le bien-être des patients.
le DASH (Disabilities of the Arm, Shoulder, and Hand) score est considéré comme le gold-standard pour les troubles des membres supérieurs. L’application de nouvelles technologies aux différents scores peut être le point de départ pour la création des modèles dynamiques.Nous présentons donc un travail préliminaire dans la création de notre score Dynamic (Dynamic hand score (DHS), un nouveau questionnaire qui utilise l’intelligence artificielle (IA) pour évaluer les différentes pathologies de la main, permettant ainsi une évaluation plus précise de la maladie. Plus précisément, l’algorithme dynamique qui en résulte nous permet de cibler le trouble de la main d’un patient en montrant les éléments les plus pertinents pour l’état de sa main ainsi que sa prise en charge.
Nous avons cherché sur Pubmed et GoogleScholar pour Patient-reported outcome measures (PROM), utilisés dans l’évaluation de la fonction de la main.Les éléments de tous ces PROM ont été examinés ; nous avons traduit les PROM anglais en français sauf s’il existait une version interculturelle française validée. Les éléments qui étaient présents dans au moins deux PROM ont été inclus dans notre questionnaire dynamique. Nous avons développé une collaboration avec une start-up axée sur l’IA pour développer un questionnaire dynamique professionnel permettant au programme de sélectionner les questions les plus pertinentes pour chaque patient. Notre score est constitué de 190 items. Les items ont été sélectionnés après avoir consulté des chirurgiens de la main et de kinésithérapeutes spécialisés dans les pathologies de la main.L'ajout ou la suppression des items sera évalué par des essais sur le terrain à un stade avancé de développement. La nouvelle technologie et l’automation ne cessent de se développer. Pour bien évaluer l’état de la main du patient il faut répondre à plusieurs scores afin de couvrir et mieux appréhender sa pathologie.L’application de l’IA dans l’analyser des items permets de choisir les items le plus pertinent et d’analyser les interactions entre different items. L'application de l’IA telle que la Machine Learning dans les PROM améliore l’évaluation des patients,ce qui permet ainsi une prise en charge efficace. Cependant, des études avec des groupes plus importants sont nécessaires pour améliorer l'expérience globale du patient, son diagnostic et pour améliorer l'efficacité de l'apprentissage automatique.
Ahmad RAEI (Luxembourg, Luxembourg), Nicolas CUYLITS
17:32 - 17:34
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17:34 - 17:40
#32562 - CO123 L'erreur chirurgicale : un regard de vérité.
CO123 L'erreur chirurgicale : un regard de vérité.
L’erreur chirurgicale : un regard de vérité.
Dans les 10 dernières années, les plaintes contre les chirurgiens orthopédistes ont significativement augmenté et représentent un réel coût pour notre société.
Le patient a encore trop l’image d’une culture médicale qui parfois tendrait à cacher d’éventuelles erreurs alors que le comportement du corps médical évolue constamment pour accompagner le patient et le soignant dans cette épreuve.
Le comportement des avocats a aussi en parallèle évolué : accompagnement des parties lorsque cela est nécessaire mais aussi dans certains cas encouragement dans des procédures non justifiées.
S’il convient de distinguer l’erreur fautive, de l’erreur non fautive pouvant être source d’indemnisation, ce sujet ne sera pas abordé mais nous nous intéressons à l’erreur en tant qu’épreuve pour le patient et également pour le soignant.
Dans le cadre d’erreur médicale reconnue, le soignant ne doit pas rester seul car entre la distanciation parfois nécessaire, quelques fois la minimisation et dans certains cas même le déni il doit pouvoir compter sur ses pairs pour prendre le temps de l’écoute, de l’échange, de la compréhension objective de la situation et des mesures correctives à envisager.
L’erreur doit être analysée pour qu’une communication puisse s’établir entre la victime, éventuellement son entourage, et le soignant ou l’équipe soignante.
À partir de plusieurs exemples, fruits d’une expérience personnelle depuis plus de 30 ans, ainsi que du livre du Docteur Henry Marsh :« Confessions d’un neurochirurgien » les questions de
Quoi dire ?
Qui doit le dire ?
Comment le dire ?
Sont exprimées et toutes abordées.
L’essence de notre profession est de choisir, prendre une décision, c’est ce qui en fait toute sa difficulté ; l’attitude la plus dangereuse serait celle de ne jamais se remettre en cause et de ne jamais dire « je me suis trompé ».
« Tout chirurgien porte en lui un cimetière d’amertume et de regrets dans lequel il va prier de temps en temps et chercher une explication à ses échecs » René Leriche
Etienne GAISNE (Nantes)
17:40 - 17:42
Discussion.
17:42 - 17:48
#32660 - CO124 L'apparence des chirurgiens des mains affecte-t-elle l'expérience des patients ? Une étude interrégionale basée sur un questionnaire.
CO124 L'apparence des chirurgiens des mains affecte-t-elle l'expérience des patients ? Une étude interrégionale basée sur un questionnaire.
L'impact des règles vestimentaires des chirurgiens sur leur image et leur professionnalisme reste méconnue. L'objectif de cette étude était de déterminer l'opinion des patients sur l'importance de l'apparence et le style de vêtements portés par les médecins.
Nous avons mené une enquête multicentrique par questionnaire auprès de 1000 patients et accompagnateurs vus en consultations externes d'orthopédie Nous évaluions 1) l'importance absolue et relative de l'apparence des médecins et 2) l'importance absolue et relative du style vestimentaire des médecins. Les préférences de classement pour quatre styles différents de vêtements des médecins, illustrés par des photographies cliniques standardisées étaient aussi évalués. L'étude avait la puissance nécessaire pour identifier une différence de 0,5 dans les valeurs de classement moyens avec une puissance de 0,90 et un p fixé à 0,05. La majorité des participants ont estimé que l'apparence des médecins était « importante » (score moyen de Likert 3,2, SD 1,1). 77% des participants ont estimé les connaissances était plus importante la politesse, la compassion et enfin l’apparence. La majorité des participants ont estimé que le style vestimentaire était « important » (score moyen de Likert 2,6, SD 1,0). 90% des participants pensaient que la propreté et l’hygiène personnelle était plus importante que le style vestimentaire et l’apparence générale. En ce qui concerne tenue vestimentaire, le choix le plus populaire s'est avéré être le port d’une blouse médicale, devant la tenue décontractée, l’uniforme médical ou le costume cravate. Les patients et leurs proches accordent de l'importance à l'apparence des médecins, mais ils considèrent que de nombreux autres attributs sont plus importants que la façon dont on choisit de s'habiller. Bien que n'abordant pas spécifiquement le rôle des vêtements des médecins dans la transmission de l'infection, le port d’une blouse médicale apparait être la préférence des patients lors des consultations. La tenu vestimentaire des chirurgiens de la main n'est pas anodine pour les patients et mérite d'être adaptée.
Benjamin DEGEORGE (Montpellier), Geert BUIJZE, Justin RUYER, Najib KACHOUH, Vincent SALABI, Gauthier MENU
17:48 - 17:50
Discussion.
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Salle 252AB |
17:30 |
"Vendredi 16 d\u00e9cembre"
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SFRM18
17:30 - 18:00
Conférence d'enseignement
Présidents de séance :
Dominique ANDREU (kinésithérapeute) (Président de séance, Pau), Pascal JEHANNO (DOCTEUR) (Président de séance, Paris)
17:30 - 18:00
Douleurs de la main qui persistent et déstabilisent le soignant: Comment comprendre et réagir.
Marie BACELON (Conférencier, Pau)
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Amphi Bleu |
18:00 |
"Vendredi 16 d\u00e9cembre"
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AGFES
18:00 - 19:30
Assemblée Générale de la FESUM
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Salle 251 |
Samedi 17 décembre |
08:00 |
"Samedi 17 d\u00e9cembre"
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SY
08:00 - 09:00
Symposium
Pseudarthroses du scaphoide sous arthroscopie
08:00 - 09:00
Pseudarthroses du scaphoide sous arthroscopie.
Marion BURNIER (chirurgien senior) (Conférencier, Lyon), Jean-Michel COGNET (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Reims)
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Amphi Bleu |
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"Samedi 17 d\u00e9cembre"
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CL18
08:00 - 08:40
Communications libres
Lambeaux et couverture cutanée
Présidents de séance :
Isabelle AUQUIT-AUCKBUR (PUPH) (Président de séance, Rouen), Pierluigi TOS (Président de séance, Milano, Italie)
08:00 - 08:06
#32560 - CO125 Couvertures des blasts de l’avant bras et de la main en pratique de guerre: intérêt du lambeau inguinal pédiculé.
CO125 Couvertures des blasts de l’avant bras et de la main en pratique de guerre: intérêt du lambeau inguinal pédiculé.
Les plaies de la main par blast sont la conséquence d’un traumatisme brutal à haute énergie, qui se singularise par une grande complexité des lésions, le plus souvent pénétrantes, pluritissulaires, et particulièrement délabrantes. Leur prise en charge en contexte de guerre ou d’attentat est plus complexe du fait de l’accueil dans une structure de soins non adaptée, de l’afflux de blessés graves et du délai de prise en charge. Elles nécessitent une chirurgie de sauvetage en urgence, du fait des risques d’ischémie et d’infection inhérents à ce type d’atteinte.
Nous rapportons 10 cas de lésions de la main et de l’avant bras par blast, pris en charge initialement dans des circonstances exceptionnelles, en situation précaire, avant d’être pour certains transférés en France en service spécialisé. Les patients ont tous bénéficiés de chirurgies itératives avec reconstruction pluritissulaire dont une couverture par lambeau pédiculé inguinal, apportant une couverture stable avec des résultats fonctionnels satisfaisant. Le blast entraîne une souffrance locorégionale qui s’étend au delà des lésions macroscopiquement visibles. Cette souffrance s’explique par l’association de lésions de polycriblage, de syndrome des loges et d’atteintes vasculaires créant un climat d’insécurité tissulaire. La complexité anatomopathologique de ces blessures rend la viabilité des lambeaux locorégionaux incertaines. Le lambeau pédiculé prélevé à distance tel que le lambeau inguinal de Mac Gregor a l’avantage d’être fiable car il est indépendant de l’environnement locorégional. Par ailleurs, il permet de recouvrir une grande perte de substance. Les conflits civils, les attentats terroristes, les bombes artisanales, ou les accidents industriels relèvent de mécanismes lésionnels très voisins. Ainsi tout chirurgien traumatologue est susceptible de prendre en charge une plaie par blast de la main et de l’avant bras. Il s’agit d’une technique qui est toujours d’actualité et qui mérite d’être enseignée au même titre que les techniques microchirurgicales. Cette stratégie doit s’inscrire dans un véritable projet thérapeutique multidisciplinaire qui comprend la réparation des lésions, la reconstruction, la rééducation et la réinsertion socioprofessionnelle.
Christophe ANDRO (Brest), Arnaud PERCHOC, Antoine DE CHANTERAC, Hoel LETISSIER, Laurent MATHIEU
08:06 - 08:08
Discussion.
08:08 - 08:14
#32589 - CO126 Utilisation de derme articficiel (Integra) pour la couverture des pertes de substances cutanées en chirurgie de la main.
CO126 Utilisation de derme articficiel (Integra) pour la couverture des pertes de substances cutanées en chirurgie de la main.
L’intégra® est un derme artificiel permettant le traitement des pertes de substances cutanées en complément ou en alternative d’un lambeau.
Les indications principales sont la couverture des doigts longs du poignet et de la main, en particulier à la face dorsale. L’Intégra peut être utilisé sur des surfaces osseuses avec périoste intacte ou tendineuses pour créer un plan de glissement.
L’objectif de cette étude est de définir un protocole standardisé de pose de l’intégra, et d’évaluer les résultats cliniques, fonctionnelles et esthétiques.
Une étude rétrospective monocentrique, multi opérateurs a été réalisée de mai 2018 à mars 2020, sur 9 patients présentant une PDS cutanée du membre supérieur. Le critère de jugement principal était le taux de prise de greffe après prise en charge initiale par intégra. Les mobilités post opératoires, la force par le Jammar (kg), les scores fonctionnels (QuickDash et PRWE), les complications, ainsi que les causes d’échec ont été également évaluées.
Nous avons défini un protocole standardisé de pose de l’intégra reposant sur une technique de pose rigoureuse, des soins de pansements encadrés par l’opérateur. En cas de bonne prise de l’intégra, une greffe de peau mince est effectuée entre J21 et J72. Une antibiothérapie prophylactique par Augmentin pendant 10 jours était systématiquement instaurée. La prise de greffe était de 55% (6/9). Les mobilités post opératoires et la force étaient complètes et comparables au côté controlatéral 45 jours après la greffe.
Les scores fonctionnels Quick DASH et PRWE étaient significativement améliorés en post opératoire (respectivement 27 ± 12 et 31 ± 22), par rapport au pré opératoire (respectivement 52 ± 16 et 72 ± 16) (p < 0.0001)
La complication majeure, cause des 3 échecs, étaient l’infection.
La taille de la PDS était significativement plus grande dans le groupe échec (34.33 cm² [18-64]) que dans le groupe succès (13.40 cm² [5-24]), p=0.04. L’intégra offre une alternative moins invasive avec une rançon cicatricielle moins importante que les lambeaux, en particulier sur la face dorsale de la main et du poignet. Elle permet aussi d’envisager la restauration de la zone donneuse d’un lambeau de grande taille pour limiter la sanction esthétique. L’utilisation de l’intégra est simple, mais nécessite une technique de pose et des soins de pansement rigoureux et codifiés. C’est une alternative intéressante aux lambeaux dans certains cas bien définis (couverture à la face dorsale de la main, zone convexe, sous-sol bien vascularisé) de par sa faible rançon cicatricielle.
Cyril GUETARI (Paris), Joannie THUMSER, Pierre Etienne WUNENBURGER, Thomas GREGORY
08:14 - 08:16
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08:16 - 08:22
#32264 - CO127 Sciences fondamentales de la plastie de MALINGUE comparée aux plasties en Z.
CO127 Sciences fondamentales de la plastie de MALINGUE comparée aux plasties en Z.
La plastie losangique de MALINGUE est une plastie cutanée au hasard dérivée de la plastie en « Z ». Peu connue, cette technique constitue une alternative dans le traitement de la maladie de DUPUYTREN par aponévrectomie. L’objectif principal était d’étudier à partir de modèles cadavériques et expérimentaux les différences topographiques et anatomiques de la plastie en « Z » et de MALINGUE et d’en analyser les différences géométriques et mathématiques à partir de leur modélisation afin de déterminer le gain en longueur de ces plasties
L’étude était réalisée en 2 temps : un premier temps anatomique sur modèle cadavérique, permettant l’étude de la vascularisation. Et un deuxième temps à partir de modèles inertes (gants en latex) et cadavériques afin d’étudier le comportement mécanique de ces lambeaux. A partir de ces constatations, nous avons analysé par géométrie euclidienne et non euclidienne les différences constatées entre ces deux plasties sur les gains en longueur obtenus avant et après transposition. Les lambeaux isolés lors d’une plastie de MALINGUE présentent une plus grande richesse vasculaire que la plastie en « Z ». Les modèles expérimentaux sur cadavres et matériaux intertes montrent un gain longueur de 50% sur une plastie unique de Malingue contre 33,3% sur une plastie en Z. Le gain diminue dans les plasties multiples avec un gain de respectivement 25% et 17,5% pour une plastie double et 20% et 16,7% pour une plastie triple.
L’analyse en géométrie plane euclidienne ne permet pas d’expliquer de tels résultats. En revanche, l’analyse tridimensionnelle en géométrie non euclidienne permet d’expliquer un effet d’allongement supérieur dans la plastie de MALINGUE. La plastie de MALINGUE est une option intéressante dans tous les cas où un allongement important peut être nécessaire surtout lorsque l’indication de la plastie en « Z » parait dépassée
Thomas ALBERT (Angers), Yann SAINT-CAST, Laurent MEERSSEMAN, Guy RAIMBEAU, Nicolas BIGORRE
08:22 - 08:24
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08:24 - 08:30
#32551 - CO128 Étude anatomique sur les anastomoses distales de l’artère interosseuse postérieure, à propos de 20 dissections.
CO128 Étude anatomique sur les anastomoses distales de l’artère interosseuse postérieure, à propos de 20 dissections.
L’auteur présent les résultats de 20 dissections visant à préciser la topographie et la consistance des anastomoses distales de l’artère interosseuse.
20 membres supérieurs, après injection au niveau de l’artère humérale avec latex coloré, ont fait l’object d’une dissection sous grossissement optique pour déterminer la consistance, la constance et la situation topographique des anastomoses distales de l’artère interosseuse postérieure. Cette étude semble montrer que la préservation de l’anastomose entre l’artère interosseuse postérieure et l’artère interosseuse antérieure est particulièrement importante pour la survie du lambeau.
On peut distinguer deux composant dans le réseau vasculaire distal destiné a revasculariser le lambeau, l’une localisé sur le côté cubital, l’autre plus central au niveau de l’articulation radiocarpienne.
Baser la revascularisation du lambeau sur le seul réseau cubital en sacrifiant l’anastomose semblait mettre en péril la survie du lambeau en 10 cas.
Important est souligner que la situation topographique de cette anastomose était variable, elle était située à une distance comprise entre 1,5 et 4,5 cm de la pointe de la styloïde cubitale, ce qui comportait une différence de mobilisation distale de 6 cm du lambeau si l’anastomose était préservée. Les résultats de cet étude anatomique suggèrent de préserver l’intégrité de l’anastomose distale entre l’artère interosseuse postérieure et l’antérieure pour éviter les souffrances, voir les nécroses postopératoires du lambeau. L’auteur suggère de visualiser l’artère au début de l’intervention dans le septum entre les tendons de l’extenseur du cinquième doit et du cubital postérieur et d’identifier l’anastomose ainsi que sa localisation pour programmer la possibilité de déplacement distale du lambeau. Dans le cas où la couverture cutanée devait nécessiter une dissection très distale du pédicule, comme dans la reconstructioin de la première commissure ou de la face dorsale du pouce l’on suggère de sectionner l’artère interosseuse antérieure en amont de l’anastomose et de soulever en bloc le réseau artériel centrale. Les souffrances vasculaires du lambeau interosseuse postérieur ne sont pas rares. Souvent définies comme souffrance veineuses elles sont plutôt d’origine artérielle, comme le témoigne le peu du saignement que l’on peut obtenir avec la scarification. L’auteur cherche, avec cette étude, d’aider à comprendre les raisons de certains problèmes rencontrés avec l’utilisation de ce lambeau indispensable dans la chirurgie reconstructive du membre supérieur.
Francesco BRUNELLI (Paris)
08:30 - 08:32
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08:32 - 08:38
#32717 - CO129 Combinaison du lambeau commissural et de 3 plasties cutanées : une alternative à la paume ouverte dans la Maladies de Dupuytren stade 3 et 4 intéressant 2 rayons adjacents ?
CO129 Combinaison du lambeau commissural et de 3 plasties cutanées : une alternative à la paume ouverte dans la Maladies de Dupuytren stade 3 et 4 intéressant 2 rayons adjacents ?
L’aponévrectomie sélective dans les formes sévères de maladie de Dupuytren intéressant 2 rayons adjacents pose souvent la difficulté de gestion de la perte de substance et de la vascularisation cutanés. De nombreuses techniques ont été décrites allant de la paume ouverte avec cicatrisation dirigée aux lambeaux plus complexes en passant par les simples plasties cutanées.
Nous proposons d’associer un lambeau commissural et 3 plasties cutanées comme alternative à la paume ouverte dans la maladie de Dupuytren stade 3 et 4 intéressant 2 rayons adjacents. Le grand axe des 2 premières plasties cutanées en Z sont dessinées transversalement au pli de flexion palmo-digital des doigts longs, la 3ème plastie cutanée en V-Y est dessinée dans la paume. L’ensemble préservant la vascularisation d’un lambeau commissural. Le tracé d’incision dessine le contour d’un visage canin le rendant facilement reproductible.
16 patients ont été inclus, 15 hommes et une femme d’âge moyen 63,9 ans avec un recul minimum de 6 mois. Le critère de jugement principal était la correction du déficit d’extension. Les critères de jugements secondaires étaient la durée complète de cicatrisation et la survenue de complications cutanées (désunion, infection, nécrose, bride rétractile, hypoesthésie pulpaire, syndrome douloureux régional complexe) ainsi que le score POSAS évaluant le résultat cicatriciel par le patient et l’évaluateur. Le déficit moyen d’extension pré-opératoire était de 117° (min= 94°, max= 137). Le déficit moyen d’extension au dernier recul était de 25° (min = 10°, max = 40°). Le délai moyen d’obtention de la cicatrisation complète était de 18 jours. Aucun cas de désunion n’a été rapporté. 1 cas d’infection a été traité par antibiothérapie et soins locaux. Nous rapportons 2 cas de nécrose partielle de la pointe de lambeaux cutanés et 1 cas de CRPS. Le score POSAS était de 37,2/120 au dernier recul (au plus le score est faible proche de 12, au plus le résultat cicatriciel est bon. La combinaison du lambeau commissural à 3 plasties cutanées utilise l’excès cutané sagittal des brides rétractile pour couvrir le défect cutané transversal après aponévrectomie. Cette technique constitue une bonne alternative à la paume ouverte dans la Maladies de Dupuytren stade 3 et 4 intéressant 2 rayons adjacents.
Adriano TOFFOLI (Montpellier), Benjamin DEGEORGE, Philippe TEISSIER, Jacques TEISSIER
08:38 - 08:40
Discussion.
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Salle 252AB |
08:30 |
"Samedi 17 d\u00e9cembre"
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AT1
08:30 - 10:00
Atelier pratique
Echochirurgie
(Nombre de places limité, inscription obligatoire)
Modérateur :
Thomas APARD (chirurgien) (Versailles)
Orateurs :
Gilles CANDELIER (MD) (Orateur, Caen), Olivier MARÈS (Medecin) (Orateur, Nîmes), Loris MOYA (Radiologue) (Orateur, Paris)
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Salle 251 |
08:40 |
"Samedi 17 d\u00e9cembre"
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CL19
08:40 - 09:34
Communications libres
Lambeaux et couverture cutanée digitale
Président de séance :
Pierluigi TOS (Président de séance, Milano, Italie)
08:40 - 08:46
#31958 - CO130 Essai contrôlé randomisé de 2 procédures de traitement des amputations digitales distales traumatiques en zone 2 et 3: Pansement semi-occlusif versus Lambeau local.
CO130 Essai contrôlé randomisé de 2 procédures de traitement des amputations digitales distales traumatiques en zone 2 et 3: Pansement semi-occlusif versus Lambeau local.
De nombreux traitements existent pour les amputations distales de doigt en zone 2 et 3 d’Ishikawa sans algorithme de prise en charge existant. L’objectif de l’étude était de comparer un traitement conservateur par pansement semi-occlusif et la réalisation d’un lambeau local dans la prise en charge de ces lésions.
Il s’agit d’une étude prospective, randomisée et multicentrique comparant les deux méthodes : le traitement conservateur par pansement semi-occlusif (Groupe 1) et le traitement chirurgical par réalisation d’un lambeau local (Groupe 2). 23 patients furent inclus dans le groupe 1 et 21 patients dans le groupe 2. Le critère de jugement principal concernait la récupération de la sensibilité fine à 1 an au test des monofilaments. Les critères secondaires étaient la récupération de la sensibilité discriminative, de la force et de la trophicité pulpaire. À 1 an, la sensibilité fine au test des monofilaments dans le groupe 1 côté lésé était en moyenne de 0,76 g contre 0,47 g côté sain. Dans le groupe 2, côté lésé elle était en moyenne de 0,72 g contre 0,36 g côté sain, sans différence significative entre les groupes (p = 0,198). Au test de Weber la sensibilité discriminative dans le groupe 1 était en moyenne de 4,02 mm contre 3,02 mm côté sain. Dans le groupe 2 côté lésé, elle était en moyenne de 4,1 mm contre 3,6 mm côté sain (p = 0,961). Les complications retrouvées étaient une dystrophie unguéale, une intolérance au froid et une raideur de l’articulation interphalangienne proximale du doigt lésé, plus fréquente dans le groupe 2.
Aucune infection n’a été recensée dans le groupe 1. La trophicité pulpaire était satisfaisante dans les deux groupes, excepté pour les amputations en zone 3 traitées par pansement semi-occlusif sans parage osseux préalable. Le milieu humide semi-perméable procuré par le pansement semi-occlusif permet la sélection de facteurs de croissance et de germes aidant à la détersion de la plaie et au bourgeonnement. Nous avons montré que la récupération de la sensibilité était satisfaisante et qu’il n’y avait pas plus d’infection. Nous pouvons recommander un traitement conservateur par pansement semi-occlusif pour les amputations en zone 2, cela permettant d’éviter les complications liées à un acte chirurgical. Pour les amputations en zone 3, la réalisation d’un lambeau local semble apporter une meilleure trophicité pulpaire.
Marie-Cécile SAPA, Sybille FACCA, Philippe LIVERNEAUX, Marie BENSA (Strasbourg)
08:46 - 08:52
#32209 - CO131 Traitement des amputations pulpaires digitales par pansement occlusif : à propos d’une série de 40 cas.
CO131 Traitement des amputations pulpaires digitales par pansement occlusif : à propos d’une série de 40 cas.
Les pertes de substance cutanée pulpaires sont fréquemment rencontrées en traumatologie. La cicatrisation dirigée est habituellement la stratégie retenue pour les amputations distales sans exposition osseuse. En cas d’exposition osseuse (zone 2), la reconstruction par lambeaux locaux représente le traitement de référence. Toutefois, de nombreux auteurs ont proposé l’utilisation d’un traitement par pansement occlusif quel que soit le statut osseux. Nous rapportons les résultats d’une série de 40 cas traités par pansement occlusif au recul minimal d’un an.
Entre septembre 2019 et décembre 2020, les patients admis en urgence pour une amputation traumatique digitale distale et pris en charge dans notre service avec un traitement par pansement occlusif ont été suivis en consultation spécialisée toutes les semaines jusqu’à obtention d’une cicatrisation complète. Il y avait 26 cas avec une exposition osseuse et 18 cas sans. L'index et le majeur étaient les doigts les plus fréquemment touchés. Une moyenne de 3 pansements occlusifs a été nécessaire. Il n'y a pas eu d'infection locale ni de SDRC. La plaie a guéri chez tous les patients dans un délai moyen de 4 semaines. Après un suivi moyen de 16 mois, 90% des patients n'avaient aucune douleur ou seulement une douleur légère au repos et à l'effort. Par rapport au côté controlatéral, il avait une différence significative dans la sensibilité tactile (test statique de Weber à deux points à 4 mm contre 3 mm) mais cette différence n’était pas significative pour les doigts lésés par rapport au niveau d’amputation. La mobilité digitale était normale, à l'exception de trois cas d'exclusion d'un index. L'intolérance au froid a été qualifiée de légère chez 54 % des patients. L'ongle était considéré comme normal ou proche de la normale dans 77% des cas. Une dystrophie mineure de l'ongle a été retrouvée dans 50% des cas pour les amputations en zone 2. Le DASH moyen était de 3 sur 100. Le délai moyen de retour au travail ou aux activités quotidiennes était de 5 semaines. L'analyse en sous-groupe du niveau d'amputation a révélé que le temps de cicatrisation et le retour au travail était significativement plus important pour les amputations en zone 2. Avec un temps et une qualité de cicatrisation comparables à la reconstruction par lambeaux digitaux locaux, ainsi qu'une technique simple sans morbidité opératoire, nos résultats suggèrent que le pansement occlusif représente une réelle alternative à l'amputation digitale distale, y compris en cas d'exposition osseuse mineure
Claire MULLER (Nancy), Colin PIESSAT, Laetitia RANDAZZO, Lionel ATHLANI
08:52 - 08:56
Discussion commune.
08:56 - 09:02
#31996 - CO132 Quelles sont les preuves basées sur la reconstruction de la pulpe ? Une revue systématique.
CO132 Quelles sont les preuves basées sur la reconstruction de la pulpe ? Une revue systématique.
The finger pulp is a huge important part of the fingertip, responsible for sensibility, dexterity, digit protection and cosmetic aspect. However, injuries and even defects are common events and a lot of treatment methods have been described for fingertip reconstruction. Therefore, we aimed to validate the main indications of healing by secondary intention and the use of grafts and local flaps in digital pulp defect reconstruction.
This study is a systematic review based on the PRISMA protocol. We searched for digital pulp reconstruction in adult patients in different databases in the last 10 years (2011-2022), in English, French, Portuguese and Spanish and conducted in humans. The search was completed in February 2022 and, after the selection process, resulted in the screening of 32 records. We found that healing by secondary intention is an option for small injuries and flaps reconstructions should be reserved for more severe cases. The quality of sensory recovery is crucial. Volar local flaps, direct flow homodigital neurosensory island flaps are among the best options for fingertip reconstruction because they provide better sensory results. Reverse flow island flaps, dorsal neurosensory island flaps, cross-finger flap provide acceptable discrimination which can be improved by transferring the flap with its sensory nerve. An uncertain protective sensation characterizes sensibility recovery of distant flaps. Digital pulp is an essential part of the finger, responsible for sensibility and even finger functionality, crucial for fine motor skills and fingertip protection. Volar local flaps, direct flow homodigital neurosensory island flaps are among the best options for fingertip reconstruction because they provide better sensory results. Secondary Intention healing and Semi Occlusive dressing may be a good option in terms of sensibility recovery for type I digital pulp defect. Reverse flow island flaps, dorsal neurosensory island flaps, cross-finger flap provide acceptable discrimination which can be improved by transferring the flap with its sensory nerve and performing neurorrhaphy between the nerve and one of the severed digital nerve ends of the injured finger. We concluded that, in superficial pulp defects, secondary healing should be the treatment of choice. On the other hand, in more severe cases, the use of a flap is indicated according to the type of lesion and injured finger. The right treatment involves knowing all the surgical possibilities and choosing among them the one that best suits each patient.
Jefferson BRAGA SILVA (Porto Alegre, Brésil), Bruna LEAL, Catarina BUSNELLO, Alice BECKER, Pierre-Emmanuel CHAMMAS, Michel CHAMMAS
09:02 - 09:04
Discussion.
09:04 - 09:10
#32002 - CO133 Analyse de la reconstruction pulpaire du pouce à partir de différents lambeaux locaux : une revue systématique.
CO133 Analyse de la reconstruction pulpaire du pouce à partir de différents lambeaux locaux : une revue systématique.
The reconstruction of the thumb’s pulp is challenging when considering that there is no consensus on which local flap will provide better prognosis and less financial impact. The aim of this study was to analyze the outcomes of the most used flaps for the trauma to the volar substance of the thumb, validating the main indications.
A systematic review was conducted according to the PRISMA guidelines in multiple databases (MEDLINE/PubMed, Virtual Health Library, Embase and Scopus) with studies published in the last ten years - until April 2022. The search resulted in the screening of 573 records, and 13 studies were included. Among the flaps analyzed and compared by outcomes and prognostic factors, there are first dorsal metacarpal artery (FDMCA), modified FDMCA, Moberg, heterodigital neurovascular island, neurovascular island pedicle, modified Littler, cross-finger and radial-based pedicled. Maintenance of mobility, sensibility and good appearance over the volar aspect of the digit after a flap reconstruction represents the main goal to the surgeons. Except for some authors who found lower survival rates in FDMCA and cross-finger flaps, most flaps had 100% survival. In addition, some authors have shown absence of postoperative pain sensation and thumb joint flexion contractures in the modified FDMCA, modified Littler and radial-based pedicled flaps. Regarding intolerance to cold, the Modified Littler appeared to have the best results. Regarding functional and aesthetic satisfaction, the modified FDMCA flap and modified Littler presented good results in hand appearance and neurovascular island pedicle flap in functional recovery. The modified Littler flap seems to have more favorable results when repairing pulp defects of the thumb, with an average good prognosis and fewer complications. The Moberg, FDMCA and modified FDMCA flaps also presented good outcomes as for discriminative sensitivity. The neurovascular island flap although more postoperative complications as joint contracture. And, the heterodigital neurovascular, cross-finger and radial based pedicled flap have the worst results. However, it is important for the surgeon to consider different prognostic factors when choosing the flap, as this impacts the return to daily activities.
Jefferson BRAGA SILVA (Porto Alegre, Brésil), Bruna LEAL, Catarina BUSNELLO, Alice BECKER, Pierre-Emmanuel CHAMMAS, Michel CHAMMAS
09:10 - 09:12
Discussion.
09:12 - 09:18
#32553 - CO134 Lambeau de Colson modifié : description d’une technique chirurgicale innovante.
CO134 Lambeau de Colson modifié : description d’une technique chirurgicale innovante.
Le lambeau-greffe de Colson modifié est un lambeau dermo-épidermique utilisé pour empocher une main brûlée au niveau de l’abdomen. Le but de cette étude était d’évaluer les résultats fonctionnels et cosmétiques d’une technique innovante consistant en un dégraissage immédiat du lambeau par une canule de lipoaspiration au lieu d’un dégraissage classique aux ciseaux.
Une étude transversale a été réalisée parmi des patients victimes de brûlures profondes des mains ayant nécessité la réalisation d’un lambeau de Colson modifié entre 2018 et 2021. Les critères de jugement comprenaient une évaluation fonctionnelle et cosmétique de la main à travers un questionnaire de qualité de vie, une échelle de sensibilité (British Medical Research Council Sensory Scale - BMRCSS) et une échelle d’évaluation cicatricielle. Durant cette période, 6 patients d’âge moyen 42 ans, ont été inclus et totalisaient 8 mains brûlées. Les brûlures étaient thermiques dans 5 cas sur 6 et la couverture intéressait la main entière dans 25% des cas. La moitié des lambeaux a bénéficié d’un dégraissage à la canule, l’autre d’un dégraissage aux ciseaux. La médiane de sevrage du lambeau était de 25 jours [22 à 35 jours]. Le recul médian à la révision était de 1 an 3 mois. Un quart des lambeaux dégraissés à la canule ont nécessité un dégraissage secondaire, contre 3/4 des lambeaux dégraissés au ciseaux (non significatif). Il n’y avait pas différence entre les groupes concernant l’aspect cosmétique. Les scores de qualité de vie semblaient meilleurs en cas de dégraissage à la canule, mais sans différence significative. Un cas avait récupéré une sensibilité S2, les autres cas témoignaient d’une sensibilité S3 ou S4, sans différence entre les deux groupes. Le dégraissage immédiat est un des facteurs de la qualité́ tégumentaire permettant une récupération fonctionnelle rapide de la main. En atteignant des zones non accessibles aux simples ciseaux ainsi qu’au contrôle de la vue, la technique de dégraissage à la canule ne semble pas nécessiter de temps de dégraissage supplémentaire. Le lambeau-greffe abdominal modifié offre une couverture cutanée de choix pour la face dorsale des mains ou des doigts. L’utilisation de la canule de lipoaspiration permet un dégraissage en un temps plus homogène, plus aisé, avec un risque moindre de dévascularisation.
Alexia MILAIRE (Paris), Benjamin NGO, Antoine GROSSET, Alexandre DUHOUX, Eric BEY, Arnaud BAUS
09:18 - 09:24
#32556 - CO135 Résultats fonctionnels du lambeau homodactyle en îlot sensible uni pédiculé d’avancement à long terme A propos d’une série de 20 patients au recul moyen de 8,1 an (2-22,5).
CO135 Résultats fonctionnels du lambeau homodactyle en îlot sensible uni pédiculé d’avancement à long terme A propos d’une série de 20 patients au recul moyen de 8,1 an (2-22,5).
Les amputations digitales distales sont fréquentes. En cas d’exposition osseuse, la réalisation d’un geste de couverture est nécessaire pour éviter ou limiter l’accourcissement osseux. L’objectif de cette étude est de décrire les résultats fonctionnels à long terme du lambeau homodactyle en îlot sensible uni pédiculé d’avancement (LHISUA) pour la couverture d’une perte de substance cutanée de la phalange distale.
Entre 1999 et 2020, 28 patients ont bénéficié d’une couverture cutanée de P3 par un LHISUA. Une évaluation rétrospective par un observateur indépendant a été réalisée pour 20 cas au recul moyen de de 8,1 an (2-22,5). Le niveau d’amputation était classé Allen 2 pour 9 cas, 3 pour 8 cas et 4 pour 3 cas. Il y avait 2 femmes et 18 hommes avec une moyenne d’âge de 41 ans (15 - 65). Au dernier recul, par rapport au côté controlatéral, en moyenne, la force de poigne était de 91% et la force pollici-digitale 79%. Une raideur de l’IPD était retrouvée dans 11 cas et de l’IPP dans 7 cas (flessum moyen 19°). La sensibilité superficielle et discriminative étaient significativement diminuées (respectivement, en moyenne, +0.7g au monofilament et +2.5mm au Weber). Il y a eu 2 cas d’exclusion digitale constatée. 38% des patients rapportaient une gêne douloureuse. La présence d’un ongle en griffe sévère (Lim 3 et 4) était constatée dans 25% des cas. Le raccourcissement du doigt, en particulier dans les amputations Allen 4, était identifié comme esthétiquement gênant, mais sans retentissement fonctionnel majeur.
Le score d’évaluation subjective global du doigt était de 7.3 points (3-10). Les points manquants sont majoritairement en lien avec l’intolérance au froid (7 cas), l’esthétique, la raideur et les dysesthésies. Le score moyen du DASH-score était de 11.3 points (0-60).
Une nécrose partielle du lambeau a été constatée dans 1 cas, traitée par cicatrisation dirigée. Le LHISUA est un lambeau fiable pour la couverture des pertes de substances digitales
distales. Le patient doit être prévenu de la fréquence d’une intolérance au froid, d’un aspect
esthétique altéré du doigt mais également de trouble de la sensibilité résiduelle. Le LHISUA est un lambeau fiable pour la couverture des pertes de substances digitales distales. Le patient doit être prévenu de la fréquence d’une intolérance au froid, d’un aspect esthétique altéré du doigt mais également de troubles de la sensibilité résiduelle.
Edouard ROB (Annecy), Thibault DRUEL, Aram GAZARIAN
09:24 - 09:30
#32621 - CO136 Les lambeaux homodactyles en ilot d'avancement : quel est le devenir de l'artère ?
CO136 Les lambeaux homodactyles en ilot d'avancement : quel est le devenir de l'artère ?
Les lambeaux homodactyles en îlot d’avancement (LH) représentent l’indication de référence pour la reconstruction de l’unité pulpaire lors d’une amputation transunguéale. Cependant, la réalisation de ce lambeau implique le prélèvement de la totalité d’un des deux pédicules digitaux. Nous avons souhaité déterminer l’évolution de l’artère digitale incluse dans le lambeau à 12 mois minimum de délai.
Cette étude prospective a été réalisée sur une période de 4 ans avec un recul de minimum 12 mois. Les critères d’inclusion étaient la reconstruction d’une amputation digitale distale par un LH, la réalisation d’un examen clinique à 12 mois de recul et d’une angioIRM du membre supérieur. Les critères d’exclusions étaient la survenue d’un nouvel accident sur le doigt ou l’existence d’une lésion vasculonerveuse sur le doigt témoin. Seize patients ont été inclus sur cette période. La moyenne d’âge était de 44 ans avec sexe-ratio de 12/4. Les critères de jugements étaient le statut vasculaire à l’angioIRM de l’artère digitale incluse dans le LH (perméable, thrombose, néoangiogenèse), un examen neurologique comparatif de la pulpe reconstruite par rapport à la pulpe de l’autre main, douleurs au froid, le diabète, le tabac. Les critères d’exclusions étaient la survenue d’un nouvel accident sur le doigt ou d’une lésion vasculonerveuse sur le doigt témoin. L’accord du comité d’éthique avait été obtenu. Dans 14 cas, l’axe artériel n’était plus perméable. Dans 2 cas, l’artère digitale était anormalement grêle. Aucune angiogenèse à partir de l’artère prélevée n’a été mise en évidence. Il n’était pas retrouvé de différence significative lors du test au monofilament. Le test de Weber moyen était de 7,4 mm sur la pulpe reconstruite. Dans notre série, les résultats de la sensibilité pulpaire restent similaires aux autres études présentent dans la littérature. Cependant, la reconstruction de l’unité pulpaire par un LH entraîne à long terme le sacrifice de l’artère digitale dans 87,5% des cas sans retentissement sur la récupération de la sensibilité.
Cette information inédite et lourde de conséquences nous convainc de réaliser la version courte du LH associée à une plastie en VY dans la palette cutanée. Il semble également prudent de ne plus prélever le lambeau sur l’artère digitale dominante du doigt traumatisé. Le sacrifice programmé de l’artère digitale incluse dans les LH doit nous forcer à lui préférer sa version courte et complétée d’une plastie en VY.
Olivier NICOD (Bruxelles, Belgique), Alban FOUASSON-CHAILLOUX, Thomas JAGER, Germain POMARES
09:30 - 09:34
Discussion commune.
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Salle 252AB |
09:00 |
"Samedi 17 d\u00e9cembre"
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VF1
09:00 - 10:00
Communications libres
Vidéos-flash 1
Présidents de séance :
Philippe BELLEMÈRE (chirurgien de la main) (Président de séance, Nantes), Octave DHELLEMMES (Chef de clinique) (Président de séance, Rouen)
09:00 - 09:06
#32686 - VF01 Lambeau de Razemon : une technique fiable pour le traitement chirurgical de la maladie de Dupuytren du 5eme doigt.
VF01 Lambeau de Razemon : une technique fiable pour le traitement chirurgical de la maladie de Dupuytren du 5eme doigt.
La maladie de Dupuytren, en 2022, n’a toujours pas de traitement médical ou preventif permettant durablement d’enrayer son évolution .
Le traitement chirurgical est le recours princeps en cas de gêne fonctionnelle.
Les techniques de fasciotomies ou fasciectomies sont nombreuses, de même que les voies d’abord utilisées.
Dans les formes sévères, en particulier sur le 5eme doigt, la fasciectomie permet une extension digitale qui laisse couramment apparaitre une perte de substance de pres de 10-12 mm à la face antérieure du doigt.
Popularisée par Razemon en 1984 dans la maladie de Dupuytren, la technique du lambeau latero-digital apporte une solution a cette problématique mais necessite son anticipation dans le dessin preopératoire .
Il est proposé dans cette communication de montrer la realisation d’une fasciectomie palmo-digitale du 5eme doigt avec lambeau de Razemon
Il s'agit ici d'une intervention filmée a l'aide d'un systeme de videomanagement per-operatoire, a l'aide d'une caméra integrée au scialytique.
Le film a ensuite eté retravaillé pour etre accourci, permettant la mise en lumière des points-clefs Le film montre ici la realisation de ce dessin, puis l’intervention et ses points–clefs. Avec illustrations pre et post-opératoires. Cette communication permet une approche synthetique des différents points techniques de la fasciectomie avec couverture par lambeau de Razemon pour les formes sévères de Maladie de Dupuytren du 5eme doigt.
Isabelle AUQUIT-AUCKBUR (Rouen), Dorothée COQUEREL-BEGHIN, Marie LEGER, Julien VANARET
09:06 - 09:12
#32690 - VF02 Lambeau digito-metacarpien dorsal : Une solution de couverture des pertes de substances dorsales distales des doigts longs.
VF02 Lambeau digito-metacarpien dorsal : Une solution de couverture des pertes de substances dorsales distales des doigts longs.
Les pertes de substances étendues de la face dorsale de l’IPD ou de P3 posent fréquemment des problèmes quant au solutions techniques envisageables.
Une variante technique « allongée » du lambeau commissural a été decrite par Bakhach en 1999 pour apporter une solution supplémentaire à cette problématique : le lambeau digito-metacarpien.
Ce lambeau est prélevé à la face dorsale de la main au niveau de a vallée metacarpienne, dans l’axe du doigt a reconstruire. Il presente un pedicule sous-cutané, sus-fascial, axial. Celui-ci doit emporter un large rail adipeux contenant tous les vaisseaux axiaux. Son point pivot est représenté par l’artere à destinée dorsale de l’artere digitale propre au 1/3 proximal -1/3 moyen de la phalange proximale. Basé sur la vascularisation perforante de la face dorsale du doigt et de la main, ce lambeau à vascularisation rétrograde presente peu de morbidités au site donneur car souvent autofermant.
Realisé sur corps frais donné à la science au laboratoire d’anatomie de l’UFR médecine de Rouen, ce film est de grande qualité technique et avec grossissement important. Il a été capté sur caméra fixe avec zoom intégré, puis monté pour etre adapté a la durée requise. Le film montre les étapes de la realisation du dessin du lambeau par rapport à la perte de substance, puis les points-clefs de la technique. La presentation est enrichie d’ illustrations pre et post-operatoires montrant l’apport de cette technique pour la couverture des pertes de substance digitales distales.
Marie LEGER (Rouen), Julien VANARET, Marcelo GARCIA-DOLDAN, Fabrice DUPARC, Isabelle AUQUIT-AUCKBUR
09:12 - 09:18
#32549 - VF03 Comment améliorer l'apprentissage d'une technique chirurgicale de lambeau par l'utilisation de vidéos éducatives: Présentation d'un modèle vidéo au plus proche de la réalité clinique.
VF03 Comment améliorer l'apprentissage d'une technique chirurgicale de lambeau par l'utilisation de vidéos éducatives: Présentation d'un modèle vidéo au plus proche de la réalité clinique.
L’apprentissage d’une technique chirurgicale se base sur la lecture et la compréhension des ouvrages de référence. Ce travail requière un exercice mental à l’apprenant consistant à visualiser en trois dimensions et en mouvement ce qui est écrit. Cet exercice est indispensable mais s’avère fastidieux et nécessite plusieurs lectures pour réellement assimiler le geste interventionnel.
L’utilisation d’un support vidéo didactique peut permettre une compréhension et une assimilation plus facile et intuitive, particulièrement adaptée à la pratique de la chirurgie. Grâce à l’amélioration constante des technologies notamment dans le domaine de l’audiovisuel et de l’accessibilité des vidéos sur de nombreux supports informatiques, nous sommes à même de faire évoluer nos méthodes d’enseignement chirurgical en y intégrant des films pédagogiques associant les connaissances tirées d'ouvrages littéraires à la pratique clinique quotidienne. En chirurgie de la main et notamment en chirurgie des lambeaux, les supports audiovisuels présentent un réel défi de production et, actuellement, les films de qualité ne sont pas toujours accessibles. A travers l’exemple du lambeau interosseux postérieur, couramment utilisé en chirurgie reconstructrice de la main, nous présentons notre modèle de réalisation de films éducatifs de haute qualité afin d’améliorer et faciliter l’enseignement de cette chirurgie. Ces courts-métrages représentent un double enjeu, à la fois technique par leur qualité d’enregistrement et de montage vidéo, mais aussi scientifique par l’apport des bases anatomiques et techniques ainsi que les trucs et astuces utiles à la réalisation de la procédure chirurgicale. Dans un premier temps, nous détaillerons les différents points techniques de notre modèle vidéo avec l’exemple du lambeau interosseux postérieur. Puis, nous présenterons l’impact de ce court-métrage « type » sur l’assimilation rapide et pertinente de cette technique chirurgicale par une enquête auprès de nos internes en formation.
Martin CHOLLEY-ROULLEAU (Nancy), Lionel ATHLANI
09:18 - 09:22
Discussion commune.
09:22 - 09:28
#32691 - VF04 Ligamentoplastie trapézométacarpienne par hémi long abducteur du pouce et vis d'interférence.
VF04 Ligamentoplastie trapézométacarpienne par hémi long abducteur du pouce et vis d'interférence.
Vidéo explicative :
Comment je fais une ligamentoplastie trapézométacarpienne par un hémi long abducteur du pouce et vis d'interférence pour traiter une luxation chronique ?
Voie d'abord dorsale en regard de l'articulation trapézometacarpeinne (TM).
Excision des tissus remaniés, ouverture de la capsule articulaire
Exposition de l'articulation TM.
Préparation de deux tunnels borgnes au niveau du trapèze se rejoingnant en V, par une mèche cannulée de 2 à 3mm.
Préparation du futur transplant : un hemi tendon de long abducteur du pouce laissé pédiculé en distal.
Faufilage de celui ci par un Fiberloop de 4.0 (Arthrex).
Réduction et arthrorise de l'articulation TM par deux broches de Kirschner 1.8mm.
Passage du transplant au travers des tunnels borgnes.
Suture de la partie distale du transplant à l'insertion du long abducteur du pouce au niveau de la base de M1 avec gestion de la bonne tension de la ligamentoplastie par une vis de biotenodese de 2 à 3 mm (Arthrex).
Antoine MARTINS (Beaumont), Ceyran HAMOUDI, Stéphanie GOUZOU, Sybille FACCA, Philippe LIVERNEAUX
09:34 - 09:37
Discussion commune.
09:37 - 09:43
#30753 - VF06 L’intervention de Watson ou scaphoidectomie avec arthrodèse limitée au carpe.
VF06 L’intervention de Watson ou scaphoidectomie avec arthrodèse limitée au carpe.
L’intervention de Watson ou scaphoidectomie avec arthrodèse limitée au carpe est une intervention de référence pour la prise en charge des lésions d’arthrose radio-scaphoïdienne et médiocarpienne secondaire d’instabilité scapho-lunaire ou de pseudarthrose du scaphoïde. Elle peut être proposée pour la prise en charge des douleurs arthrosiques même chez un manuel lourd sous réserve que l’interligne radio-lunaire soit conservée.
Cette intervention se réalise par une voie d’abord dorsale du poignet dans l’axe du 3ème métacarpien. Le 4ème compartiment des extenseurs est exposé permettant de réaliser une résection du nerf interosseux postérieur et la capsulotomie ulnaire quadrangulaire à charnière radiale qui exposera les articulations radio et médio-carpiennes. La scaphoïdectomie est ensuite réalisée avant d’effectuer l’avivement cartilagineux médio-carpien et entre les os d’une même rangée.
On positionne ensuite 3 broches diamètre 12/10ème de distal en proximal divergentes dans le plan sagittal, rasantes en carpo-métacarpien et affleurantes à la corticale.
Le temps important de l’intervention réside sur la manœuvre de réduction pour « rechausser » le lunatum sous le radius en réduisant la DISI pour restaurer l’arc de mobilité fonctionnel. Elle est réalisée par un mouvement de distraction, hyperextension et appui médial. En maintenant cette réduction, les broches sont poussées jusqu’au lunatum.
Le temps suivant correspond à l’arthrodèse triquetro-hamatale, celle-ci est réalisée en compression pour éviter le risque de conflit ulno carpien. La synthèse est réalisée par une ou 2 agrafes.
On utilise l’os spongieux du pôle distal du scaphoide comme greffe pour favoriser la consolidation osseuse.
Puis on suture la capsule pour obtenir une fermeture longitudinale et le rétinaculum des extenseurs avant de réaliser une fermeture sous-cutanée puis cutanée. Le poignet est immobilisé par un pansement ouaté amortissant sur attelle plâtrée pendant les premiers jours avant de réaliser un relai par orthèse. Les mobilités obtenues en fin d’intervention montrent peu de flexion avec une bonne extension témoin d’une bonne réduction de la bascule du lunatum. Les points importants de cette techniques mis en évidence dans la vidéo sont la réduction de la DISI par cette manœuvre spécifique et l’arthrodèse en compression triquetro-hamatale.
Manon TRANIER (Toulouse), Nicolas BIGORRE, Yann SAINT CAST, Bruno CÉSARI
09:43 - 09:49
#32647 - VF07 Two variants of arthroscopic radiocarpal tendon interposition (2-strand and 3-strand): The technique.
VF07 Two variants of arthroscopic radiocarpal tendon interposition (2-strand and 3-strand): The technique.
SLAC 2 lesions are treated by first row resection of the carpal bones and show satisfactory results. However, this method is invasive and causes a significant functional impact and the management of failures has serious consequences on the functional outcomes
An arthroscopic alternative was proposed, with the realization of a tendon interposition (arthroscopic interposition tendon arthroplasty [AITA]) between the radius and proximal row of carpal bones but performing this surgery is technically difficult. In our daily practice, two techniques are classically used. The first is a 2-strand technique, generally used in cases of scapholunate instability of the SLAC 2 type, which allows for radiocarpal tendon interposition and "resetting" of the dorsal capsule. This technique is particularly suitable for scapholunate instability lesions located on the dorsal side of the radius.
For arthritic lesions on the entire radiocarpal joint (post-traumatic for example), the technique can be modified to be performed with 3 strands by covering the entire surface of the radius and by "resetting" the entire radiocarpal capsule. Management of SLAC-type lesions currently remains palliative and the various techniques are not without consequences (loss of strength and mobility). Arthroscopic radiocarpal tendinous interposition removes radioscaphoid conflicts at the stages of SLAC 2 caused by dorsal scaphoid subluxation and delays the indication for less functionally conservative methods. It is a simple, reliable technique that has the advantage of restoring some of the strength and reducing pain almost systematically, without "breaking the bridges" with other more traditional techniques, but with much greater morbidity. the 3-strand variant allows this indication to be extended to post-traumatic osteoarthritis over the entire radiocarpal surface, thus delaying the need for a more palliative solution.
Dubian RÉMY (Marseille), Lorenzo MERLINI, Michel LEVADOUX, Christophe MATHOULIN, Jean-Baptiste DE VILLENEUVE BARGEMON
09:49 - 09:55
VF14 Technique chirurgicale de l’interposition de l’implant en pyrocarbone (Pyrodisk).
Augusto MARCUZZI (Orthopedic surgeon) (Orateur, CASTELNUOVO RANGONE, Italie)
09:55 - 10:00
Discussion commune.
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Amphi Bleu |
09:34 |
"Samedi 17 d\u00e9cembre"
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CL20
09:34 - 10:04
Communications libres
Tendons
Présidents de séance :
Etienne GAISNE (Chirurgien Honoraire de la main) (Président de séance, Nantes), Adil TRABELSI (CHIRURGIEN) (Président de séance, Avignon)
09:34 - 09:38
#31940 - CO137 Traitement chirurgical du doigt à ressaut : étude comparative de l’ouverture de poulie a1 versus résection de bandelette ulnaire du fléchisseur superficiel des doigts.
CO137 Traitement chirurgical du doigt à ressaut : étude comparative de l’ouverture de poulie a1 versus résection de bandelette ulnaire du fléchisseur superficiel des doigts.
Le doigt à ressaut représente est un motif fréquent de consultation. L’ouverture des poulies A0 et A1 reste la technique chirurgicale la plus utilisée, mais elle semble limitée par sa reproductibilité et sa faible efficacité sur le flessum de l’articulation interphalangienne proximale. La résection de la bandelette ulnaire du fléchisseur superficiel est considérée comme une option chirurgicale validée dans la chirurgie du doigt à ressaut avec flessum de l’articulation interphalangienne proximale (IPP). L’objectif de cette étude était de comparer les résultats des deux techniques dans la chirurgie du doigt à ressaut.
Il s’agissait d’une étude comparative rétrospective de cohorte, monocentrique, mono-opérateur. La série était de 127 patients recrutés sur une période de 2 ans entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2019, et opérés d’une chirurgie du doigt à ressaut. Une résection de la bandelette ulnaire du FCS a été réalisée pour les 72 patients opérés en 2018 (groupe 1). En 2019, pour les 55 cas suivants (groupe 2), une ouverture des poulies A0 et A1 était effectuée. L’évaluation a reposé sur les caractéristiques des patients, les arcs de mobilités, la mesure du flessum de l’IPP, les scores du Quick-DASH et PRWE, ainsi que la satisfaction globale et le recours ou non à la rééducation lors des contrôles réalisés à 1 mois et à 1 an. Les deux groupes étaient comparables en préopératoires, en dehors du nombre d’infiltrations réalisées. En postopératoire et dans les deux groupes, il a été observé une amélioration significative des différents scores par rapport aux données préopératoires. Il n’a pas été retrouvée de différences significatives entre les deux groupes sur les scores Quick-DASH et PRWE, quel que soit la technique. Il existait une tendance à un Quick-DASH et PRWE plus faible dans le groupe 1. La correction du flessum est aussi meilleure dans le groupe 1 (100%) par rapport au groupe 2 (88%). Nos résultats ont montré que la résection de la bandelette ulnaire du fléchisseur superficiel des doigts dans la chirurgie des doigts à ressaut donne d’aussi bon résultats qu’avec les ouvertures de poulie. Cette procédure pourrait être d’avantage généralisée par sa meilleure reproductibilité et son effet sur le flessum.
Taha MOUHIB (Saint-Denis, La Réunion), Jerome JEUDY, Nicolas BIGORRE
09:38 - 09:42
#32680 - CO138 Traitement chirurgical des doigts à ressaut avancés par résection de la bandelette ulnaire du tendon fléchisseur : résultats à long terme et facteurs prédictifs de mauvais pronostic.
CO138 Traitement chirurgical des doigts à ressaut avancés par résection de la bandelette ulnaire du tendon fléchisseur : résultats à long terme et facteurs prédictifs de mauvais pronostic.
Le doigt à ressaut avancé est défini par un doigt à ressaut avec une perte d'amplitude de la mobilité active ou passive et une longue durée d’évolution de la symptomatologie. Une contracture de l'articulation interphalangienne proximale (IPP) est souvent observée Le but de cette étude était d'évaluer le résultat à long terme de la résection de la bandelette ulnaire du fléchisseur superficiel et de déterminer les facteurs prédictifs d'un mauvais pronostic chez les patients présentant un doigt à ressaut avancé.
Sur une période de 5 ans, 55 patients (58 doigts) présentant un doigt à ressaut avancé, opérés par résection de la bandelette ulnaire du fléchisseur superficiel ont été inclus. Après la chirurgie, un groupe 1 (extension complète de l'IPP, n=27 doigts/27 patients) et un groupe 2 (déficit d'extension résiduel de l'IPP 10°, n=31 doigts/28 patients) ont été identifiés. Le recul médian était de 28 mois (18-45). Le test du Chi-deux de Pearson a été utilisé pour comparer les proportions. Les médianes ont été comparées à l'aide du test indépendant à deux échantillons de Wilcoxon. Les facteurs associés au déficit d’extension de l'articulation IPP ont été recherchés en utilisant un modèle de régression logistique multivariée. La différence était statistiquement significative avec une valeur p < 0,005. Il y a eu un gain médian de 20° (extrêmes, 10-30°) après la chirurgie. La différence entre le déficit d'extension pré et postopératoire était statistiquement significative (p< 0,001). Il n'y avait pas de différence statistiquement significative entre les deux groupes pour le score DASH (p>0,9). Deux facteurs prédictifs étaient associés à un déficit d'extension résiduel de l'articulation interphalangienne proximale : la durée des symptômes avant l'opération (OR=1,02 ; p=0,045) et l’absence d'auto-rééducation (OR= 20 ; p<0,001). Comme dans notre série, plusieurs auteurs ont montré l’efficacité de cette technique et rapporté les facteurs associés au mauvais résultat du doigt à ressaut classique. Cependant, peu d’études se sont intéressées aux facteurs prédictifs de mauvais pronostic du doigt à ressaut avancé. Cette technique est efficace pour les patients présentant un doigt à ressaut avancé. Il serait bénéfique pour le chirurgien de la main d’opérer précocement ces patients et de les encourager au port de leur orthèse d’extension dynamique. L'auto-rééducation semble protéger du risque d’un déficit d’extension résiduel de l’articulation interphalangienne proximale.
Amoussou Sèdjro Clotaire Roméo HOUÉGBAN (Strasbourg), Louis BARTHEL, Alexi PEREIRA, Dimitri GIANNIKAS, François MARIN BRAUN, David MONTOYA FAIVRE
09:42 - 09:46
#32704 - CO139 Pouce à ressort : une nouvelle technique chirurgicale percutanée guidée par ultrasons.
CO139 Pouce à ressort : une nouvelle technique chirurgicale percutanée guidée par ultrasons.
Historiquement, la libération chirurgicale du pouce à ressaut était exclusivement réalisée par
voie ouverte en raison du risque de lésion iatrogène des nerfs collatéraux lors des gestes
percutanés. Avec le développement de l’échochirurgie et la possibilité de vérifier l’intégrité
des nerfs collatéraux au moment même de libération de la poulie A1, nous avons développé
une nouvelle technique percutanée pour les pouces à ressaut.
Nous avons réalisé une étude cadavérique sur 10 membres en effectuant une libération percutanée de la poulie basale du pouce à l’aide d’un échographe et d'un couteau spécifique.L'intervention était réalisé sous contrôle échographique apres prise de repères anatomique essentiel: Ligne de Kaplan, trajet des nerfes collatéraux et axe du tendon. L’intervention était ensuite suivie par la dissection ouverte de toute la colonne du pouce afin d’observer la survenue de lésions iatrogènes des pédicules collatéraux, des tendons ou de la poulie oblique. Nous avons observé aucune complication et la poulie A1 était complétement libérée dans tous les cas, soit sur 20 pouces. La libération de la poulie A1 du pouce semble complexe en percutané mais le respect des repères anatomiuques offrent une technique sure. Ce type de technique permettra le développement de geste en office surgery avec une optimisation des couts de la prise en charge. En conclusion, notre nouvelle
technique percutanée échoguidée pour les pouces à ressaut est une technique fiable et reproductible, nous rapporterons prochainement notre expérience clinique.
Bérénice MOUTINOT (Nîmes, Suisse), Remy COULOMB, Jad MANSOUR, Hamid GHERSI, Alexandre LABORDE, Olivier MARÈS
09:46 - 09:49
Discussion commune.
09:49 - 09:53
#30426 - CO140 Modification de la technique de Mantero pour la réparation des lésions du tendon fléchisseur profond en zone 2.
CO140 Modification de la technique de Mantero pour la réparation des lésions du tendon fléchisseur profond en zone 2.
Mantero et al. (1973) described a pull-out suture for the repair of the flexor digitorum profundus tendon in the distal part of the finger as an alternative method of treatment of Zone 1 and distal Zone 2 tendon divisions with less surgical exposure of the Zone 1 sheath and less suture material in this restricted space. Dargai and Kassir (2019) modified the technique of Mantero for repair of FDP divisions in Zones 2B and 2C by using a distal cannula. The aim of this retrospective study was to investigate the outcomes of the modified Mantero technique for repair of FDP lacerations in Zone 2.
From January 2010 to January 2017, 81 complete flexor digitorum profundus tendon disruptions in Zones 2B and 2C were treated using the modified Mantero technique. The patients were re-examined at a mean of 62 months (range 30–96) after operation. We analysed outcomes against ages, gender, pulley integrity, associated injuries and follow-up times. The range of motion (ROM) of the proximal interphalangeal joints and distal interphalangeal joints were measured using a goniometer. The sum of the ROM of PIPJs and DIPJs was recorded for the injured digits. The overall median grip strength was, respectively, 38kg (IQR 34–50) and 45kg (IQR 40–56) for the injury side and the contralateral uninjured hand respectively (p=0.007). Assessment of the ROM showed overall 54 excellent results, 22 good results and five fair results using the original Strickland and Glogovac criteria. There was no skin necrosis at the fingertip or other complications. One healthy 20-year-old gardener developed a deep abscess that was treated surgically and had a fair outcome. Three patients required secondary tenolysis. These three patients were in the group with fair results using the Strickland and Glogovac criteria. The modified Mantero repair is recommended as an alternative in the repair of tendon disruptions in Zone 2B-2C. The good results and absence of ruptures suggest that the tendon healing and strength of repair are adequate for immediate postoperative motion. One issue is the technical difficulty of the procedure. It is important to position the cannula and lasso in the middle of the distal tendon stump section and then ensure that the tendon slides easily during the finger flexion-extension test, once the cannula is removed, leaving the lasso in place. We believe that the modified Mantero repair can be recommended as an alternative for the repair of tendon divisions in Zone 2.
Taha MOUHIB (Saint-Denis, La Réunion), Elodie PAYET, Gerard HOEL, Farouk DARGAI
09:53 - 09:54
Discussion.
09:54 - 09:58
#32632 - CO141 Sonde urétro -vésicale siliconée en lieu et place des tiges de Hunter dans la chirurgie secondaire des tendons fléchisseurs en Zone 2 dans un environnement chirurgical précaire.
CO141 Sonde urétro -vésicale siliconée en lieu et place des tiges de Hunter dans la chirurgie secondaire des tendons fléchisseurs en Zone 2 dans un environnement chirurgical précaire.
La chirurgie des tendons fléchisseurs en Zone 2 est dominée par les difficultés de la réparation et leur risque d’adhérences. La réparation des lésions anciennes en Zone 2 recourt à la technique de la greffe de Hunter en deux temps. Dans un environnement chirurgical précaire, plusieurs alternatives peuvent exister à l’absence des tiges de Hunter lors du premier temps.
Lors du 1er temps de réparation, la reconstruction des poulies A2 et A4 a été faite en utilisant un greffon de Retinaculum Extensor. Une sonde urétro-vesicale siliconée à la place d’un implant en silicone (tige de Hunter) a été mise en place. Lors du 2ème temps, la formation d’un néo-canal digital autour de la sonde urétro -vésicale siliconée a été observée. La sonde urétro-vesicale siliconée a été retirée et remplacée par une greffe de tendon de Palmarus Longus selon la technique conventionnelle. La kinésithérapie et la rééducation ont encadré la chirurgie. Douze mains adultes, avec des traumatismes datant de 5 mois à 24 mois, ont été opérées. Avant la chirurgie, nous avons noté une absence totale de flexion active des IPD et des IPP de doigts. Chez toutes ces mains, une sonde urétro-vesicale siliconée à la place des tiges de Hunter a été mise en place lors du premier temps. Deux mains ont présenté une infection de la plaie opératoire nécessitant l’ablation de l’implant. Des progrès très significatifs ont été ont observés après les deux temps de la chirurgie avec une récupération complète et totale des amplitudes des mouvements de flexion active des IPP et IPD de doigts opérés. Dans un environnement chirurgical précaire, une sonde uretho-vesicale siliconée peut être utilisée en lieu et place des tiges de Hunter dans la chirurgie secondaire des tendons fléchisseurs en Zone 2 avec des résultats fonctionnels satisfaisants.
Anatole KIBADI KAPAY (Kinshasa, Congo)
09:58 - 09:59
Discussion.
09:59 - 10:03
#32681 - CO142 Longitudinal split tear with intratendinous gap of the extensor digiti minimi.
CO142 Longitudinal split tear with intratendinous gap of the extensor digiti minimi.
Le Boxer’s Knuckle correspond à une douleur et tuméfaction post-traumatique de la face dorsale de l’articulation métacarpo-phalangienne. Nous décrivons quatre cas de Boxer’s Knuckle du 5ème doigt associé à une déchirure longitudinale de l’extensor digiti minimi avec un gap inter-hémi-tendineux. A notre connaissance, ces lésions n’ont jamais été décrites. Nous avons remarqué que l’imagerie 3D est un outil précieux dans la pose du diagnostic et la planification du traitement.
Pour rappel, l’EDM passe dans la 5ème coulisse et vient s’insérer dans l’appareil extenseur du 5ème doigt, il est présent dans presque 100% des cas. Il est composé dans ¾ des cas par deux hémi-languettes, puis dans ¼ des cas par 3 languettes, alors que les cas avec de simple languette ou à plus de trois sont rares. Par ailleurs, l’EDC au 5ème doigt est absent dans ¼ des cas, le reste des situations est partagé entre un tendon propre, une simple jonction ou encore un tendon partagé. A noter qu’aucun article sur le Boxer’s Knuckle ne mentionne de lésion longitudinale de l’EDM que nous présentons chez nos quatre patients. On peut imaginer que cette zone est plus à risque de lésion de par sa structure anatomique en deux parties, cela pourrait être l’objet de futures recherches.
Dans cette présentation, nous souhaitons faire un case report de quatre cas ayant été suivi et traité dans notre service afin de faire un rappel utile d’anatomie. Nous souhaitons ensuite discuter de l’apport de l’imagerie et notamment la reconstruction 3D de l’IRM. Nous montrerons les reconstructions 3D obtenu et la manière de les réaliser. Finalement, nous présenterons les traitements réalisés chez nos patients. Nous avons retrouvé dans notre service quatre cas de patient ayant été victime d’un Boxer’s Knuckle, on remarque que c’est une pathologie rare dans la littérature mais aussi mal comprise avec de nombreuses erreurs notamment concernant l’anatomie. Grâce à l’imagerie et surtout la reconstruction 3D nous pouvons confirmer l’origine des tendons en question et celle-ci est toujours la 5ème coulisse. Tous nos patients ont été traité chirurgicalement avec une bonne évolution et une reprise rapide des activités sportives. Finalement avec notre présentation, nous apportons un rappel d’anatomie qui paraît utile puis nous discutons de la reconstruction 3D sur IRM qui doit être développé pour être utilisé de routine.
Romain BAILLOT (Lausanne, Suisse), Sébastien DURAND
10:03 - 10:04
Discussion.
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Salle 252AB |
10:00 |
Pause café - Visite des stands - Consultation des ePosters
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10:30 |
"Samedi 17 d\u00e9cembre"
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VF2
10:30 - 11:10
Communications libres
Vidéos-flash 2
Présidents de séance :
Octave DHELLEMMES (Chef de clinique) (Président de séance, Rouen), Bruno LUSSIEZ (chirurgien) (Président de séance, Monaco)
10:30 - 10:36
#32709 - VF08 Correction des déformations en griffe des doigts longs par une ténodèse croisée palmaire extra-articulaire et extratendineuse.
VF08 Correction des déformations en griffe des doigts longs par une ténodèse croisée palmaire extra-articulaire et extratendineuse.
Le traitement des déformations invalidantes en griffe des doigts longs peut faire appel à de nombreuses techniques chirurgicales: capsulodèse palmaire de la métacarpophalangienne (MP), ténodèse active de fléchisseur superficiel (Zancolli), ténodèse passive (Srinavasian), transfert tendineux…
Nous présentons une technique originale de correction de déformation en griffe qui s’adresse aux griffes souples réductibles par la manoeuvre de Bouvier.
Le principe de l'intervention est d'effectuer un haubanage palmaire en 8 à hauteur de la MP en réalisant une ténodèse croisée extra-articulaire respectant les appareils extenseur et fléchisseur.
L'intervention s'effectue sous anesthésie locale ou locorégionale et peut être réalisée sans garrot (Walant).
La ténodèse peut être réalisée à l’aide d’une bandelette tendineuse le plus souvent de palmaris longus, ou avec un fil monobrin non tressé de Gore-Tex CV/0.
L'abord est palmaire en regard du pli de flexion MP. La bandelette tendineuse ou le fil Gore-Tex sont amarrés solidement sur un bord latéral de la poulie A1.
Puis la ténodèse croise en avant la gaine des tendons fléchisseurs en regard de la MP jusqu’au bord latéral de la 1ère phalange.
Une courte incision médiane est effectuée à mi-hauteur du dos de la première phalange de façon à récupérer la ténodèse et la faire passer transversalement au dos de la 1ère phalange en avant de l’appareil extenseur, puis sur son bord latéral opposé.
Elle est ensuite récupérée par l‘incision palmaire et croisée en avant de l’appareil fléchisseur pour rejoindre l’autre bord latéral de la poulie A1 dans lequel elle vient se fixer avant d’être verrouillée. La tension de verrouillage de la ténodèse est donnée de telle sorte que la MP soit fléchie d’environ 15°.
L’intervention est ainsi effectuée sur chaque doigt concerné par une déformation en griffe.
La mobilisation postopératoire est immédiate en flexion-extension active des doigts sous protection d'une attelle dorsale MP-stop durant les 6 premières semaines. Les résultats de cette technique sont montrés sur différents exemples cliniques dans le cadre de main lépreuse, séquelle traumatique de nerf ulnaire, paralysie médiocubitale traumatique ou neurodégénérative. Cette intervention a le mérite d'être peu invasive du fait du respect de l'appareil fléchisseur et extenseur ainsi que l’articulation MP.
Le capital de tendons actifs de ces mains paralytiques reste ainsi préservé sans risque de limitation de la force de serrage.
Les soins postopératoires sont ainsi simplifiés.
Cette technique a aussi l'avantage d'être simple et rapide. Elle peut être effectuée aisément en milieu précaire.
Philippe BELLEMÈRE (Nantes), Etienne GAISNE, Alexandre FOURNIER, Ludovic ARDOUIN, Marc LEROY, Yves BOUJU, Claude LE LARDIC
10:36 - 10:42
#32341 - VF09 Greffe tendineuse en un temps d'un jersey finger sous WALANT avec assistance echographiqsue.
VF09 Greffe tendineuse en un temps d'un jersey finger sous WALANT avec assistance echographiqsue.
La prise en charge thérapeutique du jersey finger vu tardivement reste un challenge thérapeutique. Nous décrivons une technique originale par mini-open de reconstruction par greffe tendineuse en un temps du fléchisseur profond avec le tendon du petit palmaire sous walant assistée par échographie.
Le passage du tendon dans la gaine digitale a été réalisé à l’aide d’un guide tendineux compressif sous contrôle échographique évitant un abord chirurgical.
La réalisation de la réinsertion tendineuse sous walant nous a permis un contrôle per-opératoire de la tension de la réparation, et de la restitution physiologique du glissement tendineux dans la gaine digitale. L’échographie permet l’évaluation de la zone où est rétractée le tendon fléchisseur profond et limiter la dissection chirurgical au strict minimum.
Nous avons utilisé une tige en silicone de diamètre croissant afin de calibrer le canal digital. Son parcours dans le canal digital a été contrôlé sous échographie.
La tige en silicone est ensuite remplacée par un doigtier japonais compressif. Le tendon a pu être ainsi introduit dans le canal digital en utilisant la technique réinsertion du fléchisseur profond sous échographie par assistance échographique. L’indication se porte sur des patients jeunes, motivé, ayant récupéré une mobilité passive complète en flexion et en extension quasi-complète en pré-opératoire.
Dans sa série de 100 greffes isolées du tendon flechisseur profond, Mc Clinton et Al retrouve une flexion active de l’IPD moyenne de 48 degrees avec une influence de l’âge sur les résultats. En effet, 86% des patients récupèrent une flexion supérieure à 40 degrés quand ils ont moins de 20 ans, mais seulement 50% des patients recupèrent une mobilité supérieur à 40 degrée quand ils ont plus de 40 ans [6]. La technique de greffe tendineuse par mini-open en un temps sous WALANT avec assistance echographique dans les avulsions fermées du fléchisseur profond, est envisageable avec une tige en silicone calibré et un doigtier japonais compressif.
Cette technique permet la réanimation de la flexion active de l’interphalangienne distale dans les cas de jersey finger ancien.
Dans les formes de bons pronostics (age jeune, restitution des amplitudes articulaires passives, ..), la planification per-opératoire, le testing per-opératoire sous WALANT et le contrôle echographique peri-opératoire ouvrent de nouvelles perspectives therapeutiques.
Jade RENDU (Lyon), Xavier GUEFFIER, Elise GUEFFIER
10:42 - 10:48
#32666 - VF10 Résection de la bandelette ulnaire du FCS dans les doigts à ressaut.
VF10 Résection de la bandelette ulnaire du FCS dans les doigts à ressaut.
Le traitement chirurgical du doigt à ressaut résulte le plus souvent en la résection de la poulie A1. Néanmoins chez certains patients, il existe un épaississement dégénératif des tendons fléchisseurs sur conflit mécanique chronique ou pathologie générale (trouble métabolique, pathologie de surcharge...) et la section de la poulie A1 ne suffit pas a restaurer une extension complète de l'IPP. Une technique de résection de la bandelette ulnaire du fléchisseur commun superficiel fut décrite par Leviet en 2004. Ainsi dans certains cas nous procédons à une hémi-résection du FCS associée ou non à la section de la poulie A1.
Notre technique diffère quelque peu de celle décrite par Leviet en 2004. Nous procédons à une incision oblique en paume en aval du pli palmaire distal ainsi qu'une incision en hémi Brüner en regard de P1. Nous sectionnons les fibres de A0 puis partiellement la poulie A1. En proximal nous repérons la décussation et sectionnons la bandelette ulnaire selon le sens des fibres. Dans l'incision distale, nous repérons la poulie A3 et ouvrons le canal digital en amont de celle-ci. Puis nous sectionnons la bandelette ulnaire en distalité à la zone de terminaison avec la bandelette radiale. Cette technique avec une voie d'abord peu invasive nous permet de d'obtenir un résultat satisfaisant et durable dans le traitement des doigts à ressaut évoluant depuis longtemps. Nous associons une auto-rééducation précoce afin de limiter la raideur post-opératoire. L'épaississement des tendons fléchisseurs sur un conflit mécanique au long court dans les doigts à ressaut a souvent été décrit. Cette technique de résection d'hémi-FCS était utilisée chez les patients rhumatoïdes avant que Leviet ne la propose pour les doigts à ressaut chroniques. Nous optons ainsi pour cette technique chez les patients avec doigts à ressaut multiples ou évoluant depuis un certain temps afin de diminuer le risque de récidive ou un résultat insatisfaisant.
Elise OBRECHT (Rouen)
10:48 - 10:52
Discussion commune.
10:52 - 10:58
#31964 - VF11 Transfert de l'extenseur propre de l'index au long extenseur du pouce sous Walant avec assistance echographique.
VF11 Transfert de l'extenseur propre de l'index au long extenseur du pouce sous Walant avec assistance echographique.
Nous rapportons notre technique opérateur du transfert de l'extenseur propre de l'index sur le long extenseur du pouce pour lequel l'échographie réalisé par le chirurgien a permis un repérage des incisions et une assistance échographique pour la rééducation de la main
Les modalités de l'anesthesie sont précisées ainsi que l'examen per operatoire des différents élements musculo-tendineux sous Walant.
La planification pré-opératoire est détaillé (dessin des incisions, bilan echographique), le réglage tendineux sous walant est détaillé. L'intervention met en evidence des elements à prendre en consideration dans le recrutement de l'extenseur propre de l'index pour la réintégration de l'extension du pouce. A ce jour, la spécificté de recrutement entre l'extenseur propre de l'index et l'extenseur commun pour l'extension isolée de l'index n'a pas été décrite. seule la technique de Walant nous offre cette possibilté d'analyse en per-opératoire. La technique de Walant facilite le réglage de la tension dans les transferts tendineux. Elle nous permet également une meilleure comprehension du recrutement tendineux. L'echographie réalisée par le chirurgien à son cabinet permet une planification pré-opératoire adaptée en diminuant la taille des incisions.
Xavier GUEFFIER (Bourgoin-Jallieu)
10:58 - 11:02
Discussion commune.
10:58 - 11:04
#32339 - VF12 Osteotomie extraarticulaire par mini-open de la phalange proximale par vissage retrograde sous walant.
VF12 Osteotomie extraarticulaire par mini-open de la phalange proximale par vissage retrograde sous walant.
La consolidation avec un trouble rotatoire est responsable de gêne fonctionnelle importante.
Habituellement, la prise en charge de cette complication est réalisée par la correction de la déformation par une ostéotomie extra-articulaire de la phalange associée à une ostéosynthèse par plaque.
L’osteosynthèse par vis à compression sans tête intramedullaire a fait l’objet de publication ces dernières années. La stabilité de ce type d’ostéosynthèse a été confirmée par des études biomécaniques [5]
Nous rapportons la prise en charge d’un cal osseux rotatoire extra-articulaire après une fracture de la phalange pris en charge par une ostéotomie de derotation par mini-open avec ostéosynthèse centromedullaire retrograde par vis a compression sans tête réalisé sous technique d’anesthesie locale éveillé sans garrot - Wake Away Local Anesthesia no Tourniquet (WALANT)
Nous rapportons la technique opératoire d’une ostéotomie de derotation par mini-open avec osteosynthèse retrograde par vis à compression sans tête réalisé sous WALANT Le choix de la technique d’anesthesie s’est porté sur la technique de Walant.
Elle a démontré son intérêt dans les fractures des phalanges.
Elle permet un contrôle immédiat de la stabilité du montage de l’ostéosynthèse. Le patient constate immédiatement à la fois la correction du trouble rotatoire, et la restitution complète des mobilités actives. Notre cas confirme l’intérêt d’une osteosynthèse par vis à compressions centro-medullaires dans les ostéotomies extra-articulaires de corrections des cals vicieux rotatoire de la phalange proximale par mini-open.
Elle nécessite une planification pré-opératoire rigoureuse. Son grand avantage réside dans sa simplicité de la correction du trouble de rotation. Elle autorise une rééducation immédiate prévenant le risque de raideur. Le planning pré-opératoire avec scanner a permis d’envisager ce type de prise en charge par une vis à compression sans tête de diamètre 2,2.
La stabilité mécanique du montage ainsi réalisée associée au testing de la mobilité active per-opératoire sous walant a permis d’autoriser une rééducation immédiate sans immobilisation permettant d’éviter la raideur.
Elise GUEFFIER (Amiens), Xavier GUEFFIER
11:02 - 11:08
#32661 - VF13 Ostéosynthèse du radius distal : du compagnonnage à l’algorithme d’intelligence artificielle.
VF13 Ostéosynthèse du radius distal : du compagnonnage à l’algorithme d’intelligence artificielle.
L’enseignement de la chirurgie ne peut se passer du compagnonnage. L’essor de l’intelligence artificielle devrait permettre de compléter cet apprentissage grâce au développement d’algorithmes. Le but de ce travail était de développer un algorithme d’IA pour détecter automatiquement les phases d’une ostéosynthèse de fractures du radius distal (DRF).
50 vidéos d’ostéosynthèses DRF ont été enregistrées. 10 chirurgiens les ont annotées selon 7 phases et 6 actions sur une plateforme dédiée. La précision de l’algorithme était supérieure à 80% En conclusion, si l’enseignement de la chirurgie reste fondamentalement fondé sur le compagnonnage, l’utilisation d’algorithmes d’IA va considérablement accélérer la courbe d’apprentissage et améliorer la performance des chirurgiens. En conclusion, si l’enseignement de la chirurgie reste fondamentalement fondé sur le compagnonnage, l’utilisation d’algorithmes d’IA va considérablement accélérer la courbe d’apprentissage et améliorer la performance des chirurgiens.
Laëla EL AMIRI (STRASBOURG), Camille GRAEFF, Audrey DAISS, Antoine MARTINS, Marie-Cécile SAPA, Philippe LIVERNEAUX
11:08 - 11:10
Discussion.
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Amphi Bleu |
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"Samedi 17 d\u00e9cembre"
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AT2
10:30 - 12:00
Atelier pratique
Microchirurgie (Nombre de places limité, inscription obligatoire)
Modérateur :
Sybille FACCA (PU-PH) (Strasbourg)
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Salle 251 |
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"Samedi 17 d\u00e9cembre"
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CL21
10:30 - 11:21
Communications libres
Microchirurgie
Présidents de séance :
Jean-Michel COGNET (Chirurgien Orthopédiste) (Président de séance, Reims), Elie TOLEDANO (COMPTABLE) (Président de séance, Toulon)
10:30 - 10:36
#32726 - CO143 La greffe vascularisée du condyle fémoral medial pour le traitement de la pseudarthrose et de la nécrose osseuse du membre supérieur : notre expérience sur 28 cas.
CO143 La greffe vascularisée du condyle fémoral medial pour le traitement de la pseudarthrose et de la nécrose osseuse du membre supérieur : notre expérience sur 28 cas.
Depuis quelques années, depuis la description par le professeur Masquelet en 1989 de l'anatomie de la région du condyle fémoral médial et de ses utilisations possibles, la région médiale du genou est devenue l'un des sites les plus fréquemment utilisés par les chirurgiens de la main et des membres supérieurs pour améliorer la cicatrisation osseuse biologique.
Les greffons osseux vascularisés prélevés sur le condyle fémoral médial peuvent être de trois types : corticopériostaux purs, corticopériostaux avec os spongieux et corticopériostaux ostéochondraux, avec une partie de cartilage.
Les corticopériostés sont utilisés dans le traitement de la pseudarthrose des os longs ou pour remplacer des parties des métacarpiens ou des phalanges ; les spongieux sont utilisés pour la pseudarthrose du scaphoïde où des greffes osseuses massives sont nécessaires chez les jeunes patients et les ostéochondraux sont indiqués dans la reconstruction des défauts osseux du pôle proximal du scaphoïde et du semi-lunaire pour les pathologies post-traumatiques ou les nécroses avasculaires.
Nous rapportons les résultats de 28 cas d'utilisation du CFM dans le membre supérieur. 17 cas pour les os longs, 3 cas pour la pseudarthrose du scaphoïde et 8 cas pour la greffe ostéochondrale de 2014 à 2021.
Plus précisément, 8 cas pour le radius, 6 pour le cubitus, 2 pour l'humérus et 1 pour le métacarpien ; 3 pour la pseudarthrose du scaphoïde, 5 pour la nécrose ou la pseudarthrose du pôle proximal du scaphoïde et 3 pour la maladie de Kienböck.
Les résultats sont rapportés avec un suivi moyen de 12 mois (∓4 mois) ; par une évaluation fonctionnelle et une évaluation Quick Dash et radiographique à 2 et 6 mois et VAS . En ce qui concerne le poignet, également par le biais du Mayo Wrist score. Résultats
Nous n'avons eu qu'une seule complication concernant le site de prélèvement. Fracture du condyle médial, aggravée chez un patient en surpoids extrême (prélèvement corticopériosté avec greffe de spongioses libres (guérison avec 3 mois de décharge du membre inférieur). En ce qui concerne les pseudarthroses des os longs, nous avons eu une consolidation dans tous les cas traités en 3 mois en moyenne (SD ∓1 ).seulement dans 7 cas il a été nécessaire de faire une nouvelle synthèse.
En ce qui concerne les greffes ostéochondrales, nous n'avons eu aucun échec à ce jour avec un temps de guérison moyen de 3 mois (SD ∓ 1).
Nous n'avons eu qu'un seul échec sur un scaphoïde traité pour la partie moyenne chez un patient multi-opéré et une opération de sauvetage a été nécessaire. Les indications pour l'utilisation de la partie interne du condyle fémoral s'élargissent au fil du temps, compte tenu du caractère peu invasif et des résultats réconfortants. Les différentes techniques et méthodes de fixation des greffons sont décrites dans le rapport avec le degré de satisfaction des patients traités. En ce qui concerne la greffe ostéochondrale, les indications sont très "restreintes" à des cas de patients jeunes où la récupération des os du carpe permet de ne pas avoir à effectuer d'opérations de récupération ; au contraire, les greffes cosrticopériostales sont très complexes d'un point de vue technique.
Pierluigi TOS (Milano, Italie), Alessandro CROSIO, Maro MAGNANI, Edoardo BARBERINI, Letizia MARENGHI, Sergio DE SANTIS, Simona ODELLA
10:36 - 10:42
#32622 - CO144 Place des lambeaux libres de la paroi thoracique dans l’arsenal thérapeutique d’un SOS mains ?
CO144 Place des lambeaux libres de la paroi thoracique dans l’arsenal thérapeutique d’un SOS mains ?
Les traumatismes complexes du membre supérieur s’associent fréquemment à une perte de substance cutanée et parfois mixte . Ces pertes de substance doivent être planifiées dans une stratégie chirurgicale et réadaptative à long terme et cela dès l’arrivée du patient au SOS Main. Nous proposons de rapporter notre expérience des lambeaux libres de la paroi thoracique lors de la prise en charge des délabrements du membre supérieur en présentant les résultats fonctionnels à 12 mois minimum.
Il s’agissait d’une série mono-opérateur de 8 cas sur une période de 60 mois. La moyenne d’âge était de 43 ans (24-68) avec un sexe-ratio 5/3. Le recul minimum était de 12 mois. Notre série retrouvait 5 lambeaux libres unifoliés, 2 lambeaux chimériques bifoliés, et 1 lambeau chimérique trifolié. L’ensemble des lambeaux prélevés concernait les tissus vascularisés par l’artère thoracodorsale. Nos critères de jugement étaient la satisfaction subjective du patient, l’accomplissement des activités quotidiennes, l’évaluation des douleurs, la reprise des activités professionnelles et personnelles. Nous ne rapportons pas d’échecs microchirurgicaux. Le nombre moyen d’opérations après cette intervention était de 1,5 (0-3). L’EVA moyenne était de 1,25 (0-4). La satisfaction subjective était bonne (87,5%). La reprise des activités personnelles et professionnelles était assurée dans respectivement 7 et 4 cas. Cette série illustre l’intérêt des lambeaux libres de la paroi thoracique dans la prise en charge des délabrements tissulaires de la main et du membre supérieur. La variété des tissus disponibles sur la paroi thoracique autorise toutes les possibilités de reconstruction grâce notamment aux lambeaux chimériques. Tout en assurant une technique microchirurgicale fiable grâce au calibre et à la longueur des éléments pédiculaires. La couverture permise par ces lambeaux autorise la réalisation de chirurgies secondaires sans risque de rétraction cutanée. L’évaluation de nos patients, à 12 mois minimum de recul, permet de vanter les qualités de ces lambeaux qui restaure un aspect esthétique satisfaisant du membre supérieur, tout en autorisant une bonne fonction du membre selon la nature du traumatisme initial. Dans ces traumatismes complexes et délabrants, la reprise d’une activité professionnelle manuelle lourde reste limitée. Ces lambeaux représentent une alternative fiable et intéressante lorsque les solutions de couverture par des lambeaux pédiculés sont dépassées. Leurs nombreuses qualités ainsi que leur fiabilité méritent d’être rappelées.
Germain POMARES (Luxembourg, Luxembourg)
10:42 - 10:46
Discussion commune.
10:46 - 10:50
#31927 - CO145 Comparaison de l’auto-évaluation et évaluation dans l'apprentissage de la microchirurgie : une étude rétrospective comparative dans une cohorte d’étudiants en microchirurgie.
CO145 Comparaison de l’auto-évaluation et évaluation dans l'apprentissage de la microchirurgie : une étude rétrospective comparative dans une cohorte d’étudiants en microchirurgie.
Dans l'apprentissage de la chirurgie, l’auto-évaluation nous permet d'identifier et d'améliorer nos points forts et points faibles. Mais sa validité scientifique reste à démontrer. L'objectif de cette étude était d'analyser s'il existait un lien entre l'auto-évaluation et l'amélioration des compétences en microchirurgie.
Entre 2019 et 2021, des étudiants ont participé à un enseignement de microchirurgie sur un séminaire de deux semaines. La formation était supervisée alternativement par cinq chirurgiens de la main qualifiés. Chaque étudiant a été évalué pendant les TP par le chirurgien principal sur 10 points : stabilité et fluidité des mouvements, manipulation des instruments, aiguilles, dissection, pose de clamp, manipulation des vaisseaux, suture, vérification avant le retrait du clamp, vérification après le retrait du clamp, test de perméabilité. Une auto-évaluation a été réalisée par l'étudiant avec la même grille, à la fin du TP. Les évaluations de l'étudiant et de l'enseignant étaient en double aveugle. Nous avons analysé rétrospectivement et comparé les résultats de l'évaluation objective et de l'auto-évaluation.
Les mesures des variables quantitatives continues sont exprimées par leurs moyennes et leurs écarts types, tandis que les variables qualitatives sont exprimées par leurs nombres et leurs pourcentages. Vingt-cinq étudiants ont été inclus et analysés, 14 étaient des femmes (56%) et 11 des hommes (44%). L'âge moyen était de 29 ans +/- 1,76. Les spécialités chirurgicales étaient l'orthopédie (44%), la chirurgie maxillo-faciale (45,4%), la neurochirurgie (12%), l'ORL (8%), la gynécologie (4%) et la chirurgie vasculaire (4%). Selon le coefficient kappa de Cohen, 14 étudiants (56%) se sont sous-estimés, 7 (28%) étaient en accord avec l'évaluation des pairs et 4 (16%) se sont surestimés. L'analyse multivariée montre que le groupe était lié à la progression pour les items "dextérité : aiguilles" (p=0,048), "anastomose : suture" (p=0,042) et "analyse : perméabilité à la levée du clamp" (p=0,025). Les facteurs de confusion étaient la spécialité chirurgicale, l'expérience et la latéralité. Nous n'avons pas confirmé l'hypothèse selon laquelle une bonne auto-évaluation permet une plus grande amélioration mais nous avons démontré un lien entre l'auto-évaluation et l'amélioration des compétences techniques objectives en microchirurgie. La plupart des étudiants se sont sous-estimés, ce qui concorde avec les rapports précédents. La spécialité chirurgicale et l'expérience expliquent l'item objectif "perméabilité à la lever du clamp". Le petit nombre d'étudiants, l'hétérogénéité des évaluateurs et la difficulté croissante sont les principales limites.
Jerome BRUNET (Trelaze), Alexandre PETIT, Jerome JEUDY, Emmanuel MAUGENDRE, Yann SAINT CAST, Nicolas BIGORRE
10:50 - 10:54
#32336 - CO146 Apprentissage de la microchirurgie grâce à un modèle de simulation ultraréaliste sur sujet anatomique : SimLife®.
CO146 Apprentissage de la microchirurgie grâce à un modèle de simulation ultraréaliste sur sujet anatomique : SimLife®.
La simulation en chirurgie, et dans la microchirurgie plus particulièrement, est une des modalités majeures d’apprentissage des gestes techniques pour les internes.
En microchirurgie le gold standard de la simulation est la suture artérielle sur rat vivant.
Mais la législation évolue vers un durcissement des décrets encadrant ces pratiques.
Nous avons évalué dans ce travail la faisabilité de l’apprentissage microchirurgical sur sujet anatomique cadavérique revascularisé avec modèle de simulation ultraréaliste SimLife®.
A partir du module Simlife® conçu pour assurer une vascularisation du tronc de façon pulsatile, nous avons élaborer une vascularisation des membres supérieurs. Il était pratiqué sur la main une exposition des paquets vasculo-nerveux. Après avoir réalisé une section de ces éléments, il était réalisé une suture nerveuse et artérielle sous microscope. La vascularisation du corps permettait d’évaluer la suture artérielle par patency test et/ou section de l’artère en aval de la suture. 12 séances ont été réalisées par 4 internes et 2 chirurgiens senior.
Les sutures artérielles et nerveuses ont pu se dérouler sur 11 des 12 séances.
L’évaluation post-séance était très favorable avec un haut niveau de réalisme clinique et de mise en situation ainsi qu’une haute satisfaction des apprenants. Le modèle de simulation SimLife® possède le très haut réalisme des sujets anatomiques tout en compensant sa principale faiblesse grâce la revascularisation pulsatile.
Ce modèle de simulation reste coûteux, et est dépendant des dons du corps à la science. Il nécessite donc une bonne coordination entre les différentes spécialités chirurgicales et le laboratoire d’anatomie afin de minimiser les coûts.
Enfin il ne possède pas les propriétés d'hémostase physiologique qui reste le propre des modèles de simulation sur animaux vivants. L’application du module ultraréaliste SimLife® de revascularisation pulsatile de sujet anatomique est applicable à l'apprentissage en microchirurgie.
Il est tout à fait envisageable d’intégrer le module de simulation SimLife® au DU de microchirurgie afin notamment de diminuer le nombre de rats vivants nécessaires par étudiant et de proposer un modèle au plus haut degré de réalisme clinique.
Louis RIFFAULT (Caen)
10:54 - 10:56
Discussion commune.
10:56 - 11:00
#32619 - CO147 Microchirurgie et spasmes vasculaires : les facteurs prédictifs de spasmes lors du prélèvement.
CO147 Microchirurgie et spasmes vasculaires : les facteurs prédictifs de spasmes lors du prélèvement.
Le spasme vasculaire (SV) en microchirurgie est source de complications chirurgicales, de reprises opératoires, de stress pour le patient et l’équipe ainsi que d’une augmentation du temps d’occupation de salle. Différents facteurs ont déjà été identifiés, mais les moyens d’action restent limités. Notre objectif était de déterminer si les conditions de prélèvements des transferts microchirurgicaux d’orteils pouvaient conditionner l’apparition d’un SV. Notre objectif secondaire était de déterminer la corrélation entre le SV avant sevrage et la survenue de complications vasculaires après réalisation des anastomoses vasculaires.
Nous proposons une série mono-opérateur de 14 transferts d’orteil sur une période de 30 mois. L’âge moyen était de 32 années (16-58) et le sexe-ratio 12/2. Nos critères de jugements primaires étaient l’existence d’une anesthésie locorégionale du membre inférieur, la classification de Gilbert, la nature du prélèvement effectué sur le pied, la durée du prélèvement, les données épidémiologiques et l’existence d’un tabagisme non sevré.
Notre critère de jugement principal était la présence d’un SV à l’exsufflation du garrot avant sevrage du lambeau. Nos critères de jugements secondaires étaient la présence d’un SV après réalisation des anastomoses vasculaires, la révision des anastomoses et la présence d’un échec microchirurgical. Dans notre série, les critères épidémiologiques n’étaient des facteurs de risque de SV. Le type de lambeau prélevé ne semble pas influencer l’apparition d’un SV. La durée du prélèvement n’était pas significativement liée à l’existence d’un SV. L’absence de SV était statistiquement liée à la réalisation d’une anesthésie locorégionale au membre inférieur. Les stades III de la classification de Gilbert semblent favoriser l’apparition d’un SV. L’existence d’un SV avant le sevrage du lambeau est statistiquement liée à l’apparition de SV après la réalisation du transfert microchirurgical et semble être un facteur de risque de reprises chirurgicales ou d’échec. L’existence d’un SV peropératoire ou postopératoire peut conduire l’opérateur à réviser les anastomoses lorsque celui-ci est prolongé et ne cède pas aux mesures classiques. La réalisation d’une anesthésie locorégionale au membre inférieur concerné permet de lutter efficacement contre la survenue des SV. L’absence de SV avant le sevrage du lambeau lors de son prélèvement était corrélée à une absence de SV postopératoires, une réduction des révisions des anastomoses et une absence d’échec microchirurgical. L’absence d’anesthésie locorégionale du membre inférieur lors du prélèvement d’un transfert d’orteil est un facteur de risque de survenu de SV.
Thomas JAGER, Alban FOUASSON-CHAILLOUX, Germain POMARES (Luxembourg, Luxembourg)
11:00 - 11:04
#32707 - CO148 Is it really necessary to perform venous anastomosis in vascularized corticoperiosteal bone flap? A randomized prospective 4-year follow-up study.
CO148 Is it really necessary to perform venous anastomosis in vascularized corticoperiosteal bone flap? A randomized prospective 4-year follow-up study.
This study aims to investigate the results of treatment of atrophic nonunion of the lower and upper limb with vascularized bone flaps performed with only arterial anastomosis versus the execution of flaps performed with arterial and venous anastomosis, comparing the surgical time and the healing rate of these two techniques.
49 patients were enrolled in this study and were randomly divided into two groups: group A, the control group, consisted of 27 patients, who underwent vascularized corticoperiosteal bone flap with both arterial and venous anastomosis; group B, consisted of 22 patients, who underwent vascularized corticoperiosteal bone flap with only arterial anastomosis. The surgical time, the time to harvest the graft and the microsurgical time were evaluated. Radiological and clinical follow-ups were performed with one independent and blinded investigator to avoid bias. A significant reduction in the duration of the intervention in group B was found: a 13.63% reduction in the total surgical time and a 41.75% reduction in the microsurgical time. Between group A and B, no significant difference was found in bone healing time.
All the patients of both groups were able to return to their daily life activities. Regarding the bone flap venous return, the importance of the bone marrow can be found in several studies in the literature. Their results suggested that, immediately after replantation, venous drainage could occur without external bleeding and a venouse anastomosis, through the bone marrow when the bone ends were closely opposed and fixed. Considering this, an adequate debridement of the recipient site with the exposure of the healthy medullary cavity or marrow of the cancellous bone is essential for flap survival. Our investigation suggests that performing a venous anastomosis between the flap pedicle and the recipient area is unnecessary. The venous blood flow reaches the systemic circulation through the vascular bone marrow network. Our procedure avoids venous trauma during the dissection and execution of the anastomosis and, therefore, can minimise complications such as venous thrombosis.
Leopoldo ARIOLI, Matteo GUZZINI (Roma, Italie)
11:04 - 11:08
#32620 - CO149 Hirudothérapie et antibioprophylaxie : revue de la littérature.
CO149 Hirudothérapie et antibioprophylaxie : revue de la littérature.
Nous proposons une revue de la littérature sur la pertinence d’une antibioprophylaxie associée à l’hirudothérapie pour les réimplantations digitales. Nous avons pu constater que l’usage d’une antibiothérapie prophylactique liée à l’hirudothérapie différait entre praticiens et les centres hospitaliers. Nous voulons dès lors par notre revue de la littérature faire un état des lieux sur l’antibioprophylaxie et l’hirudothérapie afin d’améliorer notre pratique.
Notre recherche était menée à partir de la base de données PubMed sur l’utilisation ou non d’une antibioprophylaxie dans le cadre précis de l’utilisation des sangsues pour le traitement des engorgements veineux lors d’une replantation digitale. Nos mots-clefs étaient « hirudothérapie/hirudotherapy», « sangsue/leech», « amputation/amputation» en langues française et anglaise. Nos recherches ont permis d’identifier plus de 500 articles sur une période comprise entre 1988 et 2022. La grande majorité de la littérature mettait en évidence l’intérêt d’une adaptation de l’antibiothérapie initiée du fait de l’accident ou d’une antibioprophylaxie spécifique à l’hirudotérapie afin d’éviter les risques d’infections dû à l’utilisation de sangsues. Dans quelques cas rapportés, les infections liées aux germes des sangsues ont provoqué à la perte des doigts replantés. Lors des replantations digitales, l’initiation d’une antibiothérapie prophylactique per et/ou post-opératoire est quasi-systématique. Cependant, l’antibioprophylaxie habituellement employée dans les amputations digitales semble ne pas convenir lors de la mise en place d’une hirudothérapie. Plusieurs articles soulèvent le fait que l’on retrouve une quantité non négligeable de bactéries dans l’estomac des sangsues et notamment Aeromonas hydrophilia qui pourrait entrainer à elle seule des infections graves du doigt revascularisé. De plus, l’analyse post-prandial de l’estomac des sangsues relève la présence d’antibiotiques ainsi que du taux de concentration de ceux-ci. Cette recherche confirme la nécessité d’initier une antibiothérapie adaptée à l’hirudothérapie lors du traitement des engorgements veineux après revascularisation des amputations digitales.
Charlotte GABRIEL (Luxembourg, Belgique), Alban FOUASSON-CHAILLOUX, Thomas JAGER, Germain POMARES
11:08 - 11:11
Discussion commune.
11:11 - 11:15
#32665 - CO150 A propos d’un cas : allogreffe bilatérale de bras, résultats à 18 mois.
CO150 A propos d’un cas : allogreffe bilatérale de bras, résultats à 18 mois.
L’amputation des membres supérieurs génère un handicap sévère et altère considérablement l’image corporelle. La récupération fonctionnelle après une allotransplantation des membres supérieurs demeure un défi.
Le receveur est un homme de 48 ans amputé des deux bras suite à une brûlure électrique en 1998. Il a bénéficié d’une transplantation hépatique en 2002. Il utilisait des prothèses mécaniques mais demeurait insatisfait.
A gauche, une transplantation de l’humérus complet a été réalisée avec reconstruction de l’articulation gléno-humérale par ligamentoplastie suspensive. A droite, l’humérus du donneur a été ostéosynthésé au moignon proximal du receveur et renforcé par la fibula du donneur encastrée en centromedullaire. Les artères et les veines ont été anastomosées aux niveaux axillaire et sous clavier. Le plexus brachial a été suturé au niveau des faisceaux à gauche et des nerfs périphériques à droite. Le temps d’ischémie à droite était de 55 min et à gauche de 1h26. Le patient a bénéficié d’une hémodialyse peropératoire continue. Le patient était déjà traité par Tacrolimus, Mycophénolate Mofétil et Prednisone dans le cadre de sa greffe hépatique. Il a bénéficié d’un traitement d’induction par sérum anti-lymphocytaire.
La rééducation a débuté dès J1 incluant drainage lymphatique et mobilisations passives dans un premier temps, puis électrostimulation, psychomotricité et stimulations sensori-motrices. La récupération motrice était détectable dès 6 mois au niveau des deltoïdes, des biceps et des triceps de façon bilatérale. La récupération sensitive était déjà perceptible à 8 mois. A 12 mois, le seuil de sensibilité au monofilament est de 6.65 jusqu’en paume à droite et jusqu’à l’avant-bras à gauche.
Sur le plan psychologique, il n’existe pas de signe de dépression à un an et le patient est satisfait de son image corporelle.
Sur le plan fonctionnel, la MIF préopératoire était de 93/126. Elle est à 95/126 à 12 mois.
Le DASH score est mesuré à 75.8, similaire en pré-opératoire.
Ses aptitudes dans la vie quotidienne sont identiques à celles qu’il avait avec ses prothèses. Le score HTSS est de 50 à droite et 38 à gauche. Le patient évalue subjectivement ses deux membres supérieurs à 6/10. Plus que la restauration de l’image corporelle, principale demande du patient qui a été pleinement atteinte, les résultats sensitifs, moteurs et fonctionnels sont objectivement prometteurs. Depuis 1998, l’allotransplantation des membres supérieurs est une option thérapeutique envisageable chez les patients amputés mais nécessite une évaluation globale du patient et une coopération multidisciplinaire.
Selma LAHLALI (Lyon), Palmina PETRUZZO, Lionel BADET, Emmanuel MORELON, Laure HUCHON, Aram GAZARIAN
11:15 - 11:16
Discussion.
11:16 - 11:20
#31908 - CO151 Les plaies par coutelas, spécificité des Services de Chirurgie de la Main des Antilles.
CO151 Les plaies par coutelas, spécificité des Services de Chirurgie de la Main des Antilles.
Le coutelas est un instrument extrêmement répandu aux Antilles, à la base en tant qu’outil agricole, mais occasionnellement utilisé également comme arme de fortune. Presque chaque habitant des Antilles possède un coutelas à la maison, ou dans sa voiture. En conséquence, notre Service de Chirurgie de la Main reçoit de très nombreuses plaies de la main et du membre supérieur faites par coutelas. Les mécanismes sont variés : ces plaies surviennent tant en accident de travail ou domestique, ou alors suite à une agression. La gravité varie beaucoup, de la simple plaie superficielle, jusqu’à l’amputation complète. Notre présentation se veut une analyse des plaies par coutelas prises en charge par notre Service pendant les trois dernières années.
Notre Service a pris en charge 131 plaies par coutelas dans la période allant de janvier 2019 à décembre 2022. Notre démarche sera la suivante :
- Analyse comparative entre l’impact mécanique d’un sabre, d’un coutelas et d’un couteau, puis,
- Analyse statistique des plaies, en fonction de leur gravité (plaie cutanée, tendineuse, neuro-vasculaire, fracture ouverte, poly-digitale, multi-étagée, hémisection, amputation complète) et leurs résultats. Les plaies par coutelas sont des coupures nettes, avec un meilleur pronostic que les plaies par écrasement ou contuses. Par contre, le coutelas est un instrument lourd, bien aiguisé, pouvant donc provoquer des plaies très profondes, voire des amputations, avant-bras y compris. Les plaies peuvent être multiples, c’est ainsi que dans le cadre d’une agression, nous avons pu constater jusqu’à 38 plaies sur tout le corps, et ce, sur le même patient. Nous avons dû suturer des nerfs ou artères principales, jusqu’à trois niveaux différents. Il va de soi que la teneur du pronostic post-opératoire en termes de gravité sera fonction de la profondeur des plaies mais également du nombre de plaies étagées. Des discussions portent sur 2 points :
- l’impact mécanique du coutelas, comparé à un sabre et à un couteau
- le type de prise en charge : laquelle est mieux adaptée, rééducation y compris notamment pour les cas graves (hémisection du poignet, amputation complète des doigts ou de la main et des plaies étagées). Le coutelas est un instrument dangereux provoquant beaucoup d’accidents du travail en agriculture ou lors du jardinage domestique, mais le plus souvent il s’agit d’agressions brutales générant de lourdes séquelles.
Lucian STRATAN (Fort-de-France, La Martinique), Jacques DONATIEN, Mihaela MASTACANEANU
11:20 - 11:21
Discussion.
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Salle 252AB |
11:10 |
"Samedi 17 d\u00e9cembre"
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CL22
11:10 - 12:00
Communications libres
Scaphoïde
Présidentes de séances :
Adeline BINDER (PU-PH) (Présidentes de séance, Paris), Luciana MARZELLA (chirurgienne de la main) (Présidentes de séance, Milano, Italie)
11:10 - 11:16
#32232 - CO152 Comparaison des résultats des greffons vascularisés et non vascularisés dans le traitement des pseudarthroses du scaphoïde : étude rétrospective à propos de 60 cas.
CO152 Comparaison des résultats des greffons vascularisés et non vascularisés dans le traitement des pseudarthroses du scaphoïde : étude rétrospective à propos de 60 cas.
La pseudarthrose du scaphoïde est fréquente et son traitement reste non consensuel. Il repose le plus souvent sur l’utilisation de greffons osseux qui peuvent être vascularisés ou non. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer si l’utilisation de greffons vascularisés améliore le taux et le délai de consolidation des pseudarthroses du scaphoïde.
Il s’agissait d’une étude rétrospective incluant 29 cures de pseudarthrose par greffons non vascularisés et 31 par greffons vascularisés. Le critère de jugement principal était la comparaison des taux et délai de consolidation entre les deux groupes. Ont été étudiés secondairement les résultats fonctionnels (douleur, scores subjectifs), cliniques (amplitudes articulaires, force), radiographiques (signes d’arthrose, angle scapho-lunaire, angle intra-scaphoïdien) ainsi que les complications et réinterventions. Le recul moyen était respectivement de 6,8 et 8,6 ans dans les groupes des greffons non vascularisés et vascularisés. Les groupes étaient comparables sauf pour le recul. Trente-trois pourcent des patients présentaient une pseudarthrose du pôle proximal et 10% avaient des signes de dévascularisation de ce pôle. Aucune différence significative n’a été retrouvée entre les deux groupes hormis pour le taux de consolidation dans le sous-groupe des fumeurs. Les taux de consolidation étaient de 78,6% et 75% et les délais moyens de 7,8 et 10,3 mois. Les résultats fonctionnels et cliniques étaient compatibles avec une qualité de vie satisfaisante. Les taux de complications étaient de 31 et 13% et les taux de réinterventions de 17,2% et 16,1%. Avec un long recul, il n’a pas été trouvé d’amélioration des résultats par l’apport d’une vascularisation au greffon osseux posant alors la question des indications auxquelles réserver les greffons vascularisés. Les pseudarthroses avec signes de dévascularisation du pôle proximal et celles ayant des antécédents de cure ressortent cependant comme des indications potentielles dans la littérature.
Morgane DELAMARRE (Lille), Marc SAAB, Christophe CHANTELOT
11:16 - 11:22
#32597 - CO153 Revue des 46 greffes de scaphoide sous arthroscopie depuis 5 ans.
CO153 Revue des 46 greffes de scaphoide sous arthroscopie depuis 5 ans.
Les fractures du scaphoïde sont les fractures les plus fréquentes du carpe. Régulièrement passées inaperçues, elles peuvent évoluer vers une pseudarthrose, responsable de douleurs, raideur et perte de force du poignet et à terme d'une arthrose secondaire de poignet.
L’objectif du traitement des pseudarthroses du scaphoïde sous arthroscopie est d’obtenir une consolidation en respectant au mieux la vascularisation autour du scaphoïde. La restauration de la hauteur du scaphoïde, et la prévention de la progression vers une arthrose sont également des objectifs.
Une revue actualisée d’une étude prospective monocentrique, mono opérateur a été réalisée entre janvier 2017 et décembre 2021 incluant 46 patients opérés d’une pseudarthrose du scaphoïde sous arthroscopie par greffe spongieuse issue du radius par un observateur indépendant.
La consolidation était évaluée sur un scanner à 3 mois.
Les critères de jugement secondaire sont la durée de consolidation du scaphoïde après greffe sous arthroscopie, l’évaluation clinique en mobilités, en force au Jamar (en kg) et sur les scores QuickDash et PRWE. Une évaluation de la restauration de l’anatomie était effectuée par la mesure des angles radiologiques (radio-lunaire, scapho-lunaire) et les mesures scannographiques (ratio hauteur sur largeur et angle intra-scaphoidien latéral). Le taux de consolidation était de 89%, en moyenne en 3 mois. Les patients étaient significativement améliorés sur les douleurs. De même les scores Quick DASH et PRWE étaient significativement améliorés en post opératoire (respectivement 17 ± 12 et 21 ± 22), par rapport au pré opératoire (respectivement 45 ± 17 et 65 ± 16) (p < 0.0001). Les mobilités étaient comparables en pré et post-opératoire.
Concernant l’angle radio lunaire et l’angle scapho-lunaire, ils ne présentaient pas de différence significative en pré opératoire et en post opératoire. A l’étude scanner, l’angle intra-scaphoidien et le ratio hauteur sur longueur n’étaient pas significativement modifiés à un an, malgré une tendance à la récupération de la hauteur du scaphoïde. La greffe spongieuse issue du radius sous arthroscopie permet d’obtenir un taux de consolidation au moins égal à celui des techniques à ciel ouvert, avec une morbidité moindre.
La greffe spongieuse radiale permet d’obtenir une quantité suffisante de greffons, est moins invasive qu’une prise de greffe iliaque et facilite la prise en charge ambulatoire. La cure de pseudarthrose du scaphoïde sous arthroscopie permet d’obtenir une consolidation fiable.
La technique est reproductible après courbe d’apprentissage car elle est exigeante.
L’amélioration clinique rapide nous confirme notre choix de cette technique en première intention.
Cyril GUETARI (Paris), Violaine BEAUTHIER-LANDAUER
11:22 - 11:28
#32626 - CO154 Greffe ostéo-cartilagineuse vascularisée pédiculée d'hémi-hamatum pour reconstruire le pôle proximal du scaphoïde : étude anatomique et description d'une nouvelle technique chirurgicale.
CO154 Greffe ostéo-cartilagineuse vascularisée pédiculée d'hémi-hamatum pour reconstruire le pôle proximal du scaphoïde : étude anatomique et description d'une nouvelle technique chirurgicale.
La prise en charge des destructions pôle proximal du scaphoïde (PPS) est complexe et aucune des techniques décrites dans la littérature ne reproduit l'anatomie ostéo-chondro-ligamentaire unique du PPS à l’exception du transfert d’hamatum décrit récemment. Mais le succès à long terme d’un greffon ostéochondral dépend de sa vascularisation. Nous avons donc étudié la vascularisation du pôle proximal de l’hamatum (PPH) comme potentiel nouveau greffon vascularisé. L’objectif était de décrire les étapes du transfert de l’hémi-hamatum proximal pédiculé sur l’artère inter-carpienne dorsale et ses caractéristiques anatomiques.
Le lambeau d’hémi-hamatum a été prélevé sur 30 sujets anatomiques frais. Sur 30 sujets réinjectés au latex coloré les caractéristiques du pédicule ont été récoltées et les caractéristiques morphologiques du PPH et PPS ont été comparées. Sur 15 de ces sujets nous avons simulé une technique chirurgicale complète avec ostéosynthèse afin d’étudier les résultats biomécaniques sur des radiographies dynamiques. L’arche inter-carpienne dorsale (ICD) permettait un transfert pédiculé vascularisé dans 96% des cas. Le pédicule mesurait en moyenne 0.9 mm de diamètre et 3,1 mm de long ce qui permettait la mise en place du greffon sans tension chez tous les sujets. La morphologie du PPS et du PPH était globalement similaire après ostéotomies de correction chez tous nos patients. Le ligament capito-hamate palmaire a permis de reconstruire le ligament scapholunaire pour tous nos sujets. Nous avons pu mettre au point une technique chirurgicale permettant la reconstruction du PPS chez les 15 sujets sans induire d’instabilité du carpe. Il s’agit d’une technique innovante et très prometteuse dans la prise en charge des destructions du PPS. Il s'agit de la première technique chirurgicale décrite dans la littérature permettant un transfert vascularisé pédiculé ostéo-chondro-ligamentaire dans le cadre des destruction du PPS.
Mais il existe des variations anatomiques individuelles de la morphologie (similitude des des fragments osseux du PPS et PPH chez 70% des sujets dans la littérature) et de la vascularisation de l'hamatum (transfert pédiculé possible dans 96% des cas dans notre étude). Il sera important de s’assurer en pré-opératoire de la faisabilité du transfert en s’assurant de la présence du pédicule et de la bonne congruence articulaire chez les patients candidats au lambeau de PPH. Cette étude anatomique confirme que le PPH peut être prélevé de façon pédiculée sur l’ICD mais si cette nouvelle approche semble prometteuse, une planification pré-opératoire stricte est nécessaire avant d’envisager sa réalisation chez le vivant.
Marie WITTERS (Marseille), Olivier CAMUZARD, Anais DELGOVE, Dominique CASANOVA, Vincent CASOLI, Regis LEGRÉ, Charlotte JALOUX
11:28 - 11:34
#32627 - CO155 Greffe ostéo-cartilagineuse pédiculée d'hémi-hamatum pour reconstruire le pôle proximal du scaphoïde : protocole de planification pré-opératoire chez le vivant.
CO155 Greffe ostéo-cartilagineuse pédiculée d'hémi-hamatum pour reconstruire le pôle proximal du scaphoïde : protocole de planification pré-opératoire chez le vivant.
Le lambeau pédiculé de pôle proximal d’hamatum (PPH) est une technique innovante pour reconstruire le pôle proximal du scaphoïde (PPS) mais sa faisabilité est conditionnée par l’anatomie du pédicule et ses résultats par une bonne congruence articulaire. Or il existe des variations anatomiques vasculaires et morphologiques des os du carpe. Il est important de s’assurer en pré-opératoire de la faisabilité du transfert.
L’objectif est de mettre au point un protocole de planification pré-opératoire individuel permettant de repérer le pédicule et de s’assurer de la bonne congruence articulaire chez les patients candidats au lambeau de PPH.
I) Deux témoins sains bénéficient d’une échographie en mode doppler avec une sonde club de golf (17Hz). Un radiologue expérimenté statue pour chaque examen s’il est capable de suivre et décrire les caractéristiques de l’ICD.
II) À partir de scanners de poignets de patients sains, l’hamatum, le scaphoïde et la surface articulaire du radius sont segmentés puis modélisés en 3D. La technique chirurgicale est simulée avec et sans ostéotomies correctrices. Les surfaces articulaires du PPH et le PPS sont ensuite comparées en utilisant un algorithme de mesure de la « distance entre 2 points les plus proches ». Nous avons pu suivre l’ICD et identifier sa communication avec l’artère radiale sur 4 poignets. Nous avons testé notre protocole de segmentation, de simulation de la chirurgie et de comparaison des surfaces articulaires sur le scanner d’un sujet sain. Les résultats préliminaires ont mis en évidence une similitude des surfaces articulaire de 74% vs 86% après ostéotomies correctrices. Les résultats préliminaires sont encourageants et le repérage échographique du pédicule est possible, ainsi que la simulation de la technique chirurgicale et de comparaison des surfaces articulaires le tout sans voir à réaliser un examen supplémentaire (la base de la modélisation sont les images issues du scanner réalisée en routine pour le diagnostique de la destruction du PPS).
Dans l'avenir des aides pour le chirurgien pourront également être mises en place avec une planification des ostéotomies et des guides de coupes sur mesure. Malgré les incertitudes qui persistent, et qui sont inhérentes à la maturation de toute avancée chirurgicale, nous pensons que les données disponibles sont encourageantes et nous permettent d’envisager prochainement l’utilisation du lambeau pédiculé d’hémi-hamatum chez le vivant après planification pré-opératoire individuelle.
Marie WITTERS (Marseille), Anais DELGOVE, Olivier CAMUZARD, Dominique CASANOVA, Vincent CASOLI, Regis LEGRÉ, Charlotte JALOUX
11:34 - 11:39
Discussion commune.
11:39 - 11:45
#30740 - CO156 Résultats fonctionnels et radiologiques des fractures du corps du scaphoïde chez l'adolescent en fin de croissance: comparaison entre traitement orthopédique et prise en charge chirurgicale par vissage percutané.
CO156 Résultats fonctionnels et radiologiques des fractures du corps du scaphoïde chez l'adolescent en fin de croissance: comparaison entre traitement orthopédique et prise en charge chirurgicale par vissage percutané.
Le traitement des fractures du corps du scaphoïde est généralement orthopédique chez l’enfant. Chez l’adulte il est souvent chirurgical, compte tenu du risque relativement élevé de pseudarthrose et d'un souhait de retour rapide aux activités quotidiennes et professionnelles. La stratégie thérapeutique est moins codifiée chez les adolescents. L'objectif de cette étude était de comparer les paramètres radiographiques, cliniques et le taux de complications entre traitement orthopédique (TO) et chirurgical (TC) par vissage percutané de ces fractures chez les adolescents en fin de croissance.
Une étude rétrospective monocentrique a été menée, incluant les patients ayant présenté une fracture du corps du scaphoïde, avec un âge civil et un âge osseux (évalué selon l'atlas de Greulich et Pyle et le système Radio-Ulnaire Distal) entre 14 et 18 ans. Les paramètres cliniques, radiographiques et les complications ont été analysés lors du traumatisme et à un an, incluant des scores fonctionnels, entre deux groupes de patients, TO et TC. Trente-sept patients ont bénéficié d'un TO (63,8%) et 21 d'un TC (36,2%). L'âge civil médian était de 16 ans [14,25-16]. L'âge osseux médian était de 16 ans [15;17] selon Greulich et Pyle et correspondait à R9 [R7-R10] et U7 [U7;U8] selon le système Radio-Ulnaire-Distal. Toutes les pseudarthroses ont été retrouvées dans le groupe TO (23,4% vs 0%, p=0,019). La durée d'immobilisation (8 semaines) et le nombre de consultations étaient plus élevés après TO que TC. Les scores fonctionnels étaient inférieurs chez les patients ayant présenté une pseudarthrose après TO (p≤0,002) Jauregui et al. ont publié une méta-analyse à propos des pseudarthroses du corps du scaphoïde chez l'enfant, avec un âge civil moyen de 14,3 à 15,1 ans. Cet âge avancé suggère qu'un taux non négligeable de pseudarthrose existe dans cette population d'adolescents, qui de part leurs mécanismes traumatiques et leur index de masse corporel, tendent à se rapprocher de la population adulte.
Il est évident que la chirurgie des fractures du scaphoïde augmente les coûts de prise en charge, mais elle permet également de diminuer le taux de pseudarthrose, le nombre de consultations, la durée d’immobilisation et les journées d'absentéismes scolaires et professionnelles de l'enfant et de ses parents. Le TO des fractures du corps du scaphoïde chez l'adolescent entraîne un taux de pseudarthrose plus important que le TC, similaire au taux retrouvé chez les adultes. Une approche chirurgicale par vissage percutané est suggérée par ce travail.
Constance ANDRE (Lille)
11:45 - 11:46
Discussion.
11:46 - 11:52
#32602 - CO157 Prise en charge des destructions du pôle proximal du scaphoïde : revue systématique de la littérature.
CO157 Prise en charge des destructions du pôle proximal du scaphoïde : revue systématique de la littérature.
La prise en charge des destructions du pôle proximal du scaphoïde (PPS) reste à ce jour difficile et controversée comme en témoigne l’éventail de techniques décrites dans la littérature sans qu’aucune ne s’impose comme la référence universellement acceptée. Cette revue a pour objectif principal de rassembler et décrire les résultats, les avantages et les limites de l’ensemble des techniques de reconstruction du PPS.
Une recherche sur Pubmed, EMBASE et Google Schoolar a été réalisée en Avril 2022 en suivant les recommandations PRISMA (the Preferred Reporting Items for Systematic Review and Meta-Analyses statement). Les mots clés suivants ont été utilisés : Scaphoid reconstruction OR scaphoid arthroplasty OR proximal scaphoid replacement OR scaphoid implant OR (Irreparable proximal pole AND scaphoid) OR (Fragmented proximal pole AND scaphoid) OR (Destructed proximal pole AND scaphoid) OR (unsalvageable proximal pole AND scaphoid) OR (Medial femoral condyle flap AND scaphoid). Nous avons retrouvé 59 études décrivant une technique de reconstruction du PPS dont le texte intégral était disponible pour un total de 732 patients opérés. 4 grandes catégories de prises en charges ont été identifiées et comparées : les excisions du PPS, les remplacements prothétiques, les greffons non vascularisés et enfin les lambeaux libres ostéochondraux. 24 critères ont été recueilli dans chaque article afin de comparer les techniques entre elles. En raison de l’absence de recommandations claires sur la prise en charge thérapeutique, de nombreux traitements ont été proposés au fil du temps. Mais toutes les études retrouvées dans la littérature étaient de faible niveau de preuve et nous n'avons pas pu réaliser de comparaison directe. Néanmoins, l’analyse de leurs résultats nous a permis de définir et de classer chaque technique selon 4 critères indispensables du cahier des charges des reconstructions du PPS : restaurer la morphologie des surfaces articulaires du PPS, restaurer l’équilibre scapho-lunaire, maintenir des résultats sur le long cours et enfin ne pas couper les ponts aux chirurgies de sauvetages. On n’observe qu’aucune des techniques décrites ne répond à l’ensemble des critères et qu’aucune n’arrête l’évolution de la maladie arthrosique. Aucune ne reproduit complètement l'anatomie ostéo-chondro-ligamentaire unique du PPS à l’exception du transfert d’hamatum. Mais le succès à long terme d’un greffon composite ostéochondral dépend d'une revascularisation réussie les résultats au long cours de cette technique sont donc incertains. Aucune technique ne permet de reproduire complètement l'anatomie ostéo-chondro-ligamentaire unique du PPS à l’exception du transfert d’hamatum non vascularisé.
Marie WITTERS (Marseille), Anais DELGOVE, Olivier CAMUZARD, Vincent CASOLI, Dominique CASANOVA, Regis LEGRÉ, Charlotte JALOUX
11:52 - 11:53
Discussion.
11:53 - 11:59
#32614 - CO158 Mesure de l'angle intra-scaphoïdien cortical palmaire. Une technique échographique avec 3 points.
CO158 Mesure de l'angle intra-scaphoïdien cortical palmaire. Une technique échographique avec 3 points.
Certains auteurs ont préconisé le rôle de l'échographique dans le diagnostic des fractures du scaphoïde avec une spécificité et une sensibilité élevées. Le déplacement de la fracture et principalement la déformation en flexion, n'a jamais été évalué par échographie jusqu'à présent. Le déplacement des fragments est difficile à estimer sur une radiographie et un scanner est souvent nécessaire. Une technique de mesure précise par échographie pourrait être une alternative intéressante. Notre étude vise à définir une mesure échographique de l'angle intra-scaphoïdien, qui peut être utilisée pour détecter la malposition des fragments après une fracture du scaphoïde.
Dans 11 adultes volontaires sains, sans pathologie du poignet, nous avons mesuré les deux paramètres suivants sur les deux poignets :
- distance inter-pôles (IPD) : distance entre le sommet des deux pôles du scaphoïde
- angle intra-scaphoïdien cortical palmaire (PCISA) : représentant l'angle entre les deux pôles et le point corticale, palmaire, le plus profond sur la taille du scaphoïde.
Pour cela, le poignet est temporairement fixé dans une attelle à 50° d'extension et un échographie du poignet palmaire est réalisé (10 MHz). Deux examinateurs indépendants ont pris les mesures. Toutes ces images (pour chaque poignet deux) sont ensuite évaluées dans le PACS par les deux examinateurs séparément, donc au final 44 images. Les résultats sont ensuite comparés pour déterminer la reproductibilité et la fiabilité de la technique de mesure proposée et de l'évaluation des images. Le PCISA moyen de toutes les mesures était de 142° (SD 10°) et l'IPD était de 16.5 mm (SD 2 mm). Entre les différents examinateurs, la différence moyenne de mesure était de 0.3 mm (range 0-5.2 mm) pour l'IPD et de 4° (intervalle 0-17°) pour le PCISA.
Entre les différents évaluateurs des images, la différence moyenne de mesure était de 1 mm (range 0.1-3,8 mm) pour l'IPD et de 6° (range 0-15°) pour le PCISA.
Le coefficient de corrélation intraclasse (ICC) était de 0.87 pour le PCISA et de 0.83 pour le IPD entre les différent examinateurs. Entre les différents évaluateurs le ICC était de 0.67 pour le PCISA et de 0.66 pour le IPD. Selon quelle référence on prend pour le ICC, nous avons trouvé une corrélation de bonne à excellente entre les examinateurs. Et de modérée à bonne entre les évaluateurs. Les premiers résultats de cette technique sont donc prometteurs pour pouvoir évaluer le déplacement des fragments, dans des fractures du scaphoïde.
Mauro MANIGLIO (Zürich, Suisse), Bérénice MOUTINOT, Sébastien DURAND
11:59 - 12:00
Discussion.
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Amphi Bleu |
11:21 |
"Samedi 17 d\u00e9cembre"
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CL23
11:21 - 12:00
Communications libres
Syndromes canalaires
Présidents de séance :
Renaud DUCHÉ (Chirurgien Plastique + Ortho) (Président de séance, Avignon), Pierre MOUTON (chirurgien) (Président de séance, Pessac)
11:21 - 11:27
#32695 - CO159 Chirurgie du canal carpien : quel est le parcours patient le plus efficient ?
CO159 Chirurgie du canal carpien : quel est le parcours patient le plus efficient ?
En 2018, les interventions pour le SDCC ont concerné 125 000 personnes en France . Au sein de notre établissement de santé (ETS), environ 400 patients sont opérés chaque année selon des parcours différents.
Faire un état des lieux des différents parcours patients ainsi que des produits de santé (PDS) associés pour la chirurgie du Canal Carpien afin de déterminer le parcours le plus efficient d’un point de vue écologique et économique.
Pour chaque parcours, recensement et pesée à l’aide d’une balance de l’intégralité des PDS (emballage, dispositif médicaux (DM), médicament (MDT)) utilisés.
Recensement du prix des PDS en se positionnant du point de vue de l’ETS (selon les tarifs négociés par l’ETS en 2022 ou coûts de stérilisation).
Pour chaque PDS, évaluation de son degré d’utilisation selon 3 niveaux : total, partiel, non utilisé (déstérilisé mais non utilisé). Trois parcours sont identifiés : (1) chir ambulatoire sous échographie (n= 200, 50%), (2) office surgery (n=150, 37.5%), (3) chir ambulatoire sous endoscopie (n=50, 12.5%). Le parcours (1) consomme 31 PDS (DM = 27 ; 87%, MDT = 4 ; 13%).. Chaque intervention génère 1.91kg de déchets dont 21.7% d’emballages soit une masse annuelle de 382Kg. Le coût associé aux PDS par intervention est de 99.43€TTC soit 12.6% du GHM 01C13. Le parcours (2) consomme 24 PDS (DM = 21 ; 88%, MDT = 2 ; 21%). Le coût associé aux PDS par intervention est de 56,38€TTC soit 7,1% du GHM 01C13. Le parcours (3) consomme 48 PDS (DM = 42 ; 88%, MDT = 3 ; 13%). Le degré d’utilisation est total pour 89,6% des PDS et partiel pour 10,4%. Chaque intervention génère 2,51kg de déchets dont 23,4% d’emballages soit une masse annuelle de 125,5Kg. Le coût associé aux PDS par intervention est de 23,1% du GHM 01C13. Le nombre de PDS utilisés ainsi que le coût de ces derniers passent du simple (office surgery) au double (chirurgie ambulatoire sous échographie) voir même au triple (chirurgie ambulatoire sous endoscopie) selon le type de parcours patient. Il en va de même pour la masse de déchets générés. Pour l’ensemble des parcours, certains PDS ne sont utilisés que partiellement. Le parcours le plus efficient d’un point de vue développement durable est l’office surgery. Ce premier recueil de données, qui ne prend pas en compte de nombreux paramètres va permettre d’initier un travail d’écoconception de la chirurgie du canal carpien .
Olivier MARÈS (Nîmes), Maria PITARD, Jad MANSOUR, Hamid GHERSI, Pascal KOUYOUMDJIAN, Virginie CHASSEIGNE
11:27 - 11:33
#32700 - CO160 Etude cadavérique sur la précision d'une infiltration du canal carpien par un échographe ultra-portatif Bluetooth sur tablette.
CO160 Etude cadavérique sur la précision d'une infiltration du canal carpien par un échographe ultra-portatif Bluetooth sur tablette.
Dans cette étude, nous avons évalué la précision d’un échographe ultra-portatif Bluetooth de poche couplé à une tablette dans l’infiltration du canal carpien (CC) sur modèles cadavériques. À notre connaissance, nous sommes les premiers à évaluer l’infiltration écho guidée du CC à l’aide d’un échographe de nouvelle génération.
Notre série comprenait 20 membres supérieurs de cadavres frais (6 hommes et 14 femmes). L’infiltration écho guidée a été réalisée par technique in-plane short axis avec voie d’abord radiale sous le flexor carpi radialis (FCR). Nous avons utilisé la sonde linéaire (3 to 12 MHz) d’un Vscan Air (GE Healthcare, Norway) et sa transmission Bluetooth sur une tablette (Ipad, Apple). Nous avons injecté 4ml de bleu de Méthylène et contrôlé la localisation et la diffusion par une voie d’abord palmaire antérieure étendue. L’infiltration et la dissection ont été réalisées par des opérateurs différents. Quatre membres ont été exclues en raison de la présence d’une plaque de radius distal. 16 pièces anatomiques ont donc été infiltrées comprenant 10 membres supérieurs gauches et 6 droits. La visualisation du nerf médian était excellente dans toutes les infiltrations. La dissection n’a révélé aucun dommage de l’artère radiale et de la branche sensitive du nerf radial. Nous rapportons en revanche deux ponctions nerveuses mais sans aucune injection intra-neurale. Bien que l’utilisation de l’échographie de poche ait été évaluée dans d’autres applications médicales, son utilisation dans la pratique courante de la chirurgie de la main n’a pas été entièrement évaluée. Ces appareils ont trouvé une place diagnostic dans les services de soins intensifs ou des urgences. Leur coût est inférieur à celui d’un appareil d’échographie classique, allant de 2000 à 7000 euros. Leur petite taille et leur fonctionnement créent des opportunités pour la pratique quotidienne des chirurgiens de la main. Nous avons réalisé une approche radiale sous le FCR dans le plan dans l’axe court. Cette technique peut être effectuée en toute sécurité tout en s’assurant que la diffusion de l’infiltration est à côté du nerf médian et sous le rétinaculum. Par ailleurs, ce plan permet l’utilisation d’aiguilles plus petites. Le choix de l’approche radiale ou ulnaire dépend de la préférence de l’opérateur, aucune n’a montré de supériorité. Notre étude a montré que les résultats de l’échographe ultra-portatif sont encourageants, cet outil peut être attrayant pour la pratique courante en chirurgie de la main.
Ceyran HAMOUDI (Strasbourg), Antoine MARTINS, Pierre-Antoine DEBORDES, Adeline MATHIOT, Sybille FACCA, Philippe LIVERNEAUX
11:33 - 11:39
#31925 - CO161 Apport de l’éducation thérapeutique dans la compréhension des informations dans la chirurgie du syndrome du canal carpien.
CO161 Apport de l’éducation thérapeutique dans la compréhension des informations dans la chirurgie du syndrome du canal carpien.
L’information du patient est une composante essentielle de toute intervention chirurgicale et est une obligation médico-légale. Il reste difficile d’appréhender le niveau compréhension des patients à ce consentement éclairé et nous avons probablement tendance à le surestimer. Depuis quelques mois nous avons introduit un programme d’éducation thérapeutique (ETP) en pré-opératoire de la chirurgie de libération canalaire carpienne que nous avons évalué par un questionnaire afin de déterminer dans quelle mesure les informations communiquées aux patients sont comprises.
L’éducation thérapeutique était réalisée par une infirmière dédiée, elle reprenait les informations de la consultation et répondait aux questions que les patients pouvait avoir depuis la consultation avec le praticien. Il s'agissait d'une étude prospective monocentrique réalisée entre novembre janvier et mars 2022. 162 patients ont rempli à un questionnaire lors de leur retour en chambre au décours de l’intervention. Nous avons évalué le niveau de compréhension des patients qui avaient bénéficié de ETP et ceux qui n’avaient pas eu ce complément d’information car l’infirmière dédiée ne travaillait qu’à temps partiel. Le questionnaire permettait de recueillir des données démographiques, la qualité de l'information médicale donnée oralement par le chirurgien et lue dans le document spécifique et le niveau de compréhension des consignes post-opératoires. Pour chacune des questions, les patients pouvaient choisir entre "oui" et "non" Il s’agissait de 74 hommes et 88 femmes, d’âge moyen 58,3 +/- 14,1 ans dont 44% avaient bénéficié de l’éducation thérapeutique. 98% estimé avoir été bien informé par le chirurgien et 96% considéré que le document écrit permettait de bien compléter cette information. Les informations données en amont, correspondaient au vécu de l’intervention dans 99% des cas et 99% ont estimé que les consignes post opératoire étaient claires. A la question sur les consignes, 88% avaient réellement compris les consignes post-opératoire, avec une meilleure compréhension pour les patients ayant reçu ETP (p<0,01). Tous les patients ayant bénéficié de ce complément étaient satisfait. Nous n’avons pas retrouver d’effet de l’éducation thérapeutique sur le taux de complication, le nombre d’appel inattendu ou la douleur post-opératoire L’éducation thérapeutique a permis d’améliorer la compréhension des consignes post-opératoire et la satisfaction du patient. Elle a aussi permis d’évaluer notre niveau d’information délivré au patient. Ces résultats précoces nous incitent à prolonger l’éducation thérapeutique dans cette pathologie et à l’étendre à d’autres pathologies en chirurgie programmée.
Nicolas BIGORRE (Angers), Yann SAINT CAST, Guy RAIMBEAU, Alexandre PETIT, Jerome JEUDY, Jerome BRUNET, Emmanuel MAUGENDRE, Bruno CESARI, Fabrice RABARIN
11:39 - 11:43
Discussion commune.
11:43 - 11:47
#32688 - CO162 Pourquoi faut-il connaitre le scratch collapse test (SCT) ?
CO162 Pourquoi faut-il connaitre le scratch collapse test (SCT) ?
Le Scratch Collapse Test (SCT) a été décrit par Suzan Mackinnon en 2008. Il s’agit d’un test clinique simple ne nécessitant aucun instrument, l’examinateur face au patient. Ce test a pour objectif de dépister les compressions nerveuses périphériques et leur niveau. Nous utilisons ce test depuis 2018 et avons évalué la place qu’il pouvait occuper dans notre arsenal diagnostic.
Depuis 4 ans nous avons appliqué ce test à tous les patients suspects de compression nerveuse périphérique. Nous avons ainsi dépisté les compressions des nerfs : médian, ulnaire et radial au coude ou au poignet. Le test a aussi été utilisé pour des compressions nerveuses plus rares : plexus brachial, grand dentelé, musculo-cutané, collatéral du pouce et pour les compressions au membre inférieur : sciatique à la fesse, sciatique poplité externe au col du péroné, la branche sensitive du musculo-cutané et les névromes de Morton.
Les patients ont bénéficié d’un bilan électromyographique (EMG). Tous les patients qui avaient un SCT positifs n’ont pas été opérés mais tous les patients opérés d’une compression nerveuse périphérique avaient un SCT positif. Il s’agissait de 584 canaux carpiens, 64 nerfs ulnaires au coude, 23 nerfs médians au coude, 14 nerfs interosseux postérieurs, 3 nerfs radiaux au poignet ; pour les autres nerfs le nombre de cas était anecdotique. La précision du niveau de compression était de l’ordre de 2 cm. Le SCT a permis de rectifier de faux négatifs électromyographiques probablement en rapport avec des compressions dynamiques, plus rarement de faux positifs. L’importance de la réponse au SCT semblait proportionnelle à l’importance de la compression. Dans tous les cas sauf un, le SCT était négatif après neurolyse. Le diagnostic des compressions nerveuses périphériques repose sur l’interrogatoire, l’examen clinique, l’EMG, l’échographie voire l’IRM. Dans de nombreux cas le diagnostic clinique est évident. Dans quelques cas un doute persiste devant l’absence de concordance entre clinique et EMG, dans ces cas le SCT a été « le juge de paix » avant chirurgie. Parmi tous les tests que nous utilisons pour dépister les compressions nerveuses périphériques, le SCT est pour nous le plus sensible. Depuis 2018 tous les patients que nous avons opérés d’une compression nerveuse périphérique avaient un SCT positif. Le SCT est d’une grande précision pour déterminer le niveau compression. Le SCT est devenu pour nous le test de référence pour le diagnostic et le suivi des compressions nerveuses périphériques.
Jean-Luc ROUX (Montpellier)
11:47 - 11:48
Discussion.
11:48 - 11:52
#31948 - CO163 Etude échographique comparative du nerf cutané antébrachial latéral.
CO163 Etude échographique comparative du nerf cutané antébrachial latéral.
L’amélioration de la qualité des appareils ultrasonores permet à ce jour d’étudier pratiquement tous les nerfs des membres ; c’est d’autant plus vrai au niveau du membre supérieur par rapport à leur topographie très superficielle et l’absence d’obstacle osseux réflexogène facilitant ainsi l’étude échographique.
Plusieurs études échographiques de la branche terminale du nerf musculo-cutané ont été publiées, mais à notre connaissance aucune étude comparative n’a été réalisée entre deux groupes, l’un avec des personnes à risque comparé à un groupe témoin.
Nous avons sélectionné deux groupes de 5 personnes.
Chaque individu a été étudié par un examen échographique (échographe SAMSUNG V8 modèle 2022 et Aplio a Canon Medical). Les mêmes coupes transversales ont été réalisées sur chaque personne des deux groupes, d’abord l’avant-bras en supination puis en pronation.
Le groupe A (groupe à risque) est composé de 5 judokas, au moins ceinture marron.
Le groupe B (groupe témoin) est composé de 5 volontaires. Aucune différence significative en relation à la superficie des coupes transversales n’a été trouvée entre les deux groupes. Groupe A : 1,08 mm (0,8 -1,5), groupe B : une moyenne de 1 ,14 mm (0,8 – 1,6).
Cependant, nous avons retrouvé deux comportements différents du NCAL (nerf cutané antébrachial latéral) lors des mouvements de pronation. De point de vue anatomique, nous ne trouvons pas de consensus entre les différents auteurs. Ce manque de concordance est peut-être dû aux variantes anatomiques existantes dans cette région anatomique complexe ; Si bien que nos résultats sur la taille du NCAL n’ont pas retrouvé de différence significative entre les deux groupes étudiés, nous avons distingué deux comportements nettement différenciables du nerf en relation au mouvement de pronation de l’avant-bras : Soit le nerf se déplace en dessous du tendon de biceps (type1) plutôt dans le groupe à risque, soit il s’échappe au-dessus du tendon du biceps (type 2) : 4 volontaires du groupe témoin. (schéma N° 1) On peut en déduire que l’on retrouve aucune différence significative en relation à la CSA (Cross Sectional Area) entre les deux groupes, deux types de comportement différents du NCAL sont enregistrés lors du mouvementes de pronation ; cette variation pourrait être prise en compte dans le cadre d’une compression du NCAL au coude.
José PELAEZ (Sens)
11:52 - 11:53
Discussion.
11:53 - 11:57
#30735 - CO164 Neurolyse de la portion thoracique du nerf thoracique long pour le traitement de la scapula alata par paralysie du muscle serratus antérieur : à propos de 73 cas consécutifs.
CO164 Neurolyse de la portion thoracique du nerf thoracique long pour le traitement de la scapula alata par paralysie du muscle serratus antérieur : à propos de 73 cas consécutifs.
Serratus anterior (SA) palsy following mechanical injury to the long thoracic nerve (LTN) is the most common cause of scapular winging. This study aimed to identify the factors influencing the outcome of neurolysis of the distal segment of the LTN. We hypothesized that poor results are due to duration before surgery and to persistent scapulothoracic dysfunction.
A retrospective study was conducted. The inclusion criteria were partial or complete isolated non-iatrogenic SA paralysis of at least 4 months duration with preoperative electrophysiologic assessment confirming the neurogenic origin without signs of reinnervation. Seventy-three patients were assessed at 45 days, 6 months and 24 months after neurolysis of the distal segment of the LTN. At last follow-up, improvement was excellent in 38 (52%) or good in 22 cases (30%), moderate in 6 (8%) and poor in 7 (10%). No patient showed deterioration in outcome since the beginning of follow-up. At the longest follow-up, the electrophysiologic data available showed at least signs of partial reinnervation in all cases, including for the patients with moderate or poor clinical results. When duration of scapular winging before surgery was less than 12 months, the outcome was significantly more often excellent or good than in patients with a longer duration of paralysis (P = .004). Scapular dyskinesia was significantly correlated with a longer duration of scapular winging (30 vs 16 months, P = .003) and with muscular pain (P = .03). The best outcomes occurred in patients who presented without compensatory muscle pain and who were treated within 12 months of paralysis. Beyond this time frame, neurolysis can still provide useful functional improvement and avoid palliative surgery. Our experience with distal neurolysis leads us to consider that the proximal structures form a potential fixation point rather than a site of true compression. Distal release is the procedure that is both necessary and sufficient. In view of our results, bifocal release is not useful. Neurolysis of the distal segment of the LTN is a safe and reliable procedure. This technique allows treatment of SA muscle palsy and correction of scapular winging with excellent or good outcomes in 82% of cases. The best outcomes occurred in patients without compensatory muscle pain and who were treated within 12 months of paralysis. Beyond this time frame, neurolysis can still provide useful functional improvement and avoid palliative surgery.
Steven ROULET (Grenoble), Jacky LAULAN, Guillaume BACLE
11:57 - 11:58
Discussion.
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Salle 252AB |