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PSFCM03
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Communications Libres
17:30 - 17:38
#40888 - CL01 Évaluation d'une Application de Messagerie Sécurisée pour les Urgences de la Main : Une Étude Prospective sur Six Mois.
CL01 Évaluation d'une Application de Messagerie Sécurisée pour les Urgences de la Main : Une Étude Prospective sur Six Mois.
L'efficacité de la communication entre les urgentistes et les chirurgiens spécialisés en chirurgie de la main est cruciale pour optimiser et prioriser le parcours patient. Les méthodes traditionnelles de communication, telles que les groupes WhatsApp ou les avis téléphoniques, manquent souvent de sécurité et de tracabilité. Cet article évalue l'efficacité et l'adoption d'une application de messagerie sécurisée, SynaApp, conçue pour améliorer ces aspects dans la gestion des urgences de la main.
SynaApp, est une application développée par un médecin urgentiste. Elle offre une interface similaire à WhatsApp tout en assurant la protection des données personnelles conformément au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). Elle permet la création rapide de cas cliniques et assure une messagerie sécurisée via des groupes de médecin spécialistes permettant d'obtenir un avis voire un transfert rapide
Cette étude évalue l'utilisation de SynaApp entre un groupe d'urgentistes d'un centre hospitalier (12 praticiens) et un centre d'urgences de la main (4 praticiens) sur une période de six mois, 24h/24 et 7j/7 impliquant 352 cas cliniques. Les paramètres évalués incluent l'adhésion des urgentistes et des chirurgiens, le type d'avis, le type de réponse, le temps moyen de réponse, et le pourcentage de retours par les chirurgiens. L'adhésion à l'application était de 29% parmi les urgentistes et de 100% chez les chirurgiens de la main. Les types d'avis se répartissaient comme suit : 34% pour des plaies non déficitaires, 21% pour des plaies déficitaires, 22% pour des infections, 13% pour des fractures, et 10% pour d'autres avis. Le temps moyen de réponse était de 12 minutes, avec un taux de retour après prise en charge par les chirurgiens de 15% et un niveau de satisfaction de 90% parmi les praticiens.. Les avis se répartissaient principalement entre 08h et 20h (53%), suivi de 20h à 2h (39%) et de 2h à 8h (8%). Les réponses sans transfert représentaient 25%, les transferts immédiats 40%, les réponses différées 30% et les transferts vers un centre spécialisé 5%. La mise en œuvre de SynaApp représente une avancée significative dans la gestion des urgences de la main, offrant une alternative sécurisée et conforme au RGPD, contrairement aux méthodes conventionnelles. La capacité de l'application à fournir une tracabilité complète et à faciliter le retour d'informations présente une valeur ajoutée tant sur le plan médico-légal que pédagogique. En dépit des défis liés à l'adhésion et au taux de retour des praticiens, les résultats indiquent un potentiel substantiel pour l'amélioration de la coordination des soins d'urgence. Des marqueurs d'évaluation pertinents pour de futures études pourraient inclure l'impact de l'utilisation de l'application sur les délais de prise en charge, la qualité des décisions cliniques, et la satisfaction globale des patients. Cette application permet également de retrouver les cas cliniques proposés (photos incluses) via des mots clés permettant d'optimiser L'introduction de SynaApp dans la gestion des urgences de la main a montré une amélioration notable en termes de tracabilité et de sécurisation des échanges. Malgré une adhésion limitée des urgentistes, l'acceptation complète par les chirurgiens de la main souligne l'efficacité de l'outil dans le contexte spécialisé. Le faible taux de retour des chirurgiens indiquent cependant des axes d'amélioration, notamment en termes d'engagement et d'utilisation de la plateforme.
Quentin BAUMANN (Paris), Habib HACBHI, Solal BENHAMOU, Samuel ZRIBI, Benjamin HADDAD
17:38 - 17:40
Discussion.
17:40 - 17:48
#41074 - CL02 Résultats d’arthroplasties d’interposition en pyrocarbone pour arthrose combinée du poignet et de la colonne du pouce.
CL02 Résultats d’arthroplasties d’interposition en pyrocarbone pour arthrose combinée du poignet et de la colonne du pouce.
L’arthrose combinée du poignet et de la colonne du pouce est une situation peu fréquente, rarement traitée dans la littérature. Pour l’arthrose du poignet une résection de première rangée des os du carpe ou arthrodèse des 4 os avec scaphoidectomie sont principalement proposées, associées à une trapézectomie ou une prothèse trapézo-métacarpienne pour la rhizarthrose.
Nous proposons une alternative moins invasive préservant la mobilité : l’arthroplastie d’interposition en pyrocarbone combinée en radio-carpien et au niveau de la base du pouce. L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats à moyen terme de cette technique et de savoir si ces résultats sont au moins comparables aux autres méthodes.
Notre étude monocentrique rétrospective a concerné 9 patients traités pour une arthrose douloureuse du poignet et de la base du pouce. La moyenne d’âge était de 69 ans (54-85). Les arthroplasties ont toutes été effectuées au niveau du poignet par l’implant Amandys®. Au niveau de la colonne du pouce il s’agissait de l’implant Pyrocardan® pour 8 patients, dont 1 avec une arthroplastie de type « Burger » (implant Pyrocardan® en TM et STT), et dans 1 cas de l’implant Pi2® après trapézectomie.
Ces arthroplasties combinées ont été réalisées en un temps dans 6 cas ou en 2 temps dans 3 cas. Avec un recul moyen de 72 mois (12-144), la douleur a été diminuée en passant de 7 à 0,2 sur 10. Le Quick Dash et le PRWE ont également été améliorés en passant de 63 à 28 sur 100 et de 63 à 26 sur 100 respectivement. La force de poigne était de 16 kg en moyenne et celle de la pince de 4,5 kg. L’arc moyen de flexion-extension était de 80° et de 31° en inclinaison radio-ulnaire. Le score de Kapandji était à 9 en moyenne. Les angles radiologiques du carpe restaient dans les normes, les subluxations du premier métacarpien étaient corrigées. Un patient a été réopéré à J-8 pour repositionnement d’un implant Amandys® instable. Tous les patients se sont déclarés satisfait ou très satisfait de leurs interventions. L’existence d’une arthrose synchrone du poignet et de la colonne du pouce reste une situation rare qui présente un réel enjeu chirurgical. A ce jour seulement 3 séries ont analysé les résultats des différents traitements de ces arthroses combinées. Notre étude a un recul plus important que celles-ci, et nos résultats en termes de douleur, Quick Dash, PRWE, force de serrage et arcs de mobilités semblent comparables voire meilleurs. Les traitements proposés dans les autres séries peuvent mener à une perte de hauteur et de stabilité de la colonne du pouce lorsque la trapézectomie est associée à une scaphoïdectomie pratiquée dans le cadre d’une résection de première rangée ou d’une arthrodèse des 4 os. Notre alternative proposant des arthroplasties d’interposition en radio-carpien et à la base du pouce est moins invasive et permet la préservation des mobilités, du stock osseux et de la hauteur du carpe et de la colonne du pouce. Ces arthroplasties peuvent être combinées dans le même temps opératoire sans risque de complications surajoutées, avec des résultats équivalents aux arthroplasties isolées. L’arthrose combinée du poignet et du pouce peut être traitée de façon fiable par des arthroplasties d’interposition en pyrocarbone. Celles-ci sont peu invasives, préservent la mobilité et sont efficaces en termes d’indolence et de récupération fonctionnelle. C’est une bonne alternative aux techniques plus invasives.
Berangere LAMON (Nantes), Philippe BELLEMÈRE, Joana GRANJOU
17:48 - 17:50
Discussion.
17:50 - 17:58
#41136 - CL03 La neurolyse endoscopique du nerf supra-scapulaire à l'échancrure supra-scapulaire, étape par étape sous arthroscopie. Technique opératoire et résultats.
CL03 La neurolyse endoscopique du nerf supra-scapulaire à l'échancrure supra-scapulaire, étape par étape sous arthroscopie. Technique opératoire et résultats.
La compression du nerf supra-scapulaire (NSS) peut se produire à l’échancrure scapulaire supérieure (ESS), fermée par le ligament scapulaire transverse supérieur (LSTS) ou à l’échancrure scapulaire inférieure (ESI), fermée par le ligament scapulaire transverse inférieur (LSTI). C’est une cause rare de scapulalgie dans la population générale (2–4,5 %). La fréquence de cette pathologie est plus élevée chez les jeunes volleyeurs ainsi que chez la personne âgée souffrant d’une large rupture de coiffe. On parlera d’atteinte idiopathique ou secondaire en fonction de l’absence ou de la présence d’une rupture de coiffe rétractée à l’ESS, et d’un kyste para-labral à l’ESI.
Nous avons étudié les résultats du traitement endoscopique de ces syndromes canalaires. Quatorze patients ont été répartis en 3 groupes — 7 et 3 ont été traités pour compression supérieure respectivement idiopathique (ESS1) et secondaire (ESS2), 4 autres ont été traités pour compression secondaire à l’ESI (groupe ESI). L’âge moyen était respectivement de 66, 43 et 40 ans pour les groupes ESS2, ESS1, et ESI. La grande majorité des patients a connu une errance thérapeutique prolongée avec un début des plaintes datant respectivement de 2,5, 3 et 5 ans pour ESI, ESS2 et ESS1. Dix patients sur 14 sont des femmes, 8 patients sur 14 sont des travailleurs manuels, 2 patients sur 14 sont des sportifs d’armer. Nous avons revu rétrospectivement 14 des 18 patients opérés d’une neurolyse du nerf supra-scapulaire à l’ESS ou à l’ESI sous endo-arthroscopie et ou traitement d’un kyste para-labral de l’épaule, avec un suivi de minimum 3 mois. Nous avons comparé rétrospectivement la valeur fonctionnelle subjective de l’épaule (VFS), la force et le score de constant pré- et postopératoire au dernier suivi. Le score de constant normalisé s’est amélioré chez 13 patients sur 14, de 16, 49 et 44 % respectivement dans les groupes ESS1, ESS2 et ESI+ la VFS s’est améliorée de 24, 58 et 39 % respectivement. Les résultats sont bons ou excellents dans 86 % des cas. Quatre-vingt-quinze pour cent des patients se disent satisfaits ou très satisfaits. 93 % feraient à nouveau l’opération dans les mêmes conditions. Nos résultats sont comparables aux résultats rapportés en chirurgie ouverte et en chirurgie endoscopique avec une population moins sportive. Le traitement endoscopique des syndromes canalaires supra-scapulaires est une avancée validée permettant de traiter tous les aspects de la pathologie. Nos résultats sont comparables aux résultats rapportés en chirurgie ouverte et en chirurgie endoscopique avec une population moins sportive. Le traitement endoscopique des syndromes canalaires supra-scapulaires est une avancée validée permettant de traiter tous les aspects de la pathologie.
Christophe DUYSENS (Luxembourg, Luxembourg), Michel MERLE, Germain POMARES, Alban FOUASSON CHAILLOUX
17:58 - 18:00
Discussion.
18:00 - 18:08
#41137 - CL04 L’ostéotomie radiale d’ouverture dorsale en aigu, soutenue par allogreffe sèche, pour fracture de Pouteau colles irreductible. Technique opératoire simple, polyvalente et reproductible.
CL04 L’ostéotomie radiale d’ouverture dorsale en aigu, soutenue par allogreffe sèche, pour fracture de Pouteau colles irreductible. Technique opératoire simple, polyvalente et reproductible.
Les fractures extra ou intra-articulaires congruentes du radius distal avec bascule dorsale, sont parfois difficiles à réduire par les techniques usuelles (par plaque palmaire ou brochage percutané), soit du fait d’une impaction spongieuse irréductible (traumatisme à haute énergie) ou du fait d'un délai post-traumatique trop élevé (fractures à basse énergie sur ostéopénie, erronément traitées orthopédiquement ou négligée).
Elle s’adresse aussi au déplacement secondaire du patient plus âgé en cours de traitement conservateur.
La correction secondaire de cals vicieux est lourde et implique une incapacité longue.
L’objectif de ce travail est de présenter une technique simple et aisée d’ostéotomie intra-fracturaire aigüe (dans les 6 semaines du traumatisme) avec allogreffe dorsale lyophylisée sèche en soutien de la surface articulaire et d’en exposer brièvement les résultats.
La méthode d'ostéosynthèse a varié en fonction du type de patient (d'âge variable) et de la densité de la demi tête fémorale de banque (variable): absence d'ostéosynthèse chez un adolescent (1), plaque verrouillée palmaire dans des fractures irréductibles chez le jeune adulte (double abord) (3), des broches statiques dorsales avec ou sans broche statique styloradiale chez le patient ostéoporotique (6).
Cette technique est suffisamment simple pour avoir été réalisée par l’opérateur sans la moindre assistance d’un interne ou d’une infirmière.
Dix patients de 48 ans (17- 81) ont subi cette intervention de manière différée (dans les 6 semaines post-traumatiques) après scanner et planification du geste.
Moyens d’ostéosynthèse : 6 ostéosynthèses par embrochage statique, plaque verrouillée palmaire pour 3 et juste par l’allogreffe impactée pour un.
Les patients ont été revus à plus de 10 mois (3-19).
La restauration des rapports radio-ulnaires et radio-carpiens a été étudiée par radiographie et scanner sans injection.
Les patients ont été évalués cliniquement par mesure de la mobilité dans tous les secteurs, par le DASH score postopératoire et l’Echelle Visuelle Analogique. 9/10 Réductions jugées anatomiques au dernier suivi (variance ulnaire négative, pente radiale palmaire, congruence radio-ulnaire distale et radio carpienne respectées).
10/10 Allogreffes totalement intégrées.
10/10 Subiraient à nouveau cette intervention sans hésiter.
1/10 Présente des remaniements pré-arthrosiques.
Flexion active moyenne : 56° (40-65), Extension active moyenne : 62° (55-70), Pronation active moyenne : 70° (60-80), Supination active moyenne 70°
Dash moyen 34/100, pour l’activité de loisir et le travail 43/100.
EVA moyen : 0,75 (0-2).
Aucune complication infectieuse n'a été retrouvée ou mais une algodystrophie a été notée.
Un conflit ulnocarpien a été noté, il préexistait à la chirurgie. Ce travail présente une technique aisée, utile et gagnante à bascule dorsale non réductible par manipulations externes car délai dépassé, déplacement secondaire de traitement conservateur ou encore fracture articulaire impactée, congruente mais basculée.
Une fracture de Pouteau-Colles pédiatrique négligée a été également traitée avec succès par cette technique (allogreffe autostable sans matériel).
Les résultats en terme de mobilité sont comparables à d’autres techniques avec un déficit moyen de flexion de 20° en passif vu l'abord dorsal.
Cette technique ne permet pas de corriger la variance ulnaire.
Il s’agit d’une étude rétrospective non randomisée sans groupe contrôle. Cet article présente une technique aisée et polyvalente d’allogreffe dorsale auto-stable permettant de restaurer l’anatomie du poignet dans des fractures non réductibles.
Christophe DUYSENS (Luxembourg, Luxembourg), Alban FOUASSON CHAILLOUX, Germain POMARES, Alain CARLIER, Isabelle SCHROUFF
18:08 - 18:10
Discussion.
18:10 - 18:18
CL05 Plaques extra-distales du radius. Intérêts et complications.
Lara MOSCATO (Docteur Junior) (Co-auteur, Montpellier), Cyril LAZERGES (Praticien Hospitalier) (Co-auteur, Montpellier), Pierre-Emmanuel CHAMMAS (Chirurgien - CCA) (Co-auteur, Montpellier), Olivier BOZON (Chef de clinique, assistant des hôpitaux) (Co-auteur, Montpellier), Bertrand COULET (PU PH) (Co-auteur, Montpellier), Michel CHAMMAS (Professeur Université Chirurgien des Hôpitaux) (Orateur, Montpellier)
18:18 - 18:20
Discussion.
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Amphithéâtre Rondelet |