Jeudi 28 mars |
08:00 |
"Jeudi 28 mars"
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A20ok
08:00 - 09:30
SESSION NEUROCHIRURGIE FONCTIONNELLE
Etat de l’art des nouvelles technologies dans la prise en charge de la douleur
Modérateurs :
Patrick MERTENS (Head of the department) (LYON), Jean REGIS (PROFESSEUR) (Marseille)
08:00 - 08:15
Stimulation cérébrale profonde dans la douleur chronique : passé, présent et futur.
Denys FONTAINE (Neurosurgeon) (Conférencier, NICE)
08:15 - 08:30
Cas particuliers de stimulation occipitale chez 7 patients avec une névralgie trigéminale résistante.
Anne BALOSSIER (Dr) (Conférencier, Marseille)
08:30 - 08:45
Stimulation cordonale postérieure- SCS/ du ganglion spinal-DRG et sous-cutanée: quel type de stimulation pour traiter efficacement la douleur chronique lombaire ?
Kevin BUFFENOIR (PUPH) (Conférencier, Saint Pierre (REUNION), Réunion), Philippe RIGOARD (Head of Departement Spine-Neurostimulation) (Conférencier, Poitiers)
08:45 - 09:00
La SCS est-elle toujours efficace après une ou plusieurs révisions chirurgicales ?
Jimmy VOIRIN (MEDECIN) (Conférencier, COLMAR)
09:00 - 09:15
Revue de la littérature des indications et résultats de la radiochirurgie hypophysaire pour les patients avec des douleurs réfractaires aux opioïdes.
Jean REGIS (PROFESSEUR) (Conférencier, Marseille)
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Auditorium |
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B20ok
08:00 - 09:30
COMMUNICATIONS- ONCOLOGIE I
Modérateurs :
Jean-Michel LEMÉE (PUPH) (Angers), Johan PALLUD (PU-PH) (PARIS)
08:00 - 08:06
#38736 - Prognostic impact of the number and the total tumor burden of secondary cerebral lesions in patients with resected brain metastases of non-small cell lung cancers.
Prognostic impact of the number and the total tumor burden of secondary cerebral lesions in patients with resected brain metastases of non-small cell lung cancers.
OBJECTIVE
Systemic therapeutic advances have improved the prognosis of cancer patients, leading to surgery more frequently being carried out for patients with multiple brain metastases (BM). The underlying evidence for the strategy is currently lacking. This study aimed to evaluate the prognostic significance of the number of BM and the total tumor burden (TTB) on overall survival of patients with resected BM of non-small cell lung cancer (NSCLC) in a modern series.
METHODS
In this monocentric retrospective series, patients who underwent surgical resection of BM of NSCLC between 2015 and 2021 were included. Demographic, clinical, and histological parameters were collected, and formal radiologic volumetric analyses were performed. Prognostic biomarkers for cerebral progression-free survival (C-PFS) and overall survival (OS) were analyzed by univariate and multivariate Cox proportional hazards analysis.
RESULTS
One hundred and eighty-four patients were included in the study. Among them 108 patients (58.7%) presented with a single BM, 36 patients (19.6%) with 2 BM, 22 patients (11.9%) with 3 BM, and 18 patients (9.8%) with more than 3 BM (maximum 15 BM). Mean preoperative tumor burden was 23.1 +/- 25.3 cm3 (range: 1.1 – 145.3 cm3). Mean residual tumor burden after surgery was 0.3 +/- 0.8 cm3 (range: 0.0 – 6.3 cm3). By the time of analysis, 128 patients (69.6%) had died. Median follow-up duration was 49.0 months (95% CI 39.6 – 63.6). Median OS was 19.2 months (95% CI 13.2 – 24.0) and survival rates at 6 months, 1 year and 2 years were respectively 76% (95% CI 69-82), 61% (95% CI 53-67) and 43% (95% CI 35-50). Median C-PFS was 8.4 months (95% CI 7.2 – 12.0).
In the Cox multivariate regression model, younger age ( < 65), single BM, adjuvant brain radiation therapy, adjuvant use of targeted therapy and TTB < 7 cm3 were all independent predictors for longer OS.
CONCLUSION
In this era of modern systemic treatments for cancer, the number of BM and the total cerebral tumor burden remain significant prognostic factors for OS. However, surgical resection should be considered as an option even in the case of multiple BM, in order to enhance patient clinical status and enable further local and systemic treatment delivery to improve their survival and quality of life.
Sidonie SAUVAGEOT (Montpellier), Caroline MOLLEVI, Benoit ROCH, Julien BOETTO
08:06 - 08:12
#39389 - Présentation et prise en charge des thromboses des sinus veineux cérébraux dans les suites de craniotomies supra-tentorielles.
Présentation et prise en charge des thromboses des sinus veineux cérébraux dans les suites de craniotomies supra-tentorielles.
Objective. Cerebral venous sinus thrombosis following supratentorial craniotomy is a poorly studied complication and for which there are no management guidelines. This study assessed the incidence, associated risk factors and management of postoperative cerebral venous sinus thrombosis following awake craniotomy.
Methods. Observational, retrospective, monocentric analysis of patients who underwent a supratentorial awake craniotomy. Postoperative cerebral venous sinus thrombosis was defined as a flow defect on postoperative contrast-enhanced 3D T1- weighted sequence and/or as a T2* hypointensity within the sinus.
Results. In 401 supratentorial awake craniotomies (87.3% of diffuse glioma), the incidence of postoperative cerebral venous sinus thrombosis was 4.0% (95%CI 2.5-6.4): 14/16 thromboses located in the superior sagittal sinus and 12/16 located in the transverse sinus. A venous sinus was exposed during craniotomy in 45.4% of cases, no intraoperative injury to a cerebral venous sinus was reported. All thromboses were asymptomatic and only two cases were diagnosed at the time of the first postoperative imaging (0.5%). Postoperative complications, early postoperative KPS score, and duration of hospital stay did not significantly differ between patients with and without postoperative cerebral venous sinus thrombosis. Adjusted independent risk factors of postoperative cerebral venous sinus thrombosis were female sex (adjusted Odds Ratio 4.00, 95% Confidence Interval 1.24-12.91, p=0.021) and a lesion ≤1 cm to a venous sinus (adjusted Odds Ratio 10.58, 95% Confidence Interval 2.93-38.20, p<0.001). All patients received standard prophylactic-dose anticoagulant therapy, and none received treatment-dose anticoagulant therapy. No thrombosis-related adverse event was reported. All thromboses presented spontaneous sinus recanalization radiologically at a mean 89±41 days (range, 7-171).
Conclusion. Cerebral venous sinus thrombosis following supratentorial awake craniotomy is a rare event with satisfactory clinical outcomes and spontaneous sinus recanalization under conservative management without treatment-dose anticoagulant therapy. These findings are comforting to neurosurgeons confronted with postoperative MRI reports suggesting cerebral venous sinus thrombosis.
Martin PLANET (PARIS), Alexandre ROUX, Angela ELIA, Johan PALLUD
08:12 - 08:18
#39689 - Impact thérapeutique et sécurité des biopsies cérébrales stéréotaxiques chez les patients âgés de plus de 80 ans.
Impact thérapeutique et sécurité des biopsies cérébrales stéréotaxiques chez les patients âgés de plus de 80 ans.
Introduction
Il existe peu de recommandations et d’études concernant les tumeurs cérébrales chez le sujet âgé, alors même que l’incidence des lymphomes primitifs du système nerveux central ou des glioblastomes augmente avec l’âge. La biopsie cérébrale est essentielle pour obtenir un diagnostic et guider la prise en charge, mais il existe une réticence à biopsier ces patients fragiles, comorbides et dont le pronostic reste sombre. Le but de cette étude était d’analyser la sécurité des biopsies cérébrales chez les patients âgés de plus de 80 ans et leur impact sur la prise en charge thérapeutique.
Méthodes
Nous avons analysé rétrospectivement les données des patients âgés de 80 ans ou plus, ayant été pris en charge entre 2009 et 2023 dans le service de neurochirurgie de l’Hôpital de La Pitié Salpêtrière (Paris) pour une biopsie cérébrale stéréotaxique. Les biopsies stéréotaxiques étaient réalisées avec le cadre de Leksell, sous anesthésie locale ± sédation consciente. Un scanner cérébral était systématiquement réalisé en post-opératoire.
Résultats
Sur les 2294 patients qui ont eu une biopsie stéréotaxique pendant la durée de l’étude, 203 (8,8%) avaient 80 ans ou plus. 58% étaient des hommes, l’âge moyen était de 83,8 ±2,8 ans (80-95) avec 56 patients (27,6%) âgés de plus de 85 ans et 7 (3,4%) de plus de 90 ans. 57,8% recevaient un traitement anticoagulant ou anti-agrégant. 63% des lésions biopsiés étaient cortico-souscorticale, 36% étaient profondes et 1% étaient localisées dans le tronc cérébral. Le diagnostic histopathologique concluait à un gliome de grade 4 pour 66,5% des patients, à un lymphome pour 18,7% et à une métastase pour 5,9%. Pour 9 patients (4,4%) la biopsie n’a pas permis de poser un diagnostic. Pour 24 patients (11,8%), la biopsie a permis de modifier le diagnostic initial. 12 patients (5,9%) ont présenté une complication symptomatique au décours de la procédure (7 hématomes, 1 infection, 3 crises d’épilepsie, 1 dégradation neurologique) dont un seul (0,5%) a gardé un déficit neurologique séquellaire. Le taux de mortalité lié à la procédure était de 0,5%. 80,6% ont reçu un traitement adjuvant mais 43,6% patients sont décédés avant de recevoir la totalité du traitement prévu par la RCP. 18,2% des patients ont eu une prise en charge palliative après décision de la RCP ou selon leur volonté, sans débuter de traitement adjuvant. La survie globale moyenne était de 10,5 mois après la biopsie (0,2-125).
Conclusion
Nos résultats montrent que la biopsie cérébrale stéréotaxique chez les patients âgés de plus de 80 ans est associée à un rendement diagnostique élevé et une faible morbidité. Alors que le diagnostic histomoléculaire des tumeurs cérébrales guide plus que jamais le traitement et le pronostic, la biopsie cérébrale permet d’accéder à ces informations essentielles pour proposer une prise en charge personnalisée à cette population fragile, au prix d’une faible morbidité.
Louise DEBOEUF (PARIS), Henri MALAIZE, Maximilien RICHE, Ahmed IDBAIH, Khe HOANG-XUAN, Alexandre CARPENTIER, Bertrand MATHON
08:18 - 08:24
#39881 - Profils évolutifs de plasticité corticale mis en évidence par des cartographies cérébrales peropératoires séquentielles.
Profils évolutifs de plasticité corticale mis en évidence par des cartographies cérébrales peropératoires séquentielles.
Introduction. Les gliomes diffus de bas grade (GDBG) induisent des réorganisations efficientes de l'architecture anatomo- fonctionnelle cérébrale, ce qui fait de ce type de tumeur un modèle de lésion idéal pour étudier la neuroplasticité post-lésionnelle. La cartographie cérébrale peropératoire par électrostimulation directe (ESD) est une méthodologie utilisée pendant les chirurgies de résection des GDBG en condition éveillée pour identifier et épargner les épicentres corticaux qui sont essentiels pour les fonctions langagières, motrices et cognitives. Les GDBG sont des affections chroniques, qui récidivent inévitablement plusieurs années après une chirurgie de résection initiale et nécessite donc parfois une seconde chirurgie pour réduire à nouveau le volume tumoral. Dans ce contexte, les modifications entre les cartographies fonctionnelles obtenues au cours de deux chirurgies « éveillées » séquentielles offrent une occasion unique de caractériser les profils évolutifs des réarrangements neuroplastiques corticaux.
Méthodes. Cent un patients avec un GDBG, ayant bénéficié de deux chirurgies cérébrales guidées par ESD en condition éveillée ont été inclus. Au total, 2 082 sites corticaux d’ESD ont été collectés. Une approche méthodologique en plusieurs étapes a ensuite été conduite afin de générer des cartes probabilistes de neuroplasticité qui reflètent les réarrangements dynamiques des cartographies corticales d'une chirurgie à l'autre, à la fois au niveau de la population et de l'individu.
Résultats. Les cartes probabilistes de neuroplasticité à l'échelle du voxel ont révélé des régions présentant un potentiel élevé de réorganisation, notamment en regard de l'aire motrice supplémentaire (AMS, Pmax = 0,63), du cortex préfrontal dorsolatéral (cPFDL, Pmax = 0,61), du cortex prémoteur ventral antérieur (cPMV, Pmax = 0,43) et du gyrus temporal supérieur moyen (GTS, Pmax = 0,36). Les cartes probabilistes de neuroplasticité par parcelle (atlas Brainnetome) ont confirmé ce potentiel évolutif de neuroplasticité pour le cPFDL, le gyrus précentral antérieur et le gyrus précentral ventral. Une série d'analyses de cluster a révélé une migration topologique des sites fonctionnels, en particulier au sein du cPFDL et du GTS gauches (sites de langage), du cPMV gauche (sites correspondant aux interruptions de fluence verbales) et de l’AMS droite (sites de réponses motrices négatives). Au niveau individuel, ces changements dynamiques ont été confirmés concernant le cPFDL (à droite comme à gauche), le cPMV gauche et le GTS antérieur gauche.
Conclusions. Nos résultats prodiguent un aperçu critique du potentiel dynamique des réarrangements continus du cortex cérébral induits par les gliomes diffus de bas grade, avec des implications considérables pour les ré-opérabilité des patients atteints de récidives de gliomes.
Sam NG (Montpellier), Sylvie MORITZ-GASSER, Anne-Laure LEMAITRE, Hugues DUFFAU, Guillaume HERBET
08:24 - 08:30
#39937 - Utilisation combinée de l’électrophysiologie et de la tractographie améliorée pour identifier la connectivité cérébrale pendant la chirurgie des tumeurs cérébrales.
Utilisation combinée de l’électrophysiologie et de la tractographie améliorée pour identifier la connectivité cérébrale pendant la chirurgie des tumeurs cérébrales.
La stimulation électrique directe (SED) bipolaire du cerveau appliquée chez des patients opérés éveillé est la technique de référence pour identifier les structures fonctionnelles dans le but de guider la résection des tumeurs cérébrales. Cette technique n'est cependant pas applicable à tous les patients. De plus, si les réponses fonctionnelles de la SED sont bien documentées, leurs effets électrophysiologiques sur les réseaux cérébraux sont mal connus.
À cet égard, nous avons mené deux études pilotes (collaboration CHU de Nice – INRIA Sophia Antipolis, Université Côte d’Azur) qui visaient à (i) évaluer l'utilisation combinée de l’électrocorticographie (ECoG) et de la tractographie (IRM de diffusion) pour identifier les voies de propagation des potentiels évoqués le long des faisceaux de substance blanche (SB), sous le contrôle fonctionnel de la SED ; (ii) améliorer nos connaissances sur les effets électrophysiologiques de la stimulation bipolaire sur les voies neuronales ; (iii) évaluer la pertinence d’un algorithme de tractographie (FERNET) qui a pour effet d’annuler l’effet perturbateur de l’œdème peritumoral sur le tenseur de diffusion (collaboration laboratoire DICPHR U-Penn, Philadelphie, USA).
Dans nos conditions expérimentales, des corrélations significatives entre les mesures fonctionnelles, structurelles et électrophysiologiques ont été mises en évidence après stimulation bipolaire corticale et sous-corticale, suggérant (i) l'utilisation combinée de l'ECoG et de la tractographie IRM pour identifier la connectivité cérébrale structurelle, et (ii) une action globalement loco-régionale de la stimulation électrique sur les réseaux neuronaux structurels [1-2]. De plus, une meilleure définition anatomique des faisceaux de SB a été obtenue après application du protocole FERNET [3].
L’ensemble de ces résultats sont en faveur du développement d’outils per-opératoires combinant les potentiels évoqués et la tractographie améliorée pour aider à identifier les faisceaux de SB, et ainsi maximiser l’étendue de résection tumorale et la sécurité de la chirurgie cérébrale.
[1] Filipiak et al., Towards linking diffusion MRI based macro- and microstructure measures with cortico-cortical transmission in brain tumor patients, DOI: 10.1016/j.neuroimage.2020.117567.
[2] Almairac et al., Identifying subcortical connectivity during brain tumor surgery: a multimodal study, DOI: 10.1007/s00429-023-02623-0.
[3] Almairac et al., Free-water correction DTI-based tractography in brain tumor surgery: assessment with functional and electrophysiological mapping of the white matter, DOI: 10.1007/s00701-023-05608-4.
Fabien ALMAIRAC (Nice), Petru ISAN, Marie ONNO, Denys FONTAINE, Lydiane MONDOT, Ragini VERMA, Théodore PAPADOPOULO, Samuel DESLAURIERS-GAUTHIER, Patryk FILIPIAK
08:30 - 08:36
#39948 - EVOLUTION AND RECURRENCE FACTORS OF INTRACRANIAL HEMANGIOBLASTOMAS AFTER SURGICAL TREATMENT: LESSONS FROM A SERIES OF 81 ADULT PATIENTS.
EVOLUTION AND RECURRENCE FACTORS OF INTRACRANIAL HEMANGIOBLASTOMAS AFTER SURGICAL TREATMENT: LESSONS FROM A SERIES OF 81 ADULT PATIENTS.
Intracanial hemangioblastomas are rare benign tumors of the Central Nervous System. They can be sporadic or associated with Von Hippel-Lindau disease (VHL). The surgery is the classical treatment with the purpose of a total removal to cure the patient. Nevertheless, some patients present a local recurrence or a progression at a distant site. The aims of the present study were to identify predictors of local recurrence and progression at a distant site in a series of patients managed for an intracranial hemangioblastoma to ultimately establish a follow-up tailored to each patient profile.
Among 81 patients operated on an intracranial hemangioblastoma at the Hospices Civils de Lyon between January 1st 2000 and October 1st 2022, 18 patients (22%) presented a local recurrence on average 56 months after surgery and 12 patients (15%) a progression of an hemangioblastoma located at a distant site. The main factors associated with a high rate of recurrence are young age (p=0.005), VHL disease (p < 0.001) and partial tumor (p=0.0009). New progression at an other site is more frequent for young patients (p=0.01), with multiples hemangioblastomas (p < 0.0001) and VHL disease (p < 0,0001) too. The median progression-free survival was 9 months in patients with partial resection and 144 months in patients with growth total resection (p < 0,0001).
The follow-up, after a surgical treatment of an intracranial hemangioblastoma, should be prolonged in patients with predisposing factors of recurrence or progression at a distant site (young people, VHL disease, incomplete excision, multiples locations of hemangioblastomas) and at least 5 years for others patients.
Elisabeth GARRIDO (rouen), Huy LE NGOC, Jacques GUYOTAT, Isabelle PELISSOU-GUYOTAT, Moncef BEHROUMA, Timothée JACQUESSON, Violaine DELABAR, Romain MANET, Clémentine GALLET, David MEYRONET, Emmanuel JOUANNEAU, Chloé DUMOT, Thiebaud PICART
08:36 - 08:42
#39991 - Correlating white matter pathways identified intraoperatively, radiotherapy dosimetry, and neurocognitive outcomes following oncological treatment of WHO grade 3 diffuse gliomas.
Correlating white matter pathways identified intraoperatively, radiotherapy dosimetry, and neurocognitive outcomes following oncological treatment of WHO grade 3 diffuse gliomas.
Introduction. Maximal safe function-based resection under awake condition allows maximizing the resection of diffuse gliomas whatever the grade of malignancy and improving survival and neurocognitive function by preserving the brain connectivity and optimizing the onco-functional balance. Following surgery, IDH-mutant WHO grade 3 diffuse gliomas are referred for radiotherapy and chemotherapy. The long-term side effects of radiotherapy on neurocognitive function have been largely reported. Here, we investigated the impact of radiotherapy on the eloquent connectivity identified intraoperatively on post-treatment deterioration of neurocognitive functions in a homogeneous population of IDH-mutant grade 3 diffuse gliomas.
Materials and Methods. A retrospective, monocentric study was conducted at the Neurosurgery department of the GHU Paris Sainte-Anne between April 2009 and January 2023. Inclusion criteria were: 1) age ≥18 years; 2) function-based resection with intraoperative functional brain mapping using direct electrical stimulations under awake condition; 3) diffuse glioma grade 3 according to the 2021 WHO classification; 4) available pre- and postoperative neurocognitive evaluations. For each patient, we correlated the tractography atlas with the irradiation field.
Results. In 90 consecutive adult patients harboring a WHO grade 3 supratentorial glioma who underwent a function-based awake resection only (n=22) or a function-based awake resection followed by adjuvant radiotherapy (n=68), we showed that radiotherapy was an independent predictor of a post-treatment global neurocognitive deterioration (p=0.023). In addition, when comparing patients of the radiotherapy group vs patients of the control group, we showed that the post-treatment global neurocognitive decline: 1) was significantly related to the radiation dose >15 Gy applied on brain connectivity; ) was significantly related to the volume of the white matter pathways submitted to a radiation dose >15 Gy.
Conclusion. We correlated the radiotherapy dosimetry applied to the brain connectivity with post-treatment neurocognitive outcomes in patients harboring a WHO grade 3 gliomas. Radiotherapy was correlated with a post-treatment deterioration of neurocognitive functions. In patients with a complete removal, the present results suggest that early radiotherapy should be avoided and a wait and watch appraoch should be preferred.
Angela ELIA (Paris), Alexandre ROUX, Alessandro MOIRAGHI, Edouard DEZAMIS, Giorgia Antonia SIMBOLI, Eduardo PARRAGA, Catherine OPPENHEIM, Marc ZANELLO, Johan PALLUD
08:42 - 08:48
#40069 - approche telovélaire pour la Prise en charge des tumeurs du V4 : Analyse rétrospective de 50 cas et revue de la littérature .
approche telovélaire pour la Prise en charge des tumeurs du V4 : Analyse rétrospective de 50 cas et revue de la littérature .
Introduction : Les tumeurs de la V4 représentent un défi complexe en neurochirurgie en raison de leur localisation anatomique délicate et de leur proximité avec des structures vasculaires et neuologiques vitales. Cette étude vise à évaluer la prise en charge de 50 cas de tumeurs de la V4 par une approche telovélaire, en mettant l'accent sur les résultats cliniques et les considérations techniques.
Matériel et Méthodes : Nous avons réalisé une analyse rétrospective de 50 patients ayant subi une intervention chirurgicale pour des tumeurs de la V4 entre 2017 a 2023. Les données cliniques, radiologiques et chirurgicales ont été examinées pour évaluer les caractéristiques des lésions, les complications intraopératoires, la morbidité postopératoire, et les résultats à court et à moyen terme. L'approche telovélaire, impliquant une exposition sélective des structures vasculaires et neurologiques , a été utilisée de manière systématique.
Résultats : Les résultats ont montré que l'approche telovélaire permettait une exposition adéquate des tumeurs de la V4 tout en minimisant les risques vasculaires. La résection totale a été atteinte dans 85 % des cas, avec une morbidité postopératoire limitée. Les complications spécifiques à cette approche ont été évaluées, notamment les troubles neurologiques transitoires et les déficits permanents. Une analyse détaillée des données a révélé des tendances importantes en termes de facteurs prédictifs de résultats favorables.
Discussion : dans cette etudes on a mis en évidence les avantages et les limites de l'approche telovélaire dans la prise en charge des tumeurs de la V4. Les considérations anatomiques, les stratégies de résection, et les techniques de préservation vasculaire sont discutées en détail. Les résultats sont comparés avec d'autres approches chirurgicales existantes, soulignant les bénéfices spécifiques de la méthode telovélaire dans cette population de patients.
Conclusion : Cette étude fournit une analyse approfondie de la prise en charge des tumeurs de la V4 par une approche telovélaire, démontrant son efficacité dans la résection tumorale tout en minimisant les complications. Les résultats suggèrent que cette approche peut être considérée comme une option sûre et efficace pour les neurochirurgiens confrontés à ces lésions délicates. Des études prospectives à plus grande échelle sont nécessaires pour confirmer ces résultats et affiner les critères de sélection des patients.
Ibrahim BELGACEM (Tizi ouzou, Algérie), Mustapha AITBACHIR
08:48 - 08:54
#40076 - Devenir neuropsychologique des patients opérés en IRM peropératoire d’une tumeur gliale avec composante insulaire.
Devenir neuropsychologique des patients opérés en IRM peropératoire d’une tumeur gliale avec composante insulaire.
La chirurgie d’exérèse des tumeurs gliales diffuses est le traitement gold standard. Lors d'une infiltration insulaire, l’exérèse est plus complexe et grevée d’une morbi-mortalité plus élevée. Notre étude explore le devenir neuropsychologique des patients qui ont nécessité une intervention chirurgicale avec IRM peropératoire, comprenant ou non une phase d’éveil, pour une tumeur gliale infiltrant l’insula.
Le recueil des données a été rétrospectif à partir des évaluations médicales prospectives au cours du suivi des patients au CHU de Lille. Toutes les données pré, per et postopératoires cliniques, chirurgicales, d’éveil, radiologiques et neuropsychologiques ont été collecté. La survie globale et sans récidive ont été analysées. L’extension de la résection, le volume tumoral pré et postopératoire a été recueilli. Enfin chaque fonction neuropsychologique a été évaluée avant et après intervention. Chaque résultat tumoral a été réactualisé à la classification OMS 2021. Les tumeurs incluses étaient des gliomes diffus de grade 2 et 3.
Au total 30 patients ont été inclus. L’âge médian à l'intervention était de 34 ans [25-58]. 84,6% étaient en vie à la fin de notre suivi. Le suivi médian était de 45 mois. L’EOR moyen est de 92,52% et la survie globale et sans récidive de notre population est comparable aux données de la littérature pour des tumeurs de la même localisation et du même grade. Le volume tumoral moyen était de 70,4 cm3. Tous les patients qui présentaient une tumeur en hémisphère dominant ont été opérés avec éveil opératoire (un seul cas d'éveil difficile), comprenant un mapping des fonctions langagières ou motrices. Aucun patient avec infiltration tumorale en hémisphère non dominant n’a encouru de phase d’éveil pendant l’intervention. Aucune modification neuropsychologique n’a été statistiquement retrouvée quelque soit l’hémisphère atteint, si bien que 81% des patients ont pu reprendre leur activité professionnelle. Quelques variations sont à noter, bien que leur résultat ne soit pas significatif : en hémisphère non dominant, on note une tendance à l’amélioration des capacités mnésiques épisodiques comme de travail, mais une dégradation des capacités attentionnelles. En hémisphère dominant, on note une tendance à l’amélioration de la mémoire de travail verbale et des capacités attentionnelles, mais une tendance à la dégradation de la mémoire épisodique verbale.
La chirurgie d’exérèse des tumeurs gliales avec composante insulaire en IRM peropératoire semble assurer une qualité de résection optimale, sans grever le pronostic fonctionnel neuropsychologique des patients. Le mapping cérébral des fonctions langagières et motrices reste obligatoire en hémisphère dominant. En hémisphère non dominant l’absence de mapping ne semble pas grever le devenir neuropsychologique des patients. D’autres études prospectives seront à mener pour comparer le devenir neuropsychologique avec ou sans mapping cérébral en hémisphère non dominant.
William GORWOOD, Iulia PECIU-FLORIANU (Lille), Ondine STRACHOWSKI, Quentin VANNOD-MICHEL, Apolline MONFILLIETTE-DJELAD, Claude-Alain MAURAGE, Nicolas REYNS
08:54 - 09:00
#40104 - Analyse multicentrique française de la qualité de vie à long terme des patients opérés d'un neurocytome central.
Analyse multicentrique française de la qualité de vie à long terme des patients opérés d'un neurocytome central.
Introduction
Les neurocytomes centraux sont des tumeurs intraventriculaires rares représentant 0,25 à 0,5 % de toutes les tumeurs intracrâniennes et de grade II selon la classification OMS 2021. La chirurgie restait la principale recommandation de stratégie thérapeutique avec un pronostic favorable. En raison de la localisation de la lésion à proximité du circuit de Papez, la chirurgie restait un défi thérapeutique afin de ne pas entraîner de détérioration clinique, notamment cognitive.
Méthode
Une étude prospective multicentrique transversale de la qualité de vie basée sur des données rétrospectives a été réalisée. Les patients opérés pour un neurocytome central entre 2005 et 2015 dans la population adulte ont été inclus à partir de la base de données française des tumeurs primitives du SNC. L'objectif principal était d'évaluer la qualité de vie après au moins 6 ans de chirurgie intraventriculaire du NC en utilisant les questionnaires EORTC QLQ C30 et BN20 en insistant sur 3 domaines : fonction cognitive, émotionnelle et asthénie.
Les objectifs secondaires étaient les critères fonctionnels : insertion professionnelle et reprise de la conduite automobile à distance de la chirurgie, maladie épileptique chronique, KPS à distance de la chirurgie.
Résultats
Concernant la qualité de vie de 65 patients opérés pour NC évaluée à long terme (11,04+/-3,2 ans en moyenne), des scores cognitifs étaient favorables pour seulement 37 % des patients ; les scores émotionnels étaient favorables pour 72,3% des patients et les plaintes d’asthénie étaient favorables pour 84,6% des patients. L’analyse multivariée a permis de révéler que la nécessité de mettre en place une dérivation ventriculaire externe en préopératoire était un facteur de risque statistiquement significatif d’un résultat défavorable dans les domaines cognitifs et asthénie.
Parmi les autres critères fonctionnels, une insertion professionnelle avait été possible pour 63% des patients, une reprise de la conduite automobile chez 72,3%, un KPS favorable chez 78% des patients, et 33,8% des patients avec une épilepsie chronique.
Conclusion
La chirurgie du neurocytome central a permis d'obtenir des résultats fonctionnels satisfaisants. Toutefois, le score de qualité de vie des fonctions cognitives était favorable chez 1/3 des patients.
En raison d'une morbidité importante, l'indication chirurgicale dans la prise en charge du neurocytome central doit être mesurée en fonction de l'histoire de la maladie pour chaque patient.
Charles-Henry MALLEREAU (Strasbourg), Guillaume VIRBEL, Johan PALLUD, Amélie DARLIX, Hélène CEBULA, Julien TODESCHI, François PROUST, Georges NOEL, Luc BAUCHET
09:00 - 09:06
#40246 - Incidence de la fusion des gènes NTRK dans les tumeurs cérébrales adultes : une évaluation longitudinale chez 140 patients atteints de gliomes et de métastases cérébrales.
Incidence de la fusion des gènes NTRK dans les tumeurs cérébrales adultes : une évaluation longitudinale chez 140 patients atteints de gliomes et de métastases cérébrales.
Contexte : La fusion oncogénique des gènes NTRK1, NTRK2 ou NTRK3 du récepteur de la neurotrophine tyrosine kinase a été trouvée dans différents types de tumeurs solides. Néanmoins, l’incidence des fusions de gènes NTRK dans ces cancers reste assez inexplorée. Le traitement des patients atteints d'un cancer présentant une fusion TRK avec un inhibiteur de TRK de première génération (tel que le larotrectinib ou l'entrectinib) est associé à des taux de réponse élevés ( > 75 %), quelle que soit l'histologie tumorale et la présence de métastases, avec un profil de toxicité acceptable. En raison de l'efficacité du traitement par inhibiteur de TRK et de l'approbation récente de la Food and Drug Administration et de l'EMA du larotrectinib et de l'entrectinib, il est cliniquement important d'identifier avec précision et efficacité les patients atteints d'un cancer avec fusion TRK. Dans cette étude rétrospective, nous fournissons des données uniques sur l'incidence des fusions de gènes NTRK oncogéniques chez les patients présentant des métastases cérébrales (MC) et des gliomes.
Méthodes : 140 échantillons de tissus fixés et inclus en paraffine (FFPE) de patients adultes (59 de gliomes [19 de de grade II, 20 de grade III et 20 glioblastomes] et 81 de MC de différentes tumeurs primitives) ont été analysés. L'identification des fusions de gènes NTRK est réalisée à l'aide de la technologie de séquençage de nouvelle génération (NGS) sur l'automate Ion Torrent S5XL avec le kit de test Oncomine Focus RNA (ThermoFisher). L'analyse a été réalisée à l'aide du logiciel Ion Reporter.
Résultats : Nous avons identifié un événement de fusion ETV6(5)::NTRK3(15) en utilisant un NGS ciblé chez l'un des 59 patients atteints de gliome de type oligodendrogliome diffus IDH-muté 1p19q co-délété de grade II, avec une incidence de 1,69 %. Cinq patients supplémentaires porteurs d’une fusion TMPRSS(2)::ERG(4) ont été identifiés dans une MC par un carcinome pancréatique, une MC par un carcinome prostatique, une MC par un carcinome endométrial et un gliome de bas grade. Un événement de fusion FGR3( 17)::TACC(11) a été identifié dans une MC de cancer du sein. Un épissage aberrant produisant des sauts d'exons 2 à 7 de EGFR dans l'ARNm d'EGFR et des sauts d'exon 14 de MET dans l'ARNm de MET a été identifié dans un glioblastome et une MC de carcinome pancréatique, respectivement.
Conclusion : Cette étude fournit des données sur l’incidence de la fusion des gènes NTRK dans les tumeurs cérébrales, ce qui pourrait fortement conforter la pertinence d’essais cliniques innovants avec des thérapies ciblées spécifiques (larotectinib, entrectinib) dans cette population de patients. Les réarrangements FGR3(17)::TACC(11) et TMPRSS(2)::ERG(4) se produisent dans un sous-ensemble de patients atteints d'une MC de cancer du sein, d'une MC par un carcinome de la prostate, de MC par un carcinome endométrial et d'un oligodendrogliome diffus IDH-muté 1p19q codéleté (grade II).
Philippe METELLUS (Marseille), Clara CAMILLA, Emilie BIALECKI, Nathalie BEAUFILS, Christine VELLUTINI, Eric PELLEGRINO, Pascale TOMASINI, Manmeet AHLUWALIA, Isabelle NANNI, L'houcine OUAFIK
09:06 - 09:12
#40254 - Déterminants moléculaires de la récidive et de la progression des méningiomes.
Déterminants moléculaires de la récidive et de la progression des méningiomes.
Intro. Les méningiomes sont les tumeurs intracrâniennes les plus fréquentes et leur pronostic est impacté par de nombreux facteurs et notamment par leur capacité de récidive. Nous nous sommes intéressés à leur capacité de récidive dans le but d’adapter leur suivi selon ce risque aussi bien en terme de surveillance que de traitement complémentaire. Aussi nous avons étudié les marqueurs moléculaires, que nous supposons différents, des méningiomes récidivants vs les non récidivants mais aussi entre les méningiomes primitifs et leur récidive appariée selon que celle si se fasse avec ou sans progression.
Matériel et méthode. Nous avons donc réalisé les transcriptomes d’une cohorte de 55 méningiomes sélectionnés à partir des ressources biologiques du CRBiolim à l’aide de la technique de séquençage haut-débit RNAseq. Puis nous avons analysé bio-informatiquement leurs signatures d’expression en « whole transcriptome ». En effet, l’étude du profil d’expression des gènes par transcriptomique permet d’explorer la biologie des tumeurs car elle repère les gènes sollicités ou réprimés pour la mise en place des processus cellulaires de l’oncogenèse.
Résultats. Nos résultats lors de la comparaison tous grades confondus de nos méningiomes récidivant aux non récidivants sont intéressants. Les gènes sous exprimés dans les tumeurs récidivantes sont principalement des gènes suppresseurs de tumeurs, en particulier des gènes de maintien des structures cellulaire et tissulaire tel que TJAP1 (jonctions serrées intercellulaires) ou ANGTPL4 (perméabilité vasculaire). A l’inverse, les gènes sur exprimés semblent plutôt impliqués dans les grands mécanismes tendant à favoriser l’oncogenèse comme le cycle cellulaire, la prolifération (NR5A2) ou l’invasion cellulaire.
L’un des résultats le plus intéressant concerne la surexpression du gène TERT dans tous nos méningiomes de grade 1 susceptible de récidiver. La classification OMS 2021 stipule que certains d’entre eux peuvent surexprimer ce gène et cette étude laisse suggérer qu’il s’agit de ceux avec un risque majoré de récidive qui nécessite donc une surveillance rapprochée.
Enfin, la comparaison des méningiomes récidivant à leur récidive appareillée ne retrouve aucune expression génique différente indiquant que les deux tumeurs ont des profils d’expression relativement similaires.
Conclusion : La présence de signatures transcriptomiques différentes selon la capacité de récidive des méningiomes pourrait mener à de nouveaux marqueurs diagnostiques, voire de cibles thérapeutiques et modifier le suivi des patients. Par ailleurs, les résultats tendant à montrer que les récidives mettraient en œuvre des voies biologiques similaires à leurs tumeurs primitives, indiquant qu’il pourrait s’agir des mêmes entités tumorales. Ainsi l’inclusion de ces signatures lors du diagnostic initial d’un méningiome pourrait permettre d’adapter précocement le suivi du patient et aider à prédire de manière fiable la récidive d’un méningiome.
Anne-Claire BEAUJEUX (Limoges), Henri SALLE, François CAIRE, Karine DURAND
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Salle 120 |
09:30 |
"Jeudi 28 mars"
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A21
09:30 - 10:30
ASSEMBLEE GENERALE DU COLLEGE
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Auditorium |
10:30 |
PAUSE CAFE DANS L'EXPOSITION - SESSION ePOSTERS COMMENTÉS
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Auditorium |
10:45 |
"Jeudi 28 mars"
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EP03.1
10:45 - 11:05
Eposter Session 03 - Écran 1
Fonctionnel
Modérateur :
Sophie COLNAT-COULBOIS (PU-PH) (Nancy)
10:45 - 11:05
#39046 - L'atrophie du putamen est un facteur prédictif pour l'efficacité de la stimulation cérébrale profonde chez les patients atteints d'une encéphalopathie post-anoxique.
L'atrophie du putamen est un facteur prédictif pour l'efficacité de la stimulation cérébrale profonde chez les patients atteints d'une encéphalopathie post-anoxique.
Putamen atrophy as a predictive factor for deep brain stimulation efficacy in patients with post-anoxic encephalopathy
Introduction.A significant cause of mortality and morbidity in term newborns is perinatal asphyxia, with a prevalence of 1-6 per 1000 live births in high-income countries and 5-10 per 1000 live births in developing countries. The primary consequence of perinatal asphyxia is brain injury, detectable on conventional MRI, manifesting as damage to the ventrolateral thalami, posterior putamen, and white matter. These lesions often lead to adverse neurological outcomes, such as tetraparetic motor deficits associated with dystono-dyskinetic syndrome. While Deep Brain Stimulation (DBS) is a therapeutic option, its efficacy in this population remains limited.
Methods. We conducted a retrospective study involving 71 patients treated with Deep Brain Stimulation (DBS) of the Globus Pallidus intern (GPi) for secondary dystono-dyskinetic syndrome resulting from post-anoxic encephalopathy (EP). We evaluated pre-operative MRI scans for the presence of damage to deep grey nuclei, white matter, and the cerebellum. The patients' clinical conditions were assessed using the Burke-Fahn-Marsden Dystonia Rating Scale (BFMDRS) before surgery, 1 year after surgery and at last follow-up. Then, we analyzed the correlation between identified brain lesions on MRI, initial clinical severity and response to DBS.
Results. Among the 71 patients, 42 exhibited putamen atrophy. Patients with putamen atrophy demonstrated more severe clinical conditions than those without before surgery (p = 0.0289 for the motor part and P < 0.0003 for the functional part of BFMDRS). Additionally, we observed that patients with putamen atrophy had poorer outcomes compared to those without atrophy at the 1-year post-DBS assessment (p = 0.0384 for the motor part and p < 0.0001 for the functional part of BFMDRS) and during the last follow-up. No significant differences were found regarding lesions in other brain areas.
Discussion. We emphasize the importance of analyzing brain lesions on pre-operative MRI in patients with post-anoxic encephalopathy. Atrophy of the motor putamen can serve as a predictive factor for poor outcomes following bilateral GPi DBS.
Gaëtan POULEN (MONTPELLIER), Marylou GRASSO, Emilie CHAN-SENG, Valérie GIL, Emily SANREY, Philippe COUBES
10:45 - 11:05
#40109 - Efficacité et résultats cliniques des traitements percutanés par thermocoagulation et compression par ballonnet dans la névralgie du trijumeau secondaire à la sclérose en plaques.
Efficacité et résultats cliniques des traitements percutanés par thermocoagulation et compression par ballonnet dans la névralgie du trijumeau secondaire à la sclérose en plaques.
Introduction
L'incidence de la névralgie du trijumeau chez les personnes ayant des antécédents de sclérose en plaques (SEP) est notablement accrue, portant la prévalence entre 2 et 5%.
Les traitements percutanés jouent un rôle crucial dans la prise en charge des névralgies du trijumeau résistantes au traitement médicamenteux.
Le but de cette étude est donc d’étudier les différences épidémiologiques, cliniques et les résultats postopératoires des patients ayant bénéficié d’un traitement percutané pour une névralgie du trijumeau, en fonction de la présence ou non d’une SEP.
Méthodes
Les patients âgés de plus de 18 ans, ayant bénéficié d'un traitement percutané par thermo-coagulation et/ou compression par ballonnet pour une névralgie du trijumeau entre 2010 et 2021 au CHU de Rouen, ont été inclus de manière rétrospective. Une répartition en deux groupes a été effectuée en fonction de la présence ou de l'absence de SEP. Les caractéristiques cliniques de la névralgie, de la SEP, la présence de conflit vasculo-nerveux associé, les traitements antérieurs ainsi que les résultats postopératoires ont été comparés. Le résultat clinique postopératoire était étudié à l’aide du Barrow Neurological Institute Pain Intensity (BNI) Score. Le résultat clinique était ainsi considéré comme favorable (BNI I-III) ou défavorable (BNI IV-V) à 3 mois et à la dernière date de suivi.
Résultats
Un total de 19 patients dans le groupe SEP et 49 patients dans le groupe sans SEP ont été inclus après exclusion de 27 patients portant le nombre total de procédures à 118 gestes.
La durée moyenne de suivi après la réalisation du premier geste percutané était de 51 mois dans le groupe SEP et 39 mois dans le groupe sans SEP.
Les patients ayant une névralgie du trijumeau avec un antécédent de SEP étaient significativement plus jeunes (p < 0,01), avaient plus de douleurs bilatérales (p < 0,001), présentaient d’avantage d’atypie clinique (p < 0,001).
Également, le nombre de patients avec une récidive douloureuse nécessitant réintervention était significativement plus important (p < 0,05) dans le groupe SEP.
A 3 mois du premier geste percutané, les résultats favorables étaient identiques entre les deux groupes. A la dernière date de suivi, 77% des patients avec une SEP et 76% des patients sans SEP présentaient un résultat clinique favorable avec un nombre de gestes moyen par patient de 1,5 (non SEP) et 2,1 (SEP).
Discussion et conclusion
La sclérose en plaques favorise l’incidence de la névralgie du trijumeau, volontiers chez des patients plus jeunes avec atypie clinique. Les récidives douloureuses nécessitant réintervention étaient plus fréquentes dans le groupe SEP. Néanmoins, Il n’a pas été mis en évidence de différence significative sur le résultat clinique postopératoire précoce ou à la dernière date du suivi entre le groupe non SEP et le groupe SEP, même si ces derniers tendent à requérir un plus grand nombre de gestes percutanés pour l’obtention d’un résultat clinique favorable.
Mathieu LOZOUET (Rouen), Bastien SEILER, Stephane DERREY
10:45 - 11:05
#40227 - Stimulation électrique du noyau sous-thalamique et du champ H1 de Forel dans la maladie de Parkinson. Effets sur les symptômes moteurs et qualité de vie après cinq ans.
Stimulation électrique du noyau sous-thalamique et du champ H1 de Forel dans la maladie de Parkinson. Effets sur les symptômes moteurs et qualité de vie après cinq ans.
Contexte: Un grand nombre d'études ont démontrée que la stimulation électrique du noyau sous-thalamique (NST) améliorait les symptômes moteurs et la qualité de vie dans la maladie de Parkinson (MP). Nous avons récemment proposé que la stimulation électrique centrée sur les champs H1 de Forel (FF) réduisait les symptômes moteurs. Remarquablement, cette dernière approche a amélioré le freezing de la marche (FOG). Néanmoins, aucune étude à long terme n'a jamais comparé les effets de la stimulation électrique entre les deux cibles.
Objectif: Comparer les effets sur cinq ans de la stimulation bilatérale du NST et des FF sur les symptômes moteurs, sur les fonctions neuropsychologiques et sur la qualité de vie chez des patients atteints de la MP.
Méthodes: Vingt-deux patients ont été étudiés (10 FF et 12 NST). Les symptômes moteurs, la cognition, la qualité de vie et les troubles de la marche ont été évalués à l'aide de la partie motrice de l'échelle unifiée de la MP proposée par la Société des troubles du mouvement (MDS-UPDRS III), de l'échelle de démence de Mattis, du questionnaire de qualité de vie liée à la MP de 39 items (PDQ-39) et du questionnaire de freezing de la marche (score FOG), respectivement. La dose quotidienne équivalente de lévodopa a été enregistrée.
Résultats: Par rapport à la période préopératoire, le groupe FF a présenté une réduction moyenne de 32,2 % des scores MDS-UPDRS III (P < 0,001), une diminution de 35,3 % des scores FOG (P = 0,008) et une amélioration de 25,9 % du PDQ-39 (P = 0,002). Il y a eu une réduction de 7,5 % de la cognition (P = 0,006). La dose équivalente de lévodopa a été réduite de 26,3 % (P < 0,001). Le groupe NST a montré une réduction moyenne de 39,4 % des scores MDS-UPDRS III (P < 0,001), une diminution de 23,7 % des scores FOG (P < 0,001) et une amélioration de 33,2 % des scores PDQ-39 (P < 0,001). La cognition a diminué de 1,6 % (P = 0,003), et la dose équivalente de lévodopa était reduite de 15,06 % (P = 0,02). Les patients FF étaient plus âgés que les patients NST au moment de la chirurgie (61,2 ans et 55,7 ans, respectivement - P = 0,020) et avaient une MP depuis plus longtemps (p = 0,0242). Comparé au NST, la stimulation du FF a entraîné une plus grande réduction du FOG (p = 0,0274) et a été associée à une plus forte diminution de la cognition (p = 0,0027). L'effet sur la qualité de vie était similaire dans les deux groupes.
Conclusions: La stimulation des deux cibles (NST et FF) a aporté des reductions significatives des symptômes moteurs et, par conséquent, une amélioration de la qualité de vie après un temps de recul de cinq ans. Par rapport à la stimulation du NST, la stimulation du FF a été associée à une plus grande réduction du FOG et de la dose équivalente de la levodopa. Cela renforce notre hypothèse, selon laquelle la stimulation des FF se montre comme une option faisable pour le traitement des symptômes moteurs, y inclus le FOG dans la MP avancée.
Juliana PASSINHO, Sheila GUIMARÃES, Carlos CARLOTTI, Fabio GODINHO (São Paulo, Brésil)
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"Jeudi 28 mars"
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EP03.2
10:45 - 11:05
Eposter Session 03 - Écran 2
Pédiatrie
Modérateur :
Kévin BECCARIA (PUPH Neurochirurgie) (Paris)
10:45 - 11:05
#40021 - Hypotension intracrânienne sévère dans les suites de la rupture d’un kyste de Tarlov sacré chez l’enfant : Intérêt du bloodpatch même de façon retardée.
Hypotension intracrânienne sévère dans les suites de la rupture d’un kyste de Tarlov sacré chez l’enfant : Intérêt du bloodpatch même de façon retardée.
Introduction : Les kystes de Tarlov sont des kystes des racines nerveuses contenant du liquide céphalorachidien (LCR) qui se forment entre le périnèvre et l'endonèvre près du ganglion de la racine dorsale. On les trouve le plus souvent dans les racines sacrées et ils provoquent rarement des symptômes liés à la compression des racines nerveuses. La découverte d’un pseudo meningocele étendue associé à une rupture d’un kyste de Tarlov n’a jamais été rapporté en pédiatrie. Nous rapportons notre expérience sur la prise en charge de cette complication exceptionnelle en pédiatrie.
Case report : Rose H est une jeune fille de 15 ans sans antécédents pathologiques qui, alors qu'elle faisait du patinage, est tombée de sa hauteur et a atterri sur la glace sur le coccyx. Une heure plus tard, elle s'est plainte de céphalées pariétales et occipitales irradiant vers la région cervicale, d'intensité modérée et s'aggravant rapidement avec des nausées, des vertiges et des vomissements. Les céphalées s'aggravaient en position debout et disparaissaient en position allongée. L'examen neurologique était normal. La tomodensitométrie cérébrale et cervicale sans contraste était sans particularité. Une contracture paravertébrale cervicale bilatérale a été notée. Pendant un mois, la patiente a suivi une rééducation, mais ses symptômes ont continué à s'aggraver, aucun analgésique ne l'a soulagée et elle ne pouvait se tenir debout au-delà de 10 mètres, ce qui a eu un impact considérable sur sa vie quotidienne et scolaire. Une IRM a donc été demandée, qui a révélé la présence de liquide céphalo-rachidien dans l'espace épidural postérieur étendu à l'ensemble de la colonne vertébrale. Un volumineux kyste de Tarlov S2S3 mesurant 37x15x16 mm ainsi qu'une solution de continuité du kyste à son pôle supéro-latéral droit.
Le diagnostic d'un kyste de Tarlov rompu a donc été posé.
Un blood patch a été proposé en première intention à J47 après la chute. Après avoir identifié l'espace L5S1, l'espace épidural a été ponctionné et 15 ml (0,3 ml/kg) de sang autologue ont été injectés dans l'espace épidural à l'aide d'une aiguille de Tuohy. La patiente est restée au lit pendant 2 heures après l'injection puis s'est levée progressivement. Elle n'a pas signalé de douleur neuropathique. Nous avons rapidement constaté une amélioration considérable, mais incomplète des céphalées orthostatiques. Un second bloodpatch a été réalisé une semaine plus tard. La dose de 22ml de sang a cette fois été injectée et a permis une résolution complète des symptômes.
Conclusion : L’hypotension intracrânienne sévère après rupture d’un kyste de Tarlov chez l’enfant n’a jamais été rapporté. Nous montrons que la réalisation de bloodpatchs traite la fuite et donc l’hypotension intracrânienne même si la prise en charge est retardée chez l’enfant.
Ansaou ABOUDOU SOILIHI (Marseille), Mohamed M'HATLI, Frederic BLANC, Gregoire PECH-GOURG, Xavier CARLE, Didier SCAVARDA
10:45 - 11:05
#40035 - La place de la modulation de croissance dans le traitement des déformations rachidiennes chez l'enfant (scoliose) .
La place de la modulation de croissance dans le traitement des déformations rachidiennes chez l'enfant (scoliose) .
Introduction :
La scoliose idiopathique est la déformation du rachis la plus fréquente chez l’enfant.
La modulation de croissance est une nouvelle technique chirurgicale reposant sur le principe de Hueter- Volkmann.
À travers cette revue de littérature et méta analyse on visait à résumer les preuves sur son efficacité et son innocuité pour les malades à squelette immature. Une attention particulière a été accordée aux indications chirurgicales, aux résultats et aux complications.
Matériel et méthodes :
La recherche bibliographique a été effectuée sur Pubmed , Web of science et Scopus , pour enfin sélectionner 21 articles , incluant 787 patients . Les données concernant l´âge, le sexe , l´angle de Cobb ont été récoltés , ainsi que les complications. La qualité des études incluses a été évaluée en utilisant le score de Newcastle-Ottawa.
Résultats :
Sur les 787 patients inclus , 87% des patients avaient une courbure thoracique, 86% avec Risser<3 , 88% avec Sanders <3 , et 91% étaient Lenke 1 ou 2 . La moyenne de l'angle de Cobb en préopératoire était de 48°, corrigé à 24° au moment du dernier suivi. Le taux de reprise était de 6%, dû principalement aux cassures du matériel et l’hypercorrection. Le taux de complications était de 16% alors que la conversion vers l´arthrodèse postérieure n’était nécessaire que pour 4% des malades.
Discussion :
La modulation de croissance émerge comme une technique chirurgicale prometteuse pour traiter la scoliose idiopathique chez les patients en croissance. Cette approche, approuvée par la FDA en 2019, vise la correction 3D des déformations sans fusion vertébrale. Des avantages notables incluent une flexibilité lombaire accrue par rapport à la fusion, une procédure moins invasive permettant un retour plus rapide à la normale, et des résultats positifs à court terme. Cependant, des défis persistent, tels que des événements indésirables liés à la chirurgie thoracique et des coûts potentiels plus élevés. Bien que les résultats à court terme soient prometteurs, des essais cliniques contrôlés et des études à long terme sont nécessaires pour évaluer pleinement l'efficacité et les critères de sélection optimaux.
Conclusion :
Face à une demande croissante des patients et à la quête d'une meilleure qualité de vie, la recherche de techniques alternatives à la fusion vertébrale est cruciale. La modulation de croissance avec des attaches vertébrales et l'Apifix, une technique postérieure sans fusion, émergent comme des approches novatrices. Bien que les résultats prometteurs de cette méta analyse soulignent l'efficacité de la modulation de croissance, l'importance d'un consensus pour la sélection des candidats et la nécessité de formations spécialisées pour les chirurgiens restent des points cruciaux à adresser pour assurer la réussite de cette technique émergente.
Issam BERRAJ (Rabat, Maroc), Abdelouahed AMRANI
10:45 - 11:05
#40046 - Les localisations cérébrales et médullaires secondaires du médulloblastome chez l’enfant.
Les localisations cérébrales et médullaires secondaires du médulloblastome chez l’enfant.
Introduction :
Le médulloblastome est une tumeur maligne neuro ectodermique qui a un grand pouvoir métastatique via le liquide céphalorachidien.
Cette tumeur embryonnaire est fréquente chez l’enfant et représente 40% des tumeurs de la fosse cérébrale postérieure.
Nous rapportons 11 cas de localisations secondaires chez 20 enfants opères pour médulloblastome.
Matériels et méthodes :
20 enfants ont étaient opérés pour médulloblastomes au niveau du service de neurochirurgie annaba pendant une période de 05 ans , ces enfants sont convoqués régulièrement pour faire un examen clinique et demander une IRM cérébro-médullaire de contrôle .
L'IRM cérébro-médullaire a permis de poser le diagnostic de récidive et de dissémination tumorale du médulloblastome qui a été locale et sus tentoriele avec une carcinose cervicale et dissémination spinale .
Chez les 11 enfants qui ont récidivé seulement deux enfants ont subi une deuxième intervention chirurgicale sur la fosse cérébrale postérieure, suivie d’un traitement adjuvent.
Pratiquement tous les malades qui ont récidivé ont reçu un traitement adjuvent à base de forte dose de chimiothérapie.
Discussion :
Parmis ces enfants qui ont récidivé 08 enfants ont bénéficié avant d’une résection totale de leurs médulloblastome , deux patients d’une résection partielle dont l’un d’entre eux avait une dissémination sus tentorielle au diagnostic dès le départ et un seul enfant de trois ans a bénéficié d’une résection sub total avec un reliquat inférieur à 1,5 cm mais qui a récidivé un mois après la chirurgie.
Au cours du suivie des malades pendant des mois voire des années, nous avons noté que la récidive est survenue à des périodes différentes.
Cinque enfants ont récidivé à 12mois après la chirurgie, trois autres à 20 mois et deux enfants à 29mois et un enfant à 30mois.
02 enfants de moins de 3ans ont rechutés une année après la chirurgie.
La stratégie thérapeutique dans les rechutes est une reprise chirurgicale discuté au cas par cas , une ré irradiation en fonctions des doses reçus au paravent avec une chimiothérapie à haute dose avec greffe de cellules souches .
Ce taux de survie régresse à 20% pour le groupe de plus de 03 ans ou le pourcentage de guérison est très faible même derrière une radiothérapie de sauvetage avec une chimiothérapie utilisant plusieurs drogues à haute dose, une radiothérapie stéréotaxique ou une proton thérapie peut être proposé mais c’est du cas par cas.
Conclusion :
Le médulloblastome est une tumeur maligne classé grade IV selon l’OMS, cette entité tumorale est très hétérogène selon le sous- groupe moléculaire au quelle elle appartient dont dépend le pronostic et ainsi la survie.
Sandra FEKNOUS (Annaba, Algérie), Mourad BOUAZIZ
10:45 - 11:05
#40248 - L’Aplasia Cutis Congenita du Vertex : une malformation néonatale rare et méconnue.
L’Aplasia Cutis Congenita du Vertex : une malformation néonatale rare et méconnue.
Introduction : L’Aplasia Cutis Congenita (ACC) est une malformation néonatale rare d’étiologie encore méconnue. Il s’agit d’une agénésie du cuir chevelu du vertex de taille variable parfois associée à un défect osseux et dure-mèrien sous-jacent exposant le parenchyme cérébral et le sinus sagittal supérieur. Il existe un risque hémorragique majeur chez les patients présentant de grandes pertes de substance avec un risque de décès allant jusqu’à 50%. La prise en charge de l’ACC est à ce jour non standardisée.
Cas Clinique : Il s’agit d’un nourrisson de sexe féminin né à 37 semaines d’aménorrhée (SA) d’une grossesse gémellaire monochoriale biamniotique marquée par une interruption médicale de grossesse à 13 SA pour exencéphalie chez la jumelle et par une rupture prématurée des membranes à 26 SA. L’enfant présente à l’accouchement une ACC du vertex avec défect osseux et dure-mèrien. Le bilan clinique et radiologique (TDM cérébral, IRM cérébrale, échographies cardiaque et abdominale) n’a pas retrouvé de malformations associées. Un bilan génétique est réalisé. La lésion est traitée par des soins locaux hydratants et par une prise en charge chirurgicale à 72 heures avec réalisation d’une greffe cutanée sur lit de MatriDermÒ directement appliquée sur le défect après curetage des bords. Le suivi à 60 jours montre une excellente intégration de la greffe avec une évolution clinique est favorable.
Discussion : L’ACC du vertex est une malformation néonatale grave lorsqu’elle est associée à un large défect de l'os et de la dure-mère. Le parenchyme cérébral et le sinus sagittal supérieur sont exposés, augmentant le risque d’hémorragie, d’infection et de thrombose du sinus sagittal. La physiopathologie de l’ACC est méconnue, probablement multifactorielle, à la fois génétique et environnementale, mais peut aussi s’inclure dans un syndrome malformatif. Un bilan clinique, radiologique et génétique est recommandé. Le traitement est non consensuel : il peut être purement conservateur ou chirurgical par lambeaux de rotation ou greffes cutanées. Nous présentons le cas d’une ACC du vertex traité par greffe cutanée avec d’excellents résultats.
Conclusion : La prise en charge de l’ACC du vertex étendue par greffe cutanée semble une option viable et adaptée sur des défauts de grande taille.
Fanny DELHOMME, Nathalie GHOMSI (Strasbourg), Victor SINNES, Imane ABANI, Caroline DISSAUX, Julien TODESCHI, Hugo-Andres COCA
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EP03.3
10:45 - 11:05
Eposter Session 03 - Écran 3
Rachis (Dégénératif / Traumatique /Tumoral)
Modérateur :
Kevin BUFFENOIR (PUPH) (Saint Pierre (REUNION), Réunion)
10:45 - 11:05
#40062 - Epidurite infectieuse aigue chez l’enfant.
Epidurite infectieuse aigue chez l’enfant.
Introduction
Les epidurites aigue s infectieuses sont des pathologies rares mais graves qui peuvent mettre en jeu le pronostic fonctionnel et vital du patient, leur incidence annuelle est de 1/10.000 .Nous rapportons le cas d’un patient a ge de 9 ans admis en pédiatrie pour apparition de rachialgies dans un contexte fébrile.
Matériels et méthodes
Notre cas concerne un enfant de 9 ans, sans ante ce dents pathologiques, qui pre sente un tableau clinique d’apparition aigue évoluant depuis 5 jours fait de :
Une fièvre a 40° , des douleurs lombo-sacre es puis apparition d’une impotence fonctionnelle aux deux membres inferieurs. L’examen retrouve une para paresie cote a 1/5 avec un signe de Babinski bilateral.
Le bilan biologique retrouve une CRP a 166 mg /L, une VS 65 cm a la 1ere heure, 8.103 /uL de Globules blancs et des he mo-cultures négatives.
Discussion
les epidurites aigues infectieuses surviennent généralement lors d’une bactérie mie par dissémination hématogène ou après inoculation par contigüité contrairement a notre patient qui ne présente pas de porte d’entre e avec des hémocultures faites revenues négatives.
Le diagnostic de l’epidurite est difficile en raison de sa clinique peu spe cifique avec un syn-drome infectieux qui peut manquer au de but.
L’IRM médullaire est l’examen de choix permettant de faire le diagnostic.
l’évolution des epidurites infectieuse est généralement de favorable en dépit d’une prise en charge adéquate. Notre patient a heureusement bien évolue après traitement chirurgical.
L’évolution
Notre patient a bien évolue avec une récupération totale et disparition du déficit moteur, des douleurs au bout du 12em jour
Et disparition de la fièvre et normalisation des bilans biologiques
-Une IRM de control a 1 mois objective petite collection abcédée résiduelle de 2 cm.
Traitement
Notre patient a bénéficie en urgence de l’évacuation de l’abcès a travers un abord interlamaire avec une hemi laminectomie L3 a minima, l’exploration opératoire retrouve une collection purulente jaunâtre .
Une Etude Microbiologique faite est revenue en faveur d’un staphylocoque aureus traite pendant 4 semaines par une triple antibiothérapie adapte e aux donne es l’antibiogramme.
Ibrahim BELGACEM (Tizi ouzou, Algérie), Mustapha AITBACHIR
10:45 - 11:05
#40091 - Chirurgie du rachis robot-assistée : initiation et perspectives.
Chirurgie du rachis robot-assistée : initiation et perspectives.
La robotique chirurgicale, représente une avancée majeure en matière de soins. Elle contribue à davantage de précision et de sécurité du geste chirurgical. Largement diffusée au sein de spécialités comme la neurochirurgie, la chirurgie viscérale ou l’urologie, son utilisation en chirurgie du rachis est récente et peu développée. Nous proposons, à travers l’expérience lilloise de décrire l’initiation d’une équipe neurochirurgicale à la chirurgie robot-assistée du rachis en étudiant sa courbe d’apprentissage, le flux de travail mais aussi les complications potentielles et les perspectives de cette technologie.
Son acquisition requiert un plateau technique adapté et son utilisation nécessite une formation théorique et pratique de l’équipe chirurgicale. Une collaboration étroite entre l’équipe chirurgicale et les ingénieurs est impérative pour garantir un usage et des résultats optimaux du système robotisé. La planification préopératoire est une étape majeure qui repositionne le patient au centre de la réflexion du chirurgien et contribue au développement d’une chirurgie plus personnalisée. Nombreuses sont les indications qui peuvent faire l’objet d’une chirurgie robot assistée du rachis. L’installation est une étape chronophage. Nous avons observé une tendance à la diminution de nos durées opératoires à mesure des cas opérés et l’absence de complications graves.
La chirurgie du rachis robot-assistée contribue à l’amélioration des soins et à leur standardisation pour une meilleure prise en charge de nos patients. Elle semble répondre à une courbe d’apprentissage courte qu’il conviendra de mettre en évidence par des études à plus long terme et, doit faire face à certaines limites, notamment techniques et de coût. Cependant, elle se développe progressivement et génère de concert avec l’intelligence artificielle des perspectives nouvelles de meilleure assistance à la correction de déformation, de technologies plus autonomes pour la réalisation de certaines tâches sous la supervision du chirurgien et alimente la possibilité de téléchirurgie.
Malick SAGENLY (Lille), Henri-Arthur LEROY, Richard ASSAKER
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EP03.4
10:45 - 11:05
Eposter Session 03 - Écran 4
Oncologie (Crâne)
Modérateur :
Jean-Michel LEMÉE (PUPH) (Angers)
10:45 - 11:05
#38779 - Profil mutationnel de la méninge normale : vers de nouveaux paradigmes pour la tumorigenèse méningée.
Profil mutationnel de la méninge normale : vers de nouveaux paradigmes pour la tumorigenèse méningée.
Les mutations somatiques sont considérées comme des évènements déclencheurs majeurs de la tumorigénèse, et des méningiomes en particulier. Des études récentes dans de nombreux tissus (endomètre, épiderme, colon...) ont cependant retrouvé la présence de clones mutés au sein de tissus morphologiquement normaux, suggérant que leur accumulation au sein de tissus sain est un mécanisme physiologique. Aucune étude de caractérisation mutationnelle de la méninge normale n'est disponible à l'heure actuelle.
Nous présentons les premières données de caractérisation mutationnelle de la méninge « normale » au travers une étude de séquencage ciblé à trés haute profondeur de 90 échantillons méningés (Dure mère et arachnoide) de différentes topographies.
Nous rapportons que des mutations intéressant les deux gènes driver principaux des méningiomes (NF2 et TRAF7) étaient présents chez 4 sujets sur 5, particulièrement au niveau de la base du crâne, en dehors de la présence de lésion méningée micro ou macroscopique.
Nos données sont en faveur de la présence de clones mutés au sein de la méninge normale, dont la transition vers le développement de méningiomes serait conditionnée à la survenue d’autres mécanismes (co-mutations, dérégulation épigénétique, influence de facteurs exogènes…). Le phénotype mutationnel au sein de la méninge saine reflète par ailleurs celui des méningiomes qui s'y développe.
Au total, ces résultats complexifient le modèle classique de tumorigénèse méningée en suggérant des phénomènes de compétition ou de sélection de clones au sein de la méninge normale, dont les mécanismes restent à élucider.
Julien BOETTO (Montpellier), Michel KALAMARIDES, Matthieu PEYRE
10:45 - 11:05
#39875 - Monitoring des patients atteints de gliomes diffus par les micro-ARNs circulants : Projet « GliomiR ».
Monitoring des patients atteints de gliomes diffus par les micro-ARNs circulants : Projet « GliomiR ».
Contexte : Les gliomes diffus de grade 4 sont les plus fréquents des gliomes. Leur traitement repose sur l’exérèse de la tumeur la plus complète possible suivie par un protocole de radiochimiothérapie dit « de Stupp ». La récidive des gliomes de grade 4 après chirurgie est inévitable et survient en règle générale dans les 2 ans suivant la chirurgie. En cas de récidive, une chimiothérapie de seconde ligne ou une nouvelle chirurgie peut alors être proposée au patient. Le suivi des patients opérés est réalisé par des IRM cérébrales régulières mais il est imparfait car il ne permet pas de discriminer efficacement une radionécrose d’une récidive tumorale. Des patients sont donc parfois traités à tort, et bénéficient d’une seconde ligne de chimiothérapie ou d’une chirurgie (avec des conséquences parfois graves, incluant le décès d’une complication péri-opératoire) alors qu’in fine, ils ne présentaient qu’une radionécrose.
Situation de la problématique : Pour pouvoir différencier ces situations cliniques, il est donc primordial d’identifier un biomarqueur fiable, facile à mettre en œuvre et non invasif permettant la surveillance des patients opérés d’un gliome diffus. Les micro-ARNs pourraient être ce biomarqueur. Ce sont de petits ARN non codants impliqués dans la régulation post-transcriptionnelle des gènes et qui régissent le comportement cellulaire. Plusieurs études préliminaires ont montré que le taux sérique de micro-ARNs pro-oncogènes était corrélé au taux tumoral dans les gliomes. Néanmoins aucune ne s’est intéressée à l’évolution du taux de micro-ARNs pro-oncogènes après la chirurgie et au cours du suivi.
L’objectif du projet est d’utiliser les micro-ARNs pro-oncogènes pour monitorer les patients atteints de gliomes et ainsi différentier récidive de radionécrose par une simple prise de sang.
Méthodologie : Nous avons obtenu les autorisations nécessaires (CPP) pour mener une étude prospective incluant les patients opérés d’un gliome diffus dans le service de neurochirurgie du CHU de Caen. Un prélèvement sanguin le jour de la chirurgie et tous les 3 mois au cours du suivi ainsi que lors d’aspect de récidive sur l’IRM sera réalisé. Une partie du prélèvement tumoral sera conservée pour l’étude. Les taux de microARNs tumoraux et sanguins seront comparés pour déterminer les microARNs avec la meilleure corrélation plasma/tumeur. L’association entre le taux plasmatique et la récidive à l’IRM sera évaluée en comparant les moyennes des taux plasmatiques entre les patients avec une récidive vraie et ceux ayant une radionécrose. Nous nous attendons à n’observer une élévation du taux de microARNs pro-oncogènes sériques que dans le cas des vraies récidives.
L’inclusion du 1er patient est prévue pour le 15 janvier 2024. L’objectif est de présenter les grandes lignes du projet à la communauté neurochirurgicale (nous sommes tous régulièrement confrontés à cette problématique de récidive ou radionécrose sur l’IRM).
Arthur LECLERC (Caen), Evelyne EMERY, Maxime FAISANT, Guénaëlle LEVALLET
10:45 - 11:05
#40250 - Validation du traitement pré-analytique des échantillons de LCR et de sang circulant pour une extraction optimale d’ADN circulant.
Validation du traitement pré-analytique des échantillons de LCR et de sang circulant pour une extraction optimale d’ADN circulant.
Contexte : Il existe un intérêt croissant pour les « biopsies liquides » en tant qu’outil non-invasif pour la caractérisation moléculaire des métastases cérébrales, telles que le sang et le Liquide Céphalo-Rachidien (LCR). Il a été montré une concordance entre les altérations génomiques de l’ADN tumoral circulant plasmatique et celles de la tumeur cérébrale. Par ailleurs, comme le LCR circule dans le Système Nerveux Central et est en contact avec les métastases cérébrales, il présente les caractéristiques pour transporter l’ADN tumoral circulant et les cellules tumorales circulantes. Ainsi, le LCR, obtenu par ponction lombaire, pourrait donc servir de « biopsie liquide » pour la caractérisation des altérations génomiques des métastases cérébrales. Dans le but de de comparer, entre les métastases cérébrales et les biopsies liquides (sang et LCR), le profil d’altération génomique, post-génomique et épigénétique ainsi que la charge mutationnelle dans une étude prospective, nous avons réalisé une étude préliminaire pour définir les meilleures conditions pré-analytiques des prélèvements de LCR et de sang total en vue d’une extraction des ADN circulant.
Méthodes : 48 échantillons de biopsies liquide (LCR et sang) de patients opérés de métastases cérébrales ont été analysés. Le protocole a été établit d’après les recommandations de Broad Blood Biopsy team (broad Institute). Les échantillons ont été traités pour une partie directement dans le service hospitalier puis congelés à -80°C avant leur envoi au laboratoire et une autre partie a été envoyée directement au laboratoire. L’ADN circulant a été extrait à partir de 4 ml de plasma ou de LCR avec le kit custom cfDNA personnalisé Maxwell. Les analyses ont été effectuées sur Puce Agilent high sensitivity et la taille et la distribution du cfDNA ont été déterminées par amplification QPCR de 99 pb, 194 pb et 400 pb du gène de la b-actine en utilisant Light Cycler-PCR 480.
Résultats : Sur les échantillons sanguins, le pourcentage de contamination avec l’ADNg est identique dans les deux techniques de traitement des échantillons, dans les conditions testées. Par ailleurs, la concentration d’ADN circulant est plus importante dans les échantillons traités directement dans le service hospitalier. Sur les échantillons de LCR, bien que la quantité d’ADN récolté soit extrêmement faible, le traitement des échantillons au sein du service hospitalier montre une concentration d’ADN plus importante (2 fois plus) que dans les échantillons envoyés et traités secondairement au laboratoire, avec une contamination qui reste résiduelle.
Conclusion : Cette étude a permi de valider un traitement pré-analytique des échantillons sanguins et de LCR, qui permte d'optimiser l'extraction des ADN circulants dans les meilleurs conditions pour obtenir une quantité de matériel suffisante pour la réalistation des analyses des profils d'altération génomique, post-génomique et épigénétique.
Philippe METELLUS (Marseille), Nathalie BEAUFILS, Emilie BIALECKI, Clara CAMILLA, Christine VELLUTINI, Eric PELLEGRINO, Pascale TOMASINI, Isabelle NANNI, L'houcine OUAFIK
10:45 - 11:05
#40252 - Intérêt des lambeaux libres dans la reconstruction du scalp en neurochirurgie, experience en co-equipe du service de neurochirurgie du centre hospitalier universitaire de Montpellier.
Intérêt des lambeaux libres dans la reconstruction du scalp en neurochirurgie, experience en co-equipe du service de neurochirurgie du centre hospitalier universitaire de Montpellier.
Introduction : Les reconstructions anatomiques sont assez connues aux membres, en chirurgie maxillo-faciale et cervicale. Cette connaissance n’est pas aussi répandue qu’en neurochirurgie où parfois il est nécessaire de reconstruire scalp et crane. Ces reconstructions sont parfois difficiles compte tenu de l’importance du defect et nécessite une approche multidisciplinaire. Méthode : D’où l’intérêt de ce travail rétrospectif sur quelques cas complexes de reconstruction du scalp avec nécessité d’anastomoses vasculaires, menée par le service de neurochirurgie du centre hospitalier universitaire de Montpellier conjointement avec d’autres équipes. Résultats : 3 cas rapportés avec reconstructions par lambeaux musculo-cutanés. Conclusion : Les prélèvements de muscles ou de peau avec pédicule vasculaire préservé permettent une possibilité de comblement, de recouvrement avec anastomose vasculaire évitant la nécrose des lambeaux en donnant une esthétique plus ou moins acceptable au crâne et scalp. Cependant une cranioplastie doit être encouragée selon sa faisabilité, immédiatement après la reconstruction du scalp ou à distance (suspicion d’infection locale).
Fah BOUARE (Montpellier), Mohammed ALJEDDAWI, Julien BOETTO, Nicolas LONJON
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11:15 |
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A23
11:15 - 12:30
ASSEMBLEE GENERALE DE LA SFNC
Accessible uniquement aux membres à jour de la SFNC
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Auditorium |
12:30 |
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SYMP B2
12:30 - 14:00
ATELIER DÉJEUNER - Servier
Prise en charge des gliomes diffus IDH mutés
Modérateur :
Johan PALLUD (PU-PH) (PARIS)
12:30 - 12:40
Introduction : le gliome en France.
Johan PALLUD (PU-PH) (Orateur, PARIS)
12:40 - 13:00
Le point de vue du Neurochirurgien dans la prise en charge des gliomes diffus IDH mutés.
Fabien RECH (Orateur, Nancy)
13:00 - 13:20
Le point de vue du Neuro-Oncologue dans la prise en charge des gliomes diffus IDH mutés.
Emeline TABOURET
13:20 - 13:30
Conclusion : Perspective d’avenir pour la prise en charge des gliomes diffus IDH mutés.
Johan PALLUD (PU-PH) (Orateur, PARIS)
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Salle 120 |
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SYMPC2
12:30 - 14:00
ATELIER DÉJEUNER - Sophysa
Hydrocéphalie à pression normale idiopathique (HPNi): Comment une équipe peut bouleverser la prise en charge de la maladie
Orateurs :
Cyrille CAPEL (praticien hospitalier) (Orateur, Amiens), Stéphane GOUTAGNY (PUPH) (Orateur, Paris), Julien MOYET (Orateur, Amiens)
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Salle 150 |
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"Jeudi 28 mars"
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SYMPO
12:30 - 14:00
ATELIER DÉJEUNER - Boston Scientific & Brainlab
Impact de l'imagerie sur la prise en charge patient
Modérateur :
Stéphan CHABARDES (head of the department) (GRENOBLE)
12:30 - 14:00
Apport des outils de visualisation dans la prise en charge des patients neurostimulés.
Emile SIMON (Neurochirurgien) (Orateur, Lyon)
12:30 - 14:00
Echographie naviguée et réalité mixte en chirurgie tumorale crânienne.
12:30 - 14:00
Robot d’imagerie Loop-X : Notre expérience en stimulation cérébrale profonde.
Frank HERTEL (Chief of service Neurosurgery) (Orateur, Luxembourg, Allemagne)
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Salle 76 |
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"Jeudi 28 mars"
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SYMPD2
12:30 - 14:00
ATELIER DÉJEUNER - B Braun
HANDS ON : NEUROCHIRURGIE VASCULAIRE . Traitement chirurgical des anévrismes cérébraux.
Orateurs :
Elsa MAGRO (PU PH) (Orateur, BREST), Laurent THINES (PUPH) (Orateur, BESANÇON)
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Salle 36 |
14:00 |
PAUSE CAFE DANS L'EXPOSITION
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Auditorium |
14:30 |
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A26ok
14:30 - 16:00
SESSION PEDIATRIE
Table Ronde: Les tumeurs lobaires de découverte fortuite
Modérateurs :
Kévin BECCARIA (PUPH Neurochirurgie) (Paris), Matthieu VINCHON (PH) (Lyon)
14:30 - 16:00
Introduction : entrée précoce dans une maladie incurable ou opportunité de guérison ?
Matthieu VINCHON (PH) (Conférencier, Lyon)
14:30 - 16:00
La nature des lésions : le point de vue de l’anatomo-pathologiste.
Romain APPAY (Conférencier, Marseille)
14:30 - 16:00
Les lésions lobaires de l’enfant : tumorales ou non ? l’apport de l’imagerie.
Jean-François HAK (Interne) (Conférencier, Marseille)
14:30 - 16:00
PET-IRM.
Pierre-Aurélien BEURIAT (PHU) (Conférencier, lyon)
14:30 - 16:00
Discussion oncologique : quand surveiller, quand opérer ? et après ?
Kévin BECCARIA (PUPH Neurochirurgie) (Conférencier, Paris)
14:30 - 16:00
La chirurgie des tumeurs lobaires de l’enfant de découverte fortuite : quels apports technologiques ?
Didier SCAVARDA (PUPH) (Conférencier, Marseille)
14:30 - 16:00
Les tumeurs lobaires de l’enfant de découverte fortuite : vers des recommandations ?
Kévin BECCARIA (PUPH Neurochirurgie) (Conférencier, Paris)
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Auditorium |
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B26
14:30 - 16:00
COMMUNICATIONS- VASCULAIRE
Modérateurs :
Marine LE CORRE (PH) (Montpellier), Laurent THINES (PUPH) (BESANÇON)
14:30 - 14:36
#39011 - Sensibilité du score UIATS (Unruptured Intracranial Aneurysm Treatment Score) pour la détection des anévrismes à haut risque de rupture : analyse rétrospective d’une série de 346 patients admis pour hémorragie sous arachnoïdienne.
Sensibilité du score UIATS (Unruptured Intracranial Aneurysm Treatment Score) pour la détection des anévrismes à haut risque de rupture : analyse rétrospective d’une série de 346 patients admis pour hémorragie sous arachnoïdienne.
Introduction : Le score UIATS (Unruptured Intracranial Aneurysm Treatment Score) a été conçu en 2015 (consensus d’experts basée sur la méthode Delphi) pour guider la stratégie thérapeutique (i.e. traitement prophylactique versus surveillance) lors de la découverte d’un anévrisme intra crânien non rompu. Il regroupe et met en balance 29 facteurs choisis pour leur influence supposée en termes de risque de rupture et de risque iatrogène. Son calcul aboutit à un score cumulatif à deux colonnes, et la recommandation finale (trois possibilités : traitement prophylactique, surveillance, ou indéterminée) résulte de la différence entre le sous-score favorisant une occlusion et celui favorisant une surveillance. Cependant, la validité externe du score UIATS demande d’être démontrée dans des études de vie réelle à large échelle, afin de préciser son niveau de performance et son applicabilité en routine clinique. Notre objectif était donc de calculer a posteriori la sensibilité du score UIATS dans une large cohorte de patients admis pour hémorragie sous arachnoïdienne par rupture d’anévrisme (HSAa).
Matériel et Méthode : Tous les patients adultes admis au CHU de Saint-Etienne pour HSAa entre 2012 et 2022 ont été colligés dans l’étude (IRBN 722023/CHUSTE). Seuls ont été retenus dans l’analyse finale les anévrismes sacciformes et les dossiers complets permettant le calcul a posteriori du score UIATS à partir des données démographiques, cliniques et radiologiques. Les anévrismes disséquants, post traumatiques, fusiformes, mycotiques, blister-like, et les anévrismes de flux associés à une malformation artério-veineuse ont été exclus. Le score UIATS a été calculé pour chaque anévrisme rompu. Les patients pour lesquels le score UIATS aurait correctement orienté la décision vers un traitement prophylactique (i.e. score cumulatif ≥ +3) ont été labélisés « vrais positifs » (VP) ; ceux pour lesquels la décision aurait été orientée à tort vers une surveillance (i.e. ≤ -3) ont été labélise « faux négatifs » (FN) ; et ceux avec un score UIATS non conclusif (i.e. entre -2 et +2) ont été labélisés « indéterminés ». La sensibilité du score UIATS (Se UIATS) a été calculée comme suit : Se UIATS = VP / (VP + FN).
Résultats : 346 patients HSAa (73% de femmes, âge moyen = 56 ans) ont été intégrés à l’analyse finale. Il y avait au total n= 140 / 40.5% VP (écart de score moyen = +5.26 ± 0.30) ; n= 79 / 22.8% FN (écart de score moyen = -5.79 ± 0.51) ; et n= 127 / 36.7% indéterminés (écart de score moyen = +0.13 ± 0.21) soit une Se UIATS= 63.9%.
Conclusion : Notre étude basée sur une large cohorte de patients victimes d’HSAa démontre que, dans l’hypothèse où l’anévrisme aurait été connu a priori, l’application du score UIATS n’aurait pas été capable d’orienter correctement la stratégie thérapeutique chez plus d’1/3 des patients. L’utilisation du score UIATS en routine clinique apparaît insuffisamment sensible pour détecter les anévrismes à haut risque de rupture.
Benjamin BUHOT (Saint Etienne), Marina SACHET, Gabriele CICCIO, Marie Charlotte TETARD, François VASSAL
14:36 - 14:42
#39628 - Prise charge de l’hémorragie sous arachnoïdienne anévrysmale au Sénégal a propos d’une série de 604 patients.
Prise charge de l’hémorragie sous arachnoïdienne anévrysmale au Sénégal a propos d’une série de 604 patients.
Objectfis :
- Dresser le profil épidémiologique, clinique et radiologique des HSA anévrysmales au Senegal
- Évaluer le résultat du traitement chirurgical
Methode :
Étude rétrospective a partir d’un registre prospectif de la pathologie vasculaire au CHU Fann a Dakar de Mai 2013 a juin 2023.
Inclus : tout patient hospitalisé pour HSA par rupture d’anévrysme intracrânien
Variables étudiées : les données épidémiologiques, la classification WFNS, le Fisher, la localisation de l’anévrysme, le traitement et les aspects évolutifs
Résultats :
Six-cent -quatre patients ont été colligés. L’ âge moyen était de 45 ans. On notait une importante part pédiatrique avec 29 patients qui avaient moins de 18 ans. Il y avait une prédominance féminine. Le délai moyen d’admission était de 5 jours. Sur le plan clinique les la majorité des patients étaient classés WFNS 1 et 3. Les anévrysmes étaient localises sur le complexe communicante anterieure-cerebrale antérieure dans 38 % des cas et sur la carotide interne chez 28 % des patients. Un clippage a été réalisé chez 463 patients et 140 n’ont pas bénéficié de traitement. L’évolution post opératoire était bonne chez 67% des malades opérés alors que 80 % des patients dans le groupe non chirurgical étaient décédés.
Conclusion :
L’HSA anévrysmale reste encore largement sous diagnostiquée en Afrique. Les résultats du traitement chirurgical sont encourageants mais la mortalité globale reste encore élevée.
Mbaye THIOUB, Mbaye THIOUB (Dakar, Sénégal), Maguette MBAYE, Sagar DIOP, Daouda WAGUE, Atoumane FAHAD, Cheikh SY, Alioune Badara THIAM, Momar Code BA
14:42 - 14:48
#40019 - Variation de la paroi des sinus veineux cérébraux : analyse anatomique, histologique et radiologique.
Variation de la paroi des sinus veineux cérébraux : analyse anatomique, histologique et radiologique.
CONTEXTE : Les sinus veineux cérébraux sont situés entre le feuillet périosté et le feuillet méningé de la dure mère. La paroi du sinus sigmoïde apparait plus fine et fragile que celle des autres sinus veineux. Nous avons cherché à confirmer anatomiquement, histologiquement et radiologiquement cette observation ainsi qu’à expliquer cette différence d’épaisseur.
MATERIEL ET METHODES : Les parois des sinus de la convexité (sinus sagittal supérieur, sinus transverse, sinus sigmoïde dans sa portion vertical) ont été disséquées sur cinq pièces anatomiques bilatéralement. Des marquages immunohistochimiques ont été réalisés pour documenter la présence d’endothélium, de cellules musculaires lisses et de vaisseaux lymphatiques. Après une coloration à l’hématoxyline-éosine (HES) des coupes ont été réalisées afin de mesurer l’épaisseur de la paroi des différents sinus (couche endothéliale, feuillets periosté et méningé). Deux séquences d’IRM, T2 en densité de proton (PDT2) et T1 injecté Black Blood (BBT1), ont été mises au point afin d’estimer l’épaisseur de la paroi des sinus accolées au niveau osseux (paroi osseuse : composée de la couche endothéliale et du feuillet périosté), ainsi qu’une analyse avec une séquence T2 Fluid Attenuated Inversion Recovery (FLAIR) classique réalisée quotidiennement. Les mesures réalisées radiologiquement ont été comparées aux données anatomo-histologiques.
RESULTATS : Les mesures réalisées sur le matériel de dissection ont permis de montrer une différence significative entre l’épaisseur de la paroi osseuse du sinus sigmoïde, et celles des sinus transverse et sagittal supérieure p<0,05. Cette variation d’épaisseur est en relation avec l’épaisseur du feuillet périosté de la dure mère, sans variation d’épaisseur au niveau des couches endothéliales et sous endothéliales, ni incidence de l’absence de lymphatique. Les séquences BBT1 et T2 FLAIR ont montré une bonne corrélation avec les mesures réalisées sur les pièces anatomiques avec un coefficient de Spearman calculé à rs=0.94 (p=0.02). Les mesures réalisées en IRM ont également permis de mettre en évidence une différence significative (p<0,05) entre les épaisseurs des parois osseuses des sinus sigmoïdes et des sinus transverses et sagittal supérieur.
CONCLUSIONS : La paroi osseuse du sinus sigmoïde est significativement plus fine que celle des autres sinus. Les protocoles BBT1 et T2 FLAIR sont de bonnes séquences pour évaluer les parois des sinus veineux cérébraux.
Camille LOPEZ (Brest), Matthieu TALAGAS, Julien OGNARD, Sebastien KERDRAON, Jean-Christophe GENTRIC, Romuald SEIZEUR, Elsa MAGRO
14:48 - 14:54
#40056 - Etude hémodynamique en séquence IRM ASL-4D de 18 patients ayant bénéficié d’un pontage extra-intracrânien et définition d’un « cut-flow-index » virtuel – Etude rétrospective Monocentrique.
Etude hémodynamique en séquence IRM ASL-4D de 18 patients ayant bénéficié d’un pontage extra-intracrânien et définition d’un « cut-flow-index » virtuel – Etude rétrospective Monocentrique.
Introduction
L'anastomose extra-intracrânienne (AEI) permet le traitement d'un anévrisme complexe en préservant la vascularisation d'aval et/ou permettant une revascularisation cérébrale directe notamment dans le syndrome de Moya-Moya. La mesure peropératoire du cut-flow index est un facteur prédictif de fonctionnalité de l’AEI. Nous avons développé une méthode quantitative basée sur la séquence dynamique IRM sans injection ASL 4D, pour évaluer l'anastomose : le virtual cut-flow (VCF) qui pourrait être utilisé dans le suivi post-opératoire des patients.
Matériel et Méthodes
Nous avons rétrospectivement analysé 18 patients opérés d'une AEI explorés par IRM ASL 4D et angiographie cérébrale (ARM) entre janvier et septembre 2023. Nous avons calculé le ratio entre les coefficients de régression linéaire de l’évolution temporelle du signal ASL4D du vaisseau receveur cérébral moyen sur celui de l’ATS.
Résultats
Un VCF > 50% était associé à une anastomose fonctionnelle en IRM. En d’autres termes, si la pente de l’évolution du signal dans l’ACM en aval de l’AEI était au moins égale à la moitié de la pente du signal dans l’ATS en amont de l’AEI, le pontage était perméable. En cas d’occlusion morphologique du pontage en ARM, un coefficient de régression linéaire du signal ASL4D dans l’ACM > 50 était associé à une bonne collatéralité artérielle en aval alors qu’une pente plus faible était associée à une mauvaise collatéralité.
Conclusion
Nous présentons le Virtual Cut Flow ASL 4D comme un potentiel biomarqueur quantitatif innovant de la perméabilité des AEI. Ce biomarqueur nécessitera d’être validé et son usage en préopératoire et lors du suivi devra être évalué.
Antoine DEVALCKENEER (Lille), Geoffrey HADDAD, Philippe BOURGEOIS, Martin BRETZNER, Rabih ABOUKAÏS
14:54 - 15:00
#40057 - Facteurs influençant le devenir des hémorragies cébéro-méningées par rupture d’anévrysmes de la circulation antérieure – Etude rétrospective Monocentrique.
Facteurs influençant le devenir des hémorragies cébéro-méningées par rupture d’anévrysmes de la circulation antérieure – Etude rétrospective Monocentrique.
Introduction
Les hémorragies cérébro-méningées (HCM) liées à une rupture d’un anévrysme intracrânien sont à l’origine d’une morbi-mortalité importante rapportée dans la littérature. Le traitement repose sur décision en urgence d’une équipe multi-disciplinaire dans un centre expert. L’âge et le volume de l’hématome ainsi que d’autres facteurs cliniques pourraient jouer un rôle dans le devenir des patients. L’objectif de cette étude est de déterminer des facteurs prédictifs du mauvais devenir fonctionnel ou vital de ces patients.
Matériel et Méthodes
102 patients consécutifs pris en charge entre 2017 et 2019 er atteints d’une hémorragie cérébro-méningée par rupture anévrysmale ont été inclus rétrospectivement. Le mRS à 1 an, la mortalité ainsi que le type de traitement ont été comparés aux différents facteurs sus-mentonnés.
Résultats
Nous avons mis en évidence 4 facteurs statistiquement associés à la mortalité : la mydriase à la prise en charge, la myocardiopathie de stress, l’hydrocéphalie, le WFNS à la prise en charge. Également 5 facteurs significatifs ont également été associés à un mauvais devenir fonctionnel à 1 an : l’âge, le WFNS à la prise en charge, l’hydrocéphalie, le volume de l’hématome, et la mydriase. Toutefois, la localisation de l’hématome n’a pas d’impact sur le mRs ou le décès.
Conclusion
Les HCM constituent une pathologie responsable d’une morbi-mortalité importante. Nous avons mis en évidence des facteurs identifiables à la prise en charge initiale, permettant de mieux identifier les patients à risque de décès ou de mauvais pronostic clinique. La prise en charge de ces patients graves découle de l’analyse rigoureuse de ces différents facteurs.
Antoine DEVALCKENEER (Lille), Pierre HAETTEL, Philippe POIDEVIN, Martin BRETZNER, Jean-Paul LEJEUNE, Rabih ABOUKAIS
15:00 - 15:06
#40058 - Détection de l’ADN bactérien de la flore oro-buccale dans la paroi anévrismale d’un échantillon de la population Française – Etude préliminaire monocentrique.
Détection de l’ADN bactérien de la flore oro-buccale dans la paroi anévrismale d’un échantillon de la population Française – Etude préliminaire monocentrique.
Introduction
La physiopathologie de l'anévrisme intracrânien reste mal connue. Des auteurs finlandais ont suggéré l'implication de bactéries orales dans le leur formation et leur rupture. Notre précédente étude n'avait pas permis de mettre en évidence les mêmes résultats mais des différences méthodologiques avaient été évoquées. L’objectif de cette étude est de lisser ces biais en nous mettant dans les mêmes conditions que ces auteurs pour tester la pertinence physiopathologique de ces résultats.
Matériel et Méthodes
En utilisant les mêmes amorces que l'équipe finlandaise, nous avons rétrospectivement analysé l'expression génétique bactérienne en RT q-PCR chez 8 patients consécutifs. Chez tous les patients, les 4 tissus suivants ont été prélevés : paroi anévrismale, artère temporale superficielle, artère méningée moyenne et dure-mère. Une analyse statistique a été réalisée en utilisant la méthode du 2-ΔΔCT.
Résultats
Huit patients ont été inclus dans cette étude (quatre rompus et quatre non rompus). Le sexe ratio était de 1/1. Dans chaque cas, nous avons pu mettre en évidence une expression génique bactérienne oro-buccale dans tous les tissus (paroi, ATS, AMM, méninge) mais sans différence significative entre le groupe rompu et le groupe non rompu en comparant les tissus respectifs entre eux (paroi rompue versus paroi non rompue, etc.).
Conclusion
Bien que nous confirmions les résultats finlandais, nous mettons également en évidence cette expression génique bactérienne oro-buccale dans des tissus sans traduction pathologique. Avec prudence dû à la taille de notre échantillon, ces résultats posent la question la propension de ces bactéries à envahir la paroi vasculaire plus qu'à leur implication physiopathologique dans la formation et la rupture des anévrismes intracrâniens.
Antoine DEVALCKENEER (Lille), Tuong LU, Philippe BOURGEOIS, Martin BRETZNER, Caroline LOIEZ, Tomas MENOVSKY, Nadira DELHEM, Rabih ABOUKAIS
15:06 - 15:12
#40082 - Station d’entrainement à la chirurgie anévrismale.
Station d’entrainement à la chirurgie anévrismale.
Introduction : La chirurgie neurovasculaire, en particulier le clippage d'anévrismes, est une compétence cruciale mais complexe qui requiert un entraînement pratique important. Cependant, les opportunités de pratique pour les nouvelles générations sont actuellement très limitées en raison de l'essor des techniques endovasculaires, réduisant ainsi les indications en neurochirurgie. De nombreux modèles d'entraînement ont été développés, allant des modèles synthétiques aux modèles in vivo, chacun présentant ses avantages et limites. Dans ce contexte, nous avons créé une station d'entraînement à la chirurgie anévrismale qui combine à la fois un modèle synthétique imprimé en 3D et un modèle issu de placenta humain pour la vascularisation.
Méthodes : Notre modèle se compose de trois éléments imprimés en 3D : une réplique de crâne avec des repères anatomiques, un parenchyme en silicone malléable avec une fissure sylvienne, et une base. Nous appliquons sur cet ensemble la plaque choriale correspondant au feuillet vasculaire du placenta. La couche vasculaire est cathétérisée et perfusée pour reproduire un flux pulsatile, et des anévrismes sont artificiellement produits au sein de ce placenta avant d'être positionnés dans la fissure sylvienne. Cette station d'entraînement offre une solution économique (environ 200 euros une fois) sans contraintes éthiques. Les chirurgiens peuvent s'entraîner à des compétences essentielles telles que la dissection de la fissure sylvienne, la gestion des contraintes anatomiques comme l'os, et le contrôle vasculaire proximal. Le réalisme du modèle permet une formation dans divers scénarios, y compris la pose de clips avec différentes orientations de la main et la gestion réaliste des ruptures.
Conclusion : Cette station chirurgicale neurovasculaire combine les avantages des modèles actuels les plus performants, offrant une solution abordable tout en prenant en compte des considérations écologiques et minimisant les préoccupations éthiques. Elle permet aux internes et jeunes chefs en neurochirurgie de perfectionner leurs compétences dans la gestion à la fois des urgences et des cas électifs dans des conditions chirurgicales proches du réel, avec la possibilité de s'entraîner de manière indépendante et sous la supervision de chefs.
Benoit HUDELIST (Paris), Caroline APRA, Edouard LECARPENTIER, Juliette PREBOT
15:12 - 15:18
#40199 - Rehaussement pariétal des anévrismes intra craniens, corrélation avec l'aspect visuel et revue de la littérature.
Rehaussement pariétal des anévrismes intra craniens, corrélation avec l'aspect visuel et revue de la littérature.
Connaître le risque de rupture d’un anévrisme découvert fortuitement constitue un réel défi à l’heure actuelle. De récentes avancées en imagerie peuvent aider à comprendre les phénomènes qui précèderaient la rupture d’un anévrisme et donc de les traiter de manière préventive. La prise de contraste de la paroi anévrismale en séquence SPACE avec injection de gadolinium sur imagerie par résonnance magnétique (IRM ; SPACE Gado) est pressentie comme une donnée intéressante pour comprendre les remaniements inflammatoires au sein de la paroi anévrismale. Ces phénomènes sont observés de manière précise avec les IRM 3 Tesla dans les trois axes et une cartographie du sac anévrismale est désormais possible avec certaines parties prenant le contraste, et d’autres non. Certains auteurs ont montré que les parties qui ne prenaient pas le contraste étaient des zones où le stress pariétal est le plus intense, d’autres ont pressenti qu’un anévrisme prenant le contraste de manière homogène était plus à risque. Une étude en cours surveille de manière prospective les anévrismes non rompus en monitorant ce paramètre de la prise de contraste. Nous présentons ici l’aspect macroscopique peropératoire de plusieurs anévrismes intra crâniens qui avaient bénéficié d’IRM SPACE gado préopératoire. On a remarqué une corrélation entre la prise de contraste et l’épaisseur de la paroi, avec les parties les plus fines de la paroi anévrismale correspondant à une absence de prise de contraste. Une revue de la littérature sur les articles traitant de séquence SPACE gado sur la paroi des anévrismes intra crâniens est également présentée.
Jean D'ARTIGUES (Marseille), Jean François HAK, Xavier CARLE, Anthony REYRE, Hervé BRUNEL, Thomas GRAILLON, Stephane FUENTES, Henry DUFOUR
15:18 - 15:24
#40212 - Anévrismes intracrâniens traumatiques retardés : revue de la littérature et série de cas.
Anévrismes intracrâniens traumatiques retardés : revue de la littérature et série de cas.
L'anévrisme intracrânien traumatique (TICA) est une pathologie rare et agressive qui nécessite un traitement rapide. Néanmoins, l'imagerie vasculaire précoce après un traumatisme crânien peut donner des résultats faussement négatifs, ce qui rend cruciale la répétition de l'imagerie vasculaire au cours de la première semaine. L'objectif de cette étude était de rapporter notre expérience des TICA et de souligner l'importance clinique des angiographies répétées pour le dépistage des TICA retardées.
Cette étude rétrospective a examiné les patients traités pour un TICA dans un établissement universitaire de soins tertiaires au cours de la dernière décennie. En outre, nous avons procédé à une revue systématique de la littérature sur les TICA précédemment rapportés, en nous concentrant sur le délai entre la lésion et le diagnostic.
Treize TICA ont été diagnostiqués chez 10 patients. Le délai médian entre la blessure et le diagnostic était de 2 ± 20,5 jours et le délai médian entre le diagnostic et le traitement était de 2 ± 9,25 jours. Le suivi radiologique moyen était de 28 mois (de 7 jours à 108 mois). Lors du dernier suivi, 50 % des patients avaient un bon résultat neurologique, tandis que 50 % avaient un mauvais résultat neurologique. Le taux de mortalité était de 20 %. La littérature fait état de 112 patients porteurs de 114 TICA, avec un délai médian de 12 ± 27 jours entre la lésion et le diagnostic. En particulier, 73 % des patients ont été diagnostiqués plus d'une semaine après la blessure. Le délai médian avant la rupture était de 9 ± 21 jours.
Cette étude rapporte des évolutions acceptables après le traitement des TICA et souligne le rôle crucial de l'imagerie vasculaire répétée après une angiographie par tomodensitométrie ou une angiographie par soustraction numérique initialement négative, afin d'exclure toute TICA tardive.
Etienne LEFEVRE, Rayan FAWAZ (Paris), Kevin PREMAT, Stéphanie LENCK, Eimad SHOTAR, Vincent DEGOS, Michel KALAMARIDES, Anne-Laure BOCH, Alexandre CARPENTIER, Frédéric CLARENÇON, Aurelien NOUET
15:24 - 15:30
#40223 - Traitement des anévrismes rompus de l’artère cérébelleuse postéro-inférieure : Étude rétrospective de 43 patients.
Traitement des anévrismes rompus de l’artère cérébelleuse postéro-inférieure : Étude rétrospective de 43 patients.
Object: Ruptured posterior inferior cerebellar artery (PICA) aneurysms present complex challenges in cerebrovascular pathology. Understanding the treatment modalities and evaluating patient outcomes are crucial for optimizing management strategies and improving long-term prognosis. This retrospective study aims to comprehensively analyze the treatment and outcome of ruptured PICA aneurysms in patient cohort all treated in a single center in France.
Methods: We retrospectively analyzed medical records and radiological data from 43 patients diagnosed with ruptured PICA aneurysms who underwent treatment at our institution over a defined period. Most patients (95%) were treated using endovascular techniques, while the remaining underwent microsurgical clipping. Clinical characteristics, treatment modalities, and immediate and long-term outcomes were assessed. Poor outcomes were defined as a modified Rankin Scale (mRS) score greater than 2 at discharge and 1 year.
Results: Among the 43 patients, 51% had poor outcomes at discharge. Risk factors associated with poor outcomes included World Federation of Neurosurgical Societies (WFNS) grades III to V (p=0,018), fusiform-shaped aneurysms (p=0,002), occlusion of the parent vessel as treatment (p=0,034), ischemia of the posterior fossa (p<0,001), and the need for posterior fossa craniectomy (p<0,001). In saccular aneurysms, a sub-group analysis revealed that wide neck aneurysms (p=0,03), and parent vessel occlusion (p=0,006) were significant risk factors for ischemia, which in turn correlated with poor outcomes, occlusion of a dominant PICA (p=0,071) also seems to be a determinant factor. Among patients whose PICA was occluded, those with aneurysms arising from a PICA with a greater diameter than the AICA, or aneurysms arising from a dominant PICA with a diameter greater than 1.4mm, were more likely to experience ischemia.
Conclusion: Patients with ruptured PICA aneurysms are at risk of experiencing poor neurological outcomes at discharge and at one year, particularly if they present with poor clinical status upon admission, have fusiform-shaped aneurysms, suffer from posterior fossa ischemia, or undergo parent artery occlusion during aneurysm treatment. In the case of saccular aneurysms, the presence of a wide-neck aneurysm is significantly associated with ischemia, which, in turn, is directly linked to unfavorable outcomes. Given these complex risk factors, the treatment strategy for such patients should be carefully discussed in a multidisciplinary meeting to determine the most suitable approach. Both endovascular and surgical options should be considered.
Yohan DUCOS (Paris), Anne-Laure BERNAT, Alexis GUÉDON, Rosaria ABBRITTI, Marc-Antoine LABEYRIE, Vittorio CIVELLI, Jean-Pierre SAINT-MAURICE, Damien BRESSON, Sébastien FROELICH
15:30 - 15:36
#40256 - Anévrismes intracrâniens géants ou complexes de la circulation antérieure : résultats de l’exclusion-reconstruction par technique de pontage-trapping.
Anévrismes intracrâniens géants ou complexes de la circulation antérieure : résultats de l’exclusion-reconstruction par technique de pontage-trapping.
Introduction
Les caractéristiques de certains anévrismes intracrâniens (géant, paroi rigide, thrombose, fusiforme) peuvent les rendre inaccessibles à une reconstruction classique par voie chirurgicale ou endovasculaire. Une procédure de revascularisation peut s’avérer nécessaire pour obtenir l’éradication complète de l’anévrisme tout en préservant la circulation d’aval.
Matériel-Méthode
Nous présentons une série prospective de 16 patients opérés pour l'exclusion-reconstruction d’anévrismes géants ou complexes avec technique de pontage de 2010 à 2024. Nous analysons les caractéristiques de ces anévrismes ainsi que les résultats de la chirurgie : perméabilité du pontage, taux d’occlusion de l’anévrisme, AVC postopératoire, morbidité (aggravation avec mRS > 2) et mortalité.
Résultats
Seize anévrismes ont été traités : 14 non rompus, 13 géants, 14 fusiformes, 6 localisés sur l'ACI et 10 sur l'ACM. Vingt et un pontages (dont 5 doubles by-pass en Y) ont été construits : 4 de type "haut-débit" (greffon saphène 3 et radial 1), 16 de type "bas-débit" (greffon artère temporale superficielle-ATS) et 1 transposition in situ. La perméabilité à J0, J1, sortie, 1 an était respectivement de: 100%, 95%, 90%, 86% (100% en cas d’ATS). Le taux d’éradication anévrismale complète était de 100% : 25% des patients avec une procédure combinée de neuroradiologie interventionnelle et 75% par un trapping chirurgical direct par clips proximal et/ou distaux. Six patients (37%) ont présenté un AVC ischémique post-opératoire (perforant ou cortical) mais le pronostic fonctionnel à 3 mois était favorable avec un mRS stable ou ≤ 2 dans 81% et une mortalité nulle.
Conclusion
La chirurgie d'exclusion-reconstruction vasculaire des anévrismes géants ou complexes intracrâniens par technique de pontage a permis d’obtenir leur éradication complète dans la totalité des cas avec une morbi-mortalité qui reste compétitive en comparaison avec l’histoire naturelle très défavorable à court-moyen terme de ces malformations.
Raffaele BRUNO (Besançon, Italie), Nassim BOUGACI, Giovanni VITALE, Fortunato DI CATERINO, Alessandra BIONDI, Laurent THINES
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Salle 120 |
16:00 |
PAUSE CAFE DANS L'EXPOSITION - SESSION ePOSTERS COMMENTÉS
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Auditorium |
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"Jeudi 28 mars"
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DEMO-02
16:00 - 16:45
ESPACE DÉMO - BK Medical & GE Healthcare
16:00 - 16:45
BK MEDICAL : Découvrer la pose de dérivation ventriculaire avec l’échoguidage.
Etienne LERAY
L’échoguidage intra-opératif à montrer une réduction d’échec lors de la pose de dérivation, et l’échoguidage est plus précis que la pose de dérivation à main libre. 1*
Les dérivations pédiatriques sont passé de 30,6% de retour contre 53,3%
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Salon Eugénie & Salon Frioul |
16:10 |
"Jeudi 28 mars"
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EP04.1
16:10 - 16:30
Eposter Session 04 - Écran 1
Fonctionnel
Modérateur :
Hayat BELAID (PHYSICIAN) (PARIS)
16:10 - 16:30
#39909 - Potentiel évoqué somatosensoriel et résultats à long terme de la stimulation médullaire.
Potentiel évoqué somatosensoriel et résultats à long terme de la stimulation médullaire.
Introduction : La stimulation médullaire est le traitement de référence des douleurs neuropathiques pharmacorésistantes. Cependant, les critères de sélection pour proposer cette prise en charge invasive sont encore débattus. La phase de test après mise en place de l’électrode épidurale présente des inconvénients tels que le risque d'infection, l’inconfort mécanique et les interventions chirurgicales multiples. Les Potentiels Évoqués Somesthésiques (PES) permettent de calculer le temps de conduction central préopératoire. Cependant, les données concernant leur efficacité pour optimiser la sélection des patients candidats à la stimulation médullaire sont encore rares dans la littérature. Le but de cette étude est d’évaluer l’efficacité à long terme de la stimulation médullaire en fonction des résultats des PES préopératoires.
Méthodes: Les patients implantés avec un stimulateur médullaire et des PES préopératoires étaient inclus dans cette étude monocentrique rétrospective. Les PES des membres inférieurs ont été revus en double aveugle et validés par double lecture de neurophysiologistes. Ils étaient considérés comme anormaux s’ils présentaient des valeurs > 3 DS des valeurs de référence et normaux dans le cas contraire. Des données sur leur traitement antalgique pré- et post-opératoire, l'intensité de la douleur mesurée par l'échelle visuelle analogique et l’activité professionnelle des patients avant et après la chirurgie ont été recueillies.
Résultats: Soixante-dix patients étaient inclus sur une cohorte de 261 patients. Les patients présentant des PES normaux répondaient significativement mieux à la stimulation médullaire comparativement aux patients avec des PES anormaux (seuil de 50% de soulagement, p=0.048). Cette différence statistiquement significative disparaissait chez les patients bons répondeurs (seuil de 70% de soulagement, p=0.317). Une réduction significative de la consommation d’antalgiques a été notée chez les patients avec des PES normaux contrairement aux patients présentant des PES anormaux (p=0.03). Le maintien, ou le retour, d’une activité professionnelle était plus importante dans le groupe avec les PES normaux (p=0.043). Aucune corrélation n'a été trouvée entre la valeur brute de la latence de conduction centrale, ou l’EVA préopératoire et l’effet de la stimulation médullaire (p=0.153 et p=0.139, respectivement). L’échec de la stimulation transcutanée (soulagement < 50%) était significativement associé à la réponse à la stimulation médullaire (p < 0.01).
Conclusion: La normalité des PES préopératoires est un facteur de bon pronostic avant réalisation d’une stimulation médullaire. Cependant, des PES altérés peuvent être associés à une bonne réponse à la stimulation médullaire ( > 70%). L’efficacité de la stimulation transcutanée semble être négativement corrélée à la réponse à la stimulation médullaire. Ces résultats doivent être confirmés et d’autres facteurs préopératoires de sélection doivent être explorés ultérieurement.
Xavier SCHUMACHER (Paris), Estelle PRUVOST, Alessandro MOIRAGHI, Alexandre ROUX, Elise FERTOUT-AHAROUNI, Martine GAVARET, Johan PALLUD, Marc ZANELLO
16:10 - 16:30
#40234 - Comparaison entre électrophysiologie et segmentation automatique basée sur l’IRM (BrainLab ElementsTM) pour le positionnement des électrodes de stimulation cérébrale profonde des noyaux sous-thalamiques.
Comparaison entre électrophysiologie et segmentation automatique basée sur l’IRM (BrainLab ElementsTM) pour le positionnement des électrodes de stimulation cérébrale profonde des noyaux sous-thalamiques.
Introduction. La segmentation automatique du noyau sous-thalamique (STN) basée sur l’IRM est de plus en plus utilisée en préopératoire pour déterminer les coordonnées stéréotaxiques et planifier la trajectoire optimale de placement des électrodes de stimulation cérébrale profonde (DBS). Toutefois, la précision de cette technique en comparaison à l’enregistrement électrophysiologique, qui est le gold standard, n’est pas encore établie définitivement.
L'objectif de cette étude est de comparer les coordonnées du noyau subthalamique déterminées par microenregistrement électrophysiologique et par une segmentation basée sur l’IRM.
Matériel et méthode. Les patients parkinsoniens avec indication de neurostimulation du NST ont été inclus dans cette étude prospective et simple aveugle d’octobre 2018 à novembre 2023. La segmentation automatique du NST basées sur l’IRM ont été réalisées en utilisant “BrainLab Elements TM”. Les coordonnées stéréotaxiques d’entrée et de sortie du NST et la trajectoire optimale ont été déterminées d’un côté par le neurologue via l’enregistrement microélectrophysiologique peropératoire (simple aveugle), et de l’autre côté par le neurochirurgien, via la segmentation automatique du NST. La concordance des deux méthodes était évaluée, toujours en considérant le microenregistrement électrophysiologique comme la référence.
Résultats. Un nombre total de 78 patients (37 – 70 ans), et 156 électrodes ont été inclus dans l’étude. 3 trajectoires par patient et par NST ont été réalisées.
- La même trajectoire était considérée comme optimale par les deux approches dans 137/156 (88%) électrodes. Pour ces cas, une concordance < 2 mm des limites du STN était observée pour 121/137 (88%) des trajectoires.
- Une différence majeure ( > 3 mm) en terme de profondeur d’entrée et de sortie du NST était présente dans 4/137 cas (3%).
- Pour les autres cas (12/137 (9%)) la différence était entre 2 et 3 mm.
Conclusion. Cette étude suggère que la segmentation automatique du STN basée sur l’IRM est fiable et précise par comparaison à l’enregistrement microélectrophysiologique peropératoire.
Camilla DE LAURENTIS (Lyon), Stephane PRANGE, Teodor DANAILA, Chloe LAURENCIN, Patrick MERTENS, Claire HAEGELEN, Gustavo POLO, Stephane THOBOIS, Emile SIMON
16:10 - 16:30
#40258 - L’activité alpha et beta élevée intermitente du nouyau sous-thalamique est correlée à la gravité du freezing de la marche dans la maladie de Parkinson.
L’activité alpha et beta élevée intermitente du nouyau sous-thalamique est correlée à la gravité du freezing de la marche dans la maladie de Parkinson.
Objectif: Le freezing de la marche est un symptôme handicapant qui touche plus de la moitié des patients atteints de la maladie de Parkinson (MP). Les stratégies visées au traitement du freezinbg sont souvent inefficaces. Cela souligne le bésoin de biomarqueurs électrophysiologiques potentiellement capables de guider la thérapie.
Méthodes: Nous avons enregistré les potentiels de champs locaux du noyau sous-thalamique (LFP-NST) chez 23 patients atteints de la MP pendant les chirurgie de stimulation cérébrale profonde. Ces patients ont été classés selon la manifestation du FOG, à savoir: 14 freezing et 9 non-freezing. L’intensité et la gravité du freezing ont été quantifiées en utilisant l’échelle freezing (FOG scale) et l’échelle de gravité du freezing (FOG severity). La puissance des bandes classiques d’oscillations EEG, ainsi que la dynamique des rythmes, evaluées par la distribution temporelle des bouffées d’oscillations, ont été étudiées au repos. Ces dernières ont été caracterisées par rapport leur durée, amplitude et fréquence.
Résultats: Les patients atteints de freezing ont montré une puissance de la bande alpha plus haute que le group non-freezing (freezing vs.non-freezing : 0,331 ± 0,087 vs. 0,248 ± 0,089; p = 0,011). L’approche temporelle a montré des bouffées alpha (alpha intermittente) à des intensités plus grandes chez le group freezing (freezing vs. non-freezing : 0,610 ± 0,068 vs. 0,524 ± 0,086 ; p = 0,005). Les amplitudes des boufées alpha (r = 0,330, p = 0,046) et bêta élevée (22-35Hz) (r = 0,415, p = 0,011) ont été positivement corrélées avec l’intensité du freezing. Concernant la gravité du freezing, l'amplitude des bouffées alpha était corrélée positivement (r = 0,479, p = 0,003).
Conclusion: Les proprietés des oscillations alpha et beta élevée enrégistrées au sein du noyau sous-thalamiques peuvent avoir un role dans l’origine du freezing dans la MP. Cela pourrait guider les paradigmes de neuromodulation multi-rythimique dans l’avenir, comme la stimulation en boucle fermée.
Fabio GODINHO, Juliana PASSINHO, Eberval FIGUEIREDO, Carlos CARLOTTI, Diogo SORIANO, Sheila GUIMARÃES, Fabio GODINHO (São Paulo, Brésil)
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EP04.2
16:10 - 16:30
Eposter Session 04 - Écran 2
Base du crâne
Modérateur :
Elsa MAGRO (PU PH) (BREST)
16:10 - 16:30
#39992 - Résection en bloc d’un cavernome orbitaire par voie trans nasale endoscopique, cas clinique, démonstration vidéo.
Résection en bloc d’un cavernome orbitaire par voie trans nasale endoscopique, cas clinique, démonstration vidéo.
L’hémangiome caverneux de l’orbite est une « tumeur » vasculaire bégnine. C’est aussi l’une des « tumeur » orbitaires les plus fréquentes chez l’adulte. Lorsqu’il se localise à l’orbite, son traitement est uniquement chirurgical.
Une patiente âgée de 68 ans a consulté pour baisse de l'acuité visuelle à gauche à 2/10ème. Elle présentait également une diplopie dans le regard latéral de l'œil gauche. L’IRM cérébrale a mis en évidence une tumeur de l'apex orbitaire gauche à développement interne. Il s’agissait d’une lésion arrondie et bien limitée, hyperintense en pondération T2, rehaussée par le gadolinium de façon hétérogène, exerçant un important effet de masse sur le nerf optique, expliquant parfaitement la symptomatologie. Cette tumeur déforme de façon harmonieuse la jonction ethmoïdo-sphénoïdale. L'aspect était compatible avec un hémangiome caverneux de l’orbite. Compte tenu de la neuropathie optique, un geste chirurgical a été retenu. On pouvait discuter une voie d'abord intra crânienne, mais compte tenu de la topographie postéro-interne de la tumeur, une voie trans nasale endoscopique nous semblait la plus adaptée. Par un abord endonasal unilatéral, une ethmoidectomie partielle postérieure, l’orbitotomie a été réalisée, le cavernome identifié, disséqué de la graisse orbitaire alentour, éviodé au cavitron ouis retiré en monobloc. Le défect de la paroi interne de l'orbite a été couvert par une feuille TACHOSILÒ puis recouverte par le cornet moyen, désinséré sur ses ¾ antérieurs que l'on avait gardé pédiculisé sur sa racine postérieure, et basculé vers le haut afin de reconstruire la paroi interne de l'orbite. L’approche et la resection endoscopique sont démontrées en détail dans la vidéo. L'analyse histologique confirme qu'il s'agit bien d'un hémangiome caverneux de l’orbite. Les suites opératoires ont été simples avec une résolution de la diplopie et une amélioration de l’acuité visuelle qui au troisième mois est remontée à 4/10ème. La patiente ne se plaint d’aucun désagrément rhino-sinusien et l'IRM de contrôle ne montrait pas de résidu tumoral.
Les avantages de l'approche endoscopique comprennent une visualisation directe optimale de la lésion, l'absence d'incision cutanées externes, l’absence de craniotomie et de rétraction cérébrale, une orbitotomie limitée, et un séjour séjours hospitaliers plus courts que l’approche alternative par craniotomie.
Leo WEMAN, Anis MANSOURT, Thomas GRAILLON, Jean D'ARTIGUES, Alas OUAMMOU, Francesco TRAVAGLINI, Nicolo NORRI, Henry DUFOUR (MARSEILLE)
16:10 - 16:30
#40196 - Suture de la muqueuse du rostre dans les approches ciblées du clivus par voie endoscopique endonasale.
Suture de la muqueuse du rostre dans les approches ciblées du clivus par voie endoscopique endonasale.
Introduction
L’abord endoscopique endonasal étendu a progressivement évolué au fil des ans et fait désormais partie intégrante de l’arsenal chirurgical du neurochirurgien de la base du crâne. Bien que ces abords aient révolutionné la prise en charge des tumeurs complexes de la base du crâne, la reconstruction reste un challenge. De nombreuses techniques de reconstruction se sont développées ces dernières années, basées essentiellement sur l’utilisation du lambeau nasoseptal (LNS), mais sont souvent associées à une morbidité non négligeable. Récemment, notre groupe a développé une approche alternative mini-invasive pour la reconstruction des défects clivaux en préservant la muqueuse du rostre en début d’intervention pour la suturer par la suite.
Nous présentons ici notre technique chirurgicale revisitée ainsi que notre série clinique sur 27 patients.
Matériels et méthodes
Nous avons inclus des patients opérés d’une lésion clivale ou paraclivale utilisant l’approche uninarinaire avec la technique « chopstick » et suture de la muqueuse du rostre entre janvier 2020 et mars 2023. La technique de la suture et ses variantes ont été décrites en détail. L’ensemble des vidéos chirurgicales et des contrôles endoscopiques postopératoires ont été revus. Nous avons évalué les indications, les avantages et désavantages de cette technique ainsi que la morbidité et les complications associées. Pour chaque patient, la qualité de vie endonasale a été évaluée par le score EES-Q.
Résultats
27 patients ont été inclus dans cette étude. Parmi les pathologies traitées, les chordomes étaient majoritaires (88.9%). 7 patients (26.0%) avaient un antécédent de chirurgie par voie transcrânienne ou transsphénoidale. Les tumeurs étaient principalement localisées au niveau du tiers supérieur et moyen du clivus (85.2%). Le taux de fuite postopératoire de liquide cérébrospinal (LCS) était de 14.3% (4 cas). Les fuites postopératoires de LCS ont toutes été observées dans le premier mois postopératoire, et ont nécessité une reprise chirurgicale par voie endoscopique. Un patient a nécessité une dérivation lombaire externe. 4 patients ont développé une méningite postopératoire dont 2 sans fuite de LCS. Au dernier suivi (suivi moyen de 15 mois), le score médian EES-Q était de 50,5 ± 16.8.
Conclusion
Cette nouvelle approche endoscopique mini-invasive représente une alternative intéressante aux techniques classiques de reconstruction, définissant ainsi la muqueuse naturelle comme une barrière physiologique pour couvrir les structures neurovasculaires et pour prévenir les fuites de LCS. En appliquant le principe de la fermeture cutanée des approches transcrâniennes aux voies endoscopiques endonasales, cette technique est associée à un taux faible de morbidité nasale. D’autres études comparatives sont nécessaires pour prouver la supériorité de cette technique par rapport aux techniques classiques utilisant le LNS.
Thibault PASSERI (Paris), Tancredo ALCÂNTARA, Jonathan CHAINEY, Jerold JUSTO, Arianna FAVA, Paolo DI RUSSO, Sébastien FROELICH
16:10 - 16:30
#40257 - Caractéristiques radiologiques distinctifs des craniopharyngiomes papillaires et adamantins : une revue de la littérature.
Caractéristiques radiologiques distinctifs des craniopharyngiomes papillaires et adamantins : une revue de la littérature.
Introduction : Les craniopharyngiomes sont des lésions bénignes qui surviennent dans la région sellaire et supra-sellaire. elles représentent environ 3 % des tumeurs intracrâniennes. Les craniopharyngiomes sont classés en deux catégories distinctes en fonction de leurs caractéristiques histopathologiques : papillaires (CPP) et adamantins (CPA). Il existe désormais une thérapie ciblée pour les CPP permettant d’éviter des chirurgies séquellogènes. Notre propos est de déterminer s’il existe des caractéristiques radiologiques discriminants qui permettraient d’éviter une biopsie chirurgicale.
Méthodologie : une étude bibliographique a été faite utilisant les moteurs de recherche PUBMED, Goolgescholar and MedLine partant des mots-clés : craniopharyngiome, adamantin, papillaire, scanner, IRM. Ces données ont été validées par l’étude de notre série de 80 craniopharyngiomes.
Résultat :
Les critères clinico-radiologique : taille des calcifications, des kystes, signal des kystes, prise de contraste, forme tumorale, localisation et âge au diagnostic apparaissent pouvoir différencier les 2 sous-types de craniopharyngiomes ave une bonne sensibilité et spécificité.
Ainsi les CPA sont largement kystiques, les kystes en hypersignal T1 et T2, avec de larges calcifications, de localisation suprasellaire avec une large extension dans les citernes péri-sellaire.
A contrario, les CPP sont majoritairement solides ou avec des microkystes en hypoignal T1, de localisation suprasellaire, infundibulo-tubéral voire intraventriculaire, de forme sphérique avec une prise de contraste homogène.
Pour certains auteurs, la conjonction de 3 facteurs : âge au-delà de 18 ans, localisation suprasellaire sans calcification prédirait avec une bonne sensibilité les CPP. Cette assertion apparait néanmoins imprécise.
Conclusion : S’il existe des différences clinico-radiologiques significatives entre les 2 sous-types de CP, la sensibilité et la spécificité de l’imagerie ne sont pas suffisantes pour assurer un diagnostic fiable et permettre de traiter par thérapie ciblée sans biopsie.
Motaz ALSEREIHI (Lyon), Romain MANET, Camille SERGEANT, Alexandre VASILJEVIC, Gerald RAVEROT, Emmanuel JOUANNEAU
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"Jeudi 28 mars"
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EP04.3
16:10 - 16:30
Eposter Session 04 - Écran 3
Oncologie (Crâne)
Modérateur :
Ilyess ZEMMOURA (PUPH) (TOURS)
16:10 - 16:30
#39903 - Résultats préliminaires concernant le suivi de lésions gliales de bas grade traitées par LITT en imagerie par résonnance magnétique et en spectroscopie par résonnance magnétique.
Résultats préliminaires concernant le suivi de lésions gliales de bas grade traitées par LITT en imagerie par résonnance magnétique et en spectroscopie par résonnance magnétique.
La thermothérapie interstitielle laser guidée par IRM (LITT) est une nouvelle approche stéréotaxique permettant l’ablation thermique de lésions cérébrales comme les lésions gliales de bas grades, notamment celles difficile d’accès ou localisées près d’une zone fonctionnelle à risque. L’IRM permet d’obtenir en temps réel une carte de température encéphalique afin de traiter au mieux la zone cible et d’épargner les tissus cérébraux « sains ». L’analyse spectroscopique des lésions gliales de bas grade traitées par LITT n’a pas encore été décrite dans la littérature récente.
L’objectif de cette étude prospective est de décrire l’effet de la LITT sur les lésions gliales de bas grade en utilisant les séquences morphologiques et spectroscopiques de l’IRM. Les données incluent des séquences IRM morphologiques telles que la diffusion b1000, 3DT2FLAIR et 3DT1EG après injection de produit de contraste ainsi que des séquences spectroscopiques obtenues à des temps d’écoutes de 35 ms, 144 ms et 288 ms.
L’étude inclut 7 patients traités par LITT et suivis au CHU Amiens-Picardie depuis juillet 2021 ; l’étude anatomopathologique retrouve un oligodendrogliome, un gangliogliome, deux sub-ependymomes et trois astrocytomes. Les données pré-LITT, au cours de la LITT et entre J2 et J5 sont disponibles pour chaque patients. D’autres données IRM sont disponibles entre M3 et M26.
Concernant la morphologie, on observe l'apparition d'un hypersignal b1000 diffusion annulaire et une augmentation du volume de l'hypersignal FLAIR (œdème et tumeur) en post-LITT immédiat et surtout à J2/J5. Le volume de l'hypersignal FLAIR diminue par rapport à l'IRM pré-LITT à partir de M3 chez 6 patients. Une prise de contraste annulaire en limite de zone traitée est apparu immédiatement après la LITT et s’atténue à chaque contrôle.
Concernant la spectroscopie (Cr: Creatine, Naa: N-acetyl-aspartate, Cho: Choline, mI: Myo-inositol), on observe une élévation du rapport mI/Cr en post-LITT immédiat chez l’ensemble des patients, diminuant par la suite chez l’ensemble des patients. A plus d’un an, il n’existe pas d’augmentation de la prolifération (rapport Cho/Cr) chez 3 patients sur 4 ; le patient présentant une élévation du rapport Cho/Cr à M18 a présenté une extension de l’hypersignal FLAIR sur le contrôle ultérieur à M26. Il y a une augmentation significative du lactate chez l’ensemble des patients en post-LITT immédiat, plus élevé à J2/5 chez 6 patients sur 7 et restant plus élevé que la normale à distance chez l’ensemble des patients. Le rapport Naa/Cr diminue souvent pendant la LITT, puis augmente à nouveau de façon significative à J2/5 et après, ce qui doit être corrélé avec les changements de volume tumoral après le traitement.
L’étude est toujours en cours. L’idéal serait de trouver un index métabolique (rapport de ratios de métabolites ou de leurs combinaisons) en spectroscopie qui servira d’indicateur de la réponse métabolique pour le neurochirurgien.
Aurelien LAMBERT, Salem BOUSSIDA, Pauline CARLIER, Romain DRAILY, Adrien PANERO, David LAYANI, Christine DESENCLOS, Mathieu BOONE, Michel LEFRANC, Jean-Marc CONSTANS (AMIENS)
16:10 - 16:30
#39990 - Locating eloquent subcortical sites identified intraoperatively during awake brain mapping on a reference MRI brain atlas.
Locating eloquent subcortical sites identified intraoperatively during awake brain mapping on a reference MRI brain atlas.
Introduction. Intraoperative functional brain mapping using direct electrical stimulations under awake conditions provides a unique source of information about the brain functional organization. In the present study, we aimed to develop and validate a standardized methodology for locating eloquent subcortical sites identified intraoperatively during awake brain mapping on reference brain atlas (ICBM 2009a brain template).
Materials and Methods. Observational, retrospective, and consecutive cohort study at a single tertiary referral neurosurgical center, between April 2009 and February 2023. Neuroimaging data were preprocessed using MANGO software. The co-registrations of intraoperative photographs with the 3D brain model were performed along with four consecutive steps: 1) the 3D brain MRI model was set on the same scale, position, and orientation than those of the per-operative photographs; 2) Vitrite software utility was then used to set transparency and to allow a proper overlay between the 3D model and the intraoperative photograph; 3) the 3D model was then aligned with the photographs using all visible and recognizable anatomical landmarks; 4) a specific Region Of Interest (ROI) of 1-mm in diameter was placed and to tagged for each cortical and subcortical eloquent site. Neuroimaging data were then normalized using the Clinical Toolbox of SPM12. To assess the accuracy of co-registration and of the normalization process, a quantitative and qualitative assessments were performed. To check whether the anatomical location of subcortical eloquent sites on the normalized MNI template was concordant with the expected brain connectivity, we compared each site to a tractography atlas.
Results. The study involved 90 adult patients harboring a supratentorial IDH-mutant glioma and 635 cortical and 290 subcortical reproducible eloquent sites were analyzed. Among the eloquent subcortical sites identified intraoperatively, 288/290 (99.3%) sites were successfully interpolated with, at least, one white matter fiber tract according to the ICBM 2009a brain template. Among the eloquent subcortical sites identified intraoperatively successfully interpolated with, at least, one white matter fiber tract, 255/288 (88.5%) had a clinical response elicited intraoperatively that was coherent with one interpolated white matter fiber tract. In the remaining 33/288 (11.5%) functional incoherent and the 2/290 (0.7%) anatomical incoherent (0.7%) anatomical incoherent subcortical sites, the minimal mean distance between the eloquent site and a coherent with matter fiber tract was 3.6±4.4 mm (range 1.0-23.9, median 3.6, interquartile range 2.5-5.4).
Conclusion. We propose a standardized methodology to locate on reference MNI template the eloquent sites identify intraoperatively during functional brain mapping using direct electrical stimulations under awake condition.
Angela ELIA (Paris), Alexandre ROUX, Giorgia Antonia SIMBOLI, Alessandro MOIRAGHI, Clément DEBACKER, Sylvain CHARRON, Edouard DEZAMIS, Catherine OPPENHEIM, Marc ZANELLO, Johan PALLUD
16:10 - 16:30
#40229 - Tumeur glioneuronale leptoméningée diffuse K28M K656E : Description d’un nouveau sous-type histologique.
Tumeur glioneuronale leptoméningée diffuse K28M K656E : Description d’un nouveau sous-type histologique.
INTRODUCTION :
La tumeur glioneuronale leptoméningée diffuse (TGNLD) est une tumeur pédiatrique rare reconnue comme une entité distincte depuis la nouvelle classification OMS 2016, se manifestant par des symptômes neurologiques aspécifiques et de bon pronostic. Sa présentation radiologique est difficilement dissociable des méningites infectieuse, inflammatoire et carcinomateuse, rendant la biopsie et son analyse moléculaire indispensable au diagnostic. Dans la littérature, la perte du bras du chromosome 1p associée à une activation aberrante de la voie MAPK/ERK dont la principale mutation est la fusion KIAA1549: BRAF, définirait l’identité moléculaire des TGNLD. Les auteurs décrivent l’exemple d’un nouveau sous-type histologique de TGNLD.
CAS CLINIQUE :
Un patient de 22 ans a présenté une leptoméningite diffuse objectivée à l'IRM d’étiologie indéterminée dans un contexte d’altération de l’état général depuis 6 mois avec apparition de trouble de la vigilance et de crises d’épilepsie motivant son hospitalisation. La ponction lombaire montre une hyperprotéinorachie à 9,2 g/l avec une dissociation albumino-cytologique et la présence de bandes oligoclonales d’IgG, sans hypoglycorachie. L’analyse bactériologique, virologique, mycologique, toxicologique et immunologique ne sont pas contributives. L’anatomopathologie retrouve quelques amas de cellules néoplasiques d’origine indéterminée, avec une analyse moléculaire ne détectant pas de mutation oncogène. Le bilan d’extension à la recherche d’un primitif n’est pas contributif. Aucune cible franche de biopsie n’est identifiée à l’imagerie et une biopsie leptoméningée médullaire empirique est alors retenue. Malheureusement le patient se dégrade avec une poussée d’hypertension intracrânienne sur un œdème cérébral majeur conduisant à son décès avant la biopsie.
Une autopsie a révélé une TGNLD et le séquençage à haut débit (NGS) du LCR a détecté 2 mutations inhabituelles: K28M dans l’exon 2 du gène H3F3A et K656E dans l’exon 14 du gène FGFR1.
CONCLUSION :
Il s’agit du premier cas rapporté de TGNLD K28M K656E dans la littérature. Cette caractéristique histologique semble être de moins bon pronostic avec un âge au diagnostic plus avancé et une durée de survie moindre. Cet exemple montre le large éventail de caractéristiques histopathologiques et radiologiques des TGNLD les rendant difficile à diagnostiquer, ainsi que sa grande hétérogénéité pronostique.
Agathe GRUNELIUS, Julien TODESCHI, Victor SINNES (Strabourg), Benoit LHERMITTE, Charles-Henry MALLEREAU, François PROUST, Hélène CEBULA
16:10 - 16:30
#40239 - Biopsie stéréotaxique expérience de service de neurochirurgie CHU Mohammed VI OUJDA.
Biopsie stéréotaxique expérience de service de neurochirurgie CHU Mohammed VI OUJDA.
Introduction La stéréotaxie est une technique neurochirurgicale qui utilise un cadre pour diriger avec une précision millimétrique, une aiguille de biopsie ou tout autre dispositif jusqu’à̀ une cible intracérébrale en utilisant un repérage tridimensionnel. Les tumeurs cérébrales sont l’indication idéale d’une approche stéréotaxique, surtout lorsqu’il s’agit de processus profonds, médians ou développer à proximité́ des structures fonctionnelles importantes dont la prise en charge thérapeutique est souvent difficile. Objectifs : Demontrer la procédure de la biopsie stéréotaxique, et étudier les données cliniques, paracliniques, et la sensibilité du diagnostic histologiques. matriels et methodes :
Etude rétrospective 39 patients Période de 2 ans Tous nos patients ont bénéficié d’un scanner pré et postopératoire d’une stéréotaxie en salle opératoire sous anesthésie locale.
Conclusion : L’amélioration de la stratégie et de la procédure de la BST a rendu cette technique sure et efficace pour le diagnostic des processus intra crâniens même dans les localisations réputées à haut risque. Grace à sa simplicité́ et ses résultats encourageants, la stéréotaxie devient une pratique courante dans le service de neurochirurgie du CHU Mohammed VI Oujda, elle s'est rapidement imposée dans l'activité́ chirurgicale et devient indispensable dans la prise en charge des processus expansifs cérébraux.
Ayoub ABDELLAH (Casablanca, Maroc), Hamid KHAY, Mohammed KHOULALI, Fayçal MOUFID, Noureddine OULALI
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16:30 |
"Jeudi 28 mars"
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C26
16:30 - 18:00
ATELIER CRANIOTOMIE - SESSION B
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Salle 50bis |
16:45 |
"Jeudi 28 mars"
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A28ok
16:45 - 18:00
SESSION BASE DU CRANE
Tendances actuelles dans la prise en charge des méningiomes de la base du crâne
Modérateurs :
Damien BRESSON (PU-PH) (Suresnes), Michel KALAMARIDES (PU-PH) (Paris)
16:45 - 18:00
Introduction.
Michel KALAMARIDES (PU-PH) (Conférencier, Paris)
16:45 - 18:00
Particularités histo-moléculaires et impactes sur la prise en charge pour l’étage antérieure.
Julien BOETTO (MCU-PH) (Conférencier, Montpellier)
16:45 - 18:00
Particularités histo-moléculaires et impactes sur la prise en charge pour autres topographies de la base du crâne.
Matthieu PEYRE (PU-PH) (Conférencier, Paris)
16:45 - 18:00
Nouvelles.
Thomas GRAILLON (PU-PH) (Conférencier, Marseille)
16:45 - 18:00
Quelles évolutions dans la chirurgie (voies endocrâniennes versus voies endoscopiques).
Damien BRESSON (PU-PH) (Conférencier, Suresnes)
16:45 - 18:00
Stratégies combinées microchirurgie et radiochirurgie versus irradiation conformationnelle.
Pierre-Hugues ROCHE (PUPH) (Conférencier, Marseille)
16:45 - 18:00
Discussion de 2 cas.
Michel KALAMARIDES (PU-PH) (Conférencier, Paris)
16:45 - 18:00
Restitution des résultats du consensus SFE 2023 sur les craniopharyngiomes (adultes et enfants).
Henry DUFOUR (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, MARSEILLE), Bertrand BAUSSART (PH) (Conférencier, Paris)
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Auditorium |
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"Jeudi 28 mars"
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B28
16:45 - 18:00
COMMUNICATIONS- RACHIS
Modérateurs :
Kevin BUFFENOIR (PUPH) (Saint Pierre (REUNION), Réunion), Cédric BARREY (Prof) (LYON)
16:45 - 16:51
#38991 - Ostéotomies de C2 par voie transorale en traitement des luxations atloïdo-axoïdiennes irréductibles après pseudarthrose de l’odontoïde : note technique.
Ostéotomies de C2 par voie transorale en traitement des luxations atloïdo-axoïdiennes irréductibles après pseudarthrose de l’odontoïde : note technique.
Objectif : Rapporter les résultats des ostéotomies de C2 par voie transorale, associées à une fixation postérieure, en termes d’efficacité et d’innocuité, chez des patients souffrant de luxation atloïdo-axoïdienne irréductible après pseudarthrose de l’odontoïde.
Type d’étude : Note technique
Niveau de preuve : Niveau 4
Méthodes : Une ostéotomie transorale de C2, une libération des parties molles, plus ou moins associées à une libération articulaire postérieure, ont été réalisées chez 3 patients (2012, 2016 et 2023) souffrant de luxations atloïdo-axoïdiennes irréductibles avec compression médullaire après pseudarthrose de l’odontoïde. Les résultats cliniques et radiologiques ont été évalués en post-opératoire.
Résultats : Les 3 patients ont bénéficié d’une libération médullaire satisfaisante et d’une bonne réduction et stabilisation de leurs luxations atloïdo-axoïdiennes. Aucune complication neurologique ni vasculaire n’a été rapportée. Aucune faillite de matériel, formation de lacune radiotransparente autour des vis, infection, ni récidive de luxation n’a été à déplorer. Une fusion osseuse satisfaisante a été obtenue dans chacun des 3 cas.
Conclusion : Les ostéotomies transorales de C2, avec libération des parties molles, plus ou moins associées à une libération articulaire postérieure, suivies d’une fixation postérieure, sont un moyen efficace et fiable de traiter les luxations atloïdo-axoïdiennes irréductibles après pseudarthrose de l’odontoïde.
Daniel STARTUN (Marseille), Kaissar FARAH, Mikael MEYER, Thomas GRAILLON, Henry DUFOUR, Stéphane FUENTES
16:51 - 16:57
#39987 - Début d’activité en chirurgie endoscopique monoportale : analyse des 100 premiers cas.
Début d’activité en chirurgie endoscopique monoportale : analyse des 100 premiers cas.
Introduction : Cette étude présente une analyse rétrospective des 100 premières chirurgies endoscopiques monoportales, chez un seul opérateur sur 18 mois. L'objectif est d'évaluer les résultats, les complications, les difficultés associés à cette approche innovante, ainsi que la satisfaction des patients pris en charge par cette technique.
Méthodes: Au total, 100 patients ont été inclus dans l'étude, parmi lesquels 51 ont subi une chirurgie d’hernie discale lombaire par abord inter lamaire, 16 d’une hernie discale par abord trans foraminal, et 22 d’un recalibrage inter-laminaire du rachis, dont 3 au niveau cervical. La durée opératoire moyenne était de 49 minutes.
Résultats : Le taux de complications générales est de neuf cas. Comprenant, un cas d'hématome post-opératoire, six cas de brèches durales, et deux cas de déficit neurologique post-opératoire.
Le taux de récidive herniaire était de 3% dans notre série. Aucune infection n’était à rapporter. La satisfaction des patients est bonne, concordante avec les Proms.
Discussion : Cette étude démontre que la chirurgie endoscopique du rachis pour les pathologies discales dégénératives est une approche efficace, avec une durée opératoire qui rejoint assez vite des durées de chirurgies connues en chirurgie conventionnelle. Les complications initiales sont liées essentiellement au début de la courbe d’apprentissage
Conclusion : Cette série de cas des 100 premières chirurgies endoscopiques monoportales, chez un seul opérateur sur 18 mois confirme la faisabilité et l'efficacité de cette approche, en dépit d’une courbe d’apprentissage jugée comme souvent difficile. La manière d’appréhender cette courbe d’apprentissage doit permettre de limiter le taux de complication en début d’expérience.
François-Xavier FERRACCI (MARSEILLE)
16:57 - 17:03
#39995 - Réduction des risques opératoires de la sténose du canal lombaire par effet piézo-électrique : étude rétrospective à propos de 74 cas.
Réduction des risques opératoires de la sténose du canal lombaire par effet piézo-électrique : étude rétrospective à propos de 74 cas.
Introduction : La chirurgie de la sténose du canal lombaire expose à des risques opératoires potentiellement graves, notamment neurologiques et hémorragiques. La technologie de découpe par effet piézo-électrique, déjà utilisée en neurochirurgie pédiatrique, est connu pour faire une découpe précise de l'os sans léser les tissus mous sous-jacents et en réduisant le saignement osseux. L'objectif de cette étude était d'analyser ses effets sur une utilisation en chirurgie du rachis.
Patients et Méthode : Dans une étude rétrospective avant-après de 2021 à 2023, nous avons inclus 74 patients sucessifs opérés d'une sténose du canal lombaire par laminectomie et recalibrage du canal par voie postérieure. Deux groupes ont été crées, l'un avant l'acquisition d'un appareil de découpe osseuse par effet piézo-électrique (groupe contrôle, N=46) et l'autre après l'acquisition de l'appareil (groupe "piézo", N=28). Les critères analysés étaient le taux de complications per et post opératoires (critère principal), le temps opératoire, la durée d'hospitalisation et le taux de retour à domicile (critères secondaires).
Les deux groupes présentaient des caractéristiques pré opératoires comparables en terme d'âge, de répartition hommes/femmes, de score ASA et de nombre de niveaux opérés. La technique opératoire était la même pour tous les patients avec une chirurgie sous anesthésie générale, un abord postérieur intermyolamaire en décubitus ventral, une laminectomie (aux pinces gouge et de Kerrisson dans le groupe contrôle et avec utilisation supplémentaire de l'appareil de découpe osseuse piézo-électrique en plus dans le groupe "piézo") sur les niveaux concernés par la sténose et un recalibrage par ablation du ligament jaune.
Résultats : le taux de complications était significativement plus élevé dans le groupe contrôle que dans le groupe "piézo" (21,4% vs 76,1%, p=0,009) avec un taux d'anémie post opératoires plus important dans le groupe contrôle (3,6% vs 28,2%, p=0,02). Il n'y avait pas de différences concernant les autres complications habituelles (hématome épidural, brèche durale, réintervention pour fistule durale, déficit neurologique ou infection du site opératoire). Dans le groupe "piézo", nous avons constaté un temps opératoire plus court (51 min vs 70 min, p=0,004) et une durée de séjour plus courte (1,6 jours vs 2,1 jours, p=0,02) que dans le groupe contrôle. Le taux de retour à domicile était comparable dans les deux groupes (96% vs 84,8%, p=0,71)
Conclusion : ces résultats sont en faveur d'un risque opératoire réduit lors de l'utilisation d'un appareil de découpe osseuse à effet piézo-électrique au cours d'une chirurgie de sténose du canal lombaire. Une étude prospective randomisée sera nécessaire pour confirmer ces résultats.
Jean LEFEBVRE (Rennes)
17:03 - 17:09
#40008 - Prise en charge des hernies dorsales: stratégie et résultats en 2024.
Prise en charge des hernies dorsales: stratégie et résultats en 2024.
Les hernies discales dorsales compressives constituent une pathologie rare et complexe, aux enjeux fonctionnels élevés, se révélant le plus souvent par une myélopathie lentement évolutive, plus rarement en urgence par une myélopathie aigue.
Matériel et méthode
Nous présentons les nouveautés et résultats d’une série de 18 patients opérés (7 hommes, 11 femmes, d’âge moyen 51 ans) entre septembre 2021 et janvier 2024.
Les patients ont été évalués avant et après la chirurgie, cliniquement (Frankel, mJOA score) et radiologiquement (scanner et IRM, associés à une artériographie médullaire systématique sauf dans 1 cas urgent).
Sur 15 cas non urgents, 12 ont été opérés par abord antérieur thoracoscopique, les 3 autres par abord postéro-latéral (arthropédiculectomie associée à une ostéosynthèse postérieure).
Sur 3 cas urgents, 2 ont été opérés par voie postérieure (décompression large fixation) en urgence avec pour l’un un abord antérieur secondaire par thoracoscopie. Le troisième patient a été opéré par voie antérieure thoracoscopique.
Résultats :
16 patients sur 18 présentaient une hernie dorsale géante (occupant au moins 40% du canal) dont 6 se sont avérées trans-durales.
En post-opératoire, furent constatées cliniquement 8 normalisations, 7 améliorations, 2 stabilisations et 1 aggravation.
Radiologiquement, 9 exérèse totales, 8 exérèses subtotales (résidu >10% du volume initiale de la hernie) furent constatées.
Il y eut 4 brèches nécessitant une plastie musculo-aponévrotique en per opératoire. 1 seul patient a nécessité 2 ré-interventions pour ce motif. 1 hématome post-opératoire fut détecté sur l’IRM post-opératoire (sur une voie postérieure réalisée en urgence), sans nécessité de réintervention.
Nouveautés:
Un coil de repérage a été placé durant l’artériographie pré-opératoire dans l’artère radiculaire du niveau lésionnel ou du niveau sus ou sous-jacent, facilitant le repérage radiologique peropératoire. Toutes les interventions ont été réalisées avec l’aide de la neuronavigation couplée à l’Oarm, dans l’idée de contrôler « en direct » et donc d’accélérer la phase de fraisage et d’avoir un temps plus long pour la phase intracanalaire d’exérèse de la hernie, aux enjeux fonctionnels essentiels. A terme, avec l’aide d’instruments et de logiciel de planification dédiés, nous croyons que la réalisation de la phase de fraisage pourra être assistée mécaniquement, ouvrant la voie à la robotisation quasi totale de cette étape.
Conclusion
Suivant notre étude de 2018, la présente série confirme l’efficacité et la sureté de la voie antérieure par thoracoscopie pour l’exérèse des hernies dorsales compressives, en position médiane ou paramédiane. Les formes latérales peuvent être retirées par la même voie, ou par une voie postéro-latérale. En urgence (myélopathie aigue), un geste postérieur de décompression simple (par arthrectomie bilatérale et ostéosynthèse) est recommandé, avec à distance un temps antérieur secondaire d’exérèse de la hernie.
Vincent REINA (Paris), Bertrand BAUSSART, Henri MALAIZÉ, Alexandre CARPENTIER, Stéphan GAILLARD
17:09 - 17:15
#40025 - Usage de l’intelligence artificielle dans la chirurgie du rachis : une étude de portée.
Usage de l’intelligence artificielle dans la chirurgie du rachis : une étude de portée.
Objectif :
Dans le contexte actuel de l'essor fulgurant de l'intelligence artificielle (IA), la neurochirurgie s'ouvre à de nouvelles perspectives. Malgré cet engouement, les retombées cliniques de l'IA dans la pratique courante sont pour l’heure limitées. L'objectif de cette étude de portée est d'effectuer un état des lieux exhaustif des projets associant l'IA à la chirurgie du rachis, avec leur forces et faiblesses fournissant ainsi une base informative aux cliniciens et les incitant à explorer les possibilités offertes par cette technologie émergente.
Méthode :
Pour atteindre cet objectif, une recherche approfondie a été conduite sur les bases de données PubMed et Cochrane jusqu'à janvier 2024, suivant les directives PRISMA guidelines. Cette recherche s'est déroulée en double aveugle par 2 auteurs. Les articles inclus étaient toute étude ayant pour object le développement d’un modèle d’intelligence artificiel dont le but et d’aider à la prise en charge des pathologie rachidiennes. Après inclusion, une étude approfondie de ces travaux (pays, type de model IA testé, résultats, validation, etc.) a été réalisée.
Résultats :
Parmi les 209 articles inclus, une classification inspirée des critères de PICO a été déterminée, regroupant les travaux en six catégories distinctes : usage de l'IA dans l'imagerie du rachis ; dans l'évaluation clinique des patients ; dans les prédictions préopératoires ; dans les prédictions de l'histoire naturelle de la maladie ; la planification chirurgicale assistée par l'IA ; et applications connexes.
Conclusion :
Cette étude de portée souligne l'étendue des applications de l'intelligence artificielle dans la pratique de la chirurgie rachidienne. Les divers algorithmes et modèles examinés démontrent le potentiel considérable de l'IA pour améliorer les aspects diagnostiques, prédictifs et opératoires de cette spécialité. Cependant, elle souligne également la nécessité de futures études, notamment des validations externes, afin de consolider l'efficacité et la fiabilité de ces outils avant leur intégration généralisée dans la pratique clinique.
Anis CHOUCHA (marseille), Morgane EVIN, De Simone MATTEO, Henry DUFOUR, Pierre-Jean ARNOUX, Kaissar FARAH, Stéphane FUENTES
17:15 - 17:21
#40030 - Long term outcome of surgical management for vertebral hemangioma presenting with myelopathy.
Long term outcome of surgical management for vertebral hemangioma presenting with myelopathy.
Abstract:
Background: Vertebral hemangiomas are benign, highly vascular lesions of the vertebra. Asymptomatic hemangiomas are common, but they rarely enlarge in size and present with myelopathy. The aim of this study was to analyze the long-term outcome of patients of vertebral hemangioma presenting with myelopathy who were managed in a resource-constrained environment, the majority of whom were treated by our novel three-pronged strategy of alcohol injection, posterior decompression, and short segment fixation.
Methods: All patients of symptomatic vertebral hemangioma with myelopathy treated at our hospital from 2001 to 2015 with follow up till January 2018, with at least 2 year follow up were included. The operative procedure, blood loss and complications were recorded. Clinical outcomes were measured using ASIA score.
Results: Out of 60 patients operated, 44 (26 males, 18 females) fulfilled the inclusion criteria. 41 hemangiomas were located in the thoracic spine two in lumbar spine and one in cervical spine. Upper thoracic spine involvement was more common than lower thoracic spine involvement. Mean age was 29.34 years (range 10 - 68 years). Mean follow up was 74.63 months (range 24 - 180 months). All patients had improvement in motor strength postoperatively. Local pain, which was present in two patients resolved, bladder symptoms present in 13 patients also resolved.
Conclusions: Our experience in treating symptomatic vertebral hemangiomas, along with the long term follow up data suggests that good postoperative results can be achieved with minimal complications, in carefully selected patients.
Pankaj Kumar SINGH, P Sarat CHANDRA (DELHI, Inde), Shashank KALE
17:21 - 17:27
#40037 - Retour d'expérience dans la Mise en place de la Raac (Réhabilitation amélioré après chirurgie) en chirurgie du rachis dans un service de neurochirurgie.
Retour d'expérience dans la Mise en place de la Raac (Réhabilitation amélioré après chirurgie) en chirurgie du rachis dans un service de neurochirurgie.
Problématique :
La chirurgie du rachis est associée à des douleurs post-opératoires importantes, une hospitalisation prolongée et un retour lent à la fonction normale. Depuis juin 2022, nous avons mis en place la Réhabilitation Améliorée Après Chirurgie (RAAC) pour la chirurgie du rachis dans notre service de neurochirurgie au CHRU de Nancy. Quel a été son impact sur la récupération et l'expérience des patients subissant une chirurgie du rachis ?
Résumé :
Nous rapportons notre expérience de la mise en œuvre du programme RAAC au sein du service de neurochirurgie du CHRU de Nancy pour les patients subissant une chirurgie du rachis. Nous nous sommes concentrés sur des indicateurs clés de qualité, notamment la durée du séjour, le niveau de douleur, la mobilité et les complications.
Rappel du contexte :
Au CHRU de Nancy, nous avons introduit la RAAC dans notre service de neurochirurgie pour la prise en charge des patients nécessitant une chirurgie du rachis depuis juin 2022.
Méthodologie utilisée :
Nous avons documenté l'évolution et le parcours de soins des patients subissant une chirurgie du rachis dans notre service depuis l'introduction de la RAAC en juin 2022, en prenant en compte des paramètres tels que la douleur, la durée du séjour à l'hôpital, les complications et le retour à la mobilité.
Résultats :
Depuis la mise en œuvre de la RAAC, nous avons observé une réduction significative de la durée du séjour à l'hôpital, une meilleure gestion de la douleur post-opératoire et une amélioration de la mobilité post-opératoire.
Discussion :
Notre expérience avec la RAAC a montré des améliorations importantes dans la prise en charge post-opératoire des patients subissant une chirurgie du rachis.
Les difficultés de mise en œuvre de ce projet ont été largement compensé par l’amélioration de la qualité de prise en charge de la pathologie rachidienne et la diminution du taux de séjour
Conclusion :
L'introduction de la RAAC au sein du service de neurochirurgie du CHRU de Nancy pour la chirurgie du rachis a entraîné des améliorations notables en matière de durée du séjour, de gestion de la douleur et de récupération de la mobilité. Nous pensons que l'adoption d'une approche multidisciplinaire à travers la RAAC améliore le rétablissement post-opératoire et la qualité de vie des patients.
La mise en place d’un tel projet valorise grandement notre institution hospitalière tout en positionnant le patient au centre d’un processus hautement qualitatif.
Nacer MANSOURI, Insafe MEZJAN, David MASSON, Sophie COLNAT-COULBOIS (Nancy)
17:27 - 17:33
#40043 - La brèche méningée cervicale post-traumatique, une complication peu connue : revue systématique de la littérature.
La brèche méningée cervicale post-traumatique, une complication peu connue : revue systématique de la littérature.
La brèche méningée cervicale post-traumatique, une complication peu connue : revue systématique de la littérature.
Louis Vincent1, Arthur Leclerc1, Evelyne Emery1, Thomas Gaberel1, Paul Frechon1
1-Service de neurochirurgie - CHU Caen – 14000 Caen, France
Introduction
La gestion des traumatismes du rachis cervical par les chirurgiens du rachis prend en compte les lésions osseuses et ligamentaires. En 2022, l'incidence mondiale des fractures du rachis cervical est estimée à 10,4/100 000 personnes-année et touche principalement les hommes jeunes entre 14 et 45 ans. La dure-mère du rachis cervical est caractérisée par une fragilité plus importante comparativement au reste du rachis, ce qui en fait une zone à risque de complications à type de brèche méningée. Si elles sont bien connues en post-opératoire, le diagnostic et la prise en charge des brèches méningées post-traumatiques sont mal codifiés. Afin de mieux documenter la prise en charge de ces patients, nous avons réalisé une revue de la littérature enrichie de 2 cas cliniques issus de notre centre (CHU Caen Normandie).
Méthodologie
Nous avons réalisé une revue systématique de la littérature en utilisant la méthode PRISMA, dans la base de données PubMed en utilisant la ligne de recherche suivante : Cervical Spine Trauma AND CSF ; Cervical Spine AND CSF AND Dural Tears ; Cervical Spine Trauma AND Dural Tears, et avons ajouté les cas issus de notre centre (CHU Caen). Les données clinico-radiologiques et la prise en charge de ces patients ont été rapportées et analysées.
Résultats
Nous avons identifié 7 articles dans la littérature totalisant 11 cas auxquels nous avons ajouté 2 cas issus de notre base de données institutionnelle. Parmi les 13 cas, 10 concernent des hommes, avec un âge moyen de 38,5 ans. Dans tous les cas documentés, les brèches sont associées à des accidents de la voie publique ou à des manipulations cervicales. Des lésions osseuses ont été détectées dans 8 des cas par scanner. Des symptômes d’hypotension intracrânienne ont été retrouvés dans 100 % des cas. L’IRM du rachis cervical a mis en évidence une collection ou une fuite de liquide céphalorachidien péri-rachidien pour tous les cas. Le délai moyen de diagnostic était tardif avec une moyenne de 17,2 jours. Deux patients ont été traités chirurgicalement, un traitement conservateur a été préconisé pour 5 patients et 5 ont bénéficié d'un blood patch cervical, le traitement n'a pas été renseigné pour un d'eux. La résolution des symptômes est survenue dans 100 % des cas, quel que soit le traitement employé.
Conclusions
Les brèches méningées post-traumatiques sont des complications rares des traumatismes cervicaux non pénétrants, souvent occultes, associées à un retard dans le diagnostic et se manifestant par des signes d'hypotension intracrânienne. L'IRM du rachis cervical permet de mettre en évidence la fuite de liquide céphalorachidien (LCR). Le traitement par Blood Patch, associé à un traitement symptomatique, semble être efficace.
Louis VINCENT (Caen), Paul FRECHON
17:33 - 17:39
#40052 - Integration of Monoportal Endoscopy spinal surgery in a University center: the CHU de Lille Experience.
Integration of Monoportal Endoscopy spinal surgery in a University center: the CHU de Lille Experience.
This study describes the outcomes of monoportal endoscopic surgery performed at the CHU de Lille and the Calot Institute by the same operators. Between March 2021 and January 2024, 84 patients (median age of 48.5 years) underwent surgery for lumbar disc herniations (n=74), foraminal stenoses (n=5), lumbar canal stenosis (n=2), thoracic disk herniation (n=2) and cervical spine foraminotomy (n=1). The surgical approaches used were transforaminal (n=44), extraforaminal (n=5), interlaminar in (n=34) and posterior cervical spine foraminotomy (n=1). Both centers were equipped with monoportal rigid endoscopy columns (JOIMAX, Tessys, and Ilessys).
The entire patient serie reported early postoperative clinical improvement. The average duration of surgery was 1 hour and 14 minutes (min: 27 minutes; max: 3 hours and 16 minutes). Ambulatory care was provided in 49% (n=52) of cases. For hospitalized patients, the median length of hospital stay was 1 day (mean : 2.18 days ; min: 1 day; max: 19 days). Conversion to a tubular approach was performed in 3 cases (3%) for : dural suture, management of epidural bleeding, and anatomical exposure difficulty. 1 persistant neurological deficits was reported. There were no observed hemorrhagic or infectious complications. 6 operators were involved from university professor of spine surgery to chief residents.
This study highlights the successful integration of monoportal endoscopic surgery into the surgical toolkit of an experienced team that has been performing tubular surgery since the 2000s. The favorable results obtained by various operators and its low morbidity rate make it an increasingly prominent technique within the surgical activities at the university hospital of Lille.
Tuong LU (Lille), Henri-Arthur LEROY, Pierre HAETTEL, Boulos GHANNAM, Richard ASSAKER
17:39 - 17:45
#40088 - Cartographie T1 avec la séquence MP2RAGE : un potentiel marqueur pronostic dans la Myélopathie cervicarthrosique.
Cartographie T1 avec la séquence MP2RAGE : un potentiel marqueur pronostic dans la Myélopathie cervicarthrosique.
INTRODUCTION : La myélopathie cervicale dégénérative (MCD) est la cause la plus fréquente de dysfonctionnement de la moelle spinale (MS). En pratique clinique courante, l'imagerie par résonance magnétique (IRM) anatomique, pondérée T2 notamment, permet d’identifier les altérations de la MS dans cette pathologie. Cependant, cette technique ne permet pas d'obtenir des corrélations clinico-radiologiques satisfaisantes. Dans ce contexte, nous avons évalué l’apport de l‘imagerie quantitative T1 pour la caractérisation et le suivi des atteintes tissulaires des patients atteints de MCD.
MATÉRIELS ET MÉTHODES : Cette étude a été menée sur 18 patients diagnostiqués avec une installation chronique de MCD et 17 sujets sains témoins (SST). Le score clinique mJOA (modified Japanese Orthopaedic Association) a été utilisé pour évaluer la sévérité de la MCD en préopératoire (M0) et 3 mois après la chirurgie (M3). Une IRM 3 Tesla médullaire cervicale a été réalisée à M0 et M3, incluant des images pondérées T2 avec la séquence SPACE et une cartographie T1 quantitative (T1q) avec la séquence MP2RAGE (Magnetization Prepared – 2 RApid Gradient Echo). Les données ont été traitées à l'aide de Matlab et de la Spinal Cord Toolbox.
RESULTATS : Le site maximal de compression (Cmax) se situait aux niveaux C3-C4 chez 4 patients, C4-C5 chez 8 patients, C5-C6 chez 5 patients et C6-C7 chez 1 patient. La MS était comprimée à plusieurs niveaux chez 7 patients et 1 niveau chez 11 patients. Une hyperintensité T2 de la MS en regard de Cmax était présente chez 15 patients. Les valeurs moyennes de T1 sur l'ensemble de la MS (T1qMS_C1-C7) dans le groupe MCD à M0 étaient significativement plus élevées (962,2±62 ms) que chez le groupe SST (924,9±34 ms, p<0,0001) démontrant une altération diffuse au sein de la MS cervicale. Cependant, aucune différence significative n'a pu être observée sur l’ensemble de la moelle en comparant les valeurs à M0 et M3 (962,44±59 ms (p=0,86)).
15 patients ont présenté une amélioration ou stabilisation du mJOA post-chirurgie (13.1±2.2 à M0, 14.9±1.6 à M3, p=0.02). T1qMS à M0 et M3 étaient faiblement mais significativement corrélées au score mJOA aux périodes respectives ((M0 : R2=0,33 (p=0,013)) (M3 : R2=0,29 (p=0,024))). La valeur T1 à M0 du niveau cervical supérieur indemne de lésions arthrosiques était corrélée au score mJOA à M3 (rho=0.17, p=0,049).
CONCLUSIONS : L’imagerie T1 MP2RAGE pourrait être utilisée en routine clinique du fait de sa rapidité d’acquisition, sa reproductibilité, l’absence d’artefacts qui peuvent être générés par certains implants et l’intérêt des valeurs quantitatives des valeurs de T1 comme potentiel biomarqueur pour le suivi des patients opérés. D’autres études prospectives incluant des cohortes plus importantes et un suivi plus long sont nécessaires pour confirmer ces résultats et déterminer sa valeur pronostique dans la prise en charge de la MCD.
Kaissar FARAH (Marseille), Guillaume BAUCHER, Samira MCHINDA, Lauriane PINI, Maxime GUY, Pierre Hugues ROCHE, Stephane FUENTES, Virginie CALLOT
17:45 - 17:51
#40226 - Efficacité de la combinaison ostéosynthèse courte MIS + cyphoplastie pour des fractures thoraco-lombaires (AO Spine A3 et A4). Comparaison par rapport à une arthrodèse circonférentielle avec ostéosynthèse longue (étude prospective multicencentrique).
Efficacité de la combinaison ostéosynthèse courte MIS + cyphoplastie pour des fractures thoraco-lombaires (AO Spine A3 et A4). Comparaison par rapport à une arthrodèse circonférentielle avec ostéosynthèse longue (étude prospective multicencentrique).
Objectif : La stratégie thérapeutique des fractures burst thoraco-lombaires reste encore débattue. Le but de cette étude est d'évaluer les résultats cliniques et radiologiques de l’arthrodèse circonférentielle associant une ostéosynthèse percutanée postérieure par vis poly-axiales (2 niveaux au-dessus et en dessous) associée à une arthrodèse antérolatérale retardée (groupe A) versus ostéosynthèse 1 niveau au-dessus et 1 niveau en dessous avec des vis mono-axiales et cyphoplastie (groupe B).
Patients et méthodes : Étude prospective multicentrique comparative portant sur 234 patients opérés pour fractures AO Spine A3 et A4 pendant une période de 4 ans en utilisant 2 stratégies différentes : Ostéosynthèse percutanée postérieure MIS (+2-2 Vis poly-axiales) et Arthrodèse antérolatérale secondaire (V-LIFT) (groupe A) et Ostéosynthèse percutanée postérieure MIS (+1-1 Vis mono-axiales ou Poly-axiale) associée à une cyphoplastie (groupe B). Les données démographiques, cliniques et chirurgicales des patients opérés ont été collectées. La hauteur et la déformation vertébrale ont été évaluées avant et après la chirurgie. Le score de l'échelle visuelle analogique pour les douleurs rachidiennes, l'indice d'invalidité d'Oswestry et les résultats de la qualité de vie SF-12 pour l'évaluation de la qualité de vie ont été collectés au cours du suivi.
Résultats : Parmi les 214 patients recrutés, 125 ont été répartis dans le groupe A et 89 dans le groupe B ; le niveau fracturé le plus fréquent était L1 (34 %) et le deuxième T12 (31 %). Le taux de complication infectieuse était inferieur dans le groupe B (5% groupe A vs 0.5% groupe B). L’abord antérieur dans le groupe A nécessitait la mise en place d’un drain thoracique transitoire dans 70% des cas. La stratégie des patients du groupe B a permis un gain moyen à long terme de 16,1° au niveau de la cyphose locale de la vertèbre fracturée et de 6,2° au niveau régional (angle de Cobb), contre 15,8° et 5,8° de la stratégie des patients du groupe A. À 2 ans de suivi, les deux groupes ont montré des améliorations fonctionnelles significatives, bien que les patients âgés de plus de 65 ans, les femme ménopausées et les patients Parkinsonien aient présentés une échelle visuelle analogique et des mesures de l'indice d'invalidité d'Oswestry moins favorables ainsi qu'un taux de fusion et de correction d'angle inférieur. Un taux de fusion complète a été obtenu dans 100 % du groupe A contre 93 % du groupe B.
Conclusions : Notre étude indique que les patients traités par cyphoplastie plus ostéosynthèse percutanée postérieure MIS avec 1 niveau au-dessus et 1 niveau en dessous conduisent à un bon résultat à long terme avec des taux de complications inferieures et de fusion comparable au stratégie à 360°. Cette stratégie d’intervention a l’avantage de se faire en 1 seul temps.
Julien TODESCHI (Strasbourg), Mario GANAU, Dominique CHAUSSEMY, Giorgio SPATOLA, Charles-Henry MALLEREAU, Hugo Andrès COCA, Biagio Roberto CARANGELO, Paolo GALLINARO, Ismail ZAED, Francesco Vitaliano MUZZI, Francesco SIGNORELLI, Maria-Theresa BOZZI, Salvatore CHIBBARO
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Salle 120 |
18:00 |
"Jeudi 28 mars"
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A29
18:00 - 19:00
CONFERENCE INVITE
Modérateur :
Jean REGIS (PROFESSEUR) (Marseille)
Conférencier :
Rudy RICCIOTTI (Conférencier, Marseille)
Ruby Ricciotti
Architecte et ingénieur, Grand Prix national d’architecture en 2006, Médaille d’or de l’Académie d’architecture, Rudy Ricciotti est représentatif de cette génération d’architectes qui allient puissance de création et véritable culture constructive.
Pionnier et ambassadeur du béton, il sublime les bétons innovants dans des réalisations marquantes telles que le Stadium de Vitrolles — 1994, le Centre Chorégraphique National — Pavillon Noir à Aix-en-Provence — 2006, le Musée Jean Cocteau à Menton — 2011, le Département des Arts de l’Islam au musée du Louvre — 2012, le MuCEM (Musée des Civilisations d’Europe et de Méditerranée) à Marseille — 2013, le Stade Jean Bouin à Paris — 2013, le Pont de la République à Montpellier — 2014, le Mémorial du Camp de Rivesaltes — 2015, ou encore la Bordeaux Métropole Arena et son parking aérien à Floirac — 2017, la Bibliothèque Humaniste à Sélestat — 2018, le Fonds Régional d’Art Contemporain Normandie-Caen —2019, la Salle des Musiques Actuelles et Contemporaines du pays d’Aix à Aix-en-Provence – 2019, la Gare-PEM de Nantes – 2020.
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Auditorium |
20:00 |
DINER DU CONGRES
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