Jeudi 10 décembre
07:45

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CE01
07:45 - 08:45

CE01 - Conférence d'Enseignement / Instructional Course
CE01 - Arthrolyse arthroscopique du genou / Arthroscopic release of the knee

Conférenciers : Simon BERTIAUX (Chirurgien) (Conférencier, LE HAVRE), Thierry DE POLIGNAC (chirurgien) (Conférencier, ANNECY), Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Conférencier, Bordeaux Mérignac)
Amphi DAUPHINE

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CE02
07:45 - 08:45

CE02 -Conférence d'Enseignement / Instructional Course
CE02 - Instabilité postérieure de l'épaule, démembrement et place de l'arthroscopie / Posterior instability of the shoulder

Conférenciers : Nicolas BONNEVIALLE (Professeur des Universités) (Conférencier, Toulouse), Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Lyon), Numa MERCIER (Conférencier, BARBERAZ)
Amphi PELVOUX

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CE03
07:45 - 08:45

CE03 Conférence d'Enseignement / Instructional Course
CE03 - Arthroscopie de hanche et compartiment périphérique / Hip arthroscopy and peripheral compartment

Conférenciers : Nicolas BONIN (chirurgien orthopédique) (Conférencier, Lyon), Olivier MAY (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse), Mathieu THAUNAT (MD) (Conférencier, Lyon)
Salle OISANS

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PDF
07:45 - 08:45

Petit déjeuner des formateurs

Conférenciers : Thomas BAUER (Professeur) (Conférencier, Boulogne Billancourt), François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Conférencier, Lorient), Geoffroy NOURISSAT (dr) (Conférencier, Paris), Elvire SERVIEN (PUPH) (Conférencier, Lyon), François SIRVEAUX (PUPH) (Conférencier, Nancy)
Salle BELLE ETOILE
09:00

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OC
09:00 - 09:15

OUVERTURE DU CONGRÈS
/ OPENING CEREMONY

Conférenciers : Olivier COURAGE (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Le Havre), Stéphane PLAWESKI (Conférencier, Grenoble), Dominique SARAGAGLIA (Conférencier, Grenoble), Patricia THOREUX (PUPH) (Conférencier, Paris), Stefano ZAFFAGNINI (DIRECTOR) (Conférencier, Bologna, Italie)
Amphi DAUPHINE
09:15

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C1
09:15 - 09:45

CONFERENCE MAGISTRALE
/ LECTURE

Modérateur : Johannes BARTH (orthopédiste) (Grenoble)
09:15 - 09:45 Mon parcours en arthroscopie de l’épaule. My journey with shoulder arthroscopy. Stephen BURKHART (Conférencier, Etats-Unis)
Amphi DAUPHINE
09:45

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SR1
09:45 - 10:30

SESSION REGIONALE
/ REGIONAL SESSION

Modérateur : Dominique SARAGAGLIA (Grenoble)
09:45 - 10:30 Réparation du sous-scapulaire. Subscapularis repair. Bruno TOUSSAINT (Conférencier, ANNECY)
09:45 - 10:30 Plastie du MPFL et arthroscopie. MPFL reconstruction and arthroscopy. Julien CHOUTEAU (chirurgien orthopédique) (Conférencier, ANNECY)
09:45 - 10:30 Neurolyse arthroscopique du plexus. Arthroscopic release of the plexus. Laurent LAFOSSE (Conférencier, ANNECY)
09:45 - 10:30 Traitement des grandes laxités du genou.Treatment of major knee laxity. Stéphane PLAWESKI (Conférencier, Grenoble)
Amphi DAUPHINE
11:00

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C2
11:00 - 11:30

CONFÉRENCES
/ LECTURES

Modérateurs : Jf POTEL (TOULOUSE), Henri ROBERT (Chirurgien orthopédiste) (Chateau-Gontier)
11:00 - 11:30 Allogreffes du LCA : Avantages et inconvénients. ACL allograft: the advantages and the inconveniences. Dan WASCHER (Professor) (Conférencier, Albuquerque, NM, Etats-Unis)
11:00 - 11:30 Les allogreffes en France, est-ce possible ? The allografts in France, is it possible? François SIRVEAUX (PUPH) (Conférencier, Nancy)
Amphi DAUPHINE

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SPV1
11:00 - 11:30

COMMENT JE FAIS ?
/ HOW TO DO?

Modérateurs : Richard ASWAD (Chirurgien orthopédiste libéral) (MARSEILLE), Fabrice DUPARC (Chirurgien) (Rouen), Gilles WALCH (Chirurgien Orthopédiste) (Lyon)
11:00 - 11:30 Prise en charge des ruptures massives de la coiffe des rotateurs. How I approach the massive cuff tear. Stephen BURKHART (Conférencier, Etats-Unis)
11:00 - 11:30 Traitement arthroscopique de l’épicondylite. Arthroscopic management of epicondylitis. Luigi PEDERZINI (doctor) (Conférencier, Modena, Italie)
Amphi PELVOUX

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SPV2
11:00 - 11:30

COMMENT JE FAIS ?
/ HOW TO DO?

11:00 - 11:30 Acetabuloplastie et suture labrale. Acetabuloplasty and labral suture. Olivier MAY (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse)
11:00 - 11:30 Ostéoplastie de la came fémorale. Osteoplasty of the femoral cam. Xavier FLECHER (PUPH) (Conférencier, marseille)
11:00 - 11:30 Gestion des lésions cartilagineuses acétabulaires. Management of the acetabular cartilage damages. Michael WETTSTEIN (Directeur médical) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
Salle OISANS
11:30

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CP1
11:30 - 12:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES / FREE PAPERS
GENOU / KNEE

Modérateurs : Philippe BEAUFILS (Retired) (Versailles), Sébastien RUATTI (chirurgien orthopédiste) (Grenoble)
11:30 - 12:30 #2227 - 1. Résultats des sutures tout en dedans par abord posteromédial des lésions du ménisque médial lors de la reconstruction du LCA au recul moyen de 24 mois. Outcomes after arthroscopic all-inside suture repair of the medial meniscus through a posteromedial portal during ACL reconstruction with a mean 24 months follow-up.
1. Résultats des sutures tout en dedans par abord posteromédial des lésions du ménisque médial lors de la reconstruction du LCA au recul moyen de 24 mois. Outcomes after arthroscopic all-inside suture repair of the medial meniscus through a posteromedial portal during ACL reconstruction with a mean 24 months follow-up.

Introduction :

Les séries de la littérature de suture du ménisque médial sur genou stable ou dans le cadre d’une reconstruction du LCA montre un taux d’échec significatif. Le but de cette étude prospective est d’évaluer les résultats des sutures tout en dedans par abord postéromédial des lésions du segment postérieur du ménisque médial lors de la reconstruction du LCA. Nous faisons l’hypothèse que cette technique améliore le taux de survie des sutures  du ménisque médial.

 

Méthode :

Entre octobre 2012 et mars 2013, 132 patients consécutifs d'un âge médian de 26,4 ans (12 -57) ont bénéficié d'une suture du ménisque médial au crochet (QuickPass suture lasso et  N° 2 Fiberstick; Arthrex, Naples, Florida, USA) par un à quatre points verticaux par abord postéromedial pour une lésion du segment postérieur conjointement à une reconstruction du LCA. Les lésions étendues au segment moyen et anses de seau (n= 51) faisaient l'objet d'une procédure dite « mixte » associant suture au crochet et ou Suture hybride à implant méniscal et /ou suture à l'aiguille de dehors en dedans. On dénombrait 9 % de lésions en anse de seau du ménisque médial et 34 % de lésion du ménisque latéral. Le délai median avant chirurgie était de 4 mois (1semaine – 30 ans). L'évaluation clinique au dernier recul comportait, le score IKDC subjectif et la reprise des activités sportives (Echelle de Tegner). Le succès clinique était défini par l’absence de ré opération pour échec de la réparation méniscale. Ce dernier résultat a fait l’objet d’une analyse de survie Selon Kaplan-Meier.

Résultats :

Au recul moyen de 24 mois (21-26 mois), aucun patient n’était perdu de vue. Le taux de succès clinique était de 93.2% (95% IC 0.887 - 0.974). On dénombre 9 réopérations pour récidive symptomatique d'une lésion méniscale médiale. Dans 5 cas les lésions récurrentes survenaient dans une portion plus centrale du ménisque en avant des fils décrivant un « timbre-poste ». Les lésions étendues au segment moyen semblent plus à risque de récidive (6 versus 3) (p = 0,069). Le score IKDC subjectif moyen était de 87 (43 -100). La reprise des activités sportives au même niveau a été possible pour 87,1% des patients. L’échelle de Tegner moyen passait de 7.2 (3-10) avant l’accident à  6.9 (3-10) au recul (p = 0.002). Aucune complication neurologique ou vasculaire n'a été rapportée.

Conclusion :

Nos résultats montrent que la suture au crochet sous arthroscopie des lésions postérieures du ménisque médial permet un taux de cicatrisation élevé au niveau de la lésion sans augmenter la morbidité liée à l’abord supplémentaire. En effet cette technique permet une visualisation optimale, un débridement efficace des lésions du segment postérieur du ménisque médial et la réalisation de points verticaux. La récidive de certaines lésions peut s’expliquer par la survenue de nouvelles lésions induites par les outils de suture et/ou l’utilisation de fil non résorbable. Des études prospectives comparatives menées à plus long terme semble nécessaire pour confirmer cette impression.


Nicolas JAN (Dunkerque), Jean-Marie FAYARD, Pierre CHAMBAT, Bertrand SONNERY-COTTET, Mathieu THAUNAT
11:30 - 12:30 #1576 - 2. Sutures méniscales : faut-il aviver la zone de suture ? Meniscal suture: is debridement actually critical?
2. Sutures méniscales : faut-il aviver la zone de suture ? Meniscal suture: is debridement actually critical?

INTRODUCTION : Les sutures des lésions méniscales sont actuellement recommandées car la cicatrisation méniscale permet une meilleure fonction du genou et protège de l’arthrose après méniscectomie. L’avivement de la zone de suture avant la réalisation de celle-ci est généralement recommandée afin de provoquer une hypervascularisation augmentant le potentiel de cicatrisation. Cette pratique n’a jamais été formellement validée. L’hypothèse du travail était que l’absence d’avivement méniscale n’augmentait pas le risque de réopération pour lésion du même ménisque par rapport aux chiffres validés dans la littérature.

MATERIEL : 72 patients ont été opérés par deux chirurgiens séniors expérimentés en chirurgie arthroscopique du genou pour suture d’une lésion méniscale isolée ou au cours d’une reconstruction du ligament croisé antérieur. Il s’agissait de 61 hommes et 11 femmes d’un âge moyen de XX ans. Les sutures ont été réalisées de dedans en dehors avec un matériel spécifique par simple rapprochement des berges de la lésion sans avivement, avec une suture tous les 5 à 10 mm.

METHODES : Les patients ont été réinterrogés par téléphone ou courrier sur la nécessité d’une réintervention ultérieure pour traitement d’une lésion du même ménisque. Les questionnaires  IKDC, Lysholm et Tegner ont également été remplis. Le taux de survie du ménisque réparé a été calculé selon la méthode actuarielle, et comparé aux taux publiés dans la littérature.

RESULTATS : 2 patients ont été perdus de vue avant un an. Tous les autres patients ont été suivi pendant au moins un an, et 52 ont pu être réinterrogés pour cette étude. 12 patients ont été réopérés pour une lésion du même ménisque après un délai de 6 mois à 4 ans. Le taux de survie de la réparation méniscale à 4 ans était de 81%.

DISCUSSION : L’absence d’avivement de la zone de suture méniscale n’a pas semblé avoir une influence néfaste sur la cicatrisation méniscale appréciée par le taux de réintervention. Cet avivement de la zone de suture méniscale est justifié par des considérations théoriques qui ne se vérifient peut-être pas en pratique clinique.


Jean-Yves JENNY (Strasbourg), Jérémy BESSE, Yann DIESINGER
11:30 - 12:30 #2193 - 3. Faux négatifs en IRM dans le cadre des lésions méniscales internes, un diagnostic suspecté par l’œdème sous-chondral du plateau tibial. False negatives on MRI for medial meniscus tears, tibial plateau bone bruise is an indirect sign.
3. Faux négatifs en IRM dans le cadre des lésions méniscales internes, un diagnostic suspecté par l’œdème sous-chondral du plateau tibial. False negatives on MRI for medial meniscus tears, tibial plateau bone bruise is an indirect sign.

Introduction.

Certaines lésions du ménisque interne peuvent passer inaperçues à l’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM), et lors de l’arthroscopie. Notre hypothèse était qu’un oedème sous-chondral du bord supéro-interne du plateau tibial médial peut être un signe indirect d’une languette méniscale luxée sous le ligament collatéral médial.

 

Matériel - méthodes.

Cette étude prospective, monocentrique, portait sur les arthroscopies réalisées de janvier 2013 à avril 2014. Les critères d’inclusion étaient : une lésion isolée du ménisque interne nécessitant un traitement arthroscopique, associée à un œdème sous-chondral du bord supéro-interne du plateau tibial médial sur l’IRM pré-opératoire. Tous les patients présentant un œdème sous-chondral d’origine arthrosique ou traumatique étaient exclus. Les caractéristiques morphologiques des lésions méniscales, notamment des languettes luxées, et de l’œdème sous-chondral tibial étaient analysées sur l’IRM pré-opératoire. Ces données étaient ensuite corrélées aux résultats de l’arthroscopie. Les patients étaient examinés en pré-opératoire et à J45. Les complications étaient recherchées.

 

Résultats.

Au cours de cette période, 909 arthroscopies furent réalisées, dont 231 pour lésion isolée du ménisque interne. Parmi ces patients, 29 présentaient un œdème isolé de l’os sous-chondral du plateau tibial interne. L’âge moyen était de 49 ans (19-73), avec 83% d’hommes. L’œdème sous-chondral, localisé dans l’angle supéro-interne du plateau tibial médial, mesurait en moyenne dans les plans crânio-caudial 10,5 mm (4,7-13,2); médio-latéral 8,2 mm (4-12) et antéro-postérieur 22,3 mm (15-34). Lors de l’arthroscopie, 16 de ces patients (55%) présentaient une languette méniscale luxée sous le ligament collatéral médial. Cinq de ces languettes méniscales (31%) n’avaient pas été pas identifiées à l’IRM. Ces patients présentaient une douleur de l’interligne fémoro-tibiale interne, associée à une hydarthrose pour 5 patients et à un flessum pour 3 patients. La méniscectomie était réalisée jusqu'au mur méniscal pour 81% des patients (n=13), dont 84% au dépends du segment moyen et du segment postérieur (n=11). Le recul moyen était de 70 jours, avec 88% de patients asymptomatiques à J45. Un patient âgé de 63 ans a présenté une chondrolyse du condyle interne en post-opératoire.

 

Discussion.

En cas de genou stable, l’œdème sous-chondral du bord supéro-médial du plateau tibial médial, associé à une symptomatologie de lésion méniscale interne, peut être le signe indirect d’une languette méniscale luxée sous le ligament collatéral médial. Cette lésion méniscale n’est pas visible sur l’IRM pré-opératoire dans presque un tiers des cas. La présence de cet œdème sur l’IRM doit faire suspecter et rechercher une languette méniscale luxée.


Cécile BATAILLER (Lyon), David DEJOUR, Guillaume DEMEY
11:30 - 12:30 #2187 - 4. Implant méniscal en polyurethane pour méniscetomie douleureuse chronique. Résultats a 5 ans. A polyurethane meniscal implant for chronic painfull partial meniscectomy. Results at 5 years.
4. Implant méniscal en polyurethane pour méniscetomie douleureuse chronique. Résultats a 5 ans. A polyurethane meniscal implant for chronic painfull partial meniscectomy. Results at 5 years.

Purpose:

Treatment of meniscal lesions is the most common surgical intervention performed by orthopaedic surgeons today. Favorable results have been reported in the short term after partial meniscectomy. However, the risk of osteoarthritis and irreversible damage occurring in the long term remains. Therefore, a novel, biodegradable, polyurethane scaffold was developed to fulfill an unmet clinical need in the treatment of patients with presenting with painful irreparable partial meniscal defects.

Methods:

Fourty-three patients were consecutively treated for their partial meniscusdefects with the scaffold technique (Actifit). These patients were prospectively clinically evaluated with a follow-up of 60 months. Magnetic resonance imaging (MRI) was used for morphologic analysis of the meniscal regeneration at 12, 24 and 60 months of follow-up.

Results:

The patients included in this study showed a significant gradual clinical improvement after implantation of the scaffold.  No effect of the scaffold on the opposing cartilage was observed on MRI. In thirteen patients the treatment had failed (30.2%).  Six patients were lost to follow-up (13.9%). 

Conclusion:

At five years post implantation, clinical outcome data from this study support the use of the polyurethane scaffold for the treatment of irreparable, painful, partial meniscus defects. However, well-designed, large-scale, randomized controlled trials are mandatory to confirm the initial results and the reliability of this procedure.

 


Rene VERDONK (GENT, Belgique)
11:30 - 12:30 #1664 - 5. Résultats des sutures méniscales tout en dedans en pratique pédiatrique. Meniscal repair all inside in peadiatric patients.
5. Résultats des sutures méniscales tout en dedans en pratique pédiatrique. Meniscal repair all inside in peadiatric patients.

Résultats des sutures méniscales tout en dedans en pratique pédiatrique

 

A. Schmitt, F. Batisse, C. Bonnard

CHRU Tours

Service d’orthopédie pédiatrique, Clocheville

 

 

Introduction : L’incidence des lésions méniscales est en augmentation dans la population pédiatrique. Le rôle délétère des méniscectomies pousse à tenter une réparation méniscale à chaque fois que possible. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité des réparations par dispositifs arthroscopiques « all-inside » type Fast-Fix (Smith and Nephew) dans les lésions méniscales chez l’enfant.

 

Matériel et méthodes : 19 patients ont été évalués dans les suites de leurs réparations méniscales arthroscopiques avec un recul moyen de 6 ans (3-9 ans). L’âge moyen était de 14,8 ans, une rupture du LCA était associée dans 61% des cas. L’évaluation fonctionnelle a été réalisée par le recueil des scores Lysholm, IKDC subjectif, activité sportive selon Tegner et KOOS. L’évaluation anatomique de la cicatrisation était réalisée par IRM, arthroscanner ou arthroscopie.

 

Résultats : Au recul, la survie méniscale était de 17/19 (89,5%). Les résultats fonctionnels étaient bons, LYSHOLM 95,7/100, IKDC subjectif  90,7/100, Tegner 7,64.

L’imagerie retrouvait une cicatrisation des lésions dans tous les cas.

 

Discussion : Les sutures méniscales 100% arthroscopiques sont répandues chez l’adulte. La procédure peut aussi être utilisée chez l’enfant ou l’adolescent en pratique pédiatrique. Les implants Fast-Fix (Smith and Nephew), bien que d’utilisation pas toujours aisée, permettent d’obtenir un genou parfaitement fonctionnel et de préserver le capital méniscal chondroprotecteur à long terme avec un risque de complication faible.


Antoine SCHMITT (Tours)
11:30 - 12:30 #2280 - 6. Expansion of indication for arthroscopic meniscal repair. Etendre les indications des réparations méniscales sous arthroscopie.
6. Expansion of indication for arthroscopic meniscal repair. Etendre les indications des réparations méniscales sous arthroscopie.

Conventionally, arthroscopic meniscal repair was indicated for tears without apparent degeneration located in the vascular region; however, in our experience, prognosis of partial meniscectomy in competitive athletes had been unsatisfactory. Consequently, in our current clinical practice, we have attempted to repair the meniscal tear in an avascular region or those with degeneration using the fibrin clot. In this presentation, surgical procedure of our technique is outlined and its short-term results are presented.

Patients and Methods: In the repair procedure, arthroscopic inside-out technique using a zone-specific cannula is mostly employed while outside-in technique is utilized for repair of tears in the anterior region. The fibrin clot is intraoperatively prepared from the patient blood that is sterilely obtained from the vein of the foot on the operative side. The leading suture is placed at each end of the clot. Thereafter, the clot is introduced into the joint and attached to the repair site as in the inside-out meniscal suture technique.

From 2012 to 2014, 23 torn menisci were repaired using this technique. In this series, only isolated meniscal tears in 10 medial and 13 lateral menisci were included. Status of healing was assessed with clinical examination, MRI. Second-look arthroscopy was performed for limited cases.

Results: Clinical healing was attained in 18 of the 23 knees. No significant difference in healing rate in types and location tears was demonstrated. Second-look arthroscopy showed satisfactory healing of the repaired site with reparative tissue.
Conclusion: Although a long-term follow-up study is still to be examined, the use of fibrin clot may induce satisfactory healing response for meniscal repairs with less optimal location and condition.


Shinichi YOSHIYA (HYOGO, Japon)
Amphi DAUPHINE

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CP2
11:30 - 12:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES / FREE PAPERS
ÉPAULE / SHOULDER

Modérateurs : Emmanuel BEAUDOUIN (Chambéry), Thomas GREGORY (PARIS)
11:30 - 12:30 #2161 - 07. Impact des facteurs de risque cardio-vasculaires sur la prévalence et la gravité des ruptures transfixiantes de la coiffe des rotateurs. The impact of the cardiovascular risk factors on rotator cuff tear prevalence and severity.
07. Impact des facteurs de risque cardio-vasculaires sur la prévalence et la gravité des ruptures transfixiantes de la coiffe des rotateurs. The impact of the cardiovascular risk factors on rotator cuff tear prevalence and severity.

Introduction : Dans le cadre des étiologies intrinsèques des rupture de coiffe, le rôle des facteurs de risque cardio-vasculaires semble important. Les objectifs de cette étude sont de montrer leur influence d’une part sur la prévalence des ruptures de coiffe symptomatiques et d’autre part sur la gravité des lésions.

 

Matériel et méthode : Une étude observationnelle cas-témoins prospective de 206 patients consécutifs opérés d’une réparation de coiffe des rotateurs sous arthroscopie a été menée. La population témoin était constituée de 100 patients consécutifs, du même âge, opérés en orthopédie avec des épaules asymptomatiques et vierges de chirurgie.

L’évaluation peropératoire a permis de classer les lésions transfixiantes de coiffe des rotateurs selon classification de Snyder de la Southern California Orthopedic Institute (SCOI).

Les facteurs de risque cardiovasculaires ont été analysés sur un mode binaire : le tabac, l’hypertension artérielle, le diabète, l’alcoolisme, les dyslipidémies, l’obésité et les antécédents cardio-vasculaires.

 

Résultats : Avec une analyse multi-variée, les facteurs de risques significativement influents sur la prévalencedes ruptures sont le tabagisme (OR=8.715, IC95%=4.192-18.118 p<.0001) et la dyslipidémie (OR=4.920, IC95%=2.046-11.834, p=0.0004). Sur la gravité des ruptures de coiffe, les facteurs significativement influents sont le tabac (OR=1.98, p=0.0341, IC95%= 1,05-3,74), l’HTA (OR=3.215, p=0.0005, IC95%=1,67-6,19) et la présence d’antécédents cardio-vasculaires (OR=6.17, p<.0001, IC95%= 2.58-14.78).

Le nombre moyen de facteurs de risque cardio-vasculaires est de 2,09 pour les cas contre 0,74 chez les témoins (OR=3,56, IC95%= 2,18-6,33, p=0,0012). Le nombre moyen de FDR cardio-vasculaires augmente de plus avec la sévérité de la rupture : 0.19 pour les stades 1, 1.75 pour les stades 2, 2.75 pour les stades 3 et 2,90 pour les stades 4

 

Discussion : L’altération du terrain vasculaire semble avoir une influence sur la sévérité et la prévalence des ruptures, corroboré par des travaux anatomiques qui retrouvent une zone d’hypo-vascularisation tendineuse située entre 10 et 15 mm, selon les auteurs, de l’insertion sur le trochiter.

Dans la littérature, le tabac, l’hypertension artérielle et l’obésité sont retrouvés comme des facteurs de risque de sévérité ou de prévalence de rupture de coiffe.

 

Conclusion : La prévalence des ruptures de coiffes est augmentée par le tabac et les dyslipidémies. Leur gravité est augmentée par le tabac, l’hypertension artérielle et la présence d’au moins un antécédent cardio-vasculaire. Il serait intéressant d’étudier également l’influence de ces facteurs sur la cicatrisation tendineuse pour faire évoluer nos indications de réparation de coiffe.


Djerbi ISKANDER (GRABELS), Cyril LAZERGES, Michel CHAMMAS, Bertrand COULET
11:30 - 12:30 #2164 - 08. Existe-t-il un syndrome canalaire du supra-épineux ? Etude anatomique du canal du supra-épineux. Does a supraspinatus entrapment syndrome exist? Anatomical study of the supraspinatus tunnel.
08. Existe-t-il un syndrome canalaire du supra-épineux ? Etude anatomique du canal du supra-épineux. Does a supraspinatus entrapment syndrome exist? Anatomical study of the supraspinatus tunnel.

Existe-t-il un syndrome canalaire du supra-épineux ? Etude anatomique du canal du supra-épineux.

Le Reun Olivier, Thomazeau Hervé, Voisins Jean-Luc, Ropars Mickaël (directeur de mémoire)

Introduction : De nombreuses études anatomo-cliniques se sont intéressées aux variations anatomiques de la scapula retrouvées dans le cadre des lésions de la coiffe des rotateurs et plus particulièrement du tendon du supra-épineux. En revanche, moins connus sont les éléments squelettiques modulant le canal du supra-épineux. Dans une étude anatomique de la scapula, nous nous proposons d’analyser les paramètres osseux susceptibles de modifier la surface canalaire du supra-épineux et par là même, d’induire une lésion de la coiffe des rotateurs.

Matériel et méthode : Notre étude sur os sec analyse 71 scapulas. A partir de deux clichés photographiques en vue supérieure et de profil, la surface canalaire du supra-épineux ainsi que les paramètres anatomiques entrant dans la constitution du canal du supra-épineux ont été mesuré à l’aide du logiciel informatique d’analyse d’image imageJ. Une première analyse évaluait les paramètres anatomiques modulant le canal du supra-épineux en fonction de la taille de la surface canalaire. Une seconde analyse s’intéresse aux variations de la surface canalaire et des paramètres anatomiques en fonction du type d’acromion selon la classification de Bigliani.

Résultats : Rapporté à la largeur de la glène, le groupe grande surface canalaire (G) présentait un débord latéral de l’acromion significativement plus élevé que le groupe petite surface (P) avec des rapports respectivement de 0,41+/-0,23 et 0,58+/-0,3 (G-P: p=0,04). La longueur moyenne du ligament acromio-coracoidien était de 46mm+/-8mm dans le groupe G et de 39mm+/-9mm dans le groupe P. Il existait une relation significative entre longueur du LAC et la surface canalaire (G-P : p=0,003). L’angle acromio-coracoidien du groupe G était en moyenne de  38°+/-11°et de 34°+/-9° pour le groupe P. Bien que non significatif (G-P: p=0,20), la surface canalaire diminuait avec l’angle acromio-coracoidien.

Discussion : Dans notre étude, un certain nombre de paramètres anatomiques osseux influencent la taille de la surface canalaire du supra-épineux, notamment la longueur du LAC et le débord latéral de l’acromion, rappelant les travaux de Nyffeler.

Conclusion : Il semble exister des paramètres anatomiques constitutionnels de la scapula prédisposant aux lésions du tendon du supra-épineux. Une étude anatomo-clinique basée sur l’analyse de clichés scannographiques ou IRM avec connaissance du statut lésionnel du tendon du supra-épineux affinerait la relation entre rupture de coiffe et paramètres anatomiques osseux du canal du supra-épineux.


Olivier LE REUN, Olivier LE REUN (RENNES), Herve THOMAZEAU, Mickael ROPARS, Jean-Luc VOISIN
11:30 - 12:30 #1836 - 09. Retour au sport après réparation de la coiffe des rotateurs: revue systématique et méta-analyse. Return to Sport After Rotator Cuff Tear Repair: A Systematic Review and Meta-Analysis.
09. Retour au sport après réparation de la coiffe des rotateurs: revue systématique et méta-analyse. Return to Sport After Rotator Cuff Tear Repair: A Systematic Review and Meta-Analysis.

Introduction

L’objectif principal de cette revue systématique suivie d’une méta-analyse des données de la littérature était de déterminer le taux de retour au sport après traitement d’une rupture de la coiffe des rotateurs.

Méthodes

Les guidelines PRISMA ont été suivies pour la réalisation de la revue systématique, la méta-analyse des données de la littérature et la présentation des résultats. Une recherche bibliographique électronique a été réalisée dans Medline, Scopus, Embase et la Cochrane Library. La qualité des études incluses ont été évaluées selon la liste MINORS. Les critères d’inclusion étaient les études en anglais, évaluant le retour au sport après traitement des ruptures, traumatiques ou dégénératives, partielles ou complètes de la coiffe des rotateurs chez des patients pratiquant une activité sportive régulière quelque soit le niveau, tous âges et tous sports confondus. Le critère principal de jugement était le nombre de patients reprenant une activité sportive selon deux modalités : le retour à une activité sportive (oui/non) et le niveau de reprise (identique ou supérieur/inférieur). Les critères secondaires étaient les résultats fonctionnels et la satisfaction du patient. L’hétérogénéité attendue étant élevée, les données concernant le retour au sport ont été combinées par méta-analyse selon un modèle à effets aléatoires.

Résultats

25 études ont été incluses, 859 patients dont 683 sportifs, tous traités chirurgicalement, au recul moyen de 3,4 (0,3–13,4) ans. Le niveau sportif était renseigné dans 23 études soit 635 (93%) athlètes et regroupaient 286 compétiteurs ou professionnels et 349 sportifs de loisir. Le taux global de retour au sport était  84,7% (IC95%, 77,6-89,8%), dont 65,9% (IC95%, 54,9-75,4%) à un niveau de pratique équivalent, dans un délai de 4 à 17 mois. Les sportifs professionnels et les compétiteurs n’étaient que 49,9% (IC95%, 35,3-64,6%) à reprendre leur sport au même niveau. Le taux de patients satisfaits oscillait entre 68,4% et 100%. La douleur et la fonction étaient significativement améliorées.

Conclusion

La majorité des sportifs de loisir reprennent le sport au même niveau mais seule la moitié des joueurs professionnels et des compétiteurs reviennent à un niveau équivalent à celui d’avant la blessure.


Shahnaz KLOUCHE (Paris), Nicolas LEFEVRE, Serge HERMAN, Antoine GEROMETTA, Yoann BOHU
11:30 - 12:30 #2115 - 10. Facteurs influençant les résultats d'une réparation des ruptures massives de la coiffe des rotateurs. Factors for successful repair of massive rotator cuff tears.
10. Facteurs influençant les résultats d'une réparation des ruptures massives de la coiffe des rotateurs. Factors for successful repair of massive rotator cuff tears.

Objectifs : (1) évaluer à moyen terme les résultats fonctionnels des réparations arthroscopiques des ruptures massives de la coiffe des rotateurs et (2) déterminer les facteurs pronostiques influençant les résultats

Matériel et méthodes : à partir d’une série continue de 525 réparations arthroscopiques de la coiffe des rotateurs nous avons analysé rétrospectivement les résultats de 73 patients traités pour rupture massive. Le recul moyen était de 41 mois (29 à 55) et les résultats fonctionnels ont été analysés avec le score de Constant (CS) et le “Subjective Shoulder Value” (SSV). Une analyse multivariée a été réalisée pour déterminer si les résultats fonctionnels étaient influencés par le nombre de tendons rompus, l’infiltration graisseuse musculaire préopératoire et par la réparabilité opératoire.

Résultats : le CS médian était augmenté de 34 à 81 points (p < 0,001). Les scores de Constant étaient meilleurs pour les 2 types de rupture à 2 tendons, postéro-supérieures (83, n=33) et antéro-supérieures (85,n=13) que pour les ruptures à 3 tendons (74,n=27) (p < 0,001). Les scores était meilleurs en cas d’infiltration graisseuse de stade 1 (84, n=28) que pour les stades 2 (78, n=34) (p < 0,001) ou les stades 3( 74, n=11)(p=0,04). Les scores de Constants n’étaient que légèrement supérieurs en cas de réparations tendineuses complètes (81.5, n=50) comparées aux réparations partielles (79, n=23) (p=0,11). L’analyse échographique a mis en évidence une cicatrisation tendineuse incomplète dans 10 des 50 cas réparés intégralement et dans 11 des 23 cas réparés partiellement.

Conclusions : nos résultats fonctionnels à moyen terme sont comparable à ceux de la littérature récente et confirment le bénéfice significatif des réparations arthroscopiques des ruptures massives de la coiffe des rotateurs, même partielles. Alors que les résultats fonctionnels absolus sont supérieurs pour les ruptures de 2 tendons, le bénéfice relatif des réparations des ruptures de 3 tendons est équivalent et permet aux patients d’obtenir un résultat très satisfaisant et de retrouver leur autonomie.


Arnaud GODENÈCHE (Lyon), Benjamin FREYCHET, Ricardo LANZETTI, Mo SAFFARINI
11:30 - 12:30 #2259 - 11. Transfert du grand dorsal assisté par arthroscopie pour le traitement des ruptures irréparables postéro supérieures de la coiffe des rotateurs : résultats fonctionnels et facteurs pronostics à propos de 35 cas. Arthroscopic assisted latissimus dorsi transfer for irreparable postero-superior cuff tear. Functional results and prognostic factors.
11. Transfert du grand dorsal assisté par arthroscopie pour le traitement des ruptures irréparables postéro supérieures de la coiffe des rotateurs : résultats fonctionnels et facteurs pronostics à propos de 35 cas. Arthroscopic assisted latissimus dorsi transfer for irreparable postero-superior cuff tear. Functional results and prognostic factors.

Introduction

Les ruptures postéro supérieures de la coiffe des rotateurs  avec des muscles atrophiques, une infiltration graisseuse d’au moins 3, un sous scapulaire fonctionnel après échec de la rééducation et en l’absence de biceps douloureux  représente une  indication de transfert du grand dorsal fixé sur le trochiter. L’objectif de ce travail était d’évaluer les résultats fonctionnels de ce transfert assisté par arthroscopie  et d’isoler les facteurs prédictifs d’un bon résultat clinique.

   

Matériels et  Méthodes

Nous rapportons une série prospective de 35 patients, opéré par un seul operateur entre janvier 2011 et décembre 2013. Le recul minimal était de 18 mois. Les données épidémiologiques, cliniques, radiologiques et per opératoires ainsi que les éventuels interventions antérieures étaient analysées. Le prélèvement du grand dorsal a été effectué par un abord axillaire mini invasif et la fixation était assurée dans un tunnel trans osseux au niveau du trochiter à l’aide d’un système de fixation corticale autobloquant par voie arthroscopique.. Les résultats fonctionnels étaient évalués à l’aide du score de Constant-Murley, le score fonctionnel de Matsen (SST) et la valeur subjective de l’épaule (SSV Gerber).

 

Résultats

Au plus long recul (18 à 48 mois), tous les scores fonctionnels étaient améliorés de façon significative (p-value < 0.001). Le score moyen de Constant-Murley progressait de 35 à 60, le SST de 3.5 à 7.5 et la valeur fonctionnelle de l’épaule de 32.9 à 66.9%. L’élévation active antérieure progressait 113.5° to 156.2° et la douleur sur l’échelle visuelle de 0 à10 (EVA) diminuait de 7.1 à 2.1.  

Parmi 37  variables  analysées ,  4 étaient prédicteurs d’un bon résultat fonctionnel: Elévation antérieure active supérieure à120° (RR: 2), abduction active supérieure à 120° (RR 1.9), force supérieure à 2kg en abduction (RR 1.9) et réparation partielle de la coiffe résiduelle (RR, 2.07). Le seul facteur prédictif d’un mauvais résultat  était une valeur fonctionnelle de l’épaule inférieure à 40% (SSV Gerber).

 

Conclusions

Le transfert assisté par arthroscopie du tendon du grand dorsal est une excellente alternative thérapeutique pour diminuer la douleur, améliorer l’élévation antérieure et tous les scores fonctionnels dans les ruptures postéro supérieures dont les muscles sont atrophiques et  ont une infiltration graisseuse  à 3 ou plus. . Les résultats fonctionnels sont d’autant meilleurs qu’en préopératoire  l’élévation antérieure et l’abduction sont supérieures à 120°, la force en abduction est supérieure à 2KG et qu’ une réparation tendineuse partielle est possible.


Philippe VALENTI, Felipe REINARES (PARIS), Jean David WERTHEL
11:30 - 12:30 #2258 - 12. Transfert assisté par arthroscopie du trapèze inférieur allongé par l'aponévrose de l'infra spinatus pour le traitement des ruptures irréparables postéro supérieures de la coiffe des rotateurs : résultats préliminaires à propos de 8 cas. Arthroscopy assisted lower trapezius transfer elongated with infraspinatus fascia for irreparable postero superior cuff tear: preliminary results of 8 cases.
12. Transfert assisté par arthroscopie du trapèze inférieur allongé par l'aponévrose de l'infra spinatus pour le traitement des ruptures irréparables postéro supérieures de la coiffe des rotateurs : résultats préliminaires à propos de 8 cas. Arthroscopy assisted lower trapezius transfer elongated with infraspinatus fascia for irreparable postero superior cuff tear: preliminary results of 8 cases.

Introduction

Le transfert du trapèze inférieur a été proposé initialement pour restaurer la rotation externe active dans les séquelles de lésion du plexus brachial . Allongé d’une allogreffe de tendon d’Achille, il fut proposé pour les ruptures irréparables postéro supérieures de la coiffe des rotateurs. Nous avons proposé de le prolonger à l’aide de l’aponévrose de l’infra spinatus ce qui permet de l’insérer au niveau du trochiter à l’insertion de l’infra spinatus par  arthroscopie. L’objectif de cette étude était de rapporter les résultats cliniques préliminaires de 8 cas.

 

Matériel et Méthodes

Nous rapportons une série rétrospective de 8 cas réalisés pour une rupture postéro supérieure irréparable avec dans 5 cas une atteinte  du supra, infra spinatus et teres minor, dans 2 cas une maladie myotendineuse de l’infra épineux au stade sequellaire et dans un cas une prothèse inversée avec un signe du clairon. Le prélèvement du trapèze inferieur et de l’aponévrose de l’infra épineux était effectué par un abord mini invasif au bord spinal de l’omoplate. Le trajet du transfert suivait celui de l’infra spinatus . La fixation par arthroscopie au niveau du trochiter était assurée dans un tunnel trans osseux à l’aide d’un système de fixation cortical auto bloquant. Les résultats ont été évalués à l’aide du score de Constant Murley, du score fonctionnel de Matsen (SST), de la valeur fonctionnelle subjective de l’épaule (SSV).

 

Résultats

Au plus long recul (9 à 16 mois), Le score de Constant Murley progressait de 35 à 60 points, le SST de 3.5 à 7.5, le SSV de 30 à 60%, la douleur de 7 à 2 selon une échelle visuelle de 0 à 10.  La rotation externe active coude au corps progressait d’environ 30 degrés et de 33,7° en abduction à 90°. Le signe du portillon et du clairon était toujours négativés. Nous n’avons pas déploré dans cette courte série de complication et aucune perte de rotation interne et d’élévation antérieure active. Aucun gain de force en rotation externe n’ été noté de façon significative.

 

Conclusion

Le transfert du trapèze inférieur allongé par l’aponévrose de l’infra spinatus fixé sous arthroscopie au niveau de l’insertion de l’infra spinatus nous semble une alternative thérapeutique intéressante pour restaurer une rotation externe active coude au corps et en abduction. Il est indiqué dans les ruptures irréparables postéro supérieures associant une atteint du supra, infra spinatus et teres minor  avec un subscapularis fonctionnel.


Marco CARTAYA, Philippe VALENTI (PARIS), Tina MORAITI
Amphi PELVOUX

"Jeudi 10 d\u00e9cembre"

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CP3
11:30 - 12:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES / FREE PAPERS
HANCHE / HIP

Modérateurs : Olivier MAY (Chirurgien) (Toulouse), Jérôme TONETTI (Grenoble)
11:30 - 12:30 #2166 - 13. Conflit du tendon de l'ilio-psoas Vs PTH : diagnostic échographique, et ténotomie endoscopique extra articulaire à propos de 20 cas. Iliopsoas impingement after total hip replacement: echographic diagnosis and extraarticular endoscopic tenotomy about 20 cases.
13. Conflit du tendon de l'ilio-psoas Vs PTH : diagnostic échographique, et ténotomie endoscopique extra articulaire à propos de 20 cas. Iliopsoas impingement after total hip replacement: echographic diagnosis and extraarticular endoscopic tenotomy about 20 cases.

 Introduction : Responsable de 4,3% des douleurs sur PTH, le conflit du psoas est une cause fréquente de douleurs sur PTH mais peu recherchée. Le tableau clinique, le bilan radiologique et le test infiltratif permettent le plus souvent de faire le diagnostic. La reprise chirurgicale pour le changement des pièces prothétiques est une intervention lourde et incertaine. Les auteurs ont voulu démontrer l’intérêt de la ténotomie endoscopique chez des patients ayant bénéficié d’une échographie dynamique diagnostique avec un test infiltratif écho-guidé.

 Matériel : Entre 2012 et 2015, le diagnostic échographique de conflit, par un unique radiologue, a permis l’inclusion de  20 patients porteur d’une PTH douloureuse. Ils ont tous bénéficié d’un test infiltratif sous échographie, puis d’une ténotomie endoscopique extra articulaire  du  tendon de l’ilio-psoas dans le même centre. La chirurgie se déroulait en décubitus dorsal sur table ordinaire et par 2 voies d’abord antéro-latérales. Une hospitalisation de 24h a été nécessaire avec un appui complet et des consignes d’auto rééducation en post opératoire. Une évaluation clinique pré et post opératoire, à 6 mois minimum de la chirurgie, par les questionnaires de Womac et Harris a été réalisé. 

 Résultats : 18 patients décrivaient des douleurs de l’aine lors de la flexion active de hanche. 100% des tests infiltratifs échographiques étaient positifs pour une durée variable (1 semaine à 2 ans). Dans 17 cas il s’agissait d’un conflit contre cupule. Les voies d’abords et les couples de frottements des PTH douloureuses étaient divers et non significatifs. Chez un patient le test infiltratif échographique est revenu positif, malgré 3 tests infiltratifs scannographiques négatifs. En pré opératoire le Harris moyen était de 58,8 points et le Womac moyen de 47,2points. A 6 mois de la ténotomie, le Harris moyen était de 92,8 pts et le Womac moyen était de 8,3 pts. A 6 mois 19 patients se disaient  soulagés. Concernant les complications post opératoires : un hématome de cuisse a été observé, et 6 patients se sont plaint lors du suivi d’un déficit  transitoire de force en flexion de hanche. Ce problème a été résolu chez l’ensemble des patients à l’aide d’un travail rééducatif.

 Discussion : L’échographie est un examen dynamique fiable et non invasif pour le diagnostic du conflit et le test infiltratif, mais nécessite un radiologue expérimenté. La ténotomie endoscopique extra articulaire du psoas à l’avantage d’être peu invasive, sans complication majeure, tout en permettant un résultat et une récupération rapides. 

 


Nabil NAJIHI, Maxime TIERNY (Cesson-Sevigne)
11:30 - 12:30 #1461 - 14. Traitement chirurgical arthroscopique des tendinopathies du tendon ilio-psoas après arthroplastie totale de hanche. Arthroscopic tenotomy of iliopsoas tendonitis after total hip arthroplasty.
14. Traitement chirurgical arthroscopique des tendinopathies du tendon ilio-psoas après arthroplastie totale de hanche. Arthroscopic tenotomy of iliopsoas tendonitis after total hip arthroplasty.

Introduction : La tendinopathie de l'ilio-psoas est une des étiologies de douleurs après arthroplastie totale de hanche. La littérature est pauvre concernant sa prise en charge arthroscopique. L’objectif primaire de cette étude est d’évaluer les résultats cliniques des ténotomies arthroscopiques de l’ilio-psoas sur prothèse totale de hanche. Les objectifs secondaires sont : de préciser les étiologies de ces tendinopathies et d’analyser les facteurs influençant les résultats.

L’hypothèse de l’étude est que la ténotomie arthroscopique de l’ilio-psoas permet une amélioration fonctionnelle significative sans compromettre la flexion de hanche.

Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une série continue, rétrospective, multicentrique, de 30 cas (28 patients). L’âge moyen était de 54,4 ans [33-69]. A la révision, une évaluation clinique selon les scores cliniques fonctionnels de Harris (HHS) et Postel-Merle d’Aubigné (PMA) a été effectuée ainsi qu’une évaluation de la force de flexion de hanche, de la douleur et de la satisfaction. Les étiologies de cette tendinopathie étaient évaluées à l’aide des données de l’imagerie ainsi que les facteurs prédictifs du résultat.

Résultats : Vingt-deux patients (24 hanches) étaient revus au recul moyen de 35 mois [3-62], 3 étaient perdus de vue et 3 re-opérés. On observait une amélioration fonctionnelle significative avec le score HHS passant de 42 à 79,2 au recul (p<0,001) et le PMA moyen était de 15,6 [11-18]. La force de flexion de hanche était complète dans 15 cas (74%), l’évaluation visuelle analogique de la douleur était à 2,4/10 [0-7]. Vingt patients (84%) étaient satisfaits ou très satisfaits du résultat. Aucune complication n’était notée. 10 patients (37%) étaient en échec clinique, principalement par erreurs diagnostiques. Les facteurs de bon résultat étaient : le caractère typique de la douleur et le score HHS pré-opératoire.

Discussion : La littérature confirme l’efficacité de l’arthroscopie dans cette indication avec une faible morbidité par rapport au changement acétabulaire.

Conclusion : Il s’agit d’une technique efficace lorsque le diagnostic est affirmé, mais ce n’est pas un « traitement de secours » pour une PTH douloureuse. Les échecs sont surtout dus à des erreurs diagnostiques.


Benjamin ADAMCZEWSKI (Toulouse), Yvan LE CONIAT, Marco DE GORI, Pascal LOUIS, Philippe CLAVERT, Jean-François KEMPF
11:30 - 12:30 #2268 - 15. Arthroscopie de la hanche pour un conflit femoroacetabulaire chez les footballeurs professionnels et non-professionnels et le temps pour revenir au jeu. Hip arthroscopy for femoroacetabular impingement in professional and non-professional footballers and time to return to play.
15. Arthroscopie de la hanche pour un conflit femoroacetabulaire chez les footballeurs professionnels et non-professionnels et le temps pour revenir au jeu. Hip arthroscopy for femoroacetabular impingement in professional and non-professional footballers and time to return to play.

Title:

Hip arthroscopy for femoroacetabular impingement in professional and non-professional footballers and time to return to play.

Introduction:

Femoroacetabular impingement (FAI) with associated intra-articular hip pathologies is a recognised cause of pain and disability in athletes. The purpose of this study is to report the clinical outcomes and time to return to play football between professional and non-professional athletes following hip arthroscopic surgery for femoroacetabular impingement (FAI).

Methods:

Football players were undergoing hip arthroscopy for symptomatic FAI. Demographic data, radiographic features of FAI and operative findings were recorded. The time to return to play soccer and their level of playing were documented. Athletes completed a patient satisfaction questionnaire, a visual analogue scale for pain (VAS for pain), the modified Harris Hip Score (mHHS) and Sports-score from the Hip Osteoarthritis Outcome Score (HOOS) pre and postoperatively after an average of 3.6 years. For tatistical analysis a Cox proportional hazards model was used to examine whether professional or non-professional footballers were more likely to return faster to soccer at the same level.

Results:

We included 50 soccer players (60 hips); 29 were professional players (36 hips) with a mean age at the time of operation 22.3 (16-35, SD 5.18) and 21 were non-professional (24 hips) with a mean age 31.6 (17-47, SD 7.78). The mean follow-up was 43.1 months (SD 14.09). Two non-professional athletes (2 hips) did not return to play because of ageing and one professional (2 hips) because of spinal surgery. For professional footballers the mean patient satisfaction was 9.2 and for non-professional footballers was 8.75. The mean VAS scale for pain decreased considerably from 7.3 preop to 0.38 postoperatively for professional and from 6.5 preop to 1.29 postoperatively for non-professional athletes. The mean mHHS, sports-score were improved for both groups.                                                                            Professional footballers returned to their pre-injury level to play at a mean of 13.26 weeks (8-22, SD 2.95) and non-professional at a mean 23.3 weeks (8-54, SD 12.7).                                                                   Statistical analysis showed that the hazard ratio was 1.99 (p-value 0.016) suggesting that the professional players were about twice as likely to return to play football faster, at the same level than non-professional athletes.

Conclusion:

This study demonstrates that arthroscopic treatment for FAI and associated intra-articular pathology in football players provides a significant clinical improvement and allows athletes to return to play at the same level. Professional football players are significantly more likely to return to play football faster compared to non-professional athletes.


Dimitrakopoulou ALEXANDRA (London, Royaume-Uni), Schilders ERNEST, Kartsonaki CHRISTIANA, Cooke CARLTON
11:30 - 12:30 #2212 - 16. Le défaut parafovéale et les lésions chondrales associée des patients d’arthroscopie de la hanche. Parafoveal chondral defects and associated lesions in hip arthroscopy patients.
16. Le défaut parafovéale et les lésions chondrales associée des patients d’arthroscopie de la hanche. Parafoveal chondral defects and associated lesions in hip arthroscopy patients.

Background  Hip arthroscopy allows to accurately define and localize any chondral defect related to FAI. Both acetabular and femoral head CAM and PINCER associated lesions has been well described. To date, many concerns about their significance exist. More in detail, Parafoveal Chondral Lesions (PCLs) are often associated with cartilage damage of other areas of the hip, and their presence could be a poor prognostic factor.

Question/Purposes We managed to define the arthroscopic characteristics of PCLs and to establish their importance as risk factor for other chondral defects.

Methods We retrospectively review in a case-control analysis 97 patients with a PCL artroscopic diagnosed compared to 438 patients undergoing hip arthroscopy with other hip lesions. We assessed the frequency and distribution of each cartilage damage with descriptive statistics for both groups. We conducted a contingency table analysis using Chi-square (and Fisher’s exact) test to evaluate the relevance of the presence of a PCL as a Risk Factor for other hip lesions. We also compared the pre-operative Modified Harris Hip Scores between the groups in order to evaluate clinical differences.

Results PCLs are more often associated with multiple hip chondral lesions in extensively damaged hips. Patients with PCLs are more symptomatic and has a worse quality of life. PCLs represent a Risk Factor for hip chondropathy and central osteophytes, labrum lesions and LT tears. PCLs are statistically related with PINCER morphotype of FAI.

Conclusions The presence of PCLs is a very helpful index to the hip surgeon: it uncovers a major hip cartilage damage and the subsequent need to look for other hip lesions, especially in PINCER-type FAI. We expect to find a PCL in symptomatic patients with painful hip.


Alberto ACERBI (S. Fedele Intelvi (CO), Italie), Valentina FERRARI, Andrea FONTANA
11:30 - 12:30 #2210 - 17. Traitement des lésions chondrales acétabulaire causée par conflit femoro-acétabulaire. AMIC vs. microfracture à 5 ans de suivi d’étude. Treatment of Acetabular Chondral Defects In Femoral Acetabolar Impingement. AMIC Vs Microfractures. A 5-Year Follow-Up Study.
17. Traitement des lésions chondrales acétabulaire causée par conflit femoro-acétabulaire. AMIC vs. microfracture à 5 ans de suivi d’étude. Treatment of Acetabular Chondral Defects In Femoral Acetabolar Impingement. AMIC Vs Microfractures. A 5-Year Follow-Up Study.

Repair of chondral lesions stemming from femoroacetabular impingement requires specific therapeutic approaches, in addition to impingement treatment. This retrospective analysis of consecutive patients from a single centre compares microfracture (MFx) with the enhanced microfracture autologous matrix-induced chondrogenesis (AMIC) technique. The treatment modalities differ in that the AMIC procedure incorporates a collagen matrix, used to cover and protect the blood clot generated by microfracture (MFx).

Acetabular chondral lesions ranging from 2 to 8 cm2 in 77 and 70 patients were treated by MFx or AMIC, respectively. Treatment outcomes were assessed by the modified Harrison Hip Score with follow-up at 6 months, 1, 2, 3, 4, and 5 years. Both MFx and AMIC significantly improved the clinical status at 6 months and 1 year. Over the 2-5 year period, a progressive degradation of functionality was measured in the MFx group, while the positive outcomes of the AMIC group remained stable. In addition, the AMIC treatment group performed significantly better than MFx group at each long-term time point. No conversion to total hip arthroplasty (THA) was observed in the AMIC group, whereas THA was necessary in 7.8% of the patients in the MFx group.

The results of this study provide proof that both MFx and AMIC therapy improve clinical outcomes associated with repair of acetabular chondral damage. The AMIC group showed long term durable improvement, scoring significantly better than the MFx group, particularly in large (≥4 cm2) lesions over the 2 – 5 year period examined.

 


Andrea FONTANA (S. Fedele Intelvi (CO), Italie), Valentina FERRARI, Alberto ACERBI
11:30 - 12:30 #2279 - 18. Les échecs de l'arthroscopie de hanche dans les lésions du labrum. A pitfall through the failure cases of hip arthroscopy for the labrum tear.
18. Les échecs de l'arthroscopie de hanche dans les lésions du labrum. A pitfall through the failure cases of hip arthroscopy for the labrum tear.

Objectives: The acetabular labrum tear has been considered as the most common cause of groin pain and the most frequent hip pathology. We have performed arthroscopic treatments for the labrum tear without obvious hip dysplasia. The purpose of this study is to investigate clinical outcomes of arthroscopic treatments in patients with labrum tear and to clarify the character of failure cases of hip arthroscopy for the labrum tear.

Methods: Seventy-four patients (78 hips) with CE angle more than 20 degrees, who had labrum tear and were treated arthroscopically, were included in this study. The mean age at the primary hip arthroscopy was 42 years (12~68 years), and the mean follow-up period was 40 months (24~90 months). The labrum tear was treated with labrum debridement in 31 hips and labrum re-fixation in 47 hips. Clinical outcomes were evaluated using modified Harris Hip Score (mHHS), and fair or poor cases were investigated. FAI-related findings including cross-over sign (COS), α angle, pistol grip deformity (PGD), head/neck offset ratio were radiographically observed.

Results: The mean mHHS revealed improvement from 71 points to 89 points after surgery. Progression of osteoarthritis was observed in 8 hips. Radiographical evaluation revealed mild COS in 22 hips, PGD in 10 hips. The mean α angle was 63 degrees and the mean head-neck offset ratio was 0.14. Overall FAI-related findings were positive in 43 hips (55%). Ten patients (14%) including 4 patients with osteoarthritis were regarded as poor cases due to the pain score less than 20 points, and their symptoms occurred on long walking or the motion of external rotation without reference to FAI-related findings or procedures for the labrum tear. Four poor cases without FAI-related findings and osteoarthrisis had partial labrum tear and groin pain on walking or mild external rotaion. Moreover, extra-articular injection was effective in these cases.

Discussion and Conclusions: Ten patients (14%) was considered as poor cases after hip arthroscopy for the labrum tear. Even if the labrum tear is suspected on preoperative examinations, the cause of groin pain is not necessarily derived from the torn labrum. Surgeons should take not only intra-articular pathology but also extra-articular pathology into consideration before decision of arthroscopic treatment. Understanding genuine cause of groin pain in each patient would help to improve the results of hip arthroscopy.

 (378 words)


Takuma YAMASAKI (HIROSHIMA, Japon), Sotaro IZUMI, Susumu HACHISUKA, Yuji YASUNAGA, Mitsuo OCHI
Salle OISANS
12:30

"Jeudi 10 d\u00e9cembre"

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SIA
12:30 - 13:15

SESSION DE L'INDUSTRIE ARTHREX

12:30 - 13:15 Prise en charge de l'instabilité antérieure de l'épaule. Management of anterior instability of the shoulder. Philippe HARDY (Conférencier, PARIS), Lionel NEYTON (Orateur) (Conférencier, LYON), Bruno TOUSSAINT (Conférencier, ANNECY), Philippe VALENTI (Ex Président AOT) (Conférencier, PARIS)
Amphi DAUPHINE

"Jeudi 10 d\u00e9cembre"

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SIDS
12:30 - 13:15

SESSION DE L'INDUSTRIE DEPUY SYNTHES

12:30 - 13:15 Quid de Sub scapularis. Quid of Sub scapularis. Pierre METAIS (médecin) (Conférencier, Clermont Ferrand), Thierry JOUDET (Orateur) (Conférencier, Libourne)
Amphi PELVOUX

"Jeudi 10 d\u00e9cembre"

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WKSBM
12:30 - 13:15

WORKSHOP SBM

12:30 - 13:15 Fixation juxta-corticale polyvalente pour la reconstruction des ligaments croisés : Pullup. Versatile juxtacortical fixation for cruciate ligament reconstruction: Pullup. Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac), David DEJOUR (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Jean-Claude PANISSET (chirurgien) (Conférencier, Echirolles)
Salle CHARTREUSE

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WKG
12:30 - 13:15

WORKSHOP GEISTLICH

12:30 - 13:15 Protection de la microfracture par la membrane chondro-gide pour le traitement des lésions cartilagineuses du genou (technique AMIC). Enhanced microfracture using the AMIC technique with chondro-gide for cartilage lesions in the knee. Roland JAKOB (Conférencier, Wolhusen, Suisse), Marion BERTRAND-MARCHAND (Conférencier, MONTPELLIER), Henri ROBERT (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Chateau-Gontier)
Salle MEIJE

"Jeudi 10 d\u00e9cembre"

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SIKS
12:30 - 13:15

SESSION DE L'INDUSTRIE KARL STORZ

12:30 - 13:15 DIDT : solution innovante de fixation fémorale secondaire. ACL reconstruction with hamstrings: an innovative solution for a hybrid femoral fixation. Jean Francois MEUCCI (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Marseille)
Salle OISANS
14:00

"Jeudi 10 d\u00e9cembre"

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CP4
14:00 - 15:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES / FREE PAPERS
GENOU / KNEE

Modérateurs : Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Mérignac), Frank WEIN (Chirurgien) (Nancy)
14:00 - 15:30 #1693 - 19. Étude comparative de la mesure de la translation tibiale antérieure par quatre laximètres différents dans les ruptures du ligament croisé antérieur. Comparison of four different knee laxity testing devices in anteroposterior measurements of the knee.
19. Étude comparative de la mesure de la translation tibiale antérieure par quatre laximètres différents dans les ruptures du ligament croisé antérieur. Comparison of four different knee laxity testing devices in anteroposterior measurements of the knee.

Introduction

 De mulitples laximètres existent actuellement afin de mesurer la translation tibiale antérieure dans les ruptures du LCA. Les plus couramment utilisés sont le Telos®, le KT-1000®, le GnrB® et le Rolimeter®. Or, les résultats de ces examens, exprimés en différentielle (valeur millimétriques), sont très variables entre eux et, de fait, non comparables dans la littérature.

Les objectifs de notre étude étaient de comparer la valeur de ces examens et d’introduire un rapport (laxité genou pathologique / laxité genou sain) permettant de minorer les différences de mesure entre chaque examen.

 Matériel et méthode

Une étude prospective a été réalisée avec accord du comité d’éthique départemental, entre Janvier et mars 2015. Les patients inclus présentaient une rupture isolée du LCA sans antécédent chirurgical sur les deux genoux (pas de rupture controlatérale opérée ou non, pas de lésion méniscale opérée). Une analyse de la translation antérieure bilatérale du tibia a été effectuée en pré opératoire avec quatre laximètres (Telos®, KT-1000®, GnrB®, Rolimeter®).

 Résultats

40 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 27,5 ans (16 - 41), le BMI moyen de 25,4 (20,5 – 30,1) et le délai moyen entre l’accident et la chirurgie de 9 mois (2 mois – 6 ans).

La différence des valeurs différentielles absolues, en prenant arbitrairement comme référence le GnRb donne les résultats suivants : GnRb-KT1000 = 1,26 (0,1-3,5) +/- 1,1 ; GnRb-Rolimeter = 1,82 (0,1-4,5) +/- 1,04 ; GnRb-Telos = 3,5 (9,1 – 0) +/- 2,9.

Le rapport des laximétries (mesure genou pathologique/genou sain) apporte les résultats suivants : GnRb-KT1000 = 0,45 (0-1,3) ; GnRb-Rolimeter = 0,38 (0,04-1) ; Gnrb-Telos = 2,28 (0,02-8,92). Il existe une corrélation significative (r2= 0.75, p<0.04) entre les mesures effectuées par GnRb, Rolimeter et KT-1000 sur un même genou en utilisant le rapport (mesure genou pathologique/genou sain). 

Discussion/conclusion:

Les mesures de laxité antérieure différentielle (genou pathologique-genou sain) ne sont pas comparables entre les différents laximètres pour un même genou. En revanche, l’introduction d’un rapport entre ces mesures semble pouvoir permettre cette comparaison, à l’exclusion du Telos.

 

 

 

 

 


Jérome MURGIER (Biarritz), Jean Sébastien BERANGER, Philippe BEAUFILS, Nicolas PUJOL
14:00 - 15:30 #2194 - 20. Améliorer le diagnostic des ruptures du LCA par l'analyse combinée de la translation antérieure et de la pente de la courbe des mesures de laxité antérieure. Improve the ACL injuries diagnosis with the combined analysis of anterior translation and slope of the force-displacement curve in anterior laxity.
20. Améliorer le diagnostic des ruptures du LCA par l'analyse combinée de la translation antérieure et de la pente de la courbe des mesures de laxité antérieure. Improve the ACL injuries diagnosis with the combined analysis of anterior translation and slope of the force-displacement curve in anterior laxity.

Introduction : De nouveaux laximètres, comme le GNRB®, offrent une meilleure reproductibilité des mesures de laxité antérieure à travers la motorisation et la standardisation de l’application de la force antérieure. Ils permettent aussi d’étudier d’autres caractéristiques telles que la pente de la courbe « force-déplacement », représentative de la raideur du genou, peu considérée dans le diagnostic des lésions du ligament croisé antérieur (LCA). Le but de cette étude était donc de déterminer si l’analyse simultanée du différentiel (différence entre les 2 genoux) en déplacement antérieur et de la pente de la courbe permet d’augmenter le pouvoir diagnostique de la laxité antérieure dans les lésions du LCA.

Matériel et méthodes : Cent vingt-huit patients sans lésion controlatérale du genou dont la lésion du LCA a été confirmée par arthroscopie et 104 sujets contrôles ont été testés en laxité antérieure (GNRB®). Le différentiel a été considéré pour 3 variables : le déplacement final à 200N (ATD200), la pente de la courbe entre 30 et 50N (PCA) et entre 100 et 200N (SCA). Les courbes de ROC ont permis de déterminer le seuil de positivité, la sensibilité et la spécificité pour détecter les lésions du LCA pour chaque paramètre. Pour déterminer le seuil, une haute spécificité a été privilégiée. Puis, les sensibilités ont été recalculées pour différentes associations de variables.

Résultats : Pour un seuil de 1.2mm pour l’ATD200, la sensibilité atteignait 75% et la spécificité 95%. Pour une spécificité semblable, les variables PCA et SCA étaient moins discriminantes que l’ATD200 avec une sensibilité de 55% pour un seuil de 18 μm/N pour PCA et une sensibilité de 58% pour un seuil de 6.2 μm/N pour SCA. Si au moins 2 des 3 paramètres étaient au-dessus du seuil de détection, la spécificité atteignait 100% assurant un test sans faux positif.

Discussion : Avec la combinaison de plusieurs paramètres de la courbe de laxité antérieure, un test positif garantit la présence d’une lésion du LCA. Les genoux sains ne présentaient pas plus d’un paramètre de la courbe au-dessus du seuil de positivité. Il sera intéressant à l’avenir de vérifier si la reconstruction du LCA reproduit nos observations sur des genoux sains.

Conclusion : L’analyse combinée de plusieurs paramètres de la courbe « force-déplacement » améliorant la distinction entre sujets sains et blessés, les mesures de laxité devraient être intégrées systématiquement dans le diagnostic et le suivi des lésions du LCA.


Caroline MOUTON (Luxembourg, Luxembourg), Theisen DANIEL, Nührenbörger CHRISTIAN, Dietrich PAPE, Romain SEIL
14:00 - 15:30 #2155 - 21. Anatomie descriptive des structures antéro-latérales mises en tension au cours de la rotation interne du genou. Behavior of the anterolateral structures of the knee during internal rotation.
21. Anatomie descriptive des structures antéro-latérales mises en tension au cours de la rotation interne du genou. Behavior of the anterolateral structures of the knee during internal rotation.

Introduction : Depuis les descriptions récentes du ligament antéro-latéral (LAL), le rôle des structures périphériques antéro-latérales dans le contrôle rotatoire du genou est à nouveau discuté. L’objectif de ce travail était de repérer les structures mises en tension lors de la rotation tibiale interne puis de définir leurs caractéristiques anatomiques.  L’hypothèse était que cette rotation mettait en tension plusieurs formations anatomiques, superficielles et profondes, dont le LAL ne constitue qu’une partie.

Matériel et méthode : 9 genoux cadavériques frais congelés ont été étudiés. Les structures antéro-latérales mises en tension ont été repérées de la superficie vers la profondeur, à 30° de flexion. Chacune a été sélectivement disséquée, avec repérage de ses insertions, de ses orientations, mesure de ses dimensions. Les variations de longueur du LAL lors de la rotation tibiale interne étaient mesurées en appliquant une force de 30 newtons par clé dynamométrique à la mortaise tibio-fibulaire.

Résultats : Les structures superficielles mises en tension étaient le tractus ilio-tibial et les fibres de Kaplan.En rotation tibiale interne, les fibres de Kaplan plaquaient le tractus ilio-tibial contre l’épicondyle latéral, lui conférant un rôle de ligament stabilisateur. La longueur des fibres de Kaplan était de 73,11±19,09 mm (63-82) et leur largeur à leur insertion fémorale de 12,1±1,61 mm (10-15). Les éléments profonds mis en tension dessinaient une zone triangulaire comprenant le LAL et la capsule antéro-latérale. La longueur du LAL était de 39,11±3,4 mm (35-46) en rotation neutre et de 49,88±5,3 mm (42-58) en rotation interne (p < 0,005). Sa zone d’insertion fémorale, étroite, de 5,27±1,06 mm (3,5-7), était principalement proximale et postérieure à l’épicondyle latéral. Sa zone d’insertion tibiale était large, avec une limite antérieure bien différenciée mais une limite postérieure confondue avec la capsule articulaire. Dans le plan vertical cette insertion se situait à 6,44±2,37 mm (2-9) en dessous de l’interligne.

Discussion : Cette étude met en évidence 2 plans tissulaires antéro-latéraux distincts mis en tension lors de la rotation interne du tibia. Un plan superficiel représenté par le tractus ilio-tibial et les fibres de Kaplan, qui se comportent comme une structure ligamentaire. Un plan profond représenté par un complexe capsulo-ligamentaire triangulaire au sein duquel il existe un recrutement du LAL et de la capsule antéro-latérale. Une analyse fonctionnelle de ces structures anatomiques permettra de préciser leur implication dans le contrôle rotatoire du genou et de développer des techniques chirurgicales visant à améliorer ce contrôle.


Christian LUTZ (Strasbourg), Bertrand SONNERY-COTTET, Lucas NIGLIS, Benjamin FREYCHET, Philippe CLAVERT, Pierre IMBERT
14:00 - 15:30 #2149 - 22. Le rôle synergique du ligament antérolateral et du ligament croisé antérieur dans le contrôle rotatoire du genou. The synergistic effect of the Anterior Cruciate Ligament, AnteroLateral Ligament and IlioTibial Band in the rotational control of the Knee.
22. Le rôle synergique du ligament antérolateral et du ligament croisé antérieur dans le contrôle rotatoire du genou. The synergistic effect of the Anterior Cruciate Ligament, AnteroLateral Ligament and IlioTibial Band in the rotational control of the Knee.

 

Introduction : Le contrôle rotatoire est un des facteurs clé de la stabilité du genou. Le ligament antérolatéral a récemment été identifié comme une structure vraisemblablement impliquée dans ce contrôle rotatoire. L’objectif de cette étude était de déterminer le rôle des structures antérolatérales du genou et du ligament croisé antérieur dans le contrôle de la rotation tibiale interne et du ressaut rotatoire. Notre hypothèse était que le ligament antérolatéral jouait un rôle important dans le contrôle de la rotation tibial interne et du ressaut rotatoire.

Matériel et Méthode : 12 genoux de cadavériques ont été testés. Nous avons analysé par navigation la rotation interne à 20 et 90° de flexion ainsi que le ressaut rotatoire après sections successives du ligament croisé antérieur (LCA), du ligament antérolatéral (LAL) puis de la bandelette ilio-tibiale (ITB). Le même protocole de test a été réalisé avec une séquence de section en ordre inversé sur le genou controlatéral.

Résultats : Une section isolée du LCA ou de l'ITB n'augmente pas significativement la rotation interne ni le pivot rotatoire par rapport au genou intact (P > 0,005). Après section du LCA, une section du LAL induit une augmentation significative de la rotation interne et du pivot par rapport au genou intact (P < 0,005), mais pas par rapport au genou sans LCA (P > 0,005). Après section de l'ITB, une section du LAL induit une augmentation significative de la rotation interne à 20 ° (p < 0,005), mais pas à 90 ° ainsi qu'une augmentation significative du pivot par rapport au genou intact (P < 0,005), mais pas par rapport a un genou avec section de l'ITB (P > 0,005)

Discussion : Cette étude démontre le rôle critique du ligament antérolatéral dans le contrôle de la rotation interne du genou. En limitant la rotation axiale couplée, il joue également un rôle dans le contrôle du ressaut rotatoire. Cependant, notre étude a aussi démontrée que ce ligament antérolatéral ne fonctionne pas isolément mais en synergie avec l'ITB et/ou le LCA dans le contrôle rotatoire du genou ; ce dernier scénario se rapprochant le plus de la réalité clinique.


Bertrand SONNERY-COTTET (Lyon), Pierre IMBERT, Benjamin FREYCHET, Lucas NIGLIS, Christian LUTZ
14:00 - 15:30 #2176 - 23. Quel est le rôle respectif du LCA et des structures antéro latérales du genou dans le contrôle de la rotation passive médiale du genou ? Etude portant sur 24 genoux cadavériques. The comparative role of the anterior cruciate ligament and anterolateral structures in controlling passive internal rotation of the knee. A cadaveric biomechanical study.
23. Quel est le rôle respectif du LCA et des structures antéro latérales du genou dans le contrôle de la rotation passive médiale du genou ? Etude portant sur 24 genoux cadavériques. The comparative role of the anterior cruciate ligament and anterolateral structures in controlling passive internal rotation of the knee. A cadaveric biomechanical study.

Introduction.

La reconstruction du LCA par plastie intra articulaire donne de bons résultats dans la majorité des cas mais peut laisser persister une laxité rotatoire avec un ressaut. La capsule antéro latérale et le ligament antéro latéral pourrait avoir un rôle dans le contrôle rotatoire et expliquer certains  résultats insuffisants. Hypothèse : Le LCA et les structures antéro latérales ont un rôle dans le contrôle rotatoire du genou.

Méthode et matériel.

Au laboratoire d’anatomie, 24 genoux frais ont subi des sections séquentielles du LCA et de la capsule incluant  le ligament antéro-latéral. La section du plan antéro-latéral (PAL) a porté sur tous les éléments capsulo-ligamentaires profonds situés au dessus du ménisque,  en avant du ligament collatéral latéral, en respectant la bandelette ilio-tibiale. Deux séquences ont été réalisées successivement, série 1 (12 genoux) : section du LCA puis du PAL, série 2 (12 genoux): section du PAL puis du LCA.  Chaque genou a été soumis à un couple de torsion de 5 N/m à partir de la position de rotation neutre, l’amplitude de rotation interne du bloc cheville et pied a été enregistrée à 30° de flexion. Les enregistrements ont été faits avec le laximètre rotatoire Rotam, équipé d’un inclinomètre dont la précision est de 0,1°. Les tests de Student ont été utilisés.

Résultats.

Il s’agissait de genoux de 8 hommes et 16 femmes, d’âge moyen 76 ans  (47 à 92). Dans série 1, la rotation médiale moyenne est passée de 21,7° (genou sain) à 25,2° (11,5 à 45,5°) puis 28,1° (13,5 à 46,7°) après section du LCA puis du PAL. Dans la série 2, la rotation médiale moyenne est passée de 22,6° (genou sain) à 25,2° (13,6 à 39,1°) puis 30,2° (14 à 44,8°) après section du PAL puis du LCA. Le gain final a été respectivement de 6,4° et 6,7° dans les séries 1 et 2. Les différences de gain total ne sont pas statistiquement différentes entre les 2 séries.

Discussion.

Les structures antéro latérales ont  un rôle dans le contrôle passif de la rotation interne, en complément du LCA. Ce rôle non négligeable est très variable selon les genoux. L’analyse et la prise en compte de ces lésions périphériques  nous permettront probablement d’améliorer les résultats des plasties du LCA.

Conclusion.

La capsule antéro-latérale et le ligament antéro latéral du genou ont un rôle dans le contrôle passif de la rotation interne du genou. 


Henri ROBERT, Nicolas RUIZ (MAYENNE), Jean-Baptiste MARCHAND, Jean-Philippe VINCENT
14:00 - 15:30 #2159 - 24. Isométrie du ligament antero lateral du genou en flexion et rotation tibiale interne: etude cadavérique naviguée. Isometric Characteristics of the Antero Lateral Ligament of the Knee: A cadaveric navigation study.
24. Isométrie du ligament antero lateral du genou en flexion et rotation tibiale interne: etude cadavérique naviguée. Isometric Characteristics of the Antero Lateral Ligament of the Knee: A cadaveric navigation study.

 

 

Le regain d’intérêt pour le contrôle de la stabilité rotatoire par les structures antero latérales du genou a donné lieu à différentes descriptions anatomiques du ligament antero latéral (LAL) avec notamment 3 points d’insertion fémorale différents. Le but de cette étude était de mesurer les variations de longueur entre les points des 3 couples décrits lors de la mobilisation du genou. L’autre objectif était de déterminer l’insertion du LAL permettant un contrôle de la rotation tibiale interne proche de l’extension - où se produit le phénomène du pivot shift - sans limitation de la flexion-extension et de la rotation en flexion du genou. Notre hypothèse était que  ces variations de longueurs sont différentes selon l’insertion fémorale, et incompatibles pour certaines avec une fonction correcte du LAL.

Sur 12 genoux cadavériques équipés d’un système de navigation, les variations de longueur entre 3 couples de points ont été mesurées lors de la flexion (0-120°) du genou en rotation neutre et lors de la rotation tibiale interne (RI) à 20° et 90° de flexion. Le point anatomique tibial, situé à mi distance entre le tubercule de Gerdy et la tête du péroné,  était commun  aux 3 points fémoraux décrits qui sont: le centre de l’épicondyle latéral, une position proximale et postérieure  à l’épicondyle et une dernière distale et antérieure à l’épicondyle.

Les variations de distances sont différentes entre les 3 couples de points, et pour chaque couple de points entre les différentes manœuvres appliquées. Le point fémoral « distal antérieur» génère un écartement avec le point tibial plus important (p<0,0001) lors de la flexion (12,3+/-2,71) que lors de la RI à 20° (2,92mm +/- 1,88). Le point «épicondyle» génère un écartement en RI 20° (3,42mm+/-1,51) similaire (p=0,1305) à celui en flexion (4,67mm +/- 2,31) mais inférieur (p=0,0024) à celui en RI90° (6,08mm+/-2,23). Le point « proximal postérieur » génère un écartement en RI 20° de 3,92mm +/-1,24 puis un rapprochement lors de la flexion (-6,58mm +/- 2,23) similaire (p=0,0576) à l’écartement en RI90° (8,42mm +/- 2,27).

Les points d’insertion au tibia et au fémur des 3 différentes descriptions anatomiques du LAL du genou subissent des variations de distance différentes lors des manœuvres de flexion et de rotation de l’articulation. Les variations de distance du point fémoral proximal et postérieur à l’épicondyle sont les seules compatibles avec un contrôle rotatoire proche de l’extension et la conservation des mobilités de l’articulation. 


Pierre IMBERT (St Raphaël), Christian LUTZ, Lucas NIGLIS, Benjamin FREYCHET, François DALMAY, Bertrand SONNERY-COTTET
14:00 - 15:30 #2169 - 25. Résultats cliniques d'une reconstruction combinée du Ligament Croisé Antérieur et du Ligament Antérolatéral avec un recul minimum de 2 ans. Outcome of a Combined Anterior Cruciate Ligament and Anterolateral Ligament Reconstruction Technique With a Minimum 2-Year Follow-up.
25. Résultats cliniques d'une reconstruction combinée du Ligament Croisé Antérieur et du Ligament Antérolatéral avec un recul minimum de 2 ans. Outcome of a Combined Anterior Cruciate Ligament and Anterolateral Ligament Reconstruction Technique With a Minimum 2-Year Follow-up.

Introduction: Le ligament antérolatéral (LAL) a été récemment identifié comme un élément important impliqué dans la laxité rotatoire après rupture du LCA. Aucune série clinique associant une reconstruction du LAL avec une reconstruction du LCA n’a été publiée. Le but de notre étude était de rapporter les résultats objectifs et subjectifs d’une reconstruction combinée du LCA et du LAL par une technique mini invasive avec minimum 2 ans de recul.

Matériel et Méthodes: Entre janvier 2011 et janvier 2012, 92 patients ont été opérés d’une ligamentoplastie associant LCA+LAL. Les indications de cette reconstruction combinée étaient une fracture de Segond associée, une lésion chronique du LCA, un ressaut explosif, un sportif de haut niveau, un sport à pivot-contact, un signe “lateral notch” sur la radiographie. Les patients ont été évalués en pré et post-opératoire avec les scores IKDC objectif et subjectif, Lysholm et Tegner. La mesure de laxité différentielle a été réalisée à l’aide d’un Rolimeter. Le score de KOOS a été évalué au dernier recul. Les complications telles que les rupture itératives ou la rupture controlatérale du LCA ont été reportées.

Résultats: Le suivi moyen était de 32,4 +3,9 mois. Un patient (1,1%) a été perdu de vu, 1 patient (1,1%) a eu une rupture itérative, 7 (7,6%) ont eu une rupture du LCA controlatérale, laissant 83 patients pour l’évaluation finale. Au dernier recul, tous les patients avaient des amplitudes articulaires complètes. Les scores objectifs et subjectifs IKDC, Lysholm ont significativement augmenté (p < 0,001). Le Tegner moyen au dernier recul (7,1+ 1.8) est légèrement plus faible qu’avant la rupture du LCA (7.3 +1.7) (p < 0.01). La moyenne de la laxité différentielle antérieure était de +8mm (+1.9) en préopératoire et diminuait significativement au dernier recul à +0,7 mm (+ 0.8) (p < 0,001). Concernant le ressaut et selon les critères IKDC, 41 patients étaient grade 1, 23 patients grade 2 et 19 patients grade 3 en pré opératoire. En post opératoire, 76 patients n’avaient aucun ressaut (grade 0) et 6 patients étaient grade 1 (p < 0,001).

Conclusion: Cette étude démontre que cette reconstruction combinée du LCA + LAL est une technique efficace sans aucune complication spécifique à minimum 2 ans de recul.


Bertrand SONNERY-COTTET (Lyon), Benjamin FREYCHET, Barbara PUPIM, Jean-Marie FAYARD, Mathieu THAUNAT
14:00 - 15:30 #2168 - 26. Intérêt d’un test diagnostique clinique pour l’évaluation de l’instabilité du genou après rupture du ligament croisé antérieur chez l’enfant. Is the single-leg hop test reliable for ACL rupture in children?
26. Intérêt d’un test diagnostique clinique pour l’évaluation de l’instabilité du genou après rupture du ligament croisé antérieur chez l’enfant. Is the single-leg hop test reliable for ACL rupture in children?

Introduction

La rupture du ligament croisé antérieur (LCA) chez l’enfant et l’adolescent est en incidence croissante posant un réel problème thérapeutique. L’attitude de différer le traitement chirurgical en fin de croissance pour s’affranchir du risque d’épiphysiodèse fait prendre le risque de voir apparaître des lésions méniscales. L’instabilité est ainsi un facteur déterminant pour poser l’indication chirurgicale. Chez l’adolescent, et surtout chez l’enfant, cette instabilité est difficile à mettre en évidence. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt d’un test diagnostique clinique pour objectiver l’instabilité du genou chez l’enfant.

 

Matériel et méthode

Cette étude prospective mono-centrique a étudié 20 patients répartis en deux groupes. 9 patients présentaient une rupture isolée du LCA confirmée à l’IRM et 11 patients représentaient le groupe contrôle. Les patients devaient réaliser successivement trois sauts monopodaux sur chacun des deux membres inférieurs. La longueur de ces sauts était recueillie à partir d’un marquage au sol. Un test non-paramétrique de Wilcoxon sur échantillons appariés a été utilisé.

 

Résultats

11 filles et 9 garçons ont été inclus. L’âge moyen était de 13 ans (10-16 ans). L’analyse statistique montrait une bonne reproductibilité des mesures chez un même patient. Il existait une différence significative (P=0,048) du saut monopodal chez les patients présentant une rupture du LCA entre membre atteint et membre sain controlatéral. Dans le groupe contrôle, il n’y avait pas de différence significative entre les valeurs des deux membres inférieurs (P=0,306). La comparaison des valeurs obtenues sur le côté sain des patients du groupe LCA et chez les patients contrôle montrait des valeurs statistiquement équivalentes.

 

Discussion

Le test clinique du « saut monopodal » vise à démasquer une instabilité qui serait frustre chez l’enfant et l’adolescent et permet de donner des éléments objectifs pour proposer un traitement chirurgical. Sa réalisation peut être discutée en raison du risque d’instabilité qu’il génère et du risque « théorique » de lésion méniscale. Les sujets et les parents ont été informés du risque d’une telle lésion et n’ont pas réalisé le test si leur sensation subjective d’instabilité était trop forte. Aucune lésion méniscale surajoutée n’a été à déplorer lors de l’étude. 

 

Conclusion

Le test du «saut monopodal » est un test sensible pour confirmer une instabilité objective du genou qui peut être difficile à mettre en évidence par l’interrogatoire et l’examen clinique chez l’enfant. Sa réalisation doit être correctement encadrée. Sa spécificité reste à étudier et peut être augmentée par l’interrogatoire et l’examen clinique.


Manon BACHY (Paris), Camille CHOUFANI, Francois-Paul EHKIRCH, Geoffroy NOURISSAT, Raphael VIALLE
14:00 - 15:30 #2219 - 27. Hallux Limitus Fonctionnel (HLF) et rupture du LCA : liens de causalité, prévention et solutions thérapeutiques. Functional Hallux Limitus (FHL). Implications on Anterior Cruciate Ligament (ACL) ruptures. A new therapeutic approach.
27. Hallux Limitus Fonctionnel (HLF) et rupture du LCA : liens de causalité, prévention et solutions thérapeutiques. Functional Hallux Limitus (FHL). Implications on Anterior Cruciate Ligament (ACL) ruptures. A new therapeutic approach.

Introduction: FHL is the clinical manifestation of a tenodesis effect of the Flexor Hallucis Longus tendon (Fhl) occurring at the level of its retrotalar tunnel, resulting to the limitation of the dorsiflexion of the first metatarsophalangeal ray (MP1). The timely passage from pronation to supination and vice versa during the gait cycle is deregulated. ACL injuries occur mainly during sudden direction changes and are linked to a rapid pivot movement concluding in valgus-internal rotation: the knee “medial collapse” . This abrupt transition from supination to an exaggerated pronation is related to FHL. Due to the FHL-caused time mismatch of muscle contraction, the knee is deprived of this injury preventive compensation mechanism and is trapped into a spiral movement leading to the injury of the ACL. The aim of our study was to establish a causative relation between the FHL and the ACL rupture and to present a new treatment strategy.

Methods:Our  population consisted of a prospective cohort of patients with ACL rupture and positive Stretch test for the diagnosis of FHL. The patients underwent endoscopic retrotalar release of the Flexor hallucis longus (Fhl) tendon and arthroscopic single-bundle ACL reconstruction, by use of  an autologous quadrupled hamstring graft (Semitendinosus). Additional interventions for accompanying injuries were  performed when needed. Gait Analysis was implemented pre and postoperatively by Wintrack  analyzing static, postural and dynamic parameters. Clinical questionnaires were used prospectively. Statistical analysis was performed with SPPS for Mac with the statistical significance set at p < 0.05.

 

Results:135 patients were included in our study (m/f-47/53%) divided in 6 groups based on the time of the LCA rupture and the concomitant injuries. The mean age was 36.8 years old (range 14-72). The mean time of follow up was 16 weeks. (15.2-16.4). The side of operation was bilateral in the 77.7% of the patients. There were no complications encountered. The average pressure under the Hallux was statistically significantly lower in all patients after the Fhl tenolysis. The area of pressure under the Hallux and the first metatarsal heads were statistically significantly increased after the operation (p < 0.05)  in static and postural  analysis. A restoration of the plantar force vector  during gait was observed in dynamic conditions (p < 0.05).80% of patients reported an improvement of their health status postoperatively more than 30% as compared to their preoperative  one (p < 0.05).

 

Conclusions:In the presence of FHL the mechanical support and stability mechanisms of the foot are disrupted with consequences in the knee, which is deprived of his protective  mechanisms and adopts an increased flexion posture and valgus deformity. Arthroscopic release of the Fhl can be considered as a safe additional treatment in the presence of an ACL rupture. Additional  research studies with longer follow up period  are warranted. 


Jacques VALLOTTON (Lausanne, Suisse), Chris TZIOUPIS
Amphi DAUPHINE

"Jeudi 10 d\u00e9cembre"

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CP5
14:00 - 15:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES / FREE PAPERS
ÉPAULE / SHOULDER

Modérateurs : Thierry JOUDET (Orateur) (Libourne), Christophe LEVIGNE (chirurgien) (LYON)
14:00 - 15:30 #2180 - 28. Le « Trillat Arthroscopique » en traitement de l'instabilité antérieure chronique d'épaule. Résultats à propos d'une série de 20 patients au recul minimal d'un an. Arthroscopic Trillat » in treatment of anterior chronic instability of the shoulder. Results of a series of 20 patients at one year minimum follow-up.
28. Le « Trillat Arthroscopique » en traitement de l'instabilité antérieure chronique d'épaule. Résultats à propos d'une série de 20 patients au recul minimal d'un an. Arthroscopic Trillat » in treatment of anterior chronic instability of the shoulder. Results of a series of 20 patients at one year minimum follow-up.

Introduction :L’objectif de ce travail était d’évaluer le résultat fonctionnel de l’intervention de Trillat arthroscopique au recul moyen de 2 ans et minimum d’1 an chez les patients présentant une instabilité antérieure chronique de l’épaule.

Matériels et méthode :Nous avons inclus dans cette étude 20 patients ayant présenté au minimum deux épisodes d’instabilité antéro-interne d’épaule et opérés au sein du service d’orthopédie du CHU de DIJON entre janvier 2011 et décembre 2013. Le critère principal de jugement était la survenue d’un nouvel accident d’instabilité. L’évaluation fonctionnelle a été réalisée grâce au score de Rowe et de Walch-Duplay et de Constant et Murley.

Résultats :L’âge moyen était de 24.5 ans (16-40). Au recul moyen de 24.1 mois (12-46), deux patients ont été exclus pour défaut de réalisation technique. Le taux de récidive était de 5.5% (1/18).  Le score global moyen selon Walch-Duplay était de 81.5 (40-100) avec 5 excellents et 7 bons résultats.  Le score global moyen selon Rowe était de 83.6 (50-100) avec 8 excellents et 8 bons résultats. Le délai moyen de reprise sportive était de 4.5 mois avec 2 patients ayant repris à un niveau inférieur. La limitation moyenne de la rotation externe était de 15° alors que toutes les autres amplitudes étaient normales. 13 patients se disent très satisfaits et 3  patients satisfaits.

 Discussion :A 2 ans de recul, les résultats obtenus sont comparables à ceux de la littérature. La récidive à déplorer s’est produite lors d’un traumatisme à haute énergie cinétique.  Les patients exclus pour défaut de réalisation technique sont les deux premiers de la série, la technique nous a paru par la suite simple et reproductible. Le déficit de rotation externe en RE1 pourrait être diminué par une rééducation plus précoce. Le taux de satisfaction est bon voire très bon dans la grande majorité des cas.

Conclusion :La stabilisation de l’épaule par technique de « Trillat arthroscopique » représente une technique simple, sûre et efficace dans le traitement de l’instabilité antérieure. La stabilité postopératoire paraît satisfaisante en comparaison aux résultats rapportés avec d’autres techniques et la courbe d’apprentissage est rapide.


Ludovic LABATTUT (Dijon)
14:00 - 15:30 #2152 - 29. Planification pré-opératoire 3D dans le Latarjet arthroscopique : étude pilote. 3D preoperative surgical planning in the arthroscopic Latarjet procedure: a pilot study.
29. Planification pré-opératoire 3D dans le Latarjet arthroscopique : étude pilote. 3D preoperative surgical planning in the arthroscopic Latarjet procedure: a pilot study.

Introduction: Plusieurs études ont montré l’efficacité du Latarjet arthroscopique dans le traitement de l’instabilité d’épaule. Cette intervention présente tout de même des challenges techniques. En effet, une mauvaise préparation des surfaces de la coracoïde et de la glène peut être responsable d’une application incomplète de la butée et favoriser une pseudarthrose. Une longueur excessive ou une mauvaise orientation des vis peuvent aussi être responsables d’une lésion du nerf supra scapulaire. Le but de l’étude était de décrire un système de planification 3D préopératoire permettant de déterminer la longueur des vis ainsi que la forme de la coracoïde et de la glène. Sa fiabilité et sa reproductibilité ont été évaluées.

 Matériels: 12 patients présentant une instabilité chronique antérieure d’épaule ayant été traité par Latarjet arthroscopique ont été inclus de façon prospective de décembre 2014 à mai 2015.

 Méthodes : L’évaluation radiologique a comporté la réalisation d’un scanner de l’épaule avec reconstruction 3D permettant la planification pré-opératoire. L’aspect de la coracoïde (plate, courbe ou banane) et de la glène (convexe ou plate) ont été analysés. L’épaisseur des deux structures anatomiques ont été mesurées afin de calculer la longueur prévisionnelle des vis en fonction de leur orientation (angle α) et de leur positionnement à 50 et 25% de la hauteur de la glène. Les variabilités inter et intra observateurs ont été étudiées. L’analyse anatomique planifiée a été comparée aux constatations opératoires.

 Résultats: Les variabilités inter et intra observateurs concernant l’analyse de forme de la coracoïde et de la glène était excellentes (ICC respectivement de 0.92 et 0.96)

Les variabilités inter et intra observateurs concernant la mesure de longueur des vis étaient également excellentes (ICC respectivement de 0.95 et de 0.97).

L’aspect planifié des structures anatomiques était comparable aux constatations per opératoires dans tous les cas permettant un affrontement satisfaisant des surfaces osseuses après leur préparation.

  Discussion/Conclusion : La planification 3D pré opératoire est un outil reproductible et fiable pour déterminer la longueur idéale des vis et faciliter la préparation de surfaces de la coracoïde et de la glène dans le Latarjet arthroscopique. L’évaluation radiologique post-opératoire de ce système sera nécessaire afin de confirmer son utilité pratique.


Philippe LORIAUT, Alexandre HARDY (Lille), Audrey MASSEIN, Laurent CASABIANCA, Romain ROUSSEAU, Frédéric KHIAMI, Hugues PASCAL-MOUSSELLARD, Antoine GEROMETTA
14:00 - 15:30 #2144 - 30. Latarjet sous arthroscopie: est il possible de positionner correctement le greffon? Etude prospective tomodensitométrique. Arthroscopic Latarjet procedure: Is optimal positioning of the bone block and screws possible? A prospective CT scan analysis.
30. Latarjet sous arthroscopie: est il possible de positionner correctement le greffon? Etude prospective tomodensitométrique. Arthroscopic Latarjet procedure: Is optimal positioning of the bone block and screws possible? A prospective CT scan analysis.

Introduction :

 

Notre but était d'évaluer la précision du positionnement de la butée et des vis dans le Latarjet sous arthroscopie.

 

Matériel :

 

Il s’agit d’une étude prospective. 105 épaules (104 patients) ont bénéficié d’un Latarjet sous arthroscopie dans une seule institution, réalisée par le même chirurgien senior, sur une période de 2 ans.

 

Méthodes:

 

Après accord écrit du patient et du comité d’éthique local, un scanner a été réalisé le lendemain de l’intervention permettant une analyse bidimensionnelle multi planaire.  Cette analyse radiologique a été évaluée par un chirurgien orthopédiste indépendant. 12 paramètres ont été évalués ainsi que  la courbe d'apprentissage en comparant deux périodes chronologiques successives.

 

Résultats:

 

96 épaules (95 patients) ont été évaluées (91,3%). Neuf patients ont refusé le scanner. L’indice préopératoire de Gerber était de 60,9%. La butée était correctement positionnée par rapport à l'équateur dans 87 cas (91,5%); affleurante à la glène dans 77 cas (81%). Elle était dans une position latéralisée pour 7 patients (7,3%) et dans une position medialisée 11 cas (11,7%). L'angle moyen des vis avec la surface de la glène était de 20,8 °. 1 patient a souffert d'une paralysie transitoire du nerf axillaire. Suite à ce scanner, 3 patients sur 104 (2,8%) ont été révisés précocement: 2 patients pour une révision à ciel ouvert en raison d’une fracture et/ou d’une malposition du greffon ; 1 patient pour une arthroscopie en raison des vis mal positionnées. L'analyse de nos résultats a indiqué que la précision du positionnement était influencée par l’index de Gerber et par l'angle des vis (par rapport à la glène) de façon significative (p = 0,001). L’étude de la courbe d'apprentissage a révélé que le temps chirurgical moyen diminue statistiquement de façon significative ainsi que le risque de latéralisation du greffon (p = 0,006).

 

Discussion

Mizuno et Walch ont montré, sur une étude radio standard, que même à ciel ouvert le positionnement parfait du greffon était difficile (7.5% médialisation, 13.2% latéralisation).

Boileau ne rapporte que 2% de greffon latéralisé et 6% médialisés sur une étude scanner ; il ne s’agit cependant pas de la même technique (2B3). Une instrumentation plus précise pourrait améliorer le positionnement du greffon dans le Latarjet arthroscopique.

 

Conclusions:

Notre étude confirme que le positionnement correct du greffon sur la face antérieure de la glène est possible avec le Latarjet sous arthroscopie, sans d'avantage de complications qu'à ciel ouvert, et permettant le traitement des lésions associées..


Jean KANY (Toulouse), Jean GRIMBERG, Olivier FLAMAND, Pierre CROUTZET, Rajkumar S AMARAVATHI, Padmanaban SEKARAN, Régis GUINAND
14:00 - 15:30 #2145 - 31. Evaluation scanographique du positionnement et du taux de fusion des butées selon la technique de Latarjet arthroscopique. CT evaluation of the coracoid graft positioning and fusion rate in the arthroscopic Latarjet procedure.
31. Evaluation scanographique du positionnement et du taux de fusion des butées selon la technique de Latarjet arthroscopique. CT evaluation of the coracoid graft positioning and fusion rate in the arthroscopic Latarjet procedure.

Introduction:

L’opération de Latarjet à ciel ouvert a montré de bon résultats dans le traitement de l’instabilité antérieure d’épaule.

L’efficacité de cette intervention dépend de la position de la butée osseuse.

L’intervention de Latarjet arthroscopique est de plus en plus réalisée, mais il existe peu de travaux qui étudient la position et le taux de fusion des butées arthroscopiques.

Le but de ce travail était d’étudier la position de la butée et le taux de fusion des butées arthroscopiques par examen scanographique.

 

Méthodes:

Cette étude comprenait 22 patients consécutifs de novembre 2013 à novembre 2014 ayant été opéré d’une butée coracoïdienne de type Latarjet par arthroscopie.

Nous avons analysé les complications chirurgicales et la durée de la chirurgie.

Un TDM a été réalisé à 3 mois post opératoire, pour analyser la position de la butée coracoidienne et son taux de fusion en utilisant une méthode de mesure validée.

Nous avons considéré que la position idéale de la butée était située entre 02:30-04:20  sur la vue sagittale. Sur la vue axiale, le positionnement de la butée était classé en latérale, congruente, affleurante, médiale et trop médiale.

 

Résultats:

L’age median était de 28,6 ans (+/- 8,5). Le temps opératoire moyen était de 170 min +/- 33.

Le taux de fusion à 3 mois était de 79%. Les butées étaient positionnées dans le plan sagittal entre 01:44 heures (52° ± 14°) et 4:06  heures (121° ± 13°).

Dans le plan axial 30% des butées étaient affleurantes, 38% congruentes, 27% médiales, 5% trop médiales.

Nous n’avons pas retrouvé de butée latérale. Nous avons noté 2 complications, une fracture de butée pendant le vissage nécessitant une conversion et une ostéolyse majeure sur une butée trop médiale.

 

Conclusion:

L’intervention de Latarjet arthroscopique est une intervention qui permet un bon positionnement de la butée et un taux de fusion satisfaisant avec un faible taux de complication. 

 


Laurent CASABIANCA (Versailles), Philippe LORIAUT, Romain ROUSSEAU, Alexandre HARDY, Guillaume MIROUSE, Frederic KHIAMI, Hugues PASCAL-MOUSSELARD, Antoine GEROMETTA
14:00 - 15:30 #2146 - 32. Une approche chirurgicale guidée et un nouveau mode de fixation pour la butée de latarjet sous arthroscopie. A guided surgical approach and novel fixation method for arthroscopic latarjet.
32. Une approche chirurgicale guidée et un nouveau mode de fixation pour la butée de latarjet sous arthroscopie. A guided surgical approach and novel fixation method for arthroscopic latarjet.

INTRODUCTION: La plupart des complications de la technique de la butée de Latarjet arthroscopique sont liés au positionnement de la butée osseuse et l'utilisation de vis comme système de fixation.

 

Objectif: (1) Evaluer le positionnement et (2) la consolidation osseuse de la butée coracoïdienne sous arthroscopie utilisant une approche chirurgicale guidée et une fixation par boutons corticaux reliés par un fil de suture.

 

Matériel et méthode: Il s’agit d’une étude prospective continue de 84 patients (age moyen de 27 ans) présentant une instabilité antérieure récidivante de l’épaule traités par butée de Latarjet sous arthroscopique associée à une réparation de Bankart. La fixation de la butée était assurée par deux boutons corticaux reliés par fil de suture. Tous les patients ont bénéficié d’un scanner post-opératoire précoce et un plus tardif à 6 mois.

 

Résultats: À un recul moyen de 14 mois (6-24), 83 patients avaient une épaule stable. Il n’a pas été constaté de complications neurologiques et aucun patient n'a nécessité une reprise chirurgicale.

La butée coracoïdienne était positionnée strictement parallèle à la surface glénoïdienne dans 96 % des cas (81/84) et en dessous de l’équateur dans 93 % des cas (78/84). La consolidation osseuse était obtenue chez 76 patients (91 %).

 

Conclusions: (1) Une approche chirurgicale guidée sous arthroscopie permet un positionnement précis et sûr de la butée coracoïdienne, (2) l'utilisation de boutons corticaux reliés par fil de suture pour la fixation de la butée coracoïdienne est une alternative à la fixation par vis et (3) les complications neurologiques et de matériels signalés classiquement avec les vis n’ont pas été observée avec cette technique guidée et ce nouveau système de fixation.


Patrick GENDRE (Antibes), Thomas D'OLLONNE, Jean-François GONZALEZ, Pascal BOILEAU
14:00 - 15:30 #2135 - 33. Latarjet arthroscopique et à ciel ouvert: comparaison des résultats et courbe d'apprentissage. Comparison of arthroscopic and open Latarjet with a learning curve analysis.
33. Latarjet arthroscopique et à ciel ouvert: comparaison des résultats et courbe d'apprentissage. Comparison of arthroscopic and open Latarjet with a learning curve analysis.

Background: Arthroscopic Latarjet is a procedure on the leading edge of modern shoulder surgery. Although many theoretical advantages have been advocated, the learning curve remains arduous, strewn with pitfalls and serious complications. Few authors have published their learning curve, and this is the first study to compare arthroscopic Latarjet to the Gold Standard open technique.

Purpose: To compare arthroscopic and open Latarjet performed by a single shoulder surgeon and analyze the learning curve.

Study Design: Retrospective comparative analysis

Methods: A comparative and learning curve analysis was carried out on a prospectively gathered database of arthroscopic and open Latarjet procedures performed by a single shoulder surgeon between 2008 and 2014. The database included patient characteristics, ISIS scores, operative time, intra- and postoperative complications, graft and screws positioning and pre- and postoperative Walch-Duplay scores.

Results: 64 patients were included in the study, 28 in the arthroscopic group and 36 in the open group, with a mean age of. Age (26 years, range, 15 to 45), sex ratio, preoperative ISIS score were similar in both groups. Operative time was significantly higher in the arthroscopic group (146 versus 81 minutes, p<0.001), and although no intra-operative complications were recorded in either group, there were more postoperative complications in the arthroscopic group (29% versus 11%, p=0.03). Screw placement was also more accurate in the open group.  Postoperative Walch-Duplay score was similarly high in both groups, but the mean improvement compared to preoperative results was higher in the open group (63 vs 45 points, p<0.001). Arthroscopic Latarjet learning curve analysis showed that conversion ceased after the first 10 patients and that surgical time dropped and neared that of the open procedure after 20 procedures.

Conclusion: Although it takes approximately 10 procedures to overcome most of the arthroscopic Latarjet learning curve, it takes over 20 to achieve an equivalent operating time compared to the open technique. Outcome and patient satisfaction were similar in both techniques. However, complications, screw placement inaccuracy, persistent apprehension and recurrences still remained higher with the arthroscopic technique. Open Latarjet hence remains the Gold Standard procedure.


Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse), Samy BENCHOUK, Grégory CUNNINGHAM
14:00 - 15:30 #1502 - 34. Les résultats cliniques de Latarjet a ciel ouvert et sous arthroscopie - expérience d’un seul chirurgien. Clinical results of open and arthroscopic Latarjet stabilization - single surgeon experience.
34. Les résultats cliniques de Latarjet a ciel ouvert et sous arthroscopie - expérience d’un seul chirurgien. Clinical results of open and arthroscopic Latarjet stabilization - single surgeon experience.

The aim of this study is to compare early clinical results after open and arthroscopic Latarjet stabilization for anterior shoulder instability.

Material and methods.

Clinical results of 42 patients (43 shoulders) operated on with an open Latarjet stablisation between 2006 and 2011 were compared to results of 60 patients after arthroscopic procedure performed from 2011 to 2013. All patients were opereted on by a single surgeon. Only patients with primary Latarjet stabilization were enrolled in this study. Average age at surgery was respectively 28,4 and 26 years.

Results.

In open Latarjet group Rowe score increased from 24,5 do 90,4 points, and Walch-Duplay score increased from 14 to 87,2. In artrhoscopic Latarjet group Rowe increased from 27 to 81,4 and Walch-Duplay score increased from 20 to 79,6. In open Latarjet group average RE1 was 61,3 (loss of 8 degrees comparing to opposite shoulder), and RE2 was 78 (loss of 5,9 degrees). In arthroscopic Latarjet group average RE1 was 58,6 (loss of 16,1 degrees comparing to opposite shoulder), and RE2 was 81,4 (loss of 6,6 degrees).There were 4 revisions (9,3%) in open group: 3 recurrencies (6,9%) and 1 graft and screw malposition. In arthroscopic Latarjet group complications occured in 5 patients (8,3%): 1 partial graft osteolysis and screw loosening; 3 subluxations  (5%) - including 2 screws break and graft fractures and 1 screw break with graft healed properly; 1 medial cutaneous antebrachial nerve lesion. 4 revision procedures (6,6%) were performed: 2 screw removals, 1 screw removal and remplissage for patient with properly healed graft and 2 revisions using iliac crest bone block for graft fracture.

Conclusions.

Results after open and arthroscopic Latarjet seems to be relatively similar. Further investigations, also concerning radiologic results are necessary to prove advantage of any procedure.


Bartlomiej KORDASIEWICZ (Varsovie, Pologne), Konrad MALACHOWSKI, Maciej KICINSKI
14:00 - 15:30 #2174 - 35. Stabilisation de l’épaule selon la technique de Latarjet-Bristow : retour au sport et évaluation fonctionnelle au recul minimum de 2 ans. Latarjet-Bristow procedure in athletes: return-to-sport and functional outcomes at minimum 2-year follow-up.
35. Stabilisation de l’épaule selon la technique de Latarjet-Bristow : retour au sport et évaluation fonctionnelle au recul minimum de 2 ans. Latarjet-Bristow procedure in athletes: return-to-sport and functional outcomes at minimum 2-year follow-up.

Introduction

L’instabilité gléno-humérale antérieure est une pathologie fréquente chez le sportif. La technique de Latarjet-Bristow est une chirurgie stabilisatrice de l’épaule, à visée physiopathogénique et non anatomique, qui réalise un vissage pré-glénoïdien de la coracoïde à travers le sous-scapulaire. La récidive est habituellement faible mais le retour au sport est peu évalué. L’objectif principal de l’étude était d'évaluer les modalités du retour au sport après stabilisation de l’épaule selon Latarjet-Bristow.

Méthodes

Cette étude rétrospective a porté sur tous les athlètes de moins de 50 ans, opérés en 2009-2012 pour une instabilité chronique antérieure de l'épaule selon la technique mini-invasive de Latarjet-Bristow. L’ensemble des patients ont été contactés à au moins 2 ans de recul et évalués par un évaluateur indépendant. Le critère principal de jugement était le taux de reprise d’une activité sportive. Les critères secondaires étaient le taux et le niveau de reprise du sport habituel et l’évaluation fonctionnelle de l'épaule au dernier recul par le score WOSI (Western Ontario Score Index).

Résultats

Parmi 70 patients opérés, 61 répondaient aux critères de sélection, 14 ont refusé ou ont été perdus de vue. 47 patients ont été analysés, 46 hommes/1femme, d'âge moyen 27,9±7,9 ans. 18/47 patients étaient des sportifs compétiteurs, 29/47 des sportifs de loisir, aucun n'était athlète professionnel. La durée moyenne de suivi était de 46,8±9,7 mois. 100%  des patients ont repris une activité sportive dans un délai moyen de 6,3±4,3 mois. Au dernier recul moyen de 4 ans, 2 patients ont arrêté toute activité sportive dont 1 considéré en échec thérapeutique. 37/47 (78,7%) patients ont repris le même sport en postopératoire dont 30/47 (63,8%) à un niveau identique ou supérieur. 10/47 (21,3%) ont changé de sport en arrêtant tout sport en «armé» ou «armé-contré». La pratique d'un sport en «armé» ou «armé-contré»  était un facteur de risque de non reprise du même sport au même niveau (OR=4,7[4,9-16,9], p=0,02). Comparativement aux patients ayant repris le sport habituel au  même niveau, les patients, qui ont changé de sport ou repris à un niveau inférieur, présentaient significativement plus d’appréhension (p=0,00001), des  conduites d’évitement plus fréquentes (p=0,002) et un score WOSI plus mauvais (p=0,003). Aucun patient n’était gêné dans ses activités quotidiennes.

Conclusion

L'ensemble des patients ont repris un sport, le plus souvent le sport habituel au même niveau. Les patients qui pratiquaient un sport «armé» ou «armé-contré» étaient plus susceptibles d'avoir un niveau inférieur ou de changer de sport après l'intervention.


Jean-Sébastien BERANGER (PARIS), Thomas DEMOURES, Shahnaz KLOUCHE, Philippe HARDY
14:00 - 15:30 #2143 - 36. Evaluation prospective comparative de faisabilité de la chirurgie ambulatoire dans les stabilisations de l'épaule par Latarjet : résultats au recul moyen de 18 mois. Prospective comparative assessment of feasibility of outpatient surgery in Latarjet procedure for shoulder stabilization: outcomes at 1-year follow-up.
36. Evaluation prospective comparative de faisabilité de la chirurgie ambulatoire dans les stabilisations de l'épaule par Latarjet : résultats au recul moyen de 18 mois. Prospective comparative assessment of feasibility of outpatient surgery in Latarjet procedure for shoulder stabilization: outcomes at 1-year follow-up.

Introduction

En France, la part de chirurgie ambulatoire dans les stabilisations de l’épaule selon la technique de Latarjet est en augmentation mais reste faible (3,4% en 2013 et 7,2% en 2014).  L’étude princeps évaluant la sécurité de ce mode de prise en charge n’a relevé aucune hospitalisation ou ré-hospitalisation dans la première semaine postopératoire et a conclu que, dans une population sélectionnée, les risques étaient comparables à ceux d’une hospitalisation classique. L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats des patients au recul minimal d'1 an.

Matériel et méthodes

Une étude prospective menée en 2013-2014 a inclus l’ensemble des patients opérés en première intention pour une instabilité antérieure unidirectionnelle gléno-humérale par transfert coracoïdien selon Latarjet. La chirurgie ambulatoire a été proposée systématiquement par l’un des chirurgiens après vérification des critères classiques d’exclusion (groupe A). Les patients des deux autres chirurgiens ont tous été hospitalisés (groupe HC). Les protocoles de l’étude étaient standardisés. Au recul minimal d’1 an, les patients ont reçu un mail contenant un lien vers une version électronique des questionnaires. Le critère de jugement principal était la survenue d’une récidive d’instabilité (luxation ou subluxation). Les critères de jugement secondaires étaient le retour au sport, le niveau sportif, l’appréhension, les conduites d’évitement, la fonction évaluée par le WOSI et la satisfaction des patients. 

Résultats

46 patients ont été inclus, 17 A/29 HC. Tous les patients ont répondu aux questionnaires au recul moyen de 18,3±5,2 mois. Aucune récidive de luxation n’est survenue et 1 patient A a présenté des récidives de subluxation, p=0,37. 37/42 (88,1%) patients sportifs ont repris le sport, 14/16 (87,5%) dans le groupe A et 23/26 (88,5%) dans le groupe HC, p=1. Le délai de reprise était significativement plus court après chirurgie ambulatoire,  4,3±1,7 mois (A) vs 5,9±2,9 mois (HC), p=0,03. La majorité des patients ont repris le même sport, 13/16 (81,2%) vs 19/26 (73,1%), p=0,90, au niveau supérieur ou identique, 12/16 (75%) vs 16/26 (61,5%), p=0,14. L’épaule opérée était la principale raison d’arrêt du sport chez 3/5 patients et de changement du sport pour 4/5 sportifs. Les deux groupes étaient comparables pour l’appréhension, les conduites d’évitement, la douleur de l’épaule opérée, le score WOSI et la satisfaction concernant les résultats obtenus.

Conclusions

Les patients opérés en ambulatoire pour une stabilisation de l’épaule selon la technique de Latarjet  n’ont aucune perte de chance thérapeutique, immédiate ou au recul minimal d’1 an, comparés aux patients hospitalisés.


Yoann BOHU (Paris), Shahnaz KLOUCHE, Antoine GEROMETTA, Serge HERMAN, Nicolas LEFEVRE
Amphi PELVOUX

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SJ
14:00 - 15:30

SESSION DES JEUNES
/ YOUNG'S SESSION

Modérateurs : Thibaut NOAILLES (Chirurgien libéral) (Bordeaux), Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Versailles), Matthieu SANCHEZ (Chirurgien) (Bordeaux)
14:00 - 15:30 Introduction. Olivier COURAGE (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Le Havre)
14:00 - 15:30 Présentation de « SFA Jeune ». Presentation of « SFA Jeunes ». Thibaut NOAILLES (Chirurgien libéral) (Conférencier, Bordeaux)
14:00 - 15:30 Trucs et astuces pour l’installation et l’utilisation des instruments en arthroscopie. Arthroscopy setting in arthroscopy : tips and tricks. Charles KAJETANEK (Chirurgien) (Conférencier, RENNES)
14:00 - 15:30 Conseils pour bien communiquer à l’oral en congrès. Advises for a good oral communication at a congres. Benjamin FREYCHET (chirurgien) (Conférencier, Lyon)
14:00 - 15:30 Revues de la littérature. Literature review - Synovites villo-nodulaires : Traitement à ciel ouvert VS arthroscopie. Villonodular synovitis : open technique VS arthroscopy. Thibaut NOAILLES (Chirurgien libéral) (Conférencier, Bordeaux)
14:00 - 15:30 Revues de la littérature. Literature review - Ténotomie VS ténodèse du biceps. Tenotomy VS long head of biceps tenodesis. Matthieu SANCHEZ (Chirurgien) (Conférencier, Bordeaux)
14:00 - 15:30 Rapports de voyages. Travels report - European Arthroscopy Fellowship. Julien BERHOUET (PU-PH) (Conférencier, Tours)
14:00 - 15:30 Rapports de voyages. Travels report - French Arthroscopy Fellowship. Laurent BAVEREL (MD) (Conférencier, Rennes), Laurent CASABIANCA (Chirurgien libéral) (Conférencier, Versailles), Jérémy COGNAULT (Chirurgien) (Conférencier, Lyon)
14:00 - 15:30 Meilleurs mémoires de DIU d'arthroscopie. Arthroscopic diploma: best papers.
Salle OISANS
15:30

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SV
15:30 - 16:15

SESSION VIDEOFLASH
/ VIDEOFLASH SESSION

Modérateurs : Pascal GLEYZE (Chirurgien) (SAINT LOUIS), Thibaut NOAILLES (Chirurgien libéral) (Bordeaux), Matthieu SANCHEZ (Chirurgien) (Bordeaux)
15:30 - 16:15 #1223 - 1.Ténotomie en boucle du biceps: une technique arthroscopique originale de ténotomie de la longue portion du biceps. Looped biceps tenotomy: an original arthoscopic technique.
1.Ténotomie en boucle du biceps: une technique arthroscopique originale de ténotomie de la longue portion du biceps. Looped biceps tenotomy: an original arthoscopic technique.

Introduction

Les tendinopathies de la longue portion du biceps sont fréquentes et d'étiologies multiples. Deux téchniques chirurgicales arthroscopiques permettent d'améliorer la symptomatologie, la ténodèse et la ténotomie. La ténodèse permet de fixer le tendon du biceps mais nécessite la mise en place d'implants et est de réalisation parfois complexe.

La ténotomie, du tendon de long biceps est un geste plus simple, n'utilisant pas d'implant et efficace présantant comme principales complications le syndrome de Popeye avec perte de force et crampes associeées.

Nous proposons une téchnique arthroscopique originale de ténotomie permettant de limiter la survenue de cette complication.

Matériel:

10 patients présentant une tendinopathie de la longue portion du biceps dans le cadre d'un conflit sous acromial ont bénéficié d'une ténotomie arthroscopique suivant la téchnique de ténotomie en boucle (loop biceps tenotomy)

Méthode:

Par une voie antéro-supérieure, un orifice de petit diamétre dans le tendon du biceps est réalisé à l'aide d'une pince fine dans la partie distale du tendon immédiatement au-dessus de l'entrée de la gouttière bicipitale.

Une pince préhensile, est introduite à travers l'orifice tendineux, saisie la partie proximale large  du tendon du long biceps proche de son insertion. Puis, une électrode bipolaire est introduite par une seconde voie antéro supérieure afin de sectionner le tendon du long biceps à sa jonction avec la partie supérieure du labrum.

Le tendon sectionné est alors tracté et passé en force à travers l'orifice, par la pince préhensive. Une boucle est ainsi créée, permettant d'augmenter le volume du tendon, qui se bloque dans la partie supérieure de la gouttière bicipitale.

 

Résultats:

Au recul moyen d'un an, aucun patient ne présentait de syndrome de popeye ni de douleur bicipitale. Aucune complication n'était constatée.

 

Discussion:

La ténotmomie du long biceps en boucle est une technique simple et rapide avec des résultats cliniques encourageants. Cette technique permet de limiter le risque de syndrome de Popeye, évite l'utilisation d'implants et préserve les structures anatomiques saines. 

 


Jean Noel GOUBIER, Thomas BIHEL (Paris), Fréderic TEBOUL, Elodie DUBOIS
15:30 - 16:15 #2183 - 2. Traitement d'une pseudarthrose du scaphoide sous arthroscopie. Treatment of arthroscopic scaphoid nonunions.
2. Traitement d'une pseudarthrose du scaphoide sous arthroscopie. Treatment of arthroscopic scaphoid nonunions.

Cette présentation décrit le traitement arthroscopique d'une pseudarthrose de scaphoide par voie arthroscopique.

Dans un premier temps une broche axiale de 12/10ème transitoire rétrograde est placée dans le scaphoide selon son grand axe sous contrôle fluroscopique. S'il y a une déformation du scaphoide, une manoeuvre de réduction selon Lindscheid est réalisée. On prélève dans le même temps un greffon osseux spongieux au dépens de l'olécrane ipsilatéral. Dans un deuxième temps le poignet est mis en traction axiale et on procède à l'exploration arthroscopique de l'étage radiocarpien et médiocarpien. Le foyer de pseudarthrose est alors avivé par une fraise motorisée à l'étage médiocarpien jusqu'à saignement de l'os spongieux. Le foyer de pseudarthrose avivé est comblé par le greffon spongieux après arrêt de l'irriguation articulaire, l'artifice pour cette étape est l'utilisation de la chambre de la fraise motorisée placée dans le foyer de pseudarthrose. A travers cette dernière le greffon spongieux est poussé dans le foyer de pseudarthrose. Puis le greffon est tassé à l'aide d'une spatule. Dans une dernier temps la vis canulée à compression scaphoidienne est mise en place avec contrôle arthroscopique de la bonne compression du foyer de pseudarthrose.
 Une immobilisation par attelle palmaire poignet en rectitude est mise pour 4 semaines.

L'avantage de cette technique est qu'elle ne coupe pas les ponts à une autre technique plus classique comme les greffons osseux vascularisés  dorsaux ou palmaires. Son inconvénient est qu'elle n'est pas efficace dans les pseudarthroses avec déformation axiale importante du scpahoide. Dans ce cas un greffon corticospongieux reste le choix préférentiel


Ahmed ZEMIRLINE (Rennes)
15:30 - 16:15 #2156 - 3. Réinsertion arthroscopique en double rang « suturebridge » d’une fracture des épines tibiales (amélioration facile de la technique princeps par bouton réglable tightrope (arthrex)). Double row « suturebridge » arthroscopic repair of tibial spines fracture.
3. Réinsertion arthroscopique en double rang « suturebridge » d’une fracture des épines tibiales (amélioration facile de la technique princeps par bouton réglable tightrope (arthrex)). Double row « suturebridge » arthroscopic repair of tibial spines fracture.

Par rapport aux techniques d’ostéo-suture classiques, la réinsertion arthroscopique des fractures du massif des épines tibiales par bouton réglable « Tightrope » apporte une simplification du geste et permet d’obtenir une réduction à travers un seul tunnel.

Toutefois, en présence de fracture comminutive pré-opératoire ou souvent per-opératoire, la réduction par une seule ostéo-suture est souvent décevante.

L’objectif de la réinsertion en « Suturebridge » est d’obtenir une réduction satisfaisante et stable en plaquant tous les fragments.

L’intervention est réalisée en décubitus dorsal sous arthroscopie avec ampli.

Les deux fils tracteurs du bouton Tightrope sont remplacés par deux fils Fiber-Wire de couleur différente.

L’exploration arthroscopique à travers 2 voies classiques permet d’analyser la fracture et de repérer la zone dite « principale » du fragment fracturé, qui est solidaire de la corne antérieure du ME et du pied du LCA.

Après creusement de la « cuvette » sous fragmentaire, la réductibilité est testée à l’aide d’un crochet palpeur. Le ligament inter-méniscal qui contrarie la réduction, est repoussé.

Après avoir positionnée une broche guide à l’aide d’un viseur tibial au centre de la « zone principale », le tunnel est foré à l’aide d’une mèche canulée de 4mm. Le fragment est maintenu réduit à l’aide d’une curette lors du forage et passage du Tightrope. Après avoir basculé le bouton, la réduction-tension du LCA est obtenue en raccourcissant la boucle du Tightrope. 

Les fragments comminutifs accessoires, non réduits/fixés par l’ostéo-suture mais indispensables mécaniquement sont alors tassés dans la cuvette autour du fragment principal.

Après débridement au shaver de la partie antérieure du tibia, une ostéo-suture en « 2eme rangée » plaquant ces fragments accessoires est réalisé à l’aide des fils de traction du bouton.

Deux premiers fils émergeant du bouton de couleurs différentes sont fixés à l’aide d’un Swivelock mise en place par la voie antéro-interne et vissée sur la corticale antéromédiale du tibia.

Les deux  autres brins restants sont fixés à l’aide d’un deuxième Swivelock introduit cette fois par la voie antéro-latérale, en inversant l’optique. Ce deuxième Swivelock est positionné sur la face antérolatérale du tibia obtenant ainsi un montage définitif en V.

Cette technique de réinsertion arthroscopique par Suturebridge des épines tibiales permet de compléter facilement et efficacement la technique par Tightrope isolée et de palier à tous les cas de figures. Le Suture Bridge permet d’obtenir une excellente réduction des fragments et une bonne stabilité du montage dans son ensemble.


Alain MEYER (Paris), Olivier GRIMAUD, Nicolas GRAVELEAU
15:30 - 16:15 #2238 - 4. Technique arthroscopique de réduction et fixation par vissage percutanée des fractures par enfoncement du plateau tibial, sans contrôle fluoroscopique. Arthroscopic technique of reduction and fixation by percutaneous screws fixation for proximal tibia plateau fracture without fluoroscopic control.
4. Technique arthroscopique de réduction et fixation par vissage percutanée des fractures par enfoncement du plateau tibial, sans contrôle fluoroscopique. Arthroscopic technique of reduction and fixation by percutaneous screws fixation for proximal tibia plateau fracture without fluoroscopic control.

Les fractures des plateaux tibiaux exposent au risque d’arthrose précoce. Le traitement arthroscopique des fractures unitubérositaires simples permet  un bilan articulaire, le traitement des lésions méniscales et un contrôle « en direct » de la réduction. Par le vissage percutané, la vascularisation est préservée et la consolidation favorisée. Mais la fixation par une à deux vis avec rondelle doit être optimale : vis parallèle à l’articulation, passant sous l’enfoncement réduit préalablement jouant ainsi le rôle d’un étai.

Nous présentons une technique simple et reproductible permettant de réaliser la mise en place percutanée d’une vis canulée en étai pour réduire et fixer les fractures par enfoncement du plateau tibial externe à l’aide d’un viseur fémoral out-in de LCA.

Après lavage arthroscopique, bilan articulaire et traitement des lésions méniscales associées, nous procédons à la réduction sous contrôle arthroscopique de  l’enfoncement. La métaphyse tibiale est trépanée 4 à 5 cm en dessous de l’interligne. L’enfoncement est réduit soit au chasse greffon, soit à l’aide d’un viseur tibial de LCA  d’une broche guide et d’une mèche canulée. Enfin nous procédons à la synthèse par la mise en place de la vis canulé en étai. La broche guide est mise en place à l’aide d’un viseur de ligament croisé antérieur. La cible du viseur est positionnée au fond du tunnel tibial borgne et le canon de visée sur la face latérale du tibia parallèle à l’interligne articulaire. La broche est alors mise en place dans le plan frontal, vers la corticale interne en passant par le fond du tunnel tibial, sous le foyer de la fracture où le spongieux a été compacté. Le contrôle arthroscopique confirme l’absence de passage articulaire de la broche, et le contrôle endoscopique dans le tunnel, le positionnement de la broche. Apres méchage, la vis canulée spongieuse (6,5mm de diamètre) et sa rondelle sont introduites sur la broche guide, sans contrôle fluoroscopique, sous la zone de réduction par élévation de la fracture. Le bon positionnement de la vis est contrôlé en introduisant le scope dans le tunnel tibial.

Cette technique permet un placement précis, rapide et reproductible de la vis canulée afin d’obtenir un support optimal des fractures de plateau tibial par enfoncement tout en préservant la vascularisation de la métaphyse. Ainsi en l’absence, d’ancillaire dédié au traitement arthroscopique de ces fractures, un viseur de reconstruction du LCA peut être utile non seulement pour leur réduction mais aussi pour leur synthèse.


Nicolas JAN (Dunkerque), Nuno Camelo BARBOSA, Tuteja SANESH, Jean-Marie FAYARD, Bertrand SONNERY-COTTET, Mathieu THAUNAT
15:30 - 16:15 #2172 - 5. Nouvelle technique de ligamentoplastie anatomique latérale de cheville sous arthroscopie. New technique of lateral ankle reconstruction.
5. Nouvelle technique de ligamentoplastie anatomique latérale de cheville sous arthroscopie. New technique of lateral ankle reconstruction.

Nouvelle technique de ligamentoplastie anatomique latérale de cheville sous arthroscopie

 

Introduction

La ligamentoplastie anatomique a prouvé sa supériorité à long terme dans les lésions ligamentaires latérales sévères de la cheville. Le repérage sous arthroscopie de l’insertion calcanéenne du ligament fibulocalcanéen (LFC) reste techniquement difficile, agressif et approximatif.

Basé sur une étude cadavérique préliminaire, nous proposons une technique arthroscopique de ligamentoplastie anatomique originale basée sur une réalisation percutanée du tunnel calcanéen du LFC à partir d’un repérage cutané anatomique reproductible.

 

Matériel et méthodes

 

Le patient est installé en décubitus dorsal, coussin sous la fesse homolatérale et garrot pneumatique à la racine du membre. Le gracilis est prélevé, préparé à ses 2 extrémités par 2 fils boucle et calibré.

L’insertion distale du LFC est repérée sur la peau 1 centimètre en arrière et en dessous de la malléole latérale. Le tunnel calcanéen est alors réalisé après discision sous cutanée stricte.

Deux voies d’abords (antéromédiale et antérolatérale) permettent l’exploration de la cheville et la réalisation des tunnels talien et malléolaire. Une contre incision rétromalléolaire latérale permet la récupération d’un fil relais.

Le transplant est fixé en premier par une vis de ténodèse dans le talus. Un système d’endobouton est monté sur le transplant. La deuxième extrémité du transplant est passée à l’aide d’un fil relais jusqu’au tunnel calcanéen. L’endobouton est monté dans le tunnel malléolaire pour un réglage de la tension. Le transplant est finalement fixé par une vis dans le calcanéus.

La cheville est immobilisée pour 6 semaines strictes dans une botte de marche (jour et nuit) avec appui complet d’emblée. La kinésithérapie est reprise à 1 mois.

 

Résultats

Nous rapportons ici les résultats préliminaires d’une étude de faisabilité.

Le repérage cutané de l’insertion distale du LFC à partir de la malléole latérale, plus fiable que la technique arthroscopique pure, permet une simplification de cette technique chirurgicale exigeante avec une diminution de la durée opératoire et une moindre morbidité.

 

Discussion

Une étude prospective et une cohorte plus importante devront confirmer les résultats fonctionnels de cette technique originale.

 

Conclusion

Par un artifice technique simple, la ligamentoplastie anatomique arthroscopique semble techniquement plus accessible et reproductible

 

 


Ronny LOPES (Nantes), Geffroy LOIC, Thibaut NOAILLES, Nicolas BOUGUENNEC, Cyrille DECANTE
15:30 - 16:15 #2170 - 6. Creusement endoscopique de la gouttière rétromalléolaire pour stabilisation des tendons fibulaires chez un enfant aux physes malléolaires ouvertes. Endoscopic reconstruction of the retromalleolar groove for fibula tendons stabilization in children.
6. Creusement endoscopique de la gouttière rétromalléolaire pour stabilisation des tendons fibulaires chez un enfant aux physes malléolaires ouvertes. Endoscopic reconstruction of the retromalleolar groove for fibula tendons stabilization in children.

Introduction : l’instabilité des tendons fibulaires est une entité rare, surtout chez les enfants.  Des causes non traumatiques par dysplasie de la gouttière malléolaire (plate) ont été décrites, toutes aboutissant à un traitement chirurgical à ciel ouvert.

Nous rapportons le premier cas de stabilisation endoscopique de tendons fibulaires instables chez un enfant.

Cas clinique :

Il s’agit d’un jeune garçon de 13 ans (âge osseux 12 ans 1/2)  présentant une subluxation récidivante des tendons fibulaires  de la cheville droite, sans fracture associée et avec cartilage de croissance ouvert.

Une tendinoscopie des fibulaires a été effectuée par deux voies d’abord. Un contrôle fluoroscopique permettait de déterminer le niveau de la physe. Une aiguille réclinait les tendons juste au dessous de la physe malléolaire. L’exploration confirmait l’aspect plat de la gouttière. A l’aide d’un résecteur motorisé, la gourrière rétromélléolaire était creusée sur plus d’une épaisseur de fraise.  Après ablation de l’aiguille, les tendons étaient stables dans la gouttière néoformée.

Résultats :

Après un mois d’immobilisation dans une attelle, la rééducation était entreprise. La reprise sportive était effectuée à 3 mois. Les radiographies et l’IRM de contrôle à 1 an de recul ne montrait aucune epiphysiodèse, des tendons fibulaires en place.

Conclusion :

La technique  endoscopique de stabilisation des fibulaires est extrapolable aux enfants, sans risque de lésion du cartilage de croissance. 


Ali MAQDES (Array, ), Camille STELTZLEN, Philippe BOISRENOULT, Philippe BEAUFILS, Nicolas PUJOL
Amphi DAUPHINE

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SE
15:30 - 16:15

SESSION ESSKA
ACL reconstruction in 2015

15:30 - 16:15 Indications de la reconstruction du LCA : sommes-nous trop interventionnels ? Indication to ACL reconstruction: are we operating too much? David DEJOUR (chirurgien) (Conférencier, Lyon)
15:30 - 16:15 Registre de la reconstruction du LCA : que pouvons-nous en faire ? ACL reconstruction register: what can we pull out of it? Romain SEIL (PAST Président ESSKA) (Conférencier, Luxembourg, Luxembourg)
15:30 - 16:15 Y aurait-il une évolution de l'arthrose après reconstruction du LCA ? Is there a potential evolution of osteoarthritis after ACL reconstruction? Stefano ZAFFAGNINI (DIRECTOR) (Conférencier, Bologna, Italie)
15:30 - 16:15 Reprendre le sport après reconstruction du LCA : est-ce le bon choix ? Return to play after ACL reconstruction: are we doing the right thing? Jacques MENETREY (Médecin chef) (Conférencier, Genève, Suisse)
Amphi PELVOUX
16:45

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S1
16:45 - 18:15

SYMPOSIUM
Chirurgie du ligament croisé antérieur en ambulatoire. ACL reconstruction in outpatient surgery.

Intervenants : Laurent BAVEREL (MD) (Intervenant, Rennes), Jérôme COURNAPEAU (Intervenant, SAINT-CLOUD), Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Intervenant, Mérignac), Nicolas LEFEVRE (Intervenant, PARIS), Romain LETARTRE (chirurgien) (Intervenant, LILLE), Christian LUTZ (Auditeur) (Intervenant, Strasbourg), Jf POTEL (Intervenant, TOULOUSE), Xavier ROUSSIGNOL (Chirurgien) (Intervenant, ROUEN), Laurent SURDEAU (Intervenant, BORDEAUX-MÉRIGNAC)
Conférenciers : Thomas CUCURULO (orthopediste) (Conférencier, Marseille), Elvire SERVIEN (PUPH) (Conférencier, Lyon)
16:45 - 18:15 Introduction.
16:45 - 18:15 Cadre médico-légal de la chirurgie ambulatoire : Définition, indications et contre-indications. Medico-legal aspects of outpatient surgery: Definition, indications and contraindications.
16:45 - 18:15 L'anesthésie : Les différents types d'anesthésie et d'analgésie postopératoires. Anesthesia: Different types of anesthesia and analgesia.
16:45 - 18:15 Le matériel : Présentation de la série. Material: Series presentation.
16:45 - 18:15 Méthodologie : Présentation du logiciel, saisie des données, facteurs d'analyse. Methods: Presentation of software, data capturing, analysis factors.
16:45 - 18:15 Résultats : La douleur analyse comparative dans les 2 groupes. Results: Pain comparative analysis (inpatient versus outpatient).
16:45 - 18:15 Echecs et complications. Failure and complications.
16:45 - 18:15 La littérature : Le LCA en ambulatoire en France et dans le monde. Literature: ACL reconstruction in outpatient surgery in France and in the world.
16:45 - 18:15 Aspects socio-économiques. Socioeconomic factors.
16:45 - 18:15 Enquête de pratique. Survey practice.
Amphi DAUPHINE

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RS1
16:45 - 17:30

RELIVE SURGERY
Ténodèse du biceps / Biceps tendonesis

Coordonnateur : Lionel NEYTON (Orateur) (Coordonnateur, LYON)
16:45 - 17:30 Fixation dans la gouttière. Fixation in the groove. Lionel NEYTON (Orateur) (Conférencier, LYON)
16:45 - 17:30 Le lasso Loop en haut et ses différentes variations. The loop lasso and its varous shapes. Christophe LE DU (CHIRURGIEN ORTHOPEDISTE) (Conférencier, St Cyr sur Loire)
16:45 - 17:30 Le trou de serrure. The key hole. Regis GUINAND (libéral) (Conférencier, TOULOUSE)
16:45 - 17:30 L'autoténodèse en V. Autotenodesis. Fabrice DUPARC (Chirurgien) (Conférencier, Rouen)
Amphi PELVOUX

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TR1
16:45 - 17:30

TABLE RONDE
/ ROUND TABLE

16:45 - 17:30 Arthroscopie et préarthrose de la hanche chez le sportif : jusqu'où pousser l'indication ? Hip arthroscopy and pre-osteoarthritis in the athlete : How far to push the indication? Nicolas BONIN (chirurgien orthopédique) (Conférencier, Lyon), Frédéric LAUDE (Conférencier, Paris)
Salle OISANS
17:30

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SC1
17:30 - 18:00

SESSION CONTROVERSE
/ MINI-BATTLE SESSION

17:30 - 18:00 Transfert du grand dorsal. Latissimus dorsi transfert. Luc FAVARD (Conférencier, Tours), Jean KANY (Orthopédiste) (Conférencier, Toulouse), Matthias ZUMSTEIN (Conférencier, Berne, Suisse)
Amphi PELVOUX

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SC2
17:30 - 18:00

SESSION CONTROVERSE
/ MINI-BATTLE SESSION

17:30 - 18:00 Arthroscopie de hanche et instabilité chez la danseuse. Y a t-il une place pour l’arthroscopie ? Arthroscopy and hip instability in the dancer, indication. Olivier MAY (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse), Thierry BOYER (médecin) (Conférencier, Paris)
Salle OISANS
18:00

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CH
18:00 - 18:30

COMITÉ HANCHE
/ HIP COMMITTEE

Conférenciers : Nicolas BONIN (chirurgien orthopédique) (Conférencier, Lyon), Olivier MAY (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse)
Salle OISANS