Jeudi 10 décembre
10:00

"Jeudi 10 d\u00e9cembre"

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OC
10:00 - 10:10

OUVERTURE DU CONGRÈS

Conférencier : Johannes BARTH (orthopédiste) (Conférencier, Grenoble)
Live
10:10

"Jeudi 10 d\u00e9cembre"

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HAF
10:10 - 10:15

HOMMAGE A ANDRE FRANK

Conférencier : Philippe BEAUFILS (Retired) (Conférencier, Versailles)
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10:15

"Jeudi 10 d\u00e9cembre"

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C1
10:15 - 10:35

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Anatomie comparée : Regards croisés sur le Croisé

Modérateurs : Johannes BARTH (orthopédiste) (Grenoble), Stéphane BUREAU (Vétérinaire) (Nantes), Thomas CUCURULO (orthopediste) (Marseille), Romain LETARTRE (chirurgien) (LILLE), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Lyon)
Conférenciers : Thibaut CACHON (Maitre de conférence) (Conférencier, Lyon), Elvire SERVIEN (PUPH) (Conférencier, Lyon)
Live
10:35

"Jeudi 10 d\u00e9cembre"

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SS
10:35 - 11:05

SESSION SOFCOT
La place de l’intelligence artificielle dans l’arthroscopie

Modérateurs : Benoit COULIN (Médecin) (Genève, Suisse), Geoffroy NOURISSAT (dr) (Paris)
Conférenciers : Stéphane BOISGARD (Conférencier, Clermont-Ferrand), Luc FAVARD (PU PH) (Conférencier, Tours), Alexandre LAEDERMANN (Médecin Chef) (Conférencier, Genève, Suisse)
Live
11:05

"Jeudi 10 d\u00e9cembre"

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CT
11:05 - 11:35

LE CHOC DES TITANS
Comment j’opère un canal carpien ? Neurolyse mini-open versus endoscopique versus échographique

Modérateurs : Aurore BLANCHETON (Chef de clinique) (PARIS), Yacine CARLIER (Chirurgien) (Mérignac), Christel CONSO (chirurgien) (Paris)
Conférenciers : Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Conférencier, Le Chesnay), Michel LEVADOUX (Chef de Service) (Conférencier, Toulon), Olivier MARÈS (Medecin) (Conférencier, Nîmes)
Live
11:35

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C2
11:35 - 12:00

CONFÉRENCE MAGISTRALE
L’arthroscopie de la hanche en pratique courante en 2020 : indications, courbe d’apprentissage, intérêt

Modérateurs : Didier HANNOUCHE (Chef de Service) (Genève, Suisse), Olivier MAY (Chirurgien) (Toulouse), Corentin PANGAUD (Chef de Clinique - Assistant) (Marseille)
Conférencier : Xavier FLECHER (PUPH) (Conférencier, marseille)
Live
12:00

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INT
12:00 - 12:30

INTERVIEW du Pr Olivier Jardé

Conférenciers : Johannes BARTH (orthopédiste) (Conférencier, Grenoble), Thomas BAUER (Professeur) (Conférencier, Boulogne Billancourt), Etienne CAVAIGNAC (PU PH) (Conférencier, Toulouse), Olivier JARDE (CHIRURGIEN ORTHOPEDISTE) (Conférencier, Amiens), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Conférencier, Lyon)
Live
12:30

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SIM
12:30 - 13:00

SESSION INDUSTRIE MOVE UP
La prothèse anatomique isa : standard et innovation

Modérateur : Christophe CHAROUSSET (chirurgien) (Paris)
Conférenciers : Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Lyon), Thierry JOUDET (Orateur) (Conférencier, Libourne)
Live
14:00

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C3
14:00 - 14:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Comment traiter la récidive de l’instabilité antérieure de l’épaule déjà opérée ?

Modérateurs : Johannes BARTH (orthopédiste) (Grenoble), Nicolas BONNEVIALLE (Professeur des Universités) (Toulouse), Yacine CARLIER (Chirurgien) (Mérignac), Christel CONSO (chirurgien) (Paris), Alexandre LAEDERMANN (Médecin Chef) (Genève, Suisse)
Conférencier : Pascal BOILEAU (Chef de Service) (Conférencier, Nice)
Live
14:30

"Jeudi 10 d\u00e9cembre"

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BO1
14:30 - 15:00

BATAILLE D’OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Instabilité postérieure

Modérateurs : Johannes BARTH (orthopédiste) (Grenoble), Nicolas BONNEVIALLE (Professeur des Universités) (Toulouse), Yacine CARLIER (Chirurgien) (Mérignac), Christel CONSO (chirurgien) (Paris), Alexandre LAEDERMANN (Médecin Chef) (Genève, Suisse), Simon RATTIER (Chirurgien) (Lille)
Conférenciers : Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Lyon), Pierre MANSAT (Chef du Département d'Orthopédie-Traumatologie) (Conférencier, Toulouse), François SIRVEAUX (PUPH) (Conférencier, Nancy)
Live
15:00

"Jeudi 10 d\u00e9cembre"

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CP1
15:00 - 16:00

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
EPAULE

Modérateurs : Johannes BARTH (orthopédiste) (Grenoble), Nicolas BONNEVIALLE (Professeur des Universités) (Toulouse), Yacine CARLIER (Chirurgien) (Mérignac), Christel CONSO (chirurgien) (Paris), Alexandre LAEDERMANN (Médecin Chef) (Genève, Suisse)
15:00 - 16:00 #23377 - 1. Le Recenter : Un Bankart augmenté. Résultats à 2 ans de recul minimum.
1. Le Recenter : Un Bankart augmenté. Résultats à 2 ans de recul minimum.

La réparation de bankart arthroscopique est associée à un taux de récidive élevé aux alentours de 20% à 3 ans. L'objectif était d'évaluer les resultats cliniques d'une nouvelle technique chirurgicale visant à améliorer la réparation de Bankart en y adjoignant une butée prothétique appelée Recenter.



32 patients ont été inclus de façon réprospective dans cette étude multi centrique. 5 patients ont été perdu de vue. Les indications opératoires étaient semblables à celle d’un Bankart standard. Un implant métallique appelé Recenter a été introduit à la partie antéro inférieure de la glène et fixé par deux Tightrope, une réparation de Bankart a été réalisé par-dessus l’implant. Tous les patients ont été revus avec un scanner de contrôle et un examen clinique. Le recul moyen était de 37 mois (29-47). Le score ISIS moyen était de 2,42 (0-6).

Vingt-six patients âgés de 33.9 ± 10,2 (16-50) ans ont été inclus. Les patients avaient présenté en moyenne 2,4 ± 3.2 (0-12) luxation vraie avant leur opération et 6.1 ± 8.5 (0-30) subluxations. 6.8 ± 6.9 années s’étaient écoulées entre l’apparition des premiers symptômes et l’opération. Au dernier recul, l’EVA résiduelle était de 1,3. Le score moyen de Walch-Duplay était de 78,9 ± 21.4 SD (range 5-100), le ROWE 88.5 ± 15.9 SD (30–100), le SST 90,6 ± 14.5 SD (41,6-100). 77.8% des patients (21) ne présentait aucune appréhension, 11.1% (3) présentait une appréhension, 7.4% (2) avait peur qu’elle se luxe et 3.7 % (1) avait présenté une récidive. En termes de satisfaction, 59.3% étaient très satisfait, 33.3% Satisfait et 7.4% insatisfait de leur opération. Concernant l’étude scannographique, nous avons retrouvé aucun déplacement de matériel, ni de ballonisation des tunnels des Tightrope.

En conclusion, le Recenter a montré un taux de recidive de 4% (1 patient) avec un recul moyen de 3 ans. Malgré un faible nombre de patient, le Recenter semble être un ajout intéressant à la technique de Bankart arthroscopique.
Kevin PICARD (Paris), Jean-David WERTHEL, Bruno TOUSSAINT, Thomas BAUER, Alexandre HARDY
15:00 - 16:00 #24199 - 2. L'influence de la localisation du Hill-Sachs dans l'échec de la stabilisation arthroscopique de l'épaule. Résultats d’une étude de cohorte prospéctive.
2. L'influence de la localisation du Hill-Sachs dans l'échec de la stabilisation arthroscopique de l'épaule. Résultats d’une étude de cohorte prospéctive.

L’instabilité gléno-humérale récurrente est fréquemment associée à une perte osseuse glénoïdienne et humérale. Celle-ci est prédictive d'un échec de réparation capsulo-labrale. La meilleure façon de quantifier ces déficits reste cependant controversée. Le but de notre étude est de déterminer le meilleur facteur prédictif d’instabilité récurrente après stabilisation arthroscopique de l’épaule.



Depuis 10 ans, tous les patients recrutés pour une chirurgie stabilisatrice de l’épaule dans 4 centres universitaires sont inclus dans la cohorte prospective dénommée « LUXE ». Le score ISIS est utilisé pour stratifier les patients en vue de leur chirurgie (Bankart, Bankart + Remplissage, Latarjet). Uniquement les patients avec une tomodensitométrie préopératoire avec reconstruction 3D et un suivi clinique ≥1 an ont été inclus. Sur un total de 262 patients inclus dans la cohorte « LUXE », 103 remplissaient les critères d’inclusion. La cohorte était en majorité masculine (79%) avec un âge moyen de 28 ans. Le nombre médian de luxations avant chirurgie de stabilisation était de six. Les déficits osseux ont été mesurés sur les reconstructions 3D en utilisant les méthodes Glenoid Clock et Ratio, Humeral Clock et Ratio, le Glenoid Track ainsi que l’angle d’engagement de la lésion de Hill-Sachs dans le plan axial.

Soixante-dix patients ont bénéficié d’une stabilisation arthroscopique et 33 d’un Latarjet. Les scores ISIS des deux groupes étaient respectivement de 2.7 et 4.8 (p<0.001). La moyenne du déficit osseux glénoïdien était de 9+/-10% (0-37%), huméral de 15+/-6% (0-36%) et l’angle d’engagement de la lésion de Hill-Sachs de 71+/-30° en rotation externe. Cinquante-trois patients (51%) présentaient une lésion de type off-track. Dix-huit patients présentaient une instabilité récidivante après stabilisation arthroscopique (23%) contre 2 patients (6%) seulement pour les Latarjets (OR= 4.6, p=0.034). Le déficit osseux préopératoire n’était pas lié à l’échec après Latarjet. Les facteurs de risque identifiés après stabilisation arthroscopique sont un angle d’engagement du Hill-Sachs plus faible en rotation externe (65° vs. 72°; p=0.05), un déficit osseux huméral plus faible (humeral clock de 42° vs. 58°; p=0.034) et une durée du suivi prolongée (p=0.006). Le déficit osseux glénoïdien, ou la mesure combinée (glenoid track) n’étaient pas prédictif d’échec.

Malgré un score ISIS plus faible, une prise en charge arthroscopique par Bankart +/- Remplissage est corrélée à un taux de récidive significativement supérieur comparé au Latarjet. L’échec est lié au déficit osseux huméral et lié à la morphologie/orientation de la lésion de Hill-Sachs plutôt qu'au volume du déficit osseux.
Patrick GOETTI (Lausanne, Suisse), Emilie SANDMAN, Marie-Lyne NAULT, Jonah HEBERT DAVIES, Dominique ROULEAU
15:00 - 16:00 #24231 - 3. La courbe d’apprentissage de la réalisation d’une butée de Latarjet assistée par arthroscopie est-elle facilitée par un ancillaire dédié guidant chaque étape de la technique chirurgicale ?
3. La courbe d’apprentissage de la réalisation d’une butée de Latarjet assistée par arthroscopie est-elle facilitée par un ancillaire dédié guidant chaque étape de la technique chirurgicale ?

Le traitement de l’instabilité antérieure d’épaule par la technique de butée coracoïdienne assistée par arthroscopie est une technique complexe, opérateur-dépendant, nécessitant une courbe d’apprentissage. L’objectif de l’étude est de comparer une technique guidée avec fixation par boutons corticaux et une technique non guidée avec fixation par vis.



Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 72 patients consécutifs opérés d’une instabilité antérieure de l’épaule récidivante par butée de Latarjet assistée par arthroscopie, avec un âge moyen de 26 ans et un recul clinique minimum de 6 mois. Tous les patients ont été opérés par le même opérateur. La butée était réalisée soit avec un ancillaire et une instrumentation dédiés guidant les différents temps chirurgicaux et fixée par deux boutons corticaux reliés par des boucles d’un fil continu (Groupe A) soit avec un ancillaire spécifique et fixée par deux vis corticales (Groupe B). Nous avons comparé la difficulté des différentes étapes chirurgicales, chacune cotées de 1 à 5 (1 étant le plus simple et 5 le plus difficile), le nombre d’interventions nécessaires pour obtenir un plateau de difficulté, le temps opératoire et les complications per ou post opératoires.

La préparation de la coracoïde avait un score de 1,3 dans le groupe A contre 2,9 dans le groupe B (p<0,001) avec un plateau de difficulté à 1 à partir de 19 interventions. Le split du Subscapulaire avait un score de 1,9 dans le groupe A contre 3,2 dans le groupe B (p<0,001) avec un plateau à partir de 15 interventions. Le positionnement horizontal de la butée avait un score de 1,4 dans le groupe A contre 1,8 dans le groupe B (p=0,019) avec un plateau à partir de 15 interventions. Le temps opératoire était en moyenne de 95 minutes dans le groupe A et de 123 minutes dans le groupe B (p<0.0001). Il y a eu dans le groupe A : une fracture de la coracoïde, dans le groupe B : un sepsis et 2 reprises pour ablation des vis et 2 complications neurologiques réversibles dans chaque groupe.

La butée de Latarjet réalisée sous arthroscopie reste une intervention difficile. Un ancillaire et une instrumentation dédiés avec râpe et scie réciproquantes, guide de méchage postérieur de glène et écarteurs du Subscapulaire permettent un apprentissage plus rapide et plus reproductible
Maxime BELAS, Nicolas GAUJAC (Toulouse), Pierre Alban BOUCHE, Christophe CHAROUSSET
15:00 - 16:00 #23282 - 4. Latarjet ciel ouvert ou arthroscopique ? Analyse prospective des résultats cliniques.
4. Latarjet ciel ouvert ou arthroscopique ? Analyse prospective des résultats cliniques.

La butée arthroscopique dans le traitement des instabilités antérieures de l’épaule est désormais une technique validée. Néanmoins, peu d’études ont comparé les résultats cliniques de cette technique au Latarjet conventionnel. L’objectif de cette étude était donc de comparer les résultats cliniques à court terme des 2 techniques opératoires.



Nous avons mené une étude prospective comparative monocentrique, incluant les patients opérés d’une instabilité antérieure par butée avec un suivi minimum de 12 mois. Les patients aux antécédents chirurgicaux de l’épaule concernée ont été exclus. L’évaluation était basée sur la mesure des mobilités, le score Walch-Duplay, le score de Rowe, le Subjective Shoulder Value (SSV), le retour au sport, le Net Promoter Score de satisfaction, et la récidive (subluxation/luxation). Le score POSAS permettait d’apprécier la rançon cicatricielle.

45 patients ont pu être suivi : arthroscopie (A) n =22, ciel ouvert (O) n=25. Au recul moyen de 20 mois (12-30), aucune récidive d’instabilité n’a été enregistrée. Aucune différence significative n’était retrouvée entre les groupes A et O concernant Le score de Walch-Duplay ( 85±19 vs 91±11 points ;p=0.3), de Rowe ( 93±14 vs 95±9 points; p=0.9), SSV ( 72 vs 88 %; p=0,2) et Net Promoter score (9,3 vs 9,7; p=0,5). A 3 mois le retour au sport était de A 11% vs O 48% (p=0.01). Cette difference n’était plus significative à 6 mois. La perte de rotation externe dans le groupe A était significativement plus importante à 1.5 mois -58±18° vs -41±17° (p=0.01) et 3 mois -35±20° vs -19±18° (p=0.01). Le score POSAS n’a pas montré de difference entre les 2 groupes. (p=0.9).

Avec un temps de récupération des amplitudes articulaires plus long et un retour au sport retardé, la technique arthroscopique par double bouton ne semble pas apporter de bénéfice clinique à court terme. Un suivi à plus long terme est nécessaire pour confirmer ces résultats.
Mathieu GIRARD (Toulouse), Yoann DALMAS, Vadim AZOULAY, Marie MARTEL, Simon RATTIER, Marine ARBOUCALOT, Pierre MANSAT, Nicolas BONNEVIALLE
15:00 - 16:00 #24180 - 5. Qu’avons-nous appris de nos premiers Trillat Arthroscopiques ? Résultats, complications et échecs d’une série de 100 stabilisations antérieures d’épaule.
5. Qu’avons-nous appris de nos premiers Trillat Arthroscopiques ? Résultats, complications et échecs d’une série de 100 stabilisations antérieures d’épaule.

L’adaptation arthroscopique de la technique de Trillat a fait son apparition dans l’arsenal thérapeutique de l’instabilité antérieure d’épaule. Première équipe à avoir décrit une technique chirurgicale, nous exposons ici les résultats de nos 100 premiers patients.



Etude de cohorte sur base de donnée prospective, descriptive des patients opérés d’une instabilité antérieure chronique d’épaule, entre Mars 2011, date de mise au point de notre technique, et Octobre 2019. Les patients ont été évalués en pré opératoire cliniquement et radiologiquement (radiographies standards, scanner) et en post opératoire à 1, 3, 6 et 12 mois, cliniquement et radiologiquement (radiographies standards) et avec un scanner à 6 mois post opératoires pour évaluation de la consolidation de la clasie coracoïdienne et de la trophicité du muscle sub-scapulaire. Les résultats fonctionnels ont été évalués par les scores de Constant, SSV, Walsh/Duplay et Rowe, récidives d’accident d’instabilité et complications ont été colligées.

100 patients, recul moyen de 25 mois (6-96), âge moyen 29 ans (15-73), 71% de sportifs, âge moyen au premier épisode 20 ans (7-59), 20% d’hyperlaxes. 67% d’encoches, 22% de bony-Bankart, 15% d’éculement de glène et 2% de rupture de coiffe. Technique chirurgicale identique, 3 opérateurs, durée opératoire moyenne de 50 min (26-145), 70% d'ambulatoire, 13 ruptures de clasie, aucune conversion à ciel ouvert. Au dernier recul : 3 récidives de luxation et 4 récidives de subluxation, pour 4 d’entre elles, un défaut de récupération du tonus musculaire a été retrouvé. 95% des sportifs ont repris leur activité, 81% à un niveau identique. A 1 an post-opératoire, score de Walsh-Duplay à 88 (40-100), score de Rowe à 92 (40-100). 4 pseudarthroses dont 3 en raison d’un défaut technique, 2 fractures de coracoïdes, 1 sepsis résolutif, aucune complication neurologique. Aucune atteinte du muscle sub-scapularis. 97% de patients satisfaits ou très satisfaits.

Plus importante série disponible de Trillat arthroscopiques. Résultats identiques à ceux des séries préliminaires et aussi bons que ceux des techniques de références. Les échecs et complications sont peu nombreux et souvent le résultat d’erreur technique. La récupération du tonus musculaire du membre opéré semble influencer l’efficacité de la stabilisation.
Ludovic LABATTUT (Dijon), Thomas CHAUVET, Romain COLOMBI, Emmanuel BAULOT, Pierre MARTZ
15:00 - 16:00 #23252 - 6. Les réparations complètes et partielles des ruptures massives de la coiffe des rotateurs donnent une amélioration des scores cliniques qui se maintient à long terme.
6. Les réparations complètes et partielles des ruptures massives de la coiffe des rotateurs donnent une amélioration des scores cliniques qui se maintient à long terme.

Les auteurs ont publié les résultats précoces des réparations arthroscopiques de 86 ruptures de coiffe massive et souhaitaient évaluer si les scores cliniques se maintenaient ou se détérioraient 5 ans plus tard.



Parmi la série initiale de 86 épaules, 2 patients sont décédés, 16 perdus de vue et 4 ré-opérés : 64 patients ont donc pu être réévalués. Les réparations étaient complètes dans 44 cas et partielles dans 20 cas. Dix-sept épaules étaient pseudoparalytiques. Les ruptures avec dégénérescence graisseuse stade 4 ou plus selon Goutallier n'étaient pas éligibles à une réparation. En pré-opératoires étaient évalués le score de Constant (CS), la force de l'épaule, la localisation de la rupture, la rétraction tendineuse et le degré d'infiltration graisseuse. Les patients ont été évalués à 8,1±0,6 ans [7,1-9,3] à l'aide du CS absolu et pondéré sur l'age et le sexe, du subjective shoulder value (SSV) et du simple shoulder test (SST).

Le CS absolu était 80,0±11,7 au premier recul (à 2-5 ans) et diminuait à 76,7±10,2 au dernier recul (à 7-10 ans) (p<0,001). Le CS pondéré était de 99,7±15,9 au premier recul et se maintenait à 98,8±15,9 au dernier recul (n.s.). Pour ce qui est des autres critères, la force diminuait avec le temps (p<0,001) mais la douleur, le SSV et le SST se maintenaient. Les réparations partielles avaient une force moindre au premier et au dernier recul (p<0,05). Les épaules pseudoparalytiques avaient un CS absolu et pondéré plus faible au dernier recul (p<0,05) mais l'amélioration du CS était plus importante (p=0,014).

Les réparations arthroscopiques partielles et complètes donnent de bons résultats à long terme chez les patients présentant une rupture massive de la coiffe des rotateurs, quelque soit la localisation de la rupture, le degré d'infiltration graisseuse (I à III selon Goutallier) et même en cas d'épaule pseudoparalytique.
Marion BESNARD (Amboise), Benjamin FREYCHET, Julien CLECHET, Yannick CARRILLON, Arnaud GODENÈCHE
15:00 - 16:00 #24229 - 7. Evaluation de 3 différents protocoles de rééducation après réparation de la coiffe des rotateurs, et efficacité de la rééducation en piscine, une étude de contrôle randomisée.
7. Evaluation de 3 différents protocoles de rééducation après réparation de la coiffe des rotateurs, et efficacité de la rééducation en piscine, une étude de contrôle randomisée.

Background and purpose:Exercises performed in water have shown to improve strength and range of motion in various joint pathologies. This study aims to assess what is the best rehabilitation protocol for patients who undergo arthroscopic rotator cuff repairs, and the effectiveness of a pool therapy protocol.



Methods: Patients who underwent arthroscopic rotator cuff repairs, for small to medium sized rotator cuff tears, with small to moderate retraction of the affected tendon, operated on between 2013 to 2016, were randomized in 3 different groups at the time of surgical indication. Groups: 1. Patients who underwent rehabilitation with physical therapy, with no aquatic protocol. The “Dry group” 2. Patients who underwent rehabilitation with physical therapy, including an aquatic protocol. The “Pool Group” 3. Patients who performed self-rehabilitation only, with no physical therapist. The “Self Group” Follow-up: all patients were assessed by an independent observer. The mean outcome measures consisted of pre and post-operative SSV, Constant score, and patient satisfaction. Patients were followed-up at 4, 8, 12 weeks post-operatively, as well as 1 and 2 years.

Results: Group 1 (Dry group) and Group 2 (Pool group) showed better Constant scores at 2 months post-operatively, although not statistically significant. However, patients in group 2 (Pool group) showed statically better Constant scores and overall satisfaction at 3 months post-operatively. All groups had similar results at 6 months, 1 year and 2 years post-operatively, with slightly better outcomes for the Dry and Pool groups compared to the Self group.

Water therapy after rotator cuff repair yields better early results compared to traditional “dry” rehabilitation or self-exercise therapy. The results remain better for patients who underwent pool or dry rehabilitation at 1 and 2 years post-operatively, although the difference is not statistically significant on the long term.
Alex LAEDERMANN, Fayssal KADRI, Alec CIKES (Lausanne, Suisse)
15:00 - 16:00 8. Intérêt de la réparation de la bandelette postérieure du ligament gléno-huméral inférieur dans l’instabilité antérieure d’épaule : une étude biomécanique. Aurore BLANCHETON (Chef de clinique) (Orateur, PARIS)
15:00 - 16:00 9. Valeur clinique des tests diagnostiques sur les lésions du tendon du long biceps. Maxime BOBLE (interne) (Orateur, Tours)
Live
16:00

"Jeudi 10 d\u00e9cembre"

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S1
16:00 - 17:00

SYMPOSIUM
Reconstruction de la capsule supérieure dans les ruptures irréparables du supra-épineux

Modérateurs : Nicolas BONNEVIALLE (Professeur des Universités) (Toulouse), Christel CONSO (chirurgien) (Paris)
Directeurs de symposiums : Alexandre LAEDERMANN (Médecin Chef) (Directeurs de symposium, Genève, Suisse), Geoffroy NOURISSAT (dr) (Directeurs de symposium, Paris)
16:00 - 17:00 Introduction. Geoffroy NOURISSAT (dr) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:00 Revue de la littérature anatomique, étude embryologique. Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg)
16:00 - 17:00 Biomécanique de la réparation. Nicolas BONNEVIALLE (Professeur des Universités) (Conférencier, Toulouse)
16:00 - 17:00 Revue de la littérature clinique. Jean-David WERTHEL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Boulogne-Billancourt), Christel CONSO (chirurgien) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:00 Série expliquant et résultats. Geoffroy NOURISSAT (dr) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:00 Allogreffe. Guillaume VILLATTE (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
16:00 - 17:00 Réparation partielle comme gold standard : série rétrospective partielle. Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:00 Série rétrospective multicentrique avec xenogreffe. Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:00 Biceps : patch américain vs biceps. Etienne LEJEUNE (Orthopédiste) (Conférencier, Bouge, Belgique)
16:00 - 17:00 Conclusion. Alexandre LAEDERMANN (Médecin Chef) (Conférencier, Genève, Suisse)
Live