Vendredi 17 décembre
07:45

"Vendredi 17 d\u00e9cembre"

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CEG07
07:45 - 08:45

CONFÉRENCE D'ENSEIGNEMENT
Échecs de réparation méniscale.

Conférenciers : Philippe BEAUFILS (Retired) (Versailles), Alexandre HARDY (Chirurgien orthopediste) (Paris), Charles KAJETANEK (Chirurgien) (RENNES), Thibaut NOAILLES (Chirurgien libéral) (Bordeaux)
Salle A

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CEE06
07:45 - 08:45

CONFÉRENCE D’ENSEIGNEMENT
La capsulite rétractile.

Conférenciers : Quentin BAUMANN (Installé) (Paris), Etienne LEJEUNE (Orthopédiste) (Bouge, Belgique), Gaetan OPSOMER (Gérant) (Namur, Belgique), Philippe SCHIEPERS (Chirurgien de l'épaule) (Bruxelles, Belgique)
Salle B

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CEC08
07:45 - 08:45

CONFÉRENCE D’ENSEIGNEMENT
Consultation virtuelle : comment j'examine cliniquement et échographiquement un coude douloureux. Examen pratique sur volontaire

Conférenciers : Yacine CARLIER (Chirurgien) (Mérignac), Nicolas HOLZER (Médecin adjoint Responsable de Team: Chirurgie de l’Epaule et du Coude) (Geneva, Suisse), Pierre MANSAT (Chef du Département d'Orthopédie-Traumatologie) (Toulouse)
Salle W

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CE09
07:45 - 08:45

CONFÉRENCE D’ENSEIGNEMENT
Au-delà de la p-value, comment comprendre les statistiques d’un article scientifique et les résultats des études traitant d’intelligence artificielle

Conférenciers : Thomas AMOUYEL (MCU - PH) (Lille), Mikaël CHELLI (Orthopédie) (Nice), Sophie PUTMAN (MCUPH) (Lille)
Salle X
08:45

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VT
08:45 - 09:00

Validation des titularisations

Conférenciers : Johannes BARTH (orthopédiste) (Grenoble), Corine BENSIMON (Directrice) (Paris), Christel CONSO (chirurgien) (Paris)
Salle A
08:55

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JI
08:55 - 12:30

JOURNÉE INFIRMIÈRE

Commission Scientifiques : Magali DELHOSTE (présidente) (Saint-Orens-de-Gameville), Fatma HAYOUN (Co-Présidente SIGOP-SIDOPS) (Suisse)
08:55 - 09:00 Introduction. Thomas BAUER (Professeur) (Boulogne Billancourt), Olivier BARBIER (chirurgien orthopédiste) (Toulon)
09:00 - 09:20 « Actualités professionnelles » : Point sur la formation. Magali DELHOSTE (présidente) (Saint-Orens-de-Gameville)
09:00 - 09:20 « Actualités professionnelles » : Évolution de l’exercice - Risque de la profession. Magali DELHOSTE (présidente) (Saint-Orens-de-Gameville), Sylvain CARNEL (vice président) (Lille)
09:20 - 09:40 « Actualités professionnelles » La francophonie : Le métier d’IBODE en Suisse. Sandra CARRAUD (IBODE) (Suisse)
09:20 - 09:40 « Actualités professionnelles » La francophonie : Le métier d’IBODE militaire en opex. Rémi RODRIGUEZ (IBODE)
09:40 - 10:00 « Actualités professionnelles » Des chiffres et des lettres : • Comprendre les indicateurs de performance au bloc. Magali DELHOSTE (présidente) (Saint-Orens-de-Gameville), Sylvain CARNEL (vice président) (Lille)
10:00 - 10:15 Session « pratique » : La buée, comment l’éviter, que faire si elle est présente ? Alexandre CAUBERE (Chirurgien orthopédiste) (Toulon)
10:15 - 10:30 Session « pratique » : Les brûlures cutanées. Mythe ou réalité ? Comment les prévenir ? Camille CHOUFANI (chirurgien orthopédiste) (Toulon)
10:30 - 10:45 Session « pratique » : Les sutures de coiffe. Comment aider ? Alexandre PIEDVACHE (Infirmier) (Rennes)
11:15 - 11:30 Session « pratique » : Ergonomie au bloc (où mettre la colonne, travailler assis…). Thomas NÉRI (PU-PH) (Saint Etienne)
11:30 - 11:40 Session l’« Evidence » Point sur les avancées en arthroscopie au XXIème siècle : Épaule. Didier GUIGNAND (chirurgien libéral) (LYON)
11:40 - 11:50 Session l’« Evidence » Point sur les avancées en arthroscopie au XXIème siècle : Coude. Mathieu FERRAND (CHIRURGIEN MEMBRE SFA) (Rennes)
11:50 - 12:00 Session l’« Evidence » Point sur les avancées en arthroscopie au XXIème siècle : Main. Violaine BEAUTHIER-LANDAUER (Chirurgien libéral, PH en disponibilité) (Paris)
12:00 - 12:10 Session l’« Evidence » Point sur les avancées en arthroscopie au XXIème siècle : Hanche. Olivier MAY (Chirurgien) (Toulouse)
12:10 - 12:20 Session l’« Evidence » Point sur les avancées en arthroscopie au XXIème siècle : Genou. Matthieu OLLIVIER (puph) (Marseille)
12:20 - 12:30 Session l’« Evidence » Point sur les avancées en arthroscopie au XXIème siècle : Cheville. Giovany PADIOLLEAU (Chirurgien) (Nantes)
Salle V
09:00

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VG4
09:00 - 09:10

VIDEOSPOT
Comment je suture une anse de seau du ménisque médial.

Modérateur : Christian LUTZ (Auditeur) (Strasbourg)
09:00 - 09:10 Comment je suture une anse de seau du ménisque médial. Franck CHOTEL (Ex Chef de service) (Lyon)
Salle A

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VE4
09:00 - 09:10

VIDEOSPOT
Comment je fais un shoe lace dans les ruptures massives de coiffe ?

Modérateur : Xavier OHL (PU-PH) (Reims)
09:00 - 09:10 Comment je fais un shoe lace dans les ruptures massives de coiffe ? Yves LEFEBVRE (chirurgien) (STRASBOURG)
Salle B

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SUD
09:00 - 09:15

SESSION UP DATE
L’épicondylite médiale : la tendinopathie oubliée.

Modérateur : Pierre MANSAT (Chef du Département d'Orthopédie-Traumatologie) (Toulouse)
09:00 - 09:15 L’épicondylite médiale : la tendinopathie oubliée. Nicolas HOLZER (Médecin adjoint Responsable de Team: Chirurgie de l’Epaule et du Coude) (Geneva, Suisse)
Salle W

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SSP
09:00 - 12:30

SESSION SFA SPORT
Le LCA : Y a-t-il encore débat ?

Modérateur : Romain LETARTRE (chirurgien) (LILLE)
09:00 - 09:15 CONFÉRENCE MAGISTRALE - Faut-il opérer ? Cyrille DELIN (radiologue) (Paris)
09:15 - 09:35 CONFÉRENCE MAGISTRALE - Quelle préparation avant une chirurgie ? Alexandre GERMAIN (Kiné de l'équipe de foot) (LYON)
09:35 - 09:55 VIDEOSPOT - Comment je répare un LCA ? Je fais un LAL ? Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Bordeaux Mérignac)
09:55 - 10:15 SESSION CONTROVERSE - Autorééducation vs centre de rééducation vs kinésithérapie de ville. Olivier UCAY (Médecin MPR/médecin du sport) (Capbreton), Hubert LANTERNIER (Chirurgien) (La Baule-Escoublac), Nicolas LE COROLLER (Physiothérapeute) (Genève)
10:15 - 10:45 CONFÉRENCE MAGISTRALE - La réathlétisation. C’est quoi ? C’est quand ? C’est pour qui ? Qui paie quoi et combien ? Massamba M'BAYE (Viviers du Lac)
11:15 - 11:45 CONFÉRENCE MAGISTRALE - Mon genou « n’étend pas bien ». L’AMI c’est quoi ? Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Lyon)
11:45 - 12:00 CONFÉRENCE MAGISTRALE - Quels tests avant le retour au sport ? Brice PICOT (Maitre de conférences) (Chambéry)
12:00 - 12:30 CONFÉRENCE MAGISTRALE - Expérience genevoise d’une collaboration interprofessionnelle et travaux de recherches qui en découlent. François FOURCHET (Responsable du service de Physiothérapie) (Genève, Suisse), Nicolas LE COROLLER (Physiothérapeute) (Genève), Guillaume SERVANT (ANNECY LE VIEUX, Suisse), Antoine SEUROT (Genève, Suisse)
Salle X
09:10

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CPG3
09:10 - 10:15

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
MENISQUE

Modérateurs : Julien BILLIÈRES (Médecin chef) (Genève, Suisse), Camille STELTZLEN (Chirurgien Libéral) (Paris)
09:10 - 10:15 #26019 - 50. Les « ramp lesions » du segment postérieur du ménisque médial : que répare-t-on ? Étude biomécanique.
50. Les « ramp lesions » du segment postérieur du ménisque médial : que répare-t-on ? Étude biomécanique.

L’anatomie, l’histologie, la physiopathologie des RAMP LESION  est mieux comprise. La synergie entre le ménisque médial et le ligament croisé antérieur explique l’intérêt  des cliniciens pour cette lésion. 

L’accès au laboratoire de l’ENSTA nous a permis d’étudier les propriétés biomécaniques de l’attache ménisco-capsulaire postérieur du ménisque médial. 



La partie postérieure du ménisque médial, la jonction ménisco-capsulaire postérieure et la capsule postérieure ont été prélevées en bloc sur 7 genoux. La métrologie à l’état initial a été réalisée à l’aide d’un outil de mesure numérique. Des tests de traction avec charge jusqu'à la rupture ont été effectués à l'aide d'une machine d'essai des matériaux à une vitesse de 10mm/min. La mesure de la déformation au cours de l’essai est réalisée grâce aux tatouages des pièces et la prise de photo à l’aide d’un déclencheur “séquentiel”. La résistance à la charge maximale, la déformation et la raideur de toutes les jonctions ont été évaluées.

La charge maximale moyenne à la rupture des jonctions analysées est de 64N avec une déformation à la charge maximale de +48%, leurs limites élastiques est de 53N. La raideur moyenne est quant à elle de 56,6N/mm-1 . Ces propriétés sont inférieures aux caractéristiques de la capsule et du ménisque expliquant qu’il s’agisse de la zone de faiblesse potentiellement lésée lors de traumatismes de cette région anatomique. Elles sont néanmoins proches d’autres structures périphériques comme le ligament antéro-latéral.

L’étude des propriétés biomécaniques de microstructures tissulaires nécessitent un plateau technique spécifiques. Si la résistance de la jonction ménisco-capsulaire postérieur du ménisque médiale est inférieure aux structures voisines, leurs caractéristiques sont cependant largement suffisantes pour bénéficier d’une réparation avec la stabilité nécessaire à leur cicatrisation
Quentin NICOLAS (Tours), Rémi DI FRANCIA, Frederic DUBRANA, François Xavier GUNEPIN
09:10 - 10:15 #27296 - ❤ 51. Évolution naturelle à long terme d'une lésion de la rampe non réparée : analyse rétrospective de 28 patients suivis pendant au moins 20 ans.
❤ 51. Évolution naturelle à long terme d'une lésion de la rampe non réparée : analyse rétrospective de 28 patients suivis pendant au moins 20 ans.

Ramp lesion is a specific type of injury, located in the posterior horn of the medial meniscus. The purpose of the study was to evaluate the complications for meniscal ramp lesions left in situ during ACL reconstruction, after more than 20 of follow up.



All patients who underwent arthroscopic ACLRs between January 1998 and December 2000 were evaluated retrospectively. Surgery was performed by the same surgeon. In case of a stable vertical tear, i.e. without instability, lesion was left in situ, without suture or debridement. The following parameters were studied: demographics; history and clinical findings including time from injury to surgery, side-to-side laxity, pivot shift; knee and activity function by Lysholm score, subjective IKDC, KOOS and Tegner activity scale; and evolution to bucket handle. We defined two groups: bucket handle group versus no bucket handle group.

A total of 716 patients underwent a primary ACLR during this period. The overall incidence of ramp lesions in the study population was 5,4% (39 ramp lesions in 716 patients). Mean follow-up time was 262.1 (± 10.5) months. The occurrence of medial meniscus bucket handle represented 21.4% of our population, with an average delay of 99 (± 50) months, and a concentration of this injury between 96 and 156 months. The postoperative scores were significantly improved for the whole population at more than 20 years of follow-up (p<0.0001), except for the Tegner score (p=0.3424). Functional scores and side to side laxity was the same for the two groups. No risk factors were identified.

There is a high incidence of bucket-handle injury after ACL surgery with a ramp lesion left in place (21,4%). This high rate is only found in series with a long follow-up, since these lesions appear between 8 and 12 years after the first surgery.
Jean-Marie FAYARD, Pierre TUPHE (Besancon), Benjamin FREYCHET, Bertrand SONNERY-COTTET, Pierre CHAMBAT, Mathieu THAUNAT, Pauline UNAL
09:10 - 10:15 #27378 - 52. L'instabilité du segment postérieur du ménisque latéral : Une comparaison entre deux tests diagnostiques arthroscopiques chez des patients présentant une rupture du LCA.
52. L'instabilité du segment postérieur du ménisque latéral : Une comparaison entre deux tests diagnostiques arthroscopiques chez des patients présentant une rupture du LCA.

Les lésions du LCA sont fréquemment associées à des lésions du Segment-Postérieur du Ménisque Latéral (SPML). Alors que les lésions structurelles sont faciles à identifier, l'évaluation de l'instabilité du SPML peut être difficile.  L'objectif de cette étude prospective multicentrique était de présenter les résultats d'une comparaison entre deux tests diagnostiques. 



Cette analyse prospective a été réalisée dans trois centres de médecine sportive (France, Suisse, Luxembourg). 103 patients opérés consécutivement pour une reconstruction primaire isolée du LCA ont été inclus. Un groupe contrôle de 29 patients opérés par arthroscopie sans lésion du LCA et/ou du ménisque latéral a également été identifié. Le test au palpeur et le test d’aspiration ont été exécutés consécutivement selon des méthodes publiées précédemment, avant et après toutes procédures chirurgicales. Le compte rendu per-opératoire a été recueilli afin d’analyser si des lésions structurelles étaient visibles et si un geste de réparation était effectué sur le SPML

Un test au palpeur positif (déplacement ≥50%) a été observé chez 38 (37%) patients et un test d'aspiration positif chez 47 (46%) patients. Dans le groupe contrôle aucun des 2 tests était positif. Chez 76 patients (74%), aucune lésion visible du SPML a pu être identifiée, 12 patients (11%) présentaient une lésion de racine latérale (Type I,II,III) et 15 patients (15%) une élongation de la racine latérale. En l’absence de lésion visible, le test au palpeur était positif chez 17/76 patients (16.2%) et le test d’aspiration chez 20/76 patients (10%). En présence d’une lésion de racine le test au palpeur était positif chez 10/12 patients (83.3%) et le test d’aspiration chez 12/12 patients (100%). En présence d’une élongation de la racine latérale le test au palpeur était positif chez 11/15 patients (73.3%) et le test d’aspiration chez 15/15 patients (100%)

Les résultats de cette étude démontrent que l'instabilité du SPML est présente chez un pourcentage élevé de patients présentant une rupture du LCA, parfois sans lésion structurelle identifiable à l’arthroscopie . Le test d'aspiration semble supérieur au test au palpeur pour fermement identifier l'instabilité du SPLM et contrôler sa réparation.
Christophe JACQUET (Marseille), Caroline MOUTON, Amanda MAGOSCH, Jacques MENETREY, Mathhieu OLLIVIER, Romain SEIL
09:10 - 10:15 #27350 - ❤ 53. Le tendon du poplité constitue-t-il un point d'ancrage suffisant pour les réparations du ménisque latéral ? Une étude cadavérique.
❤ 53. Le tendon du poplité constitue-t-il un point d'ancrage suffisant pour les réparations du ménisque latéral ? Une étude cadavérique.

Les réparations du ménisque latéral sous arthroscopie se réalisent en position de Cabot. La fixation des ancres au tendon du poplité est souvent utilisée comme ancrage principal. Notre hypothèse était que la mobilité du tendon poplité en flexion-extension entraîne des contraintes importantes voire des lâchages précoces des sutures.



Vingt-deux genoux humains adultes cadavériques à l’état frais ont été utilisés. Un point vertical était réalisé sous arthroscopie avec des implants "tout en dedans" dans le tendon poplité au travers du ménisque latéral. Le genou était placé de la position de Cabot vers l’extension complète en fin d’intervention. L’état de la suture était ensuite évalué sous arthroscopie. Les sutures étaient considérées comme défaillantes si elles présentaient une détente suffisante pour passer l’arthroscope dans le hiatus, si le nœud était passé au travers du ménisque ou si le fil était rompu.

59,9%(n=9) des points étaient serrés, 40,1% étaient défaillants (n=9). 18,2%(n=4) étaient détendus, 18.2%(n=4) avaient leur nœud qui était passé au travers du ménisque et 4.5% (n=1) présentaient une rupture du fil de suture.

Les points de suture réalisés entre le ménisque latéral et le tendon du poplité sont défaillants après un seul cycle de flexion extension du genou dans 40% des cas. Un seul point réalisé de la sorte ne représente pas un moyen de réparation suffisant des lésions méniscales latérales.
Arthur SÉGUINEAU (Bordeaux), Nicolas PUJOL, Thibaut NOAILLES
09:10 - 10:15 #27434 - 54. Etude anatomique des racines méniscales : repères pour la reconstruction chirurgicale.
54. Etude anatomique des racines méniscales : repères pour la reconstruction chirurgicale.

Nous avons réalisé une étude anatomique descriptive des ménisques centrée les racines méniscales. L'objectif était de définir leurs positions par rapport aux autres structures anatomiques adjacentes. Ces connaissances permettront d'améliorer la précision des gestes de réparation des racines méniscales et le positionnement des greffons dans le cadre des allogreffes méniscales.



14 genoux frais décongelés ont été disséqués : 7 gauches et 7 droits provenant de 2 hommes et 5 femmes. L'age moyen des patients était de 70 ans. Les genoux ne présentaient pas d'anomalie anatomique ni d'antécédents de chirurgie exceptés l'arthrose due à l'âge des patients. La peau était incisée au dessus de la patela puis le tendon quadriciptal était sectionné ainsi que les ligaments croisés et collatéraux permettant une bonne exposition sur les ménisques. Les mesures réalisées étaient les suivantes : taille et surface des racines antérieures et postérieures, distance par rapport a l'insertion du LCA, distance par rapport à l'insertion du LCP, distance par rapport aux épines tibiales et enfin les caractéristiques anatomiques générales des genoux : longueur antéro-postérieure et largeur médio-latérale. Les mesures étaient réalisées par un opérateur unique avec une règle électronique.

La racine méniscale antérieure latérale présentait une largeur moyenne de 10,4mm (7,9 – 12,6 mm) et une aire moyenne de 47,7mm2 (35-71.3 mm2). Les valeurs étaient de de 10.2mm ( 7.8 – 13.0 mm) et 49.4 mm2 (31.6-80.0mm2) pour la racine antero-médiale. La racine méniscale postérieure médiale présentait en moyenne une largeur de 11,5 mm et une aire de 50.3mm2. Le valeurs étaient de 10,5 mm et 49,6mm2 pour la racine postéro-latérale. La distance entre la racine antérieure du ménisque latéral et le ligament croisé antérieur était de 9,9mm alors qu'elle était de 16,3 mm pour la racine antérieure du ménisque médial. La distance entre l'insertion du LCA et les racines postérieures était de 18,9mm pour le ménisque latéral et 22,6 mm pour le ménisque médial. La distance moyenne entre le LCP et la racine postéromédiale était de 11,1 mm et 11,7 mm pour la racine postéro-latérale.

Notre étude permet de préciser l'anatomie descriptive des racines méniscales en les situant par rapport aux insertions du LCA, LCP et aux épines tibiales. Ces données permettront d'améliorer les pratiques chirurgicales dans le cadre des reconstructions des racines et le positionnement des greffons pour les allogreffes méniscales.
Corentin PANGAUD (Marseille), Maxime RARCHAERT, Anthony VISTE, Michel Henry FESSY
09:10 - 10:15 #27521 - 55. Quels résultats cliniques et IRM peut-on attendre à 1 an d’une suture d’une lésion méniscale traumatique ?
55. Quels résultats cliniques et IRM peut-on attendre à 1 an d’une suture d’une lésion méniscale traumatique ?

Les résultats cliniques et IRM à long terme des sutures méniscale traumatique sont encore restreints. L’objectif était d’évaluer les résultats cliniques et IRM des sutures méniscales à 1 an.



ll s’agissait d’une série prospective continue incluant tous les patients présentant une lésion méniscale traumatique. Les lésions méniscales dégénératives (KL compartiment-homolatéral ≥1, ICRS IRM≥2 et per-opératoire ICRS≥2) ont été exclues. Etaient réalisés une suture méniscale all-inside pour le segment moyen et postérieur et/ou par une suture outside-in pour les lésions du segment antérieur. Une reconstruction du LCA était systématiquement réalisé en cas de rupture associée du LCA (n=32, 42%). Une évaluation clinique, fonctionnelle (KOOS, IKDC, Lysholm, SF36) et IRM a été réalisée en pré-opératoire et à 12 mois. L’évaluation IRM se basait par des critères retrouvés dans la littérature à savoir : la diminution du diastasis inter-fragmentaire de la lésion méniscale, la résolution du conflit ostéo-méniscal et la présence ou non d’une nouvelle lésion méniscale. L’échec était défini comme une persistance des douleurs avec une confirmation de la persistance de la lésion à l’IRM et l’arthroscanner à 6 mois.

76 patients (51 hommes, 29 femmes) ont été inclus. Les lésions méniscales intéressaient majoritairement le ménisque médial (n= 43) puis latéral (n=25) et rarement les deux (n=8). Les scores fonctionnels étaient statistiquement améliorés entre le pré et le post opératoire. Les valeurs moyennes à 1 an étaient : KOOS : 85, IKDC : 84, Lysholm Tegner : 83 et le SF36 : 84,3. Un seul échec a été observé (fente radiaire du ménisque latéral). Les résultats IRM montraient dans tous les autres cas une diminution du diastasis inter-fragmentaire, l’absence de nouvelle lésion méniscale et la disparition du conflit ostéo-méniscale.

Quelle que soit la localisation et le type de lésion, les résultats clinique et IRM des lésions traumatiques du sujet jeune sont très favorable.
Maxime SCHWACH, Sylvain GRANGE, Frederic FARIZON, Remi PHILIPPOT, Thomas NERI (Saint Etienne)
09:10 - 10:15 #26864 - 56. Résultats cliniques après réparation méniscale itérative à distance d'une reconstruction du LCA : 32 patients avec un suivi moyen de 89 mois.
56. Résultats cliniques après réparation méniscale itérative à distance d'une reconstruction du LCA : 32 patients avec un suivi moyen de 89 mois.

Meniscus preservation is protective against long-term osteoarthritis. High failure rates for isolated meniscus repair are reported. Low is known about meniscus repair after anterior cruciate ligament reconstruction (ACLR). This study aimed to report clinical outcomes and failure rate for isolated meniscal repairs in patients with a prior history of ACLR.

 



A retrospective analysis of prospectively collected data from (blinded) database was performed. Patients who underwent isolated meniscal repair in a stable knee with a prior history of ACLR with a minimum follow-up of 2 years were included. Preoperative evaluation of knee stability was performed with instrumented differential laxity. Tegner activity scale, ACL-RSI scale, Lysholm knee score, WOMET score, subjective IKDC and KOOS score were reported at the final follow-up. Clinical Failure was defined as recurrence of lesion in the previously sutured meniscus by clinical or radiological evaluation, or as reoperation for secondary meniscectomy. Failure risk factor analysis was performed.

32 isolated meniscal repairs in 32 patients with a mean follow-up of 89.39 ± 29.50 months (range 29 – 150) were included. Preoperative knee stability was confirmed with mean side to side laxity of 1.53 ± 1.01 millimeter (range 0 – 4). The lateral meniscus (LM) was involved in 20 tears (62.5%) and the medial meniscus (MM) in 12 (37.5%). The overall failure rate was 46.87% (n = 15). No significant difference was found (P = .784) between MM (n = 6, 50%) and LM (n = 9, 45%) failure rate, as for patient-reported outcomes at final follow-up (P > .05). Good to excellent clinical outcomes were reported in the overall cohort. Failed meniscal repairs reported lower ACL-RSI (P = .047), subjective IKDC (P = .019), Lysholm (P = .023) and KOOS Sport (P = .038) scores compared to succeed ones. No failure risk factor was identified with multivariate analysis.

This study demonstrated high failure rate of meniscus repair after ACLR in stable knees. Repair of new meniscal tears should nevertheless be considered as good clinical outcomes were achieved in case of success, especially for the LM regarding the risk of rapid chondrolysis.
Bertrand SONNERY-COTTET, Sylavin GUY (Marseille), Ibrahim M. HAIDAR, Johnny EL RAYES, Cédric NGBILO, Thomas FRADIN, Thais Dutra VIEIRA
09:10 - 10:15 #27300 - 57. Taux d'échec de la réparation des déchirures de l'anse de seau du ménisque médial dans un genou stable : une étude rétrospective de 30 patients avec un suivi d'au moins 3 ans.
57. Taux d'échec de la réparation des déchirures de l'anse de seau du ménisque médial dans un genou stable : une étude rétrospective de 30 patients avec un suivi d'au moins 3 ans.

The purpose of this study is to identify the failure rate and parameters that influence the outcome and clinical healing following operative repair of bucket handle tears of the medial meniscus in stable knees. 



Between 2010 and 2017 all the patients with isolated bucket handle tears in the medial meniscus underwent surgical meniscus repair were included for analysis. Patients were analyzed on an average of 73, 3 months (range 36–120 months) after surgery by the use of standardized subjective scoring instruments [Lysholm, International Knee Documentation Committee (IKDC), Knee Injury and Osteoarthritis Outcome Score (KOOS) and Tegner Activity Scale (TAS)]. Patient-specific, trauma-specific as well as surgery-specific factors to identify factors affecting the outcome and suture survival were evaluated.

The final study population comprised 30 patients (5 women, 25 men).Patients were divided in two groups with healed menisci (group 1) and re-rupture subjects (group 2). There were 7 patients with healed menisci and 23 (76%) that sustained re-rupture and underwent meniscectomy. Group 1 achieved slightly higher outcome compared to group 2 [Lysholm 89,3 vs 84,8 ;(P=0,76), IKDC 86,6 vs 84,1(P=0,81), KOOS 92,2 vs 90,8(P=0,71); TAS 6,9 vs 6(P=0,76)] . Lower patient age, long trauma to-repair time and the localization of tear in the white zone as well as its extension to all the medial meniscus had the strongest impact to provoke re-rupture. Strong impact to result in a significantly increased outcome was identified for higher age, short trauma-to-repair time and localization of the tear in red zone.

This study shows a failure rate of up to 76% for the repair of bucket handle tears of the medial meniscus in stable knees. Age under 27, trauma to repair delay> 1 week and central tears were found as risk factors for a diminished clinical outcome and healing rate.
Mathieu THAUNAT, Sami BAHROUN (Lyon), Ingale PRAMOD, Ibrahim M. HAIDAR, Jean-Marie FAYARD
09:10 - 10:15 #27520 - 58. La suture méniscale du ménisque dégénératif peut-elle être considérée comme une alternative thérapeutique fiable ? Résultats cliniques et IRM d’une étude pilote à 12 mois de recul.
58. La suture méniscale du ménisque dégénératif peut-elle être considérée comme une alternative thérapeutique fiable ? Résultats cliniques et IRM d’une étude pilote à 12 mois de recul.

Notre hypothèse est que la suture du ménisque dégénératif symptomatique, en échec de traitement médical, pourrait être considérée comme une alternative thérapeutique permettant de diminuer la symptomatologie tout en préservant le capital méniscal. L’objectif était d’analyser les résultats cliniques et IRM des sutures méniscales à 12mois dans cette nouvelle indication.



ll s’agissait d’une série prospective incluant tous les patients présentant une lésion méniscale dégénérative en échec de traitement médical. Le caractère dégénératif était confirmé par des critères radiologiques (KL compartiment-homolatéral≥1), IRM (ICRS≥2) et per-opératoire (ICRS≥2). Etaient réalisés une suture méniscale all-inside pour le segment moyen-postérieur et/ou par une suture outside-in pour les lésions du segment antérieur. Les patients présentant une languette méniscale associée à une lésion méniscale ont bénéficié d’une exérèse de cette languette puis d’une suture. Les lésions complexes du bord libre on fait l’objet d’une exérèse afin de pouvoir suturer la lésion en zone blanche-rouge/rouge–rouge. Une reconstruction du LCA était réalisé en cas de rupture associée du LCA (n=5, 11%). L’échec était défini comme une persistance des douleurs avec une confirmation de la persistance de la lésion à l’IRM et l’arthroscanner à 6mois Une évaluation clinique, fonctionnelle et IRM a été réalisée en pré-opératoire et à 12mois.

45 patients (35 hommes, 10 femmes) ont été inclus avec un âge moyen de 48 ans (IMC moyen=27,4). La lésion majoritairement retrouvée était une lésion horizontale ou complexe du segment postérieur du ménisque médial (n=35, 78%). Les scores fonctionnels étaient statistiquement améliorés entre le pré et le post opératoire. Les valeurs moyennes à 1 an étaient : IKDC : 70.1, KOOS : 79.7, Lysholm- Tegner : 83.6 et SF-36 : 71.9. Au total, 5 patients (11,1%) ont présenté un échec du traitement évalué à 6 mois. Les 40 patients, considérés comme à succès de la suture, ont pu reprendre leur activité professionnelle avant le 6ème mois. Leurs résultats IRM à 1 an montraient la disparition des conflits ostéo-méniscaux initiaux et une diminution du diastasis entre les 2 berges de la lésion. Il existait donc une amélioration significative des scores fonctionnels à 1 an mais qui restaient bas en valeurs absolues.

La suture du ménisque dégénératif symptomatique, en échec de traitement médical, peut être considérée comme une alternative thérapeutique. Il pourrait s’agir d’un traitement d’attente dans cette pathologie d’hypercontrainte où la préservation méniscale est décisive. Des études plus larges avec un recul plus long seront nécessaires pour valider cette indication thérapeutique.
Maxime SCHWACH, Sylvain GRANGE, Frederic FARIZON, Remi PHILIPPOT, Thomas NERI (Saint Etienne)
Salle A

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CME7
09:10 - 09:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Renforcement biologique de la réparation de la coiffe des rotateurs par tendon autologue du long biceps : la « cuff-plus » procédure.

Modérateur : Alexandre LAEDERMANN (Médecin Chef) (Genève, Suisse)
09:10 - 09:30 Renforcement biologique de la réparation de la coiffe des rotateurs par tendon autologue du long biceps : la « cuff-plus » procédure. Guiseppe MILANO (Président de l'ESA et de la SIGASCOT) (Brescia, Italie)
Salle B
09:15

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SAC
09:15 - 10:00

SESSION ANALYSE CRITIQUE D’ARTICLES
Les internes planchent puis les experts font leurs experts.

Conférenciers : François SAADE (Assistant) (Lyon), Charles THERY (Assistant spécialiste) (Boulogne)
09:15 - 10:00 Les internes planchent puis les experts font leurs experts. Philippe CLAVERT (PU-PH) (Strasbourg), Hubert LENOIR (Orthopédiste) (Grenoble), Mathieu FERRAND (CHIRURGIEN MEMBRE SFA) (Rennes)
Salle W
09:30

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CPE3
09:30 - 10:45

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
COIFFE

Modérateurs : Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Lyon), Guillaume VILLATTE (PH) (Clermont-Ferrand)
09:30 - 10:45 #27529 - ❤ 59. Ruptures traumatiques transfixiantes de la coiffe des rotateurs chez l’enfant et l’adolescent : une étude rétrospective multicentrique.
❤ 59. Ruptures traumatiques transfixiantes de la coiffe des rotateurs chez l’enfant et l’adolescent : une étude rétrospective multicentrique.

Les ruptures de la coiffe des rotateurs transfixiantes chez l’adolescent, nécessitant une chirurgie, sont exceptionnelles. Le but de ce travail était l’analyse des résultats à moyen et long terme chez les jeunes adolescents ayant bénéficié d’une réparation arthroscopique ou à ciel ouvert d’une rupture transfixiante de la coiffe des rotateurs.



Tous les chirurgiens membres de la Société française de l’épaule et du coude (SOFEC) et de la société française d’arthroscopie (SFA) ont été contactés. Il leur a été envoyé un questionnaire par voie électronique pour demander s’ils avaient eu à traiter chirurgicalement une rupture transfixiante traumatique de la coiffe des rotateurs chez un enfant ou un adolescent. Sur 233 chirurgiens, 90 ont répondu au questionnaire. Quinze seulement avaient effectivement eu l’occasion de traiter à un ou plusieurs cas. Les chirurgiens ayant répondu positivement au questionnaire ont été contactés afin de récupérer les données médicales complètes de leur(s) patient(s).

Dix-neuf dossiers ont été revus. L’âge moyen à l’intervention était de 14,7 ans (12-17). Un mécanisme lésionnel fréquent était une luxation gléno-humérale lors de la pratique d’un sport de contact (n = 7/19). Le muscle sous-scapulaire était concerné dans 100% des cas. Dans 31 % des cas, la lésion concernait également supra-épineux et/ou infra-épineux. La chirurgie a été réalisée à ciel ouvert (n=6/19) ou par arthroscopie (n=13/19). Au recul moyen de 47 mois (24 mois-18 ans), 79% avaient repris le sport à leur niveau antérieur. Deux patients ont présenté une complication neurologique,dont un a nécessité une chirurgie de greffe nerveuse. Dans 14% des cas est survenu une pseudarthrose de la petite tubérosité dont la reprise chirurgicale n’a pas eu d’incidence sur le résultat final. Un seul patient a présenté une instabilité antérieure récidivante ayant nécessité une intervention de type butée sept ans après la chirurgie initiale.

Les ruptures transfixiantes de la coiffe des rotateurs l’adolescent sont exceptionnelles. Les lésions concernent majoritairement le sous-scapulaire. La réinsertion, même tardive, idéalement réalisée par arthroscopie, permet d’obtenir de bons résultats avec un retour au sport au niveau antérieur dans 79% des cas
Yvan MANOUKOV (PARIS), Jean GRIMBERG, Malo LE HANNEUR, Jean KANY
09:30 - 10:45 #27489 - ❤ 60. Vitesse de récupération après chirurgie de la coiffe des rotateurs : définition et modèle prédictif.
❤ 60. Vitesse de récupération après chirurgie de la coiffe des rotateurs : définition et modèle prédictif.

La vitesse de cette récupération après chirurgie de la coiffe des rotateurs est variable, peu étudiée et n’a pas de définition précise. Elle fait pourtant partie des questions habituelles de nos patients. Elle permet de planifier les suites opératoires et de prévoir un arrêt de travail si besoin.



L’objectif de l’étude était de définir la vitesse de récupération après chirurgie de la coiffe des rotateurs et d'en analyser les facteurs prédictifs. Suivi longitudinal prospectif de 135 patients opérés de la coiffe des rotateurs. Les patients ayant manqué un rendez-vous parmi les 3 prévus les 6 premiers mois sont exclus. Les patients sont évalués par les scores de Constant (SC), Quick-Dash (QD), SSV, EVA douleur, EVA satisfaction. Un modèle de régression permet d’estimer la vitesse de récupération (VITESS) pour chaque patient exprimée en points SC/mois. Les facteurs prédictifs incluent des données démographiques, psychologiques, socio-professionnelles, radiographiques et chirurgicales.

107 patients sont inclus, 65 hommes et 42 femmes d’âge moyen 55 ans. La VITESS moyenne était de 22 points SC/mois (4,61 ±12) correspondant à un temps théorique moyen pour récupérer 60 points au SC de 2,7 mois (1,15). Les facteurs prédictifs positifs sont l’âge>65ans, le sexe masculin, le sport régulier, un QD faible en préopératoire. Les facteurs prédictifs péjoratifs sont l’anxiété, l’arrêt de travail (W), un QD élevé, une suture touchant le sus-épineux (SEP), des douleurs postopératoires importantes. Le modèle final multivarié inclut la suture du SEP, le QD, l’arrêt de W et l’âge>65ans (p<0,0001, R2=40).

La vitesse de récupération peut être mesurée en points SC/mois. Cette définition intuitive reflète la variabilité du temps de récupération des patients. A l'aide d'un modèle simple à 4 paramètres, elle permet d’estimer les suites d’une intervention.
Anselme BILLAUD (Mérignac)
09:30 - 10:45 #27404 - 61. Impact de la relation patient-chirurgien sur la durée d’arrêt de travail chez les patients opérés d’une rupture de la coiffe des rotateurs.
61. Impact de la relation patient-chirurgien sur la durée d’arrêt de travail chez les patients opérés d’une rupture de la coiffe des rotateurs.

Les ruptures de la coiffe des rotateurs (RCR) dans la population active, représentent un coût pour la santé publique en raison de leur retentissement professionnel. 

L’objectif était d’évaluer si la relation patient-chirurgien avait une influence sur la durée d'arrêt de travail et le résultat fonctionnel après la réparation d’une RCR. 



Les données de 92 patients provenant de deux centres différents, et opérés d’une réparation d’une RCR sous arthroscopie pendant l'année 2019, ont été analysées rétrospectivement. Les patients inclus avaient tous un emploi permanent au moment de l’intervention. Ceux qui étaient en arrêt de travail pour une autre pathologie ou qui partaient à la retraite dans l’année suivant l’intervention ont été exclus. L’âge moyen était de 53 ans (37 – 61). Il s’agissait d’une maladie professionnelle (MP) ou d’un accident de travail (AT) dans 30 cas (33%) et ne touchant qu’un tendon dans 53 cas (58%). Les données recueillies étaient : la situation et la catégorie professionnelle, la durée d’arrêt de travail post-opératoire le fait qu’il soit en accident de travail ou maladie professionnelle, la durée d’arrêt de travail post-opératoire, le score fonctionnel QuickDash, l’échelle d’anxiété et de dépression (HAD) ainsi que le questionnaire Q-PASREL.

Le Q-PASREL et la durée d’arrêt de travail en post-opératoire n’étaient pas corrélés significativement (p=0,11). Un Q-PASREL élevé était significativement corrélé au résultat fonctionnel jugé par le QuickDASH (p<0,001), ainsi qu’au niveau d’anxiété et de dépression apprécié par le score HAD (p<0,001). On notait également que la durée d’arrêt de travail était significativement moins longue (p<0,001) et le QuickDASH significativement amélioré (p<0,001) chez les patients traités en dehors du cadre d’un AT ou d’une MP.

La qualité de la relation du chirurgien avec son patient apprécié par le Q-PASREL, est un facteur important. Elle influence significativement le résultat fonctionnel et diminue le niveau d’anxiété des patients particulièrement lorsque la RCR n’est pas le fait d’un AT ou d’une MP qui sont des éléments péjoratifs.
Clara SOS (Nantes), Camilo CHAVES, Steven ROULET, Mathieu BOISSARD, Yves BOUJU, Luc FAVARD
09:30 - 10:45 #25840 - 62. Influence des antécédents anxiodépressifs sur les résultats après réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs.
62. Influence des antécédents anxiodépressifs sur les résultats après réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs.

La présence d'antécédents anxio-dépressifs (AAD) est associée à de moins bons résultats et à une augmentation des complications dans de nombreuses pathologies. L’objectif principal était d’évaluer l’influence des AAD sur les résultats cliniques, les complications et la cicatrisation tendineuse après réparation des ruptures de la coiffe des rotateurs sous arthroscopie.



Les patients opérés dans notre institution entre 2012 et 2018 d’une rupture distale isolée du supraépineux sous arthroscopie ont été inclus rétrospectivement. 2 groupes ont été constitué selon que les patients présentaient des AAD ou non. Les 2 groupes étaient comparables concernant les antécédents cardiovasculaires, le tabagisme, le diabète, le score de Constant ou les amplitudes articulaires préopératoires. Les résultats cliniques (amplitudes et score de Constant à 1 an post-opératoire), les taux de complications et les taux de cicatrisation tendineuse (arthroscanner ou IRM à 1 an post-opératoire) ont été comparés entre les 2 groupes.

219 patients d’âge moyen 54,5 (40-69) ans ont été inclus. 38/219 (17%) patients présentaient des AAD et 181/219 (83%) n’en présentaient pas. Les résultats cliniques (score de Constant, élévation antérieure active et rotation externe) étaient inférieurs dans le groupe avec AAD à 6 semaines, 3 mois, 6 mois et 1 an post-opératoire mais la différence était statistiquement significative uniquement pour l’élévation antérieure active à 3 mois (-13°) (p=0,046). On ne retrouvait pas plus d’algodystrophie post-opératoire dans le groupe avec AAD (0%) par rapport au groupe sans AAD (3,4%) (p=0,59). Il n’y avait pas de différence significative concernant les taux de cicatrisation tendineuse à 1 an post-opératoire entre les 2 groupes (85,7% dans le groupe avec AAD, contre 92,9% dans le groupe sans AAD, p=0,181).

La présence d’antécédents anxiodépressifs n’influençait pas les résultats cliniques ou la cicatrisation tendineuse à 1 an dans notre expérience, après réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs.
Clément DUJEUX, Maxime ANTONI (Strasbourg), Charles THERY, Philippe CLAVERT
09:30 - 10:45 #27591 - 63. Étude de la cicatrisation tendineuse après réparation de la coiffe des rotateurs chez les patients âgés de plus de 70 ans. L’âge est-il un facteur de non-cicatrisation ?
63. Étude de la cicatrisation tendineuse après réparation de la coiffe des rotateurs chez les patients âgés de plus de 70 ans. L’âge est-il un facteur de non-cicatrisation ?

De nombreuses études suggèrent que l’âge des patients est un facteur pronostique négatif de la cicatrisation tendineuse.

L’objectif de notre étude était d’étudier le taux de cicatrisation tendineuse après réparation arthroscopique des tendons de la coiffe des rotateurs chez des patients âgés de plus de 70 ans.



Entre janvier 2009 et mai 2019, 99 patients de plus de 70 ans ayant une rupture transfixiante des tendons de la coiffe des rotateurs avec une dégénérescence graisseuse inférieure ou égale à 2 ont bénéficié d’une réparation tendineuse complète sous arthroscopie, par le même opérateur et selon la même technique chirurgicale. Les données ont été recueillies de façon prospective et analysées rétrospectivement pour 69 patients. Chaque rupture a été classée selon le ou les tendons rompus, la rétraction tendineuse dans le plan frontal évalué selon la classification de Patte et la dégénérescence graisseuse musculaire évaluée selon la classification de Goutallier. La cicatrisation tendineuse a été évaluée par une échographie à 1 an post opératoire et classée selon la classification de Sugaya.

L’âge moyen de notre série est de 73,5 ans [70 ;85] et la durée moyenne de suivi est de 19 mois [12 ;32]. Le taux de cicatrisation était de 86% avec 10 ruptures itératives, proche des taux rapportés dans la littérature pour des populations plus jeunes. Dans les coiffes cicatrisées 48 étaient classées Sugaya 1, 9 Sugaya 2 et 2 Sugaya 3. En analyse univariée, les ruptures antéro-supérieures, la présence d’une dissection lamellaire de l’infra épineux et la survenue d’une infection sont associées à un risque plus élevé d’échec de cicatrisation.

La réparation arthroscopique des ruptures de la coiffe des rotateurs chez les patients de plus de 70 ans s’accompagne d’un bon taux de cicatrisation en l’absence de dégénérescence graisseuse supérieure à 2.
Jérémy PLASSARD (DIJON), Remy VIGIE, Jerome GARRET
09:30 - 10:45 #27511 - 64. Avancement tendino-musculaire arthroscopique du supra-épineux dans les ruptures postéro-supérieures rétractées de la coiffe des rotateurs.
64. Avancement tendino-musculaire arthroscopique du supra-épineux dans les ruptures postéro-supérieures rétractées de la coiffe des rotateurs.

La réparation sans tension des ruptures rétractées du supraspinatus par avancement tendinomusculaire a été décrite par Debeyre en 1965. Nous évaluons les résultats de cette technique à long terme et sa faisabilité sous arthroscopie.



Parmi 8 épaules opérées d'un avancement du supra-épineux à ciel ouvert, 1 est décédé et 2 ont été perdus de vue. 5 patients ont été revus. L'évaluation pré-opératoire comportait un score de Constant, SSV, SST. Le recul moyen était de 15,7 ans. Le critère de jugement principal était le score de Constant au dernier recul. Ces résultats nous ont encouragé à décrire une note technique de l'avancement par arthroscopie. 10 épaules ont été disséquées. Une rupture du supra-épineux de stade 3 était créée dans un premier temps. Après exposition et débridement, le nerf supra-scapulaire était neurolysé. Le muscle supra-épineux était désinséré dans sa fosse par voie antéro-latérale et de Neviaser. Une nouvelle voie de fosse est introduite pour la libération médiale du muscle. Le muscle était alors réinséré par technique suture bridge.

L'amélioration du score de Constant était de 33 +/- 8,8 (p=0,0159) avec une amélioration sur l'ensemble des items. Le SST moyen était amélioré de 36,7% à 68,3% (p=0,0153). Le SSV moyen était amélioré de 38 à 65 (p=0,0937). L'EVA moyenne post-opératoire était de 0/10. Quatre patients (80%) referaient l'intervention. Pour chacune des 10 épaules disséquées sous arthroscopie, il était possible de réinsérer le tendon sur son footprint sans tension. La distance moyenne de translation était de 38,8 +/- 3,6 mm.

Dans les ruptures de coiffe postérosupérieures par rétraction du supra-épineux, son avancement permet une réparation complète de la coiffe. Les résultats des translations à ciel ouvert à long terme nous ont encouragé à développer une technique arthroscopique qui s’est avérée reproductible et permet de limiter la morbidité de l’abord chirurgical.
Rayane BENHENNEDA (Tours), Luc FAVARD, Marion BESNARD
09:30 - 10:45 #26398 - 65. Les réparations partielles arthroscopiques des ruptures massives de la coiffe des rotateurs donnent de bons résultats fonctionnels à 8 ans de recul.
65. Les réparations partielles arthroscopiques des ruptures massives de la coiffe des rotateurs donnent de bons résultats fonctionnels à 8 ans de recul.

Les ruptures massives de la coiffe des rotateurs (RCRm) sont un problème fréquent en pathologie de l'épaule. Quand la rupture est considérée comme irréparable, de multiples options thérapeutiques existent. L'objectif de l'étude était d'évaluer les résultats à long terme des réparations partielles arthroscopiques et les facteurs prédictifs de mauvais résultats.



Cette étude rétrospective observationnelle multicentrique a inclus 32 patients opérés d'une réparation partielle arthroscopique de RCRm avec un recul minimum de 5 ans. En pré-opératoire étaient recueillis le score de Constant (CS), la localisation de la rupture et la hauteur de l'espace sous acromial. Les patients étaient évalués à 99,4 ± 8,7 mois (87 - 120) grâce au score de Constant, au Subjective shoulder value (SSV) et à la hauteur de l'espace sous acromial.

Le CS était meilleur au dernier recul (74,4 ± 13 (34 – 98) vs. 37,8 ± 16,3 (15 – 75), p<0,0001), le SSV était de 78,9 ± 16,5 (40 – 100) et la hauteur de l'espace sous acromial diminuait (9,7 ± 2 (6,2 – 14) vs. 6,4 ± 3,3 (1-13), p<0.0001). Aucun patient n'a été réopéré. Parmi les patients de moins de 55 ans, le SSV était plus faible (p=0,008) alors que les critères objectifs (CS, hauteur de l'espace sous acromial) était similaires. Les épaules pseudoparalytiques avaient un gain plus important avec des critères post-opératoires comparables aux épaules non pseudoparalytiques. La hauteur de l'espace sous acromial diminuait significativement pour les ruptures à 3 tendons (p=0,0055) sans différence dans les résultats cliniques. Quand le tendon du supra-épineux était au moins partiellement réparé, le CS et la hauteur de l'espace sous acromial étaient meilleurs (p=0,0213 et p=0,01, respectivement) avec un SSV comparable.

Les réparations partielles arthroscopiques de RCRm sont un bon traitement comparé aux autres options thérapeutiques, donnant des résultats satisfaisants qui se maintiennent dans le temps, peu de complications et de reprises chirurgicales. Le patient idéal a plus de 55 ans, un subscapulaire intact et un supraépineux au moins partiellement réparé.
Marion BESNARD (Amboise), Bastard CLAIRE, Alexandre LÄDERMANN, Arnaud GODENÈCHE, (Sfa) SOCIÉTÉ FRANCOPHONE D'ARTHROSCOPIE, Geoffroy NOURISSAT
09:30 - 10:45 #27499 - 66. La ténodèse du biceps avec effet SCR améliore-t-elle la cicatrisation dans les ruptures massives de la coiffe ?
66. La ténodèse du biceps avec effet SCR améliore-t-elle la cicatrisation dans les ruptures massives de la coiffe ?

Le concept d'utiliser le tendon du biceps dans la reconstruction capsulaire supérieure type SCR est bien connu.

Le but de notre étude est d’évaluer les résultats fonctionnels, d’imageries de contrôles et de rechercher les éventuels inconvénients liés à cette technique.



Il s’agit d‘une série mono-opérateur prospective de 24 patients opérés, du 01 janvier et 31 décembre 2020, d’une rupture massive de la coiffe sur un total de 154 coiffes opérées. Le recul minimum est de 6 mois et moyen est de 9.45 mois. La rupture était de type : postéro supérieure (62,5 %), antéro supérieure (25%) et antéro postéro supérieure (12,5%) avec un âge moyen : 60.58 ans. L’étiologie de la rupture : post traumatiques : 41,7% et non traumatiques : 58,3%. Une évaluation clinique et radiographique a été effectuée au recul minimal de 6 mois. La cicatrisation a été évaluée au delà de 6 mois par une échographie et ou une IRM. La classification de sugaya a été utilisée. Sont considérés comme cicatrisés les types 1,2 et par extension le type 3. Le lâchage secondaire du biceps a été évalué ainsi que d'éventuelles autres complications.

Le score de Constant moyen a été amélioré de 13,5 points, passant de 49,54 ± 13,4 à 63,04 ± 10,62 (p<0.001). L’augmentation du score du constant étant significative aussi bien pour les ruptures non traumatiques (p=0.002) que traumatiques (p=0.011). Amélioration du score douleur chez 87.5 % des patients. L’élévation antérieure active moyenne a augmenté de 24,2°, passant de 150,0 ± 48.90 à 155,0 ± 21,43 (p =0.013). La force musculaire a été amélioré avec une augmentation significative (p=0.019). L’espace acromio-huméral était conservée dans 83% en préopératoire versus 75% en postopératoire. Des contrôles échographiques et/ou IRM chez 14 patients ont révélé un taux de cicatrisation (Sugaya 1, 2 & 3, sur le tendon supra-épineux) de 100%, avec une épaisseur de coiffe variant entre 2.8 et 7 mm. Pour le reste des patients une imagerie est programmée. Nous avons recensé deux lâchages secondaires du biceps et un épanchement sous acromial ponctionné résolutif.

Malgré le faible effectif et l'absence de groupe témoin, les résultats encourageants et sans complications spécifiques de cette courte série semblent démontrer que l’utilisation du biceps, pourrait être une valeur ajoutée à la cicatrisation tendineuse dans les ruptures massives de la coiffe. C’est notre technique de référence dans cette indication.
Slimane KACEL (Laon), Jacqueline JAN, François VERDIÈRE, Tewfik BENKALFATE
09:30 - 10:45 #27361 - 67. Le Transfert de latissimus dorsi postérieur pour les ruptures massives et irréparables de la coiffe postéro-supérieure fonctionne-t-il chez les personnes âgées ? Etude comparative entre deux populations (≤ 55 ans contre ≥ 75 ans) à 2 a.
67. Le Transfert de latissimus dorsi postérieur pour les ruptures massives et irréparables de la coiffe postéro-supérieure fonctionne-t-il chez les personnes âgées ? Etude comparative entre deux populations (≤ 55 ans contre ≥ 75 ans) à 2 a.

L'objectif principal était de comparer les résultats du transfert de latissimus dorsi dans un groupe de patients de moins de 55 ans versus plus de 75 ans. Nous avons émis l'hypothèse que le TLD pouvait donner des résultats aussi bons chez les personnes âgées que chez les plus jeunes.



Entre 2014 et 2017, 153 patients qui ont bénéficié d’un TLD soit pour une RCR postérieur-supérieure irréparable primaire, soit pour une récidive de RCR secondaire à une réparation précédente ont été inclus. Tous les TLD ont été réalisés par un seul chirurgien, assistées par arthroscopie et fixées sur la tête humérale avec deux ancres. Une étude clinique comparative rétrospective a été menée. Les patients avec un recul minimum de vingt-quatre mois ont été divisés en deux groupes : le groupe A (≤55 ans à l'intervention) et le groupe B (≥75 ans à l'intervention). Le score de Constant-Murley ajusté selon l'âge (CMSa), la « Subjective Score Value » (SSV), le « Simple Shoulder Test » (SST), le score ADLER, l'échelle visuelle analogique de la douleur (VAS), le score de l'American Shoulder and Elbow Society (ASES), la satisfaction et taux de rupture des TLD au dernier recul ont été comparés.

66 patients ont été inclus. 4 patients (6 %) ont été perdus de vue. Il y avait 31 patients dans chaque groupe. L'âge moyen était de 52 et 77 ans respectivement. En préopératoire, les deux groupes étaient comparables nombre de tendons rompus, stade de Hamada, SST et Constant absolu. Le suivi moyen était respectivement de 33 et 31 mois (minimum 24 mois). Au dernier recul, pas de différence significative entre les 2 groupes avec SSV (61 vs 66,7 points), ADLER (23 vs 26,4 points); EVA (2,8 vs 2,2 points) ; ASES (64,4 vs 72,4 points) sauf pour le Constant absolu (75 vs 96,3 ; p<0,001) et le SST (6,2 vs 8,3 ; p<0,001). La satisfaction n'était pas significativement différente (81 % de patients satisfaits ou très satisfaits). Le taux de rupture des transferts était plus élevé dans le groupe ≤55 ans : 10 (33 %) vs 8 (26 %).

Le transfert postérieur du tendon du grand dorsal pourrait être une option chirurgicale efficace pour le traitement des ruptures massives et irréparables de la coiffe postéro-supérieure chez les plus de 75 ans.
Jean KANY (Toulouse), Jean GRIMBERG, Philippe VALENTI, Jean David WERTHEL
09:30 - 10:45 #27516 - ❤ 68. Estimation de l'impact carbone d’une réparation arthroscopique de coiffe des rotateurs en France.
❤ 68. Estimation de l'impact carbone d’une réparation arthroscopique de coiffe des rotateurs en France.

Le réchauffement climatique est certainement l'un des plus grands défis du siècle. L'objectif de ce travail est d'estimer l'empreinte carbone de la réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs, et d'évaluer l'impact positif des actions suivantes : chirurgie ambulatoire, réalisée sous anesthésie locorégionale, et filtration des fluides chirurgicaux.



Le protocole d'évaluation a suivi le protocole sur les gaz à effet de serre, qui est composé de trois volets : 1/ utilisation d'agents anesthésiques volatils ; 2/ consommation électrique liée à la procédure (chauffage et climatisation, ventilation, ordinateur) ; 3/ liée aux déplacements des patients et du personnel, à la livraison des implants et à la gestion des déchets. L'étude a porté sur la période allant de novembre 2020 à avril 2021, et a inclus tout patient subissant une chirurgie de réinsertion arthroscopique de l'épaule. Trois actions visant à améliorer l'empreinte carbone ont été menées : la chirurgie ambulatoire, réalisée sous anesthésie locorégionale, et la filtration des fluides chirurgicaux par Neptune® (Stryker°). Pour étudier son efficacité, chaque patient inclus durant la période de révision a été apparié à un patient opéré durant l'année 2018 avant la mise en place de ce protocole.

Au final, 26 patients ont été inclus. L'impact carbone de la réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs a été estimé à 260,5 +/- 35,03 kgCO2eq. Les principaux impacts étaient dus à l'utilisation de matériel à usage unique (53,5%), au réapprovisionnement des ancres (27,2%), à l'incinération des déchets contaminés (5,9%), au processus de stérilisation (5,4%) et au déplacement des patients (4,1%). La mise en place d'une chirurgie ambulatoire, sans utilisation de gaz anesthésiants, et d'un purificateur d'eau a permis de réduire les émissions de 25,9 +/- 2,5 kgCO2eq (9,3%) par procédure.

L'impact carbone d'une réparation arthroscopique de la coiffe correspond à un peu plus de 60 km parcourus dans une voiture. Le principal point sur lequel il faut agir est l'impact lié à l'utilisation de matériel à usage unique et à la gestion des stocks.
Gregoire ROUGEREAU (Paris), Léonard CHATELAIN, Christel CONSO, Frédéric ZADEGAN
Salle B
10:00

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SCE
10:00 - 10:45

SESSION « je cuisine mon expert »

Conférenciers : Kevin BARGOIN (Chirurgien libéral) (Nantes), Mathieu FERRAND (CHIRURGIEN MEMBRE SFA) (Rennes)
Experts : Bertrand COULET (PU PH) (Montpellier), Yacine CARLIER (Chirurgien) (Mérignac), Patrick GOETTI (Médecin Associé) (Lausanne, Suisse), Pierre MANSAT (Chef du Département d'Orthopédie-Traumatologie) (Toulouse)
Salle W
10:15

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SMPG2
10:15 - 10:45

SESSION MISE AU POINT
Lésion des racines : quand et comment réparer.

10:15 - 10:45 Lésion des racines : quand et comment réparer. Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Versailles), Thomas NÉRI (PU-PH) (Saint Etienne), Cécile TOANEN (Praticien Hospitalier) (La Roche-Sur-Yon)
Salle A
10:45 PAUSE ET VISITE DES STANDS
11:15

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VG5
11:15 - 11:25

VIDEOSPOT
Comment je fais une ligamentoplastie du MPFL ?

Modérateur : Thomas CUCURULO (orthopediste) (Marseille)
11:15 - 11:25 Comment je fais une ligamentoplastie du MPFL ? Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Bordeaux Mérignac)
Salle A

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SEO1
11:15 - 11:45

SESSION OUPS !
Comment éviter de léser les structures anatomiques saines en arthroscopie ?

11:15 - 11:45 Comment éviter de léser les structures anatomiques saines en arthroscopie ? Richard ASWAD (Chirurgien orthopédiste libéral) (MARSEILLE), Mickaël ROPARS (Pr) (Rennes), Marc SOUBEYRAND (CHIRURGIEN ORTHOPEDISTE) (Melun)
Salle B

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SRA
11:15 - 11:30

SESSION RETOUR EN ANATOMIE
Le footprint du biceps et du triceps. Quelles implications pratiques ?

Modérateurs : Yacine CARLIER (Chirurgien) (Mérignac), Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Le Chesnay)
11:15 - 11:30 Le footprint du biceps et du triceps. Quelles implications pratiques ? Philippe CLAVERT (PU-PH) (Strasbourg)
Salle W
11:25

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CMG6
11:25 - 11:45

CONFÉRENCE MAGISTRALE
La rotule douloureuse et instable.

Modérateurs : David DEJOUR (chirurgien) (Lyon), Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Bordeaux Mérignac)
11:25 - 11:45 La rotule douloureuse et instable. Victoria DUTHON (Chirurgien orthopédiste) (Genève, Suisse)
Salle A
11:30

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VCO1
11:30 - 11:45

VIDEOSPOT
Comment je répare une rupture du triceps au coude ? Est-ce faisable sous arthroscopie ?

Modérateurs : Yacine CARLIER (Chirurgien) (Mérignac), Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Le Chesnay)
11:30 - 11:45 Comment je répare une rupture du triceps au coude ? Est-ce faisable sous arthroscopie ? Patrick GOETTI (Médecin Associé) (Lausanne, Suisse)
Salle W
11:45

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CPG4
11:45 - 12:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
ROTULE

Modérateurs : Nicolas BOUGUENNEC (Chirurgien) (Mérignac), Sophie PUTMAN (MCUPH) (Lille)
11:45 - 12:30 #27414 - 75. TT-TG : où se trouve la déformation ?
75. TT-TG : où se trouve la déformation ?

The tibial tubercle trochlear groove distance (TT-TG) is one of the major risk factors for patellar instability. This distance can be increased in case of medialized trochlear groove (TG), lateralized tibial tubercle (TT) or intra-articular torsion. The aim of this study is to define the origine of an increased TT-TG.

 



70 MRI performed for lateral patellar dislocation (PFD) and trochlear dysplasia were retrospectively analysesd and compared with an age and gender matched control group without trochlear dysplasia (Ctrl, N=70). TT-TG distance was measured on the most proximal image where the TG was first seen, to the center of the patellar tendon tibial on its tibial insertion. The medialization of the TG was measured in percentages along the posterior condylar line, with the maximal condylar width of the distal femur as reference. The position of the TT was measured using the TT-PCL distance. Intra-articular femoro-tibia torsion was measured using the angle between the posterior condylar lines of the femur and tibia (pcl-a).

The mean TT-TG was 15.9 ± 4.9 mm in PFD and 8.2 ± 3.8 mm in Ctrl (p<0.001), whereas the TG in PFD was 7.7mm more medialized (p<0.001), and the TT-PCL 1.4 mm more lateralized (p< 0.564 ). than in Ctrl. Forty-one knees of the PFD had a TT-TG >15mm (PFD +), and 29 below (PFD-). TG in PFD+ was 3.1mm more medialized (p<0.002), and TT-PCL 1.8 mm more lateralized (p< 0.123) than in PFD-. In the PFD+ with a TT-PCL >21 (n =27), TG was 3.4 mm more lateralized (p<0.035) than in PFD+ with a TT-PCL<21 (n=14). The pcl-a showed an increased tibial internal rotation in Ctrl (9.4° ± 5.5°) compared to PFD (2.6° ± 5.7°, p<0.001), whereas no difference in the pcl-a between PFD+ and PFD- was found.

Increased TT-TG in PFD can only partially be explained by osseous measurement on the femur and the tibia. Intra-articular rotation might play an important role. In PFD with increased TT-TG, medialized trochlear groove might be the most important factor. Indication for TT osteotomy should be evaluated carefully when using TT-TG
Thanh Nam LE (Genève, Suisse), Philippe TSCHOLL
11:45 - 12:30 #27332 - 76. Corrélation entre dysplasie de trochlée et dysplasie de la patella.
76. Corrélation entre dysplasie de trochlée et dysplasie de la patella.

L’instabilité patellaire objective (IPO) est une pathologie fréquente chez l'adulte. L’importance de la dysplasie rotulienne dans l’IPO n’est actuellement pas un facteur déterminant pour la prise en charge chirurgicale. 

L’objectif principal de l'étude est de déterminer s’il existe une corrélation entre le stade de dysplasie fémoral et patellaire dans l'IPO.



L’ensemble des patients opérés d’une IPO dans le service ont été inclus entre janvier 2008 et aout 2020. Chez ces patients, les clichés radiographiques (profil strict et défilé fémoro-patellaire) des genoux présentant une symptomatologie d’IPO ont été analysés en double aveugle par deux opérateurs différents. Ils ont ensuite été classés indépendamment selon leur degré de dysplasie trochléenne et rotulienne (respectivement selon les classifications de Dejour et de Wiberg).

149 analyses radiographiques de genoux ont été réalisées chez 99 patients. Il existe une corrélation significative entre le grade de dysplasie trochléenne et rotulienne (rs=0.82; p<0.0001). Il existe moins de rotules dysplasiques chez les trochlées Dejour A en comparaison aux trochlées Dejour B (p=0.033) ou C (p=0.019). Les rotules Wiberg 3 sont significativement plus associées à des dysplasies de trochlée Dejour D en comparaison aux autres grades (A,B,C ; p<0.0001).

Il existe une corrélation entre le grade de dysplasie trochléenne et rotulienne. Cet élément devrait être pris en compte dans la stratégie chirurgicale de correction des IPO et plus précisément dans l’adaptation de la technique chirurgicale de trochléoplastie.
Victor MEISSBURGER (Paris), Grégoire ROUGEREAU, Tristan LANGLAIS, Phillipe BOISRENOULT, Nicolas PUJOL
11:45 - 12:30 #27523 - 77. Existe-t-il un retentissement clinique des modifications scannographiques du tunnel fémoral à 6 mois d’une reconstruction du MPFL ?
77. Existe-t-il un retentissement clinique des modifications scannographiques du tunnel fémoral à 6 mois d’une reconstruction du MPFL ?

La reconstruction isolée du MPFL (iMPFLR) est un traitement de référence dans les luxations récidivantes patellaire. L’objectif était d’évaluer par une analyse TDM à 6mois d’une iMPFLR, la dilatation et la migration du tunnel fémoral et de rechercher s’il existait une corrélation entre ces anomalies morphologiques et les résultats cliniques.



121 patients iMPFLR ont été évalués avec un recul moyen de 39±27 mois [6 à 102]. Les scores IKDC fonctionnel et de Kujala, ainsi que les mobilités articulaires ont été évalués en pré-opératoire à 6 mois et au dernier recul. Les scores IKDC et de Kujala était exprimé en différence entre score pré et post-opératoire (dIKDC et dKujala). La position du tunnel fémoral était évaluée selon les critères de Schöttle sur des radiographies de profil. La dilation (à trois niveaux de mesure par rapport à la corticale médiale : 5, 15 et 25mm) et la migration du centre du tunnel était étudiés sur une analyse scannographique à 6 mois. Les corrélations entre l’évolution des scores cliniques et les paramètres scannographique mesurés ont été recherchées. Les relations entre la position du tunnel et les modifications du tunnel ont également été étudiés.

Entre le pré- et le post-opératoire, les scores IKDC (47 ± 12 à 74 ± 12, p <0,001), de Kujala (55 ± 12 à 84 ± 8, p <0,001) et le RoM (129° ± 18 à 136° ± 15, p = 0,029) étaient significativement améliorés. Quatre récidives de luxation sont survenues. La position initiale du tunnel était corrélée à la dilatation et à la migration du centre du tunnel (p < 0,001). Il n’existait pas de corrélation significative entre la variation des scores cliniques, la dilatation et la migration du tunnel fémoral.

A 6 mois d’une iMPFLR, il a été retrouvé des modifications du tunnel fémoral avec un élargissement et une migration du tunnel. Les dilatations et les migrations du centre du tunnel fémoral sont en lien avec une malposition initiale du tunnel fémoral, mais n’influence pas les résultats cliniques.
Fabien EWALD, Benoit BOUTHIN, Frederic FARIZON, Remi PHILIPPOT, Thomas NERI (Saint Etienne)
11:45 - 12:30 #27345 - 78. Résultats cliniques et radiologiques 2 ans minimum après trochleoplastie et reconstruction du ligament patello-femoral médial.
78. Résultats cliniques et radiologiques 2 ans minimum après trochleoplastie et reconstruction du ligament patello-femoral médial.

La dysplasie de la trochlée prédispose aux luxations récidivantes de la rotule et nécessite parfois une trochléoplastie souvent associée à une reconstruction du ligament patello-fémoral médial (MPFL). L'objectif de notre étude est d'évaluer les résultats cliniques et radiologiques deux ans minimum après trochléoplastie et reconstruction du MPFL.



Les patients ayant bénéficié d'une trochléoplastie associée à une reconstruction du MPFL dans notre institution entre 2014 et 2018 ont été inclus dans l'étude. Une évaluation clinique et radiologique a été réalisée chez les patients ayant un recul minimum de deux ans après l opération. L'évaluation fonctionnelle est déterminée par les scores postopératoires Kujala, International Knee Documentation Committee (IKDC) et Tegner ainsi que par l'accomplissement de tests physiques incluant sauts et mesure de la force isométrique maximale des muscles de la cuisse. L'évaluation radiologique comprend la réalisation de radiographies conventionnelles du genou et d'une imagerie par résonnance magnétique (IRM). Ces examens ont été comparés à ceux effectués avant l'opération. Au niveau statistique, les valeurs sont exprimées sous forme de mediane (minimum ; maximum). Le test de Wilcoxon a été utilisé pour la comparaison des valeurs numériques et le test exact de Fisher pour la comparaison des fréquences.

Vingt-sept patients ont été inclus dans l'étude. Parmi eux, trois patients ont été exclus et un patient s'est désisté, laissant 23 patients pour analyse dont l'âge médian était de 18 ans (13 ; 47). Le suivi médian des patients était de 2.5 ans (2.0 ; 5.5 ans). Aucun patient n'a présenté de nouvelle luxation de rotule. Le score médian postopératoire de Tegner, Kujala et IKDC était de 4 (1 ; 8), 88 (67 ; 100) et 77 (49 ; 98), respectivement. La force isométrique maximale des muscles quadriceps et ischio-jambiers de la jambe opérée était significativement inférieure à celle du côté controlatéral. Le side-hop test sur la jambe opérée était également significativement inférieur à celui du côté controlatéral. L'IRM postopératoire n'a pas montré de chondrolyse ou de nécrose sous-chondrale. En revanche elle a démontré une augmentation significative des lésions chondrales fémoro-patellaires par rapport à l'état préopératoire.

La trochléoplastie associée à la reconstruction du MPFL est un traitement efficace de l'instabilité rotulienne chez les patients présentant une dysplasie trochléenne. Cependant, nos résultats montrent la persistance d'un déficit fonctionnel de la jambe opérée et la progression des lésions cartilagineuses fémoro-patellaires, deux ans minimum après l'opération.
Lara POZZI, Peter BREM, Michel SCHLÄPPI, Samuel BLATTER, Christoph METZLER, Simon RAUCH, Peter KOCH, Jean-Romain DELALOYE (Winterthur, Suisse)
11:45 - 12:30 #26878 - 79. L'ostéotomie tibiale antérieure de déflexion avec préservation de la TTA ne modifie pas la hauteur rotulienne.
79. L'ostéotomie tibiale antérieure de déflexion avec préservation de la TTA ne modifie pas la hauteur rotulienne.

Anterior-closing wedge high tibial osteotomy (ACW-HTO) in ACL reconstruction (ACLR) can prevent graft rupture in patients with posterior tibial slope (PTS) > 12°. Management of patellar height is of concern when performing HTO. The objective was to evaluate the effect of tibial tubercle-sparing ACW-HTO on patellar height in revision ACLR.



A retrospective analysis of prospectively collected data from 2 centers was performed. All patients who underwent tibial tubercle-sparing ACW- HTO in revision ACLR were identified and included. Data regarding age, gender and body mass index were collected. Patellar height was measured on full weightbearing pre- and post-operative x-rays. The tibial-referenced indexes of Insall-Salvati (ISI), Caton-Deschamps (CDI) and Blackburne-Peel (BPI) were assessed on lateral x-rays. The Femoral Patellar Height Index (FPHI), femur-referenced, was calculated on frontal x-rays. Pre- and post-operative PTS were assessed using the proximal anatomic axis of the tibia and the tangent line to the medial tibial plateau. All radiological measurements were performed by two trained sports medicine physicians, twice at three-month intervals. Mean values were retained for statistical analysis. Inter and intra-observer reliability were assessed for each parameter.

47 tibial tubercule-sparing ACW-HTO were retained for analysis. Most patients were male (n = 32, 68.1%) with a mean age of 28.9 ± 9.2 years old (range 17 – 58). Good to excellent intra- and inter-observer reliability were reported for all parameters. The mean decrease in PTS was 8.60° ± 2.95 (range 3 – 13.6). No significant difference in patellar height was found between pre- and postoperative x-rays regardless of the index (P > .05). Linear regression investigated the influence of change in slope (delta PTS) on change in patellar height (delta and ratio). No influence of delta PTS was found on all parameters except on the CDI ratio (ratio = pre-operative/post-operative, P = .0088). Multivariate analysis showed a significant influence of delta PTS on the CDI ratio (P = .0335), but none on the ISI (P = .7037), BPI (P = .6324), and FPHI (P = 5709) ratios.

A change in PTS appeared to influence the Caton Deschamps Index, but this tibial plateau-referenced method may be biased after HTO. No change in patellar height was observed with others index after tibial tubercle-sparing ACW-HTO.
Bertrand SONNERY-COTTET, Sylavin GUY (Marseille), Adnan SAITHNA, Mathieu THAUNAT, Alexandre FERREIRA, Alessandro CARROZZO, Thais Dutra VIEIRA, Matthieu OLLIVIER
11:45 - 12:30 #27335 - ❤ 80. L’association d’une ostéotomie tibiale de déflexion à la reprise du LCA au recul moyen de 10 ans maintient de bons résultats cliniques sans reprise chirurgicale.
❤ 80. L’association d’une ostéotomie tibiale de déflexion à la reprise du LCA au recul moyen de 10 ans maintient de bons résultats cliniques sans reprise chirurgicale.

L’objectif est de connaître l’évolution à long terme de la reconstruction du LCA associée à une ostéotomie tibiale de déflexion pour deuxième rupture du LCA. Cette étude fait suite à une première publication avec un recul de 4 ans. L’hypothèse était une stabilité des scores fonctionnels et l’absence d’évolution arthrosique.



La série consécutive rétrospective initiale incluait 9 patients ayant eu une chirurgie de reprise de reconstruction du LCA associée à une OTDF en un temps. Ils ont été revus par un observateur indépendant pour un deuxième suivi avec un recul minimum de 7 ans. L’analyse portait sur les scores IKDC-SKF, Lysholm et l’analyse radiographique.

Sur les 9 patients initiaux, 7 ont été revus, 1 a été interrogé seulement par téléphone et 1 a été perdu de vue. Au dernier recul de 9,9 ± 3,0 ans, les 8 patients présentaient des scores fonctionnels stable ou amélioré par rapport au précédent recul. Le score de Lysholm moyen a augmenté de 73,8 ± 5,8 (65-82) à 84,5 ± 11,9 (59-95) et le score IKDC-SKF moyen a augmenté de 71,6 ± 6,2 (62-79) à 82,9 ± 12,1 (61-98). Sur les six patients qui avaient déjà des signes d’arthrose au recul précédent, le grade d’arthrose a augmenté pour deux d’entre eux (ayant un antécédent de méniscectomie, de grade 2 à grade 3 et de grade 1 à grade 3) mais est resté stable pour trois patients et n’a pas pu être évalué pour un.

A 7-15 ans (moyenne 9,9 ans), les patients ont présenté des scores fonctionnels stables ou en amélioration par rapport au précédent recul à 2-8 ans, sans nouvelle rupture ou reprise chirurgicale. Cela valide une correction de la pente tibiale après rupture itérative du LCA avec une pente tibiale augmentée
Anouk ROZINTHE (Lyon), Guillaume DEMEY, Floris VAN ROOIJ, Mo SAFFARINI, David DEJOUR
Salle A

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CPE4
11:45 - 12:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
ÉPAULE

Modérateurs : Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Lyon), Jean-François GONZALEZ (Chirurgien) (Nice)
11:45 - 12:30 #27352 - 69. Sérum adrénaliné en arthroscopie d'épaule et limpidité du champ opératoire : comparaison monocentrique prospective randomisée en double insu des concentrations 0,33 mg/l et 1 mg/l contre groupe contrôle.
69. Sérum adrénaliné en arthroscopie d'épaule et limpidité du champ opératoire : comparaison monocentrique prospective randomisée en double insu des concentrations 0,33 mg/l et 1 mg/l contre groupe contrôle.

L'arthroscopie d'épaule nécessite une limpidité suffisante du champ visuel arthroscopique. Le sérum adrénaliné utilisé comme liquide d'irrigation a fait la preuve de son efficacité contre le sérum seul. Mais la concentration à utiliser fait encore débat. Nous proposons de comparer les concentrations 0,33 mg/l et 1 mg/l au sérum seul.



Cette étude est un essai clinique monocentrique, prospectif, randomisé, contrôlé, en double insu. Durant 3 mois, 60 patients inclus ont été randomisés en 3 groupes : sérum seul, 0,33 mg/l et 1 mg/l de sérum adrénaliné. La poche de liquide d'irrigation était préparée à l'insu du chirurgien et du patient. Les critères d'inclusion étaient une chirurgie arthroscopique de la coiffe des rotateurs (allant de la seule décompression sous-acromiale à la réparation complète). La procédure se déroulait sous anesthésie générale avec bloc inter-scalénique, en position demi-assise. Le critère de jugement principal était la limpidité du champ opératoire arthroscopique. Il était évalué par attribution d'une note de 0 à 10 sur échelle visuelle analogique (EVA). Les critères de jugement secondaire comprenaient plusieurs paramètres opératoires (nombre de lavage, augmentation de la pression de l'arthropompe, volume total d'irrigation et durée opératoire), l'impact sur les paramètres cardio-vasculaires et enfin le taux de complication.

L'analyse de la relation entre la concentration en sérum adrénaliné et l'EVA montrait une augmentation de l'EVA de 2,27 [1,02 ; 3,52] points entre les bras 0,33 mg/l et 0 mg/l et de 3,55 [2,33 ; 4,78] points entre les bras 1 mg/l et 0 mg/l. La différence était significative (p < 0,001) dans chaque cas. Les analyses montraient également une diminution du nombre de lavage, du recours à l'augmentation définitive de la pression de base de l'arthropompe et du volume total d'irrigation. La durée opératoire était diminuée de 15% entre le bras 1 mg/l et 0 mg/l. On ne trouvait pas d'effet de l'utilisation de sérum adrénaliné sur les paramètres cardio-vasculaires. Il n'y a pas eu de complication durant l'étude.

Notre hypothèse est confirmée, avec une supériorité du sérum adrénaliné comparé au sérum seul sur la limpidité visuelle. L'effet obtenu à la concentration 1 mg/l est plus important que celui obtenu à la concentration 0,33 mg/l, sans augmenter le taux d'événements indésirables ou d'effet cardio-vasculaire par rapport au sérum seul.
Antony PINCIN (PAU), Edouard HARLY, Thierry JOUDET
11:45 - 12:30 #27487 - 70. L’arthroscope de 70° permet-il de réaliser une meilleure exploration gléno-humérale ?
70. L’arthroscope de 70° permet-il de réaliser une meilleure exploration gléno-humérale ?

L’arthroscope 30° est majoritairement utilisé en chirurgie orthopédique.Or l’exploration fine des pathologies gléno-humérales permet de dépister des lésions auparavant méconnues et les progrès techniques(arthroscope 70°)rendent accessibles à un traitement arthroscopique ces lésions dans des espaces difficiles avec l'arthroscope 30°.L’objectif de l'étude est d’évaluer l’utilisation d’un scope 70°vs.30° pour l’exploration gléno-humérale.



Une étude comparative prospective a été menée dans un hôpital universitaire sur une cohorte de 25 chirurgiens en formation entre avril et mai 2021. Tous les participants ont réalisé deux fois l’exploration d’une articulation gléno-humérale droite sur le module épaule du simulateur VirtaMed ArthroS™ : 15 éléments anatomiques devaient être visualisés dans leur ensemble. Une exploration avec un scope de 30° était réalisée puis une autre avec un scope de 70°. Pour exclure un biais de mémorisation, un tirage au sort était réalisé pour déterminer l’ordre de réalisation des deux simulations pour chaque participant. Un score composite “overall composite score” (OCS) était attribué à chaque participant par le simulateur . Ce score incluait le temps de la procédure, les lésions iatrogènes induites, distance parcourue par la caméra, et la qualité de la visualisation des structures anatomiques (% de la structure vue et centrée sur la caméra).

Les résultats montrent une augmentation des scores composites OCS en passant de l’arthroscope de 30°(241.6/255 [95% IC 235.7-247.5])à l’arthroscope de 70° (248.3/255 [95% IC 244.5-252])(p=0.006). Le temps de la procédure était significativement réduit avec l’arthroscope de 70°(180s, [95% IC 190.2s-325.6s]) par rapport à celui de 30° (257s, [95% IC 139.6s-220.7s])(p= 0.007). On note une diminution significative des lésions iatrogènes au niveau de l’humérus (10% [95% IC 8.9%-11.8%] vs. 7.6% [95% IC 6.6%-8.6%]) avec l’arthroscope de 70° probablement due à la meilleure visualisation du champ de travail. (p=0.004) Aucune différence significative n’a été démontrée concernant le taux de lésions iatrogènes sur la glène entre les deux scopes. En outre, toutes les structures anatomiques ont pu être visualisées d’une façon satisfaisante (pourcentage visualisé supérieur à la limite demandée dans 100% des cas) avec les deux types différents de scopes sans différence significative entre le taux de visualisation dans les deux exercices (p>0.005)

L’utilisation d’un scope 70° améliore la qualité de l’exploration de l’épaule en diminuant le temps diagnostique sans induire des lésions.Son introduction précoce dans la formation des futurs chirurgiens pour les familiariser peut induire une diminution du temps des procédures compliquées.Cela pourra induire une augmentation des indications de l’arthroscopie de l’épaule.
Jad EL KOUSSAIFY (Le Chesnay-Rocquencourt), Quentin BAUMANN, Marie BENAYOUN, Cédric MAILLOT, Marc-Antoine Rousseau ROUSSEAU, Patrick BOYER
11:45 - 12:30 #25841 - 71. L’augmentation de la durée opératoire influence-t-elle les résultats cliniques après réparation de la coiffe des rotateurs ?
71. L’augmentation de la durée opératoire influence-t-elle les résultats cliniques après réparation de la coiffe des rotateurs ?

Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer l’influence d'une augmentation la durée opératoire sur (1) les résultats cliniques, (2) la cicatrisation tendineuse et (3) la survenue de complications, après réparation arthroscopique d’une lésion transfixiante distale du tendon supraspinatus. 



Les patients opérés dans notre institution d’une réparation arthroscopique d’une rupture distale du tendon supraépineux, entre 2012 et 2018, ont été inclus rétrospectivement. Les durées opératoires (de l’incision cutanée au pansement) ont été extraites des dossiers informatisés. Aux différentes consultations de contrôle post opératoires, les amplitudes articulaires étaient évaluées et le score de Constant calculé de manière prospective. La cicatrisation tendineuse était évaluée par une IRM ou un arthroscanner chez tous les patients à 1 post-opératoire. La survenue de complication était recherché dans les dossiers de suivi. Une analyse de l’influence de la durée opératoire en la considérant comme une variable quantitative a été réalisée pour l’ensemble des paramètres étudiés, au recul d’un an. Les p-valeurs <0,05 étaient considérées comme significatives.

219 patients (43,8% d’hommes - 56,2% de femmes), d’âge moyen 54,6 ans (40-70) au moment de la chirurgie ont été inclus. La durée opératoire moyenne était de 44,9 (8-140) minutes sur l’ensemble de la série. Nous retrouvions une corrélation statistiquement significative entre l’augmentation de la durée opératoire et la diminution du score de Constant et de la rotation externe à 1 an : une augmentation de la durée opératoire de 10 minutes était associée à une baisse du score de Constant de 1 points (p=0,0167) et de la rotation externe de 1° (p=0,0214), correspondant à une baisse de 6 points et 6° pour une augmentation de durée de 60 minutes. On ne retrouvait pas d’influence de la durée opératoire sur la cicatrisation tendineuse à 1 an (p=0,295), ni sur la survenue d’une complication en postopératoire (p=0,193)

L’augmentation de la durée opératoire avait, dans notre série, une influence négative sur les résultats cliniques mais pas sur la survenue de complications postopératoires ou sur la cicatrisation tendineuse à 1 an. Le retentissement sur le score de Constant devenait cliniquement significatif pour des variations de durée opératoire >60 minutes.
Charles THERY, Maxime ANTONI (Strasbourg), Clément DUJEUX, Philippe CLAVERT
11:45 - 12:30 #27334 - ❤ 72. Fiabilité d'un nouveau signe radiologique simple dans le diagnostic des lésions tendineuses du subscapularis : le "digitation sign".
❤ 72. Fiabilité d'un nouveau signe radiologique simple dans le diagnostic des lésions tendineuses du subscapularis : le "digitation sign".

Les lésions tendineuses du subscapularis (SSc)  sont diagnostiquées de manière croissante en arthroscopie. Leur diagnostic préopératoire reste un défi avec un examen clinique  et une imagerie par résonance magnétique (IRM) manquant de sensibilité. Le but de l'étude était d'évaluer un nouveau signe IRM dans le plan coronal, le Digitation Sign.  



Une série consécutive de 197 patients opérés d'une réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs entre janvier 2020 et décembre 2020 était revue. Les critères d'inclusion étaient : la disponibilité d'une IRM préopératoire datant de moins de 18 mois et un âge supérieur à 18 ans. Les lésions du SSc étaient décrites en peropératoire selon les classifications de Lafosse et al. et de la Société Française d'Arthroscopie. Parmi les 197 patients, 44 avaient un arthroscanner préopératoire, 21 n'avaient pas de fichier DICOM disponible, 1 patient avait un antécédent de réparation du côté étudié. Nous avons inclus 132 épaules pour analyse. Les IRM étaient relues par 3 observateurs indépendants. Le SSc était évalué les les coupes axiales, sagittales et coronales selon les critères d'Adams. Le Digitation Sign était évalué dans le plan coronal sur les séquences T2. L'analyse statistique déterminait les concordances inter observateurs et les calculs de sensibilité et spécificité.

L'analyse inter-observateur retrouvait une concordance substantielle (κ = 0.640). Parmi les 132 patients inclus, 74 (56%) présentaient une lésion du SSc confirmée par arthroscopie. 55 (74.3%) des lésions du SSc étaient correctement diagnostiquées par le Digitation Sign seul, 62 (83,8%) avec les critères d'Adams seuls et 66 (89.2%) avec une combinaison des deux. 49 (84.5%) des SSc intacts étaient confirmés avec le Digitation Sign seul, 45 (77,6%) avec les critères d'Adams seuls et seulement 39 (67.2%) avec la combinaison des deux. La sensibilité de la combinaison du Digitation Sign avec les critères d'Adams était statistiquement meilleure que la sensibilité des critères d'Adams seuls (p=0.046). Le Digitation Sign était plus spécifique que les critères d'Adams (p=0.014). La combinaison du Digitation Sign avec les critères d'Adams était d'autant plus performante que la lésion était sévère (grades III ou IV). Les lésions du SSc étaient significativement associées aux lésions du biceps (p<0.0001).

L'IRM préopératoire analysée selon un protocole combinant critères d'Adams et "Digitation Sign" est simple, reproductible et sensible pour le diagnostic des lésions du SSc. La spécificité du Digitation Sign permet une vérification rapide de l'intégrité du subscapularis en première lecture des coupes coronales classiques de l'analyse des ruptures de coiffe.
Lionel NEYTON (LYON), Ana NIGUES
11:45 - 12:30 #27321 - 73. Evaluation de la reproductibilité inter et intra observateur des classifications des lésions du tendon sous scapulaire.
73. Evaluation de la reproductibilité inter et intra observateur des classifications des lésions du tendon sous scapulaire.

Les lésions du subscapularis sont de diagnostic difficile en peropératoire. Les classifications manquent de reproductibilité. Une classification anatomique (Anat) basée sur la structure tendineuse comme pour le supra-épineux (rupture partielle superficielle, interstitielle, profonde et transfixiante) a été proposée. Notre hypothèse était que la classification anatomique est la plus reproductible.



Il s’agit d’une étude rétrospective de patients opérés sous arthroscopie pour rupture du subscapularis. Toutes les lésions ont été filmées et enregistrées, puis analysées a posteriori de façon indépendante par deux chirurgiens séniors, spécialistes de l’épaule et deux chirurgiens juniors. Les observateurs ont réalisé deux lectures différentes à 2 mois d’intervalle. L’analyse a inclut le calcul des coefficients kappa, puis de corrélation intra classe (méthode REML).

99 vidéos ont été analysées pour 792 évaluations. A la première série, les coefficients de corrélation inter-observateurs étaient excellent pour la classification Anat 0.81 (0.75–0.86), bons pour Yoo 0.76 (0.70 – 0.83), et pour SFA 0.68 (0.57–0.80), moyen pour Lafosse 0.51 (0.30–0.71). A la deuxième série, ils étaient bons pour Anat 0.69 (0.61–0.76), Yoo 0.76 (0.70–0.83), SFA 0.64 (0.54–0.73) et moyen pour Lafosse 0.59 (0.47–0.72). La reproductibilité intra observateur était bonne à excellente, sauf la classification de Lafosse pour un des observateurs junior et sénior. 0,12% des lésions étaient non classables pour la classification anatomique et 5% (38, 42, 49/792) pour les autres classifications. La reproductibilité était plus forte pour les lésions transfixiantes (p<0.0001). Les accords étaient toujours semblables entre les juniors et les seniors. L’accord selon le kappa était modéré à fort pour l’Anat, modéré pour SFA, faible pour Yoo et Lafosse.

Nous avons retrouvé une bonne corrélation inter et intra-observateur pour la classification anatomique. La reproductibilité des autres classifications était entre modérée et très faible. La mesure de la hauteur de la lésion sur le trochin, donnée subjective et peu reproductible, semble le point faible des classifications qui utilisent ce critère.
Thomas CHAUVET (Nice), Marion BESNARD, Abderrahmane BOURREDJEM, Philippe COLLOTTE, Arnaud GODENECHE, Laurent NOVE-JOSSERAND
11:45 - 12:30 #25996 - 74. Pertinence des classifications de Lafosse et de la SFA dans l’imagerie pré-opératoire des lésions du sous-scapulaire ?
74. Pertinence des classifications de Lafosse et de la SFA dans l’imagerie pré-opératoire des lésions du sous-scapulaire ?

Le démembrement des lésions du sous-scapulaire se fait en pratique courante au moyen des classifications per-opératoires de Lafosse ou de la SFA. L’objectif principal de notre étude était de savoir si ces classifications arthroscopiques étaient transposables et pertinentes dans le diagnostic radiologique pré-opératoire des lésions du sous-scapulaire.



73 patients opérés d’une réparation de la coiffe des rotateurs ont été inclus de façon prospective pendant 4 mois. Le chirurgien et l’interne ont classé chacun de leur côté les lésions du sous-scapulaire selon les classifications de la SFA et LAFOSSE juste avant l'intervention, uniquement sur la base des examens radiologiques pré-opératoires en coupes, sans connaître l'examen clinique du patient. Le stade lésionnel exact du sous-scapulaire était ensuite confirmé arthroscopiquement. Notre série était composée de 59% d’homme et l’âge moyen des patients était de 55 ans. Le groupe de patients présentant une lésion du sous-scapulaire était statistiquement plus âgé que le groupe sous-scapulaire sain : 58.6 ans versus 51.5 ans (p=0.001).

Tout stade lésionnel confondu, 55% des patients présentaient une lésion arthroscopique du sous-scapulaire. 50% de ces lésions étaient mentionnées dans le compte rendu radiologique et 64% retrouvées par les opérateurs. Concernant la classification SFA, la sensibilité était de 0.37, la spécificité de 0.92, la VPP de 0.35 et la VPN de 0.94. Concernant la classification de LAFOSSE, la sensibilité était de 0.51, la spécificité de 0.90, la VPP de 0.47 et la VPN de 0.91. L’analyse inter-observateur montrait une concordance d’interprétation de 57.5% et un kappa de 0.362 pour la SFA et de 58.9% et 0.351 pour LAFOSSE. Le stade lésionnel était correctement classé par les opérateurs dans 49% des cas selon la SFA et 55% selon LAFOSSE (p>0,05). Le diagnostic était pertinent sur les ruptures totales (100%) et correcte sur les absences de rupture (66%). En revanche, ces valeurs étaient médiocres pour lésions partielles (<50%), quelque-soit la classification utilisée.

La pertinence du classement radiologique des lésions du sous-scapulaire selon la SFA ou LAFOSSE est dans l’ensemble moyenne. Ces classifications semblent adaptées pour décrire les ruptures complètes, dans une moindre mesure l’absence de lésion, mais plus difficilement utilisables pour les stades lésionnels intermédiaires, exposant à des problèmes diagnostiques et thérapeutiques.
David GALLINET (Besançon), Matthieu MANGIN, Nicolas GASSE, Gauthier MENU, Laurent OBERT
Salle B

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VCO2
11:45 - 12:00

VIDEOSPOT
Les ossifications hétérotopiques au coude : quand et comment opérer ?

Modérateurs : Yacine CARLIER (Chirurgien) (Mérignac), Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Le Chesnay)
11:45 - 12:00 Les ossifications hétérotopiques au coude : quand et comment opérer ? Bertrand COULET (PU PH) (Montpellier)
Salle W
12:00

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CPC
12:00 - 12:15

COMMUNICATIONS PARTICULIERES
COUDE POIGNET MAIN

Modérateurs : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Strasbourg), Patrick GOETTI (Médecin Associé) (Lausanne, Suisse)
12:00 - 12:15 #27402 - 90. Comparaison des résultats de l’arthrolyse arthroscopique dans la prise en charge des raideurs traumatiques et dégénératives du coude.
90. Comparaison des résultats de l’arthrolyse arthroscopique dans la prise en charge des raideurs traumatiques et dégénératives du coude.

La raideur du coude affecte considérablement la qualité de vie d’un patient. Cette articulation doit avoir au moins 30°/130° d’extension/flexion, et 50°/50° de pronation/supination pour fonctionner normalement.

L’objectif de cette étude était de comparer les résultats fonctionnels des raideurs d’origines post-traumatique et dégénérative après arthrolyse arthroscopique. 



Il s’agissait d’une étude rétrospective, continue, mono-opérateur incluant tous les patients ayant bénéficié d’une arthrolyse du coude sous arthroscopie entre 2013 et 2020, soit 34 patients, d’âge moyen 45 ans (18-78). Lors de l’analyse, les patients étaient répartis en deux groupes en fonction de l’étiologie de la raideur articulaire. Le groupe A (post-traumatique) était constitué de 18 patients de 33 ans d’âge moyen (18-64) et le groupe B (dégénératif) de 16 patients de 59 ans d’âge moyen (42-78). Les patients ont tous étaient évalué cliniquement à, en moyenne, 27 mois de recul. Les amplitudes articulaires, le niveau de satisfaction et le score Mayo Elbow Performance Score (MEPS) étaient recueillis.

Le flessum (p=0,366) et la flexion (p=0,495) pré-opératoire était comparable dans les deux groupes, en revanche, le MEPS était significativement meilleur dans le groupe A (p=0,044). En post opératoire, l’arc de mobilité a été significativement amélioré avec un gain de 49° ± 17° (p<0,001) pour le groupe A et un gain de 33 ± 10° pour le groupe B (p<0,001). Le MEPS a progressé significativement dans les 2 groupes. Nous avons déploré 5 complications avec 4 syndromes irritatifs du nerf ulnaire au coude et une parésie du nerf radial. Le gain sur la récupération des amplitudes articulaires a été plus rapide dans le groupe B (à 2,4 mois) que dans le groupe A (à 3,7 mois) (p=0,021). Enfin, 94% des patients étaient satisfaits ou très satisfaits du résultat de leur intervention.

L'arthrolyse arthroscopique est un outil efficace et une bonne option pour le traitement des patients souffrant de raideurs du coude post-traumatiques et non-traumatiques. L’amélioration obtenue est significative tant sur la fonction que sur le gain en amplitude articulaire avec toutefois, un meilleur résultat obtenu dans le groupe post-traumatique.
Clara SOS (Nantes), Alexandre PETIT, Jérôme BRUNET, Fabrice RABARIN, Yann SAINT-CAST, Guy RAIMBEAU, Nicolas BIGORRE
Salle W
12:15

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CCP
12:15 - 12:30

FORUM COUDE POIGNET

Salle W
12:30

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SIZ
12:30 - 13:15

SESSION DE L'INDUSTRIE ZIMMER BIOMET
Innovations en arthroscopie du membre supérieur

12:30 - 13:15 Sympo. Stéphane AIRAUDI (ORTHOPEDISTE) (MARSEILLE), Mathieu FERRAND (CHIRURGIEN MEMBRE SFA) (Rennes), Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Lyon)
Salle A

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SIA2
12:30 - 13:15

SESSION DE L'INDUSTRIE ARTHREX
Focus Genou : Réussir ses plasties antérolatérales en 2022

12:30 - 13:15 Sympo. Florent BUSCAYRET (chirurgien) (Montpellier), Olivier CARNESECCHI (Chirurgien) (St Etienne), Etienne CAVAIGNAC (PU PH) (Toulouse)
Salle B

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SISM
12:30 - 13:15

SESSION DE L'INDUSTRIE SMITH & NEPHEW
Coiffe des Rotateurs : Innovation Biologique & Régénération des tendons. L’approche par implant bioinductif pourrait-elle faire évoluer nos pratiques?

12:30 - 13:15 Sympo. Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Lyon), Philippe TEISSIER (chirurgien) (Montpellier), Achour DEGHRAR (SOISSONS)
Salle W

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SIF
12:30 - 13:15

SESSION DE L'INDUSTRIE FH ORTHO
La reconstruction du LCA à la carte, de la chirurgie primaire à la révision

12:30 - 13:15 Sympo. Stéphane PLAWECKI (chef de service) (Fort de France), Thomas NÉRI (PU-PH) (Saint Etienne), Rodolphe LIMOZIN (CHIRURGIEN) (TOULOUSE)
Salle X
13:15 DÉJEUNER ET VISITE DES STANDS
14:00

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SAG1
14:00 - 15:00

SESSION AGA
Mise à jour sur le membre supérieur : quoi de neuf en recherche et en clinique ?

Modérateurs : Dirk MAIER (Fribourg, Allemagne), Andreas MÜLLER (Bâle, Suisse)
14:00 - 15:00 Lésions cartilagineuses de l’épaule – Défis et risques en 2020. Leo PAUZENBERGER (VIENNE, Autriche)
14:00 - 15:00 Latarjet versus autogreffe de crête iliaque dans la reconstruction arthroscopique de la glène : résultats d’une étude multicentrique prospective avec suivi minimum de 2 ans. Arne VENJAKOB (Ltd. Oberarzt) (Köln, Allemagne)
14:00 - 15:00 Capacité de cicatrisation du ligament acromio-claviculaire après une rupture traumatique aiguë. Dirk MAIER (Fribourg, Allemagne)
14:00 - 15:00 Que faire devant une instabilité aiguë du coude ? Une proposition de traitement. Andreas LENICH (MUNICH, Allemagne)
14:00 - 15:00 Séquelles de fractures de la tête radiale. Michael HACKL (Consultant) (Cologne, Allemagne)
Salle W
14:15

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VG6
14:15 - 14:25

VIDEOSPOT
Prise en charge des lésions cartilagineuses du genou.

Modérateur : Henri ROBERT (Chirurgien orthopédiste) (Chateau-Gontier)
14:15 - 14:25 Prise en charge des lésions cartilagineuses du genou. Yoann BOHU (ComitéŽ Scientifique- Modérateur - Orateur) (Paris)
Salle A

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VE5
14:15 - 14:25

VIDEOSPOT
Comment je répare une lésion rétractée du tendon sus-épineux.

Modérateur : Nicolas HOLZER (Médecin adjoint Responsable de Team: Chirurgie de l’Epaule et du Coude) (Geneva, Suisse)
14:15 - 14:25 Comment je répare une lésion rétractée du tendon sus-épineux. Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Lyon)
Salle B

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SFAJ2
14:15 - 16:00

SFA JEUNES

Modérateurs : Philippe BEAUFILS (Retired) (Versailles), Aurore BLANCHETON (Chef de clinique) (PARIS), Charles GROB (Assistant Spécialiste) (Versailles), Sylvain GUY (Chef de Clinique - Assistant) (Marseille)
14:15 - 15:15 Viens reviser ton DESC – paper board membre inférieur. Pierre-Emmanuel PAPIN (Chirurgien) (Trélazé), César PRAZ (Chirurgien Orthopédiste) (Caen)
15:15 - 16:00 Ergonomie en arthroscopie. Olivier COURAGE (Chirurgien orthopédiste) (Le Havre)
Salle V

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SO
14:15 - 16:00

SESSION SFA OLYMPISME
Prévention des blessures dans le sport

Modérateurs : Lars ENGEBRETSEN (OSLO, Norvège), Jacques MENETREY (Médecin chef) (Genève, Suisse)
14:15 - 16:00 Épidémiologie des blessures des Jeux Olympiques de la Jeunesse. Stéphane TERCIER (Médecin associé) (Lausanne, Suisse)
14:15 - 16:00 Prévention des blessures : Le modèle du CIO. Torbjørn SOLIGARD (Scientific Manager) (Lausanne, Suisse)
14:15 - 16:00 Prévention des pubalgies. Per HOLMICH (Copenhague/Danemark, Danemark)
14:15 - 16:00 Prévention des lésions de la cheville et du pied. Gino KERKHOFFS (AMSTERDAM, Pays-Bas)
14:15 - 16:00 Médecin olympique : qu’est-ce qui a changé au cours des dernières décennies ? Lars ENGEBRETSEN (OSLO, Norvège)
Salle X
14:25

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SGO1
14:25 - 15:00

SESSION OUPS !
Comment les éviter dans les plasties du LCP ?

Modérateur : Gilbert VERSIER (chirurgien orthopédiste) (Paris)
14:25 - 15:00 Comment les éviter dans les plasties du LCP ? Patrick DJIAN (Orthopedic Surgeon) (Paris), François KELBÉRINE (chirurgien) (Aix en Provence), Vincent PINEAU (Chirurgien) (Toulouse)
Salle A

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CME8
14:25 - 14:45

CONFÉRENCE MAGISTRALE
La mesure de l’infiltration graisseuse et l’atrophie musculaire sont-elles fiables et valides ?

Modérateur : Alexandre LAEDERMANN (Médecin Chef) (Genève, Suisse)
14:25 - 14:45 La mesure de l’infiltration graisseuse et l’atrophie musculaire sont-elles fiables et valides ? Guiseppe MILANO (Président de l'ESA et de la SIGASCOT) (Brescia, Italie)
Salle B
14:45

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SYE
14:45 - 16:00

SYMPOSIUM
Immobilisation post-opératoire après réparation des tendons de la coiffe des rotateurs

14:45 - 16:00 Introduction. Christel CONSO (chirurgien) (Paris), François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
14:45 - 16:00 Enquête de pratique auprès des membres de la SFA (avec la SOFEC). Christel CONSO (chirurgien) (Paris)
14:45 - 16:00 Méta analyse de la littérature : quels protocoles post opératoires pour quels résultats ? Pierre-Alban BOUCHÉ (CCA) (Paris)
14:45 - 16:00 Immobilisation stricte. Quelle coiffe ? Comment ? Quand ? François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
14:45 - 16:00 Mobilisation immédiate. Quelle coiffe ? Comment ? Quand ? Laurent BAVEREL (MD) (Rennes)
14:45 - 16:00 Résultats d’une étude randomisée concernant l’immobilisation ou non après chirurgie arthroscopique de la coiffe des rotateurs. Philippe CLAVERT (PU-PH) (Strasbourg)
14:45 - 16:00 Conclusion. Christel CONSO (chirurgien) (Paris), François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
14:45 - 16:00 Immobilisation post-opératoire après réparation des tendons de la coiffe des rotateurs. Christel CONSO (chirurgien) (Paris), François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
Salle B
15:00

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CPG5
15:00 - 16:00

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
RETOUR AU SPORT

Modérateurs : Eric CHOUDJA OUABO (Orthopaedic Surgeon) (LAUSANNE, Suisse), Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Mérignac)
15:00 - 16:00 #27532 - 91. Etude de la « learning curve » d’une technique originale d’endoscopie rachidienne : UBI Unilateral Bioportal Endoscopy pour le traitement des pathologies lombaires dégénératives : à propos des 30 premiers cas opérés.
91. Etude de la « learning curve » d’une technique originale d’endoscopie rachidienne : UBI Unilateral Bioportal Endoscopy pour le traitement des pathologies lombaires dégénératives : à propos des 30 premiers cas opérés.

La technique UBE est une procédure de chirurgie rachidienne appliquant les concepts les systèmes conventionnels dans le traitement des pathologies lombaires dégénératives.

Objectif principal : étudier les résultats cliniques, les comparer aux résultats d'autres techniques. Objectifs secondaires : étudier les complications et paramètres péri opératoires.

Hypothèse : meilleurs résultats cliniques



Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique effectuée par un seul opérateur sénior (NP) sur les 20 premiers cas. La chirurgie était réalisée sur un seul niveau vertébral lombaire de L2L3 à L5S1. L’évaluation clinique a été faite sur les scores pré et post opératoire :1, 3 et 6 mois (échelle visuelle analogique lombaire et radiculaire, le score d’Oswestry ODI, le SF-36) ; sur les paramètres péri-opératoires : durée d’intervention, perte sanguine, durée d’hospitalisation. Les complications rapportées sont : les atteintes neurologiques, brèche de la dure mère, conversion en chirurgie ouverte, reprise chirurgicale. Sur la population générale, une analyse en sous groupe entre les 15 premiers patients et les 15 suivant a été réalisé et a montré sur la survenue de complications ou la durée opératoire ; elle était en amélioration au fur et à mesure des cas.

La population comprenait 10 femmes et 10 hommes, l’âge moyen été de 61,1 ans (33-88 ans). Les résultats cliniques sont comparables aux autres techniques endoscopiques ou microdiscectomie sur l’EVA, l’ODI et le SF 36. On rapporte 1 complication neurologique sévère (syndrome de la queue de cheval incomplet en cours de récupération) ; 1 brèche durale suturée sous endoscopie sans conséquence clinique ou complication type fistule ou meningocèle. La durée opératoire était diminuée significativement entre les 10 premiers (88 min) et les 10 suivant (55 min). La littérature rapporte 7,2 % de complications sur la période initiale du traitement endoscopique des hernies discales et plus de 12 % sur les techniques de décompression canalaire comme le recalibrage bilatéral.

La technique UBE pour le traitement des pathologies lombaires dégénératives est fiable et reproductible dans la prise en charge des pathologies dégénératives lombaire sous endoscopie. La courbe d’apprentissage semble plus courte. L’endoscopie rachidienne UBE peut devenir le gold standard de la chirurgie rachidienne
Nicolas PELLET (Bruges), Edouard HARLY
15:00 - 16:00 #26880 - 81. Les patients pédiatriques et adolescents présentent des taux de re-rupture du LCA significativement plus bas lorsque la reconstruction du LCA est associée à une ténodèse extra-articulaire latérale.
81. Les patients pédiatriques et adolescents présentent des taux de re-rupture du LCA significativement plus bas lorsque la reconstruction du LCA est associée à une ténodèse extra-articulaire latérale.

The purpose of this study was to compare the clinical outcomes of isolated ACLR versus combined ACLR+Lateral extraarticular tenodesis (LET) when using the Arnold-Coker modification of the MacIntosh procedure in young patients. The hypothesis was that combined procedures would be associated with a significantly reduced risk of graft rupture.



A retrospective analysis of consecutive pediatric and adolescent patients who underwent ACLR with or without the Arnold Coker modification of the MacIntosh procedure was conducted. Clinical outcomes including graft-rupture rates, patient reported outcome measures (KOOS and subjective IKDC), knee stability, return to sport rates, re-operation rates and complications were assessed. Comparisons between variables were assessed with Chi-square or the Fisher exact test for categorical variables and the Student test or Wilcoxon test for quantitative variables. Multivariate analyses were undertaken to evaluate risk factors for graft rupture

111 patients with a mean follow-up of 43.8 ± 17.6 (range, 24-89 months) were included in the study. 40 patients underwent isolated ACLRs and 71 underwent ACLR+LET. The addition of an LET to ACLR was associated with a significantly lower graft rupture rate when compared to isolated ACLR (15% vs 0%, OR=15.91; 95% C.I.= 1.81-139.44; P=.012), it was also associated with significantly better knee stability (rate of grade 3 pivot shift, 0% ACLR+ LET, 11% ACLR, P=.021; side-to-side AP laxity difference >5mm 0% ACLR+LET, 17.2%, P=.003) and Tegner activity level (isolated ACLR, 6; ACLR+LET 7 P=.01). There were no significant differences exceeding known minimal clinically important difference (MCID) thresholds with respect to any of the other outcome measures evaluated, and no differences in the rate of non-graft rupture related re-operations or complications between groups.

Combined ACLR+LET is associated with significant advantages over isolated ACLR in pediatric and adolescent patients. These advantages include a significant reduction in graft rupture rates and better knee stability with no increase in the rate of non-graft rupture related re-operations or complications.
Edoardo MONACO, Alessandro CARROZZO (Rome, Italie), Adnan SAITHNA, Alessandro ANNIBALDI, Bertrand SONNERY-COTTET, Andrea FERRETTI
15:00 - 16:00 #27359 - ❤ 82. Lésions et incarcérations méniscales lors de fracture de l’éminence inter condylienne chez l’enfant : revue systématique de la littérature.
❤ 82. Lésions et incarcérations méniscales lors de fracture de l’éminence inter condylienne chez l’enfant : revue systématique de la littérature.

Bien que pouvant être apparentées aux ruptures de LCA chez l’adulte, les publications traitant des lésions méniscales au décours de fractures de l'éminence intercondylienne chez l’enfant sont rares. 



L’objectif principal de cette revue systématique de la littérature est de mesurer l’incidence des lésions méniscales ainsi que des interpositions tissulaires concomitantes de fractures de l'éminence tibiale (TEF) chez l’enfant. Les objectifs secondaires sont de déterminer une stratégie diagnostique et thérapeutique permettant d’anticiper les difficultés réductionnelles ainsi que de traiter les lésions méniscales associées. La recherche thématique des bases de données PubMed et Scopus a inclus les termes d'indexation MeSH : « intercondylar tibial fractur* » OR « tibial spine fractur* » OR « tibial spinal fractur* » OR « tibial eminence fractur*» OR « intercondylar eminence fractur*». Seules les séries de fracture de l'éminence tibiale chez l’enfant avec la présence de données sur d’éventuelles atteintes méniscales sélectionnés ont été sélectionnées. Les cases reports, les séries mixtes adulte et enfant ainsi que les doublons ont été exclus

789 références ont été retenues avec 91 articles étaient éligibles. Seulement 26 articles rapportaient les taux de lésions et incarcérations méniscales au décours de ces fractures. Sur un total de 997 cas, 227 (22,8%) présentaient une lésion concomitante (ostéochondrale, LCA, LCP et/ou méniscale) dont 180 cas de lésions méniscales (18,1%). Les incarcérations méniscales ou du ligament inter méniscal était présents de l’ordre dans 20,1% (n=201). 2 groupes d’analyse diagnostique de ces lésions ont été comparées : soit au décours du temps arthroscopique, soit au préalable sur l’imagerie IRM. Les lésions méniscales étaient présentes dans 20.9% dans le groupe arthroscopie, contre 26.1% dans le groupe IRM préalable (p=.06), et la proportion de lésions méniscales était de 18.6% dans le groupe arthroscopie seule contre 17.1% dans le groupe IRM (p=.55). Par contre, la proportion d’incarcérations retrouvées était statistiquement significative supérieure dans le groupe arthroscopie (17.8% contre 6.2% ; p<.0001).

Cette revue de la littérature rapporte une forte incidence de lésions méniscales et d’incarcérations tissulaires chez l’enfant. Si l’IRM semble avoir une tendance à améliorer le bilan des lésions associées, le taux d’incarcérations méniscales ou du ligament inter méniscal est faible par rapport au taux rapporté par diagnostic arthroscopique.
Mathieu SEVERYNS, Renault ARTHUR, Stéphane PLAWECKI (Fort de France)
15:00 - 16:00 #27420 - 83. ACTIFIT : résultats cliniques et retour au sport, une étude rétrospective à 9 ans de recul moyen.
83. ACTIFIT : résultats cliniques et retour au sport, une étude rétrospective à 9 ans de recul moyen.

La perte de substance méniscale étendue est une problématique chez les sujets jeunes qui ont des attentes en termes d'activités sportives. L'ACTIFIT est un substitut méniscal synthétique résorbable, ayant pour but la régénération méniscale par colonisation de contiguïté, et pour lequel encore peu de recul à long terme. 



De 2009 à 2016, 18 patients ont bénéficié d'une greffe de substitut méniscal ACTIFIT. Les résultats radio-cliniques à 2 ans de cette série de patient du service ont été présentés par Baynat et al en 2014. 2 patients supplémentaires ont été inclus en 2015 et 2016. L’âge moyen était de 36 ans lors de la chirurgie. Dans 50% des cas, il y avait une procédure concomitante (ostéotomie et/ou ligamentoplastie). Le recul moyen était de 9 ans. Des radiographies et une IRM étaient réalisées dans le cadre du suivi médical. Le score de Lysholm était rempli avec le patient, et il lui était demandé de remplir un questionnaire en ligne sur sa pratique sportive. 13 patients au total ont rempli le questionnaire en ligne, et effectué le bilan d'imagerie. Tous ont complété le score de Lysholm, sauf les patients ayant présenté des échecs.

2 échecs pour des patients qui ont été réopérés afin de réaliser une procédure complémentaire (une ostéotomie, une conversion en prothèse). Radiologiques : à l’IRM : 80% d'involution du substitut méniscal qui apparait retracté en périphérie, et en hypersignal. Clinique : - Amélioration du score moyen de Lysholm au dernier recul parmi les patients qui n'ont pas été réopérés : 55 en pré-opératoire contre 80. - Reprise du sport : parmi les 13 patients ayant complété le questionnaire, 90% (12/13) ont pu reprendre et maintenir une activité physique mais en abandonnant les sports pivot-contact comme cela leur avait été recommandé. Parmi eux la moitié ont retrouvé une pratique régulière d'au-moins deux séances par semaine. Le gain moyen sur l'échelle numérique analogique de douleur était de 4,5 points.

Dans notre série, le substitut ACTIFIT n’a pas permis la régénération d’un tissu méniscal de qualité. Cependant il reste une option thérapeutique intéressante puisqu’il donne des résultats cliniques à long terme satisfaisants, et permettant de conserver certaines pratiques sportives régulières.
Antoine DE LA CROPTE DE CHANTERAC (Brest), Christophe ANDRO, François-Xavier GUNEPIN, Cécile BAYNAT, Marc GARETIER, Arnaud PERCHOC, Florian BOURBOTTE, Jean-Philippe PLUCHON, Aurélien BARBIER
15:00 - 16:00 #27504 - 84. Comparaison de la cinématique du genou après la reconstruction du ligament croisé par greffe tendineuse cylindrique ou plate.
84. Comparaison de la cinématique du genou après la reconstruction du ligament croisé par greffe tendineuse cylindrique ou plate.

Des études anatomiques récentes ont démontré que le ligament croisé antérieur (LCA) était une structure plate, qui se tordait lors de la mobilisation du genou.

L'objectif de cette étude biomécanique était de comparer la cinématique du genou après une reconstruction du LCA utilisant une greffe tendineuse cylindrique ou plat.



La cinématique de 12 genoux cadavériques humains a été testée entre 0 et 90° de flexion en utilisant un robot KUKA KR 150. La rotation interne et la translation antérieure du genou ont été enregistrées après application d'une force rotatoire de 5 Nm et d'une translation antérieure de 134 N. L'évaluation cinématique du genou a été réalisée dans chacune des conditions suivantes : (1) genou intact, (2) après section du LCA, (3) après reconstruction du LCA par tendon semi-tendineux quadruple brins (ST4) cylindrique et plat, (4) après section des structures antérolatérales du genou (ligament antérolatéral et fibres de Kapplan). Au niveau statistique, la cinématique du genou dans ces différentes situations a été comparée en utilisant un test de Tukey.

La section du LCA a induit une augmentation significative de la translation antérieure (6,4 ± 2,2 mm; p < .001) et de la rotation interne du genou (5,8 ± 2,3°; p < .001) entre 0 et 90° de flexion comparativement au genou intact. La reconstruction du LCA par ST4 cylindrique et plat a rétabli la cinématique du genou à des valeurs similaires à celles du genou intact. La comparaison entre les deux types de greffe du LCA n'a pas montré de différence statistiquement significative tant pour la translation antérieure (0.1 ± 1,3 mm; p = .85) que pour la rotation interne du genou (0.4 ± 1.2°; p = .44). Indépendamment du type de greffe utilisé pour la reconstruction du LCA, La section ultérieure des structures antérolatérales a induit une augmentation systématique de la translation antérieure et de la rotation interne du genou, bien que celle-ci ne soit pas statistiquement significative.

La reconstruction du LCA par greffe ST4 cylindrique ou plat peut restaurer la cinématique normale du genou. Le type de greffe n a pas d'influence significative sur la stabilité du genou présentant une insuffisance des structures anterolatérales.
Jean-Romain DELALOYE (Winterthur, Suisse), Samuel BLATTER, Christoph HARTOG, Dominic MÜLLER, Michel SCHÄPPI, Jozef MURAR, Peter KOCH
15:00 - 16:00 #27485 - 85. L'évaluation isocinétique à 6 mois des reconstructions du ligament croisé antérieur par DT4 permet-elle de prédire le risque de re-rupture ?
85. L'évaluation isocinétique à 6 mois des reconstructions du ligament croisé antérieur par DT4 permet-elle de prédire le risque de re-rupture ?

Les taux de re-rupture après ligamentoplastie au croisé antérieur sont de l’ordre de 0 à 25%. Bien que le mal-positionnement des tunnels osseux soit la cause principale d’échec, très peu d’études ont fait une analyse quantitative du lien pouvant exister entre déficit musculaire et re-rupture de la plastie après DT4. 



L’objectif de ce travail était de faire la corrélation entre les données de l’évaluation musculaire isocinétique à six mois post-opératoire avant reprise des activités sportives et la survenue d’une re-rupture de ligamentoplastie au croisé antérieur. Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective. De juin 2015 à décembre 2018, tous les patients opérés par le même opérateur d’une ligamentoplastie du LCA par greffe courte au demi-tendineux (DT4) et ayant réalisé des tests isocinétiques au 6ème mois post-opératoire ont été inclus dans l’étude. Le suivi a été prospectif après la mesure des paramètres épidémiologiques (âge, sexe, poids, Tegner) et radiographiques (pente tibiale, alignement), ainsi que la mesure de paramètres isocinétiques sur appareil dynamométrique à 6 mois de la reconstruction. A la dernière révision les données ont été collectées de manière rétrospective. La cohorte a été divisée en 2 groupes, un groupe sans re-rupture et un groupe avec re-rupture.

104 patients ont été analysé au recul moyen de 40,4 ± 12,1 mois dont 11 (10,6%) ayant présenté une re-rupture. Le groupe 1 était composé de 93 patients, d’âge moyen de 26,5 ans ± 9,0 n’ayant pas présenté de re-rupture de la plastie au recul moyen de 40,4 ± 12,1 mois. Le groupe 2 était constitué de 11 patients, d’âge moyen de 22,7 ans ± 6,1, ayant présenté une re-rupture du LCA avec un recul moyen de 37,8 ± 11,3 mois. La récupération de l’appareil fléchisseur mesurée sur dynamomètre (p=0,004) ainsi que la pente tibiale (p=0,0125) étaient identifiées comme facteur de risque de re-rupture.

Cette étude a permis de mettre en évidence un lien significatif entre une faiblesse musculaire en flexion au test isocinétique après reconstruction du LCA par DT4 et la re-rupture du greffon. Une étude prospective multicentrique à plus large échelle permettrait de trouver un seuil prédictif au risque de re-rupture.
Mathieu SEVERYNS, Stéphane PLAWECKI (Fort de France), Jean-François FLEZ, Louis-Antoine LIGUORI
15:00 - 16:00 #27344 - ❤ 86. Validité et reproductibilité du score PPLP dans le suivi des ligamentoplasties du ligament croisé antérieur chez le sportif.
❤ 86. Validité et reproductibilité du score PPLP dans le suivi des ligamentoplasties du ligament croisé antérieur chez le sportif.

Dans un contexte, où les scores  psychologiques semblent de plus en plus influencer la reprise du sport, il semble également indispensable d’évaluer la pertinence des scores globaux qui utilisent des critères multiples. Le score PPLP (Psychological Physical Ligament Predictive score) permet d’analyser des items subjectifs, cliniques et d’évaluations musculaires isocinétiques.



Nous avons suivi de façon prospective les reconstructions chirurgicales du ligament croisé antérieur (LCA) en plusieurs séries, où nous avons analysé la validité du score (763 patients), sa reproductibilité, sa sensibilité au changement, sa pertinence dans le suivi des ligamentoplasties (3296 ligamentoplasties suivies en postopératoire) ainsi que son caractère prédictif dans le retour au sport (258 patients). Le score PPLP est composé de deux parties : l’une (PPLP1) sur 100 points pour un suivi postopératoire et l’autre également sur 100 points (PPLP2) qui s’additionne au premier score pour un suivi à distance de la chirurgie déterminant un nouveau score de 200 points. Nous avons également recherché les corrélations avec d’autres scores de la littérature (OAK, Lysholm, Tegner, KOOS, Arpège, IKDC Subjective et Psychovitality Test).

Nous avons montré le caractère différencié des items (coefficient r de 0,20) pour la validité de construit. La reproductibilité intra-examinateur et extra-examinateur est excellente, allant de 0,92 à 1. Le score PPLP évolue de façon statistiquement significative au cours de l’hospitalisation et en fonction du délai opératoire avec des phases de plus grandes variations. Les évolutions cliniques compliquées sont matérialisées par un score faible, notamment les neuro-algodystrophies (1,9 %) avec un PPLP1 moyen de 80,33 alors que les évolutions sans complication (80,8 %) ont un score moyen de 94,28 avec une différence significative (p < 0,0001). Le score PPLP2 est corrélé à la reprise de la compétition de façon significative (p = 0,012). Un score élevé est lié à une reprise plus rapide. Le score barrière optimal est de 176 (sensibilité de 79,7 % et spécificité de 49,3 %). Les résultats du score PPLP sont corrélés aux autres scores.

Le score PPLP a été validé en termes de construction, de reproductibilité et de sensibilité dans le suivi des ligamentoplasties du LCA. Il permet de donner des indications sur la qualité de l’évolution et des possibilités de reprise du sport. C’est le seul score qui intègre des évaluations isocinétiques.
Eric LABOUTE (Capbreton), Pierre GARRIGOU, Olivier UCAY, Emmanuel VERHAEGHE
15:00 - 16:00 #27505 - 87. Facteurs de retour au sport après reconstruction du ligament croisé antérieur : Importance des facteurs psychologiques.
87. Facteurs de retour au sport après reconstruction du ligament croisé antérieur : Importance des facteurs psychologiques.

Malgré les progrès réguliers des techniques de reconstruction du ligament croisé antérieur, un nombre conséquent de patients ne parvient pas à reprendre le sport. De nombreux élément entrent en jeu, et particulièrement les facteurs psychologiques. L’objectif de cette étude était principalement d’évaluer les critères associés à la reprise sportive.



Nous avons étudié une série rétrospective mono-opérateur selon une technique au DT3. La série comprenait 154 patients opérés entre le 1er janvier 2017 et le 30 juin 2018. L’âge moyen à l’intervention était de 32,2 ans et comprenait 76,06% d’hommes. Nous avons collecté les données préopératoires, per-opératoires, et à 3 et 6 mois après chirurgie ainsi qu’à 1 an pour évaluer les reprises sportives. A 6 mois, un test isocinétique était demandé et une évaluation kinésithérapie était réalisée avec des tests de détente verticale, les hop tests et des test de réception proprioceptive .Au dernier recul, nous avons évalué si les patients avaient repris le sport et le niveau par rapport à celui avant la blessure. Les scores ACL/RSI, KOOS, Lysholm et IKDC ont été relevés. Nous avons noté les complications, les délais de reprise au sport et les facteurs associés à la reprise sportive.

70,83% des patients ont repris une activité sportive au dernier recul. Mais seulement 50% l’ont repris au niveau antérieur. La reprise du sport était fortement corrélée aux score cliniques ACL/RSI et eu score de Lysholm ( p≤ 0,05 ). Nous avons retrouvé également une corrélation entre la reprise sportive et la qualité de détente verticale, du niveau antérieur de sport et des ratios du test isocinétique. Nous n’avons pas trouvé de corrélation entre la reprise sportive ou de rupture de la plastie et les caractéristiques per-opératoires comme la taille du transplant, la préservation de la nourrice , le retour externe ou même l’impression subjective du chirurgien. La présence d’un valgus dynamique à la réception était par contre fortement associée significativement à un risque de rupture de la plastie

Le retour au sport représente un vrai défi après ligamentoplastie et la rupture de la plastie reste la crainte principale. Un tiers des patients n’a pas repris. La crainte d’un nouvel accident est un facteur limitant de la reprise. La réalisation de test fonctionnels est indispensable avant la reprise sportive.
Sylvain GADEYNE (Saint Saulve), Romain DUDEK, Alexandre PRANGER, Guillaume BOITEL
15:00 - 16:00 #27510 - 88. Remplir le questionnaire ACL-RSI après les tests de force et de saut lors de la consultation à 6 mois post-opératoire après reconstruction du LCA améliore le résultat du questionnaire.
88. Remplir le questionnaire ACL-RSI après les tests de force et de saut lors de la consultation à 6 mois post-opératoire après reconstruction du LCA améliore le résultat du questionnaire.

L’évaluation avant reprise du sport à 6 mois d’une reconstruction du LCA est multimodale et comprend une évaluation clinique, fonctionnelle mais aussi psychologique avec le questionnaire ACL-RSI. L’hypothèse de cette étude était que le moment de réalisation du test lors de la consultation influençait le résultat du questionnaire.



Une série prospective continue de 89 patients a été évaluée lors de la consultation postopératoire à 6 mois d’une reconstruction du LCA aux ischio-jambiers avec test iscocinétique, tests de force musculaire/sauts et questionnaire ACL-RSI. Chaque patient remplissait ce questionnaire ACL-RSI en début de consultation à son arrivée et en fin de consultation avant le départ du centre, après réalisation de tous les autres tests. Les 2 scores étaient comparés, pour la valeur globale et item par item.

Le score ACL-RSI moyen était de 62,3 ± 18,7 en début de consultation (RSI 1) et de 64,8 ± 18,7 en fin de consultation (RSI 2). Malgré des moyennes proches, on retrouvait une différence statistiquement significative (p=0,015) avec un score plus important en fin de consultation après réalisation des tests de force et de saut. Sur les 12 questions du questionnaire, on retrouvait une différence significative pour les questions 1 (RSI 1 = 6,26 et RSI 2 = 6,76), 2 (RSI 1 = 5,70 et RSI 2 = 6,34) et 9 (RSI 1 = 5,62 et RSI 2 = 6,16) avec des scores statistiquement plus élevés en fin de consultation (p=0,002 ; 0,001 et 0,003 respectivement).

La capacité des patients à se projeter mentalement pour la reprise de leur sport pourrait être liée à leur expérience de la reprise des sauts. Cette reprise des sauts lors de la réathlétisation pourrait influencer favorablement la diminution de l’appréhension, renforçant la nécessité de l'intégrer dans les protocoles de rééducation.
Nicolas BOUGUENNEC (Mérignac), Nicolas GRAVELEAU
15:00 - 16:00 #27517 - 89. La réalisation d’une suture méniscale lors d’une reconstruction du LCA impacte-t-elle la récupération musculaire à 6 mois post opératoire ?
89. La réalisation d’une suture méniscale lors d’une reconstruction du LCA impacte-t-elle la récupération musculaire à 6 mois post opératoire ?

Les ruptures du ligament croisé antérieur sont très souvent associées à des lésions méniscales. La récupération musculaire après reconstruction du LCA est un point clef de la prise en charge du patient. L’objectif de cette étude était d’analyser l’impact des sutures méniscales sur la récupération musculaire après reconstruction du LCA



Nous avons comparé 59 patients ayant bénéficié d’une reconstruction du LCA isolée à 35 patients ayant bénéficié d’une reconstruction du LCA associée à une suture méniscale. Tous les patients ont bénéficié d’une ligamentoplastie par droit-interne – demi-tendineux (DIDT). Les tests isocinétiques étaient réalisés entre le sixième et le huitième mois post opératoire. La récupération musculaire entre les groupes était comparée en concentrique sur deux vitesses pour le quadriceps et les ischio-jambiers et en excentrique uniquement pour les ischio-jambiers. Des analyses en sous-groupe en fonction du sexe du patient et de la localisation de l’atteinte méniscale ont ensuite été réalisées. Un score de TEGNER était mesuré en préopératoire puis à six mois post opératoire.

Aucune différence statistiquement significative n’a été retrouvée entre les deux groupes lors des tests isocinétiques à six mois post opératoire. Aucune différence significative n’a été retrouvée entre les deux groupes concernant le sexe et le score de TEGNER. En revanche, une suture des deux ménisques entraine une augmentation significative du déficit musculaire des ischio-jambiers à six mois post opératoire comparé à la suture d’un seul ménisque. Cette différence est retrouvée en concentrique à 60°/seconde (26.7 % ±15.2 vs 18.1 % ± 13.5, p=0.018) et en excentrique (32.4 % ± 26.2 vs 18.1% ± 13.5, p=0.040).

La réalisation d’une suture méniscale lors d’une reconstruction du LCA n’impacte pas la récupération musculaire à six mois post opératoire comparée à une reconstruction isolée du LCA. En revanche, la suture des deux ménisques entraîne un déficit musculaire des ischio-jambiers plus important comparé à la suture d’un seul ménisque.
Guillaume MESNARD (Lyon), Gaspard FOURNIER, Leopold JOSEPH, Shatrov JOBE GENNADI, Sébastien LUSTIG, Elvire SERVIEN
Salle A

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SAG2
15:00 - 16:00

SESSION AGA
Mise à jour sur le genou : quoi de neuf en recherche et en clinique ?

Modérateurs : Elmar HERBST (Faculty) (Muenster, Allemagne), Marcus MUMME (Attending Surgeon Sports Medicine) (Bâle, Suisse)
15:00 - 16:00 Quoi de neuf dans la chirurgie du cartilage ? Marcus MUMME (Attending Surgeon Sports Medicine) (Bâle, Suisse)
15:00 - 16:00 Le processus décisionnel dans l’instabilité fémoro-patellaire. Tout est-il une question de morphologie ? Philippe TSCHOLL (Genève, Suisse)
15:00 - 16:00 Décrochage et deviation de l’axe : possibilités de correction après une fracture du plateau tibial. Johannes ZELLNER (REGENSBURG, Allemagne)
15:00 - 16:00 Instabilité rotatoire du genou. Un défi pour la prochaine décennie. Elmar HERBST (Faculty) (Muenster, Allemagne)
15:00 - 16:00 Luxation traumatique du genou. Approche pas à pas dans la phase aiguë. Michael WORLICEK (Regensburg, Allemagne)
Salle W
16:15

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RP
16:15 - 16:30

REMISE DES PRIX

Conférenciers : Johannes BARTH (orthopédiste) (Grenoble), Corine BENSIMON (Directrice) (Paris)
Salle B
16:30

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PS22
16:30 - 16:45

PRESENTATION DU CONGRES SFA TOULOUSE 2022

Conférenciers : Olivier MAY (Chirurgien) (Toulouse), Jean-François POTEL (Orateur) (Toulouse)
Salle B
16:45

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MC
16:45 - 17:00

MOT DE CLOTURE DES PRESIDENTS

Conférenciers : Johannes BARTH (orthopédiste) (Grenoble), Didier HANNOUCHE (Chef de Service) (Genève, Suisse), Jacques MENETREY (Médecin chef) (Genève, Suisse)
Salle B