Mercredi 12 décembre
Heure Salle Marie Curie A Salle Schuman Salle Marie Curie B Hall d'exposition Camion Stryker
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JOURNÉE DE RECHERCHE
Nouveaux développements en imagerie

JOURNÉE DE RECHERCHE
Nouveaux développements en imagerie
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Modérateurs : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Strasbourg), Jean Luc DRAPÉ (PARIS)
Commission Scientifiques : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Commission Scientifique, Strasbourg), Jean Luc DRAPÉ (Commission Scientifique, PARIS), Philippe GICQUEL (PUPH) (Commission Scientifique, Strasbourg), Jean-François KEMPF (Professeur Emérite Université de Strasbourg) (Commission Scientifique, Strasbourg), Yves LEFEBVRE (Commission Scientifique, Strasbourg), Christian LUTZ (Auditeur) (Commission Scientifique, Strasbourg), Nicolas SANS (Commission Scientifique, Toulouse)
14:00 - 16:15 SFA RESEARCH GRANT 2017 : AVANCEMENT DU PROJET - Injection intraarticulaire de micrograisse autologue et de plasma autologue riche en plaquettes dans le traitement des lésions cartilagineuses du genou : étude pilote. Marie-Laure LOUIS (chirurgien orthopédique) (Conférencier, marseille)
14:00 - 16:15 NOUVELLES SÉQUENCES EN IRM : Tenseur de diffusion et tractographie. Jean-François BUDZIK (Radiologue) (Conférencier, Lille)
14:00 - 16:15 NOUVELLES SÉQUENCES EN IRM : Gestion des artefacts. Eric PESSIS (Conférencier, Paris)
14:00 - 16:15 NOUVELLES SÉQUENCES EN IRM : L’Acquisition Comprimée ou «Compressed Sensing». Eric PESSIS (Conférencier, Paris)
14:00 - 16:15 NOUVELLES SÉQUENCES EN IRM : IRM : perfusion DCE. Jean-François BUDZIK (Radiologue) (Conférencier, Lille)
14:00 - 16:15 IMAGERIE X – NOUVEAUTÉS : Les nouvelles 3D. Antoine BLUM (PH) (Conférencier, Romans-sur-Isère)
14:00 - 16:15 IMAGERIE X – NOUVEAUTÉS : Gestion des artefacts.. Antoine BLUM (PH) (Conférencier, Romans-sur-Isère)
14:00 - 16:15 ECHOGRAPHIE : État des lieux en élastométrie. Sébastien AUBRY (Conférencier, BESANÇON)
14:00 - 16:15 ECHOGRAPHIE : Utilisation de produit de contraste. Sébastien AUBRY (Conférencier, BESANÇON)
14:00 - 16:15 CHIRURGIE GUIDÉE PAR L’IMAGERIE : Présentation de la plateforme 4D du CHU. Afshin GANGI (Conférencier, Strasbourg)
14:00 - 16:15 IMAGERIE FONCTIONNELLE : Cone beam extrémités en charge (pieds). Frédéric ZEITOUN (Conférencier, Paris)
14:00 - 16:15 RADIOPROTECTION. Jean Luc DRAPÉ (Conférencier, PARIS)

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JR2
JOURNÉE DE RECHERCHE
Communications orales

JOURNÉE DE RECHERCHE
Communications orales

Commission Scientifiques : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Commission Scientifique, Strasbourg), Jean Luc DRAPÉ (Commission Scientifique, PARIS), Philippe GICQUEL (PUPH) (Commission Scientifique, Strasbourg), Jean-François KEMPF (Professeur Emérite Université de Strasbourg) (Commission Scientifique, Strasbourg), Yves LEFEBVRE (Commission Scientifique, Strasbourg), Christian LUTZ (Auditeur) (Commission Scientifique, Strasbourg), Nicolas SANS (Commission Scientifique, Toulouse)
16:45 - 18:00 #16485 - Nouvelles stratégies de production de substituts cartilagineux par impression 3D pour la médecine régénératrice personnalisée.
Nouvelles stratégies de production de substituts cartilagineux par impression 3D pour la médecine régénératrice personnalisée.

Introduction. Actuellement, différentes options sont disponibles pour le traitement des lésions focales du cartilage mais restent dans la majorité des cas insatisfaisantes à long terme. C’est pourquoi la recherche s’oriente vers une nouvelle stratégie basée sur l’impression 3D qui s’avère une véritable révolution en médecine régénérative pour façonner des tissus et des organes bio-imprimés à partir de cellules du patient. Notre objectif a été de développer une nouvelle stratégie de traitement des lésions focales cartilagineuses par ingénierie tissulaire à l’aide d’un procédé d’impression 3D par bio-extrusion.

Matériels et méthodes. Les substituts cartilagineux ont été produits couche par couche à l’aide d’un procédé d’impression 3D par bio-extrusion à partir d’une bio-encre à base d’alginate et de cellules souches mésenchymateuses (CSMs) issues de moelle osseuse humaine. Deux densités cellulaires ont été testées : 1 et 2 millions de cellules/ml de bio-encre. Les substituts ont été cultivés durant 28 jours dans un milieu contenant de l’ITS (condition n’induisant pas la chondrogenèse) supplémenté ou non avec du TGF-ß1 (10 ng/ml) pour induire la chondrogenèse. L’expression des gènes a été analysée afin de caractériser la différenciation chondrogénique (collagène de type 2 (COL2A1), agrécane (ACAN), SOX9, COMP); la différenciation fibrotique (versican (VCAN)); et la dérive hypertrophique ou ostéogénique (collagène de type 10 (COL10A1), RUNX2, phosphatase alcaline (ALP), ostéocalcine (BGLAP)). La qualité de la matrice extracellulaire synthétisée a été évaluée par histologie et immunohistochimie.

Résultats. Notre procédé d’impression 3D par bio-extrusion nous a permis d’obtenir des substituts fonctionnels. Le facteur de croissance TGF-ß1 a induit une importante surexpression des gènes COL2A1, COL10A1, ACAN, SOX9 tandis que les marqueurs fibrotiques (VCAN) et ostéogéniques (BGLAP, RUNX2) étaient faiblement surexprimés. La meilleure induction des gènes chondrogéniques, COL2A1, ACAN, and SOX9, a été observée avec la densité cellulaire de 1 million/par ml. En histologie, contrairement à la condition ITS, une synthèse matricielle riche en collagène de type II et de protéoglycannes a été visualisée et d’autant plus avec la densité cellulaire d’un million/ml au sein des substituts produits par impression 3D traités par le TGF-ß1. Les bases de production de substituts cartilagineux par un procédé d’impression 3D par bio-extrusion ont pu ainsi être établies.

Conclusion. Cette technique additive s’avère une stratégie très prometteuse pour la médecine régénératrice personnalisée des tissus stratifiés tel que le cartilage.

Ces travaux sont financés par la Direction Générale des Armées (N°ANR-16-ASTR-0021), la fondation de l’avenir (N°AP-RM-16-042), l’Université de Lorraine et la Région Grand-Est.


Christel HENRIONNET, Léa POURCHET, Paul NEYBECKER, Pierre GILLET, Didier MAINARD (Nancy), Christophe MARQUETTE, Astrid PINZANO
16:45 - 18:00 #16551 - Suivi de laxité et de la compliance des greffes courtes aux ischio-jambiers après ligamentoplastie primaire du LCA. Evaluation de la ligamentisation pendant la 1ère année ?
Suivi de laxité et de la compliance des greffes courtes aux ischio-jambiers après ligamentoplastie primaire du LCA. Evaluation de la ligamentisation pendant la 1ère année ?

Introduction

L’objectif a été d’analyser l’évolution de la laxité et de la compliance (inverse de la raideur) des greffes courtes aux ischio-jambiers après ligamentoplastie primaire du LCA (PLCA). L’hypothèse était que les propriétés mécaniques de la greffe sont évolutives pendant la 1ère année post-opératoire.

 

Matériel et Méthodes

47 patients d’âge moyen 28 ans, opérés d’une PLCA par greffe courte aux ischio-jambiers ont été inclus. Les critères d’inclusion étaient une rupture primaire du LCA et un suivi laximétrique régulier. Les patients présentant des genoux multi-ligamentaires ou une rupture controlatérale du LCA ont été exclus. Ils étaient évalués sur un GNRB®, en pré-opératoire puis à J15, M1, M3, M6, M9, 1 an et au dernier suivi, à 30 et 60N à chaque consultation, à 90N à partir de M3 et 134N à partir de M6. La courbe force-déformation était modélisée par équation polynomiale. La compliance locale était définie comme la tangente à la courbe force-déformation en un point donné. L’analyse statistique était réalisée par test de Student apparié sur les laxités différentielles (DeltaL en mm) et les compliances différentielles (DeltaC en µm/N).

 

Résultats

Le recul moyen était de 14.6 ± 3.0 mois. Pendant la période de suivi, les DeltaL et DeltaC moyens avaient significativement diminué entre le préopératoire et M1 (DeltaL – 82% et DeltaC – 83 % à 30 N). Entre M1 et M9, les DeltaL et DeltaC moyens avaient augmenté de manière significative à 30 et 60 N, DeltaC avait augmenté de 15,22 µm/N à 30 N et de 14,87 µm/N à 60N. Il n’y avait pas de différence significative à 90 et 134 N. Après M9, on observait une tendance à la diminution des paramètres mais la différence n’était pas significative.

 

Discussion

Notre étude retrouvait une évolution en 3 phases de la laxité et de la compliance des greffes courtes après PLCA. Jusqu’à M1, on observait une réduction de la laxité et de la compliance, suivie d’une augmentation entre M1 et M9, puis d’une stabilisation. Ces résultats sont significatifs pour de faibles poussées et compatibles avec les descriptions histologiques du processus de ligamentisation.

 

Conclusion

Le suivi laximétrique reflète l’état de ligamentisation du greffon. Un retour aux sports de pivot-contact ne devrait pas être envisagé avant la stabilisation de la laxité et de la compliance.


Thomas POUDEROUX (Le Mans), Adrien PAUVERT, Henri ROBERT
16:45 - 18:00 #14623 - Etude de la cinématique scapholunaire après réparation ligamentaire par ancres souples.
Etude de la cinématique scapholunaire après réparation ligamentaire par ancres souples.

Introduction :

Le ligament scapholunaire (SL) est une structure anatomique essentielle du carpe et sa lésion est préjudiciable à moyen et long terme. L’objectif est une analyse comparée de la cinématique scapho-lunaire sur des pièces anatomiques dont le SL est sain, puis lésé et enfin réparé par ancres souples.

Matériel et méthode:
Sur 6 poignets sains, 3 billes en acier étaient insérées dans le scaphoïde, lunatum, radius et 3ème métacarpe afin de définir des repères locaux. La reconstruction 3D du radius à l’aide d’un TDM préalable a permis de définir les axes du poignet : flexion extension (FE), radio ulnaire (RU) et prono supination.

Le banc d’essai permettait des mouvements passifs du poignet de 30 ° de flexion à 60 ° d'extension et de 20 ° d’inclinaison radiale à 30 ° ulnaire.  Des radiographies bi-planaires à faible dose étaient réalisées tous les 10° pour chaque configuration : SL sain, lésé, après réparation par des ancres souples à la partie postérieure (I1) puis antérieure (I2) du ligament.

Les coordonnées des billes étaient récupérées sur les radiographies. A partir des coordonnées et du repère d’interprétation du poignet, des routines Matlab ont permis de calculer la cinématique des os.
Résultats:
La mesure des amplitudes de mouvements a pu être réalisée pour tous les axes, en rotation et translation, et pour chaque configuration du poignet. Lors des mouvements FE du poignet,  les amplitudes moyennes (en degré) pour les 6 sujets, du scaphoïde suivant FE pour les configurations saines, lésées, I1 et I2 étaient respectivement de 63,82 ; 72,97 ; 65,61 et 62,72. Pour le lunatum de 47,05; 47,31 ; 49,63 et 52,90. L’amplitude moyenne du déplacement transversal (mm) entre scaphoïde et lunatum : 0,85 ; 1,07 ; 0,71 et 0,86. Pour les mouvements RU, les amplitudes du scaphoïde (en degré) étaient respectivement de 27,95 ; 22,25; 29,65; 28,80. Pour le lunatum de 25,87; 22,41; 29,56 ; 29,35. L’amplitude du déplacement transversal (mm) entre scaphoïde et lunatum : 1,06; 2,76; 1,61; 1,47.

Discussion :

Les résultats sont concordants avec la littérature, en termes de différences d’amplitudes entre les poignets sains et lésés et de variabilité interindividuelle. Malgré le faible effectif de notre population, nos résultats mettent en évidence, à l'instar d'autres équipes, une amélioration de la cinématique du scaphoïde par la réparation ligamentaire combinée antérieure et postérieure. Par contre cela semble moins évident pour la cinématique du lunatum.

Conclusion :

Cette étude cadavérique ouvre la voie à une technique d’évaluation des moyens de réparation du SL. Les perspectives sont l’évaluation de la cinématique in vivo et la personnalisation des traitements par la modélisation en éléments finis.


François LOISEL (Besançon), Stan DURAND, Daniel LEPAGE, Sébastien AUBRY, Xavier BONNET, Wafa SKALLI
16:45 - 18:00 #16515 - Réalité augmentée en chirurgie orthopédique. Mythe ou réalité?
Réalité augmentée en chirurgie orthopédique. Mythe ou réalité?

Purpose

Recent technology advances in Augmented Reality (AR) is creating an opportunity for a paradigm shift in the field of Computer Assisted Surgery (CAS). Despite having the potential of being a promising technology in clinical applications, its accuracy, robustness, and performances under specific environmental conditions have not been fully investigated and evaluated. In an attempt to address the limitations and uncertainties that arise from using computer vision, we propose a Hand-Eye (HE) based approach to determine an invariant mapping between the HoloLens headset (i.e., rigid body defined by a unique set of passive markers) and the OHMDs virtual camera.

 

Methods

In order to achieve the required precision for using the Microsoft HoloLens in a surgical application, an invariant mapping was estimated. First, a set of non-collinear retroreflective markers were rigidly attached to the Microsoft HoloLens headset. Consequently, the OHMDs's intrinsic parameters, as well as their radial and tangential lenses distortion coefficients, were determined by solving simultaneously a set of homogeneous system of equations by using nonlinear optimization techniques. The accuracy of the proposed HE based method has been evaluated by using a retro-projection error estimation method. 

 

Results

Initially, a surgical frame has been anchored to the organ of interest. After loading the patient-specific dataset, a hologram of the organ of interest appears in front of the user's initial position. Correspondences between the hologram and the fiducial markers can then be established by using the tracked surgical pointer and then be mapped with respect to the surgical frame. After finishing this process, an orthonormal basis is created in the physical space, which has its counterpart in the image space and, therefore, a transformation can be determined to map the hologram with respect to the surgical frame.

Conclusions

OHMDs may be able to create an opportunity for a paradigm shift in the field of CAS, since all this detailed information could easily be displayed on virtual and interactive screens in operating rooms on the same time and in real time. A very important aspect of using such OHMDs is that it can be very intuitive, especially among inexperienced surgeon, since surgical instruments and maneuvers motions are represented with respect to the surgeon's visual system and, therefore, attention disruptions are more likely to be reduced in terms of the surgeon's gaze, considering that the surgeon would not need to be searching for a conventional display located at static location in the operating room.


Marcelo DE OLIVEIRA, Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse), Henrique DEBARBA, Sylvain CHAGUÉ, Philippe COLLIN, Caecilia CHARBONNIER
16:45 - 18:00 #16445 - Tous les internes débutants n’ont pas les mêmes compétences en arthroscopie en début de formation. Résultats d’une étude nationale sur simulateur.
Tous les internes débutants n’ont pas les mêmes compétences en arthroscopie en début de formation. Résultats d’une étude nationale sur simulateur.

Introduction : La simulation arthroscopique est devenue incontournable pour la formation des internes, jusqu’à faire partie du programme du nouvel internat de chirurgie orthopédique. En France, un programme national de formation à la simulation arthroscopique et d’évaluation de tous les internes de première année en Orthopédie est mené. Dans la première partie de ce travail, nous avons analysé leurs performances initiales, et cherché à mettre en évidence les facteurs prédisposant à de bonnes compétences arthroscopiques.

 

Matériels et Méthodes : Chaque interne de Phase Socle en Orthopédie a été convoqué officiellement, et évalué sur un simulateur VIRTAMED ArthroS, pendant 1 heure. Sur le module FAST, l’exercice Periscoping était destiné à manœuvrer le fore-oblique. Les mesures de Time, Camera alignment et Camera Path Length ont été relevées. Le module SHOULDER, testait leur habileté à l’extraction de corps étranger intra articulaires dans l’exercice Catch the stars. Les variables Time, Camera Path Length et Grasper Path Length ont été analysées. Un questionnaire était rempli avant toute évaluation. Leurs résultats étaient analysés selon le sexe, l’appréciation de l’orientation, le passif chirurgical, la pratique des jeux vidéo, sportive et musicale, ou le rang de sortie au concours classant,

 

Résultats : 34 femmes et 82 hommes, ont participé à l’étude. La moyenne d’âge était de 25 ans +/- 1,26 [23-32]. Pour l’exercice Periscoping, nous avons noté une différence significative entre les femmes et les hommes pour les variables Time (275+/-82[140-473] et 195+/-71 [97-492]; p < 0,00001) et Camera Path Length (207+/-60[109-337] et 170+/-66[89-403]; p=0,00094). Il existait également une différence pour la variable Time, entre les internes ayant un bon sens de l’orientation ou non (209+/-79[97-492] et 250+/-89[97-492]; p=0,02198), ainsi qu’en fonction du nombre d’aide-opératoire réalisées en arthroscopie (aucune : 232+/-62[140-358]; 1 à 5: 234+/-92[99-490]; 5 à 10: 180+/-58[97-290]; > 10: 208+/-81[126-492]; p=0,04122) ou en cœlioscopie (aucune : 232+/-90[97-490]; 1 à 5: 231+/-82[113-492]; 5 à 10: 195+/-80[127-473]; > 10: 177+/-52[111-245]; > 50: 180+/-59[120-265]; p=0,02811). Pour l’exercice Catch the stars, il existait une différence significative entre les femmes et les hommes, pour les valeurs Time (249+/-114[82-534] et 201+/-99[72-537]; p=0,01246)  et Grasper Path Length (290+/-130[111-713] et 229+/-108[94-680]; p=0,00493).

 

Conclusion : Il existe une grande variabilité des compétences initiales en arthroscopie chez les internes en chirurgie en début de formation. Cette étude montre que le sexe, l’expérience chirurgicale au bloc et le sens de l’orientation ont une influence. Le suivi longitudinal de cette cohorte permettra de suivre la progression des internes suivant les modalités de formation.

 

 

 


Benjamin AISENE, Paul WALBRON (Nancy), François SIRVEAUX, Lisa PEDUZZI
16:45 - 18:00 #16574 - Kyste de la gaine des tendon des fléchisseurs : une nouvelle technique de résection sous échographie.
Kyste de la gaine des tendon des fléchisseurs : une nouvelle technique de résection sous échographie.

INTRO 

Flexor tendon sheath ganglions are a common pathology, aspiration has been reported as a cost-effective procedure despite a high risk of recurrence. Surgical excision demonstrated less recurrence but is less accessible and more expensive.
We developed a new ultrasound procedure for percutaneous excision.

In this series, we report our results of the first 8 cases.

METHOD

Over a period of one year, 8 flexor tendon sheath ganglions were operated on, 4 middle fingers and 4 fourth fingers.

The WALANT technique was used for local anesthesia. 

All procedures were performed percutaneously under ultrasound guidance (In-plane control). Surgical blades were proscribed, only  a 18 gauge needle was used for skin incision. A single 2mm portal using a 2mm shaver blade was used. Bandages were removed by the patient the day after surgery and patients return to activities as usual.

Clinical examination was performed after one month and telephone interviews after 3 months

RESULTS

Procedures were 5 minutes long (3-8). All ganglions were fully excised. 

After one month, a full finger motion was observed with tenderness at the point of excision.

All patients were cured after 3 months with no recurrence.

CONCLUSION

The ultrasound-guided excision of flexor tendon sheath ganglion, using a 2mm portal, under local anaesthesia was reliable and efficient, without specific morbidity. Larger data should be collected to confirm these good outcomes and the excellent  cost efficiency.


Pierre CROUTZET (Toulouse), Iskander DJERBI, Regis GUINAND
16:45 - 18:00 #16540 - La greffe autologue de tissu adipeux : un nouveau traitement de la gonarthrose ?
La greffe autologue de tissu adipeux : un nouveau traitement de la gonarthrose ?

Introduction :  La technique de greffe autologue de tissu adipeux consiste à prélever du tissu adipeux au niveau d’un site donneur, à le purifier et à le réinjecter au niveau d’un site receveur, chez un même patient. Cette technique, très utilisée en chirurgie esthétique, plastique et reconstructrice, fait l’objet d’un intérêt croissant dans diverses spécialités médicales, notamment en orthopédie. Nous conduisons actuellement une étude pilote visant à apprécier son potentiel clinique dans le traitement de la gonarthrose.

Méthode : L’étude mise en place est un essai clinique multicentrique, randomisé, contrôlé, en groupes parallèles, en ouvert. Il a pour objectif d’évaluer la sécurité et l’efficacité de l’injection intra-articulaire de 6 ml de tissu adipeux, en comparaison de l’injection intra-articulaire de 6 ml d’acide hyaluronique, chez des patients atteints de gonarthrose fémoro-tibiale ou fémoro-patellaire de grade 2 ou 3.

40 patients ont été randomisés en deux groupes de traitement (20 tissu adipeux, 20 acide hyaluronique) puis opérés. Ils sont suivis pendant une période de 1 an. Le score KOOS (Knee injury and Osteoarthritis Outcome Score), la douleur (via échelle visuelle analogique), les évènements indésirables et la consommation de traitements antalgiques et anti-inflammatoires, sont recueillis avant l’injection, puis 1 semaine, 3 mois, 6 mois et 12 mois après l’injection. De plus, pour chaque patient, deux examens d’Imagerie par Résonnance Magnétique (IRM) sont également prévus : un avant l’intervention et un 6 mois après l’intervention. Leur analyse permettra d’évaluer l’effet de ces deux traitements sur le cartilage, via l’utilisation d’une version modifiée (en cours de publication) du score MOCART (Magnetic resonance Observation Cartilage Repair Tissue).

Résultats : Les 40 patients ont été opérés entre mars 2017 et février 2018. Une analyse intermédiaire des résultats sera effectuée en septembre 2018, lorsque l’ensemble des patients opérés aura effectué la visite de suivi à 6 mois. Ces résultats préliminaires feront l’objet de cette communication (Congrès SFA 2018). L’analyse finale sera réalisée en mars 2019.


Josep DELLONDER FRIGOLE, Laura DELAY (BESANCON), José Antonio HERNANDEZ HERMOSO, Miguel Angel PEREZ FERNANDEZ, Régis ROCHE, Damien FONTANELLI, Vincent ZANGIACOMI

Jeudi 13 décembre
Heure Salle Marie Curie A Salle Schuman Salle Marie Curie B Hall d'exposition Camion Stryker
07:45
07:45-08:45
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CE02
CE02 - Conférence d'enseignement
«Tout» sur la pente tibiale et le ligament croisé antérieur

CE02 - Conférence d'enseignement
«Tout» sur la pente tibiale et le ligament croisé antérieur
SFADirect

07:45 - 08:45 «Tout» sur la pente tibiale et le ligament croisé antérieur. Guillaume DEMEY (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Julien CHAPPUIS (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Annemasse), Julien CHOUTEAU (chirurgien orthopédique) (Conférencier, ANNECY)

07:45-08:45
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CE01
CE01 - Conférence d'enseignement
La lésion de Bankart osseuse

CE01 - Conférence d'enseignement
La lésion de Bankart osseuse

07:45 - 08:45 La lésion de Bankart osseuse. Anselme BILLAUD (chirurgien de l'épaule) (Conférencier, Mérignac), Geoffroy NOURISSAT (dr) (Conférencier, Paris), Guillaume VILLATTE (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand)

07:45-08:45
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CE03
CE03 - Conférence d'enseignement
Diagnostic et traitement des lésions de la syndesmose tibio-fibulaire

CE03 - Conférence d'enseignement
Diagnostic et traitement des lésions de la syndesmose tibio-fibulaire

07:45 - 08:45 Diagnostic et traitement des lésions de la syndesmose tibio-fibulaire. François MOLINIER (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse), Michael ANDRIEU (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Montauban), Yves TOURNÉ (Chirurgien) (Conférencier, Grenoble)

07:45-08:45
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CE04
CE04 - Conférence d'enseignement
Instabilité fémoropatellaire chez l’enfant et l’adolescent

CE04 - Conférence d'enseignement
Instabilité fémoropatellaire chez l’enfant et l’adolescent

07:45 - 08:45 Instabilité fémoropatellaire chez l’enfant et l’adolescent. Franck CHOTEL (Ex Chef de service) (Conférencier, Lyon), Elie CHOUFANI (praticien hospitalier) (Conférencier, MARSEILLE), Camille THEVENIN-LEMOINE (chirurgien orthopédiste pédiatrique) (Conférencier, Toulouse)

09:00
09:00-09:15
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OC
Ouverture du congrès

Ouverture du congrès
SFADirect

Conférenciers : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg), Jean Luc DRAPÉ (Conférencier, PARIS), François SIRVEAUX (PUPH) (Conférencier, Nancy)

09:15
09:15-09:30
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C1
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Réparation du LCA : historique.

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Réparation du LCA : historique.
SFADirect

Modérateur : Johannes BARTH (orthopédiste) (Grenoble)
09:15 - 09:30 Réparation du LCA : historique. Gregory DIFELICE (Conférencier, NEW YORK, Etats-Unis)

09:15-09:30
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SPV1
SESSION PRATIQUE VIDÉO : COMMENT JE FAIS ?
Une mosaicplastie pour ostéochondrite disséquante du genou.

SESSION PRATIQUE VIDÉO : COMMENT JE FAIS ?
Une mosaicplastie pour ostéochondrite disséquante du genou.

Modérateur : Grégory LUCAS (PH) (RENNES)
09:15 - 09:30 Une mosaicplastie pour ostéochondite disséquante du genou. Camille THEVENIN-LEMOINE (chirurgien orthopédiste pédiatrique) (Conférencier, Toulouse)

09:30
09:30-09:45
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C2
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Traitement non-chirurgical vs chirurgie dans les luxations antérieures d’épaule.

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Traitement non-chirurgical vs chirurgie dans les luxations antérieures d’épaule.
SFADirect

Modérateur : François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
09:30 - 09:45 Traitement non-chirurgical vs chirurgie dans les luxations antérieures d’épaule. Markus SCHEIBEL (Conférencier, BERLIN, Allemagne)

09:30-10:00
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CPP
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
Pédiatrie

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
Pédiatrie

Modérateurs : Elie CHOUFANI (praticien hospitalier) (MARSEILLE), Grégory LUCAS (PH) (RENNES)
09:30 - 10:00 #16567 - 01 1. Prévalence des désinsertions ménisco-capsulaires postérieures associées aux ruptures du LCA chez les enfants et adolescents.
1. Prévalence des désinsertions ménisco-capsulaires postérieures associées aux ruptures du LCA chez les enfants et adolescents.

Introduction

Le nombre de traumatismes du genou de l’enfant est en constante progression. Les entorses graves avec atteinte du pivot central représentent 13% de ces traumatismes. Les lésions du ménisque interne sont fréquentes lors des ruptures du ligament croisé antérieur (LCA). Parmi ces lésions, les désinsertions ménisco-capsulaires postérieures appelées également « ramp lésions » ont longtemps été méconnues. Selon les études, la prévalence est très variable. Chez les enfants, la prévalence de ce type de lésion semble plus importante. Notre objectif était de déterminer la prévalence des « ramp lésions »  associées aux ruptures du LCA dans une population pédiatrique. 

Matériel et méthode

Nous avons fait une analyse rétrospective de séquences vidéo arthroscopiques per opératoires. Les arthroscopies étaient réalisées lors de reconstructions du LCA, Une recherche systématique de ramp lésion était menée en début d’intervention. L’arthroscope était passé au niveau de l’échancrure intercondylienne pour visualiser le compartiment postéro-médial. Une aiguille était introduite en postéro-médial, permettant de déplisser la jonction ménisco-capsulaire et de démasquer une lésion postérieure. Les interventions ont été réalisées par 2 chirurgiens séniors. Les vidéos ont été réalisées prospectivement et spécifiquement pour cette étude puis analysées par un troisième chirurgien en aveugle.

Résultats

50 vidéos ont été analysées. Elles concernaient 32 garçons et 18 filles. Les patients étaient âgés de 12 à 18 ans. 14 désinsertions ménisco-capsulaires postérieures soit 28%, ont été recensées. 8 garçons et 6 filles avaient des ramp lésions associées à la rupture du LCA. Il s’agissait autant de genoux gauches que de genoux droits. Pour 3 autres genoux, l’aspect de la jonction ménisco-capsulaire était très remanié sans véritable désinsertion.

Discussion 

Cette étude confirme les données de la littérature concernant la prévalence importante des ramp lésions chez les enfants et les adolescents. La nécessité d’une exploration rigoureuse du compartiment postéro-médial à travers l’échancrure intercondylienne semble indispensable pour les dépister. Le diagnostic d’imagerie de ces ramp lésions est très difficile. C’est pourquoi elles ont longtemps été ignorées. Des études cadavériques ont bien montré que la laxité antéro-postérieure et en rotation externe était augmentée même après reconstruction du LCA si la lésion méniscale est toujours présente.

Conclusion

Notre étude confirme la prévalence importante des lésions ménisco-capsulaires postérieures associées aux ruptures du LCA dans une population pédiatrique. La méconnaissance de cette lésion pourrait être à l’origine d’un échec de reconstruction du LCA.


Isabelle BERNARDINI (ROUEN), Daniel N'DELE, Camille THEVENIN LEMOINE, Franck ACCADBLED
09:30 - 10:00 #16550 - 02 2. Reconstruction du MPFL au tendon quadricipital chez l'adolescent : série rétrospective continue à 1 an de recul moyen.
2. Reconstruction du MPFL au tendon quadricipital chez l'adolescent : série rétrospective continue à 1 an de recul moyen.

INTRODUCTION

 

L’instabilité objective fémoro-patellaire est une pathologie fréquente de l’adolescent. La ligamentoplastie du ligament fémoro-patellaire médial (MPFL) a pris une place prépondérante dans le traitement chirurgical des luxations fémoro-patellaires chez l’adulte et chez l’enfant. Ce travail a pour objectif d’évaluer les résultats cliniques et radiographiques à court terme d’une reconstruction du MPFL au tendon quadricipital chez l’adolescent.

 

MATERIEL ET METHODES

 

Entre Janvier 2016 et janvier 2017, 16 patients ont été opérés pour stabilisation rotulienne avec reconstruction du MPFL au tendon quadricipital. Pour chaque patient, une chirurgie « à la carte » avait été réalisé afin de permettre la correction des facteurs anatomiques favorisants. L’évaluation comportait un bilan fonctionnel (score de Kujala) et radiologique (radio du genou de face, de profil et défilé fémoro-patellaire). Le critère de jugement principal était la récidive de luxation fémoro-patellaire considérée comme un échec du traitement ; les critères secondaires étaient l’amélioration des scores fonctionnels et des critères radiologiques.

 

RESULTATS

 

Au cours de cette étude, 16 patients ont été inclus. L’âge moyen lors de la chirurgie était de 14,1 ans. La moitié des patients ont bénéficié d’un geste de correction des anomalies anatomiques associées (8 recentrages de l’appareil extenseur et 4 sections de l’aileron rotulien externe). Le recul moyen de l’étude était de 15,3 mois [7-22 mois]. Un seul patient avait présenté une récidive de luxation patellaire. Le score de Kujala était augmenté de manière significative de 28 points en moyenne (p=0,02). L’index de Caton et Deschamps passait de 1,33 en moyenne à 1,06 (p = 0,02) et la bascule patellaire diminuait significativement de 33%, passant de 13,9° à 9,3° (p = 0,04).

 

DISCUSSION/CONCLUSION

 

Cette étude montre de bons résultats à court terme pour le traitement de l’instabilité fémoro-patellaire de l’adolescent par reconstruction du MPFL au tendon quadricipital pédiculé à la patella. Il n’y a eu qu’une seule récidive de luxation et les mesures radiographiques montraient une normalisation de l’index de Caton et Deschamps ainsi qu’une correction satisfaisante de la bascule patellaire. Une étude à plus long terme serait nécessaire pour attester de la pérennité des résultats.


Thomas POUDEROUX (Le Mans), Nicolas HENRIC, Kim BIN, Didier MOUKOKO
09:30 - 10:00 #16563 - 03 3. Evaluation de la laxité antérieure physiologique par le dispositif GnRB dans la population pédiatrique.
3. Evaluation de la laxité antérieure physiologique par le dispositif GnRB dans la population pédiatrique.

Introduction.

Les ruptures du ligament croisé antérieur sont en augmentation croissante chez l’enfant. Le risque d’atteinte méniscale et de dégradation arthrosique prématurée expliquent  l’évolution du nombre de ligamentoplastie chez l’enfant en croissance. Le dispositif GnRB est utilisé en pratique clinique dans l’évaluation préopératoire des ruptures du ligament croisé antérieur chez l’adulte et dans l’évaluation post-opératoire des ligamentoplasties. L’enfant a une laxité périphérique intrinsèque évolutive avec la croissance.

L’objectif de cette étude est d’étudier la translation tibiale antérieure physiologique dans une population d’enfants sains permettant d’obtenir des valeurs de références et d’aider à l’analyse de l’évaluation pré ou post-opératoire des ruptures du ligament croisé antérieur chez l’enfant en croissance.

 

Méthode.

60 enfants de moins de 15 ans ont été inclus dans cette étude prospective monocentrique menée entre novembre 2017 et avril 2018. Les critères d’inclusion étaient : un âge compris entre 8 et 15 ans, aucun antécédent de pathologie ou de chirurgie du genou, aucune pathologie neuromusculaire. 30 filles et 30 garçons, répartis en trois tranches d’âge 8- < 10 ans, 10-12 ans et > 12- 15 ans ont été inclus sur la base du volontariat lors d’une consultation d’orthopédie. Un test de la laximétrie par le dispositif GnrRB était réalisé à différentes poussées successives (134, 150 et 200N). Un test de Student a été utilisé pour l’analyse statistique.

 

Résultat.

Les valeurs de déplacement sur l’ensemble des enfants étaient respectivement à 134N, 150N et 200N de 7,01mm ± 2,7mm ; 7,34mm±2,59mm et de 9,03mm ±2,57mm. Il n’a pas été montré de différence significative entre les genoux droit et gauche à chaque poussée (p=0,09 ; 0,11 et 0,31). Il n’a pas été montré de différences significatives entre les filles et les garçons. Les valeurs des trois groupes d’âge pour chaque poussée ont été comparées. Il n’y a pas de différence significative dans le déplacement entre les différents groupes d'âge

 

Discussion.

En comparant les résultats avec la littérature, la laxité chez l’enfant semble supérieure à l’adulte. Le dispositif GnRB est une technique validée chez l’adulte dans le diagnostic des rupture et l’évaluation post-opératoire des ruptures du ligament croisé antérieur, avec définition de valeurs seuils. Si le dispositif GnRB est utilisable en pratique clinique chez l’enfant dès l’âge de 8 ans, l’existence d’une laxité physiologique doit être pris en compte dans l’interprétation des résultats.

 

Conclusion.

La translation tibiale antérieure physiologique semble être évolutive avec la croissance, et doit être pris en compte dans l’évaluation par laximétrie. 

 

 


Damien MARMOUSET (Kremlin Bicetre), Anne-Sophie HIOT, Manon BACHY, Romain LAURENT, Reda KABBAJ, Raphael VIALLE
09:30 - 10:00 #16558 - 04 4. Arthroscopie ambulatoire en population pédiatrique : étude rétrospective sur 216 patients.
4. Arthroscopie ambulatoire en population pédiatrique : étude rétrospective sur 216 patients.

Introduction: La chirurgie ambulatoire est devenue un mode de prise en charge incontournable chez l’adulte mais reste encore confidentielle dans le domaine pédiatrique. Comme chez l'adulte, le matériel arthroscopique et la prise en charge anesthésique bénéficient des progrès de ces dernières années afin de permettre la réalisation de ce type de chirurgie en ambulatoire. Bien qu’elle soit particulièrement développée pour le genou, ce type de prise en charge peut être élargi aux autres articulations (hanche, cheville, coude, épaule). L’objectif de cette étude était l’évaluation de la faisabilité de la chirurgie arthroscopique chez l’enfant en ambulatoire. Notre hypothèse était que la réalisation de la chirurgie arthroscopique en ambulatoire était réalisable dans la population pédiatrique chez des patients sélectionnés avec un parcours de soins adapté.

 

Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective sur 216 patients âgés de 3,8 à 18 ans opérés d’une arthroscopie en ambulatoire. L’acte était programmé en ambulatoire en accord avec le patient lors de la consultation chirurgicale et validé lors de la consultation d’anesthésie. Le critère de jugement principal était l’échec de la prise en charge ambulatoire (nécessité de conversion en une hospitalisation classique). Les critères de jugement secondaires étaient la présence de douleur ou de troubles du sommeil le lendemain de l’intervention (lors d’un contrôle téléphonique), la nécessité de consulter un médecin lors de la première semaine et la satisfaction du patient.

 

Résultats : 216 patients ont été inclus, parmi ceux-ci 170 arthroscopies de genou, 22 de cheville, 12 de coude, 6 d’épaule et 6 de hanche. 9 patients ont du être gardés pour la nuit (4 pour vomissement, 4 pour douleur et 1 pour malaise et) et 2 patients ont du être hospitalisés dans un autre centre pour douleur post-opératoire et sont sortis sous 24 heures. 195 patients ont pu être recontactés le lendemain de l’intervention : 88% ont déclaré avoir passé une bonne nuit et 88% ont déclaré n’être pas ou peu douloureux. Plus de 95% des patients déclarent être satisfait de cette prise en charge ambulatoire.

 

Discussion et conclusion Tout comme chez l’adulte, la chirurgie arthroscopique est une indication idéale pour la réalisation d’une procédure ambulatoire. Bien qu’elle soit répandue pour l’arthroscopie de genou, cette étude montre que la chirurgie ambulatoire peut tout aussi bien être appliquée aux autres articulations dans la population pédiatrique. 


Walid LAKHAL (floirac), Philippe GICQUEL

09:45
09:45-10:00
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C3
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Prévalence et classification des lésions du complexe antérolatéral dans les ruptures aiguës du ligament croisé antérieur.

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Prévalence et classification des lésions du complexe antérolatéral dans les ruptures aiguës du ligament croisé antérieur.
SFADirect

Modérateur : Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Lyon)
09:45 - 10:00 Prévalence et classification des lésions du complexe antérolatéral dans les ruptures aiguës du ligament croisé antérieur. Andrea FERRETTI (Conférencier, ROME, Italie)

09:45-10:00
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SM1
SESSION MISE AU POINT
Imagerie des ligaments de la cheville.

SESSION MISE AU POINT
Imagerie des ligaments de la cheville.
Fil rouge

Modérateur : Thomas BAUER (Professeur) (Boulogne Billancourt)
09:45 - 10:00 Imagerie des ligaments de la cheville. Olivier FANTINO (Conférencier, Lyon)

10:00
10:00-10:15
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C4
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Mon évolution autour de la réparation de la coiffe : open / mini-open / arthroscopique.

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Mon évolution autour de la réparation de la coiffe : open / mini-open / arthroscopique.
SFADirect

Modérateur : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Strasbourg)
10:00 - 10:15 Mon évolution autour de la réparation de la coiffe : open / mini-open / arthroscopique. Jean-François KEMPF (Professeur Emérite Université de Strasbourg) (Conférencier, Strasbourg)

10:00-10:30
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BO1
BATAILLE D’OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Instabilité chronique de cheville.

BATAILLE D’OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Instabilité chronique de cheville.

10:00 - 10:30 Instabilité chronique de cheville. André THÈS (chirurgien) (Conférencier, BOULOGNE BILLANCOURT), Michael ANDRIEU (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Montauban), Jonathan BENOIST (Chirurgien du pied et de la cheville) (Conférencier, Rennes), Fabrice COLIN (chirurgien orthopediste) (Conférencier, Perpignan)

10:00-10:30
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BO2
BATAILLE D’OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Reprises et complications en pédiatrie.

BATAILLE D’OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Reprises et complications en pédiatrie.

10:00 - 10:30 Reprises et complications en pédiatrie. Bernard FRAISSE (PH) (Conférencier, Rennes), Franck CHOTEL (Ex Chef de service) (Conférencier, Lyon), Loic GEFFROY (orthopediste) (Conférencier, Nantes)

10:15
10:15-10:30
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SP
SESSION DU PRÉSIDENT
Mise au point sur la loi Jardé.

SESSION DU PRÉSIDENT
Mise au point sur la loi Jardé.
SFADirect

Modérateur : François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
10:15 - 10:30 Mise au point sur la loi Jardé. Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg)

11:00
11:00-11:15
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C6
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Indications de l’imagerie en coupe pour la pathologie ligamentaire du genou.

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Indications de l’imagerie en coupe pour la pathologie ligamentaire du genou.
Fil rouge, SFADirect

Modérateur : Abdou SBIHI (Chirurgien) (Marseille)
11:00 - 11:15 Indications de l’imagerie en coupe pour la pathologie ligamentaire du genou. Luc COURT (Participant, St Etienne)

11:00-11:15
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C5
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Indications de l’utilisation de produits de contraste dans la pathologie de la ceinture scapulaire.

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Indications de l’utilisation de produits de contraste dans la pathologie de la ceinture scapulaire.
Fil rouge

Modérateur : Richard ASWAD (Chirurgien orthopédiste libéral) (MARSEILLE)
11:00 - 11:15 Indications de l’utilisation de produits de contraste dans la pathologie de la ceinture scapulaire. Nicolas SANS (Conférencier, Toulouse)

11:00-11:45
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TR1
TABLE RONDE
Place de l'arthroscopie dans les pathologies du tendon d'Achille.

TABLE RONDE
Place de l'arthroscopie dans les pathologies du tendon d'Achille.

11:00 - 11:45 Tendinopathie corporéale. Ronny LOPES (Docteur) (Conférencier, Nantes)
11:00 - 11:45 Tendinopathie d’insertion. Olivier BONIFACE (Chirurgien) (Conférencier, Annecy)
11:00 - 11:45 Perte de substance chronique du tendon d’Achille. Alexis THIOUNN (chirurgien orthopédique) (Conférencier, Lille)

11:00-11:30
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SC1
SESSION CONTROVERSE
Conflit fémoro-acétabulaire chez l’enfant et l’adolescent : arthroscopie ou arthrotomie.

SESSION CONTROVERSE
Conflit fémoro-acétabulaire chez l’enfant et l’adolescent : arthroscopie ou arthrotomie.

Modérateur : Philippe GICQUEL (PUPH) (Strasbourg)
11:00 - 11:30 Conflit fémoro-acétabulaire chez l’enfant et l’adolescent : arthroscopie ou arthrotomie. Franck ACCADBLED (PU PH) (Conférencier, Toulouse), Loic GEFFROY (orthopediste) (Conférencier, Nantes)

11:15
11:15-11:45
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C8
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Reconstruction du LCA : une approche moderne et spécifique.

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Reconstruction du LCA : une approche moderne et spécifique.
SFADirect

Modérateur : Christophe HULET (PUPH chirurgie orthopédique) (Caen)
11:15 - 11:45 Reconstruction du LCA : une approche moderne et spécifique. Gregory DIFELICE (Conférencier, NEW YORK, Etats-Unis)

11:30
11:30-11:45
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C7
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Rythme scapulo-thoracique et instabilité fonctionnelle postérieure de l’épaule.

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Rythme scapulo-thoracique et instabilité fonctionnelle postérieure de l’épaule.

Modérateur : Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Lyon)
11:15 - 11:45 Rythme scapulo-thoracique et instabilité fonctionnelle postérieure de l’épaule. Markus SCHEIBEL (Conférencier, BERLIN, Allemagne)

11:30-12:00
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SM2
SESSION MISE AU POINT
Arthroscopie de la cheville et du pied chez l’enfant et l’adolescent.

SESSION MISE AU POINT
Arthroscopie de la cheville et du pied chez l’enfant et l’adolescent.

Modérateur : Bernard FRAISSE (PH) (Rennes)
11:30 - 12:00 Arthroscopie de la cheville et du pied chez l’enfant et l’adolescent. Franck ACCADBLED (PU PH) (Conférencier, Toulouse)

11:45
11:45-12:30
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TR2
TABLE RONDE
Arthrose et reconstruction du LCA.

TABLE RONDE
Arthrose et reconstruction du LCA.
SFADirect

11:45 - 12:30 Arthrose et reconstruction du LCA. Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Conférencier, Versailles), Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac), Andrea FERRETTI (Conférencier, ROME, Italie)

11:45-12:30
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BO3
BATAILLE D’OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Ruptures partielles de la coiffe.

BATAILLE D’OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Ruptures partielles de la coiffe.

11:45 - 12:30 Ruptures partielles de la coiffe. Julien BERHOUET (PU-PH) (Conférencier, Tours), Christel CONSO (chirurgien) (Conférencier, Paris), Sophie GROSCLAUDE (chirurgien) (Conférencier, lyon), Marie-Béatrice HARDY (Chirurgien) (Conférencier, Saint Etienne)

11:45-12:15
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CPV
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
CHEVILLE

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
CHEVILLE

Modérateur : Frédéric LEIBER-WACKENHEIM (Chirurgien) (Strasbourg)
11:45 - 12:15 #16467 - 05 5. Reprise du sport et résultats fonctionnels après réparation ou reconstruction anatomique du ligament latéral externe de cheville sous arthroscopie.
5. Reprise du sport et résultats fonctionnels après réparation ou reconstruction anatomique du ligament latéral externe de cheville sous arthroscopie.

Introduction

L’entorse de cheville est le traumatisme du membre inférieur le plus fréquent chez les sportifs, évoluant vers l’instabilité chronique dans environ 20% des cas, et entrainant une limitation des activités sportives.

La chirurgie de stabilisation est envisagée en cas d’instabilité persistante après échec du traitement conservateur. Récemment, des techniques arthroscopiques ont été développées permettant de traiter l’instabilité; de faire le bilan et le traitement des lésions associées avec de bons résultats fonctionnels. A notre connaissance, aucune étude n’a évalué l’impact de ce type de chirurgie sur la reprise du sport.

L’objectif principal était d’analyser la reprise du sport après stabilisation arthroscopique de cheville. Les objectifs secondaires étaient d’analyser l’évolution de l’EVA douleur et du score fonctionnel AOFAS entre le pré et le postopératoire. 

Matériels et méthodes

Nous avons réalisé une étude rétrospective, monocentrique, incluant l’ensemble des patients opérés d’une retente du LTFA et renfort au retinaculum des extenseurs ou d’une reconstruction anatomique du ligament latéral externe par autogreffe du gracilis sous arthroscopie entre février 2014 et mai 2017.

Nous avons calculé le score AOFAS pré et postopératoire; évalué la reprise du sport ainsi que son niveau et délai de reprise en postopératoire à partir des consultations et d’un questionnaire adressé à chacun des patients.

Le critère de jugement principal était le pourcentage de reprise du sport en postopératoire à un niveau équivalent ou supérieur au préopératoire.

Résultats

Parmi les 51 patients pris en charge dans notre centre, nous présentons les résultats partiels de 19 patients, 9 hommes et 10 femmes qui ont pu être réévalués à ce jour. L’âge médian des patients lors de l’intervention était de 34 ans (22-59).  Neuf patients (47,4%) ont subi une réparation du LTFA et 10 patients(52,6%) une reconstruction anatomique. Quinze patients (79%) ont repris leur sport préopératoire en postopératoire, après une durée médiane de 4 mois(1-12 mois) dont 13(87%) à un niveau équivalent ou supérieur. Il a été observé une amélioration signification de l’EVA douleur après la chirurgie : EVA médiane préopératoire :6(IQ25-75 : 2-7) versus 0(IQ25-75 : 0-2) en postopératoire ; p=0,0047 ainsi qu’une amélioration significative du score AOFAS médian 67(36-90) versus 90(47-100) (p=0,0017).

Conclusion

Les techniques chirurgicales arthroscopiques de stabilisation de cheville permettent une reprise du sport à un niveau équivalent ou supérieur par rapport au préopératoire dans près de 85% des cas avec une amélioration significative de l’EVA douleur et du score AOFAS en postopératoire. 


Victoire BOUVEAU (Boulogne billancourt), Shahnaz KLOUCHE, André THES, Antoine MORVAN, Thomas BAUER
11:45 - 12:15 #16494 - 06 6. Evaluation fonctionnelle et reprise sportive dans une population d’ultra traileur après ligamentoplastie de cheville à plus de 2 ans.
6. Evaluation fonctionnelle et reprise sportive dans une population d’ultra traileur après ligamentoplastie de cheville à plus de 2 ans.

Introduction : Les traumastimes de la cheville sont extrêmement fréquents dans la pratique sportive. La discipline de l'ultra trail nécessite une cheville stable pour éviter les blessures liées aux reliefs accidentés rencontrés sur les parcours. L'objectif de cette étude est d'évaluer les résultats ainsi que le retour aux sports de patients ayant bénéficié de ligamentoplaties latérales de chevilles sous arthroscopie pour instabilité chronique.

Méthodes : Etude rétrospective monocentrique mono opérateur, incluant les patients qui ont bénéficié d'une reconstruction ligamentaire de la cheville et pratiquant de la course nature longue distance (au moins une course de + de 60km/an). Un score AOFAS, Karlsonn ainsi qu'un EVA a été réalisé en pré opératoire puis au dernier recul. L'examen clinique complet des mobilités a été réalisé dans le même temps. Les patients ont été revus avec un recul minimum de 24 mois et un recul moyen de 31 mois.

Résultats : Au total 7 patients, pour 8 chevilles opérées ont été inclues. Le score AOFAS moyen est passé de 70 en pré opératoire à 91 au dernier recul (p < 0.05). Le score de Karlsonn moyen est passé de 69 à 92 (p < 0.05). L'EVA a diminué dans l'entièreté des cas (1.6 vs 0.4, p > 0.05). On retrouve une perte de flexion plantaire au dernier recul (46° vs 43°, p > 0.05), de flexion dorsal également (26° vs 24°, p > 0.05). A noter que 62% des patients décrivent une raideur antérieure lors de la course à pied en montée. On note une reprise du sport dans 100% des cas  avec une augmentation de la durée d'entrainement hebdomadaire de 1h et 15 min (5h30 vs 6h45 , p > 0.05). Le score de Tegner moyen est passé de 6.2 à 6.7 (p > 0.05). Une récidive d'entorse a été décrite par un patient  mais sans gravité.

Conclusion : Les résultats cliniques ainsi que la reprise sportive dans la popultion d'ultra traileur après reconstruction ligamentaire de la cheville sous arthroscopie sont très prometteurs. Ces résultats préliminaires sont encourageants. Ils doivent maintenant être confirmés par un suivi à plus long terme sur une série plus importante.


Jordan OVIGUE (Reunion), Guillaume CORDIER
11:45 - 12:15 #16498 - 07 7. Les conflits antérieurs de la cheville : signes cliniques et résultats fonctionnels après arthroscopie.
7. Les conflits antérieurs de la cheville : signes cliniques et résultats fonctionnels après arthroscopie.

Introduction

 

Les syndromes de conflit de la cheville peuvent être antérieurs  ou postérieurs. Les conflits antérieurs ont été initialement décrits chez les athlètes, mais peuvent aussi être observés en post traumatique.  L’objectif de notre étude est de déterminer les caractéristiques épidémiologiques et cliniques du conflit antérieur de la cheville, de déterminer la place de l’arthroscopie dans la prise en charge de ces lésions et d’évaluer les résultats anatomiques et fonctionnels après traitement arthroscopique.

Matériel et méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective menée sur 5 patients traités pour conflits antérieur de la cheville par arthroscopie. Notre étude a été menée sur une période de 3 ans.

Résultats

Tous nos patients avaient des conflits antéro-externes dont 3 sont d’origine tissulaire et 2 d’origine osseuse. L’âge moyen de nos patients était de 36.4 ans. Le sexe-ratio était de 1.5. La notion de traumatisme était présente dans tous les cas. De bons et d’excellents résultats étaient notés dans 80% des cas.

Discussion/conclusion

La manifestation clinique du conflit antérieur  est dominée par un syndrome douloureux et le diagnostic est avant tout clinique. La radiographie standard et l’échographie confirment le diagnostic et on a rarement besoin de compléter les explorations par une TDM ou une IRM.  On distingue 2 types de conflit antérieur: les conflits d’interposition tissulaire qui sont les plus fréquents et les conflits osseux.  Le conflit antérieur pur est rarement isolé ; on a souvent des conflits antéro-externes ou antéro-internes. Le traitement médical est instauré de première intension et le traitement chirurgical n’est envisagé qu’en cas d’échec du traitement médical. Actuellement le traitement arthroscopique des conflits antérieurs de la cheville est bien établi. La bonne indication thérapeutique et la maîtrise de la technique arthroscopique sont les principaux moteurs de la réussite thérapeutique.


Mehdi JEDIDI (sousse, Tunisie), Sadok CHTAI, Mohamed Ali KHELIFA, Karim BEN AICHA, Karim BOUATTOUR, Mohamed Laaziz BEN AYECH

12:00
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C9
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Ligamentoplastie du LCA à physe ouverte, histoire et évolution des idées.

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Ligamentoplastie du LCA à physe ouverte, histoire et évolution des idées.

Modérateur : Philippe GICQUEL (PUPH) (Strasbourg)
12:00 - 12:30 Ligamentoplastie du LCA à physe ouverte, histoire et évolution des idées. Franck CHOTEL (Ex Chef de service) (Conférencier, Lyon)

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SIS
SESSION DE L'INDUSTRIE STRYKER

SESSION DE L'INDUSTRIE STRYKER

12:30 - 13:15 Réparation méniscale. François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Conférencier, Lorient), Matthieu OLLIVIER (Professor) (Conférencier, Marseille)

12:30-13:15
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SIA
SESSION DE L'INDUSTRIE ARTHREX

SESSION DE L'INDUSTRIE ARTHREX

Modérateur : Olivier COURAGE (Chirurgien orthopédiste) (Le Havre)
12:30 - 13:15 Coiffe massive : quelles approches, quels traitements.
12:30 - 13:15 Rupture massive de la coiffe en double rang – la technique Montgolfier avec SutureTape. Lionel NEYTON (Orateur) (Conférencier, LYON)
12:30 - 13:15 Mon expérience de la SCR. Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Conférencier, Lyon)
12:30 - 13:15 Coiffe massive traitée avec montage en deux rangées indépendantes avec SutureTape. Philippe COLLIN (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Paris)
12:30 - 13:15 Mon expérience de la SCR. Markus SCHEIBEL (Conférencier, BERLIN, Allemagne)

12:30-13:15
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CSF
COMMUNICATION SPONSORISÉE GROUPE FH ORTHO

COMMUNICATION SPONSORISÉE GROUPE FH ORTHO

12:30 - 13:15 Traitement des lésions cartilagineuses du genou et du talus avec la membrane Chondro-Gide®. Thomas GICQUEL (Chirurgien salarié du secteur privé) (Conférencier, Lorient), Marion BERTRAND-MARCHAND (Conférencier, Montpellier)

12:30-13:15
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SISO
SESSION DE L'INDUSTRIE KARL STORZ

SESSION DE L'INDUSTRIE KARL STORZ

12:30 - 13:15 Ligamentoplastie du MPFL au Tendon Quadricipital Pédiculé : 1 technique simple, rapide, reproductible de stabilisation patellaire. Nicolas HENRIC (praticien hospitalier) (Conférencier, ANGERS), Thomas POUDEROUX (PH) (Conférencier, Le Mans)

14:00
14:00-15:30
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CPG
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
GENOU - LCA / MÉNISQUE

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
GENOU - LCA / MÉNISQUE
SFADirect

Modérateurs : Michel BRAX (Chef de Service) (HAGUENAU), Christian LUTZ (Auditeur) (Strasbourg)
14:00 - 15:30 #16475 - 08 ❤ 8. Impact de Trois Méthodes de Conservation (Congélation, Congélation-Irradiation et Cryo-préservation) sur les propriétés mécaniques des Greffes Méniscales.
❤ 8. Impact de Trois Méthodes de Conservation (Congélation, Congélation-Irradiation et Cryo-préservation) sur les propriétés mécaniques des Greffes Méniscales.

Chez les patients souffrant de douleur post-méniscectomie totale l’utilisation d’allogreffes méniscales permet d’envisager de restaurer la mécanique du compartiment fémoro-tibial lésé et potentiellement ralentir la survenue de l’arthrose. Trois techniques principales de conservation des allogreffes  principales ont été décrites, la congélation simple, la congélation irradiation 25kG et la cryopréservation. L’hypothèse de notre travail était que la Cryopréservation, permettrait une conservation des tissus méniscaux supérieure en termes de propriétés mécanique par rapport à une congélation simple et une congélation-irradiation.

 

METHODE

12 ménisques externes humains ont été prélevés chez des patients opérés pour une PTG après recueil d’un consentement éclairé signé. Les critères d’inclusion étaient patients âgés de moins de 70 ans, présentant une gonarthrose primitive médiale, sans antécédents chirurgicaux ou traumatiques sur le genou opéré, bénéficiant de la pose d’une Prothèse totale de genou entre novembre et décembre 2017. Apres résection des racines, les ménisques ont été sectionnés en 2 dans le sens horizontal. Un fragment était systématiquement cryo-préservé pour constituer le groupe contrôle. L’autre fragment était soit congelé soit congelé + irradié.

3 groupes était ainsi constitué pour réaliser des essais soit de traction soit de compression selon une méthodologie validée :  

1/ Cryopréservé  avec ajout de DMSO en vapeur d'azote (-178°c)6 essais de traction + 6 essais de compression

2/ Congelés entre -70° et -80° 3 essais de traction + 3 essais de compression

3/ Congelés entre -70° et -80° et  irradiation 25KGy : 3 essais de traction + 3 essais de compression

Pour les essais en traction, les échantillons étaient ancrés dans des morses de taille adapté dans un appareil de marque Syntech sous contrôle d’une caméra ; Une force progressive était appliqué jusqu’à rupture de l’échantillon.

Les essais en compression étaient réalisés sur le même appareil en appliquant 5 cycles de compression (max 700N) relaxation par échantillon

 

RESULTATS

Les spécimens cryopréservé présentaient une contrainte à rupture (différence de 3.51MPa: p < 0,05) et un module de Young (différence de 22.3MPa: p < 0.05)  plus élevés par rapport aux spécimens congelés. Cette différence était plus marquée entre les ménisques cryopreservés et congelés + irradiés (différence de contrainte à rupture  4.83 MPa: p < 0,05 ; différence module de young 36.2MPa: p < 0.05) 

CONCLUSION

Nos résultats suggèrent que seule la cryo-préservation n’altère pas les propriétés mécaniques des tissues méniscaux. Le recours à l’irradiation compromet les propriétés mécaniques et potentiellement les résultats cliniques des chirurgies de remplacement méniscal.


Matthieu OLLIVIER, Christophe JACQUET (Marseille), Martine PITHIOUX, Jean-Noel ARGENSON
14:00 - 15:30 #16565 - 09 ❤ 9. Effet d’une lésion méniscale médiale postérieure sur la laxité antérieure du genou. Etude cadavérique au GnRB.
❤ 9. Effet d’une lésion méniscale médiale postérieure sur la laxité antérieure du genou. Etude cadavérique au GnRB.

Introduction On retrouve lors de ruptures du ligament croisé antérieur (LCA) jusqu’à 61% de lésions méniscales associées entrainant une augmentation de la laxité antérieure et rotatoire du genou. La lésion ménisco-capsulaire postéro-médiale ou ‘ramp lésion’ fait partie de ces lésions méniscales avec une prévalence de 9-17% chez l’adulte et allant jusqu’à 23% chez l’enfant. Notre objectif était de déterminer la laxité antérieure de genoux cadavériques soumis à diverses contraintes avec comme hypothèse d’observer une relation de proportionnalité entre laxité antéro-postérieure et longueur de ramp lésion, une fois passé une valeur seuil de lésion. 

Matériel et Méthode 10 genoux cadavériques de 3 femmes et 2 hommes, d’âge moyen 86ans (80-94) ont été étudiés. Les sujets avec lésion préexistante du LCA ou du ménisque médial ou présentant une arthrose majeure étaient exclus. Des laximétries dynamiques automatisées ont été effectuées avec le GNRB dans diverses conditions : genou natif, après arthroscopie exploratrice, après section du LCA puis après lésion ménisco-capsulaire de taille croissante s’échelonnant de 10-30mm. Les laxités ont été mesurées à chaque fois pour 3 forces de poussée différentes soit 134, 200 et 250N.

Résultats Aucune différence significative en termes de laxité entre la condition genou natif et après arthroscopie n’a été observée. Après section du LCA une augmentation significative de la translation tibiale (+156 % en moyenne) a été retrouvée, quelle que soit la force de poussée. Concernant les ramp lésions, nous n’avons pas identifié de valeur seuil et l’accroissement de la lésion ménisco-capsulaire n’était pas corrélée à une laxité augmentée.

Discussion Le GNRB® est un outil de mesure de la laxité antéro-postérieure du genou validé chez le vivant, notamment lors de lésion du LCA. Son utilisation ne nous a toutefois pas permis de vérifier notre hypothèse par rapport aux ramp lésions. Stephen et al en 2015 ont démontré, à l’aide de genoux cadavériques montés sur banc d’essai, l’augmentation significative de la rotation externe et de la translation tibiale antérieure lors de ramp lésions étendues. Cependant, il n’existe pas à ce jour de données biomécaniques sur une valeur seuil de lésion ayant une pertinence clinique.

Conclusion La laximétrie à l’aide du GNRB lors de rupture du LCA est une mesure fiable et reproductible sur cadavres également. Pour pouvoir établir des recommandations quant à la valeur seuil des ramp lésions cliniquement significative et donc à réparer, d’autres études cadavériques sont nécessaires. Un protocole d’étude similaire utilisant un rotamètre pourrait être la solution.


Isabelle BERNARDINI (ROUEN), Daniel N'DELE, Franck ACCADBLED
14:00 - 15:30 #16476 - 10. Le nombre de méniscectomies diminue sur le territoire français au profit des réparations méniscales. Analyse des données CPAM de 2005 à 2016.
10. Le nombre de méniscectomies diminue sur le territoire français au profit des réparations méniscales. Analyse des données CPAM de 2005 à 2016.

L’objectif de cette étude était d’évaluer l’évolution au cours du temps du nombre d’acte et les variations géographiques des deux alternatives thérapeutiques (méniscectomies vs suture méniscale) en France. Notre hypothèse était que le nombre de ménisectomies diminuerait sur l’ensemble du territoire au cours du temps de façon harmonieuse dans les différents établissements acteurs de l’offre de soin.

 

Méthode

Sur la période de 2005 à 2017 l’ensemble des séjours MCO pour méniscectomie (Mies: NFFC003/NFCC004) ou suture méniscale (SM: NFEC001/NFEC002), ont été évalués de façon globale et séparée selon qu’il s’agissait de séjour dans les établissements publics ou privés sous objectif quantifié national (OQN).

L’extraction se faisait sur la plateforme de l’Agence technique de l'information sur l'hospitalisationet les résultats étaient : 1/ Rapportés à la démographie Française de la période concernée 2/ Répartis selon les régions géographiques concernées 3/ Dichotomisés selon les structures de soin publiques et privées 4/ Exprimés sous la forme de ratio des nombres réparations/méniscectomies.

 

Résultats :

 Entre 2005 et 2017, 63.142 sutures méniscales et 1.564.461 Mie ont été réalisées. Durant cette période sur l’ensemble du territoire français, nous avons observé une diminution progressive des Mies passant de 19,80 /10000 habitants en 2005 à 15,77/10000 habitants en 2017, au profit des SM, 0,42/10000 habitants en 2005 à 1,36/10000 habitants en 2017.

La diminution la plus importante des Mies était constatée dans les structures privées avec un passage de 15.79/1000 à 12.01/1000 habitant en 12 ans. Dans les établissements publics cette diminution était plus discrète (passage de 4/.01/1000 à 3.77/1000).

Il existait un clivage entre les régions de l’Est où le taux de Mies était plus élevé et les régions de l’Ouest les SM étaient plus fréquemment pratiquées.

Les ratios des séjours entre établissement publics et privés sont également asymétriques, avec un ratio SM/Mies en plus nette augmentation dans les établissements public de (de 4 à 15% entre 2005 et 2017 contre 2 à 7% dans les établissements privés). Dans le même temps la part des chirurgies méniscales (SM+Mies) faites par les établissements publics vs privés était en augmentation franche (64.3 à 71.9% pour les sutures et 25.4 à 31.4% pour les méniscectomies).

  

Conclusion

 Nos résultats suggèrent une évolution dans la gestion chirurgicale des lésions méniscales en faveur traitements conservateurs. Les variations importantes des résultats selon la répartition géographique et/ou du type d’établissement considéré témoignent de la disparité des modifications des pratiques cliniques dans ce domaine.


Matthieu OLLIVIER (Marseille), Christophe JACQUET, Sylvain GUY, Jean-Noel ARGENSON
14:00 - 15:30 #16444 - 11. Un patient avec lésion du LCA sur trois présente une lésion de la rampe du ménisque médial et/ou une lésion de la racine postérieure du ménisque latéral.
11. Un patient avec lésion du LCA sur trois présente une lésion de la rampe du ménisque médial et/ou une lésion de la racine postérieure du ménisque latéral.

Introduction: Le rôle des lésions de la rampe du ménisque médial (MM) et de la racine postérieure du ménisque latéral (ML) dans la laxité rotatoire dynamique du genou après lésion du ligament croisé antérieur (LCA) a récemment été démontré. La prévalence de ces lésions n’est toutefois pas connue. Le but était d’analyser le type de lésions méniscales observées dans une série de reconstruction du LCA. L’hypothèse était qu’un nombre important de patients présentaient une lésion de la rampe ou de la racine.

Matériel et méthodes: 317 patients avec reconstruction du LCA (194 hommes /123 femmes, âge 28±10ans) ont été extraits d’un registre intrahospitalier. Le type de lésion (complète/partielle) et les lésions méniscales associées ont été documentés pendant l’arthroscopie. Les observations étaient catégorisées en lésion : isolée, de la rampe du MM, de la racine postérieure du ML, de la rampe du MM et de la racine postérieure du ML, autre du MM, autre du ML, autre biméniscale. Des tests de chi-carré ont permis de déterminer si la fréquence des lésions méniscales différait en fonction du type de lésion du LCA, du sexe et de l’âge ( < 21, 21-35, > 35). Le seuil de signification était placé à p < 0,05.

Résultats: 110/317 (35%) patients (287 complètes /30 partielles) présentaient une lésion isolée du LCA. Les lésions complètes présentaient plus souvent une lésion méniscale associée (196/287, 68%) que les lésions partielles (11/30, 37% ; p < 0,01). Il existait dans cette série : 18% (n=57) de lésion de la rampe du MM, 10% (n=33) de lésion de la racine du ML, 4% (n=13) de lésion de la rampe du MM avec lésion de la racine du ML, 11% (n=34) d’autres lésions du MM, 17% (n=54) d’autres lésions du ML et 5% (n=15) d’autres lésions biméniscales. Les lésions de la rampe étaient plus fréquentes dans les lésions complètes du LCA (24% vs 3% partielles, p < 0,01) et chez les hommes (27% vs 14% femmes, p < 0,01). La distribution des lésions de la racine postérieure ne variait pas en fonction de la lésion du LCA (complète/partielle), du sexe ou de l’âge. Aucune lésion partielle du LCA ne présentait les 2 lésions simultanément.

Conclusion: Lors de la reconstruction du LCA, 32% des patients présentaient une lésion de la rampe du MM ou de la racine postérieure du ML, confirmant notre hypothèse. Ces dernières doivent faire l’objet d’une recherche systématique afin de mieux contrôler la laxité rotatoire dynamique postopératoire du genou.


Mouton CAROLINE (Luxembourg, Luxembourg), Nührenbörger CHRISTIAN, Theisen DANIEL, Romain SEIL
14:00 - 15:30 #16456 - 12. La reconstruction combinée du ligament antérolatéral protège-elle la réparation du ménisque interne?: Une étude comparative incluant 383 reconstructions du LCA avec un suivi post-opératoire minimal de 2 ans.
12. La reconstruction combinée du ligament antérolatéral protège-elle la réparation du ménisque interne?: Une étude comparative incluant 383 reconstructions du LCA avec un suivi post-opératoire minimal de 2 ans.

Objectif

Le but de notre étude était de déterminer si l’addition d’une reconstruction du ligament antérolatéral (LAL) protégeait les sutures du ménisque interne réalisées lors de la reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA).

 

Méthode

Il s’agit d’une analyse rétrospective de données collectées prospectivement. Ont été inclus dans l’étude tous les patients opérés entre janvier 2013 et août 2015 d’une reconstruction du LCA associée à une suture du ménisque interne par voie postéro-médiale.

A la fin de la période d’étude, tous les patients ont été contactés pour savoir s’ils avaient été réopérés de leur genou. En cas de réponse affirmative, les comptes rendus opératoires ont été revus et l’état du ménisque interne évalué.

 

Les données démographiques ont été comparées en utilisant un student t-test et un test de Kruskal-Wallis. Le taux de survie de la suture du ménisque interne a été déterminé avec la méthode de Kaplan-Meier et une analyse multivariée a été réalisée en appliquant le modèle de Cox.

 

Résultats

383 patients (âge moyen 27.4 ans ; suivi moyen 37.4 mois) ont été inclus dans l’étude. 194 patients ont bénéficié d’une reconstruction isolée du LCA alors que 189 ont bénéficié d’une reconstruction combinée LCA + LAL.

A la fin de la période d’étude, le taux de retour au sport au même niveau qu’avant la blessure, le score de Lysholm et la laxité antéro-postérieure du genou étaient similaires dans les deux groupes de patients. Seul le score de Tegner était significativement plus élevé dans le groupe de patients avec reconstruction combinée LCA + LAL (7.2 (6.9-7.4) contre 6.5 (6.3-6.9), p=0.0008).

74 patients (19.3%) ont eu une réopération du genou ipsilatéral dont 43 (11.2%) pour un échec de suture ou une nouvelle lésion du ménisque interne. 

Le taux de survie de la suture méniscale à 36 mois post-opératoire était de 91.2% (95%IC, 85.4%-94.8%) dans le groupe reconstruction combinée LCA + LAL et de 83.8% (95% CI, 77.1%-88.7%) dans le groupe reconstruction isolée du LCA (p=0.033). 

Dans notre série, le taux d’échec de suture du ménisque interne était plus de deux fois plus faible dans le groupe de patients ayant bénéficié d’une reconstruction combinée LCA + LAL (hazard ratio, 0.443; 95% CI, 0.218-0.866). 

 

Conclusion

La reconstruction combinée du LCA et du LAL protège la suture du ménisque interne.

 


Bertrand SONNERY-COTTET, Jean-Romain DELALOYE (Winterthur, Suisse), Adnan SAITHNA, William BLAKENEY, Hervé OUANEZAR, Amruth BORADE, Matt DAGGETT, Mathieu THAUNAT, Jean-Marie FAYARD
14:00 - 15:30 #16589 - 13. Pertinence médico-légale des photographies d'arthroscopie de genou dans l'évaluation arthroscopique des lésions cartilagineuses et méniscales du genou.
13. Pertinence médico-légale des photographies d'arthroscopie de genou dans l'évaluation arthroscopique des lésions cartilagineuses et méniscales du genou.

Introduction:

Lors des arthrosopies de genou, des photographies sont intégrées au compte rendu opératoire. Nous voulons savoir si leur interprétation à posteriori par un observateur extérieur est fiable et si leur utilisation dans une expertise médicale est pertinente.

 

Matériel et méthode:

Nous avons mené une étude monocentrique observationnelle rétrospective analytique. L’ objectif principal était de déterminer si les photographies prises au cours d’une arthroscopie de genou permettent à postériori d’authentifier la présence ou l’absence de lésions cartilagineuses, méniscales et du ligament croisé antérieur. Le critère de jugement principal était le coefficient de corrélation inter-observateur. Les objectifs secondaires étaient les coefficients de corrélation inter-observateur sur la classification des lésions en utilisant le score ICRS (International Cartilage Repair Society). La population étudiée correspondait aux patients ayant bénéficié d’une arthroscopie de genou de mars 2017 à février 2018, quel qu’en ait été le motif. Il s’agissait d’une série continue de patients d’un même opérateur, au sein du CHU Grenoble Alpes.  Une analyse statistique a été conduite pour déterminer les corrélations inter-observateurs à l’aide du coefficient kappa.

Résultats:

60 patients ont été inclus, 25 femmes (42%) et 35 hommes (58%). L'âge moyen étaient 33 ans ( 13 – 64). L'indication de l'arthroscopie était une rupture du ligament croisé antérieur dans 38 cas (63%), une lésion méniscale dans 20 cas (33%), autre dans 2 cas (3%). Le coefficient kappa moyen était de 0,468. La meilleure corrélation était observé pour l’évaluation de l’intégrité du LCA (k = 0,873) suivi des lésions méniscales (k = 0,540) suivi des lésions cartilagineuses (k < 0,5).

 

Discussion:

La variabilité inter-observateur est importante lorsque les photographies seules sont utilisées, même lorsque les observateurs appartiennent au même centre.

 

Conclusion:

La pertinence médico-légale des photographies d'arthroscopie de genou devrait être mise en question.

 


Regis PAILHE, Gabriel RAYBAUD (GRENOBLE), Brice RUBENS DUVAL, Stéphane PLAWECKI, Dominique SARAGAGLIA
14:00 - 15:30 #16537 - 14. Évaluation épidémiologique et analyse des facteurs de risque des ramps lésions méniscales dans une série continue de 3214 patients opérés d’une reconstruction du LCA.
14. Évaluation épidémiologique et analyse des facteurs de risque des ramps lésions méniscales dans une série continue de 3214 patients opérés d’une reconstruction du LCA.

Introduction : Les « ramps lésions » sont caractérisées par une atteinte des attaches méniscocapsulaires périphériques du segment postérieur du ménisque interne associé  a une rupture du ligament croisé antérieur (LCA). Il  a été montré que la réparation des ramps lésions effectuée au moment de la reconstruction du LCA améliore la biomécanique du genou. Les principaux objectifs de cette étude étaient d'évaluer l'incidence et les facteurs de risque de ramp lésion dans une importante série de patients opérés d’une reconstruction du LCA.           
Méthodes : De Septembre 2012 à Mars 2018, 3214 patients ayant eu une reconstruction arthroscopique du LCA ont été analysés. Lors de la reconstruction du LCA, tous les patients avaient une évaluation arthroscopique trans-notch du compartiment postéro médial du genou. La suture d’une ramp lésion a été effectuée si une lésion était détectée. La prévalence des « ramps lésions » a été analysée rétrospectivement. Les facteurs de risque potentiellement associés à ces lésions ont été analysés.     
Résultats : La prévalence globale des ramps lésions dans la population étudiée était de 23,9% : 769 ramps lésions diagnostiquées chez 3214 patients. L'analyse multivariée a montré que la présence de ramps lésions était significativement associée au sexe masculin, aux patients de moins de 30 ans, aux lésions chroniques, à une laxité latérale préopératoire supérieure à 6 mm, à la présence concomitante de lésions méniscales latérales et aux ruptures itératives du LCA.  
Conclusion : Il y a une forte prévalence de ramps lésions chez les patients opérés d’une reconstruction du LCA (23.9%). Cette étude a permis d’identifier les facteurs de risques associés à la présence de ramps lésions : les hommes, les patients de moins de 30 ans, les ruptures itératives du LCA, les patients avec une laxité pré-opératoire > 6mm, les lésions chroniques du LCA et la présence d’une lésion associée du ménisque externe.


Bertrand SONNERY-COTTET, Nikolaus ROSENSTIEL (Lyon), Cesar PRAZ, Herve OUANEZAR, Vikram KANDHARI, Adanan SAITHNA, Thais DUTRA VIEIRA, William G BLAKENEY
14:00 - 15:30 #16538 - 15. Facteurs de risques des lésions de la racine postérieure du ménisque externe dans les ruptures du ligament croisé antérieur (LCA) : une analyse épidémiologique de 3956 patients opérés d’une reconstruction du LCA.
15. Facteurs de risques des lésions de la racine postérieure du ménisque externe dans les ruptures du ligament croisé antérieur (LCA) : une analyse épidémiologique de 3956 patients opérés d’une reconstruction du LCA.

Introduction : On retrouve 47 à 61% de lésions méniscales associées lors d’une rupture du LCA. Les atteintes de la racine du ménisque externe ont des conséquences biomécaniques importantes. Elles entrainent une augmentation importante des pressions dans le compartiment externe ainsi qu’une instabilité rotatoire. La réparation de ces lésions est donc cruciale car elles semblent particulièrement arthrogènes. L’objectif est de déterminer la prévalence des lésions de la racine postérieure du ménisque externe chez les patients atteint d’une rupture du LCA et d’identifier les facteurs de risque associés.

Matériel et méthode : De Janvier 2011 à Avril 2018, 3956 patients ayant eu une reconstruction arthroscopique du LCA ont été analysés. Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique. Lors de la reconstruction du LCA, tous les patients ont eu une évaluation arthroscopique du ménisque externe par voie antérolatérale. En cas de lésion de la racine postérieure du ménisque externe, une réparation a été réalisée. La prévalence et les potentiels facteurs de risque associés  à ces lésions ont été analysés.

Résultats : La prévalence des lésions de la racine postérieure du ménisque externe dans la population étudiée était de 6.6% (256 lésions sur 3956 patients). L’analyse multivariée a montré que la présence de lésions de la racine postérieure du ménisque externe était significativement associée aux facteurs de risques suivant : pratique d’un sport contact et la présence concomitante d’une lésion du ménisque interne.

Conclusion : Il existe une prévalence importante de 6.6% pour la lésion de la racine postérieure du ménisque externe chez les patients opérés d’une reconstruction du ligament croisé antérieur. Les patients ayant une lésion du ménisque interne ou pratiquant un sport contact doivent faire l’objet d’une évaluation particulière du ménisque externe lors la chirurgie.


Cesar PRAZ (Caen), Thais DUTRA VIEIRA, Adanan SAITHNA, Nikolaus ROSENSTIEL, Vikram KANDHARI, Helder NOGUEIRA, Bertrand SONNERY-COTTET
14:00 - 15:30 #16547 - ❤ 16. Interêt de la balneotherapie après ligamentoplastie pour rupture du ligament croisé antero-externe du genou chez le sportif.
❤ 16. Interêt de la balneotherapie après ligamentoplastie pour rupture du ligament croisé antero-externe du genou chez le sportif.

Introduction :

Les techniques actuelles de ligamentoplastie après rupture du LCAE chez le sportif permettent d’obtenir d’excellents résultats fonctionnels et d’espérer à terme une reprise au même niveau de performance y compris dans les sports à pivot-contact. Cependant l’intérêt des différents types de protocoles de rééducation sur les résultats et sur la rapidité de la récupération est mal connu. Le but de ce travail a été d’étudier l’intérêt d’une balnéothérapie associée à une rééducation conventionnelle sur les résultats fonctionnels et proprioceptifs après ligamentoplastie du LCAE chez le sportif.

 

Matériel et méthodes

Cette étude prospective randomisée multicentrique contrôlée a inclus 67 patients sportifs amateurs ou professionnels. 35 patients ont suivi le protocole de rééducation conventionnelle (Gr1) et 32 ce même protocole avec balnéothérapie (Gr2). Les patients ont été opérés soit par greffe courte de type TLS, soit par la technique de Kenneth-Jones.

Les patients ont fait l’objet d’une évaluation pré opératoire, à 2 semaines, 1, 2 et 6 mois après l’intervention, par posturographie, étude de la force musculaire, de la marche, de la proprioception et par les scores de Lysholm-Tegner, IKDC et KOOS.

 

Résultats

Pour une même qualité de contrôle postural, le Gr2 recourait plus à la somesthésie que le Gr1 à 6 mois. Le côté de la lésion avait un impact sur le contrôle postural et en particulier sur la latéralisation du centre de pression des pieds en préopératoire, à 2 semaines et à un mois après l’intervention. La latéralisation était liée au côté du traumatisme du genou, avec latéralisation moins importante dans le Gr2. La force musculaire du quadriceps était plus importante dans le Gr2 que dans le Gr1 à deux et à six mois et celle du biceps fémoral était plus importante dans le Gr2 que dans le Gr1 à six mois. Le test d'isocinétisme a montré une plus grande force musculaire du quadriceps dans le Gr2. Un mois après l’intervention, la distance de marche parcourue était plus importante dans le Gr2. Il a été observé dans le Gr2 une amélioration des capacités proprioceptives du membre opéré lors de sa flexion pendant les deux premiers mois.

 

Conclusion

 

L’introduction de la balnéothérapie dans le protocole de rééducation après ligamentoplastie du genou a permis une récupération plus rapide, favorisant la reprise des activités sociales, sportives et professionnelles. Elle permet de prévenir les risques de lésions par compensation du genou controlatéral.


Laetitia PEULTIER, Didier MAINARD (Nancy), Franck WEIN, Nicolas PARIS, Jean PAYSANT, Philippe PERRIN
14:00 - 15:30 #16564 - ❤ 17. L'utilisation d'une table de proprioception est-elle un bon moyen d’évaluer les ligamentoplasties du croisé antérieur ?
❤ 17. L'utilisation d'une table de proprioception est-elle un bon moyen d’évaluer les ligamentoplasties du croisé antérieur ?

 

Introduction : L’analyse du résultat d’une reconstruction du LCA prend en compte, outre l’analyse des résultats subjectifs et fonctionnels, l’analyse de la stabilité du genou. Habituellement, cette stabilité se mesure, de manière statique, grâce à un laximètre. Récemment, il a été décrit une analyse plus globale intégrant une évaluation dynamique (épreuves de sauts). Afin de procéder à une analyse plus fine et plus complète de cette stabilité dynamique, il a été prévu dans cette étude d’utiliser une table de proprioception en préopératoire et à 6 mois d’une reconstruction du LCA.

Objectif : démontrer que l’analyse proprioceptive grâce à une table de proprioception apporte des informations utiles dans l’analyse des résultats d’une ligamentoplastie et permet de guider la reprise sportive.

Population et méthode : Nous avons mené une étude prospective (avis favorable du comité d’éthique), sur une population de 50 patients opérés, par un même opérateur, d’une reconstruction du LCA. Une évaluation préopératoire et à 6 mois intégrait une analyse de la laxité par GnRB et une analyse de la stabilité dynamique sur table de proprioception comportant une évaluation de l’aire d’appui dans 6 conditions différentes : yeux ouverts (C1), yeux fermés (C2), vision faussée par casque de réalité virtuelle (C3), yeux ouverts sur support instable (C4), yeux fermés sur support instable (C5) et vison faussée sur support instable(C6) ; le calcul du ratio Rsom (C2/C1) et RVis (C4/C1) permettait de déterminer la qualité des réponses sensitivo-motrices (Rsom) et l’utilisation d’éventuelles compensations visuelles (RVis) ; à 6 mois, une analyse complémentaire de la force musculaire par bilan iscocinétique était effectué.

Résultats : On note une amélioration significative de la stabilité sur table de proprioception à 6 mois de l’intervention par rapport à l’état préopératoire sur les évaluations C4 (430 vs 470 mm2), C5 (1315 vs 1700 mm2) et C6 (1210 vs 1330 mm2).

A 6 mois, pour les 32 patients dont la laxité évaluée par GnRB est inférieur à 5 mm à 200N, et dont la mesure de la force musculaire par isocinétisme ne retrouve pas de différence de +20% entre genou sain et genou opéré ou entre Quadriceps et ischio-jambiers, la qualité proprioceptive est variable avec des compensations visuelles parfois importantes : Rsom variant de 0,5 à 5 et RVis variant de 0,5 à 16,2.

Discussion/Conclusion : L’analyse de la proprioception à 6 mois d’une ligamentoplastie du LCA est un facteur intéressant pour guider la rééducation/réathlétisation et la reprise sportive.


Frank WEIN (Nancy), Laetitia PEULTIER, Didier MAINARD, Philippe PERRIN
14:00 - 15:30 #16566 - 18. Validation du test composite K-STARTS dans l'évaluation des capacités de retour au sport après plastie du ligament croisé antérieur.
18. Validation du test composite K-STARTS dans l'évaluation des capacités de retour au sport après plastie du ligament croisé antérieur.

En raison du risque élevé de rupture itérative, le choix du délai optimal pour la reprise du sport après plastie du ligament croisé antérieur (LCA) s'avère souvent épineux en pratique quotidienne. Par ailleurs, la littérature fait état d'un manque de critères objectifs pour autoriser ce retour au sport.

Les auteurs rapportent un test composite d'évaluation des capacités de retour au sport après plastie du LCA: le test K-STARTS. Le K-STARTS est un test sur 21 points comprenant 7 items côtés sur 3 points chacun. L'objectif de l'étude était de valider ce test comme score d'évaluation des capacités de retour au sport après plastie du LCA.

Il s'agissait d'une étude prospective comparative incluant 410 participants répartis en 2 groupes: un groupe de 371 patients opérés d'une plastie du LCA et un groupe contrôle de 39 sujets sains. La validation du test était basée sur la validité de construction, la consistence interne, la validité discriminante et la sensibilité au changement.

L'évaluation du K-STARTS a montré un excellent taux de remplissage (100%), une forte reproductibilité (coefficient de corrélation intra-classe: 0,87 ; coefficient de variation: 7,8%) et une forte sensibilité au changement. Il existait une corrélation modérée ou faible entre chacun des items du test et le score final. Il n'existait pas d'effet plafond ou plancher. Il existait une différence significative entre les scores au test K-STARTS à 6 et 8 mois postopératoires dans le groupe des patients opérés (11.2 ± 2.7 vs 16.8 ± 3.2, p < 0.001). Le score au test K-STARTS était significativement meilleur dans le groupe contrôle que dans le groupe des patients opérés (17.3 ± 2.1 vs 13.7 ± 3.8, p < 0.001).

En conclusion, le test K-STARTS est un outil d'évaluation des capacités fonctionnelles après plastie du LCA objectif et reproductible.


Jean-Marie FAYARD (Lyon), Mathieu THAUNAT, Grégory VIGNE, Pierre CHAMBAT, Hervé OUANEZAR, Meven LE GUEN, Bertrand SONNERY-COTTET

14:00-15:30
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CPE
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
ÉPAULE - COIFFE

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
ÉPAULE - COIFFE

Modérateurs : Philippe COLLIN (Chirurgien orthopédiste) (Paris), Nicolas ROBIAL (Praticien Hospitalier) (COLMAR)
14:00 - 15:30 #16516 - ❤ 19. Effets clinique et radiologique du PRP sur les lésions interstitielles du sus-épineux: Une étude controlée, randomisée en double aveugle.
❤ 19. Effets clinique et radiologique du PRP sur les lésions interstitielles du sus-épineux: Une étude controlée, randomisée en double aveugle.

Aim

 

To assess effectiveness of ultra-sound guided platelet-rich plasma infiltrations (PRP) on the supraspinatus interstitial tear healing.

 

Background

Symptomatic interstitial superior rotator cuff tear management remains challenging, as conservative management is rarely fully effective, and surgical management requires a long recovery period of 6 months. PRP infiltration might thus represent a valuable alternative. 

 

Methods

 

We conducted a randomized, double-blind, controlled trial involving 80 patients suffering from a symptomatic isolated supraspinatus tendon interstitial tear. Patients received two intratendinous injections separated by 1 month, of either PRP (n=41) or saline solution (n=39). The primary outcome was tear size evolution, measured on magnetic-resonance arthrogram performed at baseline and at month 7. 

 

Results

 

The tendon tear volume did not change between groups: 0 mm(range: - 84 to +41) for PRP group and 9.8 mm3(range: - 264 to + 270 mm3) for saline group (P=0.175). Comparison between baseline and month 7 on the whole cohort showed a statistically significant decrease in median lesion size from 29 mm3(range: 4-301) to 19 mm3(range: 0-292) (P=0.0293), and a significant improvement for all the clinical scores (VAS, SANE, Constant, and ASES scores) (P < 0.001). There were no between-group significant differences with respect to the clinical scores evolution. Main side effects identified were present on 26/80 patients (PRP: 18/41; control: 8/39; P=0.0256), and consisted of: significant pain following injections (PRP: 11/41; control: 6/39), frozen shoulder (PRP: 8/41; control: 3/39), development of bursal- or articular-tear pattern at month 7 (PRP: 4/41; control: 1/39). Nine patients had to benefit a surgical rotator cuff repair after month 7 (PRP: 7/41; control: 2/40; P=0.182).

 

Conclusions

 

PRP was not superior to saline injection regarding supraspinatus interstitial tear healing and clinical outcomes improvement. We observed a clinical and radiological improvement on the merged PRP and placebo groups between months 0 and 7. More side effects were observed on the PRP group. The potential costs of two PRP infiltrations are estimated as EURO 1100.


Adrien SCHWITZGUÉBEL, Frank KOLO, Jérome TIREFORT, Philippe COLLIN, Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse)
14:00 - 15:30 #16517 - ❤ 20. Immobilisation post-opératoire après réparation de la coiffe des rotateurs: Dujarrier versus aucune immobilisation. Une étude prospective randomisée.
❤ 20. Immobilisation post-opératoire après réparation de la coiffe des rotateurs: Dujarrier versus aucune immobilisation. Une étude prospective randomisée.

Introduction:

Early-motion rehabilitation protocols after rotator cuff repair, gradually gained acceptance as they result in greater postoperative range of motion, pain relief, reduced stiffness, and earlier return to activities, compared to delayedmotion rehabilitation. Negative impacts of early immobilization are unavoidable, and immobilization braces impair gait and cause falls, as well as adverse cardiovascular effects, especially when malpositionned.

Methods:

We randomized 80 consecutive patients undergoing arthroscopic superior cuff repair (RCR) for small supraspinatus tears ( < 3cm) into 2 equal groups: no sling and sling-wearing groups. Patients in the sling-wearing group, were asked to wear a sling for the first 4 postoperative weeks, while patients in the other group wore no brace. The latter group was asked not to perform active abduction. Overhead active-assisted mobilization was performed in both groups during the first 4 postoperative weeks followed by a progressive active mobilization. After surgery, patients were evaluated clinically at 1.5, 3 and 6 months, and using ultrasound at 6 months.

Results:

Pre-operativepatient characteristics and function were not statistically different between the two groups. Patients without sling showed greater postoperative mobility at 6 weeks (active elevation (AE) 110.1±31.9 vs 97.0±25.0; external rotation (ER) 23.5±15.6 vs 15.3±14.6) and at 3 months of follow-up (AE, 139.0±24.7 vs 125.8±24.4; internal rotation (IR) ≥T12, 50% vs 27.5%), compared to patients with sling. At 6 months, patients that wore slings reported lower VAS pain (0.8±1.1 vs 1.5±1.6) as well as better SANE score (85.8±10.7 vs 79.4±11.6) compared to patients that wore slings. No significant differences were observed between the two groups regarding post-operative ASES, bursitis, tendon healing or repair integrity.

Discussion and Conclusion:

Absence of postoperative sling after rotator cuff repair was associated with better postoperative outcomes, greater mobility, and lower pain.


Jérome TIREFORT, Philippe COLLIN, Adrien SCHWITZGUÉBEL, Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse)
14:00 - 15:30 #16448 - 21. Relation entre intégrité structurelle d’une réparation de coiffe et résultats cliniques et radiologiques après 10 ans postopératoires.
21. Relation entre intégrité structurelle d’une réparation de coiffe et résultats cliniques et radiologiques après 10 ans postopératoires.

Aim: The aim of this study was to evaluate survivorship and functional results of arthroscopic rotator cuff (RC) repairs at a minimum follow-up of ten years. Secondary goals were to compare outcomes in patients with and without re-tears and to relate lesions’ characteristics with clinical, functional and radiological results.

Background: Arthroscopic repair is considered the gold standard treatment for RC tears, but studies describing long-term results after arthroscopic RC repair are still scarce.

Methods: Patients were prospectively re-evaluated at least ten years after arthroscopic RC repair. American Shoulder and Elbow Surgeons Shoulder Score (ASES), range of motion (ROM), Constant Murley Score (CMS), isometric strength in forward flexion (fl) and abduction (ab) were measured. Shoulder radiographs were used to measure the acromion-humeral distance (AHD) and classify shoulder osteoarthritis (OA) according to Samilson-Prieto. Ultrasound examination was performed to assess supraspinatus (SSp) re-rupture as a dichotomous variable.

Results: One hundred and two patients were available for functional and radiological evaluation. In 47 of them (46.5%), a discontinuity of the SSp was diagnosed echographically. Two groups of patients were created and compared depending on echographic tendon integrity: significant differences in favour of patients with intact SSp were detected in ASES (p=0.0086), ROM (ab: p=0.0143, fl: p=0.0069), CMS (p < 0.0001), strength (ab and fl: p < 0.0001), and AHD (p < 0.0001). Patients with smaller (C1-C2) lesions (62.4%) developed significantly greater ROM (ab: p=0.0174,  fl: p=0.0164), CMS (p=0.0007), strength in ab (p < 0.0006), strength in fl (p < 0.0001), and showed higher AHD (p < 0.0001). Larger (C3-C4) lesions (37.6%) were significantly more prone to re-tear (p=0.0002) and progression of OA (p=0.0003) than smaller ones.

Conclusions: These long-term results of arthroscopic RC repair indicate that RC integrity is important to maintain functional results and prevent OA progression. Independently from RC integrity, patients with smaller lesions maintain a superior functional level and a slower rate of OA progression.


Davide CUCCHI (Bonn, Allemagne), Alessandra MENON, Francesca Maria FEROLDI, Manuel MAZZOLENI, Gianvito SANTARSIERO, Elisabetta NOCERINO, Alberto ALIPRANDI, Max FRIEDRICH, Tom JANSEN, Pietro RANDELLI
14:00 - 15:30 #16576 - 22. Ossifications hétérotopiques après réparation de la coiffe des rotateurs.
22. Ossifications hétérotopiques après réparation de la coiffe des rotateurs.

INTRODUCTION : L’ossification hétérotopique OH se définit par une métaplasie des tissus mous en une formation osseuse, parfois très étendue. Elle est souvent idiopathique, impliquant une transformation de cellules souches pluripotentes en ostéoblastes. Sa localisation au niveau de l’épaule reste un phénomène rare.

 

CAS CLINIQUES : Nous rapportons 2 cas d’OH après réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs. Il s’agissait dans le premier cas d’une rupture transfixiante rétractée stade 1 du supra épineux, et dans le deuxième cas, une rupture rétractée stade 2-3 des supra et infra épineux. Une réparation par technique double rangée suture bridge avec acromioplastie avait été réalisée. La rééducation a débuté selon le protocole de mobilisation active immédiate assistée dès le lendemain de l’intervention. Le délai moyen d’apparition était de six semaines.  La clinique était dominée par une douleur intense associée à une raideur assez précoce. Après surveillance de la maturation de ces OH, une résection arthroscopique a été réalisée, puis suivie par une rééducation immédiate et un traitement anti inflammatoire à fortes doses. Les résultats cliniques et radiologiques étaient excellents à court terme.

 

DISCUSSION : L’OH commence à apparaitre sur les radiographies à partir de 4-6 semaines, délai nécessaire pour la minéralisation osseuse. Des facteurs systémiques, sous le contrôle du système nerveux central, ont été intriqués dans la physiopathologie, ainsi que des facteurs locaux (diminution de l’oxygénation tissulaire, traumatisme des parties molles, dérèglement de l’expression des protéines cellulaires). Ces derniers agissent en synergie, engendrant  la transformation rapide des cellules souches mésenchymateuses pluripotentes en ostéoblastes. Plusieurs auteurs ont  insisté sur  la manifestation clinique précoce dominée par les douleurs intenses associées à une raideur modérée.

 

CONCLUSION : L’OH après arthroscopie de l’épaule reste un phénomène rare. Néanmoins, elle doit être évoquée devant des douleurs précoces et intenses. Le suivi radiologique est un simple examen qui permet l’orientation diagnostique et le dépistage précoce. Le traitement arthroscopique est une technique de choix qui donne un bon résultat clinique et radiologique.


Philippe TEISSIER, Jacques TEISSIER, Haroun BOUHALI, Samih KACEM (Tunis, Tunisie)
14:00 - 15:30 #14697 - 23. Influence des facteurs de risques cardio-vasculaires sur la cicatrisation des réparations arthroscopiques de la coiffe des rotateurs.
23. Influence des facteurs de risques cardio-vasculaires sur la cicatrisation des réparations arthroscopiques de la coiffe des rotateurs.

Introduction : La qualité de cicatrisation d’une réparation de la coiffe des rotateurs est soumise à l’influence de nombreux facteurs. Bien que l’influence des facteurs de risques cardio-vasculaires (FRCV) dans la survenue d’une rupture de la coiffe des rotateurs ai été démontrée, leur rôle dans sa cicatrisation n’a jamais été mis en évidence cliniquement chez l’homme

Objectif : évaluer l’impact des FRCV et leur effet cumulatif sur la qualité de la cicatrisation de la coiffe après réparation arthroscopique.

Materiel et methodes :Une cohorte de 84 réparations de coiffes consécutives a été étudiée. Seules les reparations de ruptures transfixiantes de supra-épineux isolées, sans extension antéro-posterieures, non rétracté ( stade 2 Patte/SFA ) et sans involution graisseuse ( stade 1 Gouttalier ) ont étés inclues. La technique chirurgicale consistait en une réparation arthroscopique en double rangées de type suture bridge. L’évaluation de la cicatrisation comportait un examen clinique à 12 mois et une évaluation échographique de la cicatrisation selon la classification de Sugaya adaptée à l’échographie en 5 stades. Les facteurs de risques cardio-vasculaires ont été évalués lors de la consultation anesthésique pré-opératoire  et lors de la consultation de contrôle. Ils comprenaient : consommation tabagique, HTA, dyslipidémie, diabète , obésité , ATCD d’accident cardiovasculaire, syndrome d’apnée obstructive du sommeil

Resultats :L’âge moyen de la population était de 60,3 ans. 77,5 % des coiffes présentaient une cicatrisation échographique sans signe de re-rupture ( stade 1 à 3 ) , 15,5 % présentaient une re-rupture partielle ( stade 4 ) et 7% une absence totale de cicatrisation avec rétraction tendineuse( stade 5 ).Le score de Constant moyen était amélioré de 37,5 points ( p=0,001) avec un score moyen de 78,7 à 12 mois. Après analyse multivariée , plusieurs facteurs CV sont apparus significativement associé à un mauvais pronostic cicatriciel : tabagisme actif supérieur à 10 cigarettes par jour ( p=0,001 ) ,hypercholesterolémie ( p=0,002 ) , HTA ( p=0,001 ) et obésité ( p=0,001). Le nombre de comorbidités cardiovasculaires cumulés influence négativement la cicatrisation tendineuse avec un effet significatif visible dès la présence de 2 facteurs de risques CV. Au delà de 3 facteurs de risques CV , le risque de re-rupture partielle ou totale était de 80% ( p=0,001).Conclusion:L’évaluation des facteurs de risques CV apparaît comme primordiale dans la pertinence d’une indication opératoire de réparation de coiffe. L’arret du tabac et le contrôle des comorbidités cardiovasculaires seront essentiels dans l’espoir d’une cicatrisation optimale.


Alexandre DAUMILLARE (Aix en Provence), Michel CHAMMAS, Cyril LAZERGES, Bertrand COULET
14:00 - 15:30 #16592 - 24. Résultats des réparations itératives de coiffe par double rang croisés : évaluations clinique et radiologique.
24. Résultats des réparations itératives de coiffe par double rang croisés : évaluations clinique et radiologique.

 

INTRODUCTION :

La littérature sur les reprises arthroscopiques après réparation de coiffe est très limitée. Ceci concerne aussi bien la technique arthroscopique à utiliser, les résultats à attendre ou l’identification des facteurs d’échec.

L’objectif de cette étude était de rapporter les résultats cliniques et le taux de cicatrisation par double rang croisés après réparation itérative. Secondairement l’étude a recherché les facteurs prédictifs associés à ces échecs de réparation. 

METHODES:

24 chirurgies  de révision après échec d’une première réparation de la coiffe des rotateurs ont été identifiées.

Les critères d’inclusion principaux étaient une rupture itérative du supra-spinatus, à 2 ans de recul minimum et une reprise par double rang croisés sous arthroscopie.

L’évaluation clinique utilisait la mobilité de l’épaule, les scores moyens de Constant, ASES et l’échelle visuelle analogique. En ce qui concerne la cicatrisation tendineuse, elle était évaluée selon la classification IRM de Sugaya. Toutes les complications étaient notées et les facteurs prédictifs recherchés.

RESULTATS:

Au dernier recul, 3 patients étaient perdus de vue et n’ont donc pas été inclus dans l’étude.  Dans la population de l’étude, l’âge moyen était de 57 ans (+/_ 3), et le suivi moyen de 34 mois (+/_10). Dans 13 cas sur 21, le patient était un homme. Le score moyen de Constant était de 32 ± 7 en pré-opératoire et  de 66 ± 10 au dernier recul (p <  0.0198). Le score moyen ASES a augmenté de 42 ± 15 à 73,0  ± 20,0 au dernier recul  (p < 0.002). L’élévation moyenne a augmenté significativement de 75 ± 15 ° à 105 ± 40° (p < 0.0488). Le score douleur a été aussi amélioré  de 6.0 ± 1,0 à 3,5 ± 4  (p < 0.05).

L' évaluation IRM a été possible chez 16 patients.  Seulement 11 épaules (70%) présentaient une cicatrisation IRM satisfaisante (Sugaya I ou II). Les critères principaux de ruptures itératives étaient avec le sexe, la profession, le nombre de tendon rompu, le degré de rétraction, et le tabagisme. Aucune complication notable n’a été notée.

CONCLUSIONS:

Les reprises de ruptures de coiffe par double rang croisé permettent une amélioration de la fonction comme un soulagement efficace de la douleur. Cependant l’analyse révèle que ces résultats sont moins bons qu’une réparation de première intention tant sur le plan clinique que le taux de cicatrisation IRM. Le sexe, le tabagisme, la profession et le degré de rétraction sont les principaux facteurs de risques à connaître.


Patrick BOYER (Paris), Ruben DUKAN, Mohamed BAMANE, Marc-Antoine ROUSSEAU
14:00 - 15:30 #16578 - 25. Quelle médialisation est acceptable lors d’une réinsertion d’une rupture postero supérieure massive de la coiffe des rotateurs ? Analyse clinique et radiologiques d’une médialisation inférieure à 10 mm versus supérieure à 10 mm.
25. Quelle médialisation est acceptable lors d’une réinsertion d’une rupture postero supérieure massive de la coiffe des rotateurs ? Analyse clinique et radiologiques d’une médialisation inférieure à 10 mm versus supérieure à 10 mm.

Introduction :

Les ruptures massives postéro supérieures de la coiffe des rotateurs, d'origine dégénérative, rétractées avec une atrophie musculaire et une infiltration graisseuse avancée, sont difficiles à réparer anatomiquement. La médialisation de la réinsertion permet de diminuer la tension de la réinsertion, facilite la cicatrisation tendineuse et diminue le risque de rupture et représente une option thérapeutique . L’objectif  de cette étude était de comparer  les résultats cliniques et radiologiques d’une médialisation inférieure à 10mm et celle supérieure à 10 mm.

 

Matériels et méthodes :

Il s’agit d’une étude prospective, monocentrique, comportant 30 patients (7 femmes, 23 hommes), d’âge moyen 63 ans (44-85). La rupture était postéro supérieure, rétractée type 2 ou 3 (Patte) avec une infiltration graisseuse inférieure ou égale à 3.  Une medialisation a été pratiquée au dépend du cartilage de la tête humérale, sous arthroscopie après une large libération des tendons rétractés. Nous avons individualisé  2 groupes de patients : l groupe 1 (8 patients, medialisation entre 5mm et 10mm), groupe 2 (14 patients, medialisation entre 10mm et 15 mm).

L’évaluation pré et postopératoire a été effectuée à l’aide des scores de Constant Murley, de l’ASES, du SSV (Valeur fonctionnelle), du VAS pour la douleur, ainsi qu’une évaluation radiologique par une IRM postopératoire selon la classification de Sugaya.

 

Résultats :

Avec un recul moyen de 29 mois (9-58), tous les scores ont progressé de façon significative (p<0.5). Les résultats cliniques du groupe 1 étaient meilleurs que ceux du groupe 2 (p<0.5) : score de Constant 75,1±8,9 (groupe1), contre 71,7±7,8 (groupe2). Le score de Constant pondéré 95,3±13,9% (groupe1), 87,4±13,3% (groupe2). ASES score 88,1±8,2 (groupe1) versus 83,2±11(groupe2). VAS 0,6±0,9(groupe1), 1,2±1,1(groupe2). SSV 87,5±8,9 (groupe1), 82,3±13,6(groupe2). L’évaluation radiologique par IRM a trouvé aussi des résultats meilleurs pour le groupe 1. Score de Sugaya de I et II dans 75% chez les patients du groupe 1, contre 50% chez le groupe 2. Une rerupture est survenue chez 2 patients appartenant au groupe 2. Avec un taux de complication de 14% pour le groupe 2 contre aucune complication pour le groupe 1.

 

Conclusion :

La médialisation est une option thérapeutique intéressante si le muscle est encore fonctionnel dans les ruptures retractées type 2 ou 3 avec une infiltration graisseuse inferieure à 3.  De meilleurs résultats ont été obtenus avec une médialisation modérée de 5 à 10mm.

 

 


Wael BEN FADHEL, Philippe VALENTI (PARIS), Jean David WERTHEL
14:00 - 15:30 #16559 - 26. Description d’une nouvelle lésion de la face profonde du sous-scapulaire.
26. Description d’une nouvelle lésion de la face profonde du sous-scapulaire.

INTRODUCTION

Les lésions de la face profonde du tendon du sous-scapulaire sont retrouvées dans 20% à 40% des arthroscopies d’épaule. Hormis les lésions dégénératives et traumatiques, les principaux mécanismes physiopathologiques décrits sont une lésion de la poulie avec subluxation du long biceps ou un conflit glénoïdien antéro-supérieur. Cependant, les lésions de la poulie ne sont retrouvées  que dans 54% des lésions du sous-scapulaire et le conflit glénoïdien est présent uniquement lors de mouvements peu physiologiques de la vie quotidienne. L’hypothèse principale est que les lésions de la face profonde du tendon du sous-scapulaire sont associées à une lésion cartilagineuse de la tête humérale en regard (kissing lesion). L’objectif de cette étude est de montrer l’existence d’une nouvelle entité dans les lésions de la face profonde du sous-scapulaire et décrire son épidémiologie.

MATERIEL ET METHODE

Une étude prospective consécutive monocentrique a été réalisée de novembre 2017 à avril 2018 incluant toutes les arthroscopies d’épaule. La face profonde du sous-scapulaire, la tête humérale et le tendon du long biceps ont été étudiés. Les lésions de la face profonde du sous-scapulaire étaient classées en 4 grades. Une analyse inter et intra-observateur a été réalisée pour corroborer l’existence de cette lésion.

RESULTATS 

Les données de 70 arthroscopies ont été collectées : 48 pour lésion de la coiffe, 6 pour calcification de la coiffe, 11 pour pathologie acromio-claviculaire et 5 autres (arthrite, bursite, instabilité). L’âge moyen à la chirurgie était de 59,3 ans +10,6. Il s’agissait de 31 hommes et 39 femmes. Quarante-quatre lésions de la face profonde du sous-scapulaire ont été retrouvées (62,8%) dont 40 (90,9%) associées à une Kissing lesion. Les lésions du sous-scapulaire étaient majoritairement retrouvées dans les arthroscopies réalisées pour réparation de la coiffe des rotateurs (79,5%). Les lésions étaient associées dans 56,8% des cas à une lésion du long biceps (n=25) et dans 43,2% des cas à une lésion de la poulie (n=19). Soixante-et-une vidéos ont été analysées. Il n’a pas été montré de différence intra et inter-observateur pour la présence de la lésion du sous-scapulaire ou pour son grade.

DISCUSSION-CONCLUSION

Les lésions de la face profonde du sous-scapulaire sont fréquemment associées à une lésion cartilagineuse de la tête humérale en regard. Celle-ci peut survenir lors des mouvements répétés de rotation externe de l’épaule.


Thibault HERNANDEZ (Paris), Christine TEMPELAERE, Pierre DESMOINEAUX, Cécile TOANEN, Nicolas PUJOL
14:00 - 15:30 #16575 - 27. Lambeau de grand dorsal sous arthroscopie versus prothèse inversée chez les patients de 75 ans et plus avec une rupture massive irréparable postéro supérieure de la coiffe des rotateurs.
27. Lambeau de grand dorsal sous arthroscopie versus prothèse inversée chez les patients de 75 ans et plus avec une rupture massive irréparable postéro supérieure de la coiffe des rotateurs.

Introduction

Les ruptures massives postéro supérieure de la coiffe des rotateurs douloureuses avec une perte de force après échec du traitement conservateur peuvent bénéficier d’une ténotomie du biceps et débridement sous acromial, d’une réparation partielle, d’une reconstruction capsulaire supérieure, d’un balloon, d’un transfert de grand dorsal voir d’une prothèse inversée. L’objectif de cette étude est de comparer les résultats cliniques obtenus chez les patients de plus de 75 ans ayant bénéficier soit d’un transfert du grand dorsal sous arthroscopie  soit d’une prothèse inversée.

Matériels et Méthodes

13 lambeaux de grand dorsal (groupe 1) et 12 prothèses inversées (groupe 2)  ont été réalisées chez des patients de plus de 75 ans avec une coiffe postéro supérieure irréparable, sans arthrose et non pseudo paralytique. Les 2 groupes étaient comparable en pré opératoire en terme d’âge, de sexe, d’élévation antérieure active (114° versus 110)) et de Constant absolu (33 versus 27). Le recul moyen était pour le groupe 1 de 30 mois (19-50) et de 64 mois (24-124) pour le groupe 2.  Les résultats cliniques ont été évalués selon les scores SSV (valeur subjective fonctionnelle de l’épaule), VAS pour la douleur et de façon objective avec les mobilités et le score de Constant.

Résultats

Dans les 2 groupes, tous les paramètres fonctionnels et d’indolence ont été significativement améliorés en post opératoire. 3 révisions dans le groupe d’arthroplastie (une infection, une usure du PE et une dissociation de l’insert en PE) avec une prothèse en place et un score de constant final moyen de 54 et aucune révision dans le groupe 1. Au plus long recul, aucune différence significative entre les 2 groupes exceptée pour le SSV meilleur pour la prothèses (79 versus 58 p < 0.008)). Les scores post opératoire de la douleur, du Constant n’étaient pas significativement différents (1.3 versus 2.8 , 60 versus 58). Bien que non significatif, l’élévation active antérieure était meilleure dans le groupe 2 (143° versus 115°) et la rotation externe active était meilleure pour le groupe 1 (25° versus 20°).

Discussion Conclusion

Le lambeau de grand dorsal ou la prothèse inversée permettent d’obtenir des résultats satisfaisants en terme d’indolence et de fonction chez les patients de plus de 75 ans dont la coiffe postéro supérieure n’est pas fonctionnelle et l’épaule non pseudo paralytique. La limitation de cette étude est liée au recul plus court du grand dorsal (30 versus 64 mois) et au faible nombre de cas dans chaque groupe. Des séries plus importantes sont nécessaire pour valider ces options thérapeutiques.


Philippe VALENTI (PARIS), Jean KANY, Jean David WERTHEL
14:00 - 15:30 #16582 - 28. Transfert de trapèze inférieur sous arthroscopie pour perte isolée de rotation externe active (ILER).
28. Transfert de trapèze inférieur sous arthroscopie pour perte isolée de rotation externe active (ILER).

Introduction :

L’ILER (isolated loss of active external rotation), a été décrite par Boileau et al. dans les cas de rupture massive irréparable de la coiffe postérosupérieure où l’élévation antérieure est préservée mais où il existe une perte de rotation externe active. Dans ces cas là, seul un transfert tendineux permet de rétablir l’équilibre horizontal de l’épaule. Classiquement, un L’Episcopo par voie delto-pectorale est proposé. L’objectif de cette étude était de rapporter les résultats du transfert de trapèze inférieur assisté par arthroscopie dans cette indication.

 Matériels et Méthodes :

Tous les patients ayant reçu un transfert de trapèze inférieur pour ILER dans le cadre d’une rupture massive irréparable de coiffe postéro-supérieure entre 01/2013 et 12/2016 ont été inclus. Quinze patients (6 femmes, 9 hommes) d’âge moyen 62 ans (50-70 ans) ont été évalués à un recul moyen de 24 mois (12-36 mois).

 Résultats :

Tous les patients avaient une épaule souple, une élévation active préopératoire conservée (moyenne 165°) et une perte de rotation active coude au corps (moyenne -21° (-50° - 0°)). A l’IRM, ils présentaient tous une rupture massive irréparable du supraspinatus, de l’infraspinatus et du teres minor avec une infiltration graisseuse moyenne de 3,6 dans ces trois muscles. Le sous-scapulaire était intact chez tous les patients. Tous les patients avaient un signe du portillon positif et un signe du clairon positif. Au dernier recul, l’élévation antérieure active moyenne était de 171° et la rotation externe coude au corps active était de 9° (-50° - 20°) avec un gain moyen de +24°. Le gain moyen de rotation externe en abduction était de +40°. Le signe du portillon  et le signe du clairon étaient négatifs chez tous les patients en postopératoire. Le sore de Constant moyen était amélioré de 35 à 60, le SSV moyen de 30% à 60%, le SSV moyen de 3.5 à 7.5 er la douleur était diminuée de 7 à 2 (EVA). Deux patients ont présenté un hématome postopératoire et un patient a été repris pour infection du site de prélèvement.

 Conclusions :

Le transfert de trapèze inférieur assisté par arthroscopie permet de rétablir une rotation externe active chez les patients ayant une ILER dans le cadre d’une rupture massive irréparable de la coiffe postéro-supérieure.


Jean-David WERTHEL, Jean KANY, Philippe VALENTI (PARIS)
14:00 - 15:30 #16588 - 29. Résultats préliminaires des reconstructions capsulaires dans le traitement des ruptures irréparables de coiffe par matrice dermique porcine.
29. Résultats préliminaires des reconstructions capsulaires dans le traitement des ruptures irréparables de coiffe par matrice dermique porcine.

Introduction : Malgré de nombreux traitements disponibles, la prise en charge des ruptures massives et irréparables de la coiffe des rotateurs fait toujours débat. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer les résultats des reconstructions capsulaires par derme porcin dans le traitement des ruptures irréparables de coiffe.

Matériel et Méthode : Une série de 16 patients a été prospectivement évaluée. Les critères d’inclusion étaient une rupture irréparable du supra-épineux, une omarthrose inférieure à 3 selon la classification d’ Hamada et Fukuda, et un tendon du sous–scapulaire intact. La technique de réparation utilisait toujours une matrice dermique porcine implantée sous arthroscopie. Les critères d’évaluation principaux étaient le score moyen de Constant et la mesure de l’espace sous acromial mesuré en millimètre à la radiographie standard en préopératoire et au dernier recul. Le score douleur (EVA), le score moyen ASES étaient également analysés et touites les complications notées.

Résultats : L’âge moyen était 57 ans ± 6,1. Le recul moyen était de 28 mois (+/_4). Le score de Constant était en moyenne en préopératoire de 32 ± 6,7 et au dernier recul de 62 ± 13, p < 0,0198. L’élévation antérieure moyenne était de 80 ± 15 ° en pré-opératoire et de 105 ± 40° au dernier recul (p < 0,0488). La force moyenne a augmenté  de 3,9 kg ± 4,9 à 8,0 kg ± 2,6 au dernier recul (p > 0,05). Le score moyen ASES était de  38 ± 15,4 en pré-opératoire et de 71,2  ± 19,0 en post-opératoire  (p < 0,002). La mesure de l’espace sous acromial en préopératoire était de 6,5mm ± 1,3 et au dernier recul de 8 mm ± 2 p < 0,039. L’EVA moyenne préopératoire était de 6,3 ± 0,9 et au dernier recul à 3,5 ± 3 p < 0,0003. Il y a eu 1 fracture de glène et 4 reprises par prothèses inversées.

Conclusion : La reconstructions capsulaires par derme porcin a permis d’obtenir des résultats préliminaires satisfaisants cliniques et radiologiques chez environ 70 % des patients. Malgré un taux de reprise élevé, ce traitement est à considérer dans cette indication difficile. Un plus long recul est nécessaire.


Patrick BOYER, Ruben DUKAN (Paris), Aude BOMMIER, Moahammed BAMANE, Marc-Antoine ROUSSEAU

14:00-14:30
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C10
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Les limites de l’arthroscopie de hanche en chirurgie conservatrice.

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Les limites de l’arthroscopie de hanche en chirurgie conservatrice.

Modérateur : Nicolas KRANTZ (Chirurgien) (Toulouse)
14:00 - 14:30 Les limites de l’arthroscopie de hanche en chirurgie conservatrice. Michael WETTSTEIN (Directeur médical) (Conférencier, Lausanne, Suisse)

14:00-15:00
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SVF
SESSION VIDEOFLASH

SESSION VIDEOFLASH

Modérateurs : Quentin BAUMANN (Installé) (Paris), Elise LOOCK (praticien hospitalier) (Tourcoing)
14:00 - 15:00 #16425 - 1. Technique de réparation d’une coiffe rétractée : Polder technique ou fixation de la coiffe en empiétant sur le cartilage de la tête humérale.
1. Technique de réparation d’une coiffe rétractée : Polder technique ou fixation de la coiffe en empiétant sur le cartilage de la tête humérale.

Malgré une libération, il arrive parfois qu’une coiffe rétractée ne soit pas ré insérable de façon anatomique. Certaines ruptures ne permettent pas de réparations  partielles ou un shoelace.

Nous proposons cette technique empiétant sur le cartilage de la tête humérale permettant de gagner 1 à 1.5 cm et ainsi fixer la coiffe par un double rang classique.


Yves-Pierre LE MOULEC (STRASBOURG), Yves LEFEBVRE
14:00 - 15:00 #16437 - 2. Réinsertion arthroscopique d’une fracture du trochiter après prothèse totale d’épaule anatomique.
2. Réinsertion arthroscopique d’une fracture du trochiter après prothèse totale d’épaule anatomique.

Introduction :

L’intégrité de la coiffe des rotateurs est une condition sine qua non au bon fonctionnement d’une prothèse totale de l’épaule anatomique. Une fracture déplacée des tubérosités sur PTEA va donc aboutir à un échec de la prothèse. Cette complication est rare et les formes déplacées nécessitent obligatoirement une réinsertion chirurgicale. Peu d’études se sont intéressées aux fractures péri-prothétiques de l’épaule et leur prise en charge est non codifiée. En effet,  les moyens de réinsertion du trochiter sont variables allant du cerclage par fil métallique à l’ostéosuture à ciel ouvert. A notre connaissance, aucun cas de réinsertion arthroscopique de ce type de fracture n’a été rapporté dans la littérature.

Nous présentons dans ce travail un cas d’une fracture déplacée du trochiter survenue dans les suites précoces d’une PTEA ayant bénéficiée d’une réinsertion sous arthroscopie.

 

Observation :

Il s’agit d’une patiente âgée de 61 ans, suivie pour une omarthrose centrée sur nécrose aseptique post-traumatique de la tête humérale. Elle a bénéficiée de la mise en place d’une PTEA par voie deltopectorale sans complications peropératoires. Dans les suites postopératoires précoces, la patiente à senti une douleur vive lors d’une séance de rééducation l’amenant à nous consulter à J21. Le contrôle radiologique réalisé à objectivé une fracture du trochiter rétractée au somment de la calotte prothétique humérale.

La réinsertion du trochiter a été réalisée sous arthroscopie par un haubanage avec deux bandelettes montées sur deux ancres impactées. Les suites opératoires ont été simples et la fracture a consolidée en six semaines.

 

Conclusions :

 

La fracture du trochiter sur PTEA est rare mais grave car elle va compromettre le résultat fonctionnel. Le traitement chirurgical est indispensable. La réinsertion sous arthroscopie est possible et offre plusieurs avantages. Elle permet d’éviter la réalisation d’une voie d’abord à ciel ouvert complémentaire ou la reprise de l’ancienne voie d’abord. Elle permet également de diminuer le risque infectieux  et de faciliter les suites opératoires.

 


Mahjoub SABRI (Tunis, Tunisie), Ahmed Amine LAHMAR, Mourad ZARAA, Ahmed BELHADJ MESSOUD, Mondher MBAREK
14:00 - 15:00 #16452 - 3. Suture sous contrôle arthroscopique de rupture aigue du tendon quadricipital. Note technique.
3. Suture sous contrôle arthroscopique de rupture aigue du tendon quadricipital. Note technique.

Les ruptures aiguës du tendon quadricipital, interrompant la continuité de l'appareil extenseur, imposent une prise en charge chirurgicale. La réinsertion tendineuse par suture sur ancres a récemment montré sa supériorité biomécanique par rapport à la réinsertion par tunnels trans-osseux. Dans ce contexte, l'arthroscopie constituerait une alternative technique intéressante. Elle pourrait limiter les complications cicatricielles et infectieuses post-opératoires tout en garantissant des résultats fonctionnels équivalents aux techniques conventionnelles. Le but de cette note technique est de présenter une technique originale et reproductible de réinsertion du tendon quadricipital sous arthroscopie par suture sur ancres.


Mathieu SEVERYNS, Jean-Louis ROUVILLAIN (FORT DE FRANCE)
14:00 - 15:00 #16525 - 4. Arthrodèse talo-naviculaire sous arthroscopie.
4. Arthrodèse talo-naviculaire sous arthroscopie.

Arthrodèse talo-naviculaire sous arthroscopie

 

Introduction

Les arthrodèses du médio-pied reste un défi chirurgical tant la couverture cutanée est fragile, et les éléments tendino-vasculo-nerveux proches. L’arthrodèse talo-naviculaire est la plus difficile à faire fusionner avec un taux de pseudarthrodèse de près de 15% dans certaines séries. L’importance de la convexité de l’énarthrose talo-naviculaire est probablement responsable des difficultés techniques d’avivement conduisant à ces échecs.

Basé sur une étude cadavérique préliminaire, nous proposons une technique arthroscopique d’arthrodèse talo-naviculaire

 

Matériel et méthodes

 

Le patient est installé en décubitus dorsal, coussin sous la fesse controlatérale pour que le pied tombe en rotation latérale. Le garrot pneumatique est placé à la racine du membre.

Les repères cutanés notamment la tête du naviculaire et les tendons tibial antérieur et postérieur sont marqués au crayon dermographique.

L’interligne articulaire talo-naviculaire est parfaitement repéré sous contrôle scopique au préalable.

Deux broches de Kirschner de diamètre 20 sont introduites parallèlement en plein col du talus et en plein corps du naviculaire pour permettre l’action du distracteur de Hintermann.

Deux voies d’abords (dorsomédiale et dorsolatérale) sont réalisées en regard de l’interligne talo-naviculaire de part et d’autre du tendon tibial antérieur.

Une voie d’abord médiale sur la partie supérieure de l’insertion du tendon tibial postérieur facilite l’avivement de la partie inférieure de l’articulation.

Après l’avivement complet, alternativement manuel à la curette et motorisé à la fraise, une greffe spongieuse prélevée au dépend de la face latérale du calcanéus par une contre incision latérale était mise en place par la voie dorsolatérale.

L’ostéosynthèse était réalisée sous contrôle scopique par 2 vis en croix canulées de diamètre 4,2.

Le médiopied est immobilisé pour 6 semaines strictes dans une botte de marche (jour et nuit) avec appui complet différé durant cette période. La kinésithérapie est reprise à 1 mois.

 

Résultats

Nous rapportons ici les résultats préliminaires d’une étude de faisabilité.

Un repérage scopique rigoureux ainsi que l’utilisation d’un distracteur de Hintermann permette une technique plus fiable que la technique arthroscopique pure.

 

Discussion

Une étude prospective et une cohorte plus importante devront confirmer les résultats fonctionnels de cette technique fiable et reproductible.

 

Conclusion

L’arthrodèse talo-naviculaire sous arthroscopie semble techniquement accessible et reproductible

 

 

 


Ronny LOPES (Nantes), Alexis THIOUNN
14:00 - 15:00 #16587 - 5. Amélioration de l’exposition et de la visualisation antérieure lors des réparations arthroscopiques « en dehors de la boite » du sous-scapulaire : Trucs et astuces.
5. Amélioration de l’exposition et de la visualisation antérieure lors des réparations arthroscopiques « en dehors de la boite » du sous-scapulaire : Trucs et astuces.

Les ruptures rétractées du sous-scapulaire (type 3 ou 4 de la SFA) représentent un véritable challenge technique à réparer sous arthroscopie en raison de la difficulté de visualisation des structures anatomiques par manque d’exposition et de la proximité des structures neuro-vasculaires médiales. Nous nous proposons de décrire le cas d’une patiente de 45 ans présentant un échec de réparation d’une rupture traumatique du sous-scapulaire opérée à deux reprises avec une rupture itérative de la moitié supérieure du SS rétractée à la glène. La visualisation et l’exposition antérieure ont été grandement améliorées par la réalisation de gestes spécifiques, incluant une résection du fascia profond du deltoïde, une résection complète du ligament acromiocoracoïdien, une squelettisation de la coracoïde et surtout une libération de la face antérieure du tendon conjoint permettant une expansion de la chambre antérieure de travail et donnant ainsi un « jour » satisfaisant pour le passage des instruments, l’implantation des ancres et la réalisation des sutures.


Matthieu CESAR (Boujan sur Libron), Guillaume MIROUSE

14:30
14:30-14:45
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SC2
SESSION CONTROVERSE
Gestion de la capsule

SESSION CONTROVERSE
Gestion de la capsule

Modérateur : Cécile BATAILLER (PHU) (Lyon)
14:30 - 14:45 Capsulotomie en zone périphérique première (inside-out). Olivier MAY (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse)
14:30 - 14:45 Capsulotomie extra-articulaire (outside-in). Remy COULOMB (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nimes)
14:30 - 14:45 Capsulotomie en zone centrale première. Nicolas BONIN (chirurgien orthopédique) (Conférencier, Lyon)

14:45
14:45-15:15
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CPH
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
HANCHE

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
HANCHE

Modérateurs : Michel RAHME (Chirurgien Libéral) (STRASBOURG), Christophe TISSOT (Médecin-associé) (Cheseaux, Suisse)
14:45 - 15:15 #16421 - 30-31. Etude cas-témoins du traitement arthroscopique du conflit fémoro-acétabulaire par effet came chez des patients porteurs de dysplasie acétabulaire versus couverture acétabulaire normale.
30-31. Etude cas-témoins du traitement arthroscopique du conflit fémoro-acétabulaire par effet came chez des patients porteurs de dysplasie acétabulaire versus couverture acétabulaire normale.

Introduction

Le conflit fémoro-acétabulaire (CFA) par effet came associé à une dysplasie acétabulaire peut contre indiquer le traitement du conflit sous arthroscopie. Aussi nous avons mené une étude cas témoin comparant un groupe de patients présentant une dysplasie limite (VCE de 20 à 24°), modéré (VCE de 15° à 19°) et sévère (VCE<15°) (Groupe D) versus un groupe témoin apparié ayant une couverture acétabulaire normale (VCE 25-30°). Les objectifs étaient de préciser : 1) les résultats fonctionnels et la satisfaction, 2) de corréler les résultats fonctionnels à l'importance de la dysplasie et à l'importance de la came. Hypothèse : l'hypothèse était une amélioration des scores fonctionnels et de la satisfaction des patients du groupe D inférieurs au groupe témoin, liés à l'absence de correction de la dysplasie.

Matériel et méthode

Il s'agit d'une étude comparative rétrospective, contrôlée, mono-centrique et mono-opérateur. Ont été inclus dans le groupe D tous les patients présentant un CFA par effet came isolé avec dysplasie et dans le groupe témoin, les patients opérés sur la même période présentant un CFA par effet came isolé sans dysplasie. Tous les conflits mixtes ont été exclus. Les résultats fonctionnels recueilli en pré opératoire et au dernier recul comprenaient le Harris Hip score modifié (mHHS) selon Mac Carthy, le Western Ontario and McMaster Universities Osteoarthritis Index (WOMAC) et le Non Arthritic hip Score de Christensen (NHAS).

Résultats

Entre 2011 et 2014, 407 patients opérés par arthroscopie ont été inscrits dans la base de données. 20 patients (22 hanches) ont été inclus dans le groupe D avec un VCE<25° (moyenne 19°, range 13°). Le groupe témoin comprenait 23 patients (25 hanches) avec un VCE>25° (moyenne 29°, range 5°) appariés selon le sexe, l'âge et l'index de masse corporel. Le recul moyen était de 29,6 mois dans le groupe D (range 46 mois) et de 31,4 mois dans le groupe contrôle (range 44 mois). Concernant les scores fonctionnels, le groupe D et le groupe témoin avaient respectivement un gain de 9,9 points (p=0,038, range 81) et de 10,4 points (p=0,0038, range 68) pour le score mHHS sans différence significative entre les deux groupes (p=0,943).

Conclusion

Le traitement du CFA par effet came chez des patients présentant une couverture acétabulaire inférieur à 25° (19° en moyenne, range 13°) ne donne pas, à court terme, de résultats fonctionnels inférieurs aux patients ayant une couverture acétabulaire normale.


Marcelle MERCIER (LYON), Antoine DANGIN, Nicolas BONIN
14:45 - 15:15 #16503 - 32. La suture capsulaire influence positivement le résultat fonctionel après traitement arthroscopique du conflit fémoro acétabulaire par la technique de Laude.
32. La suture capsulaire influence positivement le résultat fonctionel après traitement arthroscopique du conflit fémoro acétabulaire par la technique de Laude.

Purpose: To evaluate early clinical outcomes and complication rates of the outside-in extracapsular approach for the treatment of femoroacetabular impingement (FAI) and to assess the effect of capsular closure on the functional outcome.

Methods:  A consecutive series of hip arthroscopies performed for surgical treatment of FAI using the Ouside-In approach with minimum 2 year follow up were assessed. Any complications during early, intermediate or long-term follow were identified and recorded. Linear regression models were used to estimate the influence of capsular closure on the functional outcome.

Results: 64 hips in 57 patients were analyzed at the time of final follow-up of 34.17 months (range 24 to 53).  Functional outcome measurements showed an improvement from the preoperative to the last follow-up: 63.5 ± 11.0 to 88.1 ± 11.2 for mHHS,  63.1 ± 13.8 to 86.4 ± 13.4 for NAHS. All PROs showed a statistically significant improvement at final follow-up compared with preoperative levels. Capsular closure leads to a significantly improved clinical outcome (p < 0.05). No major complications occurred. One case of postoperative tensor fascia latae atrophy was documented.

Conclusion: Hip arthroscopy in the management of FAI with an extra articular starting point (Outside-In) is a safe technique with functional results and postoperative morbidity comparable to previous reported techniques. Side to side capsular closure at the end of the procedure might positively affect the final functional outcome.


Mathieu THAUNAT, Saliou SARR (Lyon), Thanos GEORGOKOSTAS, Gilles CLOWEZ, Gaspard FOURNIER
14:45 - 15:15 #16560 - 33. Les patients atteints d’un conflit fémoro-acétabulaire associé à une coxarthrose modérée, sont-ils de bons candidats au traitement arthroscopique ?
33. Les patients atteints d’un conflit fémoro-acétabulaire associé à une coxarthrose modérée, sont-ils de bons candidats au traitement arthroscopique ?

La chirurgie arthroscopique a démontré son intérêt dans le traitement des conflits fémoro-acétabulaires (CFA) symptomatiques. Cependant le seuil d’état arthrosique garantissant des résultats postopératoires favorables reste imprécis.

Certains auteurs réservent le traitement arthroscopique de CFA uniquement pour les patients présentant une coxarthrose stade 0-1 selon la classification de Tönnis ou pour les patients présentant un interligne articulaire supérieur à 2mm. D’autres auteurs élargissent les indications tout en décrivant des résultats comparables. Existe-t-il un seuil d’état arthrosique limitant l’indication du traitement arthroscopique de CFA ?

L’objectif de notre étude était de comparer les résultats postopératoires entre patients présentant une coxarthrose stade 0-1 selon la classification de Tönnis et ceux présentant un stade 2.

L’étude était épidémiologique descriptive, prospective, continue, mono-centrique et mono opérateur. Le critère de jugement principal était l’échec du traitement conservateur défini par la survenue d’une arthroplastie de hanche au cours du suivi. Les critères de jugements secondaires sont la comparaison des scores cliniques objectifs et subjectifs : Harris Hip scoreWOMACNon-arthritic Hip Score, et le taux de satisfaction.

La population incluse a été divisée en deux groupes selon l’état arthrosique : 31 patients dans le « groupe cas » (GC) présentant une coxarthrose stade 2 et 50 patients dans le « groupe témoin » (GT) présentant une coxarthrose stade 0-1. Le recul moyen était de 26 mois (6 ;57). Les deux groupes présentaient une différence significative concernant l’âge, l’IMC, l’angle de couverture latéral et le délai d’intervention depuis le début des symptômes. Le taux d’échec était significativement différent (p=0,02) : 6 patients (19,3%) dans le GC et 1 patient (2%) dans le GT. Uniquement le GT a présenté des scores postopératoires WOMAC et NHAS significativement améliorés. Le GC ne présente pas de différence significative entre les scores postopératoires et préopératoires probablement par manque de puissance de l’étude car p=0,052. Le taux de satisfaction est comparable entre les deux groupes.

Ne prenant en compte uniquement les patients n’ayant pas eu recours à la chirurgie arthroplastique, la majorité des résultats cliniques sont comparables entre les 2 groupes. De ce constat, nous estimons qu’une atteinte arthrosique modérée n’est pas une contre-indication absolue pour un traitement conservateur. Ces patients doivent être correctement informés du caractère « de sauvetage » de la chirurgie et par conséquent du risque plus important d’échec. 

Afin d’obtenir une puissance et un recul d'étude satisfaisants, l’étude sera poursuivie en attendant son éventuelle présentation.


Antoine DANGIN (Saint-Etienne), Christophe TISSOT, Edouard OLLIER, Nicolas BONIN

15:00
15:00-16:15
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SJ
SESSION DES JEUNES

SESSION DES JEUNES

15:00 - 16:15 Mot d’accueil du Président de la SFA. François SIRVEAUX (PUPH) (Conférencier, Nancy), Quentin BAUMANN (Installé) (Conférencier, Paris)
15:00 - 16:15 Examen clinique de l’épaule : « les jeunes ne savent plus examiner leurs patients ». Christian GERBER (Conférencier, ZURICH, Suisse)
15:00 - 16:15 « Les 10 points à ne pas louper en imagerie ostéo-articulaire ». Myriam BOU ANTOUN (Conférencier, PARIS)
15:00 - 16:15 « Mes premières arthroscopie de poignet». Sybille FACCA (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)
15:00 - 16:15 « Moi, interne, ce que j’ai retenu des derniers symposiums » - SOFCOT 2017 Arthroscopie et traumatologie. Charles GROB (Assistant Spécialiste) (Conférencier, Versailles)
15:00 - 16:15 « Moi, interne, ce que j’ai retenu des derniers symposiums » - SFA 2017 : Rupture massive de la coiffe des rotateurs. Elise LOOCK (praticien hospitalier) (Conférencier, Tourcoing)
15:00 - 16:15 « Moi, interne, ce que j’ai retenu des derniers symposiums » - SFA 2017 : Instabilité de cheville. Charles PIOGER (Chef de Clinique) (Conférencier, Paris)
15:00 - 16:15 « Moi, interne, ce que j’ai retenu des derniers symposiums » - SFA 2017 : LCA de l’enfant. Constance ANDRÉ (PH) (Conférencier, Lille), Raphael COURSIER (Chirurgien) (Conférencier, Lille)
15:00 - 16:15 Présentation de l’AGA junior. Natalie MENGIS (resident) (Conférencier, Pforzheim, Allemagne)
15:00 - 16:15 Mot de la fin. Quentin BAUMANN (Installé) (Conférencier, Paris)

15:15
15:30
15:30-15:45
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SQN
SESSION QUOI DE NEUF ?
État des lieux sur les greffes courtes dans la reconstruction du pivot central : de la recherche fondamentale aux résultats cliniques.

SESSION QUOI DE NEUF ?
État des lieux sur les greffes courtes dans la reconstruction du pivot central : de la recherche fondamentale aux résultats cliniques.
SFADirect

15:30 - 15:45 État des lieux sur les greffes courtes dans la reconstruction du pivot central : de la recherche fondamentale aux résultats cliniques. Jean-François POTEL (Orateur) (Conférencier, Toulouse), Romain LETARTRE (chirurgien) (Conférencier, LILLE)

15:30-15:45
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SPV2
SESSION PRATIQUE VIDÉO : COMMENT JE FAIS ?
Disjonction acromio claviculaire chronique

SESSION PRATIQUE VIDÉO : COMMENT JE FAIS ?
Disjonction acromio claviculaire chronique

Modérateurs : Olivier COURAGE (Chirurgien orthopédiste) (Le Havre), Markus SCHEIBEL (BERLIN, Allemagne)

15:30-15:45
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SOPH
SESSION OUPS !
Hanche

SESSION OUPS !
Hanche

Conférenciers : Blaise MICHEL (Conférencier, NANCY), Michael WETTSTEIN (Directeur médical) (Conférencier, Lausanne, Suisse)

15:45
15:45-16:15
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SOPG
SESSION OUPS !
Prélèvement du greffon pour la reconstruction du pivot central.

SESSION OUPS !
Prélèvement du greffon pour la reconstruction du pivot central.
SFADirect

15:45 - 16:15 Prélèvement du greffon pour la reconstruction du pivot central. Hubert LANTERNIER (Chirurgien) (Conférencier, La Baule-Escoublac), Olivier CANTIN (chirurgien) (Conférencier, Lorient), Xavier CLEMENT (CHIRURGIEN) (Conférencier, SAINT NAZAIRE)

15:45-16:15
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SOPE
SESSION OUPS !
Gestion de la coracoïde

SESSION OUPS !
Gestion de la coracoïde

15:45 - 16:15 Gestion de la coracoïde. Yves BOUJU (chirurgien) (Conférencier, Nantes), Lionel NEYTON (Orateur) (Conférencier, LYON), Lionel NEYTON (Orateur) (Conférencier, LYON)

15:45-16:00
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C11
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Imagerie de la hanche à interligne conservée en France en 2018 : pertinence des examens et accessibilité.

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Imagerie de la hanche à interligne conservée en France en 2018 : pertinence des examens et accessibilité.
Fil rouge

Modérateur : Olivier MAY (Chirurgien) (Toulouse)
15:45 - 16:00 Imagerie de la hanche à interligne conservée en France en 2018 : pertinence des examens et accessibilité. Nicolas SANS (Conférencier, Toulouse)

16:00
16:45
16:45-17:00
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SSS
SESSION SFA SOFCOT
Apport de l’arthroscopie dans le traitement des fractures articulaires - Symposium SOFCOT 2017.

SESSION SFA SOFCOT
Apport de l’arthroscopie dans le traitement des fractures articulaires - Symposium SOFCOT 2017.
SFADirect

Modérateur : Thomas BAUER (Professeur) (Boulogne Billancourt)
16:45 - 17:00 Apport de l’arthroscopie dans le traitement des fractures articulaires - Symposium SOFCOT 2017. Matthieu EHLINGER (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)

16:45-18:15
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S1
SYMPOSIUM
Conflit glénoidien postéro-supérieur

SYMPOSIUM
Conflit glénoidien postéro-supérieur

Modérateurs : Jean GRIMBERG (Chirurgien orthopédiste) (PARIS), Yves LEFEBVRE (Strasbourg)
16:45 - 18:15 Présentation du symposium, des sujets et des orateurs. Jean GRIMBERG (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, PARIS), Yves LEFEBVRE (Conférencier, Strasbourg)
16:45 - 18:15 Analyse de la bibliographie. Matthieu SANCHEZ (Chirurgien) (Conférencier, Bordeaux)
16:45 - 18:15 Analyse du contact postéro-supérieur in vivo sur 100 arthroscopies. Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg)
16:45 - 18:15 Analyse de l’effet d’une restriction capsulaire sur la RE2 et la RI2 sur épaules cadavériques. Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg)
16:45 - 18:15 Démembrement clinique : diagnostic différentiel avec épaule douloureuse et instable, SLAP lesions, contexte hyperlaxe. Alexandre HARDY (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Lille)
16:45 - 18:15 Analyse du bilan d’imagerie : quelle imagerie est nécessaire et que retrouve-t-on ? Nicolas HOLZER (Médecin adjoint Responsable de Team: Chirurgie de l’Epaule et du Coude) (Conférencier, Geneva, Suisse)
16:45 - 18:15 Analyse des pratiques diagnostiques et thérapeutiques en France et à l’étranger (Survey Monkey international : GB-Allemagne-Japon-Inde, USAFrance). Jean-Luc RAYNIER (Assistant Chef de Clinique) (Conférencier, NICE)
16:45 - 18:15 Le traitement médical et le traitement préventif. Simon BERTIAUX (Chirurgien) (Conférencier, LE HAVRE)
16:45 - 18:15 Les techniques chirurgicales en dehors de la glénoïdoplastie. Jean KANY (Orthopédiste) (Conférencier, Toulouse)
16:45 - 18:15 La technique « lyonnaise » de glénoïdoplastie. Christophe LEVIGNE (chirurgien) (Conférencier, LYON)
16:45 - 18:15 Méthodologie et épidémiologie de l’étude rétrospective. Résultats de l’étude retrospective. Lisa PEDUZZI (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, NANCY), Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Conférencier, Lyon)
16:45 - 18:15 Conclusion. Jean GRIMBERG (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, PARIS), Yves LEFEBVRE (Conférencier, Strasbourg)

16:45-17:15
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TR3
TABLE RONDE
Formation et courbe d’apprentissage en arthroscopie de hanche : difficultés, retour d’expérience, solutions.

TABLE RONDE
Formation et courbe d’apprentissage en arthroscopie de hanche : difficultés, retour d’expérience, solutions.

16:45 - 17:15 Formation et courbe d’apprentissage en arthroscopie de hanche : difficultés, retour d’expérience, solutions. Willaume GUICHERD (Chirurgien Hanche) (Conférencier, Lyon), Erwan PANSARD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Boulogne-Billancourt), Nicolas TARDY (chirurgien) (Conférencier, Grenoble)

17:00
17:15
17:15-18:15
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SESS
SESSION ESSKA

SESSION ESSKA
SFADirect

Modérateur : Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Mérignac)
17:15 - 18:15 ESSKA SYMPOSIUM : LE RESSAUT DU PIVOT CENTRAL DANS LES LÉSIONS PRIMAIRES DU LCA - Qu’est-ce que le ressaut du pivot central ? Comment le mesurer ? Roland BECKER (Medical Director) (Conférencier, Brandenburg/Havel, Allemagne)
17:15 - 18:15 ESSKA SYMPOSIUM : LE RESSAUT DU PIVOT CENTRAL DANS LES LÉSIONS PRIMAIRES DU LCA - Morphologie osseuse et laxité ligamentaire. Jacques MENETREY (Médecin chef) (Conférencier, Genève, Suisse)
17:15 - 18:15 ESSKA SYMPOSIUM : LE RESSAUT DU PIVOT CENTRAL DANS LES LÉSIONS PRIMAIRES DU LCA - Causes intra-articulaires et traitement (réparation méniscale). Romain SEIL (PAST Président ESSKA) (Conférencier, Luxembourg, Luxembourg)
17:15 - 18:15 ESSKA SYMPOSIUM : LE RESSAUT DU PIVOT CENTRAL DANS LES LÉSIONS PRIMAIRES DU LCA - Causes extra-articulaires et traitement (ténodèse latérale et LLA). David DEJOUR (chirurgien) (Conférencier, Lyon)
17:15 - 18:15 ESSKA CONSENSUS : Lésions méniscales traumatiques. Philippe BEAUFILS (Retired) (Conférencier, Versailles)

17:15-17:45
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BO4
BATAILLE D’OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Hanche.

BATAILLE D’OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Hanche.

Conférenciers : Antoine DANGIN (CLINICIEN) (Conférencier, Saint-Etienne), Jean-Emmanuel GEDOUIN (Dr) (Conférencier, Nantes), Michael WETTSTEIN (Directeur médical) (Conférencier, Lausanne, Suisse)

17:45
17:45-18:00
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CH
Comité Hanche

Comité Hanche

18:00
Vendredi 14 décembre
Heure Salle Marie Curie A Salle Schuman Salle Marie Curie B Hall d'exposition Camion Stryker
07:45
07:45-08:45
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CE06
CE06 - Conférence d'enseignement
Echographie post-opératoire de la coiffe

CE06 - Conférence d'enseignement
Echographie post-opératoire de la coiffe
Fil rouge, SFADirect

07:45 - 08:45 Echographie post-opératoire de la coiffe. Thierry JOUDET (Orateur) (Conférencier, Libourne), Guillaume BIERRY (Conférencier, STRASBOURG), Florent LESPAGNOL (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, NANTES)

07:45-08:45
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CE05
CE05 - Conférence d'enseignement
La conservation méniscale

CE05 - Conférence d'enseignement
La conservation méniscale

07:45 - 08:45 La conservation méniscale. Jean-Yves JENNY (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg), François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Conférencier, Lorient), Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Conférencier, Versailles), Mathieu THAUNAT (MD) (Conférencier, Lyon)

07:45-08:45
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CE07
CE07 - Conférence d'enseignement
Gestion de l’épicondylite : open / arthroscopie / percut / abstention

CE07 - Conférence d'enseignement
Gestion de l’épicondylite : open / arthroscopie / percut / abstention

07:45 - 08:45 Gestion de l’épicondylite : open / arthroscopie / percut / abstention. Hubert LENOIR (Orthopédiste) (Conférencier, Grenoble), Yacine CARLIER (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac), Olivier MARÈS (Medecin) (Conférencier, Nîmes)

09:00
09:00-09:15
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C13
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Ethique et information en arthroscopie.

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Ethique et information en arthroscopie.
SFADirect

Modérateur : François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
09:00 - 09:15 Ethique et information en arthroscopie. Henry COUDANE (henry.coudane@univ-lorraine.fr) (Conférencier, Nancy)

09:00-09:15
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C12
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Triade malheureuse du genou re-visitée.

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Triade malheureuse du genou re-visitée.

Modérateur : Patrick DJIAN (Orthopedic Surgeon) (Paris)
09:00 - 09:15 Triade malheureuse re-visitée. Andrea FERRETTI (Conférencier, ROME, Italie)

09:00-09:15
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C14
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Le PUDA est-il responsable de tous les maux du coude ?

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Le PUDA est-il responsable de tous les maux du coude ?

Modérateur : Pierre MANSAT (Chef du Département d'Orthopédie-Traumatologie) (Toulouse)
09:00 - 09:15 Le PUDA est-il responsable de tous les maux du coude ? Dominique ROULEAU (Chirurgienne) (Conférencier, Montréal, Canada)

09:00-12:30
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JO
LA JOURNÉE INFIRMIÈRE

LA JOURNÉE INFIRMIÈRE

09:00 - 09:05 Introduction. Johannes BARTH (orthopédiste) (Conférencier, Grenoble), Thomas CUCURULO (orthopediste) (Conférencier, Marseille)
09:05 - 09:25 Actualités professionnelles, nouvelles réglementations concernant l’aide opératoire, calendrier de mise en place et organisation de la Validation des Acquis et Expériences (UNAIBODE). Brigitte LUDWIG (EXPOSANT OK) (Conférencier, UNAIBODE)
09:35 - 09:50 Choix, prélèvement et préparation des greffons dans les reconstructions ligamentaires. Matthieu EHLINGER (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)
10:00 - 10:15 Chirurgie à la carte de l’instabilité patellaire : Rôle de l’arthroscopie, ligamentoplastie du MPFL, gestes associés. Vincent PINEAU (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse)
10:20 - 10:35 Place de l’arthroscopie dans l’instabilité de la hanche. Pierre ABADIE (Chirurgien) (Conférencier, MERIGNAC)
11:15 - 11:30 Anatomie et pathologies du biceps brachial à l’épaule : de l’exploration arthroscopique aux possibilités thérapeutiques. Christel CONSO (chirurgien) (Conférencier, Paris)
11:35 - 11:50 Place de l’arthroscopie dans la pathologie du coude. Maxime ANTONI (Praticien Libéral - chirurgien) (Conférencier, Strasbourg)
11:55 - 12:10 Indications de l’arthroscopie dans les traumatismes du poignet. Sybille FACCA (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)
12:15 - 12:25 Réalisation de la check-list au bloc opératoire : les points-clés. Marie FROESCH (Conférencier, COLMAR)

09:15
09:15-10:45
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SEP
SFA ET PRATIQUES

SFA ET PRATIQUES

Modérateur : Christel CONSO (chirurgien) (Paris)
09:15 - 10:45 Gestion des évènements indésirables. Marc BRANFAUX (Chirurgien) (Conférencier, CHALLES LES EAUX)
09:15 - 10:45 Gestion de l’anticoagulation. Jean-Yves JENNY (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
09:15 - 10:45 Mise au point sur l’antibio-prophylaxie. Blandine MARION (praticien) (Conférencier, Paris)

10:45
11:15
11:15-11:30
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C17
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Place de l’imagerie sur la décision de réparation dans la coiffe

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Place de l’imagerie sur la décision de réparation dans la coiffe
Fil rouge, SFADirect

Modérateur : Jean-François KEMPF (Professeur Emérite Université de Strasbourg) (Strasbourg)
11:15 - 11:30 Place de l’imagerie sur la décision de réparation dans la coiffe. Christian GERBER (Conférencier, ZURICH, Suisse)

11:15-11:30
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SQN1
SESSION QUOI DE NEUF ?
Perte de substance cartilagineuse du genou - Symposium genou 2010.

SESSION QUOI DE NEUF ?
Perte de substance cartilagineuse du genou - Symposium genou 2010.

11:15 - 11:30 Perte de substance cartilagineuse du genou - Symposium genou 2010. Gilbert VERSIER (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Paris)

11:15-12:00
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CPC
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
COUDE

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
COUDE

Modérateurs : Philippe DUMONTIER (PH) (VICHY), Anne VIDIL (Chirurgien orthopédiste) (La Seyne sur Mer)
11:15 - 12:00 #16257 - ❤ 34. Epicondylites récalcitrantes : Résultats précoces d’une nouvelle technique associant une injection de Plasma Riche en Plaquettes à une ténotomie per cutanée sous contrôle échographique. Une série prospective de 252 cas.
❤ 34. Epicondylites récalcitrantes : Résultats précoces d’une nouvelle technique associant une injection de Plasma Riche en Plaquettes à une ténotomie per cutanée sous contrôle échographique. Une série prospective de 252 cas.

Background : Le traitement chirurgical des épicondylites récalcitrantes reste difficile avec des résultats suboptimaux. Récemment ont été décrits des traitements mini invasifs tels que la ténotomie percutanée épicondylienne ainsi que l’injection de PRP. Peu d’études se sont intéressées à la combinaison des deux techniques sous contrôle échographique. 

Hypothèse : Nous avons émis l’hypothèse que l’adjonction d’une injection de PRP à une ténotomie épicondylienne percutanée sous contrôle échographique optimiserait les résultats avec un gain précoce sur la douleur et la force avec un retour rapide aux activités professionnelles à trois mois post-opératoires.

L’hypothèse secondaire était de savoir si des facteurs de risques cliniques ou biologiques (composition du PRP) influençaient les résultats

  

Méthode :Nous avons réalisé chez 261 patients souffrant d’une épicondylite récalcitrante, une ténotomie percutanée épicondylienne sous contrôle échographique couplée à une injection de PRP. 

Nous avons analysé à trois mois l’évolution, de la douleur maximale à l’effort sur l’échelle visuelle analogique (EVA max), des scores fonctionnels Quick DASH, PRTEE et MEPS, le pourcentage d’amélioration ressenti par le patient (SEE), la force au grip ainsi que le taux de retour aux activités professionnelles. Nous avons analysé l’influence de la composition du PRP sur les résultats.

 

Résultats : 252 patients ont été revus.

L’EVA maximale à l’effort a baissé significativement de 3,4 points SD 2.2 [-2,10],p <0.0001.

Tous les scores fonctionnels ont progressé de manière significative(p< 0.05) :

Quick Dash 56.1 (SD 1.14) Vs 23.1 (SD 18.0), p < 0.0001

PRTEE 49.8 (SD 22.0) Vs 26.4 (SD 19.3) p=0,017

MEPS 67.4 (SD 10.6) Vs  86.9 (SD 9.4), p< 0.0001

La force a progressé de 8.3 Kg  SD 10.7 [-46-40.0] p<0.0001 avec une amélioration de 26 % (0.7 SD 0.37 Vs 0.96 SD 0.6, p<0.0001) par rapport au côté opposé.

Le taux d’amélioration SEE (Self Evaluation Elbow) perçu par le patient était de 78,3 %. 

Le taux de reprise du travail était de 70 %.

La composition du PRP n’influence pas les résultats cliniques.

              

 Conclusion : Le traitement des épicondylites récalcitrante par ténotomie percutanée associée à une injection de PRP sous contrôle échographique permet d’obtenir une récupération rapide à trois mois post opératoire sur la douleur ainsi que sur la force avec un taux de satisfaction élevé.


Yacine CARLIER (Mérignac)
11:15 - 12:00 #16569 - ❤ 35. Utilisation de l’échographie en chirurgie de la main percutanée : à propos de 900 interventions.
❤ 35. Utilisation de l’échographie en chirurgie de la main percutanée : à propos de 900 interventions.

INTRO

With local anesthesia and new ultrasound-guided percutaneous procedures, it is now more often possible to perform hand surgery in minimal settings.

Indeed, the authors argue that most hand surgery procedures could be performed in office surgeries.

They have reported morbidities in a continuous series of 921 ultrasound-assisted hand procedures performed under local anesthesia in a clinic setting. 

METHOD

Over a period of 3,5 years, 921 in-office procedures (635 patients) were performed using specific ultrasound-guided techniques (previously published) under local anesthesia. We included 265 trigger fingers, 418 carpal tunnel releases, 25 de Quervain releases and 202 Dupuytren contractures, 3 lateral epicondylitis, 8 flexor tendon sheath ganglions

  1. Exclusion criteria for office surgery were:
  • ASA (American Society of Anesthesiologists) grade 3 or higher
  • allergic history (latex, xylocaine…)
  • age over 85

Asepsis was achieved with a preoperative iodine shower and a 5-step antiseptic skin preparation.Fasting was forbidden and disease-modifying treatments, including anticoagulants, taken as usual.

The WALANT technique was used for local anesthesia. 

All procedures were performed percutaneously under ultrasound guidance. Surgical blades were proscribed, only  a 18 gauge needle was used for skin incision. All the instruments were thinner than 1.5 mm, non-disposable and cost less than 50 €. Bandages were removed by the patient the day after surgery.

Morbidities were reported systematically:

- before surgery, during local anesthesia (vagal faintness, panic attack)

- during surgery (pain, excessive bleeding, faintness, mild heart attack)

- after surgery (infection, Sudeck's disease, hematoma, scarring problem)

Individual procedure efficacy was assessed in previous studies and not included in this series.

RESULTS

Preoperative:

- 18 vagal faintness, including 5 syncopes with spontaneous resolution

- no panick attack 

Operative: 

- no pain felt

- no excessive bleeding, no specific hemostasis procedure needed

- no heart attack

Postoperative:

- 1 infection in a trigger finger requiring re-operation

- 19 Sudeck’s disease

- 10 mild hematoma after carpal tunnel release with spontaneous resolution

CONCLUSION

The combination of the WALANT technique and ultrasound-assisted procedures provides an original approach that can be used in a clinic setting.

3 vagal faintness (without syncope) was observed in the last 400 patients.

The morbidities reported were at least equivalent to those published in standard operating theatre procedures; only one patient was re-operated (case of infection).

Hand surgery can be performed in good conditions as in-office surgery using local anesthesia and ultrasound guidance.


Pierre CROUTZET (Toulouse), Regis GUINAND, Iskander DJERBI
11:15 - 12:00 #16554 - 36. Etude comparative entre trois techniques de greffe osseuse pour cure de pseudarthrose du scaphoïde carpien : cortico-spongieuse libre, dorsale vascularisée et sous assistance arthroscopique.
36. Etude comparative entre trois techniques de greffe osseuse pour cure de pseudarthrose du scaphoïde carpien : cortico-spongieuse libre, dorsale vascularisée et sous assistance arthroscopique.

Introduction : La greffe osseuse est une technique de choix pour le traitement des pseudarthroses du scaphoïde carpien. Nous avons analysé et comparé les résultats de trois techniques de greffe osseuse du scaphoïde carpien : iliaque encastrée selon Matti-Russe, dorsale vascularisée selon Zaidemberg et sous assistance arthroscopique.

 

Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective de 3 séries de 15 patients présentant une pseudarthrose du scaphoïde carpien traités par trois techniques : iliaque encastrée, dorsale vascularisée et sous assistance arthroscopique avec un recul minimum de 6 mois. Nous avons évalué cliniquement en pré et postopératoire comparativement au côté sain : la douleur, la fonction du poignet selon le Mayo Wrist Score et le QuckDash, les secteurs de mobilité, la force, la satisfaction clinique, la survenue de complication et la reprise de l’activité professionnelle. Radiologiquement nous avons évalué le délai d’obtention de la consolidation osseuse.

 

Résultat : Il n’y a pas de différence significative entre les résultarts clinique et radiologiques de ces trois techniques chirurgicales. La consolidation osseuse est obtenue en moyenne au 4ème mois avec une reprise de l’activité professionnelle au 6ème mois.

 

Discussion: L’arthroscopie du poignet est une technique récente en plein essor. La cure de pseudarthrose du scaphoïde carpien sous arthroscopie nous permet d’obtenir des résultats très satisfaisants en s’affranchissant de l’hospitalisation d’une nuit minimum par rapport à la greffe iliaque et en préservant au mieux la vascularisation du scaphoïde en comparaison de la greffe dorsale vascularisée selon Zaidemberg. Technique très prometteuse mais qui nécessite un recul plus important pour une meilleure évaluation notamment pour s’assurer qu’elle ne soit pas arthrogène au long cours.

 

Conclusion: La greffe osseuse sous assistance arthroscopique pour cure de pseudarthrose du scaphoïde permets d’obtenir des résultats comparables à ceux d’une  greffe iliaque encastrée selon Matti-Russe ou dorsale vascularisée selon Zaidemberg. En dépit de ces résultats très encourageant un recul plus important nous semble necessaire.


Amine HAMZA (Rouen)
11:15 - 12:00 #16449 - 37. Analyse de la position du nerf interosseux postérieure par rapport à la tête radiale pendant la prono-supination de l’avant-bras.
37. Analyse de la position du nerf interosseux postérieure par rapport à la tête radiale pendant la prono-supination de l’avant-bras.

Aim: The aim of this anatomical study was to describe the position of the posterior interosseous nerve (PIN) with respect to the elbow joint capsule and the midline of the radial head, with particular attention on the changes occurring with forearm movements.

Background: The PIN innervates the supinator and the extensor muscles of the wrist and the digits and its lesion may have dramatic consequences. Measurements of PIN course have been provided from open surgical approaches, but arthroscopic descriptions are lacking.

Methods: Eleven fresh-frozen cadaver specimens were dissected under arthroscopy. Attention was paid to the possibility of identifying the PIN immediately after anterior capsulectomy. The distance between the nerve and the most anterior part of the radial head was then measured with a graduated hook inserted via the midlateral portal with the forearm in neutral position, full pronation and full supination.

Results: The PIN was identified as immediately extracapsular only in one specimen. In the other specimens, a thick layer of adipose tissue surrounded it. The relative position of the PIN to the midline of the radial head changed with forearm pronosupination, moving from lateral in supination to medial in pronation in all cases. A statistically significant increase in the distance of the PIN from the radial head in full supination was recorded, as compared to neutral position and full pronation.

Conclusions: At the level of the radiocapitellar joint, the PIN does not lay just extracapsular but a thick layer of adipose tissue may hide it. Furthermore, movements of the forearm change significantly its position with respect to the radial head. The use of retractors can be helpful in protecting this nerve from accidental injury when performing procedures on the radial head.


Paolo ARRIGONI, Davide CUCCHI (Bonn, Allemagne), Francesco LUCERI, Alessandra MENON, Luigi Adriano PEDERZINI, Alessandra COLOZZA, Enrico GUERRA, Alessandro MARINELLI, Simone NICOLETTI, Pietro RANDELLI
11:15 - 12:00 #16381 - 38. Anatomie du footprint du biceps distal : une étude cadavérique à partir de 100 radius.
38. Anatomie du footprint du biceps distal : une étude cadavérique à partir de 100 radius.

Introduction

Les ruptures du biceps distal constituent une pathologie fréquente qui touche principalement l’homme entre 40 et 50 ans.

A l’heure du développement de techniques endoscopiques, la problématique de la réinsertion anatomique du biceps distal reste toujours d’actualité. Une réinsertion non-anatomique expose à une perte de force en supination.

L’objectif principal de cette étude était de décrire l’anatomie du footprint du biceps distal sur la tubérosité radiale.

Matériel et Méthode

Les dimensions du footprint du biceps distal sur la tubérosité radiale ont été analysées sur 100 radius secs. Les mesures ont été réalisées au moyen de Microscribe 3D (précision 0,127mm). La surface d’insertion du biceps distal, assimilée à une ellipse, a été calculée au moyen de 4 points délimitant le fooprint en médial, latéral, crânial et caudal.

Résultats

Une étude de reproductibilité a permis de valider la méthode de mesure avec obtention de coefficients de corrélation intra-observateur et inter-observateur satisfaisants ( respectivement κ=0.75 et κ=0.70) Les dimensions moyennes du footprint étaient de 18mm de long (7-24 ± 2) et 9mm de large (4-15 ± 2). La surface du footprint était évaluée en moyenne à 129mm2 (46-266 ± 37).

Discussion et Conclusion

Cette étude a décrit les dimensions exactes de la surface d’insertion du biceps distal à partir de 100 radius. Les techniques de réinsertion par ancres ou vis du biceps distal ne permettent qu’une couverture partielle de la surface du footprint (de l’ordre de 50mm2) excluant par conséquent toute possibilité de réinsertion anatomique. Ainsi, une technique de réinsertion trans-osseuse conventionnelle par 2 abords semble plus à même de restaurer l’anatomie initiale non seulement en terme de topographie mais également en terme de surface du footprint.


Florence DAUZERE (toulouse), Maxime ANTONI, Philippe CLAVERT
11:15 - 12:00 #16419 - 39. Réparation fovéale arthroscopique du complexe triangulaire : résultats cliniques et radiographiques avec un suivi moyen de 4 ans.
39. Réparation fovéale arthroscopique du complexe triangulaire : résultats cliniques et radiographiques avec un suivi moyen de 4 ans.

Introduction :

L’objectif principal de l'étude était d'évaluer les résultats cliniques et radiologiques à moyen terme de la réparation fovéale arthroscopique par ancre pour les déchirures du complexe triangulaire (TFCC : triangular fibrocatilage complex), l’objectif secondaire était de rechercher les lésions ligamentaires associées aux déchirures du TFCC.

Patients et méthodes :

Vingt-quatre patients ayant bénéficié d’une réparation fovéale du TFCC ont été évalués rétrospectivement :16 stade 2 et 8 stades 3 de Atzei-EWAS. Le TFCC était réparé par un ancrage arthroscopique utilisant un abord 6U élargi. Un testing ligamentaire systématique des ligaments intrinsèques et extrinsèques été réalisé.

Les résultats postopératoires ont été évalués en utilisant l'échelle analogique visuel (EVA) pour la douleur, les amplitudes articulaires du poignet, la force de préhension et la force de pronation / supination ont été noté et un score DASH et PRWE ont été réalisés. Des radiographies ont été réalisées pour évaluer la position des ancres et pour rechercher une dégradation de l'articulation radio ulnaire distale.

Résultats :

Le suivi moyen était de 44 mois, la douleur a été amélioré passant de 7,36/10 +/- 1.30 (5-10) en pré opératoire contre 0.69/10 +/-1.2 (0-4) en post opératoire (p < 0,001). La force a été amélioré de manière significative : 35 kg en pré opératoire contre 43 en post opératoire p < 0,001. Le score DASH moyen est passé de 52,1+/-16 (31-83) en préopératoire contre 21,7+/-7 (15-34) en post opératoire (p < 0,001), le score PRWE moyen est passé de 83,7 +/- 35 (36-141) à 9,3+/- 12 (0-33) en post opératoire (p < 0,001). Il y avait une perte de mobilité du poignet de 8° en flexion, 7° en extension et 4° en inclinaison ulnaire (p < 0.0)5 . La stabilité de l’articulation RUD a été améliorée de manière significative. Le délai de retour au travail était de 2,6 mois. Le testing systématique des ligaments extrinsèques du poignet retrouvait vingt-cinq pour cent de lésions ulno-triquetral et 8% de lésions ulno-lunaire en association des déchirures du TFCC. Aucune dégradation de l'articulation radio-ulnaire n'a été notée, l’index radio-ulnaire est resté stable. Six patients ont eu une neurapraxie de la branche sensitive du nerf ulnaire de récupération spontanée. Aucun patient n’a nécessité de reprise chirurgicale.

Conclusions :

La réparation des lésions fovéales du TFCC donne de bons résultats sur la douleur, la force et la stabilité de DRUJ. Elles sont associées dans un quart des cas à des lésions du ligament ulno-triquetral. Il n'y a pas de dégradation de l'articulation ulnaire distale au fil du temps


Pierre AUZIAS (Lille), Emmanuel CAMUS, Fabian MOUNGONDO, Luc VAN OVERSTRAETEN
11:15 - 12:00 #16451 - 40. Traitement arthroscopique de fractures de la tête radiale: note technique sur l'utilisation en combinant des trois portails arthroscopiques.
40. Traitement arthroscopique de fractures de la tête radiale: note technique sur l'utilisation en combinant des trois portails arthroscopiques.

Aim: The aim of this study was to compare the effective working space in the axial plane of three different elbow arthroscopy portals to fix radial head (Rh) fractures.

Background: Arthroscopic fixation of Rh fractures is an alternative to open reduction and internal fixation, which presents the advantage of minimal surgical trauma.

Methods: A fresh-frozen cadaver specimen was obtained and prepared to mimic an arthroscopic setting. Standard anterolateral (AL), anteromedial (AM), and midlateral (ML) portals were established and circular reference system was marked on the Rh using the radial styloid as an anatomic reference for 0°. Ten independent examiners were then asked to move the forearm from maximal supination to maximal pronation and indicate with a K-wire the range in which they would feel confident with placing a cannulated screw, which would pass through the centre of the articular plane of the Rh (axial contact arc). This process was repeated from all three portals by each examiner. Every examiner remained blinded to other examiners’ measurements.

Results: The average axial contact arc that could be contacted from the AM portal measured 150 ° ± 14.14, or 41.67% of the Rh circumference, while the one from the AL portal measured 257 ° ±  29.46, or 71.39% of the Rh circumference, and that from the ML portal 212.5 ° ± 32.60, or 59.03% of the Rh circumference. Considering all three portals, the whole Rh circumference could be contacted. The AM portal showed the smallest coefficient of variation (9.43%) as compared to the AL (11.46%), and the ML (15.34%) portals.

Conclusions: With an appropriate use of the standard AL, AM, and ML portals, the whole Rh circumference can be effectively contacted for fixation of Rh fractures. The AL portal shows a superiority in axial contact arc as compared to the AM and ML portals; the working space of the AM portal presents the smallest variability among different observers.


Paolo ARRIGONI, Davide CUCCHI (Bonn, Allemagne), Francesco LUCERI, Alessandra MENON, Enrico GUERRA, Simone NICOLETTI, Tom JANSEN, Luigi Adriano PEDERZINI, Pietro RANDELLI, Denise EYGENDAAL

11:30
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CPE1
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
ÉPAULE - INSTABILITÉ

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
ÉPAULE - INSTABILITÉ
SFADirect

Modérateurs : Pascal GLEYZE (Chirurgien) (SAINT LOUIS), Olivier GOSSELIN (Metz)
11:30 - 12:30 #16131 - ❤ 41. Effet de la localisation du transfert des tendons conjoints dans la stabilité de l’épaule pour les interventions de Latarjet et de Trillat.
❤ 41. Effet de la localisation du transfert des tendons conjoints dans la stabilité de l’épaule pour les interventions de Latarjet et de Trillat.

Introduction:

Peu de choses sont connues sur l’effet de la localisation de l’effet hamac sur la stabilité et la mobilité de l’articulation gléno-humérale.  Le but de cette étude biomécanique était de comparer l’effet du tendon conjoint dans les interventions de Latarjet et de Trillat sur la stabilité et la mobilité gléno-humérale.

Matériel et Méthode :

Douze épaules cadavériques ont été utilisées dans cette étude. L’ensemble des tissus mous ont été retirés, si ce n’est le sous-scapulaire, le tendon conjoint et la capsule antérieure. Un système développé spécifiquement a été mis en place permettant de réaliser une translation antérieure de la tête humérale ainsi qu’une compression au niveau de l’articulation. Le sous-scapulaire et le tendon conjoint ont été chargés afin d’étudier l’effet de la comtraction musculaire. Le degré de mobilité interne et externe de l’articulation et sa stabilité ont été évalués 0-30 et 60° d’abduction. La mobilité était évaluée en faisant des rotations au niveau de la diaphyse humérale, la stabilité a été évaluée en rotation externe maximum, translation antérieure de la tête humérale. Les pièces anatomiques ont été étudiées dans 5 conditions :

-       Une épaule intacte

-       Création d’un defect de 6 mm au niveau de la glène (20%)

-       Intervention de Trillat

-       Intervention de Latarjet avec un split du sous-scapulaire à la jonction tiers moyen-tiers supérieur

-       Intervention de Latarjet avec split du sous-scapulaire à la jonction tiers moyen, tiers inférieur

L’ensemble des mesures ont été réalisées 3 fois et analysées en les comparant les unes avec les autres de manières statistiques.

 

Résultat :

Les ratios de stabilités et la force nécessaire à la luxation et étaient significativement les plus faibles dans le modèle de defect osseux de la glène comparé à toutes les autres positions de stabilités. Le niveau de localisation du split du sous-scapulaire n’a pas d’influence significative sur ces valeurs et aucune différence n’a pu être retrouvée entre l’intervention de Trillat ou de Latarjet, quelle que soit sa position. Aucune différence n’a non plus été retrouvée sur les limitations de rotation interne et rotation externe quelle que soit la technique de stabilisation réalisée.

Conclusion :

La stabilité articulaire et la mobilité articulaire ne sont pas modifiées par la localisation de  l’effet hamac dans les interventions de Latarjet et Trillat. Ces deux techniques permettent d’obtenir une stabilisation de même efficacité, même lorsqu’il existe un defect glénoïdien de 20%. 


Geoffroy NOURISSAT (Paris), Jean David WERTHEL, Andrew THORESON, Alex HOOKE, Kai-Nan AN
11:30 - 12:30 #16481 - ❤ 42. Influence d'un antécédent de réparation de Bankart sur les résultats cliniques de la technique de Latarjet.
❤ 42. Influence d'un antécédent de réparation de Bankart sur les résultats cliniques de la technique de Latarjet.

INTRODUCTION

 

Actuellement aux Etats Unis prêt de 90% des procédures de stabilisation d’épaule font appel à une réparation de Bankart. A l’inverse en France 90% des procédures de stabilisation sont réalisé par l’opération de Latarjet. Les taux de récidives de la réparation de Bankart apparaissent plus élevés dans la littérature mais les taux de complications post opératoires sont plus faibles. Aux Etats Unis l’approche est plutôt de réserver la chirurgie par technique de Latarjet aux échec de Bankart. Néanmoins aucune étude ne compare les résultats de la technique de Latarjet avec ou sans réparation Bankart préalable.

L'objectif de cette étude était d'évaluer les résultats cliniques du Latarjet avec ou sans réparation de Bankart préalable.

 

METHODES

Tous les patients ayant reçu une butée selon Latarjet entre 2012 et 2015 dans 6 centres spécialisés en chirurgie de l’épaule ont été inclus. Les dossiers ont été extraits rétrospectivement pour identifier les patients ayant présenté ou non une réparation de Bankart préalable. L’âge, le score ISIS, le BMI, l'activité sportive et le délai avant la chirurgie ont été collecté rétrospectivement. Les résultats cliniques ont été collectés prospectivement avec notamment le Simple Shoulder Test, l'EVA douleur, le Walch Duplay, la survenue de récidive et l'évaluation subjective de la stabilité de l'épaule par le patient.

 

RESULTATS

Un total de 311 patients a été inclus dont 21 ayant présenté une réparation de Bankart au préalable. Le recul moyen était de 3.4 ans +/- 0.8. Le taux de perdus de vue était de 28%. Les deux groupes étaient comparables en préopératoire. Le taux de récidive était de 3% pour la population globale. Une différence significative apparaissait entre les deux groupes avec des scores de Walch Duplay plus faible dans le groupe ayant eu une réparation de Bankart au préalable (51.9 +/- 25 versus 72.1 +/- 25.2) et des douleurs au dernier recul plus élevées (2.5/10 versus 1.2/10). Le Simple Shoulder Test était comparable dans les deux groupes.

 

CONCLUSION

Il apparaît que les résultats de la prise en charge de l'instabilité antérieure d'épaule par technique de Latarjet sont moins bon en cas de réparation de Bankart préalable.


Jean-David WERTHEL, Vincent SABATIER (Paris), Lior AMSELLEM, Jean KANY, Philippe HARDY, Philippe VALENTI, Geoffroy NOURISSAT, Pierre LABOUDIE, Nicolas SOLIGNAC, Julien DERANLOT, Marie VIGAN, Alexandre HARDY
11:30 - 12:30 #16429 - 43. Récidive et reprise du sport après chirurgie stabilisatrice de l'épaule.
43. Récidive et reprise du sport après chirurgie stabilisatrice de l'épaule.

Objectifs : Déterminer les risques de récidives lors de la reprise du sport après chirurgie pour instabilité antérieure de l’épaule chez le sportif.

Matériel et méthode : Les auteurs ont suivi par questionnaire téléphonique des sportifs ayant bénéficiés d’une chirurgie soit « avec butée osseuse » (79 patients), soit de type Bankart « sans butée osseuse » (38 patients). Tous sont compétiteurs, de niveau minimum régional, et ont répondu au questionnaire dans un délai moyen opératoire de 26 mois (11 à 55 mois) pour le groupe « butée osseuse » et 28 mois (14 à 45 mois) pour le groupe « sans butée osseuse ».

Résultats : Les 117 sportifs ayant répondu ont les mêmes caractéristiques en matière de sexe, de type de sport, de latéralité, de côté de l’intervention. Le groupe « butée osseuse »  concerne des patients légèrement plus jeunes (23 contre 25 ans), et de niveau plus élevé que le groupe « sans butée osseuse », traduisant une tendance chirurgicale à opérer plus fréquemment par butée osseuse la population qui présente le risque le plus élevé de récidives du fait de sa pratique sportive. L’immobilisation après la chirurgie est plus courte après butée osseuse (en moyenne 3,2 contre 4,7 semaines, p = 0,0001). La reprise de la course (2,4 contre 3,2 mois, p = 0,0045) , des entraînements (5,1 contre 6,3 mois, p = 0,0068), et de la compétition (6,2 et 7,3 mois, p = 0,0027) est plus rapide pour le groupe « butée osseuse » de façon significative. Le pourcentage de retour à la compétition est également plus élevé pour ce groupe (91% contre 79%, p = 0,05). Cependant malgré une reprise plus rapide et plus fréquente pour le groupe « butée osseuse », le pourcentage de récidives est moins élevé que pour le groupe « sans butée osseuse » avec une différence significative (2,5% contre 20,5%, p = 0,01).

 Conclusion : La chirurgie par « butée osseuse » chez le sportif compétiteur permet de reprendre plus rapidement la pratique sportive avec moins de risques de récidives que « sans butée osseuse ». Bien que les résultats soient en faveur des butées osseuses, le choix de la technique doit rester lié aux indications du chirurgien, mais le type de sport pratiqué, et le niveau sportif peuvent être des arguments en faveur du choix des techniques chirurgicales.


Eric LABOUTE (Capbreton)
11:30 - 12:30 #14883 - 44. Etude à 10 ans minimum d’une série de Bankart arthroscopique avec et sans remplissage.
44. Etude à 10 ans minimum d’une série de Bankart arthroscopique avec et sans remplissage.

Introduction :

La technique de remplissage a été développée pour traiter les lésions engageantes de la tête humérale. Peu d’études comparent les résultats du Bankart arthroscopique à ceux du Bankart avec remplissage. Notre hypothèse est que la  technique chirurgicale arthroscopique de Bankart associée avec la technique de remplissage pour traiter l'instabilité antérieure avec lésion de Hill-Sachs permet d’obtenir des résultats fonctionnels satisfaisants à 10 ans de recul.

 

Matériel et méthodes

79 patients ont été opérés par technique de Bankart avec ou sans remplissage pour une instabilité récidivante de l'épaule entre novembre 2004 et janvier 2008, et ont été suivis pendant une durée moyenne de 128 mois (extrêmes: 120-150). Tous les patients avaient une instabilité antérieure traumatique unidirectionnelle de l'épaule. Les patients avec une lésion de Hill Sachs confirmée en per opératoire ont eu une chirurgie de remplissage, les autres un Bankart isolé. Le critère principal d’échec était la récidive de l’instabilité ou de l’appréhension. Le score de Rowe et le score de Walch Duplay ont été utilisés pour évaluer la fonction de l'épaule avant la chirurgie et dix ans après.

                                                                                                     

Résultats :

12 patients ont été perdus de vue. 39 patients ont eu une stabilisation par Bankart seul. Trois patients ont récidivé avec nouvel épisode de luxation. Chez les patients n’ayant pas récidivé, le score de Rowe au augmenté de 46.8 à 85.6  (P <0,01), et le score de Walch de 54.3 à 83.8 (P <0,0001). 28 patients ont eu un Bankart arthroscopique avec remplissage. Il n'y avait pas de récidive ni de complication postopératoire. Le score de Rowe a augmenté de 51,8 à 93 (P <0,0001), et le score de Walch de 58,7 à 91,4 (P <0,0001).

 

Discussion

A 10 ans, les scores de Rowe et Walch sont significativement plus élevés dans le groupe Bankart + remplissage que le groupe Bankart seul. Par ailleurs le détail du Walch retrouvait des scores plus élevés concernant la mobilité chez les patients opérés par Bankart + remplissage avec une différence non significative pour les paramètres stabilité et mobilité et douleur.

 

Conclusion

La réparation de Bankart associée avec la technique de remplissage semble être une technique efficace pour restaurer la stabilité articulaire chez les patients avec luxation antérieure récidivante de l'épaule associée à des lésions de Hill-Sachs dans un suivi à 10 ans.


Claire BASTARD (Montréal), Julien GAILLARD, Olivier HERISSON, Geoffroy NOURISSAT
11:30 - 12:30 #16480 - 45. Influence du nombre de luxations sur les résultats du Latarjet.
45. Influence du nombre de luxations sur les résultats du Latarjet.

INTRODUCTION

 

Il a été montré que les taux de récidive et de réopération après Bankart arthroscopique étaient plus faibles si les patients étaient opérés après un seul épisode de luxation. Il n'existe pas de données dans la littérature permettant de déterminer si l’intervention de Latarjet est associée à des taux de récidive et de reoperation plus élevés lorsqu’elle est faite après plusieurs épisodes de luxation plutôt qu’après un seul. 

L'objectif de cette étude était d'évaluer les résultats clinique du Latarjet en fonction du nombre de luxations préalable à la chirurgie.

 

METHODES

Tous les patients ayant reçu une butée selon Latarjet entre 2012 et 2015 dans 6 centres spécialisés en chirurgie de l’épaule ont été inclus. Les dossiers ont été extrait rétrospectivement pour identifier les patients ayant présenté une ou plusieurs luxations avant leur chirurgie. L'age, le score ISIS, le BMI, l'activité sportive et le delai avant la chirurgie ont été collecté rétrospectivement. Les résultats cliniques ont été collectés prospectivement avec notamment le Simple Shoulder Test, l'EVA douleur, le Walch Duplay, la survenue de récidive et l'évaluation subjective de la stabilité de l'épaule par le patient.

 

RESULTATS

Un total de 311 patients ont été inclus dont 85 n'ayant présenté qu'un seul épisode de luxation. Le recul moyen était de 3.4 ans +/- 0.8. Le taux de perdus de vue était de 28%. Les deux groupes était comparables en préopératoire à l'exception d'un taux plus élevé de lésion osseuse dans le groupe ayant présenté plus d'une luxation. Le taux de récidive était de 3.5% dans les deux groupes. Les scores de Walch duplay étaient respectivement dans le groupe luxation unique et plusieurs épisode de 67 +/- 25 et 71 +/- 25 ns. Concernant les données de suivi on notait une différence significative entre les deux groupes avec une douleur au dernier recul plus élevées dans le groupe n'ayant présenté qu'une seule luxation (1.8 contre 1.2).

 

CONCLUSION

Il apparaît que les résultats de la prise en charge de l'instabilité antérieure d'épaule par technique de Latarjet ne semblent pas être influencés par le nombre de récidives préalables.


Alexandre HARDY, Vincent SABATIER (Paris), Marie VIGAN, Geoffroy NOURISSAT, Philippe VALENTI, Jean KANY, Philippe HARDY, Julien DERANLOT, Nicolas SOLIGNAC, Pierre LABOUDIE, Jean-David WERTHEL
11:30 - 12:30 #16440 - 46. Le test d’hyper-abduction de l’épaule : test d'instabilité ou simple mesure de laxité ?
46. Le test d’hyper-abduction de l’épaule : test d'instabilité ou simple mesure de laxité ?

INTRODUCTION

Le test d’hyper-abduction (HA) a été décrit en 2001. Sur épaule saine, l’HA serait inférieure à 90° dans 95% des cas. Sur épaule instable, l’HA serait supérieure à 105° ou déclencherait une appréhension. Cependant, les patients hyperlaxes étaient exclus de l’étude originale. L’objectif de notre étude était d’évaluer le test d’HA dans l’instabilité antérieure avec ou sans hyperlaxité. Notre hypothèse principale était que l’HA est souvent supérieure à 90° sur épaule saine et qu’il n’y a pas de différence significative entre les 2 épaules. Notre hypothèse secondaire était que l’HA n’est pas un test satisfaisant d’instabilité mais une mesure de laxité.

 

METHODOLOGIE

Série continue prospective de patients avec instabilité antérieure. Le test était systématisé avec maintien des scapulas par sangle, mise en abduction maximale et mesure informatisée. Sur l’épaule atteinte, nous avons défini le test d’HA comme un test d’instabilité (HAI) : positif s’il déclenche une appréhension ou si la mesure est supérieure de 15° par rapport au côté sain. Sur épaule saine, nous l’avons défini comme un test de laxité (HAL) mesurant une amplitude et nous avons cherché une corrélation avec le score de Beighton de laxité constitutionnelle et la laxité antérieure (RE1≥85°).

 

RESULTATS

39 patients ont été inclus : 35 hommes, 4 femmes, moyenne d’âge 22 ans. 51% pratiquaient un sport à risque et 54% en compétition. Le score ISIS moyen était de 4,6 (+/-2,9;1;10). Le score de Beighton moyen était de 2,3 (+/-2,4;0 ;8). La rotation externe RE1 moyenne était de 86° (+/- 12;60 ;130), 24 patients (62%) avaient une RE1≥85° et 15 (38%) une RE1<85°. Le test d’HA a déclenché une appréhension pour 11 cas (28%). Pour les patients sans appréhension, l’HA moyenne côté atteint était de 116,8° (+/-10,9;100 ;140) et de 118,4°(+/-7,7 ;110 ;130) côté sain. La différence moyenne était de 1,6° (+ /-7,6;-20 ;15) et non significative (p=0 ,36). Le test HAI avait une sensibilité de 31%. Côté sain, la mesure HAL était corrélée au score de Beighton (p=0.003) et plus élevé pour les patients avec laxité antérieure (121,5°) que sans (116,0°;p=0,04).

CONCLUSION

En pratique courante sur patients instables, le test d’HA est supérieur à 115° en moyenne et il n’existe pas de différence significative entre le côté sain et le côté atteint. Le test d’HA présente un intérêt limité comme test d’instabilité. Le test d’HA permet d’évaluer la laxité de l’épaule et est corrélé aux principaux tests de laxité connus.


Anselme BILLAUD (Mérignac), Paul Maxime LACROIX
11:30 - 12:30 #16548 - 47. Reprise d’échecs de Bankart arthroscopiques par butée coracoïdienne. Etude rétrospective d’une série consécutive de 59 patients.
47. Reprise d’échecs de Bankart arthroscopiques par butée coracoïdienne. Etude rétrospective d’une série consécutive de 59 patients.

Introduction: La récidive d’instabilité gléno-humérale antérieure après Bankart arthroscopique limite la reprise du sport et sa prise en charge est un défi chirurgical. Notre objectif était d’évaluer les résultats des butées coracoïdiennes réalisées, à ciel ouvert ou sous arthroscopie, pour reprise d’échec de Bankart arthroscopique.

Matériel et Méthode: Etude rétrospective monocentrique d’une série consécutive de 59 patients sportifs de 27 ± 7,4 ans d’âge moyen repris par butée coracoïdienne, réalisée à ciel ouvert (25 patients) ou sous arthroscopie (34 patients), pour récidive d’instabilité après Bankart arthroscopique. Etaient évalués la survenue d’un nouvel accident d’instabilité, la stabilité gléno-humérale à l’examen clinique, la reprise du sport ainsi que les scores Subjective Shoulder Value, Walch-Duplay, Rowe et WOSI. La présence et la taille des lésions osseuses gléno-humérales étaient évaluées, en préopératoire, par scanner. Le recul minimal était de deux ans.

Resultats: Le suivi moyen était de 89 ± 49 mois. Les facteurs de risque d’échec de Bankart étaient le jeune âge ( < 20 ans), les sports d’armé et de contact, la pratique sportive en compétition, l’hyperlaxité et les lésions osseuses gléno-humérales. Cinquante-deux patients (88%) présentaient une lésion osseuse glénoïdienne et 51 (86%) en lésion osseuse humérale. En préopératoire, le score ISIS était en moyenne de 5.4 points ± 2.2. Aucun patient n’a été réopéré après la reprise. Cinquante-trois patients (91%) ont repris le sport dont 46% à leur niveau initial. Aucun patient n’a présenté de luxation. Après butée à ciel ouvert, trois patients (5%) ont présenté un épisode unique de subluxation précoce et un patient présentait des subluxations récidivantes et reproductibles. Huit patients (14.5%) conservaient une appréhension antérieure en abduction-rotation latérale. La présence d’une encoche de Hill-Sachs profonde était un facteur de risque d’appréhension antérieure persistante (p = 0.002) et de retour au sport à un niveau inférieur (p = 0.04). La comparaison des scores fonctionnels entre technique à ciel ouvert et arthroscopique ne montrait aucune différence significative.

Discussion: La reprise d’échec de Bankart arthroscopique par butée coracoïdienne restaure la stabilité gléno-humérale et permet la reprise du sport. La présence de lésions osseuses humérales sévères est à risque de résultats fonctionnels inférieurs. Aucune différence de résultat fonctionnel n’a été observée entre technique à ciel ouvert et technique arthroscopique.

Conclusion: Les résultats d’une technique traitant de manière combinée les lésions osseuses glénoïdiennes et humérales seront à présenter.


Gilles CLOWEZ (Cannes), Patrick GENDRE, Pascal BOILEAU
11:30 - 12:30 #16579 - 48. Consolidation des butées sous arthroscopie fixées par un endobouton.
48. Consolidation des butées sous arthroscopie fixées par un endobouton.

Introduction : La butée coracoïdienne sous arthroscopie est une technique désormais validée, qui permet d’obtenir un positionnement fiable et reproductible de la greffe, avec un taux de complication faible. Le taux de consolidation est équivalent à celui des butées « open ». En revanche, la vitesse de consolidation des butées est très variable. L’objectif de cette étude était donc d’évaluer les facteurs qui influencent la consolidation d’une butée arthroscopique fixée par un endobouton.

 

 

Matériel : Nous avons inclus dans une étude prospective continue, mono-opérateur, 36 patients (31 hommes – 5 femmes, d’âge moyen 25,3 ans), entre novembre 2016 et décembre 2017. La butée coracoïdienne était effectuée selon la technique de l’endobouton sous arthroscopie (Smith Nephew), associée à une fermeture capsulo-labrale sur 1ancre. En post-opératoire, une attelle était portée pendant 3 semaines, puis la rééducation débutait. Un scanner était effectué à 3 et 10 semaines post-opératoires. Des facteurs liés au patient, aux phases pré/per/post opératoires, ont été testés.

 

Résultats : Dans cette série, nous n’avons pas eu de pseudarthrose. La  faible quantité de contact osseux entre la butée et la glène, et la consommation tabagique, étaient les 2 facteurs corrélés à une consolidation retardée. Les autres facteurs cliniques, et radiologiques n’étaient pas significatifs.

 

Discussion : Le symposium de la SFA a validé la butée sous arthroscopie. Les systèmes de fixation diffèrent actuellement entre vis, endoboutons unique ou multiples… Le positionnement de la butée est fiable par l’utilisation de viseurs. La tension est reproductible grâce au tenseur dynamométrique. Le taux de fusion est de 95% dans la littérature. En revanche, le suivi scanner nous a montré des vitesses de consolidation variables, influencées principalement par la quantité de contact osseux glène-butée, et la consommation tabagique.

 

Conclusion : Pour optimiser la consolidation d’une butée sous arthroscopie fixée par un endobouton, un large avivement de la glène et un arrêt du tabac sont recommandés.


Philippe TEISSIER, Jacques TEISSIER, Samih KACEM, Haroun BOUHALI (CLICHY)

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CPG1
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
GENOU - LCA

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
GENOU - LCA

Modérateurs : François BONNOMET (PUPH, chef de service) (STRASBOURG), François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Lorient)
11:30 - 12:30 #16519 - ❤ 49. Ligamentoplastie du croisé antérieur au tendon rotulien avec ou sans ténodèse latérale : une étude prospective à dix-neuf ans de recul.
❤ 49. Ligamentoplastie du croisé antérieur au tendon rotulien avec ou sans ténodèse latérale : une étude prospective à dix-neuf ans de recul.

Introduction. La reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) sous arthroscopie au tendon rotulien est une opération fiable pour le contrôle de la laxité antérieure à court et moyen terme. Les patients opérés sont le plus souvent jeunes et sportifs. Peu d’études ont porté sur l’évolution à long terme de ces genoux après reconstruction du LCA, et sur l’effet d’une ténodèse latérale associée. Non opérée, l’instabilité antérieure chronique évolue presque systématiquement vers l’arthrose fémorotibiale à 20 ans. L’objectif de cette étude prospective monocentrique était de comparer les reconstructions du LCA avec ou sans ténodèse latérale, sur la survie à long terme et la prévalence d’arthrose fémorotibiale.

Matériel et Méthodes. 121 genoux (120 patients) présentant une rupture du ligament croisé antérieur ont été randomisés entre 1998 et 1999 dans deux groupes. 61 genoux ont eu une plastie intra-articulaire isolée au tendon rotulien (KJ) en out-in, et pour 60 genoux une ténodèse latérale au droit interne (KJT) a été associée. Les patients ont été revus à 1 an, 6 ans, et 19 ans post-opératoires.

Résultats. 74 patients ont été contactés à 18 ans de recul minimum. 45 patients ont été vus en consultation avec un bilan radiographique, 30 patients ont été évalués par un questionnaire téléphonique. Les perdus de vue correspondaient à 36% des patients du groupe KJ et 43% du groupe KJT. Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes concernant le développement d’arthrose fémorotibiale interne, la survie de la greffe, ni les scores fonctionnels. 77,8% des patients avaient une arthrose fémorotibiale débutante. Dans le groupe KJT, l’arthrose fémorotibiale externe était significativement plus fréquente comparée au groupe KJ (p = 0,02), et au genou controlatéral ( < 0.0001). On recensait 20% d’échecs de greffe : 27,5% dans le groupe KJ, et 11,8% dans le groupe KJT. Près de la moitié des patients avaient eu une méniscectomie interne ou externe. L’IKDC subjectif moyen était à 81,61/100 au recul. 63% des patients pratiquaient encore des sports pivot.

Conclusion. A près de 20 ans de recul, la seule différence significative entre les patients avec et sans ténodèse latérale était l’arthrose fémorotibiale externe. Ces résultats peuvent être corrélés à une prévalence plus importante des lésions méniscales externes chez les patients du groupe KJT pour qui nous avions un bilan radiographique. Les scores fonctionnels restent stables à plus de 80/100, pour une survie de la greffe de LCA de 80% à 20 ans.


Marie CASTOLDI (Papeete, Polynésie française), Cécile BATAILLER, Stanislas GUNST, Philippe NEYRET, Sébastien LUSTIG, Elvire SERVIEN
11:30 - 12:30 #16487 - ❤ 50. Diagnostic d’une rupture du ligament antérolatéral en pratique clinique courante : comparaison de l’utilisation d’un laximètre et d’un accéléromètre triaxial.
❤ 50. Diagnostic d’une rupture du ligament antérolatéral en pratique clinique courante : comparaison de l’utilisation d’un laximètre et d’un accéléromètre triaxial.

Introduction : L’objectif était de comparer l’utilisation d’un laximètre et d’un accéléromètre dans le diagnostic de rupture du ligament antérolatéral (LAL) associée à une rupture du LCA. Notre hypothèse était que l’utilisation de l’accéléromètre était plus pertinente que celle du laximètre dans cette démarche diagnostique. 

Méthodes : Deux dispositifs accessibles en pratique courante ont été comparés à travers une étude biomécanique réalisée sur 11 genoux cadavériques. Un laximètre GnRB® (Genourob) a été utilisé pour déterminer la translation tibiale Antéro-postérieure (AP) avec 4 niveaux de force. Un accéléromètre triaxial KiRA® (Kinetic Rapid Assessment, OrthoKey) a été utilisé pour déterminer 2 paramètres : la translation AP à 30° de flexion et l’accélération du plateau tibiale latéral lors du test du Pivot Shift (PS). Pour chaque genou, 2 conditions d’états étaient successivement comparées à l’état intact : LCAsec : section isolée du LCA, LAL+LCAsec : section du LAL et du LCA.

 Résultats : Pour le laximètre, les sections du LCA et du LAL entrainaient une augmentation de la translation AP, quel que soit le niveau de force appliqué (p < 0.05) : + 2.1 mm pour la section du LCA et + 0.9 mm supplémentaire pour celle du LAL. Pour l’accéléromètre, les sections du LCA et du LAL entrainaient également une augmentation de la translation AP (p < 0.05) : + 2.8 mm pour la section du LCA et + 1.5 mm supplémentaire pour celle du LAL. La différence était plus conséquente pour le test du PS, avec un coefficient multiplicateur entre l’état LCAsec et l’état LCA+ALLsec comparable à celui entre l’état intact et l’état LCAsec.

 Discussion : Quel que soit le dispositif, la rupture du LAL entraînait une augmentation supplémentaire de la translation AP. Cette différence millimétrique restait trop faible pour poser le diagnostic de rupture sur ce simple critère. L’évaluation de la translation AP n’est donc pas un critère diagnostique pertinent. Avec des écarts plus conséquents entre les différents états ligamentaires, l’évaluation de la composante rotatoire à travers le test de PS est plus pertinente.

 Conclusion : En pratique clinique courante, l’utilisation d’un accéléromètre, permettant la quantification d’une composante rotatoire, semble pertinente dans le diagnostic d’une rupture du LAL sur un genou « LCA-déficient ». Une étude clinique devra être réalisée avant de valider cette utilisation en pratique courante. En revanche, quel que soit le dispositif, l’évaluation de la translation tibiale antérieure n’est pas pertinente dans cette démarche diagnostique.


Thomas NERI (Saint Etienne), Antoine LAMOTTE, Fabien PALPACUER, Frederic FARIZON, Remi PHILIPPOT
11:30 - 12:30 #16561 - 51. La flexion du genou lors de la fixation d’un transplant os-tendon-os pour ligamentoplastie du croisé antérieur influence-t-elle la laximétrie instrumentale ?
51. La flexion du genou lors de la fixation d’un transplant os-tendon-os pour ligamentoplastie du croisé antérieur influence-t-elle la laximétrie instrumentale ?

Introduction :

Il n’existe pas de consensus dans la littérature sur le degré de flexion optimal du genou lors de la fixation d’un greffon os-tendon-os (technique de KJ) pour ligamentoplastie du croisé antérieur. 

 

Hypothèse 1 :

Il existe une différence de laxité avant et après résection du LCA, sur genou cadavérique mesurable par GnRB.

 

Hypothèse 2 : 

L’angle de flexion du genou lors de la fixation du greffon a une influence sur sa tension, mesurable par GnRB.

 

L’objectif de cette étude est de validée la mesure laximétrique par GnRB sur genou cadavérique avec et sans LCA. Dans un second temps, nous évaluons l’influence du degré de flexion du genou lors de la fixation d'un transplant os-tendon-os pour reconstruction du LCA sur la laximétrie par GnRB.

 

Matériel et méthode :

La laxité de 6 genoux cadavériques sans atteinte du pivot central est évaluée par GnRB avant puis après résection du LCA. On réalise une ligamentoplastie selon la technique du KJ sous arthroscopie. Le tunnel tibial est surcalibré afin d’éliminer les forces de frottement lors de la mise en tension du greffon et de sa fixation. La baguette tibiale est fixée à 0°, 30°, 50°, 70° puis 90° de flexion du genou avec une force de tension de 50N mesurée par dynamomètre. Pour chaque angulation nous procédons à une évaluation de la laxité du genou par GnRB. Le test de Student a été utilisé pour réaliser l’ensemble des comparaisons des différents résultats laximétriques.

 

Résultats :

Il existe une différence significative entre les laximétries moyennes mesurées avant et après résection du LCA pour toutes les forces appliquées (134,150, 200 et 250N), p < 0,05. La  variation moyenne est de 3,54 mm avec IC95%[3,23 ; 3,83]. Durant les manipulations, un transplant s’est déchiré lors de sa fixation nous empêchant de mener la procédure au bout pour 1 genou. La comparaison des résultats laximétriques après reconstruction du LCA a porté sur 5 genoux. Il n’existe pas de différence significative entre chaque degré de flexion et pour l’ensemble des forces appliquées.

Discussion :

Le GnRB apparaît être un instrument fiable pour les mesures laximétriques sur genou cadavérique. Aucune différence n’a pu être mise en évidence sur la laximétrie fonction du degré de flexion probablement due à un manque de puissance. Cependant les résultats indiquent une tendance à avoir une laximétrie proche de celle du genou sain lors de la fixation du transplant à 30 et 50° de flexion. 


Léonard DUPORTÉ (Montpellier), Florent GAILLARD, Louis DAGNEAUX, Patrick FAURE, Julien BOURLEZ, François CANOVAS
11:30 - 12:30 #16466 - 52. Evaluation biomécanique des points de suture sur la portion intra articulaire de la greffe d’ischio-jambiers à quatre brins dans les reconstructions du ligament croisé antérieur – Etude cadavérique comparative.
52. Evaluation biomécanique des points de suture sur la portion intra articulaire de la greffe d’ischio-jambiers à quatre brins dans les reconstructions du ligament croisé antérieur – Etude cadavérique comparative.

Introduction : Dans la technique de ligamentoplastie du ligament croisé antérieur avec un transplant d’ischio-jambiers à quatre brins, il existe une grande variabilité des pratiques concernant la préparation de la portion intra articulaire. Il y a peu de données dans la littérature concernant cette étape. L’objectif de cette étude était d’évaluer si la réalisation de points de suture supplémentaires sur la portion intra articulaire du transplant modifiait ses propriétés biomécaniques.

Méthode : Nous avons réalisé une étude comparative, cadavérique, au Laboratoire d’Anatomie de Strasbourg, sur cinq paires de genoux frais appariées ; trois hommes et deux femmes avec une moyenne d’âge de soixante huit ans. Le critère d’exclusion était un antécédent de chirurgie du genou. Aucun genou n’a été exclu de l’étude. Nous avons réalisé un groupe avec suture (GS) constitué des genoux gauches et un groupe sans suture (GSS) constitué des genoux droits. Le critère de jugement principal était la charge à la rupture et le critère de jugement secondaire la rigidité. Un test en traction a été réalisé avec une machine Instrom 8500plus. Nous avons utilisé un test statistique de Wilcoxon-signé avec un risque alpha de 5% pour l’interprétation des paramètres.

Résultats : La charge maximale à la rupture était 233,5 N ± 40,6 (186,7-274,5 N) dans le GSS et 195,2 N ± 42,9 (139,0-238,2 N) dans le GS. La charge à la rupture moyenne du GSS était augmentée de 19,6% par rapport au GS. La rigidité moyenne était 23,5 N/mm ± 5,3 (17,8-29 N/mm) dans le GSS et 19,7 N/mm ± 5,5 (13,2-24,7 N/mm) dans le GS. La rigidité moyenne du GSS était augmentée de 19% par rapport au GS. Les tests statistiques ne mettaient pas en évidence de différences significatives entre le GS et le GSS. Le mode d’échec des transplants était une rupture au point de fixation sauf pour un échantillon du GS, rompu au niveau d’un point de suture.

Conclusion : Aucune différence statistiquement significative n’a été mise en évidence entre le GS et le GSS. Une tendance semble suggérer une supériorité du GSS par rapport au GS. Il serait intéressant de poursuivre l'étude avec un échantillon plus important et des tests biomécaniques supplémentaires.


Maurise SAUR (Lille), Matthieu EHLINGER, Philippe CLAVERT
11:30 - 12:30 #14918 - 53. Reconstruction combinée en cadre du LCA et du LAL par DT4/G3 avec greffes indépendantes en continuité et fixées par endoboutons réglables.
53. Reconstruction combinée en cadre du LCA et du LAL par DT4/G3 avec greffes indépendantes en continuité et fixées par endoboutons réglables.

Introduction

La reconstruction combinée du Ligament Croisé Antérieur (LCA) et du Ligament Antéro-Latéral (LAL) pourrait permettre dans certaines indications de diminuer les taux de re-rupture par un meilleur contrôle rotatoire. Nous présentons une technique originale de reconstruction en cadre du LCA au Demi-Tendineux (DT) et du LAL au Gracilis (G) avec deux greffes indépendantes en continuité fixées par endoboutons réglables.

 

Technique

Le DT est préparé en 4 brins (DT4) avec un PullupXL® sur le versant tibial du LCA et un PullupXL® + un PullupTex® l’un sur l’autre sur le versant fémoral du LCA. Le DT est passé et suturé pour obtenir 4/5 brins (longueur moyenne : 6.5mm).

Le G est préparé en 3 brins (G3) : Le PullupTex® est repositionné et un Pullup® est placé de l'autre côté. Le gracilis est passé 3 fois (longueur moyenne : 9 cm).

C’est la boucle ajustable PullupTex® qui relie les deux greffes. Le tunnel fémoral du LCA est réalisé selon une technique « dehors-en-dedans ». Le tunnel tibial est réalisé classiquement. Le troisième tunnel est réalisé entre le bord postérieur du tubercule de Gerdy et l'incision cutanée antéromédiale. Les fils relais sont passés. Le G3 est inséré en premier du tunnel tibial du LCA vers le tunnel fémoral, suivi par le DT4. La plastie du LCA est tendue à 20° de flexion. Le G3 est passé sous le fascia lata puis dans le tunnel tibial et est serré en extension complète en laissant 1,5 cm de G3 dans le tunnel fémoral à l’aide de la boucle ajustable.

 

Discussion

Nous rapportons une technique de reconstruction combinée du LCA et du LAL ayant plusieurs avantages :

-        Un seul tunnel fémoral évitant les problèmes de convergences des tunnels.

-        Deux greffes complètement indépendantes pour la fixation.

-        Pas de modification pour la reconstruction du LCA qui est faite selon notre technique habituelle.

-        Tension du LAL réglable sur le versant tibial et fémoral.

-        Greffe du LCA en 4 brins minimum évitant des compromis pour le diamètre de la greffe du LAL aux dépends du LCA.

La préparation de la greffe nécessite cependant de suivre les étapes progressivement.

 

Conclusion

Cette reconstruction combinée en cadre du LCA+LAL par DT4/G3 allie les avantages des techniques avec deux greffes en continuité et ceux des techniques avec greffes indépendantes. Une étude prospective est en cours pour valider ou infirmer l’hypothèse d’un meilleur résultat clinique et fonctionnel avec cette technique.


Philippe COLOMBET, Nicolas BOUGUENNEC (Mérignac)
11:30 - 12:30 #16555 - 54. Quel greffe donne les meilleurs résultats cutanés et neurologiques après reconstruction du LCA ?
54. Quel greffe donne les meilleurs résultats cutanés et neurologiques après reconstruction du LCA ?

Introduction

            Les trois types de greffe les plus utilisés pour la reconstruction du LCA sont : les ischiojambiers (IJ), le tendon patellaire (TP) et le tendon quadricipital (TQ).

            Les conséquences cutanées et neurologiques liées au prélèvement de la greffe n’ont jamais été mesuré de manière comparative entre ces trois types de greffe.

            Notre hypothèse est que le prélèvement du TQ donne de meilleurs résultats cutanés et neurologiques

            L’objectif de cette étude prospective comparative multicentrique était de mesurer les résultats cicatriciels à 1 an minimum de la chirurgie.

 

 

Matériel et Méthode

 

            90 patients présentant une première rupture isolée du LCA ont été inclus, 30 ont bénéficié d’une reconstruction utilisant le TQ, 30 les IJ et 30 le TP. Les données démographiques (Poids, Taille, sexe) ont été colligées en préopératoire. A un an de recul minimum, nous avons mesuré : la longueur de la cicatrice, la surface de la zone d’hypoesthésie (méthode validée par Sabat et coll), score POSAS (score objectif et subjectif évaluant l’aspect de la cicatrice) et le résultat fonctionnel (KOOS)

            L’analyse statistique était dans un premier temps descriptive puis comparative à l’aide de test t student ou Mann-Withney pour comparer les caractéristiques des trois groupes ainsi que les critères de jugement (TQ VS IJ et TQ VS TP). Le nombre de sujet nécessaire a été établi à 30 dans chaque groupe selon les recommandations sur les études pilotes.

 

 

Résultats

Il n’y avait aucune différence concernant les données démographiques, les groupes étaient comparables. La longueur moyenne de la cicatrice était de 2,8 +/-0.4 cm dans le groupe TQ, de 6.4+/-1.3 cm dans le groupe TP (p<0.001), de 2,5 +/-0,6 cm dans le groupe IJ (p=0.03). La surface moyenne d’hypoesthésie était de 8,7 +/-5,1 cm2dans le groupe TQ, de 88,2+/-57 cm2dans le groupe TP (p<0.001), de 70,3 +/-77 cm2dans le groupe IJ (p<0.001). Le Score POSAS moyen était de 12,4 +/- 6,3 dans le groupe TQ, de 19,8 +/- 5,8m dans le groupe TP (p<0.001), de 15,9 +/- 6,2 dans le groupe IJ (p=0.03). Il n’y avait pas de différence statistiquement significative concernant le KOOS

 

Discussion - Conclusion

 

Les meilleurs résultats neurologiques et cutanées ont été obtenus dans le groupe TQ. L’aspect de la cicatrice du TQ était jugé meilleure selon le score POSAS. Le résultat fonctionnel était équivalent dans les trois groupes.


Etienne CAVAIGNAC, Enrique PEQUE (toulouse), Vincent LAVOUE, Matthieu OLIVIER, Louis DAGNEAUX
11:30 - 12:30 #14919 - 55. Complications et échecs des reconstructions du LCA par DT4 et fixations de suspension réglables : Suivi prospectif de 1148 patients.
55. Complications et échecs des reconstructions du LCA par DT4 et fixations de suspension réglables : Suivi prospectif de 1148 patients.

Introduction

La fixation par endoboutons réglables fémoral et tibial des reconstructions du LCA par DT4 est une technique récente. Peu de publications rapportent les complications. Nous présentons une série continue prospective de 1148 patients en rapportant les complications, échecs et ré-interventions.

Matériel et méthode : 1148 patients opérés par le même opérateur ont été suivi en prospectif entre janvier 2014 et Mars 2018. La technique utilisée était une greffe DT4 ou DT5 fixée par un endobouton réglable Pullup® au fémur et Pullup XL® au tibia, le tunnel fémoral étant réalisé de dedans en dehors par la voie antéro-médiale.

Résultats : Nous avons eu 17 complications (1,3%) : 3 douleurs sur la plaquette tibiale avec ablation sans conséquence sur la stabilité, 7 infections (0,4%-1 superficielle 6 profondes), 2 lavages pour hématome sans germe, 3 cyclop syndromes, 1 kyste du tunnel tibial à 16 mois cureté/greffé et 2 patients avec échec précoce détectés lors du contrôle radiographique (1 par rupture de l’endobouton fémoral, 1 par bascule de la plaquette tibiale dans un tunnel large). Il y a eu 12 ré-interventions diverses (0,1%), toutes pour des lésions méniscales (4 échecs de sutures méniscales, 2 lésions évaluées comme stable en per opératoire qui sont devenues symptomatiques à 6 et 17 mois et 6 nouvelles lésions méniscales). Notre taux de lésions méniscales retrouvées en per opératoire était de 38,5% et nous avons suturé 65% de ces lésions.

Nous avons eu 19 ruptures de greffe (1,6%) avec un délai moyen de survenu de 17,7 mois et un âge moyen de 22,7 ans. La moitié des patients avaient moins de 20 ans le jour de l’intervention et 63% de ces ruptures sont survenues dans les 2 premières années. Dans cette série, 652 patients ont plus de deux ans de recul et 18 des 19 reruptures sont dans ce groupe soit 2,7% d’échec à plus de deux ans.

Discussion/Conclusion

Nous n’avons pas confirmé les taux de rerupture élevés retrouvés dans la littérature lors de reconstruction du LCA avec fixations par endoboutons réglables fémoral et tibial (de 2,1 à 12,7%) et cette fixation apparaît fiable. Le taux de complication post-opératoire reste faible et seules 5/17 sont en lien avec le matériel. Même si la majorité des reruptures surviennent dans les 2 ans, un suivi avec un recul plus important sera indispensable pour confirmer les résultats.


Philippe COLOMBET (Mérignac), Nicolas BOUGUENNEC
11:30 - 12:30 #16506 - 56. La Participation du patient à sa chirurgie améliore la compréhension et la satisfaction.
56. La Participation du patient à sa chirurgie améliore la compréhension et la satisfaction.

Introduction :  

25% des patients se disent insatisfaits après la chirurgie de reconstruction du ligament croisé antérieur. Un des facteurs explicatifs pourrait être  le  manque de compréhension de la procédure. Nous définissons la participation du patient comme le fait que le patient est accès à l’écran d’arthroscopie pendant le geste et qu’il lui soit donné une information standardisée pendant le geste. L’objectif de cette étude était d’évaluer la compréhension et la satisfaction dans deux groupes de patients : un participant (GP)  visuellement  à l’intervention  et l’autre non  un groupe (nonGP) ne bénéficiant pas de l’écran  .

Matériel et Méthode: 

Dans cette étude prospective monocentrique ont été inclus   31patients dans le groupe nonGP et 31 dans le groupe GP. Le groupe GP bénéficiait également d’une information standardisée orale par l’opérateur. L’information pré opératoire, la technique chirurgicale, la technique anesthésique et les suites post opératoires étaient identiques dans les deux groupes. Les données ont été  recueillies par  auto-questionnaires distribués la veille et le lendemain comportant l’évaluation de  la compréhension par le score de Matava, de la satisfaction par le score EVA satisfaction, le Net Promoter Score et le score EVAN-LR. L’analyse statistique était dans un premier temps descriptive puis comparative à l’aide de test t student pour comparer les caractéristiques des deux groupes ainsi que les critères de jugement. Le nombre de sujet nécessaire a été établi à 30 dans chaque groupe selon les recommandations sur les études pilotes.

Résultats: 

La compréhension était significativement améliorée dans le groupe GP avec une progression de leur score de Matava en moyenne de 7,1 points ±5,3 vs une augmentation de 2,7 points ±5,6 pour non GP (p=0,024). La satisfaction était également améliorée dans le groupe GP : L’EVA satisfaction moyen était de 9,8 ±0,6 versus 8,9 ±1,9 (p=0,0033) ; le Net Promoter Score était respectivement de 96,8% (GP) versus 64,5%  (non GP)(p=0,0057) ; le score EVAN-LR total moyen respectivement de  89,1 ±6,5 (GP) versus 84,6 ±9,9 (non GP)(p=0,0416).

Conclusion: 

La participation visuelle et explicative du patient permet d’améliorer sa compréhension de l’ensemble de la procédure et  sa satisfaction vis-à-vis de la prise en charge. Cette pratique simple doit à notre sens être généralisé sous couvert de l’acceptation du patient. Les retombées sont directes sur la compréhension et la satisfaction, on peut y voir aussi un intérêt médicolégale (participation du patient). Les retombés fonctionnelles seront évaluées avec plus de recul

 


Etienne CAVAIGNAC, Louis COURTOT (Toulouse), Reina NICOLAS, Vincent MAROT, Jérôme MURGIER, Philippe CHIRON
11:30 - 12:30 57. Comparaison des résultats cliniques et de l’IRM dans les reconstructions anatomiques du LCA par technique à tunnels dépendant et technique outside-in: étude prospective randomisée avec recul d’au moins 2 ans. Joaegyoon KIM (Orateur, Corée du Sud)

12:00
12:00-12:15
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SQN3
SESSION QUOI DE NEUF ?
Imagerie du coude.

SESSION QUOI DE NEUF ?
Imagerie du coude.
Fil rouge

Modérateur : François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
12:00 - 12:15 Imagerie du coude. Joao Pedro LOPES TEIXEIRA (Conférencier, PORTO, Portugal)

12:15
12:15-12:30
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SPV3
SESSION PRATIQUE VIDÉO : COMMENT JE FAIS ?
Réinsertion arthroscopique du biceps distal.

SESSION PRATIQUE VIDÉO : COMMENT JE FAIS ?
Réinsertion arthroscopique du biceps distal.

Modérateur : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Strasbourg)
12:15 - 12:30 Réinsertion arthroscopique du biceps distal. Didier FONTÈS (Chirurgien) (Conférencier, Paris)

12:30
12:30-13:15
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SISM
SESSION DE L'INDUSTRIE SMITH & NEPHEW

SESSION DE L'INDUSTRIE SMITH & NEPHEW

12:30 - 13:15 Butée sous arthroscopie : fixation par système ENDOBUTTON Bone-Link. Pascal BOILEAU (Chef de Service) (Conférencier, Nice), Nicolas BONNEVIALLE (Professeur des Universités) (Conférencier, Toulouse), Charles-Edouard THÉLU (Conférencier, Marcq-en-Baroeul)

12:30-13:15
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CSD
COMMUNICATION SPONSORISÉE DEPUY SYNTHES

COMMUNICATION SPONSORISÉE DEPUY SYNTHES

12:30 - 13:15 Réparation méniscale : quoi de neuf ? Jacques MENETREY (Médecin chef) (Conférencier, Genève, Suisse), Alain MEYER (chirurgien) (Conférencier, Paris)

12:30-13:15
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WA
WORKSHOP ARTHREX

WORKSHOP ARTHREX

12:30 - 13:15 Nouvelles approches dans l’instabilité de cheville : échographie et traitements chirurgicaux. Ronny LOPES (Docteur) (Conférencier, Nantes), Kristian BUEDTS (Md) (Conférencier, Brussels, Belgique)

12:30-13:15
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CSS
COMMUNICATION SPONSORISÉE SBM

COMMUNICATION SPONSORISÉE SBM

12:30 - 13:15 Applications multiples des systèmes Pullup® (fixation juxta-corticale ajustable) en chirurgie ligamentaire et tendineuse. Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac)
12:30 - 13:15 Comparatif de la laxité antérieure à deux ans entre fixation juxta-corticale ajustable (Pullup®) et vis d’interférence (Ligafix®). Jean-Claude PANISSET (chirurgien) (Conférencier, Echirolles)

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CSFH
COMMUNICATION SPONSORISÉE GROUPE FH ORTHO

COMMUNICATION SPONSORISÉE GROUPE FH ORTHO

12:30 - 13:15 Reconstruction LCA à la carte: In/out DT4 CorTTape & TLS- Out/in DT4 TLS +/- ténodèse latérale. Principes & indications. Rodolphe LIMOZIN (CHIRURGIEN) (Conférencier, TOULOUSE), Henri ROBERT (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Chateau-Gontier)

13:45
13:45-14:30
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AG
ASSEMBLÉES EXTRAORDINAIRE ET ORDINAIRE DE LA SFA

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14:30
14:30-15:30
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CPE2
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
EPAULE - COIFFE 2

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
EPAULE - COIFFE 2
SFADirect

Modérateurs : Nicolas BONNEVIALLE (Professeur des Universités) (Toulouse), Jean-François KEMPF (Professeur Emérite Université de Strasbourg) (Strasbourg)
14:30 - 15:30 #16584 - 58. Effet de l’exploration gléno-humérale systématique sur le risque de capsulite rétractile post exérèse arthroscopique de calcifications de la coiffe des rotateurs. Etude rétrospective comparative sur 340 cas.
58. Effet de l’exploration gléno-humérale systématique sur le risque de capsulite rétractile post exérèse arthroscopique de calcifications de la coiffe des rotateurs. Etude rétrospective comparative sur 340 cas.

Contexte : La chirurgie arthroscopique s’est imposée comme traitement de référence des tendinopathies calcifiantes de la coiffe des rotateurs rebelles au traitement médical conservateur (10% des cas). Il est d’usage de débuter l’intervention d’exérèse par une exploration gléno-humérale systématique. La complication post-opératoire la plus fréquente est la capsulite rétractile qui survient dans 12% des cas.

Hypothèse : L’objectif de cette étude était d’évaluer si la survenue de capsulite rétractile était corrélée à la pratique de cette exploration.

Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective, continue, multicentrique et multi-opérateur incluant 340 patients du 1er  janvier 2012 au 1er janvier 2018. Les données recueillies sur dossier étaient épidémiologiques (âge, sexe, métier physique), anamnestiques (antécédents d’infiltration, de trituration), radiologiques (type et localisation des calcifications), cliniques (score de Constant pré-opératoire et à 6 mois, diagnostic d’une capsulite rétractile - définie par une épaule douloureuse et raide dans tous les secteurs de mobilité - ) et opératoires (type d’anesthésie, exploration gléno-humérale).

Résultats : 251 patients ont subi une exploration gléno-humérale systématique associée (groupe LOOKGH) et 89 patients ont subi l’intervention sans exploration (groupe noLOOKGH). Dans le groupe LOOKGH, le taux de capsulite rétractile post-opératoire était 2,7 fois plus élevé que dans le groupe noLOOKGH : 13,9% versus 5,6% (IC95[1,033-7,18] ; p<0.05). L’analyse multivariée a identifié l’exploration gléno-humérale comme facteur de risque indépendant de capsulite rétractile. Concernant les explorations gléno-humérales, 8,4% ont permis la découverte de lésions associées, et seulement 3,6% ont conduit à un geste curatif.

Conclusion : Au vu de ces résultats et des données de la littérature, les auteurs déconseillent l’exploration gléno-humérale systématique lors du traitement arthroscopique des calcifications de la coiffe des rotateurs. Etude de niveau de preuve III


Alexandre ECALLE (TOULON), Pierre-Julien CUNGI, Stéphane AIRAUDI, Renaud GRAVIER
14:30 - 15:30 #16543 - 59. Décompression arthroscopique du nerf suprascapulaire pour neuropathie de compression chronique sévère – résultats fonctionnels, neurologiques et radiologiques à moyen terme.
59. Décompression arthroscopique du nerf suprascapulaire pour neuropathie de compression chronique sévère – résultats fonctionnels, neurologiques et radiologiques à moyen terme.

Objectif:

La neuropathie par compression du nerf suprascapulaire peut engendrer une paralysie et une atrophie des muscles supra- et infraépineux. La décompression arthroscopique du nerf donne d’excellents résultats. L’objectif consiste à déterminer la récupération des muscles supra- et infraépineux sur le plan électrophysiologque et radiologique après décompression dans les atteintes chroniques.

 

Matériel et méthode:

Entre janvier 2010 et mars 2016, 21 patients ont été traités pour une neuropathie chronique du nerf suprascapulaire avec importante atrophie des muscles supra- et infraépineux. En préopératoire, tous les cas présentaient des douleures dorsales à l’épaule ainsi qu’une faiblesse à la rotation externe. La décompression arthroscopique du nerf suprascapulaire a été effectuée dans 14 cas par évacuation de kystes para-glénoïdiens associée à une fixation du burrelet glénoïdien et dans 7 cas par dissection du ligament transverse de l’échancrure coracoïdienne. Tous les patients ont été évalués par une IRM et un examen neuro-physiologique en préopératoire ainsi qu‘à 12 mois postopératoires et à chaque année suivante à l’aide du simple shoulder test. Les images d’IRM ont été analysées de façon anonyme par deux co-auteurs et les paramètres ont été corrélés.

 

Résultats:

Au total, 21 patients ont pu être inclus avec un recul moyen de 54 mois (R:28-96). La comparaison des images par IRM montre une augmentation significtive (p<0,01) des volumes des muscles supra- et infraépineux respectivement. Aucun cas de dégénérescence graisseuse n’est décelé. L’examen neurologique à 1 année postopératoire révèle une nette amélioration de la vitesse de conduction nerveuse (ENG)  et de la force musculaire (EMG). La rotation externe moyenne s’est améliorée de façon non-significative (p>0,05) avec 9° (SD:8°) en RE1 et 14° (SD:11°) en RE2.

Conclusions:

Les résultats électrophysiologiques et radiologiques sont excellents après décompression du nerf suprascapulaire dans les cas de compression chronique. Une récupération du volume musculaire est observée dans tous les cas et même après une atrophie préopératoire sévère des muscles supra- et infraépineux. 


Christophe SPORMANN (Zürich, Suisse), Eduard BUESS, Studer ANSGAR, Steiner CHRISTIAN
14:30 - 15:30 #16523 - 60. Utilisation du biceps comme greffon d’augmentation dans les ruptures massives de la coiffe.
60. Utilisation du biceps comme greffon d’augmentation dans les ruptures massives de la coiffe.

Introduction:

Les ruptures massives de la coiffe réparées sont grevées d'un taux de ruptures itératives pouvant atteindre 80%.

Notre hypothèse est que l’utilisation de la portion intra articulaire du biceps ténodésé, comme technique d’augmentation de la réparation, permettra d’améliorer la cicatrisation et réduira ce taux.

C’est l’objectif de ce travail.

Matériel:

De Janvier 2013 à mai 2013, 21 patients ayant une rupture massive de la coiffe ont été opérés selon cette technique, l'âge moyen est de 63 ans(+/-5,49).

Le tendon du supra-épineux était rétracté à la glène dans 19 cas.

Le biceps est ténodèsé au niveau de la gouttière sur une ancre, la portion intra-articulaire est chargée sur un fil puis détachée du labrum. La rupture de la coiffe est réinsérée par des points de type Mason Allen, le biceps est ensuite incorporé à la réparation, le long du foot print et cravaté par les fils verticaux.

Résultats:

Nous avons étudié à un an de recul les résultats cliniques, radio-anatomiques et à 5 ans avec un bilan téléphonique.

Aucune rupture secondaire du biceps n'a été constatée.

L'état de cicatrisation de la coiffe a été contrôlée par 19 IRM (classification de Sugaya) et 2 arthroscanners. La cicatrisation a été obtenue dans 62% des cas (types 1,2 & 3 de Sugaya) & 38% de ruptures itératives (types 4 & 5 de Sugaya), tout cela est corrélé au score de Constant absolu, respectivement à 84 & 68,50 p < 0,05.

Nous n'avons noté aucune complication, à part une rupture itérative réopérée.

Au recul minimum de 5 ans, nous avons pu recontacter téléphoniquement 19 patients/21 et aucun d’entre eux n’a eu recours à une autre geste chirurgical.

Discussion:

La technique d’augmentation de la réparation au biceps combinée à une ténodèse, offre le double avantage d’abord de sécuriser la ténodèse en multipliant les points de fixation, limitant le risque de rupture secondaire du biceps mais aussi d'interposer un greffon tendineux autologue qui sera incorporé à la réparation tendineuse comme augmentation.

L’hypothèse que cette technique peut participer au renforcement de la cicatrisation en diminuant le taux de rupture itérative dans les ruptures massives, semble se confirmer avec une stabilité des résultats subjectifs à 5 ans.

Conclusion:

Cette technique qui associe augmentation de la réparation par le biceps comme greffon tout en  sécurisant la fixation de la ténodèse, donne des résultats encourageants en terme de cicatrisation, durables à 5 ans de recul, sans aucune morbidité.


Tewfik BENKALFATE (Rennes), Abdelatif TRIQUI, Jacqueline JAN
14:30 - 15:30 #16553 - 61. Révision après échec de réparation de coiffe : Le tendon a-t-il une deuxième chance de cicatriser ?
61. Révision après échec de réparation de coiffe : Le tendon a-t-il une deuxième chance de cicatriser ?

Introduction : Les réparations de coiffe sont associées à un haut taux de ruptures itératives (10 à 90%). Ces ruptures itératives sont gênantes lorsque symptomatiques. L’hypothèse de notre étude est que le tendon peut cicatriser lors d’une seconde réparation sous certaines conditions.

 

Matériel et méthodes : Cette série rétrospective continue analyse une cohorte de 72 patients, d’un âge moyen de 55 ans (34 -78) présentant une rupture itérative de la coiffe reprise sous arthroscopie sur une période de 10 ans (janvier 2006 à janvier 2016). Les patients présentaient une rétraction frontale stade 1 dans 43% des cas, stade 2 dans 39% et stade 3 dans 18%. La rétraction dans le plan sagittal était classée D dans 49%, CD ou BCD dans 44% et BCDEF dans 4%. L’infiltration graisseuse était toujours inférieure au stade 3 pour l’infra-épineux et le sous-scapulaire, seulement 4% de stade 3 ou 4 pour le supra-épineux. A la révision nous avons réalisé un simple rang dans 69% des cas, un double rang dans 20% et des sutures latéro-latérales dans 11%. Les patients ont été évalués cliniquement et radiologiquement au recul minimum de 1 an.

 

Résultats : 13 patients sur 37 testés (36%) présentaient des cultures bactériologiques positives lors de la reprise. Nous retrouvons 12,5% de complications (9/72) avec 1 épaule pseudo-paralytique, 5 épaules raides, 3 algoneurodystrophies. Notre taux de réopération est de 5% (4/72) avec 1 réparation itérative de coiffe et 3 prothèses inversées. La révision a permis une amélioration significative de l’élévation antérieure active (135° -> 154°) et de la rotation interne (5.5 -> 7) (p=0.0001). Le score de Constant est amélioré (50 -> 65) ainsi que le « subjective shoulder value » (42% -> 69%) (p=0.0001). 88% des patients sont satisfaits ou très satisfaits de la chirurgie. Nous obtenons 72% de cicatrisation tendineuse à l’IRM ou l’arthroTDM. La cicatrisation tendineuse améliore les résultats objectifs et subjectifs (p=0.01). Les facteurs de risque de non cicatrisation retrouvés sont un âge supérieur à 55 ans et une rétraction dans le plan frontal supérieure à 1.

 

Conclusion : Une reprise chirurgicale arthroscopique peut permettre une cicatrisation des tendons de la coiffe des rotateurs chez des patients sélectionnés. La cicatrisation est corrélée à un meilleur résultat clinique. Il faut être vigilant aux patients raides qui le restent et au taux important de patients avec des cultures bactériologiques positives lors de la reprise.


Michel AZAR (Nice), Jean-François GONZALEZ, Pascal BOILEAU
14:30 - 15:30 #16438 - 62. Y a-t-il modification de l’angle CSA après acromioplastie antérieure ?
62. Y a-t-il modification de l’angle CSA après acromioplastie antérieure ?

Introduction

Un Critical Shoulder Angle (CSA) supérieur à 35° est corrélé aux pathologies dégénératives de coiffe et à un défaut de cicatrisation après réparation. Une réduction chirurgicale du CSA protégerait la coiffe opérée. Plusieurs travaux récents ont évalué l'intérêt d’une résection latérale de l’acromion avec une diminution du CSA d’environ 3,6° pour une résection latérale de 6mm. Aucune étude n’a analysé l’évolution de l’angle CSA après acromioplastie antérieure. L’objectif principal de notre étude était de mesurer la modification de l’angle CSA après acromioplastie. L’objectif secondaire était de corréler l’importance de cette modification au type d’acromion selon Bigliani et à l’importance de la résection acromiale.

 

Méthode

90 patients opérés d’une acromioplastie ont été inclus dans une série rétrospective. Les critères d’inclusion était la réalisation dans notre service d’imagerie des clichés radiographiques d’épaule pré et post opératoires selon un protocole strict. Pour limiter les troubles rotatoires sur la face, la distance maximale entre les bords antérieur et postérieur de glène devait être de moins de 5mm. L’angle CSA a été mesuré 2 fois par 2 observateurs à l’aide du logiciel ImageJ. Le type d’acromion était évalué selon Bigliani avant et après chirurgie et la résection acromiale était quantifiée en 3 grades.

 

Résultats

L’angle CSA moyen pré opératoire (preop) était de 35.9° (± 3.7, 26.2, 44.2) et de 33° après acromioplastie (postop) (± 3.5, 24.8, 41.4). La diminution moyenne du CSA était significative de 2.9° (± 2.2, -2.2, 11.9, p=0.000). En preop, 58% des patients avaient un CSA ≥35° (n=52) et 24% en postop (n=22, p=0.000). Pour les acromions type 3, le CSA a diminué de 3.6° (± 2.7, -2.2, 11.9) et de 2.5° (+/- 1.8, -2.2, 7.7, p=0.004) pour les types 2 et 1. La diminution du CSA était corrélé à l’importance de la résection antérieure: 2.1° (± 1.35, -2.2, 4.5,) pour les résections de grade 0, 3.0° (± 2.4, -2.2, 11.9, p=0.02) pour les grade 1, et 3.7° (± 2.15, -0.9, 10.3, p=0.0005) pour les grades 2.

 

Conclusion

Une acromioplastie antérieure permet de diminuer significativement l’angle CSA et les résultats sont proches de ceux obtenus avec l’acromioplastie latérale. Cette diminution est d’autant plus importante que l’acromion passe d’un type 3 de Bigliani à un type 1 après chirurgie. Cette étude confirme le lien étroit existant entre l’angle CSA et la région antéro-latérale de l’acromion et l’intérêt du CSA pour quantifier le geste d’acromioplastie antérieur ou latéral.


Anselme BILLAUD (Mérignac), Pierre ABADIE, Yacine CARLIER, Lionel PESQUER, Pierre Henri FLURIN
14:30 - 15:30 #16436 - 63. L’Auto-Constant questionnaire : est-il possible d’évaluer le score de Constant-Murley à l’aide d’un auto-questionnaire ?
63. L’Auto-Constant questionnaire : est-il possible d’évaluer le score de Constant-Murley à l’aide d’un auto-questionnaire ?

Introduction. Le score de Constant, largement utilisé en chirurgie orthopédique, permet une évaluation clinique subjective et objective de la fonction de l’épaule. Afin de rendre cet examen standardisé, et permettre un suivi à distance, nous avons établi un auto-questionnaire et émis l’hypothèse que celui-ci était bien corrélé à l’examen clinique du chirurgien.

Méthodes. Nous avons conduit une étude prospective monocentrique continue dans un service spécialisé en chirurgie de l’épaule. Pour chaque patient consultant pour une pathologie de l'épaule, un auto-questionnaire a été remis avant la consultation puis un examen clinique a été réalisé par un chirurgien de l’épaule. Le questionnaire était composé uniquement de questions fermées avec des cases à cocher, et privilégiait les photographies au texte. Il reprenait tous les items du score de Constant : Douleur, Activité, Mobilité et Force. La corrélation avec l’examen clinique était évaluée à l’aide du coefficient de corrélation intra-classe, les différences à l’aide du test de Student.

Résultats. Cent patients consécutifs ont été analysés. Le score total moyen était sous-estimé de -3 points par l’auto-questionnaire (IC95 : -5 ; -1). L’activité et la mobilité n’étaient pas significativement différents (-0.4/20 et -0.3/40 ; p > 0.05) mais la douleur et la force l’étaient (+0.8/15 ; -3.0/25 ; p < 0.01). La corrélation entre les deux scores totaux était excellente (0.87), de même que les sous-item mobilité et douleur (0.85 et 0.78), bonne pour l’activité (0.69) et passable pour la force (0.57).

Discussion. L’auto-Constant Questionnaire est un excellent estimateur global du score de Constant absolu, de la douleur et de la mobilité. Il est moins performant pour l’évaluation de la force mais les différences entre les sous-items se compensent.

Conclusion. L’auto-Constant Questionnaire permet une bonne évaluation en pratique quotidienne du score de Constant-Murley.


Mikaël CHELLI (Nice), Vincent LAVOUÉ, Gilles CLOWEZ, Yohann LEVY, Jonathan THOMAS, Pascal BOILEAU
14:30 - 15:30 #16595 - 64. L’acromioplastie diminue-t-elle le Critical Shoulder Angle ?
64. L’acromioplastie diminue-t-elle le Critical Shoulder Angle ?

Introduction : Le Critical Shoulder Angle (CSA) correspond à l’angle entre l’inclinaison de la glène et le débord latéral de l’acromion. Il a été montré qu’un angle CSA élevé (>35°) était un facteur de risque de rupture primitive et itérative après réparation de la coiffe des rotateurs.  L’objectif de notre étude était d’évaluer la modification du CSA après acromioplastie.

Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle descriptive, rétrospective et monocentrique. Etaient inclus les patients ayant bénéficié d’un geste chirurgical d’acromioplastie antérieure (à ciel ouvert ou arthroscopique) entre janvier 2015 et décembre 2016, documenté par des radiographies pré et post opératoires de face stricte. Etaient exclus les patients ayant déjà été opérés de l’épaule concernée, et ceux dont la radiographie de face était de type D de Suter. Les mesures ont été effectuées sur le logiciel McKesson par un goniomètre digital.

Résultats : 150 patients ont été inclus (arthroscopie n=114 ; ciel ouvert n=36).  L’âge moyen était de 57.7 ans (29-80). Le CSA préopératoire moyen étaient de 36.2°+/-4.25 (25-48.4) et le CSA postopératoire moyen était de 33,5°+/-3.9 (23.8-45.2) (p= 0.001). La technique opératoire n’avait pas d’influence sur la variation du CSA (ciel ouvert -2.3+/-1,9 (-6.3-1) ; arthroscopie - 2.7+/-2,7 (-10.5-5) ; p=0.06). Dans le groupe avec CSA pathologique (> 35°) la diminution moyenne du CSA était de 3,2+/-2,6 (-10.5-5) sans différence significative par rapport à un CSA non pathologique (< 35°) (p= 0,12).  Le taux de patient ayant une correction du CSA après acromioplastie antérieure était de 48%.

Discussion:

Le CSA postopératoire serait prédictif d’une lésion itérative après réparation des tendons de la coiffe des rotateurs. Malgré sa diminution, la valeur seuil de 35° n’est pas toujours obtenue après acromioplastie antérieure. Un complément de résection strictement latérale serait théoriquement nécessaire. Néanmoins, il reste difficile de quantifier et de prédire en peropératoire la modification de la valeur de cet angle.

 

Conclusion

L’acromioplastie antérieure occasionne une diminution significative du CSA quelque soit la technique opératoire et sa valeur préopératoire.


Nicolas BONNEVIALLE, Romain COLOMBI (Dijon), Mathieu GIRARD, Vadim AZOULAY, Marie MARTEL, Pierre MANSAT
14:30 - 15:30 #14655 - 65. Dégantage de la coiffe des rotateurs après luxation gléno-humérale.
65. Dégantage de la coiffe des rotateurs après luxation gléno-humérale.

Introduction

Une forme rare de rupture de la coiffe des rotateurs (RCT) est observée à la suite d’une luxation gléno-humérale, suivie d’un repositionnement, avec formation d’un tissu cicatriciel entre les tendons et les tubérosités. Le diagnostic radiologique de ces lésions de « dégantage » est problématique car elles sont occultées par le tissu cicatriciel. Le but est de décrire les caractéristiques des ruptures par dégantage et de reporter les résultats après réparation arthroscopique.

 

Méthodes

Parmi 67 patients ayant eu une réparation arthroscopique de RCT secondaire à une luxation gléno-humérale, nous avons identifié 8 patients (12%) (7 luxations antérieures et 1 postérieure), âgés de 54,5 ans (38-61), avec caractéristiques typiques de ruptures par dégantage. L’imagerie préopératoire révélait des ruptures massives de 2 ou 3 tendons chez tous les patients (6 avec une longue portion du biceps rompue ou luxée), qui étaient évalués pré-opératoirement et à 2 ans ou plus, par les scores de Constant absolu et pondéré, Subjective Shoulder Value (SSV), et Simple Shoulder Test (SST).

 

Résultats

Le score absolu de Constant passait de 27 (17-54) à 89 (62-95). Le Constant pondéré passait de 31 (24-57) à 97 (83-100). Le SST passait de 2 (0-4) à 12 (9-12), et le SSV passait de 18 (10-30) à 90 (60-100). Tous les patients étaient très satisfaits (63%) ou satisfaits (37%).


Conclusion

Nous décrivons une forme particulière de RCT secondaire à une luxation gléno-humérale, résultant en un dégantage de la coiffe des rotateurs, suivie par un repositionnement des tendons. La formation d’un tissu cicatriciel peut occulter la rupture des tendons en échographie, auquel cas une imagerie complémentaire est recommandée pour s’assurer du diagnostic et éviter tout retard thérapeutique.


Arnaud GODENÈCHE, Lorenzo MERLINI (Paris), Matthew YALIZIS, Yannick CARILLON, Hugo BOTHOREL, Mo SAFFARINI

14:30-15:30
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CPG2
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
GENOU - CARTILAGE

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
GENOU - CARTILAGE

Modérateurs : Philippe BEAUFILS (Retired) (Versailles), Caroline MOUTON (PhD, Head of Research) (Luxembourg, Luxembourg)
14:30 - 15:30 #16580 - ❤ 66. Anatomie revisitée du ligament croisé postérieur et de son insertion fémorale : étude anatomique sur 23 genoux.
❤ 66. Anatomie revisitée du ligament croisé postérieur et de son insertion fémorale : étude anatomique sur 23 genoux.

RESUME : 

 

Introduction – Objectif : 

De nombreuses études décrivent l’anatomie du ligament croisé postérieur (LCP) et des ligaments méniscaux fémoraux (LMF). La structure la plus communément admise est celle d’une anatomie du LCP en double faisceaux avec une insertion fémorale proche du cartilage distal, genou à 90° de flexion. Cependant Kato et al ont décrit une structure monofaisceau en ruban du LCP. Le but de notre étude anatomique était de vérifier cette théorie et d’analyser les insertions fémorales du LCP et des LMF. 

 

Matériel et Méthodes : 

Vingt-trois genoux de sujets anatomiques frais non-embaumés ont été disséqués par un opérateur indépendant selon un protocole unique de dissection sous loupe chirurgicale. Après ablation de la synoviale seule, la morphologie des fibres ligamentaires du LCP était analysée et les insertions fémorales du LCP et des LMF décrites selon la technique de l’horloge. L’ensemble des mesures était réalisé avec un pied à coulisse de précision 0,01 mm. 

 

Résultats : 

Aucun genou n’a été exclus de l’analyse finale. Dans l’ensemble des cas, l’anatomie macroscopique du LCP était à un seul et unique faisceau se comportant comme un ruban plat et fin. Genou à 90° de flexion, son insertion fémorale était au toit de l’échancrure entre 58 min et 25 min sur un genou droit et entre 48 min et 2 min sur le genou gauche.   Après ablation du LMFA, l’insertion fémorale du LCP débutait à 6 mm en moyenne du rebord cartilagineux distal et à 2 mm en moyenne du rebord cartilagineux antérieur. 

 

Discussion : 

Notre étude confirme le travail de Kato et alet permet de préciser l’insertion fémorale du LCP et des ligaments ménisco-fémoraux. La présence du ligament ménisco-fémoral antérieur donne un aspect de double faisceau du LCP. Les techniques de reconstruction actuelles ne peuvent être dite anatomiques.


Julien COUSIN, Thibault NOAILLES (Bordeaux), Ronan GUILLOU, François GOUIN, Antoine HAMEL
14:30 - 15:30 #16508 - ❤ 67. Anatomie arthroscopique du point d’angle postérolatéral du genou.
❤ 67. Anatomie arthroscopique du point d’angle postérolatéral du genou.

Introduction : Malgré la proximité des éléments vasculo-nerveux, l’arthroscopie du compartiment postérieur du genou a rapidement évoluée ces dernières années. Actuellement, aucune approche sous arthroscopie de point d’angle postérolatéral du genou n’est décrite.  

But de l’étude : Le but de cette étude était de décrire une technique d’arthroscopie permettant d’exposer le tendon poplité (TP), la partie postérieure de la tête fibulaire, le ligament collatéral fibulaire (LCF), le ligament poplitéo-fibulaire (LPF), le biceps fémoral (BF) et le nerf fibulaire.

Méthode : 8 genoux cadavériques ont été disséqué sous arthroscopie en utilisant des voies d’abord antérieures et postérieures classiques. L’utilisation d’une voie trans septale était obligatoire. Le TP, la partie postéro-médiale de la tête fibulaire, le LCF, le LPF, le BF et le nerf fibulaire devaient être identifiés et exposés.

Résultats: Chaque structure du PLC a pu être individualisée et exposée sous arthroscopie pour tous les genoux cadavériques. Le FCL et le TP ont également été exposés au niveau de leur insertion fémorale.

Conclusion: Cette technique d’approche athroscopique permet d’identifier les principales structures du PLC nécessitant le plus souvent une reconstruction en cas de lésions du point d’angle postérolatéral. Cette approche pourrait mener à une reconstruction arthroscopique du point d’angle postérolatéral.


Benjamin FREYCHET (Lyon), Bertrand SONNERY-COTTET, Thomas L. SANDERS, Nicholas KENNEDY, Michael J. STUART, Bruce A. LEVY
14:30 - 15:30 #16510 - 68. Reconstruction anatomique du point d’angle postérolatéral du genou sous arthroscopie.
68. Reconstruction anatomique du point d’angle postérolatéral du genou sous arthroscopie.

Introduction: Actuellement les différentes techniques de reconstruction du point d’angle postérolatéral (PAPL) sont réalisées à ciel ouvert. Certains auteurs ont décrit des techniques de reconstruction sous arthroscopie d’une des 3 principales structures du PAPL tel que le ligament popliteo-fibulaire (LPF), le tendon poplité (TP) ou le ligament fibulaire collatéral (FCL). D’après la littérature aucune reconstruction arthroscopique de ces 3 structures n’est décrite dans le même temps opératoire.

Hypothèse: Le but de cette étude était d’établir une technique de reconstruction sous arthroscopie du TP, du FCL et du LPF.

Matériel: 8 genoux cadavériques ont été utilisés pour reconstruire le PAPL sous arthroscopie. La réalisation de voies d’abord standard antérieure et postérieure ainsi que d’une voie trans septale était nécessaire. Le demi-tendineux et le long fibulaire ont été prélevés pour reconstruire respectivement le TP et l’association FCL-LPF. La technique de reconstruction du PAPL selon Laprade a été utilisée avec un tunnel tibial et fibulaire ainsi que deux tunnels borgnes fémoraux.

Résultats: Les trois structures postérolatérales ont été reconstruites sous arthroscopie pour chaque genou avec une technique reproductible et fiable. En effet le nerf fibulaire était sous vision arthroscopique à chaque moment de la procédure en regard de sa portion postérieure.

Conclusion: Le point d’angle postérolatéral comprenant le TP, le LPF et le FCL peut être reconstruit sous arthroscopie avec une complète visibilité des repères osseux et musculo-tendineux contrairement à ciel ouvert notamment pour le tunnel tibial.


Benjamin FREYCHET (Lyon), Bertrand SONNERY-COTTET, Thomas L. SANDERS, Nicholas KENNEDY, Michael J. STUART, Bruce A. LEVY
14:30 - 15:30 #16493 - 69. Lésions multi-ligamentaires du genou : profil lésionnel et résultats cliniques.
69. Lésions multi-ligamentaires du genou : profil lésionnel et résultats cliniques.

Introduction: Les lésions multi-ligamentaires du genou (MLKI) sont complexes et les résultats cliniques post-opératoire sont difficilement prévisibles. L'objectif était à travers une large cohorte d’analyser le profil lésionnel, le taux de lésions associées ainsi que les résultats cliniques des patients MLKI.

 Méthodes : Tous les patients traités pour des lésions multi-ligamentaires entre 1989 et 2012, ont été inclus. Les caractéristiques démographiques, le profil lésionnel (classification de Schenk) et les lésions associées ont été collectés de façon rétrospective avant 2002 et de façon prospective après cette date. Le suivi clinique comportait une évaluation fonctionnelle avec les scores IKDC et KOOS et une évaluation objective des amplitudes articulaires et du score IKDC objectif.

 Résultats : 165 patients MLKI étaient éligibles pour l’inclusion (Age moyen : 32.4 ans, 120 hommes, 45 femmes). Les lésions associées étaient fréquentes (lésions nerveuses :18.9%, lésions vasculaires : 5.3%). Le profil lésionnel était le suivant : 102 patients avec 2 ligaments atteints (KD IL: 30.1%, KD IM : 17.2% ,KD II : 6.7%), 57 avec 3 ligaments atteints (KD IIIL :19.6%, KD IIIM :23.3%) et 2 patients avec 4 ligaments atteints (KD IV: 3.1%). Comparés à la population normale, les scores IKDC subjectifs (70.5 ± 22.6 [36.6, 98.9]) et de KOSS restaient bas. Pour le KOOS, les catégories douleurs et fonction/vie-quotidienne étaient plus améliorées que les catégories symptômes, sports et qualité de vie. Concernant l’IKDC objectif, 63% des patients étaient classifiés “presque normal”, 31 % “anormal”, et 6% « normal ». Les patients opérés d’une reconstruction avaient de meilleurs résultats que ceux ayant bénéficié d’une réparation ligamentaire (p < 0.05). Les patients opérés pendant la phase aigüe avaient de meilleurs résultats que ceux opérés à distance (p < 0.05). L’amplitude articulaire moyenne au dernier recul était de 123°.

 Discussion : Même si les lésions multi-ligamentaires sont rares, elles restent graves avec un taux important de complications associées. Parmi les patients opéré, le profil lésionnel le fréquemment observé est l’atteinte d‘un croisé et du plan latéral. La chirurgie permet un retour à la normal que dans une minorité de cas. Les meilleurs résultats étaient observés avec les reconstructions réalisée pendant la phase aigüe.

 Conclusion : Les résultats cliniques sont encourageants mais seule une minorité de patient retrouve un genou oublié. Afin de maximiser les résultats cliniques, le geste chirurgical devra privilégier les reconstructions et devra être réaliser dans les 3 premières semaines dès que les conditions locales le permettent.


Thomas NERI (Saint Etienne), Aaron BEACH, David PARKER
14:30 - 15:30 #16521 - 70. Influence de la pente tibiale postérieure et des lésions méniscales sur la translation tibiale antérieure préopératoire dans les ruptures du LCA.
70. Influence de la pente tibiale postérieure et des lésions méniscales sur la translation tibiale antérieure préopératoire dans les ruptures du LCA.

Contexte : Les mesures de la translation tibiale antérieure (TTA) du genou sont utilisées pour évaluer les lésions et les résultats de la reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA). La laxité préopératoire a donc une valeur pronostique et permet d’adapter les gestes chirurgicaux et les protocoles de rééducation aux profils des patients.

Objectif : Déterminer les facteurs démographiques et anatomiques qui peuvent influencer la laxité antéro-postérieure et rotationnelle dans le cadre de la rupture du LCA.

Méthodes : Les auteurs ont recueilli prospectivement des données préopératoires, peropératoires et postopératoires de 417 patients opéré d’une rupture du LCA.  Les critères d'exclusion étaient : chirurgie itérative du LCA (n =53), antécédents chirurgicaux du genou(n=27), ostéotomies tibiales associées (n = 7), lésions ligamentaires concomitantes sur le genou ipsilatéral (n=34) et des antécédents de lésion du LCA controlatéral (n=45). La translation tibiale antérieure préopératoire a été évaluée objectivement par des radiographies en appui monopodal on déterminait la TTA statique (sTTA) et la TTA dynamique (dTTA) par la mesure différentielle sur les radiographies en stress de la translation tibiale antérieure. La composante rotationelle a été évaluée subjectivement en utilisant le pivot shift test.

Résultats : La cohorte finale de 251 patients, consistait de 173 hommes (69%), 78 femmes (31%), âgés 29.8±10.5 ans (range,16–62). Les régressions multivariées ont révélé que la TTA statique augmente uniquement avec la pente tibiale (β=0,30; p<0,001), la TTA dynamique augmente avec la pente tibiale (β=0,19; p=0,41), les lésions méniscales médiales (β=1,27; p=0,007), les lésions complètes du LCA (β=2,06; p<0,001) et diminue avec l'âge (β=-0,09; p<0,001). Les régressions multivariées ont également indiqué qu’un pivot shift élevé diminue avec l'âge (OR=0,94; p<0,001), pour les femmes (OR=0,25; p<0,001) mais augmente pour les lésions complètes du LCA (OR=3,04; p=0,002) ou les lésions méniscales médiales (OR=2,28; p=0,010).

Conclusion : La pente tibiale influence la translation antérieure statique et dynamique, sans influencer le pivot shift, alors que les lésions méniscales médiales augmentent la translation antérieure dynamique et le pivot shift. Ces résultats sont pertinents pour optimiser et adapter les indications chirurgicales  ainsi que les protocoles de rééducation en fonction de la morphologie des patients ainsi que de leurs caractéristiques lésionnelles.


Marco PUNGITORE (Monza, Italie), Yves MALEMO, Jeremy VALLUY, Mo SAFFARINI, Guillaume DEMEY, David DEJOUR
14:30 - 15:30 #16505 - 71. L’augmentation de la pente méniscale latérale est associée à une élévation du risque de contusion osseuse latérale lors des ruptures du LCA sans contact.
71. L’augmentation de la pente méniscale latérale est associée à une élévation du risque de contusion osseuse latérale lors des ruptures du LCA sans contact.

Introduction: les ruptures du ligament croisé antérieur sans contact (r.LCA.sc ) sont souvent associées à des  contusions osseuses dont la sévérité est corrélée à l’apparition précoce de lésions dégénératives. Les contusions osseuses sont par ailleurs un marqueur d’instabilité rotatoire. Plusieurs études ont montré qu’une pente méniscale latérale (PML) pathologique augmentait le  risque de r.LCA.sc. L’hypothèse était qu’une augmentation de la PML mesurée sur IRM était corrélée à une augmentation quantitative et de  sévérité des contusions osseuses lors des r.LCA.sc. Notre objectif était de mesurer la PML dans deux groupes de lésion du LCA avec et sans contusions  

 

 

Méthodes :

 Dans une  étude rétrospective monocentrique de types cas-contrôle ont été  colligé 196 reconstructions après r.LCA.sc du 1/1/ 2013 au 1/5/ 2017. Les 98 patients inclus dans le groupe de ruptures du LCA avec contusion osseuse ont été appariés sur un mode 1:1 (en fonction de taille, poids, niveau d’activité) à 98 patients contrôles sans contusion osseuse constatée en IRM. La présence et la  sévérité des contusions osseuses a été évaluée sur des IRM préopératoires par un observateur indépendant. La sévérité était évalué selon la classification de Song et coll en minime , modéré et sévère . La PML et la pente tibiale postérieure latérale (PTPL) ont été mesurées selon la méthode de Hudek et coll. L’analyse a d’abord été descriptive puis comparative afin de mesurer la comparabilité des deux groupes ainsi que les critères de jugement. Les statistiques ont été réalisés avec SPSS22.0.

 

Résultats : 

Les données démographiques (âge, BMI, niveau d’activité) n’étaient pas statistiquement différentes dans les deux  groupes . La PML moyenne du groupe avec contusion osseuse (4.1°±0.8) était significativement supérieure à celle du groupe contrôle (2.6°±0.7 ; P<0.01). Une PML augmentée était significativement associée au risque de contusion osseuse latérale (P<0.01). Nous avons observé plus de contusions sévères dans le groupe r.LCA.sc que dans le groupe standard (60% vs 35%, p<0.05). Nous n’avons pas mis en évidence de lien entre PTLP augmenté et augmentation du nombre ou de la sévérité des contusions latérales 

 

Conclusion : une PML augmentée est associée à une élévation du nombre et de la sévérité  des contusions osseuses latérales lors des ruptures du LCA sans contact. La PML doit être prise en compte par les chirurgiens lors de l’évaluation des ruptures du LCA : une augmentation de PML représente pour nous une indication à une ténodèse latérale

 

 


Etienne CAVAIGNAC, Ke LI (chongquing, Chine), Vincent MAROT, Philippe CHIRON
14:30 - 15:30 #16527 - 72. Résultats cliniques et facteurs prédictifs de risque d’échec de la reconstruction isolée du ligament fémoro-patellaire médial pour instabilité rotulienne récidivante : série de 213 cas à 3 ans de recul minimum.
72. Résultats cliniques et facteurs prédictifs de risque d’échec de la reconstruction isolée du ligament fémoro-patellaire médial pour instabilité rotulienne récidivante : série de 213 cas à 3 ans de recul minimum.

Introduction: La reconstruction du ligamentfémoro-patellaire médial (MPFL) fait, aujourd’hui, pleinement partie de l’arsenal thérapeutique en cas d’instabilité fémoro-patellaire récidivante. Cette procédure est souvent associée à d’autres gestes de correction comme un abaissement/médialisation de la tubérosité tibiale antérieure, une section de l’aileron externe ou une trochléoplastie de creusement. A l’heure actuelle, peu d’étude ont permis d’évaluer cliniquement l’efficacité de cette reconstruction du MPFL de manière isolée. Les objectifs de cette étude étaient de rapporter les résultats cliniques d’une reconstruction isolée du MPFL et d’identifier les potentiels facteurs de risque d’échec.

Méthodes: Une analyse rétrospective des données collectées de façon prospective, a été réalisée afin d’inclure tous les patients ayant bénéficié d’une reconstruction isolée du MPFL entre janvier 2008 et janvier 2014. L’évaluation pré opératoire prenait en compte le score de Kujala, l’anomalie de la course rotulienne (J-sign) et une analyse de la dysplasie de la trochlée selon la classification de Dejour et la hauteur rotulienne avec l’indice de Caton-Deschamps (ICD). Le score de Kujala était évalué en post opératoire. L’échec était défini par une luxation patellaire post opératoire ou une reprise chirurgicale pour instabilité récidivante.

Résultats: 241 reconstructions isolées du MPFL chez 224 patients répondaient aux critères d’inclusion. 28 cas (11,6%) n’ont pas pu être recontactés et ont été considérés comme perdus de vu laissant 213 reconstructions pour l’analyse finale avec pour recul moyen 5,8 ans [3-9,3]. L’âge moyen lors de la chirurgie était de 20,8 ans [11-48]; 55% était de sexe féminin. 27% des patients avaient un J-sign positif en pré opératoire, l’ICD moyen était calculé à 1,2 [0,9-1,7], une dysplasie de trochlée était présente dans 93% des cas (A:47%; B:25%; C:14%; D:7%). Pour la série globale, le score Kujala moyen a été amélioré de 32,7 points (de 56,1 à 88,8 en post opératoire) (p < 0,001). 12 échecs ont été observés nécessitant une reprise chirurgicale pour instabilité récidivante (5,6%). L’analyse uni et multivariée a mis en évidence deux facteurs préopératoire de risque d’échec : une rotule considérée comme haute (ICD≥1,3 (OR=4,7; = 0,013) et la présence préopératoire d’un J-sign positif (OR=5,2; p= 0,01).

Conclusion: En cas d’instabilité fémoro-patellaire récidivante, la reconstruction isolée du MPFL apparaît comme une intervention fiable et efficace avec un faible taux d’échec. En cas de rotule haute avec un ICD≥1,3 ou de J-sign positif, il est suggéré de réaliser un geste osseux à type d’abaissement de la TTA ou de trochléoplastie de creusement.


Elliot SAPPEY-MARINIER (LYON), Padhraig O'LAUGHLIN, Hervé OUANEZAR, Levi REINA FERNANDES, Biova KOUEVIDJIN, Bertrand SONNERY-COTTET, Mathieu THAUNAT
14:30 - 15:30 #16557 - 73. Résultats fonctionnels des reconstructions multiligamentaires du genou avec atteinte du plan latéral par autogreffes.
73. Résultats fonctionnels des reconstructions multiligamentaires du genou avec atteinte du plan latéral par autogreffes.

INTRODUCTION

Les atteintes multiligamentaires du genou sont des lésions rares mais graves, engageant le pronostic fonctionnel de l’articulation. La stratégie de prise en charge et les techniques chirurgicales sont sujets à controverse au sein des experts. L’objectif de cette étude est d’évaluer les résultats cliniques et laximétriques des reconstructions multiligamentaires du genou, aigues ou chroniques, avec atteinte du plan latéral, par autogreffes. L’hypothèse principale est que les reconstructions par autogreffes donnent de bons résultats à moyen terme.

MATERIEL ET METHODE

Une étude rétrospective monocentrique a été menée sur les patients ayant eu une reconstruction multiligamentaire du genou. Les critères d’inclusions étaient les lésions du pivot central associées à une lésion du point d’angle postéro-externe, reconstruites par autogreffes, quelque soit le délai. Les lésions du plan médial sans atteinte du plan latéral ont été exclues. Un recul minimum de 4 ans était nécessaire. Les patients ont été revus cliniquement au dernier recul. Les scores fonctionnels IKDC, Lysholm et KOOS ont été analysés. La laxité résiduelle différentielle a été objectivée sur les radiographies dynamiques comparatives.

RESULTATS

Vingt-cinq patients ont été revus. L’âge moyen à la chirurgie était de 30,8 ans +14,1. Le recul moyen était de 6,5 ans +1,7. Les lésions étaient réparties en 8 KD-I, 16 KD-IIIL et 1 KD-IV dont 13 lésions aigues et 12 lésions chroniques. Etaient associées 36% (n=9) de lésions méniscales et 32% (n=8) de lésions nerveuses du SPE en pré-opératoire. Au dernier recul, l’IKDC objectif retrouvait 3 stades A, 11 B, 7 C et 4 D. Les scores moyens étaient : IKDC subjectif 73,2 ±15, Lysholm 78,7 ±13 et KOOS : douleur 82,7 ±23, symptômes  70,1 ±20, activité 90,5 ±22, sport 60,3 ±26, qualité de vie 58,3 ±31. Les radiographiques dynamiques retrouvaient une laxité différentielle moyenne de 3,2mm ±5,3 en antérieure, 5,2mm ±2,8 en postérieur, et 2,5mm ±2,9 en varus. Trois reprises chirurgicales ont été réalisées: 2 arthrolyses pour raideur et 1 lavage articulaire pour sepsis.

DISCUSSION-CONCLUSION

Au recul moyen de 6,5 ans, les reconstructions multiligamentaires du genou par autogreffes avec atteinte du plan latéral permettent d’obtenir un bon contrôle des laxités frontale et sagittale. Les résultats cliniques sont comparables à ceux retrouvés dans la littérature. Ces résultats doivent être comparés aux reconstructions par allogreffes pour évaluer leurs bénéfices potentiels dans cette indication.


Az-Eddine DJEBARA (Amiens), Cécile TOANEN, Philippe BOISRENOULT, Camille STELTZLEN, Nicolas PUJOL
14:30 - 15:30 74. Traitement de la perte de substance cartilagineuse et défaut d’axe du genou. Eun Kyoo SONG (Orateur, Corée du Sud)

14:30-16:15
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S2
SYMPOSIUM
Traitement arthroscopique de l’arthrose du coude.

SYMPOSIUM
Traitement arthroscopique de l’arthrose du coude.

Modérateurs : Yacine CARLIER (Chirurgien) (Mérignac), Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Le Chesnay)
14:30 - 16:15 Introduction : Qu’est-ce que le TAAC ? Yacine CARLIER (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac), Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Conférencier, Le Chesnay)
14:30 - 16:15 Qu’est-ce qu’une arthrose du coude primitive et secondaire ? Origine et physiopathologie. Anne VIDIL (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, La Seyne sur Mer)
14:30 - 16:15 TAAC : Présentation de la méthodologie - Quel bilan clinique ? Mathieu FERRAND (CHIRURGIEN MEMBRE SFA) (Conférencier, Rennes)
14:30 - 16:15 TAAC : Présentation de la méthodologie - Comment analyser les scores fonctionnels ? Dominique ROULEAU (Chirurgienne) (Conférencier, Montréal, Canada)
14:30 - 16:15 TAAC : Présentation de la méthodologie - Quel bilan d’imagerie et comment l’analyser ? Vincent SALABI (Chirurgien) (Conférencier, Marseille)
14:30 - 16:15 TAAC pratique : Comment fait-on ? Installation du patient et voies d’abord. Rémy BLETON (chirurgien) (Conférencier, RUEIL MALMAISON)
14:30 - 16:15 TAAC pratique : Comment fait-on ? Arthrolyse de la chambre antérieure et résection de la tête radiale. Pierre MANSAT (Chef du Département d'Orthopédie-Traumatologie) (Conférencier, Toulouse)
14:30 - 16:15 TAAC pratique : Comment fait-on ? Arthrolyse de la chambre postérieure. Dominique ROULEAU (Chirurgienne) (Conférencier, Montréal, Canada)
14:30 - 16:15 TAAC pratique : Comment fait-on ? Fenestration type Outerbridge. Fabrice DUPARC (Chirurgien) (Conférencier, Rouen)
14:30 - 16:15 TAAC pratique : Comment fait-on ? Libération du LCM et neurolyse ulnaire. Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Conférencier, Le Chesnay)
14:30 - 16:15 TAAC : Les résultats - D’où vient-on ? Rappel du symposium SFA 2005. François KELBÉRINE (chirurgien) (Conférencier, Aix en Provence)
14:30 - 16:15 TAAC : Les résultats - Ce que nous dit la littérature. Olivier HERISSON (chirurgien libéral) (Conférencier, Paris)
14:30 - 16:15 TAAC : Les résultats - Analyse des résultats cliniques. Yacine CARLIER (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac)
14:30 - 16:15 TAAC : Les résultats - Analyse des résultats d’imagerie. Hubert LENOIR (Orthopédiste) (Conférencier, Grenoble)
14:30 - 16:15 Conclusion. Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Conférencier, Le Chesnay), Yacine CARLIER (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac)

15:30
15:30-16:00
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SM3
SESSION MISE AU POINT
L’utilisation des AINS en chirurgie de l’épaule.

SESSION MISE AU POINT
L’utilisation des AINS en chirurgie de l’épaule.
SFADirect

15:30 - 16:00 L’utilisation des AINS en chirurgie de l’épaule. Geoffroy NOURISSAT (dr) (Conférencier, Paris)

15:30-15:45
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C15
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Indications de l’imagerie dans la pathologie méniscale et cartilagineuse.

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Indications de l’imagerie dans la pathologie méniscale et cartilagineuse.
Fil rouge

Modérateur : Jean-François POTEL (Orateur) (Toulouse)
15:30 - 15:45 Indications de l’imagerie dans la pathologie méniscale et cartilagineuse. Joao Pedro LOPES TEIXEIRA (Conférencier, PORTO, Portugal)

15:45
15:45-16:15
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BO5
BATAILLE D’OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Les lésions multiligamentaires.

BATAILLE D’OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Les lésions multiligamentaires.

15:45 - 16:15 Les lésions multiligamentaires. Christophe HULET (PUPH chirurgie orthopédique) (Conférencier, Caen), Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Conférencier, Bordeaux Mérignac), Vincent PINEAU (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Conférencier, Lyon)

16:00
16:00-16:15
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C16
CONFÉRENCE MAGISTRALE
Imagerie en coupe pour la coiffe des rotateurs.

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Imagerie en coupe pour la coiffe des rotateurs.
Fil rouge, SFADirect

Modérateur : Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Lyon)
16:00 - 16:15 Imagerie en coupe pour la coiffe des rotateurs. Guillaume BIERRY (Conférencier, STRASBOURG)

16:45
16:45-18:15
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S3
SYMPOSIUM
Rupture du LCA après 50 ans.

SYMPOSIUM
Rupture du LCA après 50 ans.

Modérateurs : Sébastien LUSTIG (Lyon), Jean-Claude PANISSET (chirurgien) (Echirolles)
16:45 - 18:15 Introduction. Sébastien LUSTIG (Conférencier, Lyon), Jean-Claude PANISSET (chirurgien) (Conférencier, Echirolles)
16:45 - 18:15 Enquête SFA. Matthieu EHLINGER (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)
16:45 - 18:15 Qui a-t-on opéré ? Matthieu EHLINGER (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)
16:45 - 18:15 Résultats de la série prospective : Série non opérée. Frank WEIN (Chirurgien) (Conférencier, Nancy)
16:45 - 18:15 Résultats de la série prospective : Résultats de la série opérée > 50 ans vs série témoin < 40 ans. Christophe DE LAVIGNE (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, BORDEAUX-MERIGNAC)
16:45 - 18:15 Analyse comparée de l’étude prospective : Épidémiologie - Outcomes, return to sports, KOOS, laxity. Régis PAILHÉ (PU-PH) (Conférencier, Echirolles), Matthieu OLLIVIER (Professor) (Conférencier, Marseille)
16:45 - 18:15 Reprise du sport à moyen terme, ré-intervention, complications (série rétrospective). Jean-François GONZALEZ (Chirurgien) (Conférencier, Nice)
16:45 - 18:15 Influence des lésions méniscales et cartilagineuses sur le résultat. David DEJOUR (chirurgien) (Conférencier, Lyon)
16:45 - 18:15 Influence de la technique opératoire sur le résultat. Quentin ODE (CHIRURGIEN) (Conférencier, Saint-Priest en Jarez)
16:45 - 18:15 Qui ne pas opérer ? Jean-Marie FAYARD (Chirurgien) (Conférencier, Lyon)
16:45 - 18:15 Conclusions. Sébastien LUSTIG (Conférencier, Lyon), Jean-Claude PANISSET (chirurgien) (Conférencier, Echirolles)

16:45-17:00
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SC3
SESSION CONTROVERSE
Disjonction acromio claviculaire aiguë stade 3 de Rockwood - Pourquoi je l’opère ou pas.

SESSION CONTROVERSE
Disjonction acromio claviculaire aiguë stade 3 de Rockwood - Pourquoi je l’opère ou pas.
SFADirect

Modérateur : Fabrice DUPARC (Chirurgien) (Rouen)
16:45 - 17:00 Disjonction acromio claviculaire aiguë stade 3 de Rockwood - Pourquoi je l’opère ou pas. Alexandre LAEDERMANN (Médecin Chef) (Conférencier, Genève, Suisse), Matthias ZUMSTEIN (Conférencier, Berne, Suisse)

16:45-17:15
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SC4
SESSION CONTROVERSE
Arthrolyse du coude.

SESSION CONTROVERSE
Arthrolyse du coude.

Modérateur : Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Le Chesnay)
16:45 - 17:15 Arthrolyse du coude. François KELBÉRINE (chirurgien) (Conférencier, Aix en Provence), Pierre MANSAT (Chef du Département d'Orthopédie-Traumatologie) (Conférencier, Toulouse)

17:00
17:00-17:30
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SFC
SESSION SOFEC
L’utilisation de l’imagerie EOS en orthopédie

SESSION SOFEC
L’utilisation de l’imagerie EOS en orthopédie
Fil rouge, SFADirect

Modérateur : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Strasbourg)
17:00 - 17:30 L’utilisation de l’imagerie EOS en orthopédie. Xavier OHL (PU-PH) (Conférencier, Reims)

17:15
17:15-17:30
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RS
RELIVE SURGERY
Ostéosynthèse sous arthroscopie : Fracture tête radiale + coronoïde.

RELIVE SURGERY
Ostéosynthèse sous arthroscopie : Fracture tête radiale + coronoïde.

17:15 - 17:30 Ostéosynthèse sous arthroscopie : Fracture tête radiale + coronoïde. Pierre CROUTZET (chirurgien du membre supérieur) (Conférencier, Toulouse)

17:30
17:30-17:45
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SM4
SESSION MISE AU POINT
Les ruptures chroniques du biceps

SESSION MISE AU POINT
Les ruptures chroniques du biceps

Modérateur : Dominique ROULEAU (Chirurgienne) (Montréal, Canada)
17:30 - 17:45 Les ruptures chroniques du biceps. Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Conférencier, Lyon)

17:45
17:45-18:00
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CMC
Comité Main Coude

Comité Main Coude

18:00
Samedi 15 décembre
Heure Salle Marie Curie A Salle Schuman Salle Marie Curie B Hall d'exposition Camion Stryker
07:45
07:45-08:45
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CE09
CE09 - Conférence d'enseignement
Arthrolyse arthroscopique des articulations du membre inférieur

CE09 - Conférence d'enseignement
Arthrolyse arthroscopique des articulations du membre inférieur
SFADirect

07:45 - 08:45 Arthrolyse arthroscopique des articulations du membre inférieur. François KELBÉRINE (chirurgien) (Conférencier, Aix en Provence), Patrick DJIAN (Orthopedic Surgeon) (Conférencier, Paris), Jean Philippe VIVONA (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, aix en provence), Michael WETTSTEIN (Directeur médical) (Conférencier, Lausanne, Suisse)

07:45-08:45
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CE08
CE08 - Conférence d'enseignement
Allogreffes tissulaires en chirurgie du genou en France en 2018 : est-ce possible ? quelles règles ? quelles greffes ? quelles indications ?

CE08 - Conférence d'enseignement
Allogreffes tissulaires en chirurgie du genou en France en 2018 : est-ce possible ? quelles règles ? quelles greffes ? quelles indications ?

07:45 - 08:45 Allogreffes tissulaires en chirurgie du genou en France en 2018 : est-ce possible ? quelles règles ? quelles greffes ? quelles indications ? Nicolas BOUGUENNEC (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac), Stéphane BOISGARD (Conférencier, Clermont-Ferrand), Jean-Marie FAYARD (Chirurgien) (Conférencier, Lyon), Alain MEYER (chirurgien) (Conférencier, Paris)

07:45-08:45
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CE10
CE10 - Conférence d'enseignement
Préparation de la greffe dans les reconstructions du LCA

CE10 - Conférence d'enseignement
Préparation de la greffe dans les reconstructions du LCA

07:45 - 08:45 Préparation de la greffe dans les reconstructions du LCA. Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac), Alexandre HARDY (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Lille), Thibaut NOAILLES (Chirurgien libéral) (Conférencier, Bordeaux), Jean-Claude PANISSET (chirurgien) (Conférencier, Echirolles)

09:00
09:00-10:00
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CPG3
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
GENOU - DIVERS

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
GENOU - DIVERS
SFADirect

Modérateurs : Philippe BOISRENOULT (Praticien hospitalier) (VERSAILLES), Didier MAINARD (Chef de Service / Président SOFCOT) (Nancy)
09:00 - 10:00 #16491 - ❤ 75. Ostéotomie tibiale de valgisation et greffe de chondrocytes autologues : étude prospective comparative.
❤ 75. Ostéotomie tibiale de valgisation et greffe de chondrocytes autologues : étude prospective comparative.

Introduction : La greffe de chondrocytes autologues sur matrice (MACI) a démontré son efficacité dans le traitement des lésions cartilagineuses. Notre hypothèse était que l’association de cette procédure à une ostéotomie tibiale de valgisation (OTV) dans le traitement chirurgical des lésions cartilagineuses du compartiment fémoro-tibiale interne sur genu varum entrainait une amélioration clinique et IRM supérieure à celle d’une OTV isolée.

 Méthodes : 29 patients (n=31 genoux), candidats à une OTV, ont été inclus prospectivement et répartis en 2 groupes : MACI+OTV (n=14 genoux); OTV-isolée (n=17 genoux). Les patients ont été suivis pendant 12 mois et ont bénéficié d’une évaluation clinique (scores KOOS et WOMAC) et IRM. L’analyse était qualitative (dGEMRIC : Delayed Gadolinium Enhanced MRI of cartilage) et quantitative (score MOCART : Magnetic resonance Observation of Cartilage Repair Tissue).

Résultats : Les 2 groupes présentaient une amélioration significative des scores KOOS et WOMAC à 12 mois (p < 0.05). Par rapport au groupe controle, le groupe MACI+OTV avait une amélioration supérieure (p < 0.05) pour certaines sous-catégories du score KOOS (douleur, activités courantes, sport, symptômes, Qualité de vie). L’analyse des images dGEMRIC ne montrait aucune différence en termes de % de surface entre les 2 groupes à 12 mois. Malgré une absence de significativité, les indices dGEMRIC avaient tendance à être améliorés dans une plus grande proportion pour le groupe MACI+OTV. L’analyse du score MOCART pour le groupe MACI+OTV retrouvait un comblement complet du defect dans 15.4%, une intégration complète au cartilage adjacent dans 23.1%, une surface du MACI intacte dans 15.4% et une lame sous-chondrale intacte dans 84%. Les patients ayant des résultats MOCART bons / excellents ne présentaient pas nécessairement d’amélioration des indices dGEMRIC.

 Discussion : Tous les patients, quel que soit le traitement, présentaient une amélioration clinique significative à 12 mois. Malgré une réparation du tissu cartilagineux majoritairement de mauvaise qualité, la procédure de MACI peut avoir un bénéfice clinique supplémentaire pour certains symptômes à court terme. Cette discordance anatomo-clinique suggère que d'autres facteurs participent à l’amélioration clinique.

Conclusion : L’association de greffe de chondrocytes à une OTV améliore les résultats cliniques chez les patients présentant des lésions du cartilage du compartiment médial sur un genu varum. Cependant, ces améliorations cliniques constatées ne sont pas expliquées par les résultats de l'IRM à 12 mois. L'addition de la greffe de cartilage type MACI à une OTV n’apporte donc qu’un bénéfice supplémentaire incertain par rapport à l’OTV isolée.

 


Thomas NERI (Saint Etienne), Aaron BEACH, David PARKER
09:00 - 10:00 #16534 - ❤ 76. Précision de la correction dans les ostéotomies tibiales proximales de valgisation par ouverture médiale : comparaison entre table de Hernigou et méthode classique.
❤ 76. Précision de la correction dans les ostéotomies tibiales proximales de valgisation par ouverture médiale : comparaison entre table de Hernigou et méthode classique.

Introduction

Le résultat à long terme des ostéotomies tibiales de valgisation (OTV) chez des patients atteints d'une arthrose isolée fémorotibiale médiale est corrélé à l'angle fémorotibial (aFTM) obtenu après l'intervention. Un objectif postopératoire de 2 à 4° de valgus est classiquement admis. L'objectif de cette étude était de comparer la précision de 2 méthodes permettant d'atteindre la cible de correction visée pour ces OTV : " table de Hernigou (TDH)" versus " méthode classique (MC) ".

Matériels et Méthodes

38 patient opéré du 01/01/2009 au 27/01/2014 par OTV pour arthrose fémorotibiale médiale isolée ont été inclus : 21 dans le groupe " TDH " et 17 dans le groupe " MC ". Il y avait 24 homme pour 14 femme, d'un âge médian de 48 [31 ; 61] ans et d'indice de masse corporel médian de 30 [25 ; 40] kg/m2. L'opérateur était unique pour chaque groupe et expert dans la technique choisie. L'objectif de correction était individuellement défini pour chaque patient.

La précision de la correction obtenue était définie comme la valeur absolue de la différence entre l'objectif de correction et la correction obtenu, mesuré sur les moyennes des aFTM postopératoire sur cliché télémétrique en appui bipodal. La précision médiane a été comparée entre les deux groupes par un test de Mann-Whitney au seuil de 5%. Le nombre de patients dans un intervalle cible de 2 à 4 degré de valgus a été analysé par un test exact de Fisher au seuil de 5%.

Résultats

L'objectif de correction médian était de 13° [10 ; 18] et de 10° [5 ; 17] dans les groupes " MC " et " TDH " respectivement.
La précision chirurgicale médiande était de 2,6° [0,2 ; 6,4] pour la " MC " contre 0.9° [0,1 ;3,7]pour la " TDH " avec une différence significative (p=0,02). 35% (6/17) des patients du groupe " radiologique par cale " étaient dans l'intervalle contre 62% (13/21) pour le groupe " table de Hernigou " (p=0,6). 1 patient du groupe " TDH " a nécessité une reprise chirurgicale pour pseudarthrose avec une consolidation secondaire.

La " TDH " est un moyen plus précis que les méthodes classique. L'analyse radiologique unidimensionnelle devient pourtant décrié face à l'avènement de technique de planification tridimensionnelle ou de système de navigation. C'est une technique de planification radiologique qui présente l'avantage d'être de réalisation simple et accessible.


Xavier NICOLAU (Strasbourg), Francois BONNOMET, Henri FAVREAU, Philippe ADAM, Matthieu EHLINGER
09:00 - 10:00 #16428 - 77. PTG douloureuse sans étiologie retrouvée. Que faire? À quel délai? Bénéfice de l'arthroscopie dans le diagnostic et le traitement.
77. PTG douloureuse sans étiologie retrouvée. Que faire? À quel délai? Bénéfice de l'arthroscopie dans le diagnostic et le traitement.

PTG douloureuse sans étiologie retrouvée. Que faire ? À quel délai ? Bénéfice de l’arthroscopie dans le diagnostic et le traitement.

Michaël Butnaru, Antoine Senioris, Olivier Courage, Frank Dujardin

 

 

Introduction:

Les douleurs chez les patients porteurs d’une prothèse totale de genou (PTG) sont fréquentes (30%) et sans étiologie spécifique retrouvée. Il s'agit d'un échec de traitement, cause de conflits avec le chirurgien et de déception pour le malade. La reprise chirurgicale de l'implant n'est pas recommandée en l'absence de diagnostic. L’arthroscopie reste un moyen de diagnostiquer et de traiter ces patients. Il n’existe à ce jour aucun consensus pour estimer le délai afin de réaliser cette procédure et d'en évaluer la pertinence clinique sur les douleurs. 

Matériel et Méthodes

Entre Janvier 2012 et Décembre 2017, nous avons réalisé une étude prospective bi centrique évaluant l’effet de l’arthroscopie sur des patients douloureux porteurs d’une PTG.  Le critère de jugement principal était la diminution de douleur post-opératoire à 6 mois. 

Résultats:

22 arthroscopies sur PTG ont été réalisées à un délai de 23 mois (4-108).Les douleurs ont diminué chez 16 patients à un suivi moyen de 28 mois (5-67). Les mobilités étaient inchangées, l’IKS augmentait de 50 (+/-10) à 73 (+/-11). Il s’agissait de fibrose péri-rotulienne ou clunck syndrome dans 16 cas. Les deux autres cas était un descellement du plateau tibial et un pincement fémoropatellaire externe. Des reprises chirurgicales conventionnelles ont permis de traiter ces malades.  Nous n'avons pas eu de complication septique.

Conclusion:

L’arthroscopie a une valeur diagnostique et thérapeutique chez des patients porteurs d’une PTG douloureuse sans étiologie retrouvée. Un délai de 6 mois après pose de l'implant nous apparait être nécessaire avant de réaliser l'arthroscopie.   


Michael BUTNARU (ROUEN), Antoine SENIORIS, Olivier COURAGE, Franck DUJARDIN
09:00 - 10:00 #16556 - 78. Résultats fonctionnels des ostéochondrites disséquantes fémoropatellaires traitées par autogreffes ostéochondrales (mosaïcplasties).
78. Résultats fonctionnels des ostéochondrites disséquantes fémoropatellaires traitées par autogreffes ostéochondrales (mosaïcplasties).

INTRODUCTION

Les ostéochondrites disséquantes de l’articulation fémoropatellaire représentent moins de 4% des ostéochondrites disséquantes du genou. Les pertes de substances ostéochondrales et les lésions instables à fragments nécrosés (ICRS (International Cartilage Repair Society) III et IV), de surface comprise entre 1 et 3 cm2, sont habituellement traitées par autogreffes ostéochondrales (mosaïcplasties). Le but de cette intervention est de soulager les douleurs et limiter la survenue d’arthrose. Peu d’études s’intéressent spécifiquement aux résultats des mosaïcplasties dans le traitement des ostéochondrites disséquantes de l’articulation fémoropatellaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer les résultats fonctionnels des mosaïcplasties de la patella et de la trochlée.

MATERIEL ET METHODE

Une étude rétrospective consécutive monocentrique de 16 patients opérés entre 2009 et 2016 d’une ostéochondrite de la patella ou de la trochlée par mosaïcplastie a été réalisée. Les critères d’inclusion étaient les lésions d’ostéochondrites disséquantes symptomatiques de l’articulation fémoropatellaire, ICRS III et IV, de surface comprise entre 1 et 3 cm2. Le recul minimum nécessaire était de 2 ans. Les patients ont été revus cliniquement au dernier recul. Le score fonctionnel post-opératoire de Kujala a été analysé et l’évolution arthrosique a été évaluée sur le défilé fémoropatelaire à 30° selon la classification d’Iwano.

RESULTATS

Douze patients (12 ostéochondrites) ont été revus, 7 ayant eu une mosaïcplastie de la trochlée et 5 de la patella. L’âge moyen à la chirurgie était de 24,6 ans +8,0. Le recul moyen était de 4,1 ans +2,1. Six lésions étaient de stade III et 6 de stade IV de l’ICRS. Le défect moyen était de 1,3 cm2 +0,7. Au dernier recul, 3 patients avaient un signe du rabot positif, aucun n’était douloureux. Le score moyen postopératoire de Kujala était de 83/100 +26. Deux patients avaient une arthrose fémoropatellaire stade 1 d’Iwano. Aucune complication et aucune ré-intervention chirurgicale n’a été rapportée.

DISCUSSION-CONCLUSION

Les mosaïcplasties de l’articulation fémoropatellaire permettent une diminution significative des douleurs. De façon équivalente aux ostéochondrites fémorales, cette technique apporte de bons résultats fonctionnels, sans risque accru de complication et d’évolution arthrosique à moyen terme.


Thomas STEVIGNON (PARIS), Cécile TOANEN, Philippe BOISRENOULT, Camille STELTZLEN, Nicolas PUJOL
09:00 - 10:00 #16427 - 79. Reconstruction anatomique du ligament croisé antérieur et du ligament antérolatéral, par autogreffe de tendon du quadriceps et allogreffe de gracilis, avec un seul tunnel fémoral: technique.
79. Reconstruction anatomique du ligament croisé antérieur et du ligament antérolatéral, par autogreffe de tendon du quadriceps et allogreffe de gracilis, avec un seul tunnel fémoral: technique.

La reconstruction anatomique du ligament croisé antérieur (LCA) et du ligament antérolatéral (LAL) aux tendons du droit interne et du demi-tendineux (DIDT), est associée à une réduction significative du taux de rupture de greffe du LCA et du taux d’échec des sutures méniscales, comparée à une greffe « isolée » du LCA.

Les DIDT ne sont pas toujours disponibles (en cas de révision par exemple) ou pas les greffons de premier choix du chirurgien.

Une autogreffe de tendon du quadriceps (TQ) pour reconstruire le LCA, a notamment, montré des résultats cliniques similaires à une reconstruction aux DIDT.

L'utilisation d'allogreffes permet de pallier à un manque de greffons ou de diminuer la morbidité en cas de greffes multiples.

On peut réaliser la reconstruction du LAL "combinée" à la greffe du LCA, dans un seul tunnel fémoral commun aux deux greffes, ou "libre", dans deux tunnels fémoraux indépendants, avec un risque de collusion entre ces deux tunnels.

Nous proposons donc une technique de reconstruction anatomique combinée du LCA et du LAL, par autogreffe de tendon du quadriceps (LCA) et allogreffe de tendon du gracilis (LAL), avec un seul tunnel fémoral.


Eric CHOUDJA OUABO, Laurent GILLAIN (Lausanne, Suisse), Adnan SAITHNA, Jacques BLANCHARD, Olivier SIEGRIST, Bertrand SONNERY-COTTET
09:00 - 10:00 #16446 - 80. Répartition des lésions du LCA au cours de la saison dans les sports de pivot chez l’athlète non-professionnel.
80. Répartition des lésions du LCA au cours de la saison dans les sports de pivot chez l’athlète non-professionnel.

Introduction: Le manque de préparation physique, la charge d’entraînement ou la fatigue pourraient avoir un impact sur le nombre de blessures sportives observées au cours de la saison sportive. Le but de cette étude était d’analyser la répartition des lésions du ligament croisé antérieur (LCA) au cours de la saison dans les sports à pivot chez des non-professionnels. L’hypothèse était que la répartition n’était pas uniforme au cours de la saison.

Matériel et méthodes: 1001 lésions du LCA extraites d’un registre intrahospitalier et survenues entre 2011 et 2017, ont été analysées. 756 représentaient des blessures sportives dont 386 survenues dans un sport à pivot (football: 275, basketball: 56, handball: 55). La distribution des lésions au cours de l’année a été divisée en 6 segments de 2 mois. Le segment 1 (S1) représentait les deux premiers mois de reprise sportive. Pour le football, S1 correspondait aux mois de septembre/octobre (lésions analysées de septembre 2011 à aout 2017) et pour le basketball/handball aux mois d’octobre/novembre (lésions analysées d’octobre 2011 à septembre 2017). Des tests de chi carré ont permis de déterminer si la répartition des lésions différait entre hommes et femmes, catégories d’âge (<21, 21-35, >35), sports (football, basketball, handball) et mécanismes de lésion (contact, non-contact). Le seuil de signification était placé à p<0,05.

Résultats: La distribution des lésions était : S1:28%-106, S2:13%-52, S3:12%-48, S4:17%-66; S5:15%-57; S6:15%-57. Aucune différence n’a pu être identifiée entre catégories d’âge (<21: 111, 21-35: 231, >35: 44) ou mécanismes de lésion (contact: 123, non-contact: 263). La répartition des lésions variait toutefois entre hommes et femmes (p<0,05) et selon le sport (p<0,01). L’observation a été confirmée pour le football (S1:27%-73, S2:10%-28, S3:10%-27, S4:18%-49, S5:20%-56, S6:15%-42, p<0,01) et le basketball (S1:32%-18, S2:21%-12, S3:20%-11, S4:11%-6, S5:2%-1, S6:14%-8, p<0,01).

Discussion: La prévalence des lésions du LCA varie au cours d’une saison sportive confirmant ainsi notre hypothèse. Elle était plus élevée en S1 dans le football et le basketball. Ceci pourrait être expliqué par un manque de préparation physique et une augmentation de la charge physique après la pause estivale.

Conclusion: Les résultats basés sur notre registre intra-hospitalier suggèrent que les lésions du LCA survenues dans la pratique d’un sport à pivot sont particulièrement élevées en début de saison chez des sportifs non-professionnels. D’autres études sont nécessaires pour confirmer ces résultats et déterminer si une meilleure préparation physique et une augmentation progressive de la charge d’entraînement pourrait bénéficier aux athlètes.


Mouton CAROLINE (Luxembourg, Luxembourg), Gokeler ALLI, Urhausen ANOUK, Nührenbörger CHRISTIAN, Theisen DANIEL, Romain SEIL
09:00 - 10:00 #14659 - 81. Reconstruction du LCA selon la technique du DT4-TLS: quel est l'impact du type de vis d'interférence sur les résultats cliniques? Etude prospective comparative chez 521 patients.
81. Reconstruction du LCA selon la technique du DT4-TLS: quel est l'impact du type de vis d'interférence sur les résultats cliniques? Etude prospective comparative chez 521 patients.

Introduction: La reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) selon la technique du DT4-TLS utilise un seul tendon ischio-jambier: le demi-tendineux en greffe courte (4 faisceaux).  La greffe est fixée dans les tunnels osseux via des bandelettes TLS (Tape Locking Screw) par des vis d’interférence. Celles-ci peuvent être résorbables (en polymère seul ou composite), non résorbables (en titane) ou plus récemment en PEEK (PolyEtherEtherKetone). L'objectif principal de l'étude était d'évaluer l'impact des 3 types de vis sur les résultats cliniques.

Matériel et méthodes: Une étude comparative basée sur une analyse rétrospective des données collectées prospectivement a inclus une série continue de patients, âgés de plus de 15,5 ans, opérés en 2012-2015 pour une reconstruction primaire du LCA, selon la technique du DT4-TLS. Les critères d’exclusion étaient les ruptures associées du ligament croisé postérieur et le refus du patient. Trois groupes ont été constitués selon le type de vis. Le critère principal de jugement était la survenue d'un événement indésirable pendant les 2 premières années (hématomes, hémarthrose, arthrite septique, phlébite, syndrome du cyclope, algodystrophie et re-rupture) . Un calcul du nombre de sujets nécessaire pour une étude de non-infériorité a montré qu’il fallait inclure 36 patients par groupe. Les critères secondaires étaient le retour au sport et les scores fonctionnels (IKDC, KOOS, ACL-RSI) à 2 ans de recul.

Résultats: 521 ligamentoplasties primaires ont été inclus, 344 hommes et 177 femmes, âge moyen 30,1+/-9,3 ans, 507 (97,3%) sportifs dont 205 (39,4%) professionnels/compétiteurs. La répartition selon le type de vis était 229 (44%) "non résorbables", 222 (42,6%) "résorbables", et 70 (13,4%) "PEEK". Une plastie extra-articulaire a été associée chez 66 (12,7%) patients. Aucune différence significative n'a été retrouvée sur la survenue d'événements indésirables  (p=0,85) y compris les re-ruptures (p=0,96), le retour à la course (p=0,54), le retour au sport habituel (p=0,16) et les scores fonctionnels à 2 ans (p>0,05). 1 patient a présenté un kyste de résorption avec une vis résorbable.

Discussion: Hormis les kystes de résorption, l'imputabilité des événements indésirables aux vis d'interférence, y compris les re-ruptures, est difficile.

Conclusion: Après une reconstruction d’une rupture isolée du LCA selon la technique DT4-TLS, le type de vis d'interférence n'a aucun impact sur la survenue d'événements indésirables et les résultats cliniques à 2 ans de recul.


Romain CHEVALLIER (Paris), Shahnaz KLOUCHE, Serge HERMAN, Yoann BOHU, Antoine GEROMETTA, Nicolas LEFEVRE
09:00 - 10:00 #16533 - 82. Reconstruction combinée du ligament croisé antérieur et du ligament antérolatéral chez L'athlète professionnel : résultats cliniques d'une série de 70 patients avec un recul minimum de 2 ans.
82. Reconstruction combinée du ligament croisé antérieur et du ligament antérolatéral chez L'athlète professionnel : résultats cliniques d'une série de 70 patients avec un recul minimum de 2 ans.

Introduction: La rupture du ligament croisé antérieur (LCA) a des conséquences importante sur la carrière d’un athlète professionnel. Après reconstruction du LCA, l’objectif est un retour rapide à leur niveau de compétition. Il existe un risque de rupture itérative du LCA important dans cette population à risque. L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques chez les athlètes professionnels d’une reconstruction combinée du ligament croisé antérieur (LCA) et du ligament antérolatérale (LAL), avec un recul minimum de deux ans.

           
Méthodes: Tous les athlètes professionnels qui ont subi une reconstruction combinée du LCA et du LAL entre janvier 2011 et mars 2016 ont été inclus. Une analyse rétrospective des données collectées prospectivement a été effectuée. L'évaluation du patient comprenait un examen physique, une évaluation subjective et objective pré et postopératoire IKDC, le score d’activité Tegner  et le score de Lysholm. Ont aussi été évalué, le taux de rerupture, de réopérations et le pourcentage de reprise au même niveau.

Résultats: Sur 72 athlètes professionnels remplissant les critères , 70 (97%) ont été revu avec un recul moyen de 3,9 ans (2-7). La laxité différentielle moyenne pré-opératoire était de 7.1mm ±1.4 mm et 0.4±0.9 mm en post opératoire (p < 0.0001). Le ressaut rotatoire est passé de 22,8% de grade I et 77,2% de grade II ou III en préopératoire à 94,3% sans ressaut (grade 0) et 5,7% de grade I. Au recul final, le score subjectif IKDC moyen était de 90.5±7.6, Le score de Lysholm moyen était de 94.4±7.5, le score de Tegner était de 8.8±1.5. 11 patients (15,7%) ont subi une ré-opération homolatérale dont 4 (5,7%) rupture de greffe du LCA ayant nécessité une reprise. Le taux de rupture de la greffe était significativement plus important chez les athlètes de sexe féminin (p=0.048). 22.7 % des athlètes féminines contre 10.4% des hommes ont présenté une rupture du LCA controlatéral (non significatif). Un an après l'intervention, 60 athlètes (85,7%) sont retournés au sport professionnel avec un intervalle de temps moyen de 7,9 mois (5-12).


Conclusions: Une reconstruction combinée du LCA et du LAL chez les athlètes professionnels est associée à de bons résultats en ce qui concerne le taux de rupture de la greffe, le retour au sport, la stabilité du genou et le taux de ré intervention après la chirurgie. Les athlètes féminines sont plus exposées au risque d’une nouvelle lésion du LCA, homo ou controlatéral.


Nikolaus ROSENSTIEL, Cesar PRAZ (Caen), Herve OUANEZAR, Adanan SAITHNA, Yann FOURNIER, Jean-Philippe HAGER, Mathieu THAUNAT, Bertrand SONNERY-COTTET
09:00 - 10:00 83. Modification de longueur du membre après ostéotomie tibiale haute par chirurgie assistée par ordinateur : étude comparative d’ostéotomies. Sang Jun SONG (Professor) (Orateur, Seoul, Corée du Sud)

09:00-10:00
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CPE3
COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
EPAULE - DIVERS

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
EPAULE - DIVERS

Modérateurs : Yves Pierre LE MOULEC (chirurgien) (STRASBOURG), Yves LEFEBVRE (Strasbourg)
09:00 - 10:00 #16514 - ❤ 84. Stabilisation antérieure dynamique versus Bankart. Une étude biomécanique.
❤ 84. Stabilisation antérieure dynamique versus Bankart. Une étude biomécanique.

Abstract

Background:

Isolated Bankart repair for shoulder instability has been associated with recurrences. A concept of dynamic anterior stabilization (DAS) by transferring the long head of the biceps (LHB) within a subscapularis split to the anterior glenoid margin, thereby creating a “sling effect” has recently been proposed. Therefore, our purpose was to compare the biomechanical effects of these two procedures.

 

Materials and methods:

24 cadaveric specimens were tested at 90° of abduction and external rotation on a custom shoulder simulator. Anterior translation was monitored following an axial force (20, 30 and 40 N) withrotator cuff muscle loading (5 N each line) and long head of biceps loading (10 N). The specimens were tested in the intact state, following Bankart lesion, Bankart repair and DAS, and following each procedure after creation of 10% and 20% glenoid bone defects. The reconstruction order was randomized.

 

Results

The starting position of the humeral head was more posterior after DAS. Significantly less relative anterior translations after DAS in comparison to Bankart repair were found. However, with large bone defect (20%) and low axial load (20, 30 N) after DAS procedure, the anterior translation did not reach native starting position (the humeral head remained posteriorly subluxated).

 

Conclusion

DAS procedure restores shoulder stiffness and decreases significantly anterior translation compare to Bankart stabilization. DAS might be efficient to decrease postoperative persistent glenohumeral micromotion that has been observed in previous studies. However, DAS can not be recommended for important bone loss.


Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse), Julian MEHL, Alexander OTTO, Elifho OBOPILWE, Florian IMHOFF, Knut BEITZEL, Augustus MAZZOCCA, Philippe COLLIN
09:00 - 10:00 #16482 - ❤ 85. Méthode de mesure biométrique de glènes : Etude scannographique de 200 glènes.
❤ 85. Méthode de mesure biométrique de glènes : Etude scannographique de 200 glènes.

Introduction: L’évaluation des dimensions et de la morphologie de la glène peuvent permettre de personnaliser le traitement prothétique. Mais Il existe peu d’études à grand effectif s’intéressant aux mesures scannographiques de la glène. Nous rapportons une analyse des  dimensions de la glène.

Matériel et méthodes: 100 TDM thoraciques réalisés sur 15 mois incluant les deux glènes non pathologiques ont été analysées par trois opérateurs. Il existait  54 femmes et  46 hommes avec un âge moyen de 64.8ans. Chaque glène était évaluée en reconstruction 2D, sur le logiciel CARESTREAM. Le plus grand axe vertical, le plus grand axe horizontal,  la surface de la glène et le cercle tangent au pôle inférieur de la glène étaient analysés. La profondeur et le stock osseux de la glène étaient mesurés en 9 points de ce cercle, divisé en quatre cadrans, correspondant aux positions de vissage d’une métaglène.

Résultats: Pour chaque patient, les deux glènes étaient comparativement symétriques pour les critères mesurés. Les mesures sur les 200 glènes retrouvaient : le plus grand axe vertical atteignait 38.5mm, le plus grand axe horizontal : 27.9mm et La surface cercle tangent au pôle inférieur de la glène diamètre 624.5mm². L’étude analytique a permis de classer les glènes par taille en 3 familles : petite, moyenne et grande. La taille moyenne des patients était de166.9 (147-192).  Les dimensions de la glène étaient corrélées avec la taille des patients pour les 3 familles. La mesure la plus représentative de la taille de la glène était le plus grand axe horizontal, correspondant également au diamètre du cercle inscrit dans la glène.

Nous avons mesuré la profondeur de la glène au niveau du passage fréquent  de vis lors de la pose d’implants glénoïdiens. Au-delà de 10.7mm, il y a un risque accru de lésion du nerf suprascapulaire dans le cadran postéro-supérieur du cercle inscrit dans la glène.

Nous avons comparés les mesures intra et inter individuelles entre les 3 opérateurs. La méthode de mesure est fiable et reproductible avec une différence moyenne de 2.7mm sur l’ensemble des mesures comparées.

Discussion : Ces résultats sont proches de ceux déjà présents dans la littérature. Le nombre important de patient inclus dans cette cohorte associée à la fiabilité et la reproductibilité des mesures nous permettent d’adapter cette méthode à  la planification préopératoire de la pose d’implants glénoïdiens  dans les prothèses. La principale limite demeure  le caractère bidimensionnel de notre étude.


Gauthier MENU (Besançon), Etienne BOYER, François LOISEL, Sami EL RAMADAN, Sébastien AUBRY, Laurent OBERT
09:00 - 10:00 #16502 - 86. Conflit glénoïdien postéro-supérieur de l’épaule : quelle rééducation ?
86. Conflit glénoïdien postéro-supérieur de l’épaule : quelle rééducation ?

Introduction 

La kinésithérapie fait partie du traitement médical du conflit glénoïdien postéro-supérieur. Le décentrage antérieur de la tête humérale favorise le conflit entre la face profonde du supra-épineux et le bord postérieur de la glène, lors de l’armer du bras. Il est évalué cliniquement en mesurant la mobilité gléno-humérale passive en adduction horizontale. Son amplitude est diminuée par la tension précoce de la capsule postérieure, puisque le contact tête-glène antériorisé la tend précocement lors de l’adduction horizontale.

Objectifs:

- Mesurer la mobilité de l’épaule avant et après un exercice de recentrage actif de la tête humérale en chaine cinétique fermée. L’hypothèse est que l’amplitude d’adduction horizontale augmentera, cette augmentation étant associée au recul de la tête humérale. Ce recentrage diminuera logiquement le conflit  postéro-supérieur chez des sujets pathologiques.

- Proposer un protocole de rééducation du conflit postéro-supérieur illustré par 3 cas cliniques.

 

     Matériel

Les participants asymptomatiques ont donné leur consentement éclairé. Les épaules ont été divisées en un groupe « recentrage » et un groupe « contrôle » par randomisation, 12 épaules par groupe.

Méthode

L’exercice exécuté du côté de l’épaule « recentrage » appliquait le concept 3C à l’aide d’un appareil, le Scapuleo™ selon les modalités habituelles. Les sujets travaillaient durant 10 minutes. L’épaule témoin ne bénéficiait d’aucun exercice. Les mesures étaient réalisées avant et après l’exercice.

La mobilité passive était mesurée en adduction horizontale à l’aide d’un goniomètre par deux opérateurs en stabilisant la scapula pour localiser les mouvements à l’articulation gléno-humérale. Une fois la mobilisation maximale obtenue, l’angle thoraco-huméral était mesuré par le second opérateur.

La mobilité active a été mesurée lors du C-test.

Résultats

Amplitude d’adduction horizontale : groupe Scapuleo passe de 111.1° à 132.2° (témoins 112.2° à 115°) p < 0.001

Amplitude du C-test : groupe Scapuleo passe de 112.9° à 123.3° (témoins de 116.2° à 117.9°) p < 0.001

 

Discussion

Les gains de mobilité montrent que le recentrage gléno-huméral est effectif.

3 sportifs atteints d’un conflit postéro-supérieur ont bénéficié de cet exercice. L’amélioration avec diminution de douleur et amélioration de l’amplitude lors de l’armer, est perçue dès la première séance. Nous y avons associé un travail excentrique du supra-épineux et un étirement du plan gléno-huméral postérieur.

Les résultats obtenus après 15 séances en moyenne ont permis une reprise du sport d’armer sans douleur.

Conclusion

Un essai contrôlé randomisé validerait totalement cette rééducation dans le cadre du traitement médical ou post-chirurgical du conflit postéro-supérieur.


Thierry STÉVENOT (Charleville-Mézières), Grégoire MITONNEAU, Frédéric DEGEZ, Vanina QUILICI, Laura EMMERICH-LE DREN, Anthony GILLET
09:00 - 10:00 #16423 - 87. Apport de l’arthro-IRM dans les lésions du tendon du long biceps.
87. Apport de l’arthro-IRM dans les lésions du tendon du long biceps.

Introduction : la pathologie du tendon du long biceps (TLB) comprend les lésions d’instabilité et de tendinopathie. Le diagnostic de ces lésions reste encore peu fiable, avec des tests cliniques sensibles et peu spécifiques et des examens d’imagerie (échographie, IRM) manquant également de fiabilité diagnostique. Afin d’anticiper le geste opératoire et de permettre l’information du patient, nous avons évalué la validité de l’arthro-IRM pour le diagnostic de la pathologie bicipitale.

Matériel et Méthodes : de manière prospective, nous avons inclus 66 patients atteints d’une rupture de la coiffe des rotateurs et ayant bénéficié d’une arthro-IRM. L’évaluation arthroscopique était réalisée par le même chirurgien sénior. L’analyse des critères de stabilité et de tendinopathie en arthro-IRM a été réalisée par trois observateurs (deux chirurgiens et un radiologue), à deux reprises. Des scores arthroscopiques et d’arthro-IRM, portant sur la tendinopathie et l’instabilité ont été établis grâce au cumul des critères observés.

Résultats : les validités intra-observateurs de notre étude n’ont montré que des accords très faibles à faibles pour le chirurgien sénior (ĸ de Cohen entre 0,002 et 0,215) et des accords faibles à modérés pour le chirurgien junior et le radiologue (ĸ entre 0,304 et 0,697). Les validités inter-observateurs n’ont pas non plus montré de bons accords (ĸ entre 0,095 et 0,0334).

Les corrélations radio-cliniques (entre arthroscopie et arthro-IRM), établies à partir des scores de tendinopathie et d’instabilité, trouvent également des accords faibles à modérés (coefficient de corrélation de Spearman entre 0,198 et 0,519).

Discussion : le manque de validité intra- et inter-observateurs de l’arthro-IRM ne permet pas de valider cet examen pour l’évaluation de la pathologie bicipitale. Cela peut être expliqué par le manque de spécificité de nos critères de lectures, mais également par le manque d’habitude des chirurgiens à l’analyse de ce type d’imagerie. Les faibles corrélations entre arthroscopie et arthro-IRM confirment le manque de fiabilité de cet examen d’imagerie mais remet également en question le gold standard qu’est l’arthroscopie. De plus, l’arthroscopie ne permet pas l’exploration de la coulisse bicipitale et sous-estime les lésions tendineuses.

Conclusion : notre étude n’a pas permis de valider l’arthro-IRM comme examen fiable pour l’évaluation de la pathologie bicipitale. Pour notre équipe, l’indication d’un geste de ténodèse ou de ténotomie sur le biceps doit rester clinique.


Elise LOOCK, Elise LOOCK (Tourcoing), Olivier COURAGE, Simon BERTIAUX, Pierre MOLINAZZI, Mo SAFFARINI, Amaury D'UTRUY
09:00 - 10:00 #16447 - 88. La maladie gastro-œsophagienne comme facteur de risque de raideur postopératoire après arthroscopie d’épaule.
88. La maladie gastro-œsophagienne comme facteur de risque de raideur postopératoire après arthroscopie d’épaule.

Aim: The aim of this study was to document the incidence of post-arthroscopic shoulder stiffness (SS) and evaluate the role of certain or supposed risk factors in the development of this pathology.

Background: Post-operative SS is a complication of arthroscopic rotator cuff repair, which incidence has been reported variably in literature. Numerous risk factors have been described but gastroesophageal diseases have not yet been mentioned among them.

Methods: 214 consecutive patients aged between 18 and 75 years with symptomatic degenerative posterosuperior rotator cuff tears that had failed conservative therapy and underwent arthroscopic rotator cuff repair were included. The incidence of post-operative SS and the presence of potential risk factors were documented prospectively. The presence of gastroesophageal reflux disease was specifically investigated with the GERDq questionnaire.

Results: The incidence of post-arthroscopic SS in the included patients was 7.9%. All but two patients were women, and sex was significantly associated to the development of the pathology (p=0.0007). Both the presence of a subjective digestive discomfort (p=0.0042) and the diagnosis gastroesophageal reflux disease (p=0.0004) were found to be significantly associated with the development of post-arthroscopic SS. A present or past smoking habit were significantly associated with the absence of post-arthroscopic SS (p= 0.0443).

Conclusions: A significant association between the occurrence of post-arthroscopic SS and the presence of gastroesophageal diseases was identified. This finding deserves investigations with further studies. The incidence of post-arthroscopic SS encountered in this study falls among previously reported ranges, with females being significantly more affected than men.


Davide CUCCHI (Bonn, Allemagne), Alessandra MENON, Francesca Maria FEROLDI, Linda BOERCI, Adam Lukas KWAPISZ, Max FRIEDRICH, Sebastian WALTER, Tom JANSEN, Pietro RANDELLI
09:00 - 10:00 #16132 - 89. La lésion cartilagineuse est le seul facteur prédictif d’échec dans la stabilisation postérieure de l’épaule.
89. La lésion cartilagineuse est le seul facteur prédictif d’échec dans la stabilisation postérieure de l’épaule.

Introduction:

Le but de cette étude est d’identifier les éléments cliniques, lésionnels et chirurgicaux qui peuvent influencer les résultats d’une prise en charge chirurgicale de l’instabilité postérieure de l’épaule.

Matériel et méthode

Les auteurs ont analysé les données cliniques et radiologiques de 144 patients opérés d’une instabilité postérieure de l’épaule dans 10 centres, entre 2000 et 2015. La cohorte de patients contenait 114 hommes et 30 femmes (79% vs 21%), d’âge moyen 28,7 (+ /- 9,6). Le temps écoulé entre les symptômes et la chirurgie était 66 +/- 75 mois. Les lésions d’instabilités postérieures de l’épaule étaient présentes chez 115 patients (80%) avec des érosions de la glène chez 63 (44%), 14 (10%) avaient une fracture de la glène et 37 (26%) avaient une lésion d’impaction humérale antérieure. 111 (77%) patients avaient une lésion labrale et 10(7%) présentaient une lésion cartilagineuse de la glène. Une stabilisation par butée a été réalisée chez 65 patients (45%), une réparation de bankart a été réalisée chez 98 patients (68 %) et 31 patients ont eu les deux chirurgies (21,5%). Les résultats ont été analysés en utilisant le score de Constant, de Walch et Duplay et Rowe  avec un recul minimum de 2ans, et moyen de 51 +/- 32 mois (de 1 à 159). Une analyse unie et multi variée a été réalisée pour savoir s’il existait des relations entre les données cliniques, radiologiques ou chirurgicales,  les scores fonctionnels, et les résultats de la chirurgie.

Résultat:

Au plus grand recul, le score total de constant était de 86,2 +/- 14,5 avec un score douleur moyen de 12,6 (+/- 3,5). Le score de Walch et Duplay était de 79,8 (+/- 24,2) et le score de Rowe  était de 84,1 +/- 21,5.

Les subluxations ou des luxations ont récidivé chez 24 patients (17%). L’analyse multi varié a révélé que seul les lésions cartilagineuses au niveau de la glène était un facteur associé avec un plus mauvais score de fonctionnel de Constant (β = -10, P = 0,013) de  Walch et Duplay β = -1,167  avec P=0,024)  et de Rowe β = -21,1 avec P=0,0002).

 

Conclusion :

 

Cette étude révèle que les patients qui présentent une lésion du cartilage au niveau de la glène ont des moins bons résultats sur la fonction globale et aussi sur les récidives de l’instabilité. Ainsi les auteurs recommandent de bien analyser les lésions cartilagineuses avant de prendre en charge ces patients. 


Geoffroy NOURISSAT (Paris), Marie Béatrice HARDY, Jérome GARRET, Pierre MANSAT, Arnaud GODENECHE
09:00 - 10:00 #16531 - 90. Une information préopératoire spécifique en arthroscopie de l'épaule pourrait elle diminuer les recours en réparation juridique lors des complications? Etude de 115 cas de plaintes sur 10 ans.
90. Une information préopératoire spécifique en arthroscopie de l'épaule pourrait elle diminuer les recours en réparation juridique lors des complications? Etude de 115 cas de plaintes sur 10 ans.

Introduction : Le consentement préopératoire impose d’avoir informé le patient des risques de l’intervention qu’il va subir. Nous nous sommes interrogés sur les circonstances provoquant un recours en justice après une arthroscopie de l’épaule.

Materiel et Methode : la base de données assurantielle (de 2006 à 2015) de la Medical Insurance Company (MIC) représentée par le Cabinet Branchet a été analysée. Les critères étudiés comprenaient le type de complication ayant entrainé une procédure juridique, les éléments du dossier médical sur lesquels était basée l’expertise et la condamnation retenue.

Resultats : 115 dossiers ont été analysés, avec une répartition homogène pour le genre et un âge moyen de 47 ans. 38% étaient opérés dans le cadre d’un AT/MP. Les complications identifiées comprenaient celles liées à l’anesthésie (accidents vasculaires, accidents d’intubation, complication du BIS), les complications neurologiques périphériques 11%, les complications infectieuses 11%, les complications vasculaires 3%, les raideurs douloureuses 23%, et les phénomènes douloureux inexpliqués 17%. La juridiction auprès de laquelle a été formulé le recours était la Cour de Conciliation et d’Indemnisation pour 54%, les juridictions civiles telles que le TGI pour 42%, et un recours aux assureurs à l’amiable pour 4% des cas.

Seulement 10% des dossiers comprenaient une information spécifique à l’arthroscopie de l’épaule.

Conclusion : La fréquence des plaintes pour évolution longue et résultats jugés insatisfaisants révèle qu’une information pré opératoire trop optimiste peut être inadaptée.


Julia BOUCHAÏB (Manosque), Jean-Hervé SIMONNET, Thierry FAVIER, Christophe LEBRUN, Jean-Marie SERWIER
09:00 - 10:00 #16593 - 91. Syndrome douloureux régional complexe de type 1 : incidence et analyse des facteurs de risque en chirurgie de l’épaule.
91. Syndrome douloureux régional complexe de type 1 : incidence et analyse des facteurs de risque en chirurgie de l’épaule.

Introduction : Le syndrome douloureux régional complexe de type 1 (SDRC1) est une complication postopératoire potentielle, grevant le pronostic de récupération fonctionnelle articulaire à court terme. Son incidence varie de 2% à 40% en fonction des séries et des articulations concernées. Peu d’études se sont intéressées à son incidence après chirurgie de l’épaule. L’objectif de notre étude était de déterminer l’incidence du SDRC1 et les facteurs de risque préopératoires de sa survenue après chirurgie extra-articulaire de l’espace sous acromial.

 

Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique incluant les patients opérés de Janvier 2016 à décembre 2016, d’une pathologie de l’épaule extra-articulaire sous acromiale, quelle que soit la technique opératoire, et revus avec un recul minimum de 6 mois. Les critères de non inclusion étaient l’arthroplastie prothétique et l’instabilité gléno-humérale. Le critère de jugement principal était l’apparition d’un SDRC1 selon Veldman. L’évaluation clinique a été réalisée en pré et post-opératoire selon le score de Constant (Cst). Une analyse de corrélation de Pearson a été réalisée afin de déterminer les facteurs de risque de survenue d’un SDRC1.

 

Résultats : Parmi les 287 patients inclus avec un recul moyen de 6,5 mois, 38 (13,2%) ont présenté un SDRC1 post-opératoire. Le sexe féminin (r=0,12 ; p=0,04), la dysthyroïdie (r=0,19 ; p=0,001), la chirurgie à ciel ouvert (r=0,14 ; p=0,02) et niveau d’activités et de force préopératoire (r=-0,12 ; p=0,04 / r=-0,17 ; p=0,04) ont été identifiés comme significativement associés à la survenue d’un SDRC1.

Enfin, une SDRC1 post opératoire influençait négativement le résultat clinique à 6 mois (Cst : r=-0,123 ; p=0,04)

 

Discussion : Dans la littérature le sexe féminin, le de syndrome dépressif et l’anxiété avaient été identifiés comme facteur de risque d’un SDRC1 postopératoire. D’autres facteurs comme le diabète et hypercholestérolémie ont été suggérés comme facteurs prédictifs de capsulite rétractile de l’épaule.

 

Conclusion :   

Cette étude a confirmé que le sexe féminin, la dysthyroïdie, la technique opératoire et l’état clinique préopératoire était des facteurs de risques de survenue d’un SDRC1 de l’épaule après chirurgie de l’espace sous-acromial.


Marie MARTEL (Nice), Vadim AZOULAY, David ANCELIN, Pierre MANSAT, Nicolas BONNEVIALLE

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SFA CYCLE

SFA CYCLE

Modérateur : François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Lorient)
09:00 - 12:00 Préparation physique : Point de vue de l’athlète. Arnaud GÉRARD (Conférencier, Rennes)
09:00 - 12:00 Préparation physique : Médecin du Tour de France. Gilbert VERSIER (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Paris)
09:00 - 12:00 Préparation physique : Positionnement du cycliste. Nicolas PUECHMAILLE (Conférencier, Altkirch)
09:00 - 12:00 Préparation physique : Approche physiologique de l'entraînement.
09:00 - 12:00 Traumatologie du cycliste : Muscles et tendons. Thomas GREINER (Conférencier, Strasbourg)
09:00 - 12:00 Traumatologie du cycliste : Syndrome du piriforme. Fabrice MICHEL (Participant, Besançon)
09:00 - 12:00 Traumatologie du cycliste : Nerfs du périnée. Fabrice MICHEL (Conférencier, Besançon)
09:00 - 12:00 Traumatologie du cycliste : Endofibrose iliaque externe. Ivan ALEKSIC (Conférencier, LYON)
09:00 - 12:00 Traumatologie du cycliste : Biomécanique du trauma crânien et évaluation du casque…ou Optimisation des casques sur critères biomécaniques. Rémy WILLINGER (Conférencier, Strasbourg)

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SESSION MISE AU POINT
Utilisation de l’échographie en chirurgie ligamentaire du genou.

SESSION MISE AU POINT
Utilisation de l’échographie en chirurgie ligamentaire du genou.
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10:00 - 10:30 Utilisation de l’échographie en chirurgie ligamentaire du genou. Etienne CAVAIGNAC (PU PH) (Conférencier, Toulouse), Olivier CARNESECCHI (Chirurgien) (Conférencier, St Etienne), Marie FARUCH (Radiologue) (Conférencier, Toulouse)

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Utilisation de l’échographie pour la pathologie de l’épaule.

TABLE RONDE
Utilisation de l’échographie pour la pathologie de l’épaule.
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10:00 - 10:30 Utilisation de l’échographie pour la pathologie de l’épaule. Guillaume BIERRY (Conférencier, STRASBOURG), Thierry JOUDET (Orateur) (Conférencier, Libourne), Florent LESPAGNOL (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, NANTES)

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RELIVE DISSECTION 3D
Voyage autour de la coracoïde et autour d'un ligament du genou.

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Voyage autour de la coracoïde et autour d'un ligament du genou.
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Modérateurs : Johannes BARTH (orthopédiste) (Grenoble), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Lyon)
11:00 - 11:30 Voyage autour de la coracoïde et autour d’un ligament du genou. Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg), Christian LUTZ (Auditeur) (Conférencier, Strasbourg)

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11:45 - 12:00 Présentation du congrès de Rennes. Hervé THOMAZEAU (Emeritus Professor) (Conférencier, Rennes), François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Conférencier, Lorient)

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Clôture du congrès et Mots des présidents
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12:00 - 12:15 Clôture du congrès et Mots des présidents. Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg), François SIRVEAUX (PUPH) (Conférencier, Nancy)