Jeudi 13 décembre
07:45

"Jeudi 13 d\u00e9cembre"

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CE02
07:45 - 08:45

CE02 - Conférence d'enseignement
«Tout» sur la pente tibiale et le ligament croisé antérieur
SFADirect

07:45 - 08:45 «Tout» sur la pente tibiale et le ligament croisé antérieur. Guillaume DEMEY (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Julien CHAPPUIS (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Annemasse), Julien CHOUTEAU (chirurgien orthopédique) (Conférencier, ANNECY)
Salle Marie Curie A
09:00

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OC
09:00 - 09:15

Ouverture du congrès
SFADirect

Conférenciers : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg), Jean Luc DRAPÉ (Conférencier, PARIS), François SIRVEAUX (PUPH) (Conférencier, Nancy)
Salle Marie Curie A
09:15

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C1
09:15 - 09:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Réparation du LCA : historique.
SFADirect

Modérateur : Johannes BARTH (orthopédiste) (Grenoble)
09:15 - 09:30 Réparation du LCA : historique. Gregory DIFELICE (Conférencier, NEW YORK, Etats-Unis)
Salle Marie Curie A
09:30

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C2
09:30 - 09:45

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Traitement non-chirurgical vs chirurgie dans les luxations antérieures d’épaule.
SFADirect

Modérateur : François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
09:30 - 09:45 Traitement non-chirurgical vs chirurgie dans les luxations antérieures d’épaule. Markus SCHEIBEL (Conférencier, BERLIN, Allemagne)
Salle Marie Curie A
09:45

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C3
09:45 - 10:00

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Prévalence et classification des lésions du complexe antérolatéral dans les ruptures aiguës du ligament croisé antérieur.
SFADirect

Modérateur : Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Lyon)
09:45 - 10:00 Prévalence et classification des lésions du complexe antérolatéral dans les ruptures aiguës du ligament croisé antérieur. Andrea FERRETTI (Conférencier, ROME, Italie)
Salle Marie Curie A
10:00

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C4
10:00 - 10:15

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Mon évolution autour de la réparation de la coiffe : open / mini-open / arthroscopique.
SFADirect

Modérateur : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Strasbourg)
10:00 - 10:15 Mon évolution autour de la réparation de la coiffe : open / mini-open / arthroscopique. Jean-François KEMPF (Professeur Emérite Université de Strasbourg) (Conférencier, Strasbourg)
Salle Marie Curie A
10:15

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SP
10:15 - 10:30

SESSION DU PRÉSIDENT
Mise au point sur la loi Jardé.
SFADirect

Modérateur : François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
10:15 - 10:30 Mise au point sur la loi Jardé. Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg)
Salle Marie Curie A
11:00

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C6
11:00 - 11:15

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Indications de l’imagerie en coupe pour la pathologie ligamentaire du genou.
Fil rouge, SFADirect

Modérateur : Abdou SBIHI (Chirurgien) (Marseille)
11:00 - 11:15 Indications de l’imagerie en coupe pour la pathologie ligamentaire du genou. Luc COURT (Participant, St Etienne)
Salle Marie Curie A
11:15

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C8
11:15 - 11:45

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Reconstruction du LCA : une approche moderne et spécifique.
SFADirect

Modérateur : Christophe HULET (PUPH chirurgie orthopédique) (Caen)
11:15 - 11:45 Reconstruction du LCA : une approche moderne et spécifique. Gregory DIFELICE (Conférencier, NEW YORK, Etats-Unis)
Salle Marie Curie A
11:45

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TR2
11:45 - 12:30

TABLE RONDE
Arthrose et reconstruction du LCA.
SFADirect

11:45 - 12:30 Arthrose et reconstruction du LCA. Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Conférencier, Versailles), Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac), Andrea FERRETTI (Conférencier, ROME, Italie)
Salle Marie Curie A
14:00

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CPG
14:00 - 15:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
GENOU - LCA / MÉNISQUE
SFADirect

Modérateurs : Michel BRAX (Chef de Service) (HAGUENAU), Christian LUTZ (Auditeur) (Strasbourg)
14:00 - 15:30 #16475 - 08 ❤ 8. Impact de Trois Méthodes de Conservation (Congélation, Congélation-Irradiation et Cryo-préservation) sur les propriétés mécaniques des Greffes Méniscales.
❤ 8. Impact de Trois Méthodes de Conservation (Congélation, Congélation-Irradiation et Cryo-préservation) sur les propriétés mécaniques des Greffes Méniscales.

Chez les patients souffrant de douleur post-méniscectomie totale l’utilisation d’allogreffes méniscales permet d’envisager de restaurer la mécanique du compartiment fémoro-tibial lésé et potentiellement ralentir la survenue de l’arthrose. Trois techniques principales de conservation des allogreffes  principales ont été décrites, la congélation simple, la congélation irradiation 25kG et la cryopréservation. L’hypothèse de notre travail était que la Cryopréservation, permettrait une conservation des tissus méniscaux supérieure en termes de propriétés mécanique par rapport à une congélation simple et une congélation-irradiation.

 

METHODE

12 ménisques externes humains ont été prélevés chez des patients opérés pour une PTG après recueil d’un consentement éclairé signé. Les critères d’inclusion étaient patients âgés de moins de 70 ans, présentant une gonarthrose primitive médiale, sans antécédents chirurgicaux ou traumatiques sur le genou opéré, bénéficiant de la pose d’une Prothèse totale de genou entre novembre et décembre 2017. Apres résection des racines, les ménisques ont été sectionnés en 2 dans le sens horizontal. Un fragment était systématiquement cryo-préservé pour constituer le groupe contrôle. L’autre fragment était soit congelé soit congelé + irradié.

3 groupes était ainsi constitué pour réaliser des essais soit de traction soit de compression selon une méthodologie validée :  

1/ Cryopréservé  avec ajout de DMSO en vapeur d'azote (-178°c)6 essais de traction + 6 essais de compression

2/ Congelés entre -70° et -80° 3 essais de traction + 3 essais de compression

3/ Congelés entre -70° et -80° et  irradiation 25KGy : 3 essais de traction + 3 essais de compression

Pour les essais en traction, les échantillons étaient ancrés dans des morses de taille adapté dans un appareil de marque Syntech sous contrôle d’une caméra ; Une force progressive était appliqué jusqu’à rupture de l’échantillon.

Les essais en compression étaient réalisés sur le même appareil en appliquant 5 cycles de compression (max 700N) relaxation par échantillon

 

RESULTATS

Les spécimens cryopréservé présentaient une contrainte à rupture (différence de 3.51MPa: p < 0,05) et un module de Young (différence de 22.3MPa: p < 0.05)  plus élevés par rapport aux spécimens congelés. Cette différence était plus marquée entre les ménisques cryopreservés et congelés + irradiés (différence de contrainte à rupture  4.83 MPa: p < 0,05 ; différence module de young 36.2MPa: p < 0.05) 

CONCLUSION

Nos résultats suggèrent que seule la cryo-préservation n’altère pas les propriétés mécaniques des tissues méniscaux. Le recours à l’irradiation compromet les propriétés mécaniques et potentiellement les résultats cliniques des chirurgies de remplacement méniscal.


Matthieu OLLIVIER, Christophe JACQUET (Marseille), Martine PITHIOUX, Jean-Noel ARGENSON
14:00 - 15:30 #16565 - 09 ❤ 9. Effet d’une lésion méniscale médiale postérieure sur la laxité antérieure du genou. Etude cadavérique au GnRB.
❤ 9. Effet d’une lésion méniscale médiale postérieure sur la laxité antérieure du genou. Etude cadavérique au GnRB.

Introduction On retrouve lors de ruptures du ligament croisé antérieur (LCA) jusqu’à 61% de lésions méniscales associées entrainant une augmentation de la laxité antérieure et rotatoire du genou. La lésion ménisco-capsulaire postéro-médiale ou ‘ramp lésion’ fait partie de ces lésions méniscales avec une prévalence de 9-17% chez l’adulte et allant jusqu’à 23% chez l’enfant. Notre objectif était de déterminer la laxité antérieure de genoux cadavériques soumis à diverses contraintes avec comme hypothèse d’observer une relation de proportionnalité entre laxité antéro-postérieure et longueur de ramp lésion, une fois passé une valeur seuil de lésion. 

Matériel et Méthode 10 genoux cadavériques de 3 femmes et 2 hommes, d’âge moyen 86ans (80-94) ont été étudiés. Les sujets avec lésion préexistante du LCA ou du ménisque médial ou présentant une arthrose majeure étaient exclus. Des laximétries dynamiques automatisées ont été effectuées avec le GNRB dans diverses conditions : genou natif, après arthroscopie exploratrice, après section du LCA puis après lésion ménisco-capsulaire de taille croissante s’échelonnant de 10-30mm. Les laxités ont été mesurées à chaque fois pour 3 forces de poussée différentes soit 134, 200 et 250N.

Résultats Aucune différence significative en termes de laxité entre la condition genou natif et après arthroscopie n’a été observée. Après section du LCA une augmentation significative de la translation tibiale (+156 % en moyenne) a été retrouvée, quelle que soit la force de poussée. Concernant les ramp lésions, nous n’avons pas identifié de valeur seuil et l’accroissement de la lésion ménisco-capsulaire n’était pas corrélée à une laxité augmentée.

Discussion Le GNRB® est un outil de mesure de la laxité antéro-postérieure du genou validé chez le vivant, notamment lors de lésion du LCA. Son utilisation ne nous a toutefois pas permis de vérifier notre hypothèse par rapport aux ramp lésions. Stephen et al en 2015 ont démontré, à l’aide de genoux cadavériques montés sur banc d’essai, l’augmentation significative de la rotation externe et de la translation tibiale antérieure lors de ramp lésions étendues. Cependant, il n’existe pas à ce jour de données biomécaniques sur une valeur seuil de lésion ayant une pertinence clinique.

Conclusion La laximétrie à l’aide du GNRB lors de rupture du LCA est une mesure fiable et reproductible sur cadavres également. Pour pouvoir établir des recommandations quant à la valeur seuil des ramp lésions cliniquement significative et donc à réparer, d’autres études cadavériques sont nécessaires. Un protocole d’étude similaire utilisant un rotamètre pourrait être la solution.


Isabelle BERNARDINI (ROUEN), Daniel N'DELE, Franck ACCADBLED
14:00 - 15:30 #16476 - 10. Le nombre de méniscectomies diminue sur le territoire français au profit des réparations méniscales. Analyse des données CPAM de 2005 à 2016.
10. Le nombre de méniscectomies diminue sur le territoire français au profit des réparations méniscales. Analyse des données CPAM de 2005 à 2016.

L’objectif de cette étude était d’évaluer l’évolution au cours du temps du nombre d’acte et les variations géographiques des deux alternatives thérapeutiques (méniscectomies vs suture méniscale) en France. Notre hypothèse était que le nombre de ménisectomies diminuerait sur l’ensemble du territoire au cours du temps de façon harmonieuse dans les différents établissements acteurs de l’offre de soin.

 

Méthode

Sur la période de 2005 à 2017 l’ensemble des séjours MCO pour méniscectomie (Mies: NFFC003/NFCC004) ou suture méniscale (SM: NFEC001/NFEC002), ont été évalués de façon globale et séparée selon qu’il s’agissait de séjour dans les établissements publics ou privés sous objectif quantifié national (OQN).

L’extraction se faisait sur la plateforme de l’Agence technique de l'information sur l'hospitalisationet les résultats étaient : 1/ Rapportés à la démographie Française de la période concernée 2/ Répartis selon les régions géographiques concernées 3/ Dichotomisés selon les structures de soin publiques et privées 4/ Exprimés sous la forme de ratio des nombres réparations/méniscectomies.

 

Résultats :

 Entre 2005 et 2017, 63.142 sutures méniscales et 1.564.461 Mie ont été réalisées. Durant cette période sur l’ensemble du territoire français, nous avons observé une diminution progressive des Mies passant de 19,80 /10000 habitants en 2005 à 15,77/10000 habitants en 2017, au profit des SM, 0,42/10000 habitants en 2005 à 1,36/10000 habitants en 2017.

La diminution la plus importante des Mies était constatée dans les structures privées avec un passage de 15.79/1000 à 12.01/1000 habitant en 12 ans. Dans les établissements publics cette diminution était plus discrète (passage de 4/.01/1000 à 3.77/1000).

Il existait un clivage entre les régions de l’Est où le taux de Mies était plus élevé et les régions de l’Ouest les SM étaient plus fréquemment pratiquées.

Les ratios des séjours entre établissement publics et privés sont également asymétriques, avec un ratio SM/Mies en plus nette augmentation dans les établissements public de (de 4 à 15% entre 2005 et 2017 contre 2 à 7% dans les établissements privés). Dans le même temps la part des chirurgies méniscales (SM+Mies) faites par les établissements publics vs privés était en augmentation franche (64.3 à 71.9% pour les sutures et 25.4 à 31.4% pour les méniscectomies).

  

Conclusion

 Nos résultats suggèrent une évolution dans la gestion chirurgicale des lésions méniscales en faveur traitements conservateurs. Les variations importantes des résultats selon la répartition géographique et/ou du type d’établissement considéré témoignent de la disparité des modifications des pratiques cliniques dans ce domaine.


Matthieu OLLIVIER (Marseille), Christophe JACQUET, Sylvain GUY, Jean-Noel ARGENSON
14:00 - 15:30 #16444 - 11. Un patient avec lésion du LCA sur trois présente une lésion de la rampe du ménisque médial et/ou une lésion de la racine postérieure du ménisque latéral.
11. Un patient avec lésion du LCA sur trois présente une lésion de la rampe du ménisque médial et/ou une lésion de la racine postérieure du ménisque latéral.

Introduction: Le rôle des lésions de la rampe du ménisque médial (MM) et de la racine postérieure du ménisque latéral (ML) dans la laxité rotatoire dynamique du genou après lésion du ligament croisé antérieur (LCA) a récemment été démontré. La prévalence de ces lésions n’est toutefois pas connue. Le but était d’analyser le type de lésions méniscales observées dans une série de reconstruction du LCA. L’hypothèse était qu’un nombre important de patients présentaient une lésion de la rampe ou de la racine.

Matériel et méthodes: 317 patients avec reconstruction du LCA (194 hommes /123 femmes, âge 28±10ans) ont été extraits d’un registre intrahospitalier. Le type de lésion (complète/partielle) et les lésions méniscales associées ont été documentés pendant l’arthroscopie. Les observations étaient catégorisées en lésion : isolée, de la rampe du MM, de la racine postérieure du ML, de la rampe du MM et de la racine postérieure du ML, autre du MM, autre du ML, autre biméniscale. Des tests de chi-carré ont permis de déterminer si la fréquence des lésions méniscales différait en fonction du type de lésion du LCA, du sexe et de l’âge ( < 21, 21-35, > 35). Le seuil de signification était placé à p < 0,05.

Résultats: 110/317 (35%) patients (287 complètes /30 partielles) présentaient une lésion isolée du LCA. Les lésions complètes présentaient plus souvent une lésion méniscale associée (196/287, 68%) que les lésions partielles (11/30, 37% ; p < 0,01). Il existait dans cette série : 18% (n=57) de lésion de la rampe du MM, 10% (n=33) de lésion de la racine du ML, 4% (n=13) de lésion de la rampe du MM avec lésion de la racine du ML, 11% (n=34) d’autres lésions du MM, 17% (n=54) d’autres lésions du ML et 5% (n=15) d’autres lésions biméniscales. Les lésions de la rampe étaient plus fréquentes dans les lésions complètes du LCA (24% vs 3% partielles, p < 0,01) et chez les hommes (27% vs 14% femmes, p < 0,01). La distribution des lésions de la racine postérieure ne variait pas en fonction de la lésion du LCA (complète/partielle), du sexe ou de l’âge. Aucune lésion partielle du LCA ne présentait les 2 lésions simultanément.

Conclusion: Lors de la reconstruction du LCA, 32% des patients présentaient une lésion de la rampe du MM ou de la racine postérieure du ML, confirmant notre hypothèse. Ces dernières doivent faire l’objet d’une recherche systématique afin de mieux contrôler la laxité rotatoire dynamique postopératoire du genou.


Mouton CAROLINE (Luxembourg, Luxembourg), Nührenbörger CHRISTIAN, Theisen DANIEL, Romain SEIL
14:00 - 15:30 #16456 - 12. La reconstruction combinée du ligament antérolatéral protège-elle la réparation du ménisque interne?: Une étude comparative incluant 383 reconstructions du LCA avec un suivi post-opératoire minimal de 2 ans.
12. La reconstruction combinée du ligament antérolatéral protège-elle la réparation du ménisque interne?: Une étude comparative incluant 383 reconstructions du LCA avec un suivi post-opératoire minimal de 2 ans.

Objectif

Le but de notre étude était de déterminer si l’addition d’une reconstruction du ligament antérolatéral (LAL) protégeait les sutures du ménisque interne réalisées lors de la reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA).

 

Méthode

Il s’agit d’une analyse rétrospective de données collectées prospectivement. Ont été inclus dans l’étude tous les patients opérés entre janvier 2013 et août 2015 d’une reconstruction du LCA associée à une suture du ménisque interne par voie postéro-médiale.

A la fin de la période d’étude, tous les patients ont été contactés pour savoir s’ils avaient été réopérés de leur genou. En cas de réponse affirmative, les comptes rendus opératoires ont été revus et l’état du ménisque interne évalué.

 

Les données démographiques ont été comparées en utilisant un student t-test et un test de Kruskal-Wallis. Le taux de survie de la suture du ménisque interne a été déterminé avec la méthode de Kaplan-Meier et une analyse multivariée a été réalisée en appliquant le modèle de Cox.

 

Résultats

383 patients (âge moyen 27.4 ans ; suivi moyen 37.4 mois) ont été inclus dans l’étude. 194 patients ont bénéficié d’une reconstruction isolée du LCA alors que 189 ont bénéficié d’une reconstruction combinée LCA + LAL.

A la fin de la période d’étude, le taux de retour au sport au même niveau qu’avant la blessure, le score de Lysholm et la laxité antéro-postérieure du genou étaient similaires dans les deux groupes de patients. Seul le score de Tegner était significativement plus élevé dans le groupe de patients avec reconstruction combinée LCA + LAL (7.2 (6.9-7.4) contre 6.5 (6.3-6.9), p=0.0008).

74 patients (19.3%) ont eu une réopération du genou ipsilatéral dont 43 (11.2%) pour un échec de suture ou une nouvelle lésion du ménisque interne. 

Le taux de survie de la suture méniscale à 36 mois post-opératoire était de 91.2% (95%IC, 85.4%-94.8%) dans le groupe reconstruction combinée LCA + LAL et de 83.8% (95% CI, 77.1%-88.7%) dans le groupe reconstruction isolée du LCA (p=0.033). 

Dans notre série, le taux d’échec de suture du ménisque interne était plus de deux fois plus faible dans le groupe de patients ayant bénéficié d’une reconstruction combinée LCA + LAL (hazard ratio, 0.443; 95% CI, 0.218-0.866). 

 

Conclusion

La reconstruction combinée du LCA et du LAL protège la suture du ménisque interne.

 


Bertrand SONNERY-COTTET, Jean-Romain DELALOYE (Winterthur, Suisse), Adnan SAITHNA, William BLAKENEY, Hervé OUANEZAR, Amruth BORADE, Matt DAGGETT, Mathieu THAUNAT, Jean-Marie FAYARD
14:00 - 15:30 #16589 - 13. Pertinence médico-légale des photographies d'arthroscopie de genou dans l'évaluation arthroscopique des lésions cartilagineuses et méniscales du genou.
13. Pertinence médico-légale des photographies d'arthroscopie de genou dans l'évaluation arthroscopique des lésions cartilagineuses et méniscales du genou.

Introduction:

Lors des arthrosopies de genou, des photographies sont intégrées au compte rendu opératoire. Nous voulons savoir si leur interprétation à posteriori par un observateur extérieur est fiable et si leur utilisation dans une expertise médicale est pertinente.

 

Matériel et méthode:

Nous avons mené une étude monocentrique observationnelle rétrospective analytique. L’ objectif principal était de déterminer si les photographies prises au cours d’une arthroscopie de genou permettent à postériori d’authentifier la présence ou l’absence de lésions cartilagineuses, méniscales et du ligament croisé antérieur. Le critère de jugement principal était le coefficient de corrélation inter-observateur. Les objectifs secondaires étaient les coefficients de corrélation inter-observateur sur la classification des lésions en utilisant le score ICRS (International Cartilage Repair Society). La population étudiée correspondait aux patients ayant bénéficié d’une arthroscopie de genou de mars 2017 à février 2018, quel qu’en ait été le motif. Il s’agissait d’une série continue de patients d’un même opérateur, au sein du CHU Grenoble Alpes.  Une analyse statistique a été conduite pour déterminer les corrélations inter-observateurs à l’aide du coefficient kappa.

Résultats:

60 patients ont été inclus, 25 femmes (42%) et 35 hommes (58%). L'âge moyen étaient 33 ans ( 13 – 64). L'indication de l'arthroscopie était une rupture du ligament croisé antérieur dans 38 cas (63%), une lésion méniscale dans 20 cas (33%), autre dans 2 cas (3%). Le coefficient kappa moyen était de 0,468. La meilleure corrélation était observé pour l’évaluation de l’intégrité du LCA (k = 0,873) suivi des lésions méniscales (k = 0,540) suivi des lésions cartilagineuses (k < 0,5).

 

Discussion:

La variabilité inter-observateur est importante lorsque les photographies seules sont utilisées, même lorsque les observateurs appartiennent au même centre.

 

Conclusion:

La pertinence médico-légale des photographies d'arthroscopie de genou devrait être mise en question.

 


Regis PAILHE, Gabriel RAYBAUD (GRENOBLE), Brice RUBENS DUVAL, Stéphane PLAWECKI, Dominique SARAGAGLIA
14:00 - 15:30 #16537 - 14. Évaluation épidémiologique et analyse des facteurs de risque des ramps lésions méniscales dans une série continue de 3214 patients opérés d’une reconstruction du LCA.
14. Évaluation épidémiologique et analyse des facteurs de risque des ramps lésions méniscales dans une série continue de 3214 patients opérés d’une reconstruction du LCA.

Introduction : Les « ramps lésions » sont caractérisées par une atteinte des attaches méniscocapsulaires périphériques du segment postérieur du ménisque interne associé  a une rupture du ligament croisé antérieur (LCA). Il  a été montré que la réparation des ramps lésions effectuée au moment de la reconstruction du LCA améliore la biomécanique du genou. Les principaux objectifs de cette étude étaient d'évaluer l'incidence et les facteurs de risque de ramp lésion dans une importante série de patients opérés d’une reconstruction du LCA.           
Méthodes : De Septembre 2012 à Mars 2018, 3214 patients ayant eu une reconstruction arthroscopique du LCA ont été analysés. Lors de la reconstruction du LCA, tous les patients avaient une évaluation arthroscopique trans-notch du compartiment postéro médial du genou. La suture d’une ramp lésion a été effectuée si une lésion était détectée. La prévalence des « ramps lésions » a été analysée rétrospectivement. Les facteurs de risque potentiellement associés à ces lésions ont été analysés.     
Résultats : La prévalence globale des ramps lésions dans la population étudiée était de 23,9% : 769 ramps lésions diagnostiquées chez 3214 patients. L'analyse multivariée a montré que la présence de ramps lésions était significativement associée au sexe masculin, aux patients de moins de 30 ans, aux lésions chroniques, à une laxité latérale préopératoire supérieure à 6 mm, à la présence concomitante de lésions méniscales latérales et aux ruptures itératives du LCA.  
Conclusion : Il y a une forte prévalence de ramps lésions chez les patients opérés d’une reconstruction du LCA (23.9%). Cette étude a permis d’identifier les facteurs de risques associés à la présence de ramps lésions : les hommes, les patients de moins de 30 ans, les ruptures itératives du LCA, les patients avec une laxité pré-opératoire > 6mm, les lésions chroniques du LCA et la présence d’une lésion associée du ménisque externe.


Bertrand SONNERY-COTTET, Nikolaus ROSENSTIEL (Lyon), Cesar PRAZ, Herve OUANEZAR, Vikram KANDHARI, Adanan SAITHNA, Thais DUTRA VIEIRA, William G BLAKENEY
14:00 - 15:30 #16538 - 15. Facteurs de risques des lésions de la racine postérieure du ménisque externe dans les ruptures du ligament croisé antérieur (LCA) : une analyse épidémiologique de 3956 patients opérés d’une reconstruction du LCA.
15. Facteurs de risques des lésions de la racine postérieure du ménisque externe dans les ruptures du ligament croisé antérieur (LCA) : une analyse épidémiologique de 3956 patients opérés d’une reconstruction du LCA.

Introduction : On retrouve 47 à 61% de lésions méniscales associées lors d’une rupture du LCA. Les atteintes de la racine du ménisque externe ont des conséquences biomécaniques importantes. Elles entrainent une augmentation importante des pressions dans le compartiment externe ainsi qu’une instabilité rotatoire. La réparation de ces lésions est donc cruciale car elles semblent particulièrement arthrogènes. L’objectif est de déterminer la prévalence des lésions de la racine postérieure du ménisque externe chez les patients atteint d’une rupture du LCA et d’identifier les facteurs de risque associés.

Matériel et méthode : De Janvier 2011 à Avril 2018, 3956 patients ayant eu une reconstruction arthroscopique du LCA ont été analysés. Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique. Lors de la reconstruction du LCA, tous les patients ont eu une évaluation arthroscopique du ménisque externe par voie antérolatérale. En cas de lésion de la racine postérieure du ménisque externe, une réparation a été réalisée. La prévalence et les potentiels facteurs de risque associés  à ces lésions ont été analysés.

Résultats : La prévalence des lésions de la racine postérieure du ménisque externe dans la population étudiée était de 6.6% (256 lésions sur 3956 patients). L’analyse multivariée a montré que la présence de lésions de la racine postérieure du ménisque externe était significativement associée aux facteurs de risques suivant : pratique d’un sport contact et la présence concomitante d’une lésion du ménisque interne.

Conclusion : Il existe une prévalence importante de 6.6% pour la lésion de la racine postérieure du ménisque externe chez les patients opérés d’une reconstruction du ligament croisé antérieur. Les patients ayant une lésion du ménisque interne ou pratiquant un sport contact doivent faire l’objet d’une évaluation particulière du ménisque externe lors la chirurgie.


Cesar PRAZ (Caen), Thais DUTRA VIEIRA, Adanan SAITHNA, Nikolaus ROSENSTIEL, Vikram KANDHARI, Helder NOGUEIRA, Bertrand SONNERY-COTTET
14:00 - 15:30 #16547 - ❤ 16. Interêt de la balneotherapie après ligamentoplastie pour rupture du ligament croisé antero-externe du genou chez le sportif.
❤ 16. Interêt de la balneotherapie après ligamentoplastie pour rupture du ligament croisé antero-externe du genou chez le sportif.

Introduction :

Les techniques actuelles de ligamentoplastie après rupture du LCAE chez le sportif permettent d’obtenir d’excellents résultats fonctionnels et d’espérer à terme une reprise au même niveau de performance y compris dans les sports à pivot-contact. Cependant l’intérêt des différents types de protocoles de rééducation sur les résultats et sur la rapidité de la récupération est mal connu. Le but de ce travail a été d’étudier l’intérêt d’une balnéothérapie associée à une rééducation conventionnelle sur les résultats fonctionnels et proprioceptifs après ligamentoplastie du LCAE chez le sportif.

 

Matériel et méthodes

Cette étude prospective randomisée multicentrique contrôlée a inclus 67 patients sportifs amateurs ou professionnels. 35 patients ont suivi le protocole de rééducation conventionnelle (Gr1) et 32 ce même protocole avec balnéothérapie (Gr2). Les patients ont été opérés soit par greffe courte de type TLS, soit par la technique de Kenneth-Jones.

Les patients ont fait l’objet d’une évaluation pré opératoire, à 2 semaines, 1, 2 et 6 mois après l’intervention, par posturographie, étude de la force musculaire, de la marche, de la proprioception et par les scores de Lysholm-Tegner, IKDC et KOOS.

 

Résultats

Pour une même qualité de contrôle postural, le Gr2 recourait plus à la somesthésie que le Gr1 à 6 mois. Le côté de la lésion avait un impact sur le contrôle postural et en particulier sur la latéralisation du centre de pression des pieds en préopératoire, à 2 semaines et à un mois après l’intervention. La latéralisation était liée au côté du traumatisme du genou, avec latéralisation moins importante dans le Gr2. La force musculaire du quadriceps était plus importante dans le Gr2 que dans le Gr1 à deux et à six mois et celle du biceps fémoral était plus importante dans le Gr2 que dans le Gr1 à six mois. Le test d'isocinétisme a montré une plus grande force musculaire du quadriceps dans le Gr2. Un mois après l’intervention, la distance de marche parcourue était plus importante dans le Gr2. Il a été observé dans le Gr2 une amélioration des capacités proprioceptives du membre opéré lors de sa flexion pendant les deux premiers mois.

 

Conclusion

 

L’introduction de la balnéothérapie dans le protocole de rééducation après ligamentoplastie du genou a permis une récupération plus rapide, favorisant la reprise des activités sociales, sportives et professionnelles. Elle permet de prévenir les risques de lésions par compensation du genou controlatéral.


Laetitia PEULTIER, Didier MAINARD (Nancy), Franck WEIN, Nicolas PARIS, Jean PAYSANT, Philippe PERRIN
14:00 - 15:30 #16564 - ❤ 17. L'utilisation d'une table de proprioception est-elle un bon moyen d’évaluer les ligamentoplasties du croisé antérieur ?
❤ 17. L'utilisation d'une table de proprioception est-elle un bon moyen d’évaluer les ligamentoplasties du croisé antérieur ?

 

Introduction : L’analyse du résultat d’une reconstruction du LCA prend en compte, outre l’analyse des résultats subjectifs et fonctionnels, l’analyse de la stabilité du genou. Habituellement, cette stabilité se mesure, de manière statique, grâce à un laximètre. Récemment, il a été décrit une analyse plus globale intégrant une évaluation dynamique (épreuves de sauts). Afin de procéder à une analyse plus fine et plus complète de cette stabilité dynamique, il a été prévu dans cette étude d’utiliser une table de proprioception en préopératoire et à 6 mois d’une reconstruction du LCA.

Objectif : démontrer que l’analyse proprioceptive grâce à une table de proprioception apporte des informations utiles dans l’analyse des résultats d’une ligamentoplastie et permet de guider la reprise sportive.

Population et méthode : Nous avons mené une étude prospective (avis favorable du comité d’éthique), sur une population de 50 patients opérés, par un même opérateur, d’une reconstruction du LCA. Une évaluation préopératoire et à 6 mois intégrait une analyse de la laxité par GnRB et une analyse de la stabilité dynamique sur table de proprioception comportant une évaluation de l’aire d’appui dans 6 conditions différentes : yeux ouverts (C1), yeux fermés (C2), vision faussée par casque de réalité virtuelle (C3), yeux ouverts sur support instable (C4), yeux fermés sur support instable (C5) et vison faussée sur support instable(C6) ; le calcul du ratio Rsom (C2/C1) et RVis (C4/C1) permettait de déterminer la qualité des réponses sensitivo-motrices (Rsom) et l’utilisation d’éventuelles compensations visuelles (RVis) ; à 6 mois, une analyse complémentaire de la force musculaire par bilan iscocinétique était effectué.

Résultats : On note une amélioration significative de la stabilité sur table de proprioception à 6 mois de l’intervention par rapport à l’état préopératoire sur les évaluations C4 (430 vs 470 mm2), C5 (1315 vs 1700 mm2) et C6 (1210 vs 1330 mm2).

A 6 mois, pour les 32 patients dont la laxité évaluée par GnRB est inférieur à 5 mm à 200N, et dont la mesure de la force musculaire par isocinétisme ne retrouve pas de différence de +20% entre genou sain et genou opéré ou entre Quadriceps et ischio-jambiers, la qualité proprioceptive est variable avec des compensations visuelles parfois importantes : Rsom variant de 0,5 à 5 et RVis variant de 0,5 à 16,2.

Discussion/Conclusion : L’analyse de la proprioception à 6 mois d’une ligamentoplastie du LCA est un facteur intéressant pour guider la rééducation/réathlétisation et la reprise sportive.


Frank WEIN (Nancy), Laetitia PEULTIER, Didier MAINARD, Philippe PERRIN
14:00 - 15:30 #16566 - 18. Validation du test composite K-STARTS dans l'évaluation des capacités de retour au sport après plastie du ligament croisé antérieur.
18. Validation du test composite K-STARTS dans l'évaluation des capacités de retour au sport après plastie du ligament croisé antérieur.

En raison du risque élevé de rupture itérative, le choix du délai optimal pour la reprise du sport après plastie du ligament croisé antérieur (LCA) s'avère souvent épineux en pratique quotidienne. Par ailleurs, la littérature fait état d'un manque de critères objectifs pour autoriser ce retour au sport.

Les auteurs rapportent un test composite d'évaluation des capacités de retour au sport après plastie du LCA: le test K-STARTS. Le K-STARTS est un test sur 21 points comprenant 7 items côtés sur 3 points chacun. L'objectif de l'étude était de valider ce test comme score d'évaluation des capacités de retour au sport après plastie du LCA.

Il s'agissait d'une étude prospective comparative incluant 410 participants répartis en 2 groupes: un groupe de 371 patients opérés d'une plastie du LCA et un groupe contrôle de 39 sujets sains. La validation du test était basée sur la validité de construction, la consistence interne, la validité discriminante et la sensibilité au changement.

L'évaluation du K-STARTS a montré un excellent taux de remplissage (100%), une forte reproductibilité (coefficient de corrélation intra-classe: 0,87 ; coefficient de variation: 7,8%) et une forte sensibilité au changement. Il existait une corrélation modérée ou faible entre chacun des items du test et le score final. Il n'existait pas d'effet plafond ou plancher. Il existait une différence significative entre les scores au test K-STARTS à 6 et 8 mois postopératoires dans le groupe des patients opérés (11.2 ± 2.7 vs 16.8 ± 3.2, p < 0.001). Le score au test K-STARTS était significativement meilleur dans le groupe contrôle que dans le groupe des patients opérés (17.3 ± 2.1 vs 13.7 ± 3.8, p < 0.001).

En conclusion, le test K-STARTS est un outil d'évaluation des capacités fonctionnelles après plastie du LCA objectif et reproductible.


Jean-Marie FAYARD (Lyon), Mathieu THAUNAT, Grégory VIGNE, Pierre CHAMBAT, Hervé OUANEZAR, Meven LE GUEN, Bertrand SONNERY-COTTET
Salle Marie Curie A
15:30

"Jeudi 13 d\u00e9cembre"

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SQN
15:30 - 15:45

SESSION QUOI DE NEUF ?
État des lieux sur les greffes courtes dans la reconstruction du pivot central : de la recherche fondamentale aux résultats cliniques.
SFADirect

15:30 - 15:45 État des lieux sur les greffes courtes dans la reconstruction du pivot central : de la recherche fondamentale aux résultats cliniques. Jean-François POTEL (Orateur) (Conférencier, Toulouse), Romain LETARTRE (chirurgien) (Conférencier, LILLE)
Salle Marie Curie A
15:45

"Jeudi 13 d\u00e9cembre"

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SOPG
15:45 - 16:15

SESSION OUPS !
Prélèvement du greffon pour la reconstruction du pivot central.
SFADirect

15:45 - 16:15 Prélèvement du greffon pour la reconstruction du pivot central. Hubert LANTERNIER (Chirurgien) (Conférencier, La Baule-Escoublac), Olivier CANTIN (chirurgien) (Conférencier, Lorient), Xavier CLEMENT (CHIRURGIEN) (Conférencier, SAINT NAZAIRE)
Salle Marie Curie A
16:45

"Jeudi 13 d\u00e9cembre"

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SSS
16:45 - 17:00

SESSION SFA SOFCOT
Apport de l’arthroscopie dans le traitement des fractures articulaires - Symposium SOFCOT 2017.
SFADirect

Modérateur : Thomas BAUER (Professeur) (Boulogne Billancourt)
16:45 - 17:00 Apport de l’arthroscopie dans le traitement des fractures articulaires - Symposium SOFCOT 2017. Matthieu EHLINGER (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)
Salle Marie Curie A
17:15

"Jeudi 13 d\u00e9cembre"

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SESS
17:15 - 18:15

SESSION ESSKA
SFADirect

Modérateur : Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Mérignac)
17:15 - 18:15 ESSKA SYMPOSIUM : LE RESSAUT DU PIVOT CENTRAL DANS LES LÉSIONS PRIMAIRES DU LCA - Qu’est-ce que le ressaut du pivot central ? Comment le mesurer ? Roland BECKER (Medical Director) (Conférencier, Brandenburg/Havel, Allemagne)
17:15 - 18:15 ESSKA SYMPOSIUM : LE RESSAUT DU PIVOT CENTRAL DANS LES LÉSIONS PRIMAIRES DU LCA - Morphologie osseuse et laxité ligamentaire. Jacques MENETREY (Médecin chef) (Conférencier, Genève, Suisse)
17:15 - 18:15 ESSKA SYMPOSIUM : LE RESSAUT DU PIVOT CENTRAL DANS LES LÉSIONS PRIMAIRES DU LCA - Causes intra-articulaires et traitement (réparation méniscale). Romain SEIL (PAST Président ESSKA) (Conférencier, Luxembourg, Luxembourg)
17:15 - 18:15 ESSKA SYMPOSIUM : LE RESSAUT DU PIVOT CENTRAL DANS LES LÉSIONS PRIMAIRES DU LCA - Causes extra-articulaires et traitement (ténodèse latérale et LLA). David DEJOUR (chirurgien) (Conférencier, Lyon)
17:15 - 18:15 ESSKA CONSENSUS : Lésions méniscales traumatiques. Philippe BEAUFILS (Retired) (Conférencier, Versailles)
Salle Marie Curie A
Vendredi 14 décembre
07:45

"Vendredi 14 d\u00e9cembre"

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CE06
07:45 - 08:45

CE06 - Conférence d'enseignement
Echographie post-opératoire de la coiffe
Fil rouge, SFADirect

07:45 - 08:45 Echographie post-opératoire de la coiffe. Thierry JOUDET (Orateur) (Conférencier, Libourne), Guillaume BIERRY (Conférencier, STRASBOURG), Florent LESPAGNOL (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, NANTES)
Salle Marie Curie A
09:00

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C13
09:00 - 09:15

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Ethique et information en arthroscopie.
SFADirect

Modérateur : François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
09:00 - 09:15 Ethique et information en arthroscopie. Henry COUDANE (henry.coudane@univ-lorraine.fr) (Conférencier, Nancy)
Salle Marie Curie A
11:15

"Vendredi 14 d\u00e9cembre"

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C17
11:15 - 11:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Place de l’imagerie sur la décision de réparation dans la coiffe
Fil rouge, SFADirect

Modérateur : Jean-François KEMPF (Professeur Emérite Université de Strasbourg) (Strasbourg)
11:15 - 11:30 Place de l’imagerie sur la décision de réparation dans la coiffe. Christian GERBER (Conférencier, ZURICH, Suisse)
Salle Marie Curie A
11:30

"Vendredi 14 d\u00e9cembre"

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CPE1
11:30 - 12:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
ÉPAULE - INSTABILITÉ
SFADirect

Modérateurs : Pascal GLEYZE (Chirurgien) (SAINT LOUIS), Olivier GOSSELIN (Metz)
11:30 - 12:30 #16131 - ❤ 41. Effet de la localisation du transfert des tendons conjoints dans la stabilité de l’épaule pour les interventions de Latarjet et de Trillat.
❤ 41. Effet de la localisation du transfert des tendons conjoints dans la stabilité de l’épaule pour les interventions de Latarjet et de Trillat.

Introduction:

Peu de choses sont connues sur l’effet de la localisation de l’effet hamac sur la stabilité et la mobilité de l’articulation gléno-humérale.  Le but de cette étude biomécanique était de comparer l’effet du tendon conjoint dans les interventions de Latarjet et de Trillat sur la stabilité et la mobilité gléno-humérale.

Matériel et Méthode :

Douze épaules cadavériques ont été utilisées dans cette étude. L’ensemble des tissus mous ont été retirés, si ce n’est le sous-scapulaire, le tendon conjoint et la capsule antérieure. Un système développé spécifiquement a été mis en place permettant de réaliser une translation antérieure de la tête humérale ainsi qu’une compression au niveau de l’articulation. Le sous-scapulaire et le tendon conjoint ont été chargés afin d’étudier l’effet de la comtraction musculaire. Le degré de mobilité interne et externe de l’articulation et sa stabilité ont été évalués 0-30 et 60° d’abduction. La mobilité était évaluée en faisant des rotations au niveau de la diaphyse humérale, la stabilité a été évaluée en rotation externe maximum, translation antérieure de la tête humérale. Les pièces anatomiques ont été étudiées dans 5 conditions :

-       Une épaule intacte

-       Création d’un defect de 6 mm au niveau de la glène (20%)

-       Intervention de Trillat

-       Intervention de Latarjet avec un split du sous-scapulaire à la jonction tiers moyen-tiers supérieur

-       Intervention de Latarjet avec split du sous-scapulaire à la jonction tiers moyen, tiers inférieur

L’ensemble des mesures ont été réalisées 3 fois et analysées en les comparant les unes avec les autres de manières statistiques.

 

Résultat :

Les ratios de stabilités et la force nécessaire à la luxation et étaient significativement les plus faibles dans le modèle de defect osseux de la glène comparé à toutes les autres positions de stabilités. Le niveau de localisation du split du sous-scapulaire n’a pas d’influence significative sur ces valeurs et aucune différence n’a pu être retrouvée entre l’intervention de Trillat ou de Latarjet, quelle que soit sa position. Aucune différence n’a non plus été retrouvée sur les limitations de rotation interne et rotation externe quelle que soit la technique de stabilisation réalisée.

Conclusion :

La stabilité articulaire et la mobilité articulaire ne sont pas modifiées par la localisation de  l’effet hamac dans les interventions de Latarjet et Trillat. Ces deux techniques permettent d’obtenir une stabilisation de même efficacité, même lorsqu’il existe un defect glénoïdien de 20%. 


Geoffroy NOURISSAT (Paris), Jean David WERTHEL, Andrew THORESON, Alex HOOKE, Kai-Nan AN
11:30 - 12:30 #16481 - ❤ 42. Influence d'un antécédent de réparation de Bankart sur les résultats cliniques de la technique de Latarjet.
❤ 42. Influence d'un antécédent de réparation de Bankart sur les résultats cliniques de la technique de Latarjet.

INTRODUCTION

 

Actuellement aux Etats Unis prêt de 90% des procédures de stabilisation d’épaule font appel à une réparation de Bankart. A l’inverse en France 90% des procédures de stabilisation sont réalisé par l’opération de Latarjet. Les taux de récidives de la réparation de Bankart apparaissent plus élevés dans la littérature mais les taux de complications post opératoires sont plus faibles. Aux Etats Unis l’approche est plutôt de réserver la chirurgie par technique de Latarjet aux échec de Bankart. Néanmoins aucune étude ne compare les résultats de la technique de Latarjet avec ou sans réparation Bankart préalable.

L'objectif de cette étude était d'évaluer les résultats cliniques du Latarjet avec ou sans réparation de Bankart préalable.

 

METHODES

Tous les patients ayant reçu une butée selon Latarjet entre 2012 et 2015 dans 6 centres spécialisés en chirurgie de l’épaule ont été inclus. Les dossiers ont été extraits rétrospectivement pour identifier les patients ayant présenté ou non une réparation de Bankart préalable. L’âge, le score ISIS, le BMI, l'activité sportive et le délai avant la chirurgie ont été collecté rétrospectivement. Les résultats cliniques ont été collectés prospectivement avec notamment le Simple Shoulder Test, l'EVA douleur, le Walch Duplay, la survenue de récidive et l'évaluation subjective de la stabilité de l'épaule par le patient.

 

RESULTATS

Un total de 311 patients a été inclus dont 21 ayant présenté une réparation de Bankart au préalable. Le recul moyen était de 3.4 ans +/- 0.8. Le taux de perdus de vue était de 28%. Les deux groupes étaient comparables en préopératoire. Le taux de récidive était de 3% pour la population globale. Une différence significative apparaissait entre les deux groupes avec des scores de Walch Duplay plus faible dans le groupe ayant eu une réparation de Bankart au préalable (51.9 +/- 25 versus 72.1 +/- 25.2) et des douleurs au dernier recul plus élevées (2.5/10 versus 1.2/10). Le Simple Shoulder Test était comparable dans les deux groupes.

 

CONCLUSION

Il apparaît que les résultats de la prise en charge de l'instabilité antérieure d'épaule par technique de Latarjet sont moins bon en cas de réparation de Bankart préalable.


Jean-David WERTHEL, Vincent SABATIER (Paris), Lior AMSELLEM, Jean KANY, Philippe HARDY, Philippe VALENTI, Geoffroy NOURISSAT, Pierre LABOUDIE, Nicolas SOLIGNAC, Julien DERANLOT, Marie VIGAN, Alexandre HARDY
11:30 - 12:30 #16429 - 43. Récidive et reprise du sport après chirurgie stabilisatrice de l'épaule.
43. Récidive et reprise du sport après chirurgie stabilisatrice de l'épaule.

Objectifs : Déterminer les risques de récidives lors de la reprise du sport après chirurgie pour instabilité antérieure de l’épaule chez le sportif.

Matériel et méthode : Les auteurs ont suivi par questionnaire téléphonique des sportifs ayant bénéficiés d’une chirurgie soit « avec butée osseuse » (79 patients), soit de type Bankart « sans butée osseuse » (38 patients). Tous sont compétiteurs, de niveau minimum régional, et ont répondu au questionnaire dans un délai moyen opératoire de 26 mois (11 à 55 mois) pour le groupe « butée osseuse » et 28 mois (14 à 45 mois) pour le groupe « sans butée osseuse ».

Résultats : Les 117 sportifs ayant répondu ont les mêmes caractéristiques en matière de sexe, de type de sport, de latéralité, de côté de l’intervention. Le groupe « butée osseuse »  concerne des patients légèrement plus jeunes (23 contre 25 ans), et de niveau plus élevé que le groupe « sans butée osseuse », traduisant une tendance chirurgicale à opérer plus fréquemment par butée osseuse la population qui présente le risque le plus élevé de récidives du fait de sa pratique sportive. L’immobilisation après la chirurgie est plus courte après butée osseuse (en moyenne 3,2 contre 4,7 semaines, p = 0,0001). La reprise de la course (2,4 contre 3,2 mois, p = 0,0045) , des entraînements (5,1 contre 6,3 mois, p = 0,0068), et de la compétition (6,2 et 7,3 mois, p = 0,0027) est plus rapide pour le groupe « butée osseuse » de façon significative. Le pourcentage de retour à la compétition est également plus élevé pour ce groupe (91% contre 79%, p = 0,05). Cependant malgré une reprise plus rapide et plus fréquente pour le groupe « butée osseuse », le pourcentage de récidives est moins élevé que pour le groupe « sans butée osseuse » avec une différence significative (2,5% contre 20,5%, p = 0,01).

 Conclusion : La chirurgie par « butée osseuse » chez le sportif compétiteur permet de reprendre plus rapidement la pratique sportive avec moins de risques de récidives que « sans butée osseuse ». Bien que les résultats soient en faveur des butées osseuses, le choix de la technique doit rester lié aux indications du chirurgien, mais le type de sport pratiqué, et le niveau sportif peuvent être des arguments en faveur du choix des techniques chirurgicales.


Eric LABOUTE (Capbreton)
11:30 - 12:30 #14883 - 44. Etude à 10 ans minimum d’une série de Bankart arthroscopique avec et sans remplissage.
44. Etude à 10 ans minimum d’une série de Bankart arthroscopique avec et sans remplissage.

Introduction :

La technique de remplissage a été développée pour traiter les lésions engageantes de la tête humérale. Peu d’études comparent les résultats du Bankart arthroscopique à ceux du Bankart avec remplissage. Notre hypothèse est que la  technique chirurgicale arthroscopique de Bankart associée avec la technique de remplissage pour traiter l'instabilité antérieure avec lésion de Hill-Sachs permet d’obtenir des résultats fonctionnels satisfaisants à 10 ans de recul.

 

Matériel et méthodes

79 patients ont été opérés par technique de Bankart avec ou sans remplissage pour une instabilité récidivante de l'épaule entre novembre 2004 et janvier 2008, et ont été suivis pendant une durée moyenne de 128 mois (extrêmes: 120-150). Tous les patients avaient une instabilité antérieure traumatique unidirectionnelle de l'épaule. Les patients avec une lésion de Hill Sachs confirmée en per opératoire ont eu une chirurgie de remplissage, les autres un Bankart isolé. Le critère principal d’échec était la récidive de l’instabilité ou de l’appréhension. Le score de Rowe et le score de Walch Duplay ont été utilisés pour évaluer la fonction de l'épaule avant la chirurgie et dix ans après.

                                                                                                     

Résultats :

12 patients ont été perdus de vue. 39 patients ont eu une stabilisation par Bankart seul. Trois patients ont récidivé avec nouvel épisode de luxation. Chez les patients n’ayant pas récidivé, le score de Rowe au augmenté de 46.8 à 85.6  (P <0,01), et le score de Walch de 54.3 à 83.8 (P <0,0001). 28 patients ont eu un Bankart arthroscopique avec remplissage. Il n'y avait pas de récidive ni de complication postopératoire. Le score de Rowe a augmenté de 51,8 à 93 (P <0,0001), et le score de Walch de 58,7 à 91,4 (P <0,0001).

 

Discussion

A 10 ans, les scores de Rowe et Walch sont significativement plus élevés dans le groupe Bankart + remplissage que le groupe Bankart seul. Par ailleurs le détail du Walch retrouvait des scores plus élevés concernant la mobilité chez les patients opérés par Bankart + remplissage avec une différence non significative pour les paramètres stabilité et mobilité et douleur.

 

Conclusion

La réparation de Bankart associée avec la technique de remplissage semble être une technique efficace pour restaurer la stabilité articulaire chez les patients avec luxation antérieure récidivante de l'épaule associée à des lésions de Hill-Sachs dans un suivi à 10 ans.


Claire BASTARD (Montréal), Julien GAILLARD, Olivier HERISSON, Geoffroy NOURISSAT
11:30 - 12:30 #16480 - 45. Influence du nombre de luxations sur les résultats du Latarjet.
45. Influence du nombre de luxations sur les résultats du Latarjet.

INTRODUCTION

 

Il a été montré que les taux de récidive et de réopération après Bankart arthroscopique étaient plus faibles si les patients étaient opérés après un seul épisode de luxation. Il n'existe pas de données dans la littérature permettant de déterminer si l’intervention de Latarjet est associée à des taux de récidive et de reoperation plus élevés lorsqu’elle est faite après plusieurs épisodes de luxation plutôt qu’après un seul. 

L'objectif de cette étude était d'évaluer les résultats clinique du Latarjet en fonction du nombre de luxations préalable à la chirurgie.

 

METHODES

Tous les patients ayant reçu une butée selon Latarjet entre 2012 et 2015 dans 6 centres spécialisés en chirurgie de l’épaule ont été inclus. Les dossiers ont été extrait rétrospectivement pour identifier les patients ayant présenté une ou plusieurs luxations avant leur chirurgie. L'age, le score ISIS, le BMI, l'activité sportive et le delai avant la chirurgie ont été collecté rétrospectivement. Les résultats cliniques ont été collectés prospectivement avec notamment le Simple Shoulder Test, l'EVA douleur, le Walch Duplay, la survenue de récidive et l'évaluation subjective de la stabilité de l'épaule par le patient.

 

RESULTATS

Un total de 311 patients ont été inclus dont 85 n'ayant présenté qu'un seul épisode de luxation. Le recul moyen était de 3.4 ans +/- 0.8. Le taux de perdus de vue était de 28%. Les deux groupes était comparables en préopératoire à l'exception d'un taux plus élevé de lésion osseuse dans le groupe ayant présenté plus d'une luxation. Le taux de récidive était de 3.5% dans les deux groupes. Les scores de Walch duplay étaient respectivement dans le groupe luxation unique et plusieurs épisode de 67 +/- 25 et 71 +/- 25 ns. Concernant les données de suivi on notait une différence significative entre les deux groupes avec une douleur au dernier recul plus élevées dans le groupe n'ayant présenté qu'une seule luxation (1.8 contre 1.2).

 

CONCLUSION

Il apparaît que les résultats de la prise en charge de l'instabilité antérieure d'épaule par technique de Latarjet ne semblent pas être influencés par le nombre de récidives préalables.


Alexandre HARDY, Vincent SABATIER (Paris), Marie VIGAN, Geoffroy NOURISSAT, Philippe VALENTI, Jean KANY, Philippe HARDY, Julien DERANLOT, Nicolas SOLIGNAC, Pierre LABOUDIE, Jean-David WERTHEL
11:30 - 12:30 #16440 - 46. Le test d’hyper-abduction de l’épaule : test d'instabilité ou simple mesure de laxité ?
46. Le test d’hyper-abduction de l’épaule : test d'instabilité ou simple mesure de laxité ?

INTRODUCTION

Le test d’hyper-abduction (HA) a été décrit en 2001. Sur épaule saine, l’HA serait inférieure à 90° dans 95% des cas. Sur épaule instable, l’HA serait supérieure à 105° ou déclencherait une appréhension. Cependant, les patients hyperlaxes étaient exclus de l’étude originale. L’objectif de notre étude était d’évaluer le test d’HA dans l’instabilité antérieure avec ou sans hyperlaxité. Notre hypothèse principale était que l’HA est souvent supérieure à 90° sur épaule saine et qu’il n’y a pas de différence significative entre les 2 épaules. Notre hypothèse secondaire était que l’HA n’est pas un test satisfaisant d’instabilité mais une mesure de laxité.

 

METHODOLOGIE

Série continue prospective de patients avec instabilité antérieure. Le test était systématisé avec maintien des scapulas par sangle, mise en abduction maximale et mesure informatisée. Sur l’épaule atteinte, nous avons défini le test d’HA comme un test d’instabilité (HAI) : positif s’il déclenche une appréhension ou si la mesure est supérieure de 15° par rapport au côté sain. Sur épaule saine, nous l’avons défini comme un test de laxité (HAL) mesurant une amplitude et nous avons cherché une corrélation avec le score de Beighton de laxité constitutionnelle et la laxité antérieure (RE1≥85°).

 

RESULTATS

39 patients ont été inclus : 35 hommes, 4 femmes, moyenne d’âge 22 ans. 51% pratiquaient un sport à risque et 54% en compétition. Le score ISIS moyen était de 4,6 (+/-2,9;1;10). Le score de Beighton moyen était de 2,3 (+/-2,4;0 ;8). La rotation externe RE1 moyenne était de 86° (+/- 12;60 ;130), 24 patients (62%) avaient une RE1≥85° et 15 (38%) une RE1<85°. Le test d’HA a déclenché une appréhension pour 11 cas (28%). Pour les patients sans appréhension, l’HA moyenne côté atteint était de 116,8° (+/-10,9;100 ;140) et de 118,4°(+/-7,7 ;110 ;130) côté sain. La différence moyenne était de 1,6° (+ /-7,6;-20 ;15) et non significative (p=0 ,36). Le test HAI avait une sensibilité de 31%. Côté sain, la mesure HAL était corrélée au score de Beighton (p=0.003) et plus élevé pour les patients avec laxité antérieure (121,5°) que sans (116,0°;p=0,04).

CONCLUSION

En pratique courante sur patients instables, le test d’HA est supérieur à 115° en moyenne et il n’existe pas de différence significative entre le côté sain et le côté atteint. Le test d’HA présente un intérêt limité comme test d’instabilité. Le test d’HA permet d’évaluer la laxité de l’épaule et est corrélé aux principaux tests de laxité connus.


Anselme BILLAUD (Mérignac), Paul Maxime LACROIX
11:30 - 12:30 #16548 - 47. Reprise d’échecs de Bankart arthroscopiques par butée coracoïdienne. Etude rétrospective d’une série consécutive de 59 patients.
47. Reprise d’échecs de Bankart arthroscopiques par butée coracoïdienne. Etude rétrospective d’une série consécutive de 59 patients.

Introduction: La récidive d’instabilité gléno-humérale antérieure après Bankart arthroscopique limite la reprise du sport et sa prise en charge est un défi chirurgical. Notre objectif était d’évaluer les résultats des butées coracoïdiennes réalisées, à ciel ouvert ou sous arthroscopie, pour reprise d’échec de Bankart arthroscopique.

Matériel et Méthode: Etude rétrospective monocentrique d’une série consécutive de 59 patients sportifs de 27 ± 7,4 ans d’âge moyen repris par butée coracoïdienne, réalisée à ciel ouvert (25 patients) ou sous arthroscopie (34 patients), pour récidive d’instabilité après Bankart arthroscopique. Etaient évalués la survenue d’un nouvel accident d’instabilité, la stabilité gléno-humérale à l’examen clinique, la reprise du sport ainsi que les scores Subjective Shoulder Value, Walch-Duplay, Rowe et WOSI. La présence et la taille des lésions osseuses gléno-humérales étaient évaluées, en préopératoire, par scanner. Le recul minimal était de deux ans.

Resultats: Le suivi moyen était de 89 ± 49 mois. Les facteurs de risque d’échec de Bankart étaient le jeune âge ( < 20 ans), les sports d’armé et de contact, la pratique sportive en compétition, l’hyperlaxité et les lésions osseuses gléno-humérales. Cinquante-deux patients (88%) présentaient une lésion osseuse glénoïdienne et 51 (86%) en lésion osseuse humérale. En préopératoire, le score ISIS était en moyenne de 5.4 points ± 2.2. Aucun patient n’a été réopéré après la reprise. Cinquante-trois patients (91%) ont repris le sport dont 46% à leur niveau initial. Aucun patient n’a présenté de luxation. Après butée à ciel ouvert, trois patients (5%) ont présenté un épisode unique de subluxation précoce et un patient présentait des subluxations récidivantes et reproductibles. Huit patients (14.5%) conservaient une appréhension antérieure en abduction-rotation latérale. La présence d’une encoche de Hill-Sachs profonde était un facteur de risque d’appréhension antérieure persistante (p = 0.002) et de retour au sport à un niveau inférieur (p = 0.04). La comparaison des scores fonctionnels entre technique à ciel ouvert et arthroscopique ne montrait aucune différence significative.

Discussion: La reprise d’échec de Bankart arthroscopique par butée coracoïdienne restaure la stabilité gléno-humérale et permet la reprise du sport. La présence de lésions osseuses humérales sévères est à risque de résultats fonctionnels inférieurs. Aucune différence de résultat fonctionnel n’a été observée entre technique à ciel ouvert et technique arthroscopique.

Conclusion: Les résultats d’une technique traitant de manière combinée les lésions osseuses glénoïdiennes et humérales seront à présenter.


Gilles CLOWEZ (Cannes), Patrick GENDRE, Pascal BOILEAU
11:30 - 12:30 #16579 - 48. Consolidation des butées sous arthroscopie fixées par un endobouton.
48. Consolidation des butées sous arthroscopie fixées par un endobouton.

Introduction : La butée coracoïdienne sous arthroscopie est une technique désormais validée, qui permet d’obtenir un positionnement fiable et reproductible de la greffe, avec un taux de complication faible. Le taux de consolidation est équivalent à celui des butées « open ». En revanche, la vitesse de consolidation des butées est très variable. L’objectif de cette étude était donc d’évaluer les facteurs qui influencent la consolidation d’une butée arthroscopique fixée par un endobouton.

 

 

Matériel : Nous avons inclus dans une étude prospective continue, mono-opérateur, 36 patients (31 hommes – 5 femmes, d’âge moyen 25,3 ans), entre novembre 2016 et décembre 2017. La butée coracoïdienne était effectuée selon la technique de l’endobouton sous arthroscopie (Smith Nephew), associée à une fermeture capsulo-labrale sur 1ancre. En post-opératoire, une attelle était portée pendant 3 semaines, puis la rééducation débutait. Un scanner était effectué à 3 et 10 semaines post-opératoires. Des facteurs liés au patient, aux phases pré/per/post opératoires, ont été testés.

 

Résultats : Dans cette série, nous n’avons pas eu de pseudarthrose. La  faible quantité de contact osseux entre la butée et la glène, et la consommation tabagique, étaient les 2 facteurs corrélés à une consolidation retardée. Les autres facteurs cliniques, et radiologiques n’étaient pas significatifs.

 

Discussion : Le symposium de la SFA a validé la butée sous arthroscopie. Les systèmes de fixation diffèrent actuellement entre vis, endoboutons unique ou multiples… Le positionnement de la butée est fiable par l’utilisation de viseurs. La tension est reproductible grâce au tenseur dynamométrique. Le taux de fusion est de 95% dans la littérature. En revanche, le suivi scanner nous a montré des vitesses de consolidation variables, influencées principalement par la quantité de contact osseux glène-butée, et la consommation tabagique.

 

Conclusion : Pour optimiser la consolidation d’une butée sous arthroscopie fixée par un endobouton, un large avivement de la glène et un arrêt du tabac sont recommandés.


Philippe TEISSIER, Jacques TEISSIER, Samih KACEM, Haroun BOUHALI (CLICHY)
Salle Marie Curie A
14:30

"Vendredi 14 d\u00e9cembre"

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CPE2
14:30 - 15:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
EPAULE - COIFFE 2
SFADirect

Modérateurs : Nicolas BONNEVIALLE (Professeur des Universités) (Toulouse), Jean-François KEMPF (Professeur Emérite Université de Strasbourg) (Strasbourg)
14:30 - 15:30 #16584 - 58. Effet de l’exploration gléno-humérale systématique sur le risque de capsulite rétractile post exérèse arthroscopique de calcifications de la coiffe des rotateurs. Etude rétrospective comparative sur 340 cas.
58. Effet de l’exploration gléno-humérale systématique sur le risque de capsulite rétractile post exérèse arthroscopique de calcifications de la coiffe des rotateurs. Etude rétrospective comparative sur 340 cas.

Contexte : La chirurgie arthroscopique s’est imposée comme traitement de référence des tendinopathies calcifiantes de la coiffe des rotateurs rebelles au traitement médical conservateur (10% des cas). Il est d’usage de débuter l’intervention d’exérèse par une exploration gléno-humérale systématique. La complication post-opératoire la plus fréquente est la capsulite rétractile qui survient dans 12% des cas.

Hypothèse : L’objectif de cette étude était d’évaluer si la survenue de capsulite rétractile était corrélée à la pratique de cette exploration.

Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective, continue, multicentrique et multi-opérateur incluant 340 patients du 1er  janvier 2012 au 1er janvier 2018. Les données recueillies sur dossier étaient épidémiologiques (âge, sexe, métier physique), anamnestiques (antécédents d’infiltration, de trituration), radiologiques (type et localisation des calcifications), cliniques (score de Constant pré-opératoire et à 6 mois, diagnostic d’une capsulite rétractile - définie par une épaule douloureuse et raide dans tous les secteurs de mobilité - ) et opératoires (type d’anesthésie, exploration gléno-humérale).

Résultats : 251 patients ont subi une exploration gléno-humérale systématique associée (groupe LOOKGH) et 89 patients ont subi l’intervention sans exploration (groupe noLOOKGH). Dans le groupe LOOKGH, le taux de capsulite rétractile post-opératoire était 2,7 fois plus élevé que dans le groupe noLOOKGH : 13,9% versus 5,6% (IC95[1,033-7,18] ; p<0.05). L’analyse multivariée a identifié l’exploration gléno-humérale comme facteur de risque indépendant de capsulite rétractile. Concernant les explorations gléno-humérales, 8,4% ont permis la découverte de lésions associées, et seulement 3,6% ont conduit à un geste curatif.

Conclusion : Au vu de ces résultats et des données de la littérature, les auteurs déconseillent l’exploration gléno-humérale systématique lors du traitement arthroscopique des calcifications de la coiffe des rotateurs. Etude de niveau de preuve III


Alexandre ECALLE (TOULON), Pierre-Julien CUNGI, Stéphane AIRAUDI, Renaud GRAVIER
14:30 - 15:30 #16543 - 59. Décompression arthroscopique du nerf suprascapulaire pour neuropathie de compression chronique sévère – résultats fonctionnels, neurologiques et radiologiques à moyen terme.
59. Décompression arthroscopique du nerf suprascapulaire pour neuropathie de compression chronique sévère – résultats fonctionnels, neurologiques et radiologiques à moyen terme.

Objectif:

La neuropathie par compression du nerf suprascapulaire peut engendrer une paralysie et une atrophie des muscles supra- et infraépineux. La décompression arthroscopique du nerf donne d’excellents résultats. L’objectif consiste à déterminer la récupération des muscles supra- et infraépineux sur le plan électrophysiologque et radiologique après décompression dans les atteintes chroniques.

 

Matériel et méthode:

Entre janvier 2010 et mars 2016, 21 patients ont été traités pour une neuropathie chronique du nerf suprascapulaire avec importante atrophie des muscles supra- et infraépineux. En préopératoire, tous les cas présentaient des douleures dorsales à l’épaule ainsi qu’une faiblesse à la rotation externe. La décompression arthroscopique du nerf suprascapulaire a été effectuée dans 14 cas par évacuation de kystes para-glénoïdiens associée à une fixation du burrelet glénoïdien et dans 7 cas par dissection du ligament transverse de l’échancrure coracoïdienne. Tous les patients ont été évalués par une IRM et un examen neuro-physiologique en préopératoire ainsi qu‘à 12 mois postopératoires et à chaque année suivante à l’aide du simple shoulder test. Les images d’IRM ont été analysées de façon anonyme par deux co-auteurs et les paramètres ont été corrélés.

 

Résultats:

Au total, 21 patients ont pu être inclus avec un recul moyen de 54 mois (R:28-96). La comparaison des images par IRM montre une augmentation significtive (p<0,01) des volumes des muscles supra- et infraépineux respectivement. Aucun cas de dégénérescence graisseuse n’est décelé. L’examen neurologique à 1 année postopératoire révèle une nette amélioration de la vitesse de conduction nerveuse (ENG)  et de la force musculaire (EMG). La rotation externe moyenne s’est améliorée de façon non-significative (p>0,05) avec 9° (SD:8°) en RE1 et 14° (SD:11°) en RE2.

Conclusions:

Les résultats électrophysiologiques et radiologiques sont excellents après décompression du nerf suprascapulaire dans les cas de compression chronique. Une récupération du volume musculaire est observée dans tous les cas et même après une atrophie préopératoire sévère des muscles supra- et infraépineux. 


Christophe SPORMANN (Zürich, Suisse), Eduard BUESS, Studer ANSGAR, Steiner CHRISTIAN
14:30 - 15:30 #16523 - 60. Utilisation du biceps comme greffon d’augmentation dans les ruptures massives de la coiffe.
60. Utilisation du biceps comme greffon d’augmentation dans les ruptures massives de la coiffe.

Introduction:

Les ruptures massives de la coiffe réparées sont grevées d'un taux de ruptures itératives pouvant atteindre 80%.

Notre hypothèse est que l’utilisation de la portion intra articulaire du biceps ténodésé, comme technique d’augmentation de la réparation, permettra d’améliorer la cicatrisation et réduira ce taux.

C’est l’objectif de ce travail.

Matériel:

De Janvier 2013 à mai 2013, 21 patients ayant une rupture massive de la coiffe ont été opérés selon cette technique, l'âge moyen est de 63 ans(+/-5,49).

Le tendon du supra-épineux était rétracté à la glène dans 19 cas.

Le biceps est ténodèsé au niveau de la gouttière sur une ancre, la portion intra-articulaire est chargée sur un fil puis détachée du labrum. La rupture de la coiffe est réinsérée par des points de type Mason Allen, le biceps est ensuite incorporé à la réparation, le long du foot print et cravaté par les fils verticaux.

Résultats:

Nous avons étudié à un an de recul les résultats cliniques, radio-anatomiques et à 5 ans avec un bilan téléphonique.

Aucune rupture secondaire du biceps n'a été constatée.

L'état de cicatrisation de la coiffe a été contrôlée par 19 IRM (classification de Sugaya) et 2 arthroscanners. La cicatrisation a été obtenue dans 62% des cas (types 1,2 & 3 de Sugaya) & 38% de ruptures itératives (types 4 & 5 de Sugaya), tout cela est corrélé au score de Constant absolu, respectivement à 84 & 68,50 p < 0,05.

Nous n'avons noté aucune complication, à part une rupture itérative réopérée.

Au recul minimum de 5 ans, nous avons pu recontacter téléphoniquement 19 patients/21 et aucun d’entre eux n’a eu recours à une autre geste chirurgical.

Discussion:

La technique d’augmentation de la réparation au biceps combinée à une ténodèse, offre le double avantage d’abord de sécuriser la ténodèse en multipliant les points de fixation, limitant le risque de rupture secondaire du biceps mais aussi d'interposer un greffon tendineux autologue qui sera incorporé à la réparation tendineuse comme augmentation.

L’hypothèse que cette technique peut participer au renforcement de la cicatrisation en diminuant le taux de rupture itérative dans les ruptures massives, semble se confirmer avec une stabilité des résultats subjectifs à 5 ans.

Conclusion:

Cette technique qui associe augmentation de la réparation par le biceps comme greffon tout en  sécurisant la fixation de la ténodèse, donne des résultats encourageants en terme de cicatrisation, durables à 5 ans de recul, sans aucune morbidité.


Tewfik BENKALFATE (Rennes), Abdelatif TRIQUI, Jacqueline JAN
14:30 - 15:30 #16553 - 61. Révision après échec de réparation de coiffe : Le tendon a-t-il une deuxième chance de cicatriser ?
61. Révision après échec de réparation de coiffe : Le tendon a-t-il une deuxième chance de cicatriser ?

Introduction : Les réparations de coiffe sont associées à un haut taux de ruptures itératives (10 à 90%). Ces ruptures itératives sont gênantes lorsque symptomatiques. L’hypothèse de notre étude est que le tendon peut cicatriser lors d’une seconde réparation sous certaines conditions.

 

Matériel et méthodes : Cette série rétrospective continue analyse une cohorte de 72 patients, d’un âge moyen de 55 ans (34 -78) présentant une rupture itérative de la coiffe reprise sous arthroscopie sur une période de 10 ans (janvier 2006 à janvier 2016). Les patients présentaient une rétraction frontale stade 1 dans 43% des cas, stade 2 dans 39% et stade 3 dans 18%. La rétraction dans le plan sagittal était classée D dans 49%, CD ou BCD dans 44% et BCDEF dans 4%. L’infiltration graisseuse était toujours inférieure au stade 3 pour l’infra-épineux et le sous-scapulaire, seulement 4% de stade 3 ou 4 pour le supra-épineux. A la révision nous avons réalisé un simple rang dans 69% des cas, un double rang dans 20% et des sutures latéro-latérales dans 11%. Les patients ont été évalués cliniquement et radiologiquement au recul minimum de 1 an.

 

Résultats : 13 patients sur 37 testés (36%) présentaient des cultures bactériologiques positives lors de la reprise. Nous retrouvons 12,5% de complications (9/72) avec 1 épaule pseudo-paralytique, 5 épaules raides, 3 algoneurodystrophies. Notre taux de réopération est de 5% (4/72) avec 1 réparation itérative de coiffe et 3 prothèses inversées. La révision a permis une amélioration significative de l’élévation antérieure active (135° -> 154°) et de la rotation interne (5.5 -> 7) (p=0.0001). Le score de Constant est amélioré (50 -> 65) ainsi que le « subjective shoulder value » (42% -> 69%) (p=0.0001). 88% des patients sont satisfaits ou très satisfaits de la chirurgie. Nous obtenons 72% de cicatrisation tendineuse à l’IRM ou l’arthroTDM. La cicatrisation tendineuse améliore les résultats objectifs et subjectifs (p=0.01). Les facteurs de risque de non cicatrisation retrouvés sont un âge supérieur à 55 ans et une rétraction dans le plan frontal supérieure à 1.

 

Conclusion : Une reprise chirurgicale arthroscopique peut permettre une cicatrisation des tendons de la coiffe des rotateurs chez des patients sélectionnés. La cicatrisation est corrélée à un meilleur résultat clinique. Il faut être vigilant aux patients raides qui le restent et au taux important de patients avec des cultures bactériologiques positives lors de la reprise.


Michel AZAR (Nice), Jean-François GONZALEZ, Pascal BOILEAU
14:30 - 15:30 #16438 - 62. Y a-t-il modification de l’angle CSA après acromioplastie antérieure ?
62. Y a-t-il modification de l’angle CSA après acromioplastie antérieure ?

Introduction

Un Critical Shoulder Angle (CSA) supérieur à 35° est corrélé aux pathologies dégénératives de coiffe et à un défaut de cicatrisation après réparation. Une réduction chirurgicale du CSA protégerait la coiffe opérée. Plusieurs travaux récents ont évalué l'intérêt d’une résection latérale de l’acromion avec une diminution du CSA d’environ 3,6° pour une résection latérale de 6mm. Aucune étude n’a analysé l’évolution de l’angle CSA après acromioplastie antérieure. L’objectif principal de notre étude était de mesurer la modification de l’angle CSA après acromioplastie. L’objectif secondaire était de corréler l’importance de cette modification au type d’acromion selon Bigliani et à l’importance de la résection acromiale.

 

Méthode

90 patients opérés d’une acromioplastie ont été inclus dans une série rétrospective. Les critères d’inclusion était la réalisation dans notre service d’imagerie des clichés radiographiques d’épaule pré et post opératoires selon un protocole strict. Pour limiter les troubles rotatoires sur la face, la distance maximale entre les bords antérieur et postérieur de glène devait être de moins de 5mm. L’angle CSA a été mesuré 2 fois par 2 observateurs à l’aide du logiciel ImageJ. Le type d’acromion était évalué selon Bigliani avant et après chirurgie et la résection acromiale était quantifiée en 3 grades.

 

Résultats

L’angle CSA moyen pré opératoire (preop) était de 35.9° (± 3.7, 26.2, 44.2) et de 33° après acromioplastie (postop) (± 3.5, 24.8, 41.4). La diminution moyenne du CSA était significative de 2.9° (± 2.2, -2.2, 11.9, p=0.000). En preop, 58% des patients avaient un CSA ≥35° (n=52) et 24% en postop (n=22, p=0.000). Pour les acromions type 3, le CSA a diminué de 3.6° (± 2.7, -2.2, 11.9) et de 2.5° (+/- 1.8, -2.2, 7.7, p=0.004) pour les types 2 et 1. La diminution du CSA était corrélé à l’importance de la résection antérieure: 2.1° (± 1.35, -2.2, 4.5,) pour les résections de grade 0, 3.0° (± 2.4, -2.2, 11.9, p=0.02) pour les grade 1, et 3.7° (± 2.15, -0.9, 10.3, p=0.0005) pour les grades 2.

 

Conclusion

Une acromioplastie antérieure permet de diminuer significativement l’angle CSA et les résultats sont proches de ceux obtenus avec l’acromioplastie latérale. Cette diminution est d’autant plus importante que l’acromion passe d’un type 3 de Bigliani à un type 1 après chirurgie. Cette étude confirme le lien étroit existant entre l’angle CSA et la région antéro-latérale de l’acromion et l’intérêt du CSA pour quantifier le geste d’acromioplastie antérieur ou latéral.


Anselme BILLAUD (Mérignac), Pierre ABADIE, Yacine CARLIER, Lionel PESQUER, Pierre Henri FLURIN
14:30 - 15:30 #16436 - 63. L’Auto-Constant questionnaire : est-il possible d’évaluer le score de Constant-Murley à l’aide d’un auto-questionnaire ?
63. L’Auto-Constant questionnaire : est-il possible d’évaluer le score de Constant-Murley à l’aide d’un auto-questionnaire ?

Introduction. Le score de Constant, largement utilisé en chirurgie orthopédique, permet une évaluation clinique subjective et objective de la fonction de l’épaule. Afin de rendre cet examen standardisé, et permettre un suivi à distance, nous avons établi un auto-questionnaire et émis l’hypothèse que celui-ci était bien corrélé à l’examen clinique du chirurgien.

Méthodes. Nous avons conduit une étude prospective monocentrique continue dans un service spécialisé en chirurgie de l’épaule. Pour chaque patient consultant pour une pathologie de l'épaule, un auto-questionnaire a été remis avant la consultation puis un examen clinique a été réalisé par un chirurgien de l’épaule. Le questionnaire était composé uniquement de questions fermées avec des cases à cocher, et privilégiait les photographies au texte. Il reprenait tous les items du score de Constant : Douleur, Activité, Mobilité et Force. La corrélation avec l’examen clinique était évaluée à l’aide du coefficient de corrélation intra-classe, les différences à l’aide du test de Student.

Résultats. Cent patients consécutifs ont été analysés. Le score total moyen était sous-estimé de -3 points par l’auto-questionnaire (IC95 : -5 ; -1). L’activité et la mobilité n’étaient pas significativement différents (-0.4/20 et -0.3/40 ; p > 0.05) mais la douleur et la force l’étaient (+0.8/15 ; -3.0/25 ; p < 0.01). La corrélation entre les deux scores totaux était excellente (0.87), de même que les sous-item mobilité et douleur (0.85 et 0.78), bonne pour l’activité (0.69) et passable pour la force (0.57).

Discussion. L’auto-Constant Questionnaire est un excellent estimateur global du score de Constant absolu, de la douleur et de la mobilité. Il est moins performant pour l’évaluation de la force mais les différences entre les sous-items se compensent.

Conclusion. L’auto-Constant Questionnaire permet une bonne évaluation en pratique quotidienne du score de Constant-Murley.


Mikaël CHELLI (Nice), Vincent LAVOUÉ, Gilles CLOWEZ, Yohann LEVY, Jonathan THOMAS, Pascal BOILEAU
14:30 - 15:30 #16595 - 64. L’acromioplastie diminue-t-elle le Critical Shoulder Angle ?
64. L’acromioplastie diminue-t-elle le Critical Shoulder Angle ?

Introduction : Le Critical Shoulder Angle (CSA) correspond à l’angle entre l’inclinaison de la glène et le débord latéral de l’acromion. Il a été montré qu’un angle CSA élevé (>35°) était un facteur de risque de rupture primitive et itérative après réparation de la coiffe des rotateurs.  L’objectif de notre étude était d’évaluer la modification du CSA après acromioplastie.

Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle descriptive, rétrospective et monocentrique. Etaient inclus les patients ayant bénéficié d’un geste chirurgical d’acromioplastie antérieure (à ciel ouvert ou arthroscopique) entre janvier 2015 et décembre 2016, documenté par des radiographies pré et post opératoires de face stricte. Etaient exclus les patients ayant déjà été opérés de l’épaule concernée, et ceux dont la radiographie de face était de type D de Suter. Les mesures ont été effectuées sur le logiciel McKesson par un goniomètre digital.

Résultats : 150 patients ont été inclus (arthroscopie n=114 ; ciel ouvert n=36).  L’âge moyen était de 57.7 ans (29-80). Le CSA préopératoire moyen étaient de 36.2°+/-4.25 (25-48.4) et le CSA postopératoire moyen était de 33,5°+/-3.9 (23.8-45.2) (p= 0.001). La technique opératoire n’avait pas d’influence sur la variation du CSA (ciel ouvert -2.3+/-1,9 (-6.3-1) ; arthroscopie - 2.7+/-2,7 (-10.5-5) ; p=0.06). Dans le groupe avec CSA pathologique (> 35°) la diminution moyenne du CSA était de 3,2+/-2,6 (-10.5-5) sans différence significative par rapport à un CSA non pathologique (< 35°) (p= 0,12).  Le taux de patient ayant une correction du CSA après acromioplastie antérieure était de 48%.

Discussion:

Le CSA postopératoire serait prédictif d’une lésion itérative après réparation des tendons de la coiffe des rotateurs. Malgré sa diminution, la valeur seuil de 35° n’est pas toujours obtenue après acromioplastie antérieure. Un complément de résection strictement latérale serait théoriquement nécessaire. Néanmoins, il reste difficile de quantifier et de prédire en peropératoire la modification de la valeur de cet angle.

 

Conclusion

L’acromioplastie antérieure occasionne une diminution significative du CSA quelque soit la technique opératoire et sa valeur préopératoire.


Nicolas BONNEVIALLE, Romain COLOMBI (Dijon), Mathieu GIRARD, Vadim AZOULAY, Marie MARTEL, Pierre MANSAT
14:30 - 15:30 #14655 - 65. Dégantage de la coiffe des rotateurs après luxation gléno-humérale.
65. Dégantage de la coiffe des rotateurs après luxation gléno-humérale.

Introduction

Une forme rare de rupture de la coiffe des rotateurs (RCT) est observée à la suite d’une luxation gléno-humérale, suivie d’un repositionnement, avec formation d’un tissu cicatriciel entre les tendons et les tubérosités. Le diagnostic radiologique de ces lésions de « dégantage » est problématique car elles sont occultées par le tissu cicatriciel. Le but est de décrire les caractéristiques des ruptures par dégantage et de reporter les résultats après réparation arthroscopique.

 

Méthodes

Parmi 67 patients ayant eu une réparation arthroscopique de RCT secondaire à une luxation gléno-humérale, nous avons identifié 8 patients (12%) (7 luxations antérieures et 1 postérieure), âgés de 54,5 ans (38-61), avec caractéristiques typiques de ruptures par dégantage. L’imagerie préopératoire révélait des ruptures massives de 2 ou 3 tendons chez tous les patients (6 avec une longue portion du biceps rompue ou luxée), qui étaient évalués pré-opératoirement et à 2 ans ou plus, par les scores de Constant absolu et pondéré, Subjective Shoulder Value (SSV), et Simple Shoulder Test (SST).

 

Résultats

Le score absolu de Constant passait de 27 (17-54) à 89 (62-95). Le Constant pondéré passait de 31 (24-57) à 97 (83-100). Le SST passait de 2 (0-4) à 12 (9-12), et le SSV passait de 18 (10-30) à 90 (60-100). Tous les patients étaient très satisfaits (63%) ou satisfaits (37%).


Conclusion

Nous décrivons une forme particulière de RCT secondaire à une luxation gléno-humérale, résultant en un dégantage de la coiffe des rotateurs, suivie par un repositionnement des tendons. La formation d’un tissu cicatriciel peut occulter la rupture des tendons en échographie, auquel cas une imagerie complémentaire est recommandée pour s’assurer du diagnostic et éviter tout retard thérapeutique.


Arnaud GODENÈCHE, Lorenzo MERLINI (Paris), Matthew YALIZIS, Yannick CARILLON, Hugo BOTHOREL, Mo SAFFARINI
Salle Marie Curie A
15:30

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SM3
15:30 - 16:00

SESSION MISE AU POINT
L’utilisation des AINS en chirurgie de l’épaule.
SFADirect

15:30 - 16:00 L’utilisation des AINS en chirurgie de l’épaule. Geoffroy NOURISSAT (dr) (Conférencier, Paris)
Salle Marie Curie A
16:00

"Vendredi 14 d\u00e9cembre"

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C16
16:00 - 16:15

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Imagerie en coupe pour la coiffe des rotateurs.
Fil rouge, SFADirect

Modérateur : Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Lyon)
16:00 - 16:15 Imagerie en coupe pour la coiffe des rotateurs. Guillaume BIERRY (Conférencier, STRASBOURG)
Salle Marie Curie A
16:45

"Vendredi 14 d\u00e9cembre"

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SC3
16:45 - 17:00

SESSION CONTROVERSE
Disjonction acromio claviculaire aiguë stade 3 de Rockwood - Pourquoi je l’opère ou pas.
SFADirect

Modérateur : Fabrice DUPARC (Chirurgien) (Rouen)
16:45 - 17:00 Disjonction acromio claviculaire aiguë stade 3 de Rockwood - Pourquoi je l’opère ou pas. Alexandre LAEDERMANN (Médecin Chef) (Conférencier, Genève, Suisse), Matthias ZUMSTEIN (Conférencier, Berne, Suisse)
Salle Schuman
17:00

"Vendredi 14 d\u00e9cembre"

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SFC
17:00 - 17:30

SESSION SOFEC
L’utilisation de l’imagerie EOS en orthopédie
Fil rouge, SFADirect

Modérateur : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Strasbourg)
17:00 - 17:30 L’utilisation de l’imagerie EOS en orthopédie. Xavier OHL (PU-PH) (Conférencier, Reims)
Salle Schuman
Samedi 15 décembre
07:45

"Samedi 15 d\u00e9cembre"

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CE09
07:45 - 08:45

CE09 - Conférence d'enseignement
Arthrolyse arthroscopique des articulations du membre inférieur
SFADirect

07:45 - 08:45 Arthrolyse arthroscopique des articulations du membre inférieur. François KELBÉRINE (chirurgien) (Conférencier, Aix en Provence), Patrick DJIAN (Orthopedic Surgeon) (Conférencier, Paris), Jean Philippe VIVONA (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, aix en provence), Michael WETTSTEIN (Directeur médical) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
Salle Marie Curie A
09:00

"Samedi 15 d\u00e9cembre"

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CPG3
09:00 - 10:00

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
GENOU - DIVERS
SFADirect

Modérateurs : Philippe BOISRENOULT (Praticien hospitalier) (VERSAILLES), Didier MAINARD (Chef de Service / Président SOFCOT) (Nancy)
09:00 - 10:00 #16491 - ❤ 75. Ostéotomie tibiale de valgisation et greffe de chondrocytes autologues : étude prospective comparative.
❤ 75. Ostéotomie tibiale de valgisation et greffe de chondrocytes autologues : étude prospective comparative.

Introduction : La greffe de chondrocytes autologues sur matrice (MACI) a démontré son efficacité dans le traitement des lésions cartilagineuses. Notre hypothèse était que l’association de cette procédure à une ostéotomie tibiale de valgisation (OTV) dans le traitement chirurgical des lésions cartilagineuses du compartiment fémoro-tibiale interne sur genu varum entrainait une amélioration clinique et IRM supérieure à celle d’une OTV isolée.

 Méthodes : 29 patients (n=31 genoux), candidats à une OTV, ont été inclus prospectivement et répartis en 2 groupes : MACI+OTV (n=14 genoux); OTV-isolée (n=17 genoux). Les patients ont été suivis pendant 12 mois et ont bénéficié d’une évaluation clinique (scores KOOS et WOMAC) et IRM. L’analyse était qualitative (dGEMRIC : Delayed Gadolinium Enhanced MRI of cartilage) et quantitative (score MOCART : Magnetic resonance Observation of Cartilage Repair Tissue).

Résultats : Les 2 groupes présentaient une amélioration significative des scores KOOS et WOMAC à 12 mois (p < 0.05). Par rapport au groupe controle, le groupe MACI+OTV avait une amélioration supérieure (p < 0.05) pour certaines sous-catégories du score KOOS (douleur, activités courantes, sport, symptômes, Qualité de vie). L’analyse des images dGEMRIC ne montrait aucune différence en termes de % de surface entre les 2 groupes à 12 mois. Malgré une absence de significativité, les indices dGEMRIC avaient tendance à être améliorés dans une plus grande proportion pour le groupe MACI+OTV. L’analyse du score MOCART pour le groupe MACI+OTV retrouvait un comblement complet du defect dans 15.4%, une intégration complète au cartilage adjacent dans 23.1%, une surface du MACI intacte dans 15.4% et une lame sous-chondrale intacte dans 84%. Les patients ayant des résultats MOCART bons / excellents ne présentaient pas nécessairement d’amélioration des indices dGEMRIC.

 Discussion : Tous les patients, quel que soit le traitement, présentaient une amélioration clinique significative à 12 mois. Malgré une réparation du tissu cartilagineux majoritairement de mauvaise qualité, la procédure de MACI peut avoir un bénéfice clinique supplémentaire pour certains symptômes à court terme. Cette discordance anatomo-clinique suggère que d'autres facteurs participent à l’amélioration clinique.

Conclusion : L’association de greffe de chondrocytes à une OTV améliore les résultats cliniques chez les patients présentant des lésions du cartilage du compartiment médial sur un genu varum. Cependant, ces améliorations cliniques constatées ne sont pas expliquées par les résultats de l'IRM à 12 mois. L'addition de la greffe de cartilage type MACI à une OTV n’apporte donc qu’un bénéfice supplémentaire incertain par rapport à l’OTV isolée.

 


Thomas NERI (Saint Etienne), Aaron BEACH, David PARKER
09:00 - 10:00 #16534 - ❤ 76. Précision de la correction dans les ostéotomies tibiales proximales de valgisation par ouverture médiale : comparaison entre table de Hernigou et méthode classique.
❤ 76. Précision de la correction dans les ostéotomies tibiales proximales de valgisation par ouverture médiale : comparaison entre table de Hernigou et méthode classique.

Introduction

Le résultat à long terme des ostéotomies tibiales de valgisation (OTV) chez des patients atteints d'une arthrose isolée fémorotibiale médiale est corrélé à l'angle fémorotibial (aFTM) obtenu après l'intervention. Un objectif postopératoire de 2 à 4° de valgus est classiquement admis. L'objectif de cette étude était de comparer la précision de 2 méthodes permettant d'atteindre la cible de correction visée pour ces OTV : " table de Hernigou (TDH)" versus " méthode classique (MC) ".

Matériels et Méthodes

38 patient opéré du 01/01/2009 au 27/01/2014 par OTV pour arthrose fémorotibiale médiale isolée ont été inclus : 21 dans le groupe " TDH " et 17 dans le groupe " MC ". Il y avait 24 homme pour 14 femme, d'un âge médian de 48 [31 ; 61] ans et d'indice de masse corporel médian de 30 [25 ; 40] kg/m2. L'opérateur était unique pour chaque groupe et expert dans la technique choisie. L'objectif de correction était individuellement défini pour chaque patient.

La précision de la correction obtenue était définie comme la valeur absolue de la différence entre l'objectif de correction et la correction obtenu, mesuré sur les moyennes des aFTM postopératoire sur cliché télémétrique en appui bipodal. La précision médiane a été comparée entre les deux groupes par un test de Mann-Whitney au seuil de 5%. Le nombre de patients dans un intervalle cible de 2 à 4 degré de valgus a été analysé par un test exact de Fisher au seuil de 5%.

Résultats

L'objectif de correction médian était de 13° [10 ; 18] et de 10° [5 ; 17] dans les groupes " MC " et " TDH " respectivement.
La précision chirurgicale médiande était de 2,6° [0,2 ; 6,4] pour la " MC " contre 0.9° [0,1 ;3,7]pour la " TDH " avec une différence significative (p=0,02). 35% (6/17) des patients du groupe " radiologique par cale " étaient dans l'intervalle contre 62% (13/21) pour le groupe " table de Hernigou " (p=0,6). 1 patient du groupe " TDH " a nécessité une reprise chirurgicale pour pseudarthrose avec une consolidation secondaire.

La " TDH " est un moyen plus précis que les méthodes classique. L'analyse radiologique unidimensionnelle devient pourtant décrié face à l'avènement de technique de planification tridimensionnelle ou de système de navigation. C'est une technique de planification radiologique qui présente l'avantage d'être de réalisation simple et accessible.


Xavier NICOLAU (Strasbourg), Francois BONNOMET, Henri FAVREAU, Philippe ADAM, Matthieu EHLINGER
09:00 - 10:00 #16428 - 77. PTG douloureuse sans étiologie retrouvée. Que faire? À quel délai? Bénéfice de l'arthroscopie dans le diagnostic et le traitement.
77. PTG douloureuse sans étiologie retrouvée. Que faire? À quel délai? Bénéfice de l'arthroscopie dans le diagnostic et le traitement.

PTG douloureuse sans étiologie retrouvée. Que faire ? À quel délai ? Bénéfice de l’arthroscopie dans le diagnostic et le traitement.

Michaël Butnaru, Antoine Senioris, Olivier Courage, Frank Dujardin

 

 

Introduction:

Les douleurs chez les patients porteurs d’une prothèse totale de genou (PTG) sont fréquentes (30%) et sans étiologie spécifique retrouvée. Il s'agit d'un échec de traitement, cause de conflits avec le chirurgien et de déception pour le malade. La reprise chirurgicale de l'implant n'est pas recommandée en l'absence de diagnostic. L’arthroscopie reste un moyen de diagnostiquer et de traiter ces patients. Il n’existe à ce jour aucun consensus pour estimer le délai afin de réaliser cette procédure et d'en évaluer la pertinence clinique sur les douleurs. 

Matériel et Méthodes

Entre Janvier 2012 et Décembre 2017, nous avons réalisé une étude prospective bi centrique évaluant l’effet de l’arthroscopie sur des patients douloureux porteurs d’une PTG.  Le critère de jugement principal était la diminution de douleur post-opératoire à 6 mois. 

Résultats:

22 arthroscopies sur PTG ont été réalisées à un délai de 23 mois (4-108).Les douleurs ont diminué chez 16 patients à un suivi moyen de 28 mois (5-67). Les mobilités étaient inchangées, l’IKS augmentait de 50 (+/-10) à 73 (+/-11). Il s’agissait de fibrose péri-rotulienne ou clunck syndrome dans 16 cas. Les deux autres cas était un descellement du plateau tibial et un pincement fémoropatellaire externe. Des reprises chirurgicales conventionnelles ont permis de traiter ces malades.  Nous n'avons pas eu de complication septique.

Conclusion:

L’arthroscopie a une valeur diagnostique et thérapeutique chez des patients porteurs d’une PTG douloureuse sans étiologie retrouvée. Un délai de 6 mois après pose de l'implant nous apparait être nécessaire avant de réaliser l'arthroscopie.   


Michael BUTNARU (ROUEN), Antoine SENIORIS, Olivier COURAGE, Franck DUJARDIN
09:00 - 10:00 #16556 - 78. Résultats fonctionnels des ostéochondrites disséquantes fémoropatellaires traitées par autogreffes ostéochondrales (mosaïcplasties).
78. Résultats fonctionnels des ostéochondrites disséquantes fémoropatellaires traitées par autogreffes ostéochondrales (mosaïcplasties).

INTRODUCTION

Les ostéochondrites disséquantes de l’articulation fémoropatellaire représentent moins de 4% des ostéochondrites disséquantes du genou. Les pertes de substances ostéochondrales et les lésions instables à fragments nécrosés (ICRS (International Cartilage Repair Society) III et IV), de surface comprise entre 1 et 3 cm2, sont habituellement traitées par autogreffes ostéochondrales (mosaïcplasties). Le but de cette intervention est de soulager les douleurs et limiter la survenue d’arthrose. Peu d’études s’intéressent spécifiquement aux résultats des mosaïcplasties dans le traitement des ostéochondrites disséquantes de l’articulation fémoropatellaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer les résultats fonctionnels des mosaïcplasties de la patella et de la trochlée.

MATERIEL ET METHODE

Une étude rétrospective consécutive monocentrique de 16 patients opérés entre 2009 et 2016 d’une ostéochondrite de la patella ou de la trochlée par mosaïcplastie a été réalisée. Les critères d’inclusion étaient les lésions d’ostéochondrites disséquantes symptomatiques de l’articulation fémoropatellaire, ICRS III et IV, de surface comprise entre 1 et 3 cm2. Le recul minimum nécessaire était de 2 ans. Les patients ont été revus cliniquement au dernier recul. Le score fonctionnel post-opératoire de Kujala a été analysé et l’évolution arthrosique a été évaluée sur le défilé fémoropatelaire à 30° selon la classification d’Iwano.

RESULTATS

Douze patients (12 ostéochondrites) ont été revus, 7 ayant eu une mosaïcplastie de la trochlée et 5 de la patella. L’âge moyen à la chirurgie était de 24,6 ans +8,0. Le recul moyen était de 4,1 ans +2,1. Six lésions étaient de stade III et 6 de stade IV de l’ICRS. Le défect moyen était de 1,3 cm2 +0,7. Au dernier recul, 3 patients avaient un signe du rabot positif, aucun n’était douloureux. Le score moyen postopératoire de Kujala était de 83/100 +26. Deux patients avaient une arthrose fémoropatellaire stade 1 d’Iwano. Aucune complication et aucune ré-intervention chirurgicale n’a été rapportée.

DISCUSSION-CONCLUSION

Les mosaïcplasties de l’articulation fémoropatellaire permettent une diminution significative des douleurs. De façon équivalente aux ostéochondrites fémorales, cette technique apporte de bons résultats fonctionnels, sans risque accru de complication et d’évolution arthrosique à moyen terme.


Thomas STEVIGNON (PARIS), Cécile TOANEN, Philippe BOISRENOULT, Camille STELTZLEN, Nicolas PUJOL
09:00 - 10:00 #16427 - 79. Reconstruction anatomique du ligament croisé antérieur et du ligament antérolatéral, par autogreffe de tendon du quadriceps et allogreffe de gracilis, avec un seul tunnel fémoral: technique.
79. Reconstruction anatomique du ligament croisé antérieur et du ligament antérolatéral, par autogreffe de tendon du quadriceps et allogreffe de gracilis, avec un seul tunnel fémoral: technique.

La reconstruction anatomique du ligament croisé antérieur (LCA) et du ligament antérolatéral (LAL) aux tendons du droit interne et du demi-tendineux (DIDT), est associée à une réduction significative du taux de rupture de greffe du LCA et du taux d’échec des sutures méniscales, comparée à une greffe « isolée » du LCA.

Les DIDT ne sont pas toujours disponibles (en cas de révision par exemple) ou pas les greffons de premier choix du chirurgien.

Une autogreffe de tendon du quadriceps (TQ) pour reconstruire le LCA, a notamment, montré des résultats cliniques similaires à une reconstruction aux DIDT.

L'utilisation d'allogreffes permet de pallier à un manque de greffons ou de diminuer la morbidité en cas de greffes multiples.

On peut réaliser la reconstruction du LAL "combinée" à la greffe du LCA, dans un seul tunnel fémoral commun aux deux greffes, ou "libre", dans deux tunnels fémoraux indépendants, avec un risque de collusion entre ces deux tunnels.

Nous proposons donc une technique de reconstruction anatomique combinée du LCA et du LAL, par autogreffe de tendon du quadriceps (LCA) et allogreffe de tendon du gracilis (LAL), avec un seul tunnel fémoral.


Eric CHOUDJA OUABO, Laurent GILLAIN (Lausanne, Suisse), Adnan SAITHNA, Jacques BLANCHARD, Olivier SIEGRIST, Bertrand SONNERY-COTTET
09:00 - 10:00 #16446 - 80. Répartition des lésions du LCA au cours de la saison dans les sports de pivot chez l’athlète non-professionnel.
80. Répartition des lésions du LCA au cours de la saison dans les sports de pivot chez l’athlète non-professionnel.

Introduction: Le manque de préparation physique, la charge d’entraînement ou la fatigue pourraient avoir un impact sur le nombre de blessures sportives observées au cours de la saison sportive. Le but de cette étude était d’analyser la répartition des lésions du ligament croisé antérieur (LCA) au cours de la saison dans les sports à pivot chez des non-professionnels. L’hypothèse était que la répartition n’était pas uniforme au cours de la saison.

Matériel et méthodes: 1001 lésions du LCA extraites d’un registre intrahospitalier et survenues entre 2011 et 2017, ont été analysées. 756 représentaient des blessures sportives dont 386 survenues dans un sport à pivot (football: 275, basketball: 56, handball: 55). La distribution des lésions au cours de l’année a été divisée en 6 segments de 2 mois. Le segment 1 (S1) représentait les deux premiers mois de reprise sportive. Pour le football, S1 correspondait aux mois de septembre/octobre (lésions analysées de septembre 2011 à aout 2017) et pour le basketball/handball aux mois d’octobre/novembre (lésions analysées d’octobre 2011 à septembre 2017). Des tests de chi carré ont permis de déterminer si la répartition des lésions différait entre hommes et femmes, catégories d’âge (<21, 21-35, >35), sports (football, basketball, handball) et mécanismes de lésion (contact, non-contact). Le seuil de signification était placé à p<0,05.

Résultats: La distribution des lésions était : S1:28%-106, S2:13%-52, S3:12%-48, S4:17%-66; S5:15%-57; S6:15%-57. Aucune différence n’a pu être identifiée entre catégories d’âge (<21: 111, 21-35: 231, >35: 44) ou mécanismes de lésion (contact: 123, non-contact: 263). La répartition des lésions variait toutefois entre hommes et femmes (p<0,05) et selon le sport (p<0,01). L’observation a été confirmée pour le football (S1:27%-73, S2:10%-28, S3:10%-27, S4:18%-49, S5:20%-56, S6:15%-42, p<0,01) et le basketball (S1:32%-18, S2:21%-12, S3:20%-11, S4:11%-6, S5:2%-1, S6:14%-8, p<0,01).

Discussion: La prévalence des lésions du LCA varie au cours d’une saison sportive confirmant ainsi notre hypothèse. Elle était plus élevée en S1 dans le football et le basketball. Ceci pourrait être expliqué par un manque de préparation physique et une augmentation de la charge physique après la pause estivale.

Conclusion: Les résultats basés sur notre registre intra-hospitalier suggèrent que les lésions du LCA survenues dans la pratique d’un sport à pivot sont particulièrement élevées en début de saison chez des sportifs non-professionnels. D’autres études sont nécessaires pour confirmer ces résultats et déterminer si une meilleure préparation physique et une augmentation progressive de la charge d’entraînement pourrait bénéficier aux athlètes.


Mouton CAROLINE (Luxembourg, Luxembourg), Gokeler ALLI, Urhausen ANOUK, Nührenbörger CHRISTIAN, Theisen DANIEL, Romain SEIL
09:00 - 10:00 #14659 - 81. Reconstruction du LCA selon la technique du DT4-TLS: quel est l'impact du type de vis d'interférence sur les résultats cliniques? Etude prospective comparative chez 521 patients.
81. Reconstruction du LCA selon la technique du DT4-TLS: quel est l'impact du type de vis d'interférence sur les résultats cliniques? Etude prospective comparative chez 521 patients.

Introduction: La reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) selon la technique du DT4-TLS utilise un seul tendon ischio-jambier: le demi-tendineux en greffe courte (4 faisceaux).  La greffe est fixée dans les tunnels osseux via des bandelettes TLS (Tape Locking Screw) par des vis d’interférence. Celles-ci peuvent être résorbables (en polymère seul ou composite), non résorbables (en titane) ou plus récemment en PEEK (PolyEtherEtherKetone). L'objectif principal de l'étude était d'évaluer l'impact des 3 types de vis sur les résultats cliniques.

Matériel et méthodes: Une étude comparative basée sur une analyse rétrospective des données collectées prospectivement a inclus une série continue de patients, âgés de plus de 15,5 ans, opérés en 2012-2015 pour une reconstruction primaire du LCA, selon la technique du DT4-TLS. Les critères d’exclusion étaient les ruptures associées du ligament croisé postérieur et le refus du patient. Trois groupes ont été constitués selon le type de vis. Le critère principal de jugement était la survenue d'un événement indésirable pendant les 2 premières années (hématomes, hémarthrose, arthrite septique, phlébite, syndrome du cyclope, algodystrophie et re-rupture) . Un calcul du nombre de sujets nécessaire pour une étude de non-infériorité a montré qu’il fallait inclure 36 patients par groupe. Les critères secondaires étaient le retour au sport et les scores fonctionnels (IKDC, KOOS, ACL-RSI) à 2 ans de recul.

Résultats: 521 ligamentoplasties primaires ont été inclus, 344 hommes et 177 femmes, âge moyen 30,1+/-9,3 ans, 507 (97,3%) sportifs dont 205 (39,4%) professionnels/compétiteurs. La répartition selon le type de vis était 229 (44%) "non résorbables", 222 (42,6%) "résorbables", et 70 (13,4%) "PEEK". Une plastie extra-articulaire a été associée chez 66 (12,7%) patients. Aucune différence significative n'a été retrouvée sur la survenue d'événements indésirables  (p=0,85) y compris les re-ruptures (p=0,96), le retour à la course (p=0,54), le retour au sport habituel (p=0,16) et les scores fonctionnels à 2 ans (p>0,05). 1 patient a présenté un kyste de résorption avec une vis résorbable.

Discussion: Hormis les kystes de résorption, l'imputabilité des événements indésirables aux vis d'interférence, y compris les re-ruptures, est difficile.

Conclusion: Après une reconstruction d’une rupture isolée du LCA selon la technique DT4-TLS, le type de vis d'interférence n'a aucun impact sur la survenue d'événements indésirables et les résultats cliniques à 2 ans de recul.


Romain CHEVALLIER (Paris), Shahnaz KLOUCHE, Serge HERMAN, Yoann BOHU, Antoine GEROMETTA, Nicolas LEFEVRE
09:00 - 10:00 #16533 - 82. Reconstruction combinée du ligament croisé antérieur et du ligament antérolatéral chez L'athlète professionnel : résultats cliniques d'une série de 70 patients avec un recul minimum de 2 ans.
82. Reconstruction combinée du ligament croisé antérieur et du ligament antérolatéral chez L'athlète professionnel : résultats cliniques d'une série de 70 patients avec un recul minimum de 2 ans.

Introduction: La rupture du ligament croisé antérieur (LCA) a des conséquences importante sur la carrière d’un athlète professionnel. Après reconstruction du LCA, l’objectif est un retour rapide à leur niveau de compétition. Il existe un risque de rupture itérative du LCA important dans cette population à risque. L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques chez les athlètes professionnels d’une reconstruction combinée du ligament croisé antérieur (LCA) et du ligament antérolatérale (LAL), avec un recul minimum de deux ans.

           
Méthodes: Tous les athlètes professionnels qui ont subi une reconstruction combinée du LCA et du LAL entre janvier 2011 et mars 2016 ont été inclus. Une analyse rétrospective des données collectées prospectivement a été effectuée. L'évaluation du patient comprenait un examen physique, une évaluation subjective et objective pré et postopératoire IKDC, le score d’activité Tegner  et le score de Lysholm. Ont aussi été évalué, le taux de rerupture, de réopérations et le pourcentage de reprise au même niveau.

Résultats: Sur 72 athlètes professionnels remplissant les critères , 70 (97%) ont été revu avec un recul moyen de 3,9 ans (2-7). La laxité différentielle moyenne pré-opératoire était de 7.1mm ±1.4 mm et 0.4±0.9 mm en post opératoire (p < 0.0001). Le ressaut rotatoire est passé de 22,8% de grade I et 77,2% de grade II ou III en préopératoire à 94,3% sans ressaut (grade 0) et 5,7% de grade I. Au recul final, le score subjectif IKDC moyen était de 90.5±7.6, Le score de Lysholm moyen était de 94.4±7.5, le score de Tegner était de 8.8±1.5. 11 patients (15,7%) ont subi une ré-opération homolatérale dont 4 (5,7%) rupture de greffe du LCA ayant nécessité une reprise. Le taux de rupture de la greffe était significativement plus important chez les athlètes de sexe féminin (p=0.048). 22.7 % des athlètes féminines contre 10.4% des hommes ont présenté une rupture du LCA controlatéral (non significatif). Un an après l'intervention, 60 athlètes (85,7%) sont retournés au sport professionnel avec un intervalle de temps moyen de 7,9 mois (5-12).


Conclusions: Une reconstruction combinée du LCA et du LAL chez les athlètes professionnels est associée à de bons résultats en ce qui concerne le taux de rupture de la greffe, le retour au sport, la stabilité du genou et le taux de ré intervention après la chirurgie. Les athlètes féminines sont plus exposées au risque d’une nouvelle lésion du LCA, homo ou controlatéral.


Nikolaus ROSENSTIEL, Cesar PRAZ (Caen), Herve OUANEZAR, Adanan SAITHNA, Yann FOURNIER, Jean-Philippe HAGER, Mathieu THAUNAT, Bertrand SONNERY-COTTET
09:00 - 10:00 83. Modification de longueur du membre après ostéotomie tibiale haute par chirurgie assistée par ordinateur : étude comparative d’ostéotomies. Sang Jun SONG (Professor) (Orateur, Seoul, Corée du Sud)
Salle Marie Curie A
10:00

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SM5
10:00 - 10:30

SESSION MISE AU POINT
Utilisation de l’échographie en chirurgie ligamentaire du genou.
Fil rouge, SFADirect

10:00 - 10:30 Utilisation de l’échographie en chirurgie ligamentaire du genou. Etienne CAVAIGNAC (PU PH) (Conférencier, Toulouse), Olivier CARNESECCHI (Chirurgien) (Conférencier, St Etienne), Marie FARUCH (Radiologue) (Conférencier, Toulouse)
Salle Marie Curie A
11:00

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LD
11:00 - 11:30

RELIVE DISSECTION 3D
Voyage autour de la coracoïde et autour d'un ligament du genou.
SFADirect

Modérateurs : Johannes BARTH (orthopédiste) (Grenoble), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Lyon)
11:00 - 11:30 Voyage autour de la coracoïde et autour d’un ligament du genou. Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg), Christian LUTZ (Auditeur) (Conférencier, Strasbourg)
Salle Marie Curie A
11:30

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RM
11:30 - 11:45

Remise des prix
SFADirect

Salle Marie Curie A
11:45

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PR
11:45 - 12:00

Présentation du congrès de Rennes
SFADirect

11:45 - 12:00 Présentation du congrès de Rennes. Hervé THOMAZEAU (Emeritus Professor) (Conférencier, Rennes), François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Conférencier, Lorient)
Salle Marie Curie A
12:00

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MP
12:00 - 12:15

Clôture du congrès et Mots des présidents
SFADirect

12:00 - 12:15 Clôture du congrès et Mots des présidents. Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg), François SIRVEAUX (PUPH) (Conférencier, Nancy)
Salle Marie Curie A