Vendredi 14 décembre
Heure Salle Marie Curie A Salle Schuman Salle Marie Curie B Camion Stryker Hall d'exposition
07:45
07:45-08:45
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CE06

CE06 - Conférence d'enseignement
Echographie post-opératoire de la coiffe
Fil rouge, SFADirect

07:45 - 08:45 Echographie post-opératoire de la coiffe. Thierry JOUDET (Orateur) (Conférencier, Libourne), Guillaume BIERRY (Conférencier, STRASBOURG), Florent LESPAGNOL (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, NANTES)
07:45-08:45
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CE05

CE05 - Conférence d'enseignement
La conservation méniscale

07:45 - 08:45 La conservation méniscale. Jean-Yves JENNY (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg), François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Conférencier, Lorient), Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Conférencier, Versailles), Mathieu THAUNAT (MD) (Conférencier, Lyon)
07:45-08:45
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CE07

CE07 - Conférence d'enseignement
Gestion de l’épicondylite : open / arthroscopie / percut / abstention

07:45 - 08:45 Gestion de l’épicondylite : open / arthroscopie / percut / abstention. Hubert LENOIR (Orthopédiste) (Conférencier, Grenoble), Yacine CARLIER (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac), Olivier MARÈS (Medecin) (Conférencier, Nîmes)
09:00
09:00-09:15
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C13

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Ethique et information en arthroscopie.
SFADirect

Modérateur : François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
09:00 - 09:15 Ethique et information en arthroscopie. Henry COUDANE (henry.coudane@univ-lorraine.fr) (Conférencier, Nancy)
11:15-11:30
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C17

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Place de l’imagerie sur la décision de réparation dans la coiffe
Fil rouge, SFADirect

Modérateur : Jean-François KEMPF (Professeur Emérite Université de Strasbourg) (Strasbourg)
11:15 - 11:30 Place de l’imagerie sur la décision de réparation dans la coiffe. Christian GERBER (Conférencier, ZURICH, Suisse)
11:30-12:30
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CPE1

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
ÉPAULE - INSTABILITÉ
SFADirect

Modérateurs : Pascal GLEYZE (Chirurgien) (SAINT LOUIS), Olivier GOSSELIN (Metz)
11:30 - 12:30 #16131 - ❤ 41. Effet de la localisation du transfert des tendons conjoints dans la stabilité de l’épaule pour les interventions de Latarjet et de Trillat.
❤ 41. Effet de la localisation du transfert des tendons conjoints dans la stabilité de l’épaule pour les interventions de Latarjet et de Trillat.

Introduction:

Peu de choses sont connues sur l’effet de la localisation de l’effet hamac sur la stabilité et la mobilité de l’articulation gléno-humérale.  Le but de cette étude biomécanique était de comparer l’effet du tendon conjoint dans les interventions de Latarjet et de Trillat sur la stabilité et la mobilité gléno-humérale.

Matériel et Méthode :

Douze épaules cadavériques ont été utilisées dans cette étude. L’ensemble des tissus mous ont été retirés, si ce n’est le sous-scapulaire, le tendon conjoint et la capsule antérieure. Un système développé spécifiquement a été mis en place permettant de réaliser une translation antérieure de la tête humérale ainsi qu’une compression au niveau de l’articulation. Le sous-scapulaire et le tendon conjoint ont été chargés afin d’étudier l’effet de la comtraction musculaire. Le degré de mobilité interne et externe de l’articulation et sa stabilité ont été évalués 0-30 et 60° d’abduction. La mobilité était évaluée en faisant des rotations au niveau de la diaphyse humérale, la stabilité a été évaluée en rotation externe maximum, translation antérieure de la tête humérale. Les pièces anatomiques ont été étudiées dans 5 conditions :

-       Une épaule intacte

-       Création d’un defect de 6 mm au niveau de la glène (20%)

-       Intervention de Trillat

-       Intervention de Latarjet avec un split du sous-scapulaire à la jonction tiers moyen-tiers supérieur

-       Intervention de Latarjet avec split du sous-scapulaire à la jonction tiers moyen, tiers inférieur

L’ensemble des mesures ont été réalisées 3 fois et analysées en les comparant les unes avec les autres de manières statistiques.

 

Résultat :

Les ratios de stabilités et la force nécessaire à la luxation et étaient significativement les plus faibles dans le modèle de defect osseux de la glène comparé à toutes les autres positions de stabilités. Le niveau de localisation du split du sous-scapulaire n’a pas d’influence significative sur ces valeurs et aucune différence n’a pu être retrouvée entre l’intervention de Trillat ou de Latarjet, quelle que soit sa position. Aucune différence n’a non plus été retrouvée sur les limitations de rotation interne et rotation externe quelle que soit la technique de stabilisation réalisée.

Conclusion :

La stabilité articulaire et la mobilité articulaire ne sont pas modifiées par la localisation de  l’effet hamac dans les interventions de Latarjet et Trillat. Ces deux techniques permettent d’obtenir une stabilisation de même efficacité, même lorsqu’il existe un defect glénoïdien de 20%. 


Geoffroy NOURISSAT (Paris), Jean David WERTHEL, Andrew THORESON, Alex HOOKE, Kai-Nan AN
11:30 - 12:30 #16481 - ❤ 42. Influence d'un antécédent de réparation de Bankart sur les résultats cliniques de la technique de Latarjet.
❤ 42. Influence d'un antécédent de réparation de Bankart sur les résultats cliniques de la technique de Latarjet.

INTRODUCTION

 

Actuellement aux Etats Unis prêt de 90% des procédures de stabilisation d’épaule font appel à une réparation de Bankart. A l’inverse en France 90% des procédures de stabilisation sont réalisé par l’opération de Latarjet. Les taux de récidives de la réparation de Bankart apparaissent plus élevés dans la littérature mais les taux de complications post opératoires sont plus faibles. Aux Etats Unis l’approche est plutôt de réserver la chirurgie par technique de Latarjet aux échec de Bankart. Néanmoins aucune étude ne compare les résultats de la technique de Latarjet avec ou sans réparation Bankart préalable.

L'objectif de cette étude était d'évaluer les résultats cliniques du Latarjet avec ou sans réparation de Bankart préalable.

 

METHODES

Tous les patients ayant reçu une butée selon Latarjet entre 2012 et 2015 dans 6 centres spécialisés en chirurgie de l’épaule ont été inclus. Les dossiers ont été extraits rétrospectivement pour identifier les patients ayant présenté ou non une réparation de Bankart préalable. L’âge, le score ISIS, le BMI, l'activité sportive et le délai avant la chirurgie ont été collecté rétrospectivement. Les résultats cliniques ont été collectés prospectivement avec notamment le Simple Shoulder Test, l'EVA douleur, le Walch Duplay, la survenue de récidive et l'évaluation subjective de la stabilité de l'épaule par le patient.

 

RESULTATS

Un total de 311 patients a été inclus dont 21 ayant présenté une réparation de Bankart au préalable. Le recul moyen était de 3.4 ans +/- 0.8. Le taux de perdus de vue était de 28%. Les deux groupes étaient comparables en préopératoire. Le taux de récidive était de 3% pour la population globale. Une différence significative apparaissait entre les deux groupes avec des scores de Walch Duplay plus faible dans le groupe ayant eu une réparation de Bankart au préalable (51.9 +/- 25 versus 72.1 +/- 25.2) et des douleurs au dernier recul plus élevées (2.5/10 versus 1.2/10). Le Simple Shoulder Test était comparable dans les deux groupes.

 

CONCLUSION

Il apparaît que les résultats de la prise en charge de l'instabilité antérieure d'épaule par technique de Latarjet sont moins bon en cas de réparation de Bankart préalable.


Jean-David WERTHEL, Vincent SABATIER (Paris), Lior AMSELLEM, Jean KANY, Philippe HARDY, Philippe VALENTI, Geoffroy NOURISSAT, Pierre LABOUDIE, Nicolas SOLIGNAC, Julien DERANLOT, Marie VIGAN, Alexandre HARDY
11:30 - 12:30 #16429 - 43. Récidive et reprise du sport après chirurgie stabilisatrice de l'épaule.
43. Récidive et reprise du sport après chirurgie stabilisatrice de l'épaule.

Objectifs : Déterminer les risques de récidives lors de la reprise du sport après chirurgie pour instabilité antérieure de l’épaule chez le sportif.

Matériel et méthode : Les auteurs ont suivi par questionnaire téléphonique des sportifs ayant bénéficiés d’une chirurgie soit « avec butée osseuse » (79 patients), soit de type Bankart « sans butée osseuse » (38 patients). Tous sont compétiteurs, de niveau minimum régional, et ont répondu au questionnaire dans un délai moyen opératoire de 26 mois (11 à 55 mois) pour le groupe « butée osseuse » et 28 mois (14 à 45 mois) pour le groupe « sans butée osseuse ».

Résultats : Les 117 sportifs ayant répondu ont les mêmes caractéristiques en matière de sexe, de type de sport, de latéralité, de côté de l’intervention. Le groupe « butée osseuse »  concerne des patients légèrement plus jeunes (23 contre 25 ans), et de niveau plus élevé que le groupe « sans butée osseuse », traduisant une tendance chirurgicale à opérer plus fréquemment par butée osseuse la population qui présente le risque le plus élevé de récidives du fait de sa pratique sportive. L’immobilisation après la chirurgie est plus courte après butée osseuse (en moyenne 3,2 contre 4,7 semaines, p = 0,0001). La reprise de la course (2,4 contre 3,2 mois, p = 0,0045) , des entraînements (5,1 contre 6,3 mois, p = 0,0068), et de la compétition (6,2 et 7,3 mois, p = 0,0027) est plus rapide pour le groupe « butée osseuse » de façon significative. Le pourcentage de retour à la compétition est également plus élevé pour ce groupe (91% contre 79%, p = 0,05). Cependant malgré une reprise plus rapide et plus fréquente pour le groupe « butée osseuse », le pourcentage de récidives est moins élevé que pour le groupe « sans butée osseuse » avec une différence significative (2,5% contre 20,5%, p = 0,01).

 Conclusion : La chirurgie par « butée osseuse » chez le sportif compétiteur permet de reprendre plus rapidement la pratique sportive avec moins de risques de récidives que « sans butée osseuse ». Bien que les résultats soient en faveur des butées osseuses, le choix de la technique doit rester lié aux indications du chirurgien, mais le type de sport pratiqué, et le niveau sportif peuvent être des arguments en faveur du choix des techniques chirurgicales.


Eric LABOUTE (Capbreton)
11:30 - 12:30 #14883 - 44. Etude à 10 ans minimum d’une série de Bankart arthroscopique avec et sans remplissage.
44. Etude à 10 ans minimum d’une série de Bankart arthroscopique avec et sans remplissage.

Introduction :

La technique de remplissage a été développée pour traiter les lésions engageantes de la tête humérale. Peu d’études comparent les résultats du Bankart arthroscopique à ceux du Bankart avec remplissage. Notre hypothèse est que la  technique chirurgicale arthroscopique de Bankart associée avec la technique de remplissage pour traiter l'instabilité antérieure avec lésion de Hill-Sachs permet d’obtenir des résultats fonctionnels satisfaisants à 10 ans de recul.

 

Matériel et méthodes

79 patients ont été opérés par technique de Bankart avec ou sans remplissage pour une instabilité récidivante de l'épaule entre novembre 2004 et janvier 2008, et ont été suivis pendant une durée moyenne de 128 mois (extrêmes: 120-150). Tous les patients avaient une instabilité antérieure traumatique unidirectionnelle de l'épaule. Les patients avec une lésion de Hill Sachs confirmée en per opératoire ont eu une chirurgie de remplissage, les autres un Bankart isolé. Le critère principal d’échec était la récidive de l’instabilité ou de l’appréhension. Le score de Rowe et le score de Walch Duplay ont été utilisés pour évaluer la fonction de l'épaule avant la chirurgie et dix ans après.

                                                                                                     

Résultats :

12 patients ont été perdus de vue. 39 patients ont eu une stabilisation par Bankart seul. Trois patients ont récidivé avec nouvel épisode de luxation. Chez les patients n’ayant pas récidivé, le score de Rowe au augmenté de 46.8 à 85.6  (P <0,01), et le score de Walch de 54.3 à 83.8 (P <0,0001). 28 patients ont eu un Bankart arthroscopique avec remplissage. Il n'y avait pas de récidive ni de complication postopératoire. Le score de Rowe a augmenté de 51,8 à 93 (P <0,0001), et le score de Walch de 58,7 à 91,4 (P <0,0001).

 

Discussion

A 10 ans, les scores de Rowe et Walch sont significativement plus élevés dans le groupe Bankart + remplissage que le groupe Bankart seul. Par ailleurs le détail du Walch retrouvait des scores plus élevés concernant la mobilité chez les patients opérés par Bankart + remplissage avec une différence non significative pour les paramètres stabilité et mobilité et douleur.

 

Conclusion

La réparation de Bankart associée avec la technique de remplissage semble être une technique efficace pour restaurer la stabilité articulaire chez les patients avec luxation antérieure récidivante de l'épaule associée à des lésions de Hill-Sachs dans un suivi à 10 ans.


Claire BASTARD (Montréal), Julien GAILLARD, Olivier HERISSON, Geoffroy NOURISSAT
11:30 - 12:30 #16480 - 45. Influence du nombre de luxations sur les résultats du Latarjet.
45. Influence du nombre de luxations sur les résultats du Latarjet.

INTRODUCTION

 

Il a été montré que les taux de récidive et de réopération après Bankart arthroscopique étaient plus faibles si les patients étaient opérés après un seul épisode de luxation. Il n'existe pas de données dans la littérature permettant de déterminer si l’intervention de Latarjet est associée à des taux de récidive et de reoperation plus élevés lorsqu’elle est faite après plusieurs épisodes de luxation plutôt qu’après un seul. 

L'objectif de cette étude était d'évaluer les résultats clinique du Latarjet en fonction du nombre de luxations préalable à la chirurgie.

 

METHODES

Tous les patients ayant reçu une butée selon Latarjet entre 2012 et 2015 dans 6 centres spécialisés en chirurgie de l’épaule ont été inclus. Les dossiers ont été extrait rétrospectivement pour identifier les patients ayant présenté une ou plusieurs luxations avant leur chirurgie. L'age, le score ISIS, le BMI, l'activité sportive et le delai avant la chirurgie ont été collecté rétrospectivement. Les résultats cliniques ont été collectés prospectivement avec notamment le Simple Shoulder Test, l'EVA douleur, le Walch Duplay, la survenue de récidive et l'évaluation subjective de la stabilité de l'épaule par le patient.

 

RESULTATS

Un total de 311 patients ont été inclus dont 85 n'ayant présenté qu'un seul épisode de luxation. Le recul moyen était de 3.4 ans +/- 0.8. Le taux de perdus de vue était de 28%. Les deux groupes était comparables en préopératoire à l'exception d'un taux plus élevé de lésion osseuse dans le groupe ayant présenté plus d'une luxation. Le taux de récidive était de 3.5% dans les deux groupes. Les scores de Walch duplay étaient respectivement dans le groupe luxation unique et plusieurs épisode de 67 +/- 25 et 71 +/- 25 ns. Concernant les données de suivi on notait une différence significative entre les deux groupes avec une douleur au dernier recul plus élevées dans le groupe n'ayant présenté qu'une seule luxation (1.8 contre 1.2).

 

CONCLUSION

Il apparaît que les résultats de la prise en charge de l'instabilité antérieure d'épaule par technique de Latarjet ne semblent pas être influencés par le nombre de récidives préalables.


Alexandre HARDY, Vincent SABATIER (Paris), Marie VIGAN, Geoffroy NOURISSAT, Philippe VALENTI, Jean KANY, Philippe HARDY, Julien DERANLOT, Nicolas SOLIGNAC, Pierre LABOUDIE, Jean-David WERTHEL
11:30 - 12:30 #16440 - 46. Le test d’hyper-abduction de l’épaule : test d'instabilité ou simple mesure de laxité ?
46. Le test d’hyper-abduction de l’épaule : test d'instabilité ou simple mesure de laxité ?

INTRODUCTION

Le test d’hyper-abduction (HA) a été décrit en 2001. Sur épaule saine, l’HA serait inférieure à 90° dans 95% des cas. Sur épaule instable, l’HA serait supérieure à 105° ou déclencherait une appréhension. Cependant, les patients hyperlaxes étaient exclus de l’étude originale. L’objectif de notre étude était d’évaluer le test d’HA dans l’instabilité antérieure avec ou sans hyperlaxité. Notre hypothèse principale était que l’HA est souvent supérieure à 90° sur épaule saine et qu’il n’y a pas de différence significative entre les 2 épaules. Notre hypothèse secondaire était que l’HA n’est pas un test satisfaisant d’instabilité mais une mesure de laxité.

 

METHODOLOGIE

Série continue prospective de patients avec instabilité antérieure. Le test était systématisé avec maintien des scapulas par sangle, mise en abduction maximale et mesure informatisée. Sur l’épaule atteinte, nous avons défini le test d’HA comme un test d’instabilité (HAI) : positif s’il déclenche une appréhension ou si la mesure est supérieure de 15° par rapport au côté sain. Sur épaule saine, nous l’avons défini comme un test de laxité (HAL) mesurant une amplitude et nous avons cherché une corrélation avec le score de Beighton de laxité constitutionnelle et la laxité antérieure (RE1≥85°).

 

RESULTATS

39 patients ont été inclus : 35 hommes, 4 femmes, moyenne d’âge 22 ans. 51% pratiquaient un sport à risque et 54% en compétition. Le score ISIS moyen était de 4,6 (+/-2,9;1;10). Le score de Beighton moyen était de 2,3 (+/-2,4;0 ;8). La rotation externe RE1 moyenne était de 86° (+/- 12;60 ;130), 24 patients (62%) avaient une RE1≥85° et 15 (38%) une RE1<85°. Le test d’HA a déclenché une appréhension pour 11 cas (28%). Pour les patients sans appréhension, l’HA moyenne côté atteint était de 116,8° (+/-10,9;100 ;140) et de 118,4°(+/-7,7 ;110 ;130) côté sain. La différence moyenne était de 1,6° (+ /-7,6;-20 ;15) et non significative (p=0 ,36). Le test HAI avait une sensibilité de 31%. Côté sain, la mesure HAL était corrélée au score de Beighton (p=0.003) et plus élevé pour les patients avec laxité antérieure (121,5°) que sans (116,0°;p=0,04).

CONCLUSION

En pratique courante sur patients instables, le test d’HA est supérieur à 115° en moyenne et il n’existe pas de différence significative entre le côté sain et le côté atteint. Le test d’HA présente un intérêt limité comme test d’instabilité. Le test d’HA permet d’évaluer la laxité de l’épaule et est corrélé aux principaux tests de laxité connus.


Anselme BILLAUD (Mérignac), Paul Maxime LACROIX
11:30 - 12:30 #16548 - 47. Reprise d’échecs de Bankart arthroscopiques par butée coracoïdienne. Etude rétrospective d’une série consécutive de 59 patients.
47. Reprise d’échecs de Bankart arthroscopiques par butée coracoïdienne. Etude rétrospective d’une série consécutive de 59 patients.

Introduction: La récidive d’instabilité gléno-humérale antérieure après Bankart arthroscopique limite la reprise du sport et sa prise en charge est un défi chirurgical. Notre objectif était d’évaluer les résultats des butées coracoïdiennes réalisées, à ciel ouvert ou sous arthroscopie, pour reprise d’échec de Bankart arthroscopique.

Matériel et Méthode: Etude rétrospective monocentrique d’une série consécutive de 59 patients sportifs de 27 ± 7,4 ans d’âge moyen repris par butée coracoïdienne, réalisée à ciel ouvert (25 patients) ou sous arthroscopie (34 patients), pour récidive d’instabilité après Bankart arthroscopique. Etaient évalués la survenue d’un nouvel accident d’instabilité, la stabilité gléno-humérale à l’examen clinique, la reprise du sport ainsi que les scores Subjective Shoulder Value, Walch-Duplay, Rowe et WOSI. La présence et la taille des lésions osseuses gléno-humérales étaient évaluées, en préopératoire, par scanner. Le recul minimal était de deux ans.

Resultats: Le suivi moyen était de 89 ± 49 mois. Les facteurs de risque d’échec de Bankart étaient le jeune âge ( < 20 ans), les sports d’armé et de contact, la pratique sportive en compétition, l’hyperlaxité et les lésions osseuses gléno-humérales. Cinquante-deux patients (88%) présentaient une lésion osseuse glénoïdienne et 51 (86%) en lésion osseuse humérale. En préopératoire, le score ISIS était en moyenne de 5.4 points ± 2.2. Aucun patient n’a été réopéré après la reprise. Cinquante-trois patients (91%) ont repris le sport dont 46% à leur niveau initial. Aucun patient n’a présenté de luxation. Après butée à ciel ouvert, trois patients (5%) ont présenté un épisode unique de subluxation précoce et un patient présentait des subluxations récidivantes et reproductibles. Huit patients (14.5%) conservaient une appréhension antérieure en abduction-rotation latérale. La présence d’une encoche de Hill-Sachs profonde était un facteur de risque d’appréhension antérieure persistante (p = 0.002) et de retour au sport à un niveau inférieur (p = 0.04). La comparaison des scores fonctionnels entre technique à ciel ouvert et arthroscopique ne montrait aucune différence significative.

Discussion: La reprise d’échec de Bankart arthroscopique par butée coracoïdienne restaure la stabilité gléno-humérale et permet la reprise du sport. La présence de lésions osseuses humérales sévères est à risque de résultats fonctionnels inférieurs. Aucune différence de résultat fonctionnel n’a été observée entre technique à ciel ouvert et technique arthroscopique.

Conclusion: Les résultats d’une technique traitant de manière combinée les lésions osseuses glénoïdiennes et humérales seront à présenter.


Gilles CLOWEZ (Cannes), Patrick GENDRE, Pascal BOILEAU
11:30 - 12:30 #16579 - 48. Consolidation des butées sous arthroscopie fixées par un endobouton.
48. Consolidation des butées sous arthroscopie fixées par un endobouton.

Introduction : La butée coracoïdienne sous arthroscopie est une technique désormais validée, qui permet d’obtenir un positionnement fiable et reproductible de la greffe, avec un taux de complication faible. Le taux de consolidation est équivalent à celui des butées « open ». En revanche, la vitesse de consolidation des butées est très variable. L’objectif de cette étude était donc d’évaluer les facteurs qui influencent la consolidation d’une butée arthroscopique fixée par un endobouton.

 

 

Matériel : Nous avons inclus dans une étude prospective continue, mono-opérateur, 36 patients (31 hommes – 5 femmes, d’âge moyen 25,3 ans), entre novembre 2016 et décembre 2017. La butée coracoïdienne était effectuée selon la technique de l’endobouton sous arthroscopie (Smith Nephew), associée à une fermeture capsulo-labrale sur 1ancre. En post-opératoire, une attelle était portée pendant 3 semaines, puis la rééducation débutait. Un scanner était effectué à 3 et 10 semaines post-opératoires. Des facteurs liés au patient, aux phases pré/per/post opératoires, ont été testés.

 

Résultats : Dans cette série, nous n’avons pas eu de pseudarthrose. La  faible quantité de contact osseux entre la butée et la glène, et la consommation tabagique, étaient les 2 facteurs corrélés à une consolidation retardée. Les autres facteurs cliniques, et radiologiques n’étaient pas significatifs.

 

Discussion : Le symposium de la SFA a validé la butée sous arthroscopie. Les systèmes de fixation diffèrent actuellement entre vis, endoboutons unique ou multiples… Le positionnement de la butée est fiable par l’utilisation de viseurs. La tension est reproductible grâce au tenseur dynamométrique. Le taux de fusion est de 95% dans la littérature. En revanche, le suivi scanner nous a montré des vitesses de consolidation variables, influencées principalement par la quantité de contact osseux glène-butée, et la consommation tabagique.

 

Conclusion : Pour optimiser la consolidation d’une butée sous arthroscopie fixée par un endobouton, un large avivement de la glène et un arrêt du tabac sont recommandés.


Philippe TEISSIER, Jacques TEISSIER, Samih KACEM, Haroun BOUHALI (CLICHY)
09:00-09:15
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C12

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Triade malheureuse du genou re-visitée.

Modérateur : Patrick DJIAN (Orthopedic Surgeon) (Paris)
09:00 - 09:15 Triade malheureuse re-visitée. Andrea FERRETTI (Conférencier, ROME, Italie)
09:15-10:45
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SEP

SFA ET PRATIQUES

Modérateur : Christel CONSO (chirurgien) (Paris)
09:15 - 10:45 Gestion des évènements indésirables. Marc BRANFAUX (Chirurgien) (Conférencier, CHALLES LES EAUX)
09:15 - 10:45 Gestion de l’anticoagulation. Jean-Yves JENNY (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
09:15 - 10:45 Mise au point sur l’antibio-prophylaxie. Blandine MARION (praticien) (Conférencier, Paris)
11:15-11:30
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SQN1

SESSION QUOI DE NEUF ?
Perte de substance cartilagineuse du genou - Symposium genou 2010.

11:15 - 11:30 Perte de substance cartilagineuse du genou - Symposium genou 2010. Gilbert VERSIER (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Paris)
11:30-12:30
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CPG1

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
GENOU - LCA

Modérateurs : François BONNOMET (PUPH, chef de service) (STRASBOURG), François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Lorient)
11:30 - 12:30 #16519 - ❤ 49. Ligamentoplastie du croisé antérieur au tendon rotulien avec ou sans ténodèse latérale : une étude prospective à dix-neuf ans de recul.
❤ 49. Ligamentoplastie du croisé antérieur au tendon rotulien avec ou sans ténodèse latérale : une étude prospective à dix-neuf ans de recul.

Introduction. La reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) sous arthroscopie au tendon rotulien est une opération fiable pour le contrôle de la laxité antérieure à court et moyen terme. Les patients opérés sont le plus souvent jeunes et sportifs. Peu d’études ont porté sur l’évolution à long terme de ces genoux après reconstruction du LCA, et sur l’effet d’une ténodèse latérale associée. Non opérée, l’instabilité antérieure chronique évolue presque systématiquement vers l’arthrose fémorotibiale à 20 ans. L’objectif de cette étude prospective monocentrique était de comparer les reconstructions du LCA avec ou sans ténodèse latérale, sur la survie à long terme et la prévalence d’arthrose fémorotibiale.

Matériel et Méthodes. 121 genoux (120 patients) présentant une rupture du ligament croisé antérieur ont été randomisés entre 1998 et 1999 dans deux groupes. 61 genoux ont eu une plastie intra-articulaire isolée au tendon rotulien (KJ) en out-in, et pour 60 genoux une ténodèse latérale au droit interne (KJT) a été associée. Les patients ont été revus à 1 an, 6 ans, et 19 ans post-opératoires.

Résultats. 74 patients ont été contactés à 18 ans de recul minimum. 45 patients ont été vus en consultation avec un bilan radiographique, 30 patients ont été évalués par un questionnaire téléphonique. Les perdus de vue correspondaient à 36% des patients du groupe KJ et 43% du groupe KJT. Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes concernant le développement d’arthrose fémorotibiale interne, la survie de la greffe, ni les scores fonctionnels. 77,8% des patients avaient une arthrose fémorotibiale débutante. Dans le groupe KJT, l’arthrose fémorotibiale externe était significativement plus fréquente comparée au groupe KJ (p = 0,02), et au genou controlatéral ( < 0.0001). On recensait 20% d’échecs de greffe : 27,5% dans le groupe KJ, et 11,8% dans le groupe KJT. Près de la moitié des patients avaient eu une méniscectomie interne ou externe. L’IKDC subjectif moyen était à 81,61/100 au recul. 63% des patients pratiquaient encore des sports pivot.

Conclusion. A près de 20 ans de recul, la seule différence significative entre les patients avec et sans ténodèse latérale était l’arthrose fémorotibiale externe. Ces résultats peuvent être corrélés à une prévalence plus importante des lésions méniscales externes chez les patients du groupe KJT pour qui nous avions un bilan radiographique. Les scores fonctionnels restent stables à plus de 80/100, pour une survie de la greffe de LCA de 80% à 20 ans.


Marie CASTOLDI (Papeete, Polynésie française), Cécile BATAILLER, Stanislas GUNST, Philippe NEYRET, Sébastien LUSTIG, Elvire SERVIEN
11:30 - 12:30 #16487 - ❤ 50. Diagnostic d’une rupture du ligament antérolatéral en pratique clinique courante : comparaison de l’utilisation d’un laximètre et d’un accéléromètre triaxial.
❤ 50. Diagnostic d’une rupture du ligament antérolatéral en pratique clinique courante : comparaison de l’utilisation d’un laximètre et d’un accéléromètre triaxial.

Introduction : L’objectif était de comparer l’utilisation d’un laximètre et d’un accéléromètre dans le diagnostic de rupture du ligament antérolatéral (LAL) associée à une rupture du LCA. Notre hypothèse était que l’utilisation de l’accéléromètre était plus pertinente que celle du laximètre dans cette démarche diagnostique. 

Méthodes : Deux dispositifs accessibles en pratique courante ont été comparés à travers une étude biomécanique réalisée sur 11 genoux cadavériques. Un laximètre GnRB® (Genourob) a été utilisé pour déterminer la translation tibiale Antéro-postérieure (AP) avec 4 niveaux de force. Un accéléromètre triaxial KiRA® (Kinetic Rapid Assessment, OrthoKey) a été utilisé pour déterminer 2 paramètres : la translation AP à 30° de flexion et l’accélération du plateau tibiale latéral lors du test du Pivot Shift (PS). Pour chaque genou, 2 conditions d’états étaient successivement comparées à l’état intact : LCAsec : section isolée du LCA, LAL+LCAsec : section du LAL et du LCA.

 Résultats : Pour le laximètre, les sections du LCA et du LAL entrainaient une augmentation de la translation AP, quel que soit le niveau de force appliqué (p < 0.05) : + 2.1 mm pour la section du LCA et + 0.9 mm supplémentaire pour celle du LAL. Pour l’accéléromètre, les sections du LCA et du LAL entrainaient également une augmentation de la translation AP (p < 0.05) : + 2.8 mm pour la section du LCA et + 1.5 mm supplémentaire pour celle du LAL. La différence était plus conséquente pour le test du PS, avec un coefficient multiplicateur entre l’état LCAsec et l’état LCA+ALLsec comparable à celui entre l’état intact et l’état LCAsec.

 Discussion : Quel que soit le dispositif, la rupture du LAL entraînait une augmentation supplémentaire de la translation AP. Cette différence millimétrique restait trop faible pour poser le diagnostic de rupture sur ce simple critère. L’évaluation de la translation AP n’est donc pas un critère diagnostique pertinent. Avec des écarts plus conséquents entre les différents états ligamentaires, l’évaluation de la composante rotatoire à travers le test de PS est plus pertinente.

 Conclusion : En pratique clinique courante, l’utilisation d’un accéléromètre, permettant la quantification d’une composante rotatoire, semble pertinente dans le diagnostic d’une rupture du LAL sur un genou « LCA-déficient ». Une étude clinique devra être réalisée avant de valider cette utilisation en pratique courante. En revanche, quel que soit le dispositif, l’évaluation de la translation tibiale antérieure n’est pas pertinente dans cette démarche diagnostique.


Thomas NERI (Saint Etienne), Antoine LAMOTTE, Fabien PALPACUER, Frederic FARIZON, Remi PHILIPPOT
11:30 - 12:30 #16561 - 51. La flexion du genou lors de la fixation d’un transplant os-tendon-os pour ligamentoplastie du croisé antérieur influence-t-elle la laximétrie instrumentale ?
51. La flexion du genou lors de la fixation d’un transplant os-tendon-os pour ligamentoplastie du croisé antérieur influence-t-elle la laximétrie instrumentale ?

Introduction :

Il n’existe pas de consensus dans la littérature sur le degré de flexion optimal du genou lors de la fixation d’un greffon os-tendon-os (technique de KJ) pour ligamentoplastie du croisé antérieur. 

 

Hypothèse 1 :

Il existe une différence de laxité avant et après résection du LCA, sur genou cadavérique mesurable par GnRB.

 

Hypothèse 2 : 

L’angle de flexion du genou lors de la fixation du greffon a une influence sur sa tension, mesurable par GnRB.

 

L’objectif de cette étude est de validée la mesure laximétrique par GnRB sur genou cadavérique avec et sans LCA. Dans un second temps, nous évaluons l’influence du degré de flexion du genou lors de la fixation d'un transplant os-tendon-os pour reconstruction du LCA sur la laximétrie par GnRB.

 

Matériel et méthode :

La laxité de 6 genoux cadavériques sans atteinte du pivot central est évaluée par GnRB avant puis après résection du LCA. On réalise une ligamentoplastie selon la technique du KJ sous arthroscopie. Le tunnel tibial est surcalibré afin d’éliminer les forces de frottement lors de la mise en tension du greffon et de sa fixation. La baguette tibiale est fixée à 0°, 30°, 50°, 70° puis 90° de flexion du genou avec une force de tension de 50N mesurée par dynamomètre. Pour chaque angulation nous procédons à une évaluation de la laxité du genou par GnRB. Le test de Student a été utilisé pour réaliser l’ensemble des comparaisons des différents résultats laximétriques.

 

Résultats :

Il existe une différence significative entre les laximétries moyennes mesurées avant et après résection du LCA pour toutes les forces appliquées (134,150, 200 et 250N), p < 0,05. La  variation moyenne est de 3,54 mm avec IC95%[3,23 ; 3,83]. Durant les manipulations, un transplant s’est déchiré lors de sa fixation nous empêchant de mener la procédure au bout pour 1 genou. La comparaison des résultats laximétriques après reconstruction du LCA a porté sur 5 genoux. Il n’existe pas de différence significative entre chaque degré de flexion et pour l’ensemble des forces appliquées.

Discussion :

Le GnRB apparaît être un instrument fiable pour les mesures laximétriques sur genou cadavérique. Aucune différence n’a pu être mise en évidence sur la laximétrie fonction du degré de flexion probablement due à un manque de puissance. Cependant les résultats indiquent une tendance à avoir une laximétrie proche de celle du genou sain lors de la fixation du transplant à 30 et 50° de flexion. 


Léonard DUPORTÉ (Montpellier), Florent GAILLARD, Louis DAGNEAUX, Patrick FAURE, Julien BOURLEZ, François CANOVAS
11:30 - 12:30 #16466 - 52. Evaluation biomécanique des points de suture sur la portion intra articulaire de la greffe d’ischio-jambiers à quatre brins dans les reconstructions du ligament croisé antérieur – Etude cadavérique comparative.
52. Evaluation biomécanique des points de suture sur la portion intra articulaire de la greffe d’ischio-jambiers à quatre brins dans les reconstructions du ligament croisé antérieur – Etude cadavérique comparative.

Introduction : Dans la technique de ligamentoplastie du ligament croisé antérieur avec un transplant d’ischio-jambiers à quatre brins, il existe une grande variabilité des pratiques concernant la préparation de la portion intra articulaire. Il y a peu de données dans la littérature concernant cette étape. L’objectif de cette étude était d’évaluer si la réalisation de points de suture supplémentaires sur la portion intra articulaire du transplant modifiait ses propriétés biomécaniques.

Méthode : Nous avons réalisé une étude comparative, cadavérique, au Laboratoire d’Anatomie de Strasbourg, sur cinq paires de genoux frais appariées ; trois hommes et deux femmes avec une moyenne d’âge de soixante huit ans. Le critère d’exclusion était un antécédent de chirurgie du genou. Aucun genou n’a été exclu de l’étude. Nous avons réalisé un groupe avec suture (GS) constitué des genoux gauches et un groupe sans suture (GSS) constitué des genoux droits. Le critère de jugement principal était la charge à la rupture et le critère de jugement secondaire la rigidité. Un test en traction a été réalisé avec une machine Instrom 8500plus. Nous avons utilisé un test statistique de Wilcoxon-signé avec un risque alpha de 5% pour l’interprétation des paramètres.

Résultats : La charge maximale à la rupture était 233,5 N ± 40,6 (186,7-274,5 N) dans le GSS et 195,2 N ± 42,9 (139,0-238,2 N) dans le GS. La charge à la rupture moyenne du GSS était augmentée de 19,6% par rapport au GS. La rigidité moyenne était 23,5 N/mm ± 5,3 (17,8-29 N/mm) dans le GSS et 19,7 N/mm ± 5,5 (13,2-24,7 N/mm) dans le GS. La rigidité moyenne du GSS était augmentée de 19% par rapport au GS. Les tests statistiques ne mettaient pas en évidence de différences significatives entre le GS et le GSS. Le mode d’échec des transplants était une rupture au point de fixation sauf pour un échantillon du GS, rompu au niveau d’un point de suture.

Conclusion : Aucune différence statistiquement significative n’a été mise en évidence entre le GS et le GSS. Une tendance semble suggérer une supériorité du GSS par rapport au GS. Il serait intéressant de poursuivre l'étude avec un échantillon plus important et des tests biomécaniques supplémentaires.


Maurise SAUR (Lille), Matthieu EHLINGER, Philippe CLAVERT
11:30 - 12:30 #14918 - 53. Reconstruction combinée en cadre du LCA et du LAL par DT4/G3 avec greffes indépendantes en continuité et fixées par endoboutons réglables.
53. Reconstruction combinée en cadre du LCA et du LAL par DT4/G3 avec greffes indépendantes en continuité et fixées par endoboutons réglables.

Introduction

La reconstruction combinée du Ligament Croisé Antérieur (LCA) et du Ligament Antéro-Latéral (LAL) pourrait permettre dans certaines indications de diminuer les taux de re-rupture par un meilleur contrôle rotatoire. Nous présentons une technique originale de reconstruction en cadre du LCA au Demi-Tendineux (DT) et du LAL au Gracilis (G) avec deux greffes indépendantes en continuité fixées par endoboutons réglables.

 

Technique

Le DT est préparé en 4 brins (DT4) avec un PullupXL® sur le versant tibial du LCA et un PullupXL® + un PullupTex® l’un sur l’autre sur le versant fémoral du LCA. Le DT est passé et suturé pour obtenir 4/5 brins (longueur moyenne : 6.5mm).

Le G est préparé en 3 brins (G3) : Le PullupTex® est repositionné et un Pullup® est placé de l'autre côté. Le gracilis est passé 3 fois (longueur moyenne : 9 cm).

C’est la boucle ajustable PullupTex® qui relie les deux greffes. Le tunnel fémoral du LCA est réalisé selon une technique « dehors-en-dedans ». Le tunnel tibial est réalisé classiquement. Le troisième tunnel est réalisé entre le bord postérieur du tubercule de Gerdy et l'incision cutanée antéromédiale. Les fils relais sont passés. Le G3 est inséré en premier du tunnel tibial du LCA vers le tunnel fémoral, suivi par le DT4. La plastie du LCA est tendue à 20° de flexion. Le G3 est passé sous le fascia lata puis dans le tunnel tibial et est serré en extension complète en laissant 1,5 cm de G3 dans le tunnel fémoral à l’aide de la boucle ajustable.

 

Discussion

Nous rapportons une technique de reconstruction combinée du LCA et du LAL ayant plusieurs avantages :

-        Un seul tunnel fémoral évitant les problèmes de convergences des tunnels.

-        Deux greffes complètement indépendantes pour la fixation.

-        Pas de modification pour la reconstruction du LCA qui est faite selon notre technique habituelle.

-        Tension du LAL réglable sur le versant tibial et fémoral.

-        Greffe du LCA en 4 brins minimum évitant des compromis pour le diamètre de la greffe du LAL aux dépends du LCA.

La préparation de la greffe nécessite cependant de suivre les étapes progressivement.

 

Conclusion

Cette reconstruction combinée en cadre du LCA+LAL par DT4/G3 allie les avantages des techniques avec deux greffes en continuité et ceux des techniques avec greffes indépendantes. Une étude prospective est en cours pour valider ou infirmer l’hypothèse d’un meilleur résultat clinique et fonctionnel avec cette technique.


Philippe COLOMBET, Nicolas BOUGUENNEC (Mérignac)
11:30 - 12:30 #16555 - 54. Quel greffe donne les meilleurs résultats cutanés et neurologiques après reconstruction du LCA ?
54. Quel greffe donne les meilleurs résultats cutanés et neurologiques après reconstruction du LCA ?

Introduction

            Les trois types de greffe les plus utilisés pour la reconstruction du LCA sont : les ischiojambiers (IJ), le tendon patellaire (TP) et le tendon quadricipital (TQ).

            Les conséquences cutanées et neurologiques liées au prélèvement de la greffe n’ont jamais été mesuré de manière comparative entre ces trois types de greffe.

            Notre hypothèse est que le prélèvement du TQ donne de meilleurs résultats cutanés et neurologiques

            L’objectif de cette étude prospective comparative multicentrique était de mesurer les résultats cicatriciels à 1 an minimum de la chirurgie.

 

 

Matériel et Méthode

 

            90 patients présentant une première rupture isolée du LCA ont été inclus, 30 ont bénéficié d’une reconstruction utilisant le TQ, 30 les IJ et 30 le TP. Les données démographiques (Poids, Taille, sexe) ont été colligées en préopératoire. A un an de recul minimum, nous avons mesuré : la longueur de la cicatrice, la surface de la zone d’hypoesthésie (méthode validée par Sabat et coll), score POSAS (score objectif et subjectif évaluant l’aspect de la cicatrice) et le résultat fonctionnel (KOOS)

            L’analyse statistique était dans un premier temps descriptive puis comparative à l’aide de test t student ou Mann-Withney pour comparer les caractéristiques des trois groupes ainsi que les critères de jugement (TQ VS IJ et TQ VS TP). Le nombre de sujet nécessaire a été établi à 30 dans chaque groupe selon les recommandations sur les études pilotes.

 

 

Résultats

Il n’y avait aucune différence concernant les données démographiques, les groupes étaient comparables. La longueur moyenne de la cicatrice était de 2,8 +/-0.4 cm dans le groupe TQ, de 6.4+/-1.3 cm dans le groupe TP (p<0.001), de 2,5 +/-0,6 cm dans le groupe IJ (p=0.03). La surface moyenne d’hypoesthésie était de 8,7 +/-5,1 cm2dans le groupe TQ, de 88,2+/-57 cm2dans le groupe TP (p<0.001), de 70,3 +/-77 cm2dans le groupe IJ (p<0.001). Le Score POSAS moyen était de 12,4 +/- 6,3 dans le groupe TQ, de 19,8 +/- 5,8m dans le groupe TP (p<0.001), de 15,9 +/- 6,2 dans le groupe IJ (p=0.03). Il n’y avait pas de différence statistiquement significative concernant le KOOS

 

Discussion - Conclusion

 

Les meilleurs résultats neurologiques et cutanées ont été obtenus dans le groupe TQ. L’aspect de la cicatrice du TQ était jugé meilleure selon le score POSAS. Le résultat fonctionnel était équivalent dans les trois groupes.


Etienne CAVAIGNAC, Enrique PEQUE (toulouse), Vincent LAVOUE, Matthieu OLIVIER, Louis DAGNEAUX
11:30 - 12:30 #14919 - 55. Complications et échecs des reconstructions du LCA par DT4 et fixations de suspension réglables : Suivi prospectif de 1148 patients.
55. Complications et échecs des reconstructions du LCA par DT4 et fixations de suspension réglables : Suivi prospectif de 1148 patients.

Introduction

La fixation par endoboutons réglables fémoral et tibial des reconstructions du LCA par DT4 est une technique récente. Peu de publications rapportent les complications. Nous présentons une série continue prospective de 1148 patients en rapportant les complications, échecs et ré-interventions.

Matériel et méthode : 1148 patients opérés par le même opérateur ont été suivi en prospectif entre janvier 2014 et Mars 2018. La technique utilisée était une greffe DT4 ou DT5 fixée par un endobouton réglable Pullup® au fémur et Pullup XL® au tibia, le tunnel fémoral étant réalisé de dedans en dehors par la voie antéro-médiale.

Résultats : Nous avons eu 17 complications (1,3%) : 3 douleurs sur la plaquette tibiale avec ablation sans conséquence sur la stabilité, 7 infections (0,4%-1 superficielle 6 profondes), 2 lavages pour hématome sans germe, 3 cyclop syndromes, 1 kyste du tunnel tibial à 16 mois cureté/greffé et 2 patients avec échec précoce détectés lors du contrôle radiographique (1 par rupture de l’endobouton fémoral, 1 par bascule de la plaquette tibiale dans un tunnel large). Il y a eu 12 ré-interventions diverses (0,1%), toutes pour des lésions méniscales (4 échecs de sutures méniscales, 2 lésions évaluées comme stable en per opératoire qui sont devenues symptomatiques à 6 et 17 mois et 6 nouvelles lésions méniscales). Notre taux de lésions méniscales retrouvées en per opératoire était de 38,5% et nous avons suturé 65% de ces lésions.

Nous avons eu 19 ruptures de greffe (1,6%) avec un délai moyen de survenu de 17,7 mois et un âge moyen de 22,7 ans. La moitié des patients avaient moins de 20 ans le jour de l’intervention et 63% de ces ruptures sont survenues dans les 2 premières années. Dans cette série, 652 patients ont plus de deux ans de recul et 18 des 19 reruptures sont dans ce groupe soit 2,7% d’échec à plus de deux ans.

Discussion/Conclusion

Nous n’avons pas confirmé les taux de rerupture élevés retrouvés dans la littérature lors de reconstruction du LCA avec fixations par endoboutons réglables fémoral et tibial (de 2,1 à 12,7%) et cette fixation apparaît fiable. Le taux de complication post-opératoire reste faible et seules 5/17 sont en lien avec le matériel. Même si la majorité des reruptures surviennent dans les 2 ans, un suivi avec un recul plus important sera indispensable pour confirmer les résultats.


Philippe COLOMBET (Mérignac), Nicolas BOUGUENNEC
11:30 - 12:30 #16506 - 56. La Participation du patient à sa chirurgie améliore la compréhension et la satisfaction.
56. La Participation du patient à sa chirurgie améliore la compréhension et la satisfaction.

Introduction :  

25% des patients se disent insatisfaits après la chirurgie de reconstruction du ligament croisé antérieur. Un des facteurs explicatifs pourrait être  le  manque de compréhension de la procédure. Nous définissons la participation du patient comme le fait que le patient est accès à l’écran d’arthroscopie pendant le geste et qu’il lui soit donné une information standardisée pendant le geste. L’objectif de cette étude était d’évaluer la compréhension et la satisfaction dans deux groupes de patients : un participant (GP)  visuellement  à l’intervention  et l’autre non  un groupe (nonGP) ne bénéficiant pas de l’écran  .

Matériel et Méthode: 

Dans cette étude prospective monocentrique ont été inclus   31patients dans le groupe nonGP et 31 dans le groupe GP. Le groupe GP bénéficiait également d’une information standardisée orale par l’opérateur. L’information pré opératoire, la technique chirurgicale, la technique anesthésique et les suites post opératoires étaient identiques dans les deux groupes. Les données ont été  recueillies par  auto-questionnaires distribués la veille et le lendemain comportant l’évaluation de  la compréhension par le score de Matava, de la satisfaction par le score EVA satisfaction, le Net Promoter Score et le score EVAN-LR. L’analyse statistique était dans un premier temps descriptive puis comparative à l’aide de test t student pour comparer les caractéristiques des deux groupes ainsi que les critères de jugement. Le nombre de sujet nécessaire a été établi à 30 dans chaque groupe selon les recommandations sur les études pilotes.

Résultats: 

La compréhension était significativement améliorée dans le groupe GP avec une progression de leur score de Matava en moyenne de 7,1 points ±5,3 vs une augmentation de 2,7 points ±5,6 pour non GP (p=0,024). La satisfaction était également améliorée dans le groupe GP : L’EVA satisfaction moyen était de 9,8 ±0,6 versus 8,9 ±1,9 (p=0,0033) ; le Net Promoter Score était respectivement de 96,8% (GP) versus 64,5%  (non GP)(p=0,0057) ; le score EVAN-LR total moyen respectivement de  89,1 ±6,5 (GP) versus 84,6 ±9,9 (non GP)(p=0,0416).

Conclusion: 

La participation visuelle et explicative du patient permet d’améliorer sa compréhension de l’ensemble de la procédure et  sa satisfaction vis-à-vis de la prise en charge. Cette pratique simple doit à notre sens être généralisé sous couvert de l’acceptation du patient. Les retombées sont directes sur la compréhension et la satisfaction, on peut y voir aussi un intérêt médicolégale (participation du patient). Les retombés fonctionnelles seront évaluées avec plus de recul

 


Etienne CAVAIGNAC, Louis COURTOT (Toulouse), Reina NICOLAS, Vincent MAROT, Jérôme MURGIER, Philippe CHIRON
11:30 - 12:30 57. Comparaison des résultats cliniques et de l’IRM dans les reconstructions anatomiques du LCA par technique à tunnels dépendant et technique outside-in: étude prospective randomisée avec recul d’au moins 2 ans. Joaegyoon KIM (Orateur, Corée du Sud)
09:00-09:15
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C14

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Le PUDA est-il responsable de tous les maux du coude ?

Modérateur : Pierre MANSAT (Chef du Département d'Orthopédie-Traumatologie) (Toulouse)
09:00 - 09:15 Le PUDA est-il responsable de tous les maux du coude ? Dominique ROULEAU (Chirurgienne) (Conférencier, Montréal, Canada)
11:15-12:00
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CPC

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
COUDE

Modérateurs : Philippe DUMONTIER (PH) (VICHY), Anne VIDIL (Chirurgien orthopédiste) (La Seyne sur Mer)
11:15 - 12:00 #16257 - ❤ 34. Epicondylites récalcitrantes : Résultats précoces d’une nouvelle technique associant une injection de Plasma Riche en Plaquettes à une ténotomie per cutanée sous contrôle échographique. Une série prospective de 252 cas.
❤ 34. Epicondylites récalcitrantes : Résultats précoces d’une nouvelle technique associant une injection de Plasma Riche en Plaquettes à une ténotomie per cutanée sous contrôle échographique. Une série prospective de 252 cas.

Background : Le traitement chirurgical des épicondylites récalcitrantes reste difficile avec des résultats suboptimaux. Récemment ont été décrits des traitements mini invasifs tels que la ténotomie percutanée épicondylienne ainsi que l’injection de PRP. Peu d’études se sont intéressées à la combinaison des deux techniques sous contrôle échographique. 

Hypothèse : Nous avons émis l’hypothèse que l’adjonction d’une injection de PRP à une ténotomie épicondylienne percutanée sous contrôle échographique optimiserait les résultats avec un gain précoce sur la douleur et la force avec un retour rapide aux activités professionnelles à trois mois post-opératoires.

L’hypothèse secondaire était de savoir si des facteurs de risques cliniques ou biologiques (composition du PRP) influençaient les résultats

  

Méthode :Nous avons réalisé chez 261 patients souffrant d’une épicondylite récalcitrante, une ténotomie percutanée épicondylienne sous contrôle échographique couplée à une injection de PRP. 

Nous avons analysé à trois mois l’évolution, de la douleur maximale à l’effort sur l’échelle visuelle analogique (EVA max), des scores fonctionnels Quick DASH, PRTEE et MEPS, le pourcentage d’amélioration ressenti par le patient (SEE), la force au grip ainsi que le taux de retour aux activités professionnelles. Nous avons analysé l’influence de la composition du PRP sur les résultats.

 

Résultats : 252 patients ont été revus.

L’EVA maximale à l’effort a baissé significativement de 3,4 points SD 2.2 [-2,10],p <0.0001.

Tous les scores fonctionnels ont progressé de manière significative(p< 0.05) :

Quick Dash 56.1 (SD 1.14) Vs 23.1 (SD 18.0), p < 0.0001

PRTEE 49.8 (SD 22.0) Vs 26.4 (SD 19.3) p=0,017

MEPS 67.4 (SD 10.6) Vs  86.9 (SD 9.4), p< 0.0001

La force a progressé de 8.3 Kg  SD 10.7 [-46-40.0] p<0.0001 avec une amélioration de 26 % (0.7 SD 0.37 Vs 0.96 SD 0.6, p<0.0001) par rapport au côté opposé.

Le taux d’amélioration SEE (Self Evaluation Elbow) perçu par le patient était de 78,3 %. 

Le taux de reprise du travail était de 70 %.

La composition du PRP n’influence pas les résultats cliniques.

              

 Conclusion : Le traitement des épicondylites récalcitrante par ténotomie percutanée associée à une injection de PRP sous contrôle échographique permet d’obtenir une récupération rapide à trois mois post opératoire sur la douleur ainsi que sur la force avec un taux de satisfaction élevé.


Yacine CARLIER (Mérignac)
11:15 - 12:00 #16569 - ❤ 35. Utilisation de l’échographie en chirurgie de la main percutanée : à propos de 900 interventions.
❤ 35. Utilisation de l’échographie en chirurgie de la main percutanée : à propos de 900 interventions.

INTRO

With local anesthesia and new ultrasound-guided percutaneous procedures, it is now more often possible to perform hand surgery in minimal settings.

Indeed, the authors argue that most hand surgery procedures could be performed in office surgeries.

They have reported morbidities in a continuous series of 921 ultrasound-assisted hand procedures performed under local anesthesia in a clinic setting. 

METHOD

Over a period of 3,5 years, 921 in-office procedures (635 patients) were performed using specific ultrasound-guided techniques (previously published) under local anesthesia. We included 265 trigger fingers, 418 carpal tunnel releases, 25 de Quervain releases and 202 Dupuytren contractures, 3 lateral epicondylitis, 8 flexor tendon sheath ganglions

  1. Exclusion criteria for office surgery were:
  • ASA (American Society of Anesthesiologists) grade 3 or higher
  • allergic history (latex, xylocaine…)
  • age over 85

Asepsis was achieved with a preoperative iodine shower and a 5-step antiseptic skin preparation.Fasting was forbidden and disease-modifying treatments, including anticoagulants, taken as usual.

The WALANT technique was used for local anesthesia. 

All procedures were performed percutaneously under ultrasound guidance. Surgical blades were proscribed, only  a 18 gauge needle was used for skin incision. All the instruments were thinner than 1.5 mm, non-disposable and cost less than 50 €. Bandages were removed by the patient the day after surgery.

Morbidities were reported systematically:

- before surgery, during local anesthesia (vagal faintness, panic attack)

- during surgery (pain, excessive bleeding, faintness, mild heart attack)

- after surgery (infection, Sudeck's disease, hematoma, scarring problem)

Individual procedure efficacy was assessed in previous studies and not included in this series.

RESULTS

Preoperative:

- 18 vagal faintness, including 5 syncopes with spontaneous resolution

- no panick attack 

Operative: 

- no pain felt

- no excessive bleeding, no specific hemostasis procedure needed

- no heart attack

Postoperative:

- 1 infection in a trigger finger requiring re-operation

- 19 Sudeck’s disease

- 10 mild hematoma after carpal tunnel release with spontaneous resolution

CONCLUSION

The combination of the WALANT technique and ultrasound-assisted procedures provides an original approach that can be used in a clinic setting.

3 vagal faintness (without syncope) was observed in the last 400 patients.

The morbidities reported were at least equivalent to those published in standard operating theatre procedures; only one patient was re-operated (case of infection).

Hand surgery can be performed in good conditions as in-office surgery using local anesthesia and ultrasound guidance.


Pierre CROUTZET (Toulouse), Regis GUINAND, Iskander DJERBI
11:15 - 12:00 #16554 - 36. Etude comparative entre trois techniques de greffe osseuse pour cure de pseudarthrose du scaphoïde carpien : cortico-spongieuse libre, dorsale vascularisée et sous assistance arthroscopique.
36. Etude comparative entre trois techniques de greffe osseuse pour cure de pseudarthrose du scaphoïde carpien : cortico-spongieuse libre, dorsale vascularisée et sous assistance arthroscopique.

Introduction : La greffe osseuse est une technique de choix pour le traitement des pseudarthroses du scaphoïde carpien. Nous avons analysé et comparé les résultats de trois techniques de greffe osseuse du scaphoïde carpien : iliaque encastrée selon Matti-Russe, dorsale vascularisée selon Zaidemberg et sous assistance arthroscopique.

 

Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective de 3 séries de 15 patients présentant une pseudarthrose du scaphoïde carpien traités par trois techniques : iliaque encastrée, dorsale vascularisée et sous assistance arthroscopique avec un recul minimum de 6 mois. Nous avons évalué cliniquement en pré et postopératoire comparativement au côté sain : la douleur, la fonction du poignet selon le Mayo Wrist Score et le QuckDash, les secteurs de mobilité, la force, la satisfaction clinique, la survenue de complication et la reprise de l’activité professionnelle. Radiologiquement nous avons évalué le délai d’obtention de la consolidation osseuse.

 

Résultat : Il n’y a pas de différence significative entre les résultarts clinique et radiologiques de ces trois techniques chirurgicales. La consolidation osseuse est obtenue en moyenne au 4ème mois avec une reprise de l’activité professionnelle au 6ème mois.

 

Discussion: L’arthroscopie du poignet est une technique récente en plein essor. La cure de pseudarthrose du scaphoïde carpien sous arthroscopie nous permet d’obtenir des résultats très satisfaisants en s’affranchissant de l’hospitalisation d’une nuit minimum par rapport à la greffe iliaque et en préservant au mieux la vascularisation du scaphoïde en comparaison de la greffe dorsale vascularisée selon Zaidemberg. Technique très prometteuse mais qui nécessite un recul plus important pour une meilleure évaluation notamment pour s’assurer qu’elle ne soit pas arthrogène au long cours.

 

Conclusion: La greffe osseuse sous assistance arthroscopique pour cure de pseudarthrose du scaphoïde permets d’obtenir des résultats comparables à ceux d’une  greffe iliaque encastrée selon Matti-Russe ou dorsale vascularisée selon Zaidemberg. En dépit de ces résultats très encourageant un recul plus important nous semble necessaire.


Amine HAMZA (Rouen)
11:15 - 12:00 #16449 - 37. Analyse de la position du nerf interosseux postérieure par rapport à la tête radiale pendant la prono-supination de l’avant-bras.
37. Analyse de la position du nerf interosseux postérieure par rapport à la tête radiale pendant la prono-supination de l’avant-bras.

Aim: The aim of this anatomical study was to describe the position of the posterior interosseous nerve (PIN) with respect to the elbow joint capsule and the midline of the radial head, with particular attention on the changes occurring with forearm movements.

Background: The PIN innervates the supinator and the extensor muscles of the wrist and the digits and its lesion may have dramatic consequences. Measurements of PIN course have been provided from open surgical approaches, but arthroscopic descriptions are lacking.

Methods: Eleven fresh-frozen cadaver specimens were dissected under arthroscopy. Attention was paid to the possibility of identifying the PIN immediately after anterior capsulectomy. The distance between the nerve and the most anterior part of the radial head was then measured with a graduated hook inserted via the midlateral portal with the forearm in neutral position, full pronation and full supination.

Results: The PIN was identified as immediately extracapsular only in one specimen. In the other specimens, a thick layer of adipose tissue surrounded it. The relative position of the PIN to the midline of the radial head changed with forearm pronosupination, moving from lateral in supination to medial in pronation in all cases. A statistically significant increase in the distance of the PIN from the radial head in full supination was recorded, as compared to neutral position and full pronation.

Conclusions: At the level of the radiocapitellar joint, the PIN does not lay just extracapsular but a thick layer of adipose tissue may hide it. Furthermore, movements of the forearm change significantly its position with respect to the radial head. The use of retractors can be helpful in protecting this nerve from accidental injury when performing procedures on the radial head.


Paolo ARRIGONI, Davide CUCCHI (Bonn, Allemagne), Francesco LUCERI, Alessandra MENON, Luigi Adriano PEDERZINI, Alessandra COLOZZA, Enrico GUERRA, Alessandro MARINELLI, Simone NICOLETTI, Pietro RANDELLI
11:15 - 12:00 #16381 - 38. Anatomie du footprint du biceps distal : une étude cadavérique à partir de 100 radius.
38. Anatomie du footprint du biceps distal : une étude cadavérique à partir de 100 radius.

Introduction

Les ruptures du biceps distal constituent une pathologie fréquente qui touche principalement l’homme entre 40 et 50 ans.

A l’heure du développement de techniques endoscopiques, la problématique de la réinsertion anatomique du biceps distal reste toujours d’actualité. Une réinsertion non-anatomique expose à une perte de force en supination.

L’objectif principal de cette étude était de décrire l’anatomie du footprint du biceps distal sur la tubérosité radiale.

Matériel et Méthode

Les dimensions du footprint du biceps distal sur la tubérosité radiale ont été analysées sur 100 radius secs. Les mesures ont été réalisées au moyen de Microscribe 3D (précision 0,127mm). La surface d’insertion du biceps distal, assimilée à une ellipse, a été calculée au moyen de 4 points délimitant le fooprint en médial, latéral, crânial et caudal.

Résultats

Une étude de reproductibilité a permis de valider la méthode de mesure avec obtention de coefficients de corrélation intra-observateur et inter-observateur satisfaisants ( respectivement κ=0.75 et κ=0.70) Les dimensions moyennes du footprint étaient de 18mm de long (7-24 ± 2) et 9mm de large (4-15 ± 2). La surface du footprint était évaluée en moyenne à 129mm2 (46-266 ± 37).

Discussion et Conclusion

Cette étude a décrit les dimensions exactes de la surface d’insertion du biceps distal à partir de 100 radius. Les techniques de réinsertion par ancres ou vis du biceps distal ne permettent qu’une couverture partielle de la surface du footprint (de l’ordre de 50mm2) excluant par conséquent toute possibilité de réinsertion anatomique. Ainsi, une technique de réinsertion trans-osseuse conventionnelle par 2 abords semble plus à même de restaurer l’anatomie initiale non seulement en terme de topographie mais également en terme de surface du footprint.


Florence DAUZERE (toulouse), Maxime ANTONI, Philippe CLAVERT
11:15 - 12:00 #16419 - 39. Réparation fovéale arthroscopique du complexe triangulaire : résultats cliniques et radiographiques avec un suivi moyen de 4 ans.
39. Réparation fovéale arthroscopique du complexe triangulaire : résultats cliniques et radiographiques avec un suivi moyen de 4 ans.

Introduction :

L’objectif principal de l'étude était d'évaluer les résultats cliniques et radiologiques à moyen terme de la réparation fovéale arthroscopique par ancre pour les déchirures du complexe triangulaire (TFCC : triangular fibrocatilage complex), l’objectif secondaire était de rechercher les lésions ligamentaires associées aux déchirures du TFCC.

Patients et méthodes :

Vingt-quatre patients ayant bénéficié d’une réparation fovéale du TFCC ont été évalués rétrospectivement :16 stade 2 et 8 stades 3 de Atzei-EWAS. Le TFCC était réparé par un ancrage arthroscopique utilisant un abord 6U élargi. Un testing ligamentaire systématique des ligaments intrinsèques et extrinsèques été réalisé.

Les résultats postopératoires ont été évalués en utilisant l'échelle analogique visuel (EVA) pour la douleur, les amplitudes articulaires du poignet, la force de préhension et la force de pronation / supination ont été noté et un score DASH et PRWE ont été réalisés. Des radiographies ont été réalisées pour évaluer la position des ancres et pour rechercher une dégradation de l'articulation radio ulnaire distale.

Résultats :

Le suivi moyen était de 44 mois, la douleur a été amélioré passant de 7,36/10 +/- 1.30 (5-10) en pré opératoire contre 0.69/10 +/-1.2 (0-4) en post opératoire (p < 0,001). La force a été amélioré de manière significative : 35 kg en pré opératoire contre 43 en post opératoire p < 0,001. Le score DASH moyen est passé de 52,1+/-16 (31-83) en préopératoire contre 21,7+/-7 (15-34) en post opératoire (p < 0,001), le score PRWE moyen est passé de 83,7 +/- 35 (36-141) à 9,3+/- 12 (0-33) en post opératoire (p < 0,001). Il y avait une perte de mobilité du poignet de 8° en flexion, 7° en extension et 4° en inclinaison ulnaire (p < 0.0)5 . La stabilité de l’articulation RUD a été améliorée de manière significative. Le délai de retour au travail était de 2,6 mois. Le testing systématique des ligaments extrinsèques du poignet retrouvait vingt-cinq pour cent de lésions ulno-triquetral et 8% de lésions ulno-lunaire en association des déchirures du TFCC. Aucune dégradation de l'articulation radio-ulnaire n'a été notée, l’index radio-ulnaire est resté stable. Six patients ont eu une neurapraxie de la branche sensitive du nerf ulnaire de récupération spontanée. Aucun patient n’a nécessité de reprise chirurgicale.

Conclusions :

La réparation des lésions fovéales du TFCC donne de bons résultats sur la douleur, la force et la stabilité de DRUJ. Elles sont associées dans un quart des cas à des lésions du ligament ulno-triquetral. Il n'y a pas de dégradation de l'articulation ulnaire distale au fil du temps


Pierre AUZIAS (Lille), Emmanuel CAMUS, Fabian MOUNGONDO, Luc VAN OVERSTRAETEN
11:15 - 12:00 #16451 - 40. Traitement arthroscopique de fractures de la tête radiale: note technique sur l'utilisation en combinant des trois portails arthroscopiques.
40. Traitement arthroscopique de fractures de la tête radiale: note technique sur l'utilisation en combinant des trois portails arthroscopiques.

Aim: The aim of this study was to compare the effective working space in the axial plane of three different elbow arthroscopy portals to fix radial head (Rh) fractures.

Background: Arthroscopic fixation of Rh fractures is an alternative to open reduction and internal fixation, which presents the advantage of minimal surgical trauma.

Methods: A fresh-frozen cadaver specimen was obtained and prepared to mimic an arthroscopic setting. Standard anterolateral (AL), anteromedial (AM), and midlateral (ML) portals were established and circular reference system was marked on the Rh using the radial styloid as an anatomic reference for 0°. Ten independent examiners were then asked to move the forearm from maximal supination to maximal pronation and indicate with a K-wire the range in which they would feel confident with placing a cannulated screw, which would pass through the centre of the articular plane of the Rh (axial contact arc). This process was repeated from all three portals by each examiner. Every examiner remained blinded to other examiners’ measurements.

Results: The average axial contact arc that could be contacted from the AM portal measured 150 ° ± 14.14, or 41.67% of the Rh circumference, while the one from the AL portal measured 257 ° ±  29.46, or 71.39% of the Rh circumference, and that from the ML portal 212.5 ° ± 32.60, or 59.03% of the Rh circumference. Considering all three portals, the whole Rh circumference could be contacted. The AM portal showed the smallest coefficient of variation (9.43%) as compared to the AL (11.46%), and the ML (15.34%) portals.

Conclusions: With an appropriate use of the standard AL, AM, and ML portals, the whole Rh circumference can be effectively contacted for fixation of Rh fractures. The AL portal shows a superiority in axial contact arc as compared to the AM and ML portals; the working space of the AM portal presents the smallest variability among different observers.


Paolo ARRIGONI, Davide CUCCHI (Bonn, Allemagne), Francesco LUCERI, Alessandra MENON, Enrico GUERRA, Simone NICOLETTI, Tom JANSEN, Luigi Adriano PEDERZINI, Pietro RANDELLI, Denise EYGENDAAL
12:00-12:15
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SQN3

SESSION QUOI DE NEUF ?
Imagerie du coude.
Fil rouge

Modérateur : François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
12:00 - 12:15 Imagerie du coude. Joao Pedro LOPES TEIXEIRA (Conférencier, PORTO, Portugal)
12:15-12:30
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SPV3

SESSION PRATIQUE VIDÉO : COMMENT JE FAIS ?
Réinsertion arthroscopique du biceps distal.

Modérateur : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Strasbourg)
12:15 - 12:30 Réinsertion arthroscopique du biceps distal. Didier FONTÈS (Chirurgien) (Conférencier, Paris)
09:00-12:30
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JO

LA JOURNÉE INFIRMIÈRE

09:00 - 09:05 Introduction. Johannes BARTH (orthopédiste) (Conférencier, Grenoble), Thomas CUCURULO (orthopediste) (Conférencier, Marseille)
09:05 - 09:25 Actualités professionnelles, nouvelles réglementations concernant l’aide opératoire, calendrier de mise en place et organisation de la Validation des Acquis et Expériences (UNAIBODE). Brigitte LUDWIG (EXPOSANT OK) (Conférencier, UNAIBODE)
09:35 - 09:50 Choix, prélèvement et préparation des greffons dans les reconstructions ligamentaires. Matthieu EHLINGER (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)
10:00 - 10:15 Chirurgie à la carte de l’instabilité patellaire : Rôle de l’arthroscopie, ligamentoplastie du MPFL, gestes associés. Vincent PINEAU (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse)
10:20 - 10:35 Place de l’arthroscopie dans l’instabilité de la hanche. Pierre ABADIE (Chirurgien) (Conférencier, MERIGNAC)
11:15 - 11:30 Anatomie et pathologies du biceps brachial à l’épaule : de l’exploration arthroscopique aux possibilités thérapeutiques. Christel CONSO (chirurgien) (Conférencier, Paris)
11:35 - 11:50 Place de l’arthroscopie dans la pathologie du coude. Maxime ANTONI (Praticien Libéral - chirurgien) (Conférencier, Strasbourg)
11:55 - 12:10 Indications de l’arthroscopie dans les traumatismes du poignet. Sybille FACCA (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)
12:15 - 12:25 Réalisation de la check-list au bloc opératoire : les points-clés. Marie FROESCH (Conférencier, COLMAR)
12:30
12:30-13:15
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SISM

SESSION DE L'INDUSTRIE SMITH & NEPHEW

12:30 - 13:15 Butée sous arthroscopie : fixation par système ENDOBUTTON Bone-Link. Pascal BOILEAU (Chef de Service) (Conférencier, Nice), Charles-Edouard THÉLU (Conférencier, Marcq-en-Baroeul), Nicolas BONNEVIALLE (Professeur des Universités) (Conférencier, Toulouse)
12:30-13:15
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CSD

COMMUNICATION SPONSORISÉE DEPUY SYNTHES

12:30 - 13:15 Réparation méniscale : quoi de neuf ? Jacques MENETREY (Médecin chef) (Conférencier, Genève, Suisse), Alain MEYER (chirurgien) (Conférencier, Paris)
12:30-13:15
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WA

WORKSHOP ARTHREX

12:30 - 13:15 Nouvelles approches dans l’instabilité de cheville : échographie et traitements chirurgicaux. Ronny LOPES (Docteur) (Conférencier, Nantes), Kristian BUEDTS (Md) (Conférencier, Brussels, Belgique)
12:30-13:15
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CSFH

COMMUNICATION SPONSORISÉE GROUPE FH ORTHO

12:30 - 13:15 Reconstruction LCA à la carte: In/out DT4 CorTTape & TLS- Out/in DT4 TLS +/- ténodèse latérale. Principes & indications. Rodolphe LIMOZIN (CHIRURGIEN) (Conférencier, TOULOUSE), Henri ROBERT (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Chateau-Gontier)
12:30-13:15
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CSS

COMMUNICATION SPONSORISÉE SBM

12:30 - 13:15 Applications multiples des systèmes Pullup® (fixation juxta-corticale ajustable) en chirurgie ligamentaire et tendineuse. Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac)
12:30 - 13:15 Comparatif de la laxité antérieure à deux ans entre fixation juxta-corticale ajustable (Pullup®) et vis d’interférence (Ligafix®). Jean-Claude PANISSET (chirurgien) (Conférencier, Echirolles)
13:45
13:45-14:30
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AG

ASSEMBLÉES EXTRAORDINAIRE ET ORDINAIRE DE LA SFA

14:30
14:30-15:30
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CPE2

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
EPAULE - COIFFE 2
SFADirect

Modérateurs : Nicolas BONNEVIALLE (Professeur des Universités) (Toulouse), Jean-François KEMPF (Professeur Emérite Université de Strasbourg) (Strasbourg)
14:30 - 15:30 #16584 - 58. Effet de l’exploration gléno-humérale systématique sur le risque de capsulite rétractile post exérèse arthroscopique de calcifications de la coiffe des rotateurs. Etude rétrospective comparative sur 340 cas.
58. Effet de l’exploration gléno-humérale systématique sur le risque de capsulite rétractile post exérèse arthroscopique de calcifications de la coiffe des rotateurs. Etude rétrospective comparative sur 340 cas.

Contexte : La chirurgie arthroscopique s’est imposée comme traitement de référence des tendinopathies calcifiantes de la coiffe des rotateurs rebelles au traitement médical conservateur (10% des cas). Il est d’usage de débuter l’intervention d’exérèse par une exploration gléno-humérale systématique. La complication post-opératoire la plus fréquente est la capsulite rétractile qui survient dans 12% des cas.

Hypothèse : L’objectif de cette étude était d’évaluer si la survenue de capsulite rétractile était corrélée à la pratique de cette exploration.

Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective, continue, multicentrique et multi-opérateur incluant 340 patients du 1er  janvier 2012 au 1er janvier 2018. Les données recueillies sur dossier étaient épidémiologiques (âge, sexe, métier physique), anamnestiques (antécédents d’infiltration, de trituration), radiologiques (type et localisation des calcifications), cliniques (score de Constant pré-opératoire et à 6 mois, diagnostic d’une capsulite rétractile - définie par une épaule douloureuse et raide dans tous les secteurs de mobilité - ) et opératoires (type d’anesthésie, exploration gléno-humérale).

Résultats : 251 patients ont subi une exploration gléno-humérale systématique associée (groupe LOOKGH) et 89 patients ont subi l’intervention sans exploration (groupe noLOOKGH). Dans le groupe LOOKGH, le taux de capsulite rétractile post-opératoire était 2,7 fois plus élevé que dans le groupe noLOOKGH : 13,9% versus 5,6% (IC95[1,033-7,18] ; p<0.05). L’analyse multivariée a identifié l’exploration gléno-humérale comme facteur de risque indépendant de capsulite rétractile. Concernant les explorations gléno-humérales, 8,4% ont permis la découverte de lésions associées, et seulement 3,6% ont conduit à un geste curatif.

Conclusion : Au vu de ces résultats et des données de la littérature, les auteurs déconseillent l’exploration gléno-humérale systématique lors du traitement arthroscopique des calcifications de la coiffe des rotateurs. Etude de niveau de preuve III


Alexandre ECALLE (TOULON), Pierre-Julien CUNGI, Stéphane AIRAUDI, Renaud GRAVIER
14:30 - 15:30 #16543 - 59. Décompression arthroscopique du nerf suprascapulaire pour neuropathie de compression chronique sévère – résultats fonctionnels, neurologiques et radiologiques à moyen terme.
59. Décompression arthroscopique du nerf suprascapulaire pour neuropathie de compression chronique sévère – résultats fonctionnels, neurologiques et radiologiques à moyen terme.

Objectif:

La neuropathie par compression du nerf suprascapulaire peut engendrer une paralysie et une atrophie des muscles supra- et infraépineux. La décompression arthroscopique du nerf donne d’excellents résultats. L’objectif consiste à déterminer la récupération des muscles supra- et infraépineux sur le plan électrophysiologque et radiologique après décompression dans les atteintes chroniques.

 

Matériel et méthode:

Entre janvier 2010 et mars 2016, 21 patients ont été traités pour une neuropathie chronique du nerf suprascapulaire avec importante atrophie des muscles supra- et infraépineux. En préopératoire, tous les cas présentaient des douleures dorsales à l’épaule ainsi qu’une faiblesse à la rotation externe. La décompression arthroscopique du nerf suprascapulaire a été effectuée dans 14 cas par évacuation de kystes para-glénoïdiens associée à une fixation du burrelet glénoïdien et dans 7 cas par dissection du ligament transverse de l’échancrure coracoïdienne. Tous les patients ont été évalués par une IRM et un examen neuro-physiologique en préopératoire ainsi qu‘à 12 mois postopératoires et à chaque année suivante à l’aide du simple shoulder test. Les images d’IRM ont été analysées de façon anonyme par deux co-auteurs et les paramètres ont été corrélés.

 

Résultats:

Au total, 21 patients ont pu être inclus avec un recul moyen de 54 mois (R:28-96). La comparaison des images par IRM montre une augmentation significtive (p<0,01) des volumes des muscles supra- et infraépineux respectivement. Aucun cas de dégénérescence graisseuse n’est décelé. L’examen neurologique à 1 année postopératoire révèle une nette amélioration de la vitesse de conduction nerveuse (ENG)  et de la force musculaire (EMG). La rotation externe moyenne s’est améliorée de façon non-significative (p>0,05) avec 9° (SD:8°) en RE1 et 14° (SD:11°) en RE2.

Conclusions:

Les résultats électrophysiologiques et radiologiques sont excellents après décompression du nerf suprascapulaire dans les cas de compression chronique. Une récupération du volume musculaire est observée dans tous les cas et même après une atrophie préopératoire sévère des muscles supra- et infraépineux. 


Christophe SPORMANN (Zürich, Suisse), Eduard BUESS, Studer ANSGAR, Steiner CHRISTIAN
14:30 - 15:30 #16523 - 60. Utilisation du biceps comme greffon d’augmentation dans les ruptures massives de la coiffe.
60. Utilisation du biceps comme greffon d’augmentation dans les ruptures massives de la coiffe.

Introduction:

Les ruptures massives de la coiffe réparées sont grevées d'un taux de ruptures itératives pouvant atteindre 80%.

Notre hypothèse est que l’utilisation de la portion intra articulaire du biceps ténodésé, comme technique d’augmentation de la réparation, permettra d’améliorer la cicatrisation et réduira ce taux.

C’est l’objectif de ce travail.

Matériel:

De Janvier 2013 à mai 2013, 21 patients ayant une rupture massive de la coiffe ont été opérés selon cette technique, l'âge moyen est de 63 ans(+/-5,49).

Le tendon du supra-épineux était rétracté à la glène dans 19 cas.

Le biceps est ténodèsé au niveau de la gouttière sur une ancre, la portion intra-articulaire est chargée sur un fil puis détachée du labrum. La rupture de la coiffe est réinsérée par des points de type Mason Allen, le biceps est ensuite incorporé à la réparation, le long du foot print et cravaté par les fils verticaux.

Résultats:

Nous avons étudié à un an de recul les résultats cliniques, radio-anatomiques et à 5 ans avec un bilan téléphonique.

Aucune rupture secondaire du biceps n'a été constatée.

L'état de cicatrisation de la coiffe a été contrôlée par 19 IRM (classification de Sugaya) et 2 arthroscanners. La cicatrisation a été obtenue dans 62% des cas (types 1,2 & 3 de Sugaya) & 38% de ruptures itératives (types 4 & 5 de Sugaya), tout cela est corrélé au score de Constant absolu, respectivement à 84 & 68,50 p < 0,05.

Nous n'avons noté aucune complication, à part une rupture itérative réopérée.

Au recul minimum de 5 ans, nous avons pu recontacter téléphoniquement 19 patients/21 et aucun d’entre eux n’a eu recours à une autre geste chirurgical.

Discussion:

La technique d’augmentation de la réparation au biceps combinée à une ténodèse, offre le double avantage d’abord de sécuriser la ténodèse en multipliant les points de fixation, limitant le risque de rupture secondaire du biceps mais aussi d'interposer un greffon tendineux autologue qui sera incorporé à la réparation tendineuse comme augmentation.

L’hypothèse que cette technique peut participer au renforcement de la cicatrisation en diminuant le taux de rupture itérative dans les ruptures massives, semble se confirmer avec une stabilité des résultats subjectifs à 5 ans.

Conclusion:

Cette technique qui associe augmentation de la réparation par le biceps comme greffon tout en  sécurisant la fixation de la ténodèse, donne des résultats encourageants en terme de cicatrisation, durables à 5 ans de recul, sans aucune morbidité.


Tewfik BENKALFATE (Rennes), Abdelatif TRIQUI, Jacqueline JAN
14:30 - 15:30 #16553 - 61. Révision après échec de réparation de coiffe : Le tendon a-t-il une deuxième chance de cicatriser ?
61. Révision après échec de réparation de coiffe : Le tendon a-t-il une deuxième chance de cicatriser ?

Introduction : Les réparations de coiffe sont associées à un haut taux de ruptures itératives (10 à 90%). Ces ruptures itératives sont gênantes lorsque symptomatiques. L’hypothèse de notre étude est que le tendon peut cicatriser lors d’une seconde réparation sous certaines conditions.

 

Matériel et méthodes : Cette série rétrospective continue analyse une cohorte de 72 patients, d’un âge moyen de 55 ans (34 -78) présentant une rupture itérative de la coiffe reprise sous arthroscopie sur une période de 10 ans (janvier 2006 à janvier 2016). Les patients présentaient une rétraction frontale stade 1 dans 43% des cas, stade 2 dans 39% et stade 3 dans 18%. La rétraction dans le plan sagittal était classée D dans 49%, CD ou BCD dans 44% et BCDEF dans 4%. L’infiltration graisseuse était toujours inférieure au stade 3 pour l’infra-épineux et le sous-scapulaire, seulement 4% de stade 3 ou 4 pour le supra-épineux. A la révision nous avons réalisé un simple rang dans 69% des cas, un double rang dans 20% et des sutures latéro-latérales dans 11%. Les patients ont été évalués cliniquement et radiologiquement au recul minimum de 1 an.

 

Résultats : 13 patients sur 37 testés (36%) présentaient des cultures bactériologiques positives lors de la reprise. Nous retrouvons 12,5% de complications (9/72) avec 1 épaule pseudo-paralytique, 5 épaules raides, 3 algoneurodystrophies. Notre taux de réopération est de 5% (4/72) avec 1 réparation itérative de coiffe et 3 prothèses inversées. La révision a permis une amélioration significative de l’élévation antérieure active (135° -> 154°) et de la rotation interne (5.5 -> 7) (p=0.0001). Le score de Constant est amélioré (50 -> 65) ainsi que le « subjective shoulder value » (42% -> 69%) (p=0.0001). 88% des patients sont satisfaits ou très satisfaits de la chirurgie. Nous obtenons 72% de cicatrisation tendineuse à l’IRM ou l’arthroTDM. La cicatrisation tendineuse améliore les résultats objectifs et subjectifs (p=0.01). Les facteurs de risque de non cicatrisation retrouvés sont un âge supérieur à 55 ans et une rétraction dans le plan frontal supérieure à 1.

 

Conclusion : Une reprise chirurgicale arthroscopique peut permettre une cicatrisation des tendons de la coiffe des rotateurs chez des patients sélectionnés. La cicatrisation est corrélée à un meilleur résultat clinique. Il faut être vigilant aux patients raides qui le restent et au taux important de patients avec des cultures bactériologiques positives lors de la reprise.


Michel AZAR (Nice), Jean-François GONZALEZ, Pascal BOILEAU
14:30 - 15:30 #16438 - 62. Y a-t-il modification de l’angle CSA après acromioplastie antérieure ?
62. Y a-t-il modification de l’angle CSA après acromioplastie antérieure ?

Introduction

Un Critical Shoulder Angle (CSA) supérieur à 35° est corrélé aux pathologies dégénératives de coiffe et à un défaut de cicatrisation après réparation. Une réduction chirurgicale du CSA protégerait la coiffe opérée. Plusieurs travaux récents ont évalué l'intérêt d’une résection latérale de l’acromion avec une diminution du CSA d’environ 3,6° pour une résection latérale de 6mm. Aucune étude n’a analysé l’évolution de l’angle CSA après acromioplastie antérieure. L’objectif principal de notre étude était de mesurer la modification de l’angle CSA après acromioplastie. L’objectif secondaire était de corréler l’importance de cette modification au type d’acromion selon Bigliani et à l’importance de la résection acromiale.

 

Méthode

90 patients opérés d’une acromioplastie ont été inclus dans une série rétrospective. Les critères d’inclusion était la réalisation dans notre service d’imagerie des clichés radiographiques d’épaule pré et post opératoires selon un protocole strict. Pour limiter les troubles rotatoires sur la face, la distance maximale entre les bords antérieur et postérieur de glène devait être de moins de 5mm. L’angle CSA a été mesuré 2 fois par 2 observateurs à l’aide du logiciel ImageJ. Le type d’acromion était évalué selon Bigliani avant et après chirurgie et la résection acromiale était quantifiée en 3 grades.

 

Résultats

L’angle CSA moyen pré opératoire (preop) était de 35.9° (± 3.7, 26.2, 44.2) et de 33° après acromioplastie (postop) (± 3.5, 24.8, 41.4). La diminution moyenne du CSA était significative de 2.9° (± 2.2, -2.2, 11.9, p=0.000). En preop, 58% des patients avaient un CSA ≥35° (n=52) et 24% en postop (n=22, p=0.000). Pour les acromions type 3, le CSA a diminué de 3.6° (± 2.7, -2.2, 11.9) et de 2.5° (+/- 1.8, -2.2, 7.7, p=0.004) pour les types 2 et 1. La diminution du CSA était corrélé à l’importance de la résection antérieure: 2.1° (± 1.35, -2.2, 4.5,) pour les résections de grade 0, 3.0° (± 2.4, -2.2, 11.9, p=0.02) pour les grade 1, et 3.7° (± 2.15, -0.9, 10.3, p=0.0005) pour les grades 2.

 

Conclusion

Une acromioplastie antérieure permet de diminuer significativement l’angle CSA et les résultats sont proches de ceux obtenus avec l’acromioplastie latérale. Cette diminution est d’autant plus importante que l’acromion passe d’un type 3 de Bigliani à un type 1 après chirurgie. Cette étude confirme le lien étroit existant entre l’angle CSA et la région antéro-latérale de l’acromion et l’intérêt du CSA pour quantifier le geste d’acromioplastie antérieur ou latéral.


Anselme BILLAUD (Mérignac), Pierre ABADIE, Yacine CARLIER, Lionel PESQUER, Pierre Henri FLURIN
14:30 - 15:30 #16436 - 63. L’Auto-Constant questionnaire : est-il possible d’évaluer le score de Constant-Murley à l’aide d’un auto-questionnaire ?
63. L’Auto-Constant questionnaire : est-il possible d’évaluer le score de Constant-Murley à l’aide d’un auto-questionnaire ?

Introduction. Le score de Constant, largement utilisé en chirurgie orthopédique, permet une évaluation clinique subjective et objective de la fonction de l’épaule. Afin de rendre cet examen standardisé, et permettre un suivi à distance, nous avons établi un auto-questionnaire et émis l’hypothèse que celui-ci était bien corrélé à l’examen clinique du chirurgien.

Méthodes. Nous avons conduit une étude prospective monocentrique continue dans un service spécialisé en chirurgie de l’épaule. Pour chaque patient consultant pour une pathologie de l'épaule, un auto-questionnaire a été remis avant la consultation puis un examen clinique a été réalisé par un chirurgien de l’épaule. Le questionnaire était composé uniquement de questions fermées avec des cases à cocher, et privilégiait les photographies au texte. Il reprenait tous les items du score de Constant : Douleur, Activité, Mobilité et Force. La corrélation avec l’examen clinique était évaluée à l’aide du coefficient de corrélation intra-classe, les différences à l’aide du test de Student.

Résultats. Cent patients consécutifs ont été analysés. Le score total moyen était sous-estimé de -3 points par l’auto-questionnaire (IC95 : -5 ; -1). L’activité et la mobilité n’étaient pas significativement différents (-0.4/20 et -0.3/40 ; p > 0.05) mais la douleur et la force l’étaient (+0.8/15 ; -3.0/25 ; p < 0.01). La corrélation entre les deux scores totaux était excellente (0.87), de même que les sous-item mobilité et douleur (0.85 et 0.78), bonne pour l’activité (0.69) et passable pour la force (0.57).

Discussion. L’auto-Constant Questionnaire est un excellent estimateur global du score de Constant absolu, de la douleur et de la mobilité. Il est moins performant pour l’évaluation de la force mais les différences entre les sous-items se compensent.

Conclusion. L’auto-Constant Questionnaire permet une bonne évaluation en pratique quotidienne du score de Constant-Murley.


Mikaël CHELLI (Nice), Vincent LAVOUÉ, Gilles CLOWEZ, Yohann LEVY, Jonathan THOMAS, Pascal BOILEAU
14:30 - 15:30 #16595 - 64. L’acromioplastie diminue-t-elle le Critical Shoulder Angle ?
64. L’acromioplastie diminue-t-elle le Critical Shoulder Angle ?

Introduction : Le Critical Shoulder Angle (CSA) correspond à l’angle entre l’inclinaison de la glène et le débord latéral de l’acromion. Il a été montré qu’un angle CSA élevé (>35°) était un facteur de risque de rupture primitive et itérative après réparation de la coiffe des rotateurs.  L’objectif de notre étude était d’évaluer la modification du CSA après acromioplastie.

Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle descriptive, rétrospective et monocentrique. Etaient inclus les patients ayant bénéficié d’un geste chirurgical d’acromioplastie antérieure (à ciel ouvert ou arthroscopique) entre janvier 2015 et décembre 2016, documenté par des radiographies pré et post opératoires de face stricte. Etaient exclus les patients ayant déjà été opérés de l’épaule concernée, et ceux dont la radiographie de face était de type D de Suter. Les mesures ont été effectuées sur le logiciel McKesson par un goniomètre digital.

Résultats : 150 patients ont été inclus (arthroscopie n=114 ; ciel ouvert n=36).  L’âge moyen était de 57.7 ans (29-80). Le CSA préopératoire moyen étaient de 36.2°+/-4.25 (25-48.4) et le CSA postopératoire moyen était de 33,5°+/-3.9 (23.8-45.2) (p= 0.001). La technique opératoire n’avait pas d’influence sur la variation du CSA (ciel ouvert -2.3+/-1,9 (-6.3-1) ; arthroscopie - 2.7+/-2,7 (-10.5-5) ; p=0.06). Dans le groupe avec CSA pathologique (> 35°) la diminution moyenne du CSA était de 3,2+/-2,6 (-10.5-5) sans différence significative par rapport à un CSA non pathologique (< 35°) (p= 0,12).  Le taux de patient ayant une correction du CSA après acromioplastie antérieure était de 48%.

Discussion:

Le CSA postopératoire serait prédictif d’une lésion itérative après réparation des tendons de la coiffe des rotateurs. Malgré sa diminution, la valeur seuil de 35° n’est pas toujours obtenue après acromioplastie antérieure. Un complément de résection strictement latérale serait théoriquement nécessaire. Néanmoins, il reste difficile de quantifier et de prédire en peropératoire la modification de la valeur de cet angle.

 

Conclusion

L’acromioplastie antérieure occasionne une diminution significative du CSA quelque soit la technique opératoire et sa valeur préopératoire.


Nicolas BONNEVIALLE, Romain COLOMBI (Dijon), Mathieu GIRARD, Vadim AZOULAY, Marie MARTEL, Pierre MANSAT
14:30 - 15:30 #14655 - 65. Dégantage de la coiffe des rotateurs après luxation gléno-humérale.
65. Dégantage de la coiffe des rotateurs après luxation gléno-humérale.

Introduction

Une forme rare de rupture de la coiffe des rotateurs (RCT) est observée à la suite d’une luxation gléno-humérale, suivie d’un repositionnement, avec formation d’un tissu cicatriciel entre les tendons et les tubérosités. Le diagnostic radiologique de ces lésions de « dégantage » est problématique car elles sont occultées par le tissu cicatriciel. Le but est de décrire les caractéristiques des ruptures par dégantage et de reporter les résultats après réparation arthroscopique.

 

Méthodes

Parmi 67 patients ayant eu une réparation arthroscopique de RCT secondaire à une luxation gléno-humérale, nous avons identifié 8 patients (12%) (7 luxations antérieures et 1 postérieure), âgés de 54,5 ans (38-61), avec caractéristiques typiques de ruptures par dégantage. L’imagerie préopératoire révélait des ruptures massives de 2 ou 3 tendons chez tous les patients (6 avec une longue portion du biceps rompue ou luxée), qui étaient évalués pré-opératoirement et à 2 ans ou plus, par les scores de Constant absolu et pondéré, Subjective Shoulder Value (SSV), et Simple Shoulder Test (SST).

 

Résultats

Le score absolu de Constant passait de 27 (17-54) à 89 (62-95). Le Constant pondéré passait de 31 (24-57) à 97 (83-100). Le SST passait de 2 (0-4) à 12 (9-12), et le SSV passait de 18 (10-30) à 90 (60-100). Tous les patients étaient très satisfaits (63%) ou satisfaits (37%).


Conclusion

Nous décrivons une forme particulière de RCT secondaire à une luxation gléno-humérale, résultant en un dégantage de la coiffe des rotateurs, suivie par un repositionnement des tendons. La formation d’un tissu cicatriciel peut occulter la rupture des tendons en échographie, auquel cas une imagerie complémentaire est recommandée pour s’assurer du diagnostic et éviter tout retard thérapeutique.


Arnaud GODENÈCHE, Lorenzo MERLINI (Paris), Matthew YALIZIS, Yannick CARILLON, Hugo BOTHOREL, Mo SAFFARINI
15:30-16:00
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SM3

SESSION MISE AU POINT
L’utilisation des AINS en chirurgie de l’épaule.
SFADirect

15:30 - 16:00 L’utilisation des AINS en chirurgie de l’épaule. Geoffroy NOURISSAT (dr) (Conférencier, Paris)
16:00-16:15
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C16

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Imagerie en coupe pour la coiffe des rotateurs.
Fil rouge, SFADirect

Modérateur : Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Lyon)
16:00 - 16:15 Imagerie en coupe pour la coiffe des rotateurs. Guillaume BIERRY (Conférencier, STRASBOURG)
14:30-15:30
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CPG2

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
GENOU - CARTILAGE

Modérateurs : Philippe BEAUFILS (Retired) (Versailles), Caroline MOUTON (PhD, Head of Research) (Luxembourg, Luxembourg)
14:30 - 15:30 #16580 - ❤ 66. Anatomie revisitée du ligament croisé postérieur et de son insertion fémorale : étude anatomique sur 23 genoux.
❤ 66. Anatomie revisitée du ligament croisé postérieur et de son insertion fémorale : étude anatomique sur 23 genoux.

RESUME : 

 

Introduction – Objectif : 

De nombreuses études décrivent l’anatomie du ligament croisé postérieur (LCP) et des ligaments méniscaux fémoraux (LMF). La structure la plus communément admise est celle d’une anatomie du LCP en double faisceaux avec une insertion fémorale proche du cartilage distal, genou à 90° de flexion. Cependant Kato et al ont décrit une structure monofaisceau en ruban du LCP. Le but de notre étude anatomique était de vérifier cette théorie et d’analyser les insertions fémorales du LCP et des LMF. 

 

Matériel et Méthodes : 

Vingt-trois genoux de sujets anatomiques frais non-embaumés ont été disséqués par un opérateur indépendant selon un protocole unique de dissection sous loupe chirurgicale. Après ablation de la synoviale seule, la morphologie des fibres ligamentaires du LCP était analysée et les insertions fémorales du LCP et des LMF décrites selon la technique de l’horloge. L’ensemble des mesures était réalisé avec un pied à coulisse de précision 0,01 mm. 

 

Résultats : 

Aucun genou n’a été exclus de l’analyse finale. Dans l’ensemble des cas, l’anatomie macroscopique du LCP était à un seul et unique faisceau se comportant comme un ruban plat et fin. Genou à 90° de flexion, son insertion fémorale était au toit de l’échancrure entre 58 min et 25 min sur un genou droit et entre 48 min et 2 min sur le genou gauche.   Après ablation du LMFA, l’insertion fémorale du LCP débutait à 6 mm en moyenne du rebord cartilagineux distal et à 2 mm en moyenne du rebord cartilagineux antérieur. 

 

Discussion : 

Notre étude confirme le travail de Kato et alet permet de préciser l’insertion fémorale du LCP et des ligaments ménisco-fémoraux. La présence du ligament ménisco-fémoral antérieur donne un aspect de double faisceau du LCP. Les techniques de reconstruction actuelles ne peuvent être dite anatomiques.


Julien COUSIN, Thibault NOAILLES (Bordeaux), Ronan GUILLOU, François GOUIN, Antoine HAMEL
14:30 - 15:30 #16508 - ❤ 67. Anatomie arthroscopique du point d’angle postérolatéral du genou.
❤ 67. Anatomie arthroscopique du point d’angle postérolatéral du genou.

Introduction : Malgré la proximité des éléments vasculo-nerveux, l’arthroscopie du compartiment postérieur du genou a rapidement évoluée ces dernières années. Actuellement, aucune approche sous arthroscopie de point d’angle postérolatéral du genou n’est décrite.  

But de l’étude : Le but de cette étude était de décrire une technique d’arthroscopie permettant d’exposer le tendon poplité (TP), la partie postérieure de la tête fibulaire, le ligament collatéral fibulaire (LCF), le ligament poplitéo-fibulaire (LPF), le biceps fémoral (BF) et le nerf fibulaire.

Méthode : 8 genoux cadavériques ont été disséqué sous arthroscopie en utilisant des voies d’abord antérieures et postérieures classiques. L’utilisation d’une voie trans septale était obligatoire. Le TP, la partie postéro-médiale de la tête fibulaire, le LCF, le LPF, le BF et le nerf fibulaire devaient être identifiés et exposés.

Résultats: Chaque structure du PLC a pu être individualisée et exposée sous arthroscopie pour tous les genoux cadavériques. Le FCL et le TP ont également été exposés au niveau de leur insertion fémorale.

Conclusion: Cette technique d’approche athroscopique permet d’identifier les principales structures du PLC nécessitant le plus souvent une reconstruction en cas de lésions du point d’angle postérolatéral. Cette approche pourrait mener à une reconstruction arthroscopique du point d’angle postérolatéral.


Benjamin FREYCHET (Lyon), Bertrand SONNERY-COTTET, Thomas L. SANDERS, Nicholas KENNEDY, Michael J. STUART, Bruce A. LEVY
14:30 - 15:30 #16510 - 68. Reconstruction anatomique du point d’angle postérolatéral du genou sous arthroscopie.
68. Reconstruction anatomique du point d’angle postérolatéral du genou sous arthroscopie.

Introduction: Actuellement les différentes techniques de reconstruction du point d’angle postérolatéral (PAPL) sont réalisées à ciel ouvert. Certains auteurs ont décrit des techniques de reconstruction sous arthroscopie d’une des 3 principales structures du PAPL tel que le ligament popliteo-fibulaire (LPF), le tendon poplité (TP) ou le ligament fibulaire collatéral (FCL). D’après la littérature aucune reconstruction arthroscopique de ces 3 structures n’est décrite dans le même temps opératoire.

Hypothèse: Le but de cette étude était d’établir une technique de reconstruction sous arthroscopie du TP, du FCL et du LPF.

Matériel: 8 genoux cadavériques ont été utilisés pour reconstruire le PAPL sous arthroscopie. La réalisation de voies d’abord standard antérieure et postérieure ainsi que d’une voie trans septale était nécessaire. Le demi-tendineux et le long fibulaire ont été prélevés pour reconstruire respectivement le TP et l’association FCL-LPF. La technique de reconstruction du PAPL selon Laprade a été utilisée avec un tunnel tibial et fibulaire ainsi que deux tunnels borgnes fémoraux.

Résultats: Les trois structures postérolatérales ont été reconstruites sous arthroscopie pour chaque genou avec une technique reproductible et fiable. En effet le nerf fibulaire était sous vision arthroscopique à chaque moment de la procédure en regard de sa portion postérieure.

Conclusion: Le point d’angle postérolatéral comprenant le TP, le LPF et le FCL peut être reconstruit sous arthroscopie avec une complète visibilité des repères osseux et musculo-tendineux contrairement à ciel ouvert notamment pour le tunnel tibial.


Benjamin FREYCHET (Lyon), Bertrand SONNERY-COTTET, Thomas L. SANDERS, Nicholas KENNEDY, Michael J. STUART, Bruce A. LEVY
14:30 - 15:30 #16493 - 69. Lésions multi-ligamentaires du genou : profil lésionnel et résultats cliniques.
69. Lésions multi-ligamentaires du genou : profil lésionnel et résultats cliniques.

Introduction: Les lésions multi-ligamentaires du genou (MLKI) sont complexes et les résultats cliniques post-opératoire sont difficilement prévisibles. L'objectif était à travers une large cohorte d’analyser le profil lésionnel, le taux de lésions associées ainsi que les résultats cliniques des patients MLKI.

 Méthodes : Tous les patients traités pour des lésions multi-ligamentaires entre 1989 et 2012, ont été inclus. Les caractéristiques démographiques, le profil lésionnel (classification de Schenk) et les lésions associées ont été collectés de façon rétrospective avant 2002 et de façon prospective après cette date. Le suivi clinique comportait une évaluation fonctionnelle avec les scores IKDC et KOOS et une évaluation objective des amplitudes articulaires et du score IKDC objectif.

 Résultats : 165 patients MLKI étaient éligibles pour l’inclusion (Age moyen : 32.4 ans, 120 hommes, 45 femmes). Les lésions associées étaient fréquentes (lésions nerveuses :18.9%, lésions vasculaires : 5.3%). Le profil lésionnel était le suivant : 102 patients avec 2 ligaments atteints (KD IL: 30.1%, KD IM : 17.2% ,KD II : 6.7%), 57 avec 3 ligaments atteints (KD IIIL :19.6%, KD IIIM :23.3%) et 2 patients avec 4 ligaments atteints (KD IV: 3.1%). Comparés à la population normale, les scores IKDC subjectifs (70.5 ± 22.6 [36.6, 98.9]) et de KOSS restaient bas. Pour le KOOS, les catégories douleurs et fonction/vie-quotidienne étaient plus améliorées que les catégories symptômes, sports et qualité de vie. Concernant l’IKDC objectif, 63% des patients étaient classifiés “presque normal”, 31 % “anormal”, et 6% « normal ». Les patients opérés d’une reconstruction avaient de meilleurs résultats que ceux ayant bénéficié d’une réparation ligamentaire (p < 0.05). Les patients opérés pendant la phase aigüe avaient de meilleurs résultats que ceux opérés à distance (p < 0.05). L’amplitude articulaire moyenne au dernier recul était de 123°.

 Discussion : Même si les lésions multi-ligamentaires sont rares, elles restent graves avec un taux important de complications associées. Parmi les patients opéré, le profil lésionnel le fréquemment observé est l’atteinte d‘un croisé et du plan latéral. La chirurgie permet un retour à la normal que dans une minorité de cas. Les meilleurs résultats étaient observés avec les reconstructions réalisée pendant la phase aigüe.

 Conclusion : Les résultats cliniques sont encourageants mais seule une minorité de patient retrouve un genou oublié. Afin de maximiser les résultats cliniques, le geste chirurgical devra privilégier les reconstructions et devra être réaliser dans les 3 premières semaines dès que les conditions locales le permettent.


Thomas NERI (Saint Etienne), Aaron BEACH, David PARKER
14:30 - 15:30 #16521 - 70. Influence de la pente tibiale postérieure et des lésions méniscales sur la translation tibiale antérieure préopératoire dans les ruptures du LCA.
70. Influence de la pente tibiale postérieure et des lésions méniscales sur la translation tibiale antérieure préopératoire dans les ruptures du LCA.

Contexte : Les mesures de la translation tibiale antérieure (TTA) du genou sont utilisées pour évaluer les lésions et les résultats de la reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA). La laxité préopératoire a donc une valeur pronostique et permet d’adapter les gestes chirurgicaux et les protocoles de rééducation aux profils des patients.

Objectif : Déterminer les facteurs démographiques et anatomiques qui peuvent influencer la laxité antéro-postérieure et rotationnelle dans le cadre de la rupture du LCA.

Méthodes : Les auteurs ont recueilli prospectivement des données préopératoires, peropératoires et postopératoires de 417 patients opéré d’une rupture du LCA.  Les critères d'exclusion étaient : chirurgie itérative du LCA (n =53), antécédents chirurgicaux du genou(n=27), ostéotomies tibiales associées (n = 7), lésions ligamentaires concomitantes sur le genou ipsilatéral (n=34) et des antécédents de lésion du LCA controlatéral (n=45). La translation tibiale antérieure préopératoire a été évaluée objectivement par des radiographies en appui monopodal on déterminait la TTA statique (sTTA) et la TTA dynamique (dTTA) par la mesure différentielle sur les radiographies en stress de la translation tibiale antérieure. La composante rotationelle a été évaluée subjectivement en utilisant le pivot shift test.

Résultats : La cohorte finale de 251 patients, consistait de 173 hommes (69%), 78 femmes (31%), âgés 29.8±10.5 ans (range,16–62). Les régressions multivariées ont révélé que la TTA statique augmente uniquement avec la pente tibiale (β=0,30; p<0,001), la TTA dynamique augmente avec la pente tibiale (β=0,19; p=0,41), les lésions méniscales médiales (β=1,27; p=0,007), les lésions complètes du LCA (β=2,06; p<0,001) et diminue avec l'âge (β=-0,09; p<0,001). Les régressions multivariées ont également indiqué qu’un pivot shift élevé diminue avec l'âge (OR=0,94; p<0,001), pour les femmes (OR=0,25; p<0,001) mais augmente pour les lésions complètes du LCA (OR=3,04; p=0,002) ou les lésions méniscales médiales (OR=2,28; p=0,010).

Conclusion : La pente tibiale influence la translation antérieure statique et dynamique, sans influencer le pivot shift, alors que les lésions méniscales médiales augmentent la translation antérieure dynamique et le pivot shift. Ces résultats sont pertinents pour optimiser et adapter les indications chirurgicales  ainsi que les protocoles de rééducation en fonction de la morphologie des patients ainsi que de leurs caractéristiques lésionnelles.


Marco PUNGITORE (Monza, Italie), Yves MALEMO, Jeremy VALLUY, Mo SAFFARINI, Guillaume DEMEY, David DEJOUR
14:30 - 15:30 #16505 - 71. L’augmentation de la pente méniscale latérale est associée à une élévation du risque de contusion osseuse latérale lors des ruptures du LCA sans contact.
71. L’augmentation de la pente méniscale latérale est associée à une élévation du risque de contusion osseuse latérale lors des ruptures du LCA sans contact.

Introduction: les ruptures du ligament croisé antérieur sans contact (r.LCA.sc ) sont souvent associées à des  contusions osseuses dont la sévérité est corrélée à l’apparition précoce de lésions dégénératives. Les contusions osseuses sont par ailleurs un marqueur d’instabilité rotatoire. Plusieurs études ont montré qu’une pente méniscale latérale (PML) pathologique augmentait le  risque de r.LCA.sc. L’hypothèse était qu’une augmentation de la PML mesurée sur IRM était corrélée à une augmentation quantitative et de  sévérité des contusions osseuses lors des r.LCA.sc. Notre objectif était de mesurer la PML dans deux groupes de lésion du LCA avec et sans contusions  

 

 

Méthodes :

 Dans une  étude rétrospective monocentrique de types cas-contrôle ont été  colligé 196 reconstructions après r.LCA.sc du 1/1/ 2013 au 1/5/ 2017. Les 98 patients inclus dans le groupe de ruptures du LCA avec contusion osseuse ont été appariés sur un mode 1:1 (en fonction de taille, poids, niveau d’activité) à 98 patients contrôles sans contusion osseuse constatée en IRM. La présence et la  sévérité des contusions osseuses a été évaluée sur des IRM préopératoires par un observateur indépendant. La sévérité était évalué selon la classification de Song et coll en minime , modéré et sévère . La PML et la pente tibiale postérieure latérale (PTPL) ont été mesurées selon la méthode de Hudek et coll. L’analyse a d’abord été descriptive puis comparative afin de mesurer la comparabilité des deux groupes ainsi que les critères de jugement. Les statistiques ont été réalisés avec SPSS22.0.

 

Résultats : 

Les données démographiques (âge, BMI, niveau d’activité) n’étaient pas statistiquement différentes dans les deux  groupes . La PML moyenne du groupe avec contusion osseuse (4.1°±0.8) était significativement supérieure à celle du groupe contrôle (2.6°±0.7 ; P<0.01). Une PML augmentée était significativement associée au risque de contusion osseuse latérale (P<0.01). Nous avons observé plus de contusions sévères dans le groupe r.LCA.sc que dans le groupe standard (60% vs 35%, p<0.05). Nous n’avons pas mis en évidence de lien entre PTLP augmenté et augmentation du nombre ou de la sévérité des contusions latérales 

 

Conclusion : une PML augmentée est associée à une élévation du nombre et de la sévérité  des contusions osseuses latérales lors des ruptures du LCA sans contact. La PML doit être prise en compte par les chirurgiens lors de l’évaluation des ruptures du LCA : une augmentation de PML représente pour nous une indication à une ténodèse latérale

 

 


Etienne CAVAIGNAC, Ke LI (chongquing, Chine), Vincent MAROT, Philippe CHIRON
14:30 - 15:30 #16527 - 72. Résultats cliniques et facteurs prédictifs de risque d’échec de la reconstruction isolée du ligament fémoro-patellaire médial pour instabilité rotulienne récidivante : série de 213 cas à 3 ans de recul minimum.
72. Résultats cliniques et facteurs prédictifs de risque d’échec de la reconstruction isolée du ligament fémoro-patellaire médial pour instabilité rotulienne récidivante : série de 213 cas à 3 ans de recul minimum.

Introduction: La reconstruction du ligamentfémoro-patellaire médial (MPFL) fait, aujourd’hui, pleinement partie de l’arsenal thérapeutique en cas d’instabilité fémoro-patellaire récidivante. Cette procédure est souvent associée à d’autres gestes de correction comme un abaissement/médialisation de la tubérosité tibiale antérieure, une section de l’aileron externe ou une trochléoplastie de creusement. A l’heure actuelle, peu d’étude ont permis d’évaluer cliniquement l’efficacité de cette reconstruction du MPFL de manière isolée. Les objectifs de cette étude étaient de rapporter les résultats cliniques d’une reconstruction isolée du MPFL et d’identifier les potentiels facteurs de risque d’échec.

Méthodes: Une analyse rétrospective des données collectées de façon prospective, a été réalisée afin d’inclure tous les patients ayant bénéficié d’une reconstruction isolée du MPFL entre janvier 2008 et janvier 2014. L’évaluation pré opératoire prenait en compte le score de Kujala, l’anomalie de la course rotulienne (J-sign) et une analyse de la dysplasie de la trochlée selon la classification de Dejour et la hauteur rotulienne avec l’indice de Caton-Deschamps (ICD). Le score de Kujala était évalué en post opératoire. L’échec était défini par une luxation patellaire post opératoire ou une reprise chirurgicale pour instabilité récidivante.

Résultats: 241 reconstructions isolées du MPFL chez 224 patients répondaient aux critères d’inclusion. 28 cas (11,6%) n’ont pas pu être recontactés et ont été considérés comme perdus de vu laissant 213 reconstructions pour l’analyse finale avec pour recul moyen 5,8 ans [3-9,3]. L’âge moyen lors de la chirurgie était de 20,8 ans [11-48]; 55% était de sexe féminin. 27% des patients avaient un J-sign positif en pré opératoire, l’ICD moyen était calculé à 1,2 [0,9-1,7], une dysplasie de trochlée était présente dans 93% des cas (A:47%; B:25%; C:14%; D:7%). Pour la série globale, le score Kujala moyen a été amélioré de 32,7 points (de 56,1 à 88,8 en post opératoire) (p < 0,001). 12 échecs ont été observés nécessitant une reprise chirurgicale pour instabilité récidivante (5,6%). L’analyse uni et multivariée a mis en évidence deux facteurs préopératoire de risque d’échec : une rotule considérée comme haute (ICD≥1,3 (OR=4,7; = 0,013) et la présence préopératoire d’un J-sign positif (OR=5,2; p= 0,01).

Conclusion: En cas d’instabilité fémoro-patellaire récidivante, la reconstruction isolée du MPFL apparaît comme une intervention fiable et efficace avec un faible taux d’échec. En cas de rotule haute avec un ICD≥1,3 ou de J-sign positif, il est suggéré de réaliser un geste osseux à type d’abaissement de la TTA ou de trochléoplastie de creusement.


Elliot SAPPEY-MARINIER (LYON), Padhraig O'LAUGHLIN, Hervé OUANEZAR, Levi REINA FERNANDES, Biova KOUEVIDJIN, Bertrand SONNERY-COTTET, Mathieu THAUNAT
14:30 - 15:30 #16557 - 73. Résultats fonctionnels des reconstructions multiligamentaires du genou avec atteinte du plan latéral par autogreffes.
73. Résultats fonctionnels des reconstructions multiligamentaires du genou avec atteinte du plan latéral par autogreffes.

INTRODUCTION

Les atteintes multiligamentaires du genou sont des lésions rares mais graves, engageant le pronostic fonctionnel de l’articulation. La stratégie de prise en charge et les techniques chirurgicales sont sujets à controverse au sein des experts. L’objectif de cette étude est d’évaluer les résultats cliniques et laximétriques des reconstructions multiligamentaires du genou, aigues ou chroniques, avec atteinte du plan latéral, par autogreffes. L’hypothèse principale est que les reconstructions par autogreffes donnent de bons résultats à moyen terme.

MATERIEL ET METHODE

Une étude rétrospective monocentrique a été menée sur les patients ayant eu une reconstruction multiligamentaire du genou. Les critères d’inclusions étaient les lésions du pivot central associées à une lésion du point d’angle postéro-externe, reconstruites par autogreffes, quelque soit le délai. Les lésions du plan médial sans atteinte du plan latéral ont été exclues. Un recul minimum de 4 ans était nécessaire. Les patients ont été revus cliniquement au dernier recul. Les scores fonctionnels IKDC, Lysholm et KOOS ont été analysés. La laxité résiduelle différentielle a été objectivée sur les radiographies dynamiques comparatives.

RESULTATS

Vingt-cinq patients ont été revus. L’âge moyen à la chirurgie était de 30,8 ans +14,1. Le recul moyen était de 6,5 ans +1,7. Les lésions étaient réparties en 8 KD-I, 16 KD-IIIL et 1 KD-IV dont 13 lésions aigues et 12 lésions chroniques. Etaient associées 36% (n=9) de lésions méniscales et 32% (n=8) de lésions nerveuses du SPE en pré-opératoire. Au dernier recul, l’IKDC objectif retrouvait 3 stades A, 11 B, 7 C et 4 D. Les scores moyens étaient : IKDC subjectif 73,2 ±15, Lysholm 78,7 ±13 et KOOS : douleur 82,7 ±23, symptômes  70,1 ±20, activité 90,5 ±22, sport 60,3 ±26, qualité de vie 58,3 ±31. Les radiographiques dynamiques retrouvaient une laxité différentielle moyenne de 3,2mm ±5,3 en antérieure, 5,2mm ±2,8 en postérieur, et 2,5mm ±2,9 en varus. Trois reprises chirurgicales ont été réalisées: 2 arthrolyses pour raideur et 1 lavage articulaire pour sepsis.

DISCUSSION-CONCLUSION

Au recul moyen de 6,5 ans, les reconstructions multiligamentaires du genou par autogreffes avec atteinte du plan latéral permettent d’obtenir un bon contrôle des laxités frontale et sagittale. Les résultats cliniques sont comparables à ceux retrouvés dans la littérature. Ces résultats doivent être comparés aux reconstructions par allogreffes pour évaluer leurs bénéfices potentiels dans cette indication.


Az-Eddine DJEBARA (Amiens), Cécile TOANEN, Philippe BOISRENOULT, Camille STELTZLEN, Nicolas PUJOL
14:30 - 15:30 74. Traitement de la perte de substance cartilagineuse et défaut d’axe du genou. Eun Kyoo SONG (Orateur, Corée du Sud)
15:30-15:45
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C15

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Indications de l’imagerie dans la pathologie méniscale et cartilagineuse.
Fil rouge

Modérateur : Jean-François POTEL (Orateur) (Toulouse)
15:30 - 15:45 Indications de l’imagerie dans la pathologie méniscale et cartilagineuse. Joao Pedro LOPES TEIXEIRA (Conférencier, PORTO, Portugal)
15:45-16:15
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BO5

BATAILLE D’OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Les lésions multiligamentaires.

15:45 - 16:15 Les lésions multiligamentaires. Christophe HULET (PUPH chirurgie orthopédique) (Conférencier, Caen), Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Conférencier, Bordeaux Mérignac), Vincent PINEAU (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Conférencier, Lyon)
14:30-16:15
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S2

SYMPOSIUM
Traitement arthroscopique de l’arthrose du coude.

Modérateurs : Yacine CARLIER (Chirurgien) (Mérignac), Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Le Chesnay)
14:30 - 16:15 Introduction : Qu’est-ce que le TAAC ? Yacine CARLIER (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac), Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Conférencier, Le Chesnay)
14:30 - 16:15 Qu’est-ce qu’une arthrose du coude primitive et secondaire ? Origine et physiopathologie. Anne VIDIL (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, La Seyne sur Mer)
14:30 - 16:15 TAAC : Présentation de la méthodologie - Quel bilan clinique ? Mathieu FERRAND (CHIRURGIEN MEMBRE SFA) (Conférencier, Rennes)
14:30 - 16:15 TAAC : Présentation de la méthodologie - Comment analyser les scores fonctionnels ? Dominique ROULEAU (Chirurgienne) (Conférencier, Montréal, Canada)
14:30 - 16:15 TAAC : Présentation de la méthodologie - Quel bilan d’imagerie et comment l’analyser ? Vincent SALABI (Chirurgien) (Conférencier, Marseille)
14:30 - 16:15 TAAC pratique : Comment fait-on ? Installation du patient et voies d’abord. Rémy BLETON (chirurgien) (Conférencier, RUEIL MALMAISON)
14:30 - 16:15 TAAC pratique : Comment fait-on ? Arthrolyse de la chambre antérieure et résection de la tête radiale. Pierre MANSAT (Chef du Département d'Orthopédie-Traumatologie) (Conférencier, Toulouse)
14:30 - 16:15 TAAC pratique : Comment fait-on ? Arthrolyse de la chambre postérieure. Dominique ROULEAU (Chirurgienne) (Conférencier, Montréal, Canada)
14:30 - 16:15 TAAC pratique : Comment fait-on ? Fenestration type Outerbridge. Fabrice DUPARC (Chirurgien) (Conférencier, Rouen)
14:30 - 16:15 TAAC pratique : Comment fait-on ? Libération du LCM et neurolyse ulnaire. Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Conférencier, Le Chesnay)
14:30 - 16:15 TAAC : Les résultats - D’où vient-on ? Rappel du symposium SFA 2005. François KELBÉRINE (chirurgien) (Conférencier, Aix en Provence)
14:30 - 16:15 TAAC : Les résultats - Ce que nous dit la littérature. Olivier HERISSON (chirurgien libéral) (Conférencier, Paris)
14:30 - 16:15 TAAC : Les résultats - Analyse des résultats cliniques. Yacine CARLIER (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac)
14:30 - 16:15 TAAC : Les résultats - Analyse des résultats d’imagerie. Hubert LENOIR (Orthopédiste) (Conférencier, Grenoble)
14:30 - 16:15 Conclusion. Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Conférencier, Le Chesnay), Yacine CARLIER (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac)
16:45
16:45-18:15
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S3

SYMPOSIUM
Rupture du LCA après 50 ans.

Modérateurs : Sébastien LUSTIG (Lyon), Jean-Claude PANISSET (chirurgien) (Echirolles)
16:45 - 18:15 Introduction. Sébastien LUSTIG (Conférencier, Lyon), Jean-Claude PANISSET (chirurgien) (Conférencier, Echirolles)
16:45 - 18:15 Enquête SFA. Matthieu EHLINGER (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)
16:45 - 18:15 Qui a-t-on opéré ? Matthieu EHLINGER (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)
16:45 - 18:15 Résultats de la série prospective : Série non opérée. Frank WEIN (Chirurgien) (Conférencier, Nancy)
16:45 - 18:15 Résultats de la série prospective : Résultats de la série opérée > 50 ans vs série témoin < 40 ans. Christophe DE LAVIGNE (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, BORDEAUX-MERIGNAC)
16:45 - 18:15 Analyse comparée de l’étude prospective : Épidémiologie - Outcomes, return to sports, KOOS, laxity. Régis PAILHÉ (PU-PH) (Conférencier, Echirolles), Matthieu OLLIVIER (Professor) (Conférencier, Marseille)
16:45 - 18:15 Reprise du sport à moyen terme, ré-intervention, complications (série rétrospective). Jean-François GONZALEZ (Chirurgien) (Conférencier, Nice)
16:45 - 18:15 Influence des lésions méniscales et cartilagineuses sur le résultat. David DEJOUR (chirurgien) (Conférencier, Lyon)
16:45 - 18:15 Influence de la technique opératoire sur le résultat. Quentin ODE (CHIRURGIEN) (Conférencier, Saint-Priest en Jarez)
16:45 - 18:15 Qui ne pas opérer ? Jean-Marie FAYARD (Chirurgien) (Conférencier, Lyon)
16:45 - 18:15 Conclusions. Sébastien LUSTIG (Conférencier, Lyon), Jean-Claude PANISSET (chirurgien) (Conférencier, Echirolles)
16:45-17:00
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SC3

SESSION CONTROVERSE
Disjonction acromio claviculaire aiguë stade 3 de Rockwood - Pourquoi je l’opère ou pas.
SFADirect

Modérateur : Fabrice DUPARC (Chirurgien) (Rouen)
16:45 - 17:00 Disjonction acromio claviculaire aiguë stade 3 de Rockwood - Pourquoi je l’opère ou pas. Alexandre LAEDERMANN (Médecin Chef) (Conférencier, Genève, Suisse), Matthias ZUMSTEIN (Conférencier, Berne, Suisse)
17:00-17:30
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SFC

SESSION SOFEC
L’utilisation de l’imagerie EOS en orthopédie
Fil rouge, SFADirect

Modérateur : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Strasbourg)
17:00 - 17:30 L’utilisation de l’imagerie EOS en orthopédie. Xavier OHL (PU-PH) (Conférencier, Reims)
16:45-17:15
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SC4

SESSION CONTROVERSE
Arthrolyse du coude.

Modérateur : Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Le Chesnay)
16:45 - 17:15 Arthrolyse du coude. François KELBÉRINE (chirurgien) (Conférencier, Aix en Provence), Pierre MANSAT (Chef du Département d'Orthopédie-Traumatologie) (Conférencier, Toulouse)
17:15-17:30
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RS

RELIVE SURGERY
Ostéosynthèse sous arthroscopie : Fracture tête radiale + coronoïde.

17:15 - 17:30 Ostéosynthèse sous arthroscopie : Fracture tête radiale + coronoïde. Pierre CROUTZET (chirurgien du membre supérieur) (Conférencier, Toulouse)
17:30-17:45
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SM4

SESSION MISE AU POINT
Les ruptures chroniques du biceps

Modérateur : Dominique ROULEAU (Chirurgienne) (Montréal, Canada)
17:30 - 17:45 Les ruptures chroniques du biceps. Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Conférencier, Lyon)
17:45-18:00
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CMC

Comité Main Coude