Jeudi 13 décembre
Heure Salle Marie Curie A Salle Schuman Salle Marie Curie B Hall d'exposition
07:45
07:45-08:45
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CE02

CE02 - Conférence d'enseignement
«Tout» sur la pente tibiale et le ligament croisé antérieur
SFADirect

07:45 - 08:45 «Tout» sur la pente tibiale et le ligament croisé antérieur. Guillaume DEMEY (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Julien CHAPPUIS (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Annemasse), Julien CHOUTEAU (chirurgien orthopédique) (Conférencier, ANNECY)
07:45-08:45
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CE01

CE01 - Conférence d'enseignement
La lésion de Bankart osseuse

07:45 - 08:45 La lésion de Bankart osseuse. Anselme BILLAUD (chirurgien de l'épaule) (Conférencier, Mérignac), Geoffroy NOURISSAT (dr) (Conférencier, Paris), Guillaume VILLATTE (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
07:45-08:45
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CE03

CE03 - Conférence d'enseignement
Diagnostic et traitement des lésions de la syndesmose tibio-fibulaire

07:45 - 08:45 Diagnostic et traitement des lésions de la syndesmose tibio-fibulaire. François MOLINIER (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse), Michael ANDRIEU (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Montauban), Yves TOURNÉ (Chirurgien) (Conférencier, Grenoble)
07:45-08:45
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CE04

CE04 - Conférence d'enseignement
Instabilité fémoropatellaire chez l’enfant et l’adolescent

07:45 - 08:45 Instabilité fémoropatellaire chez l’enfant et l’adolescent. Franck CHOTEL (Ex Chef de service) (Conférencier, Lyon), Elie CHOUFANI (praticien hospitalier) (Conférencier, MARSEILLE), Camille THEVENIN-LEMOINE (chirurgien orthopédiste pédiatrique) (Conférencier, Toulouse)
09:00
09:00-09:15
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OC

Ouverture du congrès
SFADirect

Conférenciers : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg), Jean Luc DRAPÉ (Conférencier, PARIS), François SIRVEAUX (PUPH) (Conférencier, Nancy)
09:15
09:15-09:30
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C1

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Réparation du LCA : historique.
SFADirect

Modérateur : Johannes BARTH (orthopédiste) (Grenoble)
09:15 - 09:30 Réparation du LCA : historique. Gregory DIFELICE (Conférencier, NEW YORK, Etats-Unis)
09:15-09:30
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SPV1

SESSION PRATIQUE VIDÉO : COMMENT JE FAIS ?
Une mosaicplastie pour ostéochondrite disséquante du genou.

Modérateur : Grégory LUCAS (PH) (RENNES)
09:15 - 09:30 Une mosaicplastie pour ostéochondite disséquante du genou. Camille THEVENIN-LEMOINE (chirurgien orthopédiste pédiatrique) (Conférencier, Toulouse)
09:30
09:30-09:45
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C2

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Traitement non-chirurgical vs chirurgie dans les luxations antérieures d’épaule.
SFADirect

Modérateur : François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
09:30 - 09:45 Traitement non-chirurgical vs chirurgie dans les luxations antérieures d’épaule. Markus SCHEIBEL (Conférencier, BERLIN, Allemagne)
09:45-10:00
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C3

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Prévalence et classification des lésions du complexe antérolatéral dans les ruptures aiguës du ligament croisé antérieur.
SFADirect

Modérateur : Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Lyon)
09:45 - 10:00 Prévalence et classification des lésions du complexe antérolatéral dans les ruptures aiguës du ligament croisé antérieur. Andrea FERRETTI (Conférencier, ROME, Italie)
09:45-10:00
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SM1

SESSION MISE AU POINT
Imagerie des ligaments de la cheville.
Fil rouge

Modérateur : Thomas BAUER (Professeur) (Boulogne Billancourt)
09:45 - 10:00 Imagerie des ligaments de la cheville. Olivier FANTINO (Conférencier, Lyon)
09:30-10:00
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CPP

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
Pédiatrie

Modérateurs : Elie CHOUFANI (praticien hospitalier) (MARSEILLE), Grégory LUCAS (PH) (RENNES)
09:30 - 10:00 #16567 - 01 1. Prévalence des désinsertions ménisco-capsulaires postérieures associées aux ruptures du LCA chez les enfants et adolescents.
1. Prévalence des désinsertions ménisco-capsulaires postérieures associées aux ruptures du LCA chez les enfants et adolescents.

Introduction

Le nombre de traumatismes du genou de l’enfant est en constante progression. Les entorses graves avec atteinte du pivot central représentent 13% de ces traumatismes. Les lésions du ménisque interne sont fréquentes lors des ruptures du ligament croisé antérieur (LCA). Parmi ces lésions, les désinsertions ménisco-capsulaires postérieures appelées également « ramp lésions » ont longtemps été méconnues. Selon les études, la prévalence est très variable. Chez les enfants, la prévalence de ce type de lésion semble plus importante. Notre objectif était de déterminer la prévalence des « ramp lésions »  associées aux ruptures du LCA dans une population pédiatrique. 

Matériel et méthode

Nous avons fait une analyse rétrospective de séquences vidéo arthroscopiques per opératoires. Les arthroscopies étaient réalisées lors de reconstructions du LCA, Une recherche systématique de ramp lésion était menée en début d’intervention. L’arthroscope était passé au niveau de l’échancrure intercondylienne pour visualiser le compartiment postéro-médial. Une aiguille était introduite en postéro-médial, permettant de déplisser la jonction ménisco-capsulaire et de démasquer une lésion postérieure. Les interventions ont été réalisées par 2 chirurgiens séniors. Les vidéos ont été réalisées prospectivement et spécifiquement pour cette étude puis analysées par un troisième chirurgien en aveugle.

Résultats

50 vidéos ont été analysées. Elles concernaient 32 garçons et 18 filles. Les patients étaient âgés de 12 à 18 ans. 14 désinsertions ménisco-capsulaires postérieures soit 28%, ont été recensées. 8 garçons et 6 filles avaient des ramp lésions associées à la rupture du LCA. Il s’agissait autant de genoux gauches que de genoux droits. Pour 3 autres genoux, l’aspect de la jonction ménisco-capsulaire était très remanié sans véritable désinsertion.

Discussion 

Cette étude confirme les données de la littérature concernant la prévalence importante des ramp lésions chez les enfants et les adolescents. La nécessité d’une exploration rigoureuse du compartiment postéro-médial à travers l’échancrure intercondylienne semble indispensable pour les dépister. Le diagnostic d’imagerie de ces ramp lésions est très difficile. C’est pourquoi elles ont longtemps été ignorées. Des études cadavériques ont bien montré que la laxité antéro-postérieure et en rotation externe était augmentée même après reconstruction du LCA si la lésion méniscale est toujours présente.

Conclusion

Notre étude confirme la prévalence importante des lésions ménisco-capsulaires postérieures associées aux ruptures du LCA dans une population pédiatrique. La méconnaissance de cette lésion pourrait être à l’origine d’un échec de reconstruction du LCA.


Isabelle BERNARDINI (ROUEN), Daniel N'DELE, Camille THEVENIN LEMOINE, Franck ACCADBLED
09:30 - 10:00 #16550 - 02 2. Reconstruction du MPFL au tendon quadricipital chez l'adolescent : série rétrospective continue à 1 an de recul moyen.
2. Reconstruction du MPFL au tendon quadricipital chez l'adolescent : série rétrospective continue à 1 an de recul moyen.

INTRODUCTION

 

L’instabilité objective fémoro-patellaire est une pathologie fréquente de l’adolescent. La ligamentoplastie du ligament fémoro-patellaire médial (MPFL) a pris une place prépondérante dans le traitement chirurgical des luxations fémoro-patellaires chez l’adulte et chez l’enfant. Ce travail a pour objectif d’évaluer les résultats cliniques et radiographiques à court terme d’une reconstruction du MPFL au tendon quadricipital chez l’adolescent.

 

MATERIEL ET METHODES

 

Entre Janvier 2016 et janvier 2017, 16 patients ont été opérés pour stabilisation rotulienne avec reconstruction du MPFL au tendon quadricipital. Pour chaque patient, une chirurgie « à la carte » avait été réalisé afin de permettre la correction des facteurs anatomiques favorisants. L’évaluation comportait un bilan fonctionnel (score de Kujala) et radiologique (radio du genou de face, de profil et défilé fémoro-patellaire). Le critère de jugement principal était la récidive de luxation fémoro-patellaire considérée comme un échec du traitement ; les critères secondaires étaient l’amélioration des scores fonctionnels et des critères radiologiques.

 

RESULTATS

 

Au cours de cette étude, 16 patients ont été inclus. L’âge moyen lors de la chirurgie était de 14,1 ans. La moitié des patients ont bénéficié d’un geste de correction des anomalies anatomiques associées (8 recentrages de l’appareil extenseur et 4 sections de l’aileron rotulien externe). Le recul moyen de l’étude était de 15,3 mois [7-22 mois]. Un seul patient avait présenté une récidive de luxation patellaire. Le score de Kujala était augmenté de manière significative de 28 points en moyenne (p=0,02). L’index de Caton et Deschamps passait de 1,33 en moyenne à 1,06 (p = 0,02) et la bascule patellaire diminuait significativement de 33%, passant de 13,9° à 9,3° (p = 0,04).

 

DISCUSSION/CONCLUSION

 

Cette étude montre de bons résultats à court terme pour le traitement de l’instabilité fémoro-patellaire de l’adolescent par reconstruction du MPFL au tendon quadricipital pédiculé à la patella. Il n’y a eu qu’une seule récidive de luxation et les mesures radiographiques montraient une normalisation de l’index de Caton et Deschamps ainsi qu’une correction satisfaisante de la bascule patellaire. Une étude à plus long terme serait nécessaire pour attester de la pérennité des résultats.


Thomas POUDEROUX (Le Mans), Nicolas HENRIC, Kim BIN, Didier MOUKOKO
09:30 - 10:00 #16563 - 03 3. Evaluation de la laxité antérieure physiologique par le dispositif GnRB dans la population pédiatrique.
3. Evaluation de la laxité antérieure physiologique par le dispositif GnRB dans la population pédiatrique.

Introduction.

Les ruptures du ligament croisé antérieur sont en augmentation croissante chez l’enfant. Le risque d’atteinte méniscale et de dégradation arthrosique prématurée expliquent  l’évolution du nombre de ligamentoplastie chez l’enfant en croissance. Le dispositif GnRB est utilisé en pratique clinique dans l’évaluation préopératoire des ruptures du ligament croisé antérieur chez l’adulte et dans l’évaluation post-opératoire des ligamentoplasties. L’enfant a une laxité périphérique intrinsèque évolutive avec la croissance.

L’objectif de cette étude est d’étudier la translation tibiale antérieure physiologique dans une population d’enfants sains permettant d’obtenir des valeurs de références et d’aider à l’analyse de l’évaluation pré ou post-opératoire des ruptures du ligament croisé antérieur chez l’enfant en croissance.

 

Méthode.

60 enfants de moins de 15 ans ont été inclus dans cette étude prospective monocentrique menée entre novembre 2017 et avril 2018. Les critères d’inclusion étaient : un âge compris entre 8 et 15 ans, aucun antécédent de pathologie ou de chirurgie du genou, aucune pathologie neuromusculaire. 30 filles et 30 garçons, répartis en trois tranches d’âge 8- < 10 ans, 10-12 ans et > 12- 15 ans ont été inclus sur la base du volontariat lors d’une consultation d’orthopédie. Un test de la laximétrie par le dispositif GnrRB était réalisé à différentes poussées successives (134, 150 et 200N). Un test de Student a été utilisé pour l’analyse statistique.

 

Résultat.

Les valeurs de déplacement sur l’ensemble des enfants étaient respectivement à 134N, 150N et 200N de 7,01mm ± 2,7mm ; 7,34mm±2,59mm et de 9,03mm ±2,57mm. Il n’a pas été montré de différence significative entre les genoux droit et gauche à chaque poussée (p=0,09 ; 0,11 et 0,31). Il n’a pas été montré de différences significatives entre les filles et les garçons. Les valeurs des trois groupes d’âge pour chaque poussée ont été comparées. Il n’y a pas de différence significative dans le déplacement entre les différents groupes d'âge

 

Discussion.

En comparant les résultats avec la littérature, la laxité chez l’enfant semble supérieure à l’adulte. Le dispositif GnRB est une technique validée chez l’adulte dans le diagnostic des rupture et l’évaluation post-opératoire des ruptures du ligament croisé antérieur, avec définition de valeurs seuils. Si le dispositif GnRB est utilisable en pratique clinique chez l’enfant dès l’âge de 8 ans, l’existence d’une laxité physiologique doit être pris en compte dans l’interprétation des résultats.

 

Conclusion.

La translation tibiale antérieure physiologique semble être évolutive avec la croissance, et doit être pris en compte dans l’évaluation par laximétrie. 

 

 


Damien MARMOUSET (Kremlin Bicetre), Anne-Sophie HIOT, Manon BACHY, Romain LAURENT, Reda KABBAJ, Raphael VIALLE
09:30 - 10:00 #16558 - 04 4. Arthroscopie ambulatoire en population pédiatrique : étude rétrospective sur 216 patients.
4. Arthroscopie ambulatoire en population pédiatrique : étude rétrospective sur 216 patients.

Introduction: La chirurgie ambulatoire est devenue un mode de prise en charge incontournable chez l’adulte mais reste encore confidentielle dans le domaine pédiatrique. Comme chez l'adulte, le matériel arthroscopique et la prise en charge anesthésique bénéficient des progrès de ces dernières années afin de permettre la réalisation de ce type de chirurgie en ambulatoire. Bien qu’elle soit particulièrement développée pour le genou, ce type de prise en charge peut être élargi aux autres articulations (hanche, cheville, coude, épaule). L’objectif de cette étude était l’évaluation de la faisabilité de la chirurgie arthroscopique chez l’enfant en ambulatoire. Notre hypothèse était que la réalisation de la chirurgie arthroscopique en ambulatoire était réalisable dans la population pédiatrique chez des patients sélectionnés avec un parcours de soins adapté.

 

Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective sur 216 patients âgés de 3,8 à 18 ans opérés d’une arthroscopie en ambulatoire. L’acte était programmé en ambulatoire en accord avec le patient lors de la consultation chirurgicale et validé lors de la consultation d’anesthésie. Le critère de jugement principal était l’échec de la prise en charge ambulatoire (nécessité de conversion en une hospitalisation classique). Les critères de jugement secondaires étaient la présence de douleur ou de troubles du sommeil le lendemain de l’intervention (lors d’un contrôle téléphonique), la nécessité de consulter un médecin lors de la première semaine et la satisfaction du patient.

 

Résultats : 216 patients ont été inclus, parmi ceux-ci 170 arthroscopies de genou, 22 de cheville, 12 de coude, 6 d’épaule et 6 de hanche. 9 patients ont du être gardés pour la nuit (4 pour vomissement, 4 pour douleur et 1 pour malaise et) et 2 patients ont du être hospitalisés dans un autre centre pour douleur post-opératoire et sont sortis sous 24 heures. 195 patients ont pu être recontactés le lendemain de l’intervention : 88% ont déclaré avoir passé une bonne nuit et 88% ont déclaré n’être pas ou peu douloureux. Plus de 95% des patients déclarent être satisfait de cette prise en charge ambulatoire.

 

Discussion et conclusion Tout comme chez l’adulte, la chirurgie arthroscopique est une indication idéale pour la réalisation d’une procédure ambulatoire. Bien qu’elle soit répandue pour l’arthroscopie de genou, cette étude montre que la chirurgie ambulatoire peut tout aussi bien être appliquée aux autres articulations dans la population pédiatrique. 


Walid LAKHAL (floirac), Philippe GICQUEL
10:00
10:00-10:15
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C4

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Mon évolution autour de la réparation de la coiffe : open / mini-open / arthroscopique.
SFADirect

Modérateur : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Strasbourg)
10:00 - 10:15 Mon évolution autour de la réparation de la coiffe : open / mini-open / arthroscopique. Jean-François KEMPF (Professeur Emérite Université de Strasbourg) (Conférencier, Strasbourg)
10:15-10:30
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SP

SESSION DU PRÉSIDENT
Mise au point sur la loi Jardé.
SFADirect

Modérateur : François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
10:15 - 10:30 Mise au point sur la loi Jardé. Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg)
10:00-10:30
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BO1

BATAILLE D’OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Instabilité chronique de cheville.

10:00 - 10:30 Instabilité chronique de cheville. André THÈS (chirurgien) (Conférencier, BOULOGNE BILLANCOURT), Michael ANDRIEU (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Montauban), Jonathan BENOIST (Chirurgien du pied et de la cheville) (Conférencier, Rennes), Fabrice COLIN (chirurgien orthopediste) (Conférencier, Perpignan)
10:00-10:30
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BO2

BATAILLE D’OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Reprises et complications en pédiatrie.

10:00 - 10:30 Reprises et complications en pédiatrie. Bernard FRAISSE (PH) (Conférencier, Rennes), Franck CHOTEL (Ex Chef de service) (Conférencier, Lyon), Loic GEFFROY (orthopediste) (Conférencier, Nantes)
11:00
11:00-11:15
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C6

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Indications de l’imagerie en coupe pour la pathologie ligamentaire du genou.
Fil rouge, SFADirect

Modérateur : Abdou SBIHI (Chirurgien) (Marseille)
11:00 - 11:15 Indications de l’imagerie en coupe pour la pathologie ligamentaire du genou. Luc COURT (Participant, St Etienne)
11:15-11:45
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C8

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Reconstruction du LCA : une approche moderne et spécifique.
SFADirect

Modérateur : Christophe HULET (PUPH chirurgie orthopédique) (Caen)
11:15 - 11:45 Reconstruction du LCA : une approche moderne et spécifique. Gregory DIFELICE (Conférencier, NEW YORK, Etats-Unis)
11:45-12:30
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TR2

TABLE RONDE
Arthrose et reconstruction du LCA.
SFADirect

11:45 - 12:30 Arthrose et reconstruction du LCA. Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Conférencier, Versailles), Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac), Andrea FERRETTI (Conférencier, ROME, Italie)
11:00-11:15
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C5

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Indications de l’utilisation de produits de contraste dans la pathologie de la ceinture scapulaire.
Fil rouge

Modérateur : Richard ASWAD (Chirurgien orthopédiste libéral) (MARSEILLE)
11:00 - 11:15 Indications de l’utilisation de produits de contraste dans la pathologie de la ceinture scapulaire. Nicolas SANS (Conférencier, Toulouse)
11:30-11:45
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C7

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Rythme scapulo-thoracique et instabilité fonctionnelle postérieure de l’épaule.

Modérateur : Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Lyon)
11:15 - 11:45 Rythme scapulo-thoracique et instabilité fonctionnelle postérieure de l’épaule. Markus SCHEIBEL (Conférencier, BERLIN, Allemagne)
11:45-12:30
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BO3

BATAILLE D’OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Ruptures partielles de la coiffe.

11:45 - 12:30 Ruptures partielles de la coiffe. Julien BERHOUET (PU-PH) (Conférencier, Tours), Christel CONSO (chirurgien) (Conférencier, Paris), Sophie GROSCLAUDE (chirurgien) (Conférencier, lyon), Marie-Béatrice HARDY (Chirurgien) (Conférencier, Saint Etienne)
11:00-11:45
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TR1

TABLE RONDE
Place de l'arthroscopie dans les pathologies du tendon d'Achille.

11:00 - 11:45 Tendinopathie corporéale. Ronny LOPES (Docteur) (Conférencier, Nantes)
11:00 - 11:45 Tendinopathie d’insertion. Olivier BONIFACE (Chirurgien) (Conférencier, Annecy)
11:00 - 11:45 Perte de substance chronique du tendon d’Achille. Alexis THIOUNN (chirurgien orthopédique) (Conférencier, Lille)
11:45-12:15
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CPV

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
CHEVILLE

Modérateur : Frédéric LEIBER-WACKENHEIM (Chirurgien) (Strasbourg)
11:45 - 12:15 #16467 - 05 5. Reprise du sport et résultats fonctionnels après réparation ou reconstruction anatomique du ligament latéral externe de cheville sous arthroscopie.
5. Reprise du sport et résultats fonctionnels après réparation ou reconstruction anatomique du ligament latéral externe de cheville sous arthroscopie.

Introduction

L’entorse de cheville est le traumatisme du membre inférieur le plus fréquent chez les sportifs, évoluant vers l’instabilité chronique dans environ 20% des cas, et entrainant une limitation des activités sportives.

La chirurgie de stabilisation est envisagée en cas d’instabilité persistante après échec du traitement conservateur. Récemment, des techniques arthroscopiques ont été développées permettant de traiter l’instabilité; de faire le bilan et le traitement des lésions associées avec de bons résultats fonctionnels. A notre connaissance, aucune étude n’a évalué l’impact de ce type de chirurgie sur la reprise du sport.

L’objectif principal était d’analyser la reprise du sport après stabilisation arthroscopique de cheville. Les objectifs secondaires étaient d’analyser l’évolution de l’EVA douleur et du score fonctionnel AOFAS entre le pré et le postopératoire. 

Matériels et méthodes

Nous avons réalisé une étude rétrospective, monocentrique, incluant l’ensemble des patients opérés d’une retente du LTFA et renfort au retinaculum des extenseurs ou d’une reconstruction anatomique du ligament latéral externe par autogreffe du gracilis sous arthroscopie entre février 2014 et mai 2017.

Nous avons calculé le score AOFAS pré et postopératoire; évalué la reprise du sport ainsi que son niveau et délai de reprise en postopératoire à partir des consultations et d’un questionnaire adressé à chacun des patients.

Le critère de jugement principal était le pourcentage de reprise du sport en postopératoire à un niveau équivalent ou supérieur au préopératoire.

Résultats

Parmi les 51 patients pris en charge dans notre centre, nous présentons les résultats partiels de 19 patients, 9 hommes et 10 femmes qui ont pu être réévalués à ce jour. L’âge médian des patients lors de l’intervention était de 34 ans (22-59).  Neuf patients (47,4%) ont subi une réparation du LTFA et 10 patients(52,6%) une reconstruction anatomique. Quinze patients (79%) ont repris leur sport préopératoire en postopératoire, après une durée médiane de 4 mois(1-12 mois) dont 13(87%) à un niveau équivalent ou supérieur. Il a été observé une amélioration signification de l’EVA douleur après la chirurgie : EVA médiane préopératoire :6(IQ25-75 : 2-7) versus 0(IQ25-75 : 0-2) en postopératoire ; p=0,0047 ainsi qu’une amélioration significative du score AOFAS médian 67(36-90) versus 90(47-100) (p=0,0017).

Conclusion

Les techniques chirurgicales arthroscopiques de stabilisation de cheville permettent une reprise du sport à un niveau équivalent ou supérieur par rapport au préopératoire dans près de 85% des cas avec une amélioration significative de l’EVA douleur et du score AOFAS en postopératoire. 


Victoire BOUVEAU (Boulogne billancourt), Shahnaz KLOUCHE, André THES, Antoine MORVAN, Thomas BAUER
11:45 - 12:15 #16494 - 06 6. Evaluation fonctionnelle et reprise sportive dans une population d’ultra traileur après ligamentoplastie de cheville à plus de 2 ans.
6. Evaluation fonctionnelle et reprise sportive dans une population d’ultra traileur après ligamentoplastie de cheville à plus de 2 ans.

Introduction : Les traumastimes de la cheville sont extrêmement fréquents dans la pratique sportive. La discipline de l'ultra trail nécessite une cheville stable pour éviter les blessures liées aux reliefs accidentés rencontrés sur les parcours. L'objectif de cette étude est d'évaluer les résultats ainsi que le retour aux sports de patients ayant bénéficié de ligamentoplaties latérales de chevilles sous arthroscopie pour instabilité chronique.

Méthodes : Etude rétrospective monocentrique mono opérateur, incluant les patients qui ont bénéficié d'une reconstruction ligamentaire de la cheville et pratiquant de la course nature longue distance (au moins une course de + de 60km/an). Un score AOFAS, Karlsonn ainsi qu'un EVA a été réalisé en pré opératoire puis au dernier recul. L'examen clinique complet des mobilités a été réalisé dans le même temps. Les patients ont été revus avec un recul minimum de 24 mois et un recul moyen de 31 mois.

Résultats : Au total 7 patients, pour 8 chevilles opérées ont été inclues. Le score AOFAS moyen est passé de 70 en pré opératoire à 91 au dernier recul (p < 0.05). Le score de Karlsonn moyen est passé de 69 à 92 (p < 0.05). L'EVA a diminué dans l'entièreté des cas (1.6 vs 0.4, p > 0.05). On retrouve une perte de flexion plantaire au dernier recul (46° vs 43°, p > 0.05), de flexion dorsal également (26° vs 24°, p > 0.05). A noter que 62% des patients décrivent une raideur antérieure lors de la course à pied en montée. On note une reprise du sport dans 100% des cas  avec une augmentation de la durée d'entrainement hebdomadaire de 1h et 15 min (5h30 vs 6h45 , p > 0.05). Le score de Tegner moyen est passé de 6.2 à 6.7 (p > 0.05). Une récidive d'entorse a été décrite par un patient  mais sans gravité.

Conclusion : Les résultats cliniques ainsi que la reprise sportive dans la popultion d'ultra traileur après reconstruction ligamentaire de la cheville sous arthroscopie sont très prometteurs. Ces résultats préliminaires sont encourageants. Ils doivent maintenant être confirmés par un suivi à plus long terme sur une série plus importante.


Jordan OVIGUE (Reunion), Guillaume CORDIER
11:45 - 12:15 #16498 - 07 7. Les conflits antérieurs de la cheville : signes cliniques et résultats fonctionnels après arthroscopie.
7. Les conflits antérieurs de la cheville : signes cliniques et résultats fonctionnels après arthroscopie.

Introduction

 

Les syndromes de conflit de la cheville peuvent être antérieurs  ou postérieurs. Les conflits antérieurs ont été initialement décrits chez les athlètes, mais peuvent aussi être observés en post traumatique.  L’objectif de notre étude est de déterminer les caractéristiques épidémiologiques et cliniques du conflit antérieur de la cheville, de déterminer la place de l’arthroscopie dans la prise en charge de ces lésions et d’évaluer les résultats anatomiques et fonctionnels après traitement arthroscopique.

Matériel et méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective menée sur 5 patients traités pour conflits antérieur de la cheville par arthroscopie. Notre étude a été menée sur une période de 3 ans.

Résultats

Tous nos patients avaient des conflits antéro-externes dont 3 sont d’origine tissulaire et 2 d’origine osseuse. L’âge moyen de nos patients était de 36.4 ans. Le sexe-ratio était de 1.5. La notion de traumatisme était présente dans tous les cas. De bons et d’excellents résultats étaient notés dans 80% des cas.

Discussion/conclusion

La manifestation clinique du conflit antérieur  est dominée par un syndrome douloureux et le diagnostic est avant tout clinique. La radiographie standard et l’échographie confirment le diagnostic et on a rarement besoin de compléter les explorations par une TDM ou une IRM.  On distingue 2 types de conflit antérieur: les conflits d’interposition tissulaire qui sont les plus fréquents et les conflits osseux.  Le conflit antérieur pur est rarement isolé ; on a souvent des conflits antéro-externes ou antéro-internes. Le traitement médical est instauré de première intension et le traitement chirurgical n’est envisagé qu’en cas d’échec du traitement médical. Actuellement le traitement arthroscopique des conflits antérieurs de la cheville est bien établi. La bonne indication thérapeutique et la maîtrise de la technique arthroscopique sont les principaux moteurs de la réussite thérapeutique.


Mehdi JEDIDI (sousse, Tunisie), Sadok CHTAI, Mohamed Ali KHELIFA, Karim BEN AICHA, Karim BOUATTOUR, Mohamed Laaziz BEN AYECH
11:00-11:30
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SC1

SESSION CONTROVERSE
Conflit fémoro-acétabulaire chez l’enfant et l’adolescent : arthroscopie ou arthrotomie.

Modérateur : Philippe GICQUEL (PUPH) (Strasbourg)
11:00 - 11:30 Conflit fémoro-acétabulaire chez l’enfant et l’adolescent : arthroscopie ou arthrotomie. Franck ACCADBLED (PU PH) (Conférencier, Toulouse), Loic GEFFROY (orthopediste) (Conférencier, Nantes)
11:30-12:00
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SM2

SESSION MISE AU POINT
Arthroscopie de la cheville et du pied chez l’enfant et l’adolescent.

Modérateur : Bernard FRAISSE (PH) (Rennes)
11:30 - 12:00 Arthroscopie de la cheville et du pied chez l’enfant et l’adolescent. Franck ACCADBLED (PU PH) (Conférencier, Toulouse)
12:00-12:30
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C9

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Ligamentoplastie du LCA à physe ouverte, histoire et évolution des idées.

Modérateur : Philippe GICQUEL (PUPH) (Strasbourg)
12:00 - 12:30 Ligamentoplastie du LCA à physe ouverte, histoire et évolution des idées. Franck CHOTEL (Ex Chef de service) (Conférencier, Lyon)
12:30
12:30-13:15
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SIS

SESSION DE L'INDUSTRIE STRYKER

12:30 - 13:15 Réparation méniscale. Matthieu OLLIVIER (Professor) (Conférencier, Marseille), François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Conférencier, Lorient)
12:30-13:15
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SIA

SESSION DE L'INDUSTRIE ARTHREX

Modérateur : Olivier COURAGE (Chirurgien orthopédiste) (Le Havre)
12:30 - 13:15 Coiffe massive : quelles approches, quels traitements.
12:30 - 13:15 Rupture massive de la coiffe en double rang – la technique Montgolfier avec SutureTape. Lionel NEYTON (Orateur) (Conférencier, LYON)
12:30 - 13:15 Mon expérience de la SCR. Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Conférencier, Lyon)
12:30 - 13:15 Coiffe massive traitée avec montage en deux rangées indépendantes avec SutureTape. Philippe COLLIN (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Paris)
12:30 - 13:15 Mon expérience de la SCR. Markus SCHEIBEL (Conférencier, BERLIN, Allemagne)
12:30-13:15
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CSF

COMMUNICATION SPONSORISÉE GROUPE FH ORTHO

12:30 - 13:15 Traitement des lésions cartilagineuses du genou et du talus avec la membrane Chondro-Gide®. Thomas GICQUEL (Chirurgien salarié du secteur privé) (Conférencier, Lorient), Marion BERTRAND-MARCHAND (Conférencier, Montpellier)
12:30-13:15
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SISO

SESSION DE L'INDUSTRIE KARL STORZ

12:30 - 13:15 Ligamentoplastie du MPFL au Tendon Quadricipital Pédiculé : 1 technique simple, rapide, reproductible de stabilisation patellaire. Nicolas HENRIC (praticien hospitalier) (Conférencier, ANGERS), Thomas POUDEROUX (PH) (Conférencier, Le Mans)
14:00
14:00-15:30
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CPG

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
GENOU - LCA / MÉNISQUE
SFADirect

Modérateurs : Michel BRAX (Chef de Service) (HAGUENAU), Christian LUTZ (Auditeur) (Strasbourg)
14:00 - 15:30 #16475 - 08 ❤ 8. Impact de Trois Méthodes de Conservation (Congélation, Congélation-Irradiation et Cryo-préservation) sur les propriétés mécaniques des Greffes Méniscales.
❤ 8. Impact de Trois Méthodes de Conservation (Congélation, Congélation-Irradiation et Cryo-préservation) sur les propriétés mécaniques des Greffes Méniscales.

Chez les patients souffrant de douleur post-méniscectomie totale l’utilisation d’allogreffes méniscales permet d’envisager de restaurer la mécanique du compartiment fémoro-tibial lésé et potentiellement ralentir la survenue de l’arthrose. Trois techniques principales de conservation des allogreffes  principales ont été décrites, la congélation simple, la congélation irradiation 25kG et la cryopréservation. L’hypothèse de notre travail était que la Cryopréservation, permettrait une conservation des tissus méniscaux supérieure en termes de propriétés mécanique par rapport à une congélation simple et une congélation-irradiation.

 

METHODE

12 ménisques externes humains ont été prélevés chez des patients opérés pour une PTG après recueil d’un consentement éclairé signé. Les critères d’inclusion étaient patients âgés de moins de 70 ans, présentant une gonarthrose primitive médiale, sans antécédents chirurgicaux ou traumatiques sur le genou opéré, bénéficiant de la pose d’une Prothèse totale de genou entre novembre et décembre 2017. Apres résection des racines, les ménisques ont été sectionnés en 2 dans le sens horizontal. Un fragment était systématiquement cryo-préservé pour constituer le groupe contrôle. L’autre fragment était soit congelé soit congelé + irradié.

3 groupes était ainsi constitué pour réaliser des essais soit de traction soit de compression selon une méthodologie validée :  

1/ Cryopréservé  avec ajout de DMSO en vapeur d'azote (-178°c)6 essais de traction + 6 essais de compression

2/ Congelés entre -70° et -80° 3 essais de traction + 3 essais de compression

3/ Congelés entre -70° et -80° et  irradiation 25KGy : 3 essais de traction + 3 essais de compression

Pour les essais en traction, les échantillons étaient ancrés dans des morses de taille adapté dans un appareil de marque Syntech sous contrôle d’une caméra ; Une force progressive était appliqué jusqu’à rupture de l’échantillon.

Les essais en compression étaient réalisés sur le même appareil en appliquant 5 cycles de compression (max 700N) relaxation par échantillon

 

RESULTATS

Les spécimens cryopréservé présentaient une contrainte à rupture (différence de 3.51MPa: p < 0,05) et un module de Young (différence de 22.3MPa: p < 0.05)  plus élevés par rapport aux spécimens congelés. Cette différence était plus marquée entre les ménisques cryopreservés et congelés + irradiés (différence de contrainte à rupture  4.83 MPa: p < 0,05 ; différence module de young 36.2MPa: p < 0.05) 

CONCLUSION

Nos résultats suggèrent que seule la cryo-préservation n’altère pas les propriétés mécaniques des tissues méniscaux. Le recours à l’irradiation compromet les propriétés mécaniques et potentiellement les résultats cliniques des chirurgies de remplacement méniscal.


Matthieu OLLIVIER, Christophe JACQUET (Marseille), Martine PITHIOUX, Jean-Noel ARGENSON
14:00 - 15:30 #16565 - 09 ❤ 9. Effet d’une lésion méniscale médiale postérieure sur la laxité antérieure du genou. Etude cadavérique au GnRB.
❤ 9. Effet d’une lésion méniscale médiale postérieure sur la laxité antérieure du genou. Etude cadavérique au GnRB.

Introduction On retrouve lors de ruptures du ligament croisé antérieur (LCA) jusqu’à 61% de lésions méniscales associées entrainant une augmentation de la laxité antérieure et rotatoire du genou. La lésion ménisco-capsulaire postéro-médiale ou ‘ramp lésion’ fait partie de ces lésions méniscales avec une prévalence de 9-17% chez l’adulte et allant jusqu’à 23% chez l’enfant. Notre objectif était de déterminer la laxité antérieure de genoux cadavériques soumis à diverses contraintes avec comme hypothèse d’observer une relation de proportionnalité entre laxité antéro-postérieure et longueur de ramp lésion, une fois passé une valeur seuil de lésion. 

Matériel et Méthode 10 genoux cadavériques de 3 femmes et 2 hommes, d’âge moyen 86ans (80-94) ont été étudiés. Les sujets avec lésion préexistante du LCA ou du ménisque médial ou présentant une arthrose majeure étaient exclus. Des laximétries dynamiques automatisées ont été effectuées avec le GNRB dans diverses conditions : genou natif, après arthroscopie exploratrice, après section du LCA puis après lésion ménisco-capsulaire de taille croissante s’échelonnant de 10-30mm. Les laxités ont été mesurées à chaque fois pour 3 forces de poussée différentes soit 134, 200 et 250N.

Résultats Aucune différence significative en termes de laxité entre la condition genou natif et après arthroscopie n’a été observée. Après section du LCA une augmentation significative de la translation tibiale (+156 % en moyenne) a été retrouvée, quelle que soit la force de poussée. Concernant les ramp lésions, nous n’avons pas identifié de valeur seuil et l’accroissement de la lésion ménisco-capsulaire n’était pas corrélée à une laxité augmentée.

Discussion Le GNRB® est un outil de mesure de la laxité antéro-postérieure du genou validé chez le vivant, notamment lors de lésion du LCA. Son utilisation ne nous a toutefois pas permis de vérifier notre hypothèse par rapport aux ramp lésions. Stephen et al en 2015 ont démontré, à l’aide de genoux cadavériques montés sur banc d’essai, l’augmentation significative de la rotation externe et de la translation tibiale antérieure lors de ramp lésions étendues. Cependant, il n’existe pas à ce jour de données biomécaniques sur une valeur seuil de lésion ayant une pertinence clinique.

Conclusion La laximétrie à l’aide du GNRB lors de rupture du LCA est une mesure fiable et reproductible sur cadavres également. Pour pouvoir établir des recommandations quant à la valeur seuil des ramp lésions cliniquement significative et donc à réparer, d’autres études cadavériques sont nécessaires. Un protocole d’étude similaire utilisant un rotamètre pourrait être la solution.


Isabelle BERNARDINI (ROUEN), Daniel N'DELE, Franck ACCADBLED
14:00 - 15:30 #16476 - 10. Le nombre de méniscectomies diminue sur le territoire français au profit des réparations méniscales. Analyse des données CPAM de 2005 à 2016.
10. Le nombre de méniscectomies diminue sur le territoire français au profit des réparations méniscales. Analyse des données CPAM de 2005 à 2016.

L’objectif de cette étude était d’évaluer l’évolution au cours du temps du nombre d’acte et les variations géographiques des deux alternatives thérapeutiques (méniscectomies vs suture méniscale) en France. Notre hypothèse était que le nombre de ménisectomies diminuerait sur l’ensemble du territoire au cours du temps de façon harmonieuse dans les différents établissements acteurs de l’offre de soin.

 

Méthode

Sur la période de 2005 à 2017 l’ensemble des séjours MCO pour méniscectomie (Mies: NFFC003/NFCC004) ou suture méniscale (SM: NFEC001/NFEC002), ont été évalués de façon globale et séparée selon qu’il s’agissait de séjour dans les établissements publics ou privés sous objectif quantifié national (OQN).

L’extraction se faisait sur la plateforme de l’Agence technique de l'information sur l'hospitalisationet les résultats étaient : 1/ Rapportés à la démographie Française de la période concernée 2/ Répartis selon les régions géographiques concernées 3/ Dichotomisés selon les structures de soin publiques et privées 4/ Exprimés sous la forme de ratio des nombres réparations/méniscectomies.

 

Résultats :

 Entre 2005 et 2017, 63.142 sutures méniscales et 1.564.461 Mie ont été réalisées. Durant cette période sur l’ensemble du territoire français, nous avons observé une diminution progressive des Mies passant de 19,80 /10000 habitants en 2005 à 15,77/10000 habitants en 2017, au profit des SM, 0,42/10000 habitants en 2005 à 1,36/10000 habitants en 2017.

La diminution la plus importante des Mies était constatée dans les structures privées avec un passage de 15.79/1000 à 12.01/1000 habitant en 12 ans. Dans les établissements publics cette diminution était plus discrète (passage de 4/.01/1000 à 3.77/1000).

Il existait un clivage entre les régions de l’Est où le taux de Mies était plus élevé et les régions de l’Ouest les SM étaient plus fréquemment pratiquées.

Les ratios des séjours entre établissement publics et privés sont également asymétriques, avec un ratio SM/Mies en plus nette augmentation dans les établissements public de (de 4 à 15% entre 2005 et 2017 contre 2 à 7% dans les établissements privés). Dans le même temps la part des chirurgies méniscales (SM+Mies) faites par les établissements publics vs privés était en augmentation franche (64.3 à 71.9% pour les sutures et 25.4 à 31.4% pour les méniscectomies).

  

Conclusion

 Nos résultats suggèrent une évolution dans la gestion chirurgicale des lésions méniscales en faveur traitements conservateurs. Les variations importantes des résultats selon la répartition géographique et/ou du type d’établissement considéré témoignent de la disparité des modifications des pratiques cliniques dans ce domaine.


Matthieu OLLIVIER (Marseille), Christophe JACQUET, Sylvain GUY, Jean-Noel ARGENSON
14:00 - 15:30 #16444 - 11. Un patient avec lésion du LCA sur trois présente une lésion de la rampe du ménisque médial et/ou une lésion de la racine postérieure du ménisque latéral.
11. Un patient avec lésion du LCA sur trois présente une lésion de la rampe du ménisque médial et/ou une lésion de la racine postérieure du ménisque latéral.

Introduction: Le rôle des lésions de la rampe du ménisque médial (MM) et de la racine postérieure du ménisque latéral (ML) dans la laxité rotatoire dynamique du genou après lésion du ligament croisé antérieur (LCA) a récemment été démontré. La prévalence de ces lésions n’est toutefois pas connue. Le but était d’analyser le type de lésions méniscales observées dans une série de reconstruction du LCA. L’hypothèse était qu’un nombre important de patients présentaient une lésion de la rampe ou de la racine.

Matériel et méthodes: 317 patients avec reconstruction du LCA (194 hommes /123 femmes, âge 28±10ans) ont été extraits d’un registre intrahospitalier. Le type de lésion (complète/partielle) et les lésions méniscales associées ont été documentés pendant l’arthroscopie. Les observations étaient catégorisées en lésion : isolée, de la rampe du MM, de la racine postérieure du ML, de la rampe du MM et de la racine postérieure du ML, autre du MM, autre du ML, autre biméniscale. Des tests de chi-carré ont permis de déterminer si la fréquence des lésions méniscales différait en fonction du type de lésion du LCA, du sexe et de l’âge ( < 21, 21-35, > 35). Le seuil de signification était placé à p < 0,05.

Résultats: 110/317 (35%) patients (287 complètes /30 partielles) présentaient une lésion isolée du LCA. Les lésions complètes présentaient plus souvent une lésion méniscale associée (196/287, 68%) que les lésions partielles (11/30, 37% ; p < 0,01). Il existait dans cette série : 18% (n=57) de lésion de la rampe du MM, 10% (n=33) de lésion de la racine du ML, 4% (n=13) de lésion de la rampe du MM avec lésion de la racine du ML, 11% (n=34) d’autres lésions du MM, 17% (n=54) d’autres lésions du ML et 5% (n=15) d’autres lésions biméniscales. Les lésions de la rampe étaient plus fréquentes dans les lésions complètes du LCA (24% vs 3% partielles, p < 0,01) et chez les hommes (27% vs 14% femmes, p < 0,01). La distribution des lésions de la racine postérieure ne variait pas en fonction de la lésion du LCA (complète/partielle), du sexe ou de l’âge. Aucune lésion partielle du LCA ne présentait les 2 lésions simultanément.

Conclusion: Lors de la reconstruction du LCA, 32% des patients présentaient une lésion de la rampe du MM ou de la racine postérieure du ML, confirmant notre hypothèse. Ces dernières doivent faire l’objet d’une recherche systématique afin de mieux contrôler la laxité rotatoire dynamique postopératoire du genou.


Mouton CAROLINE (Luxembourg, Luxembourg), Nührenbörger CHRISTIAN, Theisen DANIEL, Romain SEIL
14:00 - 15:30 #16456 - 12. La reconstruction combinée du ligament antérolatéral protège-elle la réparation du ménisque interne?: Une étude comparative incluant 383 reconstructions du LCA avec un suivi post-opératoire minimal de 2 ans.
12. La reconstruction combinée du ligament antérolatéral protège-elle la réparation du ménisque interne?: Une étude comparative incluant 383 reconstructions du LCA avec un suivi post-opératoire minimal de 2 ans.

Objectif

Le but de notre étude était de déterminer si l’addition d’une reconstruction du ligament antérolatéral (LAL) protégeait les sutures du ménisque interne réalisées lors de la reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA).

 

Méthode

Il s’agit d’une analyse rétrospective de données collectées prospectivement. Ont été inclus dans l’étude tous les patients opérés entre janvier 2013 et août 2015 d’une reconstruction du LCA associée à une suture du ménisque interne par voie postéro-médiale.

A la fin de la période d’étude, tous les patients ont été contactés pour savoir s’ils avaient été réopérés de leur genou. En cas de réponse affirmative, les comptes rendus opératoires ont été revus et l’état du ménisque interne évalué.

 

Les données démographiques ont été comparées en utilisant un student t-test et un test de Kruskal-Wallis. Le taux de survie de la suture du ménisque interne a été déterminé avec la méthode de Kaplan-Meier et une analyse multivariée a été réalisée en appliquant le modèle de Cox.

 

Résultats

383 patients (âge moyen 27.4 ans ; suivi moyen 37.4 mois) ont été inclus dans l’étude. 194 patients ont bénéficié d’une reconstruction isolée du LCA alors que 189 ont bénéficié d’une reconstruction combinée LCA + LAL.

A la fin de la période d’étude, le taux de retour au sport au même niveau qu’avant la blessure, le score de Lysholm et la laxité antéro-postérieure du genou étaient similaires dans les deux groupes de patients. Seul le score de Tegner était significativement plus élevé dans le groupe de patients avec reconstruction combinée LCA + LAL (7.2 (6.9-7.4) contre 6.5 (6.3-6.9), p=0.0008).

74 patients (19.3%) ont eu une réopération du genou ipsilatéral dont 43 (11.2%) pour un échec de suture ou une nouvelle lésion du ménisque interne. 

Le taux de survie de la suture méniscale à 36 mois post-opératoire était de 91.2% (95%IC, 85.4%-94.8%) dans le groupe reconstruction combinée LCA + LAL et de 83.8% (95% CI, 77.1%-88.7%) dans le groupe reconstruction isolée du LCA (p=0.033). 

Dans notre série, le taux d’échec de suture du ménisque interne était plus de deux fois plus faible dans le groupe de patients ayant bénéficié d’une reconstruction combinée LCA + LAL (hazard ratio, 0.443; 95% CI, 0.218-0.866). 

 

Conclusion

La reconstruction combinée du LCA et du LAL protège la suture du ménisque interne.

 


Bertrand SONNERY-COTTET, Jean-Romain DELALOYE (Winterthur, Suisse), Adnan SAITHNA, William BLAKENEY, Hervé OUANEZAR, Amruth BORADE, Matt DAGGETT, Mathieu THAUNAT, Jean-Marie FAYARD
14:00 - 15:30 #16589 - 13. Pertinence médico-légale des photographies d'arthroscopie de genou dans l'évaluation arthroscopique des lésions cartilagineuses et méniscales du genou.
13. Pertinence médico-légale des photographies d'arthroscopie de genou dans l'évaluation arthroscopique des lésions cartilagineuses et méniscales du genou.

Introduction:

Lors des arthrosopies de genou, des photographies sont intégrées au compte rendu opératoire. Nous voulons savoir si leur interprétation à posteriori par un observateur extérieur est fiable et si leur utilisation dans une expertise médicale est pertinente.

 

Matériel et méthode:

Nous avons mené une étude monocentrique observationnelle rétrospective analytique. L’ objectif principal était de déterminer si les photographies prises au cours d’une arthroscopie de genou permettent à postériori d’authentifier la présence ou l’absence de lésions cartilagineuses, méniscales et du ligament croisé antérieur. Le critère de jugement principal était le coefficient de corrélation inter-observateur. Les objectifs secondaires étaient les coefficients de corrélation inter-observateur sur la classification des lésions en utilisant le score ICRS (International Cartilage Repair Society). La population étudiée correspondait aux patients ayant bénéficié d’une arthroscopie de genou de mars 2017 à février 2018, quel qu’en ait été le motif. Il s’agissait d’une série continue de patients d’un même opérateur, au sein du CHU Grenoble Alpes.  Une analyse statistique a été conduite pour déterminer les corrélations inter-observateurs à l’aide du coefficient kappa.

Résultats:

60 patients ont été inclus, 25 femmes (42%) et 35 hommes (58%). L'âge moyen étaient 33 ans ( 13 – 64). L'indication de l'arthroscopie était une rupture du ligament croisé antérieur dans 38 cas (63%), une lésion méniscale dans 20 cas (33%), autre dans 2 cas (3%). Le coefficient kappa moyen était de 0,468. La meilleure corrélation était observé pour l’évaluation de l’intégrité du LCA (k = 0,873) suivi des lésions méniscales (k = 0,540) suivi des lésions cartilagineuses (k < 0,5).

 

Discussion:

La variabilité inter-observateur est importante lorsque les photographies seules sont utilisées, même lorsque les observateurs appartiennent au même centre.

 

Conclusion:

La pertinence médico-légale des photographies d'arthroscopie de genou devrait être mise en question.

 


Regis PAILHE, Gabriel RAYBAUD (GRENOBLE), Brice RUBENS DUVAL, Stéphane PLAWECKI, Dominique SARAGAGLIA
14:00 - 15:30 #16537 - 14. Évaluation épidémiologique et analyse des facteurs de risque des ramps lésions méniscales dans une série continue de 3214 patients opérés d’une reconstruction du LCA.
14. Évaluation épidémiologique et analyse des facteurs de risque des ramps lésions méniscales dans une série continue de 3214 patients opérés d’une reconstruction du LCA.

Introduction : Les « ramps lésions » sont caractérisées par une atteinte des attaches méniscocapsulaires périphériques du segment postérieur du ménisque interne associé  a une rupture du ligament croisé antérieur (LCA). Il  a été montré que la réparation des ramps lésions effectuée au moment de la reconstruction du LCA améliore la biomécanique du genou. Les principaux objectifs de cette étude étaient d'évaluer l'incidence et les facteurs de risque de ramp lésion dans une importante série de patients opérés d’une reconstruction du LCA.           
Méthodes : De Septembre 2012 à Mars 2018, 3214 patients ayant eu une reconstruction arthroscopique du LCA ont été analysés. Lors de la reconstruction du LCA, tous les patients avaient une évaluation arthroscopique trans-notch du compartiment postéro médial du genou. La suture d’une ramp lésion a été effectuée si une lésion était détectée. La prévalence des « ramps lésions » a été analysée rétrospectivement. Les facteurs de risque potentiellement associés à ces lésions ont été analysés.     
Résultats : La prévalence globale des ramps lésions dans la population étudiée était de 23,9% : 769 ramps lésions diagnostiquées chez 3214 patients. L'analyse multivariée a montré que la présence de ramps lésions était significativement associée au sexe masculin, aux patients de moins de 30 ans, aux lésions chroniques, à une laxité latérale préopératoire supérieure à 6 mm, à la présence concomitante de lésions méniscales latérales et aux ruptures itératives du LCA.  
Conclusion : Il y a une forte prévalence de ramps lésions chez les patients opérés d’une reconstruction du LCA (23.9%). Cette étude a permis d’identifier les facteurs de risques associés à la présence de ramps lésions : les hommes, les patients de moins de 30 ans, les ruptures itératives du LCA, les patients avec une laxité pré-opératoire > 6mm, les lésions chroniques du LCA et la présence d’une lésion associée du ménisque externe.


Bertrand SONNERY-COTTET, Nikolaus ROSENSTIEL (Lyon), Cesar PRAZ, Herve OUANEZAR, Vikram KANDHARI, Adanan SAITHNA, Thais DUTRA VIEIRA, William G BLAKENEY
14:00 - 15:30 #16538 - 15. Facteurs de risques des lésions de la racine postérieure du ménisque externe dans les ruptures du ligament croisé antérieur (LCA) : une analyse épidémiologique de 3956 patients opérés d’une reconstruction du LCA.
15. Facteurs de risques des lésions de la racine postérieure du ménisque externe dans les ruptures du ligament croisé antérieur (LCA) : une analyse épidémiologique de 3956 patients opérés d’une reconstruction du LCA.

Introduction : On retrouve 47 à 61% de lésions méniscales associées lors d’une rupture du LCA. Les atteintes de la racine du ménisque externe ont des conséquences biomécaniques importantes. Elles entrainent une augmentation importante des pressions dans le compartiment externe ainsi qu’une instabilité rotatoire. La réparation de ces lésions est donc cruciale car elles semblent particulièrement arthrogènes. L’objectif est de déterminer la prévalence des lésions de la racine postérieure du ménisque externe chez les patients atteint d’une rupture du LCA et d’identifier les facteurs de risque associés.

Matériel et méthode : De Janvier 2011 à Avril 2018, 3956 patients ayant eu une reconstruction arthroscopique du LCA ont été analysés. Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique. Lors de la reconstruction du LCA, tous les patients ont eu une évaluation arthroscopique du ménisque externe par voie antérolatérale. En cas de lésion de la racine postérieure du ménisque externe, une réparation a été réalisée. La prévalence et les potentiels facteurs de risque associés  à ces lésions ont été analysés.

Résultats : La prévalence des lésions de la racine postérieure du ménisque externe dans la population étudiée était de 6.6% (256 lésions sur 3956 patients). L’analyse multivariée a montré que la présence de lésions de la racine postérieure du ménisque externe était significativement associée aux facteurs de risques suivant : pratique d’un sport contact et la présence concomitante d’une lésion du ménisque interne.

Conclusion : Il existe une prévalence importante de 6.6% pour la lésion de la racine postérieure du ménisque externe chez les patients opérés d’une reconstruction du ligament croisé antérieur. Les patients ayant une lésion du ménisque interne ou pratiquant un sport contact doivent faire l’objet d’une évaluation particulière du ménisque externe lors la chirurgie.


Cesar PRAZ (Caen), Thais DUTRA VIEIRA, Adanan SAITHNA, Nikolaus ROSENSTIEL, Vikram KANDHARI, Helder NOGUEIRA, Bertrand SONNERY-COTTET
14:00 - 15:30 #16547 - ❤ 16. Interêt de la balneotherapie après ligamentoplastie pour rupture du ligament croisé antero-externe du genou chez le sportif.
❤ 16. Interêt de la balneotherapie après ligamentoplastie pour rupture du ligament croisé antero-externe du genou chez le sportif.

Introduction :

Les techniques actuelles de ligamentoplastie après rupture du LCAE chez le sportif permettent d’obtenir d’excellents résultats fonctionnels et d’espérer à terme une reprise au même niveau de performance y compris dans les sports à pivot-contact. Cependant l’intérêt des différents types de protocoles de rééducation sur les résultats et sur la rapidité de la récupération est mal connu. Le but de ce travail a été d’étudier l’intérêt d’une balnéothérapie associée à une rééducation conventionnelle sur les résultats fonctionnels et proprioceptifs après ligamentoplastie du LCAE chez le sportif.

 

Matériel et méthodes

Cette étude prospective randomisée multicentrique contrôlée a inclus 67 patients sportifs amateurs ou professionnels. 35 patients ont suivi le protocole de rééducation conventionnelle (Gr1) et 32 ce même protocole avec balnéothérapie (Gr2). Les patients ont été opérés soit par greffe courte de type TLS, soit par la technique de Kenneth-Jones.

Les patients ont fait l’objet d’une évaluation pré opératoire, à 2 semaines, 1, 2 et 6 mois après l’intervention, par posturographie, étude de la force musculaire, de la marche, de la proprioception et par les scores de Lysholm-Tegner, IKDC et KOOS.

 

Résultats

Pour une même qualité de contrôle postural, le Gr2 recourait plus à la somesthésie que le Gr1 à 6 mois. Le côté de la lésion avait un impact sur le contrôle postural et en particulier sur la latéralisation du centre de pression des pieds en préopératoire, à 2 semaines et à un mois après l’intervention. La latéralisation était liée au côté du traumatisme du genou, avec latéralisation moins importante dans le Gr2. La force musculaire du quadriceps était plus importante dans le Gr2 que dans le Gr1 à deux et à six mois et celle du biceps fémoral était plus importante dans le Gr2 que dans le Gr1 à six mois. Le test d'isocinétisme a montré une plus grande force musculaire du quadriceps dans le Gr2. Un mois après l’intervention, la distance de marche parcourue était plus importante dans le Gr2. Il a été observé dans le Gr2 une amélioration des capacités proprioceptives du membre opéré lors de sa flexion pendant les deux premiers mois.

 

Conclusion

 

L’introduction de la balnéothérapie dans le protocole de rééducation après ligamentoplastie du genou a permis une récupération plus rapide, favorisant la reprise des activités sociales, sportives et professionnelles. Elle permet de prévenir les risques de lésions par compensation du genou controlatéral.


Laetitia PEULTIER, Didier MAINARD (Nancy), Franck WEIN, Nicolas PARIS, Jean PAYSANT, Philippe PERRIN
14:00 - 15:30 #16564 - ❤ 17. L'utilisation d'une table de proprioception est-elle un bon moyen d’évaluer les ligamentoplasties du croisé antérieur ?
❤ 17. L'utilisation d'une table de proprioception est-elle un bon moyen d’évaluer les ligamentoplasties du croisé antérieur ?

 

Introduction : L’analyse du résultat d’une reconstruction du LCA prend en compte, outre l’analyse des résultats subjectifs et fonctionnels, l’analyse de la stabilité du genou. Habituellement, cette stabilité se mesure, de manière statique, grâce à un laximètre. Récemment, il a été décrit une analyse plus globale intégrant une évaluation dynamique (épreuves de sauts). Afin de procéder à une analyse plus fine et plus complète de cette stabilité dynamique, il a été prévu dans cette étude d’utiliser une table de proprioception en préopératoire et à 6 mois d’une reconstruction du LCA.

Objectif : démontrer que l’analyse proprioceptive grâce à une table de proprioception apporte des informations utiles dans l’analyse des résultats d’une ligamentoplastie et permet de guider la reprise sportive.

Population et méthode : Nous avons mené une étude prospective (avis favorable du comité d’éthique), sur une population de 50 patients opérés, par un même opérateur, d’une reconstruction du LCA. Une évaluation préopératoire et à 6 mois intégrait une analyse de la laxité par GnRB et une analyse de la stabilité dynamique sur table de proprioception comportant une évaluation de l’aire d’appui dans 6 conditions différentes : yeux ouverts (C1), yeux fermés (C2), vision faussée par casque de réalité virtuelle (C3), yeux ouverts sur support instable (C4), yeux fermés sur support instable (C5) et vison faussée sur support instable(C6) ; le calcul du ratio Rsom (C2/C1) et RVis (C4/C1) permettait de déterminer la qualité des réponses sensitivo-motrices (Rsom) et l’utilisation d’éventuelles compensations visuelles (RVis) ; à 6 mois, une analyse complémentaire de la force musculaire par bilan iscocinétique était effectué.

Résultats : On note une amélioration significative de la stabilité sur table de proprioception à 6 mois de l’intervention par rapport à l’état préopératoire sur les évaluations C4 (430 vs 470 mm2), C5 (1315 vs 1700 mm2) et C6 (1210 vs 1330 mm2).

A 6 mois, pour les 32 patients dont la laxité évaluée par GnRB est inférieur à 5 mm à 200N, et dont la mesure de la force musculaire par isocinétisme ne retrouve pas de différence de +20% entre genou sain et genou opéré ou entre Quadriceps et ischio-jambiers, la qualité proprioceptive est variable avec des compensations visuelles parfois importantes : Rsom variant de 0,5 à 5 et RVis variant de 0,5 à 16,2.

Discussion/Conclusion : L’analyse de la proprioception à 6 mois d’une ligamentoplastie du LCA est un facteur intéressant pour guider la rééducation/réathlétisation et la reprise sportive.


Frank WEIN (Nancy), Laetitia PEULTIER, Didier MAINARD, Philippe PERRIN
14:00 - 15:30 #16566 - 18. Validation du test composite K-STARTS dans l'évaluation des capacités de retour au sport après plastie du ligament croisé antérieur.
18. Validation du test composite K-STARTS dans l'évaluation des capacités de retour au sport après plastie du ligament croisé antérieur.

En raison du risque élevé de rupture itérative, le choix du délai optimal pour la reprise du sport après plastie du ligament croisé antérieur (LCA) s'avère souvent épineux en pratique quotidienne. Par ailleurs, la littérature fait état d'un manque de critères objectifs pour autoriser ce retour au sport.

Les auteurs rapportent un test composite d'évaluation des capacités de retour au sport après plastie du LCA: le test K-STARTS. Le K-STARTS est un test sur 21 points comprenant 7 items côtés sur 3 points chacun. L'objectif de l'étude était de valider ce test comme score d'évaluation des capacités de retour au sport après plastie du LCA.

Il s'agissait d'une étude prospective comparative incluant 410 participants répartis en 2 groupes: un groupe de 371 patients opérés d'une plastie du LCA et un groupe contrôle de 39 sujets sains. La validation du test était basée sur la validité de construction, la consistence interne, la validité discriminante et la sensibilité au changement.

L'évaluation du K-STARTS a montré un excellent taux de remplissage (100%), une forte reproductibilité (coefficient de corrélation intra-classe: 0,87 ; coefficient de variation: 7,8%) et une forte sensibilité au changement. Il existait une corrélation modérée ou faible entre chacun des items du test et le score final. Il n'existait pas d'effet plafond ou plancher. Il existait une différence significative entre les scores au test K-STARTS à 6 et 8 mois postopératoires dans le groupe des patients opérés (11.2 ± 2.7 vs 16.8 ± 3.2, p < 0.001). Le score au test K-STARTS était significativement meilleur dans le groupe contrôle que dans le groupe des patients opérés (17.3 ± 2.1 vs 13.7 ± 3.8, p < 0.001).

En conclusion, le test K-STARTS est un outil d'évaluation des capacités fonctionnelles après plastie du LCA objectif et reproductible.


Jean-Marie FAYARD (Lyon), Mathieu THAUNAT, Grégory VIGNE, Pierre CHAMBAT, Hervé OUANEZAR, Meven LE GUEN, Bertrand SONNERY-COTTET
15:30-15:45
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SQN

SESSION QUOI DE NEUF ?
État des lieux sur les greffes courtes dans la reconstruction du pivot central : de la recherche fondamentale aux résultats cliniques.
SFADirect

15:30 - 15:45 État des lieux sur les greffes courtes dans la reconstruction du pivot central : de la recherche fondamentale aux résultats cliniques. Jean-François POTEL (Orateur) (Conférencier, Toulouse), Romain LETARTRE (chirurgien) (Conférencier, LILLE)
15:45-16:15
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SOPG

SESSION OUPS !
Prélèvement du greffon pour la reconstruction du pivot central.
SFADirect

15:45 - 16:15 Prélèvement du greffon pour la reconstruction du pivot central. Hubert LANTERNIER (Chirurgien) (Conférencier, La Baule-Escoublac), Olivier CANTIN (chirurgien) (Conférencier, Lorient), Xavier CLEMENT (CHIRURGIEN) (Conférencier, SAINT NAZAIRE)
14:00-15:30
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CPE

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
ÉPAULE - COIFFE

Modérateurs : Philippe COLLIN (Chirurgien orthopédiste) (Paris), Nicolas ROBIAL (Praticien Hospitalier) (COLMAR)
14:00 - 15:30 #16516 - ❤ 19. Effets clinique et radiologique du PRP sur les lésions interstitielles du sus-épineux: Une étude controlée, randomisée en double aveugle.
❤ 19. Effets clinique et radiologique du PRP sur les lésions interstitielles du sus-épineux: Une étude controlée, randomisée en double aveugle.

Aim

 

To assess effectiveness of ultra-sound guided platelet-rich plasma infiltrations (PRP) on the supraspinatus interstitial tear healing.

 

Background

Symptomatic interstitial superior rotator cuff tear management remains challenging, as conservative management is rarely fully effective, and surgical management requires a long recovery period of 6 months. PRP infiltration might thus represent a valuable alternative. 

 

Methods

 

We conducted a randomized, double-blind, controlled trial involving 80 patients suffering from a symptomatic isolated supraspinatus tendon interstitial tear. Patients received two intratendinous injections separated by 1 month, of either PRP (n=41) or saline solution (n=39). The primary outcome was tear size evolution, measured on magnetic-resonance arthrogram performed at baseline and at month 7. 

 

Results

 

The tendon tear volume did not change between groups: 0 mm(range: - 84 to +41) for PRP group and 9.8 mm3(range: - 264 to + 270 mm3) for saline group (P=0.175). Comparison between baseline and month 7 on the whole cohort showed a statistically significant decrease in median lesion size from 29 mm3(range: 4-301) to 19 mm3(range: 0-292) (P=0.0293), and a significant improvement for all the clinical scores (VAS, SANE, Constant, and ASES scores) (P < 0.001). There were no between-group significant differences with respect to the clinical scores evolution. Main side effects identified were present on 26/80 patients (PRP: 18/41; control: 8/39; P=0.0256), and consisted of: significant pain following injections (PRP: 11/41; control: 6/39), frozen shoulder (PRP: 8/41; control: 3/39), development of bursal- or articular-tear pattern at month 7 (PRP: 4/41; control: 1/39). Nine patients had to benefit a surgical rotator cuff repair after month 7 (PRP: 7/41; control: 2/40; P=0.182).

 

Conclusions

 

PRP was not superior to saline injection regarding supraspinatus interstitial tear healing and clinical outcomes improvement. We observed a clinical and radiological improvement on the merged PRP and placebo groups between months 0 and 7. More side effects were observed on the PRP group. The potential costs of two PRP infiltrations are estimated as EURO 1100.


Adrien SCHWITZGUÉBEL, Frank KOLO, Jérome TIREFORT, Philippe COLLIN, Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse)
14:00 - 15:30 #16517 - ❤ 20. Immobilisation post-opératoire après réparation de la coiffe des rotateurs: Dujarrier versus aucune immobilisation. Une étude prospective randomisée.
❤ 20. Immobilisation post-opératoire après réparation de la coiffe des rotateurs: Dujarrier versus aucune immobilisation. Une étude prospective randomisée.

Introduction:

Early-motion rehabilitation protocols after rotator cuff repair, gradually gained acceptance as they result in greater postoperative range of motion, pain relief, reduced stiffness, and earlier return to activities, compared to delayedmotion rehabilitation. Negative impacts of early immobilization are unavoidable, and immobilization braces impair gait and cause falls, as well as adverse cardiovascular effects, especially when malpositionned.

Methods:

We randomized 80 consecutive patients undergoing arthroscopic superior cuff repair (RCR) for small supraspinatus tears ( < 3cm) into 2 equal groups: no sling and sling-wearing groups. Patients in the sling-wearing group, were asked to wear a sling for the first 4 postoperative weeks, while patients in the other group wore no brace. The latter group was asked not to perform active abduction. Overhead active-assisted mobilization was performed in both groups during the first 4 postoperative weeks followed by a progressive active mobilization. After surgery, patients were evaluated clinically at 1.5, 3 and 6 months, and using ultrasound at 6 months.

Results:

Pre-operativepatient characteristics and function were not statistically different between the two groups. Patients without sling showed greater postoperative mobility at 6 weeks (active elevation (AE) 110.1±31.9 vs 97.0±25.0; external rotation (ER) 23.5±15.6 vs 15.3±14.6) and at 3 months of follow-up (AE, 139.0±24.7 vs 125.8±24.4; internal rotation (IR) ≥T12, 50% vs 27.5%), compared to patients with sling. At 6 months, patients that wore slings reported lower VAS pain (0.8±1.1 vs 1.5±1.6) as well as better SANE score (85.8±10.7 vs 79.4±11.6) compared to patients that wore slings. No significant differences were observed between the two groups regarding post-operative ASES, bursitis, tendon healing or repair integrity.

Discussion and Conclusion:

Absence of postoperative sling after rotator cuff repair was associated with better postoperative outcomes, greater mobility, and lower pain.


Jérome TIREFORT, Philippe COLLIN, Adrien SCHWITZGUÉBEL, Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse)
14:00 - 15:30 #16448 - 21. Relation entre intégrité structurelle d’une réparation de coiffe et résultats cliniques et radiologiques après 10 ans postopératoires.
21. Relation entre intégrité structurelle d’une réparation de coiffe et résultats cliniques et radiologiques après 10 ans postopératoires.

Aim: The aim of this study was to evaluate survivorship and functional results of arthroscopic rotator cuff (RC) repairs at a minimum follow-up of ten years. Secondary goals were to compare outcomes in patients with and without re-tears and to relate lesions’ characteristics with clinical, functional and radiological results.

Background: Arthroscopic repair is considered the gold standard treatment for RC tears, but studies describing long-term results after arthroscopic RC repair are still scarce.

Methods: Patients were prospectively re-evaluated at least ten years after arthroscopic RC repair. American Shoulder and Elbow Surgeons Shoulder Score (ASES), range of motion (ROM), Constant Murley Score (CMS), isometric strength in forward flexion (fl) and abduction (ab) were measured. Shoulder radiographs were used to measure the acromion-humeral distance (AHD) and classify shoulder osteoarthritis (OA) according to Samilson-Prieto. Ultrasound examination was performed to assess supraspinatus (SSp) re-rupture as a dichotomous variable.

Results: One hundred and two patients were available for functional and radiological evaluation. In 47 of them (46.5%), a discontinuity of the SSp was diagnosed echographically. Two groups of patients were created and compared depending on echographic tendon integrity: significant differences in favour of patients with intact SSp were detected in ASES (p=0.0086), ROM (ab: p=0.0143, fl: p=0.0069), CMS (p < 0.0001), strength (ab and fl: p < 0.0001), and AHD (p < 0.0001). Patients with smaller (C1-C2) lesions (62.4%) developed significantly greater ROM (ab: p=0.0174,  fl: p=0.0164), CMS (p=0.0007), strength in ab (p < 0.0006), strength in fl (p < 0.0001), and showed higher AHD (p < 0.0001). Larger (C3-C4) lesions (37.6%) were significantly more prone to re-tear (p=0.0002) and progression of OA (p=0.0003) than smaller ones.

Conclusions: These long-term results of arthroscopic RC repair indicate that RC integrity is important to maintain functional results and prevent OA progression. Independently from RC integrity, patients with smaller lesions maintain a superior functional level and a slower rate of OA progression.


Davide CUCCHI (Bonn, Allemagne), Alessandra MENON, Francesca Maria FEROLDI, Manuel MAZZOLENI, Gianvito SANTARSIERO, Elisabetta NOCERINO, Alberto ALIPRANDI, Max FRIEDRICH, Tom JANSEN, Pietro RANDELLI
14:00 - 15:30 #16576 - 22. Ossifications hétérotopiques après réparation de la coiffe des rotateurs.
22. Ossifications hétérotopiques après réparation de la coiffe des rotateurs.

INTRODUCTION : L’ossification hétérotopique OH se définit par une métaplasie des tissus mous en une formation osseuse, parfois très étendue. Elle est souvent idiopathique, impliquant une transformation de cellules souches pluripotentes en ostéoblastes. Sa localisation au niveau de l’épaule reste un phénomène rare.

 

CAS CLINIQUES : Nous rapportons 2 cas d’OH après réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs. Il s’agissait dans le premier cas d’une rupture transfixiante rétractée stade 1 du supra épineux, et dans le deuxième cas, une rupture rétractée stade 2-3 des supra et infra épineux. Une réparation par technique double rangée suture bridge avec acromioplastie avait été réalisée. La rééducation a débuté selon le protocole de mobilisation active immédiate assistée dès le lendemain de l’intervention. Le délai moyen d’apparition était de six semaines.  La clinique était dominée par une douleur intense associée à une raideur assez précoce. Après surveillance de la maturation de ces OH, une résection arthroscopique a été réalisée, puis suivie par une rééducation immédiate et un traitement anti inflammatoire à fortes doses. Les résultats cliniques et radiologiques étaient excellents à court terme.

 

DISCUSSION : L’OH commence à apparaitre sur les radiographies à partir de 4-6 semaines, délai nécessaire pour la minéralisation osseuse. Des facteurs systémiques, sous le contrôle du système nerveux central, ont été intriqués dans la physiopathologie, ainsi que des facteurs locaux (diminution de l’oxygénation tissulaire, traumatisme des parties molles, dérèglement de l’expression des protéines cellulaires). Ces derniers agissent en synergie, engendrant  la transformation rapide des cellules souches mésenchymateuses pluripotentes en ostéoblastes. Plusieurs auteurs ont  insisté sur  la manifestation clinique précoce dominée par les douleurs intenses associées à une raideur modérée.

 

CONCLUSION : L’OH après arthroscopie de l’épaule reste un phénomène rare. Néanmoins, elle doit être évoquée devant des douleurs précoces et intenses. Le suivi radiologique est un simple examen qui permet l’orientation diagnostique et le dépistage précoce. Le traitement arthroscopique est une technique de choix qui donne un bon résultat clinique et radiologique.


Philippe TEISSIER, Jacques TEISSIER, Haroun BOUHALI, Samih KACEM (Tunis, Tunisie)
14:00 - 15:30 #14697 - 23. Influence des facteurs de risques cardio-vasculaires sur la cicatrisation des réparations arthroscopiques de la coiffe des rotateurs.
23. Influence des facteurs de risques cardio-vasculaires sur la cicatrisation des réparations arthroscopiques de la coiffe des rotateurs.

Introduction : La qualité de cicatrisation d’une réparation de la coiffe des rotateurs est soumise à l’influence de nombreux facteurs. Bien que l’influence des facteurs de risques cardio-vasculaires (FRCV) dans la survenue d’une rupture de la coiffe des rotateurs ai été démontrée, leur rôle dans sa cicatrisation n’a jamais été mis en évidence cliniquement chez l’homme

Objectif : évaluer l’impact des FRCV et leur effet cumulatif sur la qualité de la cicatrisation de la coiffe après réparation arthroscopique.

Materiel et methodes :Une cohorte de 84 réparations de coiffes consécutives a été étudiée. Seules les reparations de ruptures transfixiantes de supra-épineux isolées, sans extension antéro-posterieures, non rétracté ( stade 2 Patte/SFA ) et sans involution graisseuse ( stade 1 Gouttalier ) ont étés inclues. La technique chirurgicale consistait en une réparation arthroscopique en double rangées de type suture bridge. L’évaluation de la cicatrisation comportait un examen clinique à 12 mois et une évaluation échographique de la cicatrisation selon la classification de Sugaya adaptée à l’échographie en 5 stades. Les facteurs de risques cardio-vasculaires ont été évalués lors de la consultation anesthésique pré-opératoire  et lors de la consultation de contrôle. Ils comprenaient : consommation tabagique, HTA, dyslipidémie, diabète , obésité , ATCD d’accident cardiovasculaire, syndrome d’apnée obstructive du sommeil

Resultats :L’âge moyen de la population était de 60,3 ans. 77,5 % des coiffes présentaient une cicatrisation échographique sans signe de re-rupture ( stade 1 à 3 ) , 15,5 % présentaient une re-rupture partielle ( stade 4 ) et 7% une absence totale de cicatrisation avec rétraction tendineuse( stade 5 ).Le score de Constant moyen était amélioré de 37,5 points ( p=0,001) avec un score moyen de 78,7 à 12 mois. Après analyse multivariée , plusieurs facteurs CV sont apparus significativement associé à un mauvais pronostic cicatriciel : tabagisme actif supérieur à 10 cigarettes par jour ( p=0,001 ) ,hypercholesterolémie ( p=0,002 ) , HTA ( p=0,001 ) et obésité ( p=0,001). Le nombre de comorbidités cardiovasculaires cumulés influence négativement la cicatrisation tendineuse avec un effet significatif visible dès la présence de 2 facteurs de risques CV. Au delà de 3 facteurs de risques CV , le risque de re-rupture partielle ou totale était de 80% ( p=0,001).Conclusion:L’évaluation des facteurs de risques CV apparaît comme primordiale dans la pertinence d’une indication opératoire de réparation de coiffe. L’arret du tabac et le contrôle des comorbidités cardiovasculaires seront essentiels dans l’espoir d’une cicatrisation optimale.


Alexandre DAUMILLARE (Aix en Provence), Michel CHAMMAS, Cyril LAZERGES, Bertrand COULET
14:00 - 15:30 #16592 - 24. Résultats des réparations itératives de coiffe par double rang croisés : évaluations clinique et radiologique.
24. Résultats des réparations itératives de coiffe par double rang croisés : évaluations clinique et radiologique.

 

INTRODUCTION :

La littérature sur les reprises arthroscopiques après réparation de coiffe est très limitée. Ceci concerne aussi bien la technique arthroscopique à utiliser, les résultats à attendre ou l’identification des facteurs d’échec.

L’objectif de cette étude était de rapporter les résultats cliniques et le taux de cicatrisation par double rang croisés après réparation itérative. Secondairement l’étude a recherché les facteurs prédictifs associés à ces échecs de réparation. 

METHODES:

24 chirurgies  de révision après échec d’une première réparation de la coiffe des rotateurs ont été identifiées.

Les critères d’inclusion principaux étaient une rupture itérative du supra-spinatus, à 2 ans de recul minimum et une reprise par double rang croisés sous arthroscopie.

L’évaluation clinique utilisait la mobilité de l’épaule, les scores moyens de Constant, ASES et l’échelle visuelle analogique. En ce qui concerne la cicatrisation tendineuse, elle était évaluée selon la classification IRM de Sugaya. Toutes les complications étaient notées et les facteurs prédictifs recherchés.

RESULTATS:

Au dernier recul, 3 patients étaient perdus de vue et n’ont donc pas été inclus dans l’étude.  Dans la population de l’étude, l’âge moyen était de 57 ans (+/_ 3), et le suivi moyen de 34 mois (+/_10). Dans 13 cas sur 21, le patient était un homme. Le score moyen de Constant était de 32 ± 7 en pré-opératoire et  de 66 ± 10 au dernier recul (p <  0.0198). Le score moyen ASES a augmenté de 42 ± 15 à 73,0  ± 20,0 au dernier recul  (p < 0.002). L’élévation moyenne a augmenté significativement de 75 ± 15 ° à 105 ± 40° (p < 0.0488). Le score douleur a été aussi amélioré  de 6.0 ± 1,0 à 3,5 ± 4  (p < 0.05).

L' évaluation IRM a été possible chez 16 patients.  Seulement 11 épaules (70%) présentaient une cicatrisation IRM satisfaisante (Sugaya I ou II). Les critères principaux de ruptures itératives étaient avec le sexe, la profession, le nombre de tendon rompu, le degré de rétraction, et le tabagisme. Aucune complication notable n’a été notée.

CONCLUSIONS:

Les reprises de ruptures de coiffe par double rang croisé permettent une amélioration de la fonction comme un soulagement efficace de la douleur. Cependant l’analyse révèle que ces résultats sont moins bons qu’une réparation de première intention tant sur le plan clinique que le taux de cicatrisation IRM. Le sexe, le tabagisme, la profession et le degré de rétraction sont les principaux facteurs de risques à connaître.


Patrick BOYER (Paris), Ruben DUKAN, Mohamed BAMANE, Marc-Antoine ROUSSEAU
14:00 - 15:30 #16578 - 25. Quelle médialisation est acceptable lors d’une réinsertion d’une rupture postero supérieure massive de la coiffe des rotateurs ? Analyse clinique et radiologiques d’une médialisation inférieure à 10 mm versus supérieure à 10 mm.
25. Quelle médialisation est acceptable lors d’une réinsertion d’une rupture postero supérieure massive de la coiffe des rotateurs ? Analyse clinique et radiologiques d’une médialisation inférieure à 10 mm versus supérieure à 10 mm.

Introduction :

Les ruptures massives postéro supérieures de la coiffe des rotateurs, d'origine dégénérative, rétractées avec une atrophie musculaire et une infiltration graisseuse avancée, sont difficiles à réparer anatomiquement. La médialisation de la réinsertion permet de diminuer la tension de la réinsertion, facilite la cicatrisation tendineuse et diminue le risque de rupture et représente une option thérapeutique . L’objectif  de cette étude était de comparer  les résultats cliniques et radiologiques d’une médialisation inférieure à 10mm et celle supérieure à 10 mm.

 

Matériels et méthodes :

Il s’agit d’une étude prospective, monocentrique, comportant 30 patients (7 femmes, 23 hommes), d’âge moyen 63 ans (44-85). La rupture était postéro supérieure, rétractée type 2 ou 3 (Patte) avec une infiltration graisseuse inférieure ou égale à 3.  Une medialisation a été pratiquée au dépend du cartilage de la tête humérale, sous arthroscopie après une large libération des tendons rétractés. Nous avons individualisé  2 groupes de patients : l groupe 1 (8 patients, medialisation entre 5mm et 10mm), groupe 2 (14 patients, medialisation entre 10mm et 15 mm).

L’évaluation pré et postopératoire a été effectuée à l’aide des scores de Constant Murley, de l’ASES, du SSV (Valeur fonctionnelle), du VAS pour la douleur, ainsi qu’une évaluation radiologique par une IRM postopératoire selon la classification de Sugaya.

 

Résultats :

Avec un recul moyen de 29 mois (9-58), tous les scores ont progressé de façon significative (p<0.5). Les résultats cliniques du groupe 1 étaient meilleurs que ceux du groupe 2 (p<0.5) : score de Constant 75,1±8,9 (groupe1), contre 71,7±7,8 (groupe2). Le score de Constant pondéré 95,3±13,9% (groupe1), 87,4±13,3% (groupe2). ASES score 88,1±8,2 (groupe1) versus 83,2±11(groupe2). VAS 0,6±0,9(groupe1), 1,2±1,1(groupe2). SSV 87,5±8,9 (groupe1), 82,3±13,6(groupe2). L’évaluation radiologique par IRM a trouvé aussi des résultats meilleurs pour le groupe 1. Score de Sugaya de I et II dans 75% chez les patients du groupe 1, contre 50% chez le groupe 2. Une rerupture est survenue chez 2 patients appartenant au groupe 2. Avec un taux de complication de 14% pour le groupe 2 contre aucune complication pour le groupe 1.

 

Conclusion :

La médialisation est une option thérapeutique intéressante si le muscle est encore fonctionnel dans les ruptures retractées type 2 ou 3 avec une infiltration graisseuse inferieure à 3.  De meilleurs résultats ont été obtenus avec une médialisation modérée de 5 à 10mm.

 

 


Wael BEN FADHEL, Philippe VALENTI (PARIS), Jean David WERTHEL
14:00 - 15:30 #16559 - 26. Description d’une nouvelle lésion de la face profonde du sous-scapulaire.
26. Description d’une nouvelle lésion de la face profonde du sous-scapulaire.

INTRODUCTION

Les lésions de la face profonde du tendon du sous-scapulaire sont retrouvées dans 20% à 40% des arthroscopies d’épaule. Hormis les lésions dégénératives et traumatiques, les principaux mécanismes physiopathologiques décrits sont une lésion de la poulie avec subluxation du long biceps ou un conflit glénoïdien antéro-supérieur. Cependant, les lésions de la poulie ne sont retrouvées  que dans 54% des lésions du sous-scapulaire et le conflit glénoïdien est présent uniquement lors de mouvements peu physiologiques de la vie quotidienne. L’hypothèse principale est que les lésions de la face profonde du tendon du sous-scapulaire sont associées à une lésion cartilagineuse de la tête humérale en regard (kissing lesion). L’objectif de cette étude est de montrer l’existence d’une nouvelle entité dans les lésions de la face profonde du sous-scapulaire et décrire son épidémiologie.

MATERIEL ET METHODE

Une étude prospective consécutive monocentrique a été réalisée de novembre 2017 à avril 2018 incluant toutes les arthroscopies d’épaule. La face profonde du sous-scapulaire, la tête humérale et le tendon du long biceps ont été étudiés. Les lésions de la face profonde du sous-scapulaire étaient classées en 4 grades. Une analyse inter et intra-observateur a été réalisée pour corroborer l’existence de cette lésion.

RESULTATS 

Les données de 70 arthroscopies ont été collectées : 48 pour lésion de la coiffe, 6 pour calcification de la coiffe, 11 pour pathologie acromio-claviculaire et 5 autres (arthrite, bursite, instabilité). L’âge moyen à la chirurgie était de 59,3 ans +10,6. Il s’agissait de 31 hommes et 39 femmes. Quarante-quatre lésions de la face profonde du sous-scapulaire ont été retrouvées (62,8%) dont 40 (90,9%) associées à une Kissing lesion. Les lésions du sous-scapulaire étaient majoritairement retrouvées dans les arthroscopies réalisées pour réparation de la coiffe des rotateurs (79,5%). Les lésions étaient associées dans 56,8% des cas à une lésion du long biceps (n=25) et dans 43,2% des cas à une lésion de la poulie (n=19). Soixante-et-une vidéos ont été analysées. Il n’a pas été montré de différence intra et inter-observateur pour la présence de la lésion du sous-scapulaire ou pour son grade.

DISCUSSION-CONCLUSION

Les lésions de la face profonde du sous-scapulaire sont fréquemment associées à une lésion cartilagineuse de la tête humérale en regard. Celle-ci peut survenir lors des mouvements répétés de rotation externe de l’épaule.


Thibault HERNANDEZ (Paris), Christine TEMPELAERE, Pierre DESMOINEAUX, Cécile TOANEN, Nicolas PUJOL
14:00 - 15:30 #16575 - 27. Lambeau de grand dorsal sous arthroscopie versus prothèse inversée chez les patients de 75 ans et plus avec une rupture massive irréparable postéro supérieure de la coiffe des rotateurs.
27. Lambeau de grand dorsal sous arthroscopie versus prothèse inversée chez les patients de 75 ans et plus avec une rupture massive irréparable postéro supérieure de la coiffe des rotateurs.

Introduction

Les ruptures massives postéro supérieure de la coiffe des rotateurs douloureuses avec une perte de force après échec du traitement conservateur peuvent bénéficier d’une ténotomie du biceps et débridement sous acromial, d’une réparation partielle, d’une reconstruction capsulaire supérieure, d’un balloon, d’un transfert de grand dorsal voir d’une prothèse inversée. L’objectif de cette étude est de comparer les résultats cliniques obtenus chez les patients de plus de 75 ans ayant bénéficier soit d’un transfert du grand dorsal sous arthroscopie  soit d’une prothèse inversée.

Matériels et Méthodes

13 lambeaux de grand dorsal (groupe 1) et 12 prothèses inversées (groupe 2)  ont été réalisées chez des patients de plus de 75 ans avec une coiffe postéro supérieure irréparable, sans arthrose et non pseudo paralytique. Les 2 groupes étaient comparable en pré opératoire en terme d’âge, de sexe, d’élévation antérieure active (114° versus 110)) et de Constant absolu (33 versus 27). Le recul moyen était pour le groupe 1 de 30 mois (19-50) et de 64 mois (24-124) pour le groupe 2.  Les résultats cliniques ont été évalués selon les scores SSV (valeur subjective fonctionnelle de l’épaule), VAS pour la douleur et de façon objective avec les mobilités et le score de Constant.

Résultats

Dans les 2 groupes, tous les paramètres fonctionnels et d’indolence ont été significativement améliorés en post opératoire. 3 révisions dans le groupe d’arthroplastie (une infection, une usure du PE et une dissociation de l’insert en PE) avec une prothèse en place et un score de constant final moyen de 54 et aucune révision dans le groupe 1. Au plus long recul, aucune différence significative entre les 2 groupes exceptée pour le SSV meilleur pour la prothèses (79 versus 58 p < 0.008)). Les scores post opératoire de la douleur, du Constant n’étaient pas significativement différents (1.3 versus 2.8 , 60 versus 58). Bien que non significatif, l’élévation active antérieure était meilleure dans le groupe 2 (143° versus 115°) et la rotation externe active était meilleure pour le groupe 1 (25° versus 20°).

Discussion Conclusion

Le lambeau de grand dorsal ou la prothèse inversée permettent d’obtenir des résultats satisfaisants en terme d’indolence et de fonction chez les patients de plus de 75 ans dont la coiffe postéro supérieure n’est pas fonctionnelle et l’épaule non pseudo paralytique. La limitation de cette étude est liée au recul plus court du grand dorsal (30 versus 64 mois) et au faible nombre de cas dans chaque groupe. Des séries plus importantes sont nécessaire pour valider ces options thérapeutiques.


Philippe VALENTI (PARIS), Jean KANY, Jean David WERTHEL
14:00 - 15:30 #16582 - 28. Transfert de trapèze inférieur sous arthroscopie pour perte isolée de rotation externe active (ILER).
28. Transfert de trapèze inférieur sous arthroscopie pour perte isolée de rotation externe active (ILER).

Introduction :

L’ILER (isolated loss of active external rotation), a été décrite par Boileau et al. dans les cas de rupture massive irréparable de la coiffe postérosupérieure où l’élévation antérieure est préservée mais où il existe une perte de rotation externe active. Dans ces cas là, seul un transfert tendineux permet de rétablir l’équilibre horizontal de l’épaule. Classiquement, un L’Episcopo par voie delto-pectorale est proposé. L’objectif de cette étude était de rapporter les résultats du transfert de trapèze inférieur assisté par arthroscopie dans cette indication.

 Matériels et Méthodes :

Tous les patients ayant reçu un transfert de trapèze inférieur pour ILER dans le cadre d’une rupture massive irréparable de coiffe postéro-supérieure entre 01/2013 et 12/2016 ont été inclus. Quinze patients (6 femmes, 9 hommes) d’âge moyen 62 ans (50-70 ans) ont été évalués à un recul moyen de 24 mois (12-36 mois).

 Résultats :

Tous les patients avaient une épaule souple, une élévation active préopératoire conservée (moyenne 165°) et une perte de rotation active coude au corps (moyenne -21° (-50° - 0°)). A l’IRM, ils présentaient tous une rupture massive irréparable du supraspinatus, de l’infraspinatus et du teres minor avec une infiltration graisseuse moyenne de 3,6 dans ces trois muscles. Le sous-scapulaire était intact chez tous les patients. Tous les patients avaient un signe du portillon positif et un signe du clairon positif. Au dernier recul, l’élévation antérieure active moyenne était de 171° et la rotation externe coude au corps active était de 9° (-50° - 20°) avec un gain moyen de +24°. Le gain moyen de rotation externe en abduction était de +40°. Le signe du portillon  et le signe du clairon étaient négatifs chez tous les patients en postopératoire. Le sore de Constant moyen était amélioré de 35 à 60, le SSV moyen de 30% à 60%, le SSV moyen de 3.5 à 7.5 er la douleur était diminuée de 7 à 2 (EVA). Deux patients ont présenté un hématome postopératoire et un patient a été repris pour infection du site de prélèvement.

 Conclusions :

Le transfert de trapèze inférieur assisté par arthroscopie permet de rétablir une rotation externe active chez les patients ayant une ILER dans le cadre d’une rupture massive irréparable de la coiffe postéro-supérieure.


Jean-David WERTHEL, Jean KANY, Philippe VALENTI (PARIS)
14:00 - 15:30 #16588 - 29. Résultats préliminaires des reconstructions capsulaires dans le traitement des ruptures irréparables de coiffe par matrice dermique porcine.
29. Résultats préliminaires des reconstructions capsulaires dans le traitement des ruptures irréparables de coiffe par matrice dermique porcine.

Introduction : Malgré de nombreux traitements disponibles, la prise en charge des ruptures massives et irréparables de la coiffe des rotateurs fait toujours débat. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer les résultats des reconstructions capsulaires par derme porcin dans le traitement des ruptures irréparables de coiffe.

Matériel et Méthode : Une série de 16 patients a été prospectivement évaluée. Les critères d’inclusion étaient une rupture irréparable du supra-épineux, une omarthrose inférieure à 3 selon la classification d’ Hamada et Fukuda, et un tendon du sous–scapulaire intact. La technique de réparation utilisait toujours une matrice dermique porcine implantée sous arthroscopie. Les critères d’évaluation principaux étaient le score moyen de Constant et la mesure de l’espace sous acromial mesuré en millimètre à la radiographie standard en préopératoire et au dernier recul. Le score douleur (EVA), le score moyen ASES étaient également analysés et touites les complications notées.

Résultats : L’âge moyen était 57 ans ± 6,1. Le recul moyen était de 28 mois (+/_4). Le score de Constant était en moyenne en préopératoire de 32 ± 6,7 et au dernier recul de 62 ± 13, p < 0,0198. L’élévation antérieure moyenne était de 80 ± 15 ° en pré-opératoire et de 105 ± 40° au dernier recul (p < 0,0488). La force moyenne a augmenté  de 3,9 kg ± 4,9 à 8,0 kg ± 2,6 au dernier recul (p > 0,05). Le score moyen ASES était de  38 ± 15,4 en pré-opératoire et de 71,2  ± 19,0 en post-opératoire  (p < 0,002). La mesure de l’espace sous acromial en préopératoire était de 6,5mm ± 1,3 et au dernier recul de 8 mm ± 2 p < 0,039. L’EVA moyenne préopératoire était de 6,3 ± 0,9 et au dernier recul à 3,5 ± 3 p < 0,0003. Il y a eu 1 fracture de glène et 4 reprises par prothèses inversées.

Conclusion : La reconstructions capsulaires par derme porcin a permis d’obtenir des résultats préliminaires satisfaisants cliniques et radiologiques chez environ 70 % des patients. Malgré un taux de reprise élevé, ce traitement est à considérer dans cette indication difficile. Un plus long recul est nécessaire.


Patrick BOYER, Ruben DUKAN (Paris), Aude BOMMIER, Moahammed BAMANE, Marc-Antoine ROUSSEAU
15:30-15:45
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SPV2

SESSION PRATIQUE VIDÉO : COMMENT JE FAIS ?
Disjonction acromio claviculaire chronique

Modérateurs : Olivier COURAGE (Chirurgien orthopédiste) (Le Havre), Markus SCHEIBEL (BERLIN, Allemagne)
15:45-16:15
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SOPE

SESSION OUPS !
Gestion de la coracoïde

15:45 - 16:15 Gestion de la coracoïde. Yves BOUJU (chirurgien) (Conférencier, Nantes), Lionel NEYTON (Orateur) (Conférencier, LYON), Lionel NEYTON (Orateur) (Conférencier, LYON)
14:00-14:30
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C10

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Les limites de l’arthroscopie de hanche en chirurgie conservatrice.

Modérateur : Nicolas KRANTZ (Chirurgien) (Toulouse)
14:00 - 14:30 Les limites de l’arthroscopie de hanche en chirurgie conservatrice. Michael WETTSTEIN (Directeur médical) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
14:30-14:45
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SC2

SESSION CONTROVERSE
Gestion de la capsule

Modérateur : Cécile BATAILLER (PHU) (Lyon)
14:30 - 14:45 Capsulotomie en zone périphérique première (inside-out). Olivier MAY (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse)
14:30 - 14:45 Capsulotomie extra-articulaire (outside-in). Remy COULOMB (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nimes)
14:30 - 14:45 Capsulotomie en zone centrale première. Nicolas BONIN (chirurgien orthopédique) (Conférencier, Lyon)
14:45-15:15
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CPH

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
HANCHE

Modérateurs : Michel RAHME (Chirurgien Libéral) (STRASBOURG), Christophe TISSOT (Médecin-associé) (Cheseaux, Suisse)
14:45 - 15:15 #16421 - 30-31. Etude cas-témoins du traitement arthroscopique du conflit fémoro-acétabulaire par effet came chez des patients porteurs de dysplasie acétabulaire versus couverture acétabulaire normale.
30-31. Etude cas-témoins du traitement arthroscopique du conflit fémoro-acétabulaire par effet came chez des patients porteurs de dysplasie acétabulaire versus couverture acétabulaire normale.

Introduction

Le conflit fémoro-acétabulaire (CFA) par effet came associé à une dysplasie acétabulaire peut contre indiquer le traitement du conflit sous arthroscopie. Aussi nous avons mené une étude cas témoin comparant un groupe de patients présentant une dysplasie limite (VCE de 20 à 24°), modéré (VCE de 15° à 19°) et sévère (VCE<15°) (Groupe D) versus un groupe témoin apparié ayant une couverture acétabulaire normale (VCE 25-30°). Les objectifs étaient de préciser : 1) les résultats fonctionnels et la satisfaction, 2) de corréler les résultats fonctionnels à l'importance de la dysplasie et à l'importance de la came. Hypothèse : l'hypothèse était une amélioration des scores fonctionnels et de la satisfaction des patients du groupe D inférieurs au groupe témoin, liés à l'absence de correction de la dysplasie.

Matériel et méthode

Il s'agit d'une étude comparative rétrospective, contrôlée, mono-centrique et mono-opérateur. Ont été inclus dans le groupe D tous les patients présentant un CFA par effet came isolé avec dysplasie et dans le groupe témoin, les patients opérés sur la même période présentant un CFA par effet came isolé sans dysplasie. Tous les conflits mixtes ont été exclus. Les résultats fonctionnels recueilli en pré opératoire et au dernier recul comprenaient le Harris Hip score modifié (mHHS) selon Mac Carthy, le Western Ontario and McMaster Universities Osteoarthritis Index (WOMAC) et le Non Arthritic hip Score de Christensen (NHAS).

Résultats

Entre 2011 et 2014, 407 patients opérés par arthroscopie ont été inscrits dans la base de données. 20 patients (22 hanches) ont été inclus dans le groupe D avec un VCE<25° (moyenne 19°, range 13°). Le groupe témoin comprenait 23 patients (25 hanches) avec un VCE>25° (moyenne 29°, range 5°) appariés selon le sexe, l'âge et l'index de masse corporel. Le recul moyen était de 29,6 mois dans le groupe D (range 46 mois) et de 31,4 mois dans le groupe contrôle (range 44 mois). Concernant les scores fonctionnels, le groupe D et le groupe témoin avaient respectivement un gain de 9,9 points (p=0,038, range 81) et de 10,4 points (p=0,0038, range 68) pour le score mHHS sans différence significative entre les deux groupes (p=0,943).

Conclusion

Le traitement du CFA par effet came chez des patients présentant une couverture acétabulaire inférieur à 25° (19° en moyenne, range 13°) ne donne pas, à court terme, de résultats fonctionnels inférieurs aux patients ayant une couverture acétabulaire normale.


Marcelle MERCIER (LYON), Antoine DANGIN, Nicolas BONIN
14:45 - 15:15 #16503 - 32. La suture capsulaire influence positivement le résultat fonctionel après traitement arthroscopique du conflit fémoro acétabulaire par la technique de Laude.
32. La suture capsulaire influence positivement le résultat fonctionel après traitement arthroscopique du conflit fémoro acétabulaire par la technique de Laude.

Purpose: To evaluate early clinical outcomes and complication rates of the outside-in extracapsular approach for the treatment of femoroacetabular impingement (FAI) and to assess the effect of capsular closure on the functional outcome.

Methods:  A consecutive series of hip arthroscopies performed for surgical treatment of FAI using the Ouside-In approach with minimum 2 year follow up were assessed. Any complications during early, intermediate or long-term follow were identified and recorded. Linear regression models were used to estimate the influence of capsular closure on the functional outcome.

Results: 64 hips in 57 patients were analyzed at the time of final follow-up of 34.17 months (range 24 to 53).  Functional outcome measurements showed an improvement from the preoperative to the last follow-up: 63.5 ± 11.0 to 88.1 ± 11.2 for mHHS,  63.1 ± 13.8 to 86.4 ± 13.4 for NAHS. All PROs showed a statistically significant improvement at final follow-up compared with preoperative levels. Capsular closure leads to a significantly improved clinical outcome (p < 0.05). No major complications occurred. One case of postoperative tensor fascia latae atrophy was documented.

Conclusion: Hip arthroscopy in the management of FAI with an extra articular starting point (Outside-In) is a safe technique with functional results and postoperative morbidity comparable to previous reported techniques. Side to side capsular closure at the end of the procedure might positively affect the final functional outcome.


Mathieu THAUNAT, Saliou SARR (Lyon), Thanos GEORGOKOSTAS, Gilles CLOWEZ, Gaspard FOURNIER
14:45 - 15:15 #16560 - 33. Les patients atteints d’un conflit fémoro-acétabulaire associé à une coxarthrose modérée, sont-ils de bons candidats au traitement arthroscopique ?
33. Les patients atteints d’un conflit fémoro-acétabulaire associé à une coxarthrose modérée, sont-ils de bons candidats au traitement arthroscopique ?

La chirurgie arthroscopique a démontré son intérêt dans le traitement des conflits fémoro-acétabulaires (CFA) symptomatiques. Cependant le seuil d’état arthrosique garantissant des résultats postopératoires favorables reste imprécis.

Certains auteurs réservent le traitement arthroscopique de CFA uniquement pour les patients présentant une coxarthrose stade 0-1 selon la classification de Tönnis ou pour les patients présentant un interligne articulaire supérieur à 2mm. D’autres auteurs élargissent les indications tout en décrivant des résultats comparables. Existe-t-il un seuil d’état arthrosique limitant l’indication du traitement arthroscopique de CFA ?

L’objectif de notre étude était de comparer les résultats postopératoires entre patients présentant une coxarthrose stade 0-1 selon la classification de Tönnis et ceux présentant un stade 2.

L’étude était épidémiologique descriptive, prospective, continue, mono-centrique et mono opérateur. Le critère de jugement principal était l’échec du traitement conservateur défini par la survenue d’une arthroplastie de hanche au cours du suivi. Les critères de jugements secondaires sont la comparaison des scores cliniques objectifs et subjectifs : Harris Hip scoreWOMACNon-arthritic Hip Score, et le taux de satisfaction.

La population incluse a été divisée en deux groupes selon l’état arthrosique : 31 patients dans le « groupe cas » (GC) présentant une coxarthrose stade 2 et 50 patients dans le « groupe témoin » (GT) présentant une coxarthrose stade 0-1. Le recul moyen était de 26 mois (6 ;57). Les deux groupes présentaient une différence significative concernant l’âge, l’IMC, l’angle de couverture latéral et le délai d’intervention depuis le début des symptômes. Le taux d’échec était significativement différent (p=0,02) : 6 patients (19,3%) dans le GC et 1 patient (2%) dans le GT. Uniquement le GT a présenté des scores postopératoires WOMAC et NHAS significativement améliorés. Le GC ne présente pas de différence significative entre les scores postopératoires et préopératoires probablement par manque de puissance de l’étude car p=0,052. Le taux de satisfaction est comparable entre les deux groupes.

Ne prenant en compte uniquement les patients n’ayant pas eu recours à la chirurgie arthroplastique, la majorité des résultats cliniques sont comparables entre les 2 groupes. De ce constat, nous estimons qu’une atteinte arthrosique modérée n’est pas une contre-indication absolue pour un traitement conservateur. Ces patients doivent être correctement informés du caractère « de sauvetage » de la chirurgie et par conséquent du risque plus important d’échec. 

Afin d’obtenir une puissance et un recul d'étude satisfaisants, l’étude sera poursuivie en attendant son éventuelle présentation.


Antoine DANGIN (Saint-Etienne), Christophe TISSOT, Edouard OLLIER, Nicolas BONIN
15:30-15:45
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SOPH

SESSION OUPS !
Hanche

Conférenciers : Blaise MICHEL (Conférencier, NANCY), Michael WETTSTEIN (Directeur médical) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
15:45-16:00
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C11

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Imagerie de la hanche à interligne conservée en France en 2018 : pertinence des examens et accessibilité.
Fil rouge

Modérateur : Olivier MAY (Chirurgien) (Toulouse)
15:45 - 16:00 Imagerie de la hanche à interligne conservée en France en 2018 : pertinence des examens et accessibilité. Nicolas SANS (Conférencier, Toulouse)
14:00-15:00
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SVF

SESSION VIDEOFLASH

Modérateurs : Quentin BAUMANN (Installé) (Paris), Elise LOOCK (praticien hospitalier) (Tourcoing)
14:00 - 15:00 #16425 - 1. Technique de réparation d’une coiffe rétractée : Polder technique ou fixation de la coiffe en empiétant sur le cartilage de la tête humérale.
1. Technique de réparation d’une coiffe rétractée : Polder technique ou fixation de la coiffe en empiétant sur le cartilage de la tête humérale.

Malgré une libération, il arrive parfois qu’une coiffe rétractée ne soit pas ré insérable de façon anatomique. Certaines ruptures ne permettent pas de réparations  partielles ou un shoelace.

Nous proposons cette technique empiétant sur le cartilage de la tête humérale permettant de gagner 1 à 1.5 cm et ainsi fixer la coiffe par un double rang classique.


Yves-Pierre LE MOULEC (STRASBOURG), Yves LEFEBVRE
14:00 - 15:00 #16437 - 2. Réinsertion arthroscopique d’une fracture du trochiter après prothèse totale d’épaule anatomique.
2. Réinsertion arthroscopique d’une fracture du trochiter après prothèse totale d’épaule anatomique.

Introduction :

L’intégrité de la coiffe des rotateurs est une condition sine qua non au bon fonctionnement d’une prothèse totale de l’épaule anatomique. Une fracture déplacée des tubérosités sur PTEA va donc aboutir à un échec de la prothèse. Cette complication est rare et les formes déplacées nécessitent obligatoirement une réinsertion chirurgicale. Peu d’études se sont intéressées aux fractures péri-prothétiques de l’épaule et leur prise en charge est non codifiée. En effet,  les moyens de réinsertion du trochiter sont variables allant du cerclage par fil métallique à l’ostéosuture à ciel ouvert. A notre connaissance, aucun cas de réinsertion arthroscopique de ce type de fracture n’a été rapporté dans la littérature.

Nous présentons dans ce travail un cas d’une fracture déplacée du trochiter survenue dans les suites précoces d’une PTEA ayant bénéficiée d’une réinsertion sous arthroscopie.

 

Observation :

Il s’agit d’une patiente âgée de 61 ans, suivie pour une omarthrose centrée sur nécrose aseptique post-traumatique de la tête humérale. Elle a bénéficiée de la mise en place d’une PTEA par voie deltopectorale sans complications peropératoires. Dans les suites postopératoires précoces, la patiente à senti une douleur vive lors d’une séance de rééducation l’amenant à nous consulter à J21. Le contrôle radiologique réalisé à objectivé une fracture du trochiter rétractée au somment de la calotte prothétique humérale.

La réinsertion du trochiter a été réalisée sous arthroscopie par un haubanage avec deux bandelettes montées sur deux ancres impactées. Les suites opératoires ont été simples et la fracture a consolidée en six semaines.

 

Conclusions :

 

La fracture du trochiter sur PTEA est rare mais grave car elle va compromettre le résultat fonctionnel. Le traitement chirurgical est indispensable. La réinsertion sous arthroscopie est possible et offre plusieurs avantages. Elle permet d’éviter la réalisation d’une voie d’abord à ciel ouvert complémentaire ou la reprise de l’ancienne voie d’abord. Elle permet également de diminuer le risque infectieux  et de faciliter les suites opératoires.

 


Mahjoub SABRI (Tunis, Tunisie), Ahmed Amine LAHMAR, Mourad ZARAA, Ahmed BELHADJ MESSOUD, Mondher MBAREK
14:00 - 15:00 #16452 - 3. Suture sous contrôle arthroscopique de rupture aigue du tendon quadricipital. Note technique.
3. Suture sous contrôle arthroscopique de rupture aigue du tendon quadricipital. Note technique.

Les ruptures aiguës du tendon quadricipital, interrompant la continuité de l'appareil extenseur, imposent une prise en charge chirurgicale. La réinsertion tendineuse par suture sur ancres a récemment montré sa supériorité biomécanique par rapport à la réinsertion par tunnels trans-osseux. Dans ce contexte, l'arthroscopie constituerait une alternative technique intéressante. Elle pourrait limiter les complications cicatricielles et infectieuses post-opératoires tout en garantissant des résultats fonctionnels équivalents aux techniques conventionnelles. Le but de cette note technique est de présenter une technique originale et reproductible de réinsertion du tendon quadricipital sous arthroscopie par suture sur ancres.


Mathieu SEVERYNS, Jean-Louis ROUVILLAIN (FORT DE FRANCE)
14:00 - 15:00 #16525 - 4. Arthrodèse talo-naviculaire sous arthroscopie.
4. Arthrodèse talo-naviculaire sous arthroscopie.

Arthrodèse talo-naviculaire sous arthroscopie

 

Introduction

Les arthrodèses du médio-pied reste un défi chirurgical tant la couverture cutanée est fragile, et les éléments tendino-vasculo-nerveux proches. L’arthrodèse talo-naviculaire est la plus difficile à faire fusionner avec un taux de pseudarthrodèse de près de 15% dans certaines séries. L’importance de la convexité de l’énarthrose talo-naviculaire est probablement responsable des difficultés techniques d’avivement conduisant à ces échecs.

Basé sur une étude cadavérique préliminaire, nous proposons une technique arthroscopique d’arthrodèse talo-naviculaire

 

Matériel et méthodes

 

Le patient est installé en décubitus dorsal, coussin sous la fesse controlatérale pour que le pied tombe en rotation latérale. Le garrot pneumatique est placé à la racine du membre.

Les repères cutanés notamment la tête du naviculaire et les tendons tibial antérieur et postérieur sont marqués au crayon dermographique.

L’interligne articulaire talo-naviculaire est parfaitement repéré sous contrôle scopique au préalable.

Deux broches de Kirschner de diamètre 20 sont introduites parallèlement en plein col du talus et en plein corps du naviculaire pour permettre l’action du distracteur de Hintermann.

Deux voies d’abords (dorsomédiale et dorsolatérale) sont réalisées en regard de l’interligne talo-naviculaire de part et d’autre du tendon tibial antérieur.

Une voie d’abord médiale sur la partie supérieure de l’insertion du tendon tibial postérieur facilite l’avivement de la partie inférieure de l’articulation.

Après l’avivement complet, alternativement manuel à la curette et motorisé à la fraise, une greffe spongieuse prélevée au dépend de la face latérale du calcanéus par une contre incision latérale était mise en place par la voie dorsolatérale.

L’ostéosynthèse était réalisée sous contrôle scopique par 2 vis en croix canulées de diamètre 4,2.

Le médiopied est immobilisé pour 6 semaines strictes dans une botte de marche (jour et nuit) avec appui complet différé durant cette période. La kinésithérapie est reprise à 1 mois.

 

Résultats

Nous rapportons ici les résultats préliminaires d’une étude de faisabilité.

Un repérage scopique rigoureux ainsi que l’utilisation d’un distracteur de Hintermann permette une technique plus fiable que la technique arthroscopique pure.

 

Discussion

Une étude prospective et une cohorte plus importante devront confirmer les résultats fonctionnels de cette technique fiable et reproductible.

 

Conclusion

L’arthrodèse talo-naviculaire sous arthroscopie semble techniquement accessible et reproductible

 

 

 


Ronny LOPES (Nantes), Alexis THIOUNN
14:00 - 15:00 #16587 - 5. Amélioration de l’exposition et de la visualisation antérieure lors des réparations arthroscopiques « en dehors de la boite » du sous-scapulaire : Trucs et astuces.
5. Amélioration de l’exposition et de la visualisation antérieure lors des réparations arthroscopiques « en dehors de la boite » du sous-scapulaire : Trucs et astuces.

Les ruptures rétractées du sous-scapulaire (type 3 ou 4 de la SFA) représentent un véritable challenge technique à réparer sous arthroscopie en raison de la difficulté de visualisation des structures anatomiques par manque d’exposition et de la proximité des structures neuro-vasculaires médiales. Nous nous proposons de décrire le cas d’une patiente de 45 ans présentant un échec de réparation d’une rupture traumatique du sous-scapulaire opérée à deux reprises avec une rupture itérative de la moitié supérieure du SS rétractée à la glène. La visualisation et l’exposition antérieure ont été grandement améliorées par la réalisation de gestes spécifiques, incluant une résection du fascia profond du deltoïde, une résection complète du ligament acromiocoracoïdien, une squelettisation de la coracoïde et surtout une libération de la face antérieure du tendon conjoint permettant une expansion de la chambre antérieure de travail et donnant ainsi un « jour » satisfaisant pour le passage des instruments, l’implantation des ancres et la réalisation des sutures.


Matthieu CESAR (Boujan sur Libron), Guillaume MIROUSE
15:00-16:15
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SJ

SESSION DES JEUNES

15:00 - 16:15 Mot d’accueil du Président de la SFA. François SIRVEAUX (PUPH) (Conférencier, Nancy), Quentin BAUMANN (Installé) (Conférencier, Paris)
15:00 - 16:15 Examen clinique de l’épaule : « les jeunes ne savent plus examiner leurs patients ». Christian GERBER (Conférencier, ZURICH, Suisse)
15:00 - 16:15 « Les 10 points à ne pas louper en imagerie ostéo-articulaire ». Myriam BOU ANTOUN (Conférencier, PARIS)
15:00 - 16:15 « Mes premières arthroscopie de poignet». Sybille FACCA (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)
15:00 - 16:15 « Moi, interne, ce que j’ai retenu des derniers symposiums » - SOFCOT 2017 Arthroscopie et traumatologie. Charles GROB (Assistant Spécialiste) (Conférencier, Versailles)
15:00 - 16:15 « Moi, interne, ce que j’ai retenu des derniers symposiums » - SFA 2017 : Rupture massive de la coiffe des rotateurs. Elise LOOCK (praticien hospitalier) (Conférencier, Tourcoing)
15:00 - 16:15 « Moi, interne, ce que j’ai retenu des derniers symposiums » - SFA 2017 : Instabilité de cheville. Charles PIOGER (Chef de Clinique) (Conférencier, Paris)
15:00 - 16:15 « Moi, interne, ce que j’ai retenu des derniers symposiums » - SFA 2017 : LCA de l’enfant. Constance ANDRÉ (PH) (Conférencier, Lille), Raphael COURSIER (Chirurgien) (Conférencier, Lille)
15:00 - 16:15 Présentation de l’AGA junior. Natalie MENGIS (resident) (Conférencier, Pforzheim, Allemagne)
15:00 - 16:15 Mot de la fin. Quentin BAUMANN (Installé) (Conférencier, Paris)
16:45
16:45-17:00
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SSS

SESSION SFA SOFCOT
Apport de l’arthroscopie dans le traitement des fractures articulaires - Symposium SOFCOT 2017.
SFADirect

Modérateur : Thomas BAUER (Professeur) (Boulogne Billancourt)
16:45 - 17:00 Apport de l’arthroscopie dans le traitement des fractures articulaires - Symposium SOFCOT 2017. Matthieu EHLINGER (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)
17:15-18:15
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SESS

SESSION ESSKA
SFADirect

Modérateur : Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Mérignac)
17:15 - 18:15 ESSKA SYMPOSIUM : LE RESSAUT DU PIVOT CENTRAL DANS LES LÉSIONS PRIMAIRES DU LCA - Qu’est-ce que le ressaut du pivot central ? Comment le mesurer ? Roland BECKER (Medical Director) (Conférencier, Brandenburg/Havel, Allemagne)
17:15 - 18:15 ESSKA SYMPOSIUM : LE RESSAUT DU PIVOT CENTRAL DANS LES LÉSIONS PRIMAIRES DU LCA - Morphologie osseuse et laxité ligamentaire. Jacques MENETREY (Médecin chef) (Conférencier, Genève, Suisse)
17:15 - 18:15 ESSKA SYMPOSIUM : LE RESSAUT DU PIVOT CENTRAL DANS LES LÉSIONS PRIMAIRES DU LCA - Causes intra-articulaires et traitement (réparation méniscale). Romain SEIL (PAST Président ESSKA) (Conférencier, Luxembourg, Luxembourg)
17:15 - 18:15 ESSKA SYMPOSIUM : LE RESSAUT DU PIVOT CENTRAL DANS LES LÉSIONS PRIMAIRES DU LCA - Causes extra-articulaires et traitement (ténodèse latérale et LLA). David DEJOUR (chirurgien) (Conférencier, Lyon)
17:15 - 18:15 ESSKA CONSENSUS : Lésions méniscales traumatiques. Philippe BEAUFILS (Retired) (Conférencier, Versailles)
16:45-18:15
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S1

SYMPOSIUM
Conflit glénoidien postéro-supérieur

Modérateurs : Jean GRIMBERG (Chirurgien orthopédiste) (PARIS), Yves LEFEBVRE (Strasbourg)
16:45 - 18:15 Présentation du symposium, des sujets et des orateurs. Jean GRIMBERG (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, PARIS), Yves LEFEBVRE (Conférencier, Strasbourg)
16:45 - 18:15 Analyse de la bibliographie. Matthieu SANCHEZ (Chirurgien) (Conférencier, Bordeaux)
16:45 - 18:15 Analyse du contact postéro-supérieur in vivo sur 100 arthroscopies. Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg)
16:45 - 18:15 Analyse de l’effet d’une restriction capsulaire sur la RE2 et la RI2 sur épaules cadavériques. Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg)
16:45 - 18:15 Démembrement clinique : diagnostic différentiel avec épaule douloureuse et instable, SLAP lesions, contexte hyperlaxe. Alexandre HARDY (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Lille)
16:45 - 18:15 Analyse du bilan d’imagerie : quelle imagerie est nécessaire et que retrouve-t-on ? Nicolas HOLZER (Médecin adjoint Responsable de Team: Chirurgie de l’Epaule et du Coude) (Conférencier, Geneva, Suisse)
16:45 - 18:15 Analyse des pratiques diagnostiques et thérapeutiques en France et à l’étranger (Survey Monkey international : GB-Allemagne-Japon-Inde, USAFrance). Jean-Luc RAYNIER (Assistant Chef de Clinique) (Conférencier, NICE)
16:45 - 18:15 Le traitement médical et le traitement préventif. Simon BERTIAUX (Chirurgien) (Conférencier, LE HAVRE)
16:45 - 18:15 Les techniques chirurgicales en dehors de la glénoïdoplastie. Jean KANY (Orthopédiste) (Conférencier, Toulouse)
16:45 - 18:15 La technique « lyonnaise » de glénoïdoplastie. Christophe LEVIGNE (chirurgien) (Conférencier, LYON)
16:45 - 18:15 Méthodologie et épidémiologie de l’étude rétrospective. Résultats de l’étude retrospective. Lisa PEDUZZI (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, NANCY), Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Conférencier, Lyon)
16:45 - 18:15 Conclusion. Jean GRIMBERG (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, PARIS), Yves LEFEBVRE (Conférencier, Strasbourg)
16:45-17:15
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TR3

TABLE RONDE
Formation et courbe d’apprentissage en arthroscopie de hanche : difficultés, retour d’expérience, solutions.

16:45 - 17:15 Formation et courbe d’apprentissage en arthroscopie de hanche : difficultés, retour d’expérience, solutions. Willaume GUICHERD (Chirurgien Hanche) (Conférencier, Lyon), Erwan PANSARD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Boulogne-Billancourt), Nicolas TARDY (chirurgien) (Conférencier, Grenoble)
17:15-17:45
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BO4

BATAILLE D’OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Hanche.

Conférenciers : Antoine DANGIN (CLINICIEN) (Conférencier, Saint-Etienne), Jean-Emmanuel GEDOUIN (Dr) (Conférencier, Nantes), Michael WETTSTEIN (Directeur médical) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
17:45-18:00
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CH

Comité Hanche