Jeudi 12 décembre
07:45

"Jeudi 12 d\u00e9cembre"

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CE01
07:45 - 08:45

CE01 - Conférence d'enseignement
Scores fonctionnels en chirurgie du genou. Lesquels utiliser ? Que mesure-t-on ? Perspectives
SFA>Direct

Conférenciers : Franck ACCADBLED (PU PH) (Conférencier, Toulouse), Etienne CAVAIGNAC (PU PH) (Conférencier, Toulouse), Vincent MAROT (Chirurgien) (Conférencier, Andorre, Andorre), Jérôme MURGIER (chirurgien) (Conférencier, Biarritz)
Grand Auditorium
09:00

"Jeudi 12 d\u00e9cembre"

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OC
09:00 - 09:15

OUVERTURE DU CONGRÈS
SFA>Direct

Conférenciers : Jin Hwan AHN (Conférencier, Séoul, Corée du Sud), François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Conférencier, Lorient), François SIRVEAUX (PUPH) (Conférencier, Nancy), Hervé THOMAZEAU (Emeritus Professor) (Conférencier, Rennes)
Grand Auditorium
09:15

"Jeudi 12 d\u00e9cembre"

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CM1
09:15 - 09:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Le compagnonnage en chirurgie est-il mort ?
Fil rouge, SFA>Direct

Modérateur : Hervé THOMAZEAU (Emeritus Professor) (Rennes)
Conférencier : Gilles WALCH (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Lyon)
Grand Auditorium
09:30

"Jeudi 12 d\u00e9cembre"

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CM2
09:30 - 09:45

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Sutures méniscales arthroscopiques.
Fil rouge, SFA>Direct

Modérateur : François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Lorient)
Conférencier : Jin Hwan AHN (Conférencier, Séoul, Corée du Sud)
Grand Auditorium
09:45

"Jeudi 12 d\u00e9cembre"

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CM3
09:45 - 10:00

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Le Cutibacterium acnes dans l’arthroscopie d’épaule.
SFA>Direct

Modérateur : François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
Conférencier : George ATHWAL (Conférencier, London, Canada)
Grand Auditorium
10:00

"Jeudi 12 d\u00e9cembre"

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CM4
10:00 - 10:15

CONFÉFENCE MAGISTRALE
Anatomie et vascularisation des ménisques.
SFA>Direct

Modérateur : Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Lyon)
Conférencier : Robert SMIGIELSKI (Head) (Conférencier, Warsaw, Pologne)
Grand Auditorium
10:15

"Jeudi 12 d\u00e9cembre"

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CM5
10:15 - 10:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Le grand séisme de l’Est du Japon et le Tsunami.
SFA>Direct

Modérateur : Yacine CARLIER (Chirurgien) (Mérignac)
Conférencier : Eiji ITOI (Professor and Chair) (Conférencier, Sendai, Japon)
Grand Auditorium
11:05

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VS1
11:05 - 11:15

VIDEOSPOT
Comment je réduis un flessum du genou.
SFA>Direct

Modérateur : Charles KAJETANEK (Chirurgien) (RENNES)
Conférencier : Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Conférencier, Lyon)
Grand Auditorium
11:15

"Jeudi 12 d\u00e9cembre"

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SOF
11:15 - 11:30

SESSION SOFCOT
L’épisode de soins
SFA>Direct

Modérateur : François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
Conférencier : Didier MAINARD (Chef de Service / Président SOFCOT) (Conférencier, Nancy)
Grand Auditorium
11:30

"Jeudi 12 d\u00e9cembre"

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CM6
11:30 - 11:45

CONFÉRENCE MAGISTRALE
L’expérience coréenne des plasties antéro-latérales.
SFA>Direct

Modérateur : Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Lyon)
Conférencier : Jin Goo KIM (Conférencier, Séoul, Corée du Sud)
Grand Auditorium
11:45

"Jeudi 12 d\u00e9cembre"

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BO1
11:45 - 12:30

BATAILLE D’OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Doit-on rechercher et réparer les RAMP lésions du ménisque interne lors d’une reconstruction du LCA ?
SFA>Direct

Conférenciers : Etienne CAVAIGNAC (PU PH) (Conférencier, Toulouse), Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac), Mathieu THAUNAT (MD) (Conférencier, Lyon)
Grand Auditorium
14:05

"Jeudi 12 d\u00e9cembre"

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VS2
14:05 - 14:15

VIDEOSPOT
Greffes courtes de reconstruction du LCA avec le semi-tendineux ST4 : techniques et résultats.
SFA>Direct

Modérateur : Olivier CANTIN (chirurgien) (Lorient)
Conférencier : Stéphane PLAWESKI (Conférencier, Grenoble)
Grand Auditorium
14:15

"Jeudi 12 d\u00e9cembre"

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CP1
14:15 - 15:30

COMMUNICATIONS PARTICULIERES. genou
SFA>Direct

Modérateurs : Pierre LAUDRIN (Orthopediste) (Cesson Sévigné), Henri ROBERT (Chirurgien orthopédiste) (Chateau-Gontier)
14:15 - 15:30 #19473 - 1. Il n'y a pas de lien entre la présence d'oedeme osseux et l'instabilité rotatoire dans le cadre de lésion du LCA.
1. Il n'y a pas de lien entre la présence d'oedeme osseux et l'instabilité rotatoire dans le cadre de lésion du LCA.

Objectifs :Les indications des renforts latéraux lors des reconstructions du ligament croisé antérieur (LCA) sont encore très discutées. Certains auteurs suggèrent que les oedèmes osseux fémoral et tibial latéraux et le « latéral fémoral notch sign » sont des critères d’instabilité rotatoire devant inciter à effectuer un renfort latéral. Notre hypothèse était l’existence d’une corrélation entre le volume des œdèmes osseux latéraux et la présence d’une lésion du ligament antérolatéral (LAL). L’objectif principal de notre étude étaient de démontrer une corrélation entre les lésions du LAL repérées par échographie dynamique et le volume des œdèmes osseux latéraux fémoraux et tibiaux à l’IRM.

Méthode :Nous avons effectué une étude observationnelle prospective. Tous les patients ayant présenté une lésion aigue du LCA et opérés à moins de 8 semaines du traumatisme, ont été inclus entre avril 2018 et avril 2019. Une éventuelle rupture du ligament antéro-latéral (LAL) a été évaluée par échographie dynamique en pré-opératoire, sous anesthésie générale. Le grade du pivot shift test (Sous AG) a également était rapporté. Le volume des œdèmes osseux latéraux fémoraux et tibiaux selon la classification ICRS a été mesuré sur les IRM pré-opératoires par deux lectures en aveugle espacée d’un mois, et par deux lecteurs différents. La corrélation entre une lésion du LAL et l’importance des œdèmes osseux a été calculée. La corrélation entre une lésion du LAL et un pivot shift test de haut grade a également été déterminée.

Résultats :61 patients ont été inclus. 52.5% présentaient une lésion du LAL à l’échographie dynamique préopératoire. L’importance des œdèmes osseux latéraux n’était pas significativement corrélée à la présence d’une lésion du LAL (fémur : p=0.6113, tibia : p=0.7068), ni à la présence d’un pivot shift test (fémur : p=0.9522, tibia : p=0.1387). Un pivot shift test de grade >1 était significativement corrélé à une lésion du LAL (p<0.0001). Les reproductibilités inter et intra-observateurs étaient excellentes. 

Conclusion :Le volume des œdèmes osseux latéraux n’est pas corrélé à l’instabilité rotatoire du genou. La présence d’oedème n’est associée ni à la présence d’une lésion du LAL, ni au pivot shift test. Nous n’avons pas trouvé de lien entre les signes d’instabilité rotatoire et la présence d’oedeme osseux. L’excellente qualité diagnostique du pivot shift test dans le dépistage d’une lésion du plan antérolatéral est réaffirmée. La classification ICR est d’utilisation simple et reproductible.


Vincent MAROT (Andorre, Andorre), Boris CORIN, Reina NICOLAS, Jérôme MURGIER, Etienne CAVAIGNAC
14:15 - 15:30 #19558 - 2. La lésion des structures antérolatérales du genou est le facteur de risque le plus important du Pivot Shift de haut Grade dans les ruptures récentes du LCA.
2. La lésion des structures antérolatérales du genou est le facteur de risque le plus important du Pivot Shift de haut Grade dans les ruptures récentes du LCA.

Background:Pre-operative high-grade pivot shift is associated with higher rates of ACL graft failure, persistent instability and inferior patient reported outcomes. The pathophysiology of high-grade pivot shift is multifactorial and numerous factors have been implicated. 

Purpose :The aim of this study was to determine risk factors for high-grade pivot shift, with a particular emphasis on addressing the limitations of previous studies, by including a comprehensive evaluation of both soft-tissue and osseous parameters. 

Study design: Case series 

Methods :A prospective evaluation of 200 consecutive patients undergoing acute ACL reconstruction (within 10 days of injury) was undertaken. An open lateral exploration was undertaken at the time of the index procedure. Details regarding patient and injury characteristics were recorded. Osseous parameters (tibial slope and condylar ratios) were determined using established MRI protocols. A multivariate logistic regression with Penalized Maximum Likelihood was used to identified risk factors associated with grade 3 pivot shift. A stepwise descending strategy was applied from the initial full model to determine the most parsimonious one, removing step-by-step all the non-statistically significant parameters and keeping only the clinically relevant parameters and confounding factors (if any). 

Results :The mean age of the population was 28.3 +/- 9.8 years. 67.5% of patients were male. 35 (17.5%) of patients had a high grade (grade 3) pivot shift and 165 (82.5%) had a low-grade pivot shift (grades 1 and 2). Both uni- and multivariate analyses demonstrated that injury to the Anterolateral structures of the knee was the only significant risk factor for high grade pivot shift. When this was subcategorized further, it was identified that both complete and incomplete tears of the ALL, and Segond fractures were all significant risk factors for high grade pivot shift. 

Conclusions :A comprehensive evaluation of soft-tissue and osseous factors has identified that injury to the Anterolateral Structures of the knee is the most important risk factor for explosive pivot shift in acute ACL-injured knees.


Andrea FERRETTI (ROME, Italie), Edoardo MONACO, Thais Dutra VIEIRA, Edoardo GAJ, Alessandro CARROZZO, Alessandro ANNIBALDI, Valerio ANDREOZZI, Adnan SAITHNA, Bertrand SONNERY-COTTET
14:15 - 15:30 #19472 - ❤ 3. Peut-on palper l’insertion distale tibiale du ligament antérolatéral pour identifier sa lésion dans les ruptures du ligament croisé antérieur ?
❤ 3. Peut-on palper l’insertion distale tibiale du ligament antérolatéral pour identifier sa lésion dans les ruptures du ligament croisé antérieur ?

Introduction

Il a été démontré que le ligament antérolatéral (LAL) jouait un rôle dans le contrôle de la stabilité rotatoire du genou.

Nous avons montré qu’une lésion LAL pouvait être identifié par échographie. La lésion est le plus souvent tibial.

L’objectif de cette étude est d’évaluer la corrélation entre la palpation douloureuse en aigue de l’insertion distale du LAL et l’aspect lésionnel échographique.

 

Matériel et méthode

Nous avons mené une étude prospective monocentrique incluant 130 patients (89 hommes et 41 femmes), d’âge moyen 27,2 ± 8,3 ans, présentant une lésion unilatérale du LCA datant de moins d’un mois. 

Une palpation de l’insertion distale était réalisée en moyenne à 8,8 ± 3,2 jours du traumatisme permettant de déterminer le statut douloureux ou non du LAL.  

Le statut échographique était réalisé en préopératoire par un chirurgien formé au diagnostic échographique. L’ensemble des évaluations était réalisé en double aveugle (le chirurgien ne connaissait pas le statut clinique du LAL).

Nous avons mesuré la corrélation entre le statut lésionnel échographique du LAL et la douleur à la palpation de l’insertion distale, via le coefficient de corrélation intra classe avec un intervalle de confiance à 95%. 

La corrélation entre le pivot shift pré opératoire au bloc opératoire et  l’aspect lésionnel échographique a elle aussi été recherchée.

Nous avons obtenu l’accord du comité d’éthique pour cette étude. En l’absence d’objectif quantifiable , le nombre de sujet nécessaire a été déterminé par le recrutement durant 1 an. 

 

Résultats

La concordance entre la palpation douloureuse de l’insertion distale du LAL et l’aspect lésionnel échographique est bonne avec un intervalle de confiance à 95% de l’ICC à 0,801(IC 95% : 0,730, 0,855).

La sensibilité de ce test clinique est à 92%(IC 95% : 88-97), la spécificité à 88(IC 95% :  82- 93), la valeur prédictive positive à 88%(IC 95% :82-94) et la valeur prédictive négative à 92%(IC 95% : 87-97).  

La concordance entre le Pivot shift au bloc opératoire et l’aspect lésionnel échographique

est bonne, ICC = 0,850(IC 95% : 0,794, 0,891).

Conclusion

Les qualités diagnostiques de la palpation douloureuse de l’insertion distale du LAL dans l’identification d’une lésion du LAL sont excellentes.

Cette structure étant impliquée dans la stabilité rotatoire du genou, l’évaluation de son statut par la palpation est adaptée pour la prise en charge « à la carte » d’un genou traumatisé.

 

 

 

 


Jérôme MURGIER, Pierre THOMAS, Louis COURTOT, Vincent MAROT, Etienne CAVAIGNAC (Toulouse)
14:15 - 15:30 #19495 - 4. La reconstruction combinée du LCA et du ligament antérolatéral est-elle associée à un risque plus important de complications? Résultats préliminaires d'une étude prospective randomisée.
4. La reconstruction combinée du LCA et du ligament antérolatéral est-elle associée à un risque plus important de complications? Résultats préliminaires d'une étude prospective randomisée.

Background: The widespread historical abandonment of lateral extra-articular procedures in ACL-injured knees occurred due to concerns about high rates of adverse events. Recently there has been a resurgence in popularity of lateral extra-articular procedures and this warrants an urgent evaluation of their safety profile.

Hypothesis/Purpose: The aim of this study was to perform an interim analysis of the ongoing (blinded for journal review) randomized controlled trial in order to determine whether combined ACL and anterolateral ligament reconstruction (ACL+ALLR) is associated with an increased rate of adverse outcomes when compared to isolated ACL reconstruction (ACLR). The hypothesis was that there would be no significant difference between groups at a minimum follow-up of one year.

Study Design: Randomized Controlled Trial

Methods: Recruitment was commenced in November 2016. Patients scheduled for ACL reconstruction were randomized to either isolated ACL reconstruction (bone-patella tendon-bone autograft) or combined ACL+ALLR (hamstring tendon autograft). All patients with a minimum follow-up of one year, in March 2019 were included. Complications and re-operations, knee laxity parameters, range of motion, Tegner, Lysholm, IKDC and KOOS scores were evaluated.

Results: 224 patients (112 in each group) with a mean follow-up 12.3 +/- 1.9 (range 12 to 19) months formed the study population. There was a significantly higher rate of re-operation for cyclops syndrome in the isolated ACL group (B-PT-B 8.9%, ACL+ALLR 0%, p=0.0012). There was no significant difference in the frequency of graft rupture (B-PT-B 5.4%, ACL+ALLR 0.9%, p=0.1191), range of motion deficits, pain, or re-operation for meniscectomy between groups. There were no cases of post-operative infection, venous thromboembolism, or arthrofibrosis. Subjective IKDC (81.2 vs 86.8, p=0.0048), Lysholm (88 vs 92, p=0.0131) and some components of KOOS were significantly better in the ACL+ALL group.

Conclusion: This study demonstrates no evidence of an increased risk of adverse events after combined ACL+ALL reconstruction when compared to isolated ACL reconstruction with a B-PT-B graft. The trend towards a reduced graft rupture rate and significantly better subjective IKDC, Lysholm and KOOS scores with the combined procedure is consistent with the previous literature and expected to be more pronounced at the end of the overall study period.


Charles PIOGER (Paris), Bertrand SONNERY-COTTET, Thais DUTRA VIEIRA, Florent FRANCK, Charles KAJETANEK, Jean-Marie FAYARD, Mathieu THAUNAT, Adnan SAITHNA
14:15 - 15:30 #19561 - 5. Plastie antérolatérale associée à la chirurgie du ligament croisé antérieur (LCA) chez l’enfant. A propos de 40 cas au recul minimum de 2 ans.
5. Plastie antérolatérale associée à la chirurgie du ligament croisé antérieur (LCA) chez l’enfant. A propos de 40 cas au recul minimum de 2 ans.

Introduction

On constate une augmentation du nombre de ruptures du ligament croisé antérieur (LCA) chez les enfants gardant un potentiel de croissance. Cependant, la chirurgie du LCA chez l’enfant reste marquée par un taux élevé de rupture itérative. L’adjonction d’une plastie antérolatérale à la plastie du LCA chez l’adulte a démontré son intérêt dans le contrôle rotatoire du genou et la diminution du taux ruptures itératives. Peu d’études ont analysé les résultats de ces plasties combinées chez l’enfant. 

Les buts de l’étude étaient d’étudier le taux de rupture itérative et le taux de complications chez les enfants en croissance opérés d’une plastie du LCA associée à une plastie antérolatérale.

L’hypothèse était que la réalisation d’une plastie du LCA associée une plastie antérolatérale chez les patients à physe ouverte expose à un taux de rupture itérative faible et un taux de complications similaires à ceux publiés dans la littérature pour les plasties intraarticulaires isolées.

Méthode

Il s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique portant sur 39 patients opérés d’une plastie du LCA associée à une plastie antérolatérale revus au recul minimum de 2 ans. La mesure de la laxité différentielle ainsi que l’évaluation de l’importance du ressaut rotatoire ont été réalisés en préopératoire et au dernier recul. Le niveau sportif préopératoire et au dernier recul a été évalué à l’aide du score de Tegner. Le taux de complications et en particulier de troubles de croissance secondaires a été évalué.

Résultats         

38 patients (39 LCA) ont été revus au recul moyen de 42 mois (26-52 mois). L’âge moyen lors de la chirurgie était de 13,8 ans (9,8 – 16,5 ans). Il existait une amélioration significative de la laxité antérieure au dernier recul (7 mm +/- 1,3 vs 1,8 mm +/- 1,4 (p < 0,001)). 69,2% des patients présentaient un ressaut franc ou explosif en préopératoire contre aucun au dernier recul (p=0,0423). Il existait une baisse significative du score de Tegner au dernier recul (7,2 ± 1,3 vs 6,6 ± 1,9 (p=0.0256)). Aucune rupture itérative n’a été rapportée. Deux patients (5,1%) ont présenté une inégalité de longueur.  

 

Conclusion

La réalisation d’une plastie du LCA associée à une plastie antérolatérale chez les patients à physe ouverte permet de restaurer un genou stable avec un taux rupture itérative inférieur à ceux publiés pour les plasties intraarticulaires isolées. Le taux de complications secondaires et en particulier de troubles de croissance est  similaire à ceux de la littérature. 


Etienne CARON (Lille), Mathieu THAUNAT, Bertrand SONNERY-COTTET, Thais Dutra VIEIRA, Jean-Marie FAYARD
14:15 - 15:30 #19538 - 6. Anatomie des fibres de Kaplan: compréhension de leur participation au controle de l'instabilité antérolatérale rotatoire.
6. Anatomie des fibres de Kaplan: compréhension de leur participation au controle de l'instabilité antérolatérale rotatoire.

Introduction : Les fibres de Kaplan ont été décrites comme des connexions entre la bandelette ilio-tibiale (BIT) et le fémur distal. Elles sont divisées en deux structures fibreuses distinctes, les fibres proximales (FKP) et distales (FKD), pouvant participer au contrôle de l’instabilité rotatoire antéro latérale du genou (ALRI). Leurs caractéristiques anatomiques restent peu étudiées. L’objectif était de déterminer les caractéristiques anatomiques des fibres de Kaplan et d’étudier la variation de ces paramètres lors de la RI du genou.

Matériel & Méthodes : Les FKP et FKD ont été recherchées et caractérisées sur 21 genoux cadavériques frais congelés. Après un abord antéro-latéral, la BIT a été réclinée en postérieur et le vaste latéral en antérieur afin d’accéder à la face latérale du fémur distal. Les caractéristiques anatomiques des FKP et FKD (épaisseur, largeur et longueur) ont été mesurées sur un genou à 50° de flexion dans différentes conditions de rotation (neutre : RN ; interne à 20° : RI). Les rapports anatomiques des FK par rapport aux structures adjacentes antéro-latérales ont également été consignés.

Résultats : Les FKP et FKD ont été individualisées dans tous les genoux étudiés (n=21). Les FKD étaient plus épaisses (p < 0.001), plus larges (p < 0.001) et plus longues (p < 0.001) que les FKP, quelles que soit les conditions de rotation tibiale appliquées. Par rapport à la RN, les FKP et les FKD se tendaient en RI (diminution de l’épaisseur et de la largeur, augmentation de la longueur) (p < 0.001). L’espace inter FKP-FKD était de 12.17 ± 3.95mm. Les FKP et FKD étaient proximales à l’épicondyle fémoral latéral, respectivement de 49.20 ± 7.38 mm et de 27.54 ± 7.69mm.

Conclusion : Les FKP et FKD sont des structures anatomiques distinctes et constantes du compartiment latéral du genou, dont les caractéristiques anatomiques et leur mise en tension en RI présument une fonction de contrôle de la stabilité rotatoire antéro-latérale du genou.


Thomas NERI (Saint Etienne), Gary SAYAC, Alexandre GOIMARD, Rodolphe TESTA, Frederic FARIZON, Remi PHILIPPOT
14:15 - 15:30 #19535 - ❤ 7. Comparaison biomécanique des principales procédures antérolatérales utilisées en combinaison avec une reconstruction du ligament croisé antérieur.
❤ 7. Comparaison biomécanique des principales procédures antérolatérales utilisées en combinaison avec une reconstruction du ligament croisé antérieur.

Introduction: Parmi les différentes procédures antérolatérales utilisées en association avec une reconstruction du LCA (LCAR) et visant à contrôler la laxité rotatoire, aucune n’a fait preuve de sa supériorité. L'objectif était de comparer la capacité des principales procédures antérolatérales, combinée à une LCAR, à restaurer une cinématique de genou natif sur des genoux avec une lésion combinée du LCA et des structures antérolatérales.

Méthodes: Les cinématiques complètes de 10 genoux cadavériques, au préalablement modélisés par TDM, ont été enregistrées à l'aide d'un système 3D de Motion Analysis®. Les cinématiques de genou intact, incluant la rotation tibiale interne (RI) et la laxité antéro-postérieure (AP) à 30 et 90° de flexion ont été initialement évaluées, suivie d'une section séquentielle du LCA et du complexe antérolatéral (CAL) (ligament antérolatéral (LAL), capsule AL et fibres de Kaplan). Après la LCAR, 5 interventions antérolatérales ont été effectuées consécutivement sur le même genou: LALR; Ellison; Lemaire-profond; Lemaire-superficiel; et MacIntosh. Les trois dernières procédures ont été randomisées. Pour chaque procédure, le greffe a été fixée en rotation neutre à 30° de flexion avec une tension 20 N.

Résultats: La LCAR isolée ne permettait pas de rétablir la cinématique globale du genou lorsqu’il existait une  lésion combinée du LCA+CAL, laissant une laxité rotatoire tibiale résiduelle (p < 0,001). Seules les procédures LALR (p=0,262) et Ellison modifiée (p=0,081) ont permis de rétablir des cinématiques de RI globale normales. Les interventions de Lemaire superficiel/profond et de MacIntosh, induisaient des profils cinématiques hypercontraints (respectivement: p=0,013, p=0,018 et p=0,030). Par rapport à l'état LCAR, l'ajout d'une procédure antérolatérale n'induisait pas de contrôle supplémentaire sur la translation AP à 30 et 90° (p > 0,05), à l'exception de la procédure de Lemaire-superficiel à 90° (p = 0,032).

Discussion : La LCAR isolée n’était pas suffisante pour restaurer une cinématique normale dans un genou LCA et du CAL déficient. Les procédures de LALR ou d’Ellison permettaient une restauration des cinématiques physiologique, à l’inverse des procédures et de MacIntosh, qui en entrainant un contrôle supplémentaire de la RI, induisaient une hyper-contrainte.

Conclusion: L'ajout de la procédure LALR ou de l’Ellison modifiée, en rétablissant des cinématiques natives, peuvent être utile lors de la reconstruction primaire du LCA afin d'éviter une lésion itérative sans risquer une hypercontrainte. Les procédures de Lemaire superficiel/profond et de MacIntosh conduisent à des cinematiques hypercontraintes mais permettent un contrôle de rotation supplémentaire pouvant être utile en chirurgie de révision.


Thomas NERI (Saint Etienne), Dane DABIRRAHMANI, Aaron BEACH, Sven PUTNIS, Joseph CADMAN, Myles COOLICAN, Brett FRITSCH, Brian DEVITT, Richard APPLEYARD, David PARKER
14:15 - 15:30 #19469 - ❤ 8. Etude biomécanique après reconstruction combinée du ligament croisé antérieur et du ligament antérolatéral: Comparaison entre reconstruction anatomique du ligament antérolatéral et ténodèse latérale selon la technique de Lemaire modifiée.
❤ 8. Etude biomécanique après reconstruction combinée du ligament croisé antérieur et du ligament antérolatéral: Comparaison entre reconstruction anatomique du ligament antérolatéral et ténodèse latérale selon la technique de Lemaire modifiée.

Introduction La reconstruction isolée du ligament croisé antérieur (LCA) lors d’une lésion combinée du LCA et du ligament antérolatéral (LAL) ne permet pas de restaurer la cinématique du genou intact contrairement à une reconstruction combinée des deux ligaments. Le choix de la technique chirurgicale pour la reconstruction du LAL reste débattu dans la littérature. Actuellement deux techniques sont couramment utilisées : La reconstruction anatomique du LAL et la ténodèse latérale selon la technique de Lemaire modifiée. 

Objectif  Evaluer la cinématique du genou après reconstruction isolée ou combinée du LCA et du LAL et comparer la reconstruction anatomique du LAL à la ténodèse latérale selon la technique de Lemaire modifiée.

Méthodologie 6 genoux cadavériques non appariés ont été testés sur un robot à 6 degrés de liberté (KUKA Robotics). La rotation interne ainsi que la translation antérieure du tibia ont été mesurées entre 0 et 90° de flexion du genou lors de l’application respective d’un moment de force de 5 N·m ou d’une force antérieure de 134-N. Une évaluation complète de la cinématique du genou a été réalisée dans ces différentes conditions : genou intact, après section du LCA, après section du LCA et du LAL, après reconstruction du LCA et après reconstruction combinée du LCA et du LAL (reconstruction anatomique ou ténodèse latérale). Une analyse statistique comparative a été réalisée en utilisant un test de Tukey.

 Résultats Lors de la reconstruction isolée du LCA, la translation antérieure et la rotation interne du genou restaient significativement augmentées par rapport au genou intact (+2.33 ± 1.44 mmet +1.98 ± 1.06°; p < 0.01). L’addition d’une ténodèse latérale ou d’une reconstruction anatomique du LAL lors de la reconstruction du LCA permettait de restaurer une cinématique du genou semblable à celle du genou intact. Pour finir, aucune différence significative de translation antérieure et de rotation interne du genou n’a été observée suivant le type de reconstruction extra-articulaire réalisé (0.67 ± 1.46 mm, p=0.79;0.11 ± 1.11°, p=0.99).

ConclusionLa reconstruction isolée du LCA ne permettait pas de restaurer une cinématique du genou semblable à celle du genou intact contrairement à une reconstruction combinée des deux ligaments. Aucune différence de cinématique n’a été observée entre la reconstruction anatomique du LAL et la ténodèse latérale.


Jean-Romain DELALOYE (Winterthur, Suisse), Christoph HARTOG, Blatter SAMUEL, Dominik MÜLLER, Michel SCHLÄPPI, Dario DENZLER, Jozef MURAR, Peter KOCH
14:15 - 15:30 #19483 - 9. Reconstruction du LCA et ténodèse latérale avec greffes indépendantes, comment se croisent les tunnels ? Etude anatomique.
9. Reconstruction du LCA et ténodèse latérale avec greffes indépendantes, comment se croisent les tunnels ? Etude anatomique.

Introduction:

La redécouverte récente du ligament antéro-latéral du genou a provoqué un regain d'intérêt pour les plasties extra-articulaires associées à la ligamentoplastie du LCA. Les deux greffes peuvent être en continuité ou indépendantes. Pour ces dernières il faut réaliser deux tunnels dans le condyle fémoral externe, il existe alors un risque de conflit entre ces deux tunnels. Le but de cette étude est d'évaluer ce risque et de décrire une technique permettant de le diminuer.

Matériel et méthodes:

Nous avons réalisé une étude anatomique sur 12 genoux frais. Le tunnel fémoral du LCA était réalisé, 6 en technique inside-out (I-O) et 6 en technique outside-in (O-I). Puis nous avons réalisé le tunnel de la plastie extra-articulaire au point isométrique E4 de Kittl. Six directions différentes étaient prises pour réaliser le tunnel de ténodèse. Visée 1= entre l'épicondyle médial et la berge médiale de la trochlée; 2= vers la berge médiale de la trochlée; 3= au-dessus de la trochlée; 4= base de la trochlée; 5= dans un plan frontal et 45° en dedans; 6= 45° en arrière, en distal et en dedans. Pour chaque genou, un scanner était réalisé afin d’évaluer la manière dont se croisent les tunnels et de mesurer la distance entre ceux-ci. Nous avons également évalué la reproductibilité de notre technique pour trouver le point isométrique de Kittl.

Résultats:

Pour les genoux I-O, nous avons retrouvé les distances suivantes: 1=1,6mm; 2=4.1mm; 3=3,9mm; 4=5,6mm; 5=7,3mm; 6=9,1mm. Pour les genoux O-I: 1=2,5mm; 2=4.8mm; 3=4,9mm; 4=5,7mm; 5=7,6mm; 6=8,2mm. La distance moyenne entre l'épicondyle latéral et le point d'entrée externe était de 7,2mm (+/-1,2) en proximal et 4,0mm (+/-0,9) en arrière.

 

Discussion:

La distance entre les tunnels n'est pas différente selon la technique I-O ou O-I.

La position du point d'entrée de la plastie latérale n'était pas parfaitement sur le point isométrique de kittl, nous avions toujours tendance à le réaliser trop proche de l'épicondyle latéral. Néanmoins, il n'existait pas d'erreur majeure de positionnement.

Les visées en dedans et en proximal présentent le plus de risque de conflit. Celles qui allaient en distal et en arrière présentaient une distance entre les tunnels plus élevée.

Conclusion:

Notre étude montre que le risque de conflit entre les tunnels existe, en particulier si la visée se fait trop interne ou proximale. Nous avons établi une zone de sécurité, pour la visée fémorale de la plastie extra-articulaire, afin de diminuer ce risque.


Antoine-Guy HUE (Rouen), Emeric LEFEVRE, Quentin BAUMANN, Antoine SENIORIS, Franck DUJARDIN, Fabrice DUPARC, Olivier COURAGE
14:15 - 15:30 #19449 - ❤ 10. Etude scannographique du positionnement du tunnel fémoral lors de la reconstruction combinée du ligament croisé antérieur et du ligament antéro latéral par une visée fémorale unique out-in.
❤ 10. Etude scannographique du positionnement du tunnel fémoral lors de la reconstruction combinée du ligament croisé antérieur et du ligament antéro latéral par une visée fémorale unique out-in.

Introduction  : La reconstruction combinée du ligament antéro-latéral (LAL) associée à une plastie intra articulaire du ligament croisé antérieur (LCA) est de plus en plus réalisée actuellement. La principale difficulté de cette reconstruction du LAL est le positionnement du tunnel fémoral afin d’être le plus isometrique possible. Classiquement, l’insertion femorale du LAL est situee un centimètre en arrière et en proximal de l'épicondyle latéral, au niveau des vaisseaux de Lemaire. Le but de notre étude était d'évaluer le positionnement du tunnel fémoral réalisé lors d'une reconstruction ligamentaire associant une plastie continue du LCA et du LAL avec une visée fémorale unique outin. Notre hypothèse était que la réalisation d’un tunnel fémoral unique par visée out in permettait un positionnement satisfaisant de l’insertion fémorale du LAL.

Matériels et méthode: Nous avons réalisé une étude bi centrique rétrospective de tous les patients opères d’une reconstruction combinée du LCA et du LAL selon une visée fémorale commune out-in. Un scanner post opératoire du genou à basse dose avec reconstructions multi planaires a été réalisé après consentement du patient. Après repérage du sommet de l'épicondyle sur les reconstructions scannographiques tridimensionnelles, les distances entre le sommet de l'epicondyle lateral et le centre du tunnel femoral dans les plans frontal et sagittal etaient mesurees. Ces mesures etaient réalisées par un chirurgien et un radiologue.

Résultats : 45 patients ont été inclus, d’un âge moyen de 29 ans (min-max = 17-39). 30 patients ont bénéficié d’un scanner. L’analyse du positionnement du tunnel femoral a montre que 10 tunnels etaient positionnes en arrière et proximal par rapport au sommet de l'epicondyle lateral.

Conclusion : Cette etude n’ a pas confirme notre hypothèse. La reconstruction combinee du LCA et LAL par une visée unique ne permettait pas d'atteindre le point isométrique de l'insertion fémorale du LAL de manière reproductible, et ce malgre le reperage peroperatoire à ciel ouvert de ce point. Cette etude montre la difficulte du positionnement du point d’isometrie femorale avec l’aide d’un viseur fémoral classique out in. Le développement d'un viseur fémoral spécifique serait peut être utile. 


Anne Pauline RUSSO (PARIS), Benjamin JOLY, Alban GERVAISE, Camille CHOUFANI, Alexandre CAUBERE, Gilbert VERSIER, Olivier BARBIER
14:15 - 15:30 #19470 - 11. Le déficit d’extension après reconstruction du ligament croisé antérieur est un facteur de risque pour le développement d’un syndrome du cyclope: analyse épidémiologique de 3633 patients.
11. Le déficit d’extension après reconstruction du ligament croisé antérieur est un facteur de risque pour le développement d’un syndrome du cyclope: analyse épidémiologique de 3633 patients.

Contexte Le syndrome du cyclope est une complication handicapante décrite après reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) du genou. Bien que cette pathologie soit connue de longue date des chirurgiens orthopédistes, son étiologie et les facteurs de risques liés à son développement restent encore débattus dans la littérature. 

Objectif  Evaluer l’incidence du Syndrome du Cyclope chez les patients ayant bénéficié d’une reconstruction du LCA et d’en identifier les facteurs de risque.  

Design de l’étude: Série de cas

Methode Une analyse rétrospective de données récoltées prospectivement a été réalisée en incluant tous les patients ayant bénéficié d’une reconstruction primaire du LCA entre janvier 2011 et décembre 2017. Parmi ces patients, tous ceux ayant nécessité un débridement arthroscopique d’une lésion cyclope ont été identifiés. Les potentiels facteurs de risqué liés au développement de ce syndrome ont par la suite été analysés en réalisant une régression logistique multivariée. 

Resultats  3633 patients ayant bénéficié d’une reconstruction primaire du LCA ont été inclus dans l’étude. Parmi eux, 65 ont développé un syndrome du cyclope (1.8%). Après analyse multivariée des différents facteurs de risque, il a été démontré qu’il existe une association significative entre le syndrome du cyclope et le déficit d’extension présent à 3 et 6 semaines après la reconstruction du LCA. Les patients présentant un déficit d’extension à 3 semaines après l’opération avaient un risqué >2 fois plus élevé de développer un syndrome du cyclop que les patients ayant une extension complète (OR = 2.302, IC 95% 1.268 – 4.239; p < .01).  Lorsque ce déficit d’extension était présent à 6 semaines, le risque était 8 fois supérieur (OR = 7.959, IC 95% 4.442 – 14.405; p<.001). La préservation des fibres restantes au pied du LCA ainsi que tous les autres paramètres analysés ne sont quant à eux pas un facteur de risque.

 Conclusion L’incidence du Syndrome du cyclope après reconstruction du ligament croisé antérieur est de 1.8%. Parmi tous les paramètres analysés, seul le déficit d’extension à 3 et 6 semaines postopératoires est significativement associé à cette pathologie. 


Jean-Romain DELALOYE (Winterthur, Suisse), Jozef MURAR, Thais DUTRA VIEIRA, Franck FLORENT, Pioger CHARLES, Lionel HELFER, Adnan SAITHNA, Bertrand SONNERY-COTTET
Grand Auditorium
15:30

"Jeudi 12 d\u00e9cembre"

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SO1
15:30 - 16:00

SESSION OUPS !
Risque de lésions des structures anatomiques saines lors des chirurgies arthroscopiques du genou.
SFA>Direct

Conférenciers : Julien CHAPPUIS (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Annemasse), Bertrand GALAUD (Chirurgien) (Conférencier, Caen), Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Conférencier, Bordeaux Mérignac), Jaafar SBIHI (CCA) (Conférencier, Marseille)
Grand Auditorium
16:40

"Jeudi 12 d\u00e9cembre"

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S1
16:40 - 17:40

SYMPOSIUM
Résultats des ostéotomies tibiales de valgisation.
SFA>Direct

Directeur de symposiums : Jean-Marie FAYARD (Chirurgien) (Directeur de symposium, Lyon), Goulven ROCHCONGAR (praticien hospitalier) (Directeur de symposium, caen)
16:40 - 17:40 Résultats des ostéotomies tibiales de valgisation. Jean-Marie FAYARD (Chirurgien) (Conférencier, Lyon), Goulven ROCHCONGAR (praticien hospitalier) (Conférencier, caen)
16:40 - 17:40 Introduction : présentation des 2 séries. Jean-Marie FAYARD (Chirurgien) (Conférencier, Lyon), Goulven ROCHCONGAR (praticien hospitalier) (Conférencier, caen)
16:40 - 17:40 Historique des OTV. Patrice MERTL (Professeur des univertsités, chef de service) (Conférencier, Amiens)
16:40 - 17:40 Critères démographiques pour proposer une OTV. Jean Loup CARTIER (Conférencier, Gap)
16:40 - 17:40 Critères radiographiques pour proposer une OTV. Camille STELTZLEN (Chirurgien Libéral) (Conférencier, Paris)
16:40 - 17:40 Moyens de planification et moyens techniques. Nicolas BOUGUENNEC (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac)
16:40 - 17:40 Faut-il réellement mettre le patient en valgus ? Cécile BATAILLER (PHU) (Conférencier, Lyon)
16:40 - 17:40 Comment je gère mes suites post-opératoires ? Nicolas TARDY (chirurgien) (Conférencier, Grenoble)
16:40 - 17:40 L’OTV peut-elle se compliquer ? Guillaume MERGENTHALER (CCA) (Conférencier, Caen)
16:40 - 17:40 Quelle reprise d’activités sportives et professionnelles annoncer à son patient ? Régis PAILHÉ (PU-PH) (Conférencier, Echirolles)
16:40 - 17:40 Quelle survie attendre d’une OTV ? Thomas GICQUEL (Chirurgien salarié du secteur privé) (Conférencier, Lorient)
16:40 - 17:40 Conclusion. Jean-Marie FAYARD (Chirurgien) (Conférencier, Lyon), Goulven ROCHCONGAR (praticien hospitalier) (Conférencier, caen)
Grand Auditorium
17:40

"Jeudi 12 d\u00e9cembre"

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DS1
17:40 - 18:10

DISCUSSION
SFA>Direct

Grand Auditorium
Vendredi 13 décembre
07:45

"Vendredi 13 d\u00e9cembre"

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CE06
07:45 - 08:45

CE06 - Conférence d'enseignement
Os acromial ou acromion bipartita : physiopathologie et traitement.
SFA>Direct

Conférenciers : Rémy BLETON (chirurgien) (Conférencier, RUEIL MALMAISON), Philippe COLLIN (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Paris), Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Conférencier, Le Chesnay), Geoffroy NOURISSAT (dr) (Conférencier, Paris)
Grand Auditorium
09:05

"Vendredi 13 d\u00e9cembre"

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V6
09:05 - 09:15

VIDEOSPOT
Stabilisation antérieure dynamique : comment je fais.
SFA>Direct

Modérateur : Tewfik BENKALFATE (Chirurgien) (Rennes)
Conférencier : Alexandre LAEDERMANN (Médecin Chef) (Conférencier, Genève, Suisse)
Grand Auditorium
09:15

"Vendredi 13 d\u00e9cembre"

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CP6
09:15 - 10:15

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES épaule
SFA>Direct

Modérateurs : Laurent HUBERT (praticien hospitalier) (Angers), Nabil NAJIHI (Dr) (Rennes)
09:15 - 10:15 #19508 - ❤ 33. Évaluation radio-clinique d’un système de renfort synthétique dans la réparation arthroscopique des ruptures transfixiantes dégénératives de la coiffe des rotateurs.
❤ 33. Évaluation radio-clinique d’un système de renfort synthétique dans la réparation arthroscopique des ruptures transfixiantes dégénératives de la coiffe des rotateurs.

Introduction : La rupture de la coiffe des rotateurs est la pathologie de l’épaule la plus fréquente chez l’adulte de plus de 45 ans. Elles sont le plus souvent chroniques et dégénératives. Le taux important de ruptures itératives après réparation de première intention a conduit à l’utilisation de systèmes de renforts comme les patchs. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’un patch synthétique de renfort en poly-4-hydroxybutyrate (P4HB) dans la réparation arthroscopique des ruptures de la coiffe des rotateurs dégénératives.

Matériel et méthodes : soixante patients présentant une rupture dégénérative, transfixiante et réductible du supra-spinatus ont bénéficié d’une réparation arthroscopique en simple rang associée ou non à une interposition par le système de renfort BioFiber® (Whright medical). Une évaluation clinique avec mesure des amplitudes articulaires actives, calcul des scores de Constant et du Subjective Shoulder Value (SSV) ainsi qu’une évaluation échographique de la cicatrisation ont été réalisés à un an post-opératoire.

Résultats : trente patients ont été traité avec patch (GP) et trente autres ont constitué le groupe contrôle sans patch (GC). Le score de Constant pondéré post-opératoire était de 102 points dans le GP et de 101 points dans le GC (P = 0,6670). Le score SSV post-opératoire était de 81% dans le GP et de 88% dans le GC (P = 0,029). Le taux de cicatrisation échographique était meilleur dans le GP et il n’existait aucune re-rupture dans ce même groupe (P = 0,049).

Discussion : Les patchs en chirurgie de la coiffe des rotateurs ont été développés pour répondre au problème des ruptures irréparables en échec du traitement conservateur et également devant des taux parfois importants de rupture itérative après une première réparation. Utilisés en augmentation ou en interposition il existe 2 catégories de renforts : biologiques (xénogreffes ou allogreffes) et synthétiques. Contrairement à l’ensemble des études de la littérature qui traitent de l’évaluation de renforts lors d’une réparation de rupture massive irréparable de la coiffe, nous avons la particularité d’étudier ici l’efficacité d’un patch en situation de traitement curatif de la coiffe des rotateurs.

Conclusion : L’utilisation en interposition du patch BioFiber® en P4HB ne semble pas apporter de plus-value fonctionnelle malgré son efficacité sur la cicatrisation dans la réparation d’une rupture dégénérative, transfixiante et réductible du supraspinatus.


Etienne BOYER (Bordeaux), Jérome MATAILLET, Nicolas GASSE, Laurent OBERT, David GALLINET
09:15 - 10:15 #19504 - 34. Effet de la cryothérapie après chirurgie de la coiffe des rotateurs sous arthroscopie.
34. Effet de la cryothérapie après chirurgie de la coiffe des rotateurs sous arthroscopie.

Introduction :

         La cryothérapie est un procédé connu depuis longtemps dans le traitement de la douleur. De nouvelles technologies ont récemment vu le jour : Cryothérapie par compression active : Gameready ainsi que les attelles de froid amovibles Freezsnow. La cryothérapie est communément utilisée en chirurgie du genou mais beaucoup moins pour la chirurgie de l'épaule. L’objectif de notre étude est de mettre en évidence les bénéfices de la cryothérapie après chirurgie de la coiffe des rotateurs sous arthroscopie en termes de douleur, qualité du sommeil et scores fonctionnels.

 

Matériel et Méthode :

         Nous avons inclus 58 patients opérés sous arthroscopie pour une pathologie de la coiffe des rotateurs entre janvier 2019 et mai 2019. Les critères d’exclusion étaient : exérèse de calcification. L’âge moyen de la population était 57 ans (30-83). Il y avait 39 épaules droites et 19 épaules gauches. 3 La population était divisée en deux groupes : le groupe cryothérapie (29 patients) était traité par Gamereadyâ2h en postopératoire puis attelle de froid pendant 3 semaines. Le groupe contrôle (29 patients) ne recevait pas de cryothérapie. La chirurgie était réalisée par un seul opérateur entrainé. Les patients ont ensuite été recontactés à J1, J7, J14 et J21 pour évaluer la douleur et la qualité du sommeil par une échelle numérique. Les résultats fonctionnels étaient évalués par le score QuickDash.

 

Résultats :

         Le score douleur retrouvait des résultats significativement plus faibles dans le groupe cryothérapie à J1 et J14 comparé au groupe contrôle. J1 : 4,66 vs 6,03 p=0.019, J14 : 2,66 vs 3,69 p=0.027. Le score sommeil retrouvait des résultats significativement meilleurs dans le groupe cryothérapie à J7 : 5,82 vs 4,69 p=0.035. Le score fonctionnel Quickdash retrouvait des résultats significativement meilleurs à J1, J14, J21. J1 : 69,41 vs 62,93 p=0.014, J14 : 78,92 vs 73,59 p=0.0499, J21 : 83,54 vs 78,57 p=0.0073

 

Conclusion :

       Notre série démontre les bénéfices de la cryothérapie dans la prise en charge post-opératoire de la chirurgie de la coiffe des rotateurs sous arthroscopie. Nos résultats retrouvent un bénéfice concernant la douleur, la qualité du sommeil et le score fonctionnel Quickdash dans le groupe cryothérapie par rapport au groupe contrôle.

 


Corentin PANGAUD (Marseille), Renaud GRAVIER, Galland ALEXANDRE, Charles PIOGER, Stephane AIRAUDI
09:15 - 10:15 #19557 - 35. Synthèse des fractures du tubercule majeur par techniques de double rangs croisés sous contrôle arthroscopique : Résultats cliniques et radiologiques.
35. Synthèse des fractures du tubercule majeur par techniques de double rangs croisés sous contrôle arthroscopique : Résultats cliniques et radiologiques.

Introduction :

Les fractures déplacées du tubercule majeur et /ou compliquées de rupture de la coiffe des rotateurs doivent être opérées. Différentes techniques sont possibles dont l’arthroscopie dont les avantages sont largement connus.

L’objectif de cette étude était de rapporter les résultats radiologiques et cliniques des synthèses arthroscopiques par double ponts croisés des fractures du tubercule majeur.

 

Matériels et méthodes :

Les critères d’inclusion principaux étaient toutes fractures du tubercule majeur, déplacées de plus de 5 millimètres, synthèsées par technique de double rangs croisés sous contrôle arthroscopique.

Dans tous les cas la réparation faisait appel à des bandelettes de 2 millimètres d’épaisseur, à l’absence de nœuds médiaux et latéraux et l’utilisation d’ancres de 4,75 millimètres de diamètres. L’immobilisation était toujours de 4 semaines avec une rééducation passive immédiate.                                                                                                                                                                      

Au dernier recul l’évaluation faisait appel aux scores moyen de Constant, ASES et les mobilités actives.

L’évaluation radiographique post-opératoire était effectuée par des radiographies simples de l’épaule et IRM.

 

Résultats :

Dans cette série 15 hommes et 9 femmes ont été inclus avec un âge moyen de 53 ans (26-72). Le recul moyen était de 42 mois (12-28).

Les lésions associées regroupaient 2 SLAP lésions, 3 bankarts lésions, 2 ruptures partielles profondes du supra-épineux et une rupture transfixiante du sous–scapulaire. Le score moyen de Constant était 89,8 (+/-14,4) au dernier recul. L’EVA moyenne était passée de 6 ,5 (+/-1,6) à 2,1(+/-2,1) (p<0,001). L’antéflexion moyenne post-op était de 136,6° (+/- 15,9) au terme du suivi L’ASES était également significativement améliorée (50,2 (+/- 16,1) vs 89,4 (+/- 15,8), p<0,001). L’analyse radiographique montrait à 3 mois en moyenne une consolidation osseuse, plus tardive avec les fractures les plus grandes.  Les complications incluaient essentiellement 3 algodystrophies d’évolution favorable. L’IRM confirmait la consolidation des fractures et des tendons continus au dernier recul.

 

Conclusion :

 

Dans cette série la technique de réparation par double rangs croisées s’est avérée comme une méthode de synthèse efficace, avec un résultat fonctionnel très satisfaisant et peu de complications. Dans tous les cas les fractures ont consolidé et la rééducation a débutée précocement après une fixation solide.


Mohamed BAMANE (Paris), Ruben DUKAN, Marc-Antoine ROUSSEAU, Patrick BOYER
09:15 - 10:15 #19441 - 36. La vitamine C permet-elle de prévenir du syndrome douloureux régional complexe de type 1 après la chirurgie de l’épaule ?
36. La vitamine C permet-elle de prévenir du syndrome douloureux régional complexe de type 1 après la chirurgie de l’épaule ?

Introduction : La vitamine C (Vc) semble diminuer le taux de Syndrome Douloureux Régional Complexe de type 1 (SDRC1) après traumatisme du poignet, de la cheville et du pied. L’objectif primaire de cette étude était d’évaluer l’effet de la Vc dans la prévention du SDRC1 après chirurgie de l’espace sous acromial. L’objectif secondaire était d’identifier les facteurs influençant la survenue d’un SDRC1 postopératoire.

 

Matériel et méthode : Il s’agit d’une cohorte rétrospective monocentrique incluant 533 patients opérés d’une pathologie de l’espace sous acromiale de l’épaule de janvier 2015 à décembre 2016, revus avec un recul minimum de 6 mois. 266 patients n’ont reçu aucun traitement (Groupe I) et 267 patients ont reçu une dose de 500 mg de Vc par voie orale pendant 50 jours post-opératoires (Groupe II). Le critère de jugement principal était l’apparition d’un SDRC1 selon Veldman. Les paramètres démographiques, préopératoires et intra-opératoires ont été étudiés pour déterminer leur influence sur la survenue d’un SDRC1.

 

Résultats : L’âge moyen était de 60 ans (24-87). L’’incidence du SDRC1 global était de 10% (n=54) : Groupe I 13 % (n=36) vs Groupe II 7% (n=18) p=0.009. Après analyse multivariée, la prise de Vc postopératoire diminuait le risque de survenue d’un SDRC1(OR=0,49 ; IC95% : 0,27-0,91 ; p=0,02).  De même, un score de Constant élevé préopératoire apparaissait comme un facteur protecteur (OR=0,94 ; IC95% : 0,91-0,98 ; p < 0,005). En revanche, la chirurgie à ciel ouvert était un facteur de risque de développer un SDRC1 (OR= 2,19 ; IC95% : 1,2-4 ; p=0,01).

Conclusion : La prise orale de Vc post-opératoire réduit de plus de 50% la survenue d’un SDRC1 après chirurgie de l’espace sous acromial. Une chirurgie réalisée sous arthroscopie chez des patients peu altérés cliniquement diminuerait également ce risque.


Marie MARTEL (Nice), Pierre LAUMONERIE, Fanny ELIA, Marine ARBOUCALOT, Vadim AZOULAY, Pierre MANSAT, Nicolas BONNEVIALLE
09:15 - 10:15 #19591 - 37. Densité osseuse et rupture massive de la coiffe des rotateurs : implications dans la reconstruction de la capsule supérieure.
37. Densité osseuse et rupture massive de la coiffe des rotateurs : implications dans la reconstruction de la capsule supérieure.

Introduction

Superior capsular reconstruction (SCR) by using either the fascia lata autograft or a dermal allograft patch are newly described solutions that could prevent superior humeral head migration and restore the anteroposterior shoulder muscle force couple. However, despite initially promising clinical and radiographic outcomes, the more recent literature shows disparity in the results. Possible predisposing factors for SCR structural failure is poor bone quality in the humeral and glenoid fixation points. The purpose of this study was to assess bone density at these points using computed tomography. 

 

Materials and Methods

We retrospectively assessed the CT-scans of 26 patients with chronic massive rotator cuff tears (MRCTs). We used the CT-scans of 10 patients without rotator cuff pathology, arthritis or fractures as a control group. Using Horos software, we performed 3D-multiplanar reconstruction of the images and we established the possible anchor placements on the glenoid and humerus. Therefore, we recognized two fixation points on the glenoid (anterior and posterior), approximately 5mm medial to the articular surface. Respectively we established four fixation points on the humerus, two medially at the limit of the articular surface (anteriorly in the bicipital groove and posteriorly at the level of the infraspinatus) and two laterally (at the same level with medial points in the coronal plane and 1cm lateraly in the axial plane). The Hounsfield units (HU) were measured at these points. 

 

Results

Healthy control patients at the selected glenoid fixation points one density in HU of 235±53 anteriorly and 287±98 posteriorly. The respective values in patients with MRCTs were 125±36 and142±42, and the differences were statistically significant (p<0.001 and p=0.001). Medial humeral fixation points in HU were 115±33 anteriorly and 178±58 posteriorly in healthy patients. The respective values in MRCTs were 78±40 and 77±38 (p=0.034 and p<0.001). Finally, for the lateral humeral fixation points in the control group, the HU were 111±22 anteriorly and 130±45 posteriorly. In patients with MRCTs the respective values were 68±40 and 69±41(p=0.006 and p=0.002).

 

Conclusions. 

Assessment with computer tomography shows that bone density is severely affected in patients with MRCTs, compared to healthy controls. Additionally, the glenoid and the posterior humerus seem to be the weakest fixation points for SCR with 50% less bone density.   


Achilleas BOUTSIADIS, John BAMPIS (Athens, Grèce), John SWAN, Johannes BARTH
09:15 - 10:15 #19464 - 38. La longueur du tendon supraépineux est-elle diminuée dans les ruptures massives de la coiffe ?
38. La longueur du tendon supraépineux est-elle diminuée dans les ruptures massives de la coiffe ?

Introduction

La réparation des ruptures massives de la coiffe des rotateurs (plus de 2 tendons rompus) a un taux de re-rupture variant de 20 à 60% en fonction des études. De nombreuses études décrivent l’association qualitative entre la rétraction tendineuse, l’atrophie musculaire et la faillite de la réparation mais peu d’études décrivent une méthode de mesure quantitative préopératoire objective de la longueur du tendon supraépineux. Cette mesure des dimensions tendineuses permettrait d’aider le chirurgien dans son choix de technique de réparation. L’objectif principal était de décrire et de valider une méthode de mesure de la longueur du tendon supraépineux sur l’IRM. L’objectif secondaire était de comparer les résultats en fonction de la taille de la rupture. L’hypothèse était que les dimensions du tendon supraépineux étaient diminuées dans les ruptures massives par rapport aux autres pathologies.

Matériel et Méthodes 

Une étude rétrospective monocentrique a été réalisée de janvier 2015 à décembre 2017 et comportait 2 groupes : un avec des tendinopathies de l’épaule ou une rupture distale du supraépineux et un avec des ruptures massives de la coiffe. Le protocole d’IRM a été identique pour tous les patients. Les mesures tendineuses étaient faites sur des coupes coronales obliques T2, parallèles au tendon supraépineux et passant par la rupture tendineuse ainsi que par la glène puis sur des coupes sagittales obliques T2. Une analyse inter et intra-observateur a été réalisée pour valider la méthode.

Résultats 

Les données de 89 patients ont été collectées : 42 patients pour le groupe 1 (28 femmes, âge moyen : 58.5ans) et 47 dans le groupe 2 (30 femmes, âge moyen : 61.3ans). La longueur du tendon supraépineux était mesurée à 19.2 mm (15-22) dans le groupe 1, 13.5 mm (9-16) dans le groupe 2. Aucune différence significative n’a été constatée entre la mesure sur les coupes coronales et sur les coupes sagittales (p < 0.5). Il existait une corrélation entre la dégénérescence graisseuse et la diminution de la longueur tendineuse (r=0.82) et entre l’atrophie musculaire et la longueur tendineuse (r=0.68). Il n’a pas été montré de différence intra et inter-observateur sur les dimensions du tendon supraépineux (k=0.91).

Discussion - Conclusion 

Cette méthode de mesure est reproductible et montre une perte de substance tendineuse du supraépineux dans les ruptures massives de coiffe.


Christine TEMPELAERE (Paris), Mohamed AYARI, Pierre DESMOINEAUX, Nicolas PUJOL
09:15 - 10:15 #19579 - 39. Signe de Popeye : étude anatomique sur 28 biceps brachiaux en intra et extracorporelle portant sur la variabilité de la portion tendineuse du chef long du biceps et de la jonction entre chef long et court. Étude inter et intra- observateur.
39. Signe de Popeye : étude anatomique sur 28 biceps brachiaux en intra et extracorporelle portant sur la variabilité de la portion tendineuse du chef long du biceps et de la jonction entre chef long et court. Étude inter et intra- observateur.

Introduction :

La ténotomie en « T » de type autobloquante ou la ténodèse ne prévient pas systématiquement l’apparition du signe de Popeye ni les douleurs dà type de crampes du biceps ou encore la perte de force. Aucun travail anatomique n’étudie les variations anatomiques du biceps brachial (BB) et leur éventuelle incidence sur l’apparition du signe de Popeye.

Le but de notre étude était d’analyser la jonction musculaire entre les deux chefs du BB, la longueur de la portion strictement tendineuse (LPBt) ou musculaire (LPBm) du chef long du BB et de rechercher une variabilité (ou correlation) pouvant expliquer l’apparition du signe de Popeye.

Méthodes :

Une étude anatomique descriptive et morphométrique a été réalisée sur 28 épaules de 15 corps donnés à la science. La longueur du chef long et du chef court du biceps ainsi que la hauteur de la jonction des 2 chefs ont été mesuré par rapport à la tubérosité bicipitale, repère anatomique de référence. La longueur de la portion intra-articulaire (LPBi), la longueur tendineuse (LPBt) et la longueur musculaire (LPBm) du chef long du biceps ont également été mesuré. Les mesures ont été faites sur pièce anatomique après dissection complète in situ et ex situ par 2 opérateurs différents.

Résultats :

La position de la jonction est stable en intra et en extracorporel avec respectivement pour le chef court une jonction située à 65,38 +/- 4,47% et 65,22 +/- 4% et pour le chef long à 68,37 +/- 5,95 % et 67,12 +/- 4,35 % de leur longueur. La portion strictement tendineuse de la LPB mesurait quant à elle respectivement 115,9 +/- 29,6 mm (rangs : 78,25 – 220) et 115,25 +/- 26,3 mm.(78,75 – 206) pour une proportion de la part tendineuse de la LPB de 28,1 +/- 5,9 % (intracorporelle) et de 28,8 +/- 5,9 % (extracorporelle).  Il n’y avait pas de différence statistiquement significative en fonction du type de mesure.

Discussion :

Seule la LPBt semble être soumis à une variabilité interindividuelle importante et pourrait être un des éléments étiologiques de la survenue des complications des traitements non conservateur de la LPB (notamment signe de Popeye).

Conclusion :

En cas de confirmation de ces résultats une analyse rétrospective de l’imagerie des sujets ayant présenté un signe de Popeye et de sujets sains permettrait de voir si une telle variation est dépistable par imagerie préopératoire afin de prévenir ou anticiper ces complications. 


Victor HOUSSET (Paris), Jacques PARIAT, Sebastien ZILBER, Arnaud DUBORY, Charles-Henri FLOUZAT-LACHANIETTE, Damien POTAGE
09:15 - 10:15 40. Réparation des ruptures larges de la coiffe des rotateurs avec renfort au fascia lata. Yukata MIFUNE (Orateur, Kobe, Japon)
Grand Auditorium
10:15

"Vendredi 13 d\u00e9cembre"

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SC1
10:15 - 10:45

SESSION CONTROVERSE
Tendon sous-scapulaire supérieur et biceps.
Fil rouge, SFA>Direct

Modérateur : Philippe COLLIN (Chirurgien orthopédiste) (Paris)
Conférenciers : Pascal BOILEAU (Chef de Service) (Conférencier, Nice), Laurent LAFOSSE (Conférencier, ANNECY), Gilles WALCH (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Lyon)
Grand Auditorium
11:20

"Vendredi 13 d\u00e9cembre"

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CM12
11:20 - 11:35

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Intelligence artificielle.
SFA>Direct

Modérateur : Pascal BOILEAU (Chef de Service) (Nice)
Conférencier : Geoffroy NOURISSAT (dr) (Conférencier, Paris)
Grand Auditorium
11:35

"Vendredi 13 d\u00e9cembre"

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SP
11:35 - 12:30

SFA ET PRATIQUES
SFA>Direct

Modérateur : Christel CONSO (chirurgien) (Paris)
11:35 - 12:30 Élaboration d’un code CCAM et des évolutions futures. Catherine HEMON (Chirurgien) (Conférencier, VANNES)
11:35 - 12:30 Gestion des déchets dans un établissement de santé et en particulier de l’eau. Jacques-Yves NIZOU (Conférencier, Paris)
11:35 - 12:30 Comment parler à son directeur d’établissement. Myriam COMBES (Conférencier, Paris)
Grand Auditorium
14:30

"Vendredi 13 d\u00e9cembre"

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CM13
14:30 - 14:45

CONFÉRENCE MAGISTRALE
La coiffe des rotateurs : ce que les muscles nous apprennent.
Fil rouge, SFA>Direct

Conférenciers : Alexandre LAEDERMANN (Médecin Chef) (Conférencier, Genève, Suisse), Philippe VALENTI (Ex Président AOT) (Conférencier, PARIS)
Grand Auditorium
14:45

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S2
14:45 - 15:45

SYMPOSIUM
Intérêt de la résection de l’extrémité distale de la clavicule dans la réparation de la coiffe des rotateurs
SFA>Direct

Directeur de symposiums : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Directeur de symposium, Strasbourg), Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Directeur de symposium, Lyon)
14:45 - 15:45 Introduction. Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg)
14:45 - 15:45 Que sait-on de l’arthropathie acromio-claviculaire ? Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Lyon)
14:45 - 15:45 Présentation d’une revue de la littérature à propos de réparation de la coiffe des rotateurs et résection AC. Johannes BARTH (orthopédiste) (Conférencier, Grenoble)
14:45 - 15:45 Présentation de notre étude et état des lieux concernant le statut pré opératoire de l’articulation AC dans le cadre d’une rupture réparable de la coiffe supérieure. Étude de corrélation clinique et radiologique. Ludovic LABATTUT (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Dijon)
14:45 - 15:45 Que nous apporte le bilan d’imagerie pré-opératoire dans notre étude ? Pierre METAIS (médecin) (Conférencier, Clermont Ferrand)
14:45 - 15:45 Quels sont les résultats des groupes avec et sans résection acromio claviculaire ? David GALLINET (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Besançon)
14:45 - 15:45 Analyses des 4 sous-groupes : AC symptomatique avec RDC, AC symptomatique sans RDC, AC non symptomatique avec RDC, AC non symptomatique sans RDC. Nicolas BONNEVIALLE (Professeur des Universités) (Conférencier, Toulouse)
14:45 - 15:45 Études des échecs : échec de cicatrisation de la coiffe, échec clinique avec un score de Constant inférieur à 70. Philippe COLLIN (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Paris)
14:45 - 15:45 Conclusion. Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Conférencier, Lyon)
Grand Auditorium
15:45

"Vendredi 13 d\u00e9cembre"

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DS2
15:45 - 16:15

DISCUSSION
SFA>Direct

Grand Auditorium
16:50

"Vendredi 13 d\u00e9cembre"

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CM14
16:50 - 17:05

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Chirurgie de l’épaule et maladie d’Ehlers-Danlos.
SFA>Direct

Modérateur : Philippe COLLIN (Chirurgien orthopédiste) (Paris)
Conférencier : Geoffroy NOURISSAT (dr) (Conférencier, Paris)
Grand Auditorium
17:10

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CP7
17:10 - 18:10

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES épaule
SFA>Direct

Modérateurs : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Strasbourg), Pierre METAIS (médecin) (Clermont Ferrand)
17:10 - 18:10 #19442 - ❤ 55. Endo-échographie intra articulaire au cours d'arthroscopie d'épaule: étude anatomique de faisabilité.
❤ 55. Endo-échographie intra articulaire au cours d'arthroscopie d'épaule: étude anatomique de faisabilité.

BACKGROUND

The development of an ultrasound probe that can be used through an arthroscopic portal allows direct access to the deep tissues of the shoulder. These structures are sometimes hardly seen with external ultrasound system and also difficult to analyze under arthroscopy. This intraoperative imaging technique can thus make possible the refine of the diagnosis, the surgical procedure and thus to propose a more adequate therapy. The main objective of the study is to evaluate the feasibility to use an endo-ultrasound probe, to realize images during shoulder arthroscopy on anatomical subjects without causing secondary lesions. The secondary objectives are the detection of rotator cuff tears, tendinous calcification, chondropathies, acromioclavicular arthropathy and labrum lesions.

RESULTS

We were able to realize ultrasound images of 68% of all the structures of interest. 

A part of the missing acquisitions are due to the old age of the anatomical subjects (average age 90 years) where structures of interest were no longer present.

The secondary objective was partially fulfilled with the detection of total tears of the supraspinatus tendon in 3 shoulders. We have also been able to produce partial rupture images of intra-tendon cleavage. Intra-tendinous calcifications were explored in 1 shoulder. Humeral or glenoid chondropathy were present on all the shoulders under study. 

Finally, we did not notice lesions induced by the ultrasound probe during our handling on all 6 shoulders. The acquisition time of the images with the endo-ultrasound probe was no more than 20 minutes for each of the shoulders, with an average time of 10min 15s for shoulders with complete tissue state.

 CONCLUSION

 It was easy and safe to manipulate an endo-ultrasound probe and to acquire ultrasound images of the different glenohumeral or subacromial structures during shoulder arthroscopy. This results opens the way for further explorations using endo-ultrasound devices.


Gabriel LATEUR (Grenoble), Antonin BENTEJAC, Regis PAILHÉ, Maureen COHEN BACRY, Marie Anne CHANRION, Guillaume CUSTILLON, Benoit VETTIER, Sandrine VOROS, Alexandre MOREAU-GAUDRY
17:10 - 18:10 #19546 - ❤ 56. Validité de construction du simulateur de réalité virtuelle ArthroS™ FAST et SHOULDER : validation chez les cohortes NOVICE, CONFIRMED et EXPERTS.
❤ 56. Validité de construction du simulateur de réalité virtuelle ArthroS™ FAST et SHOULDER : validation chez les cohortes NOVICE, CONFIRMED et EXPERTS.

INTRODUCTION : Depuis peu, l’enseignement de l’arthroscopie a bénéficié de l’intégration de simulateurs de réalité virtuelle (VR), qui permettent un apprentissage semi-autonome pour les novices. La cohorte NOVICE a permis de confirmer que les internes possédaient de meilleures compétences de base en triangulation, quand ils suivaient un programme régulier sur simulateur VR pendant 6 mois, plutôt qu’avec des formations ponctuelles type ateliers. Nous avons cherché à savoir si les compétences des novices recueillies pour la cohorte NOVICE étaient différentes de celles d’internes en fin de cursus (CONFIRMED) ou de praticiens experts (EXPERTS), selon leur type d’entraînement.

 

MATERIELS & METHODES : 2 nouvelles cohortes ont été constituées : des internes français en fin de formation (CONFIRMED), et des experts internationaux de l’épaule (EXPERTS). Tous ont réalisé les exercices « Periscoping » et « Catch the stars Glenohumeral », lors d’une session unique avec 3 essais, et ont rempli le même questionnaire. Leurs résultats ont été comparés à ceux de la cohorte NOVICE avec 6 essais, après 6 mois sans entraînement spécifique (NOVICE A), avec entraînement ponctuel (NOVICE B) ou avec entraînement régulier sur simulateur VR pendant 6 mois (NOVICE C). Les variables Temps, Alignement de caméra, Mouvement de caméra et Mouvement de Pince étaient analysées.

 

RESULTATS : Concernant l’exercice Periscoping, il existe une différence significative pour le Temps (EXPERTS :138s, CONFIRMED : 110s, NOVICE A : 149s (p < 0,0001) et NOVICE C :129s (p=0,00976)), Alignement de Caméra (EXPERTS : 81%, CONFIRMED : 87%, NOVICE A : 92% (p < 0,00141), et Mouvement de Caméra (EXPERTS : 123cm, CONFIRMED : 101cm, NOVICE A : 126cm, NOVICE B : 114cm, NOVICE C : 115cm (p < 0,0001)). 

Concernant l’exercice Catch the stars, il existe une différence significative pour le Temps, (EXPERTS : 81s, CONFIRMED : 143s, NOVICE A : 121s, NOVICE B : 105s, NOVICE C : 112s (p < 0 ,0001)), Mouvement de Caméra (EXPERTS 41cm, CONFIRMED 63cm, NOVICE A 52cm, NOVICE B 45cm, NOVICE C 51cm (p < 0 ,0001)) et Mouvement de Pince (EXPERTS 116cm, CONFIRMED 204cm, NOVICE A 155cm, NOVICE B 146cm, NOVICE C 157cm (p < 0 ,0001)).

 

DISCUSSION : L’exercice Catch the stars semble un exercice discriminant entre les différents niveaux d’expertise, et plus proche de la pratique quotidienne arthroscopique. L’exercice Periscoping a été conçu pour enseigner les bases de la triangulation et les novices ayant eu de nombreux essais sont sans doute plus performants que des experts après trois essais.


Elise BERNARD (Nancy), Paul WALBRON, François SIRVEAUX, Harold COMMON, Hervé THOMAZEAU, Tran N GUYEN
17:10 - 18:10 #19443 - ❤ 57. Bloc anesthesique du nerf suprascapulaire - Fais le toi-même.
❤ 57. Bloc anesthesique du nerf suprascapulaire - Fais le toi-même.

INTRODUCTION. Le bloc anesthésique du nerf suprascapulaire (NSS) basé sur des repères osseux (BARO) est une technique a priori accessible aux praticiens sans expérience en anesthésie locorégionale ou guidage échographique. L’objectif primaire était de valider la faisabilité du BARO du NSS par un chirurgien orthopédiste. L’objectif secondaire était de proposer une description de la course des branches sensitive du NSS à l’épaule.

 MATERIELS & METHODES. Un BARO était réalisé sur 15 épaules cadavériques par un interne en chirurgie orthopédique. Dix ml de bleu de méthylène - et 0.75% de ropivocaine - étaient injectés autour du NSS. 2.5mL d’une solution de latex rouge étaient également injectés pour identifier le site d’injection. La distribution des branches sensitives du NSS était également décrite.

RESULTATS. La distance moyenne entre le NSS et le site d’injection était de 1.5cm (0-4.5cm). Le site d’injection le plus frequent était le tiers proximal du col de la scapula. Quinze NSS ont été marqués en amont de l’origine des branches sensitives. Les 15 NSS donnaient 3 branches sensitives innervant la capsule gleno-humérale postérieure, la bourse sous acromiale, et les ligaments coraco- et acromio-claviculaire.

CONCLUSIONS. Le BARO  du NSS par un chirurgien orthopédiste est une technique simple, fiable,  et précise. Une injection à proximité de l’échancrure suprascapulaire est recommandée pour marquer le NSS en amont de ses trois branches sensitives.


Pierre LAUMONERIE (Bordeaux), Laurent BLASCO, Meagan E TIBBO, Panagiotis KEREZOUDIS, Nicolas BONNEVIALLE, Pierre MANSAT
17:10 - 18:10 #19589 - 58. Prélèvements bactériologiques sous arthroscopie : avantages et résultats d’une technique originale.
58. Prélèvements bactériologiques sous arthroscopie : avantages et résultats d’une technique originale.

Introduction : L’essor des techniques arthroscopiques diffusent son utilisation et multiplie les indications. Des prélèvements bactériologiques sont fréquemment réalisés, dans le cadre de recherche systématique lors de reprises chirurgicales, ou dans le cadre d’infection avérée. Leur réalisation doit obéir à des règles précises pour permettre l’identification du ou des germes en cause d’une part, en évitant les contaminations d’autre part. Sous arthroscopie, ces derniers sont classiquement réalisés au moyen d’une pince, ce qui multiplie les manipulations et limite la taille de l’échantillon.  L’objectif de cette étude était de rapporter les résultats d’une technique simple, reproductible et rapide de prélèvements bactériologiques au moyen du shaver.

 

Matériel et méthodes : La technique consistait dans le fait d’enrouler une compresse propre non souillée, à la sortie du shaver, à la place de son tuyau d’évacuation. Toutes nos procédures de reprises chirurgicales en 2018 sur l’épaule ont été effectuées avec prélèvements bactériologiques, réalisés à titre systématique dans 57 cas, et dans 2 lavages chirurgicaux. Il s’agissait de chirurgies de l’épaule exclusivement. Trois prélèvements étaient effectués à partir des débris recueillis dans la compresse du shaver, et trois étaient effectués classiquement à la pince. Le conditionnement était ensuite identique, avec utilisation de pots de Shaedler, et analyse rapide par l’équipe de bactériologie.

 

Résultats : Vingt huit cas de reprises chirurgicales avec prélèvements à titre systématique, et les 2 cas de sepsis, ont présenté des prélèvements positifs et ont été retenus pour l’analyse. Les germes en cause étaient le Cutibacterium Acnes dans 100% des cas, avec Staphylococcus aureus dans 1 cas surajouté. La sensibilité de la technique Shaver était supérieure à la technique classique : 90% versus 80%. La spécificité était identique.

 

Discussion : L’arthroscopie est une excellente technique pour diminuer les risques infectieux du site opératoire, et pour traiter des infections, par l’irrigation qui permet un lavage chirurgical sans égal. Cette technique au shaver permet de recueillir facilement, sans surcoût, des prélèvements bactériologiques de taille supérieure, et de toutes localisations, tissulaires ou osseuses. Un autre avantage est le gain de temps, puisque les prélèvements sont réalisés en même temps que le geste de débridement.   

 

Conclusion : La technique des prélèvements bactériologiques à la compresse sur la sortie du shaver est simple, fiable et reproductible.


Philippe TEISSIER (Montpellier), Jacques TEISSIER, Haroun BOUHALI
17:10 - 18:10 #19573 - 59. Saignement sous arthroscopie d'épaule : chirurgien ou anesthésiste : qui est coupable ?
59. Saignement sous arthroscopie d'épaule : chirurgien ou anesthésiste : qui est coupable ?

L’arthroscopie est une voie d’abord qui s’est progressivement imposée en orthopédie. Les avantages de cette technique sont une récupération fonctionnelle accélérée, moins d’infection et une rançon cicatricielle faible. L’un des principaux inconvénients reste le saignement qui vient troubler le champ visuel. L’objectif de cette étude était d’analyser les paramètres attenants à la procédure chirurgicale et anesthésique afin de comprendre les causes possibles du saignement sous arthroscopie d’épaule.

Il s’agit d’une étude monocentrique observationnelle analytique prospective multi-opérateur. L’objectif était d’inclure cinquante patients consécutifs bénéficiant d’une arthroscopie d’épaule. Les patients sont opérés en latéral, sous anesthésie générale avec traction et arthropompe (50mmHg). L’électrocoagulation n’est pas utilisée de première intention. Les données étaient recueillies en peropératoire par un interne.

Cinquante patients ont été inclus du 23/01/18 au 15/04/18 (Homme=62%, Age=55.87 ans, Poids=81.2 kg, IMC=28.09kg/m²). Un patient présentait une thrombopénie (80 000 G/L;TP=0.75;TCA=1.2). Sept patients prenaient des antiagrégants plaquettaires.

L’intervention intéressait majoritairement l’épaule droite (60%) sans relation entre le côté opéré et l’existence d’un saignement peropératoire (OR=4.5;IC95%[0.87-23.35],p=0.09149).

L’analyse des procédures anesthésique s’est révélée inexploitable en l’absence de standardisation des pratiques.

En comparant le sous-groupe saignement (38 patients) à celui sans saignement, on retrouvait une répartition homogène des gestes, la durée opératoire était supérieure (+2.15min,p > 0.05) et la pression de l’arthropompe augmentait de façon plus importante (µ=+27.24mmHg contre µ=+9.17mmHg,p < 0.01). La tension artérielle systolique à l’induction (Δ=19mmHg,p=0.238) et la pression artérielle moyenne (Δ=4.67mmHg,p=0.447) étaient plus élevées. La fréquence cardiaque était semblable (70bpm).

Dans le sous-groupe saignement il existait entre l’induction et l’évènement saignement une augmentation moyenne de 23mmHg de la TAS (p < 10-4), retrouvée pour la PAM (Δ=13.648, p=0.0016) mais pas pour la fréquence cardiaque (Δ=1.079, p=0.719)

Les caractéristiques patient n’ont pas permis de décrire un patient type sujet au saignement. La répartition des gestes entre les groupes est homogène et les durées opératoires similaires.

Il existe cependant une forte corrélation statistique entre la variation de tension artérielle systolique et l’évènement saignement (p < 10-4).

Le chirurgien ne semble pas être le principal responsable du saignement.

L’atout principal de cette étude est son originalité. Elle est à notre connaissance la seule ayant étudié les facteurs chirurgicaux et anesthésiques responsable du saignement. Sa principale faiblesse est son manque de puissance lié à un faible effectif. Cette étude devra être complétée à plus grande échelle afin d’accroître sa puissance statistique. Cela permettrait de définir des protocoles types afin d’améliorer la prise en charge et le confort du patient et de son chirurgien.


Maxime LEFEVRE (Nancy), François SIRVEAUX
17:10 - 18:10 #19444 - 60. Innervation sensitive de l’épaule par le nerf suprascapulaire.
60. Innervation sensitive de l’épaule par le nerf suprascapulaire.

INTRODUCTION. Le nerf suprascapulaire (NSS) assure la majorité de l’innervation sensitive de l’épaule. Cependant, la distribution des branches sensitives du NSS reste encore débattue. L’objectif était de proposer une description consensuelle des branches sensitives du NSS.

METHODES. Les divisions, les courses, et la distribution des branches sensitives du NSS innervant les structures de l’épaule ont été examinées macroscopiquement par la dissection de 37 épaules de 19 cadavres frais âgés en moyenne de 83 ans (74-89).

RESULTATS. Les 37 NSS donnaient 1 branche sous acromiale médiale (bSAM) et 1 branche sous acromiale latérale (bSAL), et une branche gléno-humérale postérieure (bGHP) à l’épaule. Cette distribution permettait une innervation bipolaire – médiale (bSAM) et latérale (bSAL) – de la bourse sous acromiale, des ligaments acromio- et coraco-claviculaires (bSAM), et de la capsule gléno-humérale postérieure (bGHP).

CONCLUSION. Le NSS donnait deux branches sous acromiales et une branche gléno-humérale postérieure à l’épaule. Cette distribution permettait une innervation bipolaire – médiale et latérale – de la bourse sous acromiale, des ligaments acromio- et coraco-claviculaires, et de la capsule gléno-humérale postérieure.


Pierre LAUMONERIE (Bordeaux), Laurent BLASCO, Meagan E TIBBO, Patrick CHAYNES, Nicolas BONNEVIALLE, Pierre MANSAT
Grand Auditorium
Samedi 14 décembre
07:45

"Samedi 14 d\u00e9cembre"

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CE09
07:45 - 08:45

CE09 - Conférence d'enseignement
Et le ligament acromio-coracoidien dans tout cela ?
SFA>Direct

Conférenciers : Redouane BOUHALILA (PH) (Conférencier, Soissons), Achour DEGHRAR (Conférencier, SOISSONS), Etienne PLUOT (Conférencier, Soissons)
Grand Auditorium
09:05

"Samedi 14 d\u00e9cembre"

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V9
09:05 - 09:15

VIDEOSPOT
Comment je repère le coma sign et je libère le sub-scapulaire.
Fil rouge, SFA>Direct

Modérateur : Nicolas BONNEVIALLE (Professeur des Universités) (Toulouse)
Conférencier : Philippe COLLIN (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Paris)
Grand Auditorium
09:15

"Samedi 14 d\u00e9cembre"

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CP11
09:15 - 10:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES épaule
SFA>Direct

Modérateurs : Yves BOUJU (chirurgien) (Nantes), Jean-François KEMPF (Professeur Emérite Université de Strasbourg) (Strasbourg), Bruno METRAL (Chirurgien) (Ploemeur)
09:15 - 10:30 #19431 - 67. Intérêt du ligament gléno-huméral moyen dans le diagnostic et la réparation des lésions du subscapularis.
67. Intérêt du ligament gléno-huméral moyen dans le diagnostic et la réparation des lésions du subscapularis.

Background : Avec l’arthroscopie, les lésions du sous scapulaire bénéficient d’un meilleur diagnostic mais elles restent difficiles à dépister. Le Ligament Gléno-Huméral Moyen (LGHM), dont le rôle est imprécis, développe des rapports anatomiques étroits avec le tendon sous-scapulaire. Son insertion distale a la particularité de s’insérer sur la face articulaire du tendon sous-scapulaire. Notre hypothèse était que la visibilité du LGHM variait avec la rétraction du tendon sous-scapulaire en cas de lésion, et représentait une aide au diagnostic de ces lésions tendineuses. Elle permettrait également l’évaluation de la réparation tendineuse en bonne position.

Méthodes : Nous avons évalué de façon prospective 100 vidéos opératoires de patients présentant une lésion du sous-scapulaire. L’analyse vidéo standardisée permettait d’évaluer les lésions du sous-scapulaire, la rétraction tendineuse en particulier du feuillet articulaire et la position du LGHM avant et après réparation tendineuse.

Résultats : Avant réparation, le LGHM était visible dans 55% des cas. En l’absence de rétraction du tendon, il était visible dans 94% des cas alors qu’en présence d’une rétraction partielle ou totale, il était visible dans 38% des cas (p<0.0001). Après réparation, il était visible en bonne position dans 96% des cas. Dans les lésions du feuillet articulaire (SFA III, Lafosse IIA, IIIA), le LGHM était visible dans 44% des cas (10% quand la rétraction était à la glène et 79% quand la rétraction était intermédiaire) versus 91% des cas où le feuillet articulaire était intact, comme les lésions fissuraires non rétractées (p<0.0001).

Discussion : Visible dans 98% des cas d’épaule normale, la position du LGHM varie avec les lésions du sous-scapulaire. Le signe du LGHM, défini par sa non visibilité, caractérise la rétraction du tendon sous-scapulaire dans les ruptures complètes (stades IV Lafosse et SFA) ou partielles avec lésion du feuillet articulaire (SFA III, Lafosse IIA, IIIA). Ce signe présente un intérêt certain dans ces lésions partielles profondes avec rétraction significative où la présence du bord supérieur horizontal en place peut faire penser à tort à l’intégrité du tendon sous-scapulaire.

Conclusion : Le signe du LGHM permet le diagnostic des lésions avec rétraction du tendon sous-scapulaire, en particulier dans les cas trompeurs ou le tendon supérieur horizontal reste en place. La visibilité du LGHM en bonne position après réparation du sous-scapulaire permet le contrôle d’une réparation en position anatomiqu


Thomas CHAUVET (Nice), Philippe COLLOTTE, Florian BAUDIN, Eloise TEBAA, Emil HARITINIAN, Lorenzo MERLINI, Laurent NOVE-JOSSERAND
09:15 - 10:30 #18293 - 68. La capsulo-ténodèse supérieure au biceps ne péjore pas les résultats en termes de douleur ou de raideur dans les réparations de ruptures de la coiffe des rotateurs à 6 mois post-opératoire : étude d’équivalence.
68. La capsulo-ténodèse supérieure au biceps ne péjore pas les résultats en termes de douleur ou de raideur dans les réparations de ruptures de la coiffe des rotateurs à 6 mois post-opératoire : étude d’équivalence.

Introduction : L’objectif est d'analyser dans une étude d'équivalence les complications et les résultats cliniques entre les patients opérés par réparation associée à une capsulo-tenodèse
supérieure (CTS) au biceps pour une rupture irréparable du tendon du supra-épineux (tendons de l'infra-épineux et du sous-scapulaire réparables) et ceux opérés par réparation isolée en cas de rupture réparable de la coiffe des rotateurs. Notre hypothèse est que la technique par CTS est équivalente, en termes de complications et de résultats cliniques à six mois, à une réparation isolée.

Matériel et Méthodes : Tous les patients ont été opérés par le même chirurgien. 26 patients (27 épaules) étaient inclus dans le groupe “CTS”. Dans leur cas, le tendon du supra-épineux était
rétracté et/ou dégénéré. Le tendon de la longue portion biceps (TLPB) était alors utilisé pour réaliser la CTS. 27 patients (27 épaules) étaient inclus dans le
groupe “ Réparation Isolée”. Lors du suivi à 1,5 mois, 3 mois, 4,5 mois et 6 mois les paramètres évalués étaient : les complications, la douleur (EVA), le SSV, la réalisation d’infiltrations et les
amplitudes articulaires : élévation antérieure active (EAA), passive (EAP), la rotation externe (RE1) et interne (RI1). Les 2 techniques étaient considérées comme équivalentes pour une différence
d’amplitudes de +/- 11° pour EAA, EAP et RE1 ; et pour +/- 2 niveaux vertébraux pour RI1. Une échographie à 6 mois était réalisée pour évaluer la cicatrisation tendineuse.

Résultats : Les deux populations étaient comparables (âge, sexe, côté dominant opéré, amplitudes, douleur et SSV pré-opératoires) sauf pour les lésions du supra et infra-épineux qui étaient plus sévères dans le groupe CTS. Les 2 techniques étaient équivalentes pour toutes les amplitudes à 6 mois. Les 2 techniques étaient équivalentes pour la douleur moyenne, pour l'amélioration de la douleur et pour l’amélioration du SSV à 6 mois. Le SSV moyen était significativement supérieur pour la CTS. Il n’y avait pas de différence sur la cicatrisation tendineuse ni sur la fréquence de réalisation d’infiltrations.

Discussion : L’utilisation du TLPB n’ajoute pas de morbidité (douleur ou raideur), bien que la partie proximale soit considérée comme un générateur de douleur.

Conclusion : La CTS qui utilise le TLPB est une technique simple et fiable. Elle n’entraine pas de complications particulières et les résultats cliniques sur les amplitudes, la fonction et la douleur
sont équivalents à 6 mois à ceux d’une réparation isolée de rupture la coiffe des rotateurs.


Steven ROULET (Grenoble), Philippe DELSOL, Pascal GARAUD, Johannes BARTH
09:15 - 10:30 #19518 - 69. Etude de l’impact de la pression artérielle moyenne peropératoire sur la durée d’intervention d’une réparation de lésion du tendon supra-épineux type 1A par voie arthroscopique.
69. Etude de l’impact de la pression artérielle moyenne peropératoire sur la durée d’intervention d’une réparation de lésion du tendon supra-épineux type 1A par voie arthroscopique.

INTRODUCTION : L’arthroscopie d’épaule en beach chair position (BCP) est la technique chirurgicale de référence pour la prise en charge des lésions tendineuses de la coiffe des rotateurs. Le contrôle de la pression artérielle moyenne (PAM) au cours de cette intervention constitue un débat non résolu.  L’objectif principal de cette étude est de déterminer s’il existe un lien entre un temps opératoire prolongé dû à la prise en charge de saignements peropératoires et une PAM élevée. MATERIEL ET METHODE : Notre étude est analytique, rétrospective, monocentrique. Nous avons inclus les patients présentant une lésion transfixiante du tendon supra-épineux de type 1A, opérés par un chirurgien expérimenté entre  novembre 2013 et février 2018. L’utilisation de l’arthropompe avec association de sérum salé et épinéphrine était systématique. Nous avons recueillis les données cliniques, anesthésiques et chirurgicales susceptibles d’impacter la durée opératoire. RESULTATS : Nous avons inclus 44 cas. Dix patients ont été exclus. Trente-quatre cas ont été analysés. L’âge moyen était de 58 ans [41 – 74]. Le temps opératoire moyen était de 66,7 minutes [33 – 108]. La PAM moyenne durant la chirurgie  était de 73,7 mmHg [57,2 – 96,2]. Il existait une corrélation significative entre la PAM et la durée d’intervention : une élévation de 1 mmHg de PAM était associée à une augmentation de 0,87 min soit 52,2 secondes sur la durée totale de l’intervention  (p=0,00275) [IC 0.27 – 3.28]. On retrouvait 3 autres variables indépendantes corrélées à temps chirurgical prolongé (p<0,05) : ALR préopératoire, raideur d’épaule préopératoire, et le côté opéré. DISCUSSION : Une hypotension contrôlée peropératoire constitue  un objectif primordial pour une prise en charge optimale et sécurisée du patient.  Nous suggérons qu’une PAM basse permettrait d’obtenir des temps opératoires plus courts lors des chirurgies arthroscopiques d’épaule, avec tous les avantages qui en résultent pour le patient. Il a été démontré qu’une PAM normale peropératoire n’excluait pas l’existence d’hypodébits cérébraux intermittents. En ce sens, il semblerait pertinent de monitorer l’oxygénation tissulaire cérébrale peropératoire par le système NIRS (Near-Infrared Spectroscopy). En fonction de la tolérance cérébrale évaluée par ce système, la PAM pourrait ainsi  être diminuée selon la demande du chirurgien, tout en limitant les risques de complication cérébrale


Charlotte GERMON (lille), Carlos MAYNOU, Christophe SZYMANSKI, Thomas AMOUYEL
09:15 - 10:30 #19564 - 71. Enclouage centromédullaire des fractures diaphysaires de l'humérus par l'intervalle des rotateurs sous arthroscopie.
71. Enclouage centromédullaire des fractures diaphysaires de l'humérus par l'intervalle des rotateurs sous arthroscopie.

Introduction :

L’enclouage antérograde des fractures diaphysaires de l’humérus est une technique validée aux résultats documentés dans la littérature. La voie d’abord habituelle nécessite l’incision du tendon supraspinatus pour y introduire le clou, avec le risque de lésion iatrogène de la coiffe des rotateurs. Les objectifs de ce travail étaient de décrire une nouvelle technique d’enclouage de l’humérus, par l’intervalle des rotateurs sous arthroscopie, sans ouverture de la coiffe des rotateurs et d’en rapporter les résultats cliniques et radiologiques

 

Matériels et méthode :

Etude rétrospective monocentrique. Les patients présentant une fracture diaphysaire de l’humérus se présentant à notre institution en 2017 ont été opérés par enclouage centromédullaire antérograde, sous contrôle arthroscopique, en introduisant le clou par l’intervalle des rotateurs sans ouverture de la coiffe. Tous ont été revus à 1 an postopératoire avec un examen clinique (amplitudes articulaires et score de Constant) et radiologique (radiographie de l’épaule de face de profil).

 

Résultats 

Dix-huit patients (12 femmes et 6 hommes), d’âge moyen 65,4 (37-84) ans ont été inclus rétrospectivement. Deux sont décédés au cours du suivi (sans rapport avec l’intervention) et 1 était perdu de vue au dernier recul. Au final, 15 étaient disponibles pour l’analyse statistique. Au recul d’un an, l’élévation antérieure moyenne était de 150,0° (90-180), la rotation externe moyenne de 55,4° (30-80), le score de Constant absolu moyen de 72,4 (54-87) points et le score de Constant pondéré moyen de 97 (73-100) points. La consolidation était obtenue chez 14/15 patients et 1/15 patient était en pseudarthrose. Aucune complication n’a été relevée au cours du suivi.

Conclusion :

L’enclouage antérograde des fractures de l’humérus sous arthroscopie par l’intervalle des rotateurs a permis dans notre expérience d’obtenir de bons résultats cliniques et radiographiques. Cette nouvelle technique peu invasive pourrait être une alternative pour traiter les fractures humérales.


Maxime ANTONI (Strasbourg), Priscille LAZARUS, Philippe CLAVERT
09:15 - 10:30 #19553 - 72. Resultats des techniques arthroscopiques de nouvelle réparation versus lambeaux versus reparation partielle associé à un lambeau dans les ruptures iteratives douloureuses de la coiffe des rotateurs.
72. Resultats des techniques arthroscopiques de nouvelle réparation versus lambeaux versus reparation partielle associé à un lambeau dans les ruptures iteratives douloureuses de la coiffe des rotateurs.

Introduction

Le but principal de cette étude monocentrique rétrospective est d'analyser les résultats cliniques des ruptures itératives de la coiffe des rotateurs traitées chirurgicalement par arthroscopie par une nouvelle réparation versus un transfert tendineux. L’objectif secondaire était d’évaluer si une réparation partielle associée à un lambeau pouvaient améliorer le résultat clinique du lambeau isolé.

 

Matériel et méthodes

37 patients ont été inclus dans cette étude rétrospective mono centrique, d’age moyen 55 ans (25-77) avec un recul minimal de 12 mois. 15 patients ont bénéficié d’une nouvelle réparation arthroscopique avec double rang.(Groupe D) quand les conditions locales permettaient une réparation sans tension de façon anatomique ou en médialisant la réinsertion.  22 ont bénéficié d’un lambeau (Grand dorsal ou trapèze inferieur assistée par arthroscopie) dont 13 de façon isolés(Groupe C) et 9 associés à une réparation partielle de la coiffe des rotateurs(Avancement ou convergence) (Groupe B) quand la rupture ne paraissait pas réparable en per opératoire. Les résultats ont été évalués pour la série globale ainsi que chacun des groupes selon le score de Constant, le VAS, Le SSV. 

 

Résultats

Pour la série globale de 37 patients, tous les scores pré opératoires étaient améliorés significativement selon le test de student : le score de Constant progressait de 34.8 à 59.6 (ST: 0.07), le VAS de  4.7 à 2 (ST: 0.8) et le SSV: 45.6 à 67%( ST: 0.04).

Le groupe des lambeaux isolés(Gr C) avait un score final moyen de Constant (44) et un SSV(58%)  inférieure aux groupes des réparations nouvelles (Constant 66 : SSV 74%) ou réparation partielle associée à un transfert(Constant 66 . SSV 75%). Le gain étaient significativement moins important pour le lambeau isolé en regard du Constant et du SSV mais le gain sur la douleur était significativement identique quelque soit le groupe. 

 Conclusion

Les résultats cliniques des différents groupes de ruptures itératives ont montré des améliorations des différents scores et une diminution de la douleur spécialement chez les patients traités par une nouvelle réparation. Quand il était effectué un lambeau, de grand dorsal ou de trapèze inférieur la réparation partielle permettait d’obtenir de meilleurs résultats que le transfert isolé. Le transfert isolé permettait de soulager les patients mais en leur donnant un gain fonctionnel limité.  


Philippe VALENTI (PARIS), Jean David WERTHEL, Charbel BOUKHALIL
09:15 - 10:30 #19448 - 73. Planification de l'acromioplastie : Comment réduire le critical shoulder angle ?
73. Planification de l'acromioplastie : Comment réduire le critical shoulder angle ?

Introduction :

La diminution chirurgicale du Critical Shoulder Angle (CSA) sous le seuil de 33° semble corrélée aux résultats cliniques et à une meilleure cicatrisation de la coiffe des rotateurs après réparation. Une acromioplastie antérieure ou latérale permet de réduire le CSA de 3 à 4 degrés en moyenne mais cela ne suffit pas toujours à le réduire sous 33° lorsqu’il est élevé. L’objectif de notre étude était d’évaluer par planification le geste d’acromioplastie à réaliser afin d’obtenir un CSA ≤ 33°.

Méthodes

Quatorze patients opérés de la coiffe des rotateurs avec un CSA³38° et disposant d’un scanner d’épaule ont été inclus. Les images au format DICOM étaient exploitées avec le logiciel Horos (v3.3.5). Un reformatage orthogonal multi planaire des images était réalisé afin de reproduire les conditions d’une radiographie de face de l’épaule selon les critères de Suter. L’angle CSA était mesuré scanographiquement sur coupe épaisse puis un plan de coupe avec CSA à 33° était positionné. L’acromion était ensuite divisé en tranches de 5mm d’avant en arrière et la quantité de résection osseuse à réaliser était mesurée par tranche.

Résultats

L’angle CSA pré-opératoire était de 39,4° (38;42;+/-1,2). Dans tous les cas, une acromioplastie latérale d’au moins 2 cm de longueur était nécessaire afin d’obtenir un CSA ≤ 33°. La longueur de l’acromioplastie planifiée était de 2,95 cm (2;4;+/-1,2) et la largeur de 5 mm (1;9,3;2,2). D’avant en arrière, à 5 ;10 ;15 ;20 ;25 mm du bord antérieur, la largeur de l’acromioplastie latérale nécessaire était de 5,4 ;6,4 ;5,5 ;3,8 ;2,5 mm. La hauteur de la résection osseuse était de 5,7 mm (2;9,3 ;+/-1,6) et l’angle de résection au bord inférieur de l’acromion de 69° (58;87;6,6). L’insertion supérieure du deltoïde devait être réséquée en moyenne sur 2,3 mm (0;7;+/-2,2). L’angle CSA pré-opératoire était corrélé à la longueur (p=0,02) et à la largeur (p=0,0004) d’acromion à réséquer.

Conclusion 

Une acromioplastie visant une réduction du CSA ≤ 33° est variable en termes de localisation et de quantité d'os à réséquer. Pour un CSA³38°, elle doit être réalisée en antéro-latéral sur un minimum de 2cm de longueur. Pour les CSA les plus élevés, elle peut nécessiter une résection latérale de près d'1cm de largeur dans la région antérieure et sur plus de 4cm de longueur. Pour réduire le CSA efficacement, le geste d’acromioplastie est à adapter à chaque patient. Une planification pré-opératoire pourrait être utile afin d’atteindre plus systématiquement cet objectif.


Anselme BILLAUD (Mérignac), Yacine CARLIER, Lionel PESQUER
09:15 - 10:30 #19555 - 74. Confirmation des changements biomécaniques au niveau de l'épaule lors de la modifications du Critical Shoulder Angle (CSA) par un simulateur informatique.
74. Confirmation des changements biomécaniques au niveau de l'épaule lors de la modifications du Critical Shoulder Angle (CSA) par un simulateur informatique.

Introduction :

Un Critical Shoulder Angle (CSA) anormal a été identifié comme un élément participant à la survenue de pathologies comme les lésions de la coiffe des rotateurs (CSA important) ou l’omarthrose (CSA faible) dans de multiples études cliniques. Les hypothèses biomécaniques pour expliquer ces phénomènes sont qu’une modification du CSA entraîne un changement des forces en cisaillement et en compression au niveau gléno-huméral. L’objectif de cette étude était d’évaluer les conséquences biomécaniques d’une modification du CSA en utilisant un simulateur informatique de l’articulation de l’épaule validé.

Matériels et méthodes :

Le modèle musculo-squelettique tridimensionnel à dynamique inversée du membre supérieur UKNSM (United Kingdom National Shoulder Model) a été utilisé. Trois conditions de CSA ont été testées (CSA normal à 33°, CSA important à 38° et CSA diminué à 28°) lors de 2 types de mouvements (abduction et flexion de 30° à 120° d’amplitude) et à 2 vitesses différentes (lente ou rapide). Les paramètres suivants ont été analysé : - la magnitude (maximum et somme sur l’ensemble de l’amplitude) des forces de cisaillement gléno-humérales (SF) correspondant aux forces infero-supérieur (IS) et antéro-postérieur (AP) exercées dans le plan sagittal lors des mouvements ; - la magnitude (maximum et somme sur l’ensemble de l’amplitude) des forces de compression gléno-humérales (CF) correspondant aux forces latéro-médiales (LM) exercées dans le plan frontal lors des mouvements.

Résultats :

Une augmentation du CSA entraine une augmentation des forces de cisaillement notamment de la composante inféro-supérieure (p<0,05). Une réduction du CSA a pour conséquence une augmentation des forces de compression (latéro-médiales) gléno-humérale (p<0,01). Le type de mouvement ou la vitesse n’avait pas d’influence significative sur ces résultats.

Discussion :

La simulation informatique est la technique la plus aboutie et validée pour reproduire et analyser la biomécanique d’une articulation.

Avec un CSA augmenté, le vecteur des forces du deltoïde est plus vertical, entrainant plus de forces en cisaillement, nécessitant donc une augmentation des forces de la coiffe postéro-supérieure (pour contrebalancer) conduisant à une surutilisation et à therme à une rupture.

Avec un CSA diminué, le vecteur des forces du deltoïde est plus oblique (en interne), et donc en addition des forces de la coiffe des rotateurs, il y a une augmentation des forces en compression sur le cartilage générant une arthrose.

Conclusion :

Cette étude avec un simulateur informatique de l’épaule confirme, d’un point de vue biomécanique, les données cliniques à propos des théories sur le CSA.

 


Guillaume VILLATTE (Clermont-Ferrand), Eline VAN DER KRUK, Asim BHUTA, Mathias ZUMSTEIN, Beat MOOR, Roger EMERY, Peter REILLY, Anthony BULL
09:15 - 10:30 #19509 - 75. Neurolyse arthroscopique du nerf axillaire : étude anatomique.
75. Neurolyse arthroscopique du nerf axillaire : étude anatomique.

Introduction :

La pathologie du nerf axillaire est rare mais invalidante. Les deux principales causes de compressions sont le syndrome de l'espace quadrilatère chez les jeune sportif et la compression par un ostéophyte inférieur dans l’arthrose débutante. Le diagnostic est surtout clinique et pourra être aidé d’un électromyogramme et d’une infiltration test. L’infiltration graisseuse du teres minor  peut en être une manifestation. Le traitement historique repose sur une neurolyse à ciel ouvert par voie postérieure, mais celui-ci est invasif et pas toujours efficace car il existe une zone aveugle.

Aucune étude anatomique de la neurolyse arthroscopique  n’a été réalisée sur le sujet.

 

Matériel et méthode :

Nous avons réalisé une  neurolyse arthroscopique sur 10 épaules chez 6 sujets anatomiques congelés selon la technique de Millet et al qui consiste à sectionner la capsule avec une sonde de radiofréquence entre les deux bandes du ligament glènohuméral inférieur par  deux voies postérieures.  Un contrôle à ciel ouvert par voie postérieure a ensuite été effectué.

 

Résultats :

Sur les 10 neurolyses effectuées, le nerf et ses branches, l’artère circonflexe et le triceps étaient bien visualisées dans l’espace sous capsulaire. La neurolyse  est apparu efficace   dans 100% des cas lors du contrôle à ciel ouvert, sans lésion nerveuse iatrogène.

 

Conclusion :

Cette technique de neurolyse arthroscopique nous apparait être une bonne méthode dans le traitement des syndromes compressifs du nerf axillaire, avec un risque de complication minime.


François BORREL (Paris), Pierre DESMOINEAUX, Tiphanie DELCOURT, Nicolas PUJOL
09:15 - 10:30 #19587 - 76. Evaluation de la réparation de coiffe arthroscopique sous bloc interscalénique isolé en chirurgie ambulatoire.
76. Evaluation de la réparation de coiffe arthroscopique sous bloc interscalénique isolé en chirurgie ambulatoire.

Introduction : La chirurgie de l'épaule en ambulatoire fait le plus souvent appel à l'anesthésie générale (AG) associée ) l'anesthésie locorégionale (ALR).

Le bloc interscalénique (BIS) est la technique de référence pour l'ALR en raison de son efficacité sur l'analgésie postopératoire. Afin de simplifier un peu plus

la prise en charge en ambulatoire , l 'objectif de ce traitement était d'évaluer l'efficacité du BIS isolé pour la réparation arthroscopique en ambulatoire.

Matériel et méthode : Une étude moncentrique a été réalisée avec pour principaux critères une réparation arthroscopique associée à un BIS isolé (groupe 1),

ou associée à une anesthésie générale (groupe 2). Les groupes étaient identiques en ce qui concerne les critères démographiques, la taile de la rupture (taille intermédiaire du supra - spinatus)

et la technique de réparation (double rang croisé). Un questionnaire papier etait remis au patient lors de la sortie. Le critère principal de jugement

était la douleur moyenne d'épaule sur 48 heures évaluée par le patient sur une échelle visuelle analogique (EVA). Les critères secondaires étaient les complications de l'ALR,

, la consommation d'antalgique lors de l'intervention, et la douleur (EVA) durant la première semaine. Toutes les complications chirurgicales

per et post-opératoires étaient notées et la satisfaction du patient au retour à domicile évaluée.

Résultats:  Soixante sept patients ont été inclus, 32 dans le groupe 1 et 35 dans le groupe 2. L'âge moyen était de 57 ans +/_ 4. Trois patients

ont été perdus de vue. La douleur moyenne des 48 premières heures était légèrement inférieure dans le groupe 1 mais non significative. La consommation

d'antalgiques, l'EVA durant la première semaine ou les complications chirurgicales étaient comprables entre les 2 groupes. Tous groupes confondus, il y avait

après ALR, 1 pneumothorax et 2 paresthésies du membre supérieurs d'évolution très favorable.

La satisfaction du patient au retour à domicile était significativement (p < 0,05) supérieure dans le groupe 1 en comparaison au groupe 2.

Aucune différence  n'était mise en évidence en ce qui concerne les 2 groupes pour les complications per et post-opératoires.

Discussion: Ce travail a montré l'efficacité du BIS isolé pour la réparation arthroscopique de coiffe pour favoriser le domicile et améliorer la

satisfaction du patient. Cependant cette technqiue est possible après une bonne sélection des patients et un contrôle effice de la tension et du

saignement en raison de l'absence d'AG.


Patrick BOYER (Paris), Julia DONADIO, Ruben DUKAN, Laure PAGÈS, Mohamed BAMANE, Marc-Antoine ROUSSEAU
09:15 - 10:30 #19440 - 77. La neurolyse arthroscopique du nerf supra-scapulaire est-elle efficace ?
77. La neurolyse arthroscopique du nerf supra-scapulaire est-elle efficace ?

Introduction

La compression du nerf supra-scapulaire (NSS) peut être responsable d’un syndrome douloureux et d’une perte de force en rotation externe, justifiant une neurolyse chirurgicale. L’élément compressif est généralement un kyste arthro-synovial, en rapport avec une atteinte dégénérative gléno-humérale, en particulier labrale. L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques de la neurolyse arthroscopique du NSS.

 

Matériel & Méthode

Il s’agissait d’une étude rétrospective, monocentrique, incluant les patients opérés sous arthroscopie d’une neurolyse du NSS, avec exérèse du kyste. Les critères d’évaluation primaires étaient le score de Constant et le Subjective Shoulder Value (SSV). Les critères secondaires étaient le score douleur (/10 points), le délai et le niveau de reprise sportive/professionnelle, et le score de satisfaction.

 

Résultats

Neuf hommes (âge moyen 34 ans) ont été revus au recul moyen de 27 mois. La compression du SSN était localisée à l’échancrure coracoïdienne (n=4), ou spino-glénoïdienne (n=5). Le score de Constant était amélioré de manière non significative : pré-opératoire 81 points (67 - 95 ; SD 19.8), post-opératoire 89.2 (78 – 100 ; SD 9.1). Le SSV progressait en moyenne de 44% et la douleur moyenne de 3.7 points à 1.4 points (p > 0.05). Le test de Jobe restait déficitaire chez 22% des patients, la force en rotation externe coude au corps (RE1) chez 33% et en abduction (RE2) chez 22%. Huit patients ont repris leur activité professionnelle antérieure après un arrêt de travail moyen de 9 semaines. La reprise d’activité sportive était possible après un délai moyen de 14,5 semaines. Tous les patients jugeaient le résultat de l’intervention comme bon ou excellent.

 

Conclusion

La neurolyse du NSS sous arthroscopie avec résection du kyste arthro-synovial est efficace avec une amélioration clinique objective et subjective. En revanche, la récupération de la force en rotation externe et en abduction reste incomplète.


Marine ARBOUCALOT (Toulouse), Vadim AZOULAY, Pierre LAUMONERIE, Pierre MANSAT, Nicolas BONNEVIALLE
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11:00

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11:00 - 12:00

SESSION REGIONALE
SFA’R WEST
Fil rouge, SFA>Direct

Organisateurs : François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Organisateur, Lorient), Hervé THOMAZEAU (Emeritus Professor) (Organisateur, Rennes)
11:00 - 12:00 Publier ensemble en arthroscopie d’épaule. Philippe COLLIN (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Paris), Anthony HERVE (Chirurgien) (Conférencier, RENNES)
11:00 - 12:00 Cohorte Renno-Lorientaise de Ligamentoplastie du LCA (CR3L). Groupe d’investigateurs rennais et lorientais. Thomas GICQUEL (Chirurgien salarié du secteur privé) (Coordonnateur, Lorient), Nabil NAJIHI (Dr) (Coordonnateur, Rennes)
11:00 - 12:00 Possibilités actuelles de chirurgie cartilagineuse des pertes de substance focales en France. Henri ROBERT (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Chateau-Gontier)
11:00 - 12:00 Hanche arthroscopique à Nantes depuis 15 ans. Jean-Emmanuel GEDOUIN (Dr) (Conférencier, Nantes)
11:00 - 12:00 Vidéos.
11:00 - 12:00 Ressaut échographique du récessus antérieur de la bourse sous-acromiale. Raphaël GUILLIN (Conférencier, Rennes), Philippe COLLIN (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:00 Prélèvement du plantaire grêle : note technique. Ronny LOPES (Docteur) (Conférencier, Nantes)
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RP
12:00 - 12:15

Remise des prix
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Conférenciers : Corine BENSIMON (Directrice) (Conférencier, Paris), François SIRVEAUX (PUPH) (Conférencier, Nancy)
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PG
12:15 - 12:30

Présentation du congrès de Genève
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Conférenciers : Didier HANNOUCHE (Chef de Service) (Conférencier, Genève, Suisse), Jacques MENETREY (Médecin chef) (Conférencier, Genève, Suisse)
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CC
12:30 - 12:45

Mots de clôture des présidents
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Conférenciers : François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Conférencier, Lorient), François SIRVEAUX (PUPH) (Conférencier, Nancy), Hervé THOMAZEAU (Emeritus Professor) (Conférencier, Rennes)
Grand Auditorium