Dimanche 27 mars
14:00

"Dimanche 27 mars"

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B01
14:00 - 17:00

COURS DE NEUROCHIRURGIE PÉDIATRIQUE - PARTIE I
DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE MULTIDISCIPLINAIRE DES DEFAUTS DE FERMETURE DU TUBE NEURAL

14:00 - 14:05 Accueil des participants. Thomas ROUJEAU (praticien hospitalier) (Conférencier, montpellier)
14:05 - 14:20 Les DFTN : circonstances de découverte (anté et post natale). Nathalie CHIVORET (Neurochirurgien) (Conférencier, nice)
14:20 - 14:35 L’apport des différentes classifications. Timothée DE SAINT DENIS (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
14:35 - 14:50 L’apport de l’imagerie. Federico DI ROCCO (PUPH) (Conférencier, LYON)
14:50 - 15:00 Discussion.
15:00 - 15:15 Vessie et DFTN: quelles explorations, comment, quand, pourquoi ? Jean-Rodolphe VIGNES (PUPH Neurochirurgie) (Conférencier, Bordeaux)
15:15 - 15:30 Chiari II : Physiopathologie et prise en charge. Pierre-Aurélien BEURIAT (PHU) (Conférencier, lyon)
15:30 - 15:45 Monitorage neurophysiologique per-opératoire : pourquoi, comment et qu’en attendre ? S. BOULOGNE (Conférencier, Lyon)
15:45 - 15:55 Discussion.
15:55 - 16:10 Les bases du traitement neurochirurgical : à faire et à ne pas faire. Didier SCAVARDA (PUPH) (Conférencier, Marseille)
16:10 - 16:25 L’importance du suivi neurochirurgical : pourquoi et comment. Thomas ROUJEAU (praticien hospitalier) (Conférencier, montpellier)
16:25 - 16:30 Les re-attaches médullaires : diagnostic et prise en charge. Alexandru SZATHMARI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
16:30 - 16:45 Résultats à distance. Matthieu VINCHON (PH) (Conférencier, Lyon)
16:45 - 17:00 Discussion et conclusions.
Salon Pasteur

"Dimanche 27 mars"

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C01
14:00 - 15:30

DCE DE NEUROCHIRURGIE FONCTIONNELLE ET STÉRÉOTAXIQUE
Module 3: Spasticité et chirurgie du handicap

14:00 - 14:20 Spasticité : Evaluation chez l’adulte. Jacques LUAUTÉ (Conférencier, Lyon)
14:20 - 14:40 Spasticité: Principes des indications. Patrick MERTENS (Head of the department) (Conférencier, LYON)
14:40 - 15:10 Spasticité: Techniques lésionnelles: Neurotomies sélectives. Corentin DAULEAC (RESIDENT) (Conférencier, LYON)
15:10 - 15:30 Spasticité: Techniques lésionnelles: Radicotomies - DREZ. Patrick MERTENS (Head of the department) (Conférencier, LYON)
Auditorium Pasteur
16:00

"Dimanche 27 mars"

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C03
16:00 - 17:30

DCE DE NEUROCHIRURGIE FONCTIONNELLE ET STÉRÉOTAXIQUE

16:00 - 16:20 Technique neuromodulatrice infusions intrathécales. Vincent D'HARDEMARE (Doctor (pH)) (Conférencier, Paris)
16:20 - 16:40 Neuromodulation des troubles vésico-sphinctériens. Jean-Rodolphe VIGNES (PUPH Neurochirurgie) (Conférencier, Bordeaux)
16:40 - 17:30 Cas cliniques.
Auditorium Pasteur
16:30

"Dimanche 27 mars"

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D01
16:30 - 18:00

CONSEIL SCIENTIFIQUE SFNC

Rhône 2
17:00

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B01bis
17:00 - 18:00

COURS DE NEUROCHIRURGIE PÉDIATRIQUE - PARTIE II
SIMULATION DE PONCTION VENTRICULAIRE

17:00 - 17:10 Présentation du modèle haptique. Federico DI ROCCO (PUPH) (Conférencier, LYON)
17:10 - 17:50 Exercices. F. DELBOS (Conférencier, Lyon), R. MOREAU (Conférencier, Lyon)
17:50 - 18:00 Debriefing.
Salon Pasteur
Lundi 28 mars
09:00 Accueil café Forum 3

"Lundi 28 mars"

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D10
09:00 - 10:00

Atelier du Collège - Management

Conférenciers : François CAIRE (PUPH) (Conférencier, Limoges), Elsa MAGRO (PU PH) (Conférencier, BREST), Philippe PAQUIS (PU PH) (Conférencier, NICE), Pierre-Hugues ROCHE (PUPH) (Conférencier, Marseille)
Rhône 2
10:00

"Lundi 28 mars"

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A11
10:00 - 10:30

Ouverture congrès

Modérateurs : Rémy BEAUJEUX (Strasbourg), Stephane KREMER (Neuroradio) (Strasbourg), Patrick MERTENS (Head of the department) (LYON)
10:00 - 10:30 SFNC. Sophie COLNAT-COULBOIS (PU-PH) (Conférencier, Nancy)
10:00 - 10:30 SFNR. François COTTON (Conférencier, Lyon)
10:00 - 10:30 Intervention du Directeur des Hospices Civils de Lyon. Mr LE MOIGN (Participant, Lyon)
Forum 3
10:30

"Lundi 28 mars"

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A12
10:30 - 11:30

BASE DU CRANE
Tumeurs de la base du crâne: boites à outils radiologique et neurochirugicale

Modérateurs : Arnaud ATTYE (Grenoble), Pierre-Hugues ROCHE (PUPH) (Marseille)
10:30 - 10:50 Imagerie morphologique des tumeurs de la base du crâne. Guillaume POILLON (Conférencier, Paris)
10:50 - 11:10 Etude Haute Résolution en IRM de l'environnement péri-tumorale de la base du crane. Timothée JACQUESSON (MCU-PH) (Conférencier, Lyon)
11:10 - 11:30 Tumeurs de la base du crâne - le rôle et la boite à outils du neurochirurgien. Pierre-Hugues ROCHE (PUPH) (Conférencier, Marseille)
Forum 3

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C12
10:30 - 11:30

INTERVENTIONNEL
NRI et anévrysme (hors anévrysme à collet large)

Modérateurs : Christophe COGNARD (Toulouse), Emmanuel HOUDART (PARIS), Aymeric ROUCHAUD (Limoges), Suzana SALEME (Limoges)
10:30 - 11:00 Résultat du suivi médical de 662 anévrysmes cérébraux de découverte fortuite et quelques réflexions autour de leur prise en charge. Emmanuel HOUDART (Conférencier, PARIS)
11:00 - 11:10 eCAN ; RHU, recherche française sur les anévrysmes intracrâniens. Hubert DESAL (Conférencier, Nantes)
11:10 - 11:30 Table ronde. Quelle étude devrait promouvoir la SFNR pour la prise en charge des anévrysmes intracrâniens de découverte fortuite ?
Auditorium Pasteur
11:30

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A12.1
11:30 - 12:00

COMMUNICATIONS LIBRES
BASE DU CRANE

11:30 - 11:40 #29464 - La thérapie cible avec inhibiteurs de BRAF et MEK comme traitement neo-adjuvante pour les craniopharyngiomes papillaires des adultes : un nouveau paradigme.
La thérapie cible avec inhibiteurs de BRAF et MEK comme traitement neo-adjuvante pour les craniopharyngiomes papillaires des adultes : un nouveau paradigme.

Background : La prise en charge chirurgicale et clinique des craniopharyngiomes reste associée à une morbidité élevée, en particulier en cas d'atteinte hypothalamique. Certaines formes de craniopharyngiomes infiltrant le III ventricule demeure un challenge chirurgical. Au cours de la dernière décennie, il a été établi que la mutation BRAF V600E joue un rôle important dans l'oncogenèse du craniopharyngiome papillaire (PCP) conduisant à l'utilisation d'une thérapie ciblée dont les résultats préliminaires sont encourageants. Nous rapportons l’expérience du service et les changements de prise en charge qui en découle.

Méthode : Nous rapportons deux cas de craniopharyngiomes tubéro-infundibulaires et ventriculaires papillaires dans lesquels une thérapie combinée inhibiteur de BRAF/MEK a été utilisée comme traitement adjuvant (Cas 1) ou néo-adjuvante (Cas 2), avec une réduction du volume tumoral de 60% à 2 mois et de 90 % à 5 mois de traitement. Dans le cas 2, la seule intervention chirurgicale utilisée a été une biopsie mini-invasive par voie neuro-endoscopique Trans-ventriculaire et une chirurgie agressive a ainsi pu être éviter. Dans les 2 cas, la thérapie a permis une résolution rapide des symptômes visuels et dans le cas 2 de conserver l’intégralité des fonctions endocriennes ce qui n’aurait pas été possible par une prise en charge classique. Après traitement ciblé, les deux patients ont subi une radiothérapie fractionnée sur le résidu tumoral de volume mineur permettant un contrôle tumoral. 

Conclusion : Sur la base de notre expérience et d’une révision systématique de la littérature un changement de l’actuel paradigme de traitement des Craniopharyngiomes peut être envisagé. Dans les cas de tumeurs géantes et invasives, une simple biopsie tumorale devrait être considérée comme geste initial à la fin de rechercher la possible présence d’un craniopharyngiome papillaire avec une mutation V600E BRAF. Un traitement radical sera alors discuté une fois le volume réduit par la thérapie ciblée utilisée en néo-adjuvant. L’efficacité des thérapies ciblées permettrait ainsi d’éviter des chirurgies mutilantes, de diminuer les séquelles et peut être d’améliorer le pronostic à long terme des patients porteurs d’un craniopharyngiome papillaire.


Francesco CALVANESE (lyon), Timothèe JACQUESSON, Romain MANET, Alexandre VASILJEVIC, Helene LASOLLE, François DUCRAY, Gerald RAVEROT, Emmanuel JOUANNEAU
11:40 - 11:50 #29710 - Stratégies de prise en charge des chordomes de la base du crâne : l’expérience de l’hôpital Lariboisière sur 29 ans.
Stratégies de prise en charge des chordomes de la base du crâne : l’expérience de l’hôpital Lariboisière sur 29 ans.

Objectifs

Les chordomes de la base du crâne sont parmi les tumeurs les plus difficiles à traiter pour les neurochirurgiens et les radiothérapeutes. Malgré une exérèse chirurgicale étendue suivie d’une protonthérapie, les récurrences restent fréquentes, soulignant l’importance de mieux caractériser l’oncogenèse des chordomes et de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques. L’objectif de cette étude était de présenter notre expérience dans le traitement d’une cohorte de patients atteints de chordomes de la base du crâne sur une période de 29 ans. 

 

Matériels et Méthodes

Sur une série de 302 chordomes de toutes localisations, opérés dans notre centre entre 1991 et 2020, nous avons conduit une étude retrospective des chordomes de la base du crâne (clivus et charnière cervico-occipitale), en nous concentrant sur trois aspects de la prise en charge de ces tumeurs : les facteurs influençant l’étendue de la résection (ER), les facteurs prédictifs de survie, et les résultats et complications périopératoires de l’approche endoscopique endonasale (AEE) comparée aux approches ouvertes.

 

Résultats

Deux cent soixante-trois chirurgies de résection de chordomes de la base du crâne ont été réalisées sur deux cent dix patients, parmi lesquelles 123 (48,2%) approches ouvertes et 140 (66,7%) AEE. L’antécédent de chirurgie (p=0,01), l’invasion intradurale (p=0,03), le contact avec le tronc cérébral (p=0,01), l’invasion du sinus caverneux (p=0,004), l’engainement tumoral d’un tronc artériel (p=0,01), l’extension à l’apex pétreux (p=0,003) et le volume tumoral élevé (p=0,0003) étaient significativement associés à une plus faible ER. La résection incomplète (p=0,0005) et l’index Ki-67 ≥ 6% étaient considérés comme des facteurs pronostiques indépendants de survie sans progression (SSP) et de survie globale (SG) plus courtes dans notre analyse multivariée. La radiothérapie adjuvante (p=0,006) était corrélée de façon indépendante à une SSP plus longue, mais pas à la SG (p=0,006 et p=0,12, respectivement).

L’AEE était plus fréquemment utilisée pour les lésions du clivus supérieur et moyen (p=0,002 et p < 0,0001, respectivement), et avait un meilleur taux de résection complète (p=0,02), mais un plus haut risque de nouveau déficit neurologique (p < 0,0001) comparée aux approches ouvertes. Le taux global de fuite postopératoire de LCR après AEE était de 13,2%. Les approches ouvertes étaient associées à une SSP et une survie globale plus courtes (p < 0,0004 et p < 0,0001, respectivement). 

 

Conclusion

Cette étude sur une large cohorte de chordomes de la base du crâne a montré que la résection complète doit être l’objectif chirurgical premier avant une protonthérapie complémentaire. L’AEE devrait être considérée comme l’approche de référence pour les lésions du clivus, étant donnés les résultats satisfaisants sur la survie sans progression et globale.


Thibault PASSERI (Paris), Pierre Olivier CHAMPAGNE, Lorenzo GIAMMATTEI, Rosaria ABBRITTI, Anne Laure BERNAT, Damien BRESSON, Schahrazed BOUAZZA, Jérôme CARTAILLER, Valentin CALUGARU, Loic FEUVRET, Jean Pierre GUICHARD, Marc POLIVKA, Homa ADLE-BIASSETTE, Hamid MAMMAR, Bernard GEORGE, Emmanuel MANDONNET, Sébastien FROELICH
11:50 - 12:00 #29746 - Cystic transformation and other predictor factors of vestibular schwannoma growth, review of the literature.
Cystic transformation and other predictor factors of vestibular schwannoma growth, review of the literature.

Introduction

Long-term surveillance studies report growth of sporadic vestibular schwannomas (VS) in approximately 50% cases during follow-up > 60months. 

Current literature has identified few factors predictive of future growth in sporadic VS, although reporting is inconsistent. Clinical signs significantly associated with growth of VS were gait impairment, hearing loss and tinnitus in some studies. Tumour features recognized as growth predictor factors are tumour location / extent into the CPA and tumour size at diagnosis.

The aim of this retrospective study was to review the dataset of patients followed in our  Skull Base Unit for patients with unilateral sporadic VS to study the role of demographic and radiologic tumour characteristics that may predict future growth.

 

Methods

The retrospective study is based on the cohort of 615 adult patients under the wait-and-rescan protocol (WWR) for single VS in our centre. Patients’ demographic and clinic-radiological data were collected. Radiological data included tumour 3D volumetry, tumour extent/size (Hannover scale), morphology (homogeneous/cystic/cystic transformation). Extent of the tumour by Hannover grade was: T3a (37%), T1 (32%), and T2 (22%). Cystic tumours represented 23% of the cohort.  Univariate analysis using Fisher’s exact test, chi-squared test , Mann-Whitney U test, one-way ANOVA or independent t-test; multivariable logistic regression and Kaplan-Meier analysis were used when appropriate. For all tests, p < 0.05 indicated statistical significance.

 

Results

Our study included 615 patients.  The median F/U time was 6.4 years.During WWR surveillance, 311 tumours (50.6%) grew, 288 tumours (47%) remained stable, and 16 tumours (2.6%) shrank. Mean progression-free interval in growing tumours was 1.6 years.

Younger age, cystic morphology, tumour size at onset, and CPA location(Hannover grade) were significant predictive factors of the growth in both univariate and multivariate analysis. Moreover, growth during 1st year of follow-up was significant factor of the growth (p=0.045).

The proportion of growing tumours was 40%,76% and 95% among the homogeneous VS, primary cystic, and VS transformed to cystic during WWR, respectively.
Concerning VS which underwent cystic transformation , in 70% of these tumours (n=44) the tumour growth occurred at the time of cystic transformation. In another 18%, the cystic transformation preceded tumour growth, by median time of 1.3 years (range 0.5-2.4 years).

 

Conclusion

Our longitudinal retrospective study revealed that younger age at onset, cystic tumour morphology, larger volume, higher grade of tumour extent and growth during 1st year of follow-up were strong predictors of future growth. Moreover, we conclude that cystic transformation during surveillance of the tumour should be considered as a significant event preceding tumour growth in the future.


Daniela STASTNA (CAMBRIDGE, Royaume-Uni)
Forum 3

"Lundi 28 mars"

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C12.1
11:30 - 12:00

COMMUNICATIONS LIBRES
INTERVENTIONNEL

11:30 - 11:40 0-0-C3691 - Efficacité et sécurité d’une double anti- agrégation par Kardégic et Ticagrelor pour le traitement par stent à diversion de flux des anévrismes de la circulation cérébrale postérieure.
Gregoire Boulouis, Alexandre Crespy, Héloïse Ifergan, Valère Barrot, Fakhreddine Boustia, Richard Bibi, Denis Herbreteau, Kévin Janot
CHRU Bretonneau, Tours
11:40 - 11:50 0-0-C3702 - Étude rétrospective multicentrique pour évaluer l’efficacité et la sécurité de la prise en charge thérapeutique des anévrysmes fusiformes et dolichoectasies du tronc basilaire. Cohorte collaborative du JENI.
Grégoire Boulouis1, Héloïse Ifergan1, Jean-François Hak2, Jean Darcourt3, Guillaume Charbonnier4, Alessandra Biondi4, Alexis Guedon5, Emmanuel Houdart5, Jean-Philippe Desilles6, Quentin Holay6, Eimad Shotar7, Baptiste Bonnet7, Basile Kerleroux8, Paul Janvier8, Géraud Forestier9, Aymeric Rouchaud9, Jon Cortese10, Peter Sporns11, Victor Schulze-Zachau 11, Gaultier Marnat12, Jean Papaxanthos12, Benoît Testud2, Raoul Pop13, Julien Burel14, Margaux Lefebvre14, Guillaume Tessier15, Richard Bibi1, Denis Herbreteau1, Kevin Janot1, Julien Labreuche17, Francis Turjman16
1. CHU Tours, 2. CHU Marseille, 3. CHU Toulouse, 4. CHU Besançon, 5. CHU Lariboisière, Paris, 6. Fondation Rothschild, Paris, 7. CHU Pitié-Salpêtrière, Paris, 8. CHU Sainte-Anne, Paris, 9. CHU Limoges, 10. CHU Kremlin-Bicêtre, 11. CHU Basel, Basel, Suisse, 12. CHU Bordeaux, 13. CHU Strasbourg, 14. CHU Rouen, 15. CHU Nantes, 16. CHU Lyon, 17. CHU Lille
11:50 - 12:00 0-0-C3742 - Comparison of Woven EndoBridge device sizing with conventional measurements and virtual simulation using the Sim&Size software: a multicenter experience. Federico CAGNAZZO (Conférencier, Montpellier)
CHU de Montpellier
Auditorium Pasteur
12:00 PAUSE DÉJEUNER - ATELIERS DEJEUNER DE L'INDUSTRIE Forum 3
12:30

"Lundi 28 mars"

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B13
12:30 - 13:30

Atelier ELEKTA
Best in Brain – Evolution de la Radiochirurgie Gamma Knife®

12:30 - 12:35 Introduction.
12:35 - 12:55 Choix du Leksell Gamma Knife ICON, 4 ans après. Jean SABATIER (MD, PhD) (Conférencier, Toulouse)
12:55 - 13:20 30 ans d’expérience avec le Leksell Gamma Knife, Résultats de très long terme et futur de la radiochirurgie. Jean REGIS (PROFESSEUR) (Conférencier, Marseille)
13:20 - 13:30 Questions/Réponses.
Auditorium Pasteur
14:00

"Lundi 28 mars"

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A14
14:00 - 15:00

NEURO-ONCOLOGIE : TUMEURS GLIALES

Modérateurs : Nicolas MENJOT DE CHAMPFLEUR (Montpellier), Philippe METELLUS (Neurochirurgien) (Marseille), Johan PALLUD (PU-PH) (PARIS)
14:00 - 14:20 L'infiltration tumorale en périphérie des gliomes diffus, une réalité neuropathologique ? Pascale VARLET (Conférencier, Paris)
14:20 - 14:40 Comment prendre en compte l'infiltration tumorale au cours de la chirurgie de la résection d'un gliome diffus ? Hugues DUFFAU (Conférencier, Montpellier)
14:40 - 15:00 Comment mettre en évidence en IRM l'infiltration tumorale invisible en imagerie ? Guillaume HERPE (PH) (Conférencier, Poitiers)
Forum 3

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C14
14:00 - 15:00

SYMPOSIUM - BIOGEN
Neuro imagerie et démences : le défi des patients Alzheimer

14:00 - 14:05 Introduction. Stephane KREMER (Neuroradio) (Conférencier, Strasbourg)
14:05 - 14:25 Imagerie de la maladie d’Alzheimer en pratique : enjeux et perspectives. Damien GALANAUD (Conférencier, Paris)
14:25 - 14:45 Maladie d’Alzheimer : besoin du clinicien. Frédéric BLANC (Neuroradiologie) (Conférencier, Strasbourg)
14:45 - 14:55 Q&A.
14:55 - 15:00 Conclusion. Stephane KREMER (Neuroradio) (Conférencier, Strasbourg)
Auditorium Pasteur
15:00

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A14.1
15:00 - 15:30

COMMUNICATIONS LIBRES
NEURO-ONCOLOGIE

15:00 - 15:10 #29678 - RESECT : Une étude prospective randomisée multicentrique française de phase III évaluant les performances de la chirurgie guidée par fluorescence 5-ALA pour l'optimisation de la résection des glioblastomes nouvellement diagnostiqués.
RESECT : Une étude prospective randomisée multicentrique française de phase III évaluant les performances de la chirurgie guidée par fluorescence 5-ALA pour l'optimisation de la résection des glioblastomes nouvellement diagnostiqués.

Introduction

Une seule étude prospective randomisée, publiée en 2006, a évalué les performances de la chirurgie guidée par fluorescence 5-ALA. Le but de l'étude RESECT était de comparer les résultats onco-fonctionnels associés à la chirurgie guidée par fluorescence 5-ALA à la microchirurgie conventionnelle en lumière blanche chez des patients atteints de glioblastome, pris en charge selon les standards de soins actuels.

Méthodes

RESECT est une étude de phase III prospective randomisée en simple aveugle, impliquant 21 centres neurochirurgicaux français. Le critère de jugement principal était le taux d’exérèse complète, évalué en aveugle par un comité indépendant. Les critères de jugement secondaires étaient la qualité de vie postopératoire, la survie sans progression à 6 mois et la survie globale à 24 mois.

Résultats

De mars 2013 à août 2016, 171 patients ont été randomisés dans le groupe 5-ALA et opérés sous fluorescence (n = 88) ou dans le groupe placebo et opérés en lumière blanche (n = 83). Vingt-quatre cas ont été exclus car le diagnostic histologique ne correspondait pas à un glioblastome de grade 4 selon la classification OMS 2021. Le taux d’exérèse complète était significativement plus élevé dans le groupe 5-ALA que dans le groupe placebo (76,8 % vs 47,8 %, p=0,0002). L’index KPS moyen 7 jours après la chirurgie (69,0% vs 70,4%, p=0,86) et le taux de patients avec une aggravation neurologique persistant 3 mois après la chirurgie (13,2% vs 12,9%, p=0,95) étaient comparables dans les deux groupes. La survie sans progression à 6 mois et la survie globale à 24 mois atteignaient respectivement 70,2 % [57,7 % -79,6 %] et 30,1 % [18,9 % -42,0 %] dans le groupe 5-ALA et, 68,4 %, [55,7 % -78,1 %] et 37,7 %, [25,8 %-49,5 %] dans le groupe placebo. En analyse multivariée, l’exérèse complète était un facteur indépendamment associé à une amélioration de la survie sans progression (OR=0,56 [0,36-0,86], p=0,008) et de la survie globale (OR=0,65 [0,42-1,01], p=0,05).

Conclusion 

Chez les patients présentant un glioblastome pour lequel une exérèse complète est réalisable, la chirurgie guidée par fluorescence 5-ALA permet d’optimiser l’étendue de résection tumorale et n’est pas associée à une augmentation de la morbidité post-opératoire.


Thiébaud PICART (LYON), Chloé DUMOT, Moncef BERHOUMA, François DUCRAY, David MEYRONET, Pascale VARLET, Rémy GUILLEVIN, Luc TAILLANDIER, Thierry FAILLOT, Philippe METELLUS, Johan PALLUD, Julien BERTHILLER, Jacques GUYOTAT, Study Group RESECT
15:10 - 15:20 CINÉTIQUE DE DÉCROISSANCE DES MÉNINGIOMES ASSOCIÉS AUX MACROPROGESTATIFS APRÈS TRAITEMENT CONSERVATEUR.
Corentin Provost1, Thomas Samoyeau1, Joseph Benzakoun1, Henri Malaize2, Geneviève Plu-Bureau3, Johan Pallud2, Catherine Oppenheim1
1. Service d’imagerie diagnostique et thérapeutique, GHU site Sainte-Anne, Paris, France
2. Service de neurochirurgie, GHU site Sainte-Anne, Paris, France
3. Unité de gynécologie endocrinienne, Hôpital Cochin-Port-Royal, INSERM U1151, Paris, France
15:20 - 15:30 DÉBRUITAGE PAR APPRENTISSAGE PROFOND : IMPACT SUR LES BIOMARQUEURS QUANTITATIFS DES TUMEURS CÉRÉBRALES.
Geoffroy Pouliquen, Clément Debacker, Sylvain Charron, Anna Fayolle, Valentin Prevost, Wolter de Graaf, Corentin Provost, Alexandre Roux, Johan Pallud, Catherine Oppenheim.
GHU Paris psychiatrie & neurosciences
Forum 3
15:30 PAUSE ET VISITE DE L'EXPOSITION Forum 3
16:00

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A16
16:00 - 17:00

HYDROCEPHALIE
HYDROCEPHALIE/Homéostasie du liquide cérébrospinal: état de l’art

Modérateurs : Philippe DECQ (Comité Scientifique) (Paris), Damien GALANAUD (Paris)
16:00 - 16:20 Les plexus choroïdes. Jean-François GHERSI-EGEA (Directeur de recherche) (Conférencier, Lyon)
16:20 - 16:40 Système glymphatic et circulation lymphatique. Thomas GABEREL (PU-PH) (Conférencier, Caen), Romain MANET (PH) (Conférencier, Lyon)
16:40 - 17:00 Imagerie : recherche et applications cliniques. Céline CORCY (Conférencier, Paris)
Forum 3

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B16
16:00 - 18:00

Atelier craniotomie
Session A

Salon Pasteur

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C16
16:00 - 17:00

INTERVENTIONNEL THROMBECTOMIE
NRI et AVC ischémiques - TM

Modérateurs : Benjamin GORY (Nancy), Chrysanthi PAPAGIANNAKI (Rouen), Raoul POP (Strasbourg)
16:00 - 16:20 Gestion péri opératoire d’une thrombectomie cérébral. Mikael MAZIGHI (Conférencier, Paris)
16:20 - 16:35 Traitement antiagrégant plaquettaire péri et postopératoire en cas de stenting carotidien à la phase aiguë. Raoul POP (Conférencier, Strasbourg)
16:35 - 16:45 Parcours intra-hospitalier du patient: Point de vue du neurologue. Igor SIBON (Neurologue) (Conférencier, Bordeaux)
16:45 - 16:55 Parcours intra-hospitalier du patient: Point de vue du Neuroradiologue. Gaultier MARNAT (Conférencier, Bordeaux)
16:55 - 17:00 Discussion.
Auditorium Pasteur
17:00

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A16.1
17:00 - 17:30

COMMUNICATIONS LIBRES
HYDROCEPHALIE

17:00 - 17:10 HYDROCÉPHALIE AIGUË ET INFARCTUS CÉRÉBRAL RETARDÉ DANS LES SUITES D'HÉMORRAGIE SOUS ARACHNOÏDIENNE ANÉVRISMALE.
Grégoire Boulouis, Axel Masson, Kevin Janot, Denis Herbreteau, Jean Philippe Cottier, Richard Bibi, Clara Cohen, Sandra Obry, Stephane Velut, Aymeric Amelot, Heloise Ifergan
CHU de Tours, France
17:10 - 17:20 #29672 - Le test hydrodynamique du liquide cérébro spinal : une aide au diagnostic de dysfonctionnement d'une dérivation ventriculo péritonéale.
Le test hydrodynamique du liquide cérébro spinal : une aide au diagnostic de dysfonctionnement d'une dérivation ventriculo péritonéale.

Introduction :

Le diagnostic d’un dysfonctionnement d’une dérivation ventriculo péritonéale ou atriale est souvent difficile, hors les cas d’urgence avec trouble de vigilance ou franche dilatation ventriculaire. Si le fond de l’œil ne met pas en évidence d’œdème papillaire, Le test hydrodynamique du liquide cérébro spinal (LCS) est une aide diagnostique, avec l’analyse des pressions du LCS, par voie lombaire.

Matériel et Méthode :

Nous avons réalisé 11 tests hydrodynamiques du LCS pour suspicion de dysfonctionnement d’une dérivation ventriculo péritonéale. Dans tous les cas, les symptômes étaient frustres, troubles du comportement, dégradation de la marche ou dégradation cognitive. Il n’y avait pas de coma, pas d’œdème papillaire. On ne retrouvait pas de dilatation ventriculaire au scanner cérébral comparativement au scanner de référence, ni de déconnexion nouvelle du système de dérivation du LCS. Le test hydrodynamique du LCS était réalisé au bloc opératoire sous neuroleptanalgésie, en décubitus latéral avec mesure des pressions basales et de la résistance à l’écoulement par voie lombaire.

Résultats :

quatre système de dérivation avec une valve à régulation de débit et 7 avec une valve à régulation de pression ont été testés. trois tests ont mis en évidence une pression basale supérieure à la pression de réglage du drain, et 6 ont montré une augmentation de la résistance à l’écoulement. Trois tests étaient dans les normes. Les huit patients testés et avec des résultats pathologiques ont vu une amélioration de leurs symptômes après changement du système de dérivation, qui étaient bien non fonctionnel.

Discussion, Conclusion :

Le test hydrodynamique du LCS est un moyen simple et peu invasif pour l’exploration des troubles liquidiens. Il permet d’apporter des arguments pressionnels avant de proposer un changement du système de dérivation en cas de suspicion de dysfonctionnement sans signe de gravité.


Vivien MENDES MARTINS (ANNECY), Alledine MEDEB, Haikassouma Yves HEMA, Marlene Alvine PUEPI, Hadhemi DRIDI, Nicoale Stefan BOGACIU, Emmanuel GAY
17:20 - 17:30 #29362 - Le retard de prise en charge de l’hydrocéphalie aggrave le pronostic des patients adultes traités pour une tumeur de la fosse cérébrale postérieure.
Le retard de prise en charge de l’hydrocéphalie aggrave le pronostic des patients adultes traités pour une tumeur de la fosse cérébrale postérieure.

INTRODUCTION: Peu de données existent dans la littérature sur la prise en charge et le pronostic de l’hydrocéphalie associée aux tumeurs de la fosse cérébrale postérieure (FCP) chez l’adulte.

METHODES: Nous avons réalisé une étude mono centrique rétrospective incluant des patients adultes traités pour une hydrocéphalie dans un contexte de tumeur de la FCP, sur une période de 3 ans (2016-2018). Nous avons répartis les patients en deux groupes : groupe A incluant les tumeurs intra axiales et groupe B incluant les tumeurs extra axiales.

RESULTATS: Parmi les 250 patients opérés pour une tumeur de la FCP, 39 (16%) ont développé une hydrocéphalie : groupe A: n = 23/73 (32%); groupe B: n = 16/177 (9%). L’hydrocéphalie était plus fréquemment non communicante dans le groupe A comparé au groupe B (87% vs 38%; p=0.01). L’exérèse de la tumeur de la FCP a été suffisante pour traiter l’hydrocéphalie dans seulement 7 cas (18%). Une ventriculocysternostomie a été réalisée chez 14 (36%) patients, suffisante pour traiter l’hydrocéphalie chez 13 (93%) patients du groupe A. Chez 6 (15%) patients qui n’ont pas eu de prise en charge de l’hydrocéphalie avant l’exérèse tumorale, nous avons dû réaliser un drainage ventriculaire externe dans un contexte d’infection compliquant un écoulement de LCR. Ces patients ont tous nécessité une dérivation dans la suite. Il existait une corrélation inverse entre le délai de prise en charge de l’hydrocéphalie et l’index de Karnofsky à un an ainsi que l’évolution du Karnofsky.

DISCUSSION AND CONCLUSION: Chez l’adulte, la seule résection d’une tumeur de la FCP ou le drainage externe de LCR permet rarement de traiter une hydrocéphalie associée. Le retard de dérivation définitive du LCR impacte le pronostic des patients. Ces résultats encouragent à prévoir une dérivation permanente du LCR (VCS si non communicante ou DVP/DVA si communicante) avant l’exérèse tumorale. Outre le suivi neuro-oncologique, une attention particulière doit être apporté à l’évolution du système ventriculaire et au dépistage d’éventuels signes cliniques, d’autant plus si l’hydrocéphalie n’a pas été prise en charge initialement.


Violaine DELABAR (LYON), Timothée JACQUESSON, Benjamin POMMIER, François DUCRAY, Stephane TRINGALI, Emmanuel JOUANNEAU, Romain MANET
Forum 3

"Lundi 28 mars"

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C16.1
17:00 - 18:00

COMMUNICATIONS LIBRES
INTERVENTIONNEL THROMBECTOMIE

17:00 - 17:10 0-0-C3715 - Small Vessel Disease And Collaterals In Ischemic Stroke Patients Treated With Thrombectomy.
Géraud FORESTIER1,2, Rémi Agbonon2, Nicolas Bricout3, Wagih Benhassen2, Guillaume Turc4, Martin Bretzner3,6, Marco Pasi5, Joseph Benzakoun2, Pierre Seners4, Thomas Personnic5, Laurence Legrand2, Denis Trystram2, Christine Rordiguez-Regent2, Andreas Charidimou6, Natalia S. Rost6, Serge Bracard7, Frédéric Clarençon8, Omer F. Eker9, Norbert Nighoghossian10, Charlotte Cordonnier5, Catherine Oppenheim2, Olivier Naggara2, Hilde Henon5, Grégoire Boulouis2
1. University Hospital of Limoges, Neuroradiology Department, Dupuytren
2. Neuroradiology department, Paris Descartes University, INSERM U1266, DHU Neurovasculaire, Sainte-Anne Hospital, Paris
3. Neuroradiology department, Univ. Lille, Inserm, CHU Lille, U1172 - LilNCog (JPARC) - Lille Neurosciences & Cognition
4. Neurology Department, Paris Descartes University, INSERM U1266, DHU Neurovasculaire, Sainte-Anne Hospital, Paris
5. Univ. Lille, Inserm, CHU Lille, U1172 - LilNCog - Lille Neuroscience & Cognition
6. J. Philip Kistler Stroke Research Center, Department of Neurology, Massachusetts General Hospital and Harvard Medical School, Boston, USA
7. Université de Lorraine, Inserm, IADI, CHRU Nancy, Department of Diagnostic and Interventional Neuroradiology
8. Department of Neuroradiology, Pitié-Salpêtrière University Hospital, Paris
9. Department of Neuroradiology of Pierre Wertheimer Hospital, Hospices Civils de Lyon
10. Stroke Department, Hospices Civils de Lyon, Claude Bernard University Lyon 1
17:10 - 17:20 0-0-C3772 - Thrombectomy versus Medical Management for Basilar Artery Occlusion with Low-to-moderate symptoms (NIHSS<10).
Cyril Dargazanli1, Mehdi Mahmoudi1, Adrien Guenego2, Julien Labreuche3, Vincent Costalat1, Benjamin Gory4, Michel Piotin5, Raphaël Blanc5, Gaultier Marnat6, Romain Bourcier7, Arturo Consoli8, Bertrand Lapergue8, Benjamin Maïer5, Isabelle Mourand1, Robert Fahed9
1. Gui de Chauliac Hospital, Montpellier, 2. Erasme University Hospital, Brussels, Belgium, 3. CHU Lille, 4. Nancy University Hospital, Nancy, 5. Rothschild Foundation, Paris, 6. Bordeaux University Hospital, 7. Nantes University Hospital, 8. Foch Hospital, Suresnes, 9. Ottawa Hospital, Ottawa, Canada
17:20 - 17:30 0-0-C3676 - Stenting intra-crânien comme stratégie de sauvetage pour les sténoses intra-crâniennes refractaires chez les patients pris en charge pour une occlusion artérielle proximale. Cohorte collaborative du JENI et du registre ETIS.
Grégoire Boulouis1, Héloïse Ifergan 1, Cyril Dargazanli2, Amel Benali2, Julien Ognard3, Kevin Premat4, Laure Bottin4, Gaultier Marnat5, Basile Kerleroux6, Christine Rodriguez6, François Zhu7, Guillaume Bellanger8, Jean Darcourt8, Peter Sporns9, Marios Psychogios9, Guillaume Charbonnier10, Alessandra Biondi10, Géraud Forestier11, Jildaz Caroff12, Cédric Fauche13, Kevin Janot1, Richard Bibi1, Denis Herbreteau1, Bertrand Lapergue14, Jean-François Hak15
1. CHU Tours, 2. CHU Montpellier, 3. CHU Brest, 4. CHU Pitié-Salpêtrière, Paris, 5. CHU Bordeaux, 6. CHU Sainte-Anne, Paris, 7. CHU Nancy, 8. CHU Toulouse, 9. CHU Bern, Suisse, 10. CHU Besançon, 11. CHU Limoges, 12. CHU Kremlin Bicêtre, 13. CHU Poitiers, 14. Hôpital Foch, Suresnes, 15. CHU Marseille
17:30 - 17:40 0-0-C3690 - Valeurs étiologique et pronostique de la détection de thrombus dans le territoire carotidien externe lors du traitement endovasculaire des occlusions aiguës de la circulation antérieure.
Thomas Courret1, Florent Gariel1, Thomas Tourdias1,4, Julien Labreuche2, Jean-Sébastien Liegey3, Stéphane Olindo3, Pauline Renou3, Jérôme Berge1, Xavier Barreau1, Sharmila Sagnier3,5, Patrice Ménégon1, Ludovic Lucas3, Pierre Briau3, Mathilde Poli3, Sabrina Debruxelles3, François Rouanet3, Vincent Dousset1,4, Igor Sibon3,5, Gaultier Marnat1
1. Service de Neuroradiologie diagnostique et interventionnelle, CHU Pellegrin, Bordeaux
2. Département de biostatistiques, Université de Lille
3. Service de Neurologie et Unité neuro-vasculaire, CHU Pellegrin, Bordeaux
4. INSERM-U862, Neurocentre Magendie, Bordeaux
5. UMR-5287-CNRS, Université de Bordeaux
17:40 - 17:50 0-0-C4040 - Recanalization Treatment for Pediatric Acute Ischemic Stroke: a Nationwide French Registry.
Basile Kerleroux1,2, Béatrice Husson3,4, Grégoire Boulouis3,5, Stéphane Chabrier3,6, Augustin Ozanne3,4, François Eugene7, Romain Bourcier8, Nicolas Raynaud9, Jean François Hak10, Olivier Naggara1,2,3, Manoelle Kossorotoff3, on behalf of the KidClot group
1 Pediatric Radiology, APHP-University Hospital Necker-Enfants malades, Paris
2 Neuroradiology, Université de Paris, INSERM U1266, Centre Hospitalier Sainte-Anne, Paris
3 French Center for Pediatric Stroke, Pediatric Neurology, APHP-University Hospital Necker-Enfants malades, Paris
4 Pediatric Radiology, APHP-University Hospital Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre
5 Neuroradiology, Université de Tours, CHRU Bretonneau, Tours
6 Neurology, CHU St-Étienne Hôpital Bellevue, St-Etienne
7 Neuroradiology, Université de Rennes, CHU de Rennes
8 Neuroradiology, Université de Nantes, CHU de Nantes
9 Neuroradiology, Université de Poitiers, CHU de Poitiers
10 Neuroradiology, Université de Aix-Marseille, CHU la Timone, Marseille
17:50 - 18:00 0-0-C3719 - La vasoréactivité cérébrale prédit l’indépendance fonctionnelle après un AVC ischémique.
Clement Jean1,2, Assia JAILLARD2, Olivier Heck1, Johan Pietras2, Eric Condamine2, Alexandre Krainik1,2,3
1. Service de Neuroradiologie, CHU Grenoble; UMS IRMaGe; Université Grenoble Alpes
2. UMS IRMaGe, Grenoble
3. Université Grenoble Alpes, Grenoble
Auditorium Pasteur
17:30

"Lundi 28 mars"

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A17
17:30 - 19:00

SFNR & SFNC LOVE EUROPE
Intracranial hypotension and intracranial hypertension

Modérateurs : Damien BRESSON (PU-PH) (Suresnes), Alexandre KRAINIK (Grenoble)
17:30 - 17:31 Intracranial hypotension.
17:30 - 17:50 Imaging of Intracranial hypotension. Efrosini PAPADAKI (Conférencier, Heraklion, Grèce)
17:50 - 18:10 Spinal fluid leak: surgical treatment. Jürgen BECK (Chair) (Conférencier, Freiburg, Allemagne)
18:10 - 18:15 Questions.
18:15 - 18:15 “Idiopathic” Intracranial hypertension.
18:15 - 18:35 Benign Intracranial hypertension : diagnosis and treatment. Claudia GODI (Conferencier) (Conférencier, Milan, Italie)
18:35 - 18:55 Spontaneus CSF rinorrhea and "idiopathic" intracranial hypertension: indications and technique for surgery. Paolo CASTENUOVO (Head Dpt ORL) (Conférencier, Varese, Italie)
18:55 - 19:00 Questions.
Forum 3
18:00

"Lundi 28 mars"

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C18
18:00 - 19:00

INFORMATIONS REGLEMENTAIRES: NOUVEAU DECRET

Modérateurs : Jerome BERGE (Bordeaux), Grégoire BOULOUIS (Tours), Bertrand LAPERGUE (Paris)
18:00 - 18:05 L’activité Thrombectomie Mécanique en NRI de 2015 à 2021. Jerome BERGE (Conférencier, Bordeaux)
18:05 - 18:15 Le point sur les décrets. Jerome BERGE (Conférencier, Bordeaux)
18:15 - 18:25 Les moyens humains pour assurer la TM en PDS. Grégoire BOULOUIS (Conférencier, Tours)
18:25 - 18:35 Le point sur ETIS. Bertrand LAPERGUE (Conférencier, Paris)
18:35 - 18:40 Le point sur l’ouverture des centres. Arturo CONSOLI (Conférencier, Ile de France)
18:40 - 18:45 Le point sur l’ouverture des centres. Jerome BERGE (Conférencier, Bordeaux)
18:45 - 18:50 Le point sur l’ouverture des centres. Célia TUTTLE (Conférencier, Antilles Françaises)
18:50 - 19:00 Discussion.
Auditorium Pasteur
19:00 COCKTAIL D'OUVERTURE DANS L'EXPOSITION Forum 3
Mardi 29 mars
08:30

"Mardi 29 mars"

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A20
08:30 - 09:30

VASCULAIRE
Quoi de neuf dans la prise en charge des anévrismes de bifurcation à collet large en 2022 ?

Modérateurs : Alessandra BIONDI (Besançon), Hubert DESAL (Nantes), Laurent THINES (PUPH) (BESANÇON)
08:30 - 08:50 Point de Vue Neuro-Chirurgical. Laurent THINES (PUPH) (Conférencier, BESANÇON)
08:50 - 09:10 Point de vue Neuroradiologie Interventionnelle. Anne-Christine JANUEL (Conférencier, TOULOUSE)
09:10 - 09:30 Revue de la littérature récente. Raoul POP (Conférencier, Strasbourg), Hélène CEBULA (MCU-PH) (Conférencier, Strasbourg)
Forum 3

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C20
08:30 - 10:00

Communications AFPPE

Modérateurs : Nadya PYATIGORSKAYA (Paris), Pierre Emmanuel ZORN (Strasbourg)
08:30 - 08:45 Prise en charge d'un patient à l'IRM 7T.
MAZEAU Vincent, DELHUMEAU Philippe MERM CHU POITIERS
08:45 - 09:05 Intérêt des séquences TOF et TSA gadolinium dans la prise ne charge de l’AVC ischémique.
ARGY Emilie, NESME Cédric, MERM Hospices Civils de LYON
09:05 - 09:25 Analyse radiomique de la séquence pondérée Amide Proton Transfer en Imagerie par Résonance Magnétique.
JOSSE Vincent, MERM CHRU BREST
09:25 - 09:45 Tractographie ou l’imagerie des nerfs.
DUPONT Fabrice, PACAUD Sophie, MERM Hôpital Edouard Herriot LYON
09:45 - 10:00 Actualités AFPPE.
Auditorium Pasteur
09:30

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A20.1
09:30 - 10:00

COMMUNICATIONS LIBRES
VASCULAIRE

09:30 - 09:40 MODIFICATIONS DU VOLUME ANÉVRISMAL ET DE L'ŒDÈME PÉRI-ANÉVRISMAL APRÈS LE TRAITEMENT D'ANÉVRISMES INTRACRÂNIENS SUPRACENTIMÉTRIQUES PAR FLOW-DIVERTER.
Mourad CHEDDAD EL AOUNI, Julien OGNARD, Mohammed ABDELRADY, Douraid BEN SALEM, Michel NONENT, Elsa MAGRO, Jean Christophe GENTRIC
CHRU Cavale Blanche Brest, France
09:40 - 09:50 TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DES ANÉVRYSMES LARGES ET GÉANTS DE LA CAROTIDE INTERNE : OCCLUSION CAROTIDIENNE OU STENT DE DIVERSION DE FLUX ?
Guillaume Tessier, Romain Bourcier, Benjamin Daumas-Duport, Hubert Desal
CHU Nantes, Nantes, France
09:50 - 10:00 #29363 - Clipping versus coiling for ruptured MCA aneurysm associated with intracerebral hematoma requiring surgical decompression: a multicenter, retrospective, propensity score matched analysis.
Clipping versus coiling for ruptured MCA aneurysm associated with intracerebral hematoma requiring surgical decompression: a multicenter, retrospective, propensity score matched analysis.

Middle cerebral artery aneurysm (MCAa) associated with intracerebral hematoma (ICH) that requires surgical evacuation are a particular subtype of intracranial aneurysm (IA). Those MCAa ruptured aneurysm can be first embolized and then go to microsurgery for hematoma evacuation or directly to microsurgery. Here, the authors report the results of nine centers using the two strategies in the management of ruptured MCA.

Methods

All patients treated for ruptured MCAa associated with ICH that requires surgical evacuation were eligible for inclusion in this study between January and December. The authors retrospectively reviewed the medical records of these patients and compared their clinical and radiological outcomes.

Results

A total of 1545 ruptured MCAa were treated during the inclusion period. Among them 192 requires surgical evacuation of the ICH. 129 (79.6%) were treated by microsurgery and 33 (20.4%) by endovascular therapy. 68 (41.9%) had a mRs < 2 and 94 (58.1%) had a mRs > 3. Univariate and multivariate analysis showed a benefice of microsurgery over endovascular therapy (p=0.021 and p=0.012 respectively). After matching, propensity score confirmed this data (p=0.021)

Conclusions

In the specific subgroup of ruptured MCAa associated with ICH that requires surgical evacuation we recommend a 1-step surgical management. These data are to be confirmed with a RCT.


Thomas METAYER (Caen), Elsa MAGRO, Isabelle PELISSOU-GUYOTAT, Evelyne EMERY, François PROUST, Stephane DERREY, Florian BERNARD, Sorin ALDEA, Borha ALIN, Helene CEBULA, Anne Laure BERNAT, Charles Henri MALLEREAU, Chloe DUMOT, Pierre Jean LE RESTE, Charles PELTIER, Thomas GABEREL
Forum 3
10:00 PAUSE ET VISITE DE L'EXPOSITION Forum 3
10:30

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A22
10:30 - 11:30

RACHIS

Modérateurs : Afshin GANGI (Strasbourg), Stéphane LITRICO (PH) (NICE)
10:30 - 10:50 L’expansion vertébrale. Kevin BUFFENOIR (PUPH) (Conférencier, SAINT PIERRE (REUNION), Réunion)
10:50 - 11:10 La décompression radiculaire – herniectomie versus chirurgie. Nicolas AMORETTI (Radiologue) (Conférencier, Nice), Olivier HAMEL (Neurochirurgien) (Conférencier, CORNEBARRIEU)
11:10 - 11:30 Le traitement focal des métastases vertébrales. Roberto Luigi CAZZATO (Radiologue) (Conférencier, Strasbourg), Henri-Arthur LEROY (Neurochirurgien) (Conférencier, Lille)
Forum 3

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C22
10:30 - 12:00

Communications AFPPE

10:30 - 10:50 La cryothérapie cérébrale en IRM.
ROHMER Séverine, HENNINGER Céline, MERM Hôpitaux universitaires de STRASBOURG
10:50 - 11:10 Méningiome de la base du crane : une prise en charge conjointe neurochirurgie/neuroradiologie.
MARES Ombeline, ZANOLIN Antoine, Hôpital Lariboisière, PARIS
11:10 - 11:30 Les techniques de l’ARM Médullaire.
QUESNE Caroline, MANOGARANE Sourendraraj, MERM Hôpital Foch, SURESNES
11:30 - 12:00 Questions/Réponses - Temps d’évaluation cognitive - Enquête de satisfaction.
Auditorium Pasteur
11:30

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A22.1
11:30 - 12:00

COMMUNICATIONS LIBRES
RACHIS

11:30 - 11:40 ETUDE MEDULLOSCOL : EVALUATION DU FLUX DU LIQUIDE CEREBROSPINAL PAR IMAGERIE PAR RESONANCE MAGNETIQUE NUCLEAIRE DANS LA SCOLIOSE IDIOPATHIQUE DE L’ADOLESCENCE.
Guillaume Zavard1, Jean-François Catanzariti1, Marion Lacoste2, Khalid Ambarki3, Stephane Verdun6, Martin Catala4, Andre Thevenon5, Vincent TIFFREAU 5, Sebastien Verclytte2
1. SSR Pédiatrique, Centre Marc Sautelet, Villeneuve-d'Ascq, France
2. Service d'Imagerie médicale, Groupement des Hopitaux de l'Institut Catholique de Lille, France
3. Siemens Healthcare SAS, Saint-Denis, France
4. Centre National de la Recherche Scientifique UMR 7622, Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale ERL 1156, Institut de Biologie Paris-Seine, Paris, France
5. Service de Médecine du Sport et de Médecine Physique et de Réadaptation, CHU Lille, France
6. Délégation à la Recherche Clinique et à l’Innovation, Groupement des Hôpitaux de l'Institut Catholique de Lille, France
11:40 - 11:50 #30050 - Syndrome adjacent opéré après première discectomie cervicale : facteurs de risque de survenue.
Syndrome adjacent opéré après première discectomie cervicale : facteurs de risque de survenue.

 

Auteurs : H-A Leroy MD-PhD, B Ghannam MD,  L Obled MD, R Assaker MD, PhD

Introduction

 

La réalisation d’une arthrodèse cervicale par abord antérieur peut entraîner la survenue d’une dégénérescence accélérée des disques adjacents. Toutefois tous les syndromes adjacents ne nécessitent pas une seconde intervention. Nous avons étudié les caractéristiques cliniques et radiologiques des patients pour lesquels une seconde chirurgie a été réalisée.

 

Matériels et méthodes

 

            Nous avons inclus tous les patients opérés d’une seconde discectomie cervicale entre 2014 et 2020 au CHU de Lille. Puis nous avons inclus un groupe de 60 patients qui n’ont pas développé un syndrome adjacent, choisi par un tirage au sort. Le niveau et nombre de disques opérés, l’évolution clinique et radiologique ont été colligés. Les paramètres de la statique cervicale (C2-7 SVA et lordose) ont été intégrés.

           

 

Résultats

 

Sur 1092 patients opérés d’une discectomie cervicale entre 2014 et 2020, 19 patients ont présenté un syndrome adjacent nécessitant une seconde chirurgie à type de discectomie cervicale. De ces 19 patients, 95% ont étés initialement opérés d’un seul niveau. Le syndrome adjacent est survenu le plus souvent au niveau supérieur, sur un disque préalablement pathologique (21% grade 2, 32% grade 3 et 6% grade 4 selon la classification Hillibrand). Le délai médian de survenue était de 504 jours (min 127j, max 1188). La nouvelle symptomatologie était mixte, radiculaire et médullaire. Une nouvelle hernie ou une hernie discale déjà préexistante qui s’est aggravée selon la classification Hilibrand a été identifiée. L’angle moyen de Lordose cervicale après la première chirurgie était de 13 degrés décimaux, la moyenne de C2-7 SVA était de 30mm, et 26% de ces patients avaient une cyphose locale au niveau opéré initialement. Dans le groupe de patients qui n’ont pas nécessité une seconde chirurgie pour un syndrome adjacent, 69% ont été opérés d’un seul niveau, 26 % ont été opérés de 2 niveaux et 5 % ont été opérés de 3 niveaux ; de ces patients 13% avait un disque préalablement pathologique grade 2 et 23 % grade 3 selon la classification de Hilibrand ; l’angle moyen de lordose cervicale dans ce groupe de patient était de 14 degrés décimaux, la moyenne de C2-7 SVA était de 26mm, et 6% de ces patients avaient une cyphose locale au niveau opéré initialement.

 

 

 

 

 

 

Conclusion

 

            Dans notre étude, le taux de survenance d’un syndrome adjacent cervical chirurgical est inférieur à 2%.  Il survient sur un disque préalablement pathologique, principalement sus-jacent. La symptomatologie est variable. L’augmentation de C2-C7 SVA majore la probabilité de développement de syndrome adjacent chirurgicale. La lordose cervicale, le nombre de niveaux discaux opérés et la présence de cyphose cervicale locale n’ont pas affecté la probabilité de développement d’un syndrome adjacent d’une manière statiquement significative.   


Henri-Arthur LEROY, Boulos GHANNAM (lille), Louis OBLED, Richard ASSAKER
11:50 - 12:00 #29682 - Fractures odontoïdes de type II chez les personnes âgées : quels sont les véritables objectifs de la prise en charge et comment les atteindre au mieux ? Une étude européenne multicentrique sur les résultats fonctionnels.
Fractures odontoïdes de type II chez les personnes âgées : quels sont les véritables objectifs de la prise en charge et comment les atteindre au mieux ? Une étude européenne multicentrique sur les résultats fonctionnels.

Introduction : Les fractures de l'odontoïde constituent les fractures cervicales les plus fréquentes chez les personnes âgées. L'immobilisation externe est le traitement de choix pour les fractures de type I et III; il n'y a toujours pas de large consensus sur la meilleure gestion des fractures de type II.            

  

Méthode : Une étude observationnelle multicentrique a été menée sur une base de données prospective de patients âgés ( > 75 ans) présentant une fracture odontoïde de type II et traités de manière conservatrice au cours des 10 dernières années. Tous les patients ont subi un scanner à l'admission et à 3 mois ; si cela était indiqué, certains patients ont subi un scanner à 6 et 12 mois. Tous les patients ont été évalués cliniquement par le Neck Disability Index (NDI), l'indice de comorbidité de Charlson (CCI) et la classification de l'American Society of Anaesthesiologists (ASA) à l'admission ; le NDI a également été évalué à 6 semaines, 3, 6, 12 et 24 mois ; en outre, une évaluation de la qualité de vie (QoL) avec le formulaire SF-12 a été réalisée à 3 et 12 mois. 

 

Résultats : Parmi les 260 patients recrutés, 177 (68%) étaient des femmes et 83 (32%) des hommes, avec un âge médian de 83 ans. Les patients ont été suivis pendant un minimum de 24 mois : 247 (95%) ont montré un excellent résultat fonctionnel dans les 6 semaines, parmi eux 117 (45%) ont montré une bonne guérison osseuse, tandis que 130 (50%) ont guéri en pseudo-arthrose. Les 5 % restants étaient toujours plus ou moins symptomatiques à 12 semaines ; cependant, seuls 5 sur 13 (2 % de la cohorte totale) ont nécessité une intervention chirurgicale différée. 

 

Conclusion : Cette étude a montré qu'une approche conservatrice de la fracture odontoïde de type II chez les personnes âgées est une option efficace et valable, entraînant un excellent résultat fonctionnel (indépendamment de la fusion osseuse) dans la majorité des cas. L'échec du traitement conservateur peut être traité en toute sécurité par une fixation chirurgicale à un stade ultérieur.


Salvatore CHIBBARO, Charles-Henry MALLEREAU (Strasbourg), Guillaume DANNHOFF, Hugo Andres COCA, Dominique CHAUSSEMY, Julien TODESCHI
Forum 3
12:00 PAUSE DÉJEUNER - ATELIERS DEJEUNER DE L'INDUSTRIE Forum 3
12:30

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C23.1bis
12:30 - 13:30

Atelier BOSTON SCIENTIFIC & BRAINLAB

Modérateur : Stephan CHABARDÈS (head of the department) (GRENOBLE)
12:30 - 13:30 Premières expériences avec le système d’imagerie intra-opératoire Loop X. Jean-Michel LEMÉE (MCU-PH) (Conférencier, Angers)
12:30 - 13:30 Les outils de planification en Neurochirurgie fonctionnelle.
12:30 - 13:30 La programmation anatomique des patients en stimulation cérébrale profonde : Quels résultats pour les patients ? l’hôpital ? les équipes médicales ? Michel LEFRANC (MEDECIN) (Conférencier, AMIENS)
12:30 - 13:30 Questions.
Auditorium Pasteur

"Mardi 29 mars"

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D23.2
12:30 - 13:45

Meeting investigateurs TOBAS

Conférenciers : Jean-Christophe GENTRIC (Conférencier, BREST), Elsa MAGRO (PU PH) (Conférencier, BREST)
Rhône 2

"Mardi 29 mars"

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B23.1
12:30 - 13:30

Atelier NOVOCURE
Les TTFields dans le Glioblastome

Modérateur : Johan PALLUD (PU-PH) (PARIS)
12:30 - 13:30 Les TTFields : présentation et application en oncologie. Frederic DHERMAIN (Head of the CNS Tumor Board) (Conférencier, PARIS)
12:30 - 13:30 Efficacité des TTFields dans la prise en charge du GBM. François DUCRAY
12:30 - 13:30 Les TTFields expliqués aux patients. Andreas HOTTINGER (Conférencier, Lausanne, Suisse)
12:30 - 13:30 Discussion.
Salon Pasteur
14:00

"Mardi 29 mars"

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A24
14:00 - 15:00

FONCTIONNEL: MOUVEMENTS ANORMAUX

Modérateurs : Claire HAEGELEN (Neurosurgeon) (Lyon), Carine KARACHI (MEDECIN) (PARIS), Nadya PYATIGORSKAYA (Paris)
14:00 - 14:20 Imagerie conventionnelle et nouveautés en imagerie avancée pour la stimulation cérébrale profonde. Nadya PYATIGORSKAYA (Conférencier, Paris)
14:20 - 14:40 Comment utiliser la tractographie en routine clinique de SCP? Carine KARACHI (MEDECIN) (Conférencier, PARIS)
14:40 - 15:00 Les nouvelles techniques d’imageries ont-elles changées ou changeront-elles le déroulé de la chirurgie ? Emmanuel DE SCHLICHTING (PHC) (Conférencier, Grenoble), Stéphane DERREY (Chef de service PUPH) (Conférencier, Rouen)
Pour ou Contre
Forum 3

"Mardi 29 mars"

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B24
14:00 - 16:00

Atelier craniotomie
Session B

Salon Pasteur

"Mardi 29 mars"

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C24
14:00 - 15:30

SESSION COMMUNE : ENTREPREUNARIAT ET NEUROSCIENCES

14:00 - 14:01 Echange - Questions/Réponses.
14:00 - 14:07 Introduction / animation. Rémy BEAUJEUX (Conférencier, Strasbourg)
14:07 - 14:16 Évolution des statuts des médecins hospitaliers. Jean-Pierre PRUVO (Conférencier, Lille), Frank BOUDGHENE (Conférencier, Paris)
14:16 - 14:25 Place des IHU dans la création d’entreprise. Benoît GALLIX (Conférencier, Strasbourg)
14:25 - 14:34 La Propriété Intellectuelle. Bruno MUTET (Conférencier, Taurus Endoscopy)
14:34 - 14:43 BPIfrance ; activité de capital-risque et DMI. Philippe BOUCHERON (Conférencier, BPI France)
14:43 - 14:52 l’Aventure Basecamp Vascular - Navigation endovasculaire Micro robotique. Raphaël BLANC (Conférencier, Paris - Basecamp Vascular)
14:52 - 15:01 l’Aventure CarThera ; les ultrasons thérapeutiques. Alexandre CARPENTIER (puph) (Conférencier, Paris)
15:01 - 15:30 Rôle des startups dans l’écosystème. Alain CORNIL (Conférencier, Penumbra)
Auditorium Pasteur
15:00

"Mardi 29 mars"

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A24.1
15:00 - 15:30

COMMUNICATIONS LIBRES
FONCTIONNEL: MOUVEMENTS ANORMAUX

15:00 - 15:10 DÉTECTION DE LA MALADIE DE PARKINSON PRÉCOCE À L’AIDE D’UNE TECHNIQUE D’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE EXPLICABLE.
Arnaud Attye1, Félix Renard2, Pierrick Coupé3, Sylvie Grand1, Alexandre Krainik1, Franck Durif4, Ana Marques4, Fernando Calamante5
1. Grenoble University Hospital, France
2. GeodAIsics, Grenoble, France
3. Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique, Bordeaux, France
4. Clermont University Hospital, France
5. Sydney Imaging, Australia
15:10 - 15:20 #29612 - Possibilités d’utilisation de la thermothérapie laser (LITT) guidée par IRM pour la réalisation de thalamotomies dans la prise en charge de tremblements pharmaco résistants.
Possibilités d’utilisation de la thermothérapie laser (LITT) guidée par IRM pour la réalisation de thalamotomies dans la prise en charge de tremblements pharmaco résistants.

Introduction : Les tremblements pharmaco-résistants handicapants non éligibles à la stimulation cérébrale profonde (SCP) sont un vrai challenge pour les patients et les cliniciens. En dehors de thalamotomies unilatérales par radio-chirurgie ou ultrasons focalisés guidés par IRM, peu de ressources thérapeutiques sont disponibles dans ces indications. Récemment une nouvelle technologie a émergé permettant la réalisation de chirurgies lésionnelles mini-invasives par thermothérapie laser guidée par IRM : Laser Interstitial Thermal Therapy (LITT). Dans cette étude, nous proposions de confirmer la faisabilité, l’efficacité et la sécurité des thalamotomies unilatérales par LITT dans les tremblements pharmaco-résistants handicapants.

Méthodes : Les patients étaient sélectionnés après un bilan comportant une évaluation précise du tremblement est des fonctions cognitives. Si l’indication d’une thalamotomie était retenue, les patients entraient ensuite dans l’étude. Une sonde était mise en place de manière stéréotaxique au bloc opératoire à l’aide du robot et de l’électrophysiologie per-opératoire dans le noyau ventral intermédiaire et médian du thalamus. Le patient était ensuite transporté à l’IRM où la thalamotomie était réalisée sous contrôle de l’imagerie en temps réel. La sonde était ensuite enlevée. Toute la procédure était réalisée sous anesthésie générale. Le tremblement était évalué via le score de Fahn-Tolosa-Marin (FTM) en pré-opératoire et à 3 mois post-opératoire sur vidéos par un neurologue en aveugle. La qualité de vie était évaluée via les échelles QUEST et PDQ-39 en pré-opératoire et à 3 mois post-opératoire.

Résultats : Onze patients présentant un tremblement pharmaco-résistant handicapant non éligible à la SCP ont bénéficiés d’une thalamotomie unilatérale par LITT.  Les tremblements étaient d’origine essentielle (7/11), Parkinsonienne (1/11), neuropathique (1/11) ou de Holmes (2/11). Le sex ratio (H/F) était de 0.83, la moyenne d’âge de 65.2 (±18.3) ans et la durée d’évolution de la maladie de 21.4 (±21.2) ans. Le score FTM global moyen du membre supérieur controlatéral à la thalamotomie était de 16.9 (±3.3) en pré procédure contre 5.9 (±3.9) à 3 mois soit une amélioration de 65.1% (p=0.003) du tremblement. On trouvait une diminution de 48.8 (±13.1) à 22.5 (±13.5) du QUEST Summary Index (p=0.012) soit une amélioration estimée à 53.9% de la qualité de vie. On notait également une diminution du PDQ-39 Summary Index de 42.2 (±12.1) à 31.8 (±13.1) soit une diminution de 24.6% (p=0.010) de la qualité de vie. Aucun effet indésirable grave n‘était rapporté.

Discussion : Ces résultats préliminaires semblent conforter la faisabilité, la sécurité et l’efficacité des thalamotomies unilatérale par LITT en cas de tremblement pharmaco-résistant handicapant non éligible à la SCP. L’évaluation sur de plus grands effectifs et un suivi sur le long terme sont néanmoins nécessaires pour confirmer ces résultats.


Mickael AUBIGNAT, Melissa TIR, Martial OUENDO, Salem BOUSSIDA, Jean-Marc CONSTANS, Michel LEFRANC (AMIENS)
15:20 - 15:30 #29670 - Submammary Implantation of Internal Pulse Generators for Deep Brain Stimulation, Long-term Follow-up of Device Acceptance and Quality of Life in Women.
Submammary Implantation of Internal Pulse Generators for Deep Brain Stimulation, Long-term Follow-up of Device Acceptance and Quality of Life in Women.

BACKGROUND. A submammary approach to implanting pulse generators is innovative and has yielded good esthetic results in the current literature. It was our aim to make a comparison of patient device acceptance, tolerance and complications between submammary and abdominal device locations in deep brain stimulation. 

METHODS. Twenty-five patients and 28 patients were included in the submammary and abdominal groups respectively. Our primary criterion was patient acceptance that was calculated using total Florida Patient Acceptance Survey (FPAS) scores in each group. Secondarily, tolerance was assessed in the submammary group by means of a specific questionnaire.

RESULTS. Total FPAS scores from the submammary group [total FPAS: 77.1 vs 74.7 p = 0.29] revealed no significant difference when compared with the abdominal group. The same similarities were observed regarding the four subscales: return to function [16.3 vs 15.8, p = 0.53]; device-related distress [22.0 vs 21.3, p = 0.31], body image concerns [9.2 vs 8.6, p = 0.14] and positive appraisal [17.8 vs 17.4, p= 0.58]. Tolerance was reported as good by the majority of the women from the submammary group. There was no evidence of higher infection rates in the submammary implantation (SMI) group.

CONCLUSIONS. Submammary implantation is a satisfactory alternative to other DBS locations. SMI is a feasible option for any young woman who is eligible for DBS.

 


Gaëtan POULEN (MONTPELLIER), Lucas RIBEIRO, Emilie CHAN-SENG, Valérie GIL, Emily SANREY, Philippe COUBES
Forum 3
15:30 PAUSE ET VISITE DE L'EXPOSITION Forum 3
16:00

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A26
16:00 - 17:00

NEUROPÉDIATRIE
Lésions de la région pinéale

Modérateurs : Federico DI ROCCO (PUPH) (LYON), Nadine GIRARD (Marseille), Didier SCAVARDA (PUPH) (Marseille)
16:00 - 16:07 Apport de la radiologie. Jean-François HAK (Interne) (Conférencier, Marseille)
16:07 - 16:20 Apport de la radiologie. Benoit TESTUD (Conférencier, Marseille)
16:20 - 16:40 Quelle anatomopathologie ? Alexandre VASILJEVIC (MCU-PH) (Conférencier, LYON)
16:40 - 17:00 Quelle prise en charge et avec quels résultats ? Carmine MOTTOLESE (ph) (Conférencier, LYON 03)
Forum 3

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C26
16:00 - 17:30

Session commune SFNR-AFPPE
Neuroradiologie et Psychiatrie

Modérateurs : Jean-Pierre PRUVO (Lille), Fabien VOIX (Poitiers)
16:00 - 17:30 Indications de l’IRM dans le premier épisode psychotique.
Marjorie Matéos (Lille), Riyad Hanafi, Adrien Detombe, Maxime Thoor, Ali Amad, Sidney Krystal, Jean-Pierre Pruvo
16:20 - 16:40 Imagerie avancée des syndromes dépressifs et des conduites suicidaires.
Emmanuelle Le Bars, Jérémy Deverdun (Montpellier), Thierry Chaptal, Émilie Olie, Philippe Courtet, Nicolas Menjot de Champfleur
16:40 - 17:00 Intérêt de l’IRM de repos dans le diagnostic des troubles bipolaires.
Sidney Krystal (Paris), Laure Gracia, Jean-Pierre Pruvo, Julien Savatovsky, Pauline Favre, Josselin Houenou
17:00 - 17:10 L'âge cérébral estimé en IRM par apprentissage profond dans l'étude de la physiopathologie des maladies neurologiques et psychiatriques.
Morgan Gautherot (Lille), Simon Bernard, Grégory Kuchcinski, Renaud Jardri, Julien Dumont, Renaud Lopes
17:10 - 17:20 IRM et Psychiatrie.
MAZEAU Vincent, DELHUMEAU Philippe MERM - CHU POITIERS
17:20 - 17:30 Formation des radiologues et des manipulateurs en Imagerie psychiatrique : présentation du webinaire de la SFNR et de l’AFPPE.
Jean Pierre Pruvo (Lille), Sidney Krystal, Jocelyne Legoazigo, Fabien Voix, Matthieu Caby, François Cotton
Auditorium Pasteur
17:00

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A26.1
17:00 - 17:30

COMMUNICATIONS LIBRES
NEUROPÉDIATRIE

17:00 - 17:10 EVALUATION EN IRM DES MODIFICATIONS HÉMODYNAMIQUES AU COURS DE LA PHASE D’AURA MIGRAINEUSE DANS LA POPULATION PÉDIATRIQUE.
Justine Meriadec
Hôpital Gui de Chauliac, Montpellier, France
17:10 - 17:20 #30062 - Prise en charge des anévrysmes intracrâniens dans la population pédiatrique. Revue de la série Lyonnaise sur 25 ans.
Prise en charge des anévrysmes intracrâniens dans la population pédiatrique. Revue de la série Lyonnaise sur 25 ans.

INTRODUCTION : Les anévrismes cérébraux pédiatriques sont rares et différents de leurs homologues adultes. Les résultats à long terme et le suivi après des traitements microchirurgicaux ou endovasculaire sont rares dans la littérature. Nous rapportons les résultats à long terme sur une série rétrospective de 25 ans.

PATIENTS et METHODES : Quinze patients de moins de 18 ans (8 M, 7F), avec un âge entre 3 et 17 ans, ont été pris en charge dans notre service entre 1996 et 2021 pour un anévrysme. Nous avons revu de manière rétrospective : la présentation clinique avec le score de gravité, le type et localisation d'anévrisme(s), l’approche chirurgicale, les complications, les résultats cliniques et agiographiques.

RESULTATS : La modalité de présentation la plus fréquente a été celle d’une hémorragie sous-arachnoïdienne (66 %), par un AVC (18%), une manifestation infectieuse (6 %) ou découverte fortuite (10 %). La localisation sur la circulation antérieure a été observée chez 93 % des patients avec une prédominance pour l'artère cérébrale moyenne (36 %). Un nombre égal de patients présentaient un type fusiforme ou sacciforme (45 % chacun), deux patients présentaient un anévrisme géant et 1 patient un anévrisme mycotique. La taille varie de 3 à 26 mm. La plupart des anévrismes ont été traités par clippage par abord direct (80%). Quatre-vingt-cinq pour cent des patients étaient indépendants lors du suivi. L'évolution clinique a été favorable dans 81 % des cas. Un patient traité par embolisation est décédé. Le suivi agiographique moyen a été de 48 mois. Une ré-perméabilisation a été observé chez un patient.

CONCLUSION : Les anévrismes pédiatriques sont rares mais représentent des situation complexes et nécessitent une approche pluridisciplinaire. Le traitement microchirurgical semble supérieur à celui endovasculaire dans notre expérience. Un suivi de au moins cinq ans avec angiographie ou par résonance magnétique est souhaitable afin d’éliminer une ré-perméabilisation tardive.


Ashwaq AL-NADABI, Alexandru SZATHMARI (Lyon), Pierre-Aurelien BEURIAT, Federico DI ROCCO, Francis TURJMAN, Carmine MOTTOLESE
17:20 - 17:30 #29736 - Évolution des sutures coronales et lambdoïdes après chirurgie de remodelage crânien total pour une scaphocéphalie.
Évolution des sutures coronales et lambdoïdes après chirurgie de remodelage crânien total pour une scaphocéphalie.

Objectifs : Le devenir des sutures normales après une chirurgie de correction de scaphocéphalie a été l’objet de plusieurs études. Toutefois, il n’y a pas d’étude sur l’évolution de ses sutures non pathologiques après leur résection lors d’un remodelage crânien total. L’objectif de notre étude a été  d’étudier la possibilité de néoformation des sutures coronales et lambdoïdes après leur ablation lors d’une chirurgie de correction de scaphocéphalie.

Méthodes : Les scanners post opératoires des enfants opérés pour une scaphocéphalie dans le service de neurochirurgie pédiatrique de Lyon entre 2004 et 2014 ont été rétrospectivement analysés. Il est à noter que ces scanners ont été réalisé pour soit pour un traumatisme crânien soit pour l’évaluation de lacunes osseuses à distance. Les critères d’inclusion étaient : âge de la chirurgie entre 4 et 18 mois, scanner réalisé au minimum 1 an après la chirurgie. Vingt-six garçons et 11 filles ont été inclus, avec un âge moyen à la chirurgie de 231.6 jours (126-449jours). L’intervalle moyen entre la réalisation du scanner et la chirurgie était de 5.3 ans (1.1-12.2 ans)

Résultats : Malgré l’ablation totale des 2 sutures coronales et lambdoïdes, des néosutures ont pu être observées. Toutes les configurations ont pu être visualisées : néosutures coronales et lambdoïdes visibles (n=20), néosutures lambdoïdes visibles avec fusion osseuse fronto-pariétale (n=12), fusion osseuse fronto-pariétale et pariéto-occipitale (n=3), néosutures coronales visibles avec fusion osseuse pariéto-occipitale (n=2).

Conclusions : Il s’agit de la première étude à rapporter l’évolution des sutures non pathologiques (coronale et lambdoïde) après chirurgie de remodelage crânien total d’une scaphocéphalie. Nous avons pu constater que la néoformation de ces sutures était fréquente. Cependant, l’incidence est différente entre les différentes sutures. Ceci implique donc probablement des différences génétiques et fonctionnelles entre les sutures crâniennes qui restent à élucider.

 

 


Beuriat PIERRE-AURELIEN (lyon), Szathmari ALEXANDRU, Chauvel-Picard JULIE, Gleizal ARNAUD, Paulus CHRISTIAN, Mottolese CARMINE, Federico DI ROCCO
Forum 3
17:30

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A27
17:30 - 19:30

TABLE RONDE SFNR / SFNC
Malformations artério-veineuses du SNC : avancées scientifiques et thérapeutiques en 2022

Modérateurs : Moncef BERHOUMA (Neurochirurgien), Omer EKER (Lyon), Jean-Christophe GENTRIC (BREST), François PROUST (PUPH) (Strasbourg)
17:30 - 17:48 Génétique et angioarchitecture des MAV. Stanislas SMAJDA (Conférencier, Paris)
17:48 - 18:06 Premiers résultats de la partie registre de l’étude TOBAS. Jean-Christophe GENTRIC (Conférencier, BREST)
18:06 - 18:24 Imagerie multimodale de la zone péri-nidale. Moncef BERHOUMA (Neurochirurgien)
18:24 - 18:42 Etat des lieux de la littérature: essais cliniques, chirurgie, embolisation, radiochirurgie. Elsa MAGRO (PU PH) (Conférencier, BREST)
18:42 - 19:00 Avancées des techniques chirurgicales. François PROUST (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)
19:00 - 19:18 Avancées des techniques endovasculaires. René CHAPOT (Conférencier, Essen, Allemagne)
19:18 - 19:30 Avancées des techniques radiochirurgicales. Nicolas REYNS (Professor of Neurosurgery) (Conférencier, LILLE)
Forum 3

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C27
17:30 - 18:30

ASSEMBLEE GENERALE SFNR & Journal de Neuroradiologie

17:30 - 17:40 Journal of Neuroradiology. Douraied BEN SALEM (Conférencier, Brest)
17:40 - 18:30 ASSEMBLEE GENERALE SFNR.
Auditorium Pasteur
20:30 DINER DU CONGRES Amphithéâtre
Mercredi 30 mars
08:00

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A30
08:00 - 09:00

CAS CLINIQUES
Session Interactive

Modérateurs : Sophie COLNAT-COULBOIS (PU-PH) (Nancy), Stephane KREMER (Neuroradio) (Strasbourg)
08:00 - 08:20 Cas Clinique N°1 : Les amygdales ne font pas le Chiari. Sophie COLNAT-COULBOIS (PU-PH) (Conférencier, Nancy), Emmanuelle SCHMITT (NEURORADIOLOGUE) (Conférencier, NANCY)
08:20 - 08:40 Cas Clinique N°2 : Intérêt de la tractographie pour la chirurgie des tumeurs des nerfs périphériques : cas cliniques. Patrick MERTENS (Head of the department) (Conférencier, LYON)
P Mertens, C Dauleac, E Simon et A Ltaief (Lyon)
08:40 - 09:00 Cas clinique N°3 : Une occlusion carotidienne aux conséquences multiples. Julien TODESCHI (PHU) (Conférencier, Strasbourg), François-Daniel ARDELLIER (Neuroradiologue) (Conférencier, Strasbourg)
Forum 3
08:30

"Mercredi 30 mars"

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C30
08:30 - 09:30

INTERVENTIONNEL
Indications émergentes

Modérateurs : Charlotte BARBIER (Responsable Unité Radiologie interventionnelle) (Caen), Frédéric CLARENÇON (Paris), Omer EKER (Lyon)
08:30 - 08:42 Coated flow diverters : comment les évaluer ? Laurent PIEROT (Conférencier, Reims)
08:42 - 08:54 Embolisations robot-assistées. Raphaël BLANC (Conférencier, Paris - Basecamp Vascular)
08:54 - 09:06 Traitement endo-vasculaire de l’hypotension intracrânienne. Grégoire BOULOUIS (Conférencier, Tours)
09:00 - 09:15 Traitement endo-vasculaire de l’HTIC idiopathique. Alice KEDRA (Conférencier, Paris)
09:18 - 09:30 Embolisation des hématomes sous-duraux chroniques. Eimad SHOTAR (Conférencier, Paris)
Auditorium Pasteur
09:00

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A31
09:00 - 10:00

CONFÉRENCE INVITÉE

Modérateurs : Rémy BEAUJEUX (Strasbourg), Sophie COLNAT-COULBOIS (PU-PH) (Nancy), François COTTON (Lyon)
09:00 - 10:00 L’Hominisation du cerveau. Jean-Pierre CHANGEUX (Pasteur Institute) (Conférencier, PARIS)
Forum 3
09:30

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C30.1
09:30 - 10:00

COMMUNICATIONS LIBRES
INTERVENTIONNEL

09:30 - 09:40 0-0-C3732 - Concentrations Intra parenchymateuses Augmentées de Produit de Contraste Iodé chez les Patients Suspects d’Encéphalopathie au Produit de Contraste sur les Scanners Double Energie Post-Procéduraux.
Samuel Mouyal1, Eimad Shotar1, Stéphanie Lenck1, Vincent Degos2,3, Kevin Premat1,3, Nader-Antoine Sourour1, Frédéric Clarençon1,3
1. Unité Fonctionnelle de Neuroradiologie Interventionnelle, Service de Neuroradiologie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris
2. Service d’Anesthésie et de Réanimation Neurochirurgicale, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris
3. Sorbonne Université, Paris
09:40 - 09:50 0-0-C3710 – " Balloon pressure technique" pour l'embolisation des fistules artério-veineuses médullaires.
Frédéric Clarençon, Eimad Shotar, Kévin Premat, Stéphanie Lenck, Anne-Laure Boch, Mehdi Drir, Nader Sourour
Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris
09:50 - 10:00 0-0-C3703 - Venous sinus stenting after repair of skull base spontaneous cerebrospinal fluid leaks: A single-center retrospective cohort series with case-control analysis.
Marc-Antoine Labeyrie, Benjamin Verillaud, Emmanuel Houdart
Hôpital Lariboisière, Paris
Auditorium Pasteur
10:00 PAUSE ET VISITE DE L'EXPOSITION Forum 3
10:30

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A33
10:30 - 11:30

FONCTIONNEL EPILEPSIE

Modérateurs : Marc GUENOT (PUPH Neurochirurgie) (LYON), Augustin LECLER (Paris)
10:30 - 10:50 Comment détecter des lésions chez les patients IRM négatives ? Techniques existantes (PET-IRM, IRM 7T, MEG, …). Sidney KRYSTAL (interne) (Conférencier, Paris)
10:50 - 11:00 Des outils d’intelligence artificielle peuvent-ils aider à ce diagnostic ? Carole LARTIZIEN (Conférencier, Lyon)
11:10 - 11:30 Les techniques chirurgicales ablatives : avantages/ inconvénients par rapport aux techniques de résection. Bertrand MATHON (Neurochirurgien - MCU-PH) (Conférencier, Paris)
Forum 3

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C30.2
10:30 - 11:30

Malformations vasculaires cervico-faciales

Modérateurs : Grégoire BOULOUIS (Tours), Laurent GUIBAUD (Lyon)
10:30 - 10:50 Approches générales des malformations vasculaires superficielles. Grégoire BOULOUIS (Conférencier, Tours)
10:45 - 11:00 Prise en charge des MAV superficielles. Vittorio CIVELLI (Conférencier, Paris)
11:00 - 11:20 Approches personnalisées des malformations vasculaires. Laurent GUIBAUD (Conférencier, Lyon)
11:20 - 11:30 Discussion.
Auditorium Pasteur
11:30

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A33.1
11:30 - 12:00

COMMUNICATIONS LIBRES
FONCTIONNEL EPILEPSIE

11:30 - 11:40 DÉTECTION DES CHANGEMENTS VOLUMIQUES ET MICROSTRUCTURAUX DU THALAMUS DANS L'ÉPILEPSIE FOCALE EN IRM 7T.
Benoit Testud1, Roy Haast1, Julia Scholly2, Hugo Dary1, Fabrice Bartolomei4, Jean-Philippe Ranjeva1, Maxime Guye1
1. Aix-Marseille Univ, CNRS, CRMBM, UMR 7339; APHM La Timone, CEMEREM , Marseille, France
2. Aix-Marseille Univ, CNRS, CRMBM, UMR 7339; APHM La Timone, CEMEREM; Aix Marseille Univ, APHM, INSERM, INS, Inst Neurosci Syst, APHM Timone, Service d’épileptologie, Marseille, France
3. Aix Marseille Univ, APHM, INSERM, INS, Inst Neurosci Syst, APHM Timone, Service d’épileptologie, Marseille, France
4. Aix Marseille Univ, APHM, INSERM, INS, Inst Neurosci Syst, APHM la Timone, Service d’épileptologie, Marseille, France
11:40 - 11:50 UTILISATION DE NORMES PERSONNALISÉES DE MORPHOMÉTRIE CÉRÉBRALE POUR LA DÉTECTION DES DYSPLASIES CORTICALES.
Vanina Anglade1, Félix Renard2, Sylvie Grand1, Lorella Minotti1, Philippe Kahane1, Alexandre Krainik1, Arnaud ATTYE1
1. Grenoble University Hospital, Grenoble, France
2. GeodAIsics, Grenoble, France
11:50 - 12:00 #29669 - Microendoscopic transventricular deep brain stimulation of the anterior nucleus of the thalamus as a safe treatment in intractable epilepsy, a feasibility study.
Microendoscopic transventricular deep brain stimulation of the anterior nucleus of the thalamus as a safe treatment in intractable epilepsy, a feasibility study.

Introduction. Deep Brain Stimulation (DBS) of the anterior nucleus of the thalamus (ANT) is proposed in patients with severe intractable epilepsy. When used, the transventricular approach increases the risk of bleeding due the anatomy around the entry point in the thalamus. To avoid such a complication, we used a transventricular microendoscopic technique.

Methods. We performed a retrospective study of nine adult patients who were surgically treated for refractory epilepsy between 2010 and 2019 by DBS of the anterior thalamic nucleus.

Results. Endoscopy provides a direct visual control of the entry point of the lead in the thalamus through the ventricle by avoiding ependymal vessels. No hemorrhage was recorded and accuracy was systematically checked by intra-operative stereotactic MRI. We reported a responder rate improvement in 88.9% of patients at 1 year and in 87.5% at 2 years. We showed a significant decrease in global seizure count per month one year after DBS (68.1%; p=0.013) leading to an overall improvement in quality of life. No major adverse effect was recorded during the follow-up.

ANT DBS showed a prominent significant effect with a decrease of the number of generalized seizures.

Conclusion. We aimed at a better ANT/lead collimation using a vertical transventricular approach under microendoscopic monitoring. This technique permitted to demonstrate the safety and the accuracy of the procedure.


Gaëtan POULEN (MONTPELLIER), Alice ROLLAND, Emilie CHAN-SENG, Emily SANREY, Philippe GELISSE, Arielle CRESPEL, Philippe COUBES
Forum 3

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C31
11:30 - 12:30

JENI

Modérateurs : Hugo GORTAIS (Paris), Jean-François HAK (Interne) (Marseille), Basile KERLEROUX (Marseille)
11:30 - 11:40 Présentation du groupe de recherche collaborative JENI. François ZHU (Conférencier, Paris)
11:40 - 11:50 Géométrie des bifurcations vasculaires intracrâniennes et développement anévrismal. Une étude multicentrique. Vincent L’ALLINEC (Conférencier, Angers)
11:50 - 12:00 CARE : Thrombectomie mécanique par ponction carotidienne directe : Une étude multicentrique européenne. Victor DUMAS (Conférencier, Poitiers)
12:00 - 12:10 NICE lésions post-thrombectomie mécanique. Géraud FORESTIER (Conférencier, Limoges)
12:10 - 12:20 Imagerie cérébrale et endocardites infectieuses : état des lieux des pratiques. Alexandre PICHERIT (Conférencier, Nantes)
12:20 - 12:30 Prise en charge neuro-anesthésique, neuro-réanimatoire et neuroradiologique diagnostique et interventionnelle du vasospasme dans le cadre des hémorragies méningées anévrismales : enquête nationale. Jean-François HAK (Interne) (Conférencier, Marseille)
Auditorium Pasteur
12:30

"Mercredi 30 mars"

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C32
12:30 - 13:00

Cloture du congrès SFNR

Auditorium Pasteur
13:00

"Mercredi 30 mars"

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B35
13:00 - 14:00

AG SFNC & College

Salon Pasteur
14:00

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A35
14:00 - 17:00

COMMUNICATIONS LIBRES
SFNC

14:00 - 14:08 #29534 - Evidence for a critical role of the left inferior parietal lobule and underlying white matter connectivity in proficient text reading.
Evidence for a critical role of the left inferior parietal lobule and underlying white matter connectivity in proficient text reading.

Objective: Reading proficiency is an important skill for personal and socio-professional daily life. Neurocognitive models underline a dual route organization of word reading in which information is processed by both a dorsal phonological “assembled phonology route” and a ventral lexical-semantic “addressed phonology route”. Because proficient reading should not be reduced to the ability to read words one after another, the current study was designed to shed light on the neural bases underpinning specifically text reading, and on the relative contribution of each route in this skill. 

Methods: Twenty-two patients harboring a left diffuse low-grade glioma operated on in awake condition were included.They were divided into three groups according to tumor location: Inferior Parietal Lobule (IPL Group, n=6), Inferior Temporal Gyrus (Tinf Group, n=6), Fronto-Insular (CTRL Group, n=10). Spoken language and reading were tested in all patients the day before, during the surgery, and three months after, and cognitive functioning before and three months after. Text reading scores obtained before and three months after the surgery were compared within each group and between groups, correlations between reading scores and both spoken language and cognitive scores were calculated, postoperative cortical-subcortical resection location was estimated, and a multiple regression analysis was conducted to examine the relationship between reading proficiency and lesion location. 

Results: Results indicated that only people from the IPL Group showed a significant decrease in text reading scores between the two periods, which was not associated with lower scores neither in naming nor in verbal fluency, while people from the Tinf Group showed a slight non-significant decrease in text reading between the two periods, associated with a clear decrease in naming and semantic verbal fluency, people from the CTRL Group showing no differences between preoperative and postoperative reading and spoken language scores. The analysis of these behavioral results confronted with anatomical data (resection cavities and white matter damage) suggests a critical role for the left inferior parietal lobule and underlying white matter connectivity, especially posterior segment of the arcuate fasciculus, in proficient text reading. 

Conclusions: Text reading proficiency might depend not only on the integrity of both processing routes but also on their capacity of interaction, with a critical role of the left inferior parietal lobule and posterior arcuate fasciculusThese findings have fundamental as well as clinical implications.


Sébastien BOISSONNEAU (Valenciennes), Anne-Laure LEMAÎTRE, Guillaume HERBET, Sam NG, Hughes DUFFAU, Sylvie MORITZ-GASSER
14:08 - 14:16 #29540 - Stimulation implantée du cortex moteur : le chant du cygne?
Stimulation implantée du cortex moteur : le chant du cygne?

Stimulation implantée du cortex moteur : le chant du cygne ?

 

Introduction

30 ans après la 1ère publication, la stimulation du cortex moteur implantée antalgique (iMCS) reste encore peu répandue et n’est plus pratiquée que dans peu de pays dont la France, avec une littérature clairsemée.

Matériel et méthodes

Entre 2012 et 2020,14 patients (8 femmes, 6 hommes, âge moyen à 59,9 ans) ont été opérés d’une iMCS de notre institution pour douleurs neuropathiques (DN) (DN4 moyen à 7,63[6,88-8,40]) répondant à la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (baisse moyenne de l’EVA de 54,74% [43,98-65,53]) avec maintien de l’antalgie éphémère de 3,2 jours en moyenne. La topographie touchée par les DN représentait la face dans 64 % des cas, le bras dans 21 % des cas. L’étiologie des DN est post-chirurgicale dans 50 %, post AVC dans 21 %. Aux dates des dernières nouvelles (ddn), 8 patients sont suivis avec un recul moyen de 56 mois.

Résultats

L’EVA moyenne passe de 8,23/10 [7,59-8,89] en préopératoire à 3,91 [2,54-5,28] à M3, 3,64 [2,15-5,13] à M6, 4,35 [2,88-5,82] à M12 et à 2,25 [0,59-3,91] aux ddn. La baisse moyenne d’EVA est de 52,7% [37,49-67,82], 59,2% [43,06-75,26], 49,4% [32,91-65,83] et 72,4% [52,03-92,73] à respectivement M3, M6, M12, ddn. A M12, 36,4% des patients implantés étaient répondeurs à plus de 50% et 81,2% à plus de 30% alors que 88,9% étaient répondeurs à plus de 50% aux ddn.

La morbidité précoce est marquée par 2 hématomes extraduraux sans séquelles et une infection. 4 patients ont été explantés pour infections avec un réimplanté. 3 générateurs ont été changés avec une durée de vie moyenne à 65 mois.

Discussion

Notre cohorte rétrospective offre non seulement un effectif et un suivi solides mais aussi un taux de patients répondeurs à plus de 50% à long terme significativement plus important que dans la kyrielle de revues de littérature disponibles et traitant de la iMCS. L’élévation du taux de patients répondeurs entre M12 et ddn s’explique par la difficulté à équilibrer les réglages postopératoires, liée à l’arrêt de l’utilisation peropératoire des potentiels évoqués, consécutif à la désaffection du laboratoire constructeur initiateur. Le peu d’essais prospectifs randomisés menés à leur terme n’incite pas au développement de travaux de recherche sur la iMCS. La mise en route d’un registre national pourrait être discutée.

Conclusion

Malgré le désinvestissement de laboratoires disposant de cette thérapie et la concurrence des neuromodulations cérébrales non-invasives, la iMCS permet un soulagement durable à long terme chez des patients initialement bon répondeurs et souffrant de DN particulièrement réfractaires, aux dépens d’une morbidité significative.


Jimmy VOIRIN (COLMAR), Mariette DELAITRE, Erwan TREILLET, Camélia STAN, Véronique DIXNEUF
14:16 - 14:24 #29632 - La prise en charge des méningiomes de l’angle ponto-cérébelleux de gros volume : vers une prise en charge plus consevatrice.
La prise en charge des méningiomes de l’angle ponto-cérébelleux de gros volume : vers une prise en charge plus consevatrice.

Introduction

Les méningiomes de l’angle ponto-cérébelleux (APC) présentent de nombreux challenges chirurgicaux relatifs à leur volume, leur site d’insertion durale et leur adhérence aux structures neurovasculaires adjacentes. En supposant que la chirurgie d’exérèse radicale systématique est associée à un risque fonctionnel élevé, nous avons adopté une stratégie alternative d’exérèse optimale préservatrice avec la possibilité de laisser un résidu tumoral.

 

Matériel & Méthodes

Etude de cohorte rétrospective mono-centrique portant sur 50 patients consécutifs opérés d’un méningiome de l’APC entre Janvier 2003 et Février 2020. Après l'exérèse microchirurgicale, les patients porteurs d’un résidu tumoral pouvaient bénéficier d'une surveillance armée « Wait & re-Scan policy » (W&reS) ou d'un traitement complémentaire proactif par radiochirurgie Gamma-Knife (GK).

 

Résultats

Le site d’insertion principale des méningiomes était postérieur (42%) et supérieur (26%) au conduit auditif interne. L’approche rétrosigmoïde a été pratiquée dans 92% des cas. Parmi les patients ne présentant pas d'atteinte faciale préopératoire, 93% ont conservé une fonction normale (Grades I et II de House-Brackmann) à la dernière consultation, tandis que 3 patients (7%) ont gardé une paralysie faciale grade III. La préservation de l'audition a été obtenue chez 83 % des patients qui se sont présentés avec une audition préopératoire utile. Une exérèse complète a été réalisable dans 26% des cas. Parmi les 35 patients dont l’exérèse a été incomplète, 20 (57%) d'entre eux ont été inclus dans le groupe W&reS et 15 (43%) ont été traités par GK de manière proactive. Le volume moyen des résidus tumoraux était de 0.73 cc dans le groupe W&reS, et de 1.20 cc dans le groupe GK proactif (p=0.70). Les contrôles tumoraux étaient respectivement de 55% et de 87% dans les groupes W&reS et GK proactif, avec un suivi moyen de 69 et 85 mois, respectivement (p=0.00). Les PFS à 1-, 5- et 7 ans étaient respectivement de 95%, 59% & 47%  dans le groupe W&reS, et de 100%, 100% & 89% dans le groupe GK proactif (p=0.00).

 

Conclusion

La résection optimale non radicale des volumineux méningiomes de l’APC permet une préservation fonctionnelle satisfaisante, ainsi qu’un contrôle tumoral à long terme similaire à celui obtenu après exérèse complète, dès lors que le résidu est traité par radiochirurgie GK adjuvant, sans morbidité supplémentaire.


Lucas TROUDE (Marseille), Valentin AVINENS, Guillaume BAUCHER, Anne BALOSSIER, Mohamed BOUCEKINE, Jean REGIS, Pierre-Hugues ROCHE
14:24 - 14:32 #29747 - Vestibular schwannoma: Machine learning in prediction of the tumour growth.
Vestibular schwannoma: Machine learning in prediction of the tumour growth.

Aim

EANO guidelines recommend observation as the favoured management for small vestibular schwannomas (VS). To our knowledge, no large scale radiomics study focused on prediction of the VS growth from the MRI have been published.

The aim of our study was to develop an algorithm effectively predicting the VS growth from the first MRI, allowing tailored surveillance protocol weighted by future risks.

Methods

This retrospective study was based on the analysis of 550 patients under the wait-and-rescan protocol (WWR) for single sporadic VS (Hannover grade,T1-T3). Study included 293 (53%) growing tumours and 257 (47%) stable tumours. The whole cohort was randomly split into training, testing and validation cohorts, (ratio 8:2:1). 

The anonymized Gd-enhanced T1-weighted MRI images were collected for each patient, preprocessed (anonymisation,z-score normalization, resampling,..) and semi-automatically segmented using active contour algorithm  (ITKSnap version 3.8.0, free-ware).All patients were labelled (ground truth).

  First part of study was based on feature extraction, the used combination is under non-disclosure agreement. Overall, 1847 features were extracted for each tumour, using home-made scripts (MATLAB, R2021a).

Various classification methods were used, including LASSO (Least absolute shrinkage and selection operator), AdaBoost (Adaptive Boosting), SoftMAx function (Python 3.9.)

Classification performance of the model was expressed as accuracy, sensitivity/specificity, ROC curve analysis/AUC (area under the curve), and error rate ( RSME).

Second part involved convolution neural network (CNN), designed as 6-layer CNN in TensorFlow(Keras) library and trained on our dataset.


Results: 

In our small sample, the first approach involving feature extraction and machine learning classifiers achieved significantly higher accuracy of prediction than CNN. The accuracy of the feature-based models varied from 89-94%, AUC was 0.92- 0.96, sensitivity 90.2-93.6%, specificity 82.6-89.2%. Current classification accuracy of our designed CNN is 75-80%, still under development.

For clinical purposes, output of one feature extraction model was modified and transformed into simple score for each tumour (RADiomics score) which allowed dichotomisation into high-risk and low-risk tumours (RAD-signature).

Advantage of RAD-score is the possibility to achieve 100% sensitivity, by moving cut-off RAD-score value according to clinical question , e.g. another argument supporting cross-over to active treatment from surveillance, reduction of frequency of the surveillance MRI in low-risk tumour.

Conclusion

Radiomics is a new research field with illimited potential, but needs to be used with precautions.


Daniela STASTNA (CAMBRIDGE, Royaume-Uni)
14:32 - 14:40 #29544 - Quantifying cerebrospinal fluid movements at the level of the interventricular foramina and cerebral acqueduct :an original in-vivo study using phase contrast MRI on healthy subjects.
Quantifying cerebrospinal fluid movements at the level of the interventricular foramina and cerebral acqueduct :an original in-vivo study using phase contrast MRI on healthy subjects.

Background: Cerebrospinal fluid (CSF) macro-movements, recently studied by in-vivo MRI techniques, are confirmed to be pulsatile and influenced by many intrinsic and extrinsic factors. Using phase contrast MRI technique (PC-MRI) with quantitative parameters allowed intra-individual (over time) and inter-individual (healthy v/s pathological) comparisons.

Methods: Healthy volunteers underwent two MRI scan (separated by at least 48 hours) with PC-MRI sequences on the same 3-Tesla MRI machine (SIEMENS Skyra 3T MRI scanner), for quantitative measurements of 4 CSF flow parameters: mean peak flow velocity, mean stroke volume, mean surface of Region of Interest (ROI) and mean net flow. Anatomically studied areas were both interventricular foramina (IVF) and the cerebral aqueduct. Two observers blindly delineated the ROI, allowing a software to extract all parameters values from raw images. Concordance correlation coefficients (CCC) were then calculated for each parameter to study intra-individual reproducibility and intra-class correlation coefficients (ICC) to study inter-observer consistency.

Results: 27 healthy volunteers (12 males and 15 females) with a mean age of 27.1 years (range 22-38) were included for analysis. Mean exam time was respectively 35 minutes and 26 minutes.  Mean time interval between the two exams was 14.7 days (range 5-47). CCC for the IVF was considered fairly good for two parameters: mean stroke volume (0.82 CI95% 0.63-0.93) and mean peak flow velocity (0.86 CI 0.70-0.93). Inter-observer ICC for the IVF was either good or excellent for all the studied parameters (range 0.71-0.99).

Conclusion: This study demonstrates intra-individual reproducibility of an MRI sequence measuring quantitatively and for the first time two CSF flow parameters applied at the level of interventricular foramina. Further research will study the evolution of these parameters over time and in pathological conditions (i.e. chronic hydrocephalus) before and after shunting procedure. Ultimately, a direct reliable personalized sequence of shunt dysfunction could be developed.


Noor HAMDAN (Besançon), Nawale HADOUIRI, Elisa POMERO, Laurent TATU, Laurent THINES
14:40 - 14:48 #30041 - HydroBase : Etude observationnelle avec suivi à long terme des patients traités pour hydrocéphalie.
HydroBase : Etude observationnelle avec suivi à long terme des patients traités pour hydrocéphalie.

L’hydrocéphalie, en particulier l’hydrocéphalie à pression normale idiopathique (HPNi), est une pathologie courante en pratique neurochirurgicale. Cependant, aucune donnée n’est disponible en France sur son incidence et le devenir des patients opérés. Des pays comme le Royaume Unis ou la Suède, ont établi des registres qui ont permis une meilleure prise en charge, une standardisation des parcours et un contrôle qualité en temps réel de la pathologie. Ceci est particulièrement important dans l’HPNi, qui touche une population âgée, en augmentation et demandeuse de soins pour préserver son autonomie. 

Nous avons construit à Beaujon un centre de prise en charge de l’hydrocéphalie, qui permet de proposer une exploration, une prise en charge et un suivi standardisé des patients. HydroBase est une étude observationnelle, monocentrique, reposant sur l’utilisation des données de santé issues des dossiers médicaux des patients. Cette étude est promue par l'APHP et financée par un partenariat industriel. Les critères d’inclusion sont la mise en place d’une dérivation du LCS et la non opposition du patient. L’étude est prévue pour une durée de 15 ans, incluant rétrospectivement les patients pris en charge depuis 2014, prospectivement les patients opérés jusqu’à 2025 avec un suivi prévu pour 10 ans. 

Les objectifs de l’étude sont la caractérisation des patients traités pour hydrocéphalie et l’analyse des données de suivi à long terme (amélioration clinique, taux de complication en particulier). 

Les premiers patients ont été inclus en janvier 2022. Nous rapportons ici l’architecture de la base de données, et les résultats de l’analyse préliminaire de la cohorte rétrospective. 


Hélène STAQUET (CLICHY), Gueorgui IAKOVLEV, Albéric BOCCO, Adrien ORTIZ-CARLE, Thierry FAILLOT, Lucie PELANT, Lucie FONTENEAU, Marine AISSAOUI, Laure TETELAIN, Philippe DECQ, Stéphane GOUTAGNY
14:48 - 14:56 #30064 - Suivi des Traumatisés Crâniens Légers : recherche de facteurs prédictifs du Syndrome Post-Commotionnel et mise en place d’un réseau en Haute-Normandie.
Suivi des Traumatisés Crâniens Légers : recherche de facteurs prédictifs du Syndrome Post-Commotionnel et mise en place d’un réseau en Haute-Normandie.

INTRODUCTION

Le traumatisme crânien léger (TCL) est une pathologie fréquente à risque de mortalité immédiate mais surtout de séquelles fonctionnelles et de handicap. Le syndrome post-commotionnel (SPC) est accessible à une rééducation mais le dépistage et le suivi des patients à risque reste insuffisant. L’objectif de l’étude était d’évaluer l’incidence du SPC chez les TCL, d’identifier les facteurs de risque d’évolution défavorable et de mettre en place un réseau de prise en charge spécifique de ces patients.

METHODE
Nous avons réalisé une étude observationnelle monocentrique avec recueil prospectif des TCL répartis en 2 groupes : TCL simple et TCL compliqué. Les patients bénéficiaient d’une psychoéducation et d’un suivi à 1 et 3 mois.

RESULTATS

Nous avons inclus 50 patients répartis équitablement dans chaque groupe. Le taux de SPC à 3 mois était de 28%. Les facteurs de risque retrouvés étaient ; SPC à 3 mois et antécédents neuropsychiatriques (p = 0,0112), dépression (p = 0,0365) ; SPC à 1 mois et nombre de symptômes aigus (p = 0,0006), amnésie post-traumatique (p = 0,0189) ; SPC à 1 et 3 mois et score de devenir (p = 0,016 et p = 0,0001), cervicalgies (p = 0,0169 et p = 0,0267) et taux de gêne (p = 0,0302 et p = 0,036). En caractérisant le type et la sévérité des symptômes, nous avons proposé un modèle de prise en charge de ces patients en passant par le dépistage des patients à risque, la psychoéducation, le suivi et le traitement ciblé des symptômes post-commotionnels.

CONCLUSION

Le TCL est un problème de santé publique par son risque d’évolution vers le SPC. La mise en place d’un réseau de soin semble accessible et indispensable afin de dépister les patients à risque et diminuer les séquelles au long terme.


Laura TERRIER (rouen), Vianney GILARD, Stéphane DERREY
14:56 - 15:04 #29988 - Chirurgie de l’épilepsie réfractaire pédiatrique : intérêts et résultats de la SEEG frameless.
Chirurgie de l’épilepsie réfractaire pédiatrique : intérêts et résultats de la SEEG frameless.

Objet : L'électroencéphalographie stéréotaxique (SEEG) est généralement mise en œuvre à l’aide de méthodes utilisant des cadres (frame). Ici, nous rapportons la plus grande série de SEEG sans cadre (frameless) guidée par la neuronavigation chez des enfants suivis pour une épilepsie réfractaire.

Matériels et méthodes : Durant la période allant de janvier 2011 à juillet 2018, nous avons réalisé une étude monocentrique, dans le service de Neurochirurgie pédiatrique de l’Hôpital Timone Enfant. Nous avons inclus 92 enfants (45 filles, 47 garçons ; âge moyen : 11 ans [21 mois - 18 ans]) qui présentaient une épilepsie réfractaire. Le planning d’implantation des électrodes de SEEG a été établi à la suite d’un bilan standardisé de l’épilepsie et à partir de différents examens de neuroimagerie (IRM, PET-scan). Ainsi nous avons pu implanter 1179 électrodes sur un total de 103 procédures (11 enfants ont eu 2 SEEG, la première ayant été réalisée avant le début de cette étude). Une description précise de notre population pédiatrique et des résultats post-SEEG et post-résection neurochirurgicale fait l’objet de ce travail.

Résultats : La SEEG frameless neuronaviguée a permis de localiser la zone épileptogène (ZE) dans la majorité des cas (93,7 %). Les effets de la thermocoagulation quand celle-ci est possible ne sont pas négligeables (70,5 % d’amélioration transitoire et 6,82 % d’amélioration sur le long-terme). Nous n'avons déploré que 3,29 % de complications : un seul enfant a présenté des atteintes neurologiques graves consécutives à un hématome intraparenchymateux. La prise en charge neurochirurgicale par résection de la ZE est efficace dans 58,4 % des cas (score d'Engel I & II). L’analyse anatomopathologique des lésions a retrouvé une grande majorité de dysplasies corticales focales (DCF) (32.6 %). À la suite de la résection, les enfants ont diminué ou arrêté leur traitement anti-épileptique dans la moitié des cas. Plusieurs facteurs prédictifs d’une prise en charge neurochirurgicale de résection après SEEG ont ainsi pu être établis selon : les résultats IRM (plus de chance d'avoir une résection si la lésion est visible), l’étiologie (plus de chance d'avoir une résection si DCF, moins de chance si l’histologie est indéterminée), la ZE et son organisation (plus de chance d'avoir une résection si focale), l’extension de la ZE (moins de chance d'avoir une résection si multilobaire), l’âge des enfants lors de la SEEG et l’âge d'apparition de l'épilepsie (plus de chance d'avoir une résection chez les jeunes enfants et si l’épilepsie se déclare tôt dans l’enfance).

Conclusions : La SEEG frameless neuronaviguée apparaît sûre, plus rapide, moins invasive et permet une bonne définition de la zone épileptogène chez une grande majorité des enfants conduisant à une procédure neurochirurgicale garantissant des résultats cliniques favorables même dans les cas les plus complexes d’épilepsie réfractaire.


Nicolas SERRATRICE, Stanislas LAGARDE, Simona Mihaela FLOREA (Reims), Aileen MCGONIGAL, Nathalie VILLENEUVE, Anne LÉPINE, Mathieu MILH, Dominique FIGARELLA-BRANGER, Nadine GIRARD, Agnès TRÉBUCHON, Fabrice BARTOLOMEI, Didier SCAVARDA
15:04 - 15:12 #30007 - Infrascanner et triage du traumatisé crânien : analyse rétrospective de 37 patients admis à l’Hôpital d’Instruction des Armées Sainte Anne.
Infrascanner et triage du traumatisé crânien : analyse rétrospective de 37 patients admis à l’Hôpital d’Instruction des Armées Sainte Anne.

Introduction : 

Lors de la projection d’une équipe chirurgicale en poste avancé, le triage des blessés est crucial. La rusticité du cadre d’exercice et en particulier l’absence d’imagerie scanner immédiatement accessible, impose une attitude pragmatique et reproductible. 

Nous rapportons ici l’expérience de l’utilisation d’un dispositif portatif validé, de détection des hématomes intracrâniens, l’Infrascanner 2000TM (InfraScan Inc.; Philadelphia, Pennsylvania USA), dans le cadre de la prise en charge des traumatisés crâniens dans notre trauma center. 

 

Matériel et méthodes :

L’infrascanner est intégré dans notre protocole de prise en charge des traumatisés crâniens, en salle de déchocage simultanément à la FAST échographie, en cas de polytraumatisme, au doppler trans crânien et aux premiers soins de réanimation, avant réalisation du scanner. Nous avons analysé rétrospectivement les données recueillies lors de la prise en charge des adultes traumatisés crâniens dont le score de Glasgow était inférieur à 15. Nous avons évalué les spécificité, sensibilité, valeurs prédictive positive et négative du dispositif portatif comparativement au scanner. Nous avons évalué ces mêmes paramètres dans une optique de triage pour la prise en charge en réanimation, et la prise en charge chirurgicale, en les comparant à des critères cliniques : score de Glasgow < 8 et présence d’un déficit neurologique.

 

Résultats :

D’août 2020 à avril 2021, 58 patients ont été admis pour traumatisme crânien. Trente-sept patients remplissaient les critères pour notre analyse. Le score de Glasgow médian à l’admission était de 9 [3-14]. Dix patients présentaient un déficit neurologique focal et 5 une asymétrie pupillaire. A l’admission, 9 patients étaient porteurs d’une plaie hémorragique et 12 d’un hématome sous cutané. Huit patients ont subi une chirurgie crânienne et 25 patients ont été admis en réanimation.

Le dispositif trouvait un hématome dans 31 cas avec une sensibilité de 91,3% mais une spécificité de 28,6%. On relevait des résultats faux positifs dans 10 cas, dont 6 porteurs de lésions extracrâniennes confondantes.

Le résultat du dispositif était le paramètre le plus sensible pour la détection d’hématomes chirurgicaux (sensibilité 100%, spécificité 20,7%, valeur prédictive négative 100%) et d’hématomes imposant une prise en charge en réanimation (sensibilité 88,0%, spécificité 25,0%). En revanche la présence d’un déficit neurologique était le paramètre le plus spécifique (respectivement 92,9% et 91,7%), mais le moins sensible (respectivement 39,1% et 36,0%).

 

Conclusion :

Notre analyse montre un intérêt de l’infrascanner dans le triage de patients porteurs d’hématomes intracrâniens chirurgicaux ou imposant une réanimation. En revanche, le manque de spécificité sur des traumatisés crâniens non sélectionnés, à l’instar des blessés en théâtre d’opérations, souligne la nécessité d’associer un examen clinique simple pour réaliser un triage cohérent.


Christophe JOUBERT (Toulon), Aurore SELLIER, Nathan BEUCLER, Nicolas DESSE, Cédric BERNARD, Julien BORDES, Jean-Marc DELMAS, Renaud DULOU, Arnaud DAGAIN
15:12 - 15:20 #29739 - Facteurs pronostiques dans les chordomes cervicaux : une série rétrospective monocentrique de 46 patients.
Facteurs pronostiques dans les chordomes cervicaux : une série rétrospective monocentrique de 46 patients.

Introduction

Les chordomes cervicaux représentent un groupe de tumeurs complexes difficile à prendre en charge pour le neurochirurgien compte tenu de leurs rapports étroits avec les structures neurovasculaires avoisinantes. Ainsi, la résection est souvent non-maximaliste, ce qui peut conduire à une survie sans progression et globale plus courte. Du fait de la rareté de la pathologie, peu de séries de chordomes cervicaux ont pu mettre en évidence des facteurs pronostiques, pourtant essentiels pour ce type de tumeur.

L’objectif de cette série était de présenter notre expérience de 29 ans dans la prise en charge des chordomes cervicaux et d’identifier des facteurs pronostiques.

Matériels et Méthodes:

 Nous avons conduit une étude retrospective sur 46 patients opéré d’un chordome cervical entre 1991 et 2020. L’étendue de la résection, la survie sans progression et la survie globale ont été analysés. Trois groupes de patients ont été stratifiés en fonction de leur antécédent de chirurgie et/ ou radiothérapie : le groupe 1, patients sans antécédent de chirurgie et/ou radiothérapie ;  le groupe 2, patient avec antécédent de chirurgie sans irradiation adressés pour un complément d’exérèse et une radiothérapie ; groupe 3, patients avec antécédent de chirurgie et radiothérapie adressés pour prise en charge d’une récidive.

Résultats:

Une résection complète a été réalisé dans 67,6% des patients. La survie sans progression était respectivement de 51,8% et 18,5% à 5 et 10 ans. La survie globale était respectivement de 77,3% et 56,1% à 5 et 10 ans. L’antécédent de traitement, et l’engainement de l’artère vertébrale > 180° corrélaient avec une survie sans progression et globale plus courte (p < 0,0003).

Dans une analyse multivariée, le groupe 1 corrélait avec une survie dans progression et globale plus longue par rapport aux groupes 2 et 3 (p < 0,001). 80,6% des patients du groupe 1 présentait un indice de Karnofsky entre 80 et 100 % et un score de Frankel E au dernier suivi.

Conclusion:

 

Notre étude montre que la prise en charge primaire des chordomes cervicaux dans un centre de référence améliore le pronostic des patients. L’association d’une exérèse complète et d’une protonthérapie est également essentielle pour augmenter la survie sans progression et globale de ces patients. 

 

 

 

 

 


Rosaria ABBRITTI (Paris), Yuri CECCARONI, Thibault PASSERI, Nicolas PENET, Walid KRICHEN, Bernard GEORGE, Sebastien FROELICH
15:20 - 15:28 #30038 - Élaboration d’un score IRM de sévérité de la myélopathie cervicale dégénérative (SIMS). Corrélation clinique et électrophysiologique à propos de 99 cas.
Élaboration d’un score IRM de sévérité de la myélopathie cervicale dégénérative (SIMS). Corrélation clinique et électrophysiologique à propos de 99 cas.

INTRODUCTION : La myélopathie cervicale dégénérative est la première cause de handicap fonctionnel d’origine médullaire chez le sujet âgé de plus de 50 ans. De nombreux paramètres et classifications radiologiques ont été étudiés afin de mieux la caractériser et homogénéiser les recherches, mais aucun facteur pris isolément ne semble être suffisant. Le but de ce travail est donc d’établir un score IRM (SIMS) composé de plusieurs paramètres et d’en étudier sa corrélation avec la sévérité de l’atteinte clinique et électrophysiologique.

PATIENTS ET METHODES : 99 patients ayant bénéficié d’une évaluation clinique et radiologique par IRM entre Janvier 2015 et Mars 2021 ont été inclus de manière rétrospective. Les résultats des PES et PEM ont été recueillis pour 68 patients. Le choix des variables à inclure dans le score et de leurs limites a été fait à partir des données de la littérature et de l’expérience clinique. Il s’agit du ratio de Fujiwara, de l’hypersignal T2 intra-médullaire, de l’aspect des espaces liquidiens péri-médullaire, du ratio de Torg-Pavlov, de la cyphose locale et du nombre de niveaux sténosés. Chaque variable a été comparée au score mJOA de chaque patient permettant de construire le SIMS final, de le comparer lui-même aux scores mJOA et aux résultats de l’évaluation électrophysiologique. 

RESULTATS : L’âge moyen de la cohorte était de 62,85 ans. Le niveau le plus atteint était C5C6 (41,4%) suivi de C4C5 (26,3%). Le score mJOA moyen était de 14,93. Les variables corrélés de manières indépendantes et significatives étaient l’hypersignal T2, l’aspect des espaces liquidiens péri-médullaires et le nombre de niveau sténosé (p < 0,05) avec des parts de variabilité du SIMS à 32,9%, 32,4% et 24,9% respectivement. Le ratio de Fujiwara était corrélé significativement sur l’analyse univariée uniquement, et avait une part de variabilité de 17,7%. A partir de ces résultats, des points ont été attribués à chaque variable en fonction de leur importance relative et ont permis de construire le SIMS définitif, allant de 0 à 20 points.  Le coefficient de corrélation entre le SIMS et le score mJOA était de -0,747. L’association avec les résultats binarisés des potentiels évoqués était significative (p < 0,001).

CONCLUSIONS : Ce travail a montré que ce nouveau score IRM représentait un moyen cohérent pour caractériser le degré de sévérité clinique de la myélopathie cervicale dégénérative, le changement de signal intra-médullaire, la disparition des espaces liquidiens péri-médullaires et le nombre de niveau sténosés étant les facteurs les plus importants à prendre en compte. Il peut permettre de standardiser les analyses des images IRM et faciliter les comparaisons entre les études. Des travaux supplémentaires doivent valider ce score et d’autres paramètres pourraient être intéressants à intégrer dans le futur pour évaluer le caractère pronostique de ce score.


Alexis MORGADO (Lyon), Cédric BARREY
15:28 - 15:36 #29697 - L’analyse du flux au sein d'une malformation artério-veineuse cérébrale peut-elle aider à évaluer le risque d'un syndrome de reperfusion après occlusion chirurgicale ?
L’analyse du flux au sein d'une malformation artério-veineuse cérébrale peut-elle aider à évaluer le risque d'un syndrome de reperfusion après occlusion chirurgicale ?

Objectif : Notre étude a pour but de tenter d’identifier certains facteurs prédictifs de survenue d’un syndrome de reperfusion suite à une résection microchirurgicale d'une malformation artério-veineuse (MAV) cérébrale.

 

Patients et Méthode : Cette étude monocentrique a inclus 72 patients consécutifs opérés d’une MAV cérébrale entre 2010 et 2020. Six patients (8%) ont présenté un syndrome de reperfusion post-opératoire (groupe M). Les autres patients n’ont pas eu cette complication (groupe NM, n=66). Pour chaque patient, une évaluation indirecte du flux a été réalisée en additionnant les diamètres des artères afférentes pour obtenir un diamètre total artériel (DTA). L’addition des diamètres des différentes veines de drainage a permis d’obtenir un diamètre total veineux (DTV). Un débit élevé correspond à un délai inférieur à 1 seconde entre l’opacification des artères afférentes et des veines de drainage à l’angiographie dynamique. Un bon devenir fonctionnel était retenu lorsque le patient avait un score mRS < 3 à 3 mois. Une analyse statistique univariée a été faite. 

 

Résultats : Le DTA et le DTV moyens étaient respectivement de 11 mm (+/- 8.2) et 11 mm (+/- 5.3) dans le groupe M et de 2,9 mm (+/- 1.4)  et 3,7 mm (+/- 1.3) dans le groupe NM (P=0,001). Dans le groupe M, 4 patients sur 5 (85%) avaient une MAV à débit élevé et 14 patients sur 55 (25%) dans le groupe NM (P=0,02). Un anévrisme d’hyperdébit a été noté chez 5 (83%) patients du groupe M et chez 11 (17%) patients du groupe NM (P=0,001). Un bon devenir fonctionnel était noté chez 3 patients (50%) du groupe M et chez 56 patients (85%) du groupe NM. 

 

Conclusion : Les patients ayant une MAV avec des DTA / DTV élevés et un haut débit ont un risque plus important de syndrome de reperfusion post-opératoire. Chez ces patients, une discussion multidisciplinaire pourrait essayer de définir un planning thérapeutique avec pour objectif d’occlure la MAV progressivement à l’aide de procédures successives.


Rabih ABOUKAÏS (Lille), Antoine DEVALCKENEER, Mélodie-Anne KARNOUB, Pierre BOUSSEMART, Xavier LECLERC, Jean-Paul LEJEUNE
15:36 - 15:44 #29752 - Traitement microchirurgical des anévrismes de l’artère cérébrale moyenne non rompus.
Traitement microchirurgical des anévrismes de l’artère cérébrale moyenne non rompus.

Introduction

Durant les trois dernières décennies, la prise en charge des anévrismes intracrâniens a été radicalement modifiée par le développement des techniques endovasculaires. Du fait de leurs caractéristiques angioarchitecturales, les anévrismes de l’artère cérébrale moyenne restent une indication privilégiée au clippage microchirurgical. Nous présentons ici notre expérience récente de clippage microchirurgical d’anévrismes sylviens non rompus.

 

Méthode

Nous avons revu de manière rétrospective une série consécutive d’anévrismes sylviens non rompus pris en charge de manière chirurgicale de septembre 2015 à septembre 2021. Les anévrismes géants et ceux sur dissection artérielle ont été exclus. Les données démographiques des patients, les caractéristiques anatomiques des anévrismes, les résultats chirurgicaux et les données de suivi clinique et paracliniques ont été évalués.

 

Résultats

Dix-huit patients, soit douze femmes et six hommes, ont été pris en charge pour l’exclusion de vingt-trois anévrismes. Ils avaient en moyenne 52 ans et 77% présentaient des facteurs de risque vasculaires. Aucun patient ne présentait de déficit neurologique pré opératoire (MRS 0). Ces anévrismes ont été découverts de manière fortuite dans la majorité des cas (83%). Ils étaient situés en majorité au niveau de la bifurcation sylvienne (83%) et 70% avaient un collet large.

L’abord a été réalisé par voie frontoptérionale, avec réalisation d’une minicraniotomie pour 83% des patients. Il y a eu une rupture per opératoire, sans conséquence post opératoire. Un ou plusieurs clampages temporaires ont été nécessaires dans 50% des cas, avec une durée moyenne de 8 (1– 37) minutes. Dans 39% des cas, il a été nécessaire de repositionner le clip du fait d’une plicature de branche (13%) ou d’un collet résiduel (34%). Une artériographie per opératoire a été réalisée pour 94% des patients, et a permis d’objectiver un collet résiduel circulant, nécessitant le repositionnement du clip. En fin d’intervention, il existait un collet résiduel pour 8% des anévrismes ; il s’agissait de collets non circulants à l’artériographie per opératoire, et qui n’étaient pas traités pour conserver la perméabilité des artères adjacentes. L’exclusion a été possible par un seul clip pour 57% des anévrismes.

En post opératoire immédiat, 1 (5%) patient présentait un déficit neurologique, lié à un vasospasme. A 2 mois, aucun patient ne présentait de déficit neurologique permanent et le taux de mortalité était de 0%. La durée de suivi moyenne était de 9 (1,5 – 50) mois, et aucun anévrisme traité ne s’était recanalisé.  

 

Conclusion

Le clippage microchirurgical des anévrismes de l’artère cérébrale moyenne est associé à une faible morbi-mortalité et permet une exclusion complète dans 95 à 100% des cas. Il s’agit de la technique de prédilection des anévrismes à collet large de l’artère cérébrale moyenne et des anévrismes en échec de traitement endovasculaire.

 

 

 


Marion DAVID (BESANCON), Noor HAMDAN, Nassim BOUGACI, Antoine PETIT, Guillaume CHARBONNIER, Alessandra BIONDI, Laurent THINES
15:44 - 15:52 #29349 - Critères clinico-radiologiques distinguant les pseudo-kystes des abcès post-opératoires après implantation de Carmustine dans les glioblastomes IDH-non mutés de l’adulte.
Critères clinico-radiologiques distinguant les pseudo-kystes des abcès post-opératoires après implantation de Carmustine dans les glioblastomes IDH-non mutés de l’adulte.

Carmustine wafers can be implanted in the surgical bed of high-grade gliomas, which can induce surgical bed cyst forma- tion, leading to clinically relevant mass effect. An observational retrospective monocentric study was conducted including 122 consecutive adult patients with a newly diagnosed supratentorial glioblastoma who underwent a surgical resection with Carmustine wafer implantation as first line treatment (2005–2018). Twenty-two patients (18.0%) developed a postoperative contrast-enhancing cyst within the surgical bed: 16 surgical bed cysts and six bacterial abscesses. All patients with a surgical bed cyst were managed conservatively, all resolved on imaging follow-up, and no patient stopped the radiochemotherapy. Independent risk factors of formation of a postoperative surgical bed cyst were age ≥ 60 years (p = 0.019), number of Car- mustine wafers implanted ≥ 8 (p = 0.040), and partial resection (p = 0.025). Compared to surgical bed cysts, the occurrence of a postoperative bacterial abscess requiring surgical management was associated more frequently with a shorter time to diagnosis from surgery (p = 0.009), new neurological deficit (p < 0.001), fever (p < 0.001), residual air in the cyst (p = 0.018), a cyst diameter greater than that of the initial tumor (p=0.027), and increased mass effect and brain edema compared to early postoperative MRI (p = 0.024). Contrast enhancement (p = 0.473) and diffusion signal abnormalities (p = 0.471) did not differ between postoperative bacterial abscesses and surgical bed cysts. Clinical and imaging findings help discriminate between surgical bed cysts and bacterial abscesses following Carmustine wafer implantation. Surgical bed cysts can be man- aged conservatively. Individual risk factors will help tailor their steroid therapy and imaging follow-up.


Alexandre ROUX (Paris), Hichem AMMAR, Alessandro MOIRAGHI, Edouard DEZAMIS, Eduardo PARRAGA, Joseph BENZAKOUN, Frédéric DHERMAIN, Catherine OPPENHEIM, Fabrice CHRÉTIEN, Marc ZANELLO, Johan PALLUD
15:52 - 16:00 #29525 - Levetiracetam use improves overall survival of isocitrate dehydrogenase wildtype glioblastoma in adults.
Levetiracetam use improves overall survival of isocitrate dehydrogenase wildtype glioblastoma in adults.

Objectives. The association between Levetiracetam and survival of Isocitrate Dehydrogenase (IDH) wildtype glioblastomas is controversial. We investigated whether the duration of Levetiracetam use during the standard chemoradiation protocol impacts overall survival of IDH-wildtype glioblastoma patients.

Methods. Observational single-institution cohort study (2010-2018). Inclusion criteria were: 1) patients ≥18 years old; 2) newly diagnosed supratentorial tumor; 3) histomolecular diagnosis of IDH-wildtype glioblastoma; 4) standard chemoradiation protocol. To assess the survival benefit of Levetiracetam use during the standard chemoradiation protocol (whole duration, part time, and never subgroups), a Cox proportional hazard model was constructed. We performed a case-matched analysis (1:1) between patients with Levetiracetam use during the whole duration of the standard chemoradiation protocol and patients with Levetiracetam use part time or never according to the following criteria: sex, age, epileptic seizures at diagnosis, RTOG-RPA class, tumor location, preoperative volume, extent of resection, and O6-Methylguanine-DNA methyltransferase promoter methylation status. Patients with unavailable O6-Methylguanine-DNA methyltransferase promoter methylation status (48.5%) were excluded.

Results. 460 patients were included. The median overall survival was longer in the 116 patients with Levetiracetam use during the whole duration of the standard chemoradiation protocol (21.0 months; 95%CI, 17.2-24.0) than in the 126 patients with part time Levetiracetam use (16.8 months; 95%CI, 12.4-19.0], and in the 218 patients who never received Levetiracetam (16.0 months; 95%CI, 15.5-19.4; p=0.027). Levetiracetam use during the whole duration of the standard chemoradiation protocol (adjusted Hazard Ratio (aHR) 0.69; 95%CI, 0.52-0.93; p=0.014), O6-Methylguanine-DNA methyltransferase promoter methylation (aHR 0.53; 95%CI, 0.39-0.71; p < 0.001), and gross total tumor resection (aHR 0.57; 95%CI, 0.44-0.74; p < 0.001) were independent predictors of a longer overall survival. After case matching (n=54 per group), a longer overall survival was found for Levetiracetam use during the whole duration of the standard chemoradiation protocol (HR=0.63; 95%CI, 0.42-0.94, p=0.023).

Discussion. Levetiracetam use during the whole standard chemoradiation protocol possibly improves overall survival of IDH-wildtype glioblastoma patients. It should be considered in the anti-tumor strategy of future multicentric trials.


Johan PALLUD (PARIS), Alexandre ROUX, Alessandro MOIRAGHI, Edouard DEZAMIS, Eduardo PARRAGA, Chiara BENEVELLO, Frédéric DHERMAIN, Catherine OPPENHEIM, Fabrice CHRETIEN, Marc ZANELLO
16:00 - 16:08 #29552 - Classification moléculaire de 83 glioblastomes cérébelleux français et identification de sous-groupes pronostiques.
Classification moléculaire de 83 glioblastomes cérébelleux français et identification de sous-groupes pronostiques.

Introduction

Chez l’adulte, les glioblastomes cérébelleux sont rares et leur classification clinique et moléculaire n’a pas été établie de manière optimale. L’objectif de ce travail était d’identifier différents sous-groupes au sein d’une série nationale de glioblastomes cérébelleux, sur la base de données cliniques et moléculaires.

 

Méthodes

Quatre-vingt-trois adultes présentant un glioblastome cérébelleux diagnostiqué entre 2003 et 2017 ont été identifiés à partir de la base de données française des tumeurs cérébrales. Une relecture anatomopathologique centralisée a été réalisée. Les altérations moléculaires suivantes ont été étudiées : IDH1/2, H3F3A, FGFR1, BRAF, mutations du promoteur TERT, amplification d'EGFR, méthylation du promoteur MGMT et allongement alternatif du statut des télomères (ALT). Le profil de méthylation de l'ADN a été analysé dans 17 cas.

 

Résultats

Les glioblastomes cérébelleux ont été classés en 6 sous-groupes mutuellement exclusifs associés à l'âge médian au diagnostic (AM) et au pronostic (médiane de survie globale = mSG) : tumeurs avec mutation de pTERT et/ou amplification de l'EGFR (n=22, 27%, AM = 62 ans, mSG = 4 mois), tumeurs avec mutation H3K27M (n=15, 18%, AM = 48 ans, mSG = 8 mois), tumeurs avec activation de la voie MAPK (mutation de FGFR1 ou de BRAF ou survenant chez des patients NF1, n=15, 18%, AM = 48 ans, mSG = 57 mois), tumeurs radio-induites (n=5, 6%, AM = 47 ans, mSG = 5 mois), tumeurs avec mutation d’IDH (n=1) et tumeurs non classées (n=25, 30%, AM = 63 ans, mSG = 17 mois). La plupart des tumeurs avec activation de la voie MAPK correspondaient à des astrocytomes anaplasiques avec caractéristiques piloïdes selon l’analyse du profil de méthylation de l'ADN. En analyse multivariée, les altérations activant la voie MAPK, la perte d'expression ATRX et la positivité ALT étaient des facteurs indépendants de bon pronostic et les altérations pTERT/EGFR étaient des facteurs indépendants de mauvais pronostic.

 

Conclusions

L'analyse moléculaire ciblée permet de classer la majorité des tumeurs correspondant histologiquement à des glioblastomes cérébelleux en sous-groupes pertinents d’un point de vue clinique. Les patients ayant des altérations de la voie MAPK ont le pronostic le plus favorable.


Thiébaud PICART (LYON), Delphine PONCET, Marc BARRITAULT, Luc BAUCHET, Sonia ZOUAOUI, Frédéric FINA, Jérôme HONNORAT, Dominique FIGARELLA BRANGER, Johan PALLUD, Jacques GUYOTAT, François DUCRAY, David MEYRONET, French Brain TUMOR DATABASE
16:08 - 16:16 #29661 - Prise en charge du glioblastome chez les patients de plus de 80 ans.
Prise en charge du glioblastome chez les patients de plus de 80 ans.

L’incidence du glioblastome augmente avec l’âge et la population gériatrique, de plus en plus présente avec le vieillissement de la population, est souvent étudiée. Or, la population de plus de 80 ans est souvent exclue des études majeures malgré son importance croissante.

La résection chirurgicale, traitement de référence dans les populations jeunes mais qui expose à un risque de morbidité évident s’oppose dans cette population à une stratégie moins invasive par simple biopsie. A chacune de ces stratégies peut s’ajouter ou non un traitement adjuvant par chimiothérapie et/ou radiothérapie, le gold standard étant le protocole Stupp.

Notre objectif est réaliser un état des lieux des connaissances en effectuant une revue narrative de la littérature sur la chirurgie du glioblastome dans la population gériatrique puis d’analyser nos résultats au CHU de Toulouse en se concentrant sur la population de plus de 80 ans. 

Nous avons réalisé une étude rétrospective incluant tous les patients de plus de 80 ans pris en charge entre 2007 et 2018 par biopsie ou par chirurgie de résection d’une tumeur cérébrale avec diagnostic anatomopathologique de glioblastome (WHO Grade IV).  Le critère de jugement principal était la durée de survie globale.

117 patients ont été pris en charge entre 2007 et 2018. Une résection chirurgicale a été réalisée chez 57 patients (groupe A) et une biopsie chez 60 patients (groupe B). Les indices de performance standard (WHO, KPS, ASA) ont été évalués avant et après prise en charge. Nous avons étudié en critères de jugement secondaires les complications, la qualité de la résection, les traitements adjuvants et, dans la mesure du possible, les marqueurs moléculaires selon leur disponibilité.

Nos résultats montrent une durée de survie significativement meilleure dans le groupe opéré soit 9,5 mois (95% CI 8–17 mois) pour le groupe A versus 4 mois (95% CI 3,5–6 mois) pour le groupe B. L’état de base était significativement meilleur pour le groupe A. Dans le groupe A, 56% des patients ont bénéficié d’un traitement Stupp complet, prolongeant significativement la survie jusqu’à 17,5 mois (95% CI 12–24 mois). Ces résultats concordent avec les rares données de la littérature. Il est important de noter que les données de survie du groupe A avec et sans traitement adjuvant se superposent quasiment aux chiffres de survie des populations plus jeunes. Il n’y avait pas de différence significative dans les complications.

En conclusion nous pensons que ces données montrent que dans une population très âgée, l’âge ne doit pas être un critère absolu de non indication chirurgicale. Il faut une discussion au cas par cas et pour certains de ces patients bien sélectionnés le pronostic de survie est superposable aux populations plus jeunes avec un traitement chirurgical puis ontologique bien conduit. Il s’agit à notre connaissance de la plus grosse série étudiée dans cette population spécifique à l’heure actuelle.


Mahamadou NIARÉ, Remi RACLOT (toulouse), Franck-Emmanuel ROUX
16:16 - 16:24 #29680 - Modélisation de la croissance des méningiomes asymptomatiques.
Modélisation de la croissance des méningiomes asymptomatiques.

Introduction

Les méningiomes, tumeurs intracrâniennes les plus fréquentes, voient leur taux d’incidence augmenter selon certains registres de tumeurs, essentiellement par l’augmentation du diagnostic de lésions asymptomatiques, ce qui pose la question de leur prise en charge. Actuellement, la recommandation est une surveillance à un rythme défini empiriquement et adapté au cas par cas car l’histoire naturelle de ces tumeurs est mal connue. Ainsi, il reste très difficile de prédire, sur les examens initiaux, la vitesse de croissance future et in fine la nécessité à terme d’une mise en traitement. L’objectif de cette étude était de modéliser la variation du volume de méningiomes au cours du temps, et de rechercher des variables prédictives d’une évolutivité tumorale rapide.

 

Patients et méthodes

Une cohorte de 302 patients consécutifs chez qui a été diagnostiqué fortuitement 349 méningiomes a été suivie rétrospectivement et prospectivement. Le volume des tumeurs sur les différents examens a été segmenté semi automatiquement. L’évolution du volume au cours du temps a été décrite selon 4 modèles (linéaire, exponentiel, puissance, Gompertz) et les qualités d’ajustement de ces modèles ont été comparées par différents paramètres (AIC, BIC). Des variables prédictives d’une croissance rapide ont été recherchées parmi les caractéristiques démographiques et radiologiques initiales.

 

Résultats

Après suppression des méningiomes décroissants (n=55, 16%), et ceux pour lesquels les mesures présentaient une variabilité aberrante ou ne possédaient que deux observations, 264 méningiomes ont été analysés avec un suivi médian de 50 mois et une moyenne de 5 observations par tumeur. 36% étaient en hypersignal FLAIR, 29% présentaient des calcifications et 9% un œdème périlésionnel. 34% ont été mis en traitement au bout d’un suivi médian de 35 mois. Le modèle de Gompertz était le mieux ajusté aux données et a été sélectionné (BIC = 489). Différents paramètres ont pu être décrits : volume maximal théorique, volume et temps d’inflexion de la courbe sigmoïde, temps au bout duquel 80% du volume maximal théorique sera atteint (T80). Ces données permettent de décrire, pour chaque tumeur, le potentiel de croissance et sa vitesse. 49% des tumeurs étaient dans la phase exponentielle, 27% dans la phase de ralentissement de la vitesse de croissance et 24% dans la phase de plateau. L’âge du patient, la présence de calcifications et la différence de volume entre les 2 premiers examens rapportée au temps les séparant permettaient de prédire significativement la phase de la courbe dans laquelle se situait la tumeur.

 

Conclusion

Ces données suggèrent que les méningiomes sont des tumeurs dont la vitesse évolutive n’est pas constante, mais d’allure sigmoïde avec une phase de croissance exponentielle suivie d’une phase de croissance plus lente aboutissant à un plateau. Le profil évolutif pourrait être prédit par des caractéristiques démographiques et radiologiques initiales.


Julien ENGELHARDT (BORDEAUX)
16:24 - 16:32 #29681 - Etude comparative prospective de 526 biopsies stéréotaxiques comparant le système robotique ROSA sans cadre et le système de chirurgie Varioguide guidée par navigation.
Etude comparative prospective de 526 biopsies stéréotaxiques comparant le système robotique ROSA sans cadre et le système de chirurgie Varioguide guidée par navigation.

Introduction : Une étude prospective monocentrique a été menée pendant 12 ans, comparant deux systèmes sans cadre pour les biopsies cérébrales : la stéréotaxie assistée par robot ROSA et la stéréotaxie guidée par l'image BrainLab Varioguide (Image Guided Surgery, IGS).

Méthode : Tous les patients adultes et pédiatriques consécutifs subissant des biopsies cérébrales sans cadre ont été inclus. La réussite du diagnostic était le critère de jugement principal, l'analyse de toutes les complications périprocédurales était le critère d'évaluation secondaire, et le critère d'évaluation tertiaire était la durée de la procédure, dans le but d'évaluer la courbe d'apprentissage de chaque opérateur au fil du temps. Les résultats obtenus avec le robot ROSA et le système Varioguide ont été comparés aux données de la littérature.

Résultats : Nous avons réalisé 526 interventions sur 516 patients, 314 avec le robot ROSA (groupe A) et 212 avec le Varioguide IGS (groupe B). Le diagnostic histologique a été obtenu dans 97,4% des cas dans le groupe A, contre 93,3% dans le groupe B (p < 0,05). Aucune différence statistiquement significative n'a été trouvée pour les points finaux secondaires et tertiaires. Le taux de complications est apparu similaire entre les 2 systèmes sans cadre, avec un taux de complications hémorragiques de 3,5% dans le groupe A et de 4,7% dans le groupe B. Une détérioration neurologique permanente n'a été enregistrée que dans 0,8% des cas du groupe B. La mortalité a été enregistrée dans 0,3% du groupe A et 0,4% du groupe B.

Conclusion : Cette étude fournit des preuves confirmant que la chirurgie robotique tient ses promesses en matière de sécurité, de précision et de fiabilité accrues.


Charles-Henry MALLEREAU (Strasbourg), Salvatore CHIBBARO, Guillaume DANNHOFF, Marie-Des-Neiges SANTIN, Hélène CEBULA, Julien TODESCHI
16:32 - 16:40 #29715 - Méningiomes, Ependymomes, Schwannomes et Astrocytomes dans la Neoplasie Endocrinienne Multiple de Type 1 : Une étude de la cohorte GTE (Groupe d'étude des Tumeurs Endocrines).
Méningiomes, Ependymomes, Schwannomes et Astrocytomes dans la Neoplasie Endocrinienne Multiple de Type 1 : Une étude de la cohorte GTE (Groupe d'étude des Tumeurs Endocrines).

Introduction

La NEM-1 est suspectée d’augmenter le risque de méningiomes et d’épendymomes, mais les données de la littérature sont très sommaires. L’objectif de ce travail est de décrire les caractéristiques cliniques, radiologiques, anatomopathologique et moléculaires, ainsi que la prévalence  et la survie dans la population NEM-1 française.

Matériels et Méthode

L’étude porte sur les patients suivis dans le cadre de la cohorte française NEM-1 du Groupe d'étude des Tumeurs Endocrines (GTE). Nous avons recueilli les données concernant les méningiomes, les épendymomes, les schwannomes et les astrocytomes et tumeurs apparentés (MESA). Les analyses moléculaires ont été réalisées sur 2 méningiomes and 2 épendymomes.

Résultats

Les MESA ont été retrouvées chez 27/1369 patients (2%), les méningiomes chez 12 patients (0.9%), les épendymomes chez 6 patients (0.4%), les schwannomes chez 4 patients (0.3%) et les astrocytomes et apparentés chez 5 patients (0.4%).

50% des méningiomes n’ont pas été opérés. Le ratio H/F est 1/1 avec un âge médian à 46.5 ans. 4/5 étaient de sous-type méningothélial. Aucun patient n’est décédé de son méningiome. 5/6 épendymomes ont été opérés. Un patient est décédé de son épendymome pinéal. Les 5 autres cas d’épendymomes sont spinaux. 4/5 astrocytomes ont été opérés. 2 astrocytomes se sont transformés en grade III et IV et sont décédés. Les analyses moléculaires ont retrouvé une LOH de NEM-1 dans 1 cas sur 2 de méningiomes et dans 2 cas/2 d’épendymomes testés. Nous avons recherché et retrouvé une délétion de NEM-1 dans 2/20 méningiomes méningothéliaux sporadiques, dans 1/21 méningiomes non-méningothéliaux ainsi que dans 0/9 cas d’épendymomes sporadiques.

Discussion

La mutation de NEM-1 augmente modérément le risque de méningiomes et d’astrocytomes, et de manière plus intense le risque d’épendymomes en comparaison à la population générale.


Thomas GRAILLON (Marseille), Pauline ROMANET, Clara CAMILLA, Luc BAUCHET, Catherine ROCHE, Romain APPAY, Dominique FIGARELLA-BRANGER, Henry DUFOUR, Anne BARLIER, Pierre GOUDET
16:40 - 16:48 #29721 - Les méningiomes de grade II développés sous hormonothérapie progestative ont-ils un meilleur pronostic que les méningiomes de grade II sporadiques ?
Les méningiomes de grade II développés sous hormonothérapie progestative ont-ils un meilleur pronostic que les méningiomes de grade II sporadiques ?

Introduction

Contrairement aux méningiomes de grade II sporadiques, L’évolutivité tumorale des méningiomes de grade II sous hormonothérapie progestative (HTP) est mal connue dans la littérature.  La survie sans progression des méningioms sporadiques de garde II est de l’ordre de 50%. Notre étude vise à évaluer le devenir des patients opérés d’un méningiome intracrânien de haut grade exposé à l’acétate de cyprotérone (AC), à l’acétate de nomegestrol (AN) et l’acétate de chlormadinone (AChl).

Matériel et Méthodes

Parmi les 197 patients exposés à l’une de ces 3 hormones et suivis dans notre institution, notre étude rétrospective a inclus 9 patientes opérées d’un méningiome de grade II entre 12/2006 et 03/2021. Après l’arrêt de l’HTP, le patient bénéficie d’un suivi clinico-radiologique par IRM à 6 mois puis annuellement afin de détecter toute progression tumorale. Un traitement interventionnel est retenu selon les recommandations de l’EANO. Dans le contexte d’une HTP, tout méningiome opéré bénéficie d’une évaluation histopathologique et d’une analyse biomoléculaire. En cas de haut grade, une radiothérapie adjuvante est discutée en RCP neuro-oncologique. Après un suivi clinico-radiologique, nous avons évalué la survie sans progression des patients opérés d’un méningiome de grade II sous http. Ensuite, nous avons comparé  les résultats à nos séries précédemment publiées sur les méningiomes de grade II sporadiques.

Résultats

Chez les 9 patientes de notre étude, l’exposition moyenne à l’hormonothérapie progestative était de 11.4 ans. Aucune des patientes n’a bénéficié d’une oestrogénothérapie concomitante et le traitement était pris de façon continue. Toutes les patientes sauf une ont respecté la recommandation d’arrêt d’hormonothérapie. Six patientes ont été exposées à l’AC, 2 à l’AN et 1 à l’AChl. Toutes les patientes étaient symptomatiques, on notait systématiquement l’existence d’un œdème péri lésionnel et l’absence d’un liseré de LCR péri tumoral justifiant l’indication opératoire. La qualité  de l’exérèse était Simpson I chez 2 patientes, chez 5 patientes Simpson II, 1 patiente Simpson III et 1 patiente Simpson IV. Nous ne notons pas de complication post-opératoire. Une patiente a bénéficié de radiothérapie adjuvante. Six patientes présentaient un grade II chordoïde avec 100% d’expression des récepteurs à la progestérone (RP) et 3 patientes un grade II atypique avec une expression moindre des RP.  Le suivi moyen a été de 8.1 ans et aucune des patientes n’a récidivé à 5 ans même en cas de résection Simpson III ou IV.

 

Conclusion

Les méningiomes de grade 2 sous HTP semblent moins agressifs que les méningiomes de grade II sporadiques, peut être en raison de leur caractère hormono-induit.  De ce fait, nous ne recommandons pas de radiothérapie adjuvante systématique en cas de méningiome de grade II développé sous HTP.


Antoine Pierre DEVALCKENEER, Antoine Pierre DEVALCKENEER, Rabih ABOUKAÏS (Lille), Quentin VANNOD-MICHEL, Philippe BOURGEOIS, Claude-Alain MAURAGE, Fabienne ESCANDE, Jean-Paul LEJEUNE
16:48 - 16:56 #29723 - Biopsies stéréotaxiques robotisées avec contrôle radiologique peropératoire 3D : la dernière évolution de l’école de Sainte Anne.
Biopsies stéréotaxiques robotisées avec contrôle radiologique peropératoire 3D : la dernière évolution de l’école de Sainte Anne.

Les biopsies stéréotaxiques sont des gestes fréquents non dénués de risque. Le caractère uniquement diagnostique de cette procédure neurochirurgicale impose de baisser autant que faire se peut le taux de complication postopératoire. L’avènement de scanner peropératoire facilite le contrôle peropératoire de la position relative du trocart de biopsie par rapport à la trajectoire planifiée. L’évolution de la chirurgie robotique, via l’avènement de nouveaux outils de repérage, promet de fluidifier les chirurgies assistées par robot. Or peu d’études rapportent la précision des trajectoires de biopsie stéréotaxique. Le but de notre étude est de présenter notre expérience avec l’utilisation d’un nouvel outil de recalage robotique et du scanner opératoire, avec des données de précision applicative.

Méthodes

Nous avons analysé 100 patients consécutifs ayant bénéficié d’une biopsie en conditions stéréotaxiques au GHU Sainte Anne Paris avec le robot Neuromate (Renishaw) et l’outil de recalage Neurolocate. Tous ces patients ont bénéficié d’un contrôle per opératoire 3D par scanner O Arm (Medtronic). Au bloc opératoire, les biopsies ont été réalisées sous anesthésie générale, la tête fixée dans une têtière de Talairach connectée au robot. Une première acquisition 3D était faite puis fusionnée à l’IRM pré opératoire de façon automatique avec un contrôle par l’opérateur. Au moins, une seconde acquisition 3D était réalisée après l’insertion du trocart de Sédan permettant un contrôle per procédural de son positionnement à la cible. Des prélèvements étagés étaient réalisés. Un scanner de contrôle était systématiquement fait en post opératoire à J1.

Résultats

Sur les 100 patients biopsiés, 55% étaient des hommes, l’âge moyen est de 64,5 ans, 74% étaient des glioblastomes. La durée moyenne de la chirurgie était de 58 minutes. Un diagnostic histo pathologique a pu être posé chez 96% des patients. Concernant les complications hémorragiques, deux décès sont survenus à J4 et J5 sur de volumineux hématomes. Dans ces 2 cas, les scanners post opératoire étaient sans remaniement hémorragique. Sur le scanner post opératoire systématique, 8% d’hématomes > 10mm étaient retrouvés dont 2 ont nécessité une intervention. Sur la série, 9% de patients présentaient une aggravation neurologique postopératoire dont 2% étaient des crises postopératoires et 1% était une infection. Les reconstructions des trajectoires peropératoires montrent une précision à la cible de 1,16 ±1,08 mm (0-4,4 mm). Et celles ayant présenté des complications ne sont pas significativement plus imprécises que les trajectoires non compliquées.

Conclusion

Réaliser une biopsie stéréotaxique assistée par robot avec l’outil Neurolocate et sous contrôle scanographique peropératoire est une technique rapide, peu irradiante, dont l’efficacité et la morbidité sont comparables aux biopsies stéréotaxiques réalisées sans ces outils. Le recueil des trajectoires réalisées montre l’importance de la planification préopératoire.


Louise DEBOEUF (PARIS), Alessandro MOIRAGHI, Alexandre ROUX, Clément DEBACKER, Edouard DEZAMIS, Giorgia SIMBOLI, Eduardo PARRAGA, Romain CARRON, Johan PALLUD, Marc ZANELLO
Salon Pasteur
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00:00 - 00:00 #29691 - Abord des lésions intradurales du foramen magnum antérieur : comparaison anatomique de la voie endoscopique endonasale étendue et de la voie postéro-latérale ouverte.
Abord des lésions intradurales du foramen magnum antérieur : comparaison anatomique de la voie endoscopique endonasale étendue et de la voie postéro-latérale ouverte.

Contexte : Les lésions situées au niveau du foramen magnum et de la jonction cranio-cervicale sont traditionnellement abordées par des approches antérieure, antéro-latérale et postéro-latérale de la base du crâne. Le but de cette étude anatomique était de comparer l'utilité d'une approche endoscopique endonasale étendue par rapport à l'approche traditionnelle postéro-latérale.

Matériel et Méthodes : Dix spécimens de têtes fixées, injectées de silicone, ont été disséquées au Laboratoire de Base du Crâne (ORL/Neurochirurgie) de l'Hôpital de Hautepierre (CHU de Strasbourg) Au total, 20 approches postéro-latérales et 10 approches endonasales ont été réalisées avec mesures de paramètres d'intérêt tels que l'exposition des nerfs crâniens ou du tronc cérébral permise par l'abord. Un scanner haute résolution a été réalisé avant et après chaque procédure de dissection pour réaliser une analyse quantitative des différentes approches. L'analyse visait à estimer l'étendue de l'exposition chirurgicale et la liberté de mouvement ("manœuvrabilité") à travers le canal opératoire. Cela a été permis via un modèle de surface polygonale permettant une estimation morphométrique de la zone d'intérêt (surface et volume) sur le scanner post-dissection à l'aide du logiciel Slicer 3D.

Résultats : La voie endonasale étendue offre un accès plus direct au foramen magnum antérieur, avec une exposition plus large du tronc cérébral par rapport à la voie postéro-latérale, et permet une excellente visualisation de toutes les structures de la ligne médiane antérieure. Les limites de la voie endonasale endoscopique comprennent l'étroitesse et la profondeur du couloir chirurgical et la difficulté d'atteindre les lésions situées latéralement au-dessus du foramen jugulaire et du canal de l'hypoglosse contrairement à la voie postéro-latérale.

Conclusion : Les voies endonasale endoscopique étendue et postéro-latérale sont des voies chirurgicales efficaces pour atteindre les lésions du foramen magnum et de la jonction cranio-cervical, avec un intérêt anatomique complémentaire. Une bonne maîtrise des deux approches semble nécessaire à tout chirurgien de la base du crâne, et une connaissance anatomique rigoureuse permet de mieux appréhender ces canaux de travail et leurs avantages et limites respectifs. L'identification des caractéristiques anatomiques des lésions du foramen magnum permet ainsi, à la lumière des perspectives anatomiques de cette étude, de sélectionner l'approche chirurgicale la plus appropriée. Ce travail anatomique pourra mener après confrontation à des données cliniques, au développement d'algorithmes opératoires robustes.


Guillaume DANNHOFF (Strasbourg), Paolo GALLINARO, Charles-Henry MALLEREAU, Mario GANAU, Irène OLLIVIER, Julien TODESCHI, Hélène CEBULA, François PROUST, Salvatore CHIBBARO
00:00 - 00:00 #29360 - Abord endoscopique combinée transmaxillaire endonasale et sublabiale pour des tumeurs de la fosse ptérygo-maxillaire: note technique et intérêt.
Abord endoscopique combinée transmaxillaire endonasale et sublabiale pour des tumeurs de la fosse ptérygo-maxillaire: note technique et intérêt.

Introduction Les tumeurs de la fosse ptérygo-palatine sont des lésions rares et difficiles d’accès. L’abord cervical latéral est gêné par l’angle mandibulaire et les éléments vasculo-nerveux. L’abord endonasal endoscopique s’est développé ces 2 dernières décennies mais ne permet pas de bien contrôler la partie la plus latérale de la fosse ptérygo-maxillaire. L’adjonction d’une voie d’abord trans-maxillaire endoscopique antérieure permet de contrôler jusqu’à l’articulation temporo-mandibulaire. A propos de 2 cas récents, nous discutons la technique opératoire, les indications et avantages.

Méthode Cas clinique avec vidéos opératoires 

Résultats L’abord endonasal sous endoscopie consiste en une préparation unilatérale ipsilatérale à la lésion avec ouverture du sinus maxillaire, sphénoidotomie, exérèse de la paroi postérieure du sinus maxillaire permettant d’exposer l’artère sphéno-palatine, le ganglion sphéno-palatin, les nerfs vidien et grand palatin et la branche V2 du nerf trijumeau. Il est ensuite procédé à un fraisage de la petit aile ptérygoidienne. Postérieurement et inférieurement, une fois récliné ces éléments, nous avons accès à la fosse infratemporale et à l’espace ptérygo-maxillaire. Latéralement, il est par contre difficile d’accéder à la partie la plus latérale vers l’ATM. L’adjonction après incision gingivale d’un petit volet trans-maxillaire antérieure permet d’élargir l’exposition latérale sans nécessité agrandir en avant l’ouverture maxillaire endonasale minimisant le risque pour le canal lacrymo-nasal.  

Conclusion L’abord combinée endoscopique endonasale et trans-maxillaire antérieure est une variante intéressante de la voie endonasale transmaxillaire pure médiale pour l’abord des tumeurs de la fosse infratemporale et ptérygopalaitne à développement latéral.

 


Frédérick RAULT (Caen), Romain TOURNEGROS, Timothée JACQUESSON, Romain MANET, Emmanuel JOUANNEAU
00:00 - 00:00 #29662 - Abord trans-sourcilier avec craniotomie du rebord orbitaire en forme de croissant pour une approche trans-orbitaire combinant microscopie et endoscopie.
Abord trans-sourcilier avec craniotomie du rebord orbitaire en forme de croissant pour une approche trans-orbitaire combinant microscopie et endoscopie.

 

 

 

Introduction

 

L’abord endoscopique trans-orbitaire est récemment devenu populaire pour accéder à la base du crâne antérieure et moyenne. Cependant, son utilisation reste limitée du fait de la nécessité d’une instrumentation spécifique et de l’usage d’une incision trans-palpébrale, non populaire parmi les neurochirurgiens. Nous proposons un abord trans-sourcilier avec une craniotomie du rebord orbitaire en forme de croissant à la jonction des concepts de l’abord endoscopique trans-orbitaire et de la chirurgie mini-invasive « keyhole ».

 

Matériel et méthode

 

Sept spécimens cadavériques ont été utilisés pour cette étude. Une incision au niveau du sourcil est réalisée, associée à une craniotomie du rebord orbitaire en forme de « C ». La péri-orbite est ensuite détachée et la grande et petite aile de l’os sphénoïdal sont fraisées. La fissure orbitaire supérieure est exposée. Une dissection interdurale permet d’exposer la fosse crânienne moyenne depuis l’apophyse clinoïdienne antérieure, supérieure et médialement, jusqu’au foramen épineux, postérieur et latéralement. Le toit du canal optique est fraisé et l’apophyse clinoïdienne antérieure est retirée.

Des scanners en fenêtre osseuse, avant et après les dissections, ont été réalisés. Les points d’entrée et des repères (optic strut (OS)), maxillary strut (MS)), foramen ovale (FO)) ont été définis. Les distances et angles entre les points d’entrée et ces repères ont été calculés.

 

Résultats

 

Les distances entre le point d’entrée (EP1) situé à mi-distance de la craniotomie le long du rebord orbitaire et les repères OS, MS, et FO étaient respectivement de 52,6±1,653,±1,9, et 62,9±3,8 mm. Après la craniotomie, les distances entre le point d’entrée (EP2), situé à mi-distance de la section de coupe, et OS, MS, et FO étaient respectivement de 49,5±3,650,9±2,9, et 60,1±4,7 mm.

Les angles EP1-FO-EP2, EP1-OS-EP2, et EP1-MS-EP2 étaient mesurés respectivement à 10,6±0,88,9±1,2, and 7,7±0,4 degrés.

 

Conclusion

 

L’approche trans-orbitaire combinant une incision trans-sourcilière et une craniotomie du rebord orbtaire en forme de croissant augmente le degré de liberté chirurgical permettant l’utilisation combinée de l’endoscope et du microscope.


Thibault PASSERI (Paris), Fumihiro MATANO, Rosaria ABBRITTI, Breno CAMARO, Ciro MASTANTUONI, Carolina NOYA, Lorenzo GIAMMATTEI, Bertrand DEVAUX, Emmanuel MANDONNET, Sébastien FROELICH
00:00 - 00:00 #29401 - Adult H3K27M mutated thalamic glioma patients display a better prognosis than unmutated patients.
Adult H3K27M mutated thalamic glioma patients display a better prognosis than unmutated patients.

Background: Adult thalamic gliomas are a rare entity whose management is challenging for physicians. The aim of this study is to describe the characteristics and prognostic factors of thalamic gliomas in adult patients.

Methods: We retrospectively analyzed the clinical, neuro-radiological, histological, and molecular characteristics of all cases of adult thalamic glioma in our regional center.

Results: We included 38 adult patients. Median age at diagnosis was 56.5 years old (range, 24-80). Median KPS at diagnosis was 70%. Two-thirds of patients presented with tumor necrosis on MRI. Bithalamic lesions were present in four patients. The median volume of enhancement associated with lesions was relatively small (14 mm3). Two patients had undergone partial surgical resection. All other patients underwent biopsy. Median PFS was 7.1 months (95% CI [3.7-10.5]) and median OS was 15.6 months (95% CI [11.7-19.6]). Among 20 patients with available tumor samples for molecular analyses, only 4 (20%) presented with H3K27M mutation. Patients with H3K27M mutation had longer survival compared to those without. Finally, we identified a long-term survivor population characterized by a younger age, no cognitive impairment, low steroid dose treatment and the presence of H3K27M mutation.

Conclusion: Thalamic adult glioma differs from bithalamic glioma in children with regards to its clinical, radiological and molecular profiles. Long-term survival is observed in young patients with limited symptoms and H3K27M mutation. A larger prospective cohort is needed to validate these findings. 


Stephan GRIMALDI, Vincent HARLAY, Sébastien BOISSONNEAU (Valenciennes), Romain APPAY, Dominique FIGARELLA-BRANGER, Olivier CHINOT, Emeline TABOURET
00:00 - 00:00 #29687 - Anévrisme de la veine de Galien responsable d’une hydrocéphalie: à propos d’un cas.
Anévrisme de la veine de Galien responsable d’une hydrocéphalie: à propos d’un cas.

Anévrisme de la veine de Galien responsable d’une hydrocéphalie: à propos d’un cas.

Introduction:                            

L’anévrysme de l’ampoule de Galien est une malformation complexe, non héréditaire, associant une dilatation pseudo-anévrysmale de l’ampoule de Galien associée à une ou  plusieurs fistules artério-veineuses qui siègent dans la paroi même du sac anévrysmal. Elle représente 1 % des malformations vasculaires intracrâniennes. Ils sont le plus souvent observés chez les nourrissons et les enfants, entraînant une insuffisance cardiaque et une hydrocéphalie, mais exceptionnel à l'âge adulte.

Cas clinique:

Nous rapportons le cas d'un enfant âgé de 8 ans, admis pour des céphalées, et présentant à l’imagerie une volumineuse masse isodense de la région pinéale en arrière du troisième ventricule mesurant 65x39x40 mm, avec une importante hydrocéphalie tri-ventriculaire active. L’hydrocéphalie a été traitée avec succès par une dérivation ventriculo-péritonéale. Le patient a présenté une évolution post opératoire favorable et transféré par la suite vers un service spécialisé pour éventuelle embolisation.

Discussion:

La malformation anévrismale de la veine de Galien est caractérisée par la persistance anormale de la veine porencéphalique médiane de Markowski qui, alimentée par les artères méningées primitives embryonnaires, devient le collecteur sanguin de cette malformation. De développement anténatal, elles présentent une gravité variable, allant de la défaillance hémodynamique systémique et cérébrale à l’absence de symptômes comme dans notre cas. En période néonatale, elle s’exprime habituellement les premiers jours de la vie par une insuffisance cardiaque congestive. Chez le nourrisson, les signes cardiovasculaires sont plus modérés, il existe souvent une hypotonie axiale avec retard des acquisitions motrices. Après l’âge de 2 ans, une macrocranie par hydrocéphalie, des convulsions ou encore des céphalées chroniques peuvent être révélatrices.  Comme dans le cas de notre patient, il existe d’exceptionnelles formes quasi asymptomatiques et la confirmation se fait par l’imagerie. Sur le plan thérapeutique, en dehors du traitement de l’hydrocéphalie, le traitement radical consiste en une embolisation par voie transartérielle. Elle est actuellement le traitement garantissant le taux de succès le plus élevé en termes de survie et d’absence de séquelles neurologiques. En Algérie, ce type de traitement n’est pas pour le moment disponible, ce qui fait que les chances de survie de notre patient étaient très faibles en dehors d’un transfert.

Conclusion :

L’anévrisme de la veine de Galien est une malformation vasculaire cérébrale rare complexe de l’enfant qui est souvent méconnue. Le pronostic est mauvais dans les pays en voie de développement car l’embolisation, qui est le traitement de choix, n’est pas réalisable  avec une mortalité post-natale de 50 % et un risque élevé de séquelles neurologiques. 


Soumia ABDESSELAM (Batna, Algérie), Zoheir DJENNA
00:00 - 00:00 #29971 - Biopsies cérébrales chez les patients de réanimation atteints d’une maladie neurologique cryptogénique : faisabilité, sécurité et rentabilité diagnostique.
Biopsies cérébrales chez les patients de réanimation atteints d’une maladie neurologique cryptogénique : faisabilité, sécurité et rentabilité diagnostique.

Introduction 

La biopsie cérébrale est une intervention chirurgicale essentielle dans la prise en charge des patients présentant une suspicion de tumeur cérébrale. Son rôle dans les maladies neurologiques cryptogéniques reste controversé, en particulier chez les patients hospitalisés en réanimation. Cette étude a été réalisée pour déterminer la faisabilité, la sécurité et le rendement diagnostique de la biopsie cérébrale chez les patients intubés, ventilés atteints d’une maladie neurologique cryptogénique. 

 

Méthodes 

Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique qui a comparé tous les patients de réanimation qui ont eu une biopsie cérébrale pour investiguer une maladie neurologique cryptogénique aux patients non réanimatoires ayant eu une biopsie cérébrale dans le même contexte clinique, entre janvier 2008 et octobre 2020. 

 

Résultats

Parmi les 2207 patients ayant eu une biopsie cérébrale au cours de la période d'étude, 234 patients ont été biopsiés pour explorer une maladie neurologique cryptogénique, dont 29 qui étaient ventilés mécaniquement et 205 qui n'étaient pas hospitalisés en réanimation. Les taux de diagnostic histologique spécifique et de diagnostic final obtenus grâce à la biopsie cérébrale étaient respectivement de 62,1% et 75,9%, conduisant à des modifications thérapeutiques dans 62,1% des cas. L’existence d’une méningite sur l’analyse du LCR obtenu par ponction lombaire avant la biopsie était le seul facteur prédictif d'obtention d'un diagnostic final (2.3 [1.4-3.8]; p = 0,02). Les patients de réanimation qui ont eu une modification thérapeutique après la biopsie avaient une survie plus longue (p = 0,03). Le taux de complications symptomatiques liés à la biopsie chez les patients de réanimation était de 10,4%. La mortalité liée à la biopsie était significativement plus élevée chez les patients de réanimation par rapport aux patients non réanimatoires (6,9% contre 0% ; p = 0,02). L’existence d’un antécédent d’hémopathie maligne était significativement associé à la mortalité liée à la biopsie (1.5 [1.01-2.6]; p = 0,04).

 

Conclusion

La biopsie cérébrale chez les patients de réanimation atteints d’une maladie neurologique cryptogénique est associée à un rendement diagnostique élevé et à des modifications thérapeutiques permettant d’améliorer la survie. Le profil de sécurité semble acceptable chez la plupart des patients. Le rapport bénéfices / risques de la biopsie cérébrale dans cette population doit être soigneusement évalué au cas par cas.


Bertrand MATHON (Paris), Malory FAVREAU, Vincent DEGOS, Aymeric AMELOT, Marc PINETON DE CHAMBRUN, Alexandre CARPENTIER
00:00 - 00:00 #29962 - Biopsies cérébrales stéréotaxiques ambulatoires.
Biopsies cérébrales stéréotaxiques ambulatoires.

Introduction

La neurochirurgie ambulatoire gagne en popularité grâce à la satisfaction des patients et aux économies réalisées pour notre système de santé. Bien que plusieurs équipes nord-américaines aient démontré la sécurité des biopsies cérébrales stéréotaxiques ambulatoires, peu de données provenant d'autres pays sont disponibles, dont aucune en France. Nous avons donc mené une étude évaluant la faisabilité et la sécurité des biopsies cérébrales stéréotaxiques dans le cadre d’une prise en charge ambulatoire.

 

Méthodes

Nous avons analysé prospectivement toutes les biopsies cérébrales stéréotaxiques consécutives réalisées dans un cadre ambulatoire dans notre service entre juin 2018 et septembre 2020.

 

Résultats

Parmi les 437 patients qui ont eu une biopsie cérébrale stéréotaxique au cours de la période d'étude, 40 patients (9,2%) ont été sélectionnés pour une gestion ambulatoire. Le sex-ratio était de 1 et l'âge médian des patients était de 55 ans [41-66]. La distance médiane entre le domicile des patients et l'hôpital était de 17 km [3-47]. 95% des patients avaient un score ASA de 1 ou 2 et un mRS inférieur ou égal à 2 avant la biopsie. Le taux de sortie à domicile le jour de la biopsie était de 100%. Aucun patient n’a eu de complication symptomatique nécessitant une réadmission dans le mois suivant la biopsie. Un patient (2,5%) a eu recours à une consultation imprévue. Les résultats histologiques de la biopsie cérébrale ont permis l'obtention d'un diagnostic chez tous les patients ; le plus fréquemment il s’agissait de lésions néoplasiques (77,5%).

 

Conclusion

Les biopsies cérébrales stéréotaxiques peuvent donc être réalisées en ambulatoire en toute sécurité chez des patients soigneusement sélectionnés et en suivant un protocole dédié. Ce processus pourrait être plus largement adopté dans d'autres centres neurochirurgicaux français, sans affecter la qualité des soins et la sécurité du patient. 


Bertrand MATHON (Paris), Vincent DEGOS, Alexandre CARPENTIER
00:00 - 00:00 #29978 - Calcification intradurale géante du rachis thoracique.
Calcification intradurale géante du rachis thoracique.

Cas Clinique :

Une patiente de 75 ans a consulté dans le cadre d’une découverte fortuite de tumeur intradurale extra médullaire révélées sur un scanner thoracique réalisé lors de l’exploration d’une toux chronique.

Indemne de toute pathologique chronique et sans antécédent chirurgical, elle ne prenait aucun traitement notamment hormonal.

La patiente était asymptomatique (aucun déficit neurologique, aucune plainte fonctionnelle).

Le scanner du rachis ainsi que l’IRM médullaire (figures A, B et C), ont confirmé la présence d’une tumeur intradurale extra médullaire localisée en regard des vertèbres T7 et T8, volumineuse, massivement calcifiée, développée aux dépens de la dure-mère postérieure, et comprimant la moelle épinière. Une part limitée, non calcifiée, de cette lésion, était massivement rehaussée après injection de gadolinium.

En raison du haut risque de décompensation neurologique aigue, une indication d’exérèse chirurgicale a été posée.

Le geste chirurgical a consisté en l’exérèse totale de la tumeur, via un abord postérieur par laminectomie T7-T8 et durotomie médiane, sous microscope opératoire et monitoring de la moelle par potentiels évoqués (figure D).

L’histologie de la pièce opératoire a confirmé le diagnostic de méningiome calcifié grade II de l’OMS. L’exérèse étant macroscopiquement complète, aucun traitement complémentaire n’a été réalisé dans les suites.

Il n’y avait aucun déficit neurologique postopératoire. La patiente était capable de marcher seule sans aide technique à J2, et a pu regagner son domicile à J6.

 

Discussion :

Les calcifications macroscopiques sont observées dans seulement 1 à 5% des méningiomes spinaux. Leur consistance dure et leur absence de compliance rendent leur exérèse totale très délicate. Le risque de récidive à long terme est faible, et un statut neurologique satisfaisant à l’issue d’une exérèse totale voire subtotale est habituellement observé1.

Ce type de méningiome massivement calcifié a rarement été publié dans la littérature2,3Une lésion de taille significative requiert une prise en charge rapide, car le risque de décompensation neurologique (avec constitution d’une paraplégie aigue et ses complications) est élevé.

Selon une revue récente4, il existe une relation statistiquement significative entre l’amélioration du statut neurologique du patient et le degré d’ossification d’un tel méningiome. En particulier, plus le méningiome est ossifié, plus les suites sont favorables sur le plan neurologique.

Cependant, la chirurgie d’exérèse et la surveillance postopératoire des patients porteurs d’un méningiome massivement calcifié doivent être assurées de manière particulièrement prudente5.

 

Conclusion :

Les calcifications associées aux méningiomes spinaux sont fréquentes, mais les calcifications massives réalisant de véritables ossifications de telles tumeurs sont rares. La chirurgie d’exérèse d’un méningiome calcifié doit être menée par un chirurgien entraîné avec une prudence accrue.

 


Alexandre MEYNARD (Lyon), Benjamin POMMIER, Cédric BARREY
00:00 - 00:00 #29758 - Cavernome intra médullaire A propos d’une série chirurgicale de sept cas.
Cavernome intra médullaire A propos d’une série chirurgicale de sept cas.

Introduction:

 L’angiome caverneux ou cavernome est une malformation vasculaire peu commune du système nerveux central. Il survient de façon sporadique ou familiale. Toutefois, à l’opposé de la localisation encéphalique, les cavernomes médullaires sont considérés comme rares et mal connues.

 

Matériel et Résultats :

 

Nous avons colligé 7 cas de cavernomes intra médullaires pris en charge au sein de notre service de neurochirurgie entre 1990 et 2020. Il s’agit de 5 hommes et 2 femmes. L’âge moyen était de 54 ans (extrêmes entre 33 et 83 ans). Les troubles moteurs essentiellement d’installation brutale étaient le symptôme dominant. Le degrés d’handicap a varié entre des patients pauci symptomatiques ( 2 cas) et ceux qui ont été gravement atteint (5 cas). L'imagerie par résonance magnétique (IRM) médullaire a porté le diagnostique en montrant des lésions intramédullaires de signal hétérogène, majoritairement en hypo signal T1 et T2, non rehaussées après injection de produit de contraste, contenant des anomalies de signal à type d’hyposignal T2* étendu. Une exérèse chirurgicale a été réalisée dans tous les cas.  Une récupération partielle a été obtenue chez 4 patients tandis qu’une stabilisation a été notée dans les autres cas.

 

Conclusion :

Le siège médullaire du cavernome est inhabituel. Les signes neurologiques sont ceux d’une compression médullaire. L’aspect en imagerie permet de porter le diagnostic en montrant des stigmates de saignement en intra lésionnel surtout par la réalisation d’une séquence T2*. La prise en charge dépend de la forme clinique et la localisation de la lésion. Le traitement chirurgical reste une alternative thérapeutique permettant une guérison définitive sans séquelles majeurs.


Khalil AYADI (Sfax, Tunisie), Fatma KOLSI, Walid RADDAOUI, Hatem DAOUD, Brahim KAMMOUN, Mohamed Zaher BOUDAWARA
00:00 - 00:00 #29699 - Chirurgie mini-invasive des fractures thoraco-lombaires de type A : résultats radiologiques.
Chirurgie mini-invasive des fractures thoraco-lombaires de type A : résultats radiologiques.

Introduction

Bien que la réduction des fractures traumatiques du rachis thoraco-lombaire soit de bonne qualité lors des procédures conventionnelles dites ouvertes, l’approche alternative par voie mini-invasive semble également donner de bons résultats.
Le but de cette étude est de mesurer les paramètres radiologiques avant et après chirurgie mini-invasive, afin d’évaluer la qualité de la réduction des fractures thoraco-lombaires en compression.

 

Matériel et méthodes

112 patients pour un total de 135 fractures thoraco-lombaires en compression ont été traités par une approche chirurgicale mini-invasive postérieure comprenant une augmentation vertébrale ou une ostéosynthèse postérieure ou une procédure mixte.

De manière rétrospective, nous avons évalué la réduction des fractures, l’atteinte des disques adjacents et l’œdème osseux vertébral.
Des analyses en sous-groupes selon le type des fractures et les procédures chirurgicales réalisées ont été effectuées.

Résultats

La cyphose régionale et locale moyenne, le recul du mur postérieur et la hauteur vertébrale moyenne étaient réduits de manière significative (p<0.01).
La réduction des fractures était meilleure lorsqu’une ostéosynthèse était associée à une augmentation vertébrale.

Dans le sous-groupe d’ostéosynthèse sans augmentation vertébrale ayant bénéficié d’une ablation du matériel d’ostéosynthèse, nous avons retrouvé une aggravation significative de la cyphose régionale (p<0.05).
Le disque crânial était significativement (p<0.05) plus souvent atteint que le disque caudal. L’œdème osseux du corps vertébral était en moyenne significativement plus important en hypersignal STIR qu’en hyposignal T1, celui-ci était corrélé significativement (p<0.05) à la correction de la cyphose régionale dans le sous-groupe des fractures A3 et A4.

 

Conclusion

La prise en charge des fractures thoraco-lombaires en compression par voie mini-invasive postérieure permet une excellente réduction des fractures en compression avec une restauration du canal rachidien, de la hauteur vertébrale et de la cyphose. L’augmentation vertébrale peut être proposée seule au niveau du rachis thoraco-lombaire, mais celle-ci doit


Valentin AVINENS (Marseille), Kaissar FARAH, Laurent DO, Thomas GRAILLON, Pierre-Hugues ROCHE, Benjamin BLONDEL, Henry DUFOUR, Stéphane FUENTES
00:00 - 00:00 #29689 - Coma chez un enfant révélant un volumineux kyste hydatique cérébral.
Coma chez un enfant révélant un volumineux kyste hydatique cérébral.

Coma chez un enfant révélant un volumineux kyste hydatique cérébral.

Introduction:

La maladie hydatique est une affection parasitaire causée par l'echinococus granulosis. L'organe le plus touché est le foie, la localisation cérébrale est rare (2 %), ce parasite passe à travers le filtre hépatique et pulmonaire et rejoint le cerveau par la circulation systémique ce qui explique la rareté de cette localisation.  Nous rapportons le cas d'une observation exceptionnelle d'un énorme kyste hydatique cérébral révélé par un coma et qui a bien évolué après traitement chirurgical.

Observation:

Un garçon âgé de 08 ans, habitant le milieu rural avec notion de contact avec les chiens, ayant présenté des troubles de la conscience motivant une consultation aux urgences. L’examen a retrouvé un enfant comateux (GCS: 09/15), avec notion d’un syndrome d’hypertension intracrânienne évoluant depuis quelques jours. TDM cérébrale : énorme image arrondie hypodense fronto-pariétale gauche de 12,5 x 11,2 cm, avec un important effet de masse et un engagement sous falcique. L'échographie abdominale a objectivée de multiples kystes hépatiques. Patient opéré en urgence (Hydropulsion du kyste selon la technique d'Arana Iniguez). Patient extubé le lendemain avec une évolution clinique et radiologique favorable jusqu'à ce jour (recul de 05 ans).

Discussion:

La localisation cérébrale du kyste hydatique est rare, il s’git  généralement de localisation hémisphérique sus-tentorielle et sous-corticale, et elle est dans 10% des cas associée à d'autres localisations viscérales notamment pulmonaire et hépatique et qui doivent être systématiquement recherchées par la radiographie pulmonaire et l'échographie abdominale. Le kyste hydatique cérébral se développe lentement ce qui explique le fait qu’elle peut atteindre un volume considérable avant de donner des manifestations cliniques ce qui est le cas de notre patient, mais quand le kyste a pris un volume intolérable la détérioration neurologique est devenue plus rapide. Le traitement est chirurgical basée sur la technique d'hydro-pulsion, la deuxième technique possible est celle de la ponction aspiration réservée aux kystes profonds (V4, tronc cérébral, thalamus). Le traitement à base d’Albendazole a été utilisé par certaines équipes en cas d'hydatidose récidivante, disséminée, jugée inopérable ou rompue en per opératoire, avec un taux de réponses allant de 43,5 à 80 %. Le pronostic est bon si le diagnostic est fait rapidement menant à un traitement précoce permettant d'éviter les séquelles neurologiques. La prévention passe par les mesures d'abattage contrôlé des ovins.

Conclusion:

Le kyste hydatique cérébral est rare, d'évolution très lente, il peut prendre des dimensions importantes avant d'être symptomatique ce qui explique le retard diagnostic, le pronostic est bon après traitement chirurgical malgré la gravité des troubles neurologiques qui peuvent révéler la maladie.


Soumia ABDESSELAM (Batna, Algérie), Zoheir DJENNA
00:00 - 00:00 #29677 - Comment accélérer le diagnostic des lymphomes cérébraux primitifs : Apport de de l’étude cytologique et de l’immunophénotypage du liquide de rinçage de l’aiguille de biopsie dans une série prospective de 25 patients.
Comment accélérer le diagnostic des lymphomes cérébraux primitifs : Apport de de l’étude cytologique et de l’immunophénotypage du liquide de rinçage de l’aiguille de biopsie dans une série prospective de 25 patients.

Introduction

 Le lymphome cérébral primitif est une tumeur agressive dont le diagnostic doit être rapide pour une prise en charge thérapeutique optimale. Si le diagnostic repose principalement sur l’analyse histologique de fragments biopsiques, l’adjonction d’analyses plus rapides permettraient de débuter un traitement dédié plus précocement. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’apport de l’analyse cytologique et immunologique par cytométrie en flux (CMF) réalisé sur le liquide de rinçage de l’aiguille de biopsie.

  Méthodes

Entre Octobre 2018 et Décembre 2021, 25 patients présentant une tumeur intra-crânienne évocatrice d’un lymphome cérébral primitif ayant fait l’objet d’une biopsie sous neuronavigation ont été inclus prospectivement. Pour chaque cas, une étude cytologique et/ou immunologique par CMF du liquide de rinçage a été réalisée. Les résultats obtenus ont été comparés aux données histologiques représentant le gold standard.

Résultats

L’âge médian des patients inclus était de 72 ans. Les diagnostics histologiques retenus correspondaient à des lymphomes B diffus (n=16), des gliomes de haut grade (n=5), des lésions inflammatoires atypiques (n=2), un lymphome de Hodgkin (n=1) et une sclérose en plaques (n=1). Chez les patients présentant un lymphome (n=16), les résultats cytologiques et immunologiques par CMF étaient concordants dans tous les cas sauf un (prélèvement pauci-cellulaire). Chez les patients sans lymphome confirmé histologiquement (n=9), l’étude cytologique et immunologique du liquide de rinçage n’avait pas identifié de cellules lymphomateuses. Ainsi, la sensibilité et la spécificité de cette technique étaient respectivement de 93.8% et de 100% et les valeurs prédictives positive et négative étaient respectivement de 100% et de 90%. Les résultats de l’analyse cytologique associée à l’immunophénotypage par CMF étaient disponibles plus rapidement que ceux de l’étude histologique (médiane = 14 heures vs 7 jours, respectivement p < 0.005).

Conclusions

            Cette étude démontre l’excellente performance de l’analyse cytologique et immunologique par CMF du liquide de rinçage dans le diagnostic des lymphomes cérébraux primitifs. L’analyse cytologique associée à l’immunophénotypage par CMF du liquide de rinçage permet en effet d’obtenir une première orientation diagnostique robuste dans un délai médian de 12 heures pour les lymphomes cérébraux primitifs à l’origine de tableaux neurologiques graves représentant une urgence diagnostique et thérapeutique.


Thiébaud PICART (LYON), Chloé DUMOT, Jacques GUYOTAT, François DUCRAY, Stéphanie CARTALAT, Antoine SEYVE, Jérôme HONNORAT, Hervé GHESQUIERES, Nathalie STREICHENBERGER, Alexandre VASILJEVIC, David MEYRONET, Lucile BASEGGIO, Moncef BERHOUMA
00:00 - 00:00 #29606 - Dégénérescence olivaire hypertrophique après résection d’un cavernome du tronc cérébral : une situation rare, mais à connaître.
Dégénérescence olivaire hypertrophique après résection d’un cavernome du tronc cérébral : une situation rare, mais à connaître.

Cas clinique:

Nous rapportons ici le cas d’un homme de 35 ans, hospitalisé pour des céphalées brutales, une diplopie et une hémiparésie droite. Le bilan d’imagerie mit en évidence un volumineux hématome du mésencéphale compliquant un cavernome. L’aggravation rapide de son état clinique conduisit à une intervention chirurgicale, réalisée par voie sous-temporale. La résection du cavernome fut complète, et les suites cliniques très favorables. Une IRM de contrôle réalisée à 9 mois mit en évidence une image en hypersignal T2 et FLAIR intéressant l’olive bulbaire gauche, typique d’une dégénérescence olivaire hypertrophique.

Discussion:

La dégénérescence olivaire hypertrophique est une entité rare, décrite pour la première fois en 1968. Elle est secondaire à des lésions de la fosse postérieure ou du tronc cérébral qui interrompent les voies dentato-rubro-olivaires au sein du triangle de Guillain et Mollaret.  Elle peut être asymptomatique, ou s’accompagner dans un quart des cas environ de myoclonies du palais, qu’il convient de rechercher.

Cette image rare, consistant en un hypersignal et une hypertrophie de l’olive bulbaire homolatérale à une lésion du mésencéphale, peut être la cause d’errance diagnostique si elle n’est pas identifiée. Il est donc important que les neurochirurgiens sachent la reconnaître, rechercher une éventuelle traduction clinique, et rassurer les patients.


Anne-Claire BEAUJEUX, Henri SALLE, Laurent MAGY, Géraud FORESTIER, Wassim KHALIL, François CAIRE (Limoges)
00:00 - 00:00 #29745 - Dermo-hypodermite nécrosante étendue de la paroi abdominale secondaire à la conservation du volet osseux dans l’abdomen après une craniectomie décompressive.
Dermo-hypodermite nécrosante étendue de la paroi abdominale secondaire à la conservation du volet osseux dans l’abdomen après une craniectomie décompressive.

 

La craniectomie de décompression est une technique proposée dans le traitement de l'hypertension intracrânienne secondaire aux agressions cérébrales et qui échappent au traitement médical. La conservation de l’os dans la paroi abdominale en sous cutanée offre un avantage théorique comparativement aux autres techniques. L’infection de la paroi abdominale est une complication rare avec des conséquences lourdes pour le patient.

Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 45 ans sans antécédents pathologique notables, victime d’un accident de la voie publique lui occasionnant un traumatisme crânien grave. Le patient présentait initialement un score de Glasgow à 14/15 sans atteinte de la motricité. Le scanner cérébrale montre un foyer de contusion bifrontale plus marqué à droite avec un hématome sous dural aigu de 7mm. Deux heures après le traumatisme le patient présente une aggravation secondaire de son état neurologique en présentant un score de Glasgow à11/15. Le scanner cérébral de contrôle montre une majoration de la contusion avec apparition d’une turgescence cérébrale. Il est intubé ventilé sédaté. Devant l’aggravation du doppler transcrânien malgré la neuro réanimation. On opère le patient en urgence. Une craniectomie fronto temporo pariétale droite est faite avec conservation du volet au niveau de la graisse abdominale avec mise en place d’un redon sous cutanée. Deux jours après la chirurgie, le patient présente une dermo hypodermite nécrosante de la paroi abdominale droite étendue de la fosse iliaque jusqu’au flanc droit d’évolution rapide. Le patient a été opéré en urgence, on objective un liquide louche d’odeur fétide de moyenne abondance entourant l’os qu’on ne le conserve pas. On réalise un lavage abondant avec excision de la graisse infectée et de la peau nécrosée. L’évolution est marquée par l’extension de la nécrose malgré l’antibiothérapie. Ainsi, le patient est réopéré par l’équipe de chirurgie plastique avec excision de la paroi abdominale à droite suivi d’une greffe cutanée avec mise en place d’une VAC thérapie.2mois en post opératoire, on note une régénération de la peau avec une récupération d’un état neurologique normal.

Plusieurs facteurs sont incriminés dans le développement de cette complication notamment, la taille et le type du volet, l’épaisseur de la graisse sous cutanée, la mise en place d’un drainage sous cutanée et la présence de comorbidité.

La craniectomie décompressive est une chirurgie de sauvetage pour les patients mais elle est obligatoirement suivi d’une cranioplastie qui expose un préjudice esthétique. Le but ultime de la remise du volet est de reproduire une structure du calvaria fonctionnelle et accepté par le patient. Compte tenu du faible coût de conservation et de sa meilleure biocompatibilité et les taux d’infection plus faibles comparativement aux autres techniques, la conservation de l’os au niveau de la graisse sous cutanée abdominale reste un standard surtout dans les pays en voie de développement.

 


Haifa MECHERGUI (tunis, Tunisie), Mohamed ZOUAGHI, Amine RACHDI, Aziz HERMASSI, Taissir BELHADJ, Ghassen GADER, Bahri KAMEL, Ihsen ZAMMEL, Rebai LOTFI
00:00 - 00:00 #29592 - Déroute opératoire lors de la pose d'un dispositif d'expansion vertébrale type SPINEJACK®. Comment récupérer l'implant ouvert ?
Déroute opératoire lors de la pose d'un dispositif d'expansion vertébrale type SPINEJACK®. Comment récupérer l'implant ouvert ?

INTRODUCTION :

La cimentoplastie, après expansion corporéale au moyen d’implants intravertébraux type SpineJack®, est applicable à certaines fractures vertébrales par compression. Elle vise une réduction de la cyphose fracturaire et une diminution de la morbidité comparativement à la mise en place d’une ostéosynthèse postéro latérale. Nous rapportons le cas d’un incident per opératoire inhabituel en précisant notre conduite.

MATERIEL ET METHODES/CAS RAPPORTE :

Une patiente de 18 ans, sans antécédents, a été victime d'un accident de la voie publique, à haute cinétique, lui occasionnant un polytraumatisme. Le bilan lésionnel trouve une fracture de la clavicule et du radius droits. Le scanner du rachis montre des fractures A1 de L2 et L4. En L2, l’angle de cyphose est à 15°, l’angle régional traumatique de 4.5°, et la hauteur vertébrale est réduite de 30 %. En L4, la déformation est moindre avec un angle de cyphose est à 0.2°, un angle régional traumatique de 33.8°, et une réduction de 10% de la hauteur vertébrale. Une cimentoplastie après expansion corporéale avec un implant SpineJack® est décidée pour la fracture de L2, un corset thoraco lombaire pour la fracture L4.

RESULTAT :

L'acte se déroule sous anesthésie générale, en décubitus ventral sur coussin, avec hyperlordose et réduction. La visée pédiculaire est faite avec deux amplificateurs de brillance positionnés de face et de profil centrés sur L2. Le positionnement des trocards de Jam Shidi se déroule simplement. Au moment d'introduire les SpineJack®, celui de gauche se déploie normalement, mais à droite le déploiement se fait trop aisément, en para vertébral sur la fracture du mur latéral du corps vertébral. Un contrôle de face permet d’identifier le problème avant l’injection du ciment, alors même que le SpineJack® est largué. Le mandrin est alors revissé sur l’implant au travers de la canule de travail, puis l’incision droite est élargie jusqu’en aponévrotique, les muscles sont discisés jusqu’au processus transverse. Celui est réséqué à sa base, permettant le retrait du SpineJack® par traction. L’hémostase est assurée par tamponnement.

On replace alors un nouveau trocard sous double incidence scopique, un peu plus convergent, pour réintroduire un nouvel implant, en bonne place. Le ciment est enfin injecté.

CONCLUSION :

Aucune procédure d’ablation des implants SpineJack® n’est prévue. Un contrôle scopique de profil et de face est souhaitable avant l’ouverture de l’implant, pour s’assurer de son bon positionnement. Lors d’un mauvais positionnement, en extra osseux, même ouvert, un implant SpineJack® peut être retiré pour éviter des douleurs en lien avec un dispositif métallique au sein des masses musculaires du psoas.


Aleddine MEDEB, Haikassouma Yves HEMA (Annecy), Marlene PUEPI, Hadhemi DRIDI, Vivien MENDES MARTINS
00:00 - 00:00 #29671 - Déroute opératoire lors de la pose d’un dispositif d’expansion vertébrale type SpineJack®. Comment récupérer l’implant ouvert ?
Déroute opératoire lors de la pose d’un dispositif d’expansion vertébrale type SpineJack®. Comment récupérer l’implant ouvert ?

INTRODUCTION :

La cimentoplastie, après expansion corporéale au moyen d’implants intravertébraux type SpineJack®, est applicable à certaines fractures vertébrales par compression. Elle vise une réduction de la cyphose fracturaire et une diminution de la morbidité comparativement à la mise en place d’une ostéosynthèse postéro latérale. Nous rapportons le cas d’un incident per opératoire inhabituel en précisant notre conduite.

MATERIEL ET METHODES/CAS RAPPORTE :

Une patiente de 18 ans, sans antécédents, a été victime d'un accident de la voie publique, à haute cinétique, lui occasionnant un polytraumatisme. Le bilan lésionnel trouve une fracture de la clavicule et du radius droits. Le scanner du rachis montre des fractures A1 de L2 et L4. En L2, l’angle de cyphose est à 15°, l’angle régional traumatique de 4.5°, et la hauteur vertébrale est réduite de 30 %. En L4, la déformation est moindre avec un angle de cyphose est à 0.2°, un angle régional traumatique de 33.8°, et une réduction de 10% de la hauteur vertébrale. Une cimentoplastie, après expansion corporéale avec un implant SpineJack® est décidée pour la fracture de L2, un corset thoraco lombaire pour la fracture L4.

RESULTAT :

L'acte se déroule sous anesthésie générale, en décubitus ventral sur coussin, avec hyperlordose et réduction. La visée pédiculaire est faite avec deux amplificateurs de brillance positionnés de face et de profil centrés sur L2. Le positionnement des trocards de Jam Shidi se déroule simplement. Au moment d'introduire les SpineJack®, celui de gauche se déploie normalement, mais à droite le déploiement se fait trop aisément, en para vertébral sur la fracture du mur latéral du corps vertébral. Un contrôle de face permet d’identifier le problème avant l’injection du ciment, alors même que le SpineJack® est largué. Le mandrin est alors revissé sur l’implant au travers de la canule de travail, puis l’incision droite est élargie jusqu’en aponévrotique, les muscles sont discisés jusqu’au processus transverse. Celui est réséqué à sa base, permettant le retrait du SpineJack® par traction. L’hémostase est assurée par tamponnement.

On replace alors un nouveau trocard sous double incidence scopique, un peu plus convergent, pour ré introduire un nouvel implant, en bonne place. Le ciment est enfin injecté.

CONCLUSION :

Aucune procédure d’ablation des implants SpineJack® n’est prévue. Un contrôle scopique de profil et de face est souhaitable avant l’ouverture de l’implant, pour s’assurer de son bon positionnement. Lors d’un mauvais positionnement, en extra osseux, même ouvert, un implant SpineJack® peut être retiré pour éviter des douleurs en lien avec un dispositif métallique au sein des masses musculaires psoas.


Alledine MEDEB (Annecy), Hadhemi DRIDI, Haikassouma Yves HEMA, Marlene Alvine PUEPI, Vivien MENDES MARTINS
00:00 - 00:00 #29787 - Efficacité du bloc bilatéral des érecteurs du rachis guidé par ultrasons dans l'ostéosynthèse lombaire percutanée.
Efficacité du bloc bilatéral des érecteurs du rachis guidé par ultrasons dans l'ostéosynthèse lombaire percutanée.

CONTEXTE : La douleur postopératoire dans la chirurgie rachidienne est un problème. Le bloc des érecteurs du rachis (BER) peut réduire cette douleur postopératoire, mais son utilité n'a jamais été évaluée dans le contexte spécifique de la chirurgie traumatique. Nous avons donc étudié l'effet du BER bilatéral échoguidé sur la douleur postopératoire et les besoins en opiacés après une ostéosynthèse lombaire percutanée pour traumatisme.

MÉTHODES : Tous les patients ayant subi une ostéosynthèse lombaire percutanée pour un traumatisme rachidien entre décembre 2019 et mars 2020 ont été étudiés rétrospectivement. Certains patients ont reçu un BER bilatéral préopératoire (30 ml de ropivacaïne à 0,375 % de chaque côté ; groupe BER), d'autres ont reçu les soins standard (c'est-à-dire une infiltration musculaire postopératoire avec 30 ml de ropivacaïne à 0,75 % ; groupe témoin), selon la préférence de l'anesthésiste en charge du patient. Le reste de la prise en charge était identique chez tous les patients. Le résultat primaire était la consommation cumulée de morphine 24 heures après l'opération. Les résultats secondaires comprenaient le score de la douleur à différents moments jusqu'à 24 heures.

RÉSULTATS : Cinquante-cinq patients ont été inclus, dont 24 ont reçu un BER et 31 ont reçu les soins standard. La consommation cumulée de morphine (moyenne [écart-type]) à 24 heures était de 13 (12) mg dans le groupe BER, et de 35 (17) mg dans le groupe témoin (P < 0,001). Les scores de douleur étaient significativement plus faibles dans le groupe BER que dans le groupe témoin jusqu'à 9 heures après l'intervention (P < 0,01).

CONCLUSIONS : Dans cette étude pilote, par rapport à l'analgésie standard, le BER a réduit les besoins en opiacés et la douleur postopératoire après une ostéosynthèse lombaire percutanée pour traumatisme. Un essai contrôlé randomisé est nécessaire pour prouver cette efficacité.


Cédric CIRÉNÉI, Pierre BOUSSEMART, Henri-Arthur LEROY (Lille), Richard ASSAKER, Benoît TAVERNIER
00:00 - 00:00 #29526 - Efficacy and safety of 101 consecutives neurosurgical procedures for central nervous system lymphomas.
Efficacy and safety of 101 consecutives neurosurgical procedures for central nervous system lymphomas.

Objectives. Brain surgery is required to ascertain the diagnosis of central nervous system lymphoma. We assessed the diagnostic yield and safety of the surgical procedures, the predictors of postoperative morbidity, and of overall survival. 

Methods. Observational single-institution retrospective cohort study (1992-2020) of 101 consecutive adult patients who underwent stereotactic biopsy, open biopsy, or resection for central nervous system lymphoma.

Results. The diagnostic yield was 100% despite preoperative steroid administration in 48/101 cases (47.5%). A preoperative Karnofsky Performance Status score <70 (p=0.006) was an independent predictor of a new postoperative focal neurological deficit (7/101 cases, 6.9%). A previous history of hematological malignancy (p=0.049), age ³65 years (p=0.031), and new postoperative neurological deficit (p<0.001) were independent predictors of a Karnofsky Performance Status score decrease ³20 points postoperatively (13/101 cases, 12.9%). A previous history of hematological malignancy (p=0.034), and preoperative Karnofsky Performance Status score <70 (p=0.024) were independent predictors of postoperative hemorrhage (13/101 cases, 12.9%). A preoperative Karnofsky Performance Status score <70 (p=0.019), and a previous history of hematological malignancy (p=0.014) were independent predictors of death during hospital stay (8/101 cases, 7.9%). In the 82 immunocompetent patients harboring a primary central nervous system lymphoma, age ³65 years (P=0.044), and time to hematological treatment >21 days (p=0.008), were independent predictors of a shorter overall survival. A dedicated hematological treatment (p<0.001) was an independent predictor of a longer overall survival.

Conclusions. Brain biopsy is feasible with low morbidity for central nervous system lymphomas. Postoperatively, patients should be promptly referred for hematological treatment initiation.


Ilyes ALIOUAT (Paris), Alessandro MOIRAGHI, Giorgia Antonia SIMBOLI, Angela ELIA, Alexandre ROUX, Edouard DEZAMIS, Eduardo PARRAGA, Chiara BENEVELLO, Catherine OPPENHEIM, Fabrice CHRETIEN, Johan PALLUD, Marc ZANELLO
00:00 - 00:00 #29720 - Encéphalocèle transéthmoidale : une cause inhabituelle d’obstruction nasale en pédiatrie.
Encéphalocèle transéthmoidale : une cause inhabituelle d’obstruction nasale en pédiatrie.

Introduction :

Une encéphalocèle est une maladie congénitale rare définie par la hernie du contenu cérébral au-delà des limites normales du crâne. Les encéphalocèles antérieures sont classiquement divisées en encéphalocèles frontoethmoïdales et encéphalocèles basales en fonction de la protrusion du contenu crânien par rapport à la lame criblée éthmoïdale. L’encéphalocèle transéthomoidale est un sous-type des encéphalocèles basales et consiste en seulement 8% de tous les encéphalocèles antérieures. La chirurgie est le seul traitement.

Observation :

Nous rapportons le cas d’un enfant âgé de 8 mois qui avait été adressé par son pédiatre au Service de Neurochirurgie de l’Institut de Neurologie Mongi Hmida, Tunis, Tunisie. Ses parents ont rapporté la notion d’obstruction nasale, de ronflement et de difficultés d’allaitement maternel dès la naissance. Le bébé a été né à terme par césarienne. La grossesse a été normale, sans antécédents médicaux particuliers. L’examen physique a montré une taille et un poids normaux qui étaient conformes avec son âge. Aucune malformation faciale tels un hypertélorisme et une exophtalmie ont été observés. La rhinoscopie a montré une masse grisâtre qui remplit la cavité nasale gauche. Un scanner cérébral et du massif facial a été le seul examen exécuté ; il a montré un défect de la lame horizontale éthmoïdale mesurant 10 x 5 mm associé un une méningo-encéphalocèle transéthmoidale. En fait, le scanner est préféré dans la visualisation du défect osseux. L’IRM n’a pas été réalisé due au défaut des ressources techniques. L’enfant a subi une craniotomie frontale gauche permettant le repositionnement du contenu hernié en utilisant une voie intracrânienne. Le défect a été fermé en utilisant une greffe de la fascia lata. Le patient a présenté une rhinorrhée antérieure à liquide clair qui a disparu spontanément dans les 3 jours de la période postopératoire. Une amélioration clinique remarquable concernant l’obstruction nasale et le ronflement a été signalée dès le 2ème mois après la chirurgie.

Résultats :

L’évolution postopératoire a été favorable, mise à part une rhinorrhée antérieure à liquide clair qui a disparu spontanément dans les 3 jours.

Conclusion :

Les encéphalocèles transéthmoidales sont des maladies congénitales rares. Toutefois, les pédiatres et oto-rhino-laryngologistes doivent évoquer le diagnostic devant une obstruction nasale chronique chez les nourrissons comme le patient doit être préparé à une prise en charge chirurgicale. Le pronostic est bon pour les formes isolées.


Imen BARNAOUI (sfax, Tunisie), Kerima BELHADJALI, Abdelhafidh SLIMANE, Nadhir KARMENI, Mohamed DHAHA, Jalel KALLEL
00:00 - 00:00 #29755 - Enseignement de la chirurgie de stimulation du nerf vague : recueil d’experts internationaux et perspectives.
Enseignement de la chirurgie de stimulation du nerf vague : recueil d’experts internationaux et perspectives.

Contexte. La stimulation du nerf vague (VNS) a récemment reçu l'approbation de la FDA pour la rééducation post-AVC. De premiers résultats encourageants ont été rapportés dans le cadre des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin et rhumatismales. L'élargissement des indications risque d’accroitre le nombre de chirurgiens à former techniquement à cette intervention.

Objectifs. Le but de cette étude était d'interroger des chirurgiens experts de la stimulation du nerf vague sur la meilleure approche pour la pratique et l'enseignement de cette chirurgie fonctionnelle.

Méthodes. Des formulaires anonymes comprenant 16 questions ont été envoyés aux chirurgiens experts (sur la base du registre Livanova sur la scène internationale). Les réponses des chirurgiens les plus expérimentés ( > 5 ans) sont comparées à celles des moins expérimentés ( < 5 ans).