Mercredi 14 octobre
08:00

"Mercredi 14 octobre"

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A10
08:00 - 08:30

Ouverture du congrès

Conférenciers : Emmanuel GAY (PUPH) (Conférencier, Grenoble), Xavier MORANDI (Conférencier, Rennes)
AUDITORIUM CHATEAUBRIAND
08:30

"Mercredi 14 octobre"

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A11
08:30 - 09:45

Session Base du crâne
Résultats à long terme de la chirurgie des kystes épidermoïdes de l’APC et de la région pétroclivale

08:30 - 09:45 Les enjeux de la prise en charge des kystes épi de l’APC et de la RPC – justification et objectifs de l’étude. Pierre-Hugues ROCHE (PUPH) (Conférencier, Marseille)
08:30 - 09:45 Anatomie cisternale de l’APC et de la RPC. Pierre-Hugues ROCHE (PUPH) (Conférencier, Marseille)
08:30 - 09:45 Imagerie des kystes épi de la fosse postérieure. Beatrice CARSIN-NICOL (Radiologue) (Conférencier, Rennes)
08:30 - 09:45 Descriptif de la population d’étude. Aurore SELLIER (Interne) (Conférencier, TOULON)
08:30 - 09:45 Chirurgie, choix des approches - considérations techniques. Pierre-Hugues ROCHE (PUPH) (Conférencier, Marseille)
08:30 - 09:45 Résultats fonctionnels de la série chirurgicale. Yohann CAUDRON (Interne) (Conférencier, Paris)
08:30 - 09:45 Résultats sur le contrôle tumoral. Clément BAUMGARTEN (Fonction publique hospitalière) (Conférencier, GRENOBLE)
08:30 - 09:45 Conclusions – préconisations – perspectives. Emmanuel GAY (PUPH) (Conférencier, Grenoble)
AUDITORIUM CHATEAUBRIAND

"Mercredi 14 octobre"

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B11
08:30 - 09:30

Communications Orales - Fonctionnel 1

Modérateurs : Stephan CHABARDÈS (head of the department) (GRENOBLE), Claire HAEGELEN (Neurosurgeon) (Lyon)
08:30 - 09:30 #21721 - Abord C1C2 dans les cordotomies cervicales percutanées et la pharmacothérapie intrathécale cervicale.
Abord C1C2 dans les cordotomies cervicales percutanées et la pharmacothérapie intrathécale cervicale.

L’abord C1C2 est utilisé pour effectuer des cordotomies percutanées dans le traitement des douleurs du cancer. Récemment, son intérêt est apparu pour l’implantation de cathéter en pharmacothérapie intrathécale (IT) de la spasticité ou des douleurs rebelles comme celles du cancer

Méthode

Une IRM préopératoire permet localiser la cible et éliminer une contre-indication, malformation de la charnière ou anomalie vasculaire

Patient en décubitus dorsal

La procédure s’effectue sous neuronavigation et contrôle d’imagerie 3D

La planification préopératoire permet de déterminer la cible et la trajectoire.

La procédure se déroule différemment suivant le type d’intervention.

Résultats

1) Implantation d’un catheter

La cible: espace sous arachnoïdien postérieur C1C2, 1/3 postérieur du canal., confirmée par l’issue de LCS et l’imagerie. Le cathéter est relié à une pompe.

Notre experience: 14 patients, 10 présentent des douleurs, cancéreuses (6) ou neuropathique (4) et 4 une spasticité du membre supérieur. Morphine, baclofen et anesthésiques locaux sont utilisés.

Les indications: les échecs ou les contre-indications de l’abord par PL. Pour des raisons pharmacocinétiques, les drogues doivent être déivrées à proximité des cibles médullaires concernées par les douleurs. Il n’est pas toujours possible de monter un cathéter introduit par voie lombaire lorsque les douleurs  intéressent les régions cranio cervico thoraciques

2) Cordotomies percutanées

La cible: le quadrant antérieur de la moelle. La mesure de l’impédance et les stimulations permettent de confirmer le positionnement de l’électrode. L’intervention était régulièrement pratiquée avant le développement des pompes intrathécale. Les progrès matériels entraînent son renouveau actuel.

Conclusion

L’abord latéro cervical C1C2 effectué dans le cadre d’un plateau technique comportant un système de neuronavigation associé à une imagerie per opératoire, est relativement simple à réaliser et présente peu de risques si les protocoles sont respectés.

Indications:

- Cordotomie percutanée pour les douleurs du cancer localisées lorsque les traitements pharmacologiques ou la pharmacothérapie IT sont en échec ou contre indiquées

- Implantation d’un cathéter IT en cas d’échec ou de contre-indications de l’abord par PL. Différentes drogues sont délivrées pour le traitement de la spasticité ou des douleurs, en particulier les douleurs cancéreuses cranio cervicales et du membre supérieur.


Jean-Baptiste THIÉBAUT (PARIS), Vincent D'HARDEMARE, Anne MARGOT DUCLOT, Ayat BELAÏD
08:30 - 09:30 #21670 - Baclofène intrathécal : un nouveau traitement pour le hoquet réfractaire ?
Baclofène intrathécal : un nouveau traitement pour le hoquet réfractaire ?

Le hoquet est une succession de contractions involontaires et spasmodiques du diaphragme et des muscles intercostaux. Bien qu’il soit transitoire dans la grande majorité des cas, le hoquet peut persister et être à l’origine d’une altération significative de la qualité de vie. Nous présentons ici le premier cas de traitement du hoquet réfractaire par administration ciblée intrathécale de baclofène.

Il s’agit d’un patient de 57 ans suivi pour une paraplégie spastique dans un contexte de sclérose en plaque pour laquelle il est porteur d’une pompe pour administration intrathécale de baclofène. Il est par ailleurs porteur d’un hoquet réfractaire depuis plus de 5 ans altérant sa qualité de vie et résistant aux différents traitements proposés : médicamenteux, stimulation transcutanée du nerf phrénique. Alors qu’une chirurgie de changement de pompe était programmée nous avons changé également le cathéter intrathécal afin de positionner son extrémité en regard des centres médullaires moteurs du nerf phrénique au niveau cervical. Suite à cette chirurgie, le patient a décrit un arrêt du hoquet persistant avec maintenant 9 mois de recul.

Nous proposons une approche originale du traitement du hoquet réfractaire d’origine neurologique spastique, basée sur l’utilisation bénéfique des effets secondaires du baclofène administré par voie intrathécale, qui peut être adapté aux patients présentant une spasticité neurologique et ceux chez qui le hoquet est responsable d’une altération de la qualité de vie, après échec des thérapeutiques classiques.


Clémentine GALLET (Angers), Jean-Michel LEMÉE, Florian BERNARD, Abir LIHI, Eva CHINIER, Philippe MENEI
08:30 - 09:30 #21717 - DREZotomie dans les douleurs d’avulsion des racines lombo-sacrées (APLS): résultats à long terme.
DREZotomie dans les douleurs d’avulsion des racines lombo-sacrées (APLS): résultats à long terme.

Les douleurs rebelles par APLS et leur traitement, ignorés dans la littérature, sont l’objet de cette présentation à propos de 10 patients suivis à long terme depuis 1987

Méthode

une DREZotomie a été effectuée chez 8 patients, un traitement de Baclofen par pompe intrathécale chez 1 patient. Résultats à long terme obtenus par un investigateur indépendant.

Résultats

Les 10 patients: douleurs paroxystiques L5- S1 et douleurs continues tolérables. Echec des traitements médicaux.

8 ont eu une DREZotomie (temps depuis l’accident 2.3-30 ans).

- Les douleurs paroxystiques sont immédiatement soulagées chez 7 patients,

- Evolution à long terme (2019): 6 patients (intervalle 6-19 ans, > 9ans pour 5 patients).

1 patient opéré en 1987 perdu de vue depuis 2002

1 patient dcd en 2014 à 92 ans

Les douleurs paroxystiques ont disparu chez tous les patients sauf 1.

Les douleurs continues sont tolérables et ne nécessitent qu’un traitement antalgique mineur.

1 patient considère qu’il est amélioré mais présente quelques paroxysms: traitement de douleurs neuropathiques

1 patient a une hypoesthesie sacrée légèrement aggravée

 

2 patients n’ont pas eu de DREZotomie

1 patient, témoin de Jéhovah traité par Baclofen intrathécal depuis 13 ans,  résultat satisfaisant

-       1 patient addicte à la morphine, traitement. en suspens

 

Discussion

La DREZotomie est efficace dans le traitement des douleurs d’APS, résultats persistant à long terme. Une seule autre étude publiée en 1994. Nashold démontre que l’origine des douleurs est au niveau  du renflement lombaire où se situe la zone d’avulsion qui n’est pas explorée en imagerie. Nashold souligne l’importance d’un repérage précis du niveau médullaire concerné lors de l’intervention et d’une dissection minutieuse des radicelles qui masquent la zone avulsée. Ses résultats immédiats sont satisfaisants, mais les douleurs récidivent rapidement . Cela n’a pas été le cas dans notre série, probablement en raison des modifications que nous avons apportées à la technique opératoire, associant thermocoagulation et section. Une vidéo illustre la méthode.

Un de nos patients ne pouvait être opéré d’une DREZotomie et a été traité par du Baclofen par pompe intrathécale. Cette méthode peut être une alternative comme dans le cas des douleurs radiculo médullaires des blesses médullaires.


Jean-Baptiste THIÉBAUT (PARIS), Vincent D'HARDEMARE, Anne MARGOT DUCLOT, Ayat BELAÏD
08:30 - 09:30 #21687 - Etude de l’efficacité et des complications de la décompression vasculaire micro-chirurgicale dans les spasmes hémi-faciaux.
Etude de l’efficacité et des complications de la décompression vasculaire micro-chirurgicale dans les spasmes hémi-faciaux.

Les spasmes hémifaciaux sont des contractions involontaires, unilatérales et non-douloureuses des muscles faciaux dont l’origine est fréquemment un conflit vasculo-nerveux. Le but de cet étude est l’analyse rétrospective et systématique d’une large série afin de fournir une analyse descriptive de l’efficacité et des complications de la décompression vasculaire microchirurgicale comme traitement de cette pathologie.

Tous les patients ayant bénéficié d’une telle thérapeutique chirurgicale entre 1991 et 2018 ont été identifiés en vue d’une analyse rétrospective des caractéristiques cliniques, radiologiques, chirurgicales.

Sur la période prise en compte, 193 patients furent identifiés et inclus. Douze d’entre eux eurent des procédures multiples. Le conflit vasculaire était unique chez 153 patient (74,6%) et lié à l’artère cérébelleuse postéro-inférieur dans 86 cas (56,2%), à l’artère cérébelleuse antéro-inférieure dans 46 cas (34,7%), à l’artère vertébrale dans 20 cas (13,1%) et dans un cas à une veine (0,1%). En post-opératoire immédiat, 187 patients (91,2%) étaient libres de spasme et 11présentaient une amélioration de plus de 50% en terme d’intensité des symptômes en comparaison au pré-opératoire. Une paralysie faciale périphérique fut constatée chez deux patients (0,98%) et une perte auditive chez quatre (1,9%).

La décompression vasculaire microchirurgicale apparait comme un traitement efficace des spasmes hémifaciaux au prix d’une morbidité modérée.


Abdu ALKHAYRI, Pierre BOURDILLON (Paris), Dorian CHAUVET, Bugdadi ABDULGADIR, Mohammed ALYOUSSEF, Sorin ALDEA, Caroline LE GUÉRINEL
08:30 - 09:30 #21639 - Etude des états de conscience par stéréoélectroencéphalographie.
Etude des états de conscience par stéréoélectroencéphalographie.

La conscience dans sa conception moderne et isolée de sa dimension morale, définie comme une représentation mentale dont un sujet peut rapporter l’expérience, fut étudiée dans de nombreux cadres théoriques. Parmi eux,  l’étude des états de conscience fut l’objet de nombreux travaux sur les pathologies de la conscience dues à des lésions cérébrales. De ces études ont émergé des signatures électrophysiologiques en termes de connectivité fonctionnelle dans les fréquences allant de 4 à 10 Hz. Le travail présenté ici s’attache à la recherche de telles signatures en dehors du cadre de la pathologie. Pour cela, il a été étudié des altérations physiologiques et réversibles de la conscience au cours du sommeil chez des sujets bénéficiant d’enregistrements électrophysiologiques intracrâniens par stéréoélectroencéphalographie. Les signatures mises en évidence dans le cadre pathologique furent retrouvées dans le cadre physiologique du sommeil avec trois niveaux de connectivité, l’un correspondant à l’éveil, un deuxième au sommeil lent profond dans ses périodes non compatibles avec le rêve, et un troisième au sommeil paradoxal, associé à un riche contenu onirique. Il fut par ailleurs mis en évidence une autre signature, composite, permettant de différencier de manière discrète l’état non-conscient des états conscients – éveil et sommeil paradoxal (connectivité élevée dans les fréquences de 2 à 5Hz et abaissée dans celles allant de 8 à 20Hz). De manière à déterminer si une telle observation était spécifique aux états de conscience ou s’il s’agissait de la mise en évidence de processus actifs et physiologiques survenant durant le sommeil, ces enregistrements furent répétés chez d’autres sujets en adjoignant une modalité pharmacologique de la perte de conscience (anesthésie générale au propofol). Seule la connectivité dans la bande de fréquence allant de 2 à 5Hz fut identifiée comme une signature des états de conscience indépendante de la modalité d’altération de la conscience. Ce résultat fut ensuite étendu et répliqué dans les altérations pathologiques de la conscience, y compris dans l’étude des effets thérapeutiques de la neuromodulation. Ce travail propose donc une nouvelle signature électrophysiologique des états de conscience.


Pierre BOURDILLON (Paris), Marc GUÉNOT, Jean ISNARD, Hélène BASTUJI, Lionel NACCACHE
08:30 - 09:30 #21689 - Facteur d’échec des décompressions vasculaires micro-chirurgicales dans les spasmes hémi-faciaux.
Facteur d’échec des décompressions vasculaires micro-chirurgicales dans les spasmes hémi-faciaux.

Les spasmes hémifaciaux sont des contractions involontaires, unilatérales et non-douloureuses des muscles faciaux. La décompression vasculaire microchirurgicale est un traitement à l’efficacité établie de cette pathologie. L’objet de l’étude est l’identification de facteurs d’échec de cette thérapeutique aboutissant à une nouvelle procédure.

Tous les patients ayant bénéficié d’une seconde procédure entre  2007 et 2018 ont été identifiés en vue d’une analyse rétrospective des caractéristiques cliniques, radiologiques, chirurgicales.

Douze patients furent identifiés et inclus. Les spasmes hémifaciaux disparurent chez la totalité des patients. Chez huit d’entre eux fut identifié des conflits vasculaires multiples et une migration du Teflon fut observée chez trois patients. Des complications post-opératoires à type de paralysie faciale sévère lentement résolutive et de perte d’audition permanente furent observées chez cinq patients.

La présence de de conflits multiples est donc suspect d’être un facteur d’échec, notamment au vu de la fréquence des conflits multiples. Une étude contrôlée permettrait une étude de ce facteur. En dépit d’un taux de complication plus élevée que celui décrit dans les séries de primo chirurgie, les réinterventions sont un traitement efficace des hémi-spasmes faciaux récurrents.


Abdu ALKHAYRI, Pierre BOURDILLON (Paris), Mohammed ALYOUSSEF, Bugdadi ABDULGADIR, Sorin ALDEA, Dorian CHAUVET, Caroline LE GUÉRINEL
08:30 - 09:30 #21667 - Facteurs pronostiques dans le traitement chirurgical des hamartomes hypothalamiques par déconnexion endoscopique stéréotaxique.
Facteurs pronostiques dans le traitement chirurgical des hamartomes hypothalamiques par déconnexion endoscopique stéréotaxique.

Les hamartomes hypothalamiques (HH) sont des lésions bénignes, rares,  pouvant être responsables d’une épilepsie pharmacorésistante (EPR), débutant typiquement dans l’enfance avec des crises gélastiques ou dacrystiques. L’épilepsie peut être associée à des  troubles cognitifs et comportementaux. Elle peut évoluer vers une encéphalopathie épileptique. Il existe aujourd’hui différents types de prises en charge chirurgicales, l’objet de ce travail est une évaluation de la  déconnexion endoscopique stéréotaxique.

Nous rapportons une série chirurgicale rétrospective de 136 patients (24 adultes et 112 enfants) pris en charge dans notre institution entre 1998 et 2017. Les résultats en termes d’épidémiologie, de morbidité et de devenir épileptique ont été analysés.

Selon la classification de Delalande, 4 patients  présentent une HH type I, 82 de type II, 37 de type III et 13 de type IV. La  déconnexion endoscopique stéréotaxique transventriculaire a été réalisée dans 92% des 231 interventions. L’âge moyen de début crises est de 23 mois, et à la chirurgie de 11,1 ans. Dans 81% des cas, les crises gélastiques sont le premier type de crises, et 94% des patients ont présenté des crises gélastiques.  On retrouve rarement une histoire familiale d’épilepsie (5 pts). Un retard développement psychomoteur est retrouvé dans 58,8% des patients. Le follow-up  moyen est de  5.4 ans. Tous types d’HH confondus, 76.5 % des patients ont un excellent outcome (Engel 1 ou 2), et 83% des patients présentant un HH de type II. Les patients avec crises gélastiques isolées ont des résultats meilleurs avec une évolution favorable dans 90% des cas (Engel 1+2, p=0.07). Le taux moyen de complication de 7,3%. Le délai de recours à la chirurgie (début des crises-chirurgie) est un facteur de mauvais pronostic post-opératoire (p variable en fonction du délai: compris entre 0,009 et 0,04). La présence d’un déficit cognitif moyen à sévère au moment de la chirurgie est également un facteur de mauvais pronostic (p=0,004).

Il existe donc un enjeu en termes de résultats à diagnostiquer le plus précocement possible les patients présentant des hamartomes hypothalamiques associés à une épilepsie pharmaco-résistante. Une fois le diagnostic établi, il convient de proposer une prise en charge chirurgicale rapide.  La déconnexion endoscopique des hamartomes hypothalamiques est une technique efficace, avec une morbidité acceptable et pouvant facilement être répétée.


Sarah FERRAND SORBETS (Paris), Olivier DELALANDE, Martine FOHLEN, Olivier BEKAERT, Christine BULTEAU, Nathalie DORISON, Mathilde CHIPAUX, Pierre BOURDILLON, Georg DORFMULLER
SURCOUF
09:45

"Mercredi 14 octobre"

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A11b
09:45 - 10:20

CONFERENCE PLÉNIÈRE
The potential of focused ultrasound in Neurosurgery

Modérateur : Jean REGIS (PROFESSEUR) (Marseille)
09:45 - 10:20 The potential of focused ultrasound in Neurosurgery. Andres LOZANO (Alan & Susan Hudson Cornerstone Chair in Neurosurgery, University Health Network) (Conférencier, Toronto, Canada)
AUDITORIUM CHATEAUBRIAND
10:20 PAUSE DANS L'EXPOSITION
11:00

"Mercredi 14 octobre"

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A13
11:00 - 12:30

Session hydrocéphalie trauma crânien 1
Le traitement de l’hypertension intracrânienne idiopathique

Modérateur : Marc BARONCINI (Praticien hospitalier) (Lille)
11:00 - 12:30 Traitement médical (Diamox) : posologie ? Critères d’arrêt ? Modalités de surveillance ? Caroline MARKS (Conférencier, Lille)
11:00 - 12:30 Problématique de l’obésité : sa contribution à la physiopathologie de l’affection ? La place de la chirurgie bariatrique ? Vincent FLORENT (Praticien hospitalier) (Conférencier, arras)
11:00 - 12:30 Place du stent des sinus veineux : la contribution de la sténose à la physiopathologie de l’affection ? Résultats et complications ? Jean-Pierre SAINT MAURICE (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Place de la dérivation du LCS : résultats et complications ? Stéphane GOUTAGNY (PUPH) (Conférencier, Paris)
AUDITORIUM CHATEAUBRIAND

"Mercredi 14 octobre"

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B13
11:00 - 12:30

Communications Orales - Vasculaire

Modérateurs : Elsa MAGRO (PU PH) (BREST), François PROUST (PUPH) (Strasbourg)
11:00 - 12:30 #21672 - Abord extradural du sinus sigmoïde pour embolisation sélective : vers la fin de la dichotomie « chirurgie versus embolisation » dans la prise en charge des fistules durales de haut grade.
Abord extradural du sinus sigmoïde pour embolisation sélective : vers la fin de la dichotomie « chirurgie versus embolisation » dans la prise en charge des fistules durales de haut grade.

Les fistules durales de haut grade sont des pathologies vasculaires rares, pourvoyeuses de morbi-mortalité. Leur principe de prise en charge repose sur l’exclusion du pied de la veine responsable du shunt. Le traitement de ces fistules de haut grade peut être chirurgical ou endovasculaire, en fonction de l’accessibilité endovasculaire au pied de la veine. En effet, les modifications hémodynamiques liées au shunt peuvent être la cause/conséquence d’une thrombose veineuse en regard. Cette thrombose peut conduire à une impossibilité de microcathétérisme veineux rendant illusoire toute tentative d’embolisation par voie veineuse percutanée.

Nous rapportons une série de trois patients, pris en charge de manière combinée chirurgicale et endovasculaire, pour le traitement d’une fistule durale de haut grade du sinus sigmoide. Ces patients sont porteurs de fistule durale de haut grade symptomatique, compliquée d’un saignement intra crânien, et dont l’embolisation par voie conventionnelle s’est soldée par un échec faute d’accès au pied de la veine.

Nous présentons la technique chirurgicale. Un abord transmastoidien de la dure-mère pétreuse et occipitale permet l’exposition du sinus sigmoide, de l’angle de Citelli au bulbe jugulaire. Cet abord  permet d’exposer le sinus sigmoïde de part et d’autre du pied de la veine, en amont de la thrombose. S’en suit immédiatement un cathéterisme par ponction directe trans-sigmoide permettant l’introduction de coils et de colle. Tous les patients ont bénéficié d’une exclusion complète de la fistule sans complication, et une amélioration des signes neurologiques en lien avec l’engorgement veineux.

Cette prise en charge multidisciplinaire simple permet d’envisager la chirurgie comme une voie d’exposition afin de réaliser une embolisation efficace et un traitement curatif durable des fistules durales transbasales


Abir LIHI (angers), Clémentine GALLET, Henri-Dominique FOURNIER, Florian BERNARD
11:00 - 12:30 #21600 - Construction et validation du SAMBA (Score of Skills Acquisition Assessment in Microsurgery of Brain Aneurysm): une nouvelle méthode d’évaluation des compétences microchirurgicales de l’anévrisme non rompu de l’artère cérébral moyenne.
Construction et validation du SAMBA (Score of Skills Acquisition Assessment in Microsurgery of Brain Aneurysm): une nouvelle méthode d’évaluation des compétences microchirurgicales de l’anévrisme non rompu de l’artère cérébral moyenne.

Introduction: La première évaluation de la performance chirurgicale a été décrite par l'OSATS (Objective Structured Assessment of technical skills) en 1997 et adaptée pour la simulation de la microchirurgie des anévrismes cérébraux par l'OSAACS (Objective Strectured Assessment of Aneurysm Clipping Skills) en 2017. Les méthodes citées dépendent de l'opinion subjective des évaluateurs et, jusqu'à présent, aucune méthode objective d'évaluation des performances microchirurgicales dans le cadre de l'exérèse d'anévrisme cérébral n'a été décrite.

Objectif: L'objectif de cette étude est de décrire et de valider une méthode d'évaluation objective des compétences microchirurgicales acquises en formation pouvant être appliquée aussi bien en simulateur que dans le cadre de chirurgies réelles d'anévrisme non rompu de l'artère cérébrale moyenne.

Méthodes: Le tableau SAMBA (Score of Skills Acquisition Assessment in Microsurgery of Brain Aneurysm) a été élaboré et validé en analysant et en comparant la performance chirurgicale de quatre spécialistes, quatre  de niveau intermédiaires et quatre débutants dans la réalisation de l'intervention de microchirurgie des anévrismes non rompu dans l'artère cérébrale moyenne et dans un modèle de simulation ex vivo, le placenta. La validation a été obtenue par des mesures de fiabilité et de validité utilisant des méthodes de statistiques descriptives, l'indice du coefficient alpha de Cronbach et le MANOVA (p < 0,05).

Résultats: Les résultats de SAMBA ont montré que les spécialistes, les intermédiaires et les débutants ont obtenu des scores de 33,9, 27,1 et 16,4 en chirurgie réelle et 33,4, 27,3 et 19,4 dans le modèle du simulateur, respectivement. L'indice de fiabilité inter-observateurs pour la chirurgie réelle et pour la simulation de l'intervention était de 0,995 et 0,996; la fiabilité intra-observateurs était de 0,983 par alpha de Cronbach. Les scores moyens entre spécialistes, intermédiaires et débutants étaient différents en chirurgie réelle et en simulation (p < 0,001). Les scores des débutants étaient plus diversifiés.

Conclusion: Bien que le placenta a déjà été validé et reconnu comme un bon modèle de simulation pour les chirurgies d'anévrismes cérébraux, la table SAMBA contribue avec un système de notation objective à évaluer les compétences chirurgicales de cette chirurgie et de l’améliorer par la pratique régulière avec le simulateur.


Marcelo RIBEIRO DE OLIVEIRA, Taíse MOSSO RAMOS (Strasbourg), Carlos Eduardo FERRAREZ, Carla MACHADO, Pollyana VIEIRA, Daniel ALVARENGA, Carolina SOARES, Luiza MAINART, Pedro AGUILAR, Sebastião GUSMÃO, Sauvageau ERIC, Ricardo HANEL, Giuseppe LANZINO
11:00 - 12:30 #21822 - Décompensation postopératoire immédiate de l’hémisphère controlatéral : à propos d’un cas de Moya Moya.
Décompensation postopératoire immédiate de l’hémisphère controlatéral : à propos d’un cas de Moya Moya.

Introduction 

La maladie de Moya Moya est une affection cérébro-vasculaire complexe dont les options   therapeutiques chirurgicales consistent en des techniques de revascularisation directe et indirecte. La physiopathologie demeure imparfaitement comprise d’où la complexité de la gestion périopératoire. 

Case report

Nous présentons le cas d’une patiente de 35 ans, suivie pour une maladie de Moya moya diagnostiquée pendant sa première grossesse sur un AVC ischémique sylvien droit. Le bilan montre des lésions ischémiques bilatérales prédominantes à droite et une altération de la réserve vasculaire prédominant en Sylvien gauche. Suite à de nouveaux troubles sensitifs hémicorporels bilatéraux 10 mois plus tard, un bypass temporo-sylvien bilatéral est proposé   débutant par le côté gauche. Un déficit brachio-facial gauche survient à H4 sous antihypertenseur et malgré une PAM à 85mmHg.  L’IRM montre des foyers d’ischémie supplémentaires hémisphériques droits, un bypass perméable et l’absence de lésion hémisphérique gauche. Le déficit régresse grâce à une PAM maintenue a 130mmHg sous noradrénaline, mais réapparait à chaque tentative de sevrage ou de verticalisation. L’angiographie à 15 jours montre l’occlusion de M1 droite initialement perméable. Après 20 jours de décubitus, on entreprend le deuxième bypass droit sans complication immédiate.

A J1, la patiente presente une crise d’épilepsie généralisée et le scanner montre une perméabilité des anastomoses mais une discrète hémorragie sous arachnoidienne fontale droite. Un nouveau déficit brachiofacial gauche  à J2 motive la réintroduction de noradrénaline. Un scanner cérébral réalisé devant la persistance du déficit montre un hématome frontal droit non-compressif de reperfusion. L’évolution est favorable avec récupération partielle du déficit brachial gauche.

Discussion 

La complexité des processus physiopathologiques de cette maladie rend la gestion périopératoire difficile. On discute la stratégie chirurgicale, la gestion tensionnelle postopératoire et la décompensation précoce de l’hémisphère controlatéral. 

Conclusion

Le bilan radiologique devrait être reconduit moins de 3 mois avant la procédure pour confirmer la stratégie thérapeutique. Chez un patient normotendu, l’équilibre tensionnel postopératoire ne requiert pas systématiquement d’intervention. La complexité du Moya moya impose une prise en charge rigoureuse dans un centre référent par une équipe pluridisciplinaire spécialisée.


Simona Mihaela FLOREA (Reims), Thibault PASSERI, Charlotte LEVY, Etienne GAYAT, Dominique HERVÉ, Anne Laure BERNAT, Sebastien FROELICH
11:00 - 12:30 #21673 - Devenir d’une cohorte de 146 patients opérés d’une hémicraniectomie décompressive à la phase aigüe d'un accident vasculaire ischémique sylvien malin.
Devenir d’une cohorte de 146 patients opérés d’une hémicraniectomie décompressive à la phase aigüe d'un accident vasculaire ischémique sylvien malin.

INTRODUCTION

L’accident vasculaire (AVC) ischémique sylvien malin est une pathologie grave responsable de 80% de décès dans la première semaine en cas de traitement conservateur. L’hémicraniectomie décompressive est une option thérapeutique permettant de réduire la mortalité de ces patients à condition qu’elle soit réalisée avant la dégradation neurologique secondaire à l’expansion de l’œdème cérébral. Cependant, le bénéfice de cette survie doit être évalué en fonction de l’importance du handicap neurologique séquellaire.

OBJECTIF

Evaluer le devenir fonctionnel des patients ayant bénéficié d’une hémicraniectomie décompressive à la phase aigüe un AVC ischémique sylvien malin.

METHODE

Il s’agit d’une étude rétrospective et monocentrique incluant 146 patients consécutifs ayant présenté un AVC ischémique sylvien malin et qui ont bénéficié d’une hémicraniectomie décompressive entre janvier 2005 et décembre 2017. L’indication de réaliser une hémicraniectomie décompressive a été définie  dans notre institution depuis 2004 par un protocole écrit en concertation multidisciplinaire entre neurologues vasculaires, neurochirurgiens, neuroradiologues et réanimateurs. Le score mRS a été évalué à 3 mois et à 1 an après la craniectomie.

RESULTATS

Sur les 146 patients opérés d’une hémicraniectomie décompressive, 16 sont décédés précocement, sans lien avec le geste chirurgical. Le taux de complication cumulé postopératoire associant les gestes d’hémicraniectomie décompressive et de cranioplastie était de 30%. Le mRS score 3 mois après l’intervention évalué chez 146 patients était de 2 chez 4 patients, 3 chez 38 patients, 4 chez 63 patients, 5 chez 19 patients, 6 chez 22 patients. Le mRS score à 1 an après l’intervention évalué chez 111 patients était de 1 chez 2 patients, 2 chez 6 patients, 3 chez 47 patients, 4 chez 27 patients, 5 chez 5 patients, 6 chez 24 patients. En résumé, sur 111 patients dont le suivi est d’au moins un an après l’intervention décompressive, 21% sont décédés et le mRS inférieur ou égal à 3 chez 64% des survivants.

CONCLUSION

Bien que la réalisation d’une hémicraniectomie décompressive permette dans la majorité des cas la survie du patient, elle peut être grevée de complications secondaires et le handicap lié à l’ischémie peut être lourd. Cependant, les résultats fonctionnels à 1 an montrent que plus de la moitié des patients survivants ont une qualité de vie acceptable pour eux et leurs familles.


Bastien GOUGES (LILLE), Barbara CASOLLA, Rabih ABOUKAIS, Grégory KUCHCINSKI, Mercédes JOURDAIN, Hilde HENON, Charlotte CORDONNIER, Jean-Paul LEJEUNE
11:00 - 12:30 #21662 - La prise en charge des cavernomes cérébraux et médullaires : Notre expérience en pédiatrie de 2001 à 2019.
La prise en charge des cavernomes cérébraux et médullaires : Notre expérience en pédiatrie de 2001 à 2019.

INTRODUCTION :

Les cavernomes sont présents chez 0,5 % des individus dans la population générale. Le mode de révélation peut être une hémorragie ou une épilepsie.

Nous rapportons notre expérience chirurgicale dans le traitement de 58 enfants atteints de cavernomes du système nerveux central.

MATERIELS ET MÉTHODES :

Nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur les dossiers des patients traités chirurgicalement dans notre service de 2001 à 2019.

 

RESULTATS :

Depuis 2001, nous avons opéré 58 enfants dont 38 garçons, d’un cavernome cérébral ou médullaire.

L’âge médian était de 12 ans et 3 mois. La symptomatologie clinique a été dominée par l'hémorragie dans 27 cas (46%) suivie de l'épilepsie comme premier symptôme dans 12 cas.   13 enfants avaient une cavernomatose cérébrale multiple héréditaire dans 7 cas. La plupart d'entre eux étaient supratentoriels (36 cas, 62%) avec 11 cavernomes de la fosse cérébrale postérieure et 5 cas de cavernomes médullaires. Tous les enfants ont eu une IRM initiale et ont été opérés pour le cavernome symptomatique.

L'exérèse a été complète dans tous les cas, même pour les localisations du tronc cérébral ou de la région motrice. Un enfant avec cavernomatose a eu 3 interventions chirurgicales. Pour les cavernomes supratentoriels, le résultat était bon dans tous les cas.

4 enfants porteurs de cavernomes du tronc cérébral présentaient des déficits neurologiques séquellaires: 2 cas avec parésie nerveuse du VII (un complet), un cas avec syndrome cérébelleux persistant et le dernier présentait une hémiplégie spastique gauche. Un contrôle de l'épilepsie a été obtenu dans tous les cas.

CONCLUSIONS:

Notre expérience montre que le traitement chirurgical est une option sûre, à l'exception de la localisation du tronc cérébral pour lesquelles la morbidité reste  importante.


Djene Ibrahima KABA, Federico DI ROCCO, Motaz ALSEREIHI, Alexandru SZATHMARI, Gerald Rel BOUKAKA KALA (LYON), Carmine MOTTOLESE
11:00 - 12:30 #21677 - Malformations artérioveinueses : Une série pédiatrique des 10 dernières années.
Malformations artérioveinueses : Une série pédiatrique des 10 dernières années.

Introduction:

 

Les malformations artérioveineuses representent une cause majeure de morbidité et de mortalité chez l'enfant. Malgré les progrès de la neurochirurgie, la meilleure modalité de traitement, l'embolisation endovasculaire, la chirurgie, la radiochirurgie ou une combinaison des trois techniques, reste debatu. Nous avons examiné rétrospectivement 26 patients traités entre  2011 et 2018 pour une malformation artro-veneuse.

 

Méthodes:

 

Parmi 72 patients traitées dans notre établissement depuis 1990, 26 patients (11 garçons et 15 filles) âgés en moyenne de 9,6 ans (extrêmes 2 mois à 17,4 ans ; médiane 9,5) ont été opérés entre 2011 et 2018. Les critères d'évaluation étaient l’amélioration du statut neurologique post-opératoire (selon l'échelle MRC et le score de Rankin) et le degré de résectiond'aprés l'angiographie postopératoire. Un seul patient a été admis électivement à la suite d'une résection incomplète dans un autre établissement. Les autres ont été admis aux urgences pour des présentations aiguës, dont 15 ont présenté une hémorragie. Tous avaient des maux de tête dans le cadre initial avec diverses localisations. Un enfant a présenté un coma. Un déficit neurologique a été constaté chez 6 enfants, tandis que 5 patients ont développé des convulsions. Tous les patients ont été soumis à une angiographie. Six patients ont été embolisés en situation d'urgence. L'un d'eux a subi une résection chirurgicale urgente immédiatement après. Douze patients ont bénéficié d'un traitement combiné d'embolisation avant la chirurgie en differentes seances  suivie d'une résection chirurgicale. Huit des patients ont été traités par embolisation endovasculaire seule.

 

Résultats :

 

Le suivi était d'au moins 1 an. Tous les enfants, sauf un, présentant une fistule complexe intra-extra-crânienne étendue sont vivants. Aucun enfant a été traité avec la radiochirurgie  . Au dernier control, 2 patients présentaient un  déficit moteur résiduel. Vingt-quatre patients ont une scolarité ou un travail normal, tandis que 2 patients ont une scolarité avec  un aide.

 

Conclusion :

 Notre stratégie de traitement de l'AVM au cours des dernières années associant embolisation et exerese microchirurgicale a permis d'obtenir de bons résultats en terme de mortalité et de morbidité et reste pour nous le traitement d'election chez les enfants.


Motaz ALSEREIHI, Alexandru SZATHMARI (Lyon), Federico DI ROCCO, Rel Gerald BOUKAKA-KALA, Djenie Ibrahima KABA, Carmine MOTTOLESE
11:00 - 12:30 #21733 - Place actuelle du neurochirurgien dans la prise en charge des patients porteurs d’anévrismes intracrâniens en France : Evaluation des pratiques.
Place actuelle du neurochirurgien dans la prise en charge des patients porteurs d’anévrismes intracrâniens en France : Evaluation des pratiques.

CONTEXTE : Les patients porteurs d’anévrismes intracrâniens (AIC) sont actuellement pris en charge en France par les neurochirurgiens et les neuroradiologues interventionnels. L’augmentation d’activité de ces derniers dans le traitement de l’anévrisme amène à s’interroger sur la place du neurochirurgien dans la prise en charge globale de ces patients. Il s’agissait ici de réaliser un état des lieux des pratiques neurochirurgicales françaises concernant la prise en charge globale de ces patients.            

METHODE : Un questionnaire était envoyé aux neurochirurgiens de 34 centres français prenant en charge des patients porteurs d’AIC. Il était composé de 60 questions à choix simple ou multiples dont 33 portaient sur les modalités globales de prise en charge et de suivi des patients présentant un anévrisme rompu ou non rompu, et les acteurs impliqués aux différentes étapes.

RESULTATS : Vingt sept centres (79.4%) ont répondu au questionnaire. Une RCP neurovasculaire dédiée regroupant neurochirurgiens et neuroradiologues est organisée dans 92.6% des centres. Cette RCP est hebdomadaire ou bimensuelle dans 92% des centres, et la discussion systématique pour tout AIC découvert dans 76%. Il existe des protocoles de service dans 66% des centres, un registre local dans 33% et 60% participent à un essai clinique sur cette pathologie. Pour les AIC non rompus, la première consultation est réalisée par les neurochirurgiens dans 37% et indifféremment par le neurochirurgien ou le neuroradiologue dans 63%. En cas d’observation, un suivi annuel puis à vie avec espacement progressif au cours du temps est réalisé dans 78%. En cas de traitement, le suivi est identique, réalisé par le spécialiste ayant réalisé le traitement dans 70%. Pour les AIC rompus les urgences contactaient en premier lieu le neurochirurgien de garde dans 93%. Le patient est ensuite hospitalisé en neurochirurgie dans 89% après un séjour en soins intensifs/réanimation durant lequel le neurochirurgien fait systématiquement parti des interlocuteurs principaux des réanimateurs. Le suivi est réalisé par un neurochirurgien à court terme dans 85% des cas, à long terme dans 36% et 64% par celui qui a traité l’anévrisme. Les patients observés ou traités par embolisation étaient suivis par angioIRM dans 75%, et ceux opérés par angioscanner ou angiographie dans 85%.

CONCLUSION : La prise en charge des patients présentant un AIC repose en France sur une collaboration entre neurochirurgiens et neuroradiologues interventionnels, avec une discussion régulière en RCP. Pour les AIC non rompus le patient sera reçu par l’un où l’autre initialement puis suivi à long terme par le médecin ayant réalisé le traitement. La prise en charge d’un patient présentant une rupture d’AIC implique systématiquement un neurochirurgien à la phase initiale. L’hospitalisation a lieu dans un service de neurochirurgie et le suivi à long terme est assuré par le spécialiste ayant traité l’AIC dans la plupart des centres.

 

 

 


Camille LOPEZ (Brest), Thomas GABEREL, Paul FRECHON, Elsa MAGRO
11:00 - 12:30 #21686 - Prise en charge des anévrysmes intracrâniens en France : place de la microchirurgie et démographie des neurochirurgiens vasculaires.
Prise en charge des anévrysmes intracrâniens en France : place de la microchirurgie et démographie des neurochirurgiens vasculaires.

Type d’étude : Observationnelle rétrospective par questionnaire

Introduction : les anévrysmes artériels intracrâniens (AIC) peuvent être traités par voie microchirurgicale ou endovasculaire. Les techniques endovasculaires ont pris une place de plus en plus importante dans la prise e charge de cette pathologie. Nous avons donc voulu évaluer la proportion d’AIC traité par microchirurgie en France, et la démographie des chirurgiens formés à cette technique.

Méthodologie : Questionnaires envoyés dans les 34 centres français prenant en charge cette pathologie. Il comprenait 60 questions dont 27 concernaient l’épidémiologie et l’activité des services.

Résultats : Un taux de 79,4% de réponses a été obtenu, soit 27 centres. Un total de 209 neurochirurgiens travaillent dans ces centres. 46 neurochirurgiens sont désignés comme référent en neurochirurgie vasculaire, dont 47% ont moins de 45 ans. 96,3% des centres ont au moins un neurochirurgien vasculaire référent. Un total de 87 praticiens opèrent des AIC, mais seulement 11 en opèrent plus de 20 par an. 2437 AIC non rompus sont traités par an dans ces centres, dont 25% par microchirurgie. Un total de 2727 AIC rompus sont traités dans ces centres, dont 15% traités par microchirurgie. Les AIC relavant le plus souvent d’un traitement microchirurgical sont les AIC de l’ACM, les AIC a collet large et les AIC géant, ainsi que ceux associé à un hématome pour les rompus.

Conclusion : la démographie des neurochirurgiens vasculaires reste favorable, avec un neurochirurgien référent dans la plupart des centres, qui est dans la moitié des cas un jeune praticien. La place de la microchirurgie dans le traitement des AIC reste cependant faible, notamment pour les rompus. Les types d’AIC le plus fréquemment opéré correspondent aux recommandations de bonne pratique.


Paul FRECHON (CAEN), Camille LOPEZ, Elsa MAGRO, Thomas GABEREL
11:00 - 12:30 #21531 - Quels examens complémentaires pour évaluer précocement un geste de revascularisation cérébrale par pontage ?
Quels examens complémentaires pour évaluer précocement un geste de revascularisation cérébrale par pontage ?

Introduction : La revascularisation cérébrale par pontage doit être évaluée de manière rigoureuse pendant et après la procédure microchirurgicale. Bien qu’il existe plusieurs techniques d’imagerie pour analyser la perméabilité des pontages, leur interprétation reste parfois difficile.

Objectif : Analyser la pertinence des différents examens diagnostiques chez les patients ayant bénéficié d’un pontage.

Matériels et méthode : Nous avons réalisé une étude prospective, monocentrique et continue incluant 19 patients adultes ayant bénéficié d’un pontage extra-intracrânien à bas ou haut débit ou bien d’un pontage intra-intracrânien entre juin 2016 et juin 2018. Les indications ont été retenues pour le traitement d’un syndrome de Moya-Moya ou l’exclusion d’un anévrisme géant/complexe. Tous les patient ont eu ne vidéo-angiographie à la fluorescéine en fin de procédure microchirurgicale.  Dans les 7 premiers jours postopératoires, chaque patient avait bénéficié d’un Doppler transcrânien, d’un angioscanner et d’une IRM/ARM cérébrale afin de vérifier la perméabilité des pontages. Lorsqu’il existait une discordance entre les résultats de ces différents examens ou si ces résultats n’étaient pas concluants, une artériographie cérébrale était alors réalisée.

Résultats : Tous les pontages étaient perméables à la vidéo-angiographie en fin de procédure microchirurgicale. Chez 13 patients, les résultats des explorations non-invasives postopératoires étaient cohérents pour prouver la perméabilité des pontages. Les résultats étaient discordants chez 4 patients et non-concluants chez 2 autres patients. Parmi ces 6 derniers patients, 5 avaient une perméabilité du pontage à l’artériographie de contrôle.  L’interprétation des résultats des explorations non-invasives était rendue difficile chez ces 6 patients en raison d’un œdème postopératoire (n=2), d’un hématome sous dural (1 cas), d’un faible débit dans l’anastomose (19 mL/minute) (1 cas) et d’un vasospasme (2 cas).

Conclusion : Les techniques d’examens non-invasifs sont utiles dans l’évaluation de la perméabilité des pontages. Toutefois, l’interprétation de leurs résultats est parfois prise à défaut lorsque l’environnement anatomique du pontage est modifié ou lorsque le débit est faible dans le pontage. En cas de discordance, une artériographie cérébrale nous parait nécessaire avec un éventuel recours à un cathétérisme sélectif du vaisseau donneur.


Rabih ABOUKAÏS (Lille), Tomas MENOVSKY, Barbara VERBRAEKEN, Corinne GAUTIER, Xavier LECLERC, Jean-Paul LEJEUNE
SURCOUF
12:30 DEJEUNER LIBRE

"Mercredi 14 octobre"

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D14
12:30 - 14:00

Atelier déjeuner - MEDTRONIC
Thérapies de gestion de la douleur

12:30 - 14:00 Dernières données cliniques et applications pratiques des nouveaux modes de stimulation. Vincent D'HARDEMARE (Doctor (pH)) (Conférencier, Paris)
12:30 - 14:00 Baclofène intrathécal dans la prise en charge de la spasticité : indications, aspects organisationnels et suivi. Olivier HAMEL (Neurochirurgien) (Conférencier, CORNEBARRIEU)
12:30 - 14:00 Cyphoplastie, entre modernisme et tradition : 20 ans de ballons. Guider la pratique par le recul clinique. Joseph CRISTINI (Neurochirurgien) (Conférencier, NANTES)
LAMENNAIS 4+5

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B14
12:30 - 14:00

Atelier déjeuner - INSIGHTEC
Le Traitement par Ultrasons guidés sous IRM des mouvements désordonnés et au-delà.

12:30 - 14:00 Expanding Treatment Options for Disabling Tremor (Richard Schalhorn). Richard SCHALHORN
12:30 - 14:00 MRgFUS for the treatment of Essential Tremor and other movement disorders: a clinical update. Raul MARTINEZ FERNANDEZ
12:30 - 14:00 Questions/answers.
12:30 - 14:00 Conclusion. Jean REGIS (PROFESSEUR) (Conférencier, Marseille)
SURCOUF
14:00

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AT01
14:00 - 16:00

Atelier craniotomie du Collège
(réservé aux internes inscrits au congrès) - Limité à 18 participants

VAUBAN
PAUSE DANS L'EXPOSITION
14:30

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A16
14:30 - 16:00

Session hydrocéphalie trauma crânien 2
Session Consensus : Sport et Neurochirurgie

Modérateur : Philippe DECQ (Comité Scientifique) (Paris)
14:30 - 16:00 Valve de dérivation du LCS. Emilie ALOY (Conférencier, Montpellier), Thomas ROUJEAU (praticien hospitalier) (Conférencier, montpellier)
14:30 - 16:00 Craniotomie. Valentin AVINENS (PHC) (Conférencier, Marseille), Henry DUFOUR (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, MARSEILLE)
14:30 - 16:00 Epilepsie. Mathilde GUIBOURD (Conférencier, Bordeaux), Hugues LOISEAU (Conférencier, Bordeaux)
14:30 - 16:00 Kystes arachnoïdiens. Yohann CAUDRON (Interne) (Conférencier, Paris)
14:30 - 16:00 Malformation de Chiari - syringomyélie. Romain QUEHAN (Interne) (Conférencier, TOULOUSE), David BRAUGE (Conférencier, Toulouse)
14:30 - 16:00 Malformations vasculaires. Charles-Henry MALLEREAU (Docteur Junior) (Conférencier, Strasbourg), François PROUST (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)
AUDITORIUM CHATEAUBRIAND

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C16
14:30 - 16:00

Communications Orales - Fonctionnel 2

Modérateurs : Stephan CHABARDÈS (head of the department) (GRENOBLE), Sophie COLNAT-COULBOIS (PU-PH) (Nancy)
14:30 - 16:00 #21666 - Rôle du Tegmentum Mésencéphalique dans la réponse des Hamartomes Hypothalamiques à la Radiochirurgie : une étude en VBM.
Rôle du Tegmentum Mésencéphalique dans la réponse des Hamartomes Hypothalamiques à la Radiochirurgie : une étude en VBM.

Introduction: La radiochirurgie Gamma Knife (GKS) est aujourd’hui un traitement de référence des épilepsies liées à un Hamartome Hypothalamique (HH). Afin de mieux comprendre les échecs nous avons effectué une étude VBM.

Methods: Nous avons analysé 24 patients (âge moyen 12.7 ans; 5,9-50), ayant bénéficié d’une GKS. La dose de prescription moyenne était 17 Gy (14 - 25). Le volume moyen de l’HH (TV) était de 415 mm3 (médiane 269; 96-1207). Les classes de Engel I, II, III et IV sont retrouvées chez 8 (33.3%), 7 (29.2%), 3 (12.5%) et 6 (25%) patients.

Results: Le cluster prédisant le mieux la classe Engel I-II versus III-IV siégeait au niveau de l’aire tegmentale ponto-mésencephalique et latéro-aqueducale (MNI 0 -30 -18, punc=0.03, cluster size Kc=114). Une quantité de substance grise préopératoire plus importante était associée avec un taux de guérison plus élevé (plus de chance d’être en classe I ou II de Engel). Cette région est décrite comme connectée à l’aire hypothalamique latérale Paravalbumine immunoréactive (PV1) suspectée d’être l’origine des HH. Par ailleurs cette aire tegmentale est décrite chez l’animal comme responsable de comportement vocaux explosifs stéréotypés.

Conclusions: Les patients ayant une quantité de substance grise plus importante au niveau de l’aire tegmentale ponto-mésencephalique et latéro-aqueducale ayant une plus grande probabilité de guérison une étude VBM des patients épiléptiques porteurs d’un HH pourrait aider a préciser la probabilité de guérison dans l’hypothèse d’une GKS. Par ailleurs ces données pourraient contribuer à la compréhension du réseau pathologique de ces patients.


Jean REGIS (Marseille), Hamdi HUSSEIN, Anne LÉPINE, Nadine GIRARD, Fabrice BARTOLOMEI, Constantin TULEASCA
14:30 - 16:00 #21708 - OPSTIMVAG (PHRC-N-2019-0326): Optimisation des paramètres de stimulation vagale sur la base d’un index de connectivité fonctionnelle (Etude randomisée, contrôlée, multicentrique,double aveugle).
OPSTIMVAG (PHRC-N-2019-0326): Optimisation des paramètres de stimulation vagale sur la base d’un index de connectivité fonctionnelle (Etude randomisée, contrôlée, multicentrique,double aveugle).

Introduction : La stimulation du nerf vague (VNS) constitue une option thérapeutique dans les épilepsies pharmaco-résistantes notamment lorsqu’une cortectomie n’est pas indiquée. Actuellement, il n’est pas possible de prédire quels patients vont répondre et quels sont les paramètres de stimulation optimaux chez un patient donné. Il a pu être montré chez les patients répondeurs à la VNS une diminution significative de la synchronisation corticale sur la base d’un index EEG de connectivité fonctionnelle (phase lag index (PLI)). L’objectif de l’étude est de tester l’hypothèse selon laquelle le fait de déterminer et choisir les paramètres de stimulation associés à la valeur la plus basse de connectivite fonctionnelle (PLI) permettrait d’augmenter le nombre de répondeurs par rapport à des paramètres choisis au hasard.

Design expérimental :Etude prospective, multicentrique (19 centres Français), randomisée, contrôlée, en double aveugle, prévoyant l’inclusion d’un total 140 patients répartis en 70 patients dans le groupe expérimental (paramètres déterminés sur la base de la PLI) et 70 patients dans le groupe contrôle (attribution au hasard d’une parmi quatre combinaisons de paramètres similaires à la pratique courante). Période d’inclusion et de suivi de 18 mois pour une durée totale de l’étude de 36 mois. Les critères d’inclusion seront les suivants : patient adulte ou enfant de plus de 12 ans présentant une épilepsie pharmaco-résistante, récemment implanté avec un stimulateur Aspire SR (Livanova) et présentant un minimum de 4 crises/mois.

Objectifs et critères d’évaluation : L’objectif est d’obtenir une différence significative de plus de 20% du nombre de crises dans le groupe expérimental versus groupe contrôle. Le critère d’évaluation principal est le nombre moyen de crises /mois sur les 3 mois précédents à 6 et 12 mois post-inclusion. Les critères d’évaluation secondaire seront le nombre de patients répondeurs dans chaque groupe ( > 50% de réduction de crises), de crises généralisées, les scores sur les échelles d’anxiété (GAD-7), dépression (NDDI-E), et qualité de vie (QUOLIE-31).

Conclusion : A l’heure de la médecine personnalisée, l’originalité réside dans la détermination des paramètres de stimulation sur la base d’une mesure objective et individualisée dérivant de l’analyse d’un marqueur EEG de connectivité fonctionnelle. Dans le cadre de l’appel à projet DGOS 2019, le projet OPSTIMVAG a été sélectionné et financé à hauteur de 314 738 Euros.


Romain CARRON (MARSEILLE), Stanislas LAGARDE, Michel LEFRANC, Didier SCAVARDA, Szurhaj WILLIAM, Elisabeth JOUVE, Fabrice BARTOLOMEI
14:30 - 16:00 #21685 - Proposition d’un modèle multivarié dans la prédiction de la récidive douloureuse et des complications sensitives dans les suite du traitement de la névralgie trigéminale par compression au ballon.
Proposition d’un modèle multivarié dans la prédiction de la récidive douloureuse et des complications sensitives dans les suite du traitement de la névralgie trigéminale par compression au ballon.

La compression au ballon par abord percutané est un traitement établit de la névralgie trigéminale. A l’instar des autres méthodes percutanées, le taux de complication sensitive est supérieur à celui de la décompression vasculaire microchirurgicale et il a été suspecté que ce taux ce complications était corrélé positivement aux résultats thérapeutiques. L’objet de cette étude est d’identifier les facteurs prédictifs de récidive douloureuse. L’objectif secondaire est l’identification de ceux prédictifs de complications sensitives.

Il s’agit d’une étude rétrospective des patients pris en charge ente 1985 et 2019 dans deux centres hospitaliers français. Les facteurs analysés étaient le temps jusqu’à la récidive douloureuse, la survenue de complications, le nombre de traitement chirurgicaux, les caractéristiques démographiques, les antécédents médicaux et les caractéristiques radiologiques. La prédiction de la récidive fut étudiée à l’aide d’un modèle de Cox et celle des complications sensitives par une régression logistique.

Cent trente et un patients furent inclus dans l’étude avec une médiane de survie de 3 ans. Soixante-dix-sept patients présentèrent une récidive des douleurs au bout d’une durée médiane de deux ans. L’analyse multivariée permit d’identifier six facteurs de risque indépendants : une durée des symptômes de plus de 10ans ; une localisation incluant le V3 ; une sclérose en plaque ; l’utilisation de matériel non adapté à la procédure ; un temps de compression de plus de 60s. Concernant les 26 patient ayant présentés des complication sensitives, le  seul facteur identifié fut une durée de compression supérieure à 60s.

Ces résultats permettent de mieux prédire au niveau individuel le risque de récidive douloureuse et de complications sensitives dans les suites d’une compression percutanée au ballon. Ces résultats ne permettent en revanche pas d’établir de recommandation quant à la durée optimale de compression permettant le meilleur compromis entre l’efficacité et le risque de complications sensitives.


Antoine KOURILSKY, Pierre BOURDILLON (Paris), Sorin ALDEA, Hayat BELAID, Hubert BONISSEUR DE LA BATH, Dorian CHAUVET, Guillaume LOT
14:30 - 16:00 #21663 - Recalage par marqueurs osseux en chirurgie stéréotaxique avec assistance robotisée ROSA : méthode "e;originale"e; avec cadre de Leksell. Analyse de la précision du recalage sur une série de 118 cas consécutifs.
Recalage par marqueurs osseux en chirurgie stéréotaxique avec assistance robotisée ROSA : méthode "e;originale"e; avec cadre de Leksell. Analyse de la précision du recalage sur une série de 118 cas consécutifs.

Introduction : L’assistance robotisée est de plus en plus utilisée en  neurochirurgie stéréotaxique pour différentes indications (biopsies, SEEG ou stimulation cérébrale profonde). Plusieurs méthodes de recalage existent avec des précisions variables. Les deux principales couramment utilisées sont le recalage surfacique laser et l’utilisation de marqueurs osseux mis en place préalablement à l’imagerie de repérage. Dans cette étude, nous rapportons les résultats de notre méthode de recalage fondée sur la définition de marqueurs situés à hauteur des vis solidaires du cadre de Leksell.

Matériels et méthodes : Entre Sept. 2018 et Janv. 2020,au CHU de la Timone à Marseille,118 patients ont fait l’objet d’une intervention de neurochirurgie stéréotaxique robotisée avec le ROSA (Medtech ,ZimmerBiomet) par le même opérateur. La définition des marqueurs a été réalisée chez tous les patients sur le scanner de repérage préopératoire (Optima, GE (Matrice 512X512, voxel  0.5X0.5X0.625 mm) ou Airo Mobius Imaging ,Stryker (voxel = 0.55 X 0.55 X 1mm) à l’aide du logiciel Rosanna Brain 3.1.0. Les fichiers de toutes les interventions (.log) ont été analysés et les données pertinentes extraites pour tous les patients (type de recalage, scanner utilisé, valeur chiffrée de précision du recalage ( rms value (mm)). L’analyse statistique a été réalisée à l’aide du logiciel libre RStudio 1.0.143.

Résultats : Pour l’ensemble des données analysées (n= 109), la précision médiane du recalage était de 0.46 mm (mean = 0.48 ; SD=0.19 ; min= 0.14- max =1.09). Quatre marqueurs ont été définis dans 88% des cas. Un seul cas d’erreur d’inversion (1%) par symétrie (co-planarité des marqueurs) a été aisément détecté lors de l’étape de vérification et résolu par la définition d’un marqueur additionnel.

Discussion/conclusion : Les résultats présentés montrent des résultats très comparables aux données obtenues avec des inserts placés en plus du cadre (ou de la têtière) servant de moyen de fixité du crâne. Cette méthode a l’avantage de permettre de faire, en quelque sorte, « d’une pierre deux coups » en utilisant le cadre à la fois comme moyen efficace de fixité et comme source de marqueurs osseux. Elle offre également l’avantage de bien encadrer l’ensemble du volume crânien et limite potentiellement les erreurs liées à la distance entre référentiel et cible.  Les données de précision applicative et comparative par rapport aux autres méthodes doivent faire l’objet d’études complémentaires.


Romain CARRON (MARSEILLE), Giorgio SPATOLA, Hussein HAMDI, Martin NDENGERA, Anne BALOSSIER, Yassine BELTAIFA, Michel LEFRANC
14:30 - 16:00 #21518 - Révision d’électrode de stimulation médullaire : cohorte rétrospective mono-centrique de 43 cas sur 10 ans.
Révision d’électrode de stimulation médullaire : cohorte rétrospective mono-centrique de 43 cas sur 10 ans.

Introduction :

Si une 2ème chirurgie rachidienne offre moins de chances de soulager que la première, peu de données existent dans la littérature sur la réopération de stimulation médullaire (SCS) en particulier au niveau de l’électrode épidurale.

Matériel et méthodes :

Entre 2010 et 2020, 43 dossiers de patients opérés 2 fois de leur électrode de SCS ont été colligés. 76,7% des implantations concernaient des patients atteints de FBSS et 55,8% étaient percutanées. L’échelle visuelle analogique moyenne au niveau rachidien (EVAL/c) était de 5/10 et au niveau radiculaire (EVAr) de 7,7/10.

Résultats :

Le délai moyen entre les 2 chirurgies était de 58 mois [39.2-76.8]. Les raisons de la réopération étaient une réimplantation après infection (18,6%), un problème technique (16,3%), un échappement thérapeutique (16,2%), une migration (13,9%), une insuffisance de couverture (13,9%). Le temps opératoire moyen était de 129.6 min [109.8-149.3]. L’EVAL/c postopératoire était de 3.13/10 [2.19-4.07] (p=0.01) et l’EVAr de 2.72/10 [2.18-3.27] (p<10e-6), alors que l’EVA moyenne de site opératoire (EVAs) est significativement augmentée de 3.98/10 [3.09-4.86] (p<10e-6). La morbidité reposait sur 2 hématomes épiduraux avec récupération neurologique complète (4,6%) et 3 infections (7%). Quelle que soit la technique de la 2ème implantation, l’EVAr est améliorée en postopératoire (p<0.01 en percutanée et p<10e-6 en chirurgicale), alors l’EVAs augmente significativement de 4.6/10 (p<10e-6) par technique chirurgicale. 6 patients ont été opérés une 3ème fois : les EVAL/c et EVAr sont améliorées (respectivement p<0,05 et p<0.01) mais l’EVAs augmente significativement de 2,3/10 à 6,2/10 (p<0,05).

Discussion :

Malgré des effectifs limités, il s’agit de la cohorte la plus importante décrite dans la littérature, à notre connaissance. Le taux de révision varie de 9,2% à 43,5%. Certaines études reconnaissent un bénéfice de ces reprises d’électrodes sur les scores d’EVA, la satisfaction du patient et sa qualité de vie (surtout en cas de dysfonctionnement technique) et estiment que réopérer une SCS plus de 2 fois augmenterait le risque d’aboutir à l’ablation du matériel.

Conclusion :

Réaborder une électrode de SCS augmente significativement la morbidité opératoire dont les douleurs induites. Limiter l’invasivité de la technique en fonction de l’indication de la reprise et utiliser les nouvelles modalités de stimulation non paresthésiantes peuvent constituer des alternatives séduisantes.


Jimmy VOIRIN (COLMAR), Mariette DELAITRE, Erwan TREILLET, Véronique DIXNEUF, Patrick LEDEE, Jacques FREY, Marie-Madeleine FEHR
14:30 - 16:00 #21594 - Rhizolyses cervicales et occipitales : résultats sur 100 patients consécutifs.
Rhizolyses cervicales et occipitales : résultats sur 100 patients consécutifs.

Introduction : Les névralgies cervico-occipitales sont un motif fréquent de consultation. En cas d’échec d’un traitement médicamenteux bien conduit il est possible de proposer une rhizolyse à ces patients

 

Objective :Evaluer l’efficacité de la procédure de rhizolyse cervicale et/ou occipitale chez les patients présentants une nevralgie cervico-occipitale réfractaire.

 

Methode : 100 patients consécutifs opérés au CHU de Nantes

 

Resultats : La rhizolyse a été efficace dans 86% des cas avec une EVA qui passait de 7,4 en préop à 2,5 en post op à  6 mois. 14 patients ont bénéficié d’une stimulation médullaire ou occipitale car la rhizolyse n’avait pas apporté de bénéfice. La rhizolyse peut etre proposée avant ou apres une prise en charge pluridisciplinaire. Une prise en charge en rééeducation est souvent plus bénéfique apres la rhizolyse qu’avant celle-ci. 9% des patients ont bénéficié de rhizolyse itératives. La rhizolyse était effectuée en radiofréquence pulsée ou en standart si récidive.

 

Conclusion : La rhizolyse dans les névralgies cervico-occiptales réfractaires permet une amélioration notable des douleurs dans la majorité des cas. Elle doit faire partie de l’arsenal thérapeutique avant de proposer une chirurgie rachidienne ou une stimulation médullaire ou occipitale.


Sylvie RAOUL (NANTES), Antoine SCHMIDT, Sebastien ABAD, Sarah LEJCZACH
14:30 - 16:00 #21701 - Mésencéphalotomie: corrélations anatomo-cliniques et intérêt d’un système de coordonnées normalisées.
Mésencéphalotomie: corrélations anatomo-cliniques et intérêt d’un système de coordonnées normalisées.

Introduction

Dans les stades avancés en oncologie, certaines douleurs réfractaires aux traitements bien conduits, nécessitent un traitement neurochirurgical. L’objectif est alors d’interrompre les afférences douloureuses transmises par le faisceau spinothalamique. Pour les douleurs au-dessus de C2 ou en cas de contre-indication à la cordotomie, la mésencéphalotomie stéréotaxique est une option efficace. Cependant, le ciblage de la zone à léser est confronté à 2 contraintes : 1) en raison des variabilités anatomiques interindividuelles du tronc cérébral, le référentiel AC-PC n’est pas adapté et peut conduire à des erreurs de ciblage. 2) La voie spinothalamique est difficilement identifiable en IRM. L’objectif de cette étude est de réaliser une évaluation anatomo-clinique d’une mésencéphalotomie réalisée dans notre centre. Nous discuterons ensuite de la pertinence d’un système stéréotaxique de coordonnées normalisées du tronc cérébral pour définir le site de lésion.

Matériels et méthodes

Mme G présente des douleurs cervicales, thoraciques dues à une extension régionale d’un néoplasme mammaire et une projection des douleurs dans le membre supérieur amputé. Les morphiniques à hautes doses sont inefficaces. La cible est définie sur les atlas puis transposée sur les imageries (IRM/scanner). La lésion est réalisée sous AL afin d’effectuer des tests neurophysiologiques.

Résultats

Les tests neurophysiologiques peropératoires ont confirmé la localisation satisfaisante de l’électrode. La mésencéphalotomie est effectuée de façon classique. Le résultat est excellent sur les douleurs. A noter l’apparition d’une diplopie le lendemain de l’intervention.

Discussion

Le bénéfice clinique a été très important avec une disparition des douleurs et une amélioration de la qualité de vie. Le succès de la mésencéphalotomie est directement lié au degré de précision du ciblage. L’utilisation d’un système de coordonnées normalisées du tronc cérébral permettrait de définir une cible optimale et reproductible. Un mapping par microstimulation semble pertinent pour préciser la cible. Il serait intéressant d’envisager une lésion dans la partie caudale du mésencéphale pour limiter les effets secondaires oculomoteurs.

Conclusion

Une localisation précise du faisceau spinothalamique utilisant un référentiel normalisé et un mapping peropératoire devraient permettre de développer la mésencéphalotomie qui reste trop peu utilisée dans le traitement de douleurs rebelles du cancer malgré ses bons résultats.


Vincent D'HARDEMARE (Paris), Laurent GOETZ, Denis BAYLOT, Jean-Baptiste THIEBAUT
14:30 - 16:00 #21714 - Stimulation Cérébrale Profonde de l’enfant : le challenge des dystonies secondaires.
Stimulation Cérébrale Profonde de l’enfant : le challenge des dystonies secondaires.

Introduction

Contrairement aux dystonies primaires où les résultats de la stimulation cérébrale profonde (SCP) peuvent être responsables d’une amélioration de 70 à 90%, le bénéfice dans les dystonies secondaires est moins important, en moyenne de 30%.

Nous présentons notre cohorte de dystonies secondaires implantées, en comparant nos résultats aux données de la littérature en termes d’efficacité, de complications et de facteurs pronostiques.

 

Patients  & Méthodes

Parmi l’ensemble des enfants dystoniques implantés dans notre centre depuis 2015 (n=42), 18 patients (8-16 ans) ayant une dystonie secondaire (8 paralysies cérébrales, 4 PKAN, 1 acidurie glutarique, 5 sans étiologie), ont été implantés dans le Globus Pallidus interne (GPi) implantation bilatérale) ; une patiente a reçu une implantation multi-cibles (4 électrodes > GPI+STN).

Toutes les implantations ont été réalisées sous anesthésie générale avec contrôle électrophysiologique per-opératoire. La validation de la position des électrodes a été réalisée en per-opératoire par scanner puis de nouveau par scanner à 10 jours post-opératoire. La cible retenue était la pars postérolatérale ventrale du GPi corrigée en fonction des variabilités anatomiques associées aux lésions pallidales induites par la pathologie.

Toutes les indications ont été validées en RCP ou Consultation Multidisciplinaire mouvements anormaux après une évaluation multi-disciplinaire. Les bénéfices attendus de la SCP allaient d’une diminution des accès douloureux ou état de mal dystonique à une amélioration fonctionnelle, en fonction des pathologies initiales.

 

Résultats

Les résultats sont très hétérogènes, allant d’une amélioration spectaculaire pour une maladie progressive sans étiologie retrouvée à une absence d’efficacité pour 2 patients IMC. Il n’y a pas eu plus de complications post opératoires par rapport aux dystonies primaires,  y compris infectieuses (2/2 cas).

 

Discussion

Nous avons à l’heure actuelle peu de moyens pronostics pour évaluer les bons candidats. Le placement des électrodes est crucial et d’autres cibles que le GPi ou des schémas à plusieurs électrodes peuvent être retenus. Une implantation précoce serait garante de meilleur résultat.  

La sélection des patients et la définition des attentes par rapport au bénéfice à attendre de la SCP sont particulièrement importantes dans cette population.

La SCP peut être utile dans les dystonies secondaires, en particulier dans les formes dyskinétiques, douloureuses, et les états de mal.


Laurent GOETZ (Paris), Vincent D'HARDEMARE, Diane DOUMMAR, Marie HULLY, Bernard PIDOUX, Florence RENALDO, Domitille GRAS, Emmanuel ROZE, Cecilia ALTUZZARA, Aude CHAROLLAIS, Véronique DARMENCY, Alice GIGNOUX, Georg DORFMULLER, Julie BONHEUR, Nathalie DORISON
14:30 - 16:00 #21424 - Stimulation du nerf Grand Occipital dans le traitement des névralgies occipitales rebelles.
Stimulation du nerf Grand Occipital dans le traitement des névralgies occipitales rebelles.

Introduction :

Un registre prospectif a collecté entre 2013 et 2016 les données de patients traités par stimulation des nerfs occipitaux (ONS). Nous rapportons ici les résultats des patients implantés pour névralgie occipitale réfractaire (névralgie d’Arnold), issus de 7 centres. 

L’objectif était d’évaluer l’efficacité et les complications de l’ONS dans cette indication.

 

Matériels et Méthodes : 

Étaient évalués en préopératoire et en post opératoire à 1, 3, 6 et 12 mois : le nombre de jours de céphalées/mois, l’intensité des douleurs (EVA), les traitements. L’impact des céphalées était mesuré grâce au HIT-6 et Midas, la présence de troubles anxieux et dépressifs par l’échelle HAD, la qualité de vie par le score EQ-5D. La satisfaction des patients était évaluée par le PGIC.

 

Résultats :

26 patients furent inclus (âge moyen 53 ans). Les résultats suivants sont exposés ainsi : préopératoire/postopératoire à 12 ans.

Nombre de jours de céphalées au cours du dernier mois : 28,35 / 14,56 ; Intensité moyenne des douleurs : 8,08 / 3,13 ; Durée moyenne des céphalées : de 727,5 / 283 minutes ; Score HIT-6 moyen : 67,75 / 53,94. Grade Midas moyen : 3,96 / 1,94. Score HAD-D moyen : 8,65 / 3,7. Score HAD-A moyen : 10,35 / 6,25. EQ5D VAS : 50 / 69,8. PGIC : 1,8 à 1 mois, et 1,5 à 12 mois.

Les complications étaient relevées: 5 cas d’épuisement prématuré du générateur, 2 dysfonctionnements d’électrode, 1 ISO, 1 cas de bilatéralisation de la maladie conduisant à l’implantation d’une seconde 

 

Conclusion : Il s'agit d'une importante série prospective multicentrique. La stimulation occipitale était efficace sur les douleurs de névralgie occipitale et a entrainé une amélioration de la qualité de vie. Nous discuterons notamment les facteurs pronostiques.


Leslie LEMNOS (Marseille), François CAIRE, Jimmy VOIRIN, Philippe RIGOARD, Stephan CHABARDES, François VASSAL, Denys FONTAINE
LAMENNAIS 1+2
16:00 PAUSE DANS L'EXPOSITION
16:30

"Mercredi 14 octobre"

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A18
16:30 - 18:45

Session fonctionnel - Douleur
les techniques lésionnelles dans le traitement des douleurs réfractaires

Modérateurs : Stephan CHABARDÈS (head of the department) (GRENOBLE), Claire HAEGELEN (Neurosurgeon) (Lyon)
17:00 - 17:20 Drezotomies. Patrick MERTENS (Head of the department) (Conférencier, LYON)
17:20 - 17:40 Cingulotomies. Jean REGIS (PROFESSEUR) (Conférencier, Marseille)
17:40 - 18:10 Cordotomies antero-latérales. Andrei BRINZEU (MD) (Conférencier, Lyon)
18:10 - 18:30 Mesencephalotomies. Jean REGIS (PROFESSEUR) (Conférencier, Marseille)
18:30 - 18:45 Discussion. Stephan CHABARDÈS (head of the department) (Conférencier, GRENOBLE), Jean Baptiste THIEBAUD
AUDITORIUM CHATEAUBRIAND

"Mercredi 14 octobre"

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C17
16:30 - 17:30

Communications Orales - Base du crâne

Modérateurs : Emmanuel GAY (PUPH) (Grenoble), Xavier MORANDI (Rennes)
16:30 - 17:30 #21707 - Approche homolatérale vs controlatérale dans la chirurgie d’exérèse des méningiomes du tubercule de la selle turcique : une étude comparative.
Approche homolatérale vs controlatérale dans la chirurgie d’exérèse des méningiomes du tubercule de la selle turcique : une étude comparative.

Introduction

L’exérèse des méningiomes du tubercule de la selle (MTS) est le plus souvent réalisée par un abord homolatéral à la dominance de la compression anatomique du nerf optique (NO), afin de ne pas altérer la fonction visuelle du côté le moins lésé. En raison des difficultés d’accès à la tumeur située dans la partie inféro-médiale du NO dans cette configuration, l’approche controlatérale a été utilisée par certains auteurs. 

Objectif : Comparer les résultats visuels, la fonction olfactive et le contrôle tumoral à long terme de patients opérés d’un MTS par craniotomie fronto-temporale homo, versus controlatérale.

Patients et Méthodes

Méthode : Etude de cohorte rétrospective mono-centrique portant sur 94 patients consécutifs opérés par craniotomie d’un MTS entre Mars 2000 et Avril 2018. 

Résultats

70% des patients qui rapportaient une baisse de l’acuité visuelle préopératoire ont été améliorés (26%) ou normalisés (44%) par l’intervention. Les anomalies campimétriques préopératoires ont évolué favorablement dans 72% des cas (44% de normalisation, 28% d’amélioration). Huit patients ont présenté une altération de la fonction visuelle au long cours (9%). Il existait une tendance non significative à de meilleurs résultats sur l’évolution du champ visuel des patients opérés par une approche controlatérale (OR=0.4 – p=0.08).

Le contrôle tumoral de la population globale était de 89% avec un suivi moyen de 63 mois (médiane 50 mois). Les PFS à 2, 5 et 7 ans étaient respectivement de 85%, 74% & 67% dans le groupe des patients ayant bénéficié d’une exérèse subtotale, contre 100% lorsqu’il n’existait pas de résidu. On notait la présence d’un résidu tumoral au voisinage du NO dans 33% des cas lorsque le patient avait été opéré par une voie homolatérale contre 17% seulement par voie controlatérale (p=0.11). 

Les patients opérés par voie controlatérale rapportaient significativement plus d’anosmie postopératoire que ceux opérés par voie homolatérale (37% vs 17% respectivement – p=0.03)

Conclusion / Discussion

Notre étude portant sur un large effectif de patients opérés de MTS montre que si l’approche par craniotomie controlatérale semble donner de meilleurs résultats visuels que la voie homolatérale, tout en permettant de réaliser des exérèses tumorales plus complètes, elle expose les patients à un sur-risque significatif d’altération définitive de la fonction olfactive.


Lucas TROUDE (Marseille), Mohamed BOUCEKINE, Guillaume BAUCHER, Thomas GRAILLON, Stéphane FUENTES, Henry DUFOUR
16:30 - 17:30 #21659 - De la prédominance des méningiomes sphéno-orbitaires chez les femmes.
De la prédominance des méningiomes sphéno-orbitaires chez les femmes.

Les méningiomes se développent chez les femmes dans la majorité des cas. Or, l’expérience clinique montre que les méningiomes sphéno-orbitaires présentent une prédominance féminine encore plus marquée. Il n'est pas établi que ces méningiomes soient spécifiquement liés à une exposition hormonale, mais on peut s’interroger sur les causes de cette répartition. Nous avons réalisé une revue de la littérature et une analyse rétrospective de la série locale de patients pour rechercher des facteurs extrinsèques, en particulier exposition hormonale, corrélés à cette observation.

La revue de la littérature a inclus tous les articles disponibles sur Pubmed entre 2010 et 2019 sur les méningiomes sphéno-orbitaires, et tous les patients ont été comptabilisés lorsque le sexe était précisé. D’autre part, tous les patients opérés pour un méningiome sphéno-orbitaire entre 2005 et 2019 à la Fondation Ophtalmologique Rothschild ont été analysés, après confirmation radiologique et anatomopathologique. Les dossiers ont été relus pour rechercher les antécédents médicaux et d’exposition hormonale, et les données manquantes ont été obtenues par interview téléphonique des patients. Les résultats anatomopathologiques ont été relus pour le type histologique et les récepteurs hormonaux.

Les patients opérés pour méningiomes sphéno-orbitaires dans la littérature sont 86% de femmes, 94% dans notre série, versus 74% pour les méningiomes de toutes localisations (p<0.00001). Parmi les hommes, l’âge médian était de 62+/-6 ans et aucun n’avait d’antécédent médical particulier ni d’irradiation ni de traitement hormonal. Parmi les femmes, l’âge médian était de 51+/-3 ans avec 43% de patientes ménopausées et aucune grossesse ; 65% avaient été exposées durablement à un traitement hormonal (Androcur, Lutéran, Lutényl, ou traitement hormonal substitutif de la ménopause). Il s’agit à 89% de méningiomes méningothéliaux et 99% de grade I. Les récepteurs à la progestine sont présents dans 88% des cas.

Ainsi, les méningiomes sphéno-orbitaires prédominent très nettement chez les femmes. Il semble que la majorité des patientes aient été exposées aux progestatifs, ce qui peut laisser supposer qu’il s’agit d’une localisation fréquemment hormono-dépendante. Il est possible que des facteurs intrinsèques, en particulier moléculaires, puissent être en jeu, et il reste important de poursuivre la description de ces sous-groupes de patients, relativement rares, pour identifier des facteurs exogènes.


Caroline APRA (Paris), Paul ROBLOT, Abdu ALKHAYRI, Marc POLIVKA, Dorian CHAUVET
16:30 - 17:30 #21541 - Kystes arachnoïdiens intra sellaires, traitement chirurgical par voie endonasale endoscopique.
Kystes arachnoïdiens intra sellaires, traitement chirurgical par voie endonasale endoscopique.

Introduction :

Les kystes arachnoïdiens (KA) intrasellaires sont une entité pathologique rare et représentent 1% de l’ensemble des KA. Le tableau clinique peut comporter des troubles visuels ainsi que des céphalées. Par la rareté des cas décrits dans la littérature, leur traitement ainsi que la stratégie chirurgicale font encore débat. Il est parfois proposé une fenestration du kyste vers les citernes de la base ou un effondrement des parois. Nous présentons une série rétrospective de 14 cas de KA intrasellaires traités par voie endonasale endoscopique avec comblement du kyste par mise en place de graisse, geste simple et rapide.

Matériel et méthode :

Dans cette série rétrospective de KA symptomatiques sur le plan visuel, endocrinien, ou des céphalées, un traitement par abord endonasal endoscopique a été proposé avec mise en place de graisse autologue volume pour volume et fermeture étanche de la dure mère.

Résultats :

11 patients présentaient des troubles visuels documentés (78%), 3 un hypopituitarisme (21%), 8 des céphalées (57%). 9 patients ont été améliorés sur le plan visuel (72,7%), 3 ont été aggravés (27,3%). Tous les patients qui présentaient des céphalées ont été améliorés. Un patient a présenté un diabète insipide définitif post opératoire (7,1%). Les 3 patients qui présentaient un hypopituitarisme préopératoire n’ont pas été améliorés par l’intervention. 2 patients (14,3%) ont présenté  un déficit corticotrope induit par la chirurgie. Il y a eu 1 cas d’hyponatrémie profonde transitoire et 2 cas (14,3%) de fuite de LCS post opératoire nécessitant une reprise chirurgicale. Dans ces deux cas, la fuite était due à l’expulsion spontanée de la graisse. Ceci nous a fait modifier notre stratégie d’ouverture du plancher sellaire pour une ouverture de taille plus réduite afin de minimiser ce risque. Dans tous les cas, le contrôle IRM à long terme a montré une disparition complète du kyste.

Conclusion :

L’approche endonasale endoscopique des KA intrasellaires offre les avantages d’une chirurgie peu invasive. Les résultats fonctionnels sur les troubles visuels ainsi que sur les céphalées sont satisfaisants. Le comblement volume pour volume assure une disparition spontanée du KA à long terme. Le risque de fuite de LCS post opératoire est compréhensible compte tenu de la nature même du KA et de sa communication avec les citernes de la base. Une ouverture limitée de la selle permet de limiter ce risque.


Henry DUFOUR, Jean D'ARTIGUES (Marseille)
16:30 - 17:30 #21709 - Le statut NF2 impacte-t-il les résultats fonctionnels et oncologiques dans la stratégie combinée d’exérèse tumorale des schwannomes vestivulaires de gros volume avec Gamma Knife Surgery sur les résidus tumoraux ?
Le statut NF2 impacte-t-il les résultats fonctionnels et oncologiques dans la stratégie combinée d’exérèse tumorale des schwannomes vestivulaires de gros volume avec Gamma Knife Surgery sur les résidus tumoraux ?

Introduction

Afin de déterminer si le statut de Neurofibromatose type 2 (NF2) influence les résultats fonctionnels et oncologiques dans la stratégie combinée d’exérèse tumorale des schwannomes vestivulaires (SV) Koos IV, nous avons comparé un groupe de patients atteints de NF2 à un des SV sporadiques de volume comparable, opérés selon une « facial nerve-sparing technique ».

Patients et Méthodes

Méthode : Etude de cohorte rétrospective mono-centrique portant sur 12 patients NF2 et 69 patients non-NF2 consécutifs opérés d’un SV Koos IV entre Septembre 2006 et Novembre 2016. Tous les patients inclus présentaient un résidu tumoral postopératoire secondairement traité par Gamma Knife Surgery.

Résultats

Parmi les patients ne présentant pas d'atteinte faciale préopératoire, 92% des patients NF2 contre 83% des non-NF2 ont conservé une fonction faciale normale (Grades I et II de House-Brackmann) à la dernière consultation (p=0.90). Le volume médian des résidus tumoraux était de 0.92cc dans la population NF2, et de 0.54cc dans la population non-NF2 (p=0.14). Les contrôles tumoraux étaient respectivement de 83% et de 81% dans les populations NF2 et non-NF2, avec un suivi moyen de 73 mois dans les 2 groupes. Les PFS à 1-, 5- et 7 ans étaient respectivement de 99%, 83% & 80% dans le groupe NF2, et de 99%, 81% & 78% dans le groupe non-NF2 (p=0.96).

Conclusion

Notre étude n’a pas mis en évidence des résultats fonctionnels ou oncologiques défavorables chez les patients NF2 porteurs de SV Koos IV ayant bénéficié de la même prise en charge thérapeutique que des patients non-NF2.


Lucas TROUDE (Marseille), Mohamed BOUCEKINE, Marion MONTAVA, Anne BALOSSIER, Jean-Pierre LAVIEILLE, Jean REGIS, Pierre-Hugues ROCHE
16:30 - 17:30 #21682 - L’approche endoscopique trans-orbitaire aux fosses crâniennes antérieure et moyenne: exploration des potentialités d’un abord lateroretrocanthal modifié.
L’approche endoscopique trans-orbitaire aux fosses crâniennes antérieure et moyenne: exploration des potentialités d’un abord lateroretrocanthal modifié.

Introduction: Les approches endoscopiques trans-orbitaires ont ouvert de nouvelles perspectives pour atteindre les fosses craniennes anterieure (FCA) et moyenne (FCM) de maniere plus directe et moins invasive. Le but de cette étude anatomique était d'explorer les possibilitès offertes par l'abord lateroretrocanthal (LRC) modifié et étendu supéro-médialement; par ailleurs une analyse morphometrique a été fait permettant d'envisager ses possibles applications cliniques.   

Matériels et méthodes: Six sujets anatomiques (12 orbites) ont été étudiés/disséqués. Un scanner cérébral a été réalisé avant et après la réalisation des abords. Un modèle conique permettant de diviser l'orbite en quatre quadrants a été utilisé. L'abord LRC décrit a été réalisé à travers le quadrant latéral et étendu supéro-médialement. La suture sphenofrontale a représenté la structure clé étant le repère anatomique permettant d'identifier 3 couloirs chirurgicaux: médial, supéro-lateral, infero-lateral.   

Résultats: Les trois couloirs chirurgicaux décrits ont permis d'aborder la FCA et la FCM directement sans rétraction des structures neuro-vasculaires.  En particulier le couloir médial a permis d'exposer la partie médiale de la FCA et la région optico-carotidienne, le couloir superolateral la partie latéral de la FCA et enfin le couloir inferolateral assure l'accès à la FCM avec une extension médiale jusqu'au sinus caverneux et postérieure jusqu'à l'apex pétreux. L'analyse morphometrique a montré des volumes des couloirs chirurgicaux suffisants permettant une bonne marge et espace de travail et manœuvre.

Conclusion: Cette étude anatomique a montré que les approches endoscopiques trans-orbitaires peuvent représenter une option viable et moins invasive permettant un accès direct à la base du crane réduisant la distance à la cible dans la gestion des lésions de la FCA et de la FCM. Des études cliniques sont bien sûr necessaires pour valider leur efficacité, sécurité et reproducibilité, puisque leur application quotidienne actuelle est encore tres limitée et représente une de nos plus granden ambitions.   

 


Maria Teresa BOZZI (Strasbourg), Antonino SCIBILIA, Guillaume DANNHOFF, Charles-Henry MALLEREAU, Taise MOSSO RAMOS, Beniamino Alessandro NANNAVECCHIA, Francesco SIGNORELLI, Salvatore CHIBBARO
16:30 - 17:30 #21468 - Stratégie thérapeutique des schwannomes vestibulaires géants: contrôle tumoral et fonction faciale.
Stratégie thérapeutique des schwannomes vestibulaires géants: contrôle tumoral et fonction faciale.

Objective: Vestibular schwannomas are benign tumors arising from the nerve sheath of the vestibular nerves. In cases of giant vestibular schwannoma, defined by a maximum intra-cisternal diameter greater than 4 cm, surgery is highly challenging because of strong compression of the brain stem and a high risk of facial nerve (FN) paralysis. This risk seems to increase when a complete removal is accomplished compared to near-total resection or subtotal resection. In balance with the risk of FN paralysis, there is a higher risk of recurrence after an incomplete resection. The objective of this study was to compare the tumor control and FN outcome according to the therapeutic strategy i.e. extent of resection and post-operative radiotherapy.

Methods: 60 patients with a giant vestibular schwannoma from 4 academic neurosurgical departments were retrospectively included from 2000 to 2018. Extent of resection, neurological complications, FN function, MRI follow up and occurrence of complementary treatment were reviewed.

Results: 60 patients had initial surgery at diagnosis. Mortality was nil. 13 patients needed further treatment. One patient had a recurrence and needed a second surgery 108 months after the initial total resection surgery. 12 patients underwent post-operative radiotherapy, for an evolutive residual tumor. The median delay of post-operative radiotherapy was 16 months (minimum: 3 months; maximum: 37 months). Tumor control was more successful in the total resection group (Log-Rank test, P = 0.015). There was no tumor recurrence after post-operative radiotherapy. The FN outcome was significantly better in the subtotal resection group (Mean H-B grade at last follow up: 2.2 ± 1.9) than in the total resection group (H-B grade: 3.5 ± 2.2) (P = 0.033). VS with a cystic component had better FN outcome (P = 0.0082). Other than FN paralysis, neurological complications were observed in six patients (10% of patients): mixed nerve dysfunction in five cases, hemiparesis in one case.

Conclusions: Subtotal resection of giant vestibular schwannomas leads to favorable tumor control and facial nerve function and therefore seems to be a valuable strategy.


Maxime BRETONNIER, Maxime BRETONNIER (Rennes), Florian BERNARD, Julien TINOIS, Lucas TROUDE, Hélène CEBULA, Benoit GODEY, Xavier MORANDI
16:30 - 17:30 #21660 - Taux de croissance tumorale préopératoire et chordomes : un nouveau facteur prédictif indépendant de la survie sans progression.
Taux de croissance tumorale préopératoire et chordomes : un nouveau facteur prédictif indépendant de la survie sans progression.

Introduction

Le traitement de référence des chordomes demeure la chirurgie radicale suivie d’une protonthérapie complémentaire. Cependant, ces tumeurs ont une tendance à la récidive notamment en locorégional. Les deux facteurs pronostiques les plus communément démontrés dans la récurrence post-opératoire sont l’étendue de la résection tumorale et l’existence d’un traitement chirurgical antérieur.Le taux de croissance tumoral (TGR) préopératoire est un facteur radiologique apportant une information dynamique et quantitative sur la cinétique tumorale, utilisé comme facteur prédictif de récurrence tumorale (PFS) dans d’autres types tumoraux. Cette étude explore l’utilisation du TGR comme facteur prédictif de récurrence tumorale après une chirurgie de résection de chordome.

Méthode

Les patients éligibles étaient des patients opérés dans le Service de Neurochirurgie de Lariboisière entre 1992 et 2018 d’un chordome prouvé histologiquement, et chez qui, il existait au moins deux imageries par résonance magnétique (IRM) préopératoires. Le suivi post opératoire était de minimum 1 an. Le volume tumoral était mesuré par le logiciel Carestream ® software en prenant les séquences IRM pondérées en T2. Le taux de croissance tumorale préopératoire a été calculé pour chaque patient selon la formule : 

 

TGR = 100 × (exp (TG) – 1)

TG = (3 × log (V2/V1) / temps (mois)

 

TG = Croissance tumorale ; V1 = Volume tumoral à la date 1 ; V2 = Volume tumoral à la date 2 ; temps = (date 2− date 1 + 1) / 30,44 (mois)

Résultats

Parmi les 243 opérés d’un chordome entre 1992 et 2018, 27 patients ont été inclus.  Les patients qui avaient un TGR supérieur à la moyenne (≥ 3.5) avaient un taux moyen de récurrence supérieur (PFS = 37.9 mois VS PFS = 59.3 mois, p = 0.038). En analyse multivariée en prenant en compte l’âge, la résection totale et une chirurgie antérieure, la valeur du TGR restait la seule statistiquement significative avec un HR à 1,16 (p=0,048).

Conclusion

Le taux de croissance tumorale préopératoire peut être considéré comme un marqueur radiologique indépendant précoce permettant d’identifier les tumeurs agressives et à risque de récidive précoce. La stratégie thérapeutique et le suivi clinico-radiologique pourraient être donc adaptés en fonction de ce paramètre.


Thibault PASSERI (Paris), Pierre Olivier CHAMPAGNE, Lorenzo GIAMMATTEI, Paolo DI RUSSO, Rosaria ABBRITTI, Anne Laure BERNAT, Sébastien FROELICH
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C18
17:30 - 18:30

Communications Orales - Hydrocéphalie TC

Modérateurs : Philippe DECQ (Comité Scientifique) (Paris), Romain MANET (PH) (Lyon)
17:30 - 18:30 #21426 - Embolisation postopératoire prophylactique des hématomes sous-duraux chroniques à haut risque de récidive : étude cas-témoins monocentrique.
Embolisation postopératoire prophylactique des hématomes sous-duraux chroniques à haut risque de récidive : étude cas-témoins monocentrique.

Objectifs : Le traitement de référence de l’hématome sous-dural chronique (HSDc) est l’évacuation chirurgicale. La récidive post-opératoire, estimée entre 10 et 20%, constitue un enjeu majeur de la prise en charge en raison de sa fréquence et de la morbi-mortalité associée. L’embolisation de l’artère méningée moyenne (AMM) a été récemment proposée comme traitement des HSDc. L’objectif de cette étude était d’évaluer la sécurité et l’efficacité de l’embolisation prophylactique post-opératoire de l’AMM, chez les patients jugés à haut risque de récidive, en comparaison avec une population contrôle.

Patients et Méthodes Etude monocentrique (Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris) rétrospective cas-témoins. Entre mai 2018 et août 2019, l’embolisation de l’AMM a été proposée aux patients opérés pour une récidive d’HSDc ou après une première chirurgie en cas de traitement antiagrégant plaquettaire, anticoagulant, coagulopathie ou éthylisme. Pour les patients éligibles, un angioscanner des TSA a été réalisé avant l’embolisation afin de s’assurer de l’absence de contre-indication (thrombus flottant dans la crosse aortique ou athéromatose sévère). Les données de cette série ont été comparées à une population contrôle de patients qui a eu une chirurgie d’HSDc, entre mai 2016 et avril 2018, et qui présentaient au moins un facteur de risque de récidive. 

Résultats : Durant la période d’inclusion, 202 chirurgies d’HSDc ont été réalisés. 81 patients répondaient aux critères d’inclusion. 4 patients ont été exclus. 3 patients ont refusé l’embolisation. 2 patients ont été récusés sur les données de l’angioscanner des TSA. 72 patients ont eu une procédure d’embolisation pour 84 HSDc (60 unilatéraux). 12 HSDc n’ont pu être embolisés (échec de cathétérisme ou présence d’une anastomose dangereuse). Une complication majeure a été rencontrée dans le groupe embolisation (ischémie aiguë de jambe retardée). La population contrôle comportait 174 patients (210 HSDc). L’analyse en intention de traiter montre un taux récidive moins important dans le groupe embolisation (1,4% vs 13,8%, OR 0.09, 95%CI (0.002-0.6), P=0,002) que dans le groupe contrôle. Le risque de récidive par HSDc était plus faible dans le groupe embolisation (1,2% vs 12,4%, OR 0.09, 95%CI (0.002-0.5), P=0.001).

Conclusion : Cette étude apporte une preuve de niveau 3 que l’embolisation post-opératoire de l’AMM est une procédure qui réduit le risque de récidive des HSDc. Ces données devront être confirmées par un essai randomisé.


Bertrand MATHON (Paris), Frédéric CLARENÇON, Stéphanie LENCK, Louis MEYBLUM, Vincent DEGOS, Kevin PREMAT, Nader-Antoine SOUROUR, Anne-Laure BOCH, Alexandre CARPENTIER, Eimad SHOTAR
17:30 - 18:30 #21664 - Epidémiologie et prise en charge du traumatisme cérébral léger dans un hôpital universitaire pour adultes.
Epidémiologie et prise en charge du traumatisme cérébral léger dans un hôpital universitaire pour adultes.

Introduction : Le traumatisme crânien léger est un motif fréquent de consultation dans les services d'urgences : si son évolution est le plus souvent favorable, il ne doit pas pour autant être négligé en raison des séquelles neuro-psychologiques à moyen terme qu’il est susceptible d’entrainer. La physiopathologie et les facteurs pronostiques sont complexes et mal connus, avec un recours à l'imagerie médicale probablement trop systématique.

Objectif : Décrire l'épidémiologie des traumatismes crâniens légers dans un service d'urgences pour adultes, et apporter des arguments en faveur d'une utilisation excessive du scanner cérébral.

Méthode : Une évaluation standardisée a été menée auprès de tous les patients ayant consulté à l’hôpital Beaujon pour un traumatisme crânien entre septembre 2017 et septembre 2019, permettant le recueil des caractéristiques des patients et des symptômes présentés le jour du traumatisme. Il a également été consigné si un scanner cérébral avait été réalisé et, le cas échéant, la conclusion de ce scanner (normal, fracture du crâne et/ou anomalie intra-crânienne).

Résultats : 708 patients ont consulté pour un traumatisme crânien léger pendant la période définie, représentant 1% des motifs d’admission au SAU : il s’agissait principalement d’hommes (61%, p<0.001), salariés (47%, p<0.001), âgés de 16 à 35ans (47%, p<0.001), victimes d’une chute (37%), d’un AVP (31%) ou d’une agression (17%). L'analyse saisonnière a mis en évidence une augmentation significative de la proportion de traumatisés crânien légers parmi les consultants aux urgences durant les mois de juin et juillet. Enfin, un scanner a été réalisé chez 412 (58%) d’entre eux, et ce dernier a été interprété comme strictement normal dans près de deux-tiers des cas (63%).

Conclusion : Environs 340 patients par an se présentent au SAU pour un traumatisme crânien léger, et leur prise en charge justifie une hospitalisation dans 28% des cas. 63% de tous les scanners cérébraux pratiqués étaient normaux, et ce chiffre est porté à 69% si l’on considère uniquement les patients Glasgow 15 sans déficit neurologique focal. Afin d’améliorer la pertinence de la prescription des scanners, une modification de la fiche d’évaluation initiale a été proposée, rappelant  les critères définis par la SFMU. L’effet de l’application de ces recommandations sera évalué dans une future étude.


Matthieu LANDART, Maryame GATINEAU SAILLIANT, Philippe DECQ, Matthieu LANDART (Clichy), Sonja CURAC
17:30 - 18:30 #21722 - Etude épidémiologique des infections de valves de dérivation de LCR en pédiatrie: comparaison des taux d’infection sur deux périodes 2006-2012 et 2016-2018.
Etude épidémiologique des infections de valves de dérivation de LCR en pédiatrie: comparaison des taux d’infection sur deux périodes 2006-2012 et 2016-2018.

Introduction
Malgré les progrès techniques, le taux d'infections sur valve reste une préoccupation pour le neurochirurgien pédiatrique. Nous rapportons une série de 173 patients traités de 2016 à 2018 avec des cathéters imprégnés d'antibiotique suivi de plus d'un an à trois ans.


Matériel et méthode
Etude réalisée sur les dossiers des enfants qui ont bénéficié d’une pose de valve de dérivation du liquide céphalo-rachidien LCR entre 2016 et 2018 comparés aux malades opérés entre 2006 et 20012.


Résultats
173 patients ont été traité de Janvier 2016 et Décembre 2018. Tous les enfants ont été opérés par la même équipe de Neurochirurgiens avec une valve programmable ou une tubulure simple avec des cathéters imprégnés d'antibiotiques. L'âge varie entre 2 jours et 17 ans avec l'âge moyen était de 5,1. L'étiologie de l'hydrocéphalie
était malformative chez 38%, tumorale chez 14,5%, post-traumatique chez 19%. L'antibiothérapie prophylactique peropératoire a été réalisée selon les protocoles en vigueur et validés par le CLIN local. L’incidence des infections est de 4 patients sur 173 soit 2,3 %. Ce taux est tout à fait comparable à celui mesuré lors d’une surveillance réalisée entre 2006 et 2012 avec la même méthodologie de 295 poses
de dérivation du LCR avait révélé une incidence de 2,4%.


Conclusions
L'analyse statistique de différents facteurs étiologiques ne permet pas de trouver des facteurs de risque spécifiques malgré le nombre de patients et le déménagement du service de Neurochirurgie dans un hôpital pédiatrique. L’incidence de 2,3% reste inférieur à une autre étude réalisée sans utilisation de cathéters imprégnés avec un taux de 3,8%. L'utilisation de cathéters imprégnés d'antibiotiques permet d'avoir une dimiution du taux d'infection mais ne permet pas de l'éradiquer.


Federico DI ROCCO (LYON), Alexandru SZATHMARI, Djene Ibrahima KABA, Motaz ALSEREIHI, Gerald Rel BOUKAKA KALA, Carmine MOTTOLESE
17:30 - 18:30 #21536 - Facteurs de risque de survenue d’un trouble de l’hydrodynamique du LCR après craniectomie décompressives : Etude rétrospective d’une population de 448 patients.
Facteurs de risque de survenue d’un trouble de l’hydrodynamique du LCR après craniectomie décompressives : Etude rétrospective d’une population de 448 patients.

Facteurs de risque de survenue d’un trouble de l’hydrodynamique du lcr apres craniectomie décompressives : Etude rétrospective d’une population de 448 patients

M. Helleringer ; I. Mezjan ; T. Remen; D. Masson; M. Stanovski; T. Civit; G. Audibert; S. Colnat- Coulbois – CHRU de Nancy

Objectifs : Les troubles de l’hydrodynamique (TH) du LCR constituent une complication grave et difficile à traiter chez les patients ayant bénéficié d’une craniectomie décompressive. Le but de cette étude était de déterminer les facteurs de risque de survenue des TH.

Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique (Juillet 2008 à Juillet 2018) incluant les patients ayant bénéficié d’une craniectomie décompressive dans le cadre d’un AVC , d’un traumatisme crânien, d’une thrombophlébite cérébrale, d’une rupture de MAV ou d’anévrisme . Le critère de jugement était la survenue d’un TH défini par la pose d’une dérivation ventriculaire ou sous-durale interne. Les données cliniques et radiologiques pré et post-opératoires ont été recueillies. Une analyse uni puis multivariée a été réalisée pour déterminer les facteurs de risques de survenue du TH.

Résultats : 448 patients ont été inclus. La médiane de suivi était de 314 jours (min=<1 – max=3366) et 23.7% des patients sont décédés au cours du suivi. Sur l’ensemble des patients, 45 (10%) ont présenté un TH après la craniectomie décompressive. Ces troubles surviennent principalement dans les 6 premiers mois suivant la craniectomie. Ils sont moins fréquents dans la population des AVC ischémiques (p<.005) et plus fréquents dans la population des anévrismes (p<.005). En analyse multivariée, les facteurs de risque suivants ont été identifiés : Score de Glasgow (HR=0,88 ; IC95%=0,78-0,99 par augmentation d’une unité; p<.005), Présence d’un hématome extra-dural (HED) à l’imagerie pré-opératoire (HR=4,91 ; IC95%=2,24-2,75 ; p< .0001), Présence d’une hémorragie intraventriculaire (HIV) (HR=2,06 ; IC95%=1,03-4,13 ; p<.005), Distance de la craniectomie à la ligne médiane (HR = 1,04 ; IC95%=1,00-1,08 par augmentation d’1 mm; p<.005)

 Conclusion

Notre étude montre qu’un score de Glasgow bas, la présence d’un HED ou d’une HIV pré-opératoires et une distance plus importante de la craniectomie à la ligne médiane sont des facteurs de risque de survenue de TH. Notre analyse ne montre pas que la pathologie initiale constitue en elle-même un facteur de risque, bien que les TH soient moins fréquents dans la population des AVC ischémiques.


Mathieu HELLERINGER (LILLE), Insafe MEZJAN, Thomas REMEN, David MASSON, Mathieu STANOVSKI, Thierry CIVIT, Gerard AUDIBERT, Sophie COLNAT-COULBOIS
17:30 - 18:30 #21543 - La pose de dérivation ventriculo-atriale dans le traitement de l’hydrocéphalie à pression normale est-elle possible en chirurgie ambulatoire? Etude rétrospective d’une série de 20 patients.
La pose de dérivation ventriculo-atriale dans le traitement de l’hydrocéphalie à pression normale est-elle possible en chirurgie ambulatoire? Etude rétrospective d’une série de 20 patients.

INTRODUCTION

Le traitement de référence de l’hydrocéphalie à pression normale idiopathique (HPN) est la dérivation du liquide cérébrospinal (LCS). Dans notre centre, nous réalisons en première intention des dérivations ventriculo-atriales (DVA) sous anesthésie locale assistée. L’objectif de cette étude est d’évaluer la faisabilité d’une DVA en ambulatoire.

METHODES

Analyse rétrospective des patients opérés pour HPN idiopathiques sous anesthésie locale assistée en chirurgie ambulatoire de 11/2018 à 11/2019 à Beaujon. Le diagnostic d’HPN repose sur l’analyse clinique, radiologique et hydrodynamique par test d’infusion. L’évaluation à 1 mois comporte une analyse clinique cotée à l’aide de l’échelle européenne iNPH, un MMSE et un scanner cérébral. Une amélioration clinique est définie par une augmentation de 5 points sur l’échelle iNPH. L’intervention en ambulatoire est systématiquement proposée au patient et à sa famille dans le cadre des règles de la chirurgie ambulatoire.

 RESULTATS

176 patients ont été explorés pour suspicion d’HPN. 84 patients ont été opérés, sous anesthésie locale pour 64 patients, et en ambulatoire pour 20 patients: 10 hommes et 10 femmes. L'âge médian était de 78.7 ans [de 69.4 à 91 ans]. Le score médian sur l'échelle iNPH était de 56.8 [5 à 82.4]. Le score médian de MMSE était de 26/30 [11 à 30] et la résistance à l’écoulement du LCS était en moyenne de 18 ,7 mm Hg min/ml [10,6 à 34,6]. La durée moyenne de l’intervention était de 32 minutes [15 à 53 min]. Un cas de conversion en anesthésie générale a été nécessaire pour non coopération du patient. 19 patients avaient un score de mise à la rue supérieur à 9/10, avec une durée d’hospitalisation moyenne de 10 heures [8 h 15 min à 11 h 50 min]. Un seul cas a été converti en hospitalisation complète en raison d’une intervention tardive. En  post-opératoire immédiat, aucune complication n’a été rapportée. Le niveau de satisfaction évalué par questionnaire lors du rappel systématique à J1 était bon ou excellent dans 100% des cas. Lors de l’évaluation à 1 mois post-opératoire, une amélioration du score iNPH était retrouvée chez 19/20 patients. La variation moyenne de l’iNPH était de 15 [0 à 43]. 11 patients ont eu une augmentation du score MMSE, en moyenne de 4 points [1 à 11]. Au scanner cérébral, la taille des ventricules était stable et aucune complication n’était visible.

CONCLUSION

Chez les patients présentant une HPN, la mise en place d’une DVA est faisable en chirurgie ambulatoire.


Tsitovah RAKOTONDRAINIBE (Clichy), Félix SÉGBÉDJI, Gueorgui IAKOVLEV, Stéphanie SIGAUT, Nevena STANKOVA, Philippe DECQ, Stéphane GOUTAGNY
17:30 - 18:30 #21606 - Les drainages sous-dural et sous-galéal dans la chirurgie des hématomes sous-duraux chroniques : résultats sur les taux de récidive et de complications post opératoires.
Les drainages sous-dural et sous-galéal dans la chirurgie des hématomes sous-duraux chroniques : résultats sur les taux de récidive et de complications post opératoires.

Introduction : plusieurs techniques sont décrites pour le drainage post-opératoire d'un hématome sous-dural chronique, notamment le drainage sous-dural et le drainage sous-galéal.

Méthode : dans une étude rétrospective monocentrique de 2016 à 2018, 229 patients consécutifs opérés d'un hématome sous-dural chronique ont été inclus. Les patients ont été répartis selon la méthode de drainage qui a été utilisée par le chirurgien. Le critère de jugement principal de l'étude était le taux de reprise chirurgicale de l'hématome selon la méthode de drainage. Les critères secondaires étaient le taux de complications et la durée d'hospitalisation post-opératoires. 

Résultats : les taux de reprise chirurgicale des deux groupes n'étaient pas significativement différents (15,2% vs 16%, p=0,087). Le taux de complications et la durée d'hospitalisation étaient significativement plus élevés dans le groupe de patients chez qui ont eu un drain sous-dural (respectivement 33,6% vs 15%, p=0,01 ; et 7,8 jours vs 6,2 jours, p=0,04) avec notamment plus de crises comitiales en post-opératoire (9,2% vs 2%, p=0,03). 

Conclusion : le drainage sub-galéal d'un hématome sous-dural chronique et le drainage sous-dural ont des taux de reprise chirurgicale équivalents mais le drainage sous-cutané est associé à moins de complications post-opératoires, notamment de crises comitiales, et à une durée d'hospitalisation plus courte.


Jean LEFEBVRE (Rennes)
17:30 - 18:30 #21711 - Pseudo-kyste hépatique secondaire à un shunt ventriculopéritonéal.
Pseudo-kyste hépatique secondaire à un shunt ventriculopéritonéal.

CONTEXTE : La dérivation ventriculo-péritonéale (DVP) est l'une des interventions les plus fréquentes en neurochirurgie avec un taux de complications élevé pouvant atteindre 25 %. La tunnelisation du cathéter et l'approche péritonéale exposent à des complications spécifiques allant de la simple ectopie distale du cathéter à la perforation intestinale. Le pseudo-kyste hépatique secondaire à la mise en place d’une dérivation ventriculo-péritonéale est rare et le mécanisme est actuellement incompris.

PRÉSENTATION DE CAS : Une femme de 69 ans,  opérée pour une hydrocéphalie secondaire à une hémorragie sous arachnoidienne anévrysmale présente 3 ans plus tard des douleurs abdominales évocatrices d’une cholécystite. Une échographie est réalisée mettant en évidence un kyste hépatique. Un traitement médical par antibiotiques est retenu avec bonne évolution clinique. Un mois, plus tard, elle présente une récidive de la symptomatologie clinique avec sur le scanner abdominal réalisé, la mise en évidence d’une lésion kystique hépatique avec un passage intrakystique du cathéter distal. La patiente rapporte également depuis plusieurs semaines un tableau de troubles de la marche avec fuites urinaires évocateur d'un dysfonctionnement de valve. Devant la suspicion d’un dysfonctionnement de valve et devant un kyste hépatique secondaire au passage du cathéter, une reprise de valve avec conversion de DVP en Dérivation Ventriculo Atriale est retenu avec une bonne évolution : disparition de la symptomatologie neurologique et abdominale.

DISCUSSION : Le mécanisme de formation de ces pseudokystes sont mal connus mais plusieurs hypothèses émanent de la littérature. Une péritonite ancienne, une inflammation chronique du péritoine ou un contexte de chirurgies multiples pourraient jouer un rôle dans ce processus en ancrant l'extrémité distale du cathéter à une structure viscérale, provoquant une irritation mécanique responsable de la formation kystique.

 CONCLUSION : Le pseudo-kyste hépatique est une complication rare de la DVP qui semble être causée par l'inflammation et la compression mécanique du cathéter au contact du foie. Il existe différentes présentations dans la littérature allant du simple kyste stérile à la surinfection entrainant une méningite. Il n'existe pas de prise en charge standardisée, mais en l'absence de méningite, le remplacement du cathéter distal semble être le plus approprié avec des bons résultats cliniques et sans récidive ultérieur du kyste.


Charles-Henry MALLEREAU (Strasbourg), Pietro ADDEO, Guillaume DANNHOFF, Maria-Thereza BOZZI, Taise MOSSOS RAMOS, Salvatore CHIBBARO
17:30 - 18:30 #21467 - Quantification de l’équilibre statique et de la marche du traumatisé crânien léger : recherche de marqueur prédictif du syndrome post-commotionnel.
Quantification de l’équilibre statique et de la marche du traumatisé crânien léger : recherche de marqueur prédictif du syndrome post-commotionnel.

INTRODUCTION

Le traumatisme crânien léger (TCL) est une pathologie fréquente à risque d’évolution vers le syndrome post-commotionnel (SPC), dont la réhabilitation est meilleure si le diagnostic est précoce. Ce syndrome, comprenant des plaintes somatiques, cognitives, émotionnelles et comportementales, est souvent difficile à objectiver. Il existe des outils innovants pour quantifier la la locomotion, selon les principes de stabilométrie et d'inertialocographie, mais qui ne sont actuellement pas utilisés en pratique courante.

OBJECTIF

L’objectif de l’étude était de quantifier l’équilibre statique et la marche des TCL afin de rechercher des facteurs prédictifs du SPC lors de la consultation.

METHODE

Nous avons mené une étude observationnelle, multicentrique, analytique, de cohorte, ouverte, avec recueil prospectif des données concernant les traumatisés crâniens légers pris en charge dans deux hopitaux parisiens. Le SPC était défini à 3 mois selon la classification DSM-IV-TR. La cognition était évaluée de manière quantitative par un questionnaire validé, l’inventaire du syndrome dysexécutif comportemental. L’évaluation quantitative de l’équilibre statique s’effectuait sur une platerforme de force Wii-balance board, en charge, les yeux ouverts (YO) puis les yeux fermés (YF). La marche était enregistrée via 4 capteurs d’inertie sur une séquence de 10 mètres aller-retour. Les 2 outils étaient connectés à une tablette contenant un logiciel d’analyse innovant (Smart-Check) permettant de collecter les données et de récupérer les paramètres du patient en temps réel.

RESULTATS

33 patients ont été inclus sur une période de 9 mois. Le taux de SPC à 3 mois était de 47%. Pour la cognition, il existait un lien significatif entre SPC et syndrome dysexécutif comportemental (p=0,04). Pour l’équilibre statique, il existait un lien significatif entre SPC et vitesse moyenne les YO (p=0,011), sway density les YO (p=0,002), surface les YO et les YF (p=0,036 et p=0,037) et l’indice de stabilité les YO (p=0,013). Pour la marche, il existait un lien significatif entre SPC et vitesse moyenne (p=0,007).

CONCLUSION

Le fort taux de SPC secondaire à un traumatisme crânien léger dans notre étude pose l'importance du screening de ces patients. Nos résultats significatifs placent la quantification de l’équilibre statique et de la marche comme un nouveau mode de dépistage du SPC accessible à tout clinicien et participe à la collecte de données précieuses dans l’ère de la modélisation.


Laura TERRIER, Laura TERRIER (rouen), Albane MOREAU, Ioannis BARGIOTAS, Laurent OUDRE, Flavie BOMPAIRE, Damien RICARD
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D17
17:30 - 18:30

Session collège: la santé au travail

17:30 - 17:45 #20597 - Burnout et santé au travail en neurochirurgie : prévalence et facteurs associés.
Burnout et santé au travail en neurochirurgie : prévalence et facteurs associés.

Le burnout est un syndrome défini par un épuisement émotionnel, un sentiment de dépersonnalisation et un manque d’accomplissement personnel lié au travail. Plusieurs études ont montré que le burnout était associé à la qualité des soins et évidemment à la santé des soignants.

L’objectif de ce travail est de décrire la prévalence du burnout et ses facteurs associés dans la communauté neurochirurgicale française.

Un questionnaire anonyme a été envoyé aux internes et membres de la société française de neurochirurgie, hospitalier et libéraux. Le questionnaire comprenait l’échelle de Maslach validée pour la mesure du burnout ainsi que plusieurs échelles psychologiques et de mesure du travail, elles aussi académiquement validées.

La prévalence du burnout chez les neurochirurgiens français est de 49%. Il n’y a pas de différence entre les genres ou le statut hiérarchique. Deux catégories de facteurs sont associées au burnout. Certains trait de personnalité individuel, indépendant de l’exercice neurochirurgicale, sont associés. Il s’agit des personnalités émotionnellement instables ou cyniques. Il existe une autre catégorie de facteur liée à l’exercice chirurgicale :  le conflit travail-famille, le déséquilibre du ratio effort/récompense, la charge de travail représentée par les gardes et temps horaires hebdomadaires sont négativement associés.

Le constat d’un taux élevé de burnout en comparaison à la population générale et l’identification de deux catégories de facteurs associés sont une première étape à la mise en place d’un programme de prévention du burnout en neurochirurgie.


Clément BAUMGARTEN (GRENOBLE), Estelle MICHINOV, Geraldine ROUXEL, Vincent BONNETERRE, Emmanuel GAY, Pierre-Hugues ROCHE
17:45 - 17:55 Méta-analyse du Burnout dans les spécialités chirurgicales. Arnaud LAZARD (Interne de neurochirurgie) (Orateur, Grenoble)
17:55 - 18:05 #20598 - Modélisation du burnout dans la communauté neurochirurgicale française.
Modélisation du burnout dans la communauté neurochirurgicale française.

Dans un précédent travail nous avons décrit la prévalence et les facteurs associés au burnout dans la communauté neurochirurgicale française. Ainsi en juillet 2019 la prévalence du burnout était de 49%. Certains traits psychologiques personnels et liés au travail était significativement associés dans les analyses de régression.

Nous avons émis l’hypothèse qu’un modèle mathématique pouvait expliquer et prédire le burnout en neurochirurgie.
Dans ce travail, un questionnaire anonyme a été soumis à l’ensemble de la communauté neurochirurgicale française. Les participants ont complété les échelles suivantes : l’échelle validée de Maslach pour le burnout, le test psychologique du Big Five pour l’évaluation de la personnalité, une évaluation du conflit travail-famille, une échelle d’addiction au travail, une évaluation du déséquilibre effort/récompense...

Deux modèles prédictifs ont été développés :

-une analyse en cluster pragmatique et orientée a permis de définir quatre profils en fonction du degré d’absorption, de motivation, de plaisir et d’addiction au travail. Un profil se dégage et est protégé du burnout : le profil non addicts au travail, moyennement absorbés, avec beaucoup de motivation et de plaisir, c’est-à-dire plutôt équilibré en comparaison à d’autres profils plus extrême comme ceux addicts au travail, absorbés par leur travail qui y prennent du plaisir et sont motivés intrinsèquement. De manière intéressante, cette différence significative du burnout est indépendante de la quantité de travail entre les groupes.

 - des réseaux de neurones artificiels (un outil algorithmique puissant d’intelligence artificielle) ont été utilisés pour prédire les scores individuels du burnout. Sans permettre la compréhension fine du phénomène ces modèles ont une performance prédictive puissante puisque la valeur absolue de l’erreur en régression était de 6.46 points (sur une échelle de 54 points). La validation en leave-one-out de la classification est également exploitable avec un kappa entre les données prédites et réelles de 0.55 pour une prédiction binaire du burnout.

La contribution de ce travail est donc une modélisation compréhensive, prédictive et performante du burnout en neurochirurgie. Ce modèle a vocation de détecter et réduire le burnout dans cette discipline où la notion de risque est quotidienne et dont les conséquences pour le patient peuvent s’avérer dramatiques et définitives.


Clément BAUMGARTEN (GRENOBLE), Estelle MICHINOV, Geraldine ROUXEL, Emmanuel GAY, Vincent BONNETERRE, Pierre-Hugues ROCHE
18:05 - 18:30 Questions et retour du jury.
LAMENNAIS 4+5
Jeudi 15 octobre
09:00

"Jeudi 15 octobre"

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A21
09:00 - 10:00

Conférence SUCRE

Conférenciers : Pierre-Jean LE RESTE (Conférencier, Rennes), Xavier MORANDI (Conférencier, Rennes)
AUDITORIUM CHATEAUBRIAND

"Jeudi 15 octobre"

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B21
09:00 - 10:00

Communications Orales - Autres

Modérateurs : Kevin BUFFENOIR (PUPH) (SAINT PIERRE (REUNION), Réunion), Olivier HAMEL (Neurochirurgien) (CORNEBARRIEU)
09:00 - 10:00 #21650 - Cranioplastie OSSDSIGN, retour d'expérience Nantaise.
Cranioplastie OSSDSIGN, retour d'expérience Nantaise.

Introduction

La reconstruction des défects osseux crâniens par cranioplastie autologue peut être une procédure chirurgicale complexe avec un pourcentage de complications non nul (sepsis, résorption osseuse, préjudice esthétique). L’ingénierie tissulaire, avec le développement de prothèses bio-compatibles, à base de substituts osseux, a offert une évolution en termes de qualité de reconstruction esthétique et d’ostéo-intégration. Une série rétrospective monocentrique nantaise concernant les CustomBone vs Volet autologue a mis en évidence un taux de complications non négligeable, notamment fracturaire. Les couts économiques et les conséquences potentielles engendrés par de telles complications ont motivé la recherche de nouveaux industriels offrant une réponse à l’apparente fragilité de ces prothèses, tout en conservant la biocompatibilité. L’étude préliminaire que nous présentons concerne une série de reconstructions crâniennes à partir d’un implant crânien personnalisé alliant performances mécaniques et ostéo-intégration, OssDSign Cranial (OD). Il s’agit d’une trame tridimentionnelle en titane recouverte d’une matrice en mosaïque composée de  triphosphate de calcium.

Matériels et méthodes

Il s’agit d’une étude prospective monocentrique, depuis fin 2019, concernant les cranioplasties OD à distance d’une craniectomie. Les données cliniques (caractéristiques de la population, temps chirurgicaux, complications des procédures) et paracliniques (ostéo-intégration relative aux berges ou à distance par mesure de densité, fractures fortuites ou symptomatiques) ont été recueilli au terme d’un suivi moyen de 3 mois.

Résultats :

8 patients ont été pris en charge pour une cranioplastie de type OD. L’âge moyen était de 43 ans, avec 5 hommes et 3 femmes. Les pathologies ayant nécessité une craniectomie sont : 2 AVC malins, 4 traumatismes crâniens graves avec HTIC réfractaire, un cas d’embarrure, 2 cas d’ostéite de volet autologue (chirurgie tumorale antérieure). L’étude étant toujours en cours à l’heure de la soumission, les données seront disponibles pour le congrès.

Conclusion discussion :

Le principal intérêt de cet implant réside dans sa structure tridimentionnelle, lui conférant une résistance non négligeable, sans artefact à l'IRM ou au scanner. Une simulation avec patron-guide permet également craniectomie et cranioplastie un même temps chirurgical. Nos résultats sont à interpréter dans un contexte de cohorte en cours de constitution dont la durée de suivi reste courte.


Edouard SAMARUT (Nantes), Joseph CRISTINI, Alexis MOLES, Kévin BUFFENOIR
09:00 - 10:00 #21628 - DOT : Etude préliminaire pour un micro-robot neurochirurgical.
DOT : Etude préliminaire pour un micro-robot neurochirurgical.

L'accès à des régions profondes du cerveau à visée diagnostique (identification tumorale, foyer épileptique) ou thérapeutique (stimulation cérébrale profonde, thérapies ciblées...) reste un challenge. En effet les complications liées au caractère invasif des procédures (hématome, dommage en zone fonctionnelle) sont rares mais non exceptionnelles. De plus, la précision de telles techniques reste dépendante de l'encombrement propre du matériel chirurgical (aiguille à biopsie, canule, électrode) et de la performance des systèmes de repérage en temps réel (stéréotaxie, navigation). Nous proposons une étude préliminaire d'élaboration d'un micro-robot neurochirurgical, ainsi qu'un prototype, dont l'objectif est de répondre à ces contraintes.

 

Principe : DOT est un micro-robot intra-parenchymateux répondant aux critères suivants : micro-invasif (dimension caractéristique inférieure à 1mm), permettant un planning pré-chirurgical fondé sur l’imagerie, se déplaçant dans les trois dimensions de l'espace, avec une navigation en temps réel sous le contrôle du neurochirurgien.

 

Propulsion :  DOT se propulse par le biais d'un moteur micrométrique associé à un propulseur, dont la technologie brevetée utilise des principes bio-inspirés de locomotion des bactéries et des cellules. Les premiers tests en hydrogel montrent un mouvement rectiligne contrôlé, dont les performances pourraient permettre à l’avenir une navigation avec des dommages cellulaires minimes.  

Navigation : Une étude préliminaire nous a permis d'identifier des pistes ayant une précision spatiale et temporelle répondant aux contraintes de navigation et d'environnement (François et al, 2019). Le système envisagé comprendra un dispositif de tracking fixé sur la voûte crânienne du patient permettant un recalage permanent. 

Ces premiers résultats semblent prometteurs pour créer un dispositif innovant en termes de taille, de précision, de mouvements possibles et d'invasivité. Nous espérons qu'une telle technologie pourra répondre aux enjeux à venir de la médecine personnalisée et des thérapies ciblées dans notre spécialité.


Arthur ANDRÉ (Paris), Quentin FRANÇOIS, Sinan HALIYO, Alexandre CARPENTIER, Stéphane REGNIER, Bertrand DUPLAT
09:00 - 10:00 #21481 - Embolisation de l'artère méningée moyenne comme traitement adjuvant à la chirurgie dans les hématomes sous-duraux chroniques symptomatiques: étude pilote.
Embolisation de l'artère méningée moyenne comme traitement adjuvant à la chirurgie dans les hématomes sous-duraux chroniques symptomatiques: étude pilote.

Contexte: La chirurgie est le traitement de référence dans la prise en charge des hématomes sous-duraux chroniques (HSDC); cependant le taux de récurrence après chirurgie avoisine les 15-25%. L'embolisation de l'artère méningée moyenne (EAMM) a récemment été proposée comme un traitement réduisant le risque de récurrence dans les HSDC.

Objectif: Evaluer l'effet adjuvant à la chirurgie de l'EAMM sur la résorption du volume des HSDC.

Méthode: Entre avril 2018 et Octobre 2018, les patients ayant nécessité une chirurgie pour un HSDC symptomatique ont été prospectivement randomisés dans cette étude pilote pour recevoir soit un traitement chirurgical seul, soit un traitement chirurgical associé à une EAMM adjuvante. Le critère de jugement principal était le volume de l'HSDC résorbé entre les imageries post-opératoire et à 3 mois. Les critères secondaires étaient la récurrence clinique et les effets indésirables liés aux traitements.

Résultats: 46 patients ont été inclus, dont 41 avec un suivi à 3 mois. 21 patients ont reçus une EAMM adjuvante. A 3 mois, le volume de l'HSDC résiduel résorbé était plus élevé dans le groupe embolisé (différence moyenne= 17,5mL, IC 95% 3,87-31,16 mL; P=0,015). Deux patients ont présentés des récurrences (1 dans chaque groupe). 1 patient est décédé (groupe chirurgie seule). Il n'y a pas eu d'effet indésirable grave constaté dans le groupe embolisation.

Conclusion: L'EAMM adjuvante à la chirurgie pour les HSDC symptomatiques semble augmenter la résorption des HSDC à 3 mois. Ces résultats préliminaires suggèrent l'intéret d'études à plus grande échelle pour valider l'impact de l'embolisation adjuvante à la chirurgie pour le traitment des HSDC.


Sam NG (Montpellier), Imad DERRAZ, Julien BOETTO, Gaêtan POULEN, Vincent COSTALAT, Nicolas LONJON
09:00 - 10:00 #21571 - Intérêt de la craniectomie décompressive dans les méningo-encéphalites infectieuses : Discussion de cas & Revue de la littérature.
Intérêt de la craniectomie décompressive dans les méningo-encéphalites infectieuses : Discussion de cas & Revue de la littérature.

Introduction 

Les avantages de la craniectomie décompressive (CD) ont été démontrés dans l’AVC malin et l’hypertension intracrânienne (HIC) réfractaire en contexte traumatique par plusieurs études randomisées contrôlées. Son intérêt reste débattu dans le cadre d’une HIC dont la cause est autre, notamment en cas de méningo-encéphalite. L’objet de notre étude est de discuter l’intérêt de la craniectomie décompressive au travers de deux cas récents de méningo-encéphalites (ME) responsables d’une HIC réfractaire. 

Matériel /Méthodes  

Nous rapportons deux cas de méningo-encéphalites infectieuses compliquées d’une HIC avec engagement et menace de mort encéphalique. Dans ces deux cas, une CD associée au traitement anti-infectieux a permis de franchir le cap de l’HTIC et obtenir une récupération fonctionnelle satisfaisante. Nous discutons ensuite sur la base d’une revue de la littérature des résultats des CD dans les cas déjà publiés de méningo-encéphalite. 

Résultats 

Dans le premier cas une femme de 36 ans présente à J15 d’une exérèse d’adénome hypophysaire corticotrope par voie trans-phénoidale, une méningoencéphalite fulminante à pneumocoque rapidement compliquée d’une thrombophlébite étendue et d’une HIC réfractaire. Une CD unilatérale est alors réalisée associée à une anticoagulation et un traitement antibiotique permettant alors un retour progressif à un GSC 15, sans déficit.  

Le 2ème cas est celui d’un homme de 20 ans hospitalisé pour une cryptococcose neuro-méningée découverte sur un syndrome méningé fébrile,  compliquée d'une HIC d’installation rapide et résistante au traitement médical maximal. Une CD et un traitement anti-infectieux permettent une amélioration clinique majeure, le patient étant actuellement GOS 5. 

Ces résultats favorables sont cohérents avec la revue de la littérature qui rapporte une amélioration favorable dans 80% des cas des méningo-encéphalites virale à Herpes Simplex Virus (HSV), et dans les quelques cas d’origine bactérienne ou parasitaire. 

Conclusion 

Les résultats de la CD dans la méningo-encéphalite compliquée d’une HIC réfractaire sont encourageants, tant du point de vue de la survie des patients, que du point de vue du résultat fonctionnel à long terme. A la lumière de ces premiers resultats des critères fiables devront être définis pour nous orienter dans notre pratique neurochirurgicale en urgence dans ces cas où, jusqu’à présent, la craniectomie décompressive ne faisait pas partie de l’arsenal thérapeutique. 


Anis CHOUCHA (marseille), Sebastien BOISSONNEAU, Lionel VELLY, Thomas GRAILLON, Stéphane RANQUE, Nicolas BRUDER, Henry DUFOUR
09:00 - 10:00 #21720 - LES TUBERCULOMES INTRACRÂNIENS.
LES TUBERCULOMES INTRACRÂNIENS.

La tuberculose constitue encore un problème majeur de santé publique dans les pays en voie de développement et notamment au Maroc. La localisation neuroméningée de la maladie représente 5 à 15 % des tuberculoses extrapulmonaires, et les tuberculomes intracrâniens constituent l'une des formes les plus graves de la tuberculose du système nerveux central.

Le tuberculome intracrânien représente une masse de tissu granulomateux

tuberculeux ayant été contenue et limitée par les défenses immunitaires de l'hôte. Il se présente comme une lésion expansive intracrânienne. Ces lésions cérébrales demeurent une affection très sévère pouvant engager le pronostic vital et/ou fonctionnel, ce qui incite à y penser systématiquement devant tout contexte évocateur, en particulier dans notre contexte endémique.

Le diagnostic positif des tuberculomes intracrâniens constitue un véritable challenge vu la non spécificité des signes cliniques et radiologiques, pouvant faire discuter d’autres pathologies tumorales ou inflammatoires. Ce diagnostic estgénéralement retenu sur un faisceau d'arguments anamnestiques, clinico- biologiques et radiologiques. Parfois, il est confirmé par l’examen histologique.

L’approche thérapeutique a bénéficié des progrès en matière des protocoles actuels de chimiothérapie antibacillaire, avec un apport non négligeable de la chirurgie soit dans un but diagnostique (biopsie stéréotaxique le plus souvent) ou thérapeutique (exérèse chirurgicale d’une masse expansive ou traitement d’une

hydrocéphalie).
Notre travail est une série rétrospective de 17 cas de tuberculomes

intracrâniens pris en charge au service de Neurochirurgie CHU Hassan II de Fès durant les17dernières années. Ce travail vise comme objectif de

  • Mettre le point sur la fréquence encore élevée de cette affection dans notre contexte.

  • -  Rappeler les caractéristiques épidémiologiques, étiopathogéniques, clinico-radiologiques, thérapeutiques et évolutives de ces lésions.

  • -  Comparer nos résultats avec les données de la littérature.


Oualid HMAMOUCHE (FES, Maroc)
09:00 - 10:00 #21359 - Prise en charge neurochirurgicale des schwannomes pelviens.
Prise en charge neurochirurgicale des schwannomes pelviens.

Introduction. Les schwannomes intra-pelviens sont des tumeurs rares, pouvant survenir de manière sporadique ou dans le contexte de syndromes de prédisposition génétique tels que la Neurofibromatose de type 2 et les schwannomatoses.  Chacune de ces formes nécessite une prise en charge spécifique.

Matériels et méthodes. De 2016 à 2019, 11 patients (5 hommes ; 6 femmes) ont été pris en charge en Neurochirurgie à La Pitié-Salpêtrière pour un schwannome intra-pelvien. L’âge moyen de découverte du schwannome était de 44 ans. Parmi ces patients, 5 étaient porteurs d’un syndrome de prédisposition génétique (1 Neurofibromatose de type 2, 4 Schwannomatoses). Les schwannomes étaient situés sur le nerf sciatique (8 cas), le nerf fémoral (2 cas) et le nerf obturateur (1 cas).

Résultats. Au cours de la prise en charge, 8 patients ont été opérés, dans 6 cas pour des radiculalgies et symptômes sensitifs, 1 cas pour des douleurs pelviennes et 1 cas pour une croissance radiologique. Les chirurgies ont été réalisées en collaboration avec un chirurgien vasculaire pour l’abord et la dissection des vaisseaux pelviens (HL, TC, JG) et une électrophysiologiste (IB) pour le monitoring du nerf porteur.  L’exérèse a pu être totale dans 6 cas et subtotale dans 2 cas avec maintien d’une réponse motrice du nerf porteur en fin d’exérèse dans tous les cas. Une sédation complète des douleurs a été obtenue dans 4 cas et partielle dans 3 cas. La chirurgie a été compliquée à moyen terme d’un déficit moteur modéré (4/5 sur l’échelle MRC) sans gêne fonctionnelle quotidienne chez un seul patient avec un suivi moyen de 2,2 ans.  Parmi les 3 patients non opérés, 2 ont présenté des douleurs au cours du suivi, bien contrôlées sous traitement médical.

Conclusion. La prise en charge chirurgicale des schwannomes pelviens reste complexe et spécialisée avec une efficacité variable sur les douleurs, notamment dans les syndromes de prédisposition génétique, ce qui nécessite de peser les indications avec prudence.

 


Matthieu PEYRE (Paris), Isabelle BERNAT, Arthur ANDRÉ, Thibault COUTURE, Julien GAUDRIC, Michel KALAMARIDES
09:00 - 10:00 #21509 - Rôle des corticoïdes comme traitement adjuvant à la chirurgie dans la prise en charge des hématomes sous-duraux chroniques (Analyse intermédiaire HEMACORT).
Rôle des corticoïdes comme traitement adjuvant à la chirurgie dans la prise en charge des hématomes sous-duraux chroniques (Analyse intermédiaire HEMACORT).

Contexte: Le traitement chirurgical des hématomes sous-duraux chroniques (HSDC) symptomatiques est le traitement de référence. Le taux de récurrence après chirurgie reste élevé (15-25%). La corticothérapie post-opératoire est largement utilisée en pratique clinique, mais son efficacité sur la récurrence des HSDC reste mal évaluée.

Objectif: Evaluer l'effet adjuvant de la corticothérapie après chirurgie pour les patients présentant un HSDC sur la récurrence clinico-radiologique à 6 mois.

Méthode: HEMACORT est un essai randomisé prospectif, multicentrique, en double-aveugle, contre placebo. Après avoir été opérés pour un HSDC, les patients inclus recevaient soit un placebo, soit une corticothérapie orale à la dose de 1mg/kg/jour avec une décroissance hebdomadaire de 10mg/jour. Le critère de jugement principal était la récurrence clinico-radiologique de l'HSDC définie comme la nécéssité d'une reprise chirurgicale et/ou l'augmentation volumétrique radiologique de résidu de l'HSDC dans les 6 premiers mois post-opératoires. Les critères de jugements secondaires étaient la mortalité à 1 an, l'évolution radiologique des hématomes, l'autonomie (évalué par l'indice de Karnofski), le statut neurologique (évalué par Markwalder grading scale) et la qualité de vie (évaluée par le Nottingham Health Profile) à 3 et 6 mois.

Résultats: Dans cette analyse intermediaire, 155 patients ont été inclus. 78 ont reçus des corticoïdes et 77 un placebo. Le nombre de récurrence clinico-radiologiques d'HSDC à 6 mois était significativement moindre dans le groupe ayant reçu des corticoïdes par rapport au groupe ayant reçu des placebo (21.8% vs. 35.1%; adjusted Hazard Ratio 0.53; 95%CI: 0.29 to 0.98; P=0.04). Une résorption plus précoce des résidus radiologiques d'HSDC a été observée. La mortalité et les scores fonctionnels n'étaient pas impactés par la corticothérapie, à l'exception des scores de qualité de sommeil du Nottingham Health Profile qui étaient détériorés dans le groupe corticoïde. Les troubles de sommeil étaient l'effet indésirable le plus fréquent induit par la corticothérapie.

Conclusion: La corticothérapie orale adjuvante à la chirurgie diminue le taux de récurrence clinico-radiologique des HSDC, sans induire d'effets indésirables graves.

 


Nicolas LONJON, Sam NG (Montpellier), Julien BOETTO, Gaêtan POULEN, Michel LONJON, Stéphane FUENTES, Pierre-Hugues ROCHE
09:00 - 10:00 #21704 - Traitement des malformations de Chiari de l’adulte par fenestration crânio-rachidienne seule : étude rétrospective monocentrique sur 77 patients.
Traitement des malformations de Chiari de l’adulte par fenestration crânio-rachidienne seule : étude rétrospective monocentrique sur 77 patients.

Introduction : La stratégie chirurgicale des malformations de Chiari type I symptomatiques de l’adulte n’est pas clairement établie. Pour des raisons de morbidité péri-opératoire, la fenestration crânio-rachidienne (FCR) avec fragilisation de la dure-mère est proposée en première intention dans la majorité des cas pédiatriques, qu'il existe ou non une syringomyélie associée. Chez l'adulte, la nécessité d'adjoindre une plastie durale au geste de fenestration (FCR + P) est habituellement réservée aux Chiari avec syringomyélie. Nous présentons une série chirurgicale de 77 patients adultes ayant été traités par FCR seule en première intention, quelque soit leur statut médullaire.

Méthode : Série monocentrique rétrospective entre 2010 et 2019 des cas consécutifs de malformations de Chiari type I de l’adulte symptomatiques, avec et sans syringomyélie. Analyse du résultat fonctionnel et radiologique, en particulier sur les cavités syringomyéliques, après fenestration crânio-rachidienne seule.

Résultats : 77 patients (50F, 27H) symptomatiques d'une malformation de Chiari âgés de plus de 18ans ont été traités par FCR entre 2010 et 2019. 50 d’entre eux (65%) présentaient une cavité syringomyélique associée. La FCR a permis de soulager les symptômes d'encombrement du foramen magnum chez 64 patients (83%). Chez les patients présentant une cavité syringomyélique, la FCR a permis de stabiliser ou d'améliorer la symptomatologie médullaire en lien avec le syrinx chez 43/50 patients (86%). Du point de vue radiologique, un net affaissement de la cavité a été observé dans la majorité des cas (34/50, 68%). Sa vitesse de régression n'a pas pu être établie du fait de pratiques de suivi variable en fonction du chirurgien.
Une réintervention (FCR+P) a été réalisée chez 8 patients (10%).

Discussion : A l’instar du traitement des malformations de Chiari pédiatriques, une stratégie de moindre agressivité chirurgicale peut être adoptée chez les adultes y compris lorsqu’une syringomyélie est associée, avec de bons résultats. Chez l'adulte aussi, l’intervention de plastie durale pourrait être réservée aux cas réfractaires.


François LECHANOINE, Arnaud LAZARD (Grenoble), Emmanuel GAY
SURCOUF
10:00

"Jeudi 15 octobre"

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A21b
10:00 - 10:30

Conférence Frontiers

Conférencier : Jean REGIS (PROFESSEUR) (Conférencier, Marseille)
AUDITORIUM CHATEAUBRIAND
10:30 PAUSE DANS L'EXPOSITION
11:00

"Jeudi 15 octobre"

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A23
11:00 - 12:30

Session libéraux
Pratiques défensives et désenchantement professionnel

Modérateurs : Jean Luc BARAT (Marseille), Bertrand DEBONO (Neurosurgeon) (Versailles)
11:00 - 11:05 Contexte. Bertrand DEBONO (Neurosurgeon) (Conférencier, Versailles)
11:05 - 11:25 Modifications de la relation médecin/malade liée à la pression médico-légale : Approche quantitative au sein de la SFNCL.
11:25 - 11:45 Désenchantement et altération des pratiques : une étude qualitative. Antoine GUILLAIN (Doctorant) (Conférencier, Paris)
11:45 - 12:00 Le patient et le médecin : un rapport d’égal à égal ? Anne-Hélène MONCANY (Conférencier, Toulouse)
12:00 - 12:15 Judiciarisation de la médecine : mythe ou réalité ? Renaud BOUGEARD (Conférencier, Lyon)
12:15 - 12:30 Conclusion et échange.
AUDITORIUM CHATEAUBRIAND

"Jeudi 15 octobre"

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B23
11:00 - 12:30

Communications Orales - Pédiatrie

Modérateurs : Pr. RIFFAULT, Didier SCAVARDA (PUPH) (Marseille)
11:00 - 12:30 #21706 - Bilan de la prise en charge du médulloblastome infantile à Lyon au cours des 18 dernières années. Une étude monocentrique est-elle toujours valable à l'ère moléculaire moderne ?
Bilan de la prise en charge du médulloblastome infantile à Lyon au cours des 18 dernières années. Une étude monocentrique est-elle toujours valable à l'ère moléculaire moderne ?

Introduction : Les nouveaux critères moléculaires de classification des médulloblastomes rendent plus difficile l'évaluation de la prise en charge de ces lésions. Nous avons revu notre série et analysé les résultats à la lumière de la nouvelle stratification du risque pour le groupe d'âge des enfants.

Patients et méthode : Soixante-neuf patients (24F et 45 M) ont été opérés entre 2010 et 2019 pour un médulloblastome. L'âge médian des patients était de 7,4 ans avec une moyenne de 7,9 ans (intervalle de 1,1 à 17,6 ans). Le seuil de 5 ans a été utilisé pour définir un âge faible (groupe 1; n = 44) et un groupe d'âge élevé (groupe 2; n = 25). Pour 32 patients (46,3%), une ventriculo-cisternostomie endoscopique a été nécessaire avant la résection tumorale. Tous les patients ont bénéficié d'une IRM crânienne et préopératoire (moins de 72h).

Résultats : L'exérèse chirurgicale a été complète chez 63 patients. Six patients avaient avec un petit résidu d'infiltration au plancher du 4ème ventricule (moins de 1,5 cm2). Une maladie métastatique était présente chez 7 patients (11%). Le traitement complémentaire était la chimiothérapie pour 13 patients (médiane 3,3 ans) et la radio-chimiothérapie pour 51 (médiane 7,8 ans). La survie globale était de 75% et la survie sans progression était de 68,75% avec un suivi moyen de 8,9 ans (de 5 mois à 17,4 ans; médiane 7,8). Le groupe d'âge de moins de 5 ans était le plus exposé aux récidives avec une mortalité de 50% même chez les patients SHH +. La stratification du risque a montré un taux élevé de récidive même dans le groupe à faible risque.

Conclusion : La stratification du risque n'était pas corrélée à la survie pour le groupe d'âge faible (groupe 1). Pour l'autre groupe, les résultats étaient concordants. Le principal facteur associé à la survie était l'âge> 2 ans et le traitement complémentaire par radiothérapie. D'après notre expérience, les formes indifférenciées ont donné les meilleurs résultats.


Alexandru SZATHMARI (Lyon), Federico DI ROCCO, Rel Gerald BOUKAKA, Cecile CONTER, Carmine MOTTOLESE
11:00 - 12:30 #21538 - Intracranial aneurysm in pediatric population: a two-centers audit.
Intracranial aneurysm in pediatric population: a two-centers audit.

Background:

Intracranial aneurysm (IA) in children is a rare entity acounting for less than 5% of all IA. Due to its scarcity, its epidemiology is poorly understood and differs from adults in term of clinical presentation, size and location. Consequently, the treatment strategies are specdific and can't be only based on data from adult series. The aim of our study was to report the characteristics, management and outcomes of children treated for IA in two university hospitals over the last 17 years and to perform a literature review of this rare pathology.

Methods:

This retrospective study included 18 consecutives children (<18 years old) admitted with symptomatic cerebral aneurysm, in two neurosurgery departments in Normandy, from 2001 to 2018. Computezised tomography and cerebral angiography established the diagnosis. Both endovascular or surgical procedure were discussed in all cases. Data focus on clinical condition at admission, characteristics of the IA and its impact in the choice of the treatment modalities so as its complications. The outcomes at follow-up is based on Glasgow outcomes scale (GOS) at one year.

Results:

During the study period, 18 children (mean age: 12.6 years; sex ratio male/female: 2.3) were admitted with 21 IA. Aneurysm had a mean size of 13.6mm with 4 giant aneurysms and were mostly located in anterior circulation (16/21). Diagnostic circumstances were subarachnoid haemorrhage in 13 patients, headaches in 4 patients with giant aneurysl and fortuitous in one patient. Among the 13 patients with ruptured IA, 6 presented in poor preoperative condition (Hunt and Hess Grade >4). Treatment modalities consised in embolization in 9 patients and surgery in 9 patients including 2 by-pass surgeries in giant aneurysms.Complications were similar in the two groups, but one case of recanalization was observed in the endovascular group. At one year, 14 children were in good condition (GOS Score >4) and one died. Three children presented others cerebral aneurysms treated by the same technique as initial aneurysm.

Conclusions:

Pediatric aneurysm is a singular pathology compared to adults, occurring more frequently in male population with a higher proportion of giant aneurysms and aneurysms located in the internal carotid bifurcation. The use of endovascular technics can be useful in fusiform aneurysms while surgical procedure is favoured for middle cerebral artery aneurysms or in giant aneurysms.


Elisabeth GARRIDO (rouen), Thomas METAYER, Alin BORHA, Olivier LANGLOIS, Chrysanthi PAPAGIANNAKI, Camille DI PALMA, Evelyne EMERY, Stéphane DERREY, Thomas GABEREL, Vianney GILARD
11:00 - 12:30 #21651 - Pneumosinus dilatans et perte de vision.
Pneumosinus dilatans et perte de vision.

Le pneumosinus dilatans est une pathologie rare qui se caractérise par une pneumatisation excessive des cavités sinusiennes para nasales sans érosion osseuse. Elle peut concerner toutes les cavités sinusiennes mais la localisation sphénoïdale peut se traduire par une atteinte ophtalmologique grave. 

Nous rapportons le cas d’une jeune fille de 14 ans qui a consulté pour une sensation de baisse de la vision de l’œil droit. L’examen initial de l’œil droit montrait une pâleur papillaire localisée en région temporale supérieure, une AV à 4/10ème P5, un déficit de l’hémichamp visuel nasal franchissant la ligne verticale et englobant le point de fixation. A l’OCT, l’épaisseur de l’anneau neuro-rétinien à droite était de 77 µm (100 à gauche). Les PEV montraient une augmentation de la latence de l’onde P100 plus importante au niveau de l’œil droit. Le scanner crânien et l’IRM cérébrale ont montré une hypertrophie des sinus frontaux, une pneumatisation du corps du sphénoïde et du processus clinoïde droit. Le canal optique était rétréci à droite. Le nerf optique droit semblait atrophique, en hyper signal T2. La surveillance ophtalmologique a noté une diminution de l’AV à 2,5/10ème P14 à 24 mois sans modification du champ visuel ni de l’OCT. La patiente a alors été opérée par craniotomie : ouverture large du canal optique. En postopératoire, la patiente  distinguait seulement la lumière et les formes. Un an plus tard, il n’y avait pas d’amélioration.

Nous avons identifié dans la littérature 38 cas de pneumosinus dilatans du sinus sphénoïdal dont 29 étaient responsables d’un déficit visuel. Dans 1/3 cas, le patient avait une perte totale de vision ou seulement une perception lumineuse au moment du diagnostic, et une atrophie optique a été décrite dans presque la moitié des cas. Dix neuf cas ont été opérés soit par craniotomie soit par endoscopie. Un examen ophtalmologique pré et postopératoire a été réalisé dans seulement 10 cas. La décompression chirurgicale a permis une stabilisation ou une amélioration minime de la fonction visuelle dans 8 cas. Dans 2 cas, la vision a pu être préservée mais ces patients n’avaient qu’un trouble visuel transitoire et une baisse d’acuité visuelle très faible. 

Le but de cette observation est d’insister sur le pronostic visuel souvent sévère dans cette pathologie, justifiant un suivi ophtalmologique rapproché et peut être une intervention précoce de décompression du nerf optique avant une franche détérioration de la fonction visuelle.


Gilles DANASSEGARANE (RENNES), Julien TINOIS, Maxime BRETONNIER, Xavier MORANDI, Laurent RIFFAUD
11:00 - 12:30 #21532 - Radicellectomie sensitive partielle (RSP) : recueil de données d’une série nantaise.
Radicellectomie sensitive partielle (RSP) : recueil de données d’une série nantaise.

Introduction : La spasticité est définie par LANCE comme une hyperexcitabilité du réflexe myotatique responsable d’une exagération, liée à la vitesse, du réflexe d’étirement et du réflexe tendineux. Cet étirement musculaire stimule les racines nerveuses sensitives afférentes qui excitent à leur tour les motoneurones alpha au niveau de la moelle spinale. Cette hypertonie pyramidale est la seule composante du syndrome pyramidal accessible aux thérapeutiques pharmaceutiques et chirurgicales. La RSP apparaît comme une procédure chirurgicale définitive utilisée dans le traitement des enfants paralysés cérébraux (PC) spastiques. L’objectif de cette étude est de mesurer l’effet sur cette spasticité chez les enfants candidats à cette chirurgie et d’identifier les possibles complications et l’impact sur la qualité de vie.

Population et méthode : Dans cette étude rétrospective, nous avons analysé les dossiers de 22 enfants ayant bénéficié d’une RSP L2-S2 bilatérale avec la technique de laminotomie multiétagée entre avril 2017 et octobre 2019 dans le service de Neurochirurgie de Nantes. Nous avons analysé la spasticité pré et post opératoire à l’aide de la Modified Ashworth Scale (MAS), répertorié les complications per et post chirurgicales et observé les effets sur la qualité de vie (PedsQL).

Résultats : Parmi ces 22 enfants [sex ratio = 11:11], d’âge médian 7,5 ans [3-13] au moment de la chirurgie, 20 sont des enfants PC classés GMFCS II à V et 2 sont blessés médullaires. Le score MAS moyen est de 2,2/4 en pré-opératoire contre 0,1/4 en post opératoire. Le recul pour le suivi a été jusqu’à 1,5 ans pour le premier patient opéré de la série. Sur les 22 enfants, il a été constaté 5 cas de complications dont 2 infections de site, 2 transfusions per-opératoires et 1 cas de remote cerebellum hemorrhage bénin. La durée moyenne de chirurgie est de 128 min et celle d’hospitalisation au CHU de 5,8 jours. La durée du séjour en service de rééducation pédiatrique est en moyenne de 7 semaines [6-8]. Les données sur la qualité de vie sont en cours d’acquisition.

Conclusion : Dans notre série, ces premiers résultats tendent à montrer que la RSP est une technique efficace dans la lutte contre la spasticité dans cette population pédiatrique avec un risque de complications restant modéré. Ce travail pose les bases d’une étude prospective à venir.


Johanna CLAQUIN (Nantes), Edouard SAMARUT, Guy LETELLIER, Kevin BUFFENOIR
SURCOUF
12:30 DEJEUNER LIBRE

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C24
12:30 - 14:00

Atelier déjeuner - MEDTRONIC
Impact des nouvelles technologies dans la prise en charge des tumeurs cérébrales et de l’épilepsie

12:30 - 14:00 Apport du fraisage navigué dans la chirurgie du crâne. Pierre-Hugues ROCHE (PUPH) (Conférencier, Marseille)
12:30 - 14:00 Thermothérapie interstitielle par laser (litt) : intérêt, perspectives et bénéfices pour les patients, retours d’expériences sur la technologie Visualase. Alexandre CARPENTIER (puph) (Conférencier, Paris), Bertrand MATHON (Neurochirurgien - MCU-PH) (Conférencier, Paris), Michel LEFRANC (MEDECIN) (Conférencier, AMIENS)
LAMENNAIS 1+2

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B24
12:30 - 14:00

Atelier déjeuner - QUALIMEDIS
Présentation du ZAP-X, la nouvelle machine SRS intracrânienne sans bunker, premiers résultats cliniques

Conférencier : John ADLER (neurosurgery) (Conférencier, San Francisco, Etats-Unis)
SURCOUF
14:00 PAUSE DANS L'EXPOSITION
14:30

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A26
14:30 - 16:30

Session rachis - Table ronde - SFCR
Autour de la recherche scientifique en chirurgie du rachis

14:30 - 16:30 Introduction. Stéphane LITRICO (PH) (Conférencier, NICE)
14:30 - 16:30 Panorama bibliométrique 2008-2017 des chirurgiens du rachis français. Bertrand DEBONO (Neurosurgeon) (Conférencier, Versailles)
14:30 - 16:30 La problématique des essais randomisé en chirurgie. Guillaume LONJON (Chirurgie) (Conférencier, Montpellier)
14:30 - 16:30 Faut-il remettre en cause la quête du p<0,05 ? Steven KNAFO (Neurochirurgien) (Conférencier, Paris)
14:30 - 16:30 Utilisons-nous correctement les scores en chirurgie du rachis ? Arthur ANDRÉ (neurochirurgien) (Conférencier, Paris)
14:30 - 16:30 Du quantitatif au qualitatif…. Antoine GUILLAIN (Doctorant) (Conférencier, Paris)
14:30 - 16:30 Teasing de la table Ronde SFCR 2021 (Analyse et méthodologie dans la recherche scientifique autour de la chirurgie du rachis). Guillaume LONJON (Chirurgie) (Conférencier, Montpellier), Steven KNAFO (Neurochirurgien) (Conférencier, Paris)
AUDITORIUM CHATEAUBRIAND
15:30

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B27
15:30 - 16:30

Communications Orales - Oncologie 1

Modérateurs : Philippe METELLUS (Neurochirurgien) (Marseille), Johan PALLUD (PU-PH) (PARIS)
15:30 - 16:30 #21478 - Analyse d’une série française de 118 glioblastomes cérébelleux : prise en charge chirurgicale et résultats onco-fonctionnels.
Analyse d’une série française de 118 glioblastomes cérébelleux : prise en charge chirurgicale et résultats onco-fonctionnels.

Introduction
Peu de données relatives au traitement chirurgical des glioblastomes cérébelleux sont disponibles. Ce travail vise à décrire et à analyser les résultats chirurgicaux obtenus dans une série nationale de glioblastomes cérébelleux.

 

Méthodes

Tous les glioblastomes cérébelleux, diagnostiqués entre Mars 2004 et Avril 2014 chez des patients adultes, ont été extraits du listing français des tumeurs cérébrales. Une relecture anatomopathologique centralisée a été réalisée. Cette cohorte a été comparée à un groupe contrôle de 103 patients, traités pour un glioblastome supratentoriel IDH sauvage.

 

Résultats
118 patients, âgés de 55.9 ans en moyenne, traités pour un glioblastome cérébelleux dans l’un des 33 centres neurochirurgicaux français participant à l’étude, ont été inclus. Le traitement chirurgical correspondait à une exérèse totale (n=37, 31,9%), subtotale (n=20, 17,2%), partielle (n=38, 32,8%) ou à une biopsie (n=21, 18,1%). Les taux de complications post-opératoires (35,6% vs 11,6% p < 0.001) et de mortalité périopératoire (25,2% vs 7,8% p=0,001) étaient plus élevés chez ces patients que dans la série contrôle de glioblastomes supratentoriels. Chez les patients opérés d’un glioblastome cérébelleux, la réalisation d’une exérèse maximale (totale ou subtotale) n’entraînait pas plus de complications post-opératoires que les autres types de chirurgie (40,4% vs 31,1% p=0,29). En revanche, elle s’accompagnait plus souvent d’une amélioration neurologique post-opératoire (33,3% vs 12,5% p < 0.001), d’un allongement de la survie sans progression (6,5 mois vs 4,3 mois p=0,015) et de la survie globale (13,9 vs 6,2 mois p < 0.001). Une dissémination leptoméningée était plus fréquemment présente chez les patients ayant présenté une complication après la réalisation d’une exérèse maximale que chez les patients n’ayant pas présenté de complication (17,4% vs 0% p=0,02). Les patients dont l’état neurologique était amélioré après la réalisation d’une exérèse maximale étaient plus jeunes (43,2 ans vs 56,7 ans p=0,004) et avaient plus fréquemment un glioblastome localisé dans l’hémisphère cérébelleux (58,8% vs 8,8% p < 0.001) que les autres patients.

 

Conclusion

La prise en charge chirurgicale des glioblastomes cérébelleux est associée à un taux de morbi-mortalité plus élevé que celle des glioblastomes supratentoriels. Cependant, la réalisation d’une exérèse maximale est davantage susceptible d’améliorer le pronostic onco-fonctionnel que les autres types de chirurgie.


Thiébaud PICART (Lyon), David MEYRONET, Johan PALLUD, François DUCRAY, Luc BAUCHET, Jacques GUYOTAT, Club De Neurooncologie De La Société Française De -
15:30 - 16:30 #21800 - Awake functional mapping combined with intraoperative magnetic resonance imaging guidance for the resection of brain lesions located in eloquent areas: a 20 patients.
Awake functional mapping combined with intraoperative magnetic resonance imaging guidance for the resection of brain lesions located in eloquent areas: a 20 patients.

Background: 

Awake functional mapping is the gold standard surgical technique for the resection of brain lesions located in eloquent areas. The use of intraoperative magnetic resonance imaging has been reported to enhance the extent of resection. The benefits of using combined awake conditions and IoMRI should be evaluated.

 

Objective: 

We report the patient selection, the surgical workflow and the patient outcomes using this combined approach.

 

Methods: 

Twenty patients underwent brain lesion resection using awake conditions with intended IoMRI between 2017 and 2020. Patient demographics, lesion characteristics, intraoperative and postoperative adverse events, and surgical workflow details were obtained. Volumetric analysis of pre-intra and postoperative residual lesion volume was performed. 

 

Results:

Most patients (median age 39 y/o) harbored low-grade gliomas. Among the 20 operated patients, 17 underwent awake functional mapping and IoMRI. For three of them, the resection was considered maximal after subcortical mapping and no IoMRI was performed. Three other patients underwent two IoMRI. Sixteen (80%) patients underwent an additional resection after IoMRI. The median postoperative Karnofsky score was 90. 

 

Conclusion:

The combined use of awake functional mapping and IoMRI guidance is safe and effective to reach maximal extent of resection with low permanent morbidity for a various kinds of brain lesions. 


Henri-Arthur LEROY (Lille), Constantin TULEASCA, Iulia PECIU-FLORIANU, Quentin VANNOD-MICHEL, Ondine STRACHOWSKI, Nicolas REYNS
15:30 - 16:30 #21612 - Biopsie liquide (sang et LCR) dans les méningiomes: Preuve de concept et Résultats préliminaires.
Biopsie liquide (sang et LCR) dans les méningiomes: Preuve de concept et Résultats préliminaires.

Introduction

Since the discovery of NF2 gene's involvement, many advances have been performed in the description of meningioma mutational landscape. Recent data suggest that mutation targeting could be an alternative in meningioma therapy. PI3K-Akt-mTOR pathway targeting was also demonstrated to be relevant in meningiomas. The detection of tumor mutation in cell-free plasma DNA (cfDNA) constitutes the most promising biomarker in cancer. In meningioma, in contrast to other brain tumors, the lack of brain-blood barrier makes possible the passage of circulating tumor DNA (ctDNA) in the blood. As an alternative solution tumor mutations could be searched in the cerebrospinal fluid (CSF). 

In a proof of concept study, we analyzed cfDNA in serum from 19 patients bearing meningiomas and in CSF from 3 other patients, all previously identified with at least one pathogenicvariant in their tumor, except one.

Materials and Methods

Specimens were analyzed by ultradeep sequencing using the Custom QIAseq targeted DNA Panel library preparation (Qiagen, Germany) targeting 13 genes including NF2

Results

Twelve patients presented with benign meningioma (WHO grade I and II), and 7 with recurrent refractory high-grade meningiomas were included. Among the 12 benign cases (12 cfDNAs and 1 CSF sample), we didn't detect any of the previously identified mutations in the tumor. All the 7 patients with malignant aggressive meningioma had a tumor with an NF2mutation. In 2/6 cases with NF2 mutation identified in the tumor, the NF2mutation was also detected in cfDNA. Moreover anNF2mutation at high allelic frequency (28.7%) was detected in the CSF from a patient bearing a very aggressive tumor. This NF2mutation was not present in tumor biopsy.

Conclusion

In the aggressive tumors, mutation drivers were detectable in cfDNA from 2/6 patients, and in CSF from 1/1 patient. The presence of DNA or CSF could be a promising tool to determine the tumor mutational change and to adapt the targeted therapy.


Thomas GRAILLON (Marseille), Catherine ROCHE, Basset NOÉMIE, Mikael MEYER, Kaissar FARAH, Sébastien BOISSONNEAU, Stéphane FUENTES, Olivier CHINOT, Henry DUFOUR, Pauline ROMANET, Anne BARLIER
15:30 - 16:30 #21668 - Biopsies en conditions stéréotaxiques sans diagnostic anatomopathologique formel : Analyse d’une série monocentrique consécutive de 209 patients.
Biopsies en conditions stéréotaxiques sans diagnostic anatomopathologique formel : Analyse d’une série monocentrique consécutive de 209 patients.

Introduction : Les méthodes de ciblage stéréotaxiques permettent de réaliser des prélèvements avec une précision millimétrique. Parfois l’examen anatomopathologique est non contributif (biopsies « blanches ») et la question d’une erreur de ciblage est souvent légitimement posée par nos collaborateurs avant même d’évoquer d’autres causes situées en dehors du champ de compétences neurochirurgicales. L’objectif de ce travail est d’analyser les causes pouvant expliquer l’absence de diagnostic.

Matériels et méthodes : Etude rétrospective, monocentrique des biopsies stéréotaxiques (code CCAM ACHB001) réalisées par le même opérateur à l’hôpital de la Timone de 2012 à 2019 (logiciel CoraRecueil v4.6.0.2), et extraction de la totalité des patients pour lesquels les prélèvements n’étaient pas contributifs. Analyse de la totalité de ces cas en termes d’imagerie préopératoire, postopératoire, réalisation de la fusion-recalage de l’imagerie postopératoire et quantification d’éventuelle discordance entre le ciblage planifié et la topographie du prélèvement sur l’imagerie postopératoire. 

Résultats : 209 biopsies stéréotaxiques ont été analysées parmi lesquels 22 prélèvements ne permettaient pas de conclure formellement à l’issue de l’examen anatomopathologique. La réalisation de la fusion-recalage entre l’imagerie préopératoire et postopératoire a démontré que pour la très grande majorité des cas que la modification d’imagerie à la cible était concordante avec la cible planifiée et se situait dans les 2-3 mm au maximum de cette dernière, ne laissant ainsi aucun doute quant au caractère intra-lésionnel du prélèvement (20 cas sur 22). Un seul cas de « mistargeting » est rapporté.4 patients présentaient un aspect à l’IRM atypique, dont le prélèvement n’a pu être contributif et pourrait être en faveur d’une pathologie inflammatoire (encéphalite ou affection demyélinisante), dans 2 cas la localisation était intraventriculaire, 3 patients présentaient un lymphome cérébral.

Discussion/ conclusion : La possibilité de réaliser un prélèvement en dehors de la cible reste exceptionnelle dans notre étude avec les outils utilisés et sous couvert du respect d’une rigueur méthodologique stéréotaxique. Seuls les cas où l’imagerie postopératoire démontre l’erreur de ciblage impose la réalisation d’une nouvelle biopsie. Lorsque le prélèvement est topographiquement concordant, des techniques complémentaires (NGS) mis en œuvre par le pathologiste pourraient optimiser le rendement diagnostique.


Sébastien BOISSONNEAU (Valenciennes), Romain APPAY, Giorgio SPATOLA, Anne BALOSSIER, Dominique FIGARELLA-BRANGER, Jean REGIS, Olivier CHINOT, Henry DUFOUR, Romain CARRON
15:30 - 16:30 #21413 - Caractéristiques des gliomes avec mutation de l’histone H3 G34 chez l’adulte.
Caractéristiques des gliomes avec mutation de l’histone H3 G34 chez l’adulte.

Introduction
Les gliomes de haut grade avec mutation de l’histone H3 G34 sont essentiellement des tumeurs pédiatriques mais peuvent se rencontrer chez l’adulte. L’objectif de ce travail est de décrire les caractéristiques des gliomes de haut grade avec mutation de l’histone H3 G34 chez l’adulte.

 

Patients et méthodes

Les caractéristiques de 17 patients adultes traités pour un gliome de haut grade avec mutation de l’histone H3 G34 ont été analysées et comparées à celles de patients traités pour un gliome avec mutation de l’histone H3 K27M (n=21), avec mutation d’IDH (n=42) et avec mutation de TERT (n=88).

 

Résultats
L’âge médian au diagnostic était de 25 ans (19-33 ans). Toutes les tumeurs étaient de localisation hémisphérique. La présentation radiologique initiale était évocatrice d’un gliome de haut grade chez seulement 6 patients (37.4%). Dans les autres cas, la prise de contraste discrète ou absente (n=9, 56.3%) ou une hémorragie intralésionnelle massive (n=1, 6.3%) avait fait évoquer d’autres hypothèses diagnostiques en période pré-opératoire. Une restriction de diffusion était objectivée chez 12/13 patients (90.1%). Au contraire, les séquences de perfusion et de spectroscopie étaient faussement rassurantes chez 4/8 patients (50%) et chez 4/9 patients (44.4%), respectivement. Sur le plan histologique, des foyers PNEToïdes étaient présents dans 8/17 tumeurs (47.1%). 13/16 tumeurs n’exprimaient pas OLIG2 (81%) et 12/13 tumeurs n’exprimaient pas ATRX (92.3%). Aucune des 17 tumeurs n’avait de mutation d’IDH (0%) mais le marquage TP53 était en faveur d’une mutation (>10%) dans 14/16 tumeurs (87.5%). La présentation clinique, radiologique et histologique des gliomes histone H3 G34 mutés était différente de celles des gliomes avec une mutation de l’histone K27M, avec mutation de TERT ou avec une mutation d’IDH. La survie médiane globale des patients porteurs d’un glioblastome de l’histone H3 G34 était de 12.4 mois contre 8.5 mois pour les gliomes avec mutation de l’histone K27M (p=0.16), 11.7 mois pour les gliomes avec mutation de TERT (p=0.45) et 58 mois pour les gliomes avec mutation d’IDH (p<0.001).

 

Conclusion

Les gliomes de haut grade avec mutation de l’histone H3 G34 de l’adulte possèdent des caractéristiques particulières et sont de mauvais pronostic. L’analyse de la séquence de diffusion semble être discriminante pour identifier les gliomes H3 G34 mutés ne prenant pas le contraste initialement et pouvant faire évoquer à tort un autre diagnostic.


Thiébaud PICART (Lyon), Marc BARRITAULT, Cristina IZQUIERDO-GRACIA, Delphine PONCET, Jérôme HONNORAT, David MEYRONET, François DUCRAY, Jacques GUYOTAT
15:30 - 16:30 #21718 - Chirurgie des méningiomes intra crâniens en population gériatrique : utile ou futile ?
Chirurgie des méningiomes intra crâniens en population gériatrique : utile ou futile ?

Les méningiomes sont les tumeurs intra crâniennes extra-axiales les plus fréquentes. Le risque de développer un méningiome s’accroit exponentiellement après l’âge 50 ans. Même si, lorsqu’ils sont symptomatiques, leur résection chirurgicale demeure la règle, leur croissance habituellement lente pose la question de l’âge limite pour lequel le rapport bénéfice/risque d’une exérèse chirurgicale devient discutable.

Nous avons étudié la survie globale et la survie sans progression, ainsi que la survenue de complications dans un groupe de 160 patients de plus de 75 ans issu d’une cohorte prospective norvégienne de 1469 patients opérés d’un méningiome.

La survie sans progression des patients de plus de 75 ans est supérieure à celle du reste de la cohorte (7.5 +/- 5.5 ans vs 4.5 +/- 3.7, p < 0.001), sans différence significative au niveau de la qualité d’exérèse, évaluée par le grade de Simpson.. Le risque de survenue d’un hématome post opératoire est 3 fois plus important chez les patients de plus de 75 ans (6.9% vs 2.2%, p0.002), sans impact sur la survie globale et la mortalité à 30 jours post-opératoire. On constate par ailleurs, plus de déficit neurologique pré opératoire dans la population cible (63.8% vs 59.8% p 0.001), témoignant du caractère symptomatique des méningiomes opérés chez les plus de 75 ans. On retrouve aussi moins de méningiomes de la base du crâne opérés dans notre population d’intérêt que dans le reste de la cohorte (39.4% vs 48.6 p < 0.001), témoignant d’une sélection des patients âgés susceptibles de bénéficier d’une prise en charge chirurgicale.

Ces données suggèrent que la chirurgie reste une option de choix dans la prise en charge des méningiomes chez les patients âgés, avec un faible taux de récidive et un qualité d’exérèse similaire à celle d’une population plus jeun


Abir LIHI (angers), Marco CORNIOLA, Torstein MELING, Clémentine GALLET
15:30 - 16:30 #21630 - Corrélation entre la connectivité structurelle et effective de patients opérés d’une tumeur cérébrale en condition éveillée.
Corrélation entre la connectivité structurelle et effective de patients opérés d’une tumeur cérébrale en condition éveillée.

Rationnel : La tractographie permet de fournir une cartographie et des mesures de la connectivité structurelle cérébrale de manière non invasive. Toutefois, la précision de cette technique est insuffisante pour identifier de manière fiable les faisceaux d’association de substance blanche lors de la chirurgie cérébrale. A cette fin, la méthode de référence est la stimulation électrique directe (SED) du cortex et de la substance blanche. En réalisant un enregistrement par électrocorticographie (ECoG), il est possible de mesurer la connectivité effective correspondant à la propagation des potentiels évoqués provoqués (CCEPs) par la stimulation bipolaire. Notre objectif était de corréler les mesures de connectivité structurelle et effective des réseaux périsylviens du langage afin d’évaluer (i) la fiabilité des mesures structurelles (ii) la précision de la tractographie (iii) la propagation des CCEPs induits par la stimulation bipolaire.

Méthodes :  Nous avons reconstitué le faisceau arqué de 9 patients opérés d’une tumeur cérébrale en condition éveillée avec SED (âge moyen=39,6 ans). En fin de résection tumorale, l’ECoG a été réalisée en regard des terminaisons corticales des faisceaux. Les mesures de CCEPs ont été faites après stimulation bipolaire à 2 Hz et entre 2 et 5 mA le long des électrodes (entre 8 et 14 sites de stimulation par patient), puis le signal a été traité a posteriori. Le délai et l’amplitude du pic de l’onde P1 ont été utilisés pour les corrélations avec les mesures structurelles de la tractographie (nombre et longueur des fibres).

Résultats : Les CCEPs ont été recueillis essentiellement sur de courtes distances, entre 10 et 60 mm du site de stimulation. Des corrélations positives entre les deux modalités d’explorations ont été démontrées essentiellement pour des fibres de 14 à 24 mm de long (moyenne = 20 mm), aussi bien pour les délais (r=0,54 +/- 0,13, p < 0,05) que pour les amplitudes de P1 (r=0,47 +/- 0,23, p < 0,05). L’amplitude de P1 était cependant proportionnelle à l’intensité de la stimulation. 

Conclusion : Dans nos conditions expérimentales, les modalités d’explorations structurelle et effective étaient significativement corrélées pour l’étude de fibres courtes correspondant à des fibres en U, mais pas pour les fibres longues comme le faisceau arqué. Les paramètres de stimulation, comme l’intensité et/ou la distance entre les deux pôles, semblent moduler la propagation des CCEPs.


Fabien ALMAIRAC (Nice), Patryk FILIPIAK, Théodore PAPADOPOULO, Denys FONTAINE, Stéphane CHANALET, Rachid DERICHE, Maureen CLERC, Demian WASSERMANN
15:30 - 16:30 #21681 - Ependymomes de la fosse cérébrale postérieure chez les enfants: toujours un défi pour les neurochirurgiens et oncologue pédiatriques.
Ependymomes de la fosse cérébrale postérieure chez les enfants: toujours un défi pour les neurochirurgiens et oncologue pédiatriques.

Introduction : Nous avons examiné 31 cas d'épendymome de la fosse cérébrale postérieure chez les enfants opérés entre 2000 et 2018 et nous rapportons l'analyse des résultats.

Patients et méthodes : Sur 47 enfants atteints d'épendymomes du SNC opérés entre 2010 et 2018, 31 étaient situés au niveau de la fosse postérieure (FCP), 9 étaient supratentoriels et 7 étaient situés au niveau de la colonne vertébrale. Pour la FCP, la moyenne d'âge était de 5,8 ans (médiane de 4,7 ans) avec une fourchette de 9 mois à 18 ans. Le tableau clinique initial était dominé par l'hypertension intracrânienne retrouvée chez 17 patients. 6 présentèrent un torticolis  et 4 des troubles de l'équilibre. Tous les enfants ont bénéficié d’une IRM cranio-spinale préopératoire. Chez 12 patients, une ventriculocisternostomie a été réalisée avant la chirurgie directe. L’exérèse était complète dans tous les cas sauf dans 2. L'exérèse complète a été réalisée après une deuxième chirurgie chez 5 patients. Onze patients ont eu une chimiothérapie postopératoire (6 néoadjuvants et 5 à récidive) et 23 radiothérapies (20 néoadjuvants et à récidive sur 3). Tous les patients ont bénéficié d'un traitement complémentaire: une chimiothérapie seule pour les enfants de bas âge et/ou d'une radiothérapie locale combinée même pour les enfants en bas âge à partir de 2010.

Résultats : La survie globale était de 82,6% sans tenir compte des chirurgies de récidive avec première intervention chirurgicale avant 2000. Pour le groupe des patients récidivant, la survie était de 65% avec un suivi moyen de 8,4 et une médiane de 9 ans (variant de 1,5 à 13,5 ans). Ainsi, 4 patients sont décédés de récidive malgré une ablation complète et un traitement complémentaire. La morbidité était représentée par une paralysie des nerfs crâniens, une paralysie faciale respectivement dans 4 cas et des problèmes de déglutition dans 3 cas. Quatre patients présentaient un syndrome cérébelleux transitoire. A long terme, 15 patients avaient une scolarité normale.

Conclusion : Notre série confirme que l'épendymome est une tumeur agressive, surtout lorqu'il est localisé  dans la fosse cérébrale postérieure. Malgré, les  études moléculaires avec mise en évidence de l'expression de différents gènes, aucune cible thérapeutique évidente n'a encore émergé. Par conséquent, la chirurgie avec ablation complète reste le facteur pronostique le plus important même s'il existe un risque accru de déficit postopératoire.


Rel Gerald BOUKAKA KALA (LYON), Szathmari ALEXANDRE, Kaba IBRAHIMA, Federico DIROCCO, Carmine MOTTOLESE
15:30 - 16:30 #21631 - Evaluation de l’efficacité de la radiochirurgie fractionnée dans le traitement des métastases cérébrales de plus de 10 cm3.
Evaluation de l’efficacité de la radiochirurgie fractionnée dans le traitement des métastases cérébrales de plus de 10 cm3.

Introduction : L’objectif de l’étude est d’évaluer l’efficacité et la toxicité de la radiochirurgie fractionnée dans le traitement des métastases cérébrales de plus de 10 cm3.

Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective, monocentrique, au CHU d’Amiens, de septembre 2016 à juin 2018, incluant les patients avec au moins une métastase cérébrale supérieure à 10 cm3 traités par une radiochirurgie fractionnée. La dosimétrie était variable selon les caractéristiques de la métastase cérébrale. Nous avons étudié le taux de contrôle local, le taux de radionécrose, la survie médiane, l’évolution des symptômes neurologiques.

Résultats : 31 patients ont été inclus dans l’étude et 36 métastases de plus de 10 cm3 ont été traitées. L’isodose, la dose et le volume médian de cerveau sain recevant 18Gy (V18Gy) étaient respectivement de 57%, 30Gy, 15,24 cm3. Le taux de contrôle local et de survie à 1 an étaient respectivement de 86,1% et 48,4%. La survie médiane était de 11 mois. Le taux de radionécrose était de 40% dont 60% étaient symptomatiques et tous résolutifs sous corticothérapie. A un an, 66,7% des patients étaient asymptomatiques. Par rapport au score pronostic DS-GPA et SIR, on retrouve une différence significative, en moyenne supérieure, respectivement de 4,2 et 5,8 mois (respectivement p= 0,001 et p= 0,000056). Nous n’avons pas établi de lien significatif entre la survenue de radionécroses et le volume tumoral, la dose, et le V18Gy.

Conclusion : La radiochirurgie fractionnée permet d’avoir un contrôle local élevé avec une survie meilleure par rapport aux prédictions des scores pronostic. Cette prescription permet de diminuer le V18Gy. Des études randomisées sont nécessaires pour déterminer la dosimétrie idéale.


Katia BUNAUX (Bordeaux), Alexandre COUTTE, Cyrille CAPEL, Justine MAROOTE, Michel LEFRANC
SURCOUF
16:30 PAUSE DANS L'EXPOSITION
17:00

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A28
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Miscellanées SFCR 2020

Modérateurs : Bertrand DEBONO (Neurosurgeon) (Versailles), Stéphane LITRICO (PH) (NICE)
17:00 - 18:30 Mise au point bibliographique récente concernant la prise en charge des myélopathies cervicarthrosiques. Olivier HAMEL (Neurochirurgien) (Conférencier, CORNEBARRIEU)
17:00 - 18:30 Vers l'établissement de Guidelines RAAC et Rachis - ERAS Society. Bertrand DEBONO (Neurosurgeon) (Conférencier, Versailles)
17:00 - 18:30 Les nouveaux défis du financement en chirurgie du rachis : Implants, Formation, Congrès... Stéphane LITRICO (PH) (Conférencier, NICE)
AUDITORIUM CHATEAUBRIAND

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B28
17:00 - 19:00

Communications Orales - Oncologie - 2

Modérateurs : Philippe METELLUS (Neurochirurgien) (Marseille), Johan PALLUD (PU-PH) (PARIS)
17:00 - 19:00 #21644 - Evaluation de l’efficacité et de la tolérance d’un traitement radiochirurgical postopératoire par Gamma Knife des métastases cérébrales réséquées.
Evaluation de l’efficacité et de la tolérance d’un traitement radiochirurgical postopératoire par Gamma Knife des métastases cérébrales réséquées.

Objectif : Dans notre étude rétrospective, nous évaluons l’efficacité et la tolérance de la RC post opératoire par Gamma Knife (GK) sur les lits opératoires de métastases cérébrales réséquées.

Matériels et Méthodes: Entre février 2011 et décembre 2016, après résection chirurgicale macroscopiquement complète, 64 patients (65 cavités) ont été traités par GK. L’indication de la radiochirurgie adjuvante a été prise de manière collégiale. Les critères d’évaluation principaux considérés dans cette étude étaient le contrôle local, la survie sans métastase intra cérébrale (SSMIC), la survie globale et la toxicité.

Résultats : Le suivi médian était de 11.1 mois. Le délai médian entre la chirurgie et la radiochirugie 35 jours. La prescription médiane était de 20 Gy (volume médian 5.6 cc). Quatre patients (7%) ont eu une récidive locale. La survie sans récidive locale, intra cérébrale et la survie globale à 1 an étaient de 97.5%, 57.6% et de 62.4% respectivement. 23 patients (41%) ont bénéficié d’une nouvelle RC sur une récidive hors lit tumoral. En analyse univariée, le traitement de lésions en place en plus du lit tumoral au moment du GK était associé à une diminution de la SSMIC (HR=1.16 [1.005-1.34] p=0.04). En analyse multivariée, un primitif « autres » comparé au poumon était significativement associé à une diminution de la SSMIC (HR=8.04 [1.82-35.4] p=0.006). Concernant la survie globale, en analyse multivariée, l’augmentation du PS (performans status) et du nombre de métastases cérébrales initiales diminuaient la survie globale (HR=5.4 [1.11-26.3] p=0.037, HR=2.7 [1.004-7.36] p=0.049, respectivement). Un cas de radionécrose a été prouvé histologiquement. Aucun décès toxique n’a été observé.

Conclusion: Notre étude confirme que le traitement post opératoire par Gamma Knife des métastases cérébrales réséquées est une technique efficace et bien tolérée, pour des volumes de traitement de toutes tailles (0.8 à 40 cc).


Jean REGIS (Marseille), Marie CANTALOUBE, Laetitia PADOVANI, Xavier MURACCIOLE, Mikael MEYER, Henry DUFOUR, Didier COWEN
17:00 - 19:00 #21421 - Évaluation optimisée de l'invasion corticale : impact sur les résultats oncologiques observés chez les patients présentant un méningiome de grade II.
Évaluation optimisée de l'invasion corticale : impact sur les résultats oncologiques observés chez les patients présentant un méningiome de grade II.

Introduction

L'invasion corticale avait été identifiée comme critère indépendant de récidive des méningiomes par Jääskaläinen en 1986. Dans la classification OMS 2007, il est seulement suggéré que les méningiomes envahissant le cortex peuvent être classés en grade II mais l’invasion corticale a été clairement répertoriée comme critère de grade II pour la première fois dans la version 2016. Dans notre centre, depuis 2007, l'invasion corticale est systématiquement recherchée grâce à une formation spécifique du personnel de neuropathologie. Par ailleurs, l’interface méningiome-cortex est soigneusement préservée en per-opératoire, lorsque cela est possible. Le but de cette étude est de comparer les caractéristiques des méningiomes de grade II diagnostiqués avant et après ce changement de pratiques.

 

Matériel et méthodes

125 patients avec un méningiome de grade II diagnostiqué entre 2011 et 2014 (groupe A) ont été comparés à 166 patients avec un méningiome de grade II diagnostiqué entre 1998 et 2005 (groupe B).

 

Résultats

La localisation tumorale et les paramètres sociodémographiques étaient comparables avec un âge médian de 62 ans dans les deux groupes (p=0,18). Dans le groupe A, il y avait plus de méningiomes de novo (84% vs 68,7%, p=0,004). Dans le groupe A, une infiltration corticale était plus fréquemment observée (59% vs 9%, p < 0,001) mais l’index Ki67 était plus faible (8,4% vs 10,5%, p=0,04). Ainsi, les bordures tumorales étaient plus souvent irrégulières dans le groupe A (52% vs 29%, p < 0,001). La survie sans progression était similaire dans les deux groupes (65 vs 66 mois, p=0,92) mais il y avait plus souvent une progression vers un grade III dans le groupe B (18,9% vs 0%, p=0,006). Dans le groupe A, les méningiomes classés en grade II exclusivement sur la base d'une infiltration corticale (n=33, groupe A’) avaient un taux de progression et une survie sans progression similaires aux méningiomes présentant d'autres critères d'atypie (27% vs 25%, p=0,98 et 32 vs 32 mois, p=0,74, respectivement). La survie sans progression des méningiomes du groupe A’ était également comparable à celle des 258 autres méningiomes (32 vs 40 mois, p=0,40).

 

Conclusion

En accord avec la classification OMS 2016, les méningiomes classés en grade II uniquement sur la base de l’invasion corticale semblent se comporter comme les méningiomes ayant d'autres critères d'atypie. Une collaboration multidisciplinaire est nécessaire pour évaluer ce critère de manière optimale.


Thiébaud PICART (Lyon), Chloé DUMOT, François DUCRAY, Anne DURAND, Jacques GUYOTAT, Moncef BERHOUMA, David MEYRONET
17:00 - 19:00 #21608 - Evolution de la prise en charge des patientes porteuses d’une lésion méningée dans un contexte de prise de médicaments dérivés de la progestérone sur une cohorte monocentrique entre 1995 et 2018.
Evolution de la prise en charge des patientes porteuses d’une lésion méningée dans un contexte de prise de médicaments dérivés de la progestérone sur une cohorte monocentrique entre 1995 et 2018.

Introduction. Les liens entre la croissance des méningiomes et les médicaments dérivés de la progestérone sont connus depuis >10 ans. Qu’en est-il de l’évolution de notre pratique neurochirurgicale ?

Méthodes. Etude de cohorte, monocentrique, rétrospective, de patientes porteuses de lésions méningées dans un contexte de prise de médicaments dérivés de la progestérone. Recherche par mots clés (méningiome AND acétate de cyprotéroneAND/OR Androcur AND/OR acétate de nomégestrol AND/OR Lutényl AND/OR acétate de chlormadinone AND/OR Lutéran) entre 1995 et octobre 2018. 

Résultats. 71 patientes (47±9 ans) porteuses de 125 lésions méningées (1,8±1,2 par patiente, range 1-6) ont été recensées avec une augmentation des patientes prises en charge au fil du temps : <1/an entre 1996-2008, 5/an entre 2009/2016 et >12/an en 2017-2018. L’imagerie était réalisée pour des céphalées (35,2%), un déficit neurologique (23,9%), des crises d’épilepsie (21,1%) ou pour un dépistage (23,9%). Le traitement était l’acétate de cyprotérone seul dans 66,2%, l’acétate de chlormadinone seul dans 19,7%, l’acétate de nomégestrol seul dans 9,9% et une association de médicaments dans 4,2%. Le médicament dérivé de la progestérone a été stoppé dans 77,5% après la découverte de la lésion avec une augmentation significative de l’arrêt du médicament (p<0,001) au fil du temps : 17% entre 1996-2008, 83% entre 2009/2016 et 95% entre 2017-2018. La prise en charge thérapeutique est connue pour 121 cas : 74 surveillances, 36 chirurgies, 10 radiothérapies et 1 chirurgie + radiothérapie. L’indication de traitement était liée à la présence d’un déficit neurologique (97,8% Vs 60,3%, p<0,001) et à la chute du KPS (83 Vs 90, p<0,001). La prise en charge thérapeutique a évolué au fil du temps (p<0,001) avec une réduction des exérèses chirurgicales (67% entre 1996-2008, 32% entre 2009/2016 et 24% entre 2017-2018) et une augmentation de la surveillance simple (33% entre 1996-2008, 62% entre 2009/2016 et >64% entre 2017-2018). Les lésions méningées surveillées ont progressé dans 3 cas (5,1%), sont restées stables dans 40 cas (62,8%) et ont régressé dans 16 cas (27,1%) au cours du suivi. Des lésions méningées traitées, 1 seule a progressé au cours du suivi (2,4%).

Conclusion. La prise en charge thérapeutique a évolué au fil du temps vers une attitude plus conservative. Notre circuit patient dédié (accès rapide à l’IRM + avis neurochirurgical) a inclus >150 patients dans une cohorte prospective depuis novembre 2018.


Malaize HENRI (Paris), Samoyeau THOMAS, Gilles ZAH-BI, Marc ZANELLO, Alexandre ROUX, Eduardo PARRAGA, Joseph BENZAKOUN, Edouard DEZAMIS, Catherine OPPENHEIM, Johan PALLUD
17:00 - 19:00 #21580 - Existe-t-il une place pour la cryothérapie dans la le traitement des glioblastomes ?
Existe-t-il une place pour la cryothérapie dans la le traitement des glioblastomes ?

La cryoablation consiste à créer des lésions thermiques tissulaires par l'intermédiaire de cryosondes responsable d'apoptose et de nécrose cellulaire. Des dommages microvasculaires et un effet cryo-immunologique avec relargage des cytokines sont associés. Cette technique est validée pour les tumeurs rénales, osseuses et prostatiques, mais n'est pas utilisée dans l'arsenal thérapeutique actuel des tumeurs cérébrales. L'utilisation de la cyrothérapie ciblée permet un meilleur contrôle per-procédure de la lésion thermique induite par IRM que lors d'un traitement par laser ou radiofréquence. 

Il n'existe actuellement pas de recommandation sur la prise en charge des récidives de glioblatomes. Une ré-intervention chirurgicale, une nouvelle ligne de chimiothérapie ou une radiothérapie sont envisagées au cas par cas. Dans les cas de récidives de glioblastomes après traitement complémentaire conventionnel, la cryothérapie pourrait être un traitement supplémentaire dans la stratégie thérapeutique. Les effets attendus de la cryothérapie sur le glioblastome sont: le contrôle local et systémique de la tumeur, la potentialisation des autres traitements adjuvants (notamment la radiothérapie ou l'immunothérapie) et un effet anti-prolifératif tumoral par effet cryo-immunologique. La cryothérapie semble potentialiser la réponse immunitaire. Des études animales (modèle de rongeur avec implanation de cellules gliales) ont démontré une activation de la maturation des cellules dendritiques (cellules présentatrices d'antigènes) après cryothérapie. L'expression plasmatique de CD3, CD4, CD8, CD11, CD12, CD80 et IL12 est significativement majorée chez les rongeurs traités.

Six patients qui présentaient une récidive de glioblastome ont pu bénéficier de la cryothérapie en complément aux autres traitements. Il n'y a pas eu de complications per ou post procédurales. La survie sans progression était de 7 mois (3-13) avec un suivie de 6.1 mois (1-16).

Nous exposerons une revue de la littérature portant sur les études animales et humaines de la cryothérapie sur des tumeurs cérébrales suivi d'une description de notre expérience avec la cryothérapie lors de récidives de glioblastome au CHU de Strasbourg.


Hélène CEBULA, Hélène CEBULA (Strasbourg), Afshin GANGI, Julien GARNON, Georges NOEL, François PROUST
17:00 - 19:00 #21557 - Faisabilité et complications de la chirurgie de résection guidée par cartographie fonctionnelle per-opératoire en condition éveillée chez les patients adultes porteurs d’une métastase cérébrale en zone éloquente.
Faisabilité et complications de la chirurgie de résection guidée par cartographie fonctionnelle per-opératoire en condition éveillée chez les patients adultes porteurs d’une métastase cérébrale en zone éloquente.

Introduction. La cartographie fonctionnelle per-opératoire en conditions éveillées semble utile pour réséquer les métastases cérébrales en zone éloquente.

Méthodes. Etude comparative de patients adultes opérés d’un gliome diffus et d’une métastase en zone cérébrale éloquent en condition éveillée (2010-2019). 

Résultats. 20 métastases (10 broncho-pulmonaires, 4 mammaires, 2 mélanomes, 1 colique, 1 PECome, 1 rénale, 1 testiculaire) ont été opérées en éveillé (7,9% des chirurgies éveillées). Après bilan cognitif pré-opératoire, une cartographie fonctionnelle positive a été réalisée dans 100% des cas avec une exérèse complète dans 19/20 cas (une exérèse incomplète d’une radionécrose du fait de réponses éloquentes). Par rapport aux gliomes opérés en éveillés, les métastases éveillées étaient plus âgées (55,6 Vs 41,7 ans, p<0,001), avaient un KPS initial plus bas (81,5 Vs 96,2, p<0,001), autant de déficit neurologique (25% Vs 25%, p=0,100), moins de crises d’épilepsie (50% Vs 70,7%, p=0,050), un volume tumoral plus important (23,1 Vs 13,8 cm3, p=0,007), plus de traitements oncologiques préalables à la chirurgie éveillée (55% Vs 25,4%, p=0,026), une durée totale de chirurgie plus courte (181 Vs 262 min, p<0,001), une durée de la phase éveillée plus courte (63 Vs 98 min, p<0,001), une intensité de stimulation supérieure (3,6 Vs 3.0, p=0,049), des difficultés opératoires similaires (p=0,246), moins de douleurs per-opératoires (5 Vs 21,8%, p=0,041), moins de dégradation clinique post-opératoire précoce (25 Vs 76,9%, p<0,001), autant de crises d’épilepsie post-opératoires (10 Vs 8,3%, p=0,793), plus d’infections du site opératoire (10 Vs 1,7%, p=0,019), plus de complications médicales (15 Vs 0,4%, p<0,001), un KPS post-op immédiat similaire (76,5 Vs 81,1, p=0.096), une hospitalisation plus longue (20 Vs 10 jours, p=0.116 ; sortie à domicile dans 90%), moins de rééducation menée à terme (45 vs 90,8%, p<0,001). Après traitement adjuvant focal dans 75% des cas (5 cas de radionécrose sans traitement au décours), le KPS à 3 mois remontait à un niveau similaire au pré-opératoire. Le bilan cognitif (effectué dans 15%) était similaire ou amélioré et aucun patient n’avait repris le travail.

Conclusion. La chirurgie éveillée des métastases en zone éloquente est faisable sans difficulté technique mais s’accompagne en postpopératoire d’un taux accru de complications médicales en lien avec la néoplasie et de complications infectieuses en lien avec les irradiations préalables.


Pelletier JEAN-BAPTISTE (SAINT ETIENNE), Alessandro MOIRAGHI, Marc ZANELLO, Alexandre ROUX, Benedicte TRANCART, Gilles ZAH-BI, Eduardo PARRAGA, Edouard DEZAMIS, Johan PALLUD
17:00 - 19:00 #21658 - Histologie per-opératoire utilisant la microscopie Raman stimulée.
Histologie per-opératoire utilisant la microscopie Raman stimulée.

Introduction : Conventional haematoxylin, eosin and saffron (HES) histopathology, are currently the ‘gold-standard’ for pathological diagnosis of cancer, requires extensive sample preparations that are achieved within time scales that are not compatible with intra-operative situations where quick decisions must be taken. Providing to pathologists a close to real-time technology revealing tissue structures at the cellular level with HES histologic quality would provide an invaluable tool for surgery guidance with evident clinical benefit.

Methods : Here, we specifically develop a stimulated Raman imaging-based framework [1] that demonstrates brain tissue cancer evaluation and detection of unprocessed human surgical specimens in few minutes only. The generated stimulated Raman histology (SRH) images combine chemical and collagen information to mimic conventional HES histopathology staining [2]. We report excellent agreements between SRH and HES images acquire on the same patients for healthy, and cancerous unprocessed brain tissue samples.

Results :We demonstrate that SRH imaging is a non-destructive histology imaging method and does not alter the tissue molecular information. This is done by comparing the results of immuno-histo-chemistry and molecular biology analysis performed on tissues that have been or not imaged by SRH. The non-destructive, non-invasive nature of SRH imaging is important in neurosurgical procedures of stereotaxic brain biopsy that often lead to partial analysis due to the limited excised material. Performing histology imaging using SRH would save brain material to complete immuno-chemistry and molecular biology analysis for optimal patient treatment.

Conclusion : These developments pave the way for instantaneous label free brain histology in an intra-operative context.

References:

[1] B. Sarri, R. Canonge, X. Audier, E. Simon, J. Wojak, F. Caillol, C. Cador, D. Marguet, F. Poizat, M. Giovannini, and H. Rigneault, "Fast stimulated Raman and second harmonic generation imaging for intraoperative gastro-intestinal cancer detection," Scientific Reports 9, 10052 (2019). https://doi.org/10.1038/s41598-019-46489-x

[2] B. Sarri, F. Poizat, S. Heuke, J. Wojak, F. Franchi, F. Caillol, M. Giovannini, and H. Rigneault, "Stimulated Raman histology: one to one comparison with standard hematoxylin and eosin staining," Biomed. Opt. Express 10, 5378-5384 (2019). https://doi.org/10.1364/BOE.10.005378


Sébastien BOISSONNEAU (Valenciennes), Barbara SARRI, Romain APPAY, Sandro HEUKE, Hervé RIGNEAULT, Dominique FIGARELLA-BRANGER, Henry DUFOUR
17:00 - 19:00 #21627 - Immunothérapie dans les méningiomes de haut-grade récidivants : Analyse du volume tumoral chez les patients traités par Nivolumab.
Immunothérapie dans les méningiomes de haut-grade récidivants : Analyse du volume tumoral chez les patients traités par Nivolumab.

Introduction:

Recurrent High-Grade  Meningiomas remain an unmet medical need in neurooncology. Immunotherapy provides promising results in different types of cancer. Meningiomas express PD1 and PDL1 and were suggested to be a relevant target for immunotherapy. Nivolumab is an Anti-PD1 drug. The aim of this study was to assess the tumoral 3D volume before treatment beginning then under Nivolumab treatment.

Materials and Methods: 

 Patientswith histologically confirmed WHO grade II or III meningioma that is progressive or recurrent andwith failure of maximal safe resection and radiation therapywere included in cohort 1: Nivolumab Monotherapy  (240 mg every 2 weeks). MRI was performed before inclusion, at inclusion then every 3 months. Volumetric analysis was performed on 3D T1 millimetric MRI sequence using Sophia Radiomics software.

 Results

25 patients were analyzed. Data were incomplete for 3 patients. Growth curves were performed for each patient. 

 A signal of activity was observed in 8 patients. No signal activity was observed in 13 patients. Long-term complete remission was obtained in one case. In two cases, combination with radiation therapy seems promising.

Conclusion

 Efficacy of Nivolumab alone in Recurrent High-Grade Meningiomas remains limited in most cases. Combination with radiation therapy is promising (cohort 2 of the study). Predictive markers of efficacy remain to be determined.


Thomas GRAILLON (Marseille), Parikshit JUVEKAR, Samantha HOFFMAN, Raymond HUANG, Linda BI, David REARDON
17:00 - 19:00 #21801 - Interstitial photodynamic therapy for non-surgical glioblastoma.
Interstitial photodynamic therapy for non-surgical glioblastoma.

Le glioblastome est la tumeur cérébrale primitive maligne la plus fréquente chez l’adulte, avec une incidence en France de 4/100 000 et une médiane de survie de 14,5 mois avec le traitement standard actuel. L'évolution des glioblastomes non éligibles à la chirurgie est encore plus péjorative. 

Nous développons un modèle de thérapie photodynamique minimalement invasive visant à optimiser le contrôle local de ces tumeurs inopérables, en complément des traitements adjuvants recommandés.

La technique minimalement invasive, ou interstitielle, consiste à implanter des fibres optiques en conditions stéréotaxiques au sein de la tumeur permettant une illumination focalisée et l’activation d’un photosensibilisateur. 

Nous vous présentons ainsi les modalités de réalisation du traitement envisagé  pour démontrer la faisabilité et la tolérance de la thérapie photodynamique interstitielle médiée par le 5-ALA dans le traitement du glioblastome en complément du protocole standard de soins.

 


Henri-Arthur LEROY (Lille), Clément DUPONT, Laura GUÉRIN, Grégory BAERT, Fabienne LECONTE, Serge MORDON, Maximilen VERMANDEL, Nicolas REYNS
17:00 - 19:00 #20634 - La cinétique de croissance radiologique prédit l’agressivité tumorale des oligodendrogliomes IDH-mutés et 1p19q-codélétés de l’adulte selon la classification OMS 2016. Une analyse quantitative bicentrique.
La cinétique de croissance radiologique prédit l’agressivité tumorale des oligodendrogliomes IDH-mutés et 1p19q-codélétés de l’adulte selon la classification OMS 2016. Une analyse quantitative bicentrique.

Introduction.

Nous avons quantifié la cinétique de croissance radiologique spontanée des oligodendrogliomes. Nous avons posé les hypothèses suivantes : 1) la cinétique de croissance radiologique permet de distinguer les oligodendrogliomes de grade II et de grade III;  2) les oligodendrogliomes de grade III avec néoangiogenèse sont associés plus fréquemment à une cinétique radiologique rapide (³8 mm/an).

 

Méthodes.

Etude de cohorte rétrospective bicentrique (2010-2016) de patients porteurs d’un oligodendrogliome supra-tentoriel nouvellement diagnostiqué avec mutation IDH et co-délétion 1p19q selon la classification OM2 2016 ayant un suivi d’imagerie pré-opératoire disponible (minimum 2 IRM, intervalle minimal de 1,5 mois) pour quantifier la cinétique de croissance radiologique spontanée. Autorisation n°IRB00011687 de l’IRB #1: 2019/11.

 

Résultats.

Nous avons inclus 108 patients (44.7±14.1 ans, 60 hommes). La cinétique de croissance radiologique spontanée ne différait pas selon le centre (p=0.121). La cinétique de croissance radiologique spontanée était supérieure dans les oligodendrogliomes de grade III avec néoangiogenèse (n=37, médiane 10.4 mm/an, moyenne 10.0±6.9) que dans les oligodendrogliomes de grade III avec uniquement des mitoses élevées (cutoff ³6 mitoses, n=18, médiane 3.9 mm/an, moyenne 4.5±3.2; p=0.004) et que dans les oligodendrogliomes de grade II (n=53, médiane 2.3 mm/an, moyenne 2.8±2.2; p<0.001). Il y avait une augmentation des cas avec cinétique radiologique rapide (³8 mm/an) dans les oligodendrogliomes de grade III avec néoangiogenèse (54.1%) par rapport aux oligodendrogliomes de grade III avec uniquement des mitoses élevées (11.1%; p<0.001) et par rapport aux oligodendrogliomes de grade II (0.0%; p<0.001). La présence d’une néoangiogenèse (p<0.001) et les mitoses élevées ³9 (p=0.013) étaient indépendamment associées à une cinétique radiologique rapide (³8 mm/an). Une cinétique radiologique rapide (³8 mm/an) était le seul prédicteur indépendant associé à une progression tumorale nécessitant un traitement oncologique (p=0.041).

 

Conclusions. 

La cinétique de croissance radiologique spontanée résume l’agressivité des oligodendrogliomes de l’adulte, permet l’identification en pré-opératoire des oligodendrogliomes de grade III quand elle est rapide (³8 mm/an) et remet en cause la pertinence du grade de malignité sur la base d’un compte de mitoses avec un cutoff ³6.


Johan PALLUD (PARIS), Alexandre ROUX, Gilles ZAH-BI, Eduardo PARRAGA, Marc ZANELLO, Edouard DEZAMIS, Arnault TAUZIEDE-ESPARIAT, Myriam EDJLALI, Emmanuelle LECHAPT, Marc SANSON, Didier DORMONT, Frédéric DHERMAIN, Catherine OPPENHEIM, Laurent CAPELLE
17:00 - 19:00 #21621 - Plasticité structurelle et fonctionnelle de l’insula controlatérale de patients porteurs d’un gliome de bas grade insulaire.
Plasticité structurelle et fonctionnelle de l’insula controlatérale de patients porteurs d’un gliome de bas grade insulaire.

Rationnel : Les patients atteints d’un gliome diffus de bas grade (GBG) de malignité ont pour la plupart des atteintes neurocognitives peu marquées infra-cliniques, malgré la présence d’une lésion diffuse parfois étendue et volumineuse en zones dites fonctionnelles. Le maintien des fonctions neurologiques est expliqué par les phénomènes de plasticité cérébrale qui peuvent intervenir à plusieurs niveaux, dans l’hémisphère ipsi- et contro-lésionnel. Parmi ces mécanismes compensatoires, le rôle de la structure homologue controlatérale est peu connu. Dans l’hypothèse d’une « plasticité homotopique », notre objectif était d’étudier les modifications structurelles corticales et de la connectivité fonctionnelle de l’insula controlatérale de patients porteurs d’un GBG insulaire.

Méthodes : Nous avons utilisé une approche en région d’intérêt (ROI) chez des patients atteints d’un GBG centré sur l’insula comparés à des sujets sains appareillés sur l’âge et le sexe. Le volume cortical a été exploré en « voxel-based morphometry » (VBM) à partir des IRM T1 (n=84 patients : 47 à gauche, 37 à droite), et la connectivité fonctionnelle à partir des mêmes patients qui ont eu également une IRM fonctionnelle de repos (n=52, 30 à gauche, 22 à droite). 

Résultats : Dans les 2 groupes de patients (insulaires droit et gauche), nous avons mis en évidence une augmentation significative (i) du volume de substance grise du cortex insulaire et (ii) de la connectivité fonctionnelle de l’insula contro-lésionnelle. La densité de substance grise était augmentée de 24,6% et de 31,6% au sein des voxels significatifs de l’insula par rapport aux sujets sains (p < 0.0001). La connectivité fonctionnelle de l’insula contro-lésionnelle était essentiellement renforcée vers les régions postérieures (cortex visuel) et sensorimotrices des 2 hémisphères. 

Conclusion : L’ensemble des résultats suggère que chez des patients atteints d’un GBG insulaire, il existe un redéploiement de la connectivité insulaire vers l’insula saine controlatérale, s’accompagnant de modifications macro-structurelles du cortex. Ces données supportent le concept de plasticité cérébrale homotopique expliquant, au moins en partie, le haut degré de compensation fonctionnelle observé chez ces patients.


Fabien ALMAIRAC (Nice), Hugues DUFFAU, Guillaume HERBET
17:00 - 19:00 #21618 - Prise en charge chirurgicale itérative des récidives de méningiomes : quel bénéfice ?
Prise en charge chirurgicale itérative des récidives de méningiomes : quel bénéfice ?

Les méningiomes sont les tumeurs des méninges cérébrales les plus fréquentes. Bien que la prise en charge de ces tumeurs lors de la première récidive après chirurgie soit bien décrite, l'histoire naturelle des récidives successives de méningiomes ainsi que leur prise en charge thérapeutique sont peu connues.

Nous avons étudié les récidives successives de méningiomes et leur prise en charge chirurgicale dans une cohorte norvégienne prospective de 1469 patients opérés d'un méningiome avec au total 11 414 patients-années de suivi.

114 récidives (7,7%) ont été traitées chirurgicalement soit un risque de récidive de 1% par patient-année de suivi. 36 patients ont été opérés une troisième fois ou plus. La survie sans progression entre les chirurgies décroit régulièrement et significativement avec les chirurgies successives, de 4.3 ±4 ans après la première chirurgie à 2.4 ±2.9 ans après la troisième chirurgie. Les facteurs prédictifs de récidives identifiés sont le grade OMS OR 7.13 [4.40;11.55], p < 0.001 et une tumeur localisée au niveau de la base du crâne OR 2.76 [1.95;3.99] p < 0.001. Le taux d'infection et d'hématome postopératoire n'augementent pas lors de chirurgies successives, au contraire du risque d'aggravation neurologique qui est de 3,9%, 16,6% et 13,9% respectivement pour la première, deuxième et troisième chirurgie.

La diminution de la survie sans progression entre les chirurgie montre que la prise en charge chirurgicale itérative des méningiomes ne remet pas "les compteurs à zéro" mais constitue une "course contre la montre". Ceci doit être pris en compte lors de l'estimation du rapport bénéfice/risque de la chirurgie chez les patients pris en charge pour une récidive de méningiome.


Jean-Michel LEMÉE (Angers), Marco CORNIOLA, Torstein MELING
17:00 - 19:00 #21429 - Rendement diagnostique et sécurité de la biopsie cérébrale pour les pathologies neurologiques d’étiologie indéterminée.
Rendement diagnostique et sécurité de la biopsie cérébrale pour les pathologies neurologiques d’étiologie indéterminée.

Introduction : La contribution diagnostique de la biopsie cérébrale est bien établie pour les patients présentant une suspicion de tumeur cérébrale, pour lesquels son rendement diagnostique se rapproche de 95%. Pour les pathologies neurologiques non-tumorales, aucune recommandation n'existe concernant la place et le moment approprié de la biopsie cérébrale. Le but de cette étude était d’évaluer le rendement diagnostique et la sécurité des biopsies cérébrales réalisées chez les patients atteints de maladies neurologiques d'étiologie indéterminée.

 

Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique, entre 2008 et 2018, à l’Hôpital Universitaire Pitié-Salpêtrière (Paris). Les dossiers de tous les patients ayant eu une biopsie cérébrale ont été analysés. Les patients biopsiés pour confirmation histologique du diagnostic de tumeur cérébrale ont été exclus. Les taux de diagnostic histologique spécifique et de diagnostic final, les facteurs prédictifs associés au diagnostic, le taux de complications post-biopsie et les facteurs associés aux complications ont été évalués à l’aide d’une analyse statistique multivariée.

 

Résultats: Sur les 1847 patients ayant eu une biopsie cérébrale durant cette période, 178 ont été inclus dans l’étude.Les taux de diagnostic histologique spécifique et de diagnostic final étaient respectivement de 71,3% et 83,1%, entraînant des modifications thérapeutiques pour 75,3% des patients. La mortalité et la morbidité neurologique permanente liées à la biopsie cérébrale étaient respectivement de 1,1% et 0,6%. L’immunodépression (OR 2,2 IC95%[1,1-4,7] P=0,04) était indépendamment associé à un diagnostic histologique spécifique, tandis que la localisation supratentorielle de la lésion biopsiée (4.1 [1.1-15.2 ] P=0,04) était indépendamment associée à l’obtention d’un diagnostic final. Les biopsies obtenues chez les patients comateux étaient moins contributives au diagnostic (0,2 [0,05-0,7] P=0,01). La thrombopénie < 100G/L (28,5 [1,8-447] P=0,02), l'hydrocéphalie (6,3 [1,2-15,3] P=0,02) et les lésions ciblées < 1cm (4,3 [1,2-15,3] P=0,03) étaient indépendamment associées à la survenue d’une complication post-biopsie.

 

Conclusion : Cette étude apporte une preuve de niveau 4 que la biopsie cérébrale est sûre et a un rendement diagnostic élevé chez les patients présentant une pathologie neurologique d'étiologie indéterminée. Nous préconisons que cette procédure soit envisagée au début de l'algorithme diagnostique de ces patients.


Bertrand MATHON (Paris), Marc PINETON DE CHAMBRUN, Franck BIELLE, Karima MOKHTARI, Matthieu PEYRE, Anne-Laure BOCH, Alexandre CARPENTIER, Jean-Yves DELATTRE, Sylvain CHOQUET, Sophie DEMERET, Eric CAUMES, Alexandre LE JONCOUR, Aymeric AMELOT
17:00 - 19:00 #20604 - Résultats de traitement chirurgical de Neurocytoma Central et nouvelles stratégies chirurgicales.
Résultats de traitement chirurgical de Neurocytoma Central et nouvelles stratégies chirurgicales.

Ce rapport résume l'expérience dans l'évaluation et le traitement de NC acquise par I’Institut Neurochirurgical N.N. Burdenko à Moscou (Russie). Il explore aussi quelques nouvelles idées concernant les stratégies de traitement.

Dates et méthodes. 116 patients adultes présentant un NC ont subi le traitement entre 2008 et 2017. L'âge moyen était de 25 ans (16 à 59 ans). Toutes les tumeurs étaient localisées dans les ventricules, principalement dans les environs du septum pellucidum. Pour 34 patients (30% de l’effectif), l'infiltration de l'épendyme des ventricules latéraux et l'invasion du thalamus ont été notées.  Dans 49 cas NC (42 % des patients) la tumeur a été localisée dans les deux ventricules latéraux, pour 40 patients (35% de l’effectif), elle était située dans les ventricules latéraux avec une séparation  dans le troisième ventricule, pour 21 patients (18%) – elle était restreinte à un ventricule latéral et enfin, dans 6 cas (5%) la tumeur était située dans les ventricules latéraux et un troisième ventricule.  La plupart des patients (n = 71, 62 %) ont été opérés par  l'abord transcortical ou par  l'abord interhémisphérique (n = 41, 35%). Les deux abords ont été utilisés dans 4 (3%) des  cas. Plus récemment, 6 patients (5 %) ont subi la résection par la technique “Borr-hole”.

Résultats. La résection  totale et subtotale de tumeurs a été accomplie chez 96 malades (83 %).  Dans la première période postoperatoire  67 patients (58 %) présentaient un résultat fonctionnel excellent (Karnofsky ≥80). Les nouveaux déficits suivants ont été notés : le changement mental  pour 21 (18%) patients, les désordres cognitifs -  pour 7 (6%) patients et nouvelles hémiparésies et problèmes de parole pour 10 patients (9 %). Vingt-cinq patients (22%) ont développé des hématomes intraventriculaires, et, parmi eux, 22 patients (19%) ont subi l'évacuation chirurgicale. On a constaté que trois patients (3%) présentaient des hématomes épiduraux et subduraux. Une hydrocéphalie postopératoire a été constatée pour 23 patients (20%) et la procédure par valves a été réalisée chez 13 d'entre eux. Pour 5 patients présentant une hydrocéphalie préopératoire, un stent intraventriculaire a été posé après l'enlèvement de grandes  tumeurs. La mortalité postopératoire dans la série entière a été de 4,3% (n = 5).

Conclusion. Les Neurocytoma Centraux restent des lésions qui nécessitent un traitement chirurgical.  Le pronostic total pour les patients atteints CN reste favorable. 


Alexander KONOVALOV, Sergey MARYASHEV (Moscou, Russie), David PITSKHELAURI, Andrey GOLANOV, Andrey LUBNIN
17:00 - 19:00 #21745 - Validation d’un score permettant d’évaluer le risque de croissance rapide des méningiomes chez les patients porteurs d’une Neurofibromatose de type 2.
Validation d’un score permettant d’évaluer le risque de croissance rapide des méningiomes chez les patients porteurs d’une Neurofibromatose de type 2.

Objectifs

Les méningiomes intracrâniens surviennent chez environ la moitié des patients atteints de Neurofibromatose de type 2 (NF2) et sont souvent multiples. La prédiction des taux de croissance des méningiomes individuels est d’un grand intérêt thérapeutique. Un score récemment publié (ASAN Intracranial Meningioma Scoring System, AIMSS) permet d’estimer le risque de croissance tumorale rapide des méningiomes sporadiques. Notre étude vise à déterminer les facteurs prédictifs de croissance rapide dans les méningiomes NF2 et à évaluer la reproductibilité du score AIMSS dans cette population spécifique.

Méthodes

Nous avons réalisé une analyse rétrospective des dossiers médicaux de 92 patients NF2 porteurs de 358 méningiomes mesurés suivis de façon prospective entre 2012 et 2018. Les volumes tumoraux ont été mesurés au diagnostic et à chaque suivi. Les taux de croissance ont été calculés et évalués par rapport aux paramètres clinico-radiologiques. Les facteurs prédictifs de croissance tumorale rapide (≥ 2 cm3/an) ont été analysés en étude univariée puis en régression logistique pour créer un modèle de score prédictif de croissance. Les courbes ROC de prédiction de risque de croissance tumorale rapide du score AIMSS et de notre modèle multivarié ont été comparées.

Résultats

Soixante tumeurs (16,76%) ont présenté une croissance tumorale rapide. Après analyse multivariée, un volume tumoral plus important au diagnostic (p <0.0001), la présence d’un œdème péritumoral (p : 0.022), l'absence de calcifications (p < 0.0001) et un signal hyper ou iso-intense en IRM T2W (p<0,0001) ont été corrélés à une croissance tumorale rapide. Il est particulièrement notable que le Score de Sévérité Génétique ne semble pas influencer sur la vitesse de croissance des méningiomes NF2. Notre modèle multivarié de prédiction ne montrait pas de différence statistique par rapport au AIMSS [AUC = 0.82 95% CI (0.76-0.88) versus AUC = 0.86 95% CI (0.81-0.91), respectivement p=0.1].

Conclusion

Le score AIMSS est valide et reproductible dans notre cohorte de méningiomes NF2. Il prédit de façon adéquate le risque de croissance rapide des méningiomes et peut aider dans la prise en charge des patients NF2.


Samiya ABI JAOUDE (Paris), Matthieu PEYRE, Vincent DEGOS, Stéphane GOUTAGNY, Béatrice PARFAIT, Michel KALAMARIDES
SURCOUF
20:00

"Jeudi 15 octobre"

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Diner du Congrès

Vendredi 16 octobre
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08:30 - 10:00

Communications Orales - Rachis

Modérateurs : Bertrand DEBONO (Neurosurgeon) (Versailles), Stéphane LITRICO (PH) (NICE)
08:30 - 10:00 #21450 - Arthrodèse lombaire antérieure ou latérale augmentée par vissage facettaire sous O-ARM : note technique et résultats préliminaires.
Arthrodèse lombaire antérieure ou latérale augmentée par vissage facettaire sous O-ARM : note technique et résultats préliminaires.

Introduction

Une fixation postérieure associée à une arthrodèse lombaire antérieure (ALIF) ou latérale (OLIF) permet d’apporter une stabilité supplémentaire. Le vissage facettaire est une option intéressante de par son caractère peu invasif même si la fixation pédiculaire reste le gold standard.

Le but de l’étude est de décrire la technique utilisée et les résultats clinico-radiologiques précoces de patients opérés d’une ALIF/OLIF associée à un vissage facettaire sous O-ARM.

 

Matériels et méthodes

Entre Août 2018 et Novembre 2019, 5 patients présentant une mono-discopathie L3L4 ou L4L5 ont bénéficié d’une ALIF/OLIF associée à un vissage facettaire sous O-ARM au CHU de Nice.

L’ALIF/OLIF était réalisée dans un premier temps avec mise en place d’une cage ancrée remplie d’os autologue.

Puis, lors de la même anesthésie générale, le patient était installé en décubitus ventral pour réalisation d’un vissage facettaire mini-invasif sous O-ARM selon la technique de Boucher.

Nous avons analysé les complications, les pertes sanguines peropératoires, les scores cliniques et les résultats d’imagerie en préopératoire et à 3 mois postopératoire.

 

Résultats

Il n’y a pas eu de complication per ou post opératoire précoce.

L’EVA lombaire, l’EVA radiculaire et l’ODI diminuaient respectivement de 7,1 à 3,4, de 3,6 à 4, et de 40 à 22 à 3 mois postopératoire.

Le temps postérieur durait en moyenne 30min et les pertes sanguines étaient négligeables.

La lordose discale passait en moyenne de 6° à 13,7°.

 

Conclusion

Le vissage facettaire sous O-ARM en complément d’une ALIF/OLIF semble être une technique fiable et peu invasive avec de bons résultats clinico-radiologiques précoces. Les études biomécaniques retrouvent une diminution des mobilités similaires aux vis pédiculaires.

Cette technique ne semble pas adaptée en cas de lyse, de sagittalisation des facettes ou encore pour l’étage L5S1.


Amandine GAVOTTO (Nice), Antoine GENNARI, Yann PELLETIER, Philippe PAQUIS, Stéphane LITRICO
08:30 - 10:00 #21376 - Arthrodèse occipito-cervicale dans le traitement des instabilités de la jonction cranio-cervicale. A propos de 6 cas.
Arthrodèse occipito-cervicale dans le traitement des instabilités de la jonction cranio-cervicale. A propos de 6 cas.

Introduction : L’arthrodèse occipito-cervicale C0C2C3 est une technique de référence dans les instabilités de la jonction cranio-cervicale, résultant de pathologies congénitales, traumatiques, dégénératives, infectieuses et tumorales. L’objectif de ce travail est d’étudier 6 patients consécutifs opérés d’une arthrodèse occipito-cervicale, évaluer les indications, les avantages, les limites et les résultats.

 

Matériel et Méthode : Une étude rétrospective, multicentrique, a été réalisée sur 6 cas d’arthrodèse occipito-cervicale entre janvier 2015 et 2019 : 4 hommes et 2 femmes, âgés de 27 à 70 ans. Deux patients présentaient une arthrite rhumatoïde, une achondroplasie, deux fractures complexes de C2 et une pseudarthrose de l’odontoïde. En cas de compression de la moelle spinale, les patients ont été soumis à une laminectomie décompressive ou à crâniectomie sous-occipitale lorsque cela apparaissait nécessaire. Une greffe osseuse à partir des produits osseux de la décompression ou de la crête iliaque a été utilisée pour compléter arthrodèse.  Le résultat clinique a été évalué par le score de la JOA (Japanese Orthopaedic Association). Un scanner postopératoire immédiat et à 6 mois a été systématiquement réalisé pour contrôler le positionnement des vis, d’une part, et évaluer la qualité de la fusion, d’autre part.

 

Résultats : Tous les 6 patients présentant une instabilité de la jonction cranio-cervicale ont été soulagé de la douleur en postopératoire. Cinq patients ont eu une amélioration des scores JOA au dernier suivi. Nous avons observé une suppuration pariétale et aucun cas de décès. Nos résultats mettent en évidence une bonne fiabilité de la technique (aucune complication neuro-vasculaire et 95 % de vis parfaitement positionnées) et un excellent taux de fusion 85 % au dernier suivi.

 

Conclusion : la décompression postérieure avec fusion occipito-cervicale est une technique sûre, efficace et peut être recommandée en cas d’instabilité et/ou compression de la jonction cranio-cervicale. 


Romuald KOUITCHEU, Romuald KOUITCHEU (Marseille), Aderehime HAIDARA, Dominique N'DRI OKA, Didier ESSO, Guy VARLET
08:30 - 10:00 #21422 - Etude anatomique et histologique d’une structure trop longtemps considérée à tort comme un simple ligament : le Filum Terminale.
Etude anatomique et histologique d’une structure trop longtemps considérée à tort comme un simple ligament : le Filum Terminale.

Introduction

Le filum terminale intradural (FTi) relie le cône médullaire au cul de sac dural puis le filum terminal extradural (FTe) relie le cul de sac dural au coccyx. Le but de ce travail est de décrire l’anatomie et l’histologie du FT et d'intégrer ces données dans une réflexion physiopathologique.

 

Matériel et méthodes

Les FT de dix cadavres humains ont été disséqués. Des mesures anatomiques ont été réalisées in situ. Les FT ont ensuite été prélevés et ont fait l’objet d’une étude histologique.

 

Résultats

La longueur moyenne du FTi était de 167,13 mm et celle du FTe était de 87,59 mm. Le diamètre proximal moyen du FTi était de 1,84 mm mais il mesurait plus de 2 mm chez 2 spécimens (20%). Les diamètres mesurés à la partie moyenne et distale du FTi étaient respectivement de 0,71 et 0,74 mm, en moyenne. Le diamètre proximal du FTe était corrélé avec le diamètre distal du FTe (ρ=0,94; p=0,02). Le niveau de jonction médian entre le cône médullaire et le FTi était en regard de L1L2 chez les spécimens de sexe féminin et en regard de T12L1 chez les spécimens de sexe masculin. Ce niveau de jonction était inversement corrélé à la longueur du FTi (ρ =-0,67; p=0,03). Ainsi, la jonction entre le FT et le sac dural était centrée en regard du tiers inférieur de S2 dans 60% des cas, indépendamment du sexe. Lorsqu’un mouvement était imprimé au FTi, les éléments extraduraux (FTe et queue de cheval) restaient immobiles et vice versa. Le FTi contenait des axones et des cellules épendymaires, qui étaient denses dans son premier tiers, puis disposées en îlots, de manière aléatoire, jusqu’au cul de sac dural. Cette observation pourrait expliquer que des épendymomes peuvent se développer sur toutes les portions du FTi. D’abondantes cellules ganglionnaires ont été observées au sein du FT au niveau de la jonction avec le cul de sac dural. Le FTe contenait des adipocytes, des axones et des cellules musculaires lisses. Un mécanorécepteur a été identifié chez un spécimen, ce qui pourrait suggérer l’existence de mécanismes régulant la tension du FT.

 

Conclusions

Il existe un véritable continuum anatomique et histologique entre le cône médullaire et le FT, ce qui n’est pas surprenant puisque ces deux structures partagent la même origine embryologique. Le FT ne doit donc plus être considéré comme un simple ligament mais plutôt comme une structure fibro-cellulaire complexe.


Thiébaud PICART (Lyon), Marc BARRITAULT, Emile SIMON, Philip ROBINSON, Cédric BARREY, David MEYRONET, Patrick MERTENS
08:30 - 10:00 #21675 - Evaluation des récidives d’une série de HD lombaires opérées en mini invasif avec discectomie complémentaire.
Evaluation des récidives d’une série de HD lombaires opérées en mini invasif avec discectomie complémentaire.

Contexte :

Certaines équipes réalisent de manière systématique une discectomie complémentaire lors de la chirurgie de cure de hernie discale en vue de réduire le risque de récidive.

 

Objectifs :

Nous avons évalué le devenir de patients opérés d’une hernie discale lombaire dans un centre pratiquant systématiquement une discectomie complémentaire.

 

Méthode :

Il s’agit d’une étude monocentrique, rétrospective, continue, incluant 270 patients opérés en conditions minimalement invasives pour la première fois d’une cure de hernie discale lombaire, entre décembre 2016 et décembre 2017. Les patients ont bénéficié d’un suivi clinique avec imagerie complémentaire en cas de nouveaux symptômes.

 

Résultats :

84 patients ont été opérés en urgence, 186 en programmé. Le suivi moyen était de 1 an. Le délai médian entre consultation et chirurgie était de 1 jour pour les urgences, et 24,5 jours pour les autres. 170 (63%) des patients étaient asymptomatiques aux dernières nouvelles. 100 (37%) sont redevenus symptomatiques au décours de la chirurgie. 20 ( < 1%) patients ont nécessité une seconde chirurgie de hernie discale au cours du suivi.

 

Conclusion :

D’après les données de notre série, le curetage discale permet de réduire le taux de récidive herniaire en comparaison avec les données de la littérature.


Bastien GOUGES (LILLE), Henri-Arthur LEROY, Mustapha SABBAH, Richard ASSAKER
08:30 - 10:00 #21581 - Impact des techniques de rééducation robotisée par exosquelette dans la récupération des traumatismes médullaires de l’adulte : à propos d’une série de patients rééduqués sur dix années consécutives par LOKOMAT®.
Impact des techniques de rééducation robotisée par exosquelette dans la récupération des traumatismes médullaires de l’adulte : à propos d’une série de patients rééduqués sur dix années consécutives par LOKOMAT®.

Introduction : Le traumatisme médullaire est à l’origine de déficits neurologiques graves et souvent séquellaires. Le traitement de référence est la chirurgie précoce suivie de rééducation intensive, pour laquelle une évolution est encouragée avec l’utilisation récente de techniques rééducatives robotisées tels que les exosquelettes.
Objectif : L’objectif de ce travail rétrospectif était de déterminer l’impact de la rééducation robotisée par l’exosquelette LOKOMAT® chez le traumatisé médullaire adulte à la phase aiguë par rapport à la rééducation « conventionnelle », principalement axée sur la kinésithérapie.
Matériel et méthodes : 66 patients blessés médullaires inclus (de janvier 2007 à décembre 2017) ont été opérés au CHU de Caen puis rééduqués au centre régional de référence, l' EMPR de Granville. Deux groupes ont été différenciés en raison de la disparité des objectifs rééducatifs et réadaptatifs : 22 patients ont été inclus dans le groupe A « cervical » et 44 dans le groupe B « thoraco-lombaire ». Tous ont reçu la rééducation conventionnelle et 22 ont reçu en plus des séances de rééducation robotisées médiées par l'exosquelette LOKOMAT®. Le critère de jugement pour le groupe A était l’AIS moteur. Pour le groupe B, les critères étaients multiples et comprenaient l’ASIA moteur, le PASS, le WISCI II et le test des 6 minutes.
Résultats : Le LOKOMAT® était non significativement associé à l’amélioration de l’ASIA moteur de 24,5 points (p=0,06) dans le groupe A et 13,5 points (p=0,08) dans le groupe B.  L'utilisation du robot n’était pas associée à une amélioration du critère de jugement multiple dans le groupe B.
Conclusion : L’utilisation du LOKOMAT® semble offrir une meilleure récupération neurologique à la phase aiguë mais non confirmée par notre étude en raison d’un effectif statistiquement insuffisant. Cependant, l'utilisation d'exosquellette constitue un outils prometteur dans la récupération du trautmatisme médullaire de l'adulte.


Laura MATVEEFF (Caen), Sabine LE DOZE, Paul FRECHON, Thomas METAYER, Anne PESKINE, Evelyne EMERY
08:30 - 10:00 #21647 - kyphoplastie cervicale et thoracique haute percutanées sous scanner per operatoire et neuronavigation.
kyphoplastie cervicale et thoracique haute percutanées sous scanner per operatoire et neuronavigation.

Object: Over the years, the classical vertebroplasty tends to be replaced by vertebral

augmentation procedures. This article discusses the reliability of vertebral augmentation

procedures by balloon kyphoplasty or spine jack system, with intraoperative CT scanner

control coupled with the neuronavigation system as a treatment option for the cervical and

upper thoracic spine lesions.

Methods: In our neurosurgical department, in the past two years, 11 patients had either a

kyphoplasty or a vertebral augmentation by Spine Jack via a transpedicular route, under

perioperative 3D imaging, for a total of 15 cervical/upper thoracic lesions. For these patients,

we evaluated the clinical symptoms before and after surgery, the intraoperative and

postoperative complications as well as the radiation exposure and the duration of the

hospitalization.

Results: We noted for all of the patients an improvement of the mean Karnofsy index, which

improved from 50 to 80, and of the VAS that decreased from a mean of 75 to 15, as they

were clearly alleviated after the operation. The radiation was lower for patients that were

treated for 2 or more vertebrae, and much lower for the medical staff. The intraoperative

complications rate (4 cement leakages for 15 vertebrae, 26%), was low and completely

asymptomatic in all cases. The radiologic controls were satisfactory for all the patients.

Conclusions: we believe that percutaneous transpedicular vertebral augmentation techniques

under intraoperative CT scan is a viable treatment for secondary lesions or traumatic

compression fractures of the cervical and upper thoracic spine.

Keywords:


Stephane FUENTES, Simona FLOREAL (Reims), Kaissar FARAH, Thomas GRAILLON, Mikael MEYER, Henry DUFOUR
08:30 - 10:00 #21550 - L'hématorachis en expertise médicale.
L'hématorachis en expertise médicale.

La chirurgie du rachis est l’une des chirurgies avec le plus haut risque médico-légal avec un recours médico-légal tout les 1 an et 5 mois (MACSF). Les pathologies dégénératives lombaires et cervicales représentent les principales indications chirurgicales et sont en constante augmentation (Haute Autorité de Santé 2014). L’une des complications redoutées est l’hématorachis déficitaire post-opératoire malgré une incidence très faible allant de 0.1 à 0.3%. L’objectif de notre étude est d’évaluer les facteurs péri opératoires influençant la mise en cause du chirurgien lors d’une expertise médicale en cas d’hématorachis post opératoire.

La MACSF nous a fourni les dossiers d’expertises médico-légales extaits de leur base de données avec les mots-clefs suivants : « complications » et « hématorachis ». 14 dossiers ont été retenus de 2011 à 2018, le reste des dossiers ne correspondant pas à un hématorachis post opératoire. Dans chaque dossier, nous avons recueillis les données pré opératoire, per opératoire comme la présence d'une brèche ou d'un drain, les complications post opératoires et leur évolution.

Un seul chirurgien a été mis en cause et reconnu fautif pour absence de reprise chirurgicale dans un délai raisonnable (7 jours). Deux situations cliniques ont amené à la mise en cause d’une infirmière du service devant l’absence d’appel du chirurgien devant l’apparition des signes neurologiques, entraînant un retard de prise en charge. Dans tous les autres cas, la complication d’hématorachis post opératoire a été considérée comme un accident médical non fautif et le chirurgien n’a pas été tenu pour responsable.

Le chirurgien du rachis est fréquemment exposé à des recours médico-légaux, il est nécessaire de connaître les facteurs pouvant engager sa responsabilité lors d’une complication telle que l’hématome épidural rachidien postopératoire. Seul l’absence de reprise ou le retard de reprise en cas d’hématome postopératoire symptomatique peuvent actuellement rendre le chirurgien responsable. La mise en place d’un drain n’entre pas dans la discussion médico-légale en cas d’hématorachis postopératoire symptomatique. Nous ne pouvons que conseiller une surveillance neurologique attentive du patient opéré et une reprise rapide en cas de doute clinique, même en l’absence d’imagerie si celle-ci est trop longue à obtenir ou est d’interprétation incertaine.


Thibault PORTELLA (Dijon), Henri-Arthur LEROY, Jacques BEAURAIN, Thomas AMOUYEL, Renaud BOUGEARD
08:30 - 10:00 #21471 - Prise en charge neurochirurgicale des tumeurs intra médullaires :à propos de 45 cas.
Prise en charge neurochirurgicale des tumeurs intra médullaires :à propos de 45 cas.

Introduction : les tumeurs intramédullaire (TIM) representesnt moins de 5% de l'ensemble des tumeurs du système nerveux central.depuis l'avènement des techniques microchirurgicales,du dissecteur ultrasonique et de l'imagerie par résonnance magnétique (IRM),l'approche chirurgicales des TIM ne se limite plus à une simple biopsie avec radiothérapie mais comporte une exérèse microchirurgicale aussi large que possible sinon complète ,sans traitement adjuvant.

Objectifs:Discuter les particularités chirurgicales,les résultats fonctionnels mais aussi les facteurs pronostics relatifs à la prise en charge des TIM.

Matériels et méthodes:il s'agit d'une étude rétrospective sur 45 cas de TIM opérées sur une période de deux ans depuis juin2017au novembre2019,incluant toute les tranches d'ages.l'age moyen de nos patients est de 28 ans avec des extrémes allant de 24mois à 89ans. le diagnostic positif avait reposé sur une IRM medullaire  réalisée chez tout les patients . la localisation tumorale la plus retrouvée est la region dorsale haute .la prise en charge chirurgicale incluait une exérèse complète dans 20 cas ,une exérèse subtotale dans 12cas ,une exérèse partielle dans 07 cas et une biopsie dans 06 cas . la grande majorité des TIM était des tumeurs gliales de bas grade ,essentiellemnt des astrocytomes (44%),des épendymomes (28,8%).la mortalité lié à la chirurgie etait de 3 patients .lors du suivi fonctionnel à six mois nous avions noté un état neurologique stable dans 43% et une amélioration chez 31% des patients.nous avions égalemnt constaté qu'une prise en charge précoce avant l'installation de déficit neurologique majeur etait garante de meilleurs résultats fonctionnels.

Conclusion:la majorité des TIM sont des tumeurs gliales de bas grade ,pour lequelles une exérèse microchirurgicla maximal sans traitement adjuvant constitue le suel traitement éfficace .En revanche ,la prise en charge des TIM malignes reste toujours controversée.Les facteurs de bon pronostic demeurent la nature histologique de la tumeur ,le caractère complet de l'exérèse et le bon état neurologique .


Ibrahim BELGACEM, Yasmina DJOUADI (baraki , alger, Algérie)
08:30 - 10:00 #21808 - Résultats de l’enquête 2019 de la SFCR sur la gestion des brèches durales lombaires.
Résultats de l’enquête 2019 de la SFCR sur la gestion des brèches durales lombaires.

Objectif

La SFCR souhaitait réaliser un audit des pratiques entourant la prise en charge des brèches durales lombaires, évènement fréquent et dont les conséquences médicales, médico-économiques et médico-légales peuvent être potentiellement significatives.

Méthodes

L’ensemble de la communauté des chirurgiens du rachis a été sollicité par une enquête en ligne durant le second semestre 2019. Cette enquête anonyme a été relayée par la Sociéte Française de Chirurgie Rachidienne, par la Société Française de Neurochirurgie, ainsi que par la Société Française des Neurochirurgiens Libéraux. Les pratiques péri et post-opératoires ont été analysées.

Résultats

217 chirurgiens ont répondu à l’ensemble des 31 items de l’enquête. L’information et la communication de la survenue d’une brèche au patient, aux équipes médicales et para-médicales ainsi que son inscription dans le compte rendu opératoire sont réalisées dans plus de 90% cas. En revanche il existe une grande hétérogénité de pratique pour tous les autres items : gestion péri-opératoire (suture/tissus endo versus exogènes, drainage, pansement) et post-opératoire (décubitus dorsal strict, durée de drainage/d’hospitalisation, mesures associées).

Conclusions

Cet audit montre que la prise en charge chirurgicale et non chirurgicale des brèches durales lombaires est très variable d’un chirurgien à l’autre et reste une question d’actualité. Certaines pratiques comme le drainage, l’alitement ou les mesures associées méritent d’être étudiées de façon prospective à la lumière des données récentes de la littérature.


Martin DUPUY (Toulouse), Stéphane LITRICO, Nicolas LONJON, Renaud BOUGEARD, Cyril DAUZAC, Henri D'ASTORG
08:30 - 10:00 #21461 - Spine robotic surgery ‘ROSA’ precision-morbidity assessment.
Spine robotic surgery ‘ROSA’ precision-morbidity assessment.

INTRODUCTION: La chirurgie mini-invasive de la colonne vertébrale (SIG) et la technologie robotique gagnent en popularité et sont de plus en plus utilisées en combinaison.
La littérature récente met en évidence l'incorporation réussie du guidage robotique dans le MIS en tant que méthode toujours précise pour le placement des vis pédiculaires. Avec une courte courbe d'apprentissage et de faibles taux de complications, le guidage par robot peut également réduire l'utilisation de la fluoroscopie, le temps opératoire et la durée du séjour à l'hôpital.
OBJECTIF:  Cette étude vise à identifier les succès , les inconvénients potentiels. Évaluer toutes les procédures chirurgicales de la colonne vertébrale effectuées avec le robot rachidien Rosa en termes de résultats cliniques et de durée d'hospitalisation
METHODES: Nous avons réalisé une étude monocentrique, descriptive et rétrospective, de 72 patients ayant subi une chirurgie robotique de la colonne vertébrale pour diverses indications, dégénératives, traumatiques ou tumorales entre août 2017 et août 2019. Une échelle visuelle analogique (EVA) de 0 à 10 pour les douleur lombaire a été notée avant la chirurgie et après. La durée du séjour à l'hôpital, le taux de morbidité, les complications et les données liées aux radiations, la quantité de sang perdu et le temps operatoire ont été enregistrés. Une évaluation clinique et radiologique postopératoire à court terme a également été évaluée.

RÉSULTAT: 72 patients au total, âge moyen 58 ans +/- 16 ans, 36 femmes et 34 hommes, 21 cas traités pour fusion intervertébrale lombaire dont 9 PLIF contre 12 TLIF mini-invasifs, 9 cas traités pour ostéosynthèse et 41 cas traités pour cimentoplastie 5 d'entre eux ont une ablation par radiofréquence associée. Tous les patients ont signalé une réduction postopératoire significative de la douleur vertébrale (P < 0,001). Aucune complication peropératoire ou postopératoire n'a été notée. La durée moyenne d'hospitalisation était de 3,94 jours +/- 1,93 (5 jours pour l'arthrodèse lombaire et 3 jours pour la cimentoplastie). Précision de la vis pédiculaire Sur la base du taux d'échelle de Ravi, A était de 91,4%. Cas. Nombre de classements du châssis A (pour éviter la violation de l'articulation facettaire, 94,6%).
CONCLUSION: La technologie robotique permet une utilisation variée en chirurgie du rachis avec une grande précision et une faible mobilité. Un avantage par rapport à d'autres techniques doit être démontré lors d'études comparatives


Meshal JAREBI (Amiens), Michel LEFRANC
08:30 - 10:00 #21625 - Traitement des fractures traumatiques thoraco-lombaires associant ostéosynthèse percutanée et kyphoplastie : étude d’une large série de 102 patients.
Traitement des fractures traumatiques thoraco-lombaires associant ostéosynthèse percutanée et kyphoplastie : étude d’une large série de 102 patients.

Introduction :

Nous étudions une série de 102 patients ayant bénéficié d’une ostéosynthèse percutanée associée à une expansion vertébrale par ballonnets pour une fracture du rachis dorso-lombaire sans déficit neurologique.

Matériel et méthode :

Les 102 fractures sont classées Magerl A ou B.  L’objectif principal est d’évaluer l’efficacité du traitement chirurgical en mesurant l’évolution de la cyphose et la perte de hauteur du corps vertébral à 1 an. Nous regardons l’effet global sur l’ensemble des patients en construisant un modèle statistique linéaire, puis nous regardons si l’efficacité dépend des caractéristiques des patients (âge, sexe, type et localisation de la fracture, recul du mur postérieur, durée d’hospitalisation, EVA post-opératoire, volume injecté et fuites de ciment).

Résultats :

On observe une amélioration de la cyphose et de la hauteur du corps vertébral à 1 an pour les 102 patients. L’amélioration moyenne à un an est 74.4 % [72.6% ; 76.1%] pour la cyphose et 85.5 % [84.4% ; 86.6%] pour la hauteur du corps vertébral, p < 0.001. Concernant la cyphose, le traitement est plus efficace sur les fractures Magerl A3 et B que sur les A2.3, ainsi que pour les fractures ayant un faible recul du mur postérieur. L’intensité de l’EVA post-opératoire est prédictive d’un moins bon résultat à un an. Concernant l’amélioration de la hauteur vertébrale, aucune variable étudiée n’est statistiquement significative.

Conclusion :

Nous présentons la plus grande série étudiée qui confirme et valide ce traitement. Tous les patients sont améliorés, tant sur la cyphose que sur la restauration de la hauteur vertébrale. Certaines caractéristiques de la fracture influencent la correction de la cyphose à 1 an. 


Alexandre MEYNARD (Lyon), Patrick Alain FAURE, François CAIRE, Henri SALLE
08:30 - 10:00 #21448 - Une comparaison appariée des résultats entre la discectomie lombaire endoscopique percutanée et la microdiscectomie lombaire ouverte pour le traitement de la hernie discale lombaire: une étude de cohorte rétrospective de deux ans.
Une comparaison appariée des résultats entre la discectomie lombaire endoscopique percutanée et la microdiscectomie lombaire ouverte pour le traitement de la hernie discale lombaire: une étude de cohorte rétrospective de deux ans.

Objectifs: Comparer la microdiscectomie lombaire ouvert OLMD au discectomie endoscopique perctuanée PLED en termes de résultats cliniques et de temps de récupération.

Méthodes: Nous avons réalisé une étude de cohorte appariée rétrospective monocentrique de 58 patients ayant subi une discectomie lombaire pour une hernie discale à un niveau (29 avec PELD et 29 avec OLMD) entre février 2015 et juin 2017. Les participants étaient appariés pour l'âge, le niveau lombaire et la localisation de la hernie discale (intra ou extra canalaire).

Une échelle visuelle analogique (EVA) de 0 à 10 pour les douleurs au bas du dos (LBP) et aux jambes et l'indice Oswestry Disability Index (ODI: 0% à 100%) ont été notés avant la chirurgie et 24 mois après. La durée du séjour à l'hôpital, le délai de reprise du travail, la récidive de la LDH, les échecs de procédure et les complications 24 mois après la chirurgie ont également été évalués.

Résultats: Les deux groupes ont rapporté des réductions significatives de la lombalgie et des douleurs aux jambes (p <0,01) postopératoire et une amélioration de l'ODI à 24 mois postopératoire. La différence intergroupes dans l'EVA pour la lombalgie à 1 jour et 3 mois était statistiquement significative (1,48 contre 3,5 et 1,62 contre 2,72, respectivement; P = 0,01 et 0,26 respectivement), mais la différence intergroupes dans l'ODI à 24 mois était ne pas. La durée moyenne de séjour à l'hôpital et le délai de reprise du travail étaient significativement plus courts dans le groupe PELD que dans le groupe OLMD (2,55 vs 3,21 jours et 4,45 vs 6,62 semaines respectivement; P = 0,037 et 0,01, respectivement. aucune différence intergroupes significative en termes de complications, de récidives ou d'échecs de procédure.

Conclusions: PELD et OLMD peuvent fournir des résultats équivalents et satisfaisants. Cependant, PELD a démontré plusieurs avantages potentiels, y compris une récupération rapide et une réduction précoce de la lombalgie. D'autres études randomisées à grande échelle avec un suivi à long terme sont maintenant justifiées.

Limitation: L'étude était rétrospective, avec un petit échantillon.


Meshal JAREBI (Amiens), Michel LEFRANC
SURCOUF
10:00 PAUSE DANS L'EXPOSITION
10:30

"Vendredi 16 octobre"

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A31b
10:30 - 11:15

Session Déroutes opératoires

10:30 - 11:15 Déroutes opératoires. Pierre-Hugues ROCHE (PUPH) (Conférencier, Marseille)
10:30 - 11:15 #21623 - Hémorragie retardée après pose d’un cathéter ventriculaire chez des patients porteurs de malformation artérioveineuse rompue.
Hémorragie retardée après pose d’un cathéter ventriculaire chez des patients porteurs de malformation artérioveineuse rompue.

Introduction : Les malformations artérioveineuses (MAV) cérébrales sont des malformations vasculaires avec une prévalence de 0,14%, dont la rupture peut aboutir à une hydrocéphalie nécessitant la mise en place d’une dérivation ventriculaire. Existe-t-il une augmentation du risque de complication hémorragique lié à la pose d’une dérivation ventriculaire dans ce contexte de MAV rompue avec hydrocéphalie ?

Cas : 3 patients ont été admis successivement entre juin et décembre 2019 en réanimation chirurgicale pour hydrocéphalie sur hémorragie intraventriculaire par rupture de MAV. Ils ont été traités en urgence par dérivation ventriculaire externe et/ou à distance par dérivation ventriculo-péritonéale. Le drainage ventriculaire s’est fait sans complication avec des TDM post-opératoires immédiats rassurants (seul un patient présentait un saignement mineur post-opératoire en regard du trajet, sans conséquence clinique). En revanche, une TDM de réévaluation à 5 jours a révélé pour chacun de ces patients un volumineux hématome intraparenchymateux sur le trajet du cathéter ventriculaire et à distance de la MAV. Cet hématome a été responsable d’une dégradation (ou a minima d’une absence d’amélioration) de l’état de conscience dans les suites chez ces patients de réanimation. Il est survenu dans les 3 cas en l’absence de trouble de la crase et sans autre facteur déclenchant évident. Il est à noter que dans l’un des cas décrits, cet hématome a été mis en évidence après ablation de la DVE sans que cette ablation puisse être formellement incriminée.

Discussion : Malgré un risque hémorragique connu lors de la mise en place d’un cathéter ventriculaire (jusqu’à 33 % des DVE), cette complication prédomine en post-opératoire immédiat et son apparition retardée n’est pas décrite dans la littérature. Les cas rapportés semblent mettre en évidence un surrisque hémorragique global au niveau cérébral chez les patients porteurs de MAV cérébrales, dont la physiopathologie reste méconnue. Il existe probablement des phénomènes de néoangiogenèse et de remodelage vasculaire ne se limitant pas à la localisation du nidus. Les hypothèses d’une hyperhémie veineuse secondaire ou encore d’une vasculopathie inflammatoire sous-jacente pourraient expliquer l’apparition retardée de cet hématome intraparenchymateux.

Les MAV apparaissent donc comme des lésions évolutives à l’origine d’une vasculopathie cérébrale globale pouvant expliquer un surrisque hémorragique à distance du nidus.


Guillaume DANNHOFF (Strasbourg), Charles-Henry MALLEREAU, Maria Teresa BOZZI, Taise MOSSO RAMOS, Antonino SCIBILIA, François PROUST
10:30 - 11:15 #21715 - Plaie carotidienne en chirurgie endoscopique: à propos de deux cas traités par stents flow-diverter.
Plaie carotidienne en chirurgie endoscopique: à propos de deux cas traités par stents flow-diverter.

La plaie carotidienne est la complication la plus redoutable de la chirurgie endoscopique de la base du crâne. Lorsqu'elle survient, la solution habituelle est l'oblitération carotidienne par voie endovasculaire, afin d'éviter la formation d'un faux anévrisme et un resaignement fatal. Les stents flow-diverter ont connu un grand essor dans le traitement des malformations anévrismales complexes, notamment sur l'axe carotidien, et sont actuellement le traitement de référence des anévrismes disséquants « blister-like ».

Nous présentons dans ce poster deux cas de plaie carotidienne survenue lors d'interventions rhinoseptales endoscopipques, traitées par stenting carotidien.
Cas 1 : Homme de 73ans pris en charge pour la troisième récidive d'un macroadénome prolifératif avec retentissement visuel. Cas 2 : Femme de 50ans prise en charge pour une maladie de Cushing sévère sans lésion décelable à l'IRM.
La plaie artérielle survient en début d'intervention et est contrôlable par packing des sinus dans les deux cas. Le stenting a été réalisé le lendemain de l'intervention chirurgicale, après un premier examen angiographique.
Les résultats à long terme clinique et radiologique sont très satisfaisant chez ces patients, et ont permis de surseoir au sacrifice carotidien au prix d'un traitement antiagrégant plaquettaire au long cours.

Ils n'ont toutefois pas été réopérés de leurs pathologies hypophysaires.


Arnaud LAZARD (Grenoble), Kamel BOUBAGRA, Olivier HECK, Emmanuel GAY
AUDITORIUM CHATEAUBRIAND
11:15

"Vendredi 16 octobre"

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A32
11:15 - 12:00

ASSEMBLEE GENERALE SFNC

AUDITORIUM CHATEAUBRIAND
12:00

"Vendredi 16 octobre"

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A33
12:00 - 12:45

ASSEMBLEE GENERALE COLLEGE

AUDITORIUM CHATEAUBRIAND
12:30 DEJEUNER LIBRE
13:15

"Vendredi 16 octobre"

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A36
13:15 - 15:00

Session Vasculaire
Quelle stratégie vis-à-vis des malformations artérioveineuses non rompues de bas grade depuis ARUBA?

Modérateurs : Elsa MAGRO (PU PH) (BREST), François PROUST (PUPH) (Strasbourg)
13:15 - 13:25 Introduction : Est-il licite de proposer le traitement interventionnel depuis ARUBA ? Jean-Paul LEJEUNE (PU PH Neurochirurgien) (Conférencier, LILLE)
13:25 - 13:40 Résultats, risques et bénéfices du traitement microchirurgical. Thomas GABEREL (Conférencier, Caen)
13:40 - 13:55 Résultats, risques et bénéfices du traitement endovasculaire. Jean-Christophe GENTRIC (Conférencier, BREST)
13:55 - 14:10 Résultats, risques et bénéfices du traitement par radiochirurgie gamma knife. Nicolas REYNS (Professor of Neurosurgery) (Conférencier, LILLE)
14:10 - 14:25 Place des traitements combinés. François PROUST (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)
14:25 - 14:35 Evolution des pratiques depuis ARUBA, répartition des MAV de bas grade dans l’étude TOBAS. Elsa MAGRO (PU PH) (Conférencier, BREST)
14:35 - 14:45 Synthèse. Jean-Paul LEJEUNE (PU PH Neurochirurgien) (Conférencier, LILLE)
14:45 - 15:00 Discussion.
AUDITORIUM CHATEAUBRIAND
08:00
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POSTERS 1
08:00 - 18:00

Posters Electroniques affichés - Autre

08:00 - 18:00 #21841 - Acétate de cyprotérone chez l’homme : une hormono-dépendance accrue des méningiomes ?
Acétate de cyprotérone chez l’homme : une hormono-dépendance accrue des méningiomes ?

Contexte
L’acétate de cyprotérone (Androcur®) est un anti-androgène indiqué chez l’homme dans le traitement du cancer de la prostate, et est parfois utilisé pour cette action dans les paraphilies et dysphories de genre. L’hormono-dépendance des méningiomes et les cas de régression à l’arrêt du traitement sont bien décrits dans la littérature chez la femme et font l’objet de recommandations spécifiques. En revanche, on retrouve peu de cas de régression à l’arrêt de l’Androcur décrits chez l’homme. Il s’agit à partir du cas d’un patient masculin et des données de la littérature de s’interroger sur le degré d’hormono-dépendance, et donc de la vitesse de régression à l’arrêt du traitement, de ces méningiomes chez l’homme en comparaison avec la femme.

Patient et Méthode
Nous rapportons le cas d’un patient de 55 ans, ayant pour antécédent une leucémie traitée dans l’enfance par chimiothérapie et radiothérapie, avec des séquelles neurocognitives et une épilepsie. Il présentait une paraphilie ayant motivé la prescription d’un traitement par Androcur durant sept années, arrêtée en Novembre 2018 du fait d’un contrôle de la maladie. Une IRM était réalisée en Janvier 2019 suite à la survenue d’une crise comitiale et mettait en évidence deux méningiomes ; l’un de la convexité temporale gauche, l’autre de l’incisure tentorielle droite. Le patient étant asymptomatique un suivi radio-clinique était proposé. Les IRM réalisées à 6 mois et 1 an montraient une diminution du volume de ces deux lésions. Le volume était calculé sur les trois IRM à l’aide du logiciel de segmentation 3D slicer (logiciel libre). Une revue des données de la littérature sur «Androcur et méningiome chez l’homme» était réalisée.

Résultat

Les calculs de volume ont montré une diminution de volume de 20,3 cm3(76%) pour le méningiome de la tente du cervelet droit, et de 0,34 cm3(39%) pour le méningiome de la convexité à gauche, à 13 mois de l’arrêt du traitement par Androcur. On notait à 6 mois une régression de 13,45 cm3(50%) pour le plus volumineux. 

Trois cas ont été rapportés dans la littérature, dont deux chez des individus transgenres (M to F). Pour ceux-ci, on observait pour l’un, une réduction de volume de 9,9cm3(38,7%) à 6 mois d’arrêt, et pour l’autre, un volume tumoral divisé par 6 à 3 mois d’arrêt. L’autre cas recevait ce traitement pour paraphilie avec une régression de 25 cm3(67%) à 11 mois d’arrêt. 

Conclusion 

Pour l’homme, le pourcentage et la vitesse de régression tumorale objectivée dans notre cas semble comparable aux cas décrits dans la littérature. Chez la femme, sur une série de 12 patientes on observait un taux de régression moyen du volume tumoral de 10cm3/an après arrêt du traitement.

Ces éléments peuvent conforter l’hypothèse du degré d’hormono-dépendance des méningiomes plus important chez l’homme que chez la femme, et motivent la recherche systématique à l’interrogatoire d’une prise d’Androcur chez l’homme au moment du diagnostic de méningiome.


Océane PETITJEAN (Brest), Charles PELTIER, Brieg DISSAUX, Véronique KERLAN, Romuald SEIZEUR, Elsa MAGRO
08:00 - 18:00 #21825 - Cécité corticale réversible post-traumatique à propos d’un cas.
Cécité corticale réversible post-traumatique à propos d’un cas.

INTRODUCTION

La cécité corticale est une perte de sensation visuelle liée à des lésions atteignant les voies optiques en arrière du corps genouillé latéral et plus particulièrement les aires visuelles primaires situées dans les lobes occipitaux. Plusieurs étiologiques sont incriminées. L’origine traumatique est plus rare surtout chez l’enfant.

La prise en charge précoce est le seule garant d’une récupération totale.

CAS CLINIQUE

Il s’agit d’un enfant âgé de 6 ans ; admis dans le cadre de l’urgence pour un traumatisme crânien suite a un AVP, l’examen clinique a l’entrée retrouve un patient scoré 13∕15, pupilles isocoriques réactives, avec notion d’une crise convulsive

La TDM cérébrale objective une hémorragie méningée pariétale droite et au niveau de la faux et la tente du cervelet

A J5 ; état de mal convulsif, anisocorie avec mydriase à droite d’où son intubation et ventilation pendant72 h

A J9 ; l’examen clinique retrouve un patient conscient, aphasique, cécité bilatérale, hémiparésie gauche avec participation faciale

Bilan ophtalmologique ; œdème papillaire stade I avec reflexe photomoteur conservé

ANGIO-IRM cérébrale objective une encéphalopathie postérieure réversible pariéto occipitale

A J21 ; une perception de la lumière a été constaté

Le patient a récupéré complètement sa vision après 6 mois du traumatisme

DISCUSSION 

 La physiopathologie de ces atteintes n'est pas toujours clairement explicable, mais très souvent, un déficit vasculaire occipital y est associé lors du traumatisme majoré par l’œdème et les crises convulsives. Le pronostic visuel dépend de l'étiologie, l'âge du patient, la sévérité des lésions. Les enfants atteints d'une cécité cérébrale acquise ont en général un meilleur pronostic que les adultes. La récupération visuelle intéresse d'abord la perception de la lumière, puis du mouvement et enfin de la couleur. Le délai de récupération de la vision est entre quelques jours à un mois contrairement a notre cas qui est de six mois lié essentiellement à la précocité de la prise en charge

CONCLUSION

 Les étiologies des cécités corticales sont diverses et multiples, cependant l’origine post traumatique cérébrale reste rare. Leur association dans cette observation est originale et incite à la connaissance de la physiopathologie afin d’instaurer un traitement précoce et d’améliorer le pronostic visuel.


Abdelaziz BENNADJI (Batna, Algérie), Ramdhan GUERRI, Zoheir DJENNA, Ibrahim Messaoud ZITOUNI
08:00 - 18:00 #21732 - Formation à la communication au bloc opératoire via la simulation d’interventions neurochirurgicales.
Formation à la communication au bloc opératoire via la simulation d’interventions neurochirurgicales.

CONTEXTE : La communication au bloc opératoire au sein des équipes assurant les interventions neurochirurgicales est déterminante, et notamment dans les situations d’urgence. Cette communication est principalement basée sur des capacités (relationnelles et professionnelles) qui sont évaluables et améliorables pour chaque professionnel.  Au delà des formations « techniques » proposées par la plupart des centres de simulation en santé, les formations en simulation « non technique » se développent et notamment sur la communication au sein des équipes soignantes. L’objectif était de développer une formation à la communication dédiée à l’équipe chirurgicale et anesthésique (médicale et paramédicale) pour favoriser les échanges pendant les interventions neurochirurgicales.

 

MATERIEL ET METHODE : La formation se déroulait au centre de simulation en santé de la faculté de médecine de Brest en 2018 et 2019, dans une salle de bloc opératoire reconstituée. Elle était basée sur des scénarios d’interventions neurochirurgicales se compliquant ou des situations d’urgence. Elle regroupait des soignants habituellement impliqués en neurochirurgie : internes, séniors, IBODE, IADE, et anesthésistes ; ainsi que des formateurs extérieurs au bloc opératoire. Deux techniciens audiovisuels assuraient l’enregistrement et la retransmission des scénarios. L’évaluation du débriefing était réalisée via les questionnaires DASH (Evaluation du débriefing pour la simulation en santé), version formé et formateur, via les items: le climat d’apprentissage, la structuration du débriefing, l’engagement des échanges, l’identification des écarts de performances et leurs raisons, l’aide à l’acquisition ou au maintien du niveau de performance.

 

RESULTATS : Les journées ont permis de rassembler une quinzaine de personnes par session de formation (3 internes et 3 séniors de neurochirurgie, 6 IBODE, 3 IADE, 1 anesthésiste). Trois scénarios par séance de formation étaient joués puis débriefés avec recours à l’enregistrement vidéo lorsque nécessaire. La formation a été jugée bonne ou excellente pour l’ensemble des items. Des propositions étaient faites lors du débriefing général pour l'amélioration des pratiques et notamment : l’établissement une check-list spécifique à la neurochirurgie, la communication élargie entre le service et le bloc opératoire, la mise en responsabilité fléchée d’IBODE « référents » afin de favoriser leur implication, l’organisation plus fréquente de CREX au bloc opératoire, et la nécessité de pérenniser cette journée de formation.

 

DISCUSSION/CONCLUSION : La mise en place de cette journée de formation permet un travail collaboratif multiprofessionnel (IBODE, IADE, interne et médecin) et multidisciplinaire (neurochirurgien/anesthésiste) qui favorise les échanges sur les situations complexes qui peuvent être rencontrées au bloc opératoire en Neurochirurgie. La pérennisation de cette journée de formation nous apparait indispensable.


Camille LOPEZ (Brest), Alexandre SIMON, Marie Béatrice JAOUEN, Anne RENAULT, Benedicte NANCY, Romuald SEIZEUR, Elsa MAGRO
08:00 - 18:00 #21719 - La pathologie neurochirurgicale et grossesse.
La pathologie neurochirurgicale et grossesse.

Le diagnostic de novo d’une pathologie neurochirurgicale chez une femme

enceinte est une circonstance rare. Cependant, les problèmes que pose cette

éventualité sont multiples et difficiles. Le premier est théorique et porte sur les

conséquences physiopathologiques de l’état gravide et le second est pratique par

rapport aux pièges diagnostiques, différents moyens d’exploration et meilleure

option de gérer et la femme enceinte et la pathologie neurochirurgicale en question.

Nous voudrions à travers ce travail faire une revue de la littérature à propos de

l’association pathologie neurochirurgicale et grossesse, soulever les différents

problèmes pratiques que pose cette association rare et surtout évaluer notre

expérience dans cette prise en charge en revoyant de façon rétrospective une série

de 10 patientes prises en charge dans notre centre hospitalier universitaire durant

les quinze dernières années.


Oualid HMAMOUCHE (FES, Maroc)
08:00 - 18:00 #21679 - Le retentissement visuel dans l’hypophysite lymphocytaire : indication chirurgicale ?
Le retentissement visuel dans l’hypophysite lymphocytaire : indication chirurgicale ?

Introduction

L'hypophysite lymphocytaire est une atteinte inflammatoire rare de la glande hypophyse,dont l'origine est très probablement auto_immune

Ses manifestations cliniques et radiologiques sont difficile à distinguer des tumeurs hupophysaires et qui pose des difficultés diagnostiques et thérapeutiques 

Matériels et méthodes 

Nous rapportons les observations de 04 patientes présentant une hypophysite lymphocytaire, hospitalisées au service de neurochirurgie du CHU de Bejaia sur une durée allant de 2015 à 2019

Elles ont toutes eu une IRM cérébrale, un bilan endocrinien et ophtalmologique complet

Résultats

Nos quatre patientes sont de sexe féminin, leur âges est respectivement 23,29,35 et 40 ans

sur le plan clinique, une patiente était en post_partum et les 03 autres avaient une insuffisance antéhypophysaire. Alors que sur le plan visuel, les 04 patientes avaient une diminution de l'acuité visuelle d'aggravation progressive

l'IRM à montré un aspect d'adénome hypophysaire chez 04 patientes.

Toutes les patientes ont été opéré par voie endonasale trans sphenoidale avec une bonne récupération de l'acuité visuelle en post opératoire

Conclusion

Le diagnostic pré opératoire d'hypophysite pose le problème de diagnostic différentiel avec l'adénome hypophysaire et cela malgré l'avénement de l'imagerie par résonance magnétique

Le traitement de l'hypophysaire lymphocytaire est la corticothérapie mais en présence de signes ophtalmologiques, la chirurgie est le seul garant d'amélioration visuelle rapide. 

 

 


Mounira BARDACHE, Karim IZIROUEL (bejaia, Algérie), Khaled DJOULANE
08:00 - 18:00 #21540 - MRI Atlas of the Human Deep Brain.
MRI Atlas of the Human Deep Brain.

The mastering, in clinical neuroscience, of the detailed anatomy of human deep brain is challenging. Although pioneering works had gathered a large dataset of structural and topographic information, it is still an issue to transfer this knowledge into practice, even with advanced magnetic resonance imaging techniques. Thus classical histological atlases are still mostly used to identify structures for stereotactic targeting in functional neurosurgery. Physicians make use of these atlases mainly as template coregistered with the patient’s brain. However it is possible to directly identify on MRI stereotactic targets enabling to personalize the targeting. Thereby willing to help clinicians to directly identify most deep brain structures, relevant to present and future medical applications, we have built a  volumetric MRI atlas of the deep brain at large scale (infra millimetric). This is the most advanced version of a work started in the 2000’s, with intermediate stages already published. This extensive work is now available for clinicians and neuroscientists offering another representation of the human deep brain. It could also be used by computer scientist who are interested in deciphering the topography of this complex region where there is much to learn.


Jean-Jacques LEMAIRE (Clermont-Ferrand), Antonio DE SALLES, Youssef EL OUHADI, Rémi CHAIX, Jérôme COSTE, Franck DURIF, Nikos MAKRIS, Ron KIKINIS
08:00 - 18:00 #21703 - Prise en charge des lombalgies chez les militaires sportifs.
Prise en charge des lombalgies chez les militaires sportifs.

Les lombalgies constituent en milieu militaire, et surtout chez les sportifs est un véritable handicap professionnel et sportif. Elles constituent un réel problème de santé publique du fait d'une diminution du rendement et de la productivité, par l'absentèisme, la consommation médicale qu'elles entrainent et surtout le degré de gène ressenti par le militaire.

Il s'agissait d'une étude déscriptive transversale, portant sur 35 militaires sportifs. L'âge moyen était de 33.8 ans, la durée moyenne de pratique sportive était de 17.14 ans. Les sports pratiqués étaient répartis entre sport de combat, box, athlétisme, natation et tire. La durée d'entrainement était de 18 heures par semaine. La durée moyenne de la lombalgie était de 40+/- 30 mois. L'imagerie montrait deq anomalies cher 32 sportifs 43.6% des patient ont eu une rééducation d'une durée moyenne de 4 +/- 5 mois, 3 patient ont été opérés. L'arrêt de sport été définitif pour 7 sportifs.

Notre étude révèle une corrélation entre la durée de la pratique sportive et la durée de la lombalgie avec une influence sur la durée du repos. Par contre, nous n'avons pas pu dégager de correlation entre les différents autres paramètres étudiés et la lombalgie.


Mohamed Amine RACHDI (Tunis, Tunisie), Mohamed Dehmani YEDEAS, Mohamed ZOUAGHI, Ahmed HARBAOUI, Ridha CHKILI
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POSTERS 2
08:00 - 18:00

Posters Electroniques affichés - Base du crâne

08:00 - 18:00 #21700 - Facteurs prédictifs de survenue d’hydrocéphalie en postopératoire de méningiome de la base du crane.
Facteurs prédictifs de survenue d’hydrocéphalie en postopératoire de méningiome de la base du crane.

-ABSTRACT

 

Nom : SENHADJI

Prénom : FATIMA

Grade : résidente

Etablissement : service de neurochirurgie CHU de BEJAIA

Type de présentation : communication affichée.

Titre : Facteurs prédictifs de survenue d’hydrocéphalie en postopératoire de méningiome de la base du crane.

Les auteurs :

F.SENHADJI, K.IZIROUEL, K.DJOULANE, R.CHENNA, M.BARDACHE, S.TLIBA, CHU BEJAIA.

 

Introduction

Lors de la prise en charge chirurgicale des méningiomes de la base du crane, Les facteurs influençant la survenue d’une hydrocéphalie postopératoire sont encore mal connus. Cinq observations récentes ont attiré notre attention sur la valeur prédictive de survenue de cette hydrocéphalie de 20 facteurs rapportés dans la littérature.

Matériel et méthode

Etude des cas de cinq patients, admis pour prise en charge de méningiomes de la base du crane, avec un recul clinique de deux ans.

Résultats

L’incidence des hydrocéphalies postopératoires dans le traitement des méningiomes de la base du crane est de 02 à 13%. 20 facteurs, rapportés dans la littérature, peuvent influencer leur survenue : Le sexe, l'âge, grade OMS; méningiomes multiples; volume de la tumeur; côté de la tumeur, la durée de séjour à l'hôpital; grade Simpson; nombre d'opérations, infection postopératoire ; embolisation préopératoire, la durée de la chirurgie; score de Glasgow après la sortie et après 3 mois de suivi, récidive; localisation au sein de la base du crâne (antérieure, médiale, postérieure), l'utilisation de substitut dural artificiel à la fermeture, le statut vital au dernier suivi, infiltration du sinus caverneux et la compression du canal optique / nerf optique.

Jan-Karl Burckhardt et col, se basant sur une série de 227 patients opérés d’un méningiome de la base, ont identifié un sous groupe de facteurs à haute valeur prédictive :L’âge, la durée de la chirurgie, la durée de séjour à l'hôpital, le volume tumoral, l'infection postopératoire, et l'embolisation préopératoire. 05 de 06 facteurs sont présents dans nos cas.   

Conclusion

La survenue de l’hydrocéphalie au décours du traitement chirurgical des méningiomes de la base du crane n’est pas rare. La prise en compte de certains facteurs permet de prédire sa survenue.


Mounira BARDACHE (bejaia, Algérie)
08:00 - 18:00 #21451 - Une dysphagie post-traumatique inhabituelle, avec référence particulière à l’angle ponto-cérébelleux.
Une dysphagie post-traumatique inhabituelle, avec référence particulière à l’angle ponto-cérébelleux.

Introduction

Le foramen jugulaire est une zone de confluence entre le sinus sigmoïde, trois des quatre derniers nerfs crâniens (IX à XI) et l’artère pharyngée ascendante. En cas de tumeur de la base du crâne, de fracture irradiée à la base du crâne ou de thrombose veineuse sigmoïdo-jugulaire, les trois « nerfs mixtes » peuvent être comprimés durant leur trajet dans le foramen jugulaire, donnant autant de syndromes éponymes ayant gardé le nom de leur découvreur.

Matériels et méthodes

Etude d’un cas clinique

Résultats

Une patiente de 30 ans a été admise sur notre structure pour hématome extra-dural frontal droit, opéré. Elle a développé une dysphonie à J2 post-opératoire, expliquée par une paralysie vocale droite en fibroscopie et découvrant une thrombose veineuse cérébrale sigmoïdo-jugulaire droite post-traumatique. Cette dernière était responsable d’une compression du nerf laryngé récurrent, issu du nerf XI crânial et rejoignant le nerf vague (X) dans le foramen jugulaire, autrement appelé syndrome de Collet-Sicard.

Discussion

Dans ce cas précis de thrombose veineuse cérébrale, le traitement anticoagulant a permis la guérison de la patiente.

Conclusion

Cette présentation clinique particulière permet de se repencher sur l’anatomie délicate des nerfs crâniens dans l’angle ponto-cérébelleux, en particulier dans le foramen jugulaire.


Nathan BEUCLER (Toulon), David HIBBERT, Aurore SELLIER, Christophe JOUBERT, Nicolas DESSE, Cédric BERNARD, Jean-Baptiste MORVAN, Arnaud DAGAIN
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08:00 - 18:00

Posters Electroniques affichés - Fonctionnel

08:00 - 18:00 #21665 - Abord C1C2 et mise en place de cathéter intra-thécal guidé par neuronavigation et scanner per-opératoire dans le traitement de douleurs rebelles de Pancoast-Tobias.
Abord C1C2 et mise en place de cathéter intra-thécal guidé par neuronavigation et scanner per-opératoire dans le traitement de douleurs rebelles de Pancoast-Tobias.

La ponction latérale C1C2 a été décrite par Mullan (1965) pour la réalisation de cordotomie percutanée, puis pour la réalisation de myélographie (Kelley and Alexander 1968). C’est une option intéressante dans le cadre d’une pharmacothérapie intrathécale pour traiter des douleurs rebelles lorsque le cathéter doit être positionné au niveau cervical ou cisternal. L’absence de massif articulaire à ce niveau, et l’existence d’un espace sous-arachnoïdien large (6 mm), permettent l’accès. Nous décrivons cette technique associée à la neuronavigation et au scanner per-opératoire pour traiter des douleurs cancéreuses rebelles du membre supérieur dans le cadre d’un Pancoast-Tobias. Cas Clinique : Patient âgé de 56 ans, adressé pour des douleurs rebelles du membre supérieur droit sur carcinome épidermoïde pulmonaire. Lors de la prise en charge, ces douleurs étaient permanentes et insomniantes, mixtes avec une composante neuropathique, et une EN maximale cotée à 10, et minimale à 5. Le traitement associait du neurontin et une PCA d’Oxynorm (débit de base 7mg/h et bolus de 7 mg) le patient utilisant en moyenne 30 bolus par jour. Technique opératoire : Installation en décubitus dorsal avec la tête en position neutre sur une têtière 3 pointes. Chargement de l’IRM cérébrale pré-opératoire et mise en place du système de neuronavigation (Brainlab). Réalisation d’un scanner de centrage avec l’AIRO. Fusion des images avec l’IRM pré-opératoire. Réalisation d’une ponction latérale C1C2, après repérage cutané (1 cm en dessous et en arrière de la pointe de la mastoïde). Introduction dans le trocart du stylet de neuronavigation, permettant de contrôler sa position, jusqu’à arriver dans l’espace sous-arachnoïdien postérieur. Introduction du cathéter et réalisation d’un scanner per-opératoire afin de vérifier sa position. Puis fixation de celui-ci et connexion à la pompe intrathécale positionnée au niveau abdominal para-ombilical. En post-opératoire, la pompe a été mise en route avec une dose de morphine de 0.45 mg/24h délivrée en continu. Cette posologie a été augmentée en relais avec la PCA permettant un arrêt des morphiniques par voie générale. A 6 mois le patient était soulagé avec une dose intrathécale de morphine à 0.6mg/24h. Conclusion : L’abord latéral C1C2 sous neuronavigation et scanner per-opératoire est utile dans les indications de pompe intrathécale pour le traitement de douleurs rebelles du membre supérieur.


Hayat BELAID (PARIS), Jean Baptiste THIEBAUT, Pierre BOURDILLON, Alister ROGERS, Anne MARGOT-DUCLOT, Philippe AUTRET, Claire-Marie RANGON, Catherine WIART
08:00 - 18:00 #21747 - Exérèse d'un gliome de bas grade en chirurgie éveillée.
Exérèse d'un gliome de bas grade en chirurgie éveillée.

INTRODUCTION

La  chirurgie des gliomes cérébraux connait depuis des décennies des progrès considérables. La cartographie peropératoire a permis de prendre en charge ces lésions surtout en zone fonctionnelle autrefois taxées d’inopérables. Nous rapportons notre première expérience d’exérèse d’un gliome de bas grade en chirurgie éveillée. 

OBSERVATION

Il s’agit d’un patient de 34 ans de latéralité gauche sans antécédent particulier, qui a consulté pour des crises convulsives partielles associées à un déficit moteur de l’hémi corps droit d’installation progressive sur 4 mois. L’on notait dans l’histoire une fièvre non chiffrée sans signe d’hypertension intracrânienne ni contage tuberculeux. L’examen physique a retrouvé une hémiparésie droite à 4/5. L’IRM cérébrale a mis en évidence une lésion hypo intense en T1 et T2 prenant le contraste en périphérique située au niveau du gyrus précentral gauche. Il a reçu pendant 3 mois un traitement antituberculeux et antitoxoplasmique sans succès. Une biopsie stéréotaxique a été réalisée et l’examen anatomopathologique de la pièce opératoire a conclu à un astrocytome gemistocytique de grade II.  Après discussion pluridisciplinaire, l’exérèse la plus complète possible a été indiquée et réalisée en chirurgie éveillée.

DISCUSSION

La cartographie peropératoire en chirurgie éveillée a amélioré la prise en charge des gliomes diffus de bas grade surtout en zone fonctionnelle. Le propofol associé au fentanyl, schéma anesthésique que nous avons pratiqué entraine un réveil un peu plus lent pour amorcer la phase de travail.

CONCLUSION

L’exérèse des gliomes de bas grades en chirurgie éveillée constitue une avancée considérable dans l’arsenal thérapeutique en Neurochirurgie. Cette pratique est désormais possible à Abidjan.      


Landry DROGBA, Jean Marcel OKAMON (amiens), Klinan COULIBALY, Gael NOUMI, Guy VARLET
08:00 - 18:00 #21452 - Impact de l’anorexie mentale sur l’intégrité fonctionnelle et structurelle hypothalamique au cours de la prise alimentaire.
Impact de l’anorexie mentale sur l’intégrité fonctionnelle et structurelle hypothalamique au cours de la prise alimentaire.

✓ Introduction et But de l’étude

L’hypothalamus contient différents systèmes neuronaux coordonnant la prise alimentaire, la dépense énergétique ou encore la reproduction. De nombreuses approches en imagerie par résonnance magnétique cérébrale chez l’Homme ont émergé dans l’étude des troubles du comportement alimentaire comme l’anorexie mentale (AM), principalement dans des zones corticales. Aucune d’entre d’elles n’a encore porté sur une étude fonctionnelle de l’AM à l’échelle ultrastructurelle des noyaux hypothalamiques.

✓ Matériel et Méthodes

Notre étude explore ainsi la connectivité fonctionnelle et structurelle des noyaux hypothalamiques en IRM multimodale in vivo chez des patientes présentant une AM restrictive comparativement à des témoins ajustés en poids (maigreur constitutive) et des témoins normopondéraux. Ces 30 volontaires ont bénéficié de séquences anatomiques, de spectroscopie en résonnance magnétique et de séquences de diffusion avec algorithme de tractographie, à jeun et après prise alimentaire calibrée. Les variations neurobiochimiques à l’échelle hypothalamique et la connectivité structurelle à l’échelle de chaque noyau hypothalamique ont pu être étudiées.

✓ Résultats et Analyse statistique

Nous avons mis en évidence chez les patients anorexiques une activité basale du réseau glutamatergique exacerbée avant prise alimentaire qui décroit paradoxalement après prise alimentaire, à contrario des sujets contrôle. Cette réponse inverse de neurotransmission est associée à un nombre de fibres nerveuses passant par le noyau arqué plus faible chez les AM mais également à une connectivité accrue de l’aire hypothalamique latérale, deux régions fortement impliquées dans le contrôle de la prise alimentaire.

✓ Conclusion

Cette étude en imagerie cérébrale non invasive met en lumière différents dysfonctionnements hypothalamiques et ouvre la porte à de nouvelles stratégies à la fois diagnostiques et thérapeutiques dans cette pathologie sévère aux traitements limités et au pronostic sombre.


Vincent FLORENT (arras), Marc BARONCINI, Patrice JISSENDI TCHOFO, Renaud LOPES, Vanhoutte MATTHIEU, Jean-Pierre PRUVO, Jean VIGNAU, Stéphane VERDUN, Jeanette E. JOHANSEN, Marie PIGEYRE, Sébastien BOURET, Ida A.k. NILSSON, Vincent PREVOT
08:00 - 18:00 #21583 - Stimulation médullaire apres drezotomie: étude de faisabilité et résultats sur 5 cas.
Stimulation médullaire apres drezotomie: étude de faisabilité et résultats sur 5 cas.

Sylvie Raoul1, Elisabeth Mosser, Emmanuelle Kuhn2, Julien Nizard2 , Jean Paul N’Guyen1

 

1  Service de Neurochirurgie, Pole Neuroscience, CHU Nantes (Hopital G. et R. Laennec), 44093 Nantes

2  Centre de la douleur, Pole Neuroscience, CHU Nantes (Hopital G. et R. Laennec), 44093 Nantes

 

Introduction : Dans les avulsions plexiques, la DREZ a prouvé son efficacité. Néanmoins dans certains cas la douleur est insuffisamment soulagée. Peu de solutions se présentent alors car les patients sont déjà en échec des traitements médicamenteux et en échec de prise en charge pluridisciplinaire. Il est alors légitime de leur proposer une stimulation médullaire ou corticale.

 

Objective :Démontrer que la stimulation médullaire peut avoir une efficacité en cas d’échec de DREZ

 

Methode : 5 patients en échec de DREZ ont bénéficié d’une stimulation médullaire.

 

Resultats : La stimulation médullaire a été efficace dans 3 cas sur 5, avec une EVA qui passait de 7,6 en préop à 3 en post op. Deux patients ont été insuffisamment soulagés et une stimulation corticale a été effectuée avec succès. La chirurgie pour poser la stimulation médullaire est plus complexe, nécessitant de reprendre la laminectomie précédente. Pas de complication sur les 5 patients. Nécessité de courant plus élévé qu’avec stimulation médullaire standart.

 

Conclusion : La stimulation médullaire peu etre propose en cas d’échec de la drez avec un succès variable en function des patients.


Sylvie RAOUL (NANTES)
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08:00 - 18:00

Posters Electroniques affichés - Hydrocéphalie / TC

08:00 - 18:00 #21638 - A propos d’un cas d’ascite récidivante chez un adulte porteur de dérivation ventriculopéritonéale.
A propos d’un cas d’ascite récidivante chez un adulte porteur de dérivation ventriculopéritonéale.

Introduction : La dérivation ventriculo péritonéale (DVP) est le traitement de référence des hydrocéphalies. Plusieurs cas d’ascites de liquide cérébro-spinal (LCS) stériles sont rapportés chez l’enfant après DVP. Cependant elles sont rarement décrites chez l’adulte. Nous rapportons le cas d’un patient porteur d’une DVP depuis l’enfance et qui a présenté, à l’âge adulte une ascite récidivante sans étiologie retrouvée, et qui a complètement disparu après conversion de la DVP en dérivation ventriculoatriale (DVA).

Matériel et méthode/ cas rapporté : Un patient de 43 ans aux antécédents de maladie de Steinert, de cholécystectomie, et de DVP à l’âge de 1 mois, révisée à l’âge de 15 et 34 ans, a présenté une ascite ponctionnée à plusieurs reprises pendant 2 ans. Aucun signe neurologique n’était apparu. Il s’agissait d’une ascite stérile avec un faible taux de protéines. Le bilan étiologique ne trouvait pas d’origine hépatique, rénale ou cardiaque, mais une dénutrition sévère corrigée. L’imagerie abdominale est normale. Un scanner crânien montrait une stabilité du volume ventriculaire et l’absence de tout processus expansif intracrânien. L’ascite nécessitait des ponctions de plus en plus rapprochées et associée secondairement à des infections à répétition du liquide d’ascite.

Pour éliminer le problème septique (réensemencement par le cathéter), la DVP était convertie en DVA avec cœlioscopie concomitante pour le temps intra-abdominal. La cavité péritonéale était très inflammatoire avec de nombreuses adhérences au sein de la cavité mais sans cloisonnement franc. Les suites étaient marquées par une disparition complète de l’ascite.

Discussion : De nombreux cas d’ascite de LCS stérile, disparaissant avec la conversion de DVP en DVA, ont été décrits dans la littérature chez l’enfant, mais nous ne retrouvons que 5 cas rapportés chez l’adulte. L’origine de l’ascite est soit une hyperproduction de LCS secondaire à une tumeur ou à une hyperplasie des plexus choroïdes soit à une malabsorption péritonéale secondaire à une réaction inflammatoire péritonéale (chirurgie, infection). Dans notre cas, une cholécystectomie coelioscopique avait été réalisée 6 ans avant le début de l’ascite, sans que nous puissions être sûr du lien de causalité.

Conclusion : Comme chez l’enfant, la conversion de DVP en DVA est justifiée, chez les patients adultes porteurs d’un shunt souffrant d’une ascite sans aucune autre cause identifiée.


Mazen KALLEL (Grenoble), Vakaramoko Mohamed KONE, Hadhemi DRIDI, Pierre MORATI, Emmanuel GAY, Vivien MENDES MARTINS
08:00 - 18:00 #21781 - Apport de l’endoscopie dans la prise en charge des LOVA.
Apport de l’endoscopie dans la prise en charge des LOVA.

Introduction :

Les LOVA (long standing ventricumegaly in adult) représentent une entité particulière d’hydrocéphalie qui a été décrite pour la première fois par OI.

Seul un nombre relativement restreint de série de LOVA ont été publiées et l’ambiguïté demeure quant à la gestion optimale. 

Cette étude décrit une série de patients atteints de LOVA et traités avec succès par ventriculocisternostomie endoscopique.

Matériels et méthodes :

En se basant sur des critères clinico-radiologiques établis, le diagnostic de LOVA a été porté chez 18 patients durant une période de 06 ans (de 2012 à 2018). Tous les patients ont subi une  ventriculocisternostomie par voie endoscopique. Le profil évolutif neurocognitif en post opératoire des patient a été enregistré avec une moyenne de follow up de 04 ans.

Résultats :

Dans notre série, Un taux de succès de 100% a été enregistré. Une amélioration considérable des céphalées et des troubles cognitifs a été rapportée. Trois cas de patient ayant présenté des décompensations de leurs troubles psychiatriques ont vu leur état se stabiliser sous traitement médical.  

En post opératoire immédiat nous n’avons pas eu de décès.

Conclusion :

La physiopathologie des LOVA reste mal élucidée ce qui complique la prise de décision thérapeutique pour ces patients.

La majorité des études, y compris notre série, démontrent que les patients LOVA peuvent obtenir une amélioration clinique postopératoire après une ventriculocisternostomie.


Idir TAKBOU (Algérie, Algérie), Nesrine MENTRI, Souhil TLIBA
08:00 - 18:00 #21674 - l'hydrocéphalie à pression normale un challenge diagnostique et thérapeutique.
l'hydrocéphalie à pression normale un challenge diagnostique et thérapeutique.

l'hydrocéphalie à préssion normale se caractérise par une triade clinique.Les circonstances de découverte sont trompeurs. Le diagnostic positif et la prise en charge chirurgicale restent un défi autant pour le neurologue que le neurochirurgien. on rapporte l'éxpérience de l'equipe de neurochirurgie de l'hopital militaire de Tunis.


Hajer HAMMAMI, Sameh ACHOURA, Sabrine KHMEKHEM, Amin RACHDI (Tunis, Tunisie)
08:00 - 18:00 #21637 - le traitement des hématomes sous duraux par un drain en T (drain de kehr).
le traitement des hématomes sous duraux par un drain en T (drain de kehr).

Introduction

L’hématome sous-dural chronique (HSDC) est une collection sanguine intracrânienne située entre la dure-mère en dehors et l’arachnoïde en dedans, le plus souvent consécutive à un traumatisme crânien (TC) parfois minime, souvent oublié par le patient. L’HSDC a vu au long des siècles une multitude de techniques se succéder ; mais aucune d’entre elles ne s’est véritablement imposée comme technique de référence. On trouve une large disparité de la technique opératoire, non seulement concernant le choix entre un volet par craniotomie, un trou de trépan, mais aussi surtout la mise en place d’un drain et la durée de drainage. Nous présentons notre méthode thérapeutique chirurgicale propre au service de neurochirurgie à l’hôpital Militaire régional Universitaire d’Oran/Algérie par l’utilisation d’un drain en T pour drainage des hématomes sous-duraux chroniques (HSDC).

Matériels et méthodes

Il s'agit d'une étude prospective menée chez 115 patients, sur une période de 8 ans allant du janvier 2011 à la Mai 2019, au service de neurochirurgie de l’hôpital militaire régional universitaire 2°RM Oran Algérie.

Résultats

L'âge moyen de nos patients était de 62,1 ans (extrêmes : 50 - 100 ans). Sexe ratio H/F est de 2,07 ; le sexe masculin atteint dans 66% des cas, L’étiologie dominante est le traumatisme crânien (75 %) avec une durée moyenne d’évolution de 10 semaines. La forme clinique dominante a été celle mimant les formes pseudo tumorales (79%.). Tous nos patients ont bénéficié d’une tomodensitométrie cérébrale pour confirmation du diagnostic. La technique chirurgicale était la même chez tous nos patients, elle consistait à la réalisation d’un trou de trépan et mise en place d’un drain en T pour une durée moyenne de 48h avec réhydratation systématique. Une récupération motrice à 98% entre 24h à une 72h. Aucune complication n’a été enregistré suite au drainage.ni une difficulté à l’ablation du drain.

Conclusion

En dépit de controverses non encore résolues, toutes les techniques chirurgicales ont prouvé leur efficacité avec un rapport bénéfice sur risques qui reste en faveur du patient. Notre méthode n’augmente pas la morbidité ni la mortalité et constitue une alternative acceptable et gratifiante. La durée d’hospitalisation postopératoire, les complications et le taux de récidive se sont révélés presque nuls.


Mohammed El Amine BELLAL (oran-Algerie, Algérie), Samira KHAILIA
08:00 - 18:00 #21784 - Les traumatismes crâniens lors des accidents domestiques chez l’enfant.
Les traumatismes crâniens lors des accidents domestiques chez l’enfant.

Introduction :

Les traumatismes crâniens sont les lésions traumatiques les plus fréquentes dans l'enfance. L’enfant présente certaines particularités anatomiques et physiologiques lui rendant plus exposé et plus vulnérable aux traumatimes crânien, mais certaines autres particularités lui offrent une capacité considérable de récupération.

Matériel et méthode :

Notre étude est rétrospective, menée au services de neurochirurgie de Béjaia, intéressant 107 cas pédiatriques colligés durant 17 mois .

Résultats :

Les extrêmes d’âge sont de 04 mois à 16 ans avec une légère prédominance masculine (Sex-Ratio de 1,4).

Les étiologies sont dominées par les accidents domestiques tel que les  chutes de hauteurs (de 20cm à 06m) et dans les escaliers suivies par les réceptions d’objets lourds contondants, et des cas isolés d’accidents ludiques (toboggan), balistiques (balle d’une carabine à air comprimé),  blessure par objet tranchant (disque d’une tronçonneuse) et d’autres circonstances indéterminées.

La perte de connaissance initiale (45,79 %) et les vomissements (52,33 %) sont les signes fonctionnels rapportés dans la plupart des cas.

L’évaluation de la gravité basée sur le score de Glascow note une grande prédominance des traumatismes crâniens légers avec 75,7 %, modérés 19,06 %, et graves 04,7 %.

La place de la TDM cérébrale dans la prise en charge est indiscutable pour le diagnostic des lésions, cependant ses indications doivent êtres bien étudiées.

Les associations lésionnelles sont présentes dans la moitié des cas (50,46% des cas).

Le traitement est dans la majorité des cas médical où la surveillance est capitale. Le traitement chirurgical est généralement urgent ; il a intéressé 13% des patients de notre série. L’évolution était généralement favorable chez 89 % de nos patients.

Conclusion :

Les traumatismes crâniens chez l’enfant constituent un grand  problème de santé publique vu leur fréquence, leur gravité et le coût qu’ils engendrent. Les praticiens de santé doivent assumer un rôle social d'autant que les autorités compétentes et les compagnes médiatiques dans la  prévention et la sensibilisation des parents sur les traumatismes crâniens notamment domestiques des enfants.


Idir TAKBOU (Algérie, Algérie), Nesrine MENTRI, Souhil TLIBA
08:00 - 18:00 #21475 - Plaies crânio- cérébrale chez l’enfant : quelle prise en charge aux urgences ?
Plaies crânio- cérébrale chez l’enfant : quelle prise en charge aux urgences ?

Définition:Les palies cranio-cérébrale (PCC)de l'enfant constituent une entité particulière. 

Objectifs:Identifier les particularités de la prise en charge des PCC chez l'enfant par étude comparative de notre expérience avec les données de la littirature .

Méthodes:c'est une étude analytique rétrospective ayant porté sur la prise en charge de 15 cas de PCC chez l'enfant pendant une période de 06 mois . 

Résultats: l'age moyen des patients était de 10 ans , avec une nette prédominance féminine,la cause la plus fréquente de ces PCC est représentée par les accidents de la voie publique (60% des cas ) suivie d'agression (13% des cas ), et d'accident domestique(20% des cas ). la majorités des patients étaient inconscients à l'admission (70%),avec des crises d'épilipsie dans 40% des cas .Le bilan radiologique comprenant une tomodensitométrie (TDM) cérébro-cervicale (100%) a montré des dégats osseux à type de de fracture embarrure et des lésions intracraniennes associées dont la contusion cérébrale chez 50% de nos patients et l'hemorragie méningée (53%).les lésions extracraniennes notées chez 70% de nos patients sont les lésions faciales et oculaires . la prise en charge thérapeutique a consisté en un traitement médical associé à un traitement chirurgical (caraniéctomie avec reconstruction du plan dural et cutané).l'évolution précoce a été exellente dans 90% des cas ,les complications précoces étaiant infectieuse le plus souvent .l'évolution tardive évaluée chez 7 de nos patients est marquée par une survie normale dans 60% des cas , alors que les autres 40%de nos patients ont présenté des séquelles de degré variable dominée par l'épilipsie et cicatrices de palies faciales .

Conclusion: Les PCC de l'enfant deviennent fréquente en pratique , leur pronostic dépend dela rapidité et de la qualité de la prise en charge 


Ibrahim BELGACEM, Yasmina DJOUADI (baraki , alger, Algérie), Assia HARROUCHE
08:00 - 18:00 #21576 - Pseudo-kyste péritonéal et dysfonctionnement de valve : attention aux diagnostics différentiels chez la femme !
Pseudo-kyste péritonéal et dysfonctionnement de valve : attention aux diagnostics différentiels chez la femme !

Les pseudokystes abdominaux sont des complications habituelles des dérivations ventriculo-péritonéales (DVP). Il existe cependant des diagnostics différentiels rares qu'il faut évoquer, en particulier chez la femme.

Nous présentons ici le cas d'une patiente de 37 ans, porteuse d'une DVP  pour une hydrocéphalie obstructive congénitale sur sténose de l'aqueduc du mésecéphale et admise pour une dysfonction de valve. Le bilan lésionnel initial avait retrouvé un très volumineux kyste intra-abdominal, considéré comme étant un pseudokyste de LCS. Le kyste avait tout d'abord été drainé et la valve extériorisée puis secondairement complètement retirée suite à la réalisation d'une ventriculocisternostomie permettant de traiter l'hydrocéphalie. Quelques mois plus tard, la patiente avait de nouveau été admise pour un volumineux kyste intra-abdominal. Une prise en charge en gynécologie avait été réalisée, avec exérèse du kyste et de ses parois, et le diagnostic final retenu était celui d'un très volumineux cystadénome mucineux ovarien.

Il est donc nécessaire de penser aux diagnostics différentiels des pseudokystes de LCS chez les patients valvés, notamment lorsque ceux-ci sont très volumineux et/ou chez les sujets féminins. Une démarche diagnostique systématique doit être adoptée, comme devant toute collection intra-abdominale, afin d'éviter une erreur d'orientation diagnostique et donc de prise en charge au décours. Il est également souhaitable, devant un tableau de dysfonctionnement de valve, de retrouver l’étiologie de l’hydrocéphalie. Même chez un patient valvé depuis très longtemps, la ventriculocisternostomie endoscopique peut être une alternative à la révision de valve en cas d’hydrocéphalie obstructive, permettant de sevrer le patient de la DVP.


Amélie TOUBOL (Lille), Marc BARONCINI, Grégory KUCHCINSKI, Philippe POIDEVIN, David VANDENDRIESSCHE, Jean-Paul LEJEUNE
08:00 - 18:00 #21782 - Traitement endoscopique des hémorragies intraventriculaires : notre expérience.
Traitement endoscopique des hémorragies intraventriculaires : notre expérience.

Introduction

L'hémorragie intraventriculaire peut être une complication dévastatrice associée à l’hémorragie intracérébrale. Elle constitue un facteur prédictif indépendant de mauvais pronostic. 

Dans cette étude, nous évaluons l’apport de la neuroendoscopie dans le traitement des hémorragies intraventriculaires afin d’apprécier son innocuité et efficacité.

Matériels et méthodes

Notre étude est rétrospective descriptive de 16 patients ayant présentés une hémorragie intraventriculaire compliquée d’une hydrocéphalie aigue, colligés dans le service de neurochirurgie de Béjaia (Algérie) sur une période allant de 2014-2019. Tous ces patients ont été traités par un lavage endoscopique combiné à une ventriculocisternostomie. Les données épidémiologiques, clinico-radiologiques et évolutives ont été rapportées et analysées.

Résultats :

Le lavage endoscopique des hémorragies intraventriculaire a représenté  5,30% de l’ensemble des procédures neuro-endoscopique au sein de notre service,.  

Une évacuation neuroendoscopique de l’hémorragie intraventriculaire a été réalisée chez 16 patients. Tous nos patients ont bénéficié d’une ventriculocisternostomie.  Une 2ème  ventriculocisternostomie a été réalisée chez 2 malades. Nous avons eu recours a une dérivation ventriculaire externe chez un seul malade.  

Conclusion

Le traitement endoscopique des hémorragies intraventriculaire permet d’éviter l’implantation d’un dispositif de shunt ventriculaire et réduit sensiblement la durée d’hospitalisation, ainsi que le cout de la prise en charge des malades.


Idir TAKBOU (Algérie, Algérie), Nesrine MENTRI, Souhil TLIBA
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Posters Electroniques affichés - Infection

08:00 - 18:00 #21490 - Abcès cérébral à Candida Albicans chez un adulte immunocompétent: A propos d’un cas et revue de la littérature.
Abcès cérébral à Candida Albicans chez un adulte immunocompétent: A propos d’un cas et revue de la littérature.

Introduction :

Les abcès cérébraux mycosiques sont des infections rares. Comme la plupart des infections mycosiques du système nerveux central, ils concernent principalement les immunodéprimés. Mais, des cas ont été décrits chez des immunocompétents. Candida Albicans, Aspergillus Fumigatus et Cryptococcus Neoformans sont les germes les plus incriminés. Les abcès cérébraux mycosiques sont fatales en l'absence de traitement adéquat. Le diagnostic est difficilement évoqué vu leur rareté et souvent posé sur une autopsie.

 

Observation :

Nous rapportons l’observation du patient F.N. agé de 19ans, diabétique sous insuline depuis 5 ans,  qui consulte pour syndrome d’hypertension intra crânienne dans un contexte d’apyrexie évoluant depuis  une semaine. L’interrogatoire trouve la notion de sonophobie et de photophobie d’installation récente. L’imagerie objective  un abcès cérébral profond et l’analyse du pus après ponction en condition stéréotaxique met en évidence la présence de Candida Albicans. L’enquête étiologique s’est révélée négative. Le bilan immunologique a éliminé toute immunodépression en dehors du diabète. Le patient a été mis sous traitement antifongique par voie parentérale pendant un mois relayé par voie orale. L’évolution  était bonne sur le plan clinique et radiologique.

 

Conclusion :

Les abcès cérébraux mycosiques ne sont pas l’apanage des immunodéprimés. Une ponction avec examen et culture du pus de l’abcès est indispensable au diagnostic. En dehors du traitement chirurgical, le traitement antifongique parentéral doit être mis en route pendant une durée suffisant afin d’espérer une guérison.


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie), Amine TRIFA
08:00 - 18:00 #21501 - ASPECT INHABITUEL D'UNE TUBERCULOSE CEREBRALE.
ASPECT INHABITUEL D'UNE TUBERCULOSE CEREBRALE.

Introduction :

La tuberculose du système nerveux central demeure un problème de santé publique particulièrement dans les pays en voie de développement. Elle peut se manifester par plusieurs types de lésions. L’une d’elles, le tuberculome, est la forme pseudo tumorale de la tuberculose qui pose un problème diagnostique.

Résultats :

Nous présentons le cas d’un patient âgé de  60 ans qui consulte pour un syndrome d’HTIC avec une monoparésie d’un membre, l’exploration radiologique amis en évidences une lésion intracrânienne extra axiale qui évoque en premier lieu un méningiome. L’examen d’anatomopathologie a toutefois conclu à un tuberculome méningé. Le bilan d’extension a alors retrouvé une tuberculose pulmonaire et l’évolution a été marque par l’installation d’une hémiparésie post opératoire.

Conclusion :

Reconnaitre les spécificités de cette lésion à l’imagerie est intéressant dans le but d'éviter des résections chirurgicales agressives et ainsi diminuer le risque de morbidités

 


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie)
08:00 - 18:00 #21491 - Aspergillose cérébrale chez un sujet immunocompétent.
Aspergillose cérébrale chez un sujet immunocompétent.

Introduction :

L’aspergillose cérébrale est une pathologie grave dont le diagnostic est difficile en dehors d’un contexte d’immunodépression.

Résultats :

Patient âgé de 45 ans  qui a consulte pour un syndrome d’HTIC dans un contexte fébrile. Ce dernier a été opéré 2 semaines avant une opération en ORL pour polype nasal avec suites opératoires simples. L’exploration radiologique a mis en évidences une collection frontale  gauche à contours hétérogènes et siège de bulles d’air se rehaussant après injection, le tout entouré de l’œdème  et responsable d’un effet de masse sur la corne frontale gauche et la ligne médiane. L'examen mycologique a objectivé des filaments mycéliens et le patient a été mis sous antifongiques.

Conclusion :

L’aspergillose cérébrale est une pathologie grave dont le diagnostic doit être évoqué devant un terrain immunodéprimé mais aussi chez un sujet immunocompétent. La notion d’une aspergillose pulmonaire ou de la sphère ORL doit faire penser à cette étiologie.

 


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie)
08:00 - 18:00 #21487 - Blastomycose cérébrale : A propos d’un cas cerebral blastomycosis.
Blastomycose cérébrale : A propos d’un cas cerebral blastomycosis.

La blastomycose est une mycose profonde due à un champignon dimorphique : Blastomyces dermatitidis. C’est un champignon tellurique des régions boisées de l’Est du continent Nord Américain, mais des cas sporadiques ont été décrits en Amérique Centrale et du Sud, et au Maghreb. C’est une affection chronique granulomateuse, qui donne essentiellement des manifestations pulmonaires suite à l’inhalation des spores de Blastomyces dermatitidis. La dissémination peut entraîner des manifestations cutanées, osseuses et viscérales.

Nous rapportons le cas d'une patiente âgée de 50 ans sans antécédent qui consulte pour un syndrome d'HTIC. L'examen neurologique à l'admission était sans anomalies. l'imagerie a mis en évidence un aspect faisant évoquer un méningiome intra crânien. La patiente a bénéficié d'une exérèse complète et le résultat de l'anatomopathologie a conclu a une blastomycose. La patiente a était mis sous l’amphotéricine B mais elle a sucombé en post opératoire a une infection respiratoire.

En conclusion, B. dermatitidis est le resultat d'une infection non traitée. 

  


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie), Amine TRIFA
08:00 - 18:00 #21824 - Chirurgie d'une hydatidose vertébrale par la technique d'hydropulsion.
Chirurgie d'une hydatidose vertébrale par la technique d'hydropulsion.

Introduction :

L’hydatidose en Algérie sévit à l'état endémique. L’atteinte vertébrale est une entité rare. Elle représente la forme la plus fréquente et la plus grave des atteintes osseuses de l’échinococcose.

Le diagnostic est souvent tardif amélioré par l’avènement de l’IRM. La problématique de l’hydatidose vertébro-médullaire est d’ordre thérapeutique et pronostique d’où la dénomination de « cancer blanc ».

La technique d’exérèse par hydro pulsion souvent utilisée pour l’hydatidose cérébrale peut servir d’alternative dans la cure chirurgicale des localisations vertébrales.

Cas Clinique :

La patiente L.H âgée de 35 ans, mariée, mère d’un enfant, ne présentant aucun antécédent médical ou chirurgical.

L’examen clinique chez cette patiente retrouve des lombosciatalgies droites évoluant vers l’aggravation par l’installation d’un syndrome de la queue de cheval.

La tomodensitométrie objective l’aspect d’un kyste hydatique para vertébrale lombaire droit, avec kyste radiculaire sacré droit. L’IRM retrouve quant à elle une formation kystique multi loculée sacrée en sablier, à double composante intra et extra canalaire, aspect compatible avec un kyste hydatique.

La patiente a été opérée (intervention filmée). En peropératoire, la technique d’hydro pulsion a été utilisée, permettant l’accouchement du kyste intacte. En post opératoire, la patiente a bénéficié d’un traitement par l’Albendazole.

L'évolution clinique est favorable.

Résultat et discussion :

L’hydatidose atteint préférentiellement le foie et le poumon. L’hydatidose vertébrale est rare et ne représente que 1 à 2% de toutes les localisations viscérales. Elle reste néanmoins la localisation la plus fréquente des hydatidoses osseuses (44%). Cette localisation est généralement dorsale (80%), rarement lombaire (18%) et exceptionnellement cervicale. La voie sanguine reste le mode de contamination le plus admis. Les signes cliniques sont très précoces car le développement de la cavité kystique et la mise sous tension du liquide céphalorachidien vont donner lieu à des signes cliniques.

L’IRM permet de mieux préciser la topographie de la lésion, son étendue, sa dimension et ses rapports avec les structures nerveuses. Le traitement de l’échinococcose est toujours chirurgical. Son but est de lever la compression radiculomédullaire : il s’agit le plus souvent d’une laminectomie décompressive avec exérèse des kystes dans un état intacte ; tandis que le traitement médical par l’albendazole est indiqué dans les formes multi vésiculaires durant trois mois. Le pronostic dépend de la précocité du diagnostic et de l’intervention chirurgicale (La non-rupture per opératoire). La surveillance à long terme est importante pour éviter les récidives.

Conclusion :

L’échinococcose vertébrale est de  mauvais pronostic du fait des récidives liées à la dissémination par rupture du kyste. L’exérèse par hydro pulsion semble être d’un grand intérêt dans leur traitement.


Abdelaziz BENNADJI (Batna, Algérie), Ramdhan GUERRI, Zoheir DJENNA, Ibrahim Messaoud ZITOUNI
08:00 - 18:00 #21705 - De la suspicion de lymphome au diagnostic d’abcès cérébral fongique à Cladophialophora bantania : à propos d’un cas.
De la suspicion de lymphome au diagnostic d’abcès cérébral fongique à Cladophialophora bantania : à propos d’un cas.

Femme de 72 ans admise dans notre service pour apparition progressive de trouble de la parole et maladresse de la main droite depuis 3 semaines.
L’IRM révèle une lésion infiltrante de la substance blanche frontale gauche envahissant le corps calleux en hyperT2 et flair avec une augmentation du signal de diffusion et une diminution de l'ADC correspondant aux rehaussements du produit de contraste. La perfusion retrouve une rupture de la barrière hémato-encéphalique. La spectroscopie est associée à un pic de lipide et de choline et une diminution de la N-Acetyl-Aspartate.
Le diagnostic de lymphome cérébral est évoqué.
L’examen anatomopathologique retrouvait des cellules multi nucléées géantes associé à du matériel filamentaire évoquant des filaments mycéliens. Le diagnostic final était une réaction inflammatoire granulomateuse avec nécrose d'origine fongique. En raison du manque d'identification mycologique une deuxième biopsie cérébrale a été réalisée. La culture des champignons a révélé «Cladophialophora bantania». Une trithérapie anti fongique a été administrée à la patiente mais 2 semaines plus tard, la patiente est décédée à la suite d'un AVC multiple emboligène et d'une évolution des abcès cérébraux.

Seul 2 cas d'infection cérébrale à C.bantania sont rapportés en France métropolitaine. La présentation radio-clinique est très proches des tumeurs primaires du système nerveux central telles que le lymphome ou le glioblastome. L'infection cérébrale par C. bantania est grave, la mortalité peut atteindre 70% même avec un traitement approprié.
Ce cas montre des abcès cérébraux étendus secondaires à Cladophialophora bantania chez un hôte immunocompétent. Elle met en évidence l'importance des examens bactériens et fongiques systématiques dans chaque biopsie du système nerveux central même lorsqu'une lésion néoplasique est fortement suspectée afin d'éviter un retard de traitement.


Valentin AVINENS (Marseille), Victor LEGRAND, Seng PISETH, Romain APPAY, Henry DUFOUR, Kaissar FARAH, Stéphane FUENTES
08:00 - 18:00 #21495 - ENDOCARDITE DECOUVERTE AU SCANNER CEREBRAL.
ENDOCARDITE DECOUVERTE AU SCANNER CEREBRAL.

Introduction :

Les complications neurologiques durant les endocardites infectieuses ne sont pas rares , elles peuvent constituer les premiers symptômes de la maladie et sont généralement le résultat d’une embolisation à partir des végétations endocardiques. Ces complications peuvent mettre en jeu le pronostic vital et modifier la prise en charge thérapeutique.

Matériels et méthodes :

Nous rapportons le cas d’un patient ayant eu comme mode révélateur d’une EI, une hémorragie cérébrale, dont nous discuterons le mécanisme et la prise en charge thérapeutique. 

Résultats :

Il s'agit d'un patient âgée de 55 ans sans ATCD notables qui consulte dans un tableau d'HTIC. L'examen a mis en évidence un patient parfaitement conscient, sans déficit neurologique. Le scanner cérébral révèle un hematome intra-parenchymateux pariétal avec à l'angioscanner un aspect en faveur d'un anévrisme mycotique. Une échographie cardiaque a été alors réalisée en urgence révélant l'endocardite infectieuse.

Conclusion :

L’AVC hémorragique est une complication redoutable de l’EI, elle doit être recherchée devant toute manifestation neurologique lors de l’évolution de l’endocardite. La prise en charge thérapeutique doit être précoce, et se fonder sur une approche multidisciplinaire permettant ainsi d’améliorer le pronostic


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie)
08:00 - 18:00 #21564 - Épidurite infectieuse aiguë chez l’enfant:à propos d'un cas .
Épidurite infectieuse aiguë chez l’enfant:à propos d'un cas .

Introduction:L'épidurite aigue  chez l'enfant est une affection rare mais surtout grave car elle engage le pronostic vital et fonctionnel du patient .

Nous rapportons un cas original d'épidurie aigue survenue chez un enfant de 9 ans sans antécédants pathologiques particuliers  admis en pédiatrie suite à des douleurs rachidiennes dorsales dans un contexte fébrile évoluant depuis 05 jours .

L'éxmen du patient a révélé un état de conscience normal, une fièvre à 40°,des douleurs provoquées à la palpation des épineuses surtout en région lombaire ,boiterie dans les deux membres inférieurs ,paraparésie spastique à 1/5 avec signe de babinski bilatéral sans troubles vésico-sphénctériens. L'IRM médullaire  réalisé en urgence a montré une collection épidurale postéro-latérale droite s'étendant de D11 au S1mesurant 10mm et réprimant le cone terminal et les racines de la queue de cheval .Le bilan biologique a montré une hyperleucocytose à 15 000 éléments ,une protéine C réactive (CRP) à 80 mg/let une vitesse de sédimentation à 60 la prmière heure .

Discussion:Les épidurites inféctieuses aigues sont secondaire le plus souvent à une bactériemie ou aprés une inoculation par contiguité,contrairement à notre patient qui avait des hémoculture négative. Le diagostic des épidurites est difficile à cause de sa clinique peu caractéristique avec un syndrome infectieux qui peut passé inaperçu au debut .L'IRM médullaire est l'examen de choix.L'évolution des épidurites infectieuses est géneralement défavorable. le pronostic dépend de la rapidité du diagnostic et la qualité de prise en charge comme c'est le cas de notre patient qui a bien évolué aprés le traitement chirurgical.

Conclusion: Les épidurites infectieuses sont rares et difficile à diagnostiquer et doit étre suspécter devant l'apparition de douleurs dorsales avec fiévre associé à un  déficit neurologique (moteur).Une prise en charge médicale et chirurgicale est  nécessaire pour améliorer le pronostic.  


Ibrahim BELGACEM, Yasmina DJOUADI (baraki , alger, Algérie)
08:00 - 18:00 #21499 - KYSTE HYDATIQUE CEREBRAL: A PROPOS DE 13 CAS.
KYSTE HYDATIQUE CEREBRAL: A PROPOS DE 13 CAS.

Introduction : 

L’ hydatidose constitue un problème de santé publique dans les régions endémiques. Elle touche essentiellement le foie et le poumon. La localisation cérébrale est rare : 0.5 – 4.5 % des cas.

Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de  13 patients

porteurs de kystes hydatiques cérébraux opérés au service de neurochirurgie de Monastir entre 1986 et 2002

Résultats :

Epidémiologie: 13 patients : 7 de sexe masculin et 6 de sexe féminin, 77 % avaient un âge inférieur à 15 ans et 70 % étaient d’origine rurale.

Clinique : Le début est progressif dans 92 % des cas. La durée d’évolution est inférieure à 3 mois dans 77 % des cas.

Signes d’HTIC ++ : 92 %, déficit moteur 50 % et crises convulsives: 26 %.

Le scanner cérébral: examen de première intention,La lésion est unique et uni vésiculaire dans  92 % des cas.  L’hémisphère gauche était atteint dans 53 % des cas. Le siège de prédilection était le lobe pariétal

Prise en charge : Le traitement médical : un seul malade. Tous les malades étaient opérés selon la technique hydraulique  d’ARANA INGUEZ.

Discussion : 

Affection rare :1 à 3% des processus expansifs intracrâniens en zone d’endémie (1, 2). Il affecte beaucoup plus l’enfant que l’adulte. L’origine rurale des patients infestés est retrouvée dans la majorité des cas (1-9). La prédominance masculine est nette (4, 6). La forme de présentation la plus fréquente est le syndrome d’hypertension intracrânienne (4).

La chirurgie basée sur la technique d’ARANA INGUEZ est la première option thérapeutique (7-9). Conclusion : Le kyste hydatique cérébral est une affection rare, qui e manifeste le plus souvent par un syndrome d’hypertension intracrânienne, Le diagnostic est fortement suspecté à la TDM cérébrale, l’IRM cérébrale est surtout utile en cas de kyste hydatique remanié. La chirurgie est le traitement de premier choix,

 


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie)
08:00 - 18:00 #21489 - Mal De Pott Cervical: Analyse D’une Série De 15 Cas.
Mal De Pott Cervical: Analyse D’une Série De 15 Cas.

Le mal de Pott est une maladie encore fréquente dans les pays aux conditions socioéconomiques défavorables. La localisation cervicale est très rare et représente 2% à 5% des maux de Pott. C’est une affection de l’enfant et de l’adulte jeune caractérisée par la rapidité de son évolution et la gravité du tableau clinique. La prise en charge pose toujours des problèmes.

Nous avons réalisé une étude rétrospective d’une série de 15 cas de mal de Pott cervical colligées au service de Neurochirurgie  de l'institut national de neurologie sur une période de 7 ans, entre 2010 et 2017. Nous décrivons, à travers ces observations, leurs aspects épidémiologiques, cliniques, radiologiques, thérapeutiques et évolutifs.

 


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie), Amine TRIFA
08:00 - 18:00 #21694 - Tuberculose intramédullaire a propos de 2 cas.
Tuberculose intramédullaire a propos de 2 cas.

La tuberculose constitue un véritable problème de santé publique dans le monde, en Tunisie elle est une maladie endémique. La localisation au niveau du système nerveux central (SNC) est rare représentant environ 0,5 à 2 %. Géneralement Elle se développe dans le parenchyme cérébral. La location intramédullaire de la tuberculose représente seulement 0,02 % des atteintes tuberculeuses du SNC et est, de ce fait, très peu rapportée dans la littérature. La tuberculose intramédullaire (TIM) se manifeste habituellement par un tableau de compression médullaire lente et les progrès de l’IRM permettent aujourd’hui de mieux préciser ses caractéristiques radiologiques.

Cas n°1:

Nous rapportons le cas d’un patient de 20 ans, sans antécédents pathologiques qui a été admis pour une paraparésie spastique en rapport avec une lésion centromédullaire étendue de C6 à D8, ainsi qu'une baisse de l'acuité visuelle en rapport avec des tuberculomes comprimant le nerf optique droit et la citerne chiasmatique comme l'atteste l'IRM. Pour ce malade une intervention neurochirurgicale n'était pas envisageable et il a reçu un traitement antituberculeux de 16 mois avec bonne évolution clinique.

Cas n°2:

Nous rapportons le cas d’une patiente de 27 ans, sans antécédents pathologiques qui a été admise pour une paraparésie spastique en rapport avec une lésion centromédullaire étendue de C6 à D11 comme l’atteste l’IRM. La patiente a été opérée avec une exérèse incomplète d’une lésion kystique, dont l’étude anatomopathologique a conclu à une granulomatose cadrant avec une tuberculose. La patiente a été mise sous antituberculeux avec une bonne évolution clinique.

La TIM, bien qu’étant une affection rare, doit être évoquée devant un tableau de compression médullaire lente et en présence d’antécédents tuberculeux. L’apport des moyens neuroradiologiques modernes, l’utilisation des techniques microchirurgicales et l’association d’un traitement antituberculeux la rendent aujourd’hui potentiellement curable.


Mohamed Amine RACHDI (Tunis, Tunisie), Malek MANSOUR, Mohamed Dehmani YEDEAS, Mohamed ZOUAGHI, Radhouane KHALED, Ridha CHKILI, Ridha MRISSA
08:00 - 18:00 #21486 - Tuberculose Isolée de L’ATLAS : Difficultés du diagnostic et contraintes de l’abord chirurgical. A propos d’un cas.
Tuberculose Isolée de L’ATLAS : Difficultés du diagnostic et contraintes de l’abord chirurgical. A propos d’un cas.

Introduction :

Le mal de Pott est une maladie encore fréquente dans les pays aux conditions socioéconomiques défavorables. Il continue à poser un problème de santé publique puisqu’il touche une population jeune en pleine activité. La colonne dorsolombaire constitue le siège de prédilection. La localisation tuberculeuseau niveau de la charnière cervico-occipitale est très rare. Elle est estimée à seulement 1% des localisations rachidiennes.

Cas clinique:

Nous présentons le cas d'un Patiente âgée de 63 ans, sans antécédents pathologiques particuliers et sans notion de contage tuberculeux,  qui consulte pour des cervicalgies de type mécanique évoluant depuis 1 an, d’aggravation progressive, avec trismus, torticoli et dysphagie aux solides. L’ examen clinique trouve une importante raideur douloureuse du rachis cervical alors que le reste de  l’examen neurologique est  normal, en particulier absence de signes de souffrance médullaire, de  fièvre ou d’altération de l ’état général.

Les imageries du rachis cervical montre une lésion ostéolytique de l’arc antérieur de C1 latéralisée à gauche avec rupture de la corticale.

 

nous avons réalisé une biopsie chirurgicale, ce qui a conclu à une tuberculose rachidienne. Le patient a et mis sous antituberculeux et l’évolution été favorable, sur le plan clinique et biologique.

Conclusion :

Le mal de Pott du rachis cervical supérieur est une pathologie très rare. Le diagnostic est habituellement tardif au stade de déficit neurologique. il est confirmé sur des arguments histo-bactériologiques mais parfois retenu sur des éléments de présomption. Le traitement médical basé sur l’antibiothérapie antituberculeuse et l’immobilisation du rachis cervical doit être institué de  première intention en dépit de l’étendue de la lyse osseuse. Le traitement chirurgical doit être réservé aux cas avec doute diagnostique, ou en présence d’une compression nerveuse sévère. L’évolution sous traitement est habituellement favorable


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie), Amine TRIFA
08:00 - 18:00 #21488 - TUBERCULOSE MENINGEE : A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE.
TUBERCULOSE MENINGEE : A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE.

Introduction :

La tuberculose du système nerveux central (SNC) représente 10 à 30 % des lésions expansives intracrâniennes. Elle représente une cause majeure de morbi-mortalité dans les pays en voie de développement. Son mauvais pronostic impose un diagnostic précoce afin de débuter rapidement un traitement spécifique. Nous rapportons le cas d’une tuberculose méningée chez un patient immunocompétent.

 

Observation :

Il s’agit d’un patient de 60 ans, aux antécédents de pneumopathie infiltrante bilatérale diffuse au stade de fibrose, qui a présenté depuis 1 an, des crises convulsives généralisées associées à des céphalées et une lourdeur du membre supérieur droit depuis quelques semaines. L’examen neurologique a trouvé un patient conscient avec une monoparésie brachiale droite. L’IRM cérébrale a montré une lésion extra-axiale pré-rolandique gauche accompagnée d’un épaississement et d’un important rehaussement méningé en regard, évoquant un méningiome. Le patient a été opéré avec une exérèse macroscopiquement complète de la lésion. L’examen anatomopathologique a confirmé le diagnostic de tuberculose cérébro-méningée à présentation pseudo-tumorale (aspect d’un tuberculome).

 

Discussion :

L’atteinte du système nerveux central est l’une des expressions les plus sévères de la tuberculose. . La méningite tuberculeuse et le tuberculome intracrânien sont les formes les plus fréquemment observées. Le diagnostic de la tuberculose cérébro méningée repose sur des arguments biologiques, histologiques et neuroradiologiques. L’IRM cérébrale est l’examen de choix. Le traitement de la tuberculose du SNC repose sur une quadrithérapie associant l’isoniazide, la rifampicine, la pyrazinamide et l’éthambutol (RHZE) pendant deux mois, suivis d’une bithérapie (RH) pendant sept à dix mois. L’utilisation des corticoïdes est préconisée dans le traitement des tuberculomes cérébraux. 

Conclusion :

La tuberculose du SNC est très polymorphe et revêt parfois des tableaux cliniques trompeurs. Malgré l’existence d’antituberculeux puissants, elle demeure une infection sévère pouvant engager le pronostic fonctionnel et vital. Seul un diagnostic précoce et un traitement initié suffisamment tôt sont garants d’un bon pronostic.

 


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie), Amine TRIFA
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POSTERS 6
08:00 - 18:00

Posters Electroniques affichés - Oncologie

08:00 - 18:00 #21492 - ASTROCYTOME PILOMYXOIDE : A PROPOS D'UN CAS CHEZ UN ADULTE ET REVUE DE LA LITTERATURE.
ASTROCYTOME PILOMYXOIDE : A PROPOS D'UN CAS CHEZ UN ADULTE ET REVUE DE LA LITTERATURE.

Introduction :

L’astrocytome pilomyxoide (APM) est une tumeur gliale Grade II de l'OMS, décrite essentiellement chez l’enfant, et définie pour la première fois par Tihan en 1999. Elle est considérée comme une variante de l’astrocytome pilocytique (AP) qui représente la tumeur gliale la plus fréquente de l’enfant.

Matériels et méthodes :

Nous rapportons le cas d'une patiente pris en charge au service de Neurochirurgie de l'hôpital Sahloul.

Résultats :

Il s'agit d'un patiente âgée de 38 ans sans ATCD notables qui consulte pour dans un tableau d'HTIC. L'examen a mis en évidence une patiente parfaitement consciente sans déficit moteur. L'IRM a mis en évidence un processus pédonculo-thalamique.

Conclusion :

L’APM est une entité particulière des AP, classé grade II de l’OMS. Seule l’étude histologique permet de poser le diagnostic de certitude. Elle se distingue de l’AP par une évolution moins favorable avec tendance à la récidive et à la dissémination dans le LCR ; d’où l’intérêt de connaitre cette nouvelle entité d'autant plus que notre cas concerne un adulte, et est de localisation inhabituelle.


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie)
08:00 - 18:00 #21369 - Biopsie stéréotaxique par neuronavigation, à propos de 22 cas.
Biopsie stéréotaxique par neuronavigation, à propos de 22 cas.

Introduction :

La Biopsie stéréotaxique avec la neuronavigation est un outil moderne et fiable, qui permet de gérer des stratégies thérapeutiques pour les tumeurs cérébrales profondes

Matériel et méthode :

Série de 22 patients présentant un processus expansif intracrânien opérés au sein de notre service.

L'âge de nos patients varie entre 01-70 ans.

L'exploration radiologique : TDM et IRM cérébrale sont faite dans le cadre de bilan d’exploration.

Tous les patients ont bénéficié d’une biopsie avec la neuronavigation.

Résultat :

Le résultat anapathe est obtenu dans 22 cas, on a enregistré aucune complication

On a fait une seule procédure, juste pour un cas ou l’anapathe en faveur de nécrose donc réalisation une deuxième procédure pour confirmation de l’anapathe

Conclusion :

La Biopsie stéréotaxique avec la neuronavigation est un outil moderne, fiable, anodin et apportant plus de solution par rapport à la biopsie avec le cadre stéréotaxique.

 

Déclaration d’intérêt : Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article


Hamou AKLI, Tsitovah RAKOTONDRAINIBE, Tsitovah RAKOTONDRAINIBE (Clichy), Zohir MECHICHE, Samira SAIDIA, Azzedine HALLACI
08:00 - 18:00 #21698 - CARCINOME ADENOÏDE KYSTIQUE.
CARCINOME ADENOÏDE KYSTIQUE.

Le carcinome adénoïde kystique (CAK) est une tumeur rare mais très maligne et agressive par la présence très précoce d’une invasion périneurale favorisant la rechute locale et métastatique. Il affecte les glandes salivaires majeures et mineures, les glandes lacrymales, et les glandes séreuses des muqueuses respiratoires. En histopathologie, selon l’agencement des cellules tumorales, il est classique de distinguer trois variétés de tumeurs : le type cri-briforme ou glandulaire, le type tubulaire et le type massif. Son histoire naturelle est connue pour son évolution prolongée, sa tendance aux récidives ainsi qu’aux métastases tardives à distance, principalement pulmonaires. C’est une tumeur redoutable par son extension via les gaines périnerveuses. L’efficacité des différentes thérapeutiques sur la survie à long terme reste difficile à prévoir.

Le carcinome adénoïde kystique est une tumeur radio-résistante, elle nécessite de fortes doses d’irradiation.


Ahmed MAATOUG, Abd Hafidh SLIMANE, Nadhir KERMANI, Jalel KALLEL, Mahmoud BEN MASOUD (TUNIS, Tunisie)
08:00 - 18:00 #21494 - CARCINOMES DES PLEXUS CHOROÏDES ET REVUE DE LA LITTERATURE.
CARCINOMES DES PLEXUS CHOROÏDES ET REVUE DE LA LITTERATURE.

Introduction :

Les tumeurs des plexus choroïdes sont des tumeursintra ventriculaires développées aux dépens des plexus choroïdes. Elles comprennent les papillomes, les papillomes atypiques et les carcinomes des plexus choroïdes classés respectivement en grade I, grade II et grade III selon la classification de l’OMS. Les carcinomes sont les plus rares des tumeurs des plexus choroïdes elles sont Cinq fois moins fréquentes que les papillomes.

Matériels et méthodes :

Nous rapportons dans ce travail  un cas d’une patiente opérée pour un carcinome du plexus choroïde.

Résultats :

Une patiente de 02 ans sans antécédents admise pour une altération de l’état de conscience. L’examen clinique objective une patiente somnolente avec présence d’un syndrome pyramidal aux deux membres inférieurs. Le fond d’œil a révélé un œdème papillaire stade II. Une TDM cérébrale avec et sans injection de produit de contraste a objectivé la présence d’un processus expansif intracrânien fronto-pariétal droit spontanément hyperdense faisant 10 cm de grand axe, contenant des calcifications. La patiente a été opérée en urgence. L’exérèse est arrêtée au niveau du ventricule latéral droit qui est ouvert. L’examen anatomopathologique a confirmé le diagnostic d’un carcinome du plexus choroïde.

Conclusion :

Les carcinomes des plexus choroïdes sont des tumeurs malignes rares survenant essentiellement chez l’enfant et sont liées à un mauvais pronostic. Celui-ci est lié surtout à la qualité de l’exérèse chirurgicale et l’absence de métastases.


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie)
08:00 - 18:00 #21500 - COMPRESSION MEDULLAIRE PAR UN MELANOME.
COMPRESSION MEDULLAIRE PAR UN MELANOME.

Introduction :

Les mélanomes primitifs du système nerveux central (SNC) sont des tumeurs rares, dérivant probablement des cellules mélaniques du névraxe. Les mélanomes peuvent se présenter sous forme d’une tumeur isolée ou d’une infiltration leptoméningée étendue. La localisation rachidienne du mélanome malin primitif est rare. Ces tumeurs, fréquemment métastatiques, sont de mauvais pronostic. 

Résultats :

Nous rapportons une nouvelle observation de mélanome malin primitif de localisation spinale, responsable d’une compression médullaire. Il s’agissait d’une patiente âgée de 35 ans sans ATCD pathologiques notables qui nous a consulté dans un tableau de dorsalgies avec lourdeur progressive des membres inférieurs depuis 8 mois. L’examen a trouvé une paraparésie, un syndrome pyramidal aux deux membres inferieur ainsi qu’un niveau sensitif D10. L’exploration radiologique a mis en évidence une lésion d’aspect tumoral intéressant le corps de D8 avec importante extension intra canalaire et compression du fourreau dural. L’exérèse de la portion intracanalaire ainsi que la décompression médullaire ont été obtenue via un abord postérieur. Contre toute attente l’examen anatomopathologique a conclue à un mélanome. Un bilan d’extension complet a été réalisé et est revenu sans anomalies. On a alors conclu a un mélanome malin primitif spinal. La patiente bénéficie ensuite d’une chimiothérapie post-opératoire. Son été clinique est resté inchangé jusqu’au dernier contrôle clinique six mois plus tard.

Conclusion :

Le mélanome malin primitif spinal est rare, son reste essentiellement anatomopathologique. Le traitement est essentiellement chirurgical. Le pronostic est globalement défavorable.


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie)
08:00 - 18:00 #21680 - Exérèse d’une métastase ostéoméningée d’un adénocarcinome pulmonaire non à petites cellules.
Exérèse d’une métastase ostéoméningée d’un adénocarcinome pulmonaire non à petites cellules.

Titre : Exérèse d’une métastase ostéoméningée d’un adénocarcinome pulmonaire non à petites cellules.

Anne Claire Beaujeux, Julie Usseglio, Clément Gantois, François Caire, Henri Salle.

Service de Neurochirurgie, CHRU de Limoges

 

 

Cas clinique : Il s’agit d’une patiente de 62 ans suivie pour un adénocarcinome pulmonaire non à petites cellules ayant déjà un antécédent de métastase pariéto- occipitale droite opérée. 

Lors de son suivi, elle présente une localisation secondaire ostéo durale frontale droite avec envahissement cutané. Une exérèse monobloc est effectuée emportant la lésion, de la peau à la dure-mère avec des marges saines. L’enjeu de cette stratégie chirurgicale était la reconstruction qui a impliqué : une plastie d’épicrâne pour la dure mère, un grillage en titane pour la reconstruction osseuse et un lambeau libre de grand dorsal pédiculisé pour le scalp recouvert d’une greffe de peau pour reconstituer le tissu cutané superficiel.  

 

Discussion : Les cancers pulmonaires sont fréquemment accompagnés d’une dissémination cérébrale ou osseuse mais les atteintes ostéo méningées sont rares.

Plusieurs voies de dissémination sont envisageables, hématogène ou de contigüité.

L’avantage de cette stratégie est d’obtenir une qualité d’exérèse optimale sur le plan oncologique et une reconstruction dans le même temps opératoire.

 

Conclusion : Les métastases ostéoméningées d’adénocarcinome pulmonaire sont rares. Malgré les difficultés de prise en charge, la chirurgie d’exérèse complète en zone saine reste possible à obtenir avec ce type de chirurgie.


Anne-Claire BEAUJEUX (Limoges)
08:00 - 18:00 #21497 - Hémangioblastome : à propos de quatre observations.
Hémangioblastome : à propos de quatre observations.

Introduction :

L’hémangioblastome est une tumeur vasculaire bénigne qui touche souvent l’adulte jeune et se développe généralement au niveau du cervelet ou de la moelle épinière, plus rarement en sus tentoriel. Dans 25 % es cas la tumeur est en rapport avec la maladie de Von Hippel-Lindau (VHL).

Objectifs : 

Le but de ce travail est de revoir l’aspect épidémiologique, clinique, radiologique et le traitement des hémangioblastomes du système nerveux central traités au service de neurochirurgie de Monastir entre 2000 et 2015.

Résultats :

L’âge moyen était de 39 ans, il existe une prédominance masculine nette (8/3). Les signes cliniques étaient dominés par l’hypertension intracrânienne et le syndrome cérébelleux. Des signes de la maladie de VHL ont été notés chez deux patients. Tous nos patients ont eu une étude tomodensitométrique (TDM) et seulement deux n’ont pas eu d’IRM. Le siège était cérébelleux dans tous les cas, associant chez un patient une seconde lésion bulbaire. Le traitement était chirurgical avec exérèse de la portion charnue et drainage de la partie kystique. L’évolution a été bonne dans 7 cas, on déplore 5 décès dans le postopératoire immédiat dont 4 liés à des complications infectieuses.

 

Conclusion :

L’hémangioblastome est une tumeur vasculaire bénigne, qui peut survenir en dehors de la maladie de Von-Hippel-Lindau. Le traitement est chirurgical.  Le pronostic est généralement bon,  et dépend de l’âge de survenue, du siège, du nombre de lésions et aussi de l’état pré opératoire.


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie)
08:00 - 18:00 #21648 - Immunophénotypage par cytométrie en flux du liquide de rinçage des biopsies cérébrales stéréotaxiques dans le diagnostic de lymphome cérébral.
Immunophénotypage par cytométrie en flux du liquide de rinçage des biopsies cérébrales stéréotaxiques dans le diagnostic de lymphome cérébral.

Introduction : Le diagnostic de lymphome cérébral est généralement obtenu histologiquement par une biopsie stéréotaxique. L’immunophénotypage par cytométrie en flux (ICMF) réalisé sur le LCR permet de détecter les cellules lymphomateuses et d’apporter ainsi des arguments en faveur d’une localisation méningée de lymphome. Cette technique, applicable à tous les liquides, a été récemment proposée pour être utilisée sur le liquide de rinçage des biopsies stéréotaxiques. Le but de notre étude était d’évaluer le rendement diagnostique de l’ICMF du liquide de rinçage des biopsies cérébrales stéréotaxiques dans le diagnostic de lymphome cérébral.

 

Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective monocentrique, entre janvier et décembre 2019, à l’Hôpital Universitaire Pitié-Salpêtrière (Paris). Tous les patients ayant eu une biopsie stéréotaxique pour suspicion de lymphome, avec une analyse du liquide de rinçage par ICMF et ayant donné leur consentement, ont été inclus dans l’étude. La rentabilité diagnostique de l’ICMF a été comparée à celle de l’histologie obtenue par la biopsie stéréotaxique. Nous avons également comparé ces résultats à ceux d’une population contrôle biopsiée pour d’autres types de tumeurs ou de pathologies.

 

Résultats: Sur les 48 patients inclus (ratio H/F : 0,7, âge médian : 66 ans (33-87)), 30 ont eu un diagnostic final histologique de lymphome cérébral et les 18 autres patients constituaient le groupe contrôle. Concernant l’ICMF, la sensibilité était de 86,7%, la spécificité de 100%, la valeur prédictive positive (VPP) de 100% et la valeur prédictive négative (VPN) de 81,8%. Concernant l’histologie, la sensibilité était de 96,7%, la spécificité de 100%, la VPP de 100% et la VPN de 95%.

 

Conclusion : Cette étude montre la fiabilité de l’ICMF du liquide de rinçage des biopsies cérébrales stéréotaxiques dans le diagnostic de lymphome cérébral. Cette technique rapide (résultats disponibles en quelques heures), peu coûteuse (81€) peut venir en complément de l’analyse histologique, notamment dans les centres ne disposant pas d’examen extemporané, mais nécessite néanmoins un acheminement immédiat du prélèvement au laboratoire pour éviter la mortalité cellulaire. Il est également possible de congeler les cellules lymphomateuses présentes dans ce liquide, sous forme vivante, permettant la réalisation de biothèque à haut potentiel d'investigation biologique, perspective particulièrement intéressante dans ces hémopathies rares.


Bertrand MATHON (Paris), Sylvain CHOQUET, Franck BIELLE, Karima MOKHTARI, Alexandre CARPENTIER, Khê HOANG-XUAN, Caroline HOUILLIER, Myrto COSTOPOULOS, Magali LE GARFF TAVERNIER
08:00 - 18:00 #21696 - KYSTE COLLOIDE GEANT DU VENTRICUL LATERAL.
KYSTE COLLOIDE GEANT DU VENTRICUL LATERAL.

Le kyste colloïde une tumeur dysembryoplasique (origine mal définie) qui représente entre 0,5 et 2 % des néoformations intracérébrales et se manifeste surtout entre 30 et 50 ans sans prédominance de sexe. Il s’agit d’une tumeur bénigne qui siège généralement au niveau du 3ème ventricule où elle peut être responsable d'une mort subite par engagement et/ou “irritation” des centres neuro-végétatifs. Sa taille est généralement de quelques millimètres mais peut atteindre exceptionnellement plusieurs centimètres. De même la survenu au niveau d'un ventricule latéral est rare.

Nous rapportons le cas d'un nouveau-née de 20 jours, qui avait consulté pour des crises convulsives à type de spasme en flexion avec fixité du regard. L'IRM avait mis en évidence un volumineux kyste intra-ventriculaire droit. L'exérèse chirurgicale a conclu à un kyste colloïde.

Notre cas est intéressant premièrement de part l'âge du patient et d'autre part par la localisation inhabituelle et la volumineuse taille de ce kyste colloïde. Nous allons de plus faire une revu de la littératures des cas similaires.

 


Ahmed MAATOUG, Abd Hafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie), Mahmoud BEN MASOUD, Nadhir KERMANI, Jalel KALLEL
08:00 - 18:00 #21692 - Kyste Epidemoïde De Révélation Inhabituelle.
Kyste Epidemoïde De Révélation Inhabituelle.

INTRODUCTION :

Les kystes épidemoïde sont des lésions congénitales de croissance lentes qui représentent 0,2 à 1 % des tumeurs cérébrales. Les tableaux cliniques révélateurs d’un kyste épidemoïde de l’angle ponto cérébelleux sont multiples dominés par des signes d’atteinte du paquet acoustico-facial. Nous rapportons l’observation d’un kyste épidemoïde de l’angle ponto cérébelleux révélé par une dysphagie.

 OBSERVATION :

Patient H.N, âgé de 41 ans admis pour dysphagie + fausses routes évoluant depuis un an et demi. A l’examen : discret syndrome cérébelleux cinétique droit, reflexe nauséeux aboli, signe du rideau positif. IRM cérébrale : kyste épidemoïde de l’angle ponto cérébelleux droit. Une intervention chirurgicale selon une voie retro sigmoïdienne a permis l’exérèse d’une tumeur a vasculaire extra axiale. Le diagnostic de kyste épidemoïde  évoque à l’examen macroscopique était confirmé  histologiquement.

 DISCUSSION :

La révélation du kyste épidemoïde de l’angle ponto cérébelleux se fait le plus souvent à l’âge adulte. Les signes otologiques et l’instabilité à la marche constituent les 2 motifs de consultation les plus fréquents. Une dysphagie avec des troubles de la déglutition  peuvent aussi révéler un kyste épidemoïde de l’angle ponto cérébelleux.

 CONCLUSION :

Devant une dysphagie ou des troubles de la déglutition, il faut penser à compléter par un bon examen neurologique. Une tumeur de l’angle ponto cérébelleux peut être évoquée.


Ahmed MAATOUG, Abd Hafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie), Nadhir KERMANI, Jalel KALLEL
08:00 - 18:00 #21498 - KYSTE EPIDERMOIDE DE LA GRANDE CITERNE CEREBELLEUSE SPONTANEMENT HYPERDENSE A PROPOS D’UN CAS.
KYSTE EPIDERMOIDE DE LA GRANDE CITERNE CEREBELLEUSE SPONTANEMENT HYPERDENSE A PROPOS D’UN CAS.

Introduction :

Les kystes épidermoïde intracrâniens sont des tumeurs dysembryoplasiques bénignes et rares (moins de  1% des tumeurs intracrâniennes).

L’aspect le plus typique au scanner et à l’IRM est celui d’une lésion dont la densité et le signal sont proche de celui du liquide cérébro-spinal.

Nous rapportons une observation particulière de kyste épidermoïde de la grande citerne cérébelleuse spontanément hyperdense au scanner et qui apparait en hypersignal T1 et hyposignal T2 à l’IRM.

Observation : 

Il s'agit d'une patiente âgée de 36 ans, hospitalisée pour céphalées et troubles de la marche. L’examen neurologique trouve un syndrome cérébelleux statique, un syndrome pyramidal des quatre membres, une paralysie bilatérale de la sixième paire crânienne et un œdème papillaire au fond d’œil. Le scanner cérébral  met en évidence un processus expansif de la grande citerne cérébelleuse, formé d’une portion  spontanément hyperdense, une plus petite hypodense et des calcifications nodulaires  périphériques. L’injection de  produit de contraste n’entraine  aucun rehaussement.

L’IRM cérébrale a mis en évidence un processus expansif extra-axial  de la grande citerne cérébelleuse  soulevant le vermis, collabant le quatrième ventricule et sans œdème périlésionnel . Ce processus est formé de trois portions. La plus volumineuse apparait en hypersignal spontané  T1, hyposignal T2 et FLAIR. La deuxième portion, plus petite, présente un signal proche du LCS  en hyposignal T1, hypersignal hétérogène T2 et FLAIR. La troisième portion d’aspect nodulaire en hyposignal T1 et T2 évoquant des calcifications. L’injection intra veineuse de Gadolinium ne s’accompagne d’aucun rehaussement

Conclusion : 

Les kystes épidermoïdes présentent le plus souvent au scanner et à l’IRM une densité et un signal proche de celui du LCR. Un aspect spontanément hyperdense est très rare. L’IRM, en séquences FLAIR, CISS 3D et diffusion, est utile pour le diagnostic de ces formes.

Un taux élevé de protéine et une hyperviscosité du contenu du kyste semblent être responsables de cet aspect inhabituel.  


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie)
08:00 - 18:00 #21729 - La prise en charge du médulloblastome de l’enfant à l’hopital d’oncologie du CHU Hassan II de Fes (à propos de 14 cas).
La prise en charge du médulloblastome de l’enfant à l’hopital d’oncologie du CHU Hassan II de Fes (à propos de 14 cas).

Introduction :

Le médulloblastome est une tumeur d’origine embryonnaire, hautement maligne, se localisant au niveau de la fosse cérébrale postérieure et qui s’observe dans 75% des cas chez l’enfant avant l’âge de 16 ans.

 

Objectif de l’étude

L’objectif du travail est de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et histologiques du médulloblastome de l’enfant, ainsi que de préciser leurs modalités thérapeutiques et évolutives

Patients et méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective  de 14 cas de médulloblastomes de l’enfant irradiés dans le service de radiothérapie du CHU HASSAN II de Fès entre Janvier 2014 et Décembre 2018.

Résultats

Notre série comportait 14 patients, 8 garcons et 6 filles, l’âge moyen  a été de 6 ans et demi (avec des extrémités allant de 3 ans à 16 ans et demi). Le tableau clinique a été révélé par un syndrome d'hypertension intracrânienne 71.5%, 28.5% par un syndrome cérébelleux. 93% des patients ont bénéficié d'une exérèse chirurgicale totale, et seulement un patient qui a bénéficie d’un exérèse sub totale. 43% des cas avaient une variante classique et 57% une variante desmoplasique . 61% des cas avaient été classés à «risque standard» et 39% à «haut risque». La chirurgie avait été complétée d'une radiothérapie de l'ensemble du névraxe selon la technique de «jonctions mobiles» dans tous les cas. L’étalement moyen était de 45 jours . Une chimiothérapie adjuvante avait été réalisée chez 8 cas. l’évolution a été marquée par une récidive tumorale dans 4 cas et par la survenue de 7 décès

Conclusion :

La prise en charge du médulloblastome doit être multidisciplinaire associant neurochirurgiens et oncologues radiothérapeutes. Cette collaboration est le seul garant d'une amélioration de son pronostic.


Ghita CHEBIHI HASSANI (Fès, Maroc), Rajae ENNOUICHI, Fatimazahra ABBOUD, Fatimazahra FARHANE, Zenab ALAMI, Touria BOUHAFA, Khalid HASSOUNI
08:00 - 18:00 #21833 - Les glioblastomes pédiatriques : Expérience du centre de Traumatologie et des Grands Brûlés Ben Arous.
Les glioblastomes pédiatriques : Expérience du centre de Traumatologie et des Grands Brûlés Ben Arous.

Introduction:

Les glioblastomes pédiatriques sont des tumeurs rares avec un pronostic réservé et une prise en charge qui diffère selon les auteurs . Nous avons mené une étude rétrospective pour évaluer l'association des caractéristiques cliniques, pathologiques et de traitement avec les résultats.

Matériel et Méthodes:

Une étude rétrospective été réalisée dans notre service de neurochirurgie du centre de traumatologie et des grands brûlés portant sur 10 patients. 6 de sexe féminin et 4 de sexe masculin. les âges varient  entre 9 et 16 ans. Le mode de révélation le plus fréqunt était le syndrome d'hypertension intracrânienne (9 cas).

Dans 2 cas, le signe révélateur était des troubles de la marche associée à une atteinte des paires crâniennes.

6 enfants ont été explorés par TDM  et IRM cérébrales , deux  avec un TDM seulement et les  deux  derniers avec une IRM. La chirurgie  était indiquée chez 7 patients en totalité,  avec des exérèses  macroscopiquement complètes et d'autres incomplètes. Un patient a eu une biopsie à ciel ouvert pour une lésion du tronc cérébral et deux patients ont eu une biopsie stéréotaxique. En postopératoire, six patients ont reçu une radiothérapie dont 3 patients ont reçu une chimiothérapie à base de TEMODAL. La survie était comprise entre 4 et 36 mois.

Résultats

Une localisation supratentorielle est observée dans 8 cas (2 frontales, 1 pariétale, 1 temporale, 2 thalamiques,1 au niveau du 3ème vntricule), tandis qu'une localisation infratentorielle (tronc cérébral) a été retrouvée dans 2 cas. L'IRM  a montré, dans la plupart des cas,une lésion hypo-isosignal T1, en hyper signal T2 et FLAIR, avec une prise de contraste hétérogène avec des contours irréguliers associés  à un œdème de type vasogénique. Une exérèse macroscopiquement a été réalisée dans 5 cas, mais un patient a eu une reprise chirurgicale pour une récidive locale. Une dérivation interne du LCR était nécessaire dans 3 cas. Parmi les 3 patients ayant eu une exérèse macroscopiquement complète, seuls deux  ont eu une radiothérapie +/-  une chimiothérapie avec 3 ans de suivi sans récidive tumorale.

Pour es patients ayant subi une chirurgie sans traitement adjuvent, la  moyenne de survie était de 6 à 13 mois. La survie globale des patients ayant subi une biopsie ou une exérèse incomplète, la moyenne dz survie n'était que de 17 semaines, même après une radiothérapie précoce.

Pour les deux patients qui ont eu une biopsie stéréotaxique, l'un est décédé peu de temps après la chirurgie, l'autre a survécu pendant 12 mois postopératoire après d'une radiochimiothérapie adjuvantes.

Conclusion

 Il n'y a pas de différences significatives dans les caractéristiques cliniques et radiologiques des glioblastomes entre les enfants et les adultes. Les enfants ayant une exérèse complète suivie d'une radiothérapie précoce ont une meilleure survie que les adultes. Une localisation profonde du glioblastome doit plutôt être traitée par une simple biopsie stéréotaxique suivie d'une radiothérapie.


Mohamed ZOUAGHI, Mohamed Amine RACHDI (Tunis, Tunisie), Mouna RKHAMI, Kamel BAHRI, Ihsèn ZAMMEL, Mohamed BADRI
08:00 - 18:00 #20639 - Les gliomes de haut grade chez les adolescents et jeunes adultes mettent en évidence des différences histo-moléculaires par rapport à leurs homologues adultes et pédiatriques.
Les gliomes de haut grade chez les adolescents et jeunes adultes mettent en évidence des différences histo-moléculaires par rapport à leurs homologues adultes et pédiatriques.

Background

Considering that paediatric high-grade gliomas (HGGs) are biologically distinct from their adult counterparts, the objective of this study was to define the landscape of HGGs in adolescents and young adults (AYAs).

Methods

We performed a multicentric retrospective study of 112 AYAs from adult and paediatric Ile-de-France neurosurgical units, treated between 1998 and 2013 to analyse their clinicoradiological and histomolecular profiles. The inclusion criteria were age between 15 and 25-years, histopathological HGG diagnosis, available clinical data, pre-operative and follow-up MRI. MRI and tumoral samples were centrally reviewed.Immunohistochemistry and complementary molecular techniques such as targeted/next generation sequencing, whole exome sequencing and DNA-methylation analyseswere performed to achieve an integrated diagnosis according to the 2016 WHO classification.

Results

Based on 80 documented AYA patients, HGGs constitute heterogeneous clinicopathological and molecular groups, with a predominant representation of paediatric-subtypes (Histone H3-mutants, 40%) but also adult-subtypes (IDH-mutants, 28%) characterized by the rarity of oligodendrogliomas, IDH-mutant and 1p/19q co-deleted and the relative high frequency of “rare adult IDHmutations” (20%). H3G34-mutants (14%) represent the most specific subgroup in AYAs. In the H3K27-mutant subgroup, thenon-brainstem diffuse midline gliomas are more frequent (66.7%) than diffuse intrinsic pontine gliomas (23.8%), contrary to children.We found that WHO grade has no prognostic value, but molecular subgrouping has major prognostic importance. 

Conclusions

HGGs in AYAs could benefit from a more personalized neuro-oncological management, driven by molecular subtyping rather than age group. Collaborative efforts are needed from paediatric and adult neuro-oncology teams to improve the management of HGGs in AYAs.


Alexandre ROUX, Johan PALLUD (PARIS), Myriam EDJLALI-GOUJON, Nathalie BODDAERT, Stéphanie PUGET, Karima MOKHTARI, Dominique FIGARELLA-BRANGER, Pascale VARLET
08:00 - 18:00 #21503 - LIPONEUROCYTOME : A PROPOS D’UN CAS.
LIPONEUROCYTOME : A PROPOS D’UN CAS.

Introduction :

Le liponeurocytome cérébelleux est une tumeur cérébrale rare de l’adulte, de bon pronostic après traitement chirurgical unique, classée parmi les tumeurs neuronales et glio-neuronales mixtes de grade II par la classification des tumeurs du système nerveux central de l’OMS de 2016.

Cas clinique:

Nous rapportons l’observation d’un patient âgé de 55 ans opéré d'un liponeurocytome de la fosse postérieur. Nous allons rapporter les caractéristiques cliniques, radiologiques et pronostic.

Conclusion :

À partir de cette observation nous discuterons les aspects embryologiques, diagnostiques clinicoradiologique, et thérapeutiques de ces kystes, et effectuons une revue de la littérature.  Le liponeurocytome cérébelleux doit être considéré comme une variante rare mais distincte du médulloblastome. Le dilemme le plus courant est de savoir s'il faut administrer une radiothérapie postopératoire. Les données de suivi disponibles suggèrent un taux important de récidive locale, justifiant sa classification en tant que tumeur de grade II de l'OMS. D'autres études concernant l'histoire naturelle de cette lésion sont justifiées.


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie)
08:00 - 18:00 #21702 - Lymphome de l’angle ponto cérébelleux : a propos d’un cas.
Lymphome de l’angle ponto cérébelleux : a propos d’un cas.

-- ABSTRACT--

 

 

 

Nom:              SENHADJI

Prénom :         FATIMA

Grade :            Résidente en neurochirurgie

Etablissement: Service de neurochirurgie CHU de BEJAIA

Type de présentation:                          Affichée

 

Lymphome de l’angle ponto cérébelleux : a propos d’un cas

 

F.SENHADJI, K.IZIROUEL.H, K.DJOULANE, H.FRISSOU, M.BARDACHE, S.TLIBA  CHU Bejaia

 

Introduction :

Les lymphomes primitifs cérébraux appartiennent aux groupes des lymphomes malins non hodgkiniens. Ils représentent 8% des lymphomes et 0,5% des tumeurs cérébrales.

L’âge de découverte se situe entre 55 et 65 ans.

Des localisations particulières de lymphomes primitifs cérébraux ont été rapportées Notamment dans l’angle ponto cérébelleux.

Matériels et méthodes:

Nous rapportons le cas du patient B.A, âgé de 56 ans ; architecte de profession, marié  opéré il ya 16 ans d’une hydrocéphalie a pression normale (dérivation ventriculo-péritonéale).il est admis dans le service de neurochirurgie de Bejaia pour un processus de l’angle ponto cérébelleux  gauche,

Cliniquement le patient présente depuis huit mois ; une hypoacousie gauche ainsi que des vertiges, compliqué d’une hémiparésie droite.

L’IRM cérébrale : objective un  processus de l’angle ponto cérébelleux gauche.

Le patient a été opéré par un abord retro sigmoïdien gauche dont l’exérèse est subtotale.

L’étude anatomo-pathologique et immunohistochimique parle de lymphome non hodgkinien.

Discussion:

Le lymphome non hodgkinien de l’angle ponto cérébelleux  est une pathologie rare.

Le diagnostic demeure difficile à l’imagerie.

La prise en charge n’est pas codifiée, par ailleurs la chirurgie permet de poser le diagnostic et d’entamer le traitement médical.

Conclusion:les lymphomes non hodgkinien de l’angle ponto cérébelleux   sont des variétés très rares des lymphomes intra cérébraux, leur évolution est imprévisible.

L’étude immuno-histochimique permet de préciser la nature histologique de la lésion.

La collaboration pluridisciplinaire entre neurochirurgien, oncologue et hématologue est nécessaire pour une bonne prise en charge.


Fatima SENHADJI, Mounira BARDACHE (bejaia, Algérie)
08:00 - 18:00 #21502 - Métastases Médullaire D’un Lymphome B.
Métastases Médullaire D’un Lymphome B.

Introduction :

Les lymphomes primitifs du système nerveux central (SNC) sont rares chez le sujet immunocompétent. La variété du lymphome  non Hodgkinien à grandes cellules B reste la plus fréquente et se localise essentiellement dans l’encéphale. Les métastases dans le SNC des lymphomes ganglionnaires restent rares.

Cas clinique:

Nous rapportons l’observation d’un patient âgé de 57 ans, aux antécédents de lymphome  non Hodgkinien à grandes cellules B traité par chimio et radiothérapie avec rémission complète. Il consulte cette fois, pour des lombosciatalgies droites. Ces douleurs sont violentes, persistantes au repos, résistantes au traitement antalgique habituel. L’IRM révèle la présence d’un processus tumoral du cône terminal s’étendant aux racines de la queue de cheval dont l'examen histologique a conclu aune localisation secondaire.

Conclusion :

Les métastases intra-médullaires sont rares et peuvent se voir aussi bien chez le sujet immunocompétent  que le sujet immunodéprimé. Le diagnostic de métastases intra-médullaire est facilement évoqué chez un patient ayant des antécédents  de lymphome. Ce diagnostic nécessite une confirmation histologique par biopsie chirurgicale dont les formes révélatrices de l’hémopathie. La chimiothérapie  reste la seule alternative thérapeutique.


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie)
08:00 - 18:00 #21802 - Neurohistocytose X suprasellaire : a propos de deux cas.
Neurohistocytose X suprasellaire : a propos de deux cas.

L’Histiocytose Langerhansienne (HL) est une maladie multi systémique rare. L’atteinte du système nerveux central (neuro-HL) est observée dans 10 % des cas. Les lésions tumorales suprasellaire compliquant l’HL sont peu documentées.

Nous présentons deux cas de neurohistocytose langerhansienne  suprasellaire colligées au service de neurochirurgie de l'hôpital militaire principal d'instruction de tunis 2017 et 2018.

Cas 1:

Une femme de 34 ans a consulté pour un syndrome polyuropolydepsique avec baisse bilatérale de l’acuité visuelle (AV). A l’examen, elle été consciente coopérante, non déficitaire .L’exploration biologique a conclu a un diabète insipide central associé a une insuffisance antéhypophysaire touchant l’axe corticotrope et thyréotrope. L’examen ophtalmologiquea a confirmé une baisse de L’AV sans atteinte du champs visuel. L’IRM cérébrale  a montré un processus expansif suprasellaire . La patiente a été opérée et l’examen anapathologique a confirmé le diagnostic de neuro HL .

Cas 2 :

Un homme de 62 ans, diagnostiqué depuis 03 mois de diabète insipide central, a consulté pour céphalée avec baisse bilatérale de l’acuité visuelle évoluant depuis 01 mois  . L’examen neurologique été sans anomalie . l’examen ophtalmologique a rapporté une baisse de L’AV .L’exploration biologique a montré en plus du diabéte insipide central ,une insuffisance antéhypophysaire. L’IRM a montré une lésion suprasellaire non spécifique. Le patient a été opéré. L’examen anapathologique porte le diagnostic de neuro HL.

La neuro-HL tumorale suprasellaire est une affection rare, grave et traitable. La clinique peut associer des degrés différents d’insuffisance hypophysaire associé ou non a des signes de hypertension intracaniênne et/ou des troubles visuels .L’imagerie étant non spécifique, le diagnostic de confirmation est histopathologique.


Alaa MEDDEB (Tunis, Tunisie), Mohamed Dehmani YEDEAS, Mohamed Amine RACHDI, Ahmed HARBAOUI, Ridha CHKILI
08:00 - 18:00 #21835 - Orbital hydatic cyst : About one case.
Orbital hydatic cyst : About one case.

Introduction :Hydatic cyst is a frequent parasitic disease in Tunisia. Orbital Localization is not usual representing 1-2% of cases in the endemic regions.Clinical aspects, explorations and treatment will be mentioned for this case study.

Case Study :We report the case of a 4-year-old child with progressive unilateral left exophthalmy with reduced vision. The ophthalmological examination found visual acuity at 1/10 on the left, a normal anterior segment and papillary edema stage II. MRI revealed an expansive lesion of the left orbit in hypo T1, hyper T2. The patient was operated on by the fronto-orbital route with simple follow-ups.

Conclusion :The intra orbital hydatid cyst is relatively frequent in our country. The clinical symptomatology comes down to a unilateral exophthalmy, isolated at the beginning. MRI is of great help to the diagnosis. The fronto-orbital approach is well suited in most cases.


Mohamed CHABAANE, Mohamed Amine RACHDI (Tunis, Tunisie), Mouna RKHAMI, Kamel BAHRI, Ihsèn ZAMMEL, Mohamed BADRI
08:00 - 18:00 #21671 - papillome du plexus choroide: série chirurgicale de six patients.
papillome du plexus choroide: série chirurgicale de six patients.

Le papillome du plexus choroide est une tumeur rare du systéme nerveux central. il se localise préférentiellement au niveau des ventricules latéraux.l'exérése chirurgicale reste le traitement de choix. ils sont de nature bégnine mais leur pronostic reste résérvé. Nous rapportons une série chirurgicale de six patients.


Hajer HAMMAMI, Amin RACHDI (Tunis, Tunisie), Nadhir KERMANI, Sabrine KHMEKHEM
08:00 - 18:00 #21728 - Place de la radiothérapie dans les épendymomes intracrâniens chez l’enfant : expérience du service de radiothérapie du CHU hassan II du Fes.
Place de la radiothérapie dans les épendymomes intracrâniens chez l’enfant : expérience du service de radiothérapie du CHU hassan II du Fes.

Introduction

  Les épendymomes intracrâniens sont des tumeurs dérivées des cellules épendymaires et appartiennent au groupe des gliomes, ils sont plus fréquents chez l’enfant et représentent 6 à 12% des tumeurs du système nerveux central.

Patients et méthodes

 Etude rétrospective concernant 12 enfants suivis au service de radiothérapie au CHU Hassan II de Fès pour épendymomes intracrâniens du Janvier 2015 au Décembre 2018.

Résultats

 L’âge moyen de nos patients était de 6 ans (3-15ans) avec un sex ration de 1,4 (F/H)  7 filles et 05 garçons. 10 (82%) patients avaient un épendymome grade II et seulement 2 enfants (18%) avaient un épendymome anaplasique (grade III). 63% ont bénéficié d’une chirurgie complète et 37% ont reçu une chimiothérapie adjudante  avec comme protocole le Carbo-VP16 (Carboplatine-Etoposide) dans 80% des cas. Le délai moyen entre la chirurgie et la chimiothérapie était de 4,2 mois.

66,7% des malades ont bénéficié d’une radiothérapie externe dont 60% ont eu une radiothérapie sur le nevrax avec une dose de 36Gy et un boost de 18Gy sur la fosse cérébral postérieur (1,8Gy par fraction) sur un étalement moyen de 42,4 jours. Avec un boost sur les  métastase médullaire.  Sur le plan évolutif avec un recul médian de 31,3 mois (3mois-60mois) 46,7% de nos malades ont eu un bon contrôle ,20% ont développé une récidive locale et 33,3% sont décédés .

Conclusion

L'épendymome de l'enfant est une pathologie en plein bouleversement. La nouvelle classification anatomomoléculaire ouvre des perspectives inédites sur la compréhension fine et la stratégie thérapeutique. La base du traitement repose sur une chirurgie complète et le rôle de la radiothérapie reste essentiel chez l'enfant.


Ghita CHEBIHI HASSANI (Fès, Maroc), Fatimazahra ABBOUD, Rajae ENNOUICHI, Fatimazahra FARHANE, Zenab ALAMI, Touria BOUHAFA, Khalid HASSOUNI
08:00 - 18:00 #21684 - Place de la radiothérapie dans les méningiomes intracrâniens: à propos de 17 cas.
Place de la radiothérapie dans les méningiomes intracrâniens: à propos de 17 cas.

Les méningiomes sont des tumeurs habituellement bénignes et extraparenchymateuses, elles représentent 23% des tumeurs primitives intracrâniennes, ce qui les place en deuxième position après les gliomes, tous types et tous grades confondus. Le tableau clinique est non spécifique et dominé par la comitialité et le syndrome d'hypertension intracrânienne.Le but de notre travail est d’analyser l’aspect épidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutif des méningiomes intracrâniens.

Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 17 patients diagnostiqués porteurs d’un méningiome intracrâniens entre Janvier 2012 et Décembre 2019 et traités au service d’oncologie-radiothérapie du CHU Hassan II de Fès au Maroc.

Nous rapportons 17 cas de méningiomes intracrâniens, soit 6 % des tumeurs cérébrales primitives traitées au sein de notre service. La moyenne d’âge était de 53,6 ans  avec des extrêmes d’âge allant de 21 à 73 ans. Les femmes représentaient 65% des cas (11 femmes) et les hommes 35% des cas (6 hommes), soit un sex-ratio de 1,8. Le signe révélateur était les céphalées dans 35,7% suivi par les crises convulsives (21,4%) et l’HTIC (14,28%). L’IRM a été réalisée chez 64,28% des malades de notre série avec un complément tomodensitométrique (TDM). Les méningiomes pariétales représentent 34,8%, les localisations temporales représentent 30%, frontales 23,5%, occipitales caverneux et du cuir chevelu représente 11,7%. L’exérèse tumorale était macroscopiquement complète chez 7 patients (41%), alors qu’elle a été partielle chez 6 patients (35,3%). 2 patients ont bénéficiés d’une biopsie à ciel ouvert (11,7%), 2 patients (12%) par ailleurs n’ont pas bénéficié de chirurgie. 65% de nos malades ont bénéficié d’une radiothérapie. Après un suivi médian de 36  mois, une rémission était constatée chez 14 patients (82%) ; 2 cas de décès ont été noté (12%) et  un seul cas de récidive (6%).

Bien que rarement malins, les méningiomes récidivent fréquemment, malgré une chirurgie bien conduite, qui reste la pierre angulaire du traitement. Une radiothérapie est souvent préconisée afin de diminuer la fréquence de ces rechutes dans le cas des méningiomes atypiques ou malins, quelle que soit la qualité de l'exérèse, et de celui des méningiomes bénins en cas d'exérèse incomplète. Les nouvelles techniques de radiothérapie permettent actuellement une  meilleure distribution dosimétrique tout en épargnant les organes à risque de voisinage.


Ghita CHEBIHI HASSANI (Fès, Maroc), Rajae ENNOUICHI, Fatimazahra ABBOUD, Fatimazahra FARHANE, Zenab ALAMI, Touria BOUHAFA, Khalid HASSOUNI
08:00 - 18:00 #20641 - Prédiction du phénotype clinique, de la prise en charge et de la survie à partir d’un atlas cérébral probabiliste d’imagerie par résonance magnétique des glioblastomes IDH-non mutés supratentoriels de l’adulte.
Prédiction du phénotype clinique, de la prise en charge et de la survie à partir d’un atlas cérébral probabiliste d’imagerie par résonance magnétique des glioblastomes IDH-non mutés supratentoriels de l’adulte.

Background: Tumor location is a main prognostic parameter in patients with glioblastoma. Probabilistic MRI-based brain atlases specifying the probability of tumor location associated with important demographic, clinical, histomolecular, and management data are lacking for isocitrate dehydrogenase (IDH) wild-type glioblastomas.

Purpose: To correlate glioblastoma location with clinical phenotype, surgical management, and outcomes by using a probabilistic analysis in a three-dimensional (3D) MRI-based atlas.

Materials and Methods: This retrospective study included all adults surgically treated for newly diagnosed IDH wild-type supratentorial glioblastoma in a tertiary adult surgical neuro-oncology center (2006–2016). Semiautomated tumor segmentation and spatial normalization procedures to build a 3D MRI-based atlas were validated. The authors performed probabilistic analyses by using voxel-based lesion symptom mapping technology.

Results: A total of 392 patients (mean age, 61 years 6 13; 233 men) were evaluated. The authors identified the preferential loca- tion of glioblastomas according to subventricular zone, age, sex, clinical presentation, revised Radiation Therapy Oncology Group- Recursive Partitioning Analysis class, Karnofsky performance status, O6-methylguanine DNA methyltransferase promoter methyla- tion status, surgical management, and survival. The superficial location distant from the eloquent area was more likely associated with a preserved functional status at diagnosis (348 of 392 patients [89%], P<.05), a large surgical resection (173 of 392 patients [44%], P<.05), and prolonged overall survival (163 of 334 patients [49%], P<.05). In contrast, deep location and location within eloquent brain areas were more likely associated with an impaired functional status at diagnosis (44 of 392 patients [11%],P<.05), a neurologic deficit (282 of 392 patients [72%], P<.05), treatment with biopsy only (183 of 392 patients [47%], P<.05), and shortened overall survival (171 of 334 patients [51%], P<.05).

Conclusion: The authors identified the preferential location of isocitrate dehydrogenase wild-type glioblastomas according to parameters of interest and provided an image-based integration of multimodal information impacting survival results. This suggests the role of glioblastoma location as a surrogate and multimodal parameter integrating several known prognostic factors.


Alexandre ROUX, Pauline ROCA, Myriam EDJLALI-GOUJON, Marc ZANELLO, Pascale VARLET, Catherine OPPENHEIM, Johan PALLUD (PARIS)
08:00 - 18:00 #21568 - Premier cas de méningiomes multiples sous traitement par Androcure chez des jumelles.
Premier cas de méningiomes multiples sous traitement par Androcure chez des jumelles.

Importance:

Meningiomas are the most common tumors of the central nervous system, only few cases of meningiomas in identical twins have been reported. We report the case of identical twin sisters with multiple Cyproterone acetate (CPA)-induced meningiomas and their spontaneous decrease after drug discontinuation, permitting surgical abstention.

Objective:

To describe the case of identical twin sisters with multiple CPA-induced meningiomas and their spontaneous decrease after drug discontinuation. To discuss the importance of genetic predisposition and exposure to hormonal treatment.

Design:

This study is an original case report with 6 month follow up.

Setting:

French monocentric study at University Hospital Reims , 45 rue de Cognacq Jay, 51092 Reims France.

Participants:

Two 48-year-old identical twin sisters under CPA treatment against hirsutism with 50mg daily during 30 years.

Exposure:

Cyproterone acetate (CPA) is an antiandrogenic progestin used to treat hirsutism in some countries. In our case two identical twin sisters were exposed to CPA daily dose of 50mg during 30 years (total dose of approximately 547.5g per person).

Main Outcome:

Primary study outcome: spontaneous meningiomas decrease after CPA discontinuation.

Results:

We described four biggest lesions (two per patient) as markers of evolution with the average decrease of volume of the four described lesions (combined results patient one and two) after six month of CPA stopping was 31.3%.

Conclusions:

These two identical twin patients illustrate the risk of development of multiple meningiomas with long-term use of CPA. Six-month follow-up showed decrease of meningiomas after treatment interruption. The history of these two patients suggests the presence of genetic abnormalities that would favor the development of progestin-associated meningiomas. In our case influence of both factors seems strongly possible. New studies on a bigger population are needed to evaluate specific elements relevant to one or other risk factors, and to assess the best conditions of targeted use of CPA.


Valery BATCHINSKY-PARROU, Jean-Charles KLEIBER, Sara BARRAUD, Claude Fabien LITRE, Valery BATCHINSKY-PARROU (Reims)
08:00 - 18:00 #21470 - Prise en charge chirurgicale personnalisée des tumeurs cutanées malignes invasives du scalp.
Prise en charge chirurgicale personnalisée des tumeurs cutanées malignes invasives du scalp.

Introduction : Les tumeurs cutanées malignes du scalp, lorsqu’elles sont invasives, représentent de véritables challenges techniques en termes d’exérèse puis de reconstruction de la voûte du crâne et du plan cutané. L’objectif de cette étude était de rapporter notre expérience dans la prise en charge chirurgicale de ces formes rares de néoplasies, pour lesquelles il n’existe actuellement pas de recommandation.

Patients et Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique à l’Hôpital Universitaire de La Pitié-Salpêtrière (Paris, France), entre mai 2017 et septembre 2019, sur les patients opérés d’une tumeur cutanée maligne du scalp envahissant l’os et la dure-mère.

Résultats : Parmi nos 5 patients opérés, 4 étaient des hommes. Trois patients présentaient des carcinomes épidermoïdes et 2 des sarcomes indifférenciés. Tous ont eu une prise en charge chirurgicale par une équipe multidisciplinaire (neurochirurgie et chirurgie maxillo-faciale et reconstructrice).

La prise en charge chirurgicale se composait d’un temps d’exérèse tumorale, avec résection cutanée, osseuse, voire durale ; puis d’un temps de reconstruction par lambeau libre de grand dorsal (durée opératoire : 5h00-10h30, pertes sanguines : 400 – 1500 cc) avec épithélialisation par greffe cutanée après quelques semaines de cicatrisation.

En ce qui concerne la reconstruction osseuse, un patient a eu une cranioplastie dans le même temps opératoire et un patient a eu une cranioplastie dans un second temps. Les autres patients n’ont pas eu de cranioplastie.

Nous avons retrouvé un cas de fuite de LCR, résolutif après ponctions lombaires et deux cas de nécrose du lambeau ayant nécessité une reprise du lambeau.

Trois patients sont actuellement en rémission après leur prise en charge, deux patients sont décédés, l’un d’une évolution multi-métastatique (10 mois après le geste chirurgical) et l’autre d’une reprise évolutive locale précoce (3 mois après le geste chirurgical). La durée de suivi allait de 6 mois à 2 ans pour les patients survivants.

Conclusion : Bien qu’elle représente un challenge technique et anesthésique, la prise en charge chirurgicale des néoplasies cutanées invasives du scalp est possible avec de bon résultats oncologiques et esthétiques. L’exérèse de ces tumeurs, tout comme la reconstruction de la volumineuse perte de substances qu’elle entraine, doivent cependant être réalisées dans des centres experts et par des équipes multidisciplinaires entrainé.


Pauline MARIJON (Paris), Chloé BERTOLUS, Mourad BENASSAROU, Jean-Philippe FOY, Vincent DEGOS, Alexandre CARPENTIER, Bertrand MATHON
08:00 - 18:00 #21762 - Prise en charge pluridisciplinaire des cas complexes de méningiomes : expérience de la RCP OMEGA (2016-2019).
Prise en charge pluridisciplinaire des cas complexes de méningiomes : expérience de la RCP OMEGA (2016-2019).

Introductio

Les méningiomes représentent la tumeur primitive du système nerveux central la plus fréquente de l’adulte. Bien qu’une majorité soit efficacement traitée par la chirurgie seule, il existe une proportion non négligeable de tumeurs qui posent des problèmes à la fois diagnostiques et thérapeutiques. La Réunion de Concertation Pluridisciplinaire d’Orientation sur les MEningiomes de Grade histologique élevé (OMEGA) créée fin 2015, qui se tient sur le plan national de façon mensuelle, offre une perspective globale, quoique partielle, sur les problèmes rencontrés par notre communauté.

Matériel et Méthodes

Nous avons repris l’ensemble des cas de patients discutés à la RCP OMEGA pendant 4 ans, de janvier 2016 à décembre 2019. Au total, 164 patients ont été présentés. Ont été exclus tous les cas sans histologie, à l’exception des localisations anatomiques pour lesquelles cette dernière peut s’avérer difficile à obtenir (sinus caverneux, gaine des nerfs optiques). Parmi les cas histologiquement confirmés n’ont été conservés que les patients en situation d’échappement thérapeutique, définis dans le cadre de cette étude comme porteurs de méningiomes en progression après au moins une chirurgie et une radiothérapie.

Résultats

Parmi les 116 patients inclus, nous avons donc distingué deux groupes. Les méningiomes de diagnostic histologique difficile représentent une petite population de 18 patients, dont 3 présentaient un problème diagnostique et 8 étaient en situation d’échappement thérapeutique. Le second groupe correspond aux méningiomes histologiquement confirmés en échappement thérapeutique soit 98 patients. Parmi ceux-ci 12% étaient des méningiomes radio-induits.

Dans cette population, on trouvait 16 méningiomes de Grade I (16/98, 16%) 53 méningiomes de Grade II (53/98, 54%) et 26 méningiomes grades III (26/98, 26%), parmi lesquels on retrouvait 38% de méningiomes progressants et 62% de méningiomes anaplasiques de novo. Au moment de leur présentation, 19 patients sur 98 (19%) avaient déjà eu au moins une chimiothérapie. Un traitement médical a été proposé en RCP à 44 patients (45%).

Conclusion

La population des méningiomes en échappement thérapeutique représente au moins 25 cas par en France, dont une majorité de Grade II. Une amélioration et une standardisation des outils de diagnostic moléculaire sont nécessaires pour améliorer leur détection et leur traitement, en l’absence de chimiothérapie actuellement efficace.

 


Tuan LE VAN, Thomas GRAILLON, Elodie VAULEON, Olivier CHINOT, Marc SANSON, Julian JACOB, Loic FEUVRET, Aymeri HUCHET, Michel KALAMARIDES, Hugues LOISEAU, Matthieu PEYRE (Paris)
08:00 - 18:00 #21533 - Pseudo-tumeurs calcifiantes du névraxe.
Pseudo-tumeurs calcifiantes du névraxe.

Les Pseudo-Tumeurs Calcifiantes du Névraxe (PTCN) sont des lésions extrêmement rares du système nerveux. Une soixantaine de cas ont été décrits à ce jour. Ces pseudo-tumeurs sont considérées comme bénignes, pouvant se développer à partir de cellules arachnoïdiennes, fibroblastiques ou du tissu conjonctif périvasculaire. Elles sont classiquement localisées dans l’espace extradural. Plusieurs cas de PTCN ont été décrits dans le névraxe. Nous rapportons une observation de PTCN intra-cérébrale ayant pour particularité de s’être développée sur la ligne médiane et de s’associer à une agénésie du corps calleux, dont la découverte avait été fortuite. Un homme de 74 ans a été hospitalisé 14 ans plus tôt pour suspicion d’un AIT révélé par un flou visuel binoculaire transitoire. L’IRM cérébrale réalisée mettait en évidence une lésion intra–cérébrale de la ligne médiane, située au niveau du corps calleux avec une agénésie partielle de celui-ci, évocatrice de tératome embryonnaire. Le suivi par IRM cérébrale régulier n’a pas montré d’évolution de cette lésion. Suite à l’apparition d’un syndrome frontal majeur et d’une épilepsie partielle sur 6 mois à la 14ème année du suivi médical, a été mise en évidence sur une nouvelle IRM une nette majoration lésionnelle associée à un œdème péri-tumoral. Une exérèse chirurgicale subtotale a été réalisée. L’examen histologique montrait de nombreuses calcifications amorphes comportant des foyers de métaplasie osseuse, entourées d’un stroma fibro-oedémateux ainsi que d’une gliose réactionnelle. L’EMA ne mettait pas en évidence de cellule méningothéliale, la gliose réactionnelle exprimait GFAP et Oligo2. Le PS 100 était négatif. Le CD163+ était présents sur de rares histiocytes présents au niveau du stroma fibro-oedémateux. 2 mois après l’intervention, le déficit hémicorporel, les troubles phasiques et de la marche étaient complètement résolutifs. Persistaient une amnésie antérograde, une apathie, mais pas de crise d’épilepsie après arrêt du traitement anti-comitial. L’évolution des PTCN est classiquement décrite comme lente, mais celles-ci peuvent s’aggraver rapidement et conduire à proposer un geste chirurgical. L'absence d'évolutivité pendant longtemps ne préjuge pas d'une décompensation ultérieure. La genèse des PTCN reste énigmatique. Le geste chirurgical doit être proposé même à des patients âgés, le pronostic est bon.


Julien TINOIS (Rennes), Gilles BRASSIER
08:00 - 18:00 #21505 - Une localisation rare d'un carcinome neuroendocrine.
Une localisation rare d'un carcinome neuroendocrine.

Les carcinomes neuroendocrines (CNE) constituent un groupe hétérogène de tumeurs complexes hormono-secrétantes qui se développent à partir de cellules neuroendocrines. Elles se développent dans les poumons, les bronches, le thymus, l’intestin grêle, l’appendice, le rectum ou encore la vessie. La localisation cérébrale est extrêmement rare. Dans quelques cas, ces lésions peuvent être dues à un trouble héréditaire ou génétique dans le cadre du syndrome de néoplasie endocrinienne multiple.

Nous rapportons une observation de CNE à grandes cellules (CNEGC) de localisation cérébrale et discutons les caractéristiques clinique et pronostic au vu des données de la littérature.  Patient âgé de 50 ans qui consulte pour lourdeur de l’hémicorps gauche d’installation rapidement progressive sur dix jours sans comitialité ni autres signes de localisation. L’IRM  montre une lésion pariétale droite à double composante charnue hyper vasculaire et kystique en hypo signal T1, hyper signal T2 et Flair prenant le PDC en périphérie et exerçant un effet de masse  sur le corps calleux et le ventricule latéral. Cette lésion est probablement extra axiale ayant une base d’implantation sur la table externe au contact avec le sinus longitudinal supérieur. Les suites opératoires étaient simples avec régression partielle du déficit neurologique. L’étude anatomopathologique et immunihistochimique ont conclu à un carcinome endocrine largement nécrosé dont l’origine pulmonaire est à redouter. La TDM thoraco-abdomino-pelvienne a conclu à de multiples adénopathies médiatisnales à centres nécrosés avec intégrité du parenchyme pulmonaire.

Les CNEGC sont des lésions rares dont l’incidence est en augmentation. Le spectre de manifestations cliniques qu’elles induisent est vaste, si bien qu’elles peuvent être évoquées dans des contextes très variables. Bien que leur diagnostic puisse être précoce en cas d’hormono-sécrétion, elles peuvent également passer inaperçues jusqu’à des stades avancés. Leur traitement repose sur la chirurgie et la radiothérapie et leur  pronostic reste dépendant  de la localisation, du grade et du stade initial.

 


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie)
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POSTERS 7
08:00 - 18:00

Posters Electroniques affichés - Pédiatrie

08:00 - 18:00 #21803 - Fibromatose desmoide infantile infiltrant l’os frontal.
Fibromatose desmoide infantile infiltrant l’os frontal.

La fibromatose de type desmoïde infantile est une tumeur rare, bénigne qui infiltre les tissus mous.

Nous rapportons un cas inhabituel de fibromatose de type desmoïde infiltrant l’os frontal chez un garçon de 2 ans découverte a l’occasion d’une imagerie d’exploration d’une tuméfaction frontale compliquant un  traumatisme crânien bénin datant de 10 mois. Une mise a plat chirurgicale de la tuméfaction avec complément de cranioplastie ont été réalisés. L’histologie a confirmé le diagnostic d’une fibromatose de type desmoïde détruisant l'os frontal.

La localisation  au niveau du muscle frontal d’une fibromatose infantile est très rare, se manifestant par une tuméfaction frontale isolée. Les explorations radiologiques ne sont pas spécifique. Le diagnostic est histologique. Le seul traitement reste l’excision chirurgicale.


Alaa MEDDEB (Tunis, Tunisie), Mohamed Dehmani YEDEAS, Mohamed Amine RACHDI, Radhouane KHALED, Ridha CHKILI
08:00 - 18:00 #21788 - Growing skull fracture, à propos d’un cas.
Growing skull fracture, à propos d’un cas.

Introduction:

Les fractures évolutives (fracture croissante ou growing fracture), complication des fractures linéaires du crâne de l’enfant en croissance avant trois ans (90%) et exceptionnelles après huit ans. L'incidence varie de 0,05% à 1,6%. Le siège pariétal est le plus fréquemment rencontré. L’existence d’une déchirure dure-mérienne sous-jacente à la fracture du crâne est indispensable à son évolutivité. La tomodensitométrie est un examen essentiel avant toute attitude thérapeutique. L’IRM est indispensable pour étudier les lésions kystiques. La fracture évolutive n’a aucune tendance à la guérison spontanée, Le geste thérapeutique principal consiste a restaurer chirurgicalement la voûte osseuse et la dure-mère avec des matériaux autologues : os et périoste. Les lésions cérébrales constituées échappent parfois au traitement chirurgical, et risquent d’être définitives, d’où l’intérêt d’un diagnostic précoce.

Cas clinique :

Nous rapportons le cas d’un garçon âgé de 02 ans victime d’une chute d’une hauteur estimée à 1 m dont la TDM initiale a objectivé une double fracture simple. L’une frontale droite et l’autre pariétale gauche avec un petit foyer de contusion hémorragique frontal droit. 04 mois plus tard apparition d'une tuméfaction frontale droite motivant la réalisation d’une TDM cérébral, revenant en faveur d’une fracture frontale droite avec un diastasis des deux berges fracturaires et une collection péri-cérébrale spontanément hypodense en regard de la fracture, en continuité avec la collection sous cutanée. L'IRM confirme le diagnostic d’une fracture évolutive du crane.

Résultat:

L’enfant a été traité chirurgicalement par abord directe du pseudo-kyste arachnoïdien avec une craniotomie (volet osseux d’environ 4x4 cm) et une plastie dure-mérienne.
Les suites opératoires étaient simples. L’évolution été favorable sur le plan fonctionnel et esthétique aprés les contrôles réguliers à 1mois, 3mois pius à 06 mois et 1 an en post-opératoire.

Conclusion :

Les fractures évolutives sont des complications inhabituelles des fractures du crâne. Elles sont dues à une brèche traumatique de la dure-mère survenant, le plus souvent, avant 03 ans. La précocité du diagnostic est un facteur déterminant du résultat thérapeutique.


Zoheir DJENNA (BATNA, Algérie), Ayache TOBBI, Soumia ABDESSELAM, Abdelaziz BENNADJI
08:00 - 18:00 #21585 - Hématome extra dural du nourrisson: expérience du Centre Hospitalier National Universitaire Fann à Dakar.
Hématome extra dural du nourrisson: expérience du Centre Hospitalier National Universitaire Fann à Dakar.

L'hématome extradural du Nourrisson (HEDN) est une entité des traumatismes crâniens en croissance dans notre pays. Il s'agit d'une urgence neurochirurgicale dont le diagnostic repose sur le scanner. L’objectif de cette étude est d'étudier les circonstances ainsi que les mécanismes de survenue de l'HEDN, d'en évaluer la prise en charge thérapeutique et l'évolution.

Patients et Méthodes: il s'agit d'une étude rétrospective portant sur 23 nourrissons (30 jours à 30 mois) hospitalisés pour HED confirmé au scanner cérébral de Janvier 2011 à Décembre 2018 au Centre Hospitalier National Universitaire de FANN à Dakar. Le délai minimal de suivi était de 12 mois. 

Résultats: l'HEDN représentaient 25% des HED de l'enfant. L’âge moyen était de 12mois (extrêmes de 4-24 mois). On notait une prédominance masculine avec un sex-ratio de 4,75. Les accidents domestiques représentaient les circonstances de survenue les plus fréquentes. Les mécanismes de ces accidents étaient dominés par une chute du lit. Le traumatisme crânien était léger chez 17 patients et grave chez 6 patients. Les vomissements incoercibles, le refus de téter et les troubles de la conscience étaient les symptômes les plus retrouvés. Le délai de consultation moyen était de 2 jours.  Tous les patients ont bénéficié d'un scanner cérébral. Dans 78% la lésion était unique. Toutes les lésions étaient au niveau sus-tentoriel. Une fracture a été associée dans 65% de cas.  La moitié de nos patients ont présenté une anémie clinique et biologique. Une craniotomie large a été effectuée chez 25 % de patients. L'origine du saignement était essentiellement artérielle. Le délai moyen de la chirurgie était de 48 heures. Le scanner cérébral de contrôle a été réalisé dans 95% de cas avec un délai de 24h. L'évolution globale après 12 mois était favorable dans 91,3%. Nous avons noté 2 décès.

Conclusion: l'HEDN revêt des caractères épidémiologiques et cliniques différents de ceux de l'adulte. Il est le plus souvent lié aux accidents domestiques. Les facteurs pronostiques dépendent essentiellement de l'état clinique initial, du délai et de la qualité de la prise en charge. La sensibilisation des parents sur le risque de TCE bénin pourrait améliorer l'incidence de cette pathologie.

 

 


Rel Gerald BOUKAKA KALA (LYON), Momar Code BA
08:00 - 18:00 #21548 - Hématome sous dural chronique intra rachidien spontané chez un nourrisson :à propos d’un cas.
Hématome sous dural chronique intra rachidien spontané chez un nourrisson :à propos d’un cas.

Introduction:  les hématomes sous duraux intrarachidiens (HSD) chronique sont des pathologies rares .l'IRM est la méthode diagnostique de choix; l'HSD est le plus souvent en forme de croissant en coupe axiale en dedans de l'hyposignal dure mérien T2,la graisse épidurale est réspectée.L'abstension chirurgicale est licite lorsque la récupération clinique est précoce et rapidement compléte .Dans le cas contarire ,le traitement chirurgical consiste en une évacuation de l'hématome aprés une laminéctomie ou laminotomie chez le nourisson .

Nous rapportons le cas d'un nourisson de 18mois sans antécédents particuliers qui a présenté  un hématome sous dural chronique cérvical spontané opéré.

Observation : K.A nourisson de 18 mois admis en pédiatrie pour l'éxploration d'un torticolis fébrile isolé ; dont l'enquéte étiologique était négative .une semaine aprés son hospitalisation le nourisson a présenté un déficit sensitivomoteur au quatre membres d'aggravation progressive .une IRM médullaire réalisée en urgence a montré une collection liquidienne subdural cervicale étendue de la jonction bulbo-médullaire jusqu'à D1.l'interrogatoire des parents ne révele aucune notion de traumatisme ou de chute, ni de prise de prise médicamenteuse ,le bilan de la crase sanguine est correct .l'examen clinique retrouve un nourisson apathique fébrile à 38,5°,avec une tétraplégie flasque complète .L'IRM medullaire objective une image en croissant s'étendant de la jonction bulbo médullaire à D1 laminant complétement la moelle en avant.Le nourrisson a été admis rapidement au bloc opératoire une laminotomie de C2 au C7 était réalisée, l'éxploration retrouve une dure mère bleutée et déchiquetée dans certains endroits par l'hématome ,aprés ouverture large de la dure mère et évacuation totale de l'hématome l'hémostase est assuré par un tissu hémostatique .

Discussion:L'HSD intra rachidiens sont rares; notamment chez le nourisson la pathogénie et les étiologies restent imparfaitement élucidées.La localisation cervicale reste éxeptionnelle;le diagnostic  rapide et le traitement chirurgical émérgé(laminéctomie ou laminotomie avec évacuation de l'hématome )est le facteur pronostique le plus important .cepandant plusieurs rapports antérieurs  déja raportés concérnant la résolution spntanée des déficits neurologiques , des symptomes neurologiques légers  .

conclusion: L' HSD chronique intrarachidien doit etre évoqué devant tout déficit neurologique voir meme un torticolis chez le nourisson.


Ibrahim BELGACEM, Yasmina DJOUADI (baraki , alger, Algérie)
08:00 - 18:00 #21783 - Intérêt de la ventriculocisternostomie dans le traitement des hydrocéphalies chez les enfants avec myéloméningocèle.
Intérêt de la ventriculocisternostomie dans le traitement des hydrocéphalies chez les enfants avec myéloméningocèle.

Introduction

Bien que la ventriculocisternostomie par voie endoscopique soit actuellement considérée comme le traitement privilégié de l’hydrocéphalie obstructive, ses résultats ont été controversés chez les patients atteints de myéloméningocèle.

Cette étude prospective vise à évaluer l’efficacité de la ventriculocisternostomie comme traitement de choix de l’hydrocéphalie chez les nourrissons atteints de myéloméningocèle.

Materiels et méthodes

L’étude a été réalisée prospectivement au Département de neurochirurgie de l’Hôpital universitaire de Bejaia, sur 28 nourrissons admis dans la période de 2012 à 2018, souffrant d’hydrocéphalie malformative avec myéloméningocèle. Tous ces patients ont été traité par une ventriculocisternostomie. 

Résultats

La prise en charge de l’hydrocéphalie par ventriculocisternostomie est proposée chez les enfants atteints de spina bifida depuis les années 1990, mais son rôle reste controversé.

Selon notre expérience, la ventriculocisternostomie a réussi dans 57 % des cas. Les patients ont été comparés selon l’âge au moment de l’intervention chirurgicale.

Benjamin C. Warf a présenté la plus grande étude sur la prise en charge endoscopique de première intention de l’hydrocéphalie chez les nourrissons atteints de myéloméningocèle, avec un taux de réussite de 76 %.

Conclusion

Cette étude suggère que le traitement de l’hydrocéphalie chez les nourrissons atteints de myéloméningocèle par ventriculocisternostomie peut être prévue afin d’éviter la dépendance au shunt chez les nourrissons traités, avec un taux d’infection plus faible et un moindre risque d’avoir recours à des opérations supplémentaires.


Idir TAKBOU (Algérie, Algérie), Nesrine MENTRI, Souhil TLIBA
08:00 - 18:00 #21520 - Neonatal intracranial aneurysm: a case report and review of the literature.
Neonatal intracranial aneurysm: a case report and review of the literature.

INTRODUCTION:

Intracranial aneurysms (IA) are exceptional in neonates accounting for less than 2% of all IA occurring during the first decade of life. Little is known about this pathology in this very particular group of age. Due to its scarcity and this specific age at onset, the treatment of IA in neonates is challenging. We describe a rare case of aneurysmal subarachnoid hemorrhage in a neonate.

CASE REPORT:

A 21 days old boy was admitted for hypotonia, vomiting and seizure. Computed tomography revealed a subarachnoid hemorrhage Fischer IV and a left middle cerebral artery (MCA) aneurysm with a diameter of 11mm and a diffuse vasospasm. He was succefully treated with endovascular coiling, neuroprotection and antiepileptic drugs. Postoperative magnetic resonance imaging showed a good aneurysm occlusion but ischemia in the left sylvian territory due to the initial vasospasm. The outcomes was favorable with extubation at day 10. At follow-up, the child experienced no motor deficit and a good level of alertness.

CONCLUSION:

Neonatal IA are rare. Subarachnoid hemorrhage is the most common presentation. Intracranial aneurysms are frequently > 10mm and located in the MCA. The treatment is based on surgical or endovascular modality depending on the characteristics of the aneurysm. There is no recommendation concerning the prevention or treatment of vasospasm in neonates. 


Alice GOIA, Alice GOIA (ROUEN), Elisabeth GARRIDO, Olivier LANGLOIS, Chrysanthi PAPAGIANNAKI, Stéphane DERREY, Vianney GILARD
08:00 - 18:00 #21751 - Paragangliome de la queue de cheval chez un enfant de 6 ans. A propos d’un cas.
Paragangliome de la queue de cheval chez un enfant de 6 ans. A propos d’un cas.

Le paragangliome (PG)  est une tumeur rare qui dérive du système nerveux sympathique et parasympathique embryonnaire. Il est dans la majorité des  cas de type bénin touchant  surtout l’adulte jeune. Le PG est habituellement localisé dans la région cervico faciale : La queue de cheval en représente une localisation rare.

Nous rapportons le cas d’un enfant âgé de six ans qui présente  des lombocruralgies  bilatérales invalidantes  évoluant depuis  2 ans sans déficit sensitivomoteur des deux membres inférieurs à l’examen clinique. L’IRM a montré un processus expansif intra dural au niveau de  L3 et L4 prenant le contraste de façon homogène. L’enfant a été opéré par voie postérieure avec exérèse complète en bloc et l’examen anatomopathologique a révélé un paragangliome. Les suites opératoires étaient simples.

Le PG est une tumeur neuroendocrine très rare au niveau de la queue de cheval touchant rarement l’enfant. Elle peut simuler un épendymome ou un neurinome à l’imagerie. Il s’agit d’une tumeur de bon pronostic dont la chirurgie avec exérèse complète reste le traitement de choix. Le diagnostic est confirmé par l’examen anatomopathologique guidé par  l’immunohistochimie.


Sabrine KHMEKHEM (TUNIS, Tunisie), Mohamed Dehmani YEDEAS, Mohamed Amine RACHDI, Hajer HAMMEMI, Sameh ACHOURA, Ridha CHKILI
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08:00 - 18:00

Posters Electroniques affichés - Rachis

08:00 - 18:00 #21821 - Cas clinique:double alif chez un patient porteur d'une duplication de la veine cave inférieure.
Cas clinique:double alif chez un patient porteur d'une duplication de la veine cave inférieure.

L'arthrodèse lombaire par voie antérieure est de nos jours une technique ayant prouvé son efficacité dans la prise en charge du rachis lombaire dégénératif. Cette technique chirurgicale a cependant des complications bien à elle notamment au niveau vasculaire. Il est primordial pour tout chirurgien du rachis de connaître et d'identifier les variations anatomiques des gros axes vasculaires de la région rétropéritonéale.

Description du cas : Nous présentons ici le cas d'un patient de 48 ans porteur d'une rare malformation vasculaire, une duplication de la veine cave inférieure (prévalence de 0,7%) que nous avons opéré avec succès d'un ALIF deux niveaux L4/L5 et L5/S1.

Conclusion : L'étude attentive des coupes coronales et axiales lors de la plannification préopératoire sur les séquences scannographiques ou IRM est la clé de la réussite d'une chirurgie par voie antérieure. Même si les variations vasculaires anatomiques sont rares il faut cependant savoir qu'elles existent afin d'adapter le geste chirurgical pour réduire au minimum les risques de complications pour le patient Ainsi nous conseillons la collaboration avec un chirurgien vasculaire pour faciliter la voie d'abord.


Renan CHAPON (Dijon), Olivier BOUSQUET
08:00 - 18:00 #21710 - Cimentoplastie percutanée dans le traitement des ostéonécroses vértébrales aseptiques: cas de la Drépanocytose.
Cimentoplastie percutanée dans le traitement des ostéonécroses vértébrales aseptiques: cas de la Drépanocytose.

Les principes de la vertébroplastie sont simples et consistent à renforcer un corps vertébral devenu fragile par injection percutanée de polyméthylmétacrylate (PMMA). L'indication de référence est le syndrome vertébral, c'est-à-dire la douleur due à la fragilité et/ou à la fracture d'un corps vertébral. Nous rapportons dans ce travail le cas d'un jeune de 22 ans, originaire du gabon, suivi pour drepanocytose, compliquée 3 ans avant son admission d'une necrose de la tete fémorale droite, opérée mais sans possibilité de remettre une prothèse à cause d'une infection post opératoire, et qui présente des douleurs dorsales EVA8/10 depuis 2 ans avec echec du traitement médical. Le scanner et l'IRM ont montré une necrose vertebrale étagée allant de D10 à L5, après traitement du foyer infectieux nous avons proposé une vertebroplastie percutanée étagée de 6 étages. le suivi post-opératoire etait simple et l'EVA post-opératoire à 24h en absence de tout traitement antalgique etait de 2/10.

La vertebroplastie percutanée a déjà démontré son efficacité dans les douleurs vertebrales ostéoporotiques, tumorales et post-traumatiques, et aussi dans des rares cas d'osteonecroses aseptiques vertebrales drepanocytaires comme démontré dans notre cas clinique.


Kaoutar MOUTAOUAKIL, Mounir RGHIOUI (CASABLANCA, Maroc), Sidi Mamoune LOURAOUI, Fadwa FLIYOU, Abdessamad EL AZHARI
08:00 - 18:00 #21695 - COMPRESSION MEDULLAIRE PAR UN MELANOME.
COMPRESSION MEDULLAIRE PAR UN MELANOME.

Introduction :

Les mélanomes primitifs du système nerveux central (SNC) sont des tumeurs rares, dérivant probablement des cellules mélaniques du névraxe. Les mélanomes peuvent se présenter sous forme d’une tumeur isolée ou d’une infiltration leptoméningée étendue. La localisation rachidienne du mélanome malin primitif est rare. Ces tumeurs, fréquemment métastatiques, sont de mauvais pronostic.

Résultats :

Nous rapportons une nouvelle observation de mélanome malin primitif de localisation spinale, responsable d’une compression médullaire. Il s’agissait d’une patiente âgée de 35 ans sans ATCD pathologiques notables qui nous a consulté dans un tableau de dorsalgies avec lourdeur progressive des membres inférieurs depuis 8 mois. L’examen a trouvé une paraparésie, un syndrome pyramidal aux deux membres inferieur ainsi qu’un niveau sensitif D10. L’exploration radiologique a mis en évidence une lésion d’aspect tumoral intéressant le corps de D8 avec importante extension intra canalaire et compression du fourreau dural. L’exérèse de la portion intracanalaire ainsi que la décompression médullaire ont été obtenue via un abord postérieur. Contre toute attente l’examen anatomopathologique a conclue à un mélanome. Un bilan d’extension complet a été réalisé et est revenu sans anomalies. On a alors conclu a un mélanome malin primitif spinal. La patiente bénéficie ensuite d’une chimiothérapie post-opératoire. Son été clinique est resté inchangé jusqu’au dernier contrôle clinique six mois plus tard.

Conclusion :

Le mélanome malin primitif spinal est rare, son reste essentiellement anatomopathologique. Le traitement est essentiellement chirurgical. Le pronostic est globalement défavorable.


Ahmed MAATOUG, Abd Hafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie), Nadhir KERMANI, Jalel KALLEL
08:00 - 18:00 #21559 - Diagnostique inattendue d’un mélanome primitif de la charnière cranio-cervical : case report et révision de la littérature.
Diagnostique inattendue d’un mélanome primitif de la charnière cranio-cervical : case report et révision de la littérature.

Introduction

Le mélanome primitif du système nerveux central (SNC) est très rare représentant 1% de tous les mélanomes. Le mélanome primitif spinal est encore moins fréquent avec seulement 37 cas de mélanome primitif intradural extra médullaire (MPIE) décrits dans la littérature.

Le MPIE présente des altérations typiques à l’IRM avec une hyperintensité T1 et une hypointensité T2.

 Il s’agit du premier cas décrit de mélanome primitif de la jonction bulbo-medullaire présentant un aspect radiologique et macroscopique atypique.

Case clinique

Une femme de 34 ans présentent des cervicalgies depuis 4 mois sans aucun signe neurologique a bénéficié d’une IRM cervicale montrant une lésion intradurale et extra-médullaire au niveau de la jonction bulbo-médullaire, hétérogène en isosignal T1 et un hypersignal T2.

Une craniectomie sous-occipitale avec exérèse complète d’une lésion rougeâtre, hémorragique, de consistance molle et avec un bon plan de clivage a était réalisée.

L’aspect histologique était typique d’un mélanome malin.   

Le bilan d’extension était sans particularité, avec un examen dermatologique et un fond d’œil normaux, un TEP TDM ne montrant pas d’hypermétabolisme suspect. L’absence d’autres localisations en dehors du SNC a permis, en accord avec les critères de Hayward, de poser la diagnostique de mélanome primitif leptoméningé. Une radiothérapie complémentaire a était réalisée avec un suivi à 1 an ne montrant  pas de récidive.

Discussion

11 cas de MPIE localisés au niveau cervical  ont été décrits mais aucun au niveau de la jonction bulbo-medullaire. L’IRM montrait  pour chacun des 11 cas un aspect caractéristique du mélanome avec un hyperintensité en T1 et un hyposignal T2 lié aux propriétés paramagnétiques de la mélanine. L’aspect macroscopique était également celui typique d’un mélanome avec la coloration noire donnée par la présence de la mélanine. Le cas présenté est unique de part sa localisation et son aspect radiologique atypique. Il s’agit du premier cas décrit de MPIE de la charnière cranio-cervical présentant un isosignal T1 et un hypersignal T2 à l’IRM avec un aspect macroscopique caractérisé par une coloration rougeâtre.

 

Conclusion

Seul l’examen histologique a permis d’affirmer le diagnostic de mélanome  qui était complétement inattendue devant les examens préopératoires et l’aspect macroscopique intra opératoire. Il s’agit du premier cas décrit de mélanome primitif de la jonction bulbo-medullaire présentant ces caractéristiques radiologiques.


Maria Teresa BOZZI (Strasbourg), Taise MOSSO RAMOS, Guillaume DANNHOFF, Charles-Henry MALLEREAU, Antonino SCIBILIA, Helene CEBULA
08:00 - 18:00 #21804 - Dropped head syndrome: corrective measures in 3 steps, posterior-anterior-posterior osteotomies and stabilization.
Dropped head syndrome: corrective measures in 3 steps, posterior-anterior-posterior osteotomies and stabilization.

Abstract

Study Design. A case report and literature review

Objective.  Presentation of a severe evolutive cervical deformity and its surgical management, with posterior-anterior-posterior approach including multiple levels osteotomies.

Background. The management of severe cervical deformity is challenging. Different surgical approaches are feasible to address the deformity. Few publications are available on this subject. We report our technique and went through the recent literature on this topic.

Methods. A 57-year-old woman, with no related medical history, was diagnosed a severe evolutive cervical scoliosis. She harbored no neurological impairment but an important functional impact on her daily living. After collegiate discussion, we planned surgery to address the deformity.

Results. We performed a single staged surgery, including three consecutive steps, using navigation and electrophysiological monitoring, 1) posterior multiple levels Smith-Peterson osteotomies under navigation, 2) anterior multilevel discectomies, 3) posterior reduction and fixation. We report the postoperative outcomes, including clinical examination and sagittal balance.

Conclusion. Posterior-anterior-posterior approach can be used to address such severe cervical deformity, including multilevel SP osteotomies, achieving satisfying clinical outcomes and cervical balance correction.  


Henri-Arthur LEROY, Tuong LU (Lille), Richard ASSAKER
08:00 - 18:00 #21496 - Glioblastome primitif intra médullaire:Une localsation rare A propos d’un cas et revue de la littérature.
Glioblastome primitif intra médullaire:Une localsation rare A propos d’un cas et revue de la littérature.

Introduction:

Les gliomes de haut grade ou glioblastomes sont les tumeurs primitives du SNC les plus fréquentes ayant comme origine la lignée neuro- épithéliale gliale. Leur localisation intra médullaire est peu fréquente et représente seulement 4 à 8% des tumeurs du SNC. Moins d'une centaine de cas ont été jusqu'à ce jour décrits dans la littérature, la plus grande série rapportant 43 cas dans une étude rétrospective portant sur une durée de 30 ans.

Observation:

Nous rapportons le  cas d’un jeune de 20 ans qui consulte pour  lourdeur des 2 MI d’installation rapidement progressive associée à des TVS à type de constipation et de rétention urinaire récente. L’IRM médullaire trouve  une lésion  assez  homogène centromédullaire étendue de D7 à D11 responsable d’une expansion de la moelle et qui se rehausse après injection de PDC. Une résection quasi-totale a été réalisée. Le diagnostic histopathologique était un glioblastome. L’évolution

 

 

Conclusion:

Le glioblastome primitif intramédullaire est une tumeur rare possédant  les mêmes caractéristiques radiologiques qu'à l'étage cérébral. Avec le traitement standard, c'est-à-dire chirurgie puis radio-chimiothérapie concomitante et chimiothérapie adjuvante avec le témozolomide. la survie médiane est approximativement de 14 mois . C’est pour cela  que le pronostic reste sombre et que la résurgence  après tous traitements  reste quasiment inévitable.


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie)
08:00 - 18:00 #21699 - Hémopathies malignes avec métastases vertébrales.
Hémopathies malignes avec métastases vertébrales.

Les localisations vertébrales des hémopathies malignes représentent 5 à 13 % des causes de compressions médullaires tumorales.  Environ la moitié de ces compressions médullaires sont inaugurales de l'hémopathie maligne .

Les hémopathies les plus fréquentes sont le myélome multiple dans 52.5% et les lymphomes non hodgkiniens dans 44 %.

11 cas de localisations vertébrales d ’hémopathies malignes traités  (2007 et 2017) ont été prise en charge dans notre service.

Nous allons étudier les caractéristiques clinique radiologiques et pronostiques de nos patients

ensuite nous allons faire une revue de la littérature de cette pathologie, particulière.

Le pronostic de ces affections reste péjoratif. La précocité du traitement chirurgical et la nature de l ’hémopathie restent des éléments majeurs du pronostic fonctionnel.


Ahmed MAATOUG, Abd Hafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie), Mahmoud BEN MASOUD, Nadhir KERMANI, Jalel KALLEL
08:00 - 18:00 #21430 - Hernie discale intradurale lombaire.
Hernie discale intradurale lombaire.

Introduction : L’objectif didactique de ce poster est de faire un focus sur les caractéristiques cliniques, radiologiques, chirurgicales et physiopathologiques des hernies discales intradurales (HDID) lombaires.

Matériel / Méthode : Deux cas représentatifs traités entre mai et décembre 2019 sont rapportés, avec une attention spéciale sur les éléments essentiels permettant d’aider au diagnostic préopératoire et des illustrations vidéos (QR codes).

Résultats / Discussion : Les HDID sont rares, avec une prévalence estimée inférieure à 0.3% des hernies discales opérées. Elles sont préférentiellement rencontrées au niveau du rachis lombaire (92%) et se manifestent fréquemment par des déficits neurologiques surajoutés aux douleurs radiculaires (30% de syndrome de la queue de cheval). D’autres modes de révélation beaucoup plus exceptionnels ont également été rapportés (e.g. hypotension intracrânienne spontanée, hémosidérose marginale du SNC). Certains signes IRM, retrouvés chez nos patients, sont évocateurs : rupture de continuité du ligament longitudinal postérieur (LLP) en regard du site de pénétration intradurale ; migration descendante très distante et surtout aspect fragmenté / émietté du disque (« crumble disc sign » des anglo-saxons) sous l’action du LCS. Sur le plan physiopathologique, le mécanisme supposé est une fusion / adhérence du LLP et de l’annulus fibrosus avec la face ventrale de la dure-mère, pouvant être d’origine constitutionnelle (données de séries autopsiques) ou favorisée par une discopathie inflammatoire chronique, des antécédents de discectomie au même étage et/ou des infiltrations corticostéroïdes itératives. Pendant la chirurgie, le sac dural apparait tendu et non-mobilisable par rapport au plan du disque intervertébral et du LLP. La durotomie confirme le diagnostic et permet d’extirper la HDID, avec deux variantes topographiques possibles, i.e.  intra- ou extra-arachnoïdienne (cf vidéos). La zone de déhiscence durale demeure généralement étanche, sans nécessité de réparation systématique en prévention d’une fuite de LCS.

Conclusion : Bien que rare, le diagnostic de HDID doit être évoqué devant certaines constatations IRM et intra-opératoires caractéristiques, qu’il est important de (re)connaître pour une prise en charge adaptée.


Xavier CASTEL (Saint Etienne), Marie Charlotte TETARD, Mathilde PACHCINSKI, Olivier TESTA, Francois VASSAL
08:00 - 18:00 #21828 - Hernie médullaire transdurale : intérêt des potentiels évoqués moteurs per opératoires. Case report.
Hernie médullaire transdurale : intérêt des potentiels évoqués moteurs per opératoires. Case report.

Introduction :

Le monitorage électrophysiologique per opératoire par Potentiels évoqués somesthésiques (PES) et moteurs (PEM) est devenu systématique dans la chirurgie de la grande déformation rachidienne et de la résection des tumeurs intra médullaires en raison de leurs importantes conséquences fonctionnelles.

En revanche, le monitorage per-opératoire durant les chirurgies de réduction des hernies médullaires transdurales a été peu étudié compte tenu de leur faible incidence. En cas de symptômes évolutifs, le traitement de ces hernies fait appel à la chirurgie, dont la technique est basée sur la désincarcération de la moelle au travers de la déhiscence durale le plus souvent ventrale. La manipulation et les tractions exercées sur les faisceaux et le funiculus antérieur peuvent produire des déficits persistants. Compte tenu du pronostic fonctionnel réservé avant cette chirurgie, nous rapportons le cas d’une patiente opérée d’une hernie médullaire transdurale ayant bénéficié de monitorage per opératoire des PES et PEM dont les modifications ont impacté la prise en charge.

Case report :

Nous rapportons le cas d’une patiente de 55 ans présentant des dorsalgies associées à des difficultés à la marche avec monoparésie motrice inférieure gauche évolutive en 6 mois. L’IRM retrouve une hernie médullaire transdurale antérieure localisée en T8-T9, de 2 cm de diamètre. La patiente a bénéficié d’une chirurgie désincarcération avec plastie durale à l’aide d’une lame plastique souple (wrapping). Durant le temps de désincarcération, on note un arrêt brutal de conduction des PES et PEM qui ne reviennent que très peu en fin d’intervention ( < 25% du seuil normal). En post opératoire direct, la patiente présente une paraparésie sévère à 2/5 d’évolution favorable durant les 5 jours suivants, avec la récupération motrice presque complète (4/5) mais la persistance d’un trouble proprioceptif rendant la marche difficile.

Discussion :

Bien que l’utilisation des PES/PEM permette de guider le geste opératoire, la question de la modification du plan chirurgical se pose souvent lorsqu'ils sont gravement altérés. Dans la littérature, peu de ces chirurgies ont été monitorées, et souvent la détérioration des potentiels en per opératoire est associée à un déficit neurologique persistant.Dans notre cas, la chirurgie a été poursuivie car le geste de désincarcération était achevé.Nous expliquons l’amélioration neurologique post opératoire par un probable spasme artériel. Les mesures médicales, telles que le maintien de la pression de perfusion médullaire à la cible de 90mmhg a surement participé à cette amélioration.

Conclusion :

Le monitorage électrophysiologique per opératoire lors des chirurgies des hernies médullaires trans-durales thoraciques semble être un outil complémentaire d’estimation du degré de traction effectué sur les faisceaux. Leur altération est le plus souvent associée à un déficit neurologique post opératoire persistant dont les mécanismes sont encore mal connus.


Laura MATVEEFF (Caen), Olivier ETARD, Arthur LECLERC, Evelyne EMERY
08:00 - 18:00 #21649 - Hernie médullaire transdurale: à propos d'un cas.
Hernie médullaire transdurale: à propos d'un cas.

Introduction

La hernie médullaire transdurale est une protrusion du cordon médullaire à travers une déhiscence de la dure mère [1]. Il s'agit d'une pathologie décrite par Wortzman en 1974 [2]. Elle survient en général au niveau de l'étage thoracique [3]. L'objectif de ce travail était de rapporter notre expérience dans la prise en charge de cette pathologie.

Observation

Il s'agissait d'un patient de 45 ans, qui avait un antécédent d'accident de la voie publique en septembre 2018. Il a consulté 14 mois après pour des troubles de la marche évoluant depuis 6 mois, avec une aggravation progressive. Son examen clinique retrouvait un syndrome de Brown-Séquard et des troubles sphinctériens. L’imagerie par résonnance magnétique retrouvait une angulation de la moelle à hauteur de T7-T8 et un élargissement des espaces sous arachnoïdiens postérieurs en regard. Le patient a bénéficié d'une libération médullaire avec plastie durale. L’évolution à 1 mois post opératoire était marquée par une récupération de la force motrice du membre inférieur gauche et des troubles sphinctériens, mais la persistance de troubles sensitifs. L’imagerie par résonnance magnétique post opératoire notait la normalisation de l’aspect de la moelle.

Discussion

La pathogénèse de la hernie médullaire transdurale a pour point de départ une brèche durale antérieure [4] qui peut être congénitale, traumatique, iatrogénique, ou due à une hernie discale calcifiée. Un accolement et une herniation de la moelle dans la brèche se fait par la suite. Dans notre observation, l'étiologie traumatique est la plus probable. Le syndrome de Brown-Séquard est le signe le plus fréquemment retrouvé dans la littérature [5, 6, 7]. L’imagerie par résonance magnétique pose le diagnostic avec un aspect typique d’encoche postérieure. Le kyste arachnoïdien est le diagnostic différentiel principal. L’indication chirurgicale est posée pour les formes symptomatiques [5, 6, 7, 8]. La chirurgie a pour but de réduire et d'éviter la récidive de l'invagination de la moelle [9] par une plastie durale synthétique. Nous pensons que c'est la technique de choix. Des cas de syringomyélie post opératoire ont été décrits après une période de 18 mois à 10 ans [10].

Conclusion

Le diagnostic de la hernie médullaire transdurale est posé par l'imagerie par résonnance magnétique en coupe sagittale T2. Le traitement chirurgical est indiqué pour les formes symptomatiques. Le risque de syringomyélie post opératoire impose une surveillance à long terme.


Narcisse OUEDRAOGO (Besançon), Antoine PETIT, Aurore MENISSIER, Jean-Philipe LUSTIG, Grégoire FAIVRE, Julien PETITBOULANGER, Nassim BOUGACI, Laurent THINES
08:00 - 18:00 #21504 - Hernies Discales Lombaires Intra-durales: A propos de 2 cas.
Hernies Discales Lombaires Intra-durales: A propos de 2 cas.

La hernie discale intra durale est une complication rare de la pathologie discale lombaire. La première observation a été publiée en 1942 par Dandy. Depuis cette date et jusqu’en 1997 moins de 100 autres cas ont étés rapportés. Dans la majorité des cas , il s’agit cliniquement d’un syndrome de la queue de cheval ou d’une atteinte mono ou bi-radiculaire le plus souvent déficitaire. Le diagnostic a long temps été évoqué devant un arrêt total à la radiculographie. Aujourd’hui ,il peut être affirmé sur la seule imagerie IRM. Le pronostic chirurgical est incertain puisque plus d’un tiers des malades ont une récupération clinique incomplète.

Deux nouveaux cas opérés dans le service de Neurochirurgie de l'institut national de neurologie seront présenter.

Nous allons aussi faire une revue de la littérature en vue de préciser les différents aspects cliniques ,d’apprécier l’apport de l’imagerie et d’en rapporter la pathogénie.


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie)
08:00 - 18:00 #21633 - Les réparations des brèches durales post chirurgie rachidienne par le Blood patch.
Les réparations des brèches durales post chirurgie rachidienne par le Blood patch.

Introduction : La brèche durale (BD) est une complication fréquente.  Elle est généralement suivie d’un cortège de signes cliniques suites à des fuites spinales de liquide céphalorachidien. Sa gravité est liée au risque d’infection du système nerveux central. Le traitement chirurgical est souvent insuffisant en absence de la colle biologique.

Le but de cette communication est de présenter notre protocole thérapeutique économique, bien codifié par l’injection péridurale de sang autologue ou « Blood patch » (BP) à travers un drain en Y.

Patients et méthodes.

Nos patients présentant une BD, ont bénéficié le protocole thérapeutique suivant : suture de la plaie durale si possible. La suture était complétée par un patch de graisse ou un bout de muscle tapissé par du Surgicel, une mise en place d’un drain non aspiratif clampé avec fermetures des 4 plans bien serrés. A J1, on déclampe le drain Si issue du Liquide céphalo-rachidien (LCR) visible ou confirmé par Glucotest, on prélève du sang autologue BD d’une veine périphérique, qui sera centrifugé. On l’injecte avec un volume calculé en fonction de chaque cas.

Résultat

 La procédure a été répétée rarement trois fois « les brèches antérieures ». Tous les patients ont été laissés au lit pendant 4h et ils ont reçus une antibiothérapie intraveineuse pendant 48h suivis de 8 jours en per-os.  Aucun incident n’a été note pendant et après la réalisation du Blood-patch.

Conclusion. – Une fois le diagnostic de BD posé et en absence de contre-indication, le traitement curatif par le Blood patch dont l’efficacité est à 100%, et maintenant proposé systématiquement en post-opératoire en absence de colle biologique dans notre service de neurochirurgie


Mohammed El Amine BELLAL (oran-Algerie, Algérie), Samira KHAILIA
08:00 - 18:00 #21837 - Lipome intramedullaire cervicodorsal non dysraphique : A propos d’un cas.
Lipome intramedullaire cervicodorsal non dysraphique : A propos d’un cas.

les lipomes de la moelle epiniere sont tumeurs rachidiennes intramedullaires generalemt associés à une dysraphie. c'est une affection rare qui représente moins de 1% des tumeurs de la moelle épinière.

nous vous rapportons le cas d'une patiente qui presente depuis 3 ans des paresthesies aux membres superieurs. A ce tableau c'est associé des troubles de la prehension, une ataxie de la marche,des reflexes osteotendineux vifs aux 4 membres,un niveau sensitif à T8 et signe de babinski bilaterale.L'imagerie par resonance magnetique réalisée avait mise en évidence une lesion T1 hypertense,T2 hyointense sur la face dorsale de la moelle épinière cervico-dorsal de C6-T2 faisant evoquer un lipome. La patiente a subie une laminectomie C6-T2 avec resection subtotale du lipome intramedullaire. Un examen anatomopathologique a confirmé le diqgnostic de lipome.Les suites opératoires ont simples sans aggravation neurologique. La resection subtotale du lipome intramedullaire est une option chirurgicale rasonnable et acceptable compte tenu de la  nature benigne de la lésion et de la forte probabilité de détérioration neurologique due  à une adhérence dense entre le lipome et le tissu neural


Izoudine Blaise KOUMARE (MONTPELLIER)
08:00 - 18:00 #21836 - Medical and surgical management of a medular compression following a major cervical instability secondary to a pott’s disease: about a case.
Medical and surgical management of a medular compression following a major cervical instability secondary to a pott’s disease: about a case.

Objective of the study: Tuberculousspondylodiscitis remains a public health problem in our country. Its positive diagnosis is sometimes very difficult to establish because of the variability of the lesions and the false negativity of the complementary examinations. Therapeutic modalities are still subject to discussion. The timing, procedures and indications for surgery are still not well developed.

We report the case of cervical dislocation with major spinal instability of tuberculousorigincausingsigns of spinal cord compression.

Observation:

It is about a 55 year old woman who presented a slowly progressive picture of inflammatory neck and back pain and spastic tetraparesis developing in a feverish context. Standard radiograpyshowed a lytic aspect and posterior dislocation of C3 causing significant deformation of the cervical spine. The spinal MRI confirmed this deformation and made it possible to highlight anterior and posterior cervical-dorsal peri-vertebral spindles. General and specific biological explorations could not identify a germ. The patient received anti-tuberculosis and broad-spectrum pyogenic antibiotic treatment, corticosteroid treatment associated with cervical traction using a metal halo for 2 months. After reestablishing a satisfactory spinal balance, the patient underwent a C3 and C4 corporectomy with bone grafting and osteosynthesis. The pathological examination concluded to atuberculousspondylodiscitis. This therapeutic attitude allowed a clear neurological improvement and a restoration of daily activities.


Mohamed CHABAANE, Mohamed Amine RACHDI (Tunis, Tunisie), Mouna RKHAMI, Kamel BAHRI, Ihsèn ZAMMEL, Mohamed BADRI
08:00 - 18:00 #21485 - MENINGIOME INTRA MEDULLAIRE A PROPOS D’UN CAS.
MENINGIOME INTRA MEDULLAIRE A PROPOS D’UN CAS.

Introduction :

Les méningiomes spinaux  se localisent fréquemment à l’étage thoracique dans l’espace sous dural. La localisation intra médullaire est exceptionnelle, seulement quelques cas sporadiques ont été rapportés dans la littérature mondiale.  

Dans ce travail, nous rapportons un cas de méningiome intra médullaire. Et à travers une revue de la littérature nous étalons les caractéristiques radiologique, thérapeutique et évolutive de cette tumeur.

Cas Clinique :

Il s’agit d’un homme âgé de 38 ans, qui consulte pour des paresthésies à type d’engourdissement avec une faiblesse au membre supérieur gauche d’aggravation progressive, sans trouble de la marche ni troubles sphinctériens.

A l’examen il existe un déficit distal au membre supérieur gauche associé à une amyotrophie des muscles de l’éminence thénar. Il n’existe pas de troubles objectifs de la sensibilité.

 L’IRM médullaire montre une tumeur intra médullaire cervicale étendu de C5 à C7, bien limité, en iso signal hétérogène en  T1 et T2, avec une prise de gadolinium modérée.

L’examen anatomopathologique ainsi que l’étude immunohistochimique ont concluent à un méningiome méningothélial intra médullaire.

Conclusion :

Même s’ils sont extrêmement rares, les méningiomes intra médullaires doivent être évoqués comme diagnostic différentiel devant une tumeur intra médullaire, surtout lorsque l’aspect radiologique parait atypique. Le traitement de choix est l’exérèse complète.


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie), Amine TRIFA
08:00 - 18:00 #21683 - méningiome rachidien à propos de deux cas.
méningiome rachidien à propos de deux cas.

les méningiomes rachidiens sont rares. leur symptomatologie est varieé. Ils posent un probléme de diagnostic différentiel. le traitement  chirurgical est difficile repose sur l'exérése la plus compléte possible. On rapporte deux cas de méningiomes rachidiens: un cas de méningiome dorsal chez une femme de 59 ans  et un cas de méningiome de la queue de cheval chez une femme de 40 ans.


Hajer HAMMAMI, Sameh ACHOURA, Sabrine KHMEKHEM, Amin RACHDI (Tunis, Tunisie)
08:00 - 18:00 #21693 - PRISE EN CHARGE DES HÉMATOMES SOUS DURAUX MÉDULLAIRES DE L’ENFANT .
PRISE EN CHARGE DES HÉMATOMES SOUS DURAUX MÉDULLAIRES DE L’ENFANT .

Introduction :

L’hématome sous dural intra-rachidien de l’enfant  est une cause très rare de compression médullaire, qui peut conduire a des complications graves résultant des blessures de la moelle épinière et des racines.

L'hématome sous dural intra-rachidien est le plus souvent lié à des troubles de la crase sanguine, en particulier secondaire à la prise d'anticoagulants. Il peut être spontané ou secondaire à un traumatisme rachidien, une rachianesthésie, une malformation vasculaire.

Le scanner peut aider au diagnostic précoce des hématomes intrarachidiens, par contre l'IRM affirme la nature hémorragique, précise l'étendue et le retentissement des hématomes épiduraux et hématomes sous duraux intrarachidiens.

Le pronostic neurologique dépend essentiellement du délai  de prise en charge (la décompression chirurgicale).

Matériels et méthodes:

Nous rapportons le cas d’un nourrisson âgé de 20mois sans aucun antécédent, admis dans le cadre de l’urgence pour prise en charge d’un traumatisme vertébro-médullaire.

Cliniquement : nourrisson conscient, en état général conservé, qui présente une paraparésie avec hypotonie.

Le bilan radiologique : TDM médullaire objective une collection péri-vertébrale a hauteur de D11-D12.IRM médullaire a montré une collection intracanalaire extra-médullaire postérieure  latéralisée a gauche a hauteur de C7 a D7, comprime le cordon médullaire en antérieur.

Une décompression neurochirurgicale en urgence faite avec évacuation de l’hématome sous dural.

Follow up : collection liquidienne sous cutanée ayant nécessité une reprise chirurgicale avec mise mise en place d’une plastie.

Discussion:

L’hématome sous dural intra-rachidien de l’enfant est une pathologie très rare (ensemble des séries) dont la fréquence et la tranche d’âge est variable.

La symptomatologie clinique est polymorphe allant de la simple douleur au déficit moteur complet 

Les étiologies sont multiples mais l’origine traumatique est la plus fréquente.

L’imagerie par résonance magnétique est l’examen de référence qui permet de poser et de confirmer le diagnostic.

L’attitude thérapeutique consiste en une décompression chirurgicale urgente afin d’éviter l’évolution défavorable.

 

Conclusion:

Les hématomes sous duraux rachidiens sont rares. L’IRM médullaire permet le diagnostic et donne des renseignements indispensables pour guider la voie d’abord neurochirurgicale.


Mounira BARDACHE (bejaia, Algérie), Karim IZIROUEL, Khaled DJOULANE, Souhil TLIBA
08:00 - 18:00 #21827 - Prise en charge et suivi à long terme d'une récidive d'un kyste hydatique du rachis thoracique avec extension intradurale extramédullaire .
Prise en charge et suivi à long terme d'une récidive d'un kyste hydatique du rachis thoracique avec extension intradurale extramédullaire .

Introduction: Le kyste hydatique est une infection parasitaire courante causée par ECHINOCOCCUS GRANULOSUS principalement dans les régions du monde ou l'élevage  ovin est important comme la Tunisie. Le foie, les poumons et le cerveau sont les organes principalement atteints. Cependant, 0,5 à 1% de la maladie hydatique touche le Rachis et dans 90% des cas, elle est limitée à l'os et à l'espace péridural. Le kyste hydatique rachidien intradural extramédullaire avec destruction osseuse est rare et sa prise en charge est délicate.

Cas Clinique: Un homme de 35 ans s'est présenté avec un syndrome de compression médullaire dorsale en rapport avec  une hydatidose hépato-thoracique récurrente  avec progression de la récidive qui s'étendait  en intradural de T1 à T8 sans atteinte médullaire. La chirurgie avait été réalisée deux reprises en 2006 et 2013 et a été suivie d'un traitement médical à base  d'albendazole avec nette  amélioration clinique après 10 ans de suivi.

Conclusion: Les résultats après un traitement chirurgical initial d'un kyste hydatique du rachis pourraient être trompeurs en raison de taux de récurrence élevé et de la propagation insidieuse de l'hydatose au sein de la colonne vertébrale. Un contrôle radiologique répété et un bon respect du traitement par l'albendazole sont obligatoires.


Mohamed ZOUAGHI, Mohamed Amine RACHDI (Tunis, Tunisie), Mouna RKHAMI, Kamel BAHRI, Ihsèn ZAMMEL, Mohamed BADRI
08:00 - 18:00 #21635 - Redondance des racines nerveuses (RNR) de la queue de cheval suite à un canal lombaire étroit.
Redondance des racines nerveuses (RNR) de la queue de cheval suite à un canal lombaire étroit.

Introduction :

Les  signes cliniques et radiologiques du canal lombaire étroit (CLE) sont variés Les racines nerveuses redondantes (RNR) de la queue de cheval sont de découverte relativement courante dans laquelle des racines nerveuses sont serpigineuses ou tortueuses témoignant d’une compression chronique par  une atteinte vasculaire ou mécanique.

 Le but de cette étude

Une étude comparative rétrospective du pronostic fonctionnelle  d'un groupe de patients avec RNR avec un groupe sans RNR.

 Matériels et Méthodes

 Il s’agit  de 73 patients (32 RNR – 41 NRNR) présentant  un tableau de poly-radiculopathie avec une claudication médullaire intermittente. L’imagerie par résonnance magnétique (IRM)  sur les coupes sagittales montrent des radicelles tortueuses avec leurs migrations ou leurs ascensions au-dessus des étages rétrécis pour le groupe RNR. Les 73 patients ont bénéficié d’une laminectomie décompressive et une kinésithérapie précoce.   

 Résultats : Sur 73 patients, le groupe RNR (n = 32, 16/32 femmes) et le groupe non RNR (n = 32; 22/41 femmes) avaient des conditions préopératoires similaires (score JOA) et n'étaient pas significativement différents en âge (moyenne 62 ± 4 vs 60 ± 6 ans), la durée des symptômes (34  vs  mois), ou les périodes de suivi de (24  vs 18mois). Le groupe non-RNR présentait un score JOA final significativement meilleur (p = 0,010) et un taux de récupération (p = 0,003).

CONCLUSIONS:
le RNR peut entraîner un tableau clinique plus sévère que le NRNR avec une  récupération postopératoire  retardé.


Mohammed El Amine BELLAL (oran-Algerie, Algérie), Samira KHAILIA
08:00 - 18:00 #21374 - Stabilisation C1-C2 par arthrodèse de Harms : indications, technique, complications et résultats d’une série rétrospective de 30 cas.
Stabilisation C1-C2 par arthrodèse de Harms : indications, technique, complications et résultats d’une série rétrospective de 30 cas.

Introduction : L’arthrodèse C1-C2 de Harms est une technique de référence des instabilités C1-C2, reposant sur la mise en place de vis poly-axiales dans les masses latérales de C1 et dans les pédicules de C2. Elle représente un défi sur le plan chirurgical du fait de la proximité d’éléments neuro-vasculaires nobles (artères vertébrales et moelle épinière) ainsi que du haut degré de mobilité de cette articulation rendant l’obtention d’une fusion osseuse difficile. Le but de ce travail est de rapporter notre expérience à propos de 30 patients consécutifs opérés d’une arthrodèse C1-C2 selon la technique de Harms.

 

Méthodologie : Il s’agit d’une étude rétrospective, multicentrique, allant du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2018. Le statut neurologique a été évalué par le grade de Fränkel pré et postopératoire. Un scanner postopératoire immédiat et à 6 mois a été systématiquement réalisé pour contrôler le positionnement des vis, d’une part, et évaluer la qualité de la fusion, d’autre part.

 

Résultats : Trente patients d’âge moyen de 50,21 ans ont été inclus dans cette étude. Les indications étaient : une pseudarthrose de C2 (n =7), une fracture et/ou luxation du complexe C1-C2 (n =19), une pathologie infectieuse (n =2) une pathologie inflammatoire (n =1) et une pathologie tumorale (n =1). Sur un total de 120 vis placées en C1-C2, douze n’avaient pas un bon positionnement mais sans retentissement neurologique. Nous avons observé 6 complications et trois décès. Nos résultats mettent en évidence une bonne fiabilité de la technique (aucune complication neuro-vasculaire et 90 % de vis parfaitement positionnées) et un excellent taux de fusion (85 % à 6 mois).

 

Conclusion : Nos résultats observés à travers cette série sont satisfaisant, nous concluons que l’arthrodèse selon la technique de Harms constitue désormais la technique de première intention pour les arthrodèses C1-C2 par voie postérieure.


Romuald KOUITCHEU, Romuald KOUITCHEU (Marseille), Aderehime HAIDARA, Dominique N'DRI OKA, Didier ESSO, Guy VARLET
08:00 - 18:00 #21752 - Tableau de compression médullaire par angiolipome chez une femme enceinte.
Tableau de compression médullaire par angiolipome chez une femme enceinte.

Les angiolipomes épiduraux sont des tumeurs bénignes rares qui se voient surtout chez l’adulte jeune se manifestant généralement par un tableau de compression médullaire lente avec une localisation prédominante thoracique. L'éthiopathogenie demeure encore incertaine.

Nous rapportons le cas d’une femme âgée de 32 ans admise dans notre service pour paraplégie complète associée a des troubles sphinctériens d’aggravation progressive le tout évoluant depuis un mois soit au huitième mois de grossesse. L'IRM médullaire montrant un processus expansif extradural dorsal étendu de D4 a D6. Elle a été opérée en urgence avec une exérèse complète. L'examen anatomopathologique a conclu a un angiolipome. L'évolution a été marquée par une bonne récupération.

La localisation épidurale des angiolipome avec site de prédilection dorsal constitue une cause rare et bénigne de compression médullaire. L'IRM est un examen de choix mais l’histologie reste l'examen de certitude en montrant  des éléments angiomateux et lipomateux matures. La grossesse serait un facteur favorisant par les changements hormonaux et hémodynamiques qu'elle entraine. Le traitement reste chirurgical basé sur une exérèse complète donnant un meilleur pronostic a condition que la prise en charge soit precoce.


Sabrine KHMEKHEM (TUNIS, Tunisie), Radhouane KHALED, Mohamed Amine RACHDI, Hajer HAMMEMI, Ahmed HARBAOUI, Ridha CHKILI
08:00 - 18:00 #21636 - Technique de restauration du mur antérieur de la vertèbre fracturé par une greffe osseuse intravertébrale.
Technique de restauration du mur antérieur de la vertèbre fracturé par une greffe osseuse intravertébrale.

 

- Présentation une technique d’une greffe osseuse intravertébrale à ballonnet et mise en place des vis intermédiaire pour les fractures thoracolombaire.

 -Evaluation des résultats fonctionnels et radiologiques post-opératoire, à 6 mois et à une année.

Méthodes

Une analyse rétrospective de 46 cas de fractures du rachis thoracolombaire ont été traités à l’Hôpital Militaire d’Oran Algérie. Ils ont bénéficié d’une chirurgie à ciel ouvert.la technique chirurgicale a consisté à introduire en 1er temps : le système d’expansion à ballonnet transpédiculaire pour restaurer la hauteur vertèbre fracturé, 2 temps : combler la vertèbre par de l’os (autogreffe ou synthétique), 3 temps : mise en place de vissage transpédiculaire. La cyphose vertébrale (CV), l’index sagittal, index de déformation segmentaire de Gardner, la hauteur du mur antérieur ont été calculées et corrélés à la procédure, à la classification AO spine, le niveau lésionnel, l’âge et le sexe des patients.

RÉSULTATS :

L'angle cyphotique préopératoire était de 21,2° ± 6,87°, un gain angulaire de 11,42° ± 4,99° au dernier suivi (???? <0,01). En outre, la hauteur moyenne du corps vertébral est passée de 40,35% ± 9,40% avant la chirurgie à 72,34% ± 12,32%) au dernier suivi (???? <0,01). Index sagittal était à 0,5701 ± 0,14 est passé à 0,75 0,15 (p=0,01). La douleur était cotée à 5±2 sur l’échelle EVA. On post-opératoire une régression de la douleur à 1 ± 2 (p=0,001)

Conclusion

Cette technique est moins couteuse par rapport aux techniques (kyphoplastie- vertebroplastie ect.) elle permet la restauration de la hauteur du corps vertébral et l’équilibre sagittal. Cependant, d'autres recherches sont encore nécessaires pour confirmer l'efficacité de ce traitement


Mohammed El Amine BELLAL (oran-Algerie, Algérie), Samira KHAILIA
08:00 - 18:00 #21697 - Tumeur Germinale Primitive Du Rachis.
Tumeur Germinale Primitive Du Rachis.

Les tumeurs primitives représentent 10 à 20 % des tumeurs vertébrales. Elles peuvent être primitives ou secondaires. Les tumeurs primitives malignes sont dominées par le chondrosarcome , l’ostéosarcome , le sarcome d’Ewing , le sarcome à cellules géantes.

Les tumeurs germinales malignes sont des tumeurs issues de la transformation de cellules primitives germinales. Ces tumeurs sont majoritairement localisées aux organes génitaux. La localisation d’une tumeur germinale primitive maligne (TGPM ) au niveau du rachis dorsal est exceptionnelle.

 Cas clinique:

Nous rapportons l’observation d'une patiente âgée de 46 ans, qui consulte pour des rachialgies dorsales d’allure mécanique évoluant depuis 4 mois associées à des névralgies intercostales droites et des troubles du transit à type d’alternance constipation-diarrhée. La radiographie du rachis dorsal trouve une lyse du pédicule droit de D10. L’IRM médullaire montre une masse lobulée , bien limitée des corps de D9,D1O ,envahissant le canal médullaire. La patiente a été opérée par une laminectomie de  D8 à D1O avec résection du tissu tumoral épidural , décomprimant les racines. L’examen anatomopathologique de la pièce opératoire conclu a une tumeur germinale maligne peu différenciée.

Conclusion :

Les TG malignes à localisation vertébrale dorsale sont rares. Leur découverte chez un sujet adulte est exceptionnelle. Tout retard du diagnostic alourdit le pronostic du fait des complications neurologiques possibles. Le traitement fait appel à la chirurgie et à la chimiothérapie.


Ahmed MAATOUG, Abd Hafidh SLIMANE, Nadhir KERMANI (TUNIS, Tunisie), Jalel KALLEL
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08:00 - 18:00

Posters Electroniques affichés - Vasculaire

08:00 - 18:00 #21678 - cavernomatose cérébrale à propos de trois cas.
cavernomatose cérébrale à propos de trois cas.

La cavernomatose cérébrale est une pathologie rare . Elle est caractérisé par la présence de multiples cavernomes du systéme nerveux central. elle peut se révéler par des convulsions ou peut etre de découverte fortuite. la prise en charge chirurgicale est nécéssaire dans certain cas. Nous rapportons le cas de trois patients: deux patients présentent une cavernomateuse cérébrale révélé par des convulsions et un troisiéme patient  révélé par un déficit des deux membres inférieurs.


Hajer HAMMAMI, Sameh ACHOURA, Sabrine KHMEKHEM, Amin RACHDI (Tunis, Tunisie)
08:00 - 18:00 #21493 - EPILEPSIE ET CAVERNOMES CEREBRAUX : ETUDE DE 9 CAS ET REVUE DE LITTERATURE.
EPILEPSIE ET CAVERNOMES CEREBRAUX : ETUDE DE 9 CAS ET REVUE DE LITTERATURE.

Introduction :

Les cavernomes cérébraux sont des malformations vasculaires caractérisés par la présence de vaisseaux sanguins dilatés  sans interposition de tissus nerveux. Outre le syndrome d’hypertension intracrânienne ces malformations se manifestent  par des crises épileptiques.

Objectifs :

Notre étude rétrospectives faite a partir d’observations de patients traités dans notre service de neurochirurgie  depuis 1995 jusqu’à 2014, vise à élucider les caractéristiques épidémiologiques et cliniques notamment la fréquence de  l’épilepsie en relation avec ces malformations, les particularités radiologiques ainsi que les indications chirurgicales  et leur effet sur le cours évolutifs de ces crises.

Résultats : 

Dans tous les cas rapportés dans ce travail tous les patients étaient de sexe féminin avec une moyenne d’âge aux alentours de  30 ans. 5 cas sur 9 avaient comme symptomatologie des crises épileptiques. 7 cas sur neufs ont bénéficié d’une chirurgie d’exérèse. Une patiente a été opérée a deux reprises et ce pour récidive de ces crises épileptiques.

Conclusion : 

Les cavernomes cérébraux sont des malformations rares cause d’épilepsie secondaire, ce qui justifient entre autres indications leur traitement chirurgical. Ceci est suivi d’un bon control des crises en post opératoire.


Rihab BEN FREDJ, Abdelhafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie)
08:00 - 18:00 #21676 - Fibrinolyse intraventriculaire dans le cadre d'hémorragie tetraventriculaire sur rupture de malformation artérioveineuse cérébrale avant la chirurgie : pourrait-elle améliorer le pronostique des patients?
Fibrinolyse intraventriculaire dans le cadre d'hémorragie tetraventriculaire sur rupture de malformation artérioveineuse cérébrale avant la chirurgie : pourrait-elle améliorer le pronostique des patients?

Introduction: L’hémorragie intraventriculaire (HIV) liée à une rupture de malformation artérioveineuse (MAV) est associée à une morbidité et une mortalité significatives  proportionnelles à la quantité de sang et au nombre de ventricules impliqués. La mortalité de  l’hémorragie tetraventriculaire varie de 50% à 100%.Des études antérieures ont indiqué que la fibrinolyse intraventriculaire (FIV) dans le cadre d’hémorragie cérébrale avec HIV pourrait améliorer le pronostic des patients. Nous présentons un cas singulier d'HIV, secondaire à une MAV rompue, traité par FIV avant le traitement chirurgicale.

Cas clinique : Une patiente de 30 ans présentant une céphalée brutale associée à une crise d’épilepsie et dégradation rapide de l’état de conscience Glasgow (GCS) 4 a été hospitalisé dans le service de Réanimation. Le bilan d’imagerie initiale a montré une hémorragie tetraventriculaire avec hydrocéphalie aiguë sur rupture de MAV periventriculaire frontale droite (grade de Spetzler-Martin 2). Un drain ventriculaire externe (DVE) gauche a été mis en place et changé 24 h après secondaire à une obstruction. Un traitement de l’HIV par FIV (Activateur tissulaire du plasminogène recombinant, Actilyse®, 1 mg toutes les 8 heures pendant 3 jours) a été ensuite réalisé. Les suites ont été marquées par une régression  progressive du  saignement  intraventriculaire (score de Graeb 12 à J1, 9 à J2, 7 à J3 et J4, 1 à 3 semaines, 0 à 3 et 6 mois) sans obstruction de DVE ni de ventriculite. Une amélioration progressive de l'état clinique (GCS 11 à 3 semaines, 14 à 3 mois et à 6 mois) avec un score mRS 4 à 3 et à 6 mois ont été obtenus. A deux mois, la patiente a bénéficié de la mise en place d’une dérivation ventriculo-peritoneale pour hydrocéphalie. La MAV a été ensuite traité chirurgicalement à 4 mois du saignement initial sans complications postopératoires.

Conclusions: Les résultats suggèrent la faisabilité du traitement par FIV de l’HIV secondaire à MAV rompue avant chirurgie. Cette stratégie  pourrait influencer favorablement le pronostic des HIV chez des patients sélectionnés à risque d’obstructions récurrentes de DVE. 


Antonino SCIBILIA (Strasbourg), Maria Teresa BOZZI, Charles Henry MALLEREU, Guillaume DAHNOFF, Thomas GABEREL, Francois PROUST, Helene CEBULA
08:00 - 18:00 #21789 - L'hématome sous-dural aigu, une complication rare et dramatique de la rachianesthésie : à propos d’un cas.
L'hématome sous-dural aigu, une complication rare et dramatique de la rachianesthésie : à propos d’un cas.

Introduction
la rachianesthésie est une technique d'anesthésie simple et fiable mais qui n’est
pas à l’abri de complications. L’hématome sous dural intracrânien (HSD) reste une
complication exceptionnelle que nous rapportant un cas d’une femme âgée de 36
ans.
Observation
une femme âgée de 36 ans, primipare césarisée depuis eux jours sous
rachianesthésie. La patiente présentait des céphalées intenses à j1 postcésarienne,
traitée par des antalgiques. à j2, transférée au service des urgences,
pour la prise en charge d’un coma scoré à 8/15 (CGS), a son arrivée : patiente
intubée-ventilée, sédatée, bonnes constantes hémodynamiques, bilan biologique
correct en dehors d’une thrombopénie à 51000 elt/mm3, le scanner cérébral a
objectivé : un hématome sous dural aigue hémisphérique gauche de 10mm avec un
engagement sous falcique de 14 mm, patiente opérée en urgence. elle a a été
transfusée par un culot plaquettaire, puis transférée en réanimation chirurgicale.
Arrêt de la sédation à j1 post-op, patiente scoré 6/15, taux de plaquettes à 236
000, patiente fébriles à 39°, à la radio du thorax un poumon blanc à droite,
PaO2 /Fio2 < 200, patiente mise sous antibiotiques, anticoagulant, manoeuvre de
recrutement alvéolaire ventilatoire, patiente décédée 02 jours après son admission.
Discussion
La fuite du liquide céphalo-rachidien (LCR), lors de la ponction, entraîne un
collapsus ventriculaire détachant les veines ponts dont la rupture serait à l’origine
de l’HSD aigu. Les facteurs favorisant sont l'usage d’aiguille de gros calibre, les
tentatives de ponction, les contractions utérines, l'atrophie cérébrale et la
déshydratation. Dans notre cas, les contractions utérines et les troubles de la
coagulation qui ont favorisés l’HSD. Malgré l'évacuation en urgence de l'HSD et les
soins intensifs, l'évolution était fatale.
Conclusion
L'HSD aigu reste une complication rare et redoutable qui doit être évoquer devant
toute céphalée persistente après une rachianesthésie.


Zoheir DJENNA (BATNA, Algérie), Ayache TOBBI, Soumia ABDESSELAM, Mourad LAHMAR
08:00 - 18:00 #21690 - Maladie De Moya-Moya: A Propos De 9 Cas.
Maladie De Moya-Moya: A Propos De 9 Cas.

La maladie de Moya-Moya est une vasculopathie cérébrale occlusive rare d’étiologie inconnue, souvent révélée par des manifestations ischémiques et hémorragiques chez des sujets jeunes. Nous discuterons dans ce travail les manifestations cliniques et radiologiques de la maladie de Moya-Moya observées chez sept patients.

 

Nous avons réalisé une étude rétrospective de 9 patients porteurs de la maladie de Moya-Moya. Les patients ont été explorés par une TDM cérébrale dans tous les cas, une IRM cérébrale et une angiographie cérébrale. Nous allons présenter les caractéristiques cliniques, radiologiques et thérapeutiques de notre échantillon.

 

La maladie de Moya-Moya est une vasculopathie cérébrale rare. Elle doit être suspectée devant un accident ischémique du sujet jeune surtout l’enfant. L’IRM et L’AngioIRM permettent actuellement de confirmer le diagnostic et peuvent même remplacer l’angiographie cérébrale.


Ahmed MAATOUG, Mahmoud BEN MASOUD (TUNIS, Tunisie), Abd Hafidh SLIMANE, Nadhir KERMANI, Jalel KALLEL
08:00 - 18:00 #21688 - Malformations Artério-Veineuses Cérébrales A Propos De 32 Cas Et Revue De La Littérature.
Malformations Artério-Veineuses Cérébrales A Propos De 32 Cas Et Revue De La Littérature.

L’évaluation en imagerie des malformations artérioveineuses (MAV) cérébrales nécessite la visualisation sélective des différents compartiments de la lésion afin de décider de la stratégie thérapeutique. L’angiographie cérébrale reste la méthode de référence pour l’analyse anatomique des vaisseaux intracrâniens mais les techniques d’imagerie non invasives semblent constituer d’excellentes alternatives. 

32 cas de malformations artérioveineuses ont été hospitalisés dans notre Service durant les 10 dernières années. Ces patients ont été explorés par une artériographie ou une angio IRM. Notre étude porte sur l’apport de ces différentes techniques pour l’évaluation de l’angioarchitecture  de ces MAV et la stratégie thérapeutique.

L’identification des afférences artérielles, la recherche d’anévrismes d’hyper débit, la taille et la localisation du nidus, la situation profonde ou superficielle du drainage ainsi que la présence de dilatations ou de sténoses sur les veines de drainage sont autant d’éléments importants à identifier pour l’analyse anatomique de la malformation. Les techniques non invasives permettent de répondre à la plupart des objectifs de l’imagerie malgré une résolution spatiale et temporelle encore inférieure à celle de l’angiographie classique.


Ahmed MAATOUG, Abd Hafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie), Mahmoud BEN MASOUD, Nadhir KERMANI, Jalel KALLEL
08:00 - 18:00 #21526 - Malformations Vasculaires Médullaires: A Propos D’une Série De 12 Cas.
Malformations Vasculaires Médullaires: A Propos D’une Série De 12 Cas.

Les malformations vasculaires de la moelle épinière sont classées en trois grands groupes : les malformations artério-veineuses intra-médullaires, les fistules artério-veineuses péri-médullaires et  les fistules artério-veineuses méningées à drainage veineux péri-médullaire. Elles se manifestent  le plus souvent chez l'enfant et l'adulte jeune soit par des syndromes déficitaires radiculo-médullaires progressifs ou par accès successifs et régressifs soit par une hémorragie méningée spinale.

Ces signes neurologiques doivent conduire à la réalisation d'une imagerie par résonance magnétique en première intention. L'angiographie médullaire, confirme le diagnostic, précise son angio-architecture  et participe au traitement. L'excision chirurgicale de ces malformations intra-médullaires étant particulièrement difficile, le traitement repose actuellement sur l'embolisation. La rareté de ces affections a rendu difficile des études précises de l'évolution spontanée de la maladie. 

Nous rapportant une série de 12 cas  de malformations vasculaires médullaires colligées dans notre  service sur une période de 8 ans. L’âge moyen était de 48 ans avec des extrêmes allant de 19 à 51 ans. Les syndromes déficitaires radiculo-médullaires étaient présents dans 11 cas. Tous les patients ont bénéficiés d’une IRM médullaire et d’une artériographie.

Les aspects épidémiologiques, cliniques, radiologiques et thérapeutiques  de cette entité pathologique seront discutés.


Ahmed MAATOUG, Abd Hafidh SLIMANE (Tunis, Tunisie), Nadhir KERMANI, Jalel KALLEL