Vendredi 16 octobre
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B30
08:30 - 10:00

Communications Orales - Rachis

Modérateurs : Bertrand DEBONO (Neurosurgeon) (Versailles), Stéphane LITRICO (PH) (NICE)
08:30 - 10:00 #21450 - Arthrodèse lombaire antérieure ou latérale augmentée par vissage facettaire sous O-ARM : note technique et résultats préliminaires.
Arthrodèse lombaire antérieure ou latérale augmentée par vissage facettaire sous O-ARM : note technique et résultats préliminaires.

Introduction

Une fixation postérieure associée à une arthrodèse lombaire antérieure (ALIF) ou latérale (OLIF) permet d’apporter une stabilité supplémentaire. Le vissage facettaire est une option intéressante de par son caractère peu invasif même si la fixation pédiculaire reste le gold standard.

Le but de l’étude est de décrire la technique utilisée et les résultats clinico-radiologiques précoces de patients opérés d’une ALIF/OLIF associée à un vissage facettaire sous O-ARM.

 

Matériels et méthodes

Entre Août 2018 et Novembre 2019, 5 patients présentant une mono-discopathie L3L4 ou L4L5 ont bénéficié d’une ALIF/OLIF associée à un vissage facettaire sous O-ARM au CHU de Nice.

L’ALIF/OLIF était réalisée dans un premier temps avec mise en place d’une cage ancrée remplie d’os autologue.

Puis, lors de la même anesthésie générale, le patient était installé en décubitus ventral pour réalisation d’un vissage facettaire mini-invasif sous O-ARM selon la technique de Boucher.

Nous avons analysé les complications, les pertes sanguines peropératoires, les scores cliniques et les résultats d’imagerie en préopératoire et à 3 mois postopératoire.

 

Résultats

Il n’y a pas eu de complication per ou post opératoire précoce.

L’EVA lombaire, l’EVA radiculaire et l’ODI diminuaient respectivement de 7,1 à 3,4, de 3,6 à 4, et de 40 à 22 à 3 mois postopératoire.

Le temps postérieur durait en moyenne 30min et les pertes sanguines étaient négligeables.

La lordose discale passait en moyenne de 6° à 13,7°.

 

Conclusion

Le vissage facettaire sous O-ARM en complément d’une ALIF/OLIF semble être une technique fiable et peu invasive avec de bons résultats clinico-radiologiques précoces. Les études biomécaniques retrouvent une diminution des mobilités similaires aux vis pédiculaires.

Cette technique ne semble pas adaptée en cas de lyse, de sagittalisation des facettes ou encore pour l’étage L5S1.


Amandine GAVOTTO (Nice), Antoine GENNARI, Yann PELLETIER, Philippe PAQUIS, Stéphane LITRICO
08:30 - 10:00 #21376 - Arthrodèse occipito-cervicale dans le traitement des instabilités de la jonction cranio-cervicale. A propos de 6 cas.
Arthrodèse occipito-cervicale dans le traitement des instabilités de la jonction cranio-cervicale. A propos de 6 cas.

Introduction : L’arthrodèse occipito-cervicale C0C2C3 est une technique de référence dans les instabilités de la jonction cranio-cervicale, résultant de pathologies congénitales, traumatiques, dégénératives, infectieuses et tumorales. L’objectif de ce travail est d’étudier 6 patients consécutifs opérés d’une arthrodèse occipito-cervicale, évaluer les indications, les avantages, les limites et les résultats.

 

Matériel et Méthode : Une étude rétrospective, multicentrique, a été réalisée sur 6 cas d’arthrodèse occipito-cervicale entre janvier 2015 et 2019 : 4 hommes et 2 femmes, âgés de 27 à 70 ans. Deux patients présentaient une arthrite rhumatoïde, une achondroplasie, deux fractures complexes de C2 et une pseudarthrose de l’odontoïde. En cas de compression de la moelle spinale, les patients ont été soumis à une laminectomie décompressive ou à crâniectomie sous-occipitale lorsque cela apparaissait nécessaire. Une greffe osseuse à partir des produits osseux de la décompression ou de la crête iliaque a été utilisée pour compléter arthrodèse.  Le résultat clinique a été évalué par le score de la JOA (Japanese Orthopaedic Association). Un scanner postopératoire immédiat et à 6 mois a été systématiquement réalisé pour contrôler le positionnement des vis, d’une part, et évaluer la qualité de la fusion, d’autre part.

 

Résultats : Tous les 6 patients présentant une instabilité de la jonction cranio-cervicale ont été soulagé de la douleur en postopératoire. Cinq patients ont eu une amélioration des scores JOA au dernier suivi. Nous avons observé une suppuration pariétale et aucun cas de décès. Nos résultats mettent en évidence une bonne fiabilité de la technique (aucune complication neuro-vasculaire et 95 % de vis parfaitement positionnées) et un excellent taux de fusion 85 % au dernier suivi.

 

Conclusion : la décompression postérieure avec fusion occipito-cervicale est une technique sûre, efficace et peut être recommandée en cas d’instabilité et/ou compression de la jonction cranio-cervicale. 


Romuald KOUITCHEU, Romuald KOUITCHEU (Marseille), Aderehime HAIDARA, Dominique N'DRI OKA, Didier ESSO, Guy VARLET
08:30 - 10:00 #21422 - Etude anatomique et histologique d’une structure trop longtemps considérée à tort comme un simple ligament : le Filum Terminale.
Etude anatomique et histologique d’une structure trop longtemps considérée à tort comme un simple ligament : le Filum Terminale.

Introduction

Le filum terminale intradural (FTi) relie le cône médullaire au cul de sac dural puis le filum terminal extradural (FTe) relie le cul de sac dural au coccyx. Le but de ce travail est de décrire l’anatomie et l’histologie du FT et d'intégrer ces données dans une réflexion physiopathologique.

 

Matériel et méthodes

Les FT de dix cadavres humains ont été disséqués. Des mesures anatomiques ont été réalisées in situ. Les FT ont ensuite été prélevés et ont fait l’objet d’une étude histologique.

 

Résultats

La longueur moyenne du FTi était de 167,13 mm et celle du FTe était de 87,59 mm. Le diamètre proximal moyen du FTi était de 1,84 mm mais il mesurait plus de 2 mm chez 2 spécimens (20%). Les diamètres mesurés à la partie moyenne et distale du FTi étaient respectivement de 0,71 et 0,74 mm, en moyenne. Le diamètre proximal du FTe était corrélé avec le diamètre distal du FTe (ρ=0,94; p=0,02). Le niveau de jonction médian entre le cône médullaire et le FTi était en regard de L1L2 chez les spécimens de sexe féminin et en regard de T12L1 chez les spécimens de sexe masculin. Ce niveau de jonction était inversement corrélé à la longueur du FTi (ρ =-0,67; p=0,03). Ainsi, la jonction entre le FT et le sac dural était centrée en regard du tiers inférieur de S2 dans 60% des cas, indépendamment du sexe. Lorsqu’un mouvement était imprimé au FTi, les éléments extraduraux (FTe et queue de cheval) restaient immobiles et vice versa. Le FTi contenait des axones et des cellules épendymaires, qui étaient denses dans son premier tiers, puis disposées en îlots, de manière aléatoire, jusqu’au cul de sac dural. Cette observation pourrait expliquer que des épendymomes peuvent se développer sur toutes les portions du FTi. D’abondantes cellules ganglionnaires ont été observées au sein du FT au niveau de la jonction avec le cul de sac dural. Le FTe contenait des adipocytes, des axones et des cellules musculaires lisses. Un mécanorécepteur a été identifié chez un spécimen, ce qui pourrait suggérer l’existence de mécanismes régulant la tension du FT.

 

Conclusions

Il existe un véritable continuum anatomique et histologique entre le cône médullaire et le FT, ce qui n’est pas surprenant puisque ces deux structures partagent la même origine embryologique. Le FT ne doit donc plus être considéré comme un simple ligament mais plutôt comme une structure fibro-cellulaire complexe.


Thiébaud PICART (Lyon), Marc BARRITAULT, Emile SIMON, Philip ROBINSON, Cédric BARREY, David MEYRONET, Patrick MERTENS
08:30 - 10:00 #21675 - Evaluation des récidives d’une série de HD lombaires opérées en mini invasif avec discectomie complémentaire.
Evaluation des récidives d’une série de HD lombaires opérées en mini invasif avec discectomie complémentaire.

Contexte :

Certaines équipes réalisent de manière systématique une discectomie complémentaire lors de la chirurgie de cure de hernie discale en vue de réduire le risque de récidive.

 

Objectifs :

Nous avons évalué le devenir de patients opérés d’une hernie discale lombaire dans un centre pratiquant systématiquement une discectomie complémentaire.

 

Méthode :

Il s’agit d’une étude monocentrique, rétrospective, continue, incluant 270 patients opérés en conditions minimalement invasives pour la première fois d’une cure de hernie discale lombaire, entre décembre 2016 et décembre 2017. Les patients ont bénéficié d’un suivi clinique avec imagerie complémentaire en cas de nouveaux symptômes.

 

Résultats :

84 patients ont été opérés en urgence, 186 en programmé. Le suivi moyen était de 1 an. Le délai médian entre consultation et chirurgie était de 1 jour pour les urgences, et 24,5 jours pour les autres. 170 (63%) des patients étaient asymptomatiques aux dernières nouvelles. 100 (37%) sont redevenus symptomatiques au décours de la chirurgie. 20 ( < 1%) patients ont nécessité une seconde chirurgie de hernie discale au cours du suivi.

 

Conclusion :

D’après les données de notre série, le curetage discale permet de réduire le taux de récidive herniaire en comparaison avec les données de la littérature.


Bastien GOUGES (LILLE), Henri-Arthur LEROY, Mustapha SABBAH, Richard ASSAKER
08:30 - 10:00 #21581 - Impact des techniques de rééducation robotisée par exosquelette dans la récupération des traumatismes médullaires de l’adulte : à propos d’une série de patients rééduqués sur dix années consécutives par LOKOMAT®.
Impact des techniques de rééducation robotisée par exosquelette dans la récupération des traumatismes médullaires de l’adulte : à propos d’une série de patients rééduqués sur dix années consécutives par LOKOMAT®.

Introduction : Le traumatisme médullaire est à l’origine de déficits neurologiques graves et souvent séquellaires. Le traitement de référence est la chirurgie précoce suivie de rééducation intensive, pour laquelle une évolution est encouragée avec l’utilisation récente de techniques rééducatives robotisées tels que les exosquelettes.
Objectif : L’objectif de ce travail rétrospectif était de déterminer l’impact de la rééducation robotisée par l’exosquelette LOKOMAT® chez le traumatisé médullaire adulte à la phase aiguë par rapport à la rééducation « conventionnelle », principalement axée sur la kinésithérapie.
Matériel et méthodes : 66 patients blessés médullaires inclus (de janvier 2007 à décembre 2017) ont été opérés au CHU de Caen puis rééduqués au centre régional de référence, l' EMPR de Granville. Deux groupes ont été différenciés en raison de la disparité des objectifs rééducatifs et réadaptatifs : 22 patients ont été inclus dans le groupe A « cervical » et 44 dans le groupe B « thoraco-lombaire ». Tous ont reçu la rééducation conventionnelle et 22 ont reçu en plus des séances de rééducation robotisées médiées par l'exosquelette LOKOMAT®. Le critère de jugement pour le groupe A était l’AIS moteur. Pour le groupe B, les critères étaients multiples et comprenaient l’ASIA moteur, le PASS, le WISCI II et le test des 6 minutes.
Résultats : Le LOKOMAT® était non significativement associé à l’amélioration de l’ASIA moteur de 24,5 points (p=0,06) dans le groupe A et 13,5 points (p=0,08) dans le groupe B.  L'utilisation du robot n’était pas associée à une amélioration du critère de jugement multiple dans le groupe B.
Conclusion : L’utilisation du LOKOMAT® semble offrir une meilleure récupération neurologique à la phase aiguë mais non confirmée par notre étude en raison d’un effectif statistiquement insuffisant. Cependant, l'utilisation d'exosquellette constitue un outils prometteur dans la récupération du trautmatisme médullaire de l'adulte.


Laura MATVEEFF (Caen), Sabine LE DOZE, Paul FRECHON, Thomas METAYER, Anne PESKINE, Evelyne EMERY
08:30 - 10:00 #21647 - kyphoplastie cervicale et thoracique haute percutanées sous scanner per operatoire et neuronavigation.
kyphoplastie cervicale et thoracique haute percutanées sous scanner per operatoire et neuronavigation.

Object: Over the years, the classical vertebroplasty tends to be replaced by vertebral

augmentation procedures. This article discusses the reliability of vertebral augmentation

procedures by balloon kyphoplasty or spine jack system, with intraoperative CT scanner

control coupled with the neuronavigation system as a treatment option for the cervical and

upper thoracic spine lesions.

Methods: In our neurosurgical department, in the past two years, 11 patients had either a

kyphoplasty or a vertebral augmentation by Spine Jack via a transpedicular route, under

perioperative 3D imaging, for a total of 15 cervical/upper thoracic lesions. For these patients,

we evaluated the clinical symptoms before and after surgery, the intraoperative and

postoperative complications as well as the radiation exposure and the duration of the

hospitalization.

Results: We noted for all of the patients an improvement of the mean Karnofsy index, which

improved from 50 to 80, and of the VAS that decreased from a mean of 75 to 15, as they

were clearly alleviated after the operation. The radiation was lower for patients that were

treated for 2 or more vertebrae, and much lower for the medical staff. The intraoperative

complications rate (4 cement leakages for 15 vertebrae, 26%), was low and completely

asymptomatic in all cases. The radiologic controls were satisfactory for all the patients.

Conclusions: we believe that percutaneous transpedicular vertebral augmentation techniques

under intraoperative CT scan is a viable treatment for secondary lesions or traumatic

compression fractures of the cervical and upper thoracic spine.

Keywords:


Stephane FUENTES, Simona FLOREAL (Reims), Kaissar FARAH, Thomas GRAILLON, Mikael MEYER, Henry DUFOUR
08:30 - 10:00 #21550 - L'hématorachis en expertise médicale.
L'hématorachis en expertise médicale.

La chirurgie du rachis est l’une des chirurgies avec le plus haut risque médico-légal avec un recours médico-légal tout les 1 an et 5 mois (MACSF). Les pathologies dégénératives lombaires et cervicales représentent les principales indications chirurgicales et sont en constante augmentation (Haute Autorité de Santé 2014). L’une des complications redoutées est l’hématorachis déficitaire post-opératoire malgré une incidence très faible allant de 0.1 à 0.3%. L’objectif de notre étude est d’évaluer les facteurs péri opératoires influençant la mise en cause du chirurgien lors d’une expertise médicale en cas d’hématorachis post opératoire.

La MACSF nous a fourni les dossiers d’expertises médico-légales extaits de leur base de données avec les mots-clefs suivants : « complications » et « hématorachis ». 14 dossiers ont été retenus de 2011 à 2018, le reste des dossiers ne correspondant pas à un hématorachis post opératoire. Dans chaque dossier, nous avons recueillis les données pré opératoire, per opératoire comme la présence d'une brèche ou d'un drain, les complications post opératoires et leur évolution.

Un seul chirurgien a été mis en cause et reconnu fautif pour absence de reprise chirurgicale dans un délai raisonnable (7 jours). Deux situations cliniques ont amené à la mise en cause d’une infirmière du service devant l’absence d’appel du chirurgien devant l’apparition des signes neurologiques, entraînant un retard de prise en charge. Dans tous les autres cas, la complication d’hématorachis post opératoire a été considérée comme un accident médical non fautif et le chirurgien n’a pas été tenu pour responsable.

Le chirurgien du rachis est fréquemment exposé à des recours médico-légaux, il est nécessaire de connaître les facteurs pouvant engager sa responsabilité lors d’une complication telle que l’hématome épidural rachidien postopératoire. Seul l’absence de reprise ou le retard de reprise en cas d’hématome postopératoire symptomatique peuvent actuellement rendre le chirurgien responsable. La mise en place d’un drain n’entre pas dans la discussion médico-légale en cas d’hématorachis postopératoire symptomatique. Nous ne pouvons que conseiller une surveillance neurologique attentive du patient opéré et une reprise rapide en cas de doute clinique, même en l’absence d’imagerie si celle-ci est trop longue à obtenir ou est d’interprétation incertaine.


Thibault PORTELLA (Dijon), Henri-Arthur LEROY, Jacques BEAURAIN, Thomas AMOUYEL, Renaud BOUGEARD
08:30 - 10:00 #21471 - Prise en charge neurochirurgicale des tumeurs intra médullaires :à propos de 45 cas.
Prise en charge neurochirurgicale des tumeurs intra médullaires :à propos de 45 cas.

Introduction : les tumeurs intramédullaire (TIM) representesnt moins de 5% de l'ensemble des tumeurs du système nerveux central.depuis l'avènement des techniques microchirurgicales,du dissecteur ultrasonique et de l'imagerie par résonnance magnétique (IRM),l'approche chirurgicales des TIM ne se limite plus à une simple biopsie avec radiothérapie mais comporte une exérèse microchirurgicale aussi large que possible sinon complète ,sans traitement adjuvant.

Objectifs:Discuter les particularités chirurgicales,les résultats fonctionnels mais aussi les facteurs pronostics relatifs à la prise en charge des TIM.

Matériels et méthodes:il s'agit d'une étude rétrospective sur 45 cas de TIM opérées sur une période de deux ans depuis juin2017au novembre2019,incluant toute les tranches d'ages.l'age moyen de nos patients est de 28 ans avec des extrémes allant de 24mois à 89ans. le diagnostic positif avait reposé sur une IRM medullaire  réalisée chez tout les patients . la localisation tumorale la plus retrouvée est la region dorsale haute .la prise en charge chirurgicale incluait une exérèse complète dans 20 cas ,une exérèse subtotale dans 12cas ,une exérèse partielle dans 07 cas et une biopsie dans 06 cas . la grande majorité des TIM était des tumeurs gliales de bas grade ,essentiellemnt des astrocytomes (44%),des épendymomes (28,8%).la mortalité lié à la chirurgie etait de 3 patients .lors du suivi fonctionnel à six mois nous avions noté un état neurologique stable dans 43% et une amélioration chez 31% des patients.nous avions égalemnt constaté qu'une prise en charge précoce avant l'installation de déficit neurologique majeur etait garante de meilleurs résultats fonctionnels.

Conclusion:la majorité des TIM sont des tumeurs gliales de bas grade ,pour lequelles une exérèse microchirurgicla maximal sans traitement adjuvant constitue le suel traitement éfficace .En revanche ,la prise en charge des TIM malignes reste toujours controversée.Les facteurs de bon pronostic demeurent la nature histologique de la tumeur ,le caractère complet de l'exérèse et le bon état neurologique .


Ibrahim BELGACEM, Yasmina DJOUADI (baraki , alger, Algérie)
08:30 - 10:00 #21808 - Résultats de l’enquête 2019 de la SFCR sur la gestion des brèches durales lombaires.
Résultats de l’enquête 2019 de la SFCR sur la gestion des brèches durales lombaires.

Objectif

La SFCR souhaitait réaliser un audit des pratiques entourant la prise en charge des brèches durales lombaires, évènement fréquent et dont les conséquences médicales, médico-économiques et médico-légales peuvent être potentiellement significatives.

Méthodes

L’ensemble de la communauté des chirurgiens du rachis a été sollicité par une enquête en ligne durant le second semestre 2019. Cette enquête anonyme a été relayée par la Sociéte Française de Chirurgie Rachidienne, par la Société Française de Neurochirurgie, ainsi que par la Société Française des Neurochirurgiens Libéraux. Les pratiques péri et post-opératoires ont été analysées.

Résultats

217 chirurgiens ont répondu à l’ensemble des 31 items de l’enquête. L’information et la communication de la survenue d’une brèche au patient, aux équipes médicales et para-médicales ainsi que son inscription dans le compte rendu opératoire sont réalisées dans plus de 90% cas. En revanche il existe une grande hétérogénité de pratique pour tous les autres items : gestion péri-opératoire (suture/tissus endo versus exogènes, drainage, pansement) et post-opératoire (décubitus dorsal strict, durée de drainage/d’hospitalisation, mesures associées).

Conclusions

Cet audit montre que la prise en charge chirurgicale et non chirurgicale des brèches durales lombaires est très variable d’un chirurgien à l’autre et reste une question d’actualité. Certaines pratiques comme le drainage, l’alitement ou les mesures associées méritent d’être étudiées de façon prospective à la lumière des données récentes de la littérature.


Martin DUPUY (Toulouse), Stéphane LITRICO, Nicolas LONJON, Renaud BOUGEARD, Cyril DAUZAC, Henri D'ASTORG
08:30 - 10:00 #21461 - Spine robotic surgery ‘ROSA’ precision-morbidity assessment.
Spine robotic surgery ‘ROSA’ precision-morbidity assessment.

INTRODUCTION: La chirurgie mini-invasive de la colonne vertébrale (SIG) et la technologie robotique gagnent en popularité et sont de plus en plus utilisées en combinaison.
La littérature récente met en évidence l'incorporation réussie du guidage robotique dans le MIS en tant que méthode toujours précise pour le placement des vis pédiculaires. Avec une courte courbe d'apprentissage et de faibles taux de complications, le guidage par robot peut également réduire l'utilisation de la fluoroscopie, le temps opératoire et la durée du séjour à l'hôpital.
OBJECTIF:  Cette étude vise à identifier les succès , les inconvénients potentiels. Évaluer toutes les procédures chirurgicales de la colonne vertébrale effectuées avec le robot rachidien Rosa en termes de résultats cliniques et de durée d'hospitalisation
METHODES: Nous avons réalisé une étude monocentrique, descriptive et rétrospective, de 72 patients ayant subi une chirurgie robotique de la colonne vertébrale pour diverses indications, dégénératives, traumatiques ou tumorales entre août 2017 et août 2019. Une échelle visuelle analogique (EVA) de 0 à 10 pour les douleur lombaire a été notée avant la chirurgie et après. La durée du séjour à l'hôpital, le taux de morbidité, les complications et les données liées aux radiations, la quantité de sang perdu et le temps operatoire ont été enregistrés. Une évaluation clinique et radiologique postopératoire à court terme a également été évaluée.

RÉSULTAT: 72 patients au total, âge moyen 58 ans +/- 16 ans, 36 femmes et 34 hommes, 21 cas traités pour fusion intervertébrale lombaire dont 9 PLIF contre 12 TLIF mini-invasifs, 9 cas traités pour ostéosynthèse et 41 cas traités pour cimentoplastie 5 d'entre eux ont une ablation par radiofréquence associée. Tous les patients ont signalé une réduction postopératoire significative de la douleur vertébrale (P < 0,001). Aucune complication peropératoire ou postopératoire n'a été notée. La durée moyenne d'hospitalisation était de 3,94 jours +/- 1,93 (5 jours pour l'arthrodèse lombaire et 3 jours pour la cimentoplastie). Précision de la vis pédiculaire Sur la base du taux d'échelle de Ravi, A était de 91,4%. Cas. Nombre de classements du châssis A (pour éviter la violation de l'articulation facettaire, 94,6%).
CONCLUSION: La technologie robotique permet une utilisation variée en chirurgie du rachis avec une grande précision et une faible mobilité. Un avantage par rapport à d'autres techniques doit être démontré lors d'études comparatives


Meshal JAREBI (Amiens), Michel LEFRANC
08:30 - 10:00 #21625 - Traitement des fractures traumatiques thoraco-lombaires associant ostéosynthèse percutanée et kyphoplastie : étude d’une large série de 102 patients.
Traitement des fractures traumatiques thoraco-lombaires associant ostéosynthèse percutanée et kyphoplastie : étude d’une large série de 102 patients.

Introduction :

Nous étudions une série de 102 patients ayant bénéficié d’une ostéosynthèse percutanée associée à une expansion vertébrale par ballonnets pour une fracture du rachis dorso-lombaire sans déficit neurologique.

Matériel et méthode :

Les 102 fractures sont classées Magerl A ou B.  L’objectif principal est d’évaluer l’efficacité du traitement chirurgical en mesurant l’évolution de la cyphose et la perte de hauteur du corps vertébral à 1 an. Nous regardons l’effet global sur l’ensemble des patients en construisant un modèle statistique linéaire, puis nous regardons si l’efficacité dépend des caractéristiques des patients (âge, sexe, type et localisation de la fracture, recul du mur postérieur, durée d’hospitalisation, EVA post-opératoire, volume injecté et fuites de ciment).

Résultats :

On observe une amélioration de la cyphose et de la hauteur du corps vertébral à 1 an pour les 102 patients. L’amélioration moyenne à un an est 74.4 % [72.6% ; 76.1%] pour la cyphose et 85.5 % [84.4% ; 86.6%] pour la hauteur du corps vertébral, p < 0.001. Concernant la cyphose, le traitement est plus efficace sur les fractures Magerl A3 et B que sur les A2.3, ainsi que pour les fractures ayant un faible recul du mur postérieur. L’intensité de l’EVA post-opératoire est prédictive d’un moins bon résultat à un an. Concernant l’amélioration de la hauteur vertébrale, aucune variable étudiée n’est statistiquement significative.

Conclusion :

Nous présentons la plus grande série étudiée qui confirme et valide ce traitement. Tous les patients sont améliorés, tant sur la cyphose que sur la restauration de la hauteur vertébrale. Certaines caractéristiques de la fracture influencent la correction de la cyphose à 1 an. 


Alexandre MEYNARD (Lyon), Patrick Alain FAURE, François CAIRE, Henri SALLE
08:30 - 10:00 #21448 - Une comparaison appariée des résultats entre la discectomie lombaire endoscopique percutanée et la microdiscectomie lombaire ouverte pour le traitement de la hernie discale lombaire: une étude de cohorte rétrospective de deux ans.
Une comparaison appariée des résultats entre la discectomie lombaire endoscopique percutanée et la microdiscectomie lombaire ouverte pour le traitement de la hernie discale lombaire: une étude de cohorte rétrospective de deux ans.

Objectifs: Comparer la microdiscectomie lombaire ouvert OLMD au discectomie endoscopique perctuanée PLED en termes de résultats cliniques et de temps de récupération.

Méthodes: Nous avons réalisé une étude de cohorte appariée rétrospective monocentrique de 58 patients ayant subi une discectomie lombaire pour une hernie discale à un niveau (29 avec PELD et 29 avec OLMD) entre février 2015 et juin 2017. Les participants étaient appariés pour l'âge, le niveau lombaire et la localisation de la hernie discale (intra ou extra canalaire).

Une échelle visuelle analogique (EVA) de 0 à 10 pour les douleurs au bas du dos (LBP) et aux jambes et l'indice Oswestry Disability Index (ODI: 0% à 100%) ont été notés avant la chirurgie et 24 mois après. La durée du séjour à l'hôpital, le délai de reprise du travail, la récidive de la LDH, les échecs de procédure et les complications 24 mois après la chirurgie ont également été évalués.

Résultats: Les deux groupes ont rapporté des réductions significatives de la lombalgie et des douleurs aux jambes (p <0,01) postopératoire et une amélioration de l'ODI à 24 mois postopératoire. La différence intergroupes dans l'EVA pour la lombalgie à 1 jour et 3 mois était statistiquement significative (1,48 contre 3,5 et 1,62 contre 2,72, respectivement; P = 0,01 et 0,26 respectivement), mais la différence intergroupes dans l'ODI à 24 mois était ne pas. La durée moyenne de séjour à l'hôpital et le délai de reprise du travail étaient significativement plus courts dans le groupe PELD que dans le groupe OLMD (2,55 vs 3,21 jours et 4,45 vs 6,62 semaines respectivement; P = 0,037 et 0,01, respectivement. aucune différence intergroupes significative en termes de complications, de récidives ou d'échecs de procédure.

Conclusions: PELD et OLMD peuvent fournir des résultats équivalents et satisfaisants. Cependant, PELD a démontré plusieurs avantages potentiels, y compris une récupération rapide et une réduction précoce de la lombalgie. D'autres études randomisées à grande échelle avec un suivi à long terme sont maintenant justifiées.

Limitation: L'étude était rétrospective, avec un petit échantillon.


Meshal JAREBI (Amiens), Michel LEFRANC
SURCOUF
10:00 PAUSE DANS L'EXPOSITION
10:30

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A31b
10:30 - 11:15

Session Déroutes opératoires

10:30 - 11:15 Déroutes opératoires. Pierre-Hugues ROCHE (PUPH) (Conférencier, Marseille)
10:30 - 11:15 #21623 - Hémorragie retardée après pose d’un cathéter ventriculaire chez des patients porteurs de malformation artérioveineuse rompue.
Hémorragie retardée après pose d’un cathéter ventriculaire chez des patients porteurs de malformation artérioveineuse rompue.

Introduction : Les malformations artérioveineuses (MAV) cérébrales sont des malformations vasculaires avec une prévalence de 0,14%, dont la rupture peut aboutir à une hydrocéphalie nécessitant la mise en place d’une dérivation ventriculaire. Existe-t-il une augmentation du risque de complication hémorragique lié à la pose d’une dérivation ventriculaire dans ce contexte de MAV rompue avec hydrocéphalie ?

Cas : 3 patients ont été admis successivement entre juin et décembre 2019 en réanimation chirurgicale pour hydrocéphalie sur hémorragie intraventriculaire par rupture de MAV. Ils ont été traités en urgence par dérivation ventriculaire externe et/ou à distance par dérivation ventriculo-péritonéale. Le drainage ventriculaire s’est fait sans complication avec des TDM post-opératoires immédiats rassurants (seul un patient présentait un saignement mineur post-opératoire en regard du trajet, sans conséquence clinique). En revanche, une TDM de réévaluation à 5 jours a révélé pour chacun de ces patients un volumineux hématome intraparenchymateux sur le trajet du cathéter ventriculaire et à distance de la MAV. Cet hématome a été responsable d’une dégradation (ou a minima d’une absence d’amélioration) de l’état de conscience dans les suites chez ces patients de réanimation. Il est survenu dans les 3 cas en l’absence de trouble de la crase et sans autre facteur déclenchant évident. Il est à noter que dans l’un des cas décrits, cet hématome a été mis en évidence après ablation de la DVE sans que cette ablation puisse être formellement incriminée.

Discussion : Malgré un risque hémorragique connu lors de la mise en place d’un cathéter ventriculaire (jusqu’à 33 % des DVE), cette complication prédomine en post-opératoire immédiat et son apparition retardée n’est pas décrite dans la littérature. Les cas rapportés semblent mettre en évidence un surrisque hémorragique global au niveau cérébral chez les patients porteurs de MAV cérébrales, dont la physiopathologie reste méconnue. Il existe probablement des phénomènes de néoangiogenèse et de remodelage vasculaire ne se limitant pas à la localisation du nidus. Les hypothèses d’une hyperhémie veineuse secondaire ou encore d’une vasculopathie inflammatoire sous-jacente pourraient expliquer l’apparition retardée de cet hématome intraparenchymateux.

Les MAV apparaissent donc comme des lésions évolutives à l’origine d’une vasculopathie cérébrale globale pouvant expliquer un surrisque hémorragique à distance du nidus.


Guillaume DANNHOFF (Strasbourg), Charles-Henry MALLEREAU, Maria Teresa BOZZI, Taise MOSSO RAMOS, Antonino SCIBILIA, François PROUST
10:30 - 11:15 #21715 - Plaie carotidienne en chirurgie endoscopique: à propos de deux cas traités par stents flow-diverter.
Plaie carotidienne en chirurgie endoscopique: à propos de deux cas traités par stents flow-diverter.

La plaie carotidienne est la complication la plus redoutable de la chirurgie endoscopique de la base du crâne. Lorsqu'elle survient, la solution habituelle est l'oblitération carotidienne par voie endovasculaire, afin d'éviter la formation d'un faux anévrisme et un resaignement fatal. Les stents flow-diverter ont connu un grand essor dans le traitement des malformations anévrismales complexes, notamment sur l'axe carotidien, et sont actuellement le traitement de référence des anévrismes disséquants « blister-like ».

Nous présentons dans ce poster deux cas de plaie carotidienne survenue lors d'interventions rhinoseptales endoscopipques, traitées par stenting carotidien.
Cas 1 : Homme de 73ans pris en charge pour la troisième récidive d'un macroadénome prolifératif avec retentissement visuel. Cas 2 : Femme de 50ans prise en charge pour une maladie de Cushing sévère sans lésion décelable à l'IRM.
La plaie artérielle survient en début d'intervention et est contrôlable par packing des sinus dans les deux cas. Le stenting a été réalisé le lendemain de l'intervention chirurgicale, après un premier examen angiographique.
Les résultats à long terme clinique et radiologique sont très satisfaisant chez ces patients, et ont permis de surseoir au sacrifice carotidien au prix d'un traitement antiagrégant plaquettaire au long cours.

Ils n'ont toutefois pas été réopérés de leurs pathologies hypophysaires.


Arnaud LAZARD (Grenoble), Kamel BOUBAGRA, Olivier HECK, Emmanuel GAY
AUDITORIUM CHATEAUBRIAND
11:15

"Vendredi 16 octobre"

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A32
11:15 - 12:00

ASSEMBLEE GENERALE SFNC

AUDITORIUM CHATEAUBRIAND
12:00

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A33
12:00 - 12:45

ASSEMBLEE GENERALE COLLEGE

AUDITORIUM CHATEAUBRIAND
12:30 DEJEUNER LIBRE
13:15

"Vendredi 16 octobre"

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A36
13:15 - 15:00

Session Vasculaire
Quelle stratégie vis-à-vis des malformations artérioveineuses non rompues de bas grade depuis ARUBA?

Modérateurs : Elsa MAGRO (PU PH) (BREST), François PROUST (PUPH) (Strasbourg)
13:15 - 13:25 Introduction : Est-il licite de proposer le traitement interventionnel depuis ARUBA ? Jean-Paul LEJEUNE (PU PH Neurochirurgien) (Conférencier, LILLE)
13:25 - 13:40 Résultats, risques et bénéfices du traitement microchirurgical. Thomas GABEREL (Conférencier, Caen)
13:40 - 13:55 Résultats, risques et bénéfices du traitement endovasculaire. Jean-Christophe GENTRIC (Conférencier, BREST)
13:55 - 14:10 Résultats, risques et bénéfices du traitement par radiochirurgie gamma knife. Nicolas REYNS (Professor of Neurosurgery) (Conférencier, LILLE)
14:10 - 14:25 Place des traitements combinés. François PROUST (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)
14:25 - 14:35 Evolution des pratiques depuis ARUBA, répartition des MAV de bas grade dans l’étude TOBAS. Elsa MAGRO (PU PH) (Conférencier, BREST)
14:35 - 14:45 Synthèse. Jean-Paul LEJEUNE (PU PH Neurochirurgien) (Conférencier, LILLE)
14:45 - 15:00 Discussion.
AUDITORIUM CHATEAUBRIAND