Jeudi 23 novembre
09:15

"Jeudi 23 novembre"

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OC
09:15 - 10:00

Allocutions d'ouverture

Amphithéâtre
10:00

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ACT
10:00 - 10:45

Actualités
Quel programme d'actions de santé publique pour les personnes détenues pour les années à venir ?

Modérateur : Patrick SERRE (PH) (Coulaines)
Amphithéâtre
11:30

"Jeudi 23 novembre"

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DH
11:30 - 12:15

Droits Humains en prison :
quel écart entre idéaux et réalité ?

Modérateur : Anne LECU (Médecin PH) (Fleury Mérogis)
Conférencier : Hans WOLFF (Conférencier, CHENE-BOURG, Suisse)
Amphithéâtre
12:15

"Jeudi 23 novembre"

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SFCMP
12:15 - 12:30

Présentation de la SFCMP
Société Française de Cancérologie en Milieu Pénitentiaire

Conférencier : Estelle SUDRE (praticien hospitalier) (Conférencier, BORDEAUX)
Amphithéâtre
13:30

"Jeudi 23 novembre"

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S1
13:30 - 14:30

Symposium Gilead

Espace Grands Lacs
14:30

"Jeudi 23 novembre"

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PI
14:30 - 15:30

Remise des prix poster

Modérateur : Laura HARCOUET (Pharmacien PH) (PARIS)
14:30 - 15:30 ConsommatIons de psychotropes : quelles évolutIons après l'incarcératIon? étude Cosmos. Marylène GUERLAIS (Conférencier, Nantes)
14:30 - 15:30 Le partage d'information signe-t-il la fin du secret médical ? Anne LECU (Médecin PH) (Conférencier, Fleury Mérogis)
Amphithéâtre
16:00

"Jeudi 23 novembre"

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SM
16:00 - 18:00

Session Médicale

Modérateur : C. FAC (Fresnes)
16:00 - 18:00 1. Elimination de l’hépatite C en prison, c’est possible. Fadi MEROUEH (chef de service SSMP) (Orateur, Montpellier)
16:00 - 18:00 #12489 - 2. Satisfaction des patients-détenus dans l'utilisation de la télémédecine en milieu carcéral.
2. Satisfaction des patients-détenus dans l'utilisation de la télémédecine en milieu carcéral.

INTRODUCTION : La télémédecine est actuellement en pleine expansion dans les milieux en situation d'isolement. La prison, de par ses contraintes sécuritaires, peut être considérée comme un lieu isolé. L'utilisation de la télémédecine permet au patient-détenu d'éviter les extractions médicales, qui sont réalisées dans des conditions de transport précaires et qui sont sources d'humiliation pour le détenu. Jusqu'à ce jour aucune étude française n'a évalué la satisfaction des patients-détenus dans l'usage de la télémédecine. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer la satisfaction des patients détenus dans l'utilisation de la télémédecine. 

 

MATÉRIEL ET METHODES : Cette étude monocentrique, avec analyse consécutive univariée a inclus les 30 patients ayant bénéficié d'une consultation de télémédecine au centre de détention ou à la maison d'arrêt de Nantes entre le 1er mars 2017 et le 30 juillet 2017. Les patients interrogés répondaient alors à un questionnaire de satisfaction sur l'usage de la télémédecine.

 

RÉSULTATS : Les patients détenus sont satisfaits à 93,3 % par l'utilisation de la télémédecine en milieu carcéral. Ils trouvent que la qualité de la communication est bonne dans 100 % des cas. 96,6% des patients-détenus pensent que le travail du spécialiste a bien été réalisé via la télémédecine. Malgré cela, 35,7% des patients se disant satisfaits auraient préférés la présence physique du spécialiste lors de la consultation et 40% des patients interrogés préféreraient se déplacer à l’hôpital pour une prochaine consultation. Le fait d'éviter une extraction est apprécié par 80 % des patients. Les principaux avantages spontanément rapportés par les patients globalement satisfait sont d’éviter les déplacements sous escorte pour 60% d’entre eux et le gain de temps pour 26% d’entre eux. Parmi les patients mentionnant des inconvénients, on retrouve spontanément énoncé la présence d’une troisième personne pour 36% d’entre eux, le manque de la présence physique du spécialiste pour 29% et la rapidité de la consultation pour 21% d’entre eux.

 

CONCLUSION : La télémédecine, qui est globalement appréciée par les patients-détenus, modifie le rapport médecin - malade et ne doit pas se substituer au médecin. Sa généralisation entrainerait la déshumanisation de la prise en charge médicale et ferait de la télémédecine une médecine « par défaut ». La télémédecine doit permettre d'améliorer l'accès aux soins en détention, au plus proche de ce qui existe en milieu ouvert, sans pour autant aggraver l’isolement des UCSA et des patients détenus.


Pauline THOMAS (Nantes), Solenne PETITCLERC, Chloé GOUBIN
16:00 - 18:00 #12488 - 3. Le défi des infections parasitaires et virales persistantes chez les prisonniers d'Afrique subsaharienne et d'Amérique latine: une étude transversale à Genève, en Suisse.
3. Le défi des infections parasitaires et virales persistantes chez les prisonniers d'Afrique subsaharienne et d'Amérique latine: une étude transversale à Genève, en Suisse.

Introduction: Plus de 70% des personnes détenues dans les prisons suisses sont des migrants et plus d’un tiers sont originaires d'Afrique subsaharienne (ASS) ou d'Amérique latine (AL). Ces régions sont endémiques pour de nombreuses infections persistantes, incluant le VIH et les hépatites B et C (HBV-HCV), mais aussi la schistosomiase et la strongyloïdiase. Ces deux dernières sont des parasitoses tropicales pouvant être peu symptomatiques des années avant de provoquer des manifestations cliniques  parfois sévères. En cas de co-infections avec le VIH, HBV ou HCV, ces parasitoses induisent une morbidité plus grave. La co-infection entre schistosomiase et HBV ou HCV génère une accélération de la fibrose hépatique. L’épidémiologie de ces maladies a été très peu investiguée chez les migrants en détention.

Objectifs: L’objectif était d’estimer la prévalence du VIH, du HBV, du HCV, de la strongyloïdiase et de la schistosomiase ainsi que des comorbidités entre ces maladies chez des hommes et femmes originaires d’ASS et d’AL détenus à la prison préventive de Genève, en Suisse.

Méthodes: Lors d’une étude transversale conduite en 2015, chaque participant a répondu à un questionnaire standardisé et a bénéficié d’examens sérologiques.

Résultats: Parmi 201 participants, 85,6% provenaient d'ASS et 14,4% d’AL. Les prévalences étaient les suivantes pour l’ensemble des participants (ASS et AL) : VIH 3,5% (ASS : 4,1%; AL : 0%) ; HBV chronique : 12,4% (14,5%; 0%) ; HCV virémique: 2,0% (1.7%, 3,4%) ; strongyloidiase: 8,0% (8,1%, 6,9%). La prévalence sérologique de la schistosomiase chez les participants d’ASS était de 20.3% (maladie non-endémique en AL). Les infections virales (HIV, HBV, HCV) n’étaient pas associées avec un antécédent d’injection de drogues. Des co-infections ont été détectées uniquement chez des participants d’ASS. En particulier, 4.7% d’entre eux étaient simultanément infectés par la schistosomiase et l’HBV. Un cas de chacune des co-infections suivantes a été diagnostiqué : schistosomiase/VIH, VIH/HBV et VIH/HCV.

Conclusion: Nos résultats indiquent qu’une proportion importante de personnes originaires d’ASS et d’AL, qui constituent une grande partie de la population carcérale dans les pays d’Europe de l’Ouest, sont infectées par des maladies virales (VIH, HBV, HCV) et/ou parasitaires (schistosomiase et strongyloïdiase). Ces maladies persistent après la migration dans des pays non-endémiques. Dès lors, le VIH et les hépatites virales, infections classiquement associées en détention à l’injection de drogue, concernent aussi une proportion importante de migrants ayant acquis ces infections selon d’autres modes. Les maladies parasitaires persistantes ne doivent pas non plus être négligées, d’autant plus que le diagnostique est simple, et que les traitements sont efficaces et bon marché. La formation continue des soignants œuvrant en détention auprès de populations migrantes devrait englober ces thématiques, afin que des stratégies diagnostiques et thérapeutiques performantes soient mises en œuvre. Ces mesures en milieu pénitentiaire contribueront à la réalisation du point  3.3 des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies  qui vise entre autres à mettre fin à l’épidémie des maladies tropicales négligées et combattre les hépatites virales.


Laurent GÉTAZ (Genève, Suisse), Lilian DA SILVA SANTOS, Pedro ALBAJAR-VINAS, Marco VITORIA, Nguyen-Toan TRAN, Stéphanie BAGGIO, François CHAPPUIS, Wolff HANS
16:00 - 18:00 #12485 - 4. Création de LISP au sein de l'UHSI de Bordeaux.
4. Création de LISP au sein de l'UHSI de Bordeaux.

La décision de mettre en place des LISP, lits identifiés soins palliatifs au sein de l'UHSI, service à compétence médico-chirurgicale de court séjour ouvert depuis 2006, a été le fruit de l'évolution des patients accueillis et de la réflexion en équipe sur les soins à leur apporter. En effet, plus de 20% des journées d'hospitalisation concernent des patients nécessitant des soins palliatifs.

Le projet, fait pour optimiser les soins, valoriser les équipes médicale et paramédicale dans leur quotidien (soins, démarches d'aménagements de peine...) et les former, a été soutenu par l'EMSP (équipe mobile de soins palliatifs) du Site et de leur responsable médical, le Pr Burucoa, puis a été validé par l'ARS en fonction du référentiel national avec la formation d'un médecin et d'une IDE. Ils sont effectifs depuis mai 2016. Une nouvelle UF a été mise en place. 

Les patients sont "mis" en LISP en fonction de critères définis résumés dans une fiche d'inclusion. L'impact dans les soins a été notables avec l'ajout d'un 0.3 ETP soignant, la formation de l'équipe par l'EMSP, l'évolution du plan de soins, plus adapté aux besoins du patient, l'élaboration d'une démarche éthique en équipe, la mise en palce de temps de parole dédié pour évoquer les projets de vie et de fin de vie des patients, et l'optimisation de la cotation de SIIPS.

Mais les contraintes restent nombreuses en partie liées à la convention avec l'administration pénitentiaire qui date de 2011 (accès aux patients, accueil de l'entourage...), et à la nécessité de personnel formé dans une équipe au turn over important.

Cependant, les 1er retours au sein de l'équipe sont positifs avec plus de possibilités à offrir au patient et un sentiment de valorisation du travail.


Sylvie BARBOUTEAU DE ST QUENTIN (BORDEAUX), Elise LEVEQUE, Sigrid PICAUD, Estelle SUDRE
Amphithéâtre

"Jeudi 23 novembre"

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SP
16:00 - 18:00

Session Paramédicale

Modérateur : Pierre GOUBEAU (Médecin Coordonateur des unités sanitaires de l'Aube) (LUSIGNY SUR BARSE)
16:00 - 18:00 #12365 - 1. La relaxation : une approche complémentaire aux troubles anxieux en milieu carcéral.
1. La relaxation : une approche complémentaire aux troubles anxieux en milieu carcéral.

Contexte:

La prison d'exécution de peine de la Brenaz, situé dans le canton de Genève en Suisse, accueille 168 détenus hommes. Confrontée à une population carcérale principalement jeune, présentant plus de troubles anxieux et de problèmes de santé que la moyenne de la population, l`équipe infirmière a mis en place dès 2009 une activité d'aide à la gestion du stress. Celle-ci est un complément aux activités de médecine de 1er recours (santé mentale-médecine générale). Dans un contexte où l'incarcération non seulement intensifie le stress mais également limite l'accès aux moyens d'y faire face, les techniques de relaxation peuvent constituer des outils de gestion personnelle adéquats.

Objectifs de l'activité:

Diversifier l'offre en soins pour gérer les troubles anxieux soit comme alternative ou en complément à une médication ou à une psychothérapie.

Responsabiliser et impliquer les patients concernés afin qu'ils développent des compétences en auto-gestion du stress.

Prévenir les problèmes ostéo-articulaires par exemple liés à une pratique excessive du sport ou à un manque d'activité.

Méthode:

2 infirmières formées à diverses techniques corporelles animent des séances groupales de 60 minutes pour 10 personnes maximum. L'activité est proposée aux patients dans le cadre d'un suivi infirmier, d'une consultation médicale, psychiatrique et psychologique ou sur demande de la personne. A chaque séance, les infirmiers s'appuient sur une trame commune inspirée de différentes approches(relaxation selon Schultz et Jacobson, yoga, sophrologie,Qi Gong, Mindfulness, gymnastique du dos) adaptées au public cible en tenant compte de la barrière de la langue, du contexte interculturel et des limitations physiques et psychiques des patients. Nous demandons aux personnes une participation régulière, le non-jugement entre participants et le respect des consignes donnés pendant la séance.

Résultats:

De 2009 à 2017 l'activité a progressivement évolué. Centrée dans un 1er temps sur des techniques de relaxation, elle s'est, dans un second temps dotée également d'outils de prévention des accidents ostéo-articulaires. En 2016 les infirmières ont animé 84 séances qui ont bénéficé à 440 patients. A ce jour, les résutats se basent sur des évaluations qualitatives écrites ou orales. Les patients expriment davantage de vitalité dans la journée, une meilleure gestion de leurs émotions et une diminution de leur anxiété. Ils portent un regard plus critique sur leur vie et leurs comportements impulsifs. Certains constatent des bénéfices dans le contact avec les autres et dans la qualité de leur sommeil. Ils observent une plus grande détente physique et psychique. Ces séances favorisent le recentrage et une meilleure conscience corporelle. Les patients expérimentent ainsi un espace personnel de confort propice à l'amélioration de la confiance en soi.

Conclusion:

Notre expérience suggère que les séances d'apprentissage de techniques de gestion du stress animées par les infirmières s'avèrent réalisables, acceptables par les patients et les autorités pénitentiaires et efficaces en milieu d'exécution de peine. A travers ces activités, l'équipe infirmière constate un renforcement du lien et ressent de la satisfaction à faire émerger chez les patients de nouvelles capacités à gérer l'anxiété.


Audrey RENAUD, Dominique PRALONG (Genève, Suisse)
16:00 - 18:00 #12383 - 2. Travail des secrétariat dans la gestion des extractions médicales.
2. Travail des secrétariat dans la gestion des extractions médicales.

Bonjour,
 
Je vous propose de présenter au 13e Congrès National des UCSA qui se déroulera le 23/24 Novembre 2017 le diaporama, que j'ai fait, sur "La Gestion des Extractions Médicales à l'US du Centre Pénitentiaire de Meaux Chauconin"
 
Ce diaporama sera présenté le 20/06/2017 à la 10e journée de la Santé en Prison. Ma prestation dure 30 minutes.
 
C'est avant tout un état des lieux factuel sur la gestion des extractions médicales. Après une présentation du secrétariat de l'US de Meaux Chauconin, une présentation du CP de Meaux Chauconin, du service d'infrastructure, de leurs missions, j'établis un état des lieux en comparant les extractions annulées et réalisées entre 2015 et 2016 ainsi que les différents motifs d'annulation.
 
En espérant que ce diaporama retienne votre attention.
Cordialement
 
Mme Sandrine GLEDEL
AMA - Unité Sanitaire
Meaux CHAUCONIN
01.60.41.15.20

Sandrine GLEDEL (MEAUX)
16:00 - 18:00 #12412 - 3. Erasmus+: Présentation des résultats du projet Education des pairs par les pairs en milieu pénitentiaire.
3. Erasmus+: Présentation des résultats du projet Education des pairs par les pairs en milieu pénitentiaire.

Le projet "Education à la Santé des Pairs par les Pairs en milieu carcéral" a pour objectif d'implanter dans deux établissements pénitentiaires européens des groupes Détenus Contact Santé. Les Détenus Contact Santé sont des personnes formées à différents sujets de santé afin qu’ils puissent, à leur tour, être des personnes ressources en matière de santé auprès de leurs pairs détenus. Leur rôle ne s’arrête pas là:en groupe, ils sélectionnent des thématiques de santé qui leur semblent prioritaires et organisent autour de celles-ci des campagnes de prévention, des actions ou des projets dans le but d’agir sur des situations problématiques. Nous souhaitons réaliser une communication à trois voix qui nous permettrait de présenter les trois partenaires du projet ainsi que leurs résultats spécifiques et ce en quatre temps: 1)Le Service Education pour la Santé asbl, association belge de promotion de la santé en milieu pénitentiaire, coordinateur du projet et promoteur de groupes Détenus Contact Santé depuis plus de 10 ans. Cette très courte introduction présentera  l'origine du projet Erasmus+ et ses objectifs initiaux. 2)Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille, représenté par le Dr Blanc, UCSA des Baumettes. 7 personnes incarcérées à la MAF ont suivi une formation de 15 séances sur de nombreuses thématiques de santé telles que: prévention et réduction des risques, pratiques de dépistage, vaccination, alimentation, usage et mésusage des médicaments, santé sexuelle, addictions, posture et rôle de relais,… Suite à cette formation ces Détenues Contact Santé ont pu approcher leur paires pour leurs transmettre divers messages ou outils de prévention, aussi répondre à leurs questions ou réorienter leurs demandes. Elles ont également réalisé  un "guide de survie pour la santé en détention" à distribuer à toutes les personnes détenues  aux Baumettes. La présentation reviendra les accomplissements de ce groupe ainsi que les freins et facilitateurs pour un tel projet au sein d'un établissement français. 3)Centre Hospitalier de Luxembourg, représenté par Mike Conrath et Svenja Graas, infirmiers au Centre de détention de Luxembourg. Suite à un état des lieux sur la santé et la prévention au sein de l'établissement, effectué par questionnaire auprès des personnes détenues, le partenaire luxembourgeois a voulu répondre à un des manques en terme de prévention: le tatouage sécurisé. En effet, la pratique du tatouage, fort courante en détention, restait un point faible de leur programme de réduction des risques. Le projet a donc consisté à former des personnes détenues aux règles de prévention des maladies transmissibles et d'hygiène puis, grâce à un tatoueur professionnel, à l'utilisation de matériel de tatouage. Les personnes formées sont ainsi devenues des Détenus Tatoueurs qui offrent leurs services gratuitement à leurs pairs lors de permanences organisées par l'équipe soin.  La  présentation reviendra sur les accomplissements et les données chiffrées de ce groupe ainsi que les freins et facilitateurs pour un tel projet au sein d'un établissement luxembourgeois. 4)Le Service Education pour la Santé asbl, clôturera la présentation par quelques éléments de résultats de l'évaluation du projet "Education des pairs par les pairs en milieu pénitentiaire".


Mike CONRATH, Dominique BLANC, Hélène DE VIRON (Huy, Belgique)
16:00 - 18:00 #12497 - 4. Consultations infirmières et animations organisées avec des patients diabétiques au CP de Fresnes.
4. Consultations infirmières et animations organisées avec des patients diabétiques au CP de Fresnes.

Consultations infirmières et animations
organisées avec des patients diabétiques au CP de Fresnes

 

Public : hommes, diabétiques insulino-dépendant ou non

 

A coté de la consultation infirmière « classique », demandée par le patient par courrier (rhinites et autres maux divers), la consultation infirmière avec le patient diabétique insulino-dépendant inclue tout un aspect éducatif nécessaire à la bonne gestion de la maladie au quotidien, aussi bien durant la détention qu’au dehors.

Elle est programmée de manière systématique (pas de demande par lettre nécessaire).

 

Cette consultation peut être :

-          hebdomadaire ou bimensuelle, pour les patients dits « autonomes », c'est-à-dire considérés par les médecins des Unités de Soins comme « aptes » à gérer seuls leur maladie et leur traitement en cellule.

Elle permet de faire le point avec le patient sur son état de santé, de prendre les paramètres vitaux, de faire les examens biologiques nécessaires au suivi de la maladie. Elle permet également l’approvisionnement en matériel.

-          pluriquotidienne (avant les 3 repas principaux), y compris les week-ends et jours fériés, pour les patients « non autonomes ». Elle permet, en plus de ce qui est fait pour les patients « autonomes », de contrôler les glycémies capillaires et la prise du traitement à l’infirmerie.

 

A l’initiative d’une infirmière, et à l’occasion de la journée mondiale du diabète,
des animations ont été organisées avec des patients diabétiques et volontaires.

 

La sollicitation de médecins, infirmières, pharmacien, et de personnels de l’administration pénitentiaire, a rendu possible la réalisation de 3 demi-journées autour de 3 thèmes :

 

-          « Le point sur les connaissances »

Quiz sur les connaissances de la maladie
Echanges libres avec un médecin

Ambiance scolaire, où tout le monde lève le doigt pour parler (si si !)

 

-          «Le  petit-déjeuner »

Echanges sur « comment gérer son alimentation au quotidien »

Préparation d’un petit-déjeuner équilibré par les professionnels de santé et dégustation de celui-ci.

Ambiance gourmande pour cette matinée !

 

-           « Sport et diabète »

Echanges autour des CAT avant, pendant et après une séance de sport.

Organisation d’un match de football entre patients et personnel infirmier volontaire.

Participation d’un patient à l’élaboration de la collation d’après match.

Après un début de match quelque peu perturbé, le calme a été rétabli par un des patients ? Puis les supporters, de leur cellule, ont fait le job : ambiance « Stade de France » à Fresnes !

 

Ces animations, au-delà de leur aspect ludique et fédérateur, ont permis un réel échange et une mise en confiance des patients entre eux, ainsi qu’avec les soignants qui les accompagnent durant leur détention.

Il en ressort un retentissement visible sur la prise en charge de la maladie par certains patients.


Marina BOSCHET (FRESNES), Julie DANTAS
Espace Grands Lacs
18:00

"Jeudi 23 novembre"

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AG
18:00 - 19:00

AG APSEP

Amphithéâtre